Des progrès dans le diagnostic et la classification de la maladie
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Des progrès dans le diagnostic et la classification de la maladie
Des progrès dans le diagnostic et la classification de la maladie rénale chronique chez les chiens et chats Introduction La maladie rénale chronique est une maladie fréquente chez les chiens et les chats. La prévalence de la maladie rénale chronique chez les chats augmente avec l’âge jusqu’à atteindre 30 % chez les chats âgés de plus de 15 ans.1 La prévalence de la maladie rénale chronique chez les chiens varie largement selon l’âge et la population étudiée, avec une prévalence rapportée aussi basse que 0,37 % dans les cliniques au Royaume-Uni,2 de 5,8 % dans quatre hôpitaux d’enseignement vétérinaire américains3 et de 10 % chez les chiens âgés.4 Bien que la maladie rénale chronique soit une maladie évolutive, un diagnostic précoce permettra aux vétérinaires d’intervenir plus tôt et de prendre en charge la maladie rénale de leurs patients d’une façon plus efficace. Étiologie La cause de la maladie rénale chronique est difficile à déterminer quand celle-ci est diagnostiquée à un stade avancé. Les dommages peuvent survenir au niveau de n’importe quelle partie du néphron, y compris les glomérules, les tubules, le tissu interstitiel et le système vasculaire, ce qui peut entraîner des dommages irréversibles et la perte de la fonction néphronique. Les causes les plus fréquentes de la maladie rénale chronique chez les chiens et les chats comprennent une récupération incomplète suite à une blessure rénale aiguë (toxique, infectieuse ou autre), une pyélonéphrite, une glomérulonéphrite (plus fréquente chez les chiens), une néphrolithiase et une urétérolithiase (plus fréquente chez les chats). Également, une maladie tubulointerstitielle, une péritonite infectieuse féline chez les chats, la maladie de Lyme chez les chiens, une amyloïdose, une néoplasie, une hypercalcémie, une variété de maladies rénales héréditaires, une maladie rénale polykystique (RPK) chez les chats et le syndrome de Fanconi sont d’autres causes. Un test diagnostique qui facilite la reconnaissance précoce de la maladie rénale devrait permettre l’étude et l’identification d’une cause sous-jacente plus rapidement. Dans certains cas, cela pourrait mener à un traitement plus spécifique et permettre de renverser ou ralentir la progression de la maladie rénale. Tableau clinique Chez les chiens, une polyurie (PU) ou une polydipsie (PD) pourrait être la première indication d’une maladie rénale chronique. Les chats maintiennent leur capacité de concentration de l’urine plus longtemps au cours du processus de la maladie que les chiens; par conséquent, la PU/PD n’est souvent pas reconnue au cours des premiers stades de la maladie rénale chronique chez les chats. Comme la capacité de concentration de l’urine est perdue plus tard au cours de la progression de la maladie, les propriétaires de chats sont plus susceptibles de reconnaître une PD plutôt qu’une PU. En plus, les chiens et les chats aux stades IRIS 3 et 4 présentent souvent des signes non spécifiques, y compris une mauvaise condition physique, une perte de poids, une diminution d’appétit, une léthargie et une déshydratation. Des vomissements intermittents secondaires à une ulcération gastrique urémique peuvent également se produire. Les résultats de l’examen physique des patients souffrant d’une maladie rénale chronique varient selon le stade de la maladie. Au début de la maladie (stades IRIS 1 et 2), les résultats de l’examen physique peuvent être dans les limites normales. Des anomalies rénales palpables peuvent être détectées, en particulier chez les chats (p. ex., un ou deux reins petits, fermes et irréguliers, un petit rein et un gros rein, des reins hypertrophiés [RPK]). Les signes cliniques deviendront plus évidents et refléteront la nature chronique de la maladie tandis que la maladie rénale chronique progressera aux stades IRIS 3 et 4. Les résultats de l’examen