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1 SPÉCIAL ROLANDGARROS Rouge Noir Jaune RIIS : QUEL AVENIR APRÈS LES AVEUX ? CYCLISME AUJOURD’HUI Bleu (Voir aussi nos pages 14 et 15) Le manager danois de la CSC a reconnu hier à son tour s’être dopé entre 1993 et 1998, époque où il a remporté le Tour de France (1996) sous le maillot de Telekom. Ce qui pose la question de son implication actuelle dans le peloton. (Pages 19 et 20, et notre éditorial, page 2) LE MAGAZINE *62 ANNÉE - N 19 322 1,90 / e o En 1996, Bjarne Riis avait assommé tous ses rivaux dans la grande étape d’Hautacam. (Photo L’Équipe) France métropolitaine www.lequipe.fr Samedi 26 mai 2007 M 00103 - 526 - F: 1,90 E 3:HIKKLA=XUV^UY:?a@f@m@q@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE HOULLIER CEDE LA PLACE Jean-Michel Aulas l’a officialisé hier : Gérard Houllier n’entraînera plus Lyon la saison prochaine. Parmi ses successeurs possibles figure Alain Perrin, vainqueur de la Coupe de France avec Sochaux, qui confirme dans un entretien à « L’Équipe » avoir été contacté. (Page 3) Fondateur de Lacoste et vainqueur des Internationaux de France en 1925, 1927 et 1929. L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 / ; AUTRICHE, 2,10 / ; BELGIQUE, 3 / ; ESPAGNE, 3,75 / ; GRÈCE, 2,00 / ; ITALIE, 3,75 / ; LUXEMBOURG, 3 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 1,8 /. Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ont autant d’importance que l’exploit lui-même. ” René Lacoste Bleu Rouge “ Le style, l’élégance, la beauté du geste, Jaune Bleu Jaune (Photos Pierre Lahalle) Noir Noir À gauche, Gérard Houllier, désormais ex-entraîneur des champions de France, a décidé de prendre du recul. À droite, Alain Perrin, l’entraîneur sochalien, est déjà bien placé dans la course à la succession. 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « 79 Les Français en reconquête Ils n’ont pas été gâtés TENNIS. Le tirage au sort des tableaux masculins et féminins de RolandGarros n’a pas gâté les Français. Aux multiples confrontations francofrançaises viennent se greffer des parcours délicats pour la plupart des Bleus, y compris pour les numéros 1 Gasquet et Mauresmo, qui peuvent affronter dès le troisième tour Cañas et Safarova. (Page 14) L’ÉDITO LES QUESTIONS Haletant final pour l’Europe RUGBY. Le Sporting Union Agenais, jamais descendu à l’échelon inférieur depuis 1926 et qui dispute sa 79e saison de suite dans l’élite (pas de Championnat en 1940, 1941 et 1942), joue sa survie aujourd’hui, lors de la 26e et dernière journée du Top 14. Actuels avant-derniers, les Agenais sont dans l’obligation de battre le Stade Français, pour obtenir une chance de se maintenir, mais leur sort dépend aussi des autres. (Page 10) TENNIS. Gaël Monfils, Aravane Rezaï et Amélie Mauresmo (notre photo) sont en finale dans leurs tournois respectifs (Pörtschach, Istanbul et Strasbourg). Pareille performance ne pouvait tomber au meilleur moment pour les trois Français, juste avant Roland-Garros. Pour Monfils et Rezaï, parce que ces deux derniers ne parvenaient plus à s’imposer sur le circuit et commençaient à douter sérieusement. Pour Mauresmo, parce qu’après son opération de l’appendicite, ce résultat confirme sa progression. Même si celle-ci n’est pas aussi rapide que souhaité. (Page 15) » Une place pour deux Ivry entre deux destins RUBGY. Cet après-midi, le dernier ticket qualificatif pour les demifinales du Top 14 va échoir définitivement à Biarritz ou à Perpignan, qui reçoivent respectivement Castres et Montpellier. Le BO, double champion de France en titre, qui visera le bonus offensif pour être sûr de son affaire, est le mieux placé pour rejoindre le Stade Français, Toulouse et Clermont. (Page 11) HANDBALL. Leader de la D 1 à deux journées de la fin, Ivry, qui court après le titre depuis 1997, joue peut-être sa saison à Nîmes. Si les Ivryens ont l’occasion d’être sacrés dès ce soir, ils peuvent tout aussi bien, en cas de défaite, se retrouver deuxièmes derrière Montpellier et ne plus avoir leur destin en main. (Page 16) Lyon doit-il engager Alain Perrin pour succéder à Gérard Houllier ? Caen remonte en Ligue 1 Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). FOOTBALL. En s’imposant sur la pelouse de Libourne-Saint-Seurin (2-1) lors de la 38e et dernière journée de Ligue 2, Caen, après deux saisons passées à l’échelon inférieur, a gagné le droit d’évoluer à nouveau la saison prochaine en Ligue 1. Une défaite des Normands leur aurait fermé les portes de l’élite, Amiens, quatrième du général, ayant dans le même temps dominé Le Havre (2-0). (Page 8) S TABLEAU DE BORD FOOTBALL (Ligue 1) Pts J. — — 1. Lyon 78 37 2. Marseille 61 37 3. Lens 57 37 4. Bordeaux 57 37 5. Rennes 56 37 6. Toulouse 55 37 7. Sochaux 54 37 8. Auxerre 51 37 9. Saint-Étienne 49 37 10. Lille 49 37 11. Nancy 49 37 12. Lorient 49 37 13. Monaco 48 37 14. Le Mans 48 37 15. Paris-SG 45 37 16. Valenciennes 43 37 17. Nice 42 37 18. Troyes 36 37 19. Sedan 35 37 20. Nantes 34 37 Lyon est champion et directement qualifié pour la C 1, comme Marseille, assuré de terminer 2e. Troyes, Sedan et Nantes sont relegués en L 2. Metz, Caen et Strasbourg sont promus en L 1. Rennes Le Havre Amiens Par 20 16 ec 2 6e E T D E R N I È R E J O U R N É E . – Aujourd’hui : Bourgoin-Toulouse, Albi-Narbonne, Biarritz-Castres, Agen - Stade Français, Brive-Bayonne, Montauban-Clermont, Perpignan-Montpellier (17 h 15, en direct et en multiplex sur Canal +). Pts J. G. ——— 1. Stade Français . 83 25 18 2. Toulouse . 82 25 17 3. Clermont . 80 25 17 4. Biarritz..... 71 25 15 5. Perpignan. 71 25 15 6. Bourgoin.. 57 25 11 7. Montauban. 53 25 10 8. Brive........ 49 25 10 9. Castres.... 49 25 9 10. Montpellier . 47 25 9 11. Bayonne.. 47 25 10 12. Albi .......... 45 25 10 13. Agen........ 44 25 9 14. Narbonne . 39 25 8 TENNIS DE TABLE VValencienness F t ((L 1), Foot 1)) reç eçoit ço t Auxerre Metz 20 16 Eurosport 150 min FORMULE 1 N. P. —— 1 6 2 6 0 8 1 9 1 9 1 13 2 13 1 14 1 15 1 15 1 14 1 14 1 15 0 17 p. — 649 622 751 517 479 523 456 413 514 433 443 304 377 521 c. B. — — 428 9 404 10 435 12 368 9 389 9 463 11 472 9 507 7 544 11 582 9 641 5 512 3 502 6 755 7 1. Metz 2. Caen 3. Strasbourg 4. Amiens 5. Grenoble 6. Le Havre 7. Châteauroux 8. Dijon 9. Bastia 10. Gueugnon 11. Reims 12. AC Ajaccio 13. Guingamp 14. Brest 15. Montpellier 16. Niort 17. Libourne-St-S. 18. Créteil 19. Istres 20. Tours Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 76 38 22 10 6 54 71 38 19 14 5 65 70 38 19 13 6 47 69 38 21 6 11 57 59 38 15 14 9 51 56 38 15 11 12 52 54 38 15 9 14 42 54 38 14 12 12 44 53 38 14 11 13 52 48 38 13 9 16 47 47 38 12 11 15 43 47 38 12 11 15 44 46 38 11 13 14 45 45 38 10 15 13 40 44 38 11 11 16 41 44 38 10 14 14 36 44 38 12 8 18 43 40 38 9 13 16 33 35 38 8 11 19 35 26 38 6 8 24 30 c. — 22 40 33 42 39 38 44 47 49 52 46 50 44 40 48 44 52 50 63 58 Diff. — +32 +25 +14 +15 +12 +14 -2 -3 +3 -5 -3 -6 +1 0 -7 -8 -9 -17 -28 -28 Promus en L 1 : Metz (champion), Caen, Strasbourg. Relégués en National : Créteil, Istres, Tours. Promus en L 2 : Clermont, Boulogne-sur-Mer et Angers. HANDBALL (Division 1) 25e JOURNÉE. – Aujourd’hui, 20 h 30 : Villeurbanne - Pontault-Combault, ChambéryCréteil, Sélestat-Montpellier, Toulouse-Istres, Dunkerque-Tremblay, Paris-Vernon, NîmesIvry (Eurosport). Classement : 1. Ivry, 64 pts ; 2. Montpellier, 62 ; 3. Chambéry, 59 ; 4. Nîmes, 57 ; 5. Dunkerque, 57 ; 6. Tremblay-en-France, 53 ; 7. Créteil, 49 ; 8. Paris, 48 ; 9. Istres, 43 ; 10. Sélestat, 39 ; 11. Toulouse, 37 ; 12. PontaultCombault, 36 ; 13. SM Vernon, 34 ; 14. Villeurbanne, 34. 20 14 RUGBY Rediff. demain à 18 h 25 Championnat du monde 2007. 5e manche. Grand Prix de Monaco. Qualifications. RUGBY Paris Première 110 min 14.55 CYCLISME Canal + 115 min Rediff. demain à 7 h 30 Canal + Sport BASKET Coupe d’Écosse. Finale. Dunfermline - Celtic Glasgow. AUTO À 11 heures : Match après match. À 19 heures : la Grande Édition spécial weekend, avec Julien Benneteau et Laurent Benezech. À 23 h 30 : la Page foot. e À 17 h 15 : 26 et dernière journée de Top 14, multiplex. À partir de 18 heures : présentation de Roland-Garros. À 20 h 45 : 38e et dernière journée de L 1, en direct commenté. RUGBY Ligue 1. 38e et dernière journée. Multiplex. 41% DE REMISE Rediff. demain à 9 h 22.00 Sport + 120 min À voir. Rediff. lundi à 12 h 45 Intéressant. 22.45 Canal + 120 min À ne pas rater Canal + 55 min Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. Rediff. demain à 9 h 10 Canal + Sport VOLLEY-BALL 17.30 Championnats du monde. Finales. À Zagreb (CRO). Eurosport 75 min Rediff. demain à 0 h 30 04.00 Ligue mondiale. Tour intercontinental. Poule B. États-Unis - France. 1er match. A Portland (USA). OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À PLUS DE TPS Foot 140 min Canal + 130 min Championnat d’Espagne. 36e journée. FC Barcelone - Getafe. JOUR DE FOOT 17.00 Canal + Sport 120 min 20.40 FOOTBALL Rediff. à 21 h 45 France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.12 et 8.42 Europe 1. Sports. 8.08 France Inter. Journal des sports. 10. RMC. À vos marques. 13. RMC. Spécial Formule 1. 15. RMC. Intégrale sport. 19. RMC. Spécial Formule 1. 19.30 Europe 1. Multiplex. 20. RMC. Intégrale Foot. 20. RTL. RTL Foot. 20.45 France Inter (GO). Interfootball. 23. RMC. After Foot. 23.10 France Inter. Intersports. 20.40 FOOTBALL Eurosport 2 75 min Top 14. 26e et dernière journée. Multiplex. TENNIS DE TABLE FOOTBALL 16.00 GP 2 Series 2007. 1re course. À Monaco. Foot + 130 min 20.40 Coupe de Belgique. Finale. FC Bruges - Standard Liège. À Anderlecht (BEL). Rediff. à 23 h LE COIN DES RADIOS 20.40 Ligue 1. 38e et dernière journée. Lille-Rennes (201) ; Lorient - Paris-SG (202) ; Lyon-Nantes (203) ; Marseille-Sedan (204) ; Monaco-Nancy (205) ; Nice - Le Mans (206) ; Sochaux - Saint-Étienne (207) ; Toulouse-Bordeaux (208) ; Troyes-Lens (209) ; Valenciennes-Auxerre (210). TPS Star 120 min TPS Foot 145 min 6. Le Journal en continu. Rediff. demain à 6 h Ligue 1. 38e et dernière journée. Lille-Rennes. 15.55 INFOSPORT Rediff. lundi à 11 h Eurosport 135 min Eurosport 150 min 15.30 Pro A. Demi-finales. Roanne-Chalon. D 1. 25e journée. Nîmes-Ivry. 6. Édition du week-end. 8.30 Match après match. Invité : Jimmy Briand. 15. Un jour avec… Jérôme Thion (rediff. à 16.). 19. La Grande Édition week-end. 20. Édition du week-end. 22. La Grande Édition week-end. 23.30 La Grande Édition week-end, avec la Page foot. 0. La Grande Édition week-end. Sport + 120 min 20.15 FOOTBALL 15.00 Tour d’Italie 2007. 14e étape : Cantu-Bergame. 20.00 Coupe d’Allemagne. Finale. Stuttgart-Nuremberg. À Berlin (ALL). FOOTBALL 13.45 1er test-match. Afrique du Sud - Angleterre. À Bloemfontein. Canal + 45 min HANDBALL Eurosport 75 min WTA. Tournoi de Strasbourg. Finale. A. Mauresmo - A. Medina Garrigues (ESP). FOOTBALL À SUIVRE Canal + Sport 110 min 13.45 TENNIS Rediff. demain à 9 h 15 19.00 FOOTBALL 11.55 FORMULE 1 Sport + 90 min Eurosport 75 min 1er test match. Australie - Pays de Galles. À Sydney. L’ÉQUIPE TV 18.30 Grand Prix IAAF. Meeting de Hengelo (HOL). JOUR DE RUGBY 10.45 Championnat du monde 2007. Grand Prix de Monaco. Essais libres. 27 9 ATHLÉTISME 10.00 Championnats du monde. 6e jour. À Zagreb (CRO). 20 Troy o oyes Strasbourrg Str St 17 F ((LL 1) 1),) Le Mans Foot Tennis ((touurnoi WTA) reç eçoit çoit Le Lens 23 16 Sochaux Naantes a Brivve Foot (L ( 1) 1),)), Rugbyy (Top ( 14), 4 18 eçoit ço St St-Ét ÉÉtiennne La a Rochelle helle 22 reç 15 reç re eçoit eç çoitt Bayonne ço 20 Clermont rmontt- 23 Bourrrgoi Bourg goiin LLyon yon Ferrrand 17 Rugbbby (T (Top 14), FFoot oot (L 1) 1),), eççooiit Tou oulouse Montau t uban b reçço re çoitt Nannntes tes reç Agen g Rugby (Top 14), re reç eççooitit Cleermont Rugby (Top 14),) 23 Albi lbi bi reç eçoit ço Stade Frannçais ç ça 16 16 Ruggby (Top ( p 14), reç eço Narbonne 21 eçoit 15 14 16 Biarritz Moonaco onaco TToullouse 15 Marrrseille seille 23 Rugby ((Top 14) Foot ((L 1),) oot ((L 1),)), 21 Foot F (L ( 1), 1) ) reç eçoit ço Castres reç eçoit ço Nancy eçoit eç ço Bordeaux reç eçoit ço Sedan Nice F1 Foot ((L 1),) (Grand Prix), reç eçoit ç Le Mans ço essaiss Lorient nt Foot ((L 1),) reç eçoit ço Pariss-SG SG RUGBY (Top 14) 38e ET DERNIÈRE JOURNÉE. – Hier : Metz Gueugnon, 1-2 ; Libourne-Saint-Seurin -Caen, 1-2 ; Dijon - Strasbourg, 3-1 ; Amiens Le Havre, 2-0 ; Montpellier - Grenoble, 1-0 ; Tours - Châteauroux, 2-1 ; Bastia - Istres, 4-1 ; Brest - Reims, 3-0 ; Niort - AC Ajaccio, 3-0 ; Guingamp - Créteil ; 2-1. Eurosport 1035 min BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM.......................................................... FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS PRIX TOTAL DES NOS 46,10 €* POUR VOUS 27 € SEULEMENT *Prix de vente au numéro. Cette offre est valable uniquement pour les nouveaux abonnés, en France métropolitaine, jusqu’au 30 juin 2007. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. PAGE 2 ADRESSE...................................................................................................................................................... CODE POSTAL VILLE................................................................................................ TÉL.................................................................... E-MAIL.............................................................................. Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. ANEQ RCS Nanterre B 332 978 485 SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 20 13 Diff. — +35 +14 +9 +6 +8 -1 -3 -2 +3 +2 -5 -6 +5 -1 -1 -10 -6 -18 -11 -18 Bleu Brest c. — 26 38 38 32 29 42 48 40 49 42 42 39 38 43 42 45 37 54 57 46 Jaune Rouge Jaune 16 12 16 13 G. N. P. p. — — — — 23 9 5 61 18 7 12 52 15 12 10 47 16 9 12 38 14 14 9 37 15 8 14 41 14 12 11 45 12 15 10 38 14 7 16 52 13 10 14 44 13 10 14 37 12 13 12 33 12 12 13 43 11 15 11 42 11 12 14 41 11 10 16 35 9 15 13 31 8 12 17 36 7 14 16 46 7 14 16 28 FOOTBALL (Ligue 2) Noir Bleu Noir Lille Foot (L 1), reç eçoit ço Rennes Cherbourg (nombre de votants : 36 004) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. LA TÉLÉVISION 16 14 15 13 OUI..................................................... 51 % NON................................................... 47 % Ne se prononcent pas ...................... 2 % (Photos Richard Martin et Laurent Argueyrolles/L’Équipe) « souillé » l’occasion de « chasser de notre mémoire cette montée de Hautacam ». Mais, audelà du cas Riis, il faut admettre que c’est toute une génération EPO, une génération perdue, qui doit conduire à oublier ces années-là et leur palmarès. Qu’en reste-t-il ? Marco Pantani s’en est allé sans avoir parlé. Les autres se taisent ou persistent à nier l’évidence mais au moins, désormais, personne ne les croit plus. C’est pourquoi les récentes prises de parole – même si notre confrère allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung note que l’on ne doit avouer que ce que l’on ne peut plus cacher – représentent une avancée fondamentale, qui doit plus inciter à encourager ces initiatives qu’à vilipender leurs auteurs. Après tant d’années de silence organisé et cadenassé pour pérenniser le dopage dans le nouveau business généré par le cyclisme, le poids des mots est devenu indispensable pour casser le système, que ce dernier soit révélé au passé comme pour Bjarne Riis et ses équipiers d’alors, ou au présent pour une affaire Fuentes toujours en cours. Que les coureurs continuent donc de libérer leur conscience. Qu’ils se libèrent, tout simplement. LA MÉTÉO Raymond Domenech a-t-il raison de ne pas sélectionner Trezeguet et Wiltord ? BASKET-BALL. En demi-finales de Pro A, Roanne accueille aujourd’hui, lors du troisième match décisif, Chalon qui a remonté ici même son handicap concédé sur ses terres. Cette rencontre sera aussi la dernière à Roanne de Dewarick Spencer, le MVP de la saison, qui ne pense qu’à une chose : « Aller à Bercy. » Où le vainqueur de la belle affrontera Nancy en finale. (Page 17) OUVREZ-LA ! remporter le Tour de France avec, en prime, une incroyable ascension pyrénéenne à Hautacam, à laquelle son gabarit et son style ne préparaient guère. C’est donc la première fois dans l’histoire de la Grande Boucle qu’un Maillot Jaune admet avoir usurpé la fameuse tunique, que l’Union cycliste internationale lui a d’ailleurs aussitôt demandé de restituer bien qu’une prescription de huit ans couvre ces faits dans le règlement antidopage. Christian Prudhomme, le patron du Tour, a vu dans ce maillot D’HIER Qui avec Nancy ? CYCLISME I, PENDANT une bonne décennie entamée dans les années 90, nombre de coureurs cyclistes ont pu grimper les cols sans chercher de l’air grâce notamment aux vertus pourtant prohibées de l’érythropoïétine, alias EPO, il est bon de constater en ce moment que les bouches s’ouvrent et que les langues se délient. Après les bien timides déclarations de l’Italien Ivan Basso, puis celles de plusieurs coureurs allemands dont le réputé Erik Zabel, ce fut, hier, au tour du Danois Bjarne Riis de passer à confesse. On distinguera cet aveu entre tous parce qu’il porte entre autres sur l’année 1996, qui vit Bjarne Riis DU JOUR FOOTBALL. Ils sont encore quatre clubs (Lens, Bordeaux, Rennes et Toulouse) à pouvoir se qualifier pour le tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions lors de la dernière journée de Championnat de L 1, ce soir. Une seule de ces équipes partira en vacances avec le précieux sésame. Les autres se partageront la Coupe UEFA et la Coupe Intertoto. Récit d’une semaine mouvementée dans l’intimité des postulants à l’Europe. (Page 4). 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Houllier choisit la sortie Gérard Houllier ne sera plus l’entraîneur de Lyon la saison prochaine. Plus que Deschamps, Perrin serait favori pour lui succéder. Mercredi dernier, entre Athènes et Lyon, Gérard Houllier a annoncé à Jean-Michel Aulas qu’il ne serait plus l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais la saison prochaine. Les deux hommes ont rendu la nouvelle publique hier soir, à 18 h 30, lors d’une conférence de presse. Lyon a déjà pris contact avec Alain Perrin, l’entraîneur de Sochaux, tandis que Didier Deschamps reste une piste naturelle. POUR LES OBSERVATEURS de la vie lyonnaise, le départ de Gérard Houllier était une chose dont ils avaient la conviction depuis de longues semaines. Depuis hier soir, à 18 h 30, c’est une information. Un peu plus tôt, juste avant l’entraînement, l’ancien manager de Liverpool avait annoncé la nouvelle à ses joueurs et à son staff. Ce soir, face à Nantes, Houllier dirigera son 108e et dernier match lyonnais, au côté de Patrice Bergues, qui quitte également le club lyonnais. LES RAISONS D’UNE RUPTURE Si Gérard Houllier quitte Jean-Michel Aulas et l’OL à un an de la fin de son contrat, c’est déjà que les deux parties sont d’accord, financièrement. Car il n’est question ni de démission ni de licenciement. L’ombre de la dernière année de contrat de l’entraîneur lyonnais a pu retarder sa décision. Celle-ci n’est pas une surprise. Fatigué physiquement par la pression du management au quotidien, désireux de retrouver un autre rythme, pas toujours très populaire dans son vestiaire, lassé de lutter en vain contre l’influence de Bernard Lacombe, Gérard Houllier a fait le choix de son envie profonde plutôt que de son orgueil. Certes, même si l’on peut douter de son absolue sincérité, Jean-Michel Aulas a toujours soutenu son entraîneur en cette deuxième partie de saison difficile. Et il n’aime pas perpétuer sa réputation de président que l’on laisse. Mais, quitte à se diriger vers le divorce, obliger Houllier à faire le premier pas était une base dans sa stratégie. Et il était le mieux placé pour constater le désordre du jeu et de la vie sociale de son équipe, même si certains joueurs en sont au moins autant coupables. QUEL ENTRAÎNEUR POUR LYON ? Lyon veut aller vite. Mercredi, Houllier annonçait son départ. Jeudi, les Lyonnais rencontraient Alain Perrin. Il y a quelques semaines, l’entraîneur de Sochaux avait fait acte de candidature dans France Football, annonçant qu’il pouvait très bien travailler avec Bernard Lacombe et qu’il serait ravi de passer de la 407 à la Formule 1. Perrin s’était souvenu du fait que Bernard Lacombe s’était opposé à sa venue il y a deux ans. Mais, aujourd’hui, Perrin serait presque favori. L’autre piste majeure mène à Didier Deschamps. Rien ne dit que Deschamps va rester à la Juventus. Lui non plus, qui déclarait hier, à Turin : « J’ai parlé avec Jean-Claude Blanc. On se revoit dans les prochains jours. On peut dire que la semaine prochaine sera un rendez-vous décisif. Mon rêve est toujours celui d’entraîner la Juventus en Serie A. » Mais Marca, le quotidien espagnol, annonce le retour de Capello à la Juventus et l’arrivée de Schuster au Real. D’une manière générale, Lyon croule sous les candidatures. Un agent a même appelé l’OL pour proposer Marcello Lippi, l’entraîneur des champions du monde italiens. Coïncidence : Lippi a suivi la finale de la Ligue des champions au côté de Gérard Houllier. Mais le fait de parler un français parfait reste un vrai critère dans le choix de Jean-Michel Aulas. Lyon va-t-il attendre de connaître la position de Deschamps pour avancer encore dans ses discussions avec Perrin ? Les deux techniciens n’ont pas le même profil : alors que Deschamps viendrait avec un staff au complet, Perrin pourrait mieux accepter de venir seulement avec son adjoint, Christophe Galtier, mais de travailler avec la majeure partie du staff exis- tant. Il reste à savoir jusqu’où va, dans l’esprit de Jean-Michel Aulas, sa volonté de remettre en cause le staff historique. Mais la difficulté, avec Perrin, peut être contractuelle, aussi. Le président sochalien Jean-Claude Plessis, qui reconnaît des contacts avec Jean-Michel Aulas, souligne : « Je ne veux pas me laisser faire. D’une manière ou d’une autre, je demanderai un dédommagement. Chaque fois qu’on vire un entraîneur, il faut le payer, et quand lui veut partir, il ne faut rien dire ? » Il s’esquisse un jeu de chaises musicales, ou de dominos. Car Sochaux, pour remplacer son entraîneur qui partirait un an avant la fin de son contrat, s’intéresse de très près à Frédéric Hantz, candidat au départ un an avant la fin de contrat. JeanClaude Plessis a déjà appelé Henri Legarda, le président manceau, sur le sujet. Sochaux s’intéresse également à Jean- Marc Furlan, qui quitte Troyes. Par ailleurs, Hantz, comme Perrin, est également dans le viseur de Monaco. L’AVENIR D’HOULLIER Les mots de Jean-Michel Aulas à l’instant de l’hommage, hier soir, à Lyon, laissent supposer que Gérard Houllier ne quitte pas l’OL avec la volonté de prendre un autre club, ou le poste de DTN. Mais, si l’intéressé a confirmé qu’il n’entraînerait aucun autre club français, et probablement pas étranger non plus, le poste de DTN reste une destination très possible pour lui. Si Aulas l’a exclu, hier, c’est parce qu’il a le sentiment que Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, avait engagé des discussions avec son entraîneur dans son dos. Mais, une fois parti de Lyon, Houllier ira là où il le désire. DTN ou sélectionneur à l’étranger ? L’été le dira, peut-être. VINCENT DULUC (avec J.-M. B.) LYON. – Ce qu’on pressentait depuis plusieurs semaines est devenu officiel hier soir : Gérard Houllier va quitter Lyon. Il dirigera une dernière fois ses hommes ce soir, à Gerland, face à Nantes. Jean-Michel Aulas, lui, compte ne pas perdre de temps pour lui trouver un successeur. (Photo Philippe Merle/AFP) 48 victoires, 18 nuls, 9 défaites, 134 buts marqués, 57 buts encaissés. En Ligue des champions : 18 matches, 11 victoires, 5 nuls, 2 défaites, 31 buts marqués, 12 buts encaissés. En Coupe de France : 7 matches, 5 victoires, 2 défaites, 14 buts marqués, 7 buts encaissés. En Coupe de la Ligue : 5 matches, 3 victoires, 1 nul, 1 défaite, 7 buts marqués, 4 buts encaissés. En Trophée des champions : 2 matches, 1 victoire, 1 nul, 5 buts marqués, 2 buts encaissés. Total Victoires 107 matches Défaites 68 25141 68 Nuls 191 buts marqués, 82 buts encaissés. VERBATIM Houllier part pour « raisons personnelles » « J’AI EFFECTIVEMENT pris ma décision à Athènes, a confirmé hier après-midi Gérard Houllier. Après un séjour mémorable à Saint-Tropez, en début de semaine, j’ai beaucoup vacillé. Il y a deux ans, on m’avait demandé de conduire la F 1. À l’arrivée, en deux ans, on a gagné quatre Grands Prix – deux titres de champion, deux Trophées des champions ; on n’est pas passés loin d’une cinquième victoire avec la dernière Coupe de la Ligue (défaite 0-1 face à Bordeaux). Le club, le groupe et les joueurs ont progressé. Je suis fier du cinquième titre (de champion) mais je le suis peut-être encore plus du sixième, nouvelle meilleure performance européenne obtenue l’année de la vingtième année de présidence de M. Aulas. Parmi mes très bons souvenirs, je n’oublie pas notre victoire à Eindhoven (1-0). Aujourd’hui, Lyon est de nouveau à un tournant de sa progression. Je ne doute pas qu’en continuant sur cette voie, il finira immanquablement par accrocher cette finale européenne dont il rêve. Mais il s’agissait de repartir sur un projet de trois ans. Et je ne me voyais pas m’engager pour trois ans après avoir vécu deux saisons exceptionnelles. Si je pars pour raisons personnelles, ce n’est pas à cause de ma santé. Car, à Lyon, j’ai même trouvé une source de jouvence m’ayant rappelé ce que j’ai pu vivre précédemment à Liverpool. Je ne pars pas non plus à cause de Bernard Lacombe. Il a pu y avoir des tensions. Mais elles sont normales dans un club où les gens ne sont pas obligatoirement d’accord tous les jours. J’ai éprouvé le besoin de faire un break. Les trois ans à venir vont être importants pour le club qui a besoin d’une dynamique et d’un souffle nouveaux. Mais je ne me permettrai pas de donner de conseils à mon successeur, sinon celui de faire confiance aux joueurs, comme je l’ai fait moi-même. Et s’il a la même écoute que celle dont j’ai bénéficié, je ne doute pas que Lyon va continuer sa progression. » – C. C. JEAN-MICHEL AULAS entend recruter rapidement un nouvel entraîneur. ALAIN PERRIN est bien placé pour remplacer Gérard Houllier. Il s’en réjouit mais reste prudent. « On sait où on veut aller » « Un challenge très excitant » LYON – de notre envoyé spécial permanent « QUAND ET COMMENT vous êtes-vous fait à l’idée du départ de votre entraîneur ? – Depuis quelque temps, Gérard s’interrogeait. Et c’est finalement mercredi soir à Athènes qu’il m’a informé qu’il souhaitait prendre du recul et s’accorder une année sabbatique après deux saisons très pleines avec Lyon. Après réflexion, j’ai décidé d’accepter sa décision, non sans souligner l’excellent travail qu’il a accompli durant deux ans en compagnie de Patrice Bergues qui, lui, arrive en fin de contrat. C’est un regret de voir partir quelqu’un d’aussi compétent et un homme de caractère et de qualité avec lequel j’ai eu plaisir à travailler. Mais il faut respecter les raisons personnelles avancées par Gérard, sachant qu’il n’ira donc ni à Kiev, ni à la DTN, ni dans un autre club la saison prochaine. – Il y a peu, vous aviez laissé entendre que, de toute façon, vous ne seriez pas pris au dépourvu. Qu’en est-il aujourd’hui ? – J’ai toujours dit qu’on se doit d’être constamment en alerte et à l’écoute. C’est toujours un gros challenge de recruter, notamment un entraîneur. Mais il faut croire qu’en France, dans un club comme Lyon, il est devenu difficile de piloter la Formule 1 au-delà de deux ans. Cela étant, je constate qu’on a gagné six titres avec trois entraîneurs différents. On va tout faire maintenant pour gagner le septième avec un quatrième entraîneur. Depuis mercredi soir, en compagnie de Jérôme Seydoux et des membres du conseil d’administra- tion, on a déjà beaucoup réfléchi, sachant qu’en F 1 j’ai appris, lorsque j’étais le sponsor d’Alain Prost, que la réactivité au dixième de seconde est très importante. L’OL a l’avantage d’être un grand club européen. Il n’y a pas non plus besoin de passer beaucoup de coups de fil pour trouver des candidats à la succession. Et puis le plus important, c’est de conserver un groupe de joueurs de qualité. Et ce sera le cas. – Avez-vous bon espoir de trouver rapidement un successeur ? – Je pense qu’il nous faudra moins d’une semaine. – Des noms ont déjà circulé, comme celui d’Alain Perrin… – Je vous l’ai dit, on a déjà beaucoup réfléchi depuis quarante-huit heures. Nous suivons effectivement Alain Perrin depuis pas mal de temps, puisque, avant l’arrivée de Le Guen, il en avait déjà été question. Mais nous avons d’autres pistes, et nous engagerons un entraîneur parlant français. On sait où on veut aller. – Un profil d’entraîneur se dégage-t-il ? – Le deal, c’est que le successeur de Gérard vienne pour deux ans au moins, trois si possible, afin qu’il puisse accompagner l’équipe jusqu’à ce que nous nous installions dans le nouveau stade en 2010. À partir du moment où on se sent capable de construire un stade dans ce délai, il doit y avoir moyen de trouver un entraîneur capable de conquérir d’autres titres, de faire progresser encore le club et d’arriver à cette finale européenne dont je suis persuadé qu’elle viendra un jour ou l’autre. » – C. C. SAMEDI 26 MAI 2007 Ce matin, Alain Perrin apparaît comme le candidat le mieux placé pour succéder à Gérard Houllier. Et même s’il refuse de s’« enflammer », affirmant que « rien n’est fait », l’entraîneur sochalien évoque avec envie un probable départ pour Lyon, parlant de « challenge très excitant », d’une « opportunité qu’il serait difficile de laisser passer ». « AVEZ-VOUS EU un contact avec JeanMichel Aulas ? – Il m’a appelé vendredi (hier) après avoir prévenu mon président qu’il allait le faire. – Que vous a-t-il dit ? – Que l’OL s’intéressait à moi. On n’est pas allés au fond des choses. Le président Aulas m’a expliqué comment les choses fonctionnaient chez lui. Il a voulu savoir aussi comment je verrais les choses au cas où… – Vous a-t-il fait une proposition ferme ? – C’était une prise de contact. Si les choses doivent évoluer, ça se fera après la dernière journée de Championnat (ce soir). – Ça a l’air bien parti ? – Je n’en sais rien. Moi, je ne m’enflamme pas. Il y a peut-être un ou deux autres candidats, je lis aussi les journaux. Je n’ai pas posé la question. C’est comme pour les Oscars du foot, il y a quatre nominés et un seul élu. – Quelle est la prochaine étape ? – D’abord, il faut que les deux présidents discutent. Après, si les choses ont avancé, le dossier reviendra vers moi. De toute façon, ça va aller vite. Lyon veut faire les choses dans l’ordre, choisir un entraîneur d’abord avant de s’occuper de l’effectif pour la saison prochaine. – La décision tombera-t-elle ce weekend ? – Peut-être. – Pour vous, ce serait un retour tonitruant en France. La Coupe de France avec Sochaux et Lyon dans la foulée… – J’avais envie d’entraîner en France mais je ne m’attendais pas à ce que les choses aillent aussi vite. Ce sont des cycles comme ça. Lyon, ce serait évidemment un challenge très excitant, et pas facile à relever après six titres de champion. « On va me trouver opportuniste… » – Ça vous fait un peu peur ? – Pas du tout, sinon, il faut faire autre chose. Vous savez, c’est parfois aussi difficile d’entraîner une équipe de L 2 qui veut monter ou une équipe qui joue le maintien. Ce qui doit guider un entraîneur et ce qui m’anime, c’est le projet, l’envie de me lever et d’aller entraîner les gars. Quel que soit l’endroit, si tu pars au stade le matin avec le sentiment que tu vas te faire chier, ce n’est pas la peine. Ce sentiment-là est plus important que la ville où tu vas te poser. C’est important, la vie qu’on mène. – Ce serait quand même une manière de revanche, après votre départ de Marseille, ce retour dans le très haut niveau ? – Je ne le vois pas comme ça. Avant d’aller à l’OM, je ne savais pas si j’étais fait pour ça. Mais, là-bas, ça s’est bien passé et j’ai ressenti que c’était dans mes cordes. Aujourd’hui, je ne vis pas dans le passé. Je tends vers des expériences. Un jour, je repartirai peut-être vers l’étranger. – Quelque part, vous n’avez pas l’impression quand même de lâcher Sochaux au milieu du gué ? – Si je pars, oui un peu, quand même, je le reconnais. On va me trouver opportuniste mais, en même temps, on ne sait pas quand le train va repasser. C’est comme pour les joueurs, au fond. Ce que je veux dire, c’est que j’ai travaillé dans de formidables conditions à Sochaux avec la direction, le staff et les joueurs. C’était un bon mariage. Peut-être cela aurait-il été sympa de monter en puissance pendant deux ans, de finir le cycle. Mais c’est allé vite, on a gagné la Coupe, voilà. – Vous parlez vraiment comme quelqu’un qui est déjà parti… – Non, tout reste encore au conditionnel, je garde un peu de réserve. Lyon, ce serait superbe. Si je ne le disais pas, personne ne me croirait. » JEAN-MARC BUTTERLIN PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (moyenne : 2,16 points par match), Bleu En L 1 : 75 matches, 162 points Jaune Rouge Jaune Trophées : 2 titres de champion (2006, 2007), 2 Trophées des champions (2005, 2006). Noir Bleu Noir Un bilan très positif pour Houllier 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (38 et dernière journée) e LENS ORDEAUX La cote de e de (chances de terminer 3e) 13e attaque et 3e défense nse de Ligue 1 10e au classement des équipes à l’extérieur 13 buteurs différents Joueur suspendu ce soir : aucun 10 points pris dans les oppositions directes 2e Amplitude des places occupées cette saison : e Retard maximal de points sur la 3 place : 5 à la 14 e La stat Lens n’a plus marqué à l’extérieur à la suite d’une action construite depuis le 3 février à Valenciennes (3-1). 0 La forme du moment Saint-Etienne - BORDEAUX, 0-2 ; BORDEAUX-Lens, 1-0 ; Rennes-BORDEAUX, 0-0 ; BORDEAUX-Nantes, 0-1 ; Le Mans-BORDEAUX, 1-1. Moyenne : 1,6 point/match La cotee de (chancees de terminer 3e) 115e attaque et 2e défense nse de Ligue 1 6e au classement des équipes à l’extérieur 9 buteurs différents Joueur suspendu ce soir : Chamakh 7 (- 1 m.) points pris dans les oppositions directes 2e Amplitude des places occupées cette saison : e Retard maximal de points sur la 3 place : 6 La stat Une seule défaite lors des 12 dernières journées (5 victoires, 6 nuls). 1 111e attaque et 13e défense fense de Ligue 1 13e au classement des équipes à domicile 11 buteurs différents Joueur suspendu ce soir : Briand 11 points pris dans les oppositions directes 5e Amplitude des places occupées cette saison : e Retard maximal de points sur la 3 place : 9 à la 10 e -1 TOULOUSE La cotee de (chancees de terminer 3e) (chancees de terminer 3e) 4e attaque et 5e défensee de Ligue 1 2e au classement des équipes à l’extérieur 9 buteurs différents La forme du moment LENS - Le Mans, 2-0 ; Bordeaux-LENS, 1-0 ; LENS-Toulouse, 2-0 ; Lyon-LENS, 3-0 ; LENS-Nice, 0-0. Moyenne : 1,4 point/match RENNES La forme du moment RENNES–Toulouse, 3-2 ; Nantes-RENNES, 0-2 ; RENNES-Bordeaux, 0-0 ; Troyes-RENNES, 2-2 ; RENNES-Lorient, 4-1. Moyenne : 2,2 points/match La stat 29 Joueur suspendu ce soir : Ebondo 3 (- 1 m.) points pris dans les oppositions directes 2e Amplitude des places occupées cette saison : e Retard maximal des points sur la 3 place : 8 à la 20e Buts encaissés en 37 matches. Après celle de Lyon, la défense rennaise est la moins perméable du Championnat. La forme du moment Rennes-TOULOUSE, 3-2 ; TOULOUSE - Paris-SG, 1-3 ; Lens-TOULOUSE, 2-0 ; TOULOUSE - Le Mans, 0-1 ; Nantes-TOULOUSE, 0-0. Moyenne : 0,6 point/match La stat à la 20 e Restait sur quatre défaites d’affilée avant sa victoire sur tapis vert à Nantes (score de 0-0 entériné). 4 L’homme en forme L’homme en forme L’homme en forme Seydou Keita Ulrich Ramé, Jimmy Briand, Nicolas Douchez achève sa saison la plus accomplie : une grosse activité en milieu défensif et 11 buts, dont deux lors des cinq derniers matches. Note moyenne sur les cinq derniers matches : 5,9/10. Participations à la Ligue des champions (depuis 1993) : 2 Dernière participation à une Coupe d’Europe : 2006-2007, a effectué une quinzaine d’arrêts décisifs au cours des cinq derniers matches. Il est le plus constant. Note moyenne sur les cinq derniers matches : 6,2/10. Participations à la Ligue des champions (depuis 1993) : 2 Dernière participation à une Coupe d’Europe : 2006–2007, 3 buts sur les 11 inscrits par Rennes lors des cinq derniers matches. Mais attention, coup dur pour les Bretons, l’international Espoirs est suspendu. Note moyenne sur les cinq derniers matches : 6,3/10. Participation à la Ligue des champions (depuis 1993) : 0 Dernière participation à une Coupe d’Europe : 2005–2006, Coupe de l’UEFA (8e de finale). Ligue des champions (phase de poules) puis Coupe de l’UEFA (16e de finale). Coupe de l’UEFA (phase de poules). le gardien est le seul Toulousain à avoir obtenu la moyenne lors des cinq dernières rencontres. Un signe… Note moyenne sur les cinq derniers matches : 5,7/10. Participations à la Ligue des champions (depuis 1993) : 0 Dernière participation à une Coupe d’Europe : 1987–1988, Coupe de l’UEFA (16e de finale). Les meilleurs buteurs Aruna et Seydou Keita (11 buts). Dernières réalisations.- Aruna : 27e journée contre Marseille (1-0) ; Se. Keita : 35e journée contre Toulouse (2-0). Le meilleur buteur Le meilleur buteur John Utaka (10 buts). Dernière réalisation : 36e journée contre Lorient (4-1). Elmander et Emana (8 buts). Le premier n’a plus marqué depuis le 1er avril Jean-Claude Darcheville (7 buts), en partance pour les Glasgow Rangers, L’homme en forme Les meilleurs buteurs (30e j., face à Saint-Étienne, 1-0) et le deuxième depuis le 21 avril (33e j., à Rennes, 2-3). a fini sa saison. Ses suivants : Chamakh, suspendu, et Micoud (5 buts). Dernier but de Micoud : 28e journée contre Sochaux (2-0). Une semaine en apnée Voyage dans le quotidien des quatre prétendants à une qualification pour le 3e tour préliminaire de la C 1. ÉRIC CHAMPEL (avec A. Pa., L. L. et N. S.) I NELLY VIENNOT TIRE SA RÉVÉRENCE. – Atteinte par la limite d’âge (quarante-cinq ans), Nelly Viennot officiera ce soir pour la dernière fois en L 1 à l’occasion de Lille-Rennes. L’assistante d’Éric Poulat restera comme la première femme à avoir officié à ce niveau, lors d’un Paris-SG - Martigues (0-0), le 20 avril 1996. Désignée régulièrement en Ligue des champions, elle a failli être la première femme à participer à une phase finale de Coupe du monde. Mais les ultimes tests physiques, passés avant le Mondial allemand de 2006, l’en empêchèrent. « Le fait d’être présélectionnée constitue déjà un exploit planétaire, puisqu’il s’agissait encore d’une première », estime son mentor, Michel Vautrot. « Nelly, c’est un petit bout de femme mais une grande pro, juge Poulat. Dans un monde impitoyable, elle a su gagner le respect de tous grâce à la justesse de ses décisions. J’ai passé presque tous mes week-ends avec elle depuis sept ans. Elle va beaucoup me manquer. » – R. R. 20 : 45 Troyes Arbitre : M. Duhamel En multiplex sur Canal + Lens Toulouse 26 12 Demo t DDemont Aubey 12 EEnzaa YYam Yamiss i i 6 10 Danic Carrière Carri 20 21 Matuidi atuid Guilllaaaum Guilla me m 10 19 1 JJaziri aii Niveet Ja Ni Le Croom 23 capp. Faaye y 3 BBarbosa rbosa b 8 25 D. Ferreira erreir Lachu Lachuer h Les cinq derniers matches : P. G. P. N. P. Remplaçants : Westberg (g.) (30), Lacourt (31), Amzine (17), Gigliotti (13), Ib. Bangoura (7), G. Ba (11), Berkak (2). Entraîneur : J.-M. Furlan. Absents : Paisley (adducteurs), Sanz (ischiojambiers), Dallet, N’Dour, Boucansaud, S. Drouin, Faivre (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. 11 Jem maa 21 3 Si.i. Ke Keita 4 Ad. Couuuliliiibbaly Ad ly 30 29 Aruna 3 8 Seee. Keita Se. Ke 18 cap.. Monter Monterrubi t bio Coonngrréé 16 Itaandj andje je Doouch uchhhez ez 4 20 2 14 Ramo Ramos Sirieix Les cinq derniers matches : G. P. G. P. N. Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (6), Gillet (5), Tixier (28), Boukari (7), MonnetPaquet (14), Pollet (33). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Cousin (sanction interne), Kovacevic (mollet), Bisevac (adducteurs), Diane (ménisque), Hermach (genou). Suspendus : aucun. 8 B tll Batlles 25 2 BBay ayyyssse ouu Mavuba DDuuucaaasse Mavu sse 16 9 12 ( 9)) (19 15 R mé Ram P reaa ou Jussi Per J ê 27 caapp.. cap Cave Cave av a enagghi 5 Pl nus Pla () (7) Ferna Fernando 15 Paaulo Cé C sarr Les cinq derniers matches : P. P. P. P. G. Remplaçants : Benvegnu (30) (g.), Fofana (2), Fabinho (6), Bonnet (17), Bergougnoux (10), Mansaré (7), Fort (26). Entraîneur : É. Baup. Absents : Dao (cuisse), Constant (quadriceps), Dupuis (reprise), W. Cherfa, A. Camara, Robic, Pentecôte (CFA). Suspendu : Ebondo. Prix des places : 12, 14, 18, 22, 28, 32 et 42 24 Elman manndeer mander Emana mana 20 Jem mmalii M ud Micou 1 12 Syylllvvvaa ou ou Maalickki 33 mi (16) Rami 27 29 17 23 26 Marange Mara ange g Lichtsteiner htstei 2 Debuuchy Les cinq derniers matches : P. P. P. G. P. Remplaçants : Malicki (16) (g.) ou Pichon (30) (g.), Tavlaridis (4), Emerson (15), Obraniak (10), M. Robail (18), Fauvergue (13), Youla (11). Entraîneur : C. Puel. Absents : Cabaye (cheville), Schmitz (adducteurs), A. Keita (bras), Audel (cuisse), Chalmé, Plestan, Odemwingie (reprise), Vitakic (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. 7 Les cinq derniers matches : G. G. N. N. G. Remplaçants : Revault (1) (g.), Sorlin (24), Jeunechamp (27) ou Thomert (11), Mbia (17), Kembo-Ekoko (20). Entraîneur : P. Dréossi. Absents : Bourillon (genou), Edman, Borne (cuisse), Sow (vertèbre), C. N’Diaye (g.), Badiane, K. Bru, Am. Coulibaly, Esteban, Oniangue, N’Guéma (choix de l’entraîneur), Bru (sélection). Suspendu : Briand. Prix des places : 11,50, 23, 26, 31 et 36 L’optimisme de Gillot Du nouveau pour jouer gros LES DÉCLARATIONS de Francis Gillot, avant le match de Nice (0-0), samedi dernier, selon lesquelles « terminer dans les cinq premiers, ce serait une saison réussie », étaient, dit-il, destinées à « dédramatiser » la situation. « J’entends dire qu’on a peur, qu’on se protège d’un éventuel échec, poursuit-il. Mais on sait très bien qu’on joue gros. Si on ne va pas en Ligue des champions, nous serons très déçus. On va tout donner et, normalement, ça devrait passer. » Lens a « les cartes en main », rappelle Gillot, qui sera privé du milieu serbe Kovacevic. Une victoire, ce soir, et la troisième place serait qua- AVANT CE TRENTIÈME TFC-Bordeaux de l’histoire de la première division, Élie Baup, l’ancien coach girondin qui dirige les Toulousains, annonce la couleur : « Les plus affamés seront sur le terrain. Le club a l’habitude de jouer son maintien sur la dernière journée. Là, on joue pour quelque chose de très fort. » Hier soir, 32 500 billets (sur 35 500) avaient trouvé preneurs. Les supporters violets devraient soutenir une formation inédite : en l’absence Sans Briand, avec cohérence TROYES Défense remaniée Chez les Troyens, qui évolueront la saison prochaine en L 2, Paisley (adducteurs) et Sanz (ischio-jambiers) sont forfait. Furlan fait appel à Guillaume, habituellement arrière gauche, pour jouer dans l’axe aux côtés de Faye. Un doute subsiste sur la titularisation de Barbosa (cuisse), ménagé toute la semaine. S’il ne débute pas, Lacourt pourrait entrer dans le onze de départ. – J.