Jacques Bergeret (1771, Bayonne

Transcription

Jacques Bergeret (1771, Bayonne
Notice Biographique
Jacques Bergeret (1771, Bayonne - 1857, Paris) s'engage comme volontaire dans la marine de
commerce en 1783 avant d'intégrer la marine de guerre. Il évolue tout d'abord dans l'océan
Indien, puis dans les Antilles, après avoir connu un court épisode d'emprisonnement lorsque
que sa frégate a été prise par la flotte anglaise. Il ne parvient pas à mener à son terme une des
missions qui lui étaient confiées aux Antilles en 1809 et est alors contraint de quitter ses
fonctions. Il entre en disgrâce pour quelques années puis réintègre la Marine sous la
Restauration. Sa carrière connaît alors un nouvel élan.
Services effectifs de Bergeret :
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Enseigne de vaisseau le 4 avril 1793,
Lieutenant le 12 avril 1795,
Capitaine le 21 mars 1796,
Contre-amiral le 27 janvier 1819,
Vice-amiral du 1er mars 1831 au 10 avril 1848.
Récompenses et décorations honorifiques :
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1814 :
o Chevalier de l’ordre de Saint-Louis.
o Suite à sa mission de rapatriement des soldats russes, il reçoit l’ordre russe de
Sainte-Anne.
1835 : grand officier de la Légion d’honneur.
1847 : reçoit le grand cordon de la Légion d’honneur.
Notice Biographique détaillée
• 1783-1792 :
o Services sur vaisseaux de la République :
¾ du 1er juin 1784 au 17 septembre 1785 en Inde, vaisseau l’Auguste
(volontaire).
o Services sur bâtiments du commerce :
¾ du 31 mai 1783 au 17 mai 1784 à Pondichéry, vaisseau la Bayonnaise
(volontaire).
¾ du 3 mai 1786 au 18 novembre 1786 à Lorient, vaisseau la Bretagne
(pilotin).
¾ du 15 mai 1790 au 16 octobre 1792 en Inde, vaisseau le Hernoux
(lieutenant).
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
• 1793 :
o 15 février 1793 : classes arrondissement de Bayonne, services de J. Bergeret.
o 16 février 1793 : certificat de civisme accordé à Jacques Bergeret (extrait des
registres du conseil général de la commune de Bayonne).
o 4 avril 1793 : il intègre la Marine nationale comme enseigne entretenu après la
déclaration de guerre de la France à l’Angleterre et à la Hollande.
• 12 avril 1795 : lieutenant de vaisseau, il passe aux commandes de la Virginie.
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21 mars 1796 : il est promu capitaine de vaisseau en récompense de ses manœuvres
durant les combats contre l’escadre du vice-amiral anglais Cornwallis.
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1796-1798 :
o 20 avril 1796 : J. Bergeret, commandant de la frégate la Virginie, est fait
prisonnier par Edward Pellew lors d’un combat au cap Lizard,Cornouailles.
o 1796 : Des négociations pour sa libération sont entreprises à la suite de la
capture de Sidney Smith. Le Directoire refuse.
o 1798 : J. Bergeret revient en France.
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1798 : capitaine du vaisseau le Dix août, il seconde la frégate de l’amiral Bruix dans la
mer Méditerranée.
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1er juin 1801 (12 prairial an 9) : il est nommé commandant du vaisseau le Foudroyant
armé au port de Rochefort.
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1802 :
o Paix d’Amiens avec l’Angleterre. J. Bergeret veut quitter son poste, naviguer
au commerce et pouvoir revenir au service de l’État si la guerre reprend. Le
ministre de la Marine et des colonies, Denis Décrès, refuse cette démission
conditionnelle. Il présente alors sa démission formelle.
o 8 mars 1802 (17 ventôse an 10) : arrêté de Napoléon Bonaparte qui accepte la
démission de Bergeret.
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1803-1805 :
o Suite à la reprise de la guerre, J. Bergeret souhaite réintégrer la Marine
impériale.
o Dans un décret du 4 août 1804, Napoléon Bonaparte le rappelle au service dans
le grade de capitaine de vaisseau à compter du 21 mai 1804, date à laquelle il a
pris le commandement de la frégate la Psyché. Il vogue vers l’océan Indien où
il capture le Pigeon et la Thétis qui deviennent auxiliaires de son vaisseau.
o Février 1805 : Il perd un combat contre des vaisseaux anglais. Il est encore une
fois prisonnier d’Edward Pellew.
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1808 : il va à Hambourg réaliser une levée de 3000 matelots dans les villes
hanséatiques.
•
1809 : il est nommé commandant de la division mouillée à Aix, en remplacement du
contre-amiral Lhermitte, tombé malade. Il devait opérer en mer d’Antilles avec le
contre-amiral Willaumez. Cependant, les vaisseaux de sa division n’étant pas complets
en équipage, il refuse de prendre les voiles. C’est la disgrâce.
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
•
1814 :
o Il réintègre la Marine royale sous la Restauration. Nommé commandant
supérieur d’une division navale, il est chargé de rapatrier les blessés russes
réunis au port de Cherbourg. Suite à sa mission de rapatriement des soldats
russes, il reçoit l’ordre russe de Sainte-Anne.
o Il devient chevalier de l’ordre de Saint-Louis.
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1817 : il participe à une mission scientifique de mise au point de plans et cartes du
littoral côté océan Atlantique. Puis, il commande la division navale chargée de
transporter sur place le nouveau gouverneur de la Guyane avec son état-major et un
corps de troupes de 660 hommes.
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1819 :
o Janvier : il accède au grade de contre-amiral.
o Il prend le commandement de la station des Antilles qui s’étend du golfe du
Mexique à Terre-Neuve.
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1823 : il est de retour à Brest où il accède aux fonctions de major général.
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1826-1828 : il repart comme commandant de la station des Antilles où il combat
principalement la piraterie.
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Août 1830 : il entre dans le Conseil d’Amirauté. C’est un conseil purement consultatif
et non dirigeant, contrairement à sa version anglaise.
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Mars 1831 : il est nommé vice-amiral.
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16 décembre 1832 : ordonnance de Louis-Philippe nommant J. Bergeret, préfet
maritime de l’arrondissement de Brest.
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1834 :
o Il perd sa femme et quitte Brest.
o Il devient vice-président du Conseil d’Amirauté.
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1835 : grand officier de la Légion d’honneur.
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1841 :
o Il entre dans le corps de réserve des amiraux de France.
o décembre 1841 : Il devient Pair de France.
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1847 : il reçoit de Louis-Philippe le grand cordon de la Légion d’honneur.
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11 avril 1848 : une pension de retraite de 7200 francs par an est accordée par le
ministre à J. Bergeret. Elle est payable sur les fonds de la Caisse des invalides de la
Marine.
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1852 : il est nommé sénateur par l’empereur Napoléon III.
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23 janvier 1853 : demande de J. Bergeret au ministre de la marine et des colonies pour
qu’il soit admis à la 2e section du cadre de l’état major général de l’armée navale.
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1854 : il fait parvenir au ministre lors de la guerre de Crimée des rapports et notes sur
la construction, l’armement et l’aménagement des bâtiments de guerre.
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1857 :
o Jacques Bergeret décède le 29 août à Paris.
o Avis d’obsèques de J. Bergeret, célébrées le 31 août en l’église de la
Madeleine.
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