physique général comprennent une mauvaise condition physique, un pelage hirsute, une déshydratation et des anomalies rénales palpables. L’examen oral peut révéler des muqueuses pâles, des ulcères et/ou une haleine urémique. Une hypertension systémique secondaire peut causer des hémorragies rétiniennes, une tortuosité artérielle ou un décollement de la rétine prenant la forme d’une cécité aiguë. Résultats de laboratoire Le diagnostic d’une maladie rénale chronique est généralement simple une fois que la maladie est à un stade avancé et qu’il y a une suspicion clinique basée sur l’anamnèse et les résultats de l’examen physique, une azotémie évidente sur le profil biochimique et une perte de la capacité à concentrer l’urine (< 1,030 chez les chiens et < 1,035 chez les chats). La détection d’une maladie rénale chronique peut toutefois être difficile au début de l’évolution de la maladie puisque les signes cliniques peuvent être absents, légers ou attribués à un autre état pathologique concomitant. En plus, l’azotémie ne se développe habituellement pas avant qu’environ 75 % de la fonction néphronique ne soit perdue; une PU/PD peut également ne pas être évidente ou remarquée par le propriétaire, en particulier chez les chats. La mesure des taux sériques de créatinine et d’urée est couramment utilisée pour aider à diagnostiquer les maladies rénales. Le taux d’urée peut être influencé par plusieurs facteurs extrarénaux, y compris une déshydratation, la teneur en protéines de l’alimentation, un saignement gastro-intestinal et une insuffisance hépatique. La créatinine, étant un produit de dégradation provenant des muscles, est un meilleur indicateur du taux de filtration glomérulaire (TFG) que le taux d’urée. Cependant, son taux peut être influencé par une réduction de la masse musculaire, ce qui n’est pas rare, en particulier chez les animaux âgés et atteints d’une maladie rénale chronique. Lorsque les variables non rénales ont été éliminées, une augmentation de la créatinine au-delà de l’intervalle de référence indique qu’au moins 75 % des néphrons ne fonctionnent plus. Il peut être utile de faire un suivi du taux de créatinine d’un patient lors de plusieurs visites consécutives afin d’établir sa valeur de référence normale. Une tendance à la hausse du taux de créatinine alors qu’il se trouve dans l’intervalle de référence peut être utile pour identifier une maladie rénale chronique tôt avant que la créatinine augmente au-delà de l’intervalle de référence. D’autres résultats anormaux fréquents à l’hématologie et au profil biochimique comprennent une anémie non régénérative, une hyperphosphatémie, une hypercalcémie ou une hypocalcémie, une hypokaliémie (chez les chats) et une acidose métabolique. Les changements pouvant être observés à l’analyse d’urine comprennent une densité urinaire inappropriée, la présence de cylindres, des signes d’une infection des voies urinaires et une protéinurie. Le calcul du rapport protéine/créatinine urinaire est recommandé pour déterminer le degré de protéinurie. Cela aidera à établir si un examen pour un processus pathologique conduisant à une protéinurie devrait être entrepris, si une intervention est nécessaire ou si seulement une surveillance est recommandée, dépendant du stade de la maladie rénale. Les animaux atteints de maladie glomérulaire peuvent présenter une hypoalbuminémie et une augmentation du taux de cholestérol en plus d’une protéinurie importante. Voici un nouveau biomarqueur rénal : la SDMA La diméthylarginine symétrique (SDMA) est un nouveau test de la fonction rénale révolutionnaire. À compter de l’été 2015, les Laboratoires de référence IDEXX ajouteront la SDMA aux profils biochimiques de routine, créant ainsi une nouvelle norme pour les bilans biochimiques. La SDMA sera analysée en même temps que la créatinine pour vous aider à diagnostiquer les maladies rénales plus rapidement et avec une plus grande confiance. La SDMA est une forme méthylée de l’arginine, un acide aminé qui est libéré dans la circulation