-P. K. PAGE 4 BORDEAUX Coup de jeune en défense CETTE SEMAINE, Ricardo est apparu à la fois embarrassé et serein. Blessés, Faubert, Cid, Henrique et Jurietti seront absents, Enakarhire est incertain. L’entraîneur devra donc composer une défense inédite, avec une charnière centrale pouvant accueillir Baysse (19 ans) ou Ducasse (20 ans) à côté de Planus. Mais il est optimiste: « Ces joueurs amèneront de bonnes réponses. » En attaque, Perea et Cavenaghi sont en balance, alors que Darcheville ne figure plus dans le groupe. Micoud devrait retrouver une place dans l’entrejeu. Les Bordelais prendront-ils plus de risques qu’au Mans, samedi dernier (1-1) ? Ou resteront-ils fidèles à leurs fondamentaux : la solidité dans les duels défensifs, source de possession du ballon, de confiance, de gain de terrain et de liberté dans le jeu de passes. À Toulouse, l’intention de Ricardo sera sans doute, une fois de plus, de gagner à la bordelaise pour ne surtout pas perdre autrement. – L. L. et R. Te. 24 Poup oupppliinn 25 P Mennsahh M Sorlin ou 12 26 Jeunechamp unech p Danzé z ouu Marveaux M veaux ((27)) Jeunechamp nech (27)) RENNES d’Ebondo (suspendu) et de Dao (cuisse), Sirieix devrait être aligné en défense comme Aubey, cinq mois et demi après sa blessure à la cuisse. Mathieu monterait alors d’un cran, au détriment de Mansaré, décevant face au Mans (0-1) et absent contre Nantes (0-0) à cause d’un problème à la cheville. Malgré son entorse du ligament interne du genou, qui l’empêche de s’entraîner depuis quinze jours, Douchez sera dans le but. – N. S. 30 22 Utaka aka É. Didott ccap ap. TOULOUSE siment assurée aux dépens de Bordeaux, en raison d’une différence de buts avantageuse (+ 9 contre + 6 pour les Girondins). « On pourra peut-être se permettre un nul mais on y va pour gagner, insiste l’entraîneur. Troyes va essayer d’ouvrir le jeu et ce sera peut-être mieux pour nous. On ne marque pas assez de buts. » Co-meilleur buteur du club avec Seydou Keita (11 buts), Aruna n’a plus marqué depuis le 4 mars, face à Marseille (1-0). « Ce match est très important pour l’avenir du club, note l’international ivoirien. Il faudra que je sois là au bon moment. » – J.-L. G. 15 10 BBodm dmer DDumont umontt Prix des places : 20, 25, 38, 40 et 60 LENS 8 Tafforeau fforea Basstos Melcchiott Moreira M ira oou cap. ca aap Thhomert h ertt (1 (11) 17 14 19 Makoun akoun BBr.r. Ch Che Cheyrouu 5 Mirallass Mira Frannqqua uaart JJ. Fatyy W el Wende Les cinq derniers matches : G. G. N. P. N. Remplaçants : Valverde (30) (g.), Enakarhire (21), Baysse (2) ou Ducasse (19), Smicer (11), Alonso (8), Obertan (26), Cavenaghi (7) ou Perea (12). Entraîneur : Ricardo. Absents : Henrique (genou), Jurietti (pied), Faubert (mollet), Cid (cheville), Trémoulinas, Olimpa (CFA), Dropsy, Dalmat, Francia, Darcheville (choix de l’entraîneur). Suspendu : Chamakh. Rennes Arbitre : M. Poulat 13 14 5 M hieu Math En multiplex sur Canal + 20 : 45 Stadium Lille Métropole Bordeaux Lille Arbitre : M. Bré Arrriibag b gé Dieuze ca cap cap. Hilttonn En multiplex sur Canal + 20 : 45 Stadium COMME LA SEMAINE passée, Pierre Dréossi n’a retenu que seize joueurs. Par rapport au groupe qui a battu Lorient (4-1), Briand, suspendu, est remplacé par Thomert. Mais il n’est pas acquis que l’ancien Lensois débute en pointe. Moreira postule également si Rennes débute en 4-4-2. Si Dréossi choisit de laisser Utaka seul en pointe, Jeunechamp pourrait aussi être titularisé au poste de latéral gauche ou au milieu, ce qui permettrait à Danzé ou à Sorlin d’occuper le couloir droit, au milieu. Quelle que soit la tactique employée, Dréossi attend de « la cohérence ». « Si on n’arrive pas à gagner, j’espère que les Lillois envahiront le terrain, a ironisé l’entraîneur rennais. Le sentiment d’injustice existe par rapport à la décision prise en faveur de Toulouse, mais il n’augmentera pas notre motivation, qui a atteint son seuil. La clé du résultat, c’est la cohérence que nous afficherons. » Le banc rennais ne s’occupera pas des autres résultats avant la mitemps. « Sinon, c’est que tu es en difficulté », juge Dréossi. – R. R. LILLE Sylva incertain OUTRE L’ABSENCE de sept de ses joueurs, blessés ou insuffisamment rétablis, Puel n’est pas assuré de pouvoir aligner son gardien titulaire, Tony Sylva, touché au tibia. Il serait alors remplacé par Grégory Malicki. Le jeune Rami, auteur d’un bon match à Auxerre (1-2), devrait commencer la rencontre dans l’axe de la défense. – M. Bo. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Malgré la ténacité de leurs juristes, qui ont patiemment épluché les textes, et une lettre de cinq pages adressée à la commission de discipline, les Rennais ont ravalé leur salive. Tout en se réservant le droit de saisir la justice civile, dès la semaine prochaine, si le préjudice subi est trop important. Hier, peu après 19 heures, l’avion privé affrété par les Rennais s’est posé sur la piste de l’aéroport de Lille-Lesquin. Étienne Didot, leur capitaine, a été formel : son équipe est venue dans le Nord pour briser un tabou – le dernier succès de Rennes à Lille en L 1 remonte à 1966 – et « pour gagner afin d’obtenir ce qu’elle mérite, à savoir disputer une Coupe d’Europe… » Même s’ils restent sur une série de cinq matches sans succès en déplacement, les Lensois sont les seuls à avoir traversé la semaine sans éclat de voix ni écart de conduite. Mercredi, en début de soirée, dans les salons de Bollaert, une grande partie de l’effectif professionnel a assisté à la remise des Gaillettes d’Or destinées à valoriser les jeunes du centre. Gervais Martel, le président lensois, en a profité pour tenir des propos à double détente : « J’ai confiance dans notre forma tion... tout c omme j’ai confiance dans l’avenir européen de mes joueurs. » Hier, juste avant de s’envoler pour Troyes, Nicolas Gillet s’est permis de convoquer la nostalgie. En fin de contrat, il vit ses derniers moments au sein du groupe lensois. « J’ai passé trois belles années ici. C’est une page qui se tourne. » Ce soir, il ne sera sûrement pas le seul à disserter sur les aléas de l’existence… Stade de l’Aube Bleu Rouge Mercredi encore, aux abords du Stadium de Toulouse, peu après midi, Élie Baup s’est emporté. La veille au soir, il a été informé que les Girondins ont été condamnés à lui verser 2,5 millions d’euros d’indemnités pour « rupture abusive de contrat » en octobre 2003. L’entraîneur toulousain a toutes les raisons de jubiler intérieurement et de savourer une douce revanche. Mais derrière le sourire forcé, les nerfs sont à fleur de peau. « Oui, à partir de dimanche, il y aura une réflexion à mener, annoncet-il très agacé par une question anodine sur la formation. Partout où je suis passé, j’ai fait mon boulot. Mon métier à moi, c’est de gagner pour avancer. Et si cela ne va pas, je trouverai une solution… » Ce soir, un Stadium tout excité et coloré accueillera un 30e derby de la Garonne qui sortira forcément de l’ordinaire. Entre Toulouse, qui n’a plus gagné un match depuis la miavril, et un Bordeaux qui n’a plus perdu à l’extérieur depuis le 17 février, l’enjeu sera lourd. Si Lens s’incline à Troyes et si Rennes fait au mieux match nul à Lille, le TFC, s’il l’emporte, pourrait s’asseoir sur un strapontin avec vue imprenable sur la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Une simple victoire pourrait suffire aux Bordelais si les Lensois poursuivent Seul Lens est resté calme Sur leur terrain, Nicolas Dieuze (à droite) et les Toulousains ne devront pas trébucher ce soir s’ils veulent mettre un pied sur le podium au nez et à la barbe de Rio Mavuba et des Bordelais. (Photo Pierre Lahalle) Jaune Bleu Jaune Tensions à l’entraînement leur série noire. « Oui, ce sera vraiment un match très spécial », a prévenu Baup. Hier, à l’issue de l’ultime entraînement de la saison, les Toulousains avaient déjà évacué tout scrupule face à la bienveillance de leur destin. « N’importe quelle équipe dans notre situation prendrait ces trois points », a assuré Nicolas Dieuze. Jeudi, lors du traditionnel point presse, si Ricardo a publiquement exprimé son embarras, c’est pour d’autres raisons. L’entraîneur bordelais savait qu’il allait devoir titulariser une charnière centrale inédite avec Baysse ou Ducasse pour épauler Planus. « Nous allons aligner une défense qui n’a jamais évolué ensemble, a expliqué l’entraîneur bordelais. Nous allons donc finir la saison comme nous l’avons commencée, avec une multitude de blessés. » La tension est également montée de plusieurs crans à Rennes. Samedi dernier, juste avant que la rencontre entre Nantes et Toulouse ne soit interrompue, les Rennais, vainqueurs de Lorient (4-1), étaient quasiment assurés de disputer la Coupe de l’UEFA. S’ils perdent à Lille, ce soir, et en fonction des autres résultats, ils pourraient se retrouver avec des miettes. En début de semaine, les Rennais ont manifesté leur incrédulité et leur déception. « Ce serait tellement gros que la Ligue fausse un Championnat qu’elle organise, a soupiré Pierre Dréossi, leur entraîneur. Bruno Cheyrou a rappelé, irrité et moqueur, que « la Ligue 1, c’est quand même un truc sérieux. On n’est pas en Division d’Honneur ». Noir Noir JEUDI EN FIN DE JOURNÉE, dans un immeuble cossu du XVIe arrondissement de Paris, la commission de discipline de la Ligue a peut-être pris des libertés avec l’éthique en appliquant à la lettre l’article 335 de ses règlements. Mais elle a réussi un joli tour de force et involontairement arrosé de piment la dernière journée de L 1. En donnant match perdu par pénalité à Nantes à la suite de l’envahissement de la pelouse de la Beaujoire, voici une semaine, et en permettant ainsi à Toulouse de récupérer trois points sur tapis vert, elle a redistribué les cartes. Lens et Bordeaux (57 points), Rennes (56) et Toulouse (55) sont ce matin en mesure de se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Un seul décrochera le précieux saufconduit et empochera les 12 millions d’euros de bonus (au bas mot) récompensant le club ayant terminé à la troisième place derrière Marseille et Lyon, déjà fixés sur leur sort. Les autres devront se partager les derniers accessits, la Coupe de l’UEFA et la Coupe Intertoto, sachant que Bordeaux, vainqueur de la Coupe de la Ligue, et Sochaux, nouveau tenant de la Coupe de la France, sont d’ores et déjà assurés de disputer la Coupe de l’UEFA. Cette semaine, le ton est monté sur les différents terrains d’entraînement des clubs concernés. Mercredi matin au Haillan, la traditionnelle opposition à onze contre onze opposant les probables aux remplaçants potentiels a tourné à l’aigre. Le ton est monté entre Jean-Claude Darcheville et Paul Baysse, qui évoluaient pourtant dans la même équipe. Le Guyanais, qui n’a plus joué depuis la 35e journée et se sait indésirable depuis qu’il a annoncé son transfert aux Rangers, a demandé au jeune défenseur de venir s’expliquer avec lui dans le vestiaire. Devant le refus de ce dernier, très énervé et maîtrisé par Mavuba et Valverde, Darcheville a quitté calmement le terrain, escorté par Ricardo. La pression est aussitôt retombée et le petit match a repris. Affaire classée… 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (38 et dernière journée) w w w. l a c o s t e . c o m e MARSEILLE - SEDAN Cissé n’oubliera pas les sifflets Conspué par le Vélodrome il y a deux mois, l’avant-centre international a confondu ses détracteurs en marquant quinze buts en seulement cinq mois. MARSEILLE – de notre correspondante mal que ça a fait à mes proches, je ne suis pas près d’oublier. Maintenant, il faut tourner la page et continuer à être performant. » Conforté sur ses qualités mentales de battant, il se réjouit surtout aujourd’hui d’avoir retrouvé une grosse partie de ses moyens physiques. « Je ne suis pas encore à cent pour cent, mais on y arrive. Je perds moins de ballons tech- niquement. Dans les airs, j’en prends pas mal, en déviation aussi. Et surtout ça va beaucoup mieux sur les déplacements. Dommage que la saison se termine. » L’avant-centre souhaite surtout être rapidement fixé sur son avenir. À l’OM ? « Cela ne me dérangerait pas mais la décision ne dépend pas que de moi. Liverpool, dont je n’ai pas de nouvelles, a aussi son mot à dire. Sur- tout, je veux le savoir assez vite. Pour ma famille et moi-même, je voudrais partir en vacances, tranquille. » Il sait surtout ce qui ne le tente pas : aller dans un club anglais de seconde zone. « Ce ne serait pas un choix intelligent à un an de l’Euro. J’ai déjà raté un Euro et une Coupe du monde, j’ai la dalle, ça oui... » HÉLENE FOXONET “Le style, l’élégance, la beauté du geste, ont autant d’importance que l’exploit lui-même. René Lacoste SOCHAUX – SAINT-ÉTIENNE Laurent Roussey en pole ” Ivan Hasek devrait conduire pour la dernière fois Saint-Étienne à Sochaux. Son adjoint tient la corde pour le remplacer. C’EST UN SECRET de polichinelle. Alors qu’il lui reste encore une année de contrat avec l’AS SaintÉtienne, Ivan Hasek prendrait place sur le banc stéphanois pour la dernière fois ce soir, à l’occasion du déplacement des Verts à Sochaux. Tandis que la rumeur de son limogeage ne cesse de s’amplifier ces derniers jours, le technicien tchèque, fidèle à sa ligne de conduite, qui vise à préserver ses joueurs jusqu’au bout, refusait hier encore d’évoquer sa situation personnelle. « Ce sont des choses que je ne souhaite pas commenter, précisait-il. Samedi, nous avons un match important à Sochaux et c’est tout ce qui m’intéresse. Suivant le résultat, on peut terminer entre la huitième et la quatorzième place au classement, ce qui est totalement différent. C’est la raison pour laquelle on va se battre jusqu’à la dernière minute de jeu. À nous de montrer du caractère. Il ne faudra rien lâcher, ne serait-ce que par respect pour nos supporters. » Neuvièmes avant le coup d’envoi de la dernière journée de L 1, les Verts occupent pour l’instant la tête d’une meute de six équipes qui se tiennent en un point. Figurer au-delà de la 13e place obtenue à l’issue de la saison 2005-06, c’est tout l’enjeu de ce dernier match. Si Saint-Étienne l’emporte ce soir au stade Bonal, les Verts finiront la saison dans la première partie de tableau. Ivan Hasek aura paradoxalement atteint l’objectif qui lui était assigné. Pour justifier alors son éviction, les dirigeants stéphanois pourront avancer le parcours de relégable de Saint-Étienne lors des matches retour et, plus discutable, son manque de fermeté à l’encontre de son groupe. Adjoint de Puel pendant quatre ans Sur son futur, Hasek ne laisse rien transparaître. Précisant par ailleurs qu’aucun rendez-vous n’est fixé avec ses dirigeants. S’ils ne sont pas dupes, les joueurs n’ont remarqué aucun changement dans son attitude. « Sans jouer au mec naïf, je n’ai pas senti le moindre relâchement de sa part, rassure Jérémie Janot. Le coach est toujours motivé et tout autant passionné. » Hasek fait comme si de rien n’était et veut terminer en beauté. Ce qui n’empêche pas les CV d’affluer. Alors que plusieurs noms circulent avec insistance du côté de L’Étrat, dont celui de Jean Fernandez, Laurent Roussey tient pour l’instant la corde. Âgé de quarante-cinq ans, l’ancien avant-centre des Verts a fait ses premières classes à Saint-Paul (La Réunion, Régionaux), au FC Rouen (CFA), à Créteil (Ligue 2) puis à Sion (Suisse) avant de devenir pendant quatre ans l’adjoint de Claude Puel à Lille. Pour l’heure, ni la durée du contrat de Roussey ni la composition de son staff technique n’ont été évoquées. Par respect pour les hommes en place, mais également pour ne pas ternir l’épilogue d’une saison déjà bien perturbée, toutes ces questions seront abordées la semaine prochaine. Une conférence de presse des deux présidents stéphanois sur le thème « bilan et perspectives » est en effet programmée pour la fin de semaine prochaine. Bernard Caiazzo et Roland Romeyer devraient y entériner le nouvel organigramme technique de l’AS Saint-Étienne. GUILLAUME DUFY et JÉRÔME LE FAUCONNIER Isabey digère lentement Écarté de la finale de la Coupe de France, le milieu sochalien a ruminé sa déception sans faire de vagues. SOCHAUX – de notre envoyé spécial IL Y A QUINZE JOURS, la FrancheComté a vécu comme un petit traumatisme l’absence de Michaël Isabey, le seul régional de l’équipe de Sochaux, sur la feuille de match de la finale de la Coupe de France contre Marseille (2-2, 5-4 aux t.a.b.). Et toutes les explications d’Alain Perrin, l’entraîneur, sur le nombre réduit d’élus (seize) ou la plus grande polyvalence de Birsa n’y ont rien fait. Le lendemain du triomphe doubiste, lors de la présentation des joueurs à Bonal, le nom d’Isabey était scandé. Même une victoire en Coupe, soixante-dix ans après la première, n’avait pas fait passer la pilule. Pour tout dire, on en parle encore. Isabey, lui, n’avait encore rien dit. Il a vécu ce choix douloureux à sa manière, en ravalant ses larmes au Stade de France, en refusant la polémique puis en se remettant au boulot. Il ne s’est un peu ouvert que cette semaine, à la veille de la dernière journée de sa dixième saison de rang au club. Sans élever la voix. Il a parlé de cette « grande déception » qui lui est tombée dessus quatre heures avant le coup d’envoi : « Si j’en ai voulu à Perrin ? Sur le coup, forcément. » Et aujourd’hui : « Ça passe. Je me suis concentré sur le travail. Il y a un dernier match contre Saint-Étienne, l’équipe se doit de faire le maximum pour ses supporters. » Que se sont dit Perrin et Isabey depuis Paris ? « Pas grand-chose », reconnaît le petit meneur de trente-deux ans, né à Pontarlier. Il a reçu beaucoup de témoignages de sympathie, « de ma famille, du public, de mes coéquipiers ». Ceux-ci n’ont pas oublié qu’avant la consécration il a fallu ramer pour trouver la sortie vers SaintDenis. Quelquefois, Isabey a montré la direction, comme contre le Paris-SG en quarts de finale (2-1) quand il ouvrit le score, signant un match de feu : « Mais il n’y a pas que moi. Contre Montceau (2-0 a.p.), par exemple, Quercia a été décisif lorsqu’il est entré en jeu. Cette Coupe, elle appartient à tout le monde. » Le trophée sera présenté ce soir dans un stade où il ne reste plus une place à vendre. Isabey, utilisé à trente reprises cette saison en L 1 (quinze fois comme titulaire), sera-t-il dans l’équipe de départ ? Perrin n’est pas agacé : « C’est possible, il sera dans le groupe. Je ferai comme toujours, j’alignerai l’équipe qui me semble la plus apte à s’imposer. C’est difficile pour un entraîneur de tenir compte de l’âge ou du lieu de naissance d’un joueur quand il doit composer son équipe... » Qu’il débute ou qu’il entre en cours de jeu, Isabey sera ovationné car à Bonal on l’aime, tout simplement. Et ensuite ? « J’ai encore deux ans de contrat. Je verrai avec le président. Je ne suis pas inquiet. » « Il va rester chez nous », affirme finalement JeanClaude Plessis, qui apprécie la personnalité du joueur. Le président sochalien sait aussi qu’un éventuel départ de Perrin (voir page 3) rassurerait Isabey pour de bon. Richard Gasquet JEAN-MARC BUTTERLIN SAMEDI 26 MAI 2007 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Bouc émissaire du Vélodrome début mars, Djibril Cissé en est devenu aujourd’hui le héros. Il devrait recevoir ce soir, contre Sedan, l’accueil qu’il mérite. (Photo Thierry Gromik/L’Équipe) Bleu Contre Sedan, l’avant-centre international devrait donc recevoir l’accueil qu’il mérite. Depuis un mois, en effet, les supporters marseillais n’ont que son nom sur les lèvres. Plus encore après son but à Saint-Étienne, synonyme de qualification pour la Ligue des champions. Lui relativise : « Il faut prendre tout cela avec beaucoup de recul et ne pas trop y penser. Il y a eu un changement tellement radical du jour au lendemain que c’est pour moi assez difficile à comprendre. Moi, je ne suis pas du genre à détester quelqu’un un jour et l’aimer le lendemain. Alors j’essaie de ne pas y penser. » Cissé confesse pourtant qu’il n’oubliera jamais. Les sifflets, les critiques, les paroles blessantes : « Vu le Jaune Rouge Jaune « Il faut tourner la page » Noir Bleu Noir AVEC UN BILAN de 15 buts en 26 matches, toutes compétitions confondues, Djibril Cissé a aujourd’hui fait taire définitivement les sifflets du Stade-Vélodrome, qui saluaient ses prestations il y a encore deux mois et demi. Finies, les huées entendues lors de sa sortie à la 71e minute du match contre Lens, le 4 mars dernier. Arrivé blessé l’été dernier (fracture tibia péroné de la jambe droite), l’attaquant prêté par Liverpool aura marqué huit buts en Championnat, sept en Coupe, dont deux en finale, et réussi quatre passes décisives, statistiques d’une demisaison qui laissent augurer de belles promesses pour un avenir à moyen terme. « Je me dis surtout que j’aurais pu en marquer beaucoup plus avec toutes les occasions que j’ai vendangées. Trente buts en une saison, ç’aurait été un bon bilan », note l’intéressé, songeur. Pour cette année, il évoque volontiers son retour sur les terrains à Monaco, le 10 décembre et, quelques jours plus tard, son premier but au Vélodrome contre Saint-Étienne (2-1, le 19 décembre 2006). Et n’oublie pas le travail quotidien de rééducation pendant plusieurs mois à Saint-Raphaël et le soutien reçu de la part de ses coéquipiers. « Certains auraient pu péter les plombs, surtout au moment où je me suis retrouvé sur le banc. Mais je pouvais comprendre tout ça. En fait, ça m’a boosté. Je voulais montrer de quoi j’étais capable. » Ces quinze buts, c’est aussi l’histoire d’un pari osé, tenté avec José Anigo. Il affirme : « Je l’avais annoncé et beaucoup de gens avaient souri. Maintenant tout le monde assure : “On le savait.” Mais non ! Ils ne savaient rien du tout. Et moi, je sais que je suis aussi capable de dépasser les 15 buts ce soir. » 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (38 et dernière journée) e TOTAL CLASSEMENT AUJOURD’HUI 20 H 45 Pts J. LYON MARSEILLE TROYES TOULOUSE LILLE SOCHAUX VALENCIENNES MONACO LORIENT NICE NANTES SEDAN LENS BORDEAUX RENNES SAINT-ÉTIENNE AUXERRE NANCY PARIS-SG LE MANS Les cinq dernières saisons 2001-02 2002-03 Valenciennes - Auxerre Toulouse - Bordeaux Nice - Le Mans Troyes y - Lens 1-1 0-0 Monaco - Nancyy Lyon y - Nantes 4-1 0-0 Lorient - Paris-SG 1-1 Lille - Rennes 1-0 1-0 Sochaux - Saint-ÉÉtienne Marseille - Sedan 2-1 4-2 2003-04 2004-05 2005-06 1-0 0-1 1-0 1-0 2-0 1-1 1-0 1-1 2-2 3-1 1-0 0-0 2-1 1-0 4-0 J DIRECTEMENT QUALIFIÉS POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS Lyon (champion) et Marseille (assuré de terminer 2e). J PEUVENT TERMINER 3e ET SE QUALIFIER POUR LE 3e TOUR PRÉLIMINAIRE DE LA C 1 Lens, Bordeaux, Rennes, Toulouse. J QUALIFIÉS POUR LA COUPE DE L’UEFA Sochaux (vainqueur de la Coupe de France), Bordeaux (vainqueur de la Coupe de la Ligue). J PEUVENT SE QUALIFIER POUR LA COUPE DE L’UEFA Lens, Rennes, Toulouse. J PEUVENT SE QUALIFIER POUR LE 3e TOUR DE L’INTERTOTO Lens, Rennes, Toulouse. J RELÉGUÉS EN LIGUE 2 Troyes, Sedan, Nantes. J PROMUS EN LIGUE 1 Metz, Caen, Strasbourg. N. B. : la France peut engager trois clubs en C 1, trois en C 3 et un en Intertoto. I CHAMPIONNAT D’EUROPE ESPOIRS 2009 (qualifications) 20 H 45 France-Roumanie, à Brest, stade FrancisLe Blé (Canal + Sport). SAMEDI 2 JUIN I CHAMPIONNAT D’EUROPE DES NATIONS 2008 (qualifications) 21 HEURES France-Ukraine, à Saint-Denis, Stade de France (TF 1). I COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2008 (qualifications) DIMANCHE 3 JUIN I COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2008 (qualifications) MERCREDI 6 JUIN I CHAMPIONNAT D’EUROPE DES NATIONS 2008 (qualifications) 21 HEURES France-Géorgie, à Auxerre, stade de l’Abbé-Deschamps (TF 1). G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c. 5 61 26 +35 18 11 6 1 29 13 19 12 3 4 32 13 2. Marseille 61 37 18 7 12 52 38 +14 18 13 2 3 34 16 19 5 5 9 18 22 3. Lens 57 37 15 12 10 47 38 +9 19 9 8 2 28 16 18 6 4 8 19 22 4. Bordeaux 57 37 16 9 12 38 32 +6 19 12 3 4 25 12 18 4 6 8 13 20 9 Nice (5 réussis), 5. Rennes 56 37 14 14 9 37 29 +8 19 10 6 3 24 15 18 4 8 6 13 14 6. Toulouse 55 37 15 8 14 41 42 -1 18 9 4 5 23 16 19 6 4 9 18 26 Leens (8 (8), 8 Lens 7. Sochaux 54 37 14 12 11 45 48 -3 18 9 6 3 23 17 19 5 6 8 22 31 8. Auxerre 51 37 12 15 10 38 40 -2 19 10 7 2 20 13 18 2 8 8 18 27 9. Saint-Étienne 49 37 14 7 16 52 49 +3 19 11 0 8 31 24 18 3 7 8 21 25 10. Lille 49 37 13 10 14 44 42 +2 18 9 4 5 25 15 19 4 6 9 19 27 11. Nancy 49 37 13 10 14 37 42 -5 19 12 2 5 26 19 18 1 8 9 11 23 12. Lorient 49 37 12 13 12 33 39 -6 18 8 6 4 17 12 19 4 7 8 16 27 13. Monaco 48 37 12 12 13 43 38 +5 18 8 5 5 24 18 19 4 7 8 19 20 14. Le Mans 48 37 11 15 11 42 43 -1 19 7 10 2 25 18 18 4 5 9 17 25 15. Paris-SG 45 37 11 12 14 41 42 -1 19 7 5 7 24 23 18 4 7 7 17 19 16. Valenciennes 43 37 11 10 16 35 45 -10 18 7 8 3 17 13 19 4 2 13 18 32 17. Nice 42 37 9 15 13 31 37 -6 18 8 7 3 24 16 19 1 8 10 7 21 18. Troyes 36 37 8 12 17 36 54 -18 18 7 7 4 26 23 19 1 5 13 10 31 19. Sedan 35 37 7 14 16 46 57 -11 19 4 10 5 23 22 18 3 4 11 23 35 20. Nantes 34 37 7 14 16 28 46 -18 19 4 9 6 15 23 18 3 5 10 13 23 Nombre de peenalties a Nombre de penaltties concédés Sochaux ((8).) Marseille ((7).) Paris-SG (2), 6 Sedan (6), Sochaux (4). Saint-ÉÉtienne (4), 5 Valenciennes (4), Le Mans ns (5). TToulouse (3), 4 Rennes (2), Nantes (2), Monaco (3), Lorient (4), Lille (3) (3), Lens (4), Auxerre (4). Auxer Troyess (2), (2) 2 Lyon (2), BBordeaux (2).) Marseille (7). () 7 Bordeaux (6). () 6 Paris-SG (5). 5 Lyon (3), Monaco (3), Nancy (5), Troyes (3). 4 Rennes (4), Sedan (4). 3 Le Mans (3), Lille (3), T l Toulouse (2) (2), Valenciennes (2).) Saint Étienne (2). 2 Saint1 Auxerre (1), Lorient (1), ( Nantes (0). G Ce classement prend en compte la décision prise jeudi par la Commission de discipline de la LFP concernant Nantes-Toulouse (match de la 37e journée arrêté par l’arbitre à 0-0 à la 87e minute suite à l’envahissement du terrain) : le résultat reste à 0-0, mais Toulouse empoche 3 points et Nantes 0. 20 : 45 Stade de Gerland Lyon En multiplex sur Canal + 20 Abiddal 19 7 Zaï aïr aïri aï Norbe Norbert Taiwo aiwo 3 11 Maarin 17 8 Juninho Juninho 13 Caççapa pa DDiallo ialloo ca a p . 28 1 19 TToulaaalan lan Cou ouupet ppet Bennnze zema ze 21 Crriss 11 Niangg Tiaaago go 2 Saviinnaaaud ud Saaï aïd ïdouu Sa 16 Heeurte eurtteeebbi bbis iss 23 20 El-M Moubbarett Civvvellii 19 23 Cana 3 Beye cap. cap Govoou Sans Wiltord Si Caçapa a toutes les chances d’être titularisé après six ans et demi de bons et loyaux services, Houllier est revenu sur son option de faire jouer Wiltord face à Nantes. Ce dernier ne figure même pas dans le dernier groupe désigné hier après-midi. – C. C. SSignorino ggnori o o 7 Ribé ibéryy Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G. Remplaçants : Hamel (16) (g.), Pagis (10), Oruma (8), Cantareil (5), Arrache (14), Valbuena (28), Olembe (27). Entraîneur : A. Émon. Absents : Zubar (cuisse), H. Camara (genou), Maoulida, Bocaly (choix de l’entraîneur) Suspendus : aucun. Les jeunes en force Émon devrait reconduire son équipe type face à Sedan en sachant qu’il ne dispose toujours pas de Zubar, blessé à la cuisse. L’entraîneur assure vouloir remporter le dernier match sans enjeu au Vélodrome. Maoulida, écarté la semaine dernière pour un retard à l’entraînement, n’est pas revenu dans le groupe. – H. F. Du classique Match joué à guichets fermés 20 : 45 Lorient Arbitre : M. Castro Paris-SG Valenciennes 3 15 11 13 5 Le Pen Frauu ou Diané iané (11)) B. Mendy Men Rippert ppert 4 Chhelle l 13 6 Ciani nii Abrriel 29 24 Marrrchal ca cap cap. J lllett Jall Saï Sa aïfi ïfïf Luyind ozeehnnal issé Rooz L yind Lu ndu duula É. Cissé 23 8 23 9 Gignacc Paauletta cap. Mansouri souri Moulle Moullec 12 8 7 21 6 1 1 Laandre andrreeaaauu andr Pennnnnete Pe Pen ete teau e JJ. Clémennt Yepppess 25 22 Rothhen Arman Armand Les adieux de Pédron Frau ou Diané ? En vacances depuis le derby contre Rennes (4-1), Ewolo, suspendu, ne disputera pas l’ultime rencontre face au PSG. Et si Christian Gourcuff désignera ce matin ses titulaires et remplaçants au sein d’une liste de dix-neuf joueurs, il est pratiquement acquis que Pédron aura une place sur le banc, histoire de faire ses adieux à la compétition de haut niveau. – G. J. Le PSG aimerait bien profiter de ce dernier déplacement pour glaner une place supplémentaire au classement. « Je sais que, d’un point de vue financier, c’est très important pour le club », expliquait Le Guen hier soir. C’est pour cela que l’entraîneur du PSG ne devrait pas modifier sensiblement son équipe. Une incertitude, toutefois, sur le côté droit, entre Frau et Diané. – D. D. 20 : 45 30 RRoma omaa I. Dia 5 20 Kolleer Kol Ko 9 26 5 21 Meeriem Les cinq derniers matches : G. N. P. P. G. Remplaçants : Ruffier (g.) (16), Mongongu (33), Plasil (6), Bakar (28), Pino (13) ou Piquionne (20), Kallon (18), Vargas (19). Entraîneur : L. Banide. Absents : Monsoreau, Bolivar, Bernardi (genou), Gakpe, Cufré (cheville), Warmuz, Gerard, M. Martin, Mongougu, Nimani (choix de l’entraîneur). Suspendu : Y. Touré. Pino titulaire ? Bolivar et Monsoreau sont forfait de dernière minute. Le premier sera suppléé en défense centrale par Sambou. Leko sera titularisé au milieu au côté de Perez. Pino pourrait débuter en soutien de Koller. – E. Ba. Annd nndr dré Luizz Siilvva 16 Bérennguerr G égori Gr gorin ini in 6 22 Fortu Fo tunné tuné Pichot Les cinq derniers matches : N. P. G. P. N. Remplaçants : Babikian (13) (g.), Noro (22), Mokaké (10), Jau (7), Abdou (26), Henaini (24), I. Traoré (33). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : Le Moigne (genou), Badiane (adducteurs), Job (raisons familiales), Trévisan (contracture), Ouadah, Thicot, Bastien, Tibéri (choix de l’entraîneur). Suspendu : Lachor. Job absent, Cissé revient En multiplex sur Canal + Doumeng oume Savi Sav avidann 20 Flaachhezz cap. cap p Saeez H ad Hadda Maater Les cinq derniers matches : P. N. P. G. N. Remplaçants : Grondin (g.) (16), Bourgeois (7), Bratu (15), Hassli (29), Kharroubi (5). Entraîneur : A. Kombouaré. Absents : Dufresne (reprise), Jeovanio (dents), Paauwe, Ouaddou (ischio-jambiers), Coque, Mo. Traoré (CFA 2), Silvestri (genou). Suspendu : Bezzaz. Sans Ouaddou Les Valenciennois bouclent leur saison sans Ouaddou, Jeovanio, Dufresne et Bezzaz, suspendu. – H. D. 28 24 B. Gavanon avano cap. ap Kim Puygrenier Pu uuygre yggre grenier enier 9 9 Pitauu D gano Dag 21 Daboo 19 18 8 4 24 non L. Perri Perrin Hoggno Ilan 5 Les Sochaliens visent la cinquième place mais ils dépendent des résultats de Toulouse et de Rennes. Pour ce dernier match à guichets fermés, Perrin sera privé d’Alvaro Santos et de Potillon. Une fête est prévue dès le coup de sifflet final. – C. M. 6 Landrin ndrin Z. Z Cam amaaara ra B. Go Gom om mis J Leroy J. royy ou Birsaa ((24)) Les cinq derniers matches : N. P. G. G. P. Remplaçants : J. Gavanon (g.) (1), Brunel (11), Isabey (12), Quercia (17), Le Tallec (21), Birsa (24) ou J. Leroy (5), F. Diawara (25). Entraîneur : A. Perrin. Absents : Daf (convalescence), Alvaro Santos (clavicule), Potillon (adducteurs), Sène, Mézague, Erding, Lonfat (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. 10 2 Guaarin Ilung Ilunga 16 Janot ott cap. ap Les cinq derniers matches : P. N. G. P. P. Remplaçants : Viviani (g.) (1), Perquis (5), Diatta (13), Hautcœur (17), Heinz (20), Moussilou (29). Entraîneur : I. Hasek. Absents : Sablé, Dernis, Sall (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Ni Sablé ni Dernis Sablé et Dernis ne font pas le déplacement, officiellement pour des douleurs à la cuisse et au mollet. Les deux joueurs seraient sur le départ. Sall tentera de participer au maintien de la réserve en CFA. Hasek n’a pris que dixsept joueurs. Janot et Gomis, restés sur le banc contre l’OM (1-2), devraient retrouver le onze de départ. – J.-Y. D. 3 VVeigneau iignea 26 Kabboul Ka 21 14 30 NNicul icul ula lae FF. Tho Thomas Th s Sorin Sorin inn 7 12 Mignot Mign Mignot gnot gn BBe. Ch Cheyrou Cheyr cap. p 3 Akaléé Jaurèès Le Mans Arbitre : M. Ennjimi 29 10 KKahlenberg hlllenbe b En multiplex sur Canal + 20 : 45 Stade du Ray Sagn Sagna 11 25 7 Auxerre Nice 22 9 4 Grax rax 14 P. Feind Feindounno Match joué à guichets fermés Jelen 8 18 Avant la fête Si Yahia fait son retour, Pasqualetti est privé des services de Job, reparti au Cameroun en début de semaine. Cissé retrouve sa place au milieu à la place de Noro. Autres absences : celles de Trévisan, Badiane et Lachor, suspendu. Le troisième gardien, Babikian, I. Traoré et Henaini seront sur le banc. – P. R. 18 8 K. Ziani 19 23 6 O. Thomas Thom Vahhirua Caalvé oou Ederson derso 28 23 25 (110) 23 Sessegnon esseg 9 Apam pam m Diakitéé Louuvviooonn 16 1 So. CCamaaraa 10 22 Lloris LLl loris is 13 Rochhe Roch he Grrafit fitee Maatsui 7 15 11 Abarrdo donaaado do 6 Beellion C er r d da an cap. ca ap Échouafni Roma Romaric choua 24 Fanni 5 14 Bonnnartt cp cap. Balm mont 29 Ib. b. Ca CCamara Cama a Les cinq derniers matches : N. N. G. P. G. Remplaçants : Petric (g.) (40), Radet (2), B. Martin (15), Lejeune (13), Genest (20), A. Traoré (27). Entraîneur : J. Fernandez. Absents : Cool (arrêt), Mathis (tendon d’Achille), Is. Ba, Grichting (convalescence), Basso (choix de l’entraîneur). Suspendu : Pedretti. Les cinq derniers matches : N. N. P. G. N. Remplaçants : Letizi (g.) (16), Ederson (10) ou Vahirua (19), Larbi (22), Scotto (20). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Rool, Laslandes, Ma. Traoré, Gace (cuisse), B. Koné (épaule), Kanté (adducteurs), Varrault (pied), Fauconnier, Modeste, Moreau, I. Touré (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Les cinq derniers matches : P. P. N. G. N. Remplaçants : Ferrand (g.) (1), Loriot (8), Coutadeur (20), Douillard (26), Is. Bangoura (9), De Melo (18), Samassa (19). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Y. Pelé (deuil), Basa (pied), Lucau (élongation), Paulo André (convalescence), Fanchone, Fischer (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Avec Cheyrou Seulement quinze joueurs Basa et Pelé absents Antonetti a seulement quinze joueurs à sa disposition. Le maintien enfin acquis, les Niçois ont encore « quelques petits challenges » à relever aux yeux de l’entraîneur, voire une place à « gratter » au classement. – Ja. G. Endeuillé, Pelé laissera sa place à Roche. Victime d’un coup sur un pied jeudi, Basa est forfait. La charnière centrale sera formée par Louvion et Cerdan. Hantz n’a pas retenu Fanchone et Fischer, en fin de contrat et appelés à quitter le club. Lucau est trop juste. – Ch. L. Absent lors des deux derniers matches en raison d’une entorse à la cheville gauche, Cheyrou fait son retour. Pedretti est suspendu, Mathis (cheville) à nouveau forfait. Fernandez devrait aligner une équipe proche de celle qui a joué le week-end dernier contre Lille (2-1). – J.-P. G. Prix des places : 9, 13, 18, 21 et 34 Ils joueront pour l’honneur Hormis la course à l’Europe, plusieurs rencontres sont accompagnées d’enjeux très anecdotiques sans réelle incidence sur le classement. Chréétien N’GGué uém moo Piquionn Piquionne i nee oou Pino no ((1 (13)) D. Pere Perez Modesto odest 10 20 26 4 10 Leko Giv ivett caaap. p Saam mboou Nancy Arbitre : M. Biton 23 32 En multiplex sur Canal + Meenez 28 Prix des places : de 5 à 25 Prix des places : 11, 17, 20, 28, 34 et 38 3 21 Belha j Belhadj Rouudet 23 Liron Les cinq derniers matches : G. G. N. P. G. Remplaçants : Alonzo (16) (g.), Mulumbu (19), Dramé (26) ou N’Gog (14), Gallardo (10), Chantôme (20), S. Traoré (17), Diané (11) ou Frau (13). Entraîneur : P. Le Guen. Absents : Kalou (reprise), C. Rodriguez (sélection), Hellebuyck (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. DDos SSant Santos t 27 Arbitre : M. Cailleux 4 2 Les cinq derniers matches : N. N. P. G. P. Remplaçants : Cappone (1) (g.), Bourhani (9), Genton (5), Talhaoui (22), Pédron (10), Taïder (19), Marlet (12). Entraîneur : C. Gourcuff. Absents : Audard (convalescence), Barry (ischio-jambiers), Namouchi, Yesso, Fiorèse, Medjani (choix de l’entraîneur). Suspendu : Ewolo. Stade Louis-II 2 Afolabi Af Afol ffolab olabbi Maurice-Bel aurice lay 20 : 45 Stade Nungesser Morel Morel M 2 16 Ric iccher che hert rtt Saint-Étienne Arbitre : M. Fautrel w Brééche cheet N’Daw caap ap. Prix des places : de 10 à 80 En multiplex sur Canal + Stade du Moustoir 13 AAmalfitano malfit lfit 3 D. Ci Cis C ssé Al. YYahhhia Al ia 1 BBoouta taabout abo t 9 22 Reg egnau gnauuultt gnau Nasrii 12 R 28 25 S ar rtr r re Pujol AA. Ci Cissé Les cinq derniers matches : P. P. N. G. N. Remplaçants : Briant (30) (g.), Burgho (33), Sio (35), Kasri (36), Oliech (9). Entraîneurs : M. Der Zakarian et J. N’Doram. Absents : Cetto (cuisse), Pierre (cuisse/mollet), Cubilier (mollet), Guillon (panaris), Das Neves (genou), Faé (phlébite), Rossi (ménisque), Payet (cuisse), Dimitrijevic, Pieroni (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Une cascade de blessures et la volonté des entraîneurs de faire appel aux jeunes conduisent à un groupe nantais réduit. Trois joueurs de CFA (Burgho, Fio, Kasri) font leur apparition. La défense sera inédite avec un axe Savinaud-El Mourabet, alors que Norbert et Signorino occuperont les flancs. Au milieu, Ca devrait remplacer Vainqueur à la récupération. – Ph. C. 3 Tosic i 23 2 Ca 8 Les cinq derniers matches : N. G. N. G. P. Remplaçants : Vercoutre (30) (g.), Réveillère (12), Squillaci (29), Müller (4), Berthod (23), A. Diarra (15), Rémy (34). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Fred (cheville), Källström (adducteurs), Fabio Santos (genou), Bettiol (genou), Wiltord, Hartock (choix de l’entraîneur). Suspendus : Baros, Ben Arfa. 1 Caarras rrassso 28 Da Rocha R a cap. cap ca ap 18 Mbami Mbam J Rooddrrigu J. rigguuuez ez 4 Keserü Ke 14 Cleerc 15 14 2 DDucourtioux courtitit caap. cap En multiplex sur Canal + 20 : 45 Stade Auguste-Bonal Sedan Sochaux Arbitre : M. Thual 3 10 Malou Malouda En multiplex sur Canal + 20 : 45 Stade-Vélodrome Nantes Marseille Arbitre : M. Coué Monaco I TIRAGE No 32. – On joue sur les matches français et espagnols, jusqu’à ce soir, 19 h 55. I PACTOLE. – 1 million d’euros sont proposés aux parieurs à l’occasion du tirage No 32. J. 9 8 Bianca Biancalani Les cinq derniers matches : G. G. G. P. G. Remplaçants : Lapeyre (g.) (30), Macaluso (13), Sauget (27), Guerriero (2), A. Keita (15), Hadji (12), Curbelo (17). Entraîneur : P. Correa. Absents : Hamdani (sélection), Lécluse (raisons personnelles), Bracigliano (pied), Brison (coude), Sarkisian, Duchemin (genou), Zerka (tibia-péroné), Adailton (cheville), Camerling, Chouleur, Rudolf, Sapina (choix de l’entraîneur). Suspendu : Diakhaté. Lécluse n’est pas revenu Absent depuis samedi et une dernière apparition tronquée à Marcel-Picot contre Sochaux (5-2), Lécluse ne sera pas du voyage. Comme Diakhaté, suspendu. Correa peut en revanche compter sur le retour de Chrétien. – L. D. Prix des places : 5, 10, 20 et 30 PAGE 6 J LYON-NANTES. – Quand le sextuple champion de France reçoit l’équipe qui l’a précédé au palmarès… Nantes fut, en effet, couronné en 2001, avant la prise de pouvoir de Lyon. Mais alors que l’OL saluera le départ de son entraîneur (lire page 3), les Canaris déplieront une dernière fois leurs ailes en Ligue 1 après quarantequatre ans ininterrompus à ce niveau, pour une première rétrogradation. « Je ne veux pas en prendre huit », a prévenu l’entraîneur Michel Der Zakarian, en référence à la sortie du Mans (1-8), il y a un an. Drôle d’ambiance à Gerland pour la clôture de cette saison, historique donc sur bien des plans. J VALENCIENNES-AUXERRE. – « Bien finir la saison avec les trois points, mais aussi rendre hommage à notre formidable public. » Antoine Kombouaré a réussi le pari de maintenir Valenciennes qui, après deux montées d’affilée, termine en beauté une troisième année de suite. Une performance due, aussi, à la chaleur des supporters nordistes. De leur côté, les Auxerrois, qui réalisent une phase retour intéressante (quatre défaites seulement), espèrent au moins confirmer leur 8e place actuelle, la meilleure de cet exercice. Néanmoins, ils devront améliorer leurs statistiques à l’extérieur (14 points en 18 matches). J MONACO-NANCY. – Auteur d’une saison médiocre, Monaco s’est fixé le challenge de terminer dans la première partie du classement, ce qui ne lui est pas encore arrivé. Et une victoire lui permettrait d’atteindre les 51 points, un de plus que l’an dernier, soit le sentiment du devoir accompli pour Laurent Banide, qui ne connaît toujours pas son avenir, alors qu’il avait pris l’équipe à la dernière place, fin octobre. Peu performant à l’extérieur (une victoire, huit nuls), Nancy termine fort. Les Lorrains ont gagné quatre de leurs cinq derniers matches… et le droit d’effectuer leur mise au vert dans la résidence secondaire du président Rousselot, sur la Côte d’Azur. J LORIENT - PARIS-SG. – Avec un premier maintien assuré après deux précédents échecs (1999 et 2002), Lorient a peut-être réussi le Championnat le plus méritoire des vingt équipes en course. Il avait d’ailleurs commencé pour le mieux avec un succès au Parc des Princes (3-2), début août. Et, à domicile, les Merlus restent sur six matches sans défaite. Quel que soit le résultat de ce soir, ils resteront devant des Parisiens, au moins rassurés d’être parvenus à éviter la catastrophe d’une descente. Pour cette dernière sortie, le coach Paul Le Guen souhaite « bien se comporter, car il y a encore quelques places à gratter et je sais que, d’un point de vue financier (lire infographie ci-contre), c’est important pour le club ». J NICE - LE MANS. – Les Niçois vont pouvoir fêter le maintien devant leur public. C’est d’abord au stade du Ray que les Aiglons se sont sauvés puisqu’ils y restent sur huit matches sans défaite, avec notamment cinq victoires. Globalement, ils réussissent une grosse fin de saison, battus seulement deux fois en seize matches. Jamais inquiétés, les Manceaux vivent, eux, une fin de Championnat davantage dans l’anonymat, ayant glissé à la 14e place, leur plus mauvais classement depuis un retour au sein de l’élite, à l’été 2005. La faute à quinze nuls, record partagé avec Auxerre. FRANCK LE DORZE (avec nos correspondants) Répartition des primes de classement en L1 Prime de classement (en euros) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Lyon y 16 589 444 14 423 600 Marseille Lens 12 534 246 Bordeaux 10 898 343 Rennes 9 469 807 Toulouse 8 237 120 Sochaux 7 165 718 6 221 041 Auxerre 5 414 610 Saint-ÉÉtienne 4 700 342 Lille Nancyy 4 089 759 3 559 818 Lorient Monaco 3 087 480 Le Mans 2 684 264 Paris-SG 2 338 651 Valenciennes 2 027 599 Nice 1 762 628 Troyes y Aide à la reléggation Aide à la reléggation Sedan Aide à la relégation Nantes SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VENDREDI 1er JUIN diff. 23 Bleu Rouge AGENDA c. Nice, «roi» du penalty BUTS 37 Ré. Ri Rioou o 1. B. Gavanon (Nancy) ; Ilan (Saint-Étienne) ; Y. Lachuer (Troyes), 8 passes. 4. Niang (Marseille) ; Monterrubio (Rennes, 4, puis Lens, 3) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6 ; puis Monaco, 1) ; 7 passes. 7. Akalé (Auxerre) ; Aruna (Lens) ; Gignac (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Ribéry (Marseille) ; Gakpé (Monaco) ; Feindouno (Saint-Étienne) ; Elmander (Toulouse), 6 passes. 15. Jemaa (Lens) ; Malouda (Lyon) ; Nasri (Marseille) ; Y. Touré (Monaco) ; Rothen (Paris-SG) ; Briand (Rennes) ; Dernis, Landrin (Saint-Étienne) ; Birsa, Ziani (Sochaux) ; Dufresne (Valenciennes), 5 passes. 26. Be. Cheyrou (Auxerre) ; Wendel (Bordeaux) ; Matsui, Romaric (Le Mans) ; Demont (Lens) ; A. Keita, Makoun (Lille) ; Jallet, Saïfi (Lorient) ; Govou, Källström (Lyon) ; D. Cissé (Marseille) ; Meriem (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; Rool (Nice) ; Utaka (Rennes) ; Dernis (Saint-Étienne) ; Pujol, Lachor (Sedan) ; Isabey (Sochaux) ; Danic (Troyes), 4 passes. 47. Kahlenberg,Sagna (Auxerre) ; Is. Bangoura, Fanchone,Samassa (Le Mans) ; Boukari, Carrière (Lens) ; Le Pen (Lorient) ; Bodmer, Odemwingie (Lille) ; D. Perez (Monaco) Payet (Nantes) ; Frau, Kalou, Pauleta (Paris-SG) ; Sorlin (Rennes) ; Heinz (Saint-Étienne) ; Belhadj, Job, Maurice-Belay (Sedan) ; Emana, Mansaré (Toulouse), 3 passes. p. MATCHES 78 30 PASSEURS P. BUTS Jaune Bleu Jaune 1. Pauleta (Paris-SG), 14 buts. 2. Savidan (Valenciennes), 13 buts. 3. Grafite (Le Mans) ; Niang (Marseille), 12 buts. 5. Is. Bangoura (Le Mans) ; Aruna, Se. Keita (Lens) ; Fred (Lyon), 11 buts. 9. Jelen (Auxerre) ; Juninho (Lyon) ; Utaka (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6, puis Monaco, 4) ; B. Gomis (Saint-Étienne), 10 buts. 14. Akalé (Auxerre) ; A. Keita (Lille) ; Gignac (Lorient) ; Briand (Rennes) ; P. Feindouno, Ilan (Saint-Étienne) ; Job, Pujol (Sedan) ; Gigliotti (Troyes), 9 buts. 23. Jussiê (Lens, 6, puis Bordeaux, 2) ; Bodmer (Lille) ; Malouda (Lyon) ; D. Cissé, Pagis (Marseille) ; B. Gavanon (Nancy) ; B. Koné (Nice) ; Utaka (Rennes) ; Alvaro Santos, Ziani (Sochaux) ; Elmander, Emana (Toulouse), 8 buts. 35. Darcheville (Bordeaux) ; Saïfi (Lorient) ; Koller, Menez (Monaco), 7 buts. 39. Puygrenier (Nancy) ; Ederson (Nice) ; Nivet (Troyes), 6 buts. 42. Chamakh, Micoud (Bordeaux) ; Odemwingie (Lille) ; Wiltord (Lyon) ; Ribéry (Marseille) ; Y. Touré (Monaco) ; Bellion (Nice) ; Diané (Paris-SG) ; Marveaux (Rennes) ; Boutabout,Marin (Sedan) ; Grax (Monaco, puis Sochaux,5) ; Roudet (Valenciennes),5 buts. N. EXTERIEUR MATCHES Noir Noir BUTEURS G. BUTS 1. Lyon 5 L’Europe en jeu DOMICILE MATCHES 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (38 et dernière journée) – CLASSEMENT DU MEILLEUR BUTEUR e Pauleta n’a qu’un but En dépit d’une saison très moyenne, l’attaquant portugais du PSG peut finir à nouveau meilleur buteur de la L 1. LUI SEUL Y CROYAIT vraiment. Et encore, après le match nul concédé au Parc contre Sochaux (0-0), le 27 janvier, le buteur qui ne doute jamais rêvait de filer se cacher sur son île des Açores, tout penaud d’avoir gâché un nombre important d’occasions. Quatre mois plus tard, cet épisode est oublié. Comme il a zappé ces huit journées de Championnat sans marquer le moindre but, entre le 17 février et le 21 avril. Aujourd’hui, Pedro Pauleta devance Steve Savidan d’un petit but, occupe de nouveau le fauteuil de meilleur buteur de la L 1 et peut rêver, ce soir, de conserver ce titre. Mais son rêve tient davantage à l’inertie dont font preuve, cette saison, ses collègues attaquants du Championnat de France qu’à ses qualités complètement recouvrées. En Italie, avec ses 14 buts, le Portugais serait bien au chaud à la 11e place d’un tel classement. En Espagne, il occuperait la sixième place. Dans ces deux Championnats, comme en Premier League ou en Bundesliga, les pichichi et autres top scorer (meilleur buteur) émargent à 20 buts, au moins. Comme lui la saison dernière (21) ou cinq ans plus tôt (22). Seulement voilà, à trente-quatre ans, l’« Aigle des Açores » semble avoir perdu de l’envergure. Non seulement il marque moins, mais il marque moins souvent dans le jeu (6 buts en L 1) et ses réalisations sont moins décisives. Des quatorze, six ont permis à Paris de gagner des points. Trop peu pour parler, cette fois, d’une Pauleta-dépendance… « Bien payé, mais pas trop » Peut-être moins bien physiquement, le capitaine du PSG est apparu, dans cette L 1, plus brouillon, parfois hésitant, moins instinctif. Il a souvent peiné à se défaire du marquage de ses adversaires, trop compté sur des erreurs défensives pour se frayer un chemin vers le but. Dans un entretien à l’AFP, Pauleta se défendait pourtant hier : « Je pourrais finir meilleur buteur avec 14 buts... C’est vrai, c’est peu, mais si les équipes continuent à jouer aussi défensif, l’an prochain, ce pourrait être 10 buts. Marquer en France est devenu de plus en plus difficile. » Son contrat a pourtant été joliment revalorisé l’été dernier jusqu’en juin 2008, et plusieurs dirigeants parisiens espéraient un meilleur rendement de leur capitaine. Déçus, ils ont, un temps, envisagé son départ au cours de cet te intersaison. « Aujourd’hui, je me considère bien Le « record » de Zénier payé, mais pas trop, précise-t-il. Je dis toujours : un joueur cher, ce n’est pas un joueur qui joue tous les matches et qui marque des buts, mais plutôt quelqu’un qui signe au club, même avec un petit salaire, et qui ne joue jamais. Je constate simplement qu’encore une fois, même dans une saison délicate, mon bilan parle pour moi : 23 buts (toutes compétitions confondues). » À 365 000 / par mois, ce discours trouvera sûrement un écho favorable à l’oreille de certains salariés du club… Toujours est-il que l’aplomb et la confiance en soi qui caractérisent ce joueur sont autant de qualités qui ne le quittent jamais et lui permettent de rêver à un troisième sacre individuel. En revanche, cela n’influe en rien sur son entraîneur. « Je ne peux pas ignorer qu’il peut finir meilleur buteur, soulignait Paul Le Guen hier soir. Même si ce genre de trophée ne me préoccupe pas trop. Mais oui, il sera titulaire. Sinon, ce ne serait pas cohérent. » Le sera-t-il encore la saison prochaine ? Les dirigeants parisiens cherchent un nouvel attaquant de classe européenne et explorent plusieurs pistes. Pauleta le sait mais ne bougera pas. Il l’a répété : il ira au terme de son contrat. Plébiscité par Guy Lacombe, relégué sur le banc par Paul Le Guen, Pauleta a connu une saison tout en contrastes, qui pourrait s’achever par une troisième couronne de meilleur buteur de L 1. (Photo Pierre Lahalle) L 1 2007, un petit cru Les meilleurs, ailleurs… Buts Totti (AS Rome) Van Nistelrooy Drogba (Chelsea) Gekas (Bochum) Pauleta ( (Paris-SG) ) Angleterre 20 Allemagne 20 France 14 3 couronnes et plus 5 titres : J Paris-SG - Lille : 1-0 journée). J Sochaux - Paris-SG : 3-2 (4e j., 2 buts). J Paris-SG - Marseille : 1-3 (5e j., 1 but s.p.). J Paris-SG - Sedan : 4-2 (9e j., 2 buts dont 1 s.p.). J Lyon - Paris-SG : 3-1 (17e j.). J Paris-SG - Valenciennes : 1-2 (20e j., 1 but s.p.). J Marseille - Paris-SG : 1-1 (23e j.). J Nancy - Paris-SG : 0-3 (25e j., 1 but). J Paris-SG - Nantes : 4-0 (33e j., 2 buts). J Paris-SG- Troyes : 2-1 (37e j., 2 buts dont 1 s.p.). J Total : 14 buts dont 4 sur penalty. (3e Paris-SG est 15e du classement : avait-on déjà vu le meilleur buteur de L 1 couronné dans un club aussi mal classé ? Oui : en 1951-52, l’OM (16e sur 18) et Tours en 1980-81 (18e sur 20) ne s’étaient sauvés qu’en gagnant les barrages D 1 - D 2, alors qu’ils avaient dans leurs rangs le meilleur réalisateur du Championnat (Gunnar Andersson et Delio Onnis). Par ailleurs, en 1984, ce même Onnis avait enlevé sa cinquième et dernière couronne avec Toulon, 16e sur 20. 22 Pauleta serait actuellement : 5e ex aequo en Allemagne 4e ex aequo en Angleterre 6e en Espagne 11e en Italie DAMIEN DEGORRE (avec G. D.) Cette saison, les buts de Pauleta ont été décisifs à quatre reprises et apporté un total de huit points au PSG. Voici le total des réalisations en L 1 de l’attaquant portugais. Trois précédents Espagne (Real Madrid) Quatre fois décisif Jamais encore, le roi des buteurs de la L 1 n’avait marqué un aussi faible total de buts. Le « record » est encore, jusqu’à ce soir peutêtre, détenu par le Messin Bernard Zénier (18 buts en 1987), qui jouait milieu offensif et non attaquant. Il s’agissait donc, en ce qui le concerne, d’une vraie belle performance. 24 Italie Papin : 1988, 89, 90, 91, 92 (Marseille) C. Bianchi : 1974, 76, 77 (Reims), 1978, 79 (Paris-SG) Onnis : 1975, 80 (Monaco) 1981, 82 (Tours), 1984 (Toulon) 3 titres : Cisowski : 1956, 57, 59 (RC Paris) Skoblar : 1971, 72, 73 (Marseille) VALENCIENNES Savidan guette l’étincelle Grafite monte en température VINGT-HUIT ANS et l’appétit d’un junior. Le Brésilien Grafite, arrivé au Mans en début d’année 2006, joue sans calcul. Excepté celui de son total de buts. « Je viens d’inscrire trois buts lors des quatre dernières journées, je suis en grande forme. Mais j’ai déjà fait mieux au Brésil, en marquant pendant six matches consécutifs. » Le meilleur attaquant manceau totalise 12 buts en Championnat (15 toutes compétitions confondues). Avec Ismaël Bangoura (11 buts), il forme même la paire la plus efficace de L 1. « J’ai eu du mal au début, explique Grafite, sous contrat jusqu’en 2008. Je n’ai pas joué beaucoup les six premiers mois. J’ai été blessé deux fois. Et, cette saison, Ismaël a démarré fort. » « Ses performances actuelles sont la conséquence de son travail, de son écoute et de son humilité. C’est un bon exemple au niveau pédagogique. Ce qui ne venait pas depuis un an fonctionne bien depuis un mois et demi, se félicite Frédéric Hantz. Il commet moins de fautes dos au but, moins d’erreurs techniques aussi. Il se déplace mieux, à l’image de son but contre Bordeaux (1-1). Il est devenu plus efficace, il a pris davantage d’importance dans l’équipe. » Le MUC a réussi trois penalties cette saison, Grafite n’en a tenté qu’un, réussi. « S’il y en a un ce soir, j’espère le tirer, dit-il. Comme à Sao Paulo, alors que je jouais aux côtés de Luis Fabiano, qui vient de remporter la Coupe de l’UEFA avec le FC Séville. » « Mais l’équipe ne jouera pas spécialement pour lui, affirme Hantz. Je ne suis pas dans cette démarche. Comme toujours, le collectif avant tout. Mais, si Grafite en bénéficie, tant mieux pour lui. Ce serait extraordinaire. » « Deux buts de retard, ce sera difficile », tempère l’international brésilien (1 sélection, 1 but). Mais, après tout, ne reste-t-il pas sur sa meilleure série depuis son arrivée dans la Sarthe ? Le Brésilien, hilare, dévoile sa botte secrète. « Ça va tellement mieux depuis que la température est remontée… » Faut-il voir un mauvais présage dans la baisse de neuf degrés annoncée sur Nice en fin d’après-midi ? MICKAËL CARON MARSEILLE Niang n’y pense pas MARSEILLE – de notre correspondante AVA NT MÊME C E DERN IER MATCH contre Sedan, Mamadou Niang sait qu’il terminera pour la seconde année d’affilée meilleur buteur de son équipe, avec 12 réalisations. Un dernier challenge pourrait même le pousser à chasser Pauleta de sa première place au classement des buteurs. Mais le défi, pourtant, ne l’intéresse guère. « Je suis libre dans ma tête. Le plus important pour moi, c’était de qualifier le club en Ligue des champions malgré la déception de la Coupe de France. Nous souhaitons gagner au Vélodrome pour le public, mais mon cas particulier passe après. » Niang, pourtant, peut battre son record personnel, qui date d’il y a deux ans avec Strasbourg. L’international sénégalais préfère évoquer sa régularité : « Neuf buts pour ma première année à Strasbourg, 12 la seconde, 10 l’année dernière et 12 cette année, je me sens dans une bonne moyenne. J’aime aussi savoir que je fais marquer, je deviens un attaquant complet. » Souvent félicité pour son état d’esprit, Mamadou Niang n’a jamais rechigné à quitter l’axe pour une position dans les couloirs. À gauche le plus souvent (ce qu’il préfère), même si Émon le sollicite aussi côté droit. Ses performances n’en ont pas pâti. Ses stats précisent même qu’il est l’auteur de sept passes décisives (4 en Championnat et 3 en Coupe). Une vraie performance qui le hisse au rang de meilleur attaquant du club, qu’il doit à… son entraîneur en Makelele : « Je reste à Chelsea » Bien qu’il intéresse fortement les Espagnols de Villarreal (L’Équipe du 20 mai), Claude Makelele a déclaré sa volonté de ne pas quitter Chelsea cet été : « Il me reste un an de contrat et j’ai l’intention de l’honorer », affirme-t-il. « Nous n’avons aucune offre pour Claude et nous ne cherchons pas à en avoir », explique, par ailleurs, le club londonien dans un communiqué. Il n’en reste pas moins que Chelsea refuse de prolonger jusqu’en 2010 le contrat du Français, contrairement à ce qu’espère ce dernier, et que les Blues viennent de recruter un nouveau milieu de terrain, Steve Sidwell (Reading), un secteur de jeu où, outre Makelele, ils disposent déjà d’Essien, Lampard, Ballack, Obi Mikel, Lassana Diarra et Joe Cole, soit huit joueurs, dont sept internationaux, pour quatre places… – J.-M. R. priorité. « C’est lui qui a su trouver les bons mots pour nous mettre en confiance. Il sait tirer le meilleur parti des joueurs. Même quand je ne jouais pas, alors que je pensais avoir été régulier pendant les six premiers mois, je lui faisais confiance sur ses choix. Albert regarde tout en détail, le comportement des joueurs sur le terrain et dans leur préparation, les résultats montrent qu’il a eu raison. » Très probablement marseillais encore la saison prochaine, il rêve de finir sur une très bonne note. « Le but de l’année, un ciseau retourné ? Pourquoi pas ? Mais je ne vais pas demander à mes coéquipiers de me servir en priorité. » S’il y a bonus, ce sera toujours et avant tout une victoire collective. – H. F. I PIQUIONNE : « JE NE SUIS PAS BON. » – Des cinq nouveaux joueurs (Benzema, Nasri, Diaby, L. Diarra, Piquionne) appelés par Raymond Domenech pour Lituanie-France (1-0) et France-Autriche (1-0), seul le Monégasque manque à l’appel pour l’Ukraine et la Géorgie. « Je n’ai rien à redire », explique Piquionne qui, après un départ sur les chapeaux de roue avec l’ASM (3 buts en 4 matches), n’a été titularisé que deux fois depuis deux mois. « J’ai été blessé (élongation à une cuisse) et, quand j’ai été aligné, ça n’a jamais été comme avant-centre, mon poste préféré, reprend le joueur. Mais je ne cherche pas d’excuses. Depuis quelques semaines, je ne suis pas bon. Tout est allé très vite et je me suis peut-être relâché. Pour prétendre revenir chez les Bleus, il m’aurait fallu être meilleur. » – J.-P. Riv. SAMEDI 26 MAI 2007 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LE MANS Bleu Rouge lent, mais d’être en L 1, précise-t-il. Alors, si c’est lui qui nous permet de gagner contre Auxerre, tant mieux. Mais si c’est Penneteau qui marque, je serai aussi content. » Conscient toutefois que, si VA a réussi à se maintenir, il le doit en partie à Savidan, Kombouaré a quand même l’hommage facile : « Même s’il ne marque pas demain (ce soir), je lui tire un grand coup de chapeau. Il n’a peutêtre pas été en réussite ces derniers temps, mais il pèse d’une manière incroyable sur ses défenseurs. Si je jouais aujourd’hui, je n’aurais pas aimé défendre sur lui. » Cette saison, assurément, il n’a pas été le seul à le penser. – D. Fi. Jaune Bleu Jaune Pourtant, qu’il le veuille ou non, son nom apparaît toujours dans les journaux, dès les premières lignes du classement des buteurs. Son début de saison fulgurant l’y a rapidement propulsé et il n’en a perdu la tête que la semaine dernière, à la faveur d’un doublé de Pauleta. Mais le Portugais n’est qu’à une longueur et il lui suffirait ce soir de rouvrir son compteur pour coiffer la couronne de meilleur buteur de L 1. La performance serait historique pour un joueur qui vient de remporter ce titre successivement en National, puis en L 2. Antoine Kombouaré le sait. Mais l’entraîneur de VA n’entend pas brusquer les choses pour faire marquer son buteur à tout prix. « Mon objectif n’est pas d’avoir des joueurs qui bril- Noir Noir CES DERNIERS TEMPS, Steve Savidan s’est fait plutôt discret. Cela fait plus de trois mois, depuis son désormais célèbre quadruplé contre Nantes (5-2, le 10 février), qu’on ne l’a plus vu marquer sur une pelouse de L 1. En dehors du terrain aussi, l’attaquant de VA ne fait pas beaucoup de bruit. Depuis plusieurs semaines, il a fait le choix de limiter ses apparitions dans les médias. « Ce qui m’a gêné, c’est qu’on parle plus de Steve Savidan que de VA, justifiait-il la semaine dernière dans la Voix du Nord. Valenciennes, ça ne se résume pas à Steve Savidan. Ça m’a même gonflé, cette situation. Il y a un manque de respect envers l’équipe. C’est pour ça que je me suis effacé, que je me suis éteint médiatiquement. » 8 FOOTBALL LIGUE 2 (38 et dernière journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LIBOURNE-SAINT-SEURIN - CAEN : 1-2 Caen y est enfin Après une accession manquée d’un rien l’an dernier, les Caennais retrouvent l’élite deux ans après l’avoir quittée. LIBOURNE-SAINT-SEURIN - CAEN : 1-2 (0-1) HIER Tempsorageux.Pelouseen mauvaisétat.4 073 spectateurs.Arbitre: M. Auriac.Buts. – LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Deranja (70e s.p.) ; CAEN : Deroin (1re), Gouffran (81e). Avertissements. – Libourne-Saint-Seurin : Kaboré (22e, tacle par derrière sur Mazure) ; Caen : Lemaître (84e, jeu dur). LIBOURNE-SAINT-SEURIN: Beauchet – Livramento, Douence, J. Kouassi, Faivre – Castant (B. Kébé, 64e), M. Ligoule, Kaboré (Astier, 58e), Dohin (Behlow, 67e) – Deranja, Y. Kébé. Entraîneur : D. Tholot. CAEN : Planté – Hengbart, G. Leca, Sorbon, Seube (cap.) – Proment, Raineau– Gouffran, Deroin, Florentin (Lemaître,66e) – Mazure (Samson,61e). Entraîneur : F. Dumas. Metz- Gueugnon ............................ 1-2 Libourne-Saint-Seurin- Caen ......... 1-2 Dijon - Strasbourg ........................... 3-1 Amiens - Le Havre ........................... 2-0 Montpellier- Grenoble .................... 1-0 Tours- Châteauroux ....................... 2-1 Bastia- Istres .................................. 4-1 Brest - Reims ................................... 3-0 Niort- AC Ajaccio ............................ 3-0 Guingamp- Créteil .......................... 2-1 LIBOURNE – de notre envoyée spéciale LA PLUIE ne les a jamais fait taire. Le match vient de se terminer et, arrosée pendant plus d’une heure et demie, la poignée de fidèles Caennais qui avaient fait le déplacement n’en finit plus de chanter son bonheur de retrouver l’élite. Après deux fins de saison riches en désillusions, le Stade Malherbe referme une douloureuse parenthèse. Les poings levés, les maillots dans les airs, les joueurs exaltés viennent saluer les irréductibles, regardant les fumigènes braver l’averse. « C’est une de nos missions d’apporter du bonheur aux gens, philosophera le président normand, Jean-François Fortin, pendu au téléphone devant un vestiaire agité. Ce soir, enfin, deux ans d’efforts sont récompensés et les Caennais sont heureux. » La délivrance est d’autant plus belle qu’il a fallu trembler jusqu’au bout d’une saison où on croyait pourtant les Normands à l’abri, à la faveur d’un départ canon. Mais alors qu’ils semblaient s’envoler vers la L 1, la panne est arrivée au cœur de l’hiver, avec son lot de blessés et de détails contraires, les obligeant à jouer avec le feu et les nerfs de leurs supporters. À l’image de leur match d’hier, où ils avaient pris l’avantage sans doute plus rapidement qu’espéré grâce à une tête plongeante pleine d’opportunisme de Deroin dès la douzième seconde du match, avant de se faire logiquement rejoindre, incapables de se libérer, sur un penalty de Deranja (70e). « Oui, j’ai eu peur, reconnaîtra un Franck Dumas soulagé. Cette saison aura été stressante jusqu’au bout. » Et jusqu’à ce but de Gouffran (81e) qui libéra définitivement des Caennais tendus. METZ - GUEUGNON : 1-2 (1-0) Temps chaud et pluvieux. Pelouse correcte. 22 680 spectateurs. Arbitre : M. Chat. Buts. – METZ : C. Gueye (36e) ; GUEUGNON : Colleau (52e), Niflore (71e). Avertissements.–Metz :C. Gueye (37e, maillotretiré),Cardy (49e, tacle par-derrièresurMarty), P. Cissé (76e, contestation) ; Gueugnon : Colleau (43e, contestation), L. Touré (90e + 3, gain de temps). METZ : Marichez (cap.) – Beria, M. Diop, Bassong, C. Gueye – Cardy, Diakité (François, 66e) – Renouard(Léoni, 80e), Djiba (Lanteri,57e), B. Gueye– P. Cissé.Entraîneur: F. De Taddeo. GUEUGNON : Peiser – Aubriot, Zarabi, Morestin, A. Cissokho – Marty, Colleau, Le Frapper (cap.) [Acedo, 83e], Hauw (Bernardet, 90e + 1) – Niflore (L. Touré, 83e), Hoarau. Entraîneur : V. Zvunka. DIJON - STRASBOURG : 3-1 (2-1) Temps chaud. Pelouse en bon état. 7 049 spectateurs. Arbitre : M. Lamarre. Buts. – DIJON : Esteves (2e), Avezac (18e), Asuar (53e, s.p.) ; STRASBOURG : Cohade (41e). Avertissements. – Dijon : Sahnoun (85e, faute sur Johansen) ; Strasbourg : Bellaïd (64e, faute sur Mangione). DIJON : Perraud – Regragui (Sahnoun,81e), Grégoire (cap.)(Zywiecki,60e), Vosahlo, Jarjat – Masson, Linares, Asuar (Tacalfred, 69e), Avezac – Esteves, Mangione. Entraîneur : R. Garcia. STRASBOURG : Puydebois – Ekobo, Bellaïd, J.-C. Devaux (Deroff, 46e), Vergerolle – Abdessadki (Camadini, 46), Lacour, Cohade, Johansen – Gameiro, Joao Paulo (M’Bodji, 55e). Entraîneur : J.-P. Papin. MONTPELLIER - GRENOBLE : 1-0 (0-0) CAEN Cherche joueurs d’expérience de stabilité, insiste Fortin. Je veux des joueurs unis, qui ont des automatismes et un vécu ensemble. Le groupe restera ce qu’il est à plus de quatre-vingt-dix pour cent. » Des discussions ont donc été entamées en vue d’une éventuelle prolongation pour plusieurs joueurs (Thiam, Samson, Florentin). Mais le président normand et Franck Dumas savent le groupe actuel trop court pour espérer un bail en L 1 plus long que le précédent. Le premier objectif sera de « doubler tous les postes ». L’urgence concerne d’abord les lignes arrières, où les solutions ont souvent manqué cette saison. Le Troyen Paisley est une piste envisagée. Caen devra aussi renforcer un milieu assez inexpérimenté. En quête d’un meneur de jeu, Malherbe suit avec intérêt, depuis plusieurs mois, les prestations d’un autre Troyen, Benjamin Nivet. En attaque, le choix est plus large. Les blessures à répétition de Mazure et Compan, titulaires de début de saison, ont permis à Samson de soigner ses statistiques, et au prometteur Toudic de se révéler avec les pros, symbole d’un centre de formation toujours aussi efficace et sur lequel le club compte s’appuyer. « C’est la base de notre fonctionnement », appuie le président normand. Côté départ, la liste devrait être très limitée. Yoan Gouffran, qui a confirmé cette saison ses débuts prometteurs de l’année précédente, est toujours sous contrat, mais évidemment très courtisé. Une année de plus en L 2 aurait sonné la fin du séjour normand de l’international Espoirs, qui n’a jamais rejeté l’idée d’une première saison pleine en L 1 avec son club formateur. Si toutefois son milieu droit devait partir, Caen garde un œil sur l’Amiénois David De Freitas, auteur d’une saison remarquée. – Me. G. AMIENS - LE HAVRE : 2-0 (1-0) Temps chaud et lourd. Pelouse en bon état. 11 305 spectateurs. Arbitre : M. Layec. Buts : Buron (43e), Giresse (75e). AMIENS: Merville– Lahaye,Sami,D. Vairelles,Boche– Buron (MartinsPereira,90e), De Freitas (cap.), Levrat (Fayolle, 72e), Giresse (Hamed, 85e) – Raynier, Heitzmann. Entraîneur : L. Batelli. LE HAVRE : Mandanda – Baca, Milambo-Mutamba (Alla, 81e), Hénin, Soumaré, Davidas – Kharbouchi (Martot, 76e), Aït Ben Idir, Gauvin (Laurant, 76e), Lesage – K. Traoré. Entraîneur : T. Uvenard. AMIENS – de notre envoyé spécial UN SILENCE de mort. Il est 21 h 38 et, à Libourne, Gouffran vient de marquer le second but caennais, synonyme de montée pour les Normands. Le stade de la Licorne, qui jusque-là avait pleinement rempli son rôle de douzième homme, s’éteint brusquement. Après s’être embrasé une grosse dizaine de minutes quand, à des centaines de kilomètres de là, les Girondins avaient égalisé sur un penalty de Deranja. Pour espérer monter en Ligue 1, les Amiénois devaient d’abord gagner. Buron, en fin de première mi-temps d’une frappe de vingt mètres (43e), et Giresse, d’un tir à ras de terre entre les jambes de Mandanda (75e), avaient fait le bou- lot. Mais les Picards devaient en plus compter sur une défaite de Caen. Les hommes de Dumas n’ont pas cédé. Et, au coup de sifflet final, au milieu du feu d’artifice et de la petite fête organisée sur la pelouse, les joueurs d’Amiens n’avaient pas l’air plus abattus que ça, eux qui n’étaient montés sur le podium que lors des deux premières journées. « On est déçus, mais c’est le foot, confiait Antoine Buron. Caen mérite aussi d’aller en Ligue 1. On a eu un mental de guerriers jusqu’au bout et c’est ce qu’il faut retenir. Maintenant, on va relever la tête. On sera plus attendus la saison prochaine. Il ne faudra pas oublier d’où on vient. » De nulle part : la saison dernière, Amiens finissait 16e et jouait le maintien. Aujourd’hui, le club, qui GROUPE A Angers en L 2 HIER J Promus en L 2 : Clermont (champion), Boulogne-sur-Mer, Angers. J Relégués en CFA : Toulon, Raonl’Étape, Châtellerault, Yzeure. J Promus en National : Rodez, Villemomble, Arles et Calais ou Besançon. VINCENT GARCIA AUJOURD’HUI Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Clermont .......... 82 38 24 10 4 2. Boulogne ......... 75 38 22 9 7 3. Angers............... 71 38 20 11 7 4. Laval.................. 66 38 19 9 10 5. Nîmes................ 62 38 17 11 10 6. Paris FC ........... 59 38 15 14 9 7. Sète ................... 57 38 16 9 13 8. Louhans-C. ...... 56 38 16 8 14 9. Beauvais .......... 50 38 14 8 16 10. Romorantin ..... 48 38 12 12 14 11. Entente SSG ... 43 38 10 13 15 12. Cherbourg ....... 42 38 10 12 16 13. Cannes ............. 42 38 11 12 15 14. Martigues ........ 42 38 9 15 14 15. Vannes ............. 42 38 13 6 19 16. Pau .................... 41 38 9 14 15 17. Toulon .............. 39 38 9 12 17 18. Raon-l'Étape... 38 38 8 14 16 19. Châtellerault ... 35 38 8 14 16 20. Yzeure .............. 29 38 6 11 21 Défaits à Guingamp (1-2), les banlieusards parisiens sont relégués en National. Brest, Niort et Montpellier sont sauvés. CRÉTEIL DISPUTERA bien quelque derby francilien la saison prochaine. Mais ce sera contre le Paris FC. En National. Hier soir, les Val-de-Marnais se sont inclinés à Guingamp (1-2), après avoir pourtant ouvert le score. Une défaite qui scellait leur sort, d’autant que dans le même temps, ses trois adversaires directs – Brest, Niort et Montpellier – s’imposaient. Monté en Ligue 2 au début de la saison 1999-2000, Créteil va retourner au troisième échelon national. Logique pour une équipe relégable quatorze fois cette saison et qui a toujours, ou presque, flirté avec la zone rouge malgré l’arrivée d’Artur Jorge en octobre 2006. Au moment d’entrer sur la pelouse de Roudourou, Créteil n’était d’ailleurs plus maître de son destin. Revenus à la 15e place début mai, les Cristoliens ont craqué sur la fin, concédant deux défaites à Niort (1-2) et contre Amiens (0-2) avant celle d’hier. « On a tout fait pour essayer de gagner cette rencontre mais Guingamp a eu plus de réussite, regrettait Jorge. Je n’ai rien à reprocher aux joueurs qui ont tout donné pour se sauver. Même si nous avions gagné, cela aurait été insuffisant. » L’entraîneur portugais a par ailleurs confirmé qu’il ne serait « sans doute plus l’entraîneur de Créteil la saison prochaine ». CFA (34e et dernière journée) NATIONAL (38e et dernière journée) Clermont - Raon-l’Étape ............... 2-1 Boulogne-sur-Mer - Cannes .......... 0-1 Angers- Vannes .............................. 2-0 Romorantin- Laval ......................... 2-1 Nîmes- Martigues .......................... 1-3 ParisFC - Yzeure ............................ 4-1 Pau - Sète ........................................ 0-2 EntenteSSG - Louhans-Cuiseaux ... 2-1 Cherbourg- Beauvais ..................... 1-1 Châtellerault- Toulon ..................... 1-1 n’a jamais connu la L 1, finit 4e (son meilleur classement de l’histoire) avec 69 points, un total qui, depuis que la L 2 est à vingt clubs (1998-99), suffit à coup sûr pour monter. « C’est un record et une première, expliquait Ludovic Batelli, l’entraîneur. Cela prouve la performance de mon groupe. Merci à mes joueurs. Ils ont fait une première partie de saison chaotique et une deuxième exceptionnelle. C’est une déception momentanée. Des discussions vont avoir lieu mais a priori il me reste un an de contrat, donc je vais rester. » Ce qui ne sera pas le cas de tout son groupe. « J’ai envie de jouer en L 1, avouait le capitaine David De Freitas à la fin du match. Aujourd’hui, je fais la fête avec mes potes et on verra ça plus tard. » Le gardien Cyrille Merville, lui, est déjà fixé et quittera le club à l’intersaison. Batelli s’est fait à l’idée de les perdre, eux et quelques autres. Mais il a déjà mis la pression sur ses dirigeants pour la saison prochaine : « Je veux un groupe bonifié et encore plus compétitif. » Car le plus dur commence pour Amiens. Confirmer. p. — 76 61 53 59 51 48 46 49 50 48 43 40 43 24 42 46 37 40 35 44 c. Diff. — — 42 +34 35 +26 29 +24 39 +20 43 +8 34 +14 46 0 49 0 53 -3 60 -12 46 -3 49 -9 52 -9 35 -11 55 -13 58 -12 45 -8 47 -7 46 -11 72 -28 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. 15 HEURES Nancy B (12) - Lens B (9) 18 HEURES Calais (1) - Épernay (14) Vesoul (10) - Besançon (2) Schiltigheim (17) - Lille B (3) Metz B (7) - Dunkerque (4) Compiègne (5) - Mulhouse (13) Saint-Quentin (15) - Sochaux B (6) Épinal (8) - Levallois (18) Lesquin (11) - Strasbourg B (16) GROUPE B AUJOURD’HUI Qui sait, en revanche, si Faruk Hadzibegic ne va pas prolonger sa mission à la tête des Chamois niortais ? L’exSochalien a relevé le défi du maintien avec panache (une seule défaite lors des huit dernières journées). Un échec, il est vrai, aurait été malvenu. Regonflés, ses joueurs étaient les mieux placés pour conserver leur place en L 2. Une large victoire face à l’AC Ajaccio (3-0) a entériné le pronostic favorable. « Notre victoire est méritée, observait l’entraîneur niortais. Elle revient entièrement aux joueurs. Ils ont relevé un défi extraordinaire. Je suis fier de mon équipe » . « Courbis, Courbis » Au regard du classement, Pascal Janin ne l’est sans doute pas moins. Laborieux depuis le début du Championnat, les Brestois arrachent une 14e place finale en trompe-l’œil. Les Finistériens n’ont pas transpiré face à Reims. « Nous sommes forcément soulagés, reconnaît Janin. C’est bien de finir sur un match que nous avons maîtrisé du début à la fin. On a su ne pas calculer et rentrer dedans comme il fallait. Je félicite les joueurs pour leur comportement. » « Je suis heureux, embrayait le président Michel Guyot, au terme d’une saison éprouvante. Cela aurait pu très mal finir mais nous avons su faire ce qu’il fallait pour nous sauver. Temps lourd. Pelouse en bon état. 4 302 spectateurs. Arbitre : M. Guillard. Buts. – TOURS : Carmona (18e), T. Vairelles (27e) ; CHÂTEAUROUX : Vandenbossche (71e). Avertissement. – Tours : Maréval (50e, tacle dur sur Bates). TOURS: Catherine – Himmer (J. Ba, 37e), Leray, Rodriguez, Maréval – Diop, Doukantie,Fleurival, Collet(Mandanne,63e) –Carmona,T.Vairelles(Kanté,88e).Entraîneur: P. Bizeul. CHÂTEAUROUX : Debec – Koné, T. Bertin, Bates, Allegro – Sako, Thiago, (Kakou, 85e), Vandenbossche, Ouattara (El-Jadeyaoui, 54e) – Blayac (Mulenga, 55e), Mauricio. Entraîneur : F. Zago. BASTIA - ISTRES : 4-1 (3-1) Une victoire pour rien Créteil plonge Amiens a fait le boulot jusqu’au bout mais ne montera pas en L 1 malgré une année historique. TOURS - CHÂTEAUROUX : 2-1 (2-0) J’ai hâte d’oublier cette saison et d’en faire une autre pour remplir à nouveau ce stade. » Celui de Montpellier était bien garni pour assister au dernier miracle de Rolland Courbis. Très mal en point voilà trois semaines, Montpellier a réussi son impossible pari en quatre matches. Malgré un revers initial à Créteil (0-1), trois succès consécutifs ont redressé une situation compromise. Hier, contre Grenoble, l’équipe en forme de cette fin de saison, les Héraultais n’ont pas failli sous les « Courbis, Courbis » chantés par La Mosson. À la différence de buts, ils terminent même à la 15e place, devant Niort (16e ) et Libourne Saint-Seurin (17e). « C’est une énorme satisfaction. J’ai été mis dans les meilleures dispositions et je suis ravi d’avoir apporté le petit plus au bon moment », s’est réjoui le Provençal. Dans l’euphorie, Louis Nicollin a annoncé que Courbis serait toujours l’entraîneur la saison prochaine. « Ce sera Montpellier ou rien », a précisé ce dernier, qui éprouve « le besoin de souffler et de réfléchir ». Dans le sillage de son entraîneur porteur de miracle, on prie, du côté de La Mosson, pour que ce sauvetage ne soit que le début d’une belle aventure. MICKAËL CARON (avec nos correspondants) Temps doux. Pelouse en bon état. 2 544 spectateurs. Arbitre : M. Cotrel. Buts. – BASTIA : Barthélemy (13e, 26e, 47e), Lorenzi (39 s.p.). Istres : Adjamossi (20e). Avertissements. – Bastia : Marester (53e, semelle), Cahuzac (66e, contestation) ; Istres : Bengelloun (37e, semelle), Kehiha (88e, tacle à retardement). BASTIA : J.-L. Leca – Marester, Maire, Lorenzi, Bridonneau (Bral, 54e) – Barthélemy (AbouDerra, 72e), Dolci, Cahuzac,Y. Gomez– Bertind’Avesnes(Gaffori,68e), F. Mendy. Entraîneur : B. Casoni. ISTRES : Rioux – Maurel, Kehiha, Doumbia (Sainati, 52e), Dumoulin – S. Feindouno, Bengelloun(Sichi, 46e), Bru, Gallon – Kharbouchi,Adjamossi (Mhoudini, 75e). Entraîneur : R. Le Lamer. NIORT - AC AJACCIO : 3-0 (0-0) Temps doux. Pelouse en bon état. 10 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Falcone. Buts: Be. Leroy (65e), Rivière(80e), J.Chapuis (89e). Avertissements.– Niort: Be. Leroy (38e, coup), Lebrun (41e, charge dans le dos) ; AC Ajaccio : Sellari (26e, tacle par-derrière), Pierazzi (30e, antijeu). NIORT : Klein(Pontdemé, 50e) – Lebrun,J. Chapuis, Couturier,Ferrier (Bouard, 80e) – Morisot,Fradin(cap.),Cellier (Durand,81e) –Be. Leroy– Rivière,Gagnier.Entraîneur: F. Hadzibegic. AC AJACCIO : Roux – Dujeux, Dos Santos, Modeste – Salis, Sellari, Pierazzi, M’Vila – Mandrichi (cap.), Laveille, Scarpelli. Entraîneur : R. Krol. GUINGAMP - CRÉTEIL : 2-1 (1-1) Beau temps. Pelouse en excellent état. 11 016 spectateurs.Arbitre : M. Lannoy. Buts. – GUINGAMP : Caggiano (28e), Y. Rivière (55e) ; CRÉTEIL : Effa Owona (11e). GUINGAMP : Gauclin – Bodin, B. Koné, Shereni, Le Lan (Sikimic,83e) – Pinto Borges, Djoman, Jouffre (cap.), Soumah – Caggiano (Haquin, 70e), Y. Rivière (Meslin, 76e). Entraîneur : P. Remy. CRÉTEIL : Trivino – Salze (Odemis, 63e), Danjou, Amirèche (cap.), Loja – Alnoudji (J. Perez,46e) – Assous(Vareilles,73e),Bah, Lavoyer–Rui Pataca,Effa Owona. Entraîneur : A. Jorge. BREST - REIMS : 3-0 (3-0) Beau temps. Pelouse en bon état. 10 018 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu. Buts : Auriac (3e), Socrier (28e), Poulard (41e). Avertissements.– Brest : Bochu(74e, mauvais tacle sur Cuvillier) ; Reims : Ielsch (71e, comportement antisportif sur Auriac). BREST : Elana – Josse, Casartelli, Poulard (cap.), D. Stinat – Auriac, Bigné (Richetin, 80e), Mangani, Bochu – De Carvalho (Akpa Akpro, 75e), Socrier (El-Hajri, 85e). Entraîneur : P. Janin. REIMS : Tingry – Giraudon, H. Baldé, Henrique (Hamzi, 17e), Comminges – Tiéné (Akouzar,58e),Godemèche,Tourenne,Ielsch(Cuvillier,73e)–Fauré(cap.),Baleguhé. Entraîneur : T. Froger. CFA 2 (30e et dernière journée) GROUPE C GROUPE A AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI 18 HEURES Anglet (9) - Rodez (1) Albi (2) - Bordeaux B (5) Brive (18) - Bayonne (3) Orléans (4) - Moulins (6) Le Mans B (7) - St-Georges-Les Anc. (17) Aurillac (8) - Nantes B (13) Les Herbiers (16) - Toulouse B (10) Montluçon (11) - Balma (15) Luzenac (14) - Stade Bordelais (12) Rodez est promu en National. Saint-GeorgesLes Ancizes et Brive sont relégués en CFA 2. GROUPE D AUJOURD’HUI GROUPE G AUJOURD’HUI 18 HEURES Armentières (10) - Valenciennes B (1) Wasquehal (2) - Roye (7) Reims Sainte-Anne (16) - Marck (3) Feignies (4) - Reims B (12) Arras (5) - Saint-Omer (14) Créteil B (8) - Sedan B (6) Noisy-le-Sec (9) - Taissy (11) Cambrai (13) - Laon (15) 18 HEURES Fontenay-le-C. (1) - Cognac (13) Lib.-St-Seurin B (4) - Niort B (2) Luçon (6) - Les Sables-d’O. (3) Blagnac (9) - Tarbes (5) FC Bas. Arcachon (7) - Agen (8) Limoges (15) - Toulouse Font. (10) Cugnaux (11) - Carcassonne (14) Mont-de-Marsan (12) - Aurillac B (16) Valenciennes B est promu en CFA. Reims Sainte-Anne est relégué en DH. Andrézieux est promu en CFA. Fontenay-le-Comte est promu en CFA. Limoges et Aurillac B sont relégués en DH. Mayenne et Lamballe sont relégués en DH. GROUPE F GROUPE H AUJOURD’HUI 17 HEURES Cassis-Carnoux (11) - CA Bastia (13) 18 HEURES Saint-Priest (8) - Arles (1) Jura Sud (5) - Croix-de-Savoie (2) GFCO Ajaccio (9) - Lyon B (3) Fréjus (4) - Nice B (14) Gap (6) - Le Pontet (16) Montpellier B (10) - Monaco B (7) Montceau (12) - Saint-Étienne B (15) Endoume (18) - Agde (17) 15 HEURES Auxerre B (4) - Dieppe (17) 18 HEURES Villemomble (1) - Pacy-sur-Eure (5) Rennes B (2) - Quevilly (13) Rouen (6) - Guingamp B (3) Bois-Guillaume (7) - Concarneau (18) Paris-SG B (12) - Ste-Geneviève-des-B. (8) Red Star (9) - Poissy (11) Plabennec (15) - Sénart-Moissy (10) AS Vitré (14) - Pontivy (16) 18 HEURES Belfort (1) - Vauban-Strasbourg (5) Selongey (2) - Pont-de-Roide (11) Besançon B (12) - Troyes B (3) Pontarlier (13) - Colmar (4) Jarville (8) - Dijon B (6) Illzach (9) - Amnéville (7) La Chapelle-St-Luc (15) - Saint-Dié (10) Haguenau (14) - Algrange (16) Arles est promu en National. Agde et Endoume sont relégués en CFA 2. Villemomble est promu en National. Dieppe et Concarneau sont relégués en CFA 2. Belfort est promu en CFA. La Chapelle-SaintLuc et Algrange sont relégués en DH. PAGE 8 GROUPE E AUJOURD’HUI 16 HEURES Nîmes B (5) - Corte (10) 18 HEURES Andrézieux (1) - Gueugnon B (2) Manosque (3) - Montélimar (16) Grenoble B (4) - Porto-Vecchio (15) Bourg-Péronnas (6) - Imphy-Decize (12) Clermont B (7) - AC Ajaccio B (11) Chasselay Mts d’Or (14) - Échirolles (8) Chalon-sur-S. (13) - Villefranche-sur-S. (9) GROUPE B AUJOURD’HUI GROUPE C GROUPE D HIER Hyères(1) - Marseille B (6) ................ 5-0 AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI 15 H 30 Brest B (9) - Lorient B (7) 18 HEURES Locminé (14) - La Vitréenne (1) Le Poiré-sur-Vie (2) - Changé (6) Saint-Lô (3) - Alençon (5) Lamballe (16) - Laval B (4) Mayenne (15) - Saint-Brieuc (8) La Montagnarde (12) - Châteaubriant(10) Avranches (11) - La Roche-sur-Yon (13) AUJOURD’HUI 16 H 30 Marignane (2) - Bastia B (3) 18 HEURES Lyon-la-Duchère (4) - AS Minguettes (11) La Valette-du-Var (13) - Cons. Marseille (5) EF Bastia (10) - Saint-Raphaël (7) Rhône-Vallées (16) - L’Île-Rousse (8) Draguignan (15) - Menton (9) Borgo (12) - Saint-Chinian (14) 18 HEURES Avoine-Beaumont (16) - Racing CF 92 (1) Châteauroux B (2) - Auxerre C (8) Vierzon (15) - Carquefou (3) Châtellerault B (11) - Angers B (4) Arménienne Issy (5) - Sens (13) Viry-Châtillon (6) - Thouars (7) Dreux (10) - Blois (9) St-Pryvé-St-Hil. (12) - Orléans B (14) 18 HEURES Caen B (1) - Oissel (13) Quevilly B (15) - Le Havre B (2) Mantes (3) - Les Lilas (4) Amiens B (5) - Dives (8) Entente SSG B (6) - Ivry (7) Abbeville (9) - Cherbourg B (14) Évreux (10) - Ouistreham (16) Mondeville (12) - Amiens AC (11) Hyères est promu en CFA. Draguignan et RhôneVallées sont relégués en DH. Le Racing CF 92 est promu en CFA. Vierzon et Avoine-Beaumont sont relégués en DH. Quevilly B et Ouistreham sont relégués en DH. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CE QUI EST BIEN avec les échecs, c’est qu’ils permettent d’avancer. Il y a trois ans, Caen retrouvait la L 1 avec une ligne claire : s’appuyer presque exclusivement sur les artisans de la montée, « la moindre des récompenses pour les joueurs », au dire du président Jean-François Fortin. Mais avec un groupe trop inexpérimenté, Malherbe a repris l’ascenseur vers la L 2 au bout d’une saison seulement. Du coup, le discours a légèrement évolué. « Je ne referai pas la même erreur », prévient le président caennais, pour qui la priorité des semaines à venir sera de renforcer le groupe professionnel, « afin de répondre à un problème de quantité et de qualité, c’est-à-dire d’expérience du plus haut niveau ». Pour autant, il n’y aura pas de révolution à Caen. Modèle de stabilité depuis deux saisons, le club normand ne veut pas renier ses vertus. « J’ai toujours été en faveur d’un maximum Temps doux. Pelouse en bon état. 18 403 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo. But : Montaño(70e s.p.). Avertissements.