au cours de la dégradation protéique et qui est excrété presque exclusivement par les reins. Les trois principales caractéristiques de la SDMA sont les suivantes : il s’agit d’un biomarqueur de la fonction rénale, elle augmente plus tôt que la créatinine chez les chiens et les chats atteints d’une maladie rénale chronique, et elle est spécifique à la fonction rénale. La SDMA est un biomarqueur de la fonction rénale Les tests de clairance rénale constituent l’étalon de référence pour estimer le TFG et évaluer la fonction rénale, mais ils sont fastidieux et rarement effectués dans la pratique. Une méta-analyse de 18 études portant sur des patients humains a révélé que les concentrations de SDMA présentaient une très forte corrélation avec le TFG calculé par la clairance de l’inuline (r = -0,85).5 La première preuve de l’utilisation de la SDMA pour l’évaluation de la maladie rénale chez les chiens a été publiée en 2007; celle-ci faisait état d’une forte corrélation entre le taux de SDMA et le TFG calculé par la clairance de l’inuline (r = -0,851).6 Une étude plus récente réalisée sur 24 chiennes présentant une maladie rénale héréditaire liée au sexe a confirmé cette forte corrélation entre le taux de SDMA et le TFG mesuré par la clairance de l’iohexol (R2 de 0,85 chez les chiens, comme observé par Mary Nabity, DVM, PhD., DAVCP, Texas A&M University), et une corrélation encore plus élevée a été constatée dans une étude réalisée sur des chiots mâles affectés (R2 de 0,97).7 Le taux de SDMA s’est aussi révélé avoir une forte corrélation avec le TFG (R2 de 0,82) chez les chats.8 Il n’est pas étonnant qu’une forte corrélation ait été démontrée entre les taux de SDMA et de créatinine dans l’ensemble de ces études. Par conséquent, la SDMA doit être considérée comme complémentaire à la créatinine, et la SDMA et la créatinine doivent être mesurées ensemble lors de l’évaluation de la fonction rénale chez les chiens et les chats. Le taux de SDMA augmente plus tôt que le taux de créatinine Il est généralement reconnu que le taux de créatinine n’augmente pas avant que 75 % de la fonction rénale ne soit perdue. De plus, la mesure du TFG se fait rarement dans les cliniques privées. Clairement, il existe un besoin pour un test de la fonction rénale plus sensible. Une étude publiée récemment et portant sur 21 chats atteints d’une maladie rénale chronique a révélé que la SDMA augmentait en moyenne 17 mois plus tôt que la créatinine et quand il y avait une réduction moyenne de 40 % du TFG.9 Dans cette étude, le taux de SDMA sérique avait une sensibilité de 100 %, une spécificité de 91 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 86 % et une valeur prédictive négative (VPN) de 100 % lors de l’utilisation d’une diminution de 30 % par rapport au TFG médian comme l’étalon de référence pour une diminution de la fonction rénale confirmée. Dans cette même étude, la créatinine sérique avait une sensibilité de seulement 17 %, une spécificité de 100 %, une VPP de 100 % et une VPN de seulement 70 %. Pour la SDMA, la spécificité et la VPP ont été touchées par ce qui était considéré comme deux « faux » positifs. Dans ces deux cas, le taux de SDMA a augmenté au-dessus de l’intervalle de référence, mais le TFG n'a diminué que de 25 % par rapport à la médiane. Effectivement, cela pourrait signifier que la SDMA a été en mesure de déceler la maladie rénale chronique encore plus tôt chez ces chats. Une étude similaire chez 24 chiens atteints d’une maladie rénale chronique a révélé que la SDMA augmentait en moyenne 9,5 mois avant la créatinine.10 La SDMA est spécifique à la fonction rénale La SDMA, comme la créatinine dans la plupart des cas, est spécifique à la fonction rénale. La SDMA n'augmente pas chez les animaux atteints de diverses pathologies comme des maladies hépatiques, la maladie de Cushing et des maladies cardiaques, sauf en présence d’une maladie rénale concomitante. Contrairement à la créatinine, le taux de SDMA n’est pas affecté par la masse musculaire. La perte de masse musculaire totale associée au vieillissement et aux maladies chroniques peut abaisser les concentrations de créatinine, causant une mauvaise estimation de la fonction rénale. Une étude chez des chats âgés a confirmé que, à mesure que les chats vieillissaient, ils perdaient de la masse musculaire et que le taux de créatinine diminuait en même temps que le TFG. Le taux de SDMA a augmenté à mesure que la fonction rénale a diminué, sans aucune corrélation avec la masse musculaire (P > 0,05).11 Une étude similaire réalisée chez les chiens a révélé que la masse musculaire et le taux de créatinine présentaient une corrélation positive (r = 0,55; P < 0,001) alors qu’il n’y avait pas de corrélation entre le taux de SDMA et la masse musculaire totale (P > 0,05).12 Classification des maladies rénales chroniques Historiquement, les maladies rénales chroniques ont été classées comme légères, modérées ou graves selon les résultats de laboratoire et les signes cliniques. Un système de classification plus objectif a été développé par l’International Renal Interest Society (IRIS).13 La maladie rénale chronique doit d’abord être diagnostiquée pour que le système de classification IRIS puisse être appliqué. IRIS recommande de doser la créatinine plasmatique à jeun à au moins deux reprises chez le patient stable avant la classification (tableau 1). Le patient est ensuite classé dans des sous-stades selon sa protéinurie et sa tension artérielle (tableaux 2 et 3). L’identification des animaux atteints d’une maladie de stade IRIS 1 ou de stade IRIS 2 précoce représente un défi puisque, par définition, ces animaux ne sont pas encore azotémiques. Pour diagnostiquer la condition, il faut alors détecter d’autres signes de maladie rénale, tels qu’une concentration urinaire inappropriée sans cause extra-rénale identifiable, une palpation rénale anormale, des résultats d’imagerie rénale anormaux, une protéinurie d’origine rénale ou encore une cytologie ou une biopsie rénale anormale. La SDMA devrait aider à identifier certains animaux atteints d’une maladie rénale de stade IRIS 1 ou de stade IRIS 2 précoce. Tableau 1. Système de classification IRIS pour la maladie rénale chronique chez les chiens et chats Concentration de créatinine sérique Chiens Chats Stade Azotémie rénale 1 Non azotémique < 1,4 mg/dL < 125 µmol/L < 1,6 mg/dL < 140 µmol/L 2 Faible 1,4 à 2,0 mg/dL 125 à 179 µmol/L 1,6 à 2,8 mg/dL 140 à 249 µmol/L 3 Modérée 2,1 à 5,0 mg/dL 180 à 439 µmol/L 2,9 à 5,0 mg/dL 250 à 439 µmol/L 4 Grave > 5,0 mg/dL > 440 µmol/L > 5,0 mg/dL > 440 µmol/L Tableau 2. Sous-classification IRIS selon la protéinurie chez les chiens et les chats atteints d’une maladie rénale chronique Sous-stade Rapport protéine/créatinine urinaire Chiens Chats Non protéinurique (NP) < 2,0 < 0,2 Pré-protéinurique (PP) 0,2 à 0,5 0,2 à 0,4 > 0,5 > 0,4 Protéinurique (P) Tableau 3. Sous-classification IRIS selon la tension artérielle chez les chiens et les chats atteints d’une maladie rénale chronique TA systolique en mmHg TA diastolique en mmHg < 150 < 95 Risque faible (F) 150 à 159 95 à 99 Risque modéré (M) 160 à 179 100 à 119 ≥ 180 ≥ 120 Sous-stade* Risque minime (N) Risque élevé (É) *Le risque est défini comme la probabilité que l’hypertension artérielle endommage davantage les reins et les autres organes. Implications du diagnostic précoce de la maladie rénale chronique Historiquement, le traitement de la maladie rénale chronique était instauré assez tard dans le processus de la maladie en raison de la difficulté du diagnostic précoce de cette maladie. Puisque la SDMA aidera les vétérinaires à diagnostiquer les maladies rénales chroniques plus tôt, quand les chiens et les chats sont susceptibles d’être encore au stade IRIS 1 ou au début du stade IRIS 2, des stratégies d’intervention précoce sont nécessaires. L’identification précoce d’une maladie rénale chronique devrait susciter un examen pour une cause sous-jacente, donnant la possibilité d’un traitement spécifique. Cela permettra une sous-classification de