–Montpellier: Delaye(45e + 2, antijeu),L. Sakho(66e, jeu dur surSankharé) ; Grenoble: Kermorgant(27e, jeudur sur Montaño ;79e, tacle irrégulier sur Lafourcade), O. Sarr (63e, antijeu), Akrour (67e, contestation), N’Ganga (69e, antijeu). Expulsion. – Grenoble : Kermorgant (79e, second avertissement). MONTPELLIER : Jourdren – Colombo, Carotti (cap.), Ngambi, Mainfroi – Delaye (Aït-Fana, 71e), E. Oliseh (Taouil, 57e), Aït-Alia, Montaño – Lafourcade, L. Sakho (R. Armand, 78e). Entraîneur : R. Courbis. GRENOBLE : Wimbée (cap.) – J. Stinat, Alphant, Sankharé, N’Ganga – Kamissoko Feghouli (Belghazouani, 57e), Kermorgant, O. Sarr (Da. Coulibaly, 64e) – Akrour, C. Chapuis (Giroud, 72e). Entraîneur : Y. Pouliquen. Bleu MÉLISANDE GOMEZ Diff. — +32 +25 +14 +15 +12 +14 -2 -3 +3 -5 -3 -6 +1 0 -7 -8 -9 -17 -28 -28 Jaune Rouge Jaune De la désillusion à l’apothéose, le retour en grâce aura été long, parfois douloureux, mais ce matin, alors que Caen retrouve l’élite, les vicissitudes de deux saisons où rien ne lui a été épargné sont oubliées. Digérée la malheureuse fin de saison dernière où le bail en L 2 s’est prolongé à cause de deux malheureux buts. Évacuée, surtout, la frustration du non-match à Istres (2-3), il y a deux ans, qui renvoyait les Caennais à l’étage inférieur alors que le plus dur semblait avoir été fait pour se maintenir en L 1. « Ça fait deux ans qu’on galère, résumait Yoan Gouffran. L’année dernière, on a échoué de tellement peu. Cette fois, on y est. » Depuis deux ans, Caen court derrière cette L 1 et l’accession vient récompenser les choix des dirigeants normands qui n’ont jamais changé de cap. Pour accrocher son objectif, Caen a misé sur la stabilité presque complète de son effectif et sur un entraîneur néophyte. Le pari était osé mais la constance du casting a fini par payer. « Avec le président, on a traversé des moments difficiles, des moments de doutes, mais on a toujours tenu notre ligne de conduite », résumait Dumas. Caen a trouvé le casting idéal, bien aidé par la qualité de son centre de formation. Des fidèles revanchards (Planté, Seube, Sorbon, Hengbart, Deroin), des retouches d’expérience (Proment, Mazure), une confirmation (Gouffran), et des révélations (Toudic, Raineau). « Cette montée récompense toute une philosophie de jeu », résumait Mazure. L’objectif, maintenant, sera de faire durer le séjour en L 1 plus longtemps que le précédent. En attendant, les Caennais peuvent savourer l’accession enfin décrochée au terme du suspens. « Cette nuit, je crois qu’on ne va pas dormir », prévenait Gouffran. Leurs supporters, eux, peuvent enfin trouver le sommeil sans angoisse. BUTEURS. – 1. Lesage, K. Traoré (Le Havre), 18 buts. 3. B. Gueye (Metz), 16 buts. 4. Gouffran (+ 1) (Caen), Fauré (Reims), 15 buts. etc. c. — 22 40 33 42 39 38 44 47 49 52 46 50 44 40 48 44 52 50 63 58 Noir Bleu Noir Gouffran : « Cette nuit, on ne va pas dormir » J Promus en L 1 : Metz (champion), Caen, Strasbourg. J Relégués en National : Créteil, Istres, Tours. J Promus en L 2 : Clermont, Boulogne-sur-Mer, Angers. LIBOURNE. – Scène de liesse dans le vestiaire caennais. Le Stade Malherbe est promu en Ligue 1 au terme d’une rencontre qui l’aura pourtant fait trembler. Jusqu’au but de la délivrance signé Gouffran. (Photo Pierre Lablatinière) 1. Metz 2. Caen 3. Strasbourg 4. Amiens 5. Grenoble 6. Le Havre 7. Châteauroux 8. Dijon 9. Bastia 10. Gueugnon 11. Reims 12. AC Ajaccio 13. Guingamp 14. Brest 15. Montpellier 16. Niort 17. Libourne-St-S. 18. Créteil 19. Istres 20. Tours Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 76 38 22 10 6 54 71 38 19 14 5 65 70 38 19 13 6 47 69 38 21 6 11 57 59 38 15 14 9 51 56 38 15 11 12 52 54 38 15 9 14 42 54 38 14 12 12 44 53 38 14 11 13 52 48 38 13 9 16 47 47 38 12 11 15 43 47 38 12 11 15 44 46 38 11 13 14 45 45 38 10 15 13 40 44 38 11 11 16 41 44 38 10 14 14 36 44 38 12 8 18 43 40 38 9 13 16 33 35 38 8 11 19 35 26 38 6 8 24 30 9 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS Chelsea pense à Chimbonda Le latéral droit français, retenu par Domenech lors de la Coupe du monde 2006, pourrait rejoindre les Blues cet été. SI PASCAL CHIMBONDA n’a pas, en ce moment, la grande cote auprès du sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech, celle dont il jouit en Angleterre ne diminue pas. Élu meilleur latéral droit de Premier League la saison dernière, juste avant d’être appelé pour le Mondial allemand, l’ancien Bastiais est aujourd’hui convoité par Chelsea, qui pourrait faire une offre à son club, Tottenham, dans les prochains jours. Actuellement en vacances aux Antilles, Chimbonda, déçu par sa non-convocation chez les Bleus pour les deux prochains matches de qualification à l’Euro 2008 (2 juin contre l’Ukraine et 6 juin contre la Géorgie), serait donc en partie consolé par l’intérêt que lui manifestent les Blues de José Mourinho. À la recherche d’un latéral droit, Chelsea apprécie particulièrement ce jo u eur f o rm é a u H a v re , aujourd’hui âgé de vingt-huit ans. Cette saison, Chimbonda a disputé trente-trois matches sous les couleurs de Tottenham et marqué un but. Mais les Spurs, qui ont payé 9 millions d’euros à Wigan en août dernier pour s’attacher ses services, ne seraient pas disposés à le lâcher facilement, d’autant que Chimbonda s’est engagé jusqu’en juin 2010. Si Chelsea matérialise son intérêt par une première offre, comme ce pourrait être le cas la semaine prochaine, Tottenham risque d’éprouver des difficultés à résister à ses arguments financiers. Reste à savoir quelle somme les tout récents vainqueurs de la Cup sont prêts à aligner pour un joueur qui n’était plus désiré à Bastia deux ans plus tôt… Les Corses l’avaient d’ail- leurs transféré contre 700 000 euros. Les deux saisons réalisées par Chimbonda en Angleterre l’ont révélé au grand public et aux grands clubs européens. Au printemps 2006, le Bayern Munich, qui ne savait pas encore s’il conserverait Willy Sagnol, et Manchester United avaient déjà un œil sur lui. Son élection comme meilleur latéral droit 2006 du Championnat anglais et sa sélection pour la Coupe du monde avaient accéléré sa notoriété. Depuis que l’ancien Bastiais – ici entre Didier Drogba à gauche et Ricardo Carvalho– a traversé la Manche, tout lui réussit. Passé de Wigan à Tottenham pour 9M/ l’été dernier, c’est maintenant Cheslea qui chante ses louanges. (Offside/Presse Sports) Aulas veut garder Coupet Flanqué d’un nouveau conseiller, Grégory Coupet a rencontré Jean-Michel Aulas, hier. « Nous n’avons rien décidé, mais, pour ma part, je souhaite absolument que Greg reste à Lyon et suis convaincu qu’il va le faire. Comme il est sous contrat pour l’instant jusqu’en juin 2008, c’est déjà au moins acquis pour la saison prochaine », a indiqué, hier soir, le président de l’Olympique Lyonnais. – C. C I JUVENTUS : DESCHAMPSBLANC, PROCHAINE RENCONTRE DÉCISIVE ? – Didier Deschamps serat-il toujours entraîneur de la Juve la saison prochaine ? Le mystère demeure. Hier, il est revenu, en conférence de presse, sur l’entretien qu’il a eu avec Jean-Claude Blanc, le directeur général du club bianconero, mercredi, afin d’évoquer le futur : « La rencontre s’est bien passée. L’important, c’est qu’il y ait un dialogue. Depuis que j’ai signé ici, l’année dernière, mon souhait, mon espoir, c’est d’entraîner la Juve en Serie A. Je ne sais pas encore si je serai l’entraîneur de la Juve au début de la prochaine saison. Je rencontrerai de nouveau Jean-Claude Blanc dans quelques jours. Peut-être que ce sera la rencontre décisive. » Une chose est sûre : Deschamps, pour l’heure sous contrat jusqu’en 2008, s’est vu proposer une prolongation par Blanc. – Y. Ri. I GIGNAC TRÈS COURTISÉ. – L’attaquant de Lorient Pierre-André Gignac fait l’objet de sollicitations de plusieurs clubs de L 1. Si Saint-Étienne aurait renoncé, ce n’est pas le cas de Monaco, Bordeaux, Lille et Auxerre. L’attaquant des Merlus, vingt et un ans, a récemment rencontré son président, Alain Le Roch, qui lui a signifié vouloir le garder. « Moi, je ne sais pas », rétorque Gignac. Le PSG serait aussi intéressé. « J’ai vu ce qu’il a fait cette saison, a assuré Paul Le Guen. Tottenham exigera le prix fort Après plusieurs mois de tractations, il s’était engagé à la dernière journée du marché des transferts avec Tottenham. Mais les Londoniens ont dû payer le prix fort pour l’acquérir. Et si les Spurs acceptent de verser des sommes conséquentes quand il s’agit d’acheter, ils sont aussi réputés très exigeants pour céder leurs joueurs. « Je suis actuellement en vacances sur mon île (la Guadeloupe) jusqu’au 1er juillet, a déclaré Chimbonda. D’ici là, je coupe tout. » Une façon pour lui de ne pas se prendre la tête un été supplémentaire et de laisser le soin à son agent, Roger Boli, de défendre ses intérêts. En attendant son retour en France, puis en Angleterre, le 2 juillet, date de la reprise de l’entraînement pour les joueurs de Tottenham, le défenseur français ne veut donc plus parler de football. Chelsea et Tottenham, en revanche, devraient commencer à causer chiffres. DAMIEN DEGORRE (avec H. P.) Ses agents ont appelé comme ils le font avec les autres clubs. » – R. R., D. D. I PAS D’« INTRANSFÉRABLES » AU PSG. – « On a reçu des offres pour plusieurs joueurs », a déclaré Le Guen hier, qui a confirmé que le défenseur tchèque David Rozehnal était concerné par ces dernières. Il s’agit bien, en fait, du Borussia Dortmund, qui a offert 3,5 M/. Mais cette somme ne satisfait pas pleinement le PSG pour le moment. En tout cas, l’entraîneur parisien a assuré : « Il y a beaucoup de joueurs qu’on veut garder. Mais après, s’il y a des offres mirobolantes, on ne va pas dire qu’il y a des joueurs intransférables. » – D. D. I SOCHAUX SUR FABIO FERREIRA. – Selon la presse brésilienne, Sochaux a offert 1 M/ aux Corinthians de São Paulo pour Fabio Ferreira, défenseur central de vingt-deux ans. L’offre aurait été refusée, mais l’agent du joueur affirme qu’il partira pour 1,5 M/. – B. B. I FIORÈSE VEUT FINIR À L’ÉTRANGER. – L’attaquant lorientais Fabrice Fiorèse, trente et un ans, qui a peu joué cette saison en raison de « différends avec le coach » et parce qu’on a voulu, comme il le dit dans le Télégramme de Brest, le faire passer « pour le vilain petit canard », souhaite finir sa carrière « à l’étranger ». Prêté par l’OM, Fiorèse a encore un an de contrat en Provence. ESPAGNE (36e journée) AUJOURD’HUI I ITALIE (Serie B, 40e journée). – AUJOURD’HUI, Juventus Turin - Mantoue. La Juventus Turin, pénalisée de 9 points, est 1re (sur 22) de la Serie B avec 82 points, soit 10 points d’avance sur Naples (3e) à trois journées de la fin et est donc assurée de monter en Serie A. I BELGIQUE (Coupe, finale). – AUJOURD’HUI, FC Bruges - Standard Liège (20 h 45, TPS Foot) à Bruxelles (stade du Roi-Baudoin). Jouera le 3e tour préliminaire de la C 1 : Anderlecht (champion). Jouera le 2e tour préliminaire de la C 1 : Genk. Qualifiés pour la C 3 : Standard Liège et la Gantoise ou FC Bruges. Relégué : Beveren. Promu : Dender. I PORTUGAL (Coupe, finale). – DEMAIN, Belenenses - Sporting Portugal, à Lisbonne (stade de Jamor). Directementqualifiés pour la C 1 : FC Porto (champion) et Sporting Portugal. Jouera le 3e tour préliminaire de la C 1 : Benfica. Qualifiés pour la C 3 : Belenenses, Braga et Paços Ferreira. Relégués : Aves et Beira-Mar. Promus : Leixoes, V. Guimaraes. I É CO S SE (Coup e, fina le). – AUJOURD’HUI, Celtic Glasgow - Dunfermline (16 heures, TPS Foot) à Glasgow (Hampden Park). Jouera le 3e tour préliminaire de la C 1 : Celtic Glasgow (champion). Jouera le 2e tour préliminaire de la C 1 : Glasgow Rangers. Qualifié pour la C 3 : Dunfermline. Jouera le 2e tour préliminaire de la C 3 : Aberdeen. Relégué : Dunfermline. Promu : Gretna. I SUISSE (Coupe, finale). – LUNDI, FC Bâle - Lucerne, à Berne, stade de Suisse. Jouera le 3e tour préliminaire de la C 1 : FC Zurich (champion). Jouera le 2e tour préliminaire de la C 3 : FC Bâle. Jouera le 1er tour qualificatif de la C 3 : Sion et Young Boys Berne ou Lucerne (s’il gagne la Coupe contre le FC Bâle lundi 28 mai). Relégué : Schaffhouse. I ALLEMAGNE (Coupe, finale). – AUJOURD’HUI, VfB Stuttgart - Nuremberg (20 heures, Sport +),à Berlin (stade olympique). Directement qualifiés pour la C 1 : VfB Stuttgart (champion) et Schalke 04. Jouera le 3e tour préliminaire de la C 1 : Werder Brême. Qualifiés pour la C 3 : Bayern Munich, Leverkusen et Nuremberg. Relégués : M’Gladbach,Aix-la-Chapelleet Mayence. Promus : Karlsruhe, Hansa Rostock, Duisburg. Celta Vigo - Betis Séville (17 heures, TPS Foot) Osasuna - Real Sociedad Santander - Levante Athl. Bilbao - Majorque Rec. Huelva - Esp. Barcelone Tarragone - Atl. Madrid FC Séville - Saragosse (21 heures, Canal + Sport) Classement : 1. Real Madrid, 69 pts ; 2. FC Barcelone, 69 ; 3. FC Séville, 67 ; 4. Valence CF, 65 ; 5. Saragosse, 58 ; 6. Atletico Madrid, 54 ; 7. Villarreal, 53 ; 8. Getafe, 52 ; 9. Rec. Huelva, 50 ; 10. Santander, 49 ; 11. Majorque, 48 ; 12. Esp. Barcelone, 45 ; 13. La Corogne, 44 ; 14. Osasuna, 40 ; 15. Betis Séville, 37 ; 16. Levante, 36 ; 17. Athletic Bilbao, 34 ; 18. Real Sociedad, 33 ; 19. Celta Vigo, 30 ; 20. Tarragone, 25. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Le Real Madrid et le FC Barcelone sont assurés de disputer au minimum le 3e tour préliminaire de la C 1. Valladolid, Murcie et Almeria sont promus en Liga. GUY ROGER (avec F. He) ÉQUIPE DE FRANCE Le Maroc au Parc en novembre ? L’équipe de France, qui compte un match amical à son programme le samedi 17 novembre, quatre jours avant son déplacement en Ukraine comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2008, pourrait affronter le Maroc. Cette rencontre aurait lieu au Parc des Princes. – R. Po. Le Trophée des champions à Tian Ging Le bureau de la LFP a précisé hier, concernant le Trophée des champions qui se disputera le 24 juillet en Chine, que la rencontre aurait lieu à Tian Ging, à 120 kilomètres de Pékin, pour l’inauguration du stade construit pour le JO de Pékin (2008). Les Lyonnais (champions de France), après leur tournée en Corée, rejoindront donc les Sochaliens (vainqueurs de la Coupe de France), en tournée, eux, en Chine. France Télévisions retransmettra la rencontre, diffusée à 15 heures (heure française). – M. Ch. I LE PROTOCOLE SUR L’ARBITRAGE BIENTÔT SIGNÉ. – Le différend entre les arbitres d’élite, réunis dans le SAFE (syndicat des arbitres d’élite), et les instances à la suite du nouveau statut des arbitres (travailleurs indépendants soumis au régime général), qui avait généré quelques mouvements l’an dernier, semble appartenir au passé. Le nouveau protocole, qui prévoit les modalités de rémunérations des arbitres, a été acté par le bureau de la LFP et le conseil fédéral. Il devrait être signé prochainement. – M. Ch. I M. LECELLIER S’EXPLIQUE. – Avant-hier, la commission de discipline avait convoqué, jeudi prochain, Bertrand Benoît, pour « propos injurieux envers le corps arbitral » lors d’Istres-Caen (1-2, 37e). Excédé par un penalty très discutable pour les Normands, suivi de l’expulsion de Dembélé, le président d’Istres s’en était en effet pris vertement à M. Lecellier à la pause. « En rentrant au vestiaire, a raconté l’arbitre, un assistant a reçu un briquet et le président d’Istres m’a menacé en disant : “Je te retrouve à Paris et je te tue…” Il a aussi brandi une enveloppe blanche en disant : “Combien ils t’ont payé ? Moi je n’ai que des billets (de match). » – J. Ri. I COLOMBO CONSEILLER DE THIRIEZ. – Claude Colombo, ancien arbitre international, a accepté une mission de conseil auprès de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, sur les sujets de l’arbitrage « dans le plein respect, naturellement, des prérogatives de la FFF » qui gère l’arbitrage, a tenu à préciser la LFP. – M. Ch. I LA SÉLECTION GÉORGIENNE CONTRE LA FRANCE. – Les vingt-deux Géorgiens qui joueront contre l’équipe de France, le 6 juin, à Auxerre, ont été annoncés par le sélectionneur Klaus Toppmöller. Gardiens : Lomaia (Carl Zeiss Iena, D 2 [ALL]), Revishvili (Rubin Kazan [RUS]), Chanturia (Zestafoni) ; défenseurs : Kaladze (AC Milan [ITA]), Khizanishvili (Blackburn [ANG]), Saluqvadze (Rubin Kazan [RUS]), Kvirkvelia (Metalurg [UKR]), Shashaniashvili (Dynamo Tbilissi), Gviniandze (Munich 1860, D 2 [ALL]), Khizaneishvili (Fribourg, D 2 [ALL]) ; milieux : Kobiashvili (Schalke 04 [ALL]), Burduli (Krivbas [UKR]), Tskitishvili (Panionios [GRE]), Menteshashvili (Ventspilis [LET]), Mudjiri (Samara [RUS]), Asatiani (Lokomotiv Moscou [RUS]), Kankava (Dniepropetrovsk [UKR]) ; attaquants : Demetradze (Metalurg Donetsk [UKR]), Iashvili (Fribourg, D 2 [ALL]), Martsvaladze (Dynamo Kiev [UKR]), Arveladze (AZ Alkmaar [HOL]), Mchedlidze (Empoli [ITA]). SAMEDI 26 MAI 2007 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Laden, elles existent mais on ne les voit pas… » Après la rencontre Betis-Tarragone (1-1), la semaine dernière, Luis Fernandez, entraîneur du club andalou, a raconté : « J’ai senti que le Tarragone avait reçu la fameuse prime donnée à un adversaire pour te maintenir là où tu es. Pour des gars déjà relégués, ils y ont mis tout leur cœur. » Casquero et Paredes, joueurs de Getafe, qui affronte ce soir Barcelone, et Verdu, du Deportivo La Corogne, adversaire du Real Madrid, ont déclaré qu’ils recevraient la prime « les bras ouverts ». Parce que, pour les modestes joueurs de Getafe et de La Corogne, l’argent, qu’il vienne de Madrid ou de Barcelone, n’a pas d’odeur. L’ombre des “maletines” planera donc, notamment, sur les rencontres de Bernabeu et du Camp Nou. Le président de la Ligue, José Luis Aztiazaran, jure ses grands dieux qu’il est opposé à cette pratique et promet des sanctions sportives et pénales. Osera-t-il ? Bleu Rouge Jaune À TROIS JOURNÉES de la fin de la Liga, le Real Madrid et le Barça sont au coude à coude. Le FC Séville et Valence, qui suivent juste derrière, sont respectivement à deux et quatre points. L’Atletico Madrid, Villarreal, Getafe et Huelva sont à la bagarre pour décrocher le deuxième fauteuil en UEFA. Au fond du panier, Osasuna, Betis, Levante, Bilbao et la Real Sociedad luttent pour se sauver. Un bon cru, cette Liga 2006-2007, si, en sourdine, des bruits de primes occultes ne venaient entacher sa régularité. Ce n’est pas la première fois qu’une fin de saison en Espagne sent le soufre. La pratique des primes de victoire occultes, offertes par une formation qui joue gros à une autre, dégagée de tout souci, pour qu’elle batte un rival de la première, est une pratique assez répandue en Espagne. Les anciens ont baptisé cela « las maletines », du nom des petites mallettes qui renferment les liasses de billets circulant sous le manteau. Mario Costelo, milieu de Getafe, résume l’opinion générale : « Elles sont comme Ben Jaune Valence CF - Villarreal Real Madrid - La Corogne FC Barcelone - Getafe (22 heures, Sport +) DEMAIN Noir Bleu Noir Des mallettes encombrantes 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 (28 et dernière journée) e AUJOURD'HUI 17 h 15 AGEN TOTAL CLASSEMENT STADE FRANÇAIS Pts J. G. N. P. p. DOMICILE c. diff. B.o. B.d. J. G. N. P. p. c. B.o. B.d. J. G. N. P. p. c. B.o. B.d. 1 Stade Français 83 25 18 1 6 649 428 +221 6 3 13 13 0 0 424 204 6 0 12 5 1 6 225 224 0 3 2 Toulouse 82 25 17 2 6 622 404 +218 7 3 13 11 0 2 373 178 5 2 12 6 2 4 249 226 2 1 3 Clermont 80 25 17 0 8 751 435 +316 8 4 13 13 0 0 515 146 7 0 12 4 0 8 236 289 1 4 4 Biarritz 71 25 15 1 9 517 368 +149 4 5 12 10 1 1 305 127 3 1 13 5 0 8 212 241 1 4 5 Perpignan 71 25 15 1 9 479 389 +90 5 4 12 10 0 2 293 178 5 1 13 5 1 7 186 211 0 3 6 Bourgoin 57 25 11 1 13 523 463 +60 5 6 12 10 1 1 356 161 5 1 13 1 0 12 167 302 0 5 7 Montauban 53 25 10 2 13 456 472 -16 1 8 12 7 1 4 235 208 1 3 13 3 1 9 221 264 0 5 8 Brive 49 25 10 1 14 413 507 -94 1 6 12 7 1 4 213 197 0 2 13 3 0 10 200 310 1 4 9 Castres 49 25 9 1 15 514 544 -30 3 8 13 9 0 4 338 230 3 2 12 0 1 11 176 314 0 6 10 Montpellier 47 25 9 1 15 433 582 -149 3 6 13 9 1 3 294 203 3 2 12 0 0 12 139 379 0 4 11 Bayonne 47 25 10 1 14 443 641 -198 3 2 13 9 0 4 232 196 1 1 12 1 1 10 211 445 2 1 12 Albi 45 25 10 1 14 304 512 -208 0 3 12 8 1 3 187 161 0 1 13 2 0 11 117 351 0 2 PROGRAMME 13 Agen 44 25 9 1 15 377 502 -125 1 5 12 9 1 2 226 159 1 2 13 0 0 13 151 343 0 3 J Demi-finales Vendredi 1er juin (21 heures, à Bordeaux, en direct sur Canal +) et samedi 2 juin (17 heures, à Marseille, en direct sur Canal +). J Finale Samedi 9 juin (21 heures, au Stade de France, en direct sur Canal + et France 2). 14 Narbonne 39 25 8 0 17 521 755 -234 2 5 13 7 0 6 357 306 2 3 12 1 0 11 164 449 0 2 Tous les matches en multplex sur Canal + PERPIGNAN BIARRITZ MONTAUBAN ALBI BRIVE BOURGOIN MONTPELLIER CASTRES CLERMONT NARBONNE BAYONNE TOULOUSE RÈGLEMENT LE POINT EXTERIEUR MARQUEURS RÉALISATEURS BUTEURS 1. Rougerie (Clermont, notre photo), Candelon (Narbonne), 12 essais. 3. Heymans (Toulouse), 10 essais. 4. Bidabé (Biarritz), Malzieu (Clermont), Tomiki (Narbonne), 9 essais. 7. Milford (Castres), 8 essais. 1. B. James (Clermont, notre photo), 352 pts. 2. Rosalen (Narbonne), 278 pts. 3. Teulet (Castres), 271 pts. 4. Boyet (Bourgoin), 238 points. 5. Skrela (Stade Français), 206 pts. (pourcentage de réussite) 1. Teulet (Castres), 89 % (97/109) 2. B. James (Clermont), 81,3 % (117/144) 3. Rosalen (Narbonne), 81,2 % (95/117) De la pression partout G LA COURSE AUX DEMIES. – Toulouse, Paris et Clermont déjà qualifiés, deux équipes vont se disputer la dernière place pour les demies : Biarritz et Perpignan. L’USAP n’est pas maître de son destin et doit compter sur une contre-performance du BO contre Castres. G LA COURSE À L’EUROPE. – Duel à distance entre Montauban et Bourgoin, à la lutte pour la sixième place qualificative pour la Coupe d’Europe. Avec 4 points de retard sur les Berjalliens, Montauban doit miser sur un succès de Toulouse en Isère et battre une équipe B de Clermont. G LA COURSE AU MAINTIEN. – Personne ne veut accompagner Narbonne, déjà relégué, en Pro D 2 la saison prochaine. Mais il existe d’innombrables cas de figure (que nous avons simplifié à l’extrème dans les infographies) qui empêchent Brive, Castres, Montpellier, Bayonne, Albi et Agen de clairement envisager leur avenir. Ils devront l’emporter… et feront leurs calculs en fin de journée. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrit au moins 4 essais et/ou perd par 7 points ou moins d’écart. Les quatre premiers en demifinales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. En cas d’égalité sont pris en compte : 1. Le nombre de points terrains obtenus dans les rencontres ayant opposé les équipes à égalité. 2. Le goal-average génér al su r l’ensemble des rencontres ayant opposé les équipes à égalité. 3. La différence entre essais marqués et encaissés sur l’ensemble des rencontres ayant opposé les équipes à égalité. 4. Le goal-average génér al su r l’ensemble des rencontres. 5. La différence entre essais marqués et encaissés sur l’ensemble des rencontres. AGEN - STADE FRANÇAIS Peur sur la ville Les Agenais, jamais descendus de l’élite depuis 1926, jouent leur tête face au leader. Mais ils sont aussi dépendants des autres. AGEN – de notre envoyé spécial Scénario catastrophe Agen ge Le maintien Agen l’emporte avec bonus pendant qu’Albi, Bayonne ou Montpellier perdent, ou Castres perd sans bonus. Le SUA sauve sa peau. Agen perd et découvre la Pro D 2. Paris n’a plus concédé le bonus offensif à l’un de ses adversaires en Top 14 depuis vingt-cinq matches, hors phase finale. Le Stade Français est déjà assuré de jouer les demies. Chiffre clé Depuis douze jours, Henry Broncan est au chevet de son futur club. En jean et pull-over noir, l’entraîneur gersois, carnet en main, a concentré les énergies agenaises vers l’ultime rendez-vous de la saison. (Photo Manuel Blondeau/L’Équipe) « On se doit d’y croire » OLIVIER OLIBEAU, le deuxième-ligne de l’USAP et ancien du BO, n’a pas renoncé à décrocher la qualification en demies. du dernier Montpellier-Biarritz (39-29), où les Biarrots marquent à la dernière seconde ce quatrième essai qui nous tue. – Votre ancien club vous crée bien des misères cette saison… – (Sourire.) L’expérience a fait la différence. Tout en étant en dessous de son niveau, le BO a réussi là où nous avons échoué. Eux ont su prendre les points de bonus qu’il fallait. – C’est l’heure des regrets ? – Attendons samedi soir… Mais on s’aperçoit que les années passent et que l’USAP garde toujours un goût amer à cause de son incapacité à décrocher un titre. Cette saison, à l’extérieur, on a laissé filer trop de points, à Toulouse (16-12), à Castres (19-13), à Brive (22-22), à Paris (12-11)… C’est rageant, quand on sait qu’un seul point en plus nous suffirait. – En cas de non-qualification, vous aurez la consolation de faire partie de la tournée des SERGE TYNELSKI (avec A. R.) Scénario parfait 15 Corleto 14 Jeanjean 13 Glas 12 Skrela 11 Arias 10 Hernandez 9 Pichot 8 Parisse 7 R. Martin 6 Burban 5 James 4 Auradou 3 P. Ledesma 2 Kayser 1 Roncero PERPIGNAN : 15 Porical – 14 Bomati, 13 Marty, 12 Grandclaude, 11 Manas – 10 N. Laharrague,9 Durand– 7 Goutta (cap.), 8 Tonita, 6 Le Corvec – 5 Alvarez-Kairelis, 4 Olibeau – 3 Bozzi, 2 Konieck, 1 Chobet. Entr : Ph. Boher, F. Azéma. Rempl. : 16 Tincu, 17 Debaty, 18 Hines, 19 Bortolaso, 20 Vaki, 21 S. Dupuy, 22 Edmonds. MONTPELLIER : 15 Bortolussi – 14 Boussuge, 13 Taele, 12 Lubbe, 11 Kuzbik – 10 Trinh-Duc, 9 J. Tomas – 7 Chouchan (cap.), 8 Picamoles, 6 Ouedraogo – 5 Hancke, 4 Bert ou Macurdy – 3 Baïocco, 2 Caudullo, 1 Toleafoa. Entraîneurs : D. Nourault, A. Hyardet, E. Tissot. Remplaçants : 16 Grelon, 17 Decamps ou Vigna, 18 Macurdy ou Bert, 19 Galtier, 20 Buada, 21 Lespinas, 22 Sarraméa ou F. Todeschini. Arbitre : M. Berdos (Île-de-France). Le 12 août, Luc Lafforgue assurait : « Je suis persuadé, et ne suis pas le seul, que ça va marcher. » C’est le jour ou jamais. Objectif en direct sur Canal + AUJOURD'HUI, 17 H 15, STADE AIMÉ-GIRAL (en multiplex sur Canal +) Suivis d’une tentative d’éradication des maux supposés par le limogeage des deux entraîneurs et la proclamation d’une autogestion sous contrôle de Didier Raynal. Et le SUA est toujours dans l’attente d’un résultat positif. Alors, de multiples questions fusent. Les dirigeants ne se sont-ils pas trompés de cible ? S’ils ont touché le cœur du malaise, n’était-ce pas trop tard ? Le projet « Agen 2010 » ne fut-il pas annoncé trop tôt ? Byron Kelleher, le demi de mêlée des Blacks, à Agen, estce bien raisonnable ? Sans réponse. Pierre Lacroix, demi de mêlée trois fois champion de France avec Agen (1962, 1965, 1966) et membre de l’Académie du rugby, conclut : « L’heure n’est ni aux regrets ni aux discours, il faut gagner ce soir. Et Top 14 ou Pro D 2, on évoquera les questions après, car elles restent posées. » L’enjeu du match PERPIGNAN - MONTPELLIER « GARDEZ-VOUS ENCORE espoir de vous qualifier pour les demifinales ? – On se doit d’y croire, même si nos chances sont minces. Prendre cinq points contre Montpellier ne sera pas facile, car ils ne viennent pas pour limiter la casse mais pour assurer leur survie. Ensuite, on dépendra du résultat de Biarritz, qu’on suivra en multiplex. Ça peut être un inconvénient. Imaginons que Castres ait son maintien en poche à la 55e minute, il y a le risque qu’il lève le pied. Pour la dernière de Goutta et Konieck, ce serait dommage. On a tous envie de leur offrir une belle fête. Ils vont laisser un grand vide... – Les précédentes journées ont prouvé que tout était possible… – Cette saison est indécise jusqu’au bout, alors pourquoi ne pas espérer un ultime rebondissement ? On l’a vu lors cements de jeu nés souvent du désordre, Didier Faugeron – associé à Loïc Van der Linden – n’a pas trouvé d’écho sur le terrain. Après, tout a été scolaire : le refus du maître, l’influence des leaders, et la déstabilisation du groupe jusqu’à la perte totale de repères de jeu pour sombrer dans l’indigence, comme ce fut le cas contre Narbonne et, deux semaines plus tard, contre Bayonne. Rouge STADE FRANÇAIS. – Remplaçants : 16 Blin, 17 Weber, 18 Samo, 19 Ma. Bergamasco, 20 Fillol, 21 Borges, 22 B. Liebenberg. Absents : Marconnet, De Villiers, Sowerby, Viljoen, Du Plooy, Szarzewski, Messina, Dominici, Beauxis (blessés), Marchois, Mi. Bergamasco. Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau. Derniers matches G G G P G de notre correspondant alors que Daniel Dubroca estimait qu’« Agen va vivre une saison de transition », François Gelez refusait d’« accepter de stagner ». Légitime pour un compétiteur, mais irréaliste pour cette équipe. Le SUA s’est engagé sur une voie sans issue. D’autant qu’au mois d’octobre Dubroca n’a pas voulu entendre l’appel de détresse venu de l’intérieur. De son côté, après avoir tenté de mettre de l’ordre dans des lan- Bleu Rouge Arbitre : M. Darrière (Côte Basque). AGEN. – Remplaçants : 16 Tiatia, 15 Elhorga 14 Lafforgue (cap.) 17 Sore, 18 W. Stoltz, 19 Culine, 20 Carabignac, 21 Mirande, 22 C. Stoltz. 13 Mignardi Absents : Barrau, Meeuws, Miquel, Vain12 Ahotaeiloa queur, Van Niekerk. 11 Caucaunibuca Entraîneur : D. Raynal. Derniers matches P P N P P 10 Gelez PERPIGNAN – d’autres au cours de la saison. « Nous avons manqué d’humilité, constate un dirigeant, qui préfère garder l’anonymat. En fait, la cinquième place l’an dernier a masqué les lacunes tout en se reposant sur le phénomène Caucaunibuca (auteur de 17 essais contre 1 cette saison). On a commis un péché d’orgueil et on est retombés sur terre trop tard. » Dès le 12 août 2006, dans L’Équipe, STADE FRANÇAIS Stade Armandie 9 Morlaës 8 Fonua 7 Ostiglia 6 Mat. Lièvremont 5 Koulemine 4 Badenhorst 3 Galasso 2 Narjissi 1 Cabarry « Un péché d’orgueil » Tout au long de la semaine, au stade Armandie, où la nouvelle tribune ouest pose majestueusement ses 2 200 places inaugurées aujourd’hui, le public est venu nombreux. Comme lorsque le Sporting affichait ses beaux jours de printemps. Pour cacher le malaise, on parle d’autre chose, de la barre du « A », d’Agen, inscrite en orange sur les sièges de la nouvelle tribune et qui n’est pas complète. Un supporter s’en indigne. Pendant ce temps, sur la pelouse du terrain d’honneur, les deux lignes d’avants s’arcboutent dans des mêlées soutenues. He nry B ronc a n, qui dirige la manœuvre, jubile. C’est un secteur où Agen a manqué d’assise, comme bien Jaune Bleu Jaune 17 H 15 AGEN trois pris à l’extérieur sur soixantecinq, cette saison. Noir Noir POUR L’AFFICHE du jour placardée aux abords d’Armandie, c’est « l’ultime défi ». « Ils nous ont pris la Garonne, maintenant ils vont nous prendre notre rugby », s’inquiète un pétanqueur de l’esplanade du Gravier en pointant de l’index la digue qui canalise aujourd’hui le fleuve, devenu invisible. Depuis la sévère défaite à Toulouse (47-0) il y a deux semaines, partout dans la ville, sur les boulevards comme dans la plus petite ruelle, il est question de survie du Sporting, un peu l’équivalent de Nantes en football, longtemps salué pour la qualité de son jeu, et présent dans l’élite depuis 1926. Cela devait être une rencontre de gala, et c’est un match tragique que le SUA va livrer face au Stade Français. Luc Lafforgue, le capitaine, reconnaît : « Si nous ne sommes pas capables de jouer pendant quatre-vingts minutes à deux cents pour cent, c’est qu’on a rien à faire à ce niveau. » Henry Broncan, appelé au chevet de son futur club – l’Auscitain a signé pour trois ans à compter de la saison prochaine –, cherche depuis douze jours à recentrer les énergies dispersées. Jeudi, il confiait : « En douze jours, j’ai réussi l’exploit de blesser trois joueurs (Miquel, Socol, Matthieu Lièvremont) à l’entraînement. De ma part, c’est une faute professionnelle. » Et ajoute : « Bien sûr que je suis inquiet. Si je ne l’étais pas en pareille situation, ce ne serait pas normal. » Le « consultant » agenais, « sorcier » dans le Gers, avoue : « Si on ne bat pas le Stade Français, c’est que notre place n’est pas dans le Top 14. » Treizième, le classement est sans appel. La situation ne l’est pas moins car l’octuple champion de France (1930, 1945, 1962, 1965, 1966, 1976, 1982, 1988) n’a pas son avenir dans le Top 14 entre ses mains. Il lui faut battre le Stade Français, et ce serait mieux avec le point de bonus, mais il dépend des autres. Beaucoup redoutent les petits arrangements entre amis. Entre Perpignan et Montpellier ; entre Brive et Bayonne. D’autres souhaitent un élargissement du Championnat à seize. « On restera à quatorze, et c’est tout. On ne va pas changer le Championnat pour arranger Untel ou Untel », nous a répété hier soir Serge Blanco, le président de la Ligue, que cette rumeur infondée agace. Dans le désarroi, à Agen, on accuse : le président Daniel Dubroca d’avoir débordé de son rôle ; le directeur général Laurent Lubrano d’en avoir trop fait ; l’entraîneur Didier Faugeron d’avoir été trop timide ; Rupeni Caucaunibuca d’avoir grossi. Mais peu évoquent les vraies raisons d’une saison catastrophique, sans le moindre succès à l’extérieur et avec deux échecs à domicile, contre Perpignan (6-13) et Narbonne (19-26), aggravés par un résultat nul (16-16) devant Bayonne. Sept points seulement obtenus en 2007 sur quarante possibles, et Bleus en Nouvelle-Zélande… – Si j’avais le choix, je préférerais disputer une demie. Mais je reconnais que ça fait passer la pilule, surtout que j’ai été très surpris de voir mon nom dans la liste. Je n’y croyais pas. Il a fallu que Thomas (Lièvremont) m’appelle pour me féliciter afin que je réalise. – Avec 7 Catalans dans le groupe, vous ne serez pas dépaysé... – Ça prouve que derrière les quatre premiers du Championnat l’USAP a le potentiel pour figurer au plus haut niveau. Je le prends comme une marque de reconnaissance des sélectionneurs. Depuis un mois, on ne lâche rien, on est plus ambitieux, le travail finit par payer. – On promet l’enfer à cette équipe de France, privée de la plupart de ses cadres. Vous n’avez pas peur du cadeau empoisonné ? Perpignan e pg a BOURGOIN - TOULOUSE – Franchement, non. C’est un honneur de porter le maillot bleu et d’affronter les Blacks. Un rêve qui j’espère ne se transformera pas en cauchemar. Tout le monde prédit qu’on va prendre une raclée historique, on ne peut que surprendre agréablement. – Les sélectionneurs ont déclaré qu’il y avait des places à prendre pour la Coupe du monde. C’est une motivation supplémentaire ? – Mouais… On va dire qu’on y croit. – Et si l’exploit se réalisait… – Holà, réveillez-vous ! (Il tape du poing sur la table.) Bien sûr, rien n’est impossible, même si le contexte est très spécial. Affronter les Blacks au complet alors qu’on est en fin de saison et qu’on aura le décalage horaire dans les pattes, physiquement, ça fait peur. On va devoir s’y filer. » VINCENT COUTURE L’enjeu du match Montpellier o ppe e La dernière place pour les demi-finales Objectif Le maintien Perpignan gagne et se qualifie car Biarritz n’a pas gagné. Scénario parfait Montpellier marque deux points et assure son maintien. Perpignan fait le même résultat que Biarritz. Scénario catastrophe Montpellier n’a plus gagné à l’extérieur depuis deux saisons. Chiffre clé MONTAUBAN - CLERMONT Une idée en tête Montauban rêve d’Europe ET SI TOULOUSE décrochait in extremis la première place du classement ? Une mission dans les cordes des coéquipiers de Pelous, qui se rendent quasi au complet à Bourgoin (Heymans et Servat sont ménagés). Mais les Isérois auront à cœur d’assurer leur sixième place, la dernière qualificative pour la prochaine Coupe d’Europe. MONTAUBAN, qui peut encore prétendre décrocher une qualification en Coupe d’Europe (en cas de défaite de Bourgoin), doit pour cela s’imposer avec bonus face à des Clermontois qui ont souhaité ménager leurs principaux cadres en vue des demi-finales. AUJOURD'HUI, 17 H 15, STADE PIERRE-RAJON (en multiplex sur Canal +) AUJOURD'HUI, 17 H 15, STADE SAPIAC (en multiplex sur Canal +) BOURGOIN : 15 Denos – 14 A. Forest, 13 Boussès, 12 David, 11 Coux – 10 Boyet, 9 Parra – 7 Petrilli, 8 Bonnaire (cap.), 6 Monzeglio – 5 Pierre, 4 Del Fava – 3 Sourgens, 2 Vigneaux, 1 Khinchagishvili. Entraîneurs : Ch. Urios, G. Tourlonias, G. Doorey. Remplaçants : 16 Cabello, 17 Peyron, 18 Fèvre, 19 Jooste, 20 M. Forest, 21 Laloo, 22 Davis. TOULOUSE: 15 Poitrenaud– 14Clerc, 13 Fritz, 12 Kunavore, 11 Du Toit – 10 Michalak, 9 Courrent – 7 Nyanga, 8 Lamboley, 6 Bouilhou (cap.) – 5 Pelous, 4 Millo-Chluski – 3 Hasan, 2 Lacombe, 1 Perugini. Entraîneurs : G. Novès, Ph. RougéThomas, S. Laïrle. Remplaçants : 16 Bru, 17 Poux, 18 Albacete, 19 Dusautoir, 20 Élissalde, 21 Dubois, 22 Jauzion. Arbitre : M. Gastou (Languedoc). MONTAUBAN : 15 Duffau – 14 Cech, 13 Viard, 12 Jahouer, 11 Figueiredo – 10 Fauqué (cap.), 9 C. Garcia – 7 Raynaud, 8 Clarkin, 6 Caballero – 5 Frost, 4 Rolland – 3 Lemoine, 2 Arganèse, 1 B. Balan. Entraîneurs : L. Labit, L. Travers. Remplaçants : 16 Testa, 17 Delboulbès, 18 Sa, 19 Vaïtanaki, 20 Brignoni, 21 Etcheverria, 22 Audy. CLERMONT: 15 Péclier – 14 Esterhuizen,13 Canale,12 Chanal, 11 Delasau – 10 Baï, 9 Troncon (cap.) – 7 Audebert, 8 Etien, 6 Dieudé – 5 Vigouroux, 4 Barrier – 3 Zirakashvili, 2 Lozupone,1Shvelidze.Entraîneurs: V.Cotter,J.-P.Laparra. Remplaçants : 16 Miguel, 17 Domingo, 18 Jacquet, 19 Barthomeuf, 20 Pic, 21 Combezou, 22 Roux. Arbitre : M. Dubès (Côte d'Argent). EN DIRECT DE LA PRO D2 DAX - LA ROCHELLE Montpellier est relégué parce qu’il perd sans bonus pendant qu’Agen, Bayonne et Albi l’emportent. Perpignan a déjéjà perdu deux matches à domicile cette saison. PAGE 10 À DAX, Dabrin (apophyse) sera suppléé par Hiriart. Auelua titulaire en 8, Alexandre sera sur le banc. L’équipe sera sensiblement la même que face à Béziers. Dernier match pour Diaz et Milhères. – R. D. À LA ROCHELLE, Ferrou (déchirure à une cuisse) et Tales (pied) sont incertains. Boboul est forfait mais son sup- pléant possible à l’arrière, Ninard (cheville), est douteux. Cabannes blessé, le poste de demi de mêlée devrait se disputer, sauf miracle pour Ferrou, entre Bouron et Merceron. Serge Milhas fera ses choix au dernier moment en fonction de l’évolution des pépins physiques. – N. L. G. I PARIS VEUT RESTER PREMIER. – Le Stade Français, toujours leader du Top 14 depuis la 1re journée, entend préserver ce record à une semaine des demi-finales du Championnat. Handicapé par les blessures en cascade (De Villiers et Messina, out jusqu’à la fin de la saison, ont rejoint cette semaine une infirmerie bien garnie), Paris enregistre néanmoins le retour de son capitaine David Auradou et d’Antoine Burban dans une équipe où Pichot et Hernandez formeront la charnière, Skrela glissant au centre. En première ligne, les Argentins Roncero et Pedro Ledesma encadreront Kayser. A l’issue de la rencontre, les Parisiens prépareront leur demi-finale – sans doute à Bordeaux, le 1er juin – dans un lieu tenu secret. I TRAILLE OPÉRÉ AVEC SUCCÈS. – Damien Traille, le centre de Biarritz et des Bleus (50 sélections), a été opéré hier matin, à 8 heures, du canal inguinal droit. « J’étais de retour dans la chambre à 10 heures et, à 10 h 15, je faisais des aller-retour dans le couloir », explique Traille. Il rentrera demain à Biarritz, en avion. Il devrait pouvoir re-trottiner d’ici deux à trois semaines. Sa participation à la Coupe du monde (7 septembre-20 octobre) n’est pas remise en cause. – A. R. I BLEUS : SOURGENS REMPLACE ATTOUB. – David Attoub, qui souffre d’une fissure d’un ménisque, a déclaré forfait hier pour la tournée de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande. Le Castrais est remplacé par le Berjallien Olivier Sourgens qui, à trente-cinq ans et demi, pourrait connaître sa première sélection. Le staff des Bleus sera rassemblé dès aujourd’hui à Roissy, où il regardera la dernière journée du Top 14 à la télévision. Les sélectionnés le rejoindront dimanche avant de s’envoler vers la Nouvelle-Zélande. – A. R. I DES DEMI-FINALES À SUCCÈS. – Il ne reste plus de places à vendre au grand public pour les demi-finales du Top 14, que ce soit à Bordeaux (vendredi 1er juin) ou à Marseille (samedi 2). 18 000 places ont trouvé preneurs au stade Chaban-Delmas, 40 000 au Vélodrome. Un quota de 6 000 billets est réservé aux supporters de chaque club qualifié. – A. R. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune 11 RUGBY TOP 14 (26 et dernière journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BIARRITZ - CASTRES Cinq points, c’est tout Le Biarritz Olympique visera le bonus offensif face à Castres pour atteindre les demi-finales. Stade d’Aguilera 1 5 Brusque 14 Bidabé 13 Cabannes 12 Masi 11 Bobo 10 Bosch 9 Yachvili 8 Th. Lièvremont 7 Harinordoquy 6 Betsen 5 Couzinet 4 Thion 3 Avril 2 August (cap.) 1 P. Balan CASTRES Arbitre : M. Gauzins (Île-de-France). (en multiplex sur Canal +) BIARRITZ. – Remplaçants : 16 Noirot, 15 Cermeno 17 Lecouls, 18 Dellape, 19 Dridi, 14 Milford 20 J. Dupuy, 21 Peyrelongue, 22 Gobelet. 13 Kefu Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas. 12 Marticorena Derniers matches N G G G P À Montpellier, Nicolas Brusque et Biarritz avaient marqué quatre essais mais concédé la défaite. Aujourd’hui, les champions de France devront gagner avec le bonus. (Photo Corinne Dubreuil/L’Équipe) 11 Carballo CASTRES. – Remplaçants : 16 Gior- 10 McIntyre gadze ou Elosu, 17 Ghezal, 18 Nallet, 19 Tabacco, 20 Vosloo, 21 Peyras, 9 Canavosio 8 Faure 22 Laussucq. Entraîneurs : U. Mola, M. Reggiardo. 7 Puricelli Derniers matches P P G P G 6 Bias de notre envoyé spécial Brivee La der de Lièvremont à Aguilera Le maintien Brive marque un point et se maintient. large au score. » Ce que ne manqueront pas de faire les Biarrots, s’ils le peuvent, bien entendu. « Il faudra prendre le score, ne pas laisser les Castrais à portée. Alors, ils enverront du jeu et nous pourrons les contrer », envisage Brusque. Imanol Harinordoquy estime que « les Castrais ne vont pas lâcher comme ça, ce sera dur ». Et de regarder le ciel : « S’il pleut comme c’est prévu, ça se jouera plus devant. Mais nous ne voulons pas faire le spectacle ; nous voulons gagner avec le bonus. » Le troisième-ligne ne veut pas parler de l’alternative qu’il partage avec quatre coéquipiers (Lecouls, Thion, Yachvili, Cabannes) : soit jouer les demi-finales, soit partir pour la Nouvelle-Zélande, dimanche soir. Il reste prudent : « Nous avons tous envie de jouer les demi-finales. » La parole des rugbymen professionnels est aujourd’hui épiée et donc mesurée. En ce sens aussi, le Biarritz Olympique perdra énormément avec le départ de son ancien capitaine Thomas Lièvremont, qui va disputer son dernier match de Biarrot à Aguilera. Pour lui et pour tout ce qu’il a apporté au club « en tant que joueur et en tant qu’homme » (dixit Lagisquet), ses partenaires puiseront une motivation B d it qu retrouve la ’Aviron x déplacements en Corrèze Chiffre clé ALBI - NARBONNE AUJOURD'HUI, 17 H 15, STADE MUNICIPAL (en multiplex sur Canal +) ALBI : 15 Stewart – 14 Mensah-Cocker, 13 Sénio, 12 Sanchou, 11 Meyer – 10 Hough, 9 Pagès – 7 Misse, 8 Clément (cap.), 6 Farani – 5 Méla, 4 Guicherd, 3 Pulu, 2 Ladhuie, 1 Stankovich. Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. Remplaçants : 16 Saby, 17 Delpuech, 18 Gady, 19 Guffroy, 20 Maréchal, 21 Boulogne, 22 Serre. NARBONNE : 15 Nadau – 14 Planté, 13 T. Van Rensburg, 12 Août, 11 Bouquié – 10 Ruiz, 9 Balue – 7 Baluc-Rittener, 8 Haare (cap.), 6 Hunter – 5 Springgay, 4 Michaux – 3 Ducalcon, 2 Algisi, 1 A. Martinez. Entraîneur : R. Sonnes. Remplaçants : 16 Pariel, 17 Langlade, 18 Bisaro, 19 Loots, 20 Beaux, 21 Seron, 22 Mazars. Arbitre : M. Mené (Provence). supplémentaire. Pour que le futur Dacquois ne soit pas en vacances ce soir. CHRISTIAN JAURENA Biarritz L’enjeu du match Castres La dernière place pour les demi-finales. Objectif Le maintien Biarritz gagne avec bonus et se qualifie. Scénario parfait Castres marque un point et se maintient. Biarritz perd pendant que l’USAP l’emporte face à Montpellier. Scénario catastrophe Qui a osé transformer votre voiture en salon Chiffre clé Castres a marqué au moins 1 point lors de six de ses douze matches à l’extérieur. Albi b L’enjeu du match Le maintien Objectif Scénario Albi l’emporte avec bonus parfait et se maintient Scénario Albi ne gagne pas pendant qu’Agen, Bayonne et Montpellier l’emportent : catastrophe les Tarnais redescendent. Albi n’a jamais inscrit de points de bonus offensif. Narbonne a bo e Narbonne est déjà relégué en Pro D 2 Chiffre clé Kia Carnival “Vacances” (1) à partir de 25 990€ Avec GPS multimédia PIONEER pour 1€ de plus multimédia Kia cee’d Active à partir de 17 250€ Avec radio lecteur CD/MP3 avec commandes au volant et connexion port USB + mini-jack ? Kia Rio LX (3) à partir de 11 240€ Avec radio lecteur CD/MP3 de série Kia Carens Motion à partir de 20 100€ Kia Sportage “Executive” (2) à partir de 26 990€ Avec radio lecteur CD/MP3 de série Offre reprise Argus TM + 1000€(5) Avec système de téléphonie mains libres Bluetooth® et capteurs de parking AV/AR Kia Magentis EX Premium (4) à partir de 24 890€ Kia Sorento Shilton à partir de 38 490€ Avec GPS multimédia PIONEER de série Avec GPS multimédia PIONEER pour 1€ de plus www.kia.fr (1) Kia Carnival LX : à partir de 28 490€ - 2 500€ d’économie, et GPS pour 1€ de plus offre valable sur tous les Carnival hors boîte automatique et options, dans la limite des stocks et coloris disponibles. 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Modèle présenté Kia cee’d Active avec option peinture métallisée (340€) à partir de 17 590€. Consommations mixtes : de 4,7 à 7,6 l/100 km. Emissions de CO2 : 125 à 182 g/km. Consommations mixtes du Kia Sorento Shilton : de 7,9 à 8,6 l/100 km. Emissions de CO2 : 209 à 228 g/km. Modèle présenté Kia Picanto EX Pack avec option peinture métallisée (340€) à partir de 11 390€. Consommations mixtes : de 4,4 à 5,8 l/100 km. Emissions de CO2 : 116 à 138 g/km. La marque et le Logo Bluetooth sont détenus par Bluetooth SIG, Inc. Offres non cumulables, réservées aux particuliers, valables du 19 mai ou 30 juin 2007 dans le réseau KIA participant. Ouverture le dimanche selon autorisations préfectorales. SAMEDI 26 MAI 2007 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le BO n’a perdu qu’un match à domicile cette année. Castres descend à cause de sa défaite sans bonus, alors que Montpellier, Bayonne et Albi gagnent et qu’Agen arrache la victoire avec bonus offensif. Les Albigeois ont pensé, avant la trêve du Tournoi des Six Nations, avoir fait le plus dur. Mais quatre défaites consécutives les ont replongés vers le bas du tableau. Ils ont toutefois leur destin en main. « Pour ne compter sur personne, on veut gagner avec le bonus », explique l’entraîneur tarnais, Éric Béchu. Problème : Albi n’a jamais inscrit quatre essais cette saison. Mais Narbonne, déjà relégué, se déplace sans de nombreux titulaires. Et avec plus de 10 000 supporters en folie au stadium, même si Béchu – suspendu – sera en tribune et non sur le banc, on voit mal les Albigeois passer à côté. Bleu Privés de David Attoub (fissure d’un ménisque, il a déclaré forfait pour la tournée en Nouvelle-Zélande), les Castrais se contenteraient d’une défaite de moins de sept points pour assurer leur maintien. Ce n’est pas fait. Mais même en cas de revers, ils devraient se maintenir car il faudrait des surprises énormes (succès de Montpellier à Perpignan, Agen vainqueur du leader parisien avec le bonus offensif) pour les envoyer en Pro D 2. Après cette saison ratée, le limogeage de Laurent Seigne, l’annonce du départ de Pascal Papé pour Paris après une seule année, le CO doit simplement se sauver. Et, en début de semaine, Pierre-Yves Revol, le président, pourra annoncer le prochain recrutement. Pour enfin relancer Castres ? Avec radio lecteur CD/MP3 de série é té deux fois. CASTRES Kia Picanto EX à partir de 10 050€ Le maintien Brive descend car il perd largement pendant que tous ses suivants au classement l’emportent, dont Agen, qui prend, lors de sa large victoire contre Paris, un bonus offensif. A domicile, Brive n’a pas perdu de plus de 15 points cette saison. Bayonne ayo y e Jaune Jaune Rouge Pour s’en convaincre, avant de passer sur le terrain pour la mise en place, les joueurs du BO ont visionné, hier matin, des images de leurs bonheurs récents quand, les deux dernières saisons, ils marquaient de beaux essais qui les conduisaient sur les marches du Stade de France pour y cueillir le bouclier de Brennus. « Des essais, nous sommes capables d’en marquer, résume l’arrière Nicolas Brusque. Ce scénario contre Castres, c’est à l’image de notre saison… Nous nous sommes ressaisis contre Perpignan et Paris avant de redevenir amorphes et indécis contre Montpellier. Heureusement que nous ne sommes jamais aussi forts qu’au pied du mur. » La dernière fois que le BO a annoncé son intention de marquer quatre essais sur sa pelouse, Montauban en a retiré le match nul (9-9). Mais là, ça n’est pas pareil. « Ça nous était déjà arrivé contre Brive, explique Lagisquet, et je pensais que les joueurs ne l’avaient pas oublié. Mais, avant de marquer des essais, il faut prendre le L’enjeu du match Noir Bleu Noir HUIT BONUS DÉFENSIFS, c’est le chiffre qui agite – autant que les orages – les nuits biarrotes à l’approche de ce dernier match de la saison à Aguilera. Huit fois, en effet, le Castres Olympique s’est incliné par une marge étroite et son objectif sera de ramener au moins un point – celui qui lui manque pour avoir la certitude de se maintenir en Top 14 – de son ultime déplacement à Biarritz. À l’inverse, le BO doit impérativement marquer cinq points – c’est-à-dire gagner en aplatissant au moins quatre essais –, ce qu’il n’est parvenu à réaliser que trois fois cette saison : face à Bayonne, Montpellier et Narbonne. Des infortunes, le BO en a connu plus que sa part tout au long de cet exercice où l’infirmerie n’a pas désempli. En ce moment, la « grêle » est tombée sur les centres : Damien Traille s’est fait opérer hier, Martin Gaitan ne peut que courir le long du terrain et Romain Cabannes souffre des adducteurs depuis mercredi, sa participation restant aussi incertaine que la suite du programme. Mais si le BO a eu beaucoup de blessés, il a aussi collectionné les occasions manquées sans lesquelles il n’en serait pas, à quatre-vingts minutes du dénouement, à jouer encore sa place en demi-finales. « Finalement, on a de la chance d’en être encore là, avec le destin entre nos mains pour nous qualifier, soupire l’entraîneur, Patrice Lagisquet. Même si on prévoit de la pluie pour le match et que ça compliquera notre volonté de marquer quatre essais, nous ne sommes pas si malheureux que ça en repensant au quatrième essai que nous marquons à Montpellier (défaite 49-39). » Ce point de bonus offensif, arraché après la sirène dans des conditions rocambolesques, est perçu à Biarritz comme le signe du destin qui rebondit, enfin, du bon côté. BRIVE : 15 Le Roux – 14 Ligairi, 13 Valbon, 12 Bonetti, 11 Bolavucu – 10 Petitjean, 9 Péjoine – 7 Bonvoisin (cap.), 8 Domingo, 6 Forgues – 5 C. Van Rensburg, 4 Van Zyl – 3 Capdevielle, 2 Campo, 1 Toderasc. Entraîneurs : J.-M. Soubira, R. Crespy. Remplaçants : 16 Djoudi, 17 Lafond, 18 Chouly, 19 Azoulai, 20 Neveu, 21 Orquera, 22 Hufanga. BAYONNE: 15 Thiéry – 14 Gerber, 13 Dourthe (cap.),12 Audrin, 11 Lhande – 10 Vermis, 9 Tilloles – 7 Massabeau, 8 Baget, 6 Gratchev – 5 Bergez, 4 Linde – 3 Iguiniz, 2Laurent,1Coetzee.Entraîneurs: J.-F. Beltran,X. Péméja,J.-P.Élissalde.Remplaçants : 16 Héguy, 17 Usandisaga, 18 Tewhata, 19 Deen, 20 Rouet, 21 Fromont, 22 V. Inigo. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). Il y a un peu plus d’un mois, les Brivistes semblaient condamnés à la Pro D 2. Le remplacement de Michel Peuchlestrade par Jean-Marie Soubira, pour « insuffler un esprit briviste », selon le président Patrick Sébastien, a été un tel succès qu’une descente des Corréziens ce soir serait une énorme surprise. Certes, ils reçoivent des Bayonnais qui, eux aussi, luttent pour le maintien, mais il ne manque qu’un point aux coéquipiers de Petitjean pour se sauver. Avant de chanter avec Chico et les Gipsy dans un stadium AmédéeDomenech où on attend presque 15 000 personnes, dont 3 000 supporters bayonnais. 5 Capo Ortega 4 Papé 3 Saayman 2 Terrain 1 Hoeft (cap.) BIARRITZ – AUJOURD’HUI, 17 H 15, STADE AMÉDÉE-DOMENECH (en multiplex sur Canal +) KIA MOTORS FRANCE - 38391529500067 RCS Nanterre 17 H 15 BIARRITZ BRIVE - BAYONNE 12 RUGBY MATCHES INTERNATIONAUX Bleu Rouge Noir Jaune ARGENTINE - IRLANDE Premier rendez-vous austral Argentins et Irlandais se retrouvent une première fois, à un peu plus de cent jours de la Coupe du monde. joueurs majeurs, ce test va apporter son lot précieux d’enseignements. Chaque joueur abat une carte importante en vue du Mondial et on a senti beaucoup de tension chez les Irlandais cette semaine. En outre, les tournées d’antan ne sont plus : les Irlandais ne se sont pas perdus dans la nuit agitée de Santa Fe. En guise de divertissement, ils ont eu droit à un spectacle infantilisant des Globbe Trotters à Buenos Aires et à un passage à Rosario, où Pucciariello, le pilier argentin du Munster, a tenté en vain de les convaincre que le maté était une boisson buvable. AUJOURD’HUI, 16 H 10, HEURE LOCALE (20 h 10, heure française), STADE DU BRIGADIER-LOPEZ ARGENTINE : Stortoni – De Vedia, Avramovic, Senillosa, Leonelli, (o) F. Contepomi (cap.), (m) Vergallo – J. Fernandez-Lobbe, Leguizamón, Durand – Lozada, Bouza – Bonorino, Vernet-Basualdo, Ayerza. Entraîneur : M. Loffreda. Remplaçants : Cortese, Cardinalli, Stuart, Fessia, López-Fleming, Ju. Fernández-Miranda, Agulla. IRLANDE : Duffy – Carney, Trimble, Lewis, Bowe, (o) P. Wallace, (m) Boss – Gleeson, Heaslip, N. Best – O’Kelly, Hogan – S. Best (cap.), Flannery, Young. Entraîneur : E.O’Sullivan.Remplaçants: Jackman,Buckley,M.O’Driscoll,Ferris,O’Leary,Murphy, B. Murphy. Arbitre : M. Bray (NZL). SANTA FÉ – (ARG) de notre envoyé spécial EN D’AUTRES TEMPS, ce testmatch n’aurait pas eu de grande valeur. Mais, en cette année de Coupe du monde, Argentins et Irlandais se trouvent avec les Français dans l’effrayante poule D qui verra un candidat à la victoire finale rester sur le carreau. Sans que l’on sache trop pourquoi, depuis une dizaine d’années, Irlandais et Argentins se sont souvent rencontrés, en Coupe du monde et ailleurs, au cours de matches acharnés entre les deux nations montantes du rugby international. « L’Irlande et l’Argentine sont deux équipes qui se ressemblent », a convenu Felipe Contepomi. Vrai, et pour des raisons différentes, Pumas et Irishmen présentent la même rage d’exister : l’Argentine n’en finit plus de souffrir de sa position géographique, elle qui frappe désespérément à la porte d’un tournoi mondial majeur, formant dans son Championnat amateur chaque année de nouveaux joueurs d’exception. L’Irlande, parce qu’elle a souvent été considérée comme un fairevaloir, avec de loin le plus mauvais palmarès des équipes du feu Cinq Nations, que l’on traitait avec bonhomie en raison d’un sympathique et mythifié « fighting spirit » qui durait une mi-temps dans ses bons jours. Mais, aujourd’hui, l’heure est à la méfiance chez les Français, et une élimination précoce en poules est une hypothèse plausible pour les Bleus. Dix des Pumas convoqués évoluent au Royaume-Uni Ce soir, pour des raisons différentes, Argentins et Irlandais ne présenteront pas leur meilleur quinze. Eddie O’Sullivan, l’entraîneur irlandais, a accordé une énième période de repos à son quinze titulaire et O’Connell, O’Driscoll ou David Wallace peaufinent leurs bronzages à Chypre et en Floride. Marcelo Loffreda, l’entraîneur argentin, n’a pas droit à ce genre de privilèges. « El Tano » aurait aimé disposer de ses meilleurs éléments pour avoir enfin une occasion de travailler avec un quinze à peu près semblable à celui de septembre prochain. Mais, pendant que ses Pumas étrillaient les Barbarians français à Biarritz (28-14, le 3 mars), les dirigeants argentins se sont mis d’accord dans les coursives du stade Aguilera pour laisser les clubs français en paix. Ainsi, les hautes instances argentines ont fait comprendre à Loffreda, qui a le droit pour lui, de ne pas brandir l’article 9 de l’International Board donnant priorité aux tests internationaux. Pour autant, même en l’absence de Pas de dépaysement aujourd’hui à Santa Fé pour Felipe Contepomi, l’ouvreur des Pumas et... du Leinster. En effet, le capitaine argentin se retrouvera face à quelques adversaires qu’il côtoie en Championnat ou en Coupe d’Europe. (Photo Inpho/Presse Sports) L’Afrique du Sud attend une victoire historique face à un quinze de la Rose décimé par les absences, les blessures et un virus. Noir Bleu Jaune Rouge AUJOURD'HUI, 15 HEURES (heure française), VODACOM PARK, À BLOEMFONTEIN En direct sur Canal + AFRIQUE DU SUD : 15 Montgomery – 14 Willemse, 13 Olivier, 12 De Villiers, 11 Habana – 10 B. James, 9 Januarie – 7 J. Smith, 8 Rossouw, 6 Burger – 5 Matfield, 4 Ba. Botha – 3 B.J. Botha, 2 Smit (cap.), 1 Carstens. Entraîneur : J. White. Remplaçants: 16 Steenkamp,17 G. Botha, 18 Van der Linde,19 Muller, 20 Spies, 21 Pienaar, 22 F. Steyn. ANGLETERRE:15M. Brown–14Balshaw,13Tait,12 Farrellou Flood,11 Jas.Robinson (cap.) – 10 Wilkinson, 9 P. Richardsou Gomarsal– 7 Hazell,8 Easter, 6 Ch. Jones – 5 A. Brown, 4 Schofield – 3 Turner, 2 Regan, 1 Yates. Entraîneur : B. Ashton. Remplaçants : 16 Cairns, 17 Crompton, 18 Winters, 19 Sanderson, 20 Gomarsall, 21 Flood. Arbitre : M. Walsh (NZL). JOHANNESBURG – (AFS) de notre envoyé spécial LE VINGT-SIXIÈME Afrique du Sud Angleterre a déjà fait un déçu : le trésorier de la province du Free State. Hier, seulement 26 500 des 38 000 places avaient trouvé preneurs, pour ce qui reste pourtant un classique historique ESCRIME et un avant-goût du match phare de la poule A de la Coupe du monde, le 14 septembre au Stade de France. Principale source de ce désintérêt, la sélection de l’équipe d’Angleterre, déshabillée des joueurs des Wasps, de Leicester et de Bath, qui ont participé aux finales européennes le week-end dernier. Brian Ashton, l’entraîneur du quinze de la Rose, a éprouvé les pires difficultés à composer une équipe digne de ce nom. En plus des absences, son squad a subi une hécatombe. Le pilier Nick Wood a déclaré forfait sur blessure. Son remplaçant, Kevin Yates, célèbre pour avoir « mangé » l’oreille d’un adversaire il y a quelques années, en profite pour battre un record : sa dernière cape remonte à neuf ans et 44 jours ! Le groupe a surtout été sévèrement touché par un virus extrêmement violent. Jeudi, David Strettle, l’ailier des Harlequins, si bon contre les Français pendant le Tournoi, a dû être hospitalisé. Hier, l’encadrement a annoncé huit autres victimes des mêmes maux d’estomac, dont deux préoccupants : Andy Farrell et Peter Richards. Atteint également, mais, aux dernières nouvelles, apte, Jonny Wilkinson est l’unique rescapé de la dernière victoire anglaise en Afrique du Sud en juin 2000... à Bloemfontein. Ce jour-là, Wilko, auteur de vingt-sept points, avait offert à l’Angleterre son premier succès probant dans l’hémisphère Sud et la première levée d’une série de six victoires face à l’Afrique du Sud. Celleci ne s’est achevée qu’en novembre dernier à Twickenham (14-25). « 2000 me semble bien loin... Le défi à relever cette fois est encore plus grand », déclarait Wilko jeudi, visiblement sceptique. Sa présence et celle de Jason Robinson, capitaine de la tournée, n’impressionnent en rien les Sud-africains. Ceux-ci ne se demandent pas si les Springboks vont gagner mais combien ils vont gagner. La presse locale s’est interrogée quant à l’éventuel impact psychologique qu’auraient les deux tests à venir dans la perspective de la Coupe du monde. Les Anglais ont contourné, affirmant que leur équipe aurait un tout autre visage dans trois mois. Jake White, lui, veut laminer son adversaire. Excepté Fourie et Du Preez, entraîneur des Français, Jean-Philippe Daurelle. S’il y avait de l’argent à gagner en Coupe du monde, cela serait peut-être différent, mais comme ce n’est pas le cas... » Enfin, avec l’instauration des nouvelles règles qui ont réduit le temps de blocage des appareils (*), Pozdniakov ne peut plus user de son impressionnant palmarès pour essayer d’influencer l’arbitre et faire pencher la décision en sa faveur. Rendue obligatoire depuis les Mondiaux 2006, la vidéo a aussi apporté sa précieuse aide à un arbitrage plus juste dans cette arme à conventions. « Aujourd’hui, il y a plus d’échanges défensifs, le jeu est plus diversifié, alors qu’avant c’était le monopole des pays de l’Est et de l’attaque, conclut Boris Sanson. Comme les lampes s’allument plus L’ÉQUIPE DE FRANCE qui participera aux Championnats d’Europe à Gand, début juillet, puis aux Mondiaux à Saint-Pétersbourg, fin septembre, n’a pas mis longtemps à sortir du chapeau, mercredi soir. Au repos pendant un mois à cause d’un hématome sur la tête du fémur droit, Astrid Guyart ne pouvait ainsi y figurer. Les sélectionneurs ont donc reconduit les fleurettistes médaillées de bronze aux Mondiaux 2005 et sixièmes en 2006. Une formation d’expérience autour d’Adeline Wuillème. « Nous avons axé notre sélection sur les valeurs collectives, explique l’entraîneur national Olivier Lambert. Comme, individuellement, on n’a pas grandchose à se mettre sous la dent, on a voulu l’équipe la plus soudée possible pour affronter les trois prochains événements : la Coupe du monde à Cuba (mi-juin), les Championnats d’Europe et les Mondiaux, notre objectif étant de décrocher le quota pour les Jeux Olympiques l’an prochain. » Hors du coup lors de la tournée en Asie (11e le week-end dernier à Tokyo), les Françaises sont aujourd’hui loin de leur potentiel. Les compétitions à venir seront donc capitales. Au mieux, cinq nations européennes tireront aux Jeux à Pékin. Or, la France pointe au onzième rang mondial. – A. La. SÉLECTION. – Championnats d’Europe (Gand [BEL], 2-7 juillet) : Corinne Maitrejean, Céline Seigneur, Adeline Wuillème, Mélanie Moumas. Remplaçante : Mathilde Guichoux. Championnats du monde (Saint-Pétersbourg [RUS], 28 septembre - 6 octobre) : titulaires identiques. Remplaçante : Astrid Guyart. Suppléante : Mathilde Guichoux. CELA NE FERA PAS forcément plaisir aux Toulousains, mais Gareth Thomas, désormais rétabli, deviendra, contre l’Australie aujourd’hui, le recordman gallois des sélections, avec 93 capes. Privés par ailleurs de 18 joueurs majeurs sur blessure ou laissés au repos, les Gallois, présentés comme une équipe de troisième zone, sont, paraît- CHAMPIONNATS DU MONDE La colle « rapide », à base de composants volatiles toxiques, sera définitivement interdite après les JO de Pékin. ZAGREB – de notre envoyé spécial vite, les erreurs sont vite sanctionnées. » Autant d’arguments qui rendront ce week-end à Madrid les hostilités encore plus relevées. ANNE LADOUCE (*) Aujourd’hui, quand un tireur allume sa lampe, son adversaire n’a plus que 150 millièmes de seconde (contre 350 avant) pour allumer la sienne. Son temps d’action est réduit. Du coup, il est plus fréquent de voir seulement une lampe s’allumer. La décision de l’arbitre s’en trouve facilitée. PROGRAMME AUJOURD’HUI : tableau d’éliminations directes. DEMAIN : épreuve par équipes. Français engagés : Pillet, Sanson, Anstett, Lopez, Gazin, Apithy. ÉQUIPE DE FRANCE – FLEURET FEMMES Une sélection qui s’imposait AUSTRALIE : 15 Huxley – 14 Gerrard, 13 Mortlock, 12 Ashley-Cooper, 11 Mitchell – 10 Norton-Knight, 9 Giteau – 7 Waugh (cap.), 8 Palu, 6 Elsom – 5 Chisholm, 4 Sharpe – 3 Shepherdson, 2 Moore, 1 Dunning. Entraîneur : J. Connolly. Remplaçants : 16 Freier, 17 B. Robinson, 18 Vickerman, 19 Hoiles, 20 G. Smith, 21 Gregan, 22 Staniforth. PAYS DE GALLES : 15 Byrne – 14 Gar. Thomas (cap.), 13 Ja. Robinson,12S. Parker,11Czekaj–10Hook,9Phillips–7 Gav. Thomas,8Jo.Thomas,6Charvis–5R.Sidoli,4 Cockbain–3A. Jones, 2 M. Rees, 1 I. Thomas.Entraîneur: G. Jenkins. Remplaçants : 16 Hibbard, 17 C. Jones, 18 Owen, 19 S. Morgan, 20 Cooper, 21 Sweeney, 22 Henson. Arbitre : M. Kaplan (AFS). il, très remontés contre les critiques. Cela suffira-t-il contre une équipe d’Australie qui commencera sa saison après que ses équipes de Super 14 ont connu une campagne catastrophique ? Pas certain. La principale information, c’est pourtant la mise au repos, par précaution, de Steve Larkham, le maître à jouer des Wallabies. Celui-ci souffre du mollet, mais, selon ses dires, si le match avait été décisif, il l’aurait disputé. « C’est la clé de tout », a confié John Connolly, le coach australien. Et il est bien décidé à le protéger aussi longtemps que possible, le dispensant d’ores et déjà du second test contre Galles la semaine prochaine, puis de la rencontre face aux Fidji. Du coup, c’est une formation new-look que présentent les Wallabies avec Sam Norton-Knight à l’ouverture, Adam Ashley-Cooper au centre et Julian Huxley à l’arrière. George Gregan sur le banc, laissant sa place de 9 à Matt Giteau, ce sera donc à Mortlock de trouver les mots qu’il faut pour lancer la saison sur de bonnes bases dans un stade qui ne sera pas plein. Une contre-performance des locaux ne ferait qu’augmenter le vent de grogne qui souffle actuellement dans le rugby australien. On a cependant du mal à croire que cela soit possible... – H. B. Le ping poursuit sa révolution À moins de quinze mois des Jeux, le sabre mondial, en piste ce week-end à Madrid, n’a jamais été aussi dense. niveau s’est resserré. » L’approche des Jeux, l’an prochain à Pékin, peut justifier ce regroupement des forces au sommet. Les sabreurs sont de mieux en mieux préparés, plus performants. Toutes les nations se sentent aussi très concernées par la qualification olympique à commencer par les plus petites, capables de débloquer des budgets exceptionnels pour cette échéance quadriennale. Cet éparpillement des vainqueurs s’explique encore par la disparition des gros cadors. Seul Stanislav Pozdniakov (4 titres mondiaux entre 1997 et 2006) reste aujourd’hui vaillant sabre en main. Mais, afin de s’économiser, le Russe de trente-trois ans cible ses objectifs et demeure moins présent sur le circuit. « Il s’en fiche, glisse l’un de ses anciens rivaux et aujourd’hui BENOÎT PENSIVY AUJOURD'HUI, 12 HEURES (heure française), TELSTRA STADIUM, À SYDNEY En direct sur Canal + Sport TENNIS DE TABLE COUPES DU MONDE – SABRE HOMMES À qui le tour ? QUI SERA VAINQUEUR ce soir à Madrid ? Bien malin qui pourrait répondre, vu l’impressionnante distribution des premiers rôles cette saison au sommet des podiums de Coupe du monde. Dix sabreurs différents, dont deux Français (Pillet et Sanson), se sont imposés. Seule l’épée masculine – l’arme la plus pratiquée au monde – enregistre une telle variété. Au sabre, il faut remonter à 1989 pour trouver autant de vainqueurs que de Coupes du monde ! Mais c’était une tout autre époque, où il n’y avait alors que six compétitions au total dans l’année. « Voilà dix ans, on passait facilement les 32es ou 16es de finale, se souvient l’ancien des Bleus, Julien Pillet (29 ans). Aujourd’hui, cela se bat déjà dès les tours préliminaires. Le très haut blessés, il aligne sa meilleure équipe possible, dont dix finalistes du Super 14 samedi dernier à Durban. Le pack choisi est monstrueux et cinq des sept remplaçants sont des avants. Victor Matfield, le deuxième-ligne des Boks, a tenu à tempérer l’optimisme ambiant : « Je m’inquiète un peu que les gens s’attendent à ce que nous écrasions l’Angleterre. Ils nous ont vus remporter le Super 14 et constatent que tout marche bien pour notre rugby. Mais n’oublions pas que nous n’avons pas joué tous ensemble depuis les Tri Nations l’an dernier. » N’oublions pas non plus que, dans des circonstances similaires, l’Angleterre de 1972, pathétique durant le Tournoi précédent, était venue battre des Springboks (18-9) alors au sommet de la hiérarchie mondiale, pour la première rencontre entre les deux pays en Afrique du Sud. I COUPE DU MONDE FLEURET HOMMES EN ÉGYPTE. – Hier, au Caire, tous les Français se sont qualifiés pour le tableau final. Ce tournoi est le quatrième (sur sept) pour les fleurettistes tricolores en vue des Championnats d’Europe à Gand et des Mondiaux à Saint-Pétersbourg. Les Français qui ne seront pas qualifiés pour ces deux rendez-vous n’auront plus aucune chance de prétendre aux deux tickets individuels (maximum) attribués à chaque nation aux JO de Pékin. AUJOURD’HUI : tableau d’éliminations directes. DEMAIN : tournoi par équipes (France absente). Français engagés : Beaudan, Guyart, Jault, Le Pechoux, Attelly, Coutant, Koenig, Marcilloux. I COUPE DU MONDE ÉPÉE FEMMES EN AUSTRALIE. – Après Nankin, en Chine, la semaine dernière, les Françaises sont engagées à Sydney, leur deuxième tournoi qualificatif pour les Jeux à Pékin, où seules deux épéistes par pays pourront tirer en individuel. Souffrant d’un mollet la semaine dernière, Hajnalka Kiraly est rétablie. AUJOURD’HUI : qualifications individuelles. DEMAIN : tableau d’éliminations directes. Principales Françaises engagées : Flessel, Kiraly, Descouts, Nisima, Baradji-Duchêne, Colignon, Daninthe, Galantine, Soiron. I COUPE DU MONDE SABRE FEMMES AU VIETNAM. – À Hanoi. AUJOURD’HUI : tableau d’éliminations directes. DEMAIN : épreuve par équipes. Françaises engagées : Touya, Vergne, Argiolas, Perrus, Mary, Danion, Berthier. PAGE 12 « IL Y A UN PEU PLUS de trois semaines, un joueur japonais de quarante et un ans qui collait sa raquette a été victime d’une réaction allergique, est tombé dans le coma six jours et a dû être hospitalisé trois semaines. Le rapport médical, transmis au ministère japonais de la Santé, indique que cette réaction était due à l’usage de la colle et de ses composants. » Ce fait divers, relaté lors d’une conférence de presse par Adham Sharara, président de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF), va être à l’origine d’une nouvelle révolution dans le monde du ping. Hier à Zagreb, le conseil d’administration de l’ITTF, réuni en assemblée générale aux Championnats du monde, a pris la décision d’interdire les colles à base de solvants volatiles à partir du 1er septembre 2008, après les Jeux Olympiques de Pékin. Mais en amont, la colle dite « propre », essentiellement une colle à base d’eau, exempte de tout produit toxique, sur laquelle les fabricants travaillent depuis plus de deux ans, sera d’ores et déjà utilisée dans les compétitions juniors au 1er janvier 2008. Un amendement, voté lors de cette assemblée générale, prévoit également qu’en cas de nouvel accident l’interdiction de la colle rapide serait immédiatement appliquée. Ainsi, après le passage de la balle de 38 à 40 mm et du set de 21 à 11 points en 2001, puis de la réforme du service (on ne cache plus l’impact avec le bras) en 2002, le tennis de table continue de faire peau neuve. « Ce n’est plus seulement une question de réglementation ayant trait aux performances ou au jeu lui-même, c’est désormais une question cruciale touchant la santé et l’environnement », insistait Sharara lors de son point presse. Les joueurs dubitatifs Pour Jean-François Kahn, membre du comité directeur de la Fédération française (FFTT) et président du comité sciences et sports à l’ITTF, « c’est important pour l’élite, mais aussi pour les millions de pratiquants dans le monde entier qui utilisent également ces colles toxiques. Utilisées dans des conditions de ventilation suffisantes, les risques sont très minorés. Mais en atmosphère confinée, des allergies, des problèmes respiratoires, voire des œdèmes pulmonaires ou du larynx, comme cela semble avoir été le cas pour ce joueur japonais, peuvent néanmoins se produire. » Du côté des joueurs pros, et c’est un euphémisme, la réforme ne fait pas l’unanimité. Sept joueurs de haut niveau seulement, au rang desquels le champion olympique sud-coréen Ryu Seung-min, l’Allemand Christian Suss, champion d’Europe de double et par équipes, et le vice-champion du monde par équipes 2001, le Belge Philippe Saive, se sont déclarés convaincus, après l’avoir testée, par cette nouvelle colle. « C’est quasiment au point. J’ai testé plusieurs prototypes, il faut juste trouver le bon alliage entre la plaque de caoutchouc, les bois et les différents types de colle, explique Saive. Avec les plaques actuelles et la nouvelle colle, on perd 30 % de la vitesse. Avec les nouvelles plaques, on perd seulement 10 %. Au niveau de la technique de jeu, cela ne change pas fondamentalement. Il y a juste une légère adaptation au niveau du toucher. Le gros avantage, c’est que l’on n’aura plus à coller plusieurs fois par jour, la durée de vie est bien plus importante. Je pense qu’à l’avenir, comme au tennis, les joueurs auront quatre ou cinq raquettes de rechange dans leur sac, en cas de casse du matériel. Les joueurs sont très conservateurs, ils ont toujours peur de l’évolution. Mais comme on l’a vu avec les points et les balles, tout le monde a très rapidement intégré le changement et personne ne voudrait maintenant faire marche arrière ! » À l’inverse, le Bélarusse Vladimir Samsonov, triple champion d’Europe, numéro 1 mondial en 1998, fait partie des sceptiques : « J’ai essayé l’an dernier, mais c’était catastrophique ! Le problème, c’est que ça colle trop fort. Je n’ai pas pu décoller la plaque par la suite, il m’a fallu gratter, et mon bois était gondolé… » Patrick Chila, lui, ne se prononce pas, à l’image des autres joueurs de l’équipe de France : « Je n’ai pas encore essayé, mais on entend tout et n’importe quoi à ce sujet. Sans doute qu’il faudra un peu plus d’amplitude dans le geste pour jouer aussi vite, mais je pense qu’à terme les nouvelles plaques collées à l’eau finiront par être aussi rapides. » ROBIN RIOU Boll et Samsonov esseulés DANS UNE SALLE surchauffée et peu remplie, Boll, qui vient de prolonger jusqu’en 2015 ( !) son juteux contrat avec son équipementier japonais, a eu raison du Grec Kreanga, tout proche d’un triplé en Pro A avec Hennebont. L’Allemand sera opposé pour une médaille au champion olympique sudcoréen, Ryu Seung-min, qui a arraché à la belle sa qualification face à son compatriote Oh Sang-eun, le bourreau de Legoût. Vice-champion du monde 2003 à Paris, le Sud-Coréen Joo Sehyuk, mené deux sets à rien, a battu Ma Long, la star montante du ping chinois. Défenseur doté d’arguments offensifs, Joo défiera en quarts le finaliste olympique chinois Wang Hao. Samsonov, toujours fluide et décontracté, l’a emporté 4-3 face au Singapourien Gao Ning, après avoir mené 8-1 au sixième set. Un passage à vide que le Bélarusse ne pourra se permettre contre le numéro 1 Ma Lin, qui a concédé son deuxième set du tournoi face au tombeur de Chila, le Hongkongais Leung. À noter que Boll et Samsonov sont les derniers Européens face à la meute asiatique. Côté femmes, Wang Nan, no 2 mondiale, triple championne du monde et championne olympique en 2000, est passée à la trappe face à sa compatriote Li Xiaoxia, no 5 mondiale. La numéro 1 et championne olympique Zhang Yining, qui n’a toujours pas concédé le moindre set, est plus que jamais favorite à sa propre succession. – R. Ri. RÉSULTATS CHAMPIONNATS DU MONDE (Zagreb [CRO], 21-27 mai). – HIER. – HOMMES. Simple. Huitièmes de finale. Ma Lin (CHN, no 1) - Leung Chu Yan (HKG, no 54 mondial), 4-1 ; Samsonov (BLR, no 6) - Gao Ning (SIN, no 25), 4-3 ; Joo Se-hyuk (CDS, no 14) - Ma Long (CHN, no 8), 4-2 ; Wang Hao (CHN, no 4) - Chuan Chih-Yuan (TAI), 4-3 ; Boll (ALL, no 3) - Kreanga (GRE, no 15), 4-1 ; Ryu Seung-min (CDS, no 9) - Oh Sang-eun (CDS, no 5), 4-3 ; Hao Shuai (CHN, no 10) - Chen Qi (CHN, no 7), 4-3 ; Wang Liqin (CHN, no 2) - Hou Yingchao (CHN, no 13), 4-0. FEMMES. Simple. Quarts de finale. Zhang Yining (CHN, no 1) - Kim Kyung Ah (CDS, no 12), 4-0 ; Guo Yue (CHN, no 4) - Wang Chen (USA, no 47), 4-0 ; Guo Yan (CHN, no 3) - Peng Luyang (CHN, no 46), 4-1 ; Li Xiaoxia (CHN, no 5) - Wang Nan (CHN, no 2), 4-1. MIXTE. Finale : Wang Liqin - Guo Yue (CHN) Ma Lin - Wang Nan (CHN), 4-2. AUJOURD’HUI. – Simple. HOMMES. Quarts de finale : Ma Lin Samsonov ; Joo Se-hyuk - Wang Hao ; Boll - Ryu Seung-min ; Wang Liqin - Hao Shuai. FEMMES. Demi-finales : Zhang Yining - Guo Yue ; Guo Yan - Li Xiaoxia. Finale. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Avec Thomas, sans Larkham Bleu L’Angleterre laminée ? Jaune AUSTRALIE - GALLES BENJAMIN MASSOT Noir AFRIQUE DU SUD - ANGLETERRE Pour ce match, tous les regards se portent sur l’ancienne star de Wigan, l’ailier Brian Carney, qui a joué son premier match à XV avec le Munster il y a deux mois. « Si je n’avais pas beaucoup d’espoirs en lui, je ne l’aurais pas amené », a commenté Eddie O’Sullivan, que la réconfortante bonhomie locale n’est pas parvenue à décrisper. Également au révélateur, la mêlée irlandaise – le point faible de l’Irlande – qui va passer un test important face à un pilier du calibre d’Ayerza, et la pâle doublure de O’Gara à l’ouverture, Paddy Wallace. Les Pumas, qui présentent dix joueurs jouant dans les clubs professionnels anglais, irlandais et écossais, ont dû parer au plus pressé cette semaine et ont multiplié les entraînements, risquant un manque de fraîcheur physique. Mais ils savent qu’une victoire ici remonterait encore un peu plus leur cote de popularité chez les Argentins, spécialement à Santa Fe (400 000 habitants) qui accueille pour la première fois de son histoire un test de rugby. 13 MOTO I CROSS – GRAND PRIX DU JAPON : LES POURCEL À L’AFFÛT. – La piste de Sugo accueille ce weekend la sixième manche du Championnat du monde. Tenant du titre en MX 2 et actuel deuxième du classement, Christophe Pourcel tentera sur sa Kawasaki de mettre un terme à l’exceptionnelle série victorieuse d’Antonio Cairoli, qui reste sur cinq victoires de rang au guidon de sa Yamaha. Autre postulant à la victoire dimanche : Tyla Rattray (KTM), vainqueur ici même l’an dernier. En MX 1, Sébastien Pourcel (Kawasaki), deuxième du dernier Grand Prix en Allemagne et nouveau venu dans la catégorie, aura à cœur de confirmer son bon début de saison face aux vieux routiers comme Joshua Coppins (Yamaha) ou Kevin Strijbos (Suzuki). – P. H. I SUPERBIKE : TOSELAND À DOMICILE. – Devant son public, à Silverstone, à l’occasion de la deuxième manche britannique de la saison, James Toseland voudra renouer avec un succès qui lui a échappé lors des deux dernières courses de Monza. Solide leader du Championnat, le pilote britannique devra se méfier en particulier de Noriyuki Haga, double vainqueur en Italie, ou de l’imprévisible Max Biaggi, avide de retrouver le chemin de la victoire. En Supersport, après un difficile début de saison Sébastien Charpentier, champion du monde en titre, voudra profiter d’un tracé qu’il affectionne pour se relancer et retrouver les avant-postes. I BELGIAN MOTO TOUR. – Ouvrant le nouveau Championnat du monde des rallyes, l’épreuve belge a été remportée par Frédéric Lejeune. À domicile, le pilote BMW a devancé les Français Wilfried Tallone (Suzuki) et Jehan d’Orgeix (Honda). La manche italienne ayant été repoussée en 2008, le Dark Dog Tour (le Tour moto français) sera en octobre le prochain et ultime rendez-vous de la saison. ÉQUITATION Bleu Rouge Noir Jaune SAUT D’OBSTACLES – SUPER LIGUE Des promesses et une déception Grâce à ses jeunes pilotes, la France a accroché à Rome une 2e place ex aequo. Mais aurait pu mieux faire. IL FUT le petit prince de La Baule. Lors de la première étape de la Super Ligue voilà deux semaines, tout le monde avait le nom de Kevin Staut sur le bout des lèvres. Un Normand de vingt-six ans basé en Suisse depuis l’hiver dernier. Un compétiteur prometteur en selle sur Kraque Boom, charmant bai acheté par son grand-père un an et demi plus tôt. Mais sous la pression d’une première Coupe à domicile, le bizut n’avait pas rendu la copie parfaite en Loire-Atlantique où la France avait terminé 5e. Deux semaines après, Staut a magnifiquement corrigé ses erreurs pour être l’un des six cavaliers sans faute hier après-midi à Rome dans la deuxième levée de la Super Ligue. « Après La Baule, je suis très heureux de la réaction de Kraque Boom, affirme-t-il. Sur le long terme, je pense aux grands Championnats avec ce cheval, mais, comme il n’a que neuf ans, pas forcément aux Championnats d’Europe (en août en Allemagne) dès cette année. » Avec, ensuite, un Olivier Guillon tout aussi performant sur Ionesco de Brekka, la France pouvait sûrement espérer mieux qu’une seconde place ex aequo avec l’Allemagne (qui s’appuyait sur un seul leader, Markus Ehning), la Belgique et la Suisse. Mais après les trois coquilles de Robert Breul dans une seconde manche aux obstacles légèrement rehaussés par rapport à la première, Hubert Bourdy, le plus expérimenté de l’équipe, avait seul la victoire entre les étriers. Avec un sans-faute, il permettait à la France de conserver sa suprématie à Rome où elle s’était imposée l’an passé. Avec une erreur, il l’envoyait disputer le barrage pour la première place avec la Grande-Bretagne. Finalement crédité de huit points, Bourdy fit reculer la France au deuxième rang, laissant seuls les partenaires de l’inoxydable John Whitaker savourer une petite coupe ! « Les performances d’Olivier (Guillon) et Kevin (Staut) sont magnifiques, félicite l’entraîneur français Gilles Bertran de Balanda. Les cavaliers comme les chevaux ont montré beaucoup de sang-froid. La route est encore longue pour la sélection aux Championnats d’Europe, mais ils ont concrétisé certaines choses. Je n’ai pas encore fini mon tour d’horizon par rapport à l’échéance de l’année. » Derrière Michel Hécart et Florian Angot, probables piliers tricolores aux Europe, deux places restent à pourvoir… ANNE LADOUCE SAUTS D’OBSTACLES – SUPER LIGUE (Rome, 25 mai). – Coupe des nations : 1. Grande-Bretagne (M. Whitaker, Portofino ; Stockdale, Corlato ; Smith, Ronaldo ; J. Whitacker, Peppermill), 8 pts (4 pts en 1re manche + 4 en 2e) ; 2. France (Staut, Kraque Boom ; Breul, Iasco Mouche ; Guillon, Ionesco de Brekka ; Bourdy, Toulon) (4 + 8), Allemagne (Ehning, Kuchengirl ; Tebbel, Coupe de Cœur ; Engelmann, Aboyeur W ; Sloothaak, Legurio) (4 + 8), Belgique (Philippaerts, Chatman ; McEntee, Marais Z ; Mathy, Ivoire du Rouet ; Cleeren, Conan) (0 + 12) et Suisse (Liebherr, No Mercy ; Fuchs, La Toya III ; Sprunger, NATATION I BALMY FLAMBE SUR 200M. – Le relais 4 × 200 m tricolore (Popchanka, Huber, Mongel, Manaudou), médaillé de bronze lors des derniers Mondiaux de Melbourne, voit l’avenir en rose après la victoire hier à Mennecy, lors des Championnats de France juniors, de la Toulousaine Coralie Balmy, dix-neuf ans, sur 200 m (1’59’’07). Passée pour la première fois sous la barre des deux minutes il y a deux semaines à Montpellier, l’élève de Frédéric Barale et Lucien Lacoste confirme son troisième rang des performeuses françaises en activité, derrière Laure Manaudou et Alena Popchanka, et devient une candidate sérieuse pour Pékin. Sur 50 m dos, Esther Baron (29’’75) s’est approchée de vingt-cinq centièmes de sa meilleure marque. CHAMPIONNATS DE FRANCE JUNIORS (grand bassin, Mennecy, 25-27 mai). HOMMES. 800 m : 1. Pannier, 7’58’’80. 200 m papillon : 1. Lefert, 2’0’’49. FEMMES. 200 m : 1. Balmy, 1’59’’07 ; 2. Lazare, 2’0’’20 ; 3. Étienne, 2’1’’34 ; 4. Muffat, 2’1’’57. 1 500 m : 1. Muller, 16’39’’73. 50 m dos : 1. Baron, 29’’75. 200 m papillon : 1. Rousseau, 2’13’’46. 400 m 4 nages : 1. Andraca, 4’46’’86. SELON TOUTE VRAISEMBLANCE, Vanessa Boubryemm (25 ans ; 1,65 m) représentera la France à 48 kg, catégorie olympique, lors du Mondial (qualificatif pour les Jeux de Pékin), fin septembre à Bakou (Azerbaïdjan). En effet, hier à Soissons, lors de la première journée de l’Open Féminin, elle a fait forte impression pour son retour à la compétition, alors que la championne de France de la catégorie, Anne-Catherine Deluntsch (29 ans ; 1,58 m), n’a pu faire le poids. Pourtant, il existe une tolérance de 2 kg. « Juste avant la pesée de 15 heures, Anne-Catherine est allée courir, mais elle s’est présentée à 50,900 kg, commente l’entraîneur national, Gérard Santoro. Quant à Vanessa, qui a pourtant obtenu tous ses titres à 51 kg, elle a été pesée à 49,700 kg. » Absente depuis fin juin 2006 pour cause d’opération au genou, Boubryemm a battu Natacha Marchandise, vice-championne de France des 51 kg, par tombé après 30’’. Percutante, avec des actions explosives, elle n’a pas semblé diminuée par le poids. Aujourd’hui, elle affrontera Myriam Prost, championne de France des 51 kg, elle aussi descendue à 48 kg. Quant à Deluntsch, elle dispute finalement l’Open dans la catégorie des 51 kg. « Ce n’est pas très professionnel de la part d’Anne-Catherine, car elle savait qu’on attendait ce rendez-vous, poursuit Santoro. Je vais en discuter avec le DTN, Ghani Yalouz, pour savoir ce qu’il en pense. Personnellement, si je devais me prononcer aujourd’hui, je dirais qu’il n’est pas possible de retenir Anne-Catherine pour le Mondial. » Du côté des autres Françaises appelées à disputer la qualification olympique, Anna Gomis (55 kg) s’est imposée en deux manches, tandis que Lise Legrand (elle disputera la qualification à 63 kg, mais lutte à 67 kg à Soissons) affrontera aujourd’hui la championne de France Aurélie Gerlac. Enfin, en 72 kg, où la championne Shéhérazade Bentorki est absente, Caroline Dos Santos (vainqueur hier de sa camarade de club Mariana Kolic) sera opposée à Fanny Gay. – A.-A. F. AUJOURD’HUI.cf – Salle Jean-Davesnes, Soissons. 8 h 30 : tours préliminaires ; 18 heures : finales. BOXE Hier, Kevin Staut et « Kraque Boom » ont rendu une copie sans faute rassurante deux semaines après une sortie moins convaincante à La Baule. (Photo Pierre Lablatinière) Ilton Daye ; Schwizer, Nobless M) 12, (4 + 8) ; 6. Italie, 16 (4 + 12) ; 7. Pays-Bas, 20 (8 + 12) ; 8. États-Unis, 25 (4 + 21) ; 9. Suède, 32 (8 + 24). Parcours des Français : Staut, 0 pt en 1re manche + 0 en 2e ; Breul, 4 + 12 ; Guillon, 0 + 0 ; Bourdy, 5 + 8. Super Ligue 2007 (après 2 étapes) : 1. Allemagne, 14,75 pts ; 2. Suisse, 11,75 ; 3. Grande-Bretagne, 10,50 ; 4. Belgique, 9,75 ; 5. France, 7,75 ; 6. Suède, 4,50 ; 7. Pays-Bas, 4 ; 8. États-Unis, 2. DEMAIN : à Rome, Grand Prix à 16 h 15. HOCKEY SUR GAZON PENTATHLON MODERNE I COUPES D’EUROPE. – Le SaintGermain Hockey Club est engagé ce w eek - e n d d a n s d e u x C o u pe s d’Europe, celle des Clubs champions pour les hommes, à Bloemendaal (Pays-Bas), et le Trophée européen pour les femmes, à Swansea (Pays de Galles). Opposés aux Espagnols de l’Atletic Terrassa, les premiers ont été battus hier (2-7), alors que l’équipe féminine, en lice depuis jeudi, a perdu successivement face au Real Club de Polo de Barcelone (0-1) et aux Lituaniennes de Gintra-Strekte (0-2). I PLA EN FINALE. – Lors des demifinales de la cinquième étape de la Coupe du monde, hier à Drzonkow (Pologne), Cédric Pla a été le seul Français à se qualifier, assez facilement d’ailleurs (5e de sa demie). John Zakrzewski s’est classé vingtième de la sienne (les dix-huit meilleurs accédaient en finale), compromettant ainsi ses chances de disputer le relais aux Championnats d’Europe (6-12 juin à Riga). Aujourd’hui se déroule la finale de l’étape féminine à Szekesfenervar (Hongrie), avec Caroline Triguel. intention de participer à la 33e Coupe de l’America. « Après quatre ans d’efforts et au terme de notre participation dans cette 32e édition, j’ai décidé de me mettre à l’écart, a déclaré Dickson. Plutôt que d’attendre la fin de mon contrat dans quelques semaines, j’ai décidé de partir maintenant pour permettre à l’équipe et à moi-même de passer à autre chose et de faire des projets pour l’avenir. » PDG, skipper et barreur du syndicat le plus fortuné, Dickson avait été critiqué, après la cuisante défaite face aux Italiens, pour son management autoritaire et son manque de performance face au barreur australien James Spithill. PATINAGE ARTISTIQUE *La route est belle. I JOUBERT BOSSE AU CANADA. – Brian Joubert accueillera cet après-midi Jean-Christophe Simond à l’aéroport de Toronto : arrivé le 20 mai au Canada pour élaborer ses nouveaux programmes avec Kurt Browning, le champion du monde est rejoint par son entraîneur une semaine avant de repartir vers la France. Pour la deuxième année d’affilée, le Poitevin, fort de ses succès acquis la saison dernière (vainqueur de la finale du Grand Prix, champion d’Europe et champion du monde), a sollicité le quadruple champion du monde canadien afin de travailler ses chorégraphies. Faites-lui plaisir, dites-lui que c’est encore loin. Lecteur de DVD Hertz Avec lui à bord, le voyage est tout de suite plus amusant. Plus d'informations sur hertz.fr SAMEDI 26 MAI 2007 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge I CAP ISTANBUL : DÉPART AUJOURD’HUI. – Disputée sur 1 520 milles entre Marseille et Istanbul, la Cap Istanbul 2007 s’élance aujourd’hui à 15 heures. Seize Figaro Bénéteau 2 avec chacun deux hommes à bord se mesureront sur quatre étapes, en passant par Trapani, Phocée, Bozcaada et Gélibolu pour arriver à Istanbul vers le 14 juin. L’an dernier, l’absence de vent avait perturbé le déroulement de l’épreuve. Les organisateurs espèrent cette fois un peu plus de brise mais la météo en Méditerranée est toujours imprévisible. Principaux engagés : Pellecuer-Gabart (Docteur-Valnet) ; S.Escoffier-Lebas (Brossard) ; Beranger-Chabagny (Koné-Elevators) ; Duprey du Vorsent-De Pavant (Domaine-du-Mont-d’Arbois) ; Lunven-Krauss (Bostik) ; Defert-Gout (Suzuki-Automobiles) ; Rouxel-Israël (Défi-Mousquetaires) ; Bestaven-Guérin (Aquarelle.com) ; Tabarly-Attanasio (TEB) ; Drouglazet-Bouvet (Luisina) ; Treussart-Marchand (Groupe-Celeos) ; Bos-Jacq (Capitol). I UN QUÉBÉCOIS POUR ABRAHAM. – Dans un duel d’invaincus, le champion IBF des moyens, l’Allemand Arthur Abraham (27 ans, 22 victoires, dont 17 avant la limite), défend son titre pour la quatrième fois contre le Québécois Sébastien Demers (27 ans, 20 victoires, dont 9 avant la limite), ce soir à Bamberg (Allemagne). En mars 2006 à Montréal, le Canadien avait battu Mamadou Thiam par arrêt au sixième round. Abraham s’était emparé du titre IBF vacant (abandonné par l’Américain Jermain Taylor, également tenant WBC-WBO, véritable champion du monde) en battant le Nigérian Ikeke en décembre 2005. Bleu Rouge I NFL EUROPE (7e journée). – AUJOURD’HUI : Amsterdam-Cologne. DEMAIN : HambourgBerlin ; Francfort-Düsseldorf. Classement : 1. Francfort et Cologne, 4 v.