la maladie rénale chronique afin que la protéinurie et l’hypertension puissent être détectées et de prendre en main le processus de la maladie plus tôt. Une prise en charge précoce de la maladie rénale chronique peut ralentir la progression de la maladie. En plus, une surveillance plus étroite permettra de reconnaître la progression et le moment auquel des traitements supplémentaires devraient être introduits. Suivi de la maladie rénale chronique Le suivi d’un chien ou d’un chat atteint d’une maladie rénale chronique doit être adapté à chaque individu. La fréquence des visites de suivi dépendra de l’état clinique du patient, de la présence d’une maladie sous-jacente et des traitements qui ont été introduits. Le taux de progression de la maladie rénale dépend de la gravité de la condition, de la présence de maladies concomitantes, des traitements donnés et de la réponse au traitement. Un réexamen initial deux semaines après l’identification ou le début de la suspicion d’une maladie rénale serait raisonnable afin de déterminer si la maladie est stable et d’établir une classification IRIS. Après ce réexamen initial, un second réexamen dans deux ou trois mois serait raisonnable pour un animal stable avec une maladie rénale chronique précoce et aucune hypertension ou protéinurie. Toutefois, un animal qui est traité pour une condition sous-jacente, comme une pyélonéphrite ou la maladie de Lyme, dans les stades avancés de la maladie rénale chronique avec une azotémie modérée à grave ou qui est traité pour une hypertension ou une protéinurie devra notamment être réexaminé plus tôt (p. ex., après quelques jours ou quelques semaines). Des ajustements doivent être apportés au plan thérapeutique au besoin, selon la réaction du patient et la progression de la maladie. Lors de chaque visite, une anamnèse approfondie doit être effectuée, en particulier en ce qui a trait à l’appétit, aux habitudes de consommation d’eau et d’évacuation de l’urine, au niveau d’activité et à l’attitude globale du patient. Le poids du corps doit être étroitement surveillé. Une hématologie complète, un bilan biochimique avec SDMA et électrolytes, une analyse d’urine, le rapport protéine/créatinine urinaire et une mesure de la tension artérielle doivent être obtenus lors des visites de suivi. Cela permettra d’établir une tendance au fil du temps afin d’aider à déterminer la réponse au traitement, d’évaluer le taux de progression de la maladie, de décider quand des traitements complémentaires seront requis et de déceler une aggravation soudaine de la maladie rénale chronique. Références 1.Lulich JP, Osborne CA, O’Brien TD, Polzin DJ. Feline renal failure: questions, answers, questions. Compend Contin Educ Pract Vet. 1992;14(2):127–153. 2.O’Neill DG, Elliott J, Church DB, McGreevy PD, Thomson PC, Brodbelt DC. Chronic kidney disease in dogs in UK veterinary practices: prevalence, risk factors, and survival. J Vet Intern Med. 2013;27(4):814–821. 3.Bartlett PC, Van Buren JW, Neterer M, Zhou C. Disease surveillance and referral bias in the veterinary medical database. Prev Vet Med. 2010;94(3–4):264–271. 4.Brown SA. Renal dysfunction in small animals. 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Comme dans le cas de tout diagnostic ou traitement, l’information clinique doit être utilisée à votre discrétion, en vous basant sur une évaluation complète du patient qui comprend l’anamnèse, l’examen physique et toutes les données de laboratoire. Comme dans le cas de tout traitement ou programme de suivi, vous devez vous référer aux feuillets d’information pour une description complète des doses, des indications, des interactions médicamenteuses et des précautions à prendre. © Laboratoires IDEXX inc., 2015. Tous droits réservés. • 09-81001-00 Toutes les autres marques ® ou MC sont la propriété des Laboratoires IDEXX inc. ou de ses affiliés aux États-Unis et/ou autres pays. La politique de confidentialité d’IDEXX peut être consultée à idexx.com.
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