-2 d. ; 3. Amsterdam et Hambourg, 3-3 ; 5. Berlin et Düsseldorf, 2-4. LA NOUVELLE était attendue. Il ne s’agissait plus que d’une question de jours. « Je vais tranquillement rentrer en Nouvelle-Zélande et sans doute emmener ma famille à Disneyland, la vie continue », avait notamment déclaré Chris Dickson, quarante-cinq ans, lors de la conférence de presse tenue à Valence dimanche dernier, au soir de l’élimination 5-1 de BMW Oracle par Luna Rossa en demi-finales de la Coupe Louis-Vuitton. Depuis hier, l’information est désormais officielle. Le Néo-Zélandais, figure de la Coupe, a démissionné et ne fera donc pas partie du prochain défi du milliardaire américain Larry Ellison, qui a confirmé son (3 0 ans, 2 5 v ic toires, 1 nul, 12 défaites), jeudi à San Jose (Californie). Toney (38 ans, 70 victoires, 3 nuls, 6 défaites, 1 no-contest) a été pesé à 103,870 kg, alors qu’il avait promis d’être plus léger. « Finalement, a-t-il expliqué, j’ai suivi le même régime alimentaire que mon épouse qui a mis au monde notre sixième enfant en début de semaine. » Jaune Bleu Jaune FOOT US BATEAUX COUPE DE L’AMERICA Dickson quitte Oracle I MATHIS RETROUVE GOLINOVA. – Championne WBA des superlégers, Anne-Sophie Mathis (29 ans, 14 victoires, dont 13 avant la limite, 1 défaite) affrontera en six rounds de deux minutes, sans titre en jeu, la Bulgare Borislava Goranova (28 ans, 3 victoires aux points, 17 défaites), ce soir à Dombasle, près de Nancy. La Française l’a déjà battue deux fois avant la limite en Lorraine (en six et cinq rounds en novembre 2004 et octobre dernier). Le 28 avril passé, Mathis s’est imposée en moins de deux rounds devant la Lituanienne Bojare. Le 29 juin prochain à Marseille, Mathis accordera une revanche à Myriam Lamare. Contrairement à elle, Lamare a choisi de ne disputer aucun combat de préparation. « J’ai préféré bien me reposer, avoue la Marseillaise, car j’ai eu trois années avec beaucoup de championnats. » I TONEY SANS BRILLER. – Exchampion IBF des moyens, des supermoyens et des lourds-légers, l’Américain James Toney a battu aux points, deux juges à un (98-92, 97-93, 94-96), son compatriote Danny Batchelder Noir Noir I MELLOULI DOIT PATIENTER. – Initialement attendue le mois prochain, l’audience d’Oussama Mellouli devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) n’aura probablement pas lieu avant six semaines, en raison d’un calendrier trop chargé. Contrôlé positif aux amphétamines le 30 novembre 2006, le Tunisien avait écopé d’un simple avertissement de la part de sa Fédération et avait pu participer aux Mondiaux de Melbourne, où il avait remporté son premier titre sur 800 m. La Fédération internationale, dont les textes prévoient une suspension de deux ans pour une infraction au règlement antidopage, avait fait appel devant le TAS. – J.-B. R. LUTTE Avantage Boubryemm 14 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue, tirage au sort) Gare au troisième tour Guillermo Cañas y attend Richard Gasquet et Lucie Safarova, Amélie Mauresmo, qu’elle a battue en Australie. (*) Laurent Recouderc et Jérôme Haehnel, sortis des qualifications, n’ont pas été encore placés dans le tableau car tous les matches n’ont pu se terminer hier soir. G Amélie MAURESMO (opposée au premier tour à Laura Granville) : « Ah ben ! Bravo, j’avais dit que je ne voulais pas savoir (rires). Franchement, je n’ai pas envie de me projeter, je suis à fond dans mon tournoi à Strasbourg. On en parlera plus tard. » – F. Be. G Richard GASQUET (opposé au premier tour à Nicolas Mahut) : « Je me suis bien entraîné du lundi au mercredi, ensuite j’ai eu ce début d’ampoule qui me handicape pas mal. C’est la première fois que j’ai ce genre de problème et là, cette ampoule, elle est vraiment mal placée. J’ai retapé la balle (hier après-midi) pendant quinze minutes (une heure en réalité…). Depuis mercredi, j’ai donc axé mes séances sur le physique, la course, la muscu… mais je serai prêt lundi pour jouer contre Mahut. Lui, c’est un bon copain et c’est le seul joueur français que je n’ai jamais rencontré. Je ne m’en sors pas mal en général contre les Français, mais ça ne donne pas forcément des grands matches. Nico n’aura pas grand-chose à perdre. » – A. Ju. G Marion BARTOLI (opposée au premier tour à Aravane Rezaï) : « Parmi les filles non têtes de série, je m’étais dit qu’il y en avait quatre à éviter en priorité : Azarenka, Vesnina, Radwanska et Rezaï. Bon, ben, c’est raté. Je ne l’ai jamais affrontée mais je crois qu’en la déplaçant elle n’a plus la même qualité de frappe. Je suis un peu fatiguée mais elle aussi le sera avec son parcours à Istanbul. » – F. Be. Le tirage au sort et les huitièmes de finale théoriques SIMPLE HOMMES 1er tour t - Russell (USA, 71) 1 FEDERER (SUI, 1) - qualifié Ascione (168, w.c.) FEDERER - qualifié Starace (ITA, 53) - Berlocq (ARG, 98) 30 BENNETEAU (35) - Delic (USA, 67) 17 FERRERO (ESP, 20) - qualifié Koubek (AUT, 68) YOUZHNY - Peya (AUT, 99) N. Lapentti (EQU, 65) - Hernych (RTC, 92) 13 YOUZHNY (RUS,15) - Roitman (ARG, 83) 9 ROBREDO (ESP, 9) - qualifié Guccione (AUS, 100) ROBREDO - qualifié Tipsarevic (SER, 80) - qualifié 22 SAFIN (RUS, 25) - qualifié 29 VOLANDRI (ITA, 34) Vassallo Argüello (ARG, 59) - Falla (COL, 112) LJUBICIC (ESP 60) - Ramirez Hidalgo (ESP, Wawrinka (SUI, 43) - Clément (44) 7 LJUBICIC (CRO, 7) - Galvani (ITA, 119) 4 DAVYDENKO (RUS, 4) - Sidorenko (303, w.c.) Eschauer (AUT, 93) DAVYDENKO - Devilder (91) Llodra (87) - Gimelstob (USA, 152) 32 ALMAGRO (ESP, 37) - Santoro (55) 18 CHELA (ARG, 21) - Monfils (75) O. Rochus (BEL, 46) NALBANDIAN - qualifié qualifié - Lee Hyung-taik (CDS, 41) 15 NALBANDIAN (ARG, 18) - Mahut (108) 11 GASQUET (13) - Udomchoke (THA, 104) Vliegen (BEL, 73) GASQUET - Verkerk (HOL, 711, c.p.) Bolelli (ITA, 74) - Hanescu (ROU, 421, c.p.) 19 CAÑAS (ARG, 22) - Acasuso (ARG, 45) 27 MELZER (AUT, 30) - qualifié Monaco (ARG, 47) GONZALEZ Roger-Vasselin (145, w.c.) - qualifié - Stepanek (RTC, 57) 5 GONZALEZ (CHL, 5) - qualifié 6 DJOKOVIC (SER, 6) - qualifié Querrey (USA, 66) DJOKOVIC - Eysseric (818, w.c.) Patience (131, w.c.) - qualifié 26 CALLERI (ARG, 29) - Di Mauro (ITA, 137) 21 TURSUNOV (RUS, 24) - qualifié Verdasco (ESP, 50) FERRER - Hartfield (ARG, 97) Ginepri (USA, 48) - Bracciali (ITA, 111) 12 FERRER (ESP, 14) - Grosjean (62) 16 BAGHDATIS (CHY, 19) - Lu Yen-hsun (TAI, 105) Pless (DAN, 81) BAGHDATIS - Hajek (RTC, 101) T. Johansson (SUE, 79) - qualifié 24 HRBATY (SLQ, 27) - Mathieu (39) 31 MAYER (ALL, 36) - Spadea (USA, 64) Simon (56) RODDICK - Horna (PER, 82) Massu (CHL, 49) - Andreev (RUS, 127, c.p.) 3 RODDICK (USA, 3) - Karlovic (CRO, 85) 8 BLAKE (USA, 8) - Luczak (AUS, 129, w.c.) Björkman (SUE, 38) BLAKE - qualifié Hernandez (ESP, 61) 28 KOHLSCHREIBER (ALL, 32) - qualifié - Seppi (ITA, 94) 23 MOYA (ESP, 26) - Kunitsyn (RUS, 90) Serra (77) BERDYCH - qualifié Kendrick (USA, 86) - Garcia-Lopez (ESP, 63) 10 BERDYCH (RTC, 12) - Mirnyi (BLR, 54) 14 HEWITT (AUS, 16) - Gaudio (ARG, 70) Gicquel (40) HEWITT - Montcourt (141, w.c.) Becker (ALL, 42) - F. Lopez (ESP, 72) 20 NIEMINEN (FIN, 23) - Montanes (ESP, 51) 25 SÖDERLING (SUE, 28) - Gulbis (LET, 84) Henman (GBR, 52) NADAL - qualifié Gabashvili (RUS, 76) - Del Potro (ARG, 58) 2 NADAL (ESP, 2) (entre parenthèses, la nationalité et le classement ATP ; w.c. : wild card ; c.p. : classement protégé) SIMPLE FEMMES 1er tour t - Vesnina (RUS, (BEL 1) (RUS 67) 1 HENIN (BEL, - Nakamura (JAP, 79) Paszek (AUT, 65) HENIN - Dellacqua (AUS, 119, w.c.) Tanasugarn (THA, 70) - A. Radwanska (POL, 43) 28 SANTANGELO (ITA, 31) - Vinci (ITA, 54) 20 BAMMER (AUT, 23) - qualifiée Shvedova (RUS, 75) LI NA - qualifiée Parmentier (155, w.c.) - Klösel (ALL, 88) 16 LI NA (CHN, 18) - Fedak (UKR, 112) 10 SAFINA (RUS, 11) - Czink (HON, 123) Obziler (ISR, 93) SAFINA - qualifiée Zheng Jie (CHN, 49) - Meusburger (AUT, 94) 23 SCHIAVONE (ITA, 26) - Krajicek (HOL, 37) 31 BRÉMOND (35) - Sanchez (179, w.c.) Perry (USA, 71) S WILLIAMS S. - Sequera (VEN, 68) Razzano (61) - Pironkova (BUL, 95) 8 S. WILLIAMS (USA, 9) - Foretz (144, w.c.) 4 JANKOVIC (SER, 4) - qualifiée Castaño (COL, 102) JANKOVIC - Wozniak (CAN, 83) Harkleroad (USA, 77) - Cornet (114, w.c.) 26 V. WILLIAMS (USA, 29) - Rezaï (59) 18 BARTOLI (21) - qualifiée Gajdosova (SLQ, 86) DEMENTIEVA - Johansson (127, w.c.) Grönefeld (ALL, 48) - Kerber (ALL, 92) 13 DEMENTIEVA (RUS, 14) - qualifiée 11 PETROVA (RUS, 12) - Cohen-Aloro (138, w.c.) Yakimova (BLR, 99) PETROVA - Llagostera Vives (ESP, 268, c.p.) Smashnova (ISR, 126) - Morigami (JAP, 51) 19 GARBIN (ITA, 22) - Jackson (USA, 97) 27 STOSUR (AUS, 30) - Camerin (ITA, 72) Kirilenko (RUS, 42) VAIDISOVA - qualifiée King (USA, 78) - Gagliardi (SUI, 109) 6 VAIDISOVA (RTC, 7) - qualifiée 7 IVANOVIC (SER, 8) - Brianti (ITA, 87) Mirza (IND, 52) IVANOVIC - Fedossova (116, w.c.) Poutchek (BLR, 100) - qualifiée 30 VAKULENKO (UKR, 34) 24 MEDINA GUARRIGUES (ESP, 27) - Lepchenko (OUZ, 105) - Likhovtseva (RUS, 56) Chan Yung-jan (TAI, 53) HANTUCHOVA - Daniilidou (GRE, 41) Poutchkova (RUS, 28) - Kostanic (CRO, 81) 12 HANTUCHOVA (SLQ, 13) - Kanepi (EST, 55) 15 PEER (ISR, 16) - Gallovits (ROU, 106) Bardina (RUS, 58) PEER - Douchevina (RUS, 82) Pin (74) - Rodionova (RUS, 63) 17 SREBOTNIK (SLV, 20) - qualifiée 32 MÜLLER (ALL, 36) - qualifiée Sun Tiantian (CHN, 90) KUZNETSOVA - Shaughnessy (USA, 66) Myskina (RUS, 39) - Bychkova (RUS, 76) 3 KUZNETSOVA (RUS, 3) - Granville (USA, 69) 5 MAURESMO (5) - Wozniacki (DAN, 107) Dechy (45) MAURESMO - Pennetta (ITA, 64) Pratt (AUS, 44) - Beygelzimer (UKR, 120) 25 SAFAROVA (RTC, 28) - Birnerova (RTC, 84) 21 SUGIYAMA (JAP, 24) - Oprandi (ITA, 103) Tu (USA, 40) CHAKVETADZEE - qualifiée Kremer (LUX, 113) - Molik (AUS, 60) 9 CHAKVETADZE (RUS, 10) - Sucha (SLQ, 134) 14 SCHNYDER (SUI, 15) - Ondraskova (RTC, 98) K. Bondarenko (UKR, 46) SCHNYDER - Knapp (ITA, 85) Azarenka (BLR, 50) - Benesova (RTC, 80) 22 A. BONDARENKO (UKR, 25) - qualifiée 29 DULKO (ARG, 33) - qualifiée Schruff (ALL, 110) SHARAPOVA - Craybas (USA, 73) Dominguez Lino (ESP, 57) - Loit (47) 2 SHARAPOVA (RUS, 2) (entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild card ; c.p. : classement protégé) PAGE 14 Cool comme « Rafa » Rafael Nadal, depuis jeudi à Paris, a rencontré la presse hier à Roland-Garros. Arrivé devant une cinquantaine de journalistes en short de bain et avec un tee-shirt rose sur ses larges épaules, il a rapidement démontré qu’il n’était pas déprimé par sa défaite contre Roger Federer à Hambourg… loin de là. Dans un anglais toujours aussi approximatif, le gladiateur espagnol a expliqué, avec ses mots, son agenda des cinq derniers jours : « Après Hambourg, je suis rentré à la maison. Lundi matin avec la famille ; après-midi, golf. Gagné. Mardi pareil, sauf que golf… perdu. Mercredi, j’ai voulu aller pêcher mais la mer (il mime des vagues avec sa main), agitée. Jeudi, goodbye to my family. Arrivée à Paris. » Résultat : éclat de rire général. Et Rafa de continuer : « Il fait chaud ici, hein ? » avant de regarder sous ses aisselles et de redire dans un sourire : « Il fait vraiment chaud. » Décontracté comme jamais, Rafael Nadal a ensuite un peu repris son sérieux pour parler de sa série de victoires sur terre battue (81) achevée en finale du Masters Series de Hambourg contre Roger Federer. « Même si j’ai perdu, le record est toujours là. Mais rester invincible pendant plus de deux ans sur terre, c’est vraiment difficile. Mes chances (de battre ce record) sont… » et de montrer avec ses doigts : minuscules. – A. Ju. I DJOKOVIC EN CONFIANCE. – Novak Djokovic, l’un des animateurs du début de saison, tête de série no 6 du tournoi, aborde la quinzaine parisienne avec un moral au beau fixe. Quart-finaliste l’an dernier, le Serbe de vingt ans avoue se sentir à l’aise porte d’Auteuil : « C’est mon tournoi de terre préféré, car les courts sont rapides. Ça va être un tournoi ouvert, car Federer à Hambourg a prouvé que Nadal n’était plus invincible sur terre. Ça nous donne de l’espoir. Il est battable. J’ai plutôt un bon tableau (premier tour contre un qualifié) et, même si je ne me suis pas fixé d’objectifs clairs, j’aimerais bien faire au moins aussi bien que l’an dernier. » – A. Ju. I HENIN ET LE TEMPS QUI PASSE. – Double tenante du titre, victorieuse trois fois ces quatre dernières années, Justine Henin fêtera ses vingt-cinq ans le 1er juin. Elle trouve que les années défilent bien vite : « Je ne suis plus toute jeune pour une joueuse de tennis, le temps passe à une vitesse incroyable. Quand je pense que je suis ici dans le but d’essayer de conquérir un quatrième titre alors qu’il y a quelques années mon rêve était de gagner une fois… » I S ERENA V EUT B IS SER . – Question adressée hier à Serena Williams, absente à Roland-Garros ces deux dernières années : « Comment classez-vous ce tournoi parmi les quatre du Grand Chelem ? » Réponse de la revenante : « Le French est devenu ma priorité numéro un tout simplement parce que je n’ai qu’un seul trophée de Roland-Garros, qu’il s’ennuie tout seul sur son étagère et a besoin d’un petit copain. Les autres trophées du Grand Chelem que j’ai chez moi ne sont pas seuls, ils ont tous des amis. » I VAIDISOVA VA MIEUX. – Révélation 2006 grâce à sa victoire sur Amélie Mauresmo et une place de demi-finaliste, la jeune Nicole Vaidisova, dix-huit ans et tête de série no 6, souffre depuis plusieurs semaines du poignet droit. « J’ai été mise au repos forcé ces dernières semaines en déclarant forfait à Rome. Le repos et les soins m’ont fait du bien et j’ai confiance en vue de Roland-Garros. » I DES STARS POUR BENNY-BERTHET. – La traditionnelle Journée Benny-Berthet se déroule aujourd’hui, veille de l’ouverture du tournoi. Cette manifestation, organisée chaque année depuis 1977, propose des ren- contres exhibitions au profit d’associations caritatives. Au programme du jour : Nadal et Federer, mais aussi Myskina, Gaudio, Benneteau, Gasquet, Mathieu, Santoro ou encore les anciens Bahrami, Forget, Pioline et Leconte. Toutes les exhibitions sont programmées à partir de midi, sur les trois courts principaux du stade, à savoir le Philippe-Chatrier, le SuzanneLenglen et le no 1. Prix du billet : 18 / (gratuit pour les enfants de moins de sept ans). Les bénéfices de cette manifestation seront reversés à sept associations caritatives. I UN DIMANCHE ENCORE PLUS RICHE. – Pour la deuxième fois de son histoire, Roland-Garros ouvre dès le dimanche. Après douze matches dispatchés sur les trois courts principaux en 2006, les spectateurs dominicaux auront droit demain à vingt-quatre matches (douze du simple dames, douze du simple messieurs) répartis sur six courts (Philippe-Chatrier, Suzanne-Lenglen, no 1, no 2, no 7, no 17). Dans les deux tableaux, on commencera par la moitié haute. Le lundi sera consacré à la fin du haut et au début du bas, tandis que le mardi permettra exclusivement de terminer les premiers tours des bas de tableau. Tout cela, bien sûr, si le temps le permet. QUALIFICATIONS L’exploit de Recouderc Bénéficiaire d’une wild-card pour les qualifs, le Français (312e mondial) s’est qualifié hier pour le grand tableau en battant l’Argentin Guzman 9-7 au troisième set. IL AURA DÛ PATIENTER cinq ans. Cinq ans entre une finale de RolandGarros juniors perdue face à Richard Gasquet et un premier match sur le circuit principal. Après sa victoire sur l’Argentin Juan Pablo Guzman (107e au classement ATP) hier, au dernier tour des qualifications (6-4, 4-6, 9-7 en 2 h 25’), Laurent Recouderc (312e) n’affichait pourtant aucune euphorie apparente. Juste un impressionnant saut de cabri après la balle de match, et puis des paroles calmes et mesurées. « C’est vraiment génial, c’est une grande satisfaction, mais j’ai toujours été persuadé que je pouvais battre des joueurs de ce niveau. C’est juste que je n’arrivais pas à le concrétiser en match. Ça fait vraiment du bien car je travaille dans l’ombre depuis un petit moment. Je crois que le fait de fonctionner entièrement seul me responsabilise. Je ne fais pas les choses à moitié, je me bats, et ça paie. » Breaké dans les trois manches, le Français s’est chaque fois accroché comme un forcené pour revenir au score, notamment quand Guzman servit pour le match à 7-6 au troisième set. « C’est vrai que, dans chaque set, j’ai mieux joué à partir du moment où j’ai été mené. Si j’ai dû toujours courir après le score, c’est sans doute que je ne suis pas assez rigoureux et que je manque d’agressivité, mais en tout cas ce n’est pas lié au stress. Quand je me fais breaker à 6-6 au troisième (sur une double faute), je ne lâche pas et je me dis : joue point par point et puis on verra bien. Peut-être que je suis inconsciemment plus relâché quand je suis mené, mais je crois aussi que c’est le travail que j’effectue à distance avec HOMMES. – Troisième tour : Recouderc b. Guzman (ARG), 6-4, 4-6, 9-7 ; Haehnel b. Fraile (ESP), 6-4, 6-2 ; Fognini (ITA) b. Schüttler (ALL), 6-7 (2-7), 6-1, 6-1 ; Cipolla (ITA) b. Balleret (MCO), 4-6, 6-1, 7-5. FEMMES. – Troisième tour : De Los Rios (PAR) b. Huck, 6-3, 6-1. ROLAND-GARROS. – Laurent Recouderc a bien mérité d’entrer dans le grand tableau. Breaké dans chaque manche, il ne s’est jamais découragé et a même su revenir quand son adversaire a servi pour le match, à 7-6 dans le troisième set. (Photo Nicolas Luttiau) un préparateur mental qui porte ses fruits. La preuve, sur le dernier jeu, je me lâche à fond, je lui mets la pression. » À vingt-deux ans, Recouderc va donc pour la première fois découvrir le « vrai » circuit en même temps que les matches au meilleur des cinq sets. En attendant de connaître le nom de son adversaire au premier tour du grand tableau (les qualifications ayant été interrompues hier par la pluie, le tirage au sort des qualifiés a été reporté à aujourd’hui), il va s’efforcer de ne pas trop penser à ce qui lui arrive. « Déjà, je sais que les 15 000 euros (14 290 exactement) que je vais gagner au minimum vont représenter un bon coup de main. Ça va sûrement me permettre de tenir jusqu’à la fin de l’année. Mais je dois garder la tête froide et ne pas m’enflammer parce que mon tournoi n’est pas fini. Je m’enflammerai peut-être après, encore que… » On lui fait remarquer qu’il a des chances de jouer sur un grand court, puisque Marat Safin et Novak Djokovic affronteront tous les deux un qualifié. « On verra bien le tirage. Peut-être que ça serait mieux de tomber sur un second couteau mais, de toute façon, je n’ai rien à perdre. L’objectif sera de me faire plaisir. En tout cas, une chose est sûre, je ne vais pas faire la fête. Avec tous ces matches qui s’enchaînent, je commence à être fatigué. » C’est ce qu’on appelle de la bonne fatigue. ARTHUR PRALON SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PHILIPPE BOUIN ILS ONT DIT Bleu Dans le meilleur des cas viendrait alors le tour de Guillermo Cañas. Contrairement à ce que son passeport argentin pourrait laisser croire, l’homme est encore plus dangereux sur « dur », voire sur gazon, que sur terre. Roi du contre, il n’impose ni un rythme, ni un lift aussi énormes que ses compatriotes. Mais il court et lutte jusqu’au bout, et même un peu plus loin encore. Deux fois quart-finaliste à Roland-Garros (2002, 2005), il y a coupé les scalps de joueurs comme Henman, Hewitt, Moya ou encore Mathieu, souvent au bout des PARIS. – Après deux jours sans toucher la raquette en raison d’une vilaine ampoule, Richard Gasquet s’est entraîné hier sur les courts du Racing Club de France dans le bois de Boulogne. Au menu : une heure de panier avec Éric Deblicker, son coach. (Photo Nicolas Luttiau) Jaune Rouge Jaune Monfils et Rezaï pas gâtés cinq sets. Autrement dit : face à lui, on ne peut pas espérer échapper à une grosse bagarre. La remporter conférerait immédiatement une autre dimension au Français. Il pourrait alors retrouver plus sereinement Fernando Gonzalez ou son vainqueur de Hambourg, Jürgen Melzer, pour une place en quarts de finale, à moins qu’un Juan Monaco ou un Jose Acasuso leur aient donné auparavant un cours de tango. Le destin des leaders du tennis français est toutefois plus riant encore que ceux de nombre de leurs compatriotes. Dans le tableau masculin, ils sont ainsi 5 sur 19 (*) à affronter des têtes de série au premier tour : Mahut (Gasquet), Clément (Ljubicic), Santoro (Chela), Grosjean (Baghdatis) et Mathieu (Mayer). Outre Mahut et Gasquet, quatre autres se livreront des duels nationaux : Llodra-Devilder et Eysseric-Patience. Enfin, Marc Gicquel (contre Gaston Gaudio) et Gaël Monfils (contre Olivier Rochus) ne pourront pas se permettre le moindre relâchement. Les dégâts sont à peine moins profonds dans le tableau féminin, mais cinq des quinze joueuses nationales ont de quoi faire la grimace : Émilie Loit est opposée à Maria Sharapova (2e), Stéphanie Foretz à Jelena Jankovic (4e), Alizé Cornet à Venus Williams (29e), tandis que Marion Bartoli (tête de série no 18) et Aravane Rezaï s’affronteront d’entrée. Vu de plus haut, à l’échelle de la planète tennis, Roger Federer et Rafael Nadal ont, bien sûr, des tableaux à leur portée puisque, depuis deux ans, ils dominent de la raquette et des épaules le tennis en général et sur terre battue en particulier. L’entame du Suisse, en la personne du coureur de fond Michael Russell, semble idéale. Celle de l’Espagnol est plus abrupte puisque l’Argentin Juan Martin Del Potro (58e ATP) est un des grands espoirs du jeu. Mais, à dix-huit ans, il avait paru bien tendre contre le Majorquin, en mars, au premier tour de Miami (6-0, 6-4). Federer-Ljubicic, Davydenko-Gonzalez, Djokovic-Roddick et Blake-Nadal, telle est la composition théorique des quarts de finale, mais il serait étonnant que ce bel ordonnancement soit préservé. Roddick et Blake, opposés d’entrée à Andreev et Karlovic, seront en danger dès le premier tour. Les quarts théoriques du tableau féminin semblent plus fermement agencés : Henin - S. Williams, Jankovic-Vaidisova, Ivanovic-Kuznetsova et MauresmoSharapova. Mais Amélie Mauresmo n’est pas la seule favorite en période de doute : Serena Williams et Maria Sharapova (battue hier à Istanbul par Aravane Rezaï) n’ont pas le pied particulièrement terrien. Dinara Safina ou Patty Schnyder compteront parmi les coupeuses de têtes potentielles. Noir Bleu Noir UN FILM HOLLYWOODIEN en ouverture. Une bise entre Rafael Nadal et Justine Henin pour sceller cette jolie tradition toute neuve de la présence des tenants du titre à la cérémonie : le tirage au sort du tournoi de Roland-Garros 2007 avait bien commencé hier dans la grande salle du Tenniseum. C’est ensuite que ça s’est gâté. Surtout pour les Français. Et pour Justine Henin ellemême, qui pourrait retrouver Serena Williams dès les quarts de finale. Tout n’est pas négatif pour les deux numéros 1 nationaux, Richard Gasquet et Amélie Mauresmo. Si l’ampoule naissante de l’un et le manque de matches de l’autre ne les pénalisent pas trop, ils devraient bénéficier de deux tours à leur portée. Mais le troisième serait celui de la vérité. Richard Gasquet se heurterait alors à l’un des hommes les plus redoutés du moment : Guillermo Cañas, double tombeur de Roger Federer cette année sur dur. Amélie Mauresmo retrouverait, elle, la jeune Tchèque Lucie Safarova (28e WTA) qui l’avait sortie sans trembler en huitièmes de finale du dernier Open d’Australie (6-4, 6-3). La première adversaire d’Amélie Mauresmo, l’Américaine Laura Granville (69e), n’est pas connue pour ses aptitudes sur terre. La deuxième pourrait être une de ses meilleures amies en la personne de Nathalie Dechy, plus redoutable mais peu inspirée, elle aussi, par la surface. Passer ces deux tours paraît tout à fait à la portée de Mauresmo. Le troisième, contre le danger toutterrain présenté par Safarova, sera autrement plus périlleux. Un succès constituerait le meilleur des tremplins vers une deuxième semaine ambitieuse avec pour adversaires possibles Anna Chakvetadze en huitièmes de finale, puis Maria Sharapova ou Patty Schnyder en quarts. Voir plus loin serait présomptueux compte tenu de la préparation tronquée de la Française. Le cas Gasquet est plus compliqué encore. Si sa main est ferme, il partira nettement favori d’un premier tour contre Nicolas Mahut (108e ATP) mais un match entre Français n’est jamais une sinécure. Le deuxième tour pourrait avoir le visage expressif du très talentueux Kristof Vliegen (73e), plus à l’aise sur rapide que sur terre, mais capable de tout, et deux fois vainqueur de Gasquet dans leurs deux matches précédents, dont l’un à Hambourg l’an passé. 15 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS PÖRTSCHACH et ISTANBUL (ATP et WTA, terre battue) Tremblements de terres Gaël Monfils et Aravane Rezaï sont en finale, après avoir respectivement dominé Lleyton Hewitt et Maria Sharapova. La belle aventure continue pour les deux « exilés » du tennis français. À Pörtschach, Gaël Monfils a confirmé son succès de la veille face à Andy Roddick en écartant Lleyton Hewitt en deux sets. À Istanbul, Aravane Rezaï a éliminé Maria Sharapova, quarante-huit heures après avoir sorti Venus Williams. En trois jours, ils ont, à eux deux, battu quatre anciens numéros 1 mondiaux ! Ils viseront aujourd’hui letitre face à Monaco et à Dementieva. Ce serait ledeuxième pour Monfils (après Sopot 2005) et le premier pour Rezaï. On n’arrête plus « la Monf » ! « ICI, C’EST PAS COMPLIQUÉ, je ne fais strictement rien. » Privé de lecture par un transfert ZagrebPörtschach sans escale parisienne, impuissant à décoder l’autrichien à la télé locale, peu enclin à arpenter à l’infini les mêmes rues, Gaël Monfils n’est pas submergé par les distractions cette semaine. Au cœur de ce désert, le Français a pourtant fait jaillir un oasis de résultats improbables : vingt-quatre heures après avoir éliminé Andy Roddick, il a battu hier Lleyton Hewitt (6-4, 7-5), se qualifiant ainsi pour la cinquième finale de sa carrière. L’Australien restait pourtant sur une formidable performance : en demifinale de Hambourg, il avait fait trembler señor Nadal (défaite 2-6, 6-3, 7-5). Mais Monfils se fiche des curriculum vitae : « Ouais, j’ai fait mon boulot… La routine, quoi… » Ce garçon a décidément le sens de la formule. Encouragé dans cette voie par son nouveau coach, Tarik Benhabiles, qui suit pour le moment sa performance depuis Paris, « la Monf » affiche consciemment une attitude modeste : profil bas et nez dans le guidon. Elle n’exclut pas la gnac et la qualité du tennis pratiqué : « Ici, tout le monde me dit que ça jouait grave, que c’était un match de dingue », raconte-t-il. Tout le monde ? Et lui ? « Oh moi, je ne me rends pas compte… » Concentré sur son plan de jeu, il n’a pas dévié de son idée : jouer les points les uns après les autres. « En ce moment, je me sens fort sur les gammes, dit-il. Avec Tarik, on avait donc décidé de rester sur cette base, puis de changer brutalement le rythme de l’échange. Comme, en plus, j’ai bien servi sur les points importants, ça a bien marché. » « Je reste dans mon truc » Breaké chaque fois d’entrée, Hewitt fut fidèle à sa réputation en s’accrochant comme un mort de faim. Il refit ainsi son retard de 4-2 à 4-4 dans le deuxième set en empochant huit points consécutifs. « Là, il y a eu des rallyes de mutant, j’ai eu un coup de mou physique, mais je me suis bien repris », explique Monfils. Un ace sur le T effaça une balle de set en faveur de l’Australien à 5-4, 30-40. Un autre parapha la partie sur la troisième balle de match. « Voilà, je bosse, je ne me pose pas de question, je joue, résume le Français. Je reste dans mon truc jusqu’au bout. On tirera les conclusions à la fin du tournoi. » Impressionné, Hewitt louait le roc qui lui avait face : « Je ne suis pas vraiment étonné, dit-il. Monfils avait réalisé un beau parcours au “French” l’an dernier. Il est dur à prendre sur terre battue. Il bouge super bien et il a une puissance de feu… » Joint à Roland-Garros, Benhabiles se félicite de l’exil solitaire de son nouveau poulain : « Ça lui fait le plus grand bien d’être là-bas, tout seul, explique-t-il. Il est obligé de se prendre en main, ça le responsabilise. Je l’ai une ou deux fois par jour au téléphone et je lui tiens le discours le plus simple possible. On parle tactique, points forts, points faibles, bref, que des trucs de base. Il n’y a pas vingt-six voix qui lui parlent en même temps. Dans sa tête, c’est le vide. Idéal pour bien jouer au tennis. En plus, Gaël sait ce qu’il veut. Je trouve qu’on a été trop dur avec lui. Faut pas charrier, c’est encore un gosse… Bien sûr qu’il a fait des bêtises. Mais qui n’en fait pas à vingt ans ? Voilà, il a redressé la barre. C’est bien. » Ne lui reste plus qu’à maintenir ce cap en finale, aujourd’hui, face à Juan Monaco, 47e mondial. Il y a trois semaines, l’Argentin l’avait dominé d’entrée à Estoril, en trois sets. Mais Monfils a retrouvé sa boussole. Elle lui indique aujourd’hui la direction de son deuxième titre sur le circuit. VINCENT COGNET PÖRTSCHACH. – Grâce à son service (qui lui a notamment permis de conclure son match sur un ace) face à Lleyton Hewitt, Gaël Monfils a poursuivi hier son incroyable série de victoires en Autriche. (Photo Gert Eggenberger/AP) Amélie Mauresmo a battu Marion Bartoli en faisant le bien et le mal. Malgré ces turbulences, elle postule au titre tout à l’heure. STRASBOURG – de notre envoyé spécial À L’UNANIMITÉ des juges, le titre de « meilleur match de la saison sur terre battue » ne sera pas attribué à la demi-finale d’hier. En ce moment, Amélie Mauresmo joue un peu à cela. Elle cherche, elle se cherche et elle voulait croire que la courbe ascensionnelle entrevue depuis le début de la semaine à Strasbourg garderait ce profil. Mais hier, malgré la qualification pour la finale aux dépens d’une Marion Bartoli très résistante (6-3, 6-7, 6-3), le processus a pilé net. Comme la veille contre Loit, la numéro 1 française a trop fait le Yo-Yo pour se satisfaire pleinement d’avoir une chance sur deux de devenir la première Française à repartir titrée de Hautepierre. Mauresmo : « Je voulais des matches, j’en ai eu » C’est ce défaut de constance que constitue tout le fond du problème, à résumer ainsi : quand arrivera-t-elle à tenir un niveau élevé sur une durée longue ? « Oui, je me le demande, s’impatientait son entraîneur, Loïc Courteau. Contre Émilie, elle nous avait sorti quatre premiers jeux d’enfer et puis, pfff, plus rien. Aujourd’hui, c’était très bon pendant un set et ensuite, disparue. Ce qui me gêne, c’est qu’elle passe trop vite et trop souvent d’un niveau haut à un niveau bas. Elle peut faire un mauvais jeu, ça arrive, mais que d’un jeu on en arrive à quatre ou cinq, c’est autre chose. À la fin du deuxième set, elle aurait dû serrer la vis, mettre dix balles de suite dans le terrain au lieu de faire des choix qui, désolé, n’avaient pas de sens. Enfin, si, ce non-sens, c’est le manque de confiance… » C’est effectivement l’argument cité en premier pour expliquer pourquoi Bartoli a pu la breaker cinq fois en onze jeux de service dans les deuxième et troisième sets. Amoureux d’exigence, le couple Courteau-Mauresmo n’a de toute façon pas l’intention de se mentir. « Moi aussi, je voudrais que ça aille plus vite, reconnut la joueuse. Mais je préfère retenir que je suis en finale, que je voulais des matches et que j’en aurais eu. » Dans la colonne des « plus », l’entraîneur ne voulait surtout pas taire « l’efficacité d’Amélie au service » et jugeait que « ses bonnes phases contre Marion étaient meilleures que celles contre Émilie. Mais il nous manque ce match plein qui lui fera comprendre que ça y est, c’est parti ». S’il devait surgir ce samedi, ce ne sera pas contre la volcanique Jelena Jankovic, éteinte par une intoxication alimentaire qui l’a fait renoncer à sa demi-finale. Un virus qui pourrait plutôt cacher une grosse fatigue après sa succession de matches entre Berlin, le titre à Rome et Strasbourg. Avec Anabel Medina Garrigues, vingt-septième mondiale, pas sûr que Mauresmo gagne vraiment au change. En bonne Espagnole, elle a la culture de la terre et la bosse du lift en coup droit. En voilà un joli test. – F. Be. Dotation : 175 000 /. Demi-finales : Mauresmo b. Bartoli, 6-3, 6-7 (1-7), 6-3 ; Medina Garrigues (ESP) b. Jankovic (SER), forfait. PROGRAMME AUJOURD’HUI.– Finale :Mauresmo - Medina Garrigues, à partir de 14 heures. RÉSULTATS I WORLD TEAM CUP (ALL, Düsseldorf, ATP, terre battue, 1 500 000 /, 20-26 mai). – GROUPE BLEU. – République tchèque b. Allemagne, 3-0 : Berdych (RTC) b. Kohlschreiber (ALL), 6-3, 6-2 ; Hajek (RTC) b. Mayer (ALL), 7-6 (7-4), 6-2 ; Berdych-Damm (RTC) b. Becker-Kohlmann (ALL), 6-4, 6-4. Espagne b. Belgique, 3-0 : Ferrer (ESP) b. O. Rochus (BEL), 6-3, 6-4 ; Almagro (ESP) b. Vliegen (BEL), 6-2, 6-1 ; Ferrer - Salva-Vidal (ESP) b. Darcis-O. Rochus (BEL), 6-3, 3-6, 10-8. I FERGANA (OUZ, ATP Challenger, dur, 35 000 $, 21-27 mai). – Demi-finale : Dupuis b. Wang Yeu-tzuoo (TAI), 7-6 (7-4), 7-5. ARAVANE REZAÏ n’a jamais caché son ambition ultime : devenir, un jour, numéro 1 mondiale. En attendant cette hypothétique consécration, la jeune Française (20 ans), actuellement 59e joueuse mondiale, s’est déjà offert une semaine de rêve au tournoi d’Istanbul dont elle disputera aujourd’hui la finale face à Elena Dementieva. Pour une joueuse qui n’avait pas réussi, avant de débarquer en Turquie, à remporter plus d’un match depuis le début de la saison, la performance était déjà plus que notable. Mais le plus remarquable, c’est que, pour se hisser jusqu’à cette finale – la toute première de sa carrière ! –, Aravane Rezaï s’est aussi payé le luxe d’écarter au passage deux ex-numéros 1 mondiales : Venus Williams au deuxième tour et, hier en demi-finale, Maria Sharapova, tête de série no 1 de l’épreuve et actuellement 2e joueuse mondiale. Déjà devenue la grande vedette du tournoi après son succès face à l’Américaine, la Française est carrément montée d’un cran et passée au rang d’idole hier, à l’issue de sa victoire extrêmement convaincante aux dépens de la Russe. Cette dernière, quelque peu saumâtre après ce revers auquel elle ne s’attendait sans doute pas, quitta immédiatement le court sans même LIGUE MONDIALE (1re phase, groupe B) prendre la peine de forcer sur le compliment. « Certes, elle a bien joué, ses coups sont assez efficaces et c’est une bonne guerrière, concéda une Sharapova visiblement agacée. Mais cette défaite n’est pas très importante pour moi. L’essentiel, c’est Roland-Garros et ce tournoi aura constitué une très bonne préparation. » « Probablement le meilleur match de ma carrière » Aravane Rezaï, elle, aura en revanche mis plus d’une demi-heure pour s’extirper enfin d’un central plein à craquer (plus de 2 300 spectateurs, tous acquis à sa cause tout au long de la rencontre et qui voulait partager avec la jeune Française jusqu’à la plus petite miette de cette gloire naissante). « J’étais déjà très heureuse après avoir battu Venus (Williams) et Shaughnessy, confia volontiers Rezaï après coup. Mais le sentiment que j’éprouve aujourd’hui (hier) est tout simplement fantastique. J’ai probablement joué le meilleur match de ma carrière. » Prenant les commandes des opérations (à grand renfort de frappes parfaites et idéalement distillées) dès l’entame du match sans jamais vraiment les lâcher tout au long de la rencontre qu’elle domina de la tête et des épaules en faisant énormément courir son adversaire, la Française ne connut, de fait, qu’une petite alerte au milieu du deuxième set, lorsqu’elle se fit soigner sur le court pour une petite douleur au genou gauche, qu’elle estime elle-même sans conséquence. « J’ai sans doute fait un faux mouvement, dit-elle. Mais après les soins, je n’ai plus rien senti et je serai prête demain (aujourd’hui) pour la finale. » Certaine de partir dans cet ultime combat avec le soutien de plus en plus inconditionnel d’un public stambouliote totalement sous le charme d’Aravane et de toute sa famille, dont les valeurs culturelles lui paraissent si proches, la Française affiche une confiance à toute épreuve avant de se lancer à l’assaut d’un possible premier titre : « J’ai montré que je suis capable d’être dans les dix meilleures joueuses du monde », dit-elle sans se laisser impressionner par l’enjeu. Quant à Roland-Garros, qui se profile à l’horizon, cette confiance reste plus que jamais de mise : « Je sais que les gens vont me regarder d’une autre manière [qu’en début d’année]… Je dois montrer aussi aux Français que je suis une bonne joueuse de tennis… » Qui en douterait encore ? MARC BEAUPÈRE (avec Cem. Cetin à Istanbul) ÉTATS-UNIS - FRANCE - Première station pour Pékin Les Bleus retrouvent la Ligue mondiale avec de vraies ambitions. Mais à trois bons mois de l’Euro et un an des JO, il sera délicat de marier toutes les échéances. AUJOURD’HUI, 19 HEURES (4 heures, heure française) CHILES CENTER, À PORTLAND (et sur Eurosport) ÉTATS-UNIS : 1 Ball (2,03 m, 35 ans) ; 3 Polster (1,98 m, 28 ans) ; 6 Eatherton (2,06 m, 33 ans) ; 8 Priddy (1,96 m, 29 ans) ; 9 Millar (2,04 m, 29 ans) ; 10 Salmon (1,97 m, 30 ans) ; 12 Hoff (1,98 m, 33 ans, cap.) ; 13 Stanley (2,05 m, 29 ans) ; 14 Hansen(1,96m, 25ans) ;15 Gardner(2,09m,31 ans) ;16McKienzie(1,93m, 27ans). Libero : 5 Lambourne (1,90 m, 32 ans). Entraîneur : H. McCutcheon (NZL). FRANCE : 2 Slavev (2,03 m, 22 ans, 0 sél., Toulouse) ; 4 Rouzier (2 m, 21 ans, 0, Asnières) ; 5 Vadeleux (1,96 m, 24 ans, 14, Paris) ; 7 Antiga (2 m, 31 ans, 254, Majorque/ESP,cap.) ; 9 Granvorka (1,95 m, 31 ans, 276, Tarente/ITA) ; 10 Montméat (1,96 m, 29 ans,150, Tourcoing) ; 11 Le Marrec(1,90 m, 30 ans, 72, Cannes) ; 13Pujol (1,84 m, 22 ans, 79, Poitiers) ; 14 L. Geiler (1,98 m, 23 ans, 15, Montpellier) ; 15 Samica (1,96 m, 25 ans, 82, Poitiers) ; 17 Kieffer (2 m, 27 ans, 134, Poitiers). Libero : 18 Exiga (1,73 m, 25 ans, 42, Cannes). Entraîneur : P. Blain. FINALISTE DE LA LIGUE mondiale pour la première fois de son histoire l’été dernier, l’équipe de France y avait retrouvé l’âme légère de ceux qui se forgent une destinée glorieuse. Même amères, les larmes de la défaite face à l’invincible Brésil, en finale (2-3), valaient bien mieux que cette rage impuissante du Mondial japonais disputé dans la foulée, à peine étouffée par une revanche de prestige sur les maîtres du jeu sud-américains (3-1). Finalement sixième après avoir cares- sé du bout des lèvres les demi-finales, la formation de Philippe Blain repart, dès cette nuit, sur un sentier dont elle mesure toute l’âpreté, puisque déjà fréquenté en 2003. À l’époque, elle s’était usé la santé à courir le monde pour décrocher un sésame convoité pour les JO d’Athènes. Depuis, rien n’a changé… Pour voir Pékin en 2008, il faudra donc passer par un long tunnel de qualifications (voir par ailleurs) dont le premier, la Coupe du monde, ne sera accessible aux Bleus qu’à la condition expresse qu’ils s’incrustent en finale du prochain Euro russe (6-16 septembre 2007)… Blain : « Terminer premiers de la poule » Alors, quid de la Ligue mondiale dans ce capharnaüm calendaire ? Au-delà du coquet magot à se partager – 20 millions de dollars (environ 14,8 millions d’euros), nouveau record – les Français n’ont ils pas plutôt intérêt à considérer le tournoi estival de la FIVB (créée en 1990) comme un cordial amuse-gueule ou une bonne séance de chauffe avant les grands manœuvres de l’automne ? « Non, rétorque le sélectionneur national. Cet été sera primordial pour la suite. Nous sommes au début d’un processus de quinze mois qui doit nous emmener jusqu’au podium olympique en Chine. Cette compétition est importante aussi parce qu’elle nous permet de jouer devant notre public (voir calendrier), chose trop rare, et de préparer dans les meilleures conditions le Championnat d’Europe et les échéances olympiques à suivre. Et puis, le groupe a envie de revivre les moments forts et d’effacer cette finale perdue… » Le groupe, justement, n’est plus tout à fait le même que celui de l’été dernier. Si tous les grognards de la dernière campagne nippone figurent bien dans la liste élargie des dix-huit, trois d’entre eux ont du céder leur place pour les deux premiers week-ends, aux États-Unis et en Italie. Blessés une bonne partie de la saison, les réceptionneurs Florian Kilama (Poitiers) et Xavier Kapfer (Nice) ont ainsi été doublés par deux jeunes joueurs qui allient gabarit et potentiel : le Toulousain Bojidar Slavev (2,03 m) et le Montpelliérain Loïc Geiler (1,98 m). La nonsélection de Ludovic Castard, champion de France avec Paris mais peu utilisé au Mondial, au profit du prometteur Antonin Rouzier (Asnières) est un peu plus surprenante. Elle indique surtout qu’à la pointe de l’attaque, derrière Frantz Granvorka, véritable révélation à ce poste au Japon, le sélectionneur est en quête d’une doublure la plus efficiente possible sur les balles hautes, quand le contre est formé et l’arrière-défense attentive. Résultat, sur le papier, la maison Bleue « Se qualifier pour le tournoi final » STÉPHANE ANTIGA, le capitaine des Bleus, pose les hautes ambitions d’une équipe de France passablement rajeunie. Inconsolable. Comme tous les membres de l’équipe de France, StéphaneAntigaavait quitté Moscouen aoûtdernier, le regard triste et le corps las. Dure à avaler, cette défaite au tie-break en finale contre le Brésil… Pas franchement rassasié par la sixième place obtenue au Mondial japonais en décembre, le capitaine des Bleus, toujours en pleine réflexion quant à son avenir (Pologne ou Russie), se tourne avec espoir vers cette nouvelle Ligue mondiale. « QUELLE IMPORTANCE revêt la Ligue mondiale cette année, eu égard aux prochaines échéances majeures que sont l’Euro de septembre et puis les qualifications olympiques ? – Cette compétition constituera forcément un outil de préparation pour ces grands rendez-vous. Elle doit d’abord servir à retrouver tous nos automatismes communs. Mais, dans le même temps, Philippe (Blain) nous a prévenus : comme l’été dernier, il n’y aura pas de turnover. Avant, le coach nous disait : “Toi, tu feras tel week-end et toi, tel autre.” Ça, c’est fini. Notre ambition est donc la même que l’été dernier : nous qualifier pour le tournoi final et plus si affinités… – C’est-à-dire ? – Ben, si on peut terminer premiers, on va pas se gêner ! Cette finale contre le Brésil, on l’a toujours là, en travers. – Avec les arrivées de Bojidar Slavev, Loïc Geiler ou Antonin Rouzier, l’équipe de France a SAMEDI 26 MAI 2007 encore pris un sacré coup de jeune… – Oui, c’est vrai, chaque été, le groupe évolue. C’est tout à fait normal, mais à chaque fois la cohésion est à refaire même si tout se passe bien. Il faut re-créer des liens, intégrer les nouveaux… Ça me rappelle systématiquement mes débuts en Bleu. Là, le seul hic c’est qu’on manque un peu de temps pour vraiment développer de petites connivences dans le jeu. Mais cela va venir. Surtout que ce trio est impressionnant physiquement et déjà pas mal au point techniquement. C’est très encourageant pour le volley français. – Cela veut dire aussi qu’il est de plus en plus difficile de garder sa place ? – C’est une évidence ! Regardez au centre où la concurrence est féroce : entre Oliver (Kieffer), Vincent (Montméat), Romain (Vadeleux) ou Gérald (Hardy-Dessources, finalement écarté des douze), il y a match ! Même chose en réception : pour débuter cette Ligue mondiale, on va se passer de deux réceptionneurs qui ont disputé le dernier Mondial (Xavier Kapfer et Florian Kilama), ce n’est pas rien ! Sans oublier que Ludovic Castard, pourtant champion de France avec Paris, n’est plus là. Même à l’entraînement quotidien, il y a de la pression, de l’exigence. – L’ambiance est donc moins sympa qu’auparavant ? – Non, c’est toujours aussi rigolard, en tout cas j’essaie d’y veiller ! En fait, cette génération m’a l’air plus sérieuse. Mais c’est un peu de notre faute au fond : en créant une dynamique de victoires, on a changé le regard des gens : celui de la Fédération qui a rehaussé les objectifs assignés et celui des jeunes qui arrivent. On ne va pas s’en plaindre. » – G. De. apparaît un peu plus jeune et plus aérienne, mais pas moins stable. En outre, elle bénéficie d’un sacré coup de pouce avec le retour du meilleur contreur du Final Six de Moscou, le central Vincent Montméat, absent au Japon à cause d’une sale blessure à la main gauche. « Je n’ai eu le groupe entier que pendant sept jours. C’est un peu court. Mais on doit être performants de suite face aux États-Unis », estime Blain qui garde en mémoire la laborieuse confrontation au Championnat du monde (3-2). Vieillissante, la sélection US s’annonce encore comme un adversaire redoutable, rehaussé par le retour du passeur aux muscles d’acier Lloyd Ball (trente-cinq ans quand même) et mue par l’odeur de la poudre. Comme pour le Canada de Glenn Hoag, concurrent régional déclaré à la qualification olympique, la Ligue mondiale leur servira à régler la mire du viseur. « L’équipe de France doit franchir une étape supplémentaire, conclut Philippe Blain. Déjà, on doit terminer premiers de la poule, comme l’an passé. Ensuite, notre niveau d’exigence, notre détermination doivent nous mener sur les plus hautes places des podiums. » La dernière marche est souvent la plus escarpée. Mais du sommet, la vue doit être sacrément belle. GUILLAUME DEGOULET I JO, MODE D’EMPLOI. – Après son échec athénien (9e place), l’équipe de France ambitionne un podium aux Jeux de 2008. Mais avant de rallier Pékin (8-24 août), il faudra en passer par une lourde procédure de qualification. Selon le discutable règlement de la FIVB, ni le Championnat du monde ni l’Euro ni aucun autre Championnat continental ne distribue de billet pour les JO. Pour faire partie des douze élus, les Bleus auront donc trois possibilités : 1. terminer dans les trois premiers de la Coupe du monde (18 novembre-2 décembre, au Japon), qui rassemble peu ou prou le gratin planétaire ; 2. remporter le tournoi de qualification olympique continental, organisé à Izmir (TUR), du 7 au 13 janvier 2008 ; 3. gagner l’ultime tournoi de qualification olympique mondial, programmé en mai 2008, encore au Japon. LE CALENDRIER DE LA FRANCE POULE B. – Aujourd’hui et demain : États-Unis - France, à Portland ; 1er et 3 juin : Italie-France, à Florence et à Livourne ; 8 et 9 juin : France - États-Unis, à Lyon ; 16 et 17 juin : France-Japon, à Strasbourg ; 22 et 23 juin : France-Italie, à Paris-Bercy ; 30 juin et 1er juillet : Japon-France. LA FORMULE Chaque équipe rencontre quatre fois (deux à domicile, deux à l’extérieur) les trois autres formations de sa poule. Les premiers de chacun des quatre groupes sont qualifiés pour la phase finale (11-15 juillet à Katowice). Si la Pologne, déjà retenue pour le Final Six en qualité d’organisatrice, termine en tête, le deuxième du groupe D sera également qualifié, ainsi qu’une sélection repêchée par wild-card. LES DIX DERNIERS VAINQUEURS – 2006 : Brésil ; 2005 : Brésil ; 2004 : Brésil ; 2003 : Brésil ; 2002 : Russie ; 2001 : Brésil ; 2000 : Italie ; 1999 : Italie ; 1998 : Cuba ; 1997 : Italie. LES AUTRES POULES POULE A. – HIER : Canada-Finlande. AUJOURD’HUI : Canada-Finlande ; Corée du Sud-Brésil. DEMAIN : Corée du Sud-Brésil. POULE C. – HIER : Cuba-Égypte. AUJOURD’HUI : Cuba-Égypte et Russie-Serbie. DEMAIN : Russie-Serbie. POULE D. – HIER : Pologne-Chine. AUJOURD’HUI : Pologne-Chine et BulgarieArgentine. DEMAIN : Bulgarie-Argentine. PROGRAMME AUJOURD’HUI : États-Unis - France (19 heures, 4 heures du matin, heure française). DEMAIN : États-Unis - France (17 heures, 2 heures, heure française). L’Italie et le Japon sont exemptés du premier week-end. I PRO A : AJACCIO PEUT MONTER CE SOIR. – Vainqueur de Saint-Nazaire la semaine passée (3-2), le club corse a l’occasion de retrouver l’élite du volley français ce soir avec un nouveau succès sur l’équipe de Loire-Atlantique. En cas de belle elle se jouerait dès demain, toujours à Ajaccio (15 heures). PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Mademoiselle « loopings » VOLLEY-BALL Rezaï, la star antistars Bleu STRASBOURG (WTA, terre battue) Dotation : 148 000 / Demi-finales : Dementieva (RUS) b. Bondarenko (UKR), 7-6 (7-5), 6-2 ; Rezaï b. Sharapova (RUS), 6-2, 6-4. Finale. – À 15 heures : Rezaï-Dementieva. Jaune Dotation : 353 450 / Demi-finales : Monfils b. Hewitt (AUS), 6-4, 7-5 ; Monaco (ARG) b. Horna, 6-4, 6-4. Finale. – À 14 h 30 : Monfils-Monaco. 1 Aravane Reezaï aï s’esst qualifiée hier pour la premi mièère fina finale de sa carrière sur le circuit principal de la WTA. Noir Jaune Gaël Monfils s’est qqualifié hier pour la cinqui quièème finale a e dde sa ca carrièree sur le circuit ATP. Il avait remporté la première (Sopot, terre battue, 2005) mais a perdu les trois suivantes (Metz et Lyon, indoor, 2005 ; Doha, Rebound Ace, 2006). Rouge Noir Bleu 5 ISTANBUL. – Vendredi, Arsalan Rezaï affirmait que sa fille n’avait jamais aussi bien joué au tennis. Aravane lui a donné raison hier en réussissant la meilleure perf de sa carrière : battre, en deux sets, la numéro 2 mondiale, Maria Sharapova. (Photo Serkan Senturk/AP) 16 HANDBALL DIVISION 1 HOMMES (25 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NÎMES - IVRY Ivry, c’est maintenant S’il sort vainqueur d’un très ardu sommet à Nîmes, le club banlieusard sera tout près de détrôner Montpellier. AUJOURD’HUI, 20 H 30, SALLE DU PARNASSE (Eurosport) AUJOURD’HUI 20 h 30 Dunkerque - Tremblay-en-France Chambéry - Créteil Toulouse - Istres Sélestat - Montpellier Paris - SM Vernon Villeurbanne - Pontault-Combault Nîmes - Ivry (Eurosport) NÎMES. – Gardiens : 1 Idrissi (MAR) ; 12 Martini. Joueurs de champ : 2 Balmossière ; 3 Haon ; 7 Michel ; 9 Malesevic (SER) ; 10 Saurina ; 11 Scaccianoce ; 13 Derbier ; 14 Vielzeuf ; 18 Detrez ; 19 Ventre ; 20 M’Gannem (TUN, cap.) ; 24 Chevalier. Entraîneur : A. Portes. IVRY. – Gardiens : 12 Pocuca (BOS) ; 16 Chapon. Joueurs de champ : 5 T. Richard ; 6 Guillard ; 8 Sarni ; 9 Martinovic (BOS) ; 13 Crépain ; 14 Mokrani ; 15 Abalo ; 19 Oskarsson (ISL) ; 23 Tuzolana ; 26 Hadjali ; 30 Guilbert (cap.) ; 76 D. Smajlagic ; 86 Petro (SLQ). Entraîneur : S. Imbratta. Arbitres : MM. Dentz et Reibel. NÎMES – de notre envoyé spécial PUISQUE LA FIÈVRE s’est emparée de la rue, puisque, depuis mercredi, les bodegas chantent les louanges du taureau camarguais, alors autant vivre au rythme de la feria nîmoise, cette fête païenne au cours de laquelle le pastis et le rosé frais coulent à foison. Ce soir, donc, dans l’arène du Parnasse, « Plaza du handball », le novillero ivryen tentera de confirmer son alternative face à quatorze taureaux de l’élevage usamiste. Si Ivry l’emporte, alors les spectateurs pourront agiter le mouchoir blanc avant que ne soit accordé, vendredi prochain à Delaune devant Villeurbanne, les deux oreilles et la queue pour saluer le courage, l’élégance, l’efficacité qui ont conduit au titre de champion de France… La faena, en attendant, s’annonce magique, terriblement excitante. LE TITRE DÈS CE SOIR ? Si Nîmes ne gagne pas et que Montpellier s’incline à Sélestat, alors Ivry sera sacré dès ce soir. Un nul de Montpellier assorti à une victoire ivryenne aurait le même résultat. Et, au cas où les deux prétendants au titre garderaient la main (ou réaliseraient le nul), il suffirait aux Ivryens d’assurer le baisser de rideau face à Villeurbanne vendredi prochain. En revanche, un revers de la bande de Stéphane Imbratta n’aurait d’incidence qu’en cas de succès de Montpellier, qui aurait ensuite l’occasion d’ajouter un dixième titre à sa collection en dominant Chambéry à domicile lors de l’ultime journée. GOLF DESCENTE Vernon et Villeurbanne très menacés UNE MÊME DYNAMIQUE Sept rencontres sans défaite pour Nîmes en Championnat ; treize victoires d’affilée pour Ivry. Les deux protagonistes sont au mieux de leur forme, sans pépin majeur, sûrs de leurs forces. Ivry, bien sûr, s’est incliné en finale de la Coupe de la Ligue devant Montpellier le week-end passé (34-33). « Mais notre comportement indique que nous sommes mobilisés, assure Stéphane Imbratta. Mobilisés et surtout sereins, conscients de la difficulté de la mission, mais prêts à relever le défi. » Les Nîmois, eux, avancent dans des dispositions à peu près identiques. « J’ai l’impression, oui, que nous sommes sur la bonne voie, précise Alain Portes. Même si ça fait deux fois en peu de temps que l’on n’a qu’un match tous les quinze jours (en raison des Coupes). La période reste en tout cas favorable. » LES DUELS ET LES CLÉS Il y a ce duel, bien sûr, entre le meilleur meneur de la saison et son prédécesseur. Le premier, Ragnar Oskarsson, est l’actuel meilleur buteur de l’exercice (153). Le second, Heykel M’Gannem, le talonne (142). Le premier est l’un des meilleurs tireurs de penalties du Championnat (2,4 en moyenne par match), le s ec o n d l e m e il l e u r p a s s eu r (2,6 passes par match). Tous deux savent parfaitement utiliser les ressources de leur équipe, gérer les temps forts comme les temps faibles. Et si la relation M’Gannem-Detrez Pilier de l’US Ivry, Thomas Richard, ici au tir contre le Chambéry de Jackson Richardson (à droite), espère bien que son équipe franchira ce soir, à Nîmes, un pas décisif vers le titre de champion de France. (Photo Mao) est primordiale, l’attention portée à Oskarsson permet à Luc Abalo ou Fabrice Guilbert de profiter de nombreux espaces. Un autre duel intéressant : celui entre Bruno Martini et Dragan Pocuca. L’un comme l’autre sont capables de sortir l’arrêt qu’il faut quand il faut… Alain Portes souligne l’importance des individualités dans un tel sommet : « La combativité, de et la solidarité seront présentes dans les deux camps. La différence se fera sur la capacité des grands joueurs à étaler tout leur talent. Car ça m’étonnerait que nous puissions trouver le gadget pour contrer Ivry, auteur d’une saison très consistante. » Stéphane Imbratta, lui, maintient la ligne de l’effort collectif : « Nous devrons être forts défensivement, imposer notre rythme, notre puissance. Ce match me rappelle beaucoup notre match à Dunkerque, lorsque nous avons pris la tête du Championnat dans une salle tout aussi bouillante. » PHILIPPE PAILHORIÈS Le suspense ultime DEPUIS 1995, année du premier sacre montpelliérain, le champion de France n’a été connu qu’une fois lors de la dernière journée : c’était en 1995, précisément lors d’un Montpellier - OM-Vitrolles au suspense final gratiné. Ainsi, Montpellier est à la fois le club qui a fait le plus durer l’incertitude sur le Championnat et celui qui l’a étouffée le plus vite en 2002 et 2004, à 4 journées de la fin. Depuis 1995, le champion a en effet été sacré : – à 2 reprises à 4 journées de la fin (2002, 2004) ; – à 5 reprises à 3 journées de la fin (1996, 1999, 2001, 2003, 2006) ; – à 4 reprises à 2 journées de la fin (1997, 1998, 2000, 2005). « Pour l’amour du maillot » THOMAS RICHARD n’a connu qu’Ivry dans sa longue carrière. Champion en 1997, l’arrière droit rêve d’un nouveau sacre. « ON IMAGINE facilement qu’il ne va pas falloir beaucoup vous motiver à Nîmes… – C’est, pour nous, le match de l’année tout en sachant ce qui nous attend : aucune des grosses écuries ne s’est imposée, cette saison, dans le Gard. Maintenant, il n’y a pas de stress particulier, simplement la mesure dans nos esprits de ce qu’il reste à faire pour devenir champions. – Pour vous, Ivryen de toujours, cette heure de jeu est-elle la plus importante de votre carrière ? – J’étais dans le groupe en 1997 qui avait été sacré, mais avec un temps de jeu limité. Là, je suis davantage impliqué. En dix ans, aussi, les choses ont changé. Les budgets ont augmenté, les joueurs, progressé, et la qualité de jeu s’est améliorée. C’est un autre monde dans lequel l’équipe actuelle a su parfaitement s’intégrer. – Expliquez-nous… – Les joueurs ont grandi et appris ensemble. Le groupe est stable depuis plusieurs saisons. Il n’est, finalement, pas illogique qu’il occupe désormais les premiers rangs. Il y a, enfin, une âme, ici, qui a toujours été préservée. – Dont vous êtes, à trente et un ans, l’un des garants… – J’ai commencé tout gamin à Ivry et j’y ai des attaches familiales. Alors, pour l’amour du maillot, je rêve que l’on écrive encore quelques pages dans cette belle histoire du club. À Nîmes, nous serons face à ce pari. – Et à un adversaire que l’on sait intraitable dans sa salle. – Oui. Et d’autant plus redoutable qu’il recherche une place européenne. Mais, au-delà de l’enjeu, je suis content que le dénouement ait lieu à Nîmes. Ivry a beaucoup de points communs avec Nîmes. Le cœur, la volonté d’avancer. Voilà pourquoi l’opposition va forcément grimper en intensité. La chaleur du Parnasse, la pression de l’enjeu, tout cela est au-dessus de nos têtes. Nous en avons conscience, mais nous n’avons pas peur. – La défaite, dimanche dernier, contre Montpellier en finale de la Coupe de la Ligue n’a-t-elle pas un peu entamé votre confiance au moment décisif ? – Nous n’avons pas perdu n’importe comment. La déception est là forcément mais, dans le jeu, dans l’action, l’équipe a été fidèle à son image. Elle a montré son savoir-faire, son plaisir de jouer. On ne va pas perdre ces vertus à Nîmes, j’en suis convaincu. – Il plane encore le risque qu’au terme d’une si belle saison aucun titre ne vienne gratifier vos efforts... – Personne n’y pense et personne n’a seulement envisagé cette perspective. On se prépare à se faire bouger mais, comme depuis de longs mois, on ne lâchera rien. – M’Gannem part à Montpellier la saison prochaine, alors que votre stratège, Ragnar Oskarsson, rejoindra Nîmes. Peuvent-ils être perturbés par d’étranges idées ? – Dans le handball, il n’y a aucun calcul et les joueurs sont d’une honnêteté irréprochable. Ragnar a envie d’être champion avec ce groupe et si cela doit aller contre les intérêts de son prochain club il remplira sa mission. Comme nous, il veut bien finir l’histoire. » LAURENT MOISSET EN DIRECT DE LA D 1 Montpellier sans Tej NÎMES et Ivry abordent leur choc sans le moindre souci et, surtout, un effectif au complet. Montpellier est parti avec treize joueurs à Sélestat, donc sans son pivot, Issam Tej, dont l’épouse attend un heureux événement. Paris, devant Vernon, ne pourra pas aligner son ailier droit, Bruno Arive (arrachement osseux). Il devrait la semaine prochaine, en revanche, jouer à Istres son dernier match avec Paris. Toulouse récupère son petit ailier, Anouar Ayed, qui vient de purger deux matches de suspension. Un doute concerne Johann Ploquin, le gardien (petite contracture à une cuisse). C’est l’hécatombe à Istres, le visiteur du soir : Peyrabout, Vitek, Drouhin, Martin, Franceschini, Labanne et Tablon ne seront pas du voyage. Coup dur à Dunkerque puisque Sébastien Bosquet, victime d’une entorse d’un coude contre Montpellier en Coupe de la Ligue, est out jusqu’à la fin de la saison. En revanche, Jessy Vermersch et Patrick Cazal devraient tenir leur place face à Pontault-Combault. Philippe Gardent, l’entraîneur de Chambéry, s’est volontairement privé de son ailier droit, Guillaume Joli, et se passera de Stamate et de Delric face à Créteil. Dans le match de la dernière chance, Villeurbanne se passera des services de Julien Defillon (entorse d’une épaule) alors que Pontault-Combault se déplace sans Petrea (genou) et Ignol (épaule). – (avec nos correspondants) PGA CHAMPIONSHIP (circuit européen, hommes) Harrington chasseur chassé En quête du million d’euros promis à l’auteur du doublé Open d’Irlande-PGA, l’Irlandais est en ligne de mire. WENTWORTH – (GBR) de notre envoyé spécial « SI C’EST POUR JOUER à 7 heures du matin et ne pas rentrer un putt, ça ne sert à rien. Il vaut mieux se retrouver en week-end dès demain. » Désabusé après un tour où il passa son temps à flirter en vain avec les trous, Raphaël Jacquelin n’aura pas été entendu par les dieux du golf. Malgré trois putts désabusés au 18, il aura franchi un peu malgré lui le cut finalement fixé à 2 au-dessus du par et devra s’appuyer deux nouvelles séances de torture sur green au lieu de préparer tranquillement l’Open de Galles suivi des qualifications de l’US Open, « un autre genre de loterie. » Même si un cut manqué, le premier depuis l’Open de Singapour début mars, aurait constitué un triste coup d’arrêt dans un printemps euphorique, on n’est pas certain que le numéro un français ait grand chose à tirer de ce week-end londonien. Ce n’est pas le cas de Thomas Levet, en quête de confiance et auteur de 2 birdies au deux derniers trous du parcours, pour assurer le cut en dépit de quatre bogeys et d’un double. Malgré la méticuleuse performance de Christian Cévaër sur les greens, malgré le cran de Jean Van de Velde, la performance d’ensemble du huit de France demeure platement moyenne. Il faut dire que sous ses dehors rassurants de jardin à l’Anglaise, Wentworth est un parcours qu’il faut prendre le temps d’apprivoiser. « Ici, chaque coup du tee au green peut être sévèrement puni, résumait Levet. Et les greens sont spécialement tordus. Il faut des années pour en anticiper les pentes. » L’exercice demande donc de l’expérience. Ou bien ce que les golfeurs britanniques appellent le « local knowledge » et qu’on pourrait traduire par l’avantage du terrain. Une connaissance des lieux qui suffirait à expliquer pourquoi, malgré leur jeune âge relatif, Justin Rose et Ross Fisher, vingt-sept ans tous les deux, aient réussi à se hisser hier en haut d’un leaderboard de vieux briscards. Le deuxième nommé, brillant cinquième à Dubaï cette année, est carrément membre du Wentworth GC depuis l’enfance. Quant à Rose, il eut le temps de parfaire son apprentissage du parcours en voisin lorsque il enchaîna 21 cuts ratés de suite à ses débuts professionnels. Souvent leader des premiers tours et souvent rattrapé par ses nerfs, Rose a su, depuis lors, apprivoiser la victoire et entend bien réussir son retour en Europe après trois ans d’absence. « Je me suis installé aux Etats-Unis parce que c’est là qu’il faut être si on veut grimper parmi les 20 premiers mondiaux mais je n’oublie pas d’où je viens. Et quand j’ai enquillé mon premier birdie jeudi, j’ai retrouvé avec un immense plaisir le " Faldo birdie’s roar", ce rugissement si particulier que le public anglais réservait déjà à Nick Faldo quand j’étais enfant. » Et, pourvu que son dos tienne, il entend bien mener la vie dure jusqu’au bout à Padraig Harrington, sur la route d’un hypothétique doublé Irish Open-Pga Championship récompensé cette année d’un million d’euros de prime. Il ne sera pas le seul. De Paul Casey, enfant du pays lui aussi, revenu dans la course à – 4 en dépit d’un quadruple bogey au 12 au premier tour et tout disposé à jouer des biscotos ce week-end, sur le parcours de son triomphe en match-play à l’automne dernier, jusqu’à Miguel Angel Jimenez, auteur de son dixième tour sous le par sur les quatorze derniers à Wentworth, en passant par Angel Cabrera, le vainqueur 2005 (66 hier après avoir réussi l’eagle de 156 mètres sur le par 4 du 1), les dompteurs potentiels de fauve de verdure ne manquent pas. Pour tenter de se convaincre de ses chances de succéder à Tiger Woods au palmarès des double vainqueurs du circuit européen (en 2006, le numéro 1 mondial a enchaîné USPGA-Bridgestone Invitationnal cosanctionné par les différentes PGA), Harrington, qui sort fourbu de quatre semaines consécutives de compéti- I DES CONTRÔLES EN 2008. – Lassé d’attendre que la PGA américaine se décide à agir, le Tour européen a annoncé la création de contrôles antidopage sur le circuit en 2008. Si la modalité des sanctions et la liste des produits interdits ne sont pas encore connues, cette innovation pourrait beaucoup compter : « C’est une décision qui devrait aider le golf quand il tentera à nouveau sa chance en 2009 dans la perspective des Jeux Olympiques de 2016 », a confirmé Craig Reedie, membre du CIO et du Royal and Ancient de Saint Andrews. I FALDO CHOISIT SES ADJOINTS. – Nick Faldo, capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup qui tentera de défendre son bien en septembre 2008 sur le parcours de Valhalla, près de Louisville dans le Kentucky, a choisi ses tion, a eu hier recours à l’autosuggestion. Et lui qui a souvent par le passé dit tout le mal qu’il pensait du parcours, ne tarissait pas d’éloges sur les modifications apportées par Ernie Els. « À mon sens, expliquait-il après un tour presque ordinaire, embelli d’un eagle au 17, le parcours est devenu plus équitable du tee au green même si je n’apprécie toujours pas ces derniers. Pourtant, je ne me donne pas plus d’une chance sur huit d’empocher le million d’euros dimanche. Parce qu’à la fin de l’histoire c’est sur les greens que se jouera la victoire. » Raphaël Jacquelin ne le démentira pas. PIERRE MICHEL BONNOT adjoints. Après réflexion, José Maria Olazabal et Paul McGinley, tous deux membres de la dernière équipe victorieuse en Irlande, ont accepté cet honneur. « J’ai fini par dire oui à Nick, a résumé l’Irlandais, mais mon plus cher désir est de me qualifier à nouveau comme joueur. » I CLARKE CASCADEUR. – Blessé à la main droite, Darren Clarke n’a pu franchir le cut hier à Wentworth. Pourtant il ne s’estimait pas malheureux : « Le week-end dernier, j’ai eu un accident de buggy en jouant dans le champ derrière chez nous avec mes fils et, si ma main me fait un peu mal, je peux vous dire que je m’en suis vraiment bien sorti. » Des propos confirmés par Billy Foster, son caddie : « Il a fait je ne sais combien de tonneaux avant de s’arrêter la tête en bas ; en note artistique, ça valait bien 9,5 ! » PAGE 16 RÉSULTATS BMW PGA CHAMPIONSHIP (Virginia Water, Wentworth Club, circuit européen hommes, 4 350 000 /, 24-27 mai). – Deuxième tour (par 144): 1. Cabrera (ARG), 136 (70 + 66), Rose 136 (66 + 70) ; 3. Fisher (ANG), 137 (70 + 67), Fraser (AUS), 137 (67 + 70) ; 5. Broadhurst (ANG), 138 (66 + 72), Harrington (IRL), 138 (69 + 69), Jimenez (ESP), 138 (70 + 68), Kapur (IND), 138 (67 + 71), Millar (AUS), 138 (69 + 69) ; 10. Cañizares (ESP), 139 (68 + 71), Ilonen (FIN), 139 (68 + 71), Molinari (ITA), 139 (67 + 72) ; … 37. Cévaër, 144 (72 + 72) ; 48. Van de velde, 146 (77 + 68) ; 60. Jacquelin, 146 (72 + 74). N’ont pas franchi le cut : 76. Remésy, 147 (71 + 76) ; 124. Bourdy, 151 (76 + 75) ; 143. Havret, 156 (76 + 80) ; 147. Lucquin, 159 (81 + 78) I CROWN PLAZA INVITATIONAL (Texas, Fort Worth, Colonial Country Club, circuit américain hommes, 6 000 000 $, 24-27 mai). – Premier tour (par 70) : 1. Na (CDS), 36 ; 2. Kim, Oberholser, Curtis, Purdy, Maggert, 64 ; 7. Clark (AFS), Lickliter II, Furyk, Green (AUS), Quinney, Lonard (AUS), Langer (ALL), 65. Tous Américains, sauf mention. I LPGA CORNING CLASSIC (New York, Corning Country Club, circuit américain femmes, 1 300 000 $, 24-27 mai). – Premier tour (par 72) : 1. C. Sorenstam (SUE), 64 ; 2. Bader (USA), 65 ; 3. Shi Hyun Ahn (CDS), Creamer (USA), Hullett (USA), 66 ;... 24. Icher, 69. I OPEN D’ITALIE (Rome, Sheraton Golf Parco de Medici, circuit européen femmes, 400 000 /, 23-26 mai). – Troisième tour (par 216) : 1. Croce (ITA), 205 (72 + 64 + 69) ; 2. Rossi (ITA), 206 (69 + 68 + 69) ; 3. Giquel, 207 ( 7 3 + 6 9 + 6 5 ) ; … 6 . L ag o ut t e , 2 0 8 (68 + 71 + 69) ; 17. Kirkland, 211 (70 + 74 + 67) et Kreutz, 211 (71 + 70 + 70) ; 51. Arricau, 217 (75 + 68 + 74) et J. Schaeffer, 217 (71 + 71 + 75). ON Y VERRA beaucoup plus clair en fin de soirée concernant les deux équipes appelées à descendre en fin de saison. Vernon et Villeurbanne, 13e et 14e avec 24 points, en tout cas, n’ont plus le choix. Si Les Lyonnais l’emportent sur Pontault-Combault, le 12e avec 36 points, il leur faudra ensuite rêver d’un miracle à Ivry pour la dernière journée. De la même manière, Vernon, qui va se coltiner Paris à Coubertin puis Nîmes, la semaine prochaine, semble devant une voie sans issue. Si les deux derniers s’inclinaient, leur sort serait définitivement réglé. I MARTINI À MONTPELLIER : ÇA SE PRÉCISE. – Patrice Canayer, l’entraîneur de Montpellier, a fait une proposition au portier nîmois Bruno Martini. L’international devrait rendre sa réponse en début de semaine prochaine et l’on a tout lieu de croire qu’elle sera positive. Dans le même temps, dirigeants montpelliérains et nîmois cherchent à réaliser le prêt du gardien tunisien Marouène Maggaiez dans le club gardois. Les discussions bloquent actuellement sur le montage financier. I KELENTRIC À MELSUNGEN. – Mario Kelentric, le gardien croate de Saint-Marcel Vernon, évoluera à Melsungen, en Bundesliga, la saison prochaine. – S. J. I SONIA CENDIER À YUTZ. – À trente ans, Sonia Cendier, l’arrière de Metz, championne du monde 2003, a décidé de rejoindre Yutz, le voisin lorrain, la saison prochaine. I KRETZSCHMAR PREND SA RETRAITE. – Stefan Kretzschmar, 34 ans, a décidé de mettre un terme à sa carrière avant même l’expiration de son contrat avec Magdebourg, fin juin 2008. Il disputera donc son ultime rencontre de Bundesliga à domicile, la quatre cent quatorzième de sa carrière (1691 buts) ce soir, face à Wetzlar. GYMNASTIQUE Marquer des points Lors de la Coupe du monde à Moscou ou du tournoi de Lugano, aujourd’hui, les Français auront l’occasion de convaincre en vue des Mondiaux. QUATRE KILOS en une semaine. Une perte sèche qui a affaibli Thomas Bouhail, autant que l’angine qui venait de le terrasser à la veille de la Coupe du monde à Gand, il y a quinze jours. Depuis, le récent vice-champion d’Europe au sol a contribué à la troisième place de Sotteville, son club, lors des Championnats de France par équipes. Malgré des mouvements allégés. « Ç’aurait été dangereux qu’il en fasse plus », souligne Marc Touchais, l’entraîneur national. Aujourd’hui, Bouhail effectue à Moscou sa reprise internationale. Une étape de Coupe du monde où il s’alignera au sol, au saut et aux arçons, accompagné par Gaël Da Silva (sol, parallèles, fixe) et Yann Cucherat (parallèles, fixe). « Là, j’attends d’eux qu’ils reviennent avec des podiums, insiste Touchais. Mais, si leurs résultats auront une incidence sur la sélection pour les Mondiaux, cela n’est pas quantifiable, car il faudra d’abord qu’on invente un équilibre dans l’équipe. » Évidemment, même si l’enjeu immédiat est très individuel, toutes les têtes se tournent déjà vers ces Mondiaux, à Stuttgart (2-9 septembre), qualificatifs pour les Jeux. Or, depuis le début de la saison, les entraîneurs n’ont cessé de rappeler qu’ils auront besoin de géné- ralistes. Ce qui n’est pas le cas de ces garçons. « Thomas est très moyen à la fixe, mais il a progressé et peut présenter les six agrès, apprécie Touchais. Gaël n’a qu’une grosse faiblesse aux arçons, mais il a réussi à composer un mouvement pour pallier un éventuel accident. » Reste Cucherat, hyperspécialiste, double médaillé mondial en 2005, qui admet de lui-même pouvoir être considéré comme un handicap et accepterait, si telle était l’option des entraîneurs, d’être évincé au profit du groupe, « comme l’avait été Éric Poujade aux Mondiaux de 1999 avant de devenir vice-champion olympique aux arçons en 2000 », rappelle le Lyonnais. « Mais Yann prépare quatre agrès et ce serait difficile de ne pas utiliser sa bonne volonté », précise Touchais. Une chose est sûre : revenir de Moscou avec des podiums signifierait autant de points marqués par le trio. De même que, en obtenant de jolis totaux, aujourd’hui au tournoi de Lugano, qui met en scène des associations de deux généralistes, Benoît Caranobe, extrêmement talentueux mais encore trop fébrile, et Hamilton Sabot permettraient de rassurer sur le potentiel des hommes. – C. L. AUJOURD’HUI, à Moscou : qualifications. DEMAIN : finales. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge D’abord, il y a Ragnar Oskarsson, le meilleur demi-centre de la saison, homme fort de la base ivryenne. Après deux exercices dans le Val-deMarne, il a choisi d’écouter son esprit nomade et d’émigrer vers… Nîmes la saison prochaine. Le titre avant de partir ou l’Europe la saison prochaine ? Il répond évidemment sans une once d’ambiguïté. « La seule chose qui m’intéresse, sourit l’Islandais, c’est d’être champion de France avec Ivry. Le rendez-vous est particulier, bien sûr. Mais j’essaie de ne pas y penser. Il faut qu’on gagne, c’est tout. » Il y a également Heykel M’Gannem, le génial meneur tunisien, en partance pour Montpellier, toujours pas assuré de sa place en Ligue des champions… Et il y a enfin Bruno Martini, lui aussi sollicité par le voisin héraultais et tout à fait capable d’écœurer les artificiers DERNIÈRE JOURNÉE (vendredi 1er juin, 20 h 30) : Ivry-Villeurbanne, Istres-Paris, Pontault-Combault S é l e st a t , C r é t e il - Dun k e r q u e , Montpellier-Chambéry, Tremblayen-France - Toulouse, SM Vernon Nîmes Bleu DES ACTEURS EN TRANSIT Il y a bien longtemps qu’une rencontre de Première Division n’avait généré autant d’attentes, autant d’excitation. Nîmes ne s’est plus dégourdi les jambes sur la scène européenne depuis la saison 1994-1995. Et le dernier des sept titres d’Ivry remonte à 1997. Des Nîmois qui ne sont jamais parvenus à se défaire des ténors au Parnasse puisque Montpellier, Chambéry et Dunkerque sont tous repartis du Gard avec les deux points du match nul. Quant aux Ivryens, ils n’ont gagné ni à Chambéry, ni à Montpellier, ni à Tremblay-en-France, ni à Paris… mais ont remporté le match aller (34-30) Jaune Rouge Jaune Quatrième à égalité (57 points) avec Dunkerque, deux points derrière Chambéry, Nîmes vise clairement une des places en Coupe de l’EHF promises aux 3e et 4e. Dans l’hypothèse d’un goal-average à trois, Chambéry (9 points) possède l’avantage sur Nîmes (8) et sur Dunkerque (7). Le goal-average particulier entre Nîmes et Chambéry est favorable à Nîmes (5-3), celui entre Nîmes et Dunkerque à Dunkerque (3-5). UN SOMMET DE PREMIÈRE CLASSE Noir Bleu Noir NÎMES SONGE À L’EUROPE Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Ivry ................ 642419 2 3 700 615 +85 2. Montpellier .. 622417 4 3 720 573 +147 3. Chambéry .... 592417 1 6 684 620 +64 4. Nîmes ........... 572414 5 5 691 626 +65 5. Dunkerque ... 572416 1 7 661 599 +62 6. Tr e mb l a y- e nFrance ............ 532414 1 9 720 683 +37 7. Créteil ......... 492411 310 648 656 -8 8. Paris ........... 482411 211 579 575 +4 9. Istres .......... 4324 8 313 626 644 -18 10. Sélestat ...... 3924 7 116 628 727 -99 11. Toulouse .... 3724 5 316 593 633 -40 12. Pontault-Combault 3624 5 217 636 712 -76 13. SM Vernon 3424 4 218 628 720 -92 14. Villeurbanne 3424 5 019 554 685 -131 franciliens : « La motivation est là, c’est certain. Beaucoup de joueurs vont livrer leur dernière bataille au Parnasse, il y a aussi la feria… J’ai senti les gens très énervés, sans la même sérénité qu’avant Montpellier. Je reste donc un peu dubitatif. Si ça tourne bien pour nous très vite, je sais que l’on saura se regrouper et se retrouver. Sinon, je ne vois pas comment nous pourrons réagir. » 17 BASKET PRO A (demi-finales, match d’appui) Bleu Rouge Noir Jaune ROANNE - CHALON Spencer, dernière Halle Dewarick Spencer joue son dernier match dans la cocotte roannaise. Mais avant de quitter la Chorale, le MVP de la saison veut voir Bercy. Le tableau final Quarts de finale Aller Retour 90 105 a.p. (5) ASVEL (4) Strasbourg 74 103 Aller Retour Appui (8) Gravelines 79 (1) NANCY 77 66 89 62 64 Demi--finales Finale Appui : aujourd’hui, à Roannne, 15 h 30 (TPS Star). Samedi 2 juin à Paris-Bercy, 15 heures (Canal +). Aller Retour ASVEL 78 75 NANCY 87 87 Nancy - Aller Retour Appui (6) Le Mans (3) CHALON AUJOURD’HUI, 15 H 30, HALLE VACHERESSE (en direct sur TPS Star). 85 78 67 89 Aller Retour (7) Cholet (2) ROANNE Arbitres : Viator, Bichon, Bissang. ROANNE : 4 Niakité (1,85 m) ; 5 Marcario (ITA, 1,75 m) ; 6 Harper (USA, 2,02m) ; 7 Moerman(2m) ; 8 Soliman (2,02 m) ; 9 Cazalon (1,92 m) ; 10 Spencer (USA, 1,90 m) ; 11 Pellin (1,67 m) ; 14 P. Badiane (2,08 m) ; 15 Salyers (USA, 2,05 m). Entraîneur : J.-D. Choulet. CHALON : 4 Everett (USA, 1,93 m) ; 5 Braud (1,93 m) ; 6 Corosine (1,85 m) ; 8 M. Diarra (2 m) ; 9 Lear (USA/FRA, 2,04 m) ; 11 Guice (USA, 1,94 m) ; 14 Best (USA, 2 m) ; 15 Kone (CIV, 2,11 m) ; 18 Sommerville (USA, 2,02 m). Entraîneur : G. Beugnot. 60 68 60 74 Aller Retour Appui Chalon 66 87 Roanne 76 82 Quarts et demi-finales au meilleur des trois matches avec retour et appui éventuel chez le mieux classé de la saison régulière. Le champion est qualifié pour l’Euroligue 2007-08 avec Le Mans. L’ASVEL, la même chose en mieux ÉLIMINÉE EN DEMI-FINALE par Nancy, l’ASVEL reste donc orpheline de trophée depuis le titre de champion en 2002. Après la cinquième place de la saison régulière, l’exercice 2006-2007 s’inscrit dans la lignée des deux dernières saisons (4e et 2e), à une grosse différence près tout de même, c’est que, dans l’état actuel des choses et en attendant une éventuelle wildcard, l’Europe n’est plus au bout du chemin, une première depuis 1993. Commencée en fanfare par cinq victoires, la saison villeurbannaise a ensuite épousé le cours d’une longue liste de blessures (Jeanneau, Foirest, Masingue, Sy, Green, Barrett…). La fin de saison, avec une série de huit victoires en neuf matches et l’élimination de Strasbourg en deux manches en quarts, a prouvé que l’effectif avait certaines qualités. Cela pousse les dirigeants villeurbannais à chercher à maintenir une grande partie du groupe actuel en place. L’entraîneur Yves Baratet, novice en tant qu’entraîneur principal, a été confirmé et il devrait signer prochainement un contrat d’un an renouvelable. Jeanneau (un an), ROANNE – de notre envoyé spécial Sangaré (deux ans) et Foirest (un an) sont toujours sous contrat et resteront. Ils seront rejoints par le jeune arrière champion d’Europe juniors Edwin Jackson (18 ans), qui s’est engagé pour quatre ans. « Il y a une volonté collective de continuer ensemble, a confirmé Anthony Thiodet, directeur exécutif du club. C’est aussi notre envie parce qu’on veut construire sur la durée. Mais il faut quand même bien regarder ce qui nous a manqué, parce qu’il nous a manqué des choses, et faire des ajustements. » Parmi les joueurs français, deux sont en fin de contrat : Vincent Masingue, qui a exprimé le désir de rester, et Amara Sy, qui n’a pas encore rencontré ses dirigeants. Parmi les étrangers, Troutman et Barrett sont prêts à repartir avec l’ASVEL. Malgré la non-qualification européenne, le budget restera stable (environ 4,9 millions d’euros) et la masse salariale devrait même progresser légèrement. De quoi espérer enfin une nouvelle ligne au palmarès ? « Pour notre économie ce n’est pas vital, souligne Anthony Thiodet, mais pour le standing du club cela devient urgent. » – M. Ba. NBA (play-offs, finales de Conférence) DETROIT - CLEVELAND : 79-76 avec son agent. Mais avant de partir vers des horizons plus épais, croiser un destin cossu, Dewarick Spencer, ancien étudiant d’Arkansas State, aimerait bien finir sa première vie de basketteur professionnel. Ce soir, il voudrait que ses adieux à la scène roannaise ne soient qu’un au-revoir. Car le dernier jour, pour Dewarick, c’est Bercy… DAVID LORIOT « Aider l’équipe » MARCELLUS SOMMERVILLE est venu renforcer Chalon pour les play-offs et réalise une bonne série face à Roanne. « VOUS ÊTES PASSÉ en quelques semaines d’une équipe reléguée en Nationale 1 (Angers) à une autre (Chalon) qui joue pour aller en finale de Pro A. Vous n’avez pas eu de mal à vous ajuster ? – J’ai eu une période un peu difficile forcément lors de la première série (face au Mans), j’avais besoin d’un peu de temps pour comprendre où j’étais, ce que l’on attendait de moi. Mais je suis mieux maintenant (9,2 pts et 3,2 rbds en 17 min de moyenne en 5 matches). Je ne suis pas ici pour être la superstar, je suis là pour apporter quelque chose, pour aider l’équipe simplement. Prendre des rebonds, défendre, faire plein de petites choses. Je suis un joueur polyvalent, je peux jouer dessous et à l’extérieur et j’essaie que cela soit utile à l’équipe. – Vous avez réussi deux matches importants face à Roanne (14 pts, 5 rbds puis 13 pts, 4 rbds, 2 ctres). Vous êtes la bonne surprise de l’Élan, non ? – (Il sourit.) Non, je ne pense pas qu’on puisse dire ça. Chalon est une bonne équipe que je sois là ou pas. J’ai fait ce que je sais faire. Chalon m’a donné l’opportunité de jouer au basket un mois de plus, de me montrer à ce niveau, de me battre pour le titre de champion, c’est important pour moi. – Et que peut-il se passer aujourd’hui ? – Tout ! Honnêtement, je ne sais vraiment pas. Je suis excité en tout cas à l’idée de jouer ce match. Je crois que cette victoire jeudi nous a bien relancés. Mais il faudra être forts mentalement pour relever le challenge. » – D. L. DEUX MOIS, jour pour jour, après les Mondiaux de cross à Mombasa, Kenenisa Bekele ne s’est toujours pas remis du seul cuisant échec de sa carrière. Cet abandon à moins d’un kilomètre de l’arrivée et ce titre qui lui échappe au profit de l’Érythréen Zersenay Tadesse hantent toujours son esprit. Avec humilité, hier aprèsmidi, à la veille du meeting de Hengelo, il a convenu qu’il était physiquement à la rue, le moral dans les chaussettes : « J’ai souvent des flashes de la course. Mais c’est la première fois que je me retrouve sans force, sans énergie. Après deux semaines de repos complet, j’ai repris l’entraînement. Pour le moment, je n’ai toujours pas de sensation. Un jour ça va, le lendemain je me traîne. J’ai d’ailleurs pensé, il y a une semaine, annuler ce 2 miles. Mais ça n’aurait pas été correct vis-à-vis des organisateurs. » À deux pas de là, Jos Hermens écoute attentivement. Le manager néerlandais a beaucoup œuvré pour la venue de son poulain aux PaysBas. Et pas seulement pour des règles de courtoisie. « On doit au plus vite faire le bon diagnostic sur ce qui lui est arrivé, justifie-t-il. Dans un premier temps, on a cru à une crise de malaria. Mais le coup de chaleur est l’hypothèse la plus plausible. Et sans doute était-il déjà un peu fatigué avant de se rendre au Kenya. Les conditions climatiques exceptionnelles ont fini d’épuiser ses réserves. » À peine arrivé d’Addis-Abeba, hier matin, Bekele s’est soumis à des séances d’acupuncture, d’exposition à des champs magnétiques et à des massages. « Il ne faut pas en attendre un effet miracle, confie Hermens. Ce sont des L’intérieur anglais Zep Cope (2,05 m, 25 ans) s’est mis d’accord avec Orléans pour prolonger son contrat d’un an. Il a tourné cette saison à 9,8 points et 5,4 rebonds en 24 minutes. Il rejoint dans l’effectif Ahmed Fellah, Benjamin Dewar et Gillas Chigard, toujours sous contrat. – P. Bou. Detroit mène 2-0 devant Cleveland en finale de l’Est après avoir remporté deux fois le même match. DETROIT - CLEVELAND : 79-76 (20-16 ; 18-34 ; 22-13 ; 19-13) DETROIT : Billups (13), Hamilton (13), Prince (1), Wallace (16), Webber (9) ; puis McDyess (4), Delfino (6), Maxiell (15), Murray (2), Hunter. CLEVELAND : Hughes (4), Pavlovic (14), James (19), Gooden (4), Ilgauskas (3) ; puis Varejao (14), Gibson (9), Marshall (6), Jones (3), Snow. SAN ANTONIO – de notre correspondant DÉJÀ VU. L’Amérique raffole de cette expression française, laquelle était servie à toutes les sauces, avec ou sans accent, après le deuxième match de la finale de l’Est entre Detroit et Cleveland. Car pour la deuxième fois en autant de matches, les Cavs de LeBron James se sont inclinés 79-76 après avoir mené 75-76. Et pour la deuxième fois ils ont raté leurs cinq derniers tirs, impuissants à trouver la faille devant la défense des Pistons. La fin du film est identique, mais le rôle des acteurs a toutefois été différent. Lourdement critiqué pour avoir passé la balle à Donyell Marshall à l’instant crucial du match 1, LeBron James a cette fois forcé et pris en vain ses res- MEETING DE GÖTZIS Klüft calme le jeu La Suédoise dispute ce week-end son seul heptathlon avant les Mondiaux. Histoire de se ménager enfin. GÖTZIS – (AUT) de notre envoyé spécial Kenenisa Bekele, sur 2 miles, et Haile Gebreselassie, sur 10 000 m, vont tenter d’effacer des déboires récents qui les ont profondément meurtris. de notre envoyé spécial Cope reste à Orléans Déjà vu ponsabilités sur la dernière action. Larry Hughes a récupéré le rebond mais raté un facile panier à trois mètres, avant une vaine claquette d’Anderson Varejao. « Je suis certain qu’on se sent chanceux et qu’ils se sentent malchanceux » , résumait sobrement Flip Saunders, l’entraîneur des Pistons, avant de partir en découdre à Cleveland dimanche. Chance ou répétition implacable de la différence profonde entre les deux équipes sous la pression ? – O. Ph. LES RÉSULTATS Detroit - Cleveland : 79-76. Detroit mène la série 2-0. Prochain match dimanche à Cleveland. San Antonio - Utah. San Antonio mène la série 2-0. Prochain match aujourd’hui à Salt Lake City. MEETING DE HENGELO Un remontant avant l’été HENGELO – (HOL) ROANNE. – Pour son dernier match à Roanne, le MVP de la saison, Dewarick Spencer, aimerait bien déborder le Chalonnais Jermaine Guice et propulser la Chorale vers Bercy. (Photo Erkul/ le Progrès/PQR) soins de longue haleine. Il parle de repartir en Éthiopie dès lundi mais j’espère qu’il va changer d’avis et rester quelques jours supplémentaires. » « Gébré » se confronte à son passé Bien entendu, la tentative contre le record du monde du 2 miles (7’58’’61 par Daniel Komen en 1997) tombe à l’eau avant d’avoir commencé. « N’attendez rien de moi, prévient Bekele. Si je cours en 8’10’’, ce sera déjà bien. » « C’est à partir de ce qu’il va faire aujourd’hui qu’on va décider de la suite de son programme d’entraînement et de compétitions », ajoute Hermens. Il est déjà acquis néanmoins que le prodige éthiopien ne tentera pas un délicat doublé aux Championnats du monde d’Osaka (25 août-2 septembre). La défense de son titre sur 10 000 m suffira à son bonheur. Il va de soi que les mésaventures de Bekele n’ont pas échappé à Haile Gebreselassie. Cet épisode douloureux a dû avoir d’autant plus d’écho chez lui qu’il a été, à son tour, contraint de mettre le clignotant peu après le 30e kilomètre du dernier Marathon de Londres. « Je lui ai appris à gagner, il m’a appris à abandonner », plaisantait-il hier. Cependant, ce n’est pas pour réconforter son cadet que le multi-recordman du monde a décidé de rechausser les pointes. Son dernier 10 000 m date de la finale des Jeux d’Athènes (5e en 27’27’’70). « Je ne cours pas après mes records, se défend “Gébré” sans occulter aucun de ses bons souvenirs sur cette piste. Mais il est bon parfois de se mettre au pied du mur. Comparer mon niveau d’il y a dix ans à celui d’aujourd’hui me semble intéressant pour savoir où j’en suis. Ce ne peut être qu’une bonne préparation pour le marathon. » « Il a travaillé si dur pour préparer Londres et il Wariner en chasse HENGELO, par l’entremise de Jos Hermens, un des grands managers de la place, néerlandais de surcroît, a toujours choyé les fondeurs. Ils le lui ont bien rendu. Haile Gebreselassie y a battu quatre records du monde (5 000 m, 10 000 m par deux fois, 2 miles) et Kenenisa Bekele a signé l’actuelle meilleure marque sur 5 000 m (12’37’’35, le 31 mai 2004). Les deux seront sur la piste tout à l’heure, sans être pour autant porteurs d’exploits. S’il doit y avoir un coup d’éclat, aujourd’hui, il viendra plus vraisemblablement de Jeremy Wariner. « Avec des gars comme Darold (Williamson, 44’’68 début mai) et Gary (Kikaya, 44’’60), je pense passer sous les 44’’ », a annoncé le Texan, auteur d’un très prometteur 44’’02, le 5 mai à Osaka. Le concours du saut en longueur est également très attendu. Le Panaméen Irving Saladino rejoint l’Europe avec une marque proche de son record personnel (8,53 m contre 8,56 m). La perche sera aussi d’une belle densité avec Nick Hysong, Jeff Hartwig et la colonie allemande emmenée par Tim Lobinger. Chez les féminines, le duo belge Kim Gevaert (100 m) - Tia Hellebaut (hauteur) ne manquera pas de supporters comme la star locale, Lornah Kiplagat (5 000 m), toute fraîche championne du monde de cross. – H. G. était en si bonne forme que ce serait dommage de ne pas en profiter, surenchérit Hermens. Surtout qu’il n’y a plus de pollen dans l’air et donc de risques d’asthme pour lui. » Le manager rappelle aussi que si les spécialistes du marathon, notamment les Kényans, ne disputent plus que deux courses par an aujourd’hui, il n’en a pas toujours été ainsi : « Rob De Castella ou Carlos Lopez passaient invariablement du cross au 10 000 m, du 10 000 m au marathon, et inversement. » C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’on va suivre ces vingt-cinq tours de piste rehaussés par la présence d’un lot d’Éthiopiens et de Kényans en quête d’un billet pour Osaka. « Quel que soit mon résultat, je n’irai pas », balaie d’un revers « Gébré ». Bekele était aussi affirmatif avant les Mondiaux de cross à Mombasa. On sait ce qu’il advint… HERVÉ GARCIA PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À Hengelo, Fanny-Blankers-Koen Stadium, àpartir de 16 h 45. Principauxengagés.– HOMMES. 100 m : X. Carter, Crawford (USA) ; Devonish (GBR). 400 m : Wariner, Williamson(USA) ;Kikaya(COD). 800 m:W. Bungei (KEN) ; Som (HOL). 2 miles : K. Bekele (ETH) ; E. Soi (KEN). 10 000 m : Gebreselassie, Sihine (ETH) ; M. Mosop, B. Kipyego, E. Kipchoge (KEN). 110 m haies : Wilson (USA) ; Turner (GBR) ; Coco-Viloin. 400 m haies : Taylor (USA). 3 000 m steeple:P.KipsieleKoech,M.Kipyego(KEN).Perche: Blom (HOL) ; Hartwig, Hysong (USA) ; Börgeling, Ecker, Lobinger, Otto (ALL).Longueur: Saladino (PAN) ; Gaisah(GHA) ; Sdiri. Poids : Bartels (ALL) ; Bucki. FEMMES.100 m : M. Barber (USA) ; Gevaert (BEL) ; Sturrup (BAH). 800 m : J. Jepkosgei (KEN) ; M. Aït Hammou (MAR), Valdonado. 5 000 m : L. Kiplagat (HOL) ; Burka (ETH) ; Jamal (BRN) ; Bardelle. 100 m haies : Carruthers (USA). Hauteur : Hellebaut (BEL). Disque : Dietzsch (ALL) ; Breisch (POL) ; Grasu (BLR). SAMEDI 26 MAI 2007 C’EST UN MIRACLE tous les ans renouvelé. Durant deux jours, à Götzis, petite ville de 10 822 âmes blottie au pied des Alpes autrichiennes, l’élite mondiale des épreuves combinées se retrouve dans La Mecque de la discipline. Ainsi, hier, à vingtquatre heures du début du décathlon, le champion du monde Bryan Clay plaisantait sur la piste avec son pote aux 9 026 points, Roman Sebrle, alors que dans un autre coin du Mösle Stadion Romain Barras faisait étalage de ses capacités bondissantes. On aurait bien aimé y retrouver Eunice Barber, mais la Française est toujours aux ÉtatsUnis… Sur l’herbe, au centre de l’anneau, une jeune fille blonde est l’objet de l’attention d’une bonne dizaine de journalistes suédois. La championne olympique, d’Europe et du monde Carolina Klüft draine derrière elle l’intérêt de tout un peuple. Et d’autant plus à Götzis (où elle s’est déjà imposée quatre fois) qu’il s’agit de son seul heptathlon avant les Championnats du monde (25 août-2 septembre à Osaka, Japon). Un seul « hepta », c’est, sauf cas de force majeure, plutôt inhabituel. Et c’est une première pour elle. « C’est une proposition de mon coach, explique-t-elle. Il m’a dit qu’on allait essayer de voir ce que ça donnait. Ça devrait me permettre de disposer de plus de plages de repos. Si c’est concluant, on remettra ça en 2008 pour les Jeux. Sinon, on reviendra à un schéma plus classique. » De six à cinq séances hebdomadaires Une innovation dictée par la sagesse. Si elle déclare que « les blessures des années précédentes n’ont pas influé sur ce choix », son coach, Agne Bergvall, ne cache pas qu’il veille à la ménager. « Elle a certes vingt-quatre ans, mais dix années d’entraî- nement intensif derrière elle », constate-til. D’où l’arrivée progressive de blessures depuis deux saisons : genou, cheville, ischios… Alors, l’entraîneur a décidé de calmer le jeu. Désormais, en période de foncier, la fille de Växjö ne s’entraîne plus que cinq jours par semaine, contre six précédemment. Et, surtout, Bergvall veille attentivement à ce qu’elle ne charge pas trop la mule pendant les séances. « Elle a toujours envie d’en faire plus, explique-t-il en souriant. Quand, par exemple, on achève une série de sauts, elle voudra toujours en effectuer un dernier en plus. Alors, je lui dis qu’on arrête quand je sais qu’elle doit encore en effectuer deux pour que la séance soit complète. » Ces précautions ne signifient pas pour autant qu’elle s’entraîne moins. « Comme elle a plus de temps de repos, plus de fraîcheur, elle peut vraiment se concentrer et se donner à cent pour cent à ce qu’elle fait, continue Bergvall. Et comme elle vient moins souvent au stade, elle s’y pointe avec plus d’envie et de motivation… » Cette nouvelle Klüft sera-t-elle aussi efficace que l’ancienne ? Malgré la Britannique Kelly Sotherton, elle devrait signer demain son quinzième succès d’affilée à l’heptathlon. Mais avec quel total (son record personnel est de 7 001 points) ? Cela pourrait hélas dépendre de la météo… MARC VENTOUILLAC PROGRAMME AUJOURD’HUI : au Mösle Stadion de Göztis, début des épreuves à 11 h 5. Principauxengagés : HOMMES.Décathlon : Clay (USA), Sebrle, Dvorak (RTC), Karpov (KAZ), Drozdov (RUS), Smith (JAM), Barras, Bourguignon. FEMMES. Heptathlon : Klüft (SUE), Sotherton (GBR), Ruckstuhl (HOL), Schwarzkopf (ALL), de Aniceto, Djimou. Pognon reporte sa rentrée Il avait prévu de débuter sa saison estivale à Sotteville-lès-Rouen le 5 juin. C’est sprint remis. Un mois après s’être blessé à l’entraînement à l’INSEP, Ronald Pognon est toujours perturbé par son quadriceps de la cuisse gauche. « Il a fait une petite rechute la semaine passée, confirme Pierre-Jean Vazel, son entraîneur. Il a passé un examen qui a montré que la déchirure était rouverte sur deux centimètres. » Pognon, qui devait partir en stage à Athènes à partir d’hier, a annulé ce déplacement. Il suit un programme musculation-vélo et passera de nouveaux examens la semaine prochaine. « C’est un contretemps, relativise Vazel. Ça énerve Ronald car il a envie de courir mais il faut d’abord qu’il se remette. » Son retour sur la piste, le recordman de France sur 100 m (9’’99) le prévoit désormais à Bydgoszc (Pologne) le 10 juin avant d’enchaîner sur la Golden League, à Oslo le 15. Si tout va bien… – J.-D. C. I FAVRETTO ET DARIEN À L’ARRÊT. – Après l’ancien champion d’Europe junior du 110 mètres haies Garfield Darien, qui vient de renoncer à la saison estivale en raison des séquelles de la fracture d’une vertèbre lombaire remontant à juillet 2006 (et qui, une fois totalement guéri, devrait partir pour les États-Unis, en accord avec la FFA), un autre athlète international lyonnais est à l’arrêt pour une longue période. Souffrant depuis six mois d’une tendinite rotulienne, le perchiste Vincent Favretto va expérimenter une technique de soins en provenance de Suède, alternative à l’intervention chirurgicale et consistant à infiltrer un produit sclérosant dans l’articulation. Favretto espère ensuite rattraper le temps perdu en vue des JO de Pékin. – C. C. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ATHLÉTISME Mais, entre les zigzags d’une vie mal cadrée encore, le garçon a beaucoup de talent, un shoot fantastique jusqu’à neuf mètres du cercle et une capacité à percuter qui force le respect au regard de son physique un peu sec. Américain, il rêve de NBA évidemment. Cet été, il est annoncé au camp du Miami Heat. En Europe, quelques clubs russes se renseignent activement ; Malaga, le Real Madrid et Vitoria discutent aussi Bleu Rouge Baskets en pagaille Roanne a encore un match, une chance, un retour de bonheur dans la manche. Spencer n’imagine pas que l’histoire s’arrête ici, ainsi. « Je ne veux pas penser aux vacances, ni à mon futur maintenant. Ce qui compte aujourd’hui c’est Roanne, mes coéquipiers, finir le travail sur une bonne note », assène-t-il. À vingt-cinq ans, Spencer n’est pas juste un rêveur, c’est un idéaliste. Un jeune homme qui n’a pas fini de grandir. Toute la saison, le club a jonglé avec ses caprices, ses humeurs, fermé les yeux sur son hygiène de vie parfois suspecte et son régime alimentaire très personnel. Né à Mobile, coin gris de l’Alabama, élevé à l’ordinaire dans une maisonnette aux mille cousines sur le bord de la route, Spencer est de la race de ces gens qui se font une place tout seul, à coup d’audace et de talent. À l’arrivée, il est sans doute l’un des MVP les moins chers du monde. 80 000 euros la saison, 8 000 euros par mois ! Une petite richesse qu’il a pris pour une grosse fortune. Tous les mois, il a transféré la quasi-totalité de son salaire aux États-Unis, ne gardant rien ou presque avec lui. Juste de quoi compter ses pièces, manger et s’acheter une cinquante-sixième ou cinquante-septième paire de baskets ! Jaune Bleu Jaune aux tirs en deuxième période !), tord son tee-shirt en tout sens, lève des yeux éplorés vers le ciel qui semble avoir abandonné son séraphin. « Cette deuxième mi-temps a été frustrante. Je pense qu’on n’a pas joué comme il le fallait. En play-offs, il faut se passer la balle pour gagner et on ne l’a pas fait », dit-il. Noir Noir DÉSORMAIS LES HEURES tombent, pesantes, lourdes d’espoirs et de souvenirs enfouis. À l’instant de passer ses derniers grains de vie roannais au tamis du temps, Dewarick Spencer est chahuté, ballotté. À un match de Bercy, à quarante minutes d’une finale de Pro A, il n’a pas envie de se souvenir des belles choses. Avant-hier, quand Chalon est venu érailler la belle histoire, jouer le vilain sorcier au milieu du conte de fées, Spencer n’avait pas le cœur à la confidence. Et puis, l’aventure n’est pas encore finie. Il a traversé le parquet comme un automate, le regard vide, emmêlé aux lacets. Quelques instants plus tard, douché, il n’était pas plus fringant. La mine froissée, le rêve cabossé, il fuyait en silence, esquivant les sourires, seul entre quatre murs et un toit de tristesse. Dewarick Spencer (1,90 m, 25 ans), petit génie de la balle, meilleur marqueur (20,5 pts), meilleure évaluation (20,1) et naturellement meilleur joueur de la saison (MVP), joue cet après-midi son dernier récital à Roanne. Dernière halte à la Halle. Ici à Vacheresse, où cet arrière gracile mais féroce, ce clone d’Allen Iverson a fait chavirer tant d’âmes durant deux saisons. Le moment est forcément spécial, émouvant, singulier. Pourtant Dewarick Spencer aurait aimé ne pas le vivre… Dans son histoire à lui, les adieux au peuple auraient dû avoir lieu jeudi, précédant l’au-revoir à la Chorale samedi 2 juin à Bercy. Mais Chalon est venu chambouler l’ordonnancement. Et « Dee » Spencer doit donc y revenir. « C’est une déception mais c’est arrivé. Ils ont été meilleurs que nous. Maintenant, je ne pense pas au fait que ce soit mon dernier match ici. Premier ou dernier jour, je veux juste gagner et aller à Bercy », explique-t-il. Et cette fois il n’y aura pas de bis. Ce sera Bercy ou une autre vie de suite. Dewarick Spencer le sait. Le tatoué cabochard n’a plus que ce rêve, entêtant, obsédant. Jeudi, une mi-temps durant, il l’a façonné à sa façon, percutant sans cesse, jouant le un contre un, le un contre tous, jetant son corps en l’air, sans retenue ni précaution. À la pause, il est à seize points et Roanne porte de Bercy. Puis Terrell Everett entre en scène et Spencer s’abîme. Au poste 1, il défend à contretemps et prend une leçon. Au poste 2, il force les choses, manque les tirs (5 pts et 2/10 62 73 18 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE MONACO Hautement qualifiés Décrocher la pole-position aujourd’hui, dans les rues monégasques, nécessitera plus qu’ailleurs du courage et un sacré coup de volant. La séance de qualifications, cet après-midi (à partir de 14 heures), promet d’être disputée : pas question pour les quatre premiers au Championnat de céder du terrain, tandis que les laissés-pour-compte du début de saison voient dans les rues de Monaco une occasion de se refaire. MONACO – de notre envoyé spécial C’EST BIEN ENTENDU, à Monaco, la question qui emporte la palme : Lewis Hamilton, vingt-deux ans et nouveau leader au Championnat du monde, vat-il obtenir aujourd’hui la pole position ou, mieux, gagner dimanche dès sa première visite sur le tracé monégasque au volant d’une Formule 1 ? Ce qui est « très différent de mes précédentes expériences en F 3 et en GP 2… » admit-il jeudi après avoir endommagé l’avant de sa McLarenMercedes dans la très classique figure du « tirer droit » au freinage de SainteDévote, martyre du IIIe siècle, protectrice des Monégasques mais certaine- ment pas de l’amour-propre des pilotes. Car, au piège du sous-virage dans ce goulet à droite plus étroit qu’il n’y paraît, ils sont nombreux au fil des années à s’être laissés prendre. Ce qui tendrait à prouver que, de ce paradis fiscal au paradis tout court, la bonne sainte se plut à ne jamais intercéder en Très Haut lieu puisque, selon la formule du mécréant et ex-pilote François Chatriot : « Si Dieu existait, le sousvirage n’existerait pas. » La faute d’Hamilton est en tout cas si coutumière que Ron Dennis, le patron de McLaren, s’empressa de l’absoudre. Hamilton, donc, nouvelle coqueluche de la F 1, diamant noir dont le prétendu caractère extraterrestre de la pierre, révélé par des chercheurs américains, pourrait s’appliquer aux résultats du jeune Britannique, sera-t-il le premier débutant à s’imposer dans l’histoire du Grand Prix de Monaco (*) ? Hamilton attendu au tournant La chose n’est sans doute pas impossible puisqu’elle faillit bien survenir avec Ayrton Senna, dont on fête les trente ans du premier de ses six succès en Principauté (un record) mais qui, tout aussi bien, aurait pu faire avancer cette date anniversaire de trois ans : en 1984, sans une interruption de la course au 31e des 77 tours, le Brésilien était susceptible de gagner sous une pluie torrentielle au volant de la Toleman-Hart. Hamilton, lui, dispose d’une McLaren-Mercedes et d’un sacré capital confiance… Ce déjà riche (7 millions de livres, soit un peu plus de 10 millions d’euros) gamin des rues – il a gagné ici deux fois en F 3 et une fois en GP 2 – aura toutefois fort à faire, comme le rappellent les propos qui lui sont officiellement prêtés par le communiqué de presse McLaren-Mercedes en contrepoint à ses déclarations enthousiastes au soir du dernier Grand Prix, à Barcelone : « Je veux gagner à Monaco », s’était-il écrié. « Restons réalistes, était-il écrit mercredi : ce n’est que ma cinquième course en F 1 et je suis toujours en apprentissage. Prenons les choses les unes après les autres et pensons d’abord à marquer Un tourr avec Nico Rosberg Mirabeau Côté ville : « Je viens faire mes courses ici parce que je n’aime ’a pas les supermarchés és où l’o’on se perd. Ici, il y a une supérette où je trouve ce qu’il faut pour la maison. » Côté piste : « Un autre virage clé où le pilote peut apporter quelque chose. En plus, il faut faire très attention : il y a, sur la chaussée, une bosse qu’il faut éviter. » Le pilote Williams joue les guides pour vous faire découvrir le tracé de Monaco aussi bien côté ville que côté piste. Sainte-Dévote Côté piste : « Au départ, dép é on sait ce qui nous attend avec la route qui se ré rétré récit. Mais, même êm dans les tours suivants, ça reste ddélicat. élé On arrive très vite, on y freine très fort et c’est un peu en dévers. En plus, si tu te loupes, le mur est tout de suite làà ! » La ligne droite Côté ville ill : « Chaque fois que je passe ici, je cherche la pole-position (rire). C’est ’e mon obsession… » Côté piste : « En fait, c’e’est plus ddélicat élé qu’il’i n’y’y paraaîtîtî parce que cette ligne droite, en fait elle n’est ’e pas droite. C’est ’e un virage constant. Et à fond ! » Le Casino Beaurivage Côté ville : «Je monte rarement par ici. C’est ’e un peu la rue des riches avec tous les magasins chic. J’y’y suis passséé deux fois avec ma copine. Juste pour regarder (rires) (rires)..» Côté piste : « C’e’est une monttée é mais on ne s’en ’e rend pas compte dans une F 1. Le dénivel déén léé ne se ressent quasiment pas ; il y a tellement de puissance…» des points au Championnat. » Sages précautions oratoires, mais dont on peut se demander si elles vivront plus longtemps qu’une rose une fois la visière du casque abaissée. « Ne vous y trompez pas ! affirmait jeudi soir Guillaume Moreau, jeune espoir de l’Équipe de France FFSA, inscrit cette saison en World Series by Renault et qui passa quelques courses de F 3 Euroseries 2005 entre Hamilton et Sébastian Vettel, le troisième pilote BMW-Sauber. Je le connais bien, je l’ai vu faire : ce gars-là peut supporter la pression. » Mais pour Lewis il faudra commencer par battre l’autre McLaren, celle du double champion du monde Fernando Alonso, impatient de récupérer la tête du Championnat… et Côté ville : « Cet hiver, je me suis dit que je devrais y aller au moins une fois. C’est ’e grand, un peu impressionnant avec quelques tables perdues au milieu d’une ’u immense salle. » Côté piste : « Un virage vraiment pas facile. Il a trois cordes. Il faut s’appliquer ’a pour viser les rails et rester vite. Au niveau du pilotage, c’est ’e làlà que l’on ’o peut gagner du temps. » vainqueur en titre du Grand Prix. Jeudi, lors de la première journée d’essais, l’Espagnol fut le seul à descendre sous les 1’17’’ au tour le matin, sous les 1’16’’ l’après-midi. Il annonçait la couleur : gris, comme celle qu’on craint pour le ciel ce week-end. Partir en tête serait pour Alonso le seul moyen de contourner ce « rythme que les Ferrari sont capables de tenir en course et qu’il nous est encore difficile de suivre. » Depuis 2001 et Michael Schumacher, la Scuderia n’a plus gagné : Räikkönen et Massa sont bien décidés cette fois à ne pas passer inaperçus. Les deuxième et sixième temps qu’ils ont respectivement signés jeudi attestent de la compétitivité des modèles 2007. Il reste qu’à Monte-Carlo tout demeure possible. Pour les BMW et quelques autres. Jarno Trulli, quatrième temps jeudi après-midi sur la Toyota et vainqueur en 2004, affirme : « Ici, plus que partout ailleurs, le pilotage prend une importance sur la performance de la voiture. » Giancarlo Fisichella, quatrième temps jeudi matin sur la Renault, précise pour sa part : « Je ne saurais dire pourquoi j’ai toujours bien marché ici, mais ce circuit me plaît. » C’est peut-être tout simplement pour cela, et ce n’est pas donné à tout le monde. STÉPHANE BARBÉ (*) À l’exception de Juan Manuel Fangio en 1950, année de création du Championnat du monde de F 1. Le Loews Côté ville : « Ici, le casino y est un pe peu moins impressionnant. J’y’y ai fait une partie de poker, maais j’ai ’a tout perdu. Avec 500 euros os, j’ai ’a dû tenir une demi-heurre. » Côté pisste : « Ils ont changé géé le vibrreur. Beaucoup plus doux et mooins raide. Je crois que ça va êt être intéressant. Faudra voir s’il’i y a quelque chose à faire… » Le Portier La Piscine Rouge Le Tunnel Côté ville : « J’a’ai quasiment suivi tous mes Grands Prix ici à bord du yacht qu’avait ’a mon pèr ère. On y a parfois dormi pour profiter encore plus de l’évé vénement. én » Côté piste : « C’e’est quasiment le seul endroit, avec la Rascasse, où tu peux dépasser. déép Mais c’est ’e délicat. dé él Il faut s’y prréparer é ép et ne pas se louper. » Côté ville : « Il y a deux ans, lorsque j’étais en GP 2, j’ai ’a pris conscience de mon bonheur : rouler dans une monoplace chez moi, à Monaco. Lors de mon premier tour, j’ai ’a hurlléé dans le casque, tellement j’étais content. » Côté piste : « Le probllème è de lumiière èm è ne se èr ppose pas à l’entr ’e rée é parce qu’il’i eest trrès è bien éclairé ès ré.é. C’est ’e à la sortie qu’il’i faut bien prréparer é ép ses yeux. y C’e’est le seul endroit où on peut se dé détendre. L’an ’a dern rnier, j’a’ai mêm ême pris le tunnel d’une ’u main afin de boire. » Le paddock Côté villee : « J’a’ai fait ma sixiième è e et èm ma cinquièième ème à l’International Schooll of Monaco. La fen Monaco fenêêt êtree du cours de maths donnnait juste là. Je regard rdais comment le circuiit se construisait et je commençais à rê rêver… …» Un enfant de Monaco Les forces en présence RENAULT McLAREN 1. FF. Alonso 2. L. Hamilton Vainqueur avec Renault en 2006, Alonso essaiera de faire de même au sein d’une équipe toujours à l’aise sur ce tracé. Il signa le meilleur temps des essais jeudi, journée où Hamilton partit à la faute. Victorieux ici en F 3 Euroséries puis en GP 2, le prodige pourrait signer sa première victoire en F 1. 4. HH. KKovalainen li Il sera difficile à Renault de conserver le trophée décroché voilà un an. Mais l’espoir revient. Après des essais encourageants la semaine dernière, les é de solides chronos jeudi. Las, en sortant violemment de la piste, Fisichella doit rouler avec un nouveau châssis. HONDA FERRARI 5. FF. Massa 3. GG. Fisichella 6. KK. Rä Räikk ikköönen Räikkönen aime Monaco : vainqueur en 2005, il signa le deuxième chrono jeudi alors que Massa n’exploita jamais pleinement sa F 1, la faute au trafic. Les deux pilotes menèrent sans soucis le programme de préparation fixé. BMW 7. JJ. Button Photos Bernard Papoon et Jérôme Prévost ost 8. RR. Barrichello Le nouvel ensemble aéro spécial Monaco a donné satisfaction lors des essais du Ricard. Les ambitions restent néanmoins très mesurées après des essais moyens jeudi. « Difficile d’évaluer év notre niveau », estimait Barrichello. TOYOTA PROGRAMME Nico Rosberg vit non seulement en Principauté, comme nombre de ses pairs, mais il y a aussi, et surtout, grandi. MONACO – de notre envoyé spécial NÉ À WIESBADEN, voilà vingt-deux ans, d’une mère allemande et d’un père finlandais, exchampion du monde de F 1 (en 1982), Nico Rosberg éprouve un amour indéfectible pour la ville qui l’a vu grandir et qui accueille le plus prestigieux des Grands Prix. « D’aussi loin que je me rappelle, j’ai des souvenirs de cette course. Mais les premiers qui me viennent à l’esprit sont ceux de l’époque où Senna était chez McLaren. Là, le mercredi soir, je venais rouvrir la porte de ma chambre afin d’être sûr d’entendre le jeudi matin les premières F 1 me réveiller… La première voiture qui sort des stands et monte. C’était le début d’un week-end trop bien ! » La saison passée, il y avait eu la magie de la découverte de courir en F 1 « à la maison ». Mais, cette année, l’expression prend encore plus de sens et ajoute au plaisir au pilote Williams. « C’est génial », s’extasie-t-il dans un français qu’il maîtrise à la perfection (*). Nico a en effet déménagé, quittant le cocon familial situé dans le quartier du Larvotto, bien au-delà du virage du Portier, pour s’installer dans « son » appartement, à Fontvieille, de l’autre côté du Rocher et du palais princier, mais à quelques minutes à pied du circuit. « J’aime cette ville et je suis fier d’y habiter. Je ne pourrais pas vivre ailleurs. J’y ai tous mes souvenirs, ma famille, mes amis. » D’ailleurs, cette année, tous ses copains partis étudier ou travailler à l’étranger sont revenus pour s’offrir une semaine monégasque en compagnie de leur pote. De quoi donner encore plus d’ardeur au fils de Keke : « Ces rues, je les connais par cœur. Mais, en Grand Prix, on est dans une autre vie, on est dans la F 1. Tout change, la voiture bien sûr mais surtout la vision. Le regard est totalement différent. Je pourrais rouler cent mille tours, cela ne m’aidera jamais. Mais je suis à la maison, et ça c’est mieux. C’est plus confortable. Je ne dormirai pas à l’hôtel et je vais venir directement de mon domicile, peutêtre même à pied, pour m’installer dans ma F 1 ! Monaco, c’est chez moi ! » FRÉDÉRIC FERRET (*) Polyglotte, Nico Rosberg parle couramment l’allemand, l’anglais et l’italien. AUJOURD’HUI. – De 11 heures à 12 heures : essais libres ; à partir de 14 heures : qualifications. DEMAIN. – 14 heures : départ du Grand Prix de Monaco (78 tours de 3 , 3 4 0 k m po u r u n t o ta l d e 260,520 km). CHAMPIONNAT DU MONDE (après 4 Grands Prix) J Pilotes : 1. Hamilton, 30 points ; 2. Alonso, 28 ; 3. Massa, 27 ; 4. Räikkönen, 22 ; 5. Heidfeld, 15 ; 6. Kubica, 8 ; 7. Fisichella, 8 ; 8. Rosberg, 5 ; 9. Coulthard, 4 ; 10. Trulli, 4 ; 11. Kovalainen, 3 ; 12. Sato, 1 ; 13. Schumacher, 1. Constructeurs : 1. McLaren-Mercedes, 58 points ; 2. Ferrari, 49 ; 3. BMW-Sauber, 23 ; 4. Renault, 11 ; 5. Williams-Toyota, 5 ; 6. Toyota, 5. GP 2 9. NN. Heidfeld 10. RR. Kubica Les F1.07 sont dotées d’une direction assistée plus fine et plus précise. Jeudi, des soucis de grainage sur les pneus et de pression d’essence se sont faits jour sur les monoplaces ne permettant pas aux BMW de briller. Mais il faudra compter sur elles. RED BULL 11. RR. Schumacher 12. JJ. Trulli Les Toyota se présentent dotée d’une aéro adaptée avec des ailerons avant et arrière profondément revus. L’écurie veut effacer la débâcle de Barcelone (double abandon) malgré de gros soucis de circuit d’eau jeudi puis une sortie de piste de Schumacher. « Tout peut arriver » BRUNO SENNA, seulement neuvième sur la grille cet après-midi, découvre avec bonheur le circuit de Monaco. WILLIAMS MONACO – 14. DD. Coulthard C lth d 15. M M. Webber W bb Soucis hydrauliques, inquiétude sur la boîte ît de Webber, touchettes des deux pilotes : Red Bull n’a pas pu mener correctement sa préparation. Il sera difficile de confirmer les progrès entrevus voilà deux semaines à Barcelone. TORO ROSSO 18. VV. Liuzzi Li i 22. TT. Sato 17. AA. Wurz Williams mise beaucoup sur ce Grand Prix. En piste, le comportement routier, défini la semaine dernière au Ricard, s’est fortement amélioré au fil des essais de jeudi. Cette équipe pourrait encore damer le pion à son motoriste, Toyota. SPYKER 19. SS. SSpeed p d Liuzzi est fâché avec ses pédales. Jeudi, celle d’accélérateur accusa un temps de réponse certain puis celle de frein se révéla trop longue. Quant à Speed, il s’enorgueillit de ne pas avoir touché de rail de sécurité… SUPER AGURI 16. NN. Rosbergg 20. CC. Albers 21. AA. Sutil Spyker continue à patiner : jeudi après une casse moteur pour Albers, des soucis sont apparus sur le bloc de Sutil. De plus, l’Allemand partit à la faute l’après-midi. L’espoir de briller est faible. Sur son petit nuage à la suite du point récolté à Barcelone, l’équipe entend confirmer. Si Sato s’est dit satisfait de sa voiture jeudi, Davidson s’offrit une méchante touchette à Sainte-Dévote. L’optimisme reste de mise. 23. AA. Davidson Nouveaux moteurs : Alonso, Hamilton, Fisichella, Kovalainen, Massa, Räikkönen, Heidfeld, Kubica, R. Schumacher, Trulli, Webber, Rosberg, Wurz, Liuzzi, Speed, Sutil et Albers. de notre envoyé spécial « QUEL EST VOTRE SENTIMENT après des qualifications qui n’ont pas été excellentes ? – C’est sûr que neuvième n’est pas la meilleure des places pour partir, surtout à Monaco. Mais bien se qualifier est déjà un exercice délicat. Et ici, cela devient vraiment difficile. Car en plus il faut arriver à trouver un tour clair. Et ça, c’est très, très dur. Surtout avec le drapeau rouge qui a remis toutes les voitures en piste d’un coup dans les cinq dernières minutes. Mais la course est longue et on sait qu’ici tout peut arriver… – Vous avez remporté une course dès votre troisième départ en GP 2. Cela change-t-il quelque chose à votre manière d’appréhender le Championnat ? – Ce n’est pas parce que j’ai gagné une fois que, soudain, je sais plus de choses. Je reste un débutant, un gamin qui entame sa quatrième année de course auto. J’avais comme objectif de gagner cette saison. Je l’ai fait plus tôt que prévu et c’est tant mieux. Cela me donne plus de confiance. C’est très bien aussi pour l’équipe, qui est récompensée de tout le travail. Peut-être cela change-t-il le but que je m’étais fixé cette année. Être dans les dix premiers n’est plus suffisant. Le podium va être dur à accrocher mais ce n’est plus irréaliste. J’ai marqué des points dans trois des quatre courses disputées et la seule où je ne score pas, je m’amuse et double plein de monde. Alors… « Ayrton m’a donné le goût de la vie » – Comment vous êtes-vous préparé à cette épreuve si spéciale qu’est Monaco ? – Elle n’est pas différente. C’est une course comme une autre : les points qu’on marque sont les mêmes. On n’a juste pas le droit à l’erreur (rires) ! Mais je n’en fais pas beaucoup (rires). L’an dernier, je m’étais inscrit en Porsche Cup afin de découvrir le circuit mais je n’ai pas pu faire la course à cause d’un accident. Quand je suis monté dans ma GP 2 jeudi, il m’a fallu deux ou trois tours avant de prendre mes repères, m’habituer à cette vitesse entre les rails et trouver les points de freinage. Après, on découvre la magie de cette piste et on essaie de s’y adapter. Sans la subir… – Votre oncle était LE spécialiste de Monaco (*). Avez-vous des souvenirs de ses courses ? PAGE 18 – Pas vraiment. J’étais petit. Mais ce dont je me souviens c’est que, dès que Monaco était au calendrier, à la maison, on disait : " Tiens, Ayrton va gagner ! " – Y a-t-il, selon vous, un pilote qui puisse succéder à votre oncle sur cette piste ? – Kimi Raïkkönen, sans hésiter. – Ayrton Senna vous a-t-il apporté autre chose que l’amour du sport automobile ? – Il m’a donné ce qu’il a donné à tout le monde : le goût de la vie. J’avais neuf ou dix ans et il n’aurait jamais voulu m’ennuyer avec des choses d’adultes. Il m’a appris à profiter de la vie, à la savourer. Il a su être à mon écoute pour me faire découvrir ce qui pourrait me plaire. Il m’a fait faire du kart ou du jet-ski parce que je pourrais aimer ça, pas parce que lui l’aimait. – Et la compétition ? – C’était à moi de la découvrir. Et quand on a été premier, on ne veut plus jamais autre chose. Finir devant les autres, en auto c’est ce qu’il y a de mieux… » F. F. (*) Ayrton Senna est le recordman de victoires (6) et de poles (5) en Principauté. I MALDONADO EN POLE. – Le Vénézuélien, vainqueur ici même l’an dernier en World Series Renault 3.5, a signé le meilleur temps des qualifications et empoche les deux premiers points du week-end. À noter l’excellente prestation de Sebastian Buemi, dix-huit ans, auteur du quatrième temps juste devant son coéquipier Di Grassi. Engagé d’ordinaire en F 3 Euroseries, le jeune Suisse découvre ce week-end la puissance des GP 2, en remplacement au sein de l’écurie ART de Michael Ammermueller, blessé. Grille de départ. – 1re ligne : Maldonado (VEN, Trident), 1’20’’820 ; Pantano (ITA, Campos), 1’21’’158. 2e ligne : Zuber (EAU, iSport), 1’21’’273 ; Buemi (SUI, ART), 1’21’’387 ; 5. Di Grassi (BRE, ART), 1’21’’541 ; … 8. Glock (ALL, iSport), 1’21’’684 ; 9. Senna (BRE, Arden), 1’21’’827 ; … 13. Lapierre (Dams), 1’22’’089 ; etc. Championnat (après quatre courses) : 1. Glock, 31 pts ; 2. Senna, 18 ; 3. Filippi, (ITA, Super Nova), 16 ; 4. Di Grassi, 14 ; 5. Lapierre, 8, etc. Départ de la course à 16 heures (45 tours). I SENNA, VINGT ANS APRÈS. – Il y a presque vingt ans jour pour jour (31 mai 1987), Ayrton Senna, au volant d’une Lotus-Honda jaune à suspension hydraulique, remportait le Grand Prix de Monaco. Le premier d’une longue série, puisque le Brésilien en accrocha cinq autres de rang (de 1989 à 1993), un record qui tient toujours. Pour commémorer cet anniversaire, une grande exposition est organisée jusqu’à demain au Fairmont Hôtel (nouveau nom du Loews) et, hier soir, le prince Albert II inaugurait une plaque afin de rendre hommage à cet autre « prince » de Monaco. SAMEDI 26 MAI 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Bleu Jaune La Chicane Bleu Noir Côté ville : « Je viens avec les amis prendre un verre. Spécialement la semaine. Ce bar est le seul oùù il se passe un peu quelque chose. » Côté piste : « Désormais Dés é élélargi, ce virage est beaucoup plus facile. En pilotage, il n’y’y a plus beaucoup de diffé férence ér à faire. » Jaune Côté ville : «Je ne m’y’y suis jamais baigné.é. En revanche, je passe làà tous les jours. C’e’est le chemin le plus rapide pour aller chez mes parents. » Côté piste : « Je n’y ai pas forcém ément de bons souvenirs. L’an ’a dernier, j’ai ’a été téé bloquuéé en qualifications par Fisichella. Deux fois. Et en plus j’ai ’a failli avoir un accident. Je suis passé séé de l’a’autre ccôt ôtéé du vibreur, ôté les quatre roues en l’air. ’a Jee ne sais comment ent je m’en ’e suis sorti. C’éétait ait trè rès ès chaud ! » La Rascasse Noir Côtéé ville : « Là, c’e’est le virage dee Senna. Je me souviens de cette coursse où il a abandonnéé.é. Il a laissséé sa F 1 làlà et il est rentré chez lui. Comme un Monégasque. » Côté piste : « C’est un virage très important. ’a’an dernier, j’a’ai mis du temps à comprendre comment le pprendre. Je crois avoir trouvé véé un bon moye yen. Mais jje le garde g pour moi ! » DÉPART 19 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME LES AVEUX DE RIIS Un manager en sursis Riis a donné beaucoup de leçons sur le cyclisme ces dernières années. Peut-il encore diriger une équipe ? SANCTUAIRE D’OROPA – (ITA) Une génération toujours présente IL N’EST PAS VENU sur le Giro. Bjarne Riis ne s’est pas montré au milieu de ses coureurs, n’est pas venu encourager Andy Schleck (actuel 3e au général). Pourtant, son nom était sur toutes les lèvres, il y a deux semaines, après la confirmation de la culpabilité d’Ivan Basso dans l’affaire Puerto. Tout le milieu rappelait volontiers que le manager de la CSC ne pouvait pas ne pas savoir pour Basso, même si, depuis un an, il n’a eu de cesse de clamer le contraire. On se souvenait de ses propos de choix sur son leader, arguant d’abord qu’il n’avait aucun doute sur lui avant de justifier, dès le lendemain, son renvoi du Tour de France : « On a notre code éthique, il fallait agir vite. Je veux travailler avec mon équipe de manière correcte. Et faire comprendre à tout le monde que l’avenir du cyclisme est en ligne droite. Pas dans les zones troubles. » Circulait aussi en Italie, à mots couverts, qu’il ne devrait plus faire long feu dans le cyclisme. Une rumeur courait même l’autre dimanche sur une possible arrestation, en raison de ses liens avérés avec le docteur Luigi Cecchini (*), contact supposé en Italie du cerveau de l’affaire Puerto, le docteur Fuentes. Hier, en reconnaissant une évidence… qu’il se plaisait encore à nier, l’an dernier, devant nous, à Liège (« Être appelé Monsieur 60%, ça me fait mal au cœur, mais qu’estce que je peux y faire ? L’important, c’est le travail que je fais. Je veux créer la meilleure équipe du monde avec ma philosophie et d’une manière propre. Je ne fais pas n’importe quoi, je veux que ça se sache, qu’on me croie »), il a forcément perdu tout crédit. Sauf que, depuis quelques années, il est devenu peu à peu un membre du clan des tauliers du vélo, celui auquel appartenait d’ailleurs en son temps Manolo Saiz, l’ex-manager de la Liberty Seguros, au centre de l’affaire Puerto. Le clan des managers aux grosses équipes, aux gros budgets, prompts à faire des razzias en course et soucieux de faire fructifier au mieux leurs affaires. LA PLUPART DES COUREURS qui ont porté les couleurs de l’équipe Telekom dans les années 90 sont toujours en activité ou reconvertis dans l’encadrement d’équipes Pro Tour. Chez T-Mobile, on retrouve Rolf Aldag, manager, Jan Schaffrath et Brian Holm, directeurs sportifs. Alors que Bjarne Riis est le patron de l’équipe CSC, Christian Henn appartient à la direction sportive de Gerolsteiner, dont Udo Bölts vient de démissionner. Chez Astana, Mario Kummer assume les responsabilités de directeur sportif et Walter Godefroot, ancien patron de l’équipe Telekom, en est le conseiller technique. Sur le circuit continental, Jens Heppner dirige l’équipe Wiesenhof, dans laquelle court Steffen Wesemann. Giovanni Lombardi est reconverti en agent de coureurs : si l’Italien a un temps chapeauté Ivan Basso, il continue de défendre les intérêts de Franck et Andy Schleck. Enfin, Erik Zabel, quadruple vainqueur de Milan - San Remo et six fois maillot vert du Tour, court sous les couleurs de Milram. de notre envoyée spéciale années. Leur président, Patrick Lefévère, déclarait hier soir en « avoir assez des histoires du passé. Si tous ceux qui ont pris de l’EPO avant démissionnent, on fera le Tour de France avec des équipes amateurs. Et ce sera peut-être pire. Le dossier qu’il faut faire avancer aujourd’hui, c’est celui de Puerto. Je suis convaincu que certains trichent encore aujourd’hui. Si le juge prouve que Riis savait tout, pas de problème. On appliquera strictement notre code éthique. On n’aura de pitié pour personne. » FRÉDÉRIQUE GALAMETZ (*) L’an dernier, il a assuré publiquement ne plus travailler avec Cecchini parce qu’il proposait sa méthode à trop de coureurs. Ullrich imperturbable JAN ULLRICH NE SEMBLE EN RIEN ébranlé par les révélations qui se succèdent de la part de ses anciens coéquipiers de la Deutsche Telekom. Muet sur son site Internet depuis le début du mois d’avril, où il remerciait ses supporters pour leur soutien face à la campagne de presse dont il s’estime victime dans son pays, l’Allemand s’était seulement exprimé la semaine dernière pour annoncer la naissance de son deuxième enfant prévue en septembre. Joint au téléphone hier soir, il a affirmé que ce grand déballage « ne (le) concerne pas. Je n’ai aucune raison de m’étendre sur ce sujet ». Il a par ailleurs démenti un peu plus tard sur son site les rumeurs qui indiquaient qu’il était prêt à s’expliquer sur son passé dans les pages du quotidien Die Welt : « Ces informations sont fausses », indiquait un court texte, relayé par Wolfgang Strohband, l’agent de l’ancien coureur allemand : « Jan n’a aucune raison de s’exprimer en public. » Autour de lui, l’agitation se fait toutefois de plus en plus sentir et les appels pour qu’il s’exprime à son tour se multiplient. Le dernier en date est venu de Peter Becker, son ancien entraîneur, convaincu de son innocence, qui lui a demandé de rompre rapidement le silence. Mais c’est aussi son système de défense qui semble s’ébranler peu à peu. Hier matin, il a ainsi appris de la bouche de Strohband que l’un de ses deux avocats, Peter Michael Distel, avait été écarté la veille pour s’être exprimé trop librement ces derniers temps dans les médias sans aucune concertation avec son client. Son deuxième conseil, Johann Schwenn, s’occupera désormais seul de la défense d’Ullrich qui, paradoxalement, pourrait voir la plainte de l’experte Britta Bannenberg remise en cause. Les aveux sur les pratiques de dopage généralisé au sein de la Telekom dans les années 1990 modifieraient en effet l’accusation d’escroquerie portée contre Ullrich en juillet dernier. Le porte-parole du parquet de Bonn, qui instruit l’affaire, a admis hier que les dernières révélations constituaient des éléments nouveaux. « Nous partions du principe que la direction de l’équipe T-Mobile n’était pas au courant des pratiques de dopage. Une réflexion est en cours pour décider si c’est encore le cas. » – P. L. G. TOUR DE CATALOGNE TOUR D’ITALIE La sensation Di Gregorio Di Luca a réfléchi Troisième derrière Menchov et Karpets, mais devant Vinokourov et Rogers, le Marseillais a créé la surprise du chrono en côte. SANCTUAIRE D’OROPA – ARCALIS – (AND) de notre envoyé spécial RÉMY DI GREGORIO avait décidé de ne pas traîner. À 14 h 19, soit seulement dix-sept minutes après le départ de l’Italien Fornaciari, lièvre de ce contre-la-montre en côte, le jeune Marseillais a filé sans se retourner vers les hauteurs d’Arcalis. À fond, sans l’ombre d’un doute et avec une belle idée de revanche derrière la tête. Fier comme un Phocéen. « La veille, j’avais vécu une sale journée avec l’arrivée au sommet (169e à 26’37’’), se souvenait-il hier soir dans sa chambre d’hôtel. J’ai eu un coup de barre terrible, alors que j’étais sur mon terrain, la montagne. Je voulais tellement bien faire que, même pendant la nuit, je ne suis pas arrivé à gommer ma déception du jour. Ce n’est pas dans mon tempérament d’accepter une raclée pareille sur un parcours qui, d’ordinaire, est dans mes cordes. » En somme, l’enfant de la Canebière, vingt-deux ans en juillet, n’a pas supporté de terminer dans le gruppetto. « Il y a des gruppettos faciles, mais celui de mercredi je l’ai fait à l’agonie. Je me suis remis en cause. Je voulais tellement me rattraper que j’ai tout fait à bloc. Finir dans les dix aurait été une satisfaction personnelle. Mais là, troisième, je me dis dans ma tête qu’on flirte avec l’irréel. » Durant de longues heures, le coureur de la Française des Jeux a tenu en haleine un Tour de Catalogne qui s’est longtemps demandé qui était ce dossard 103 venu semer la zizanie tout au long des 17 kilomètres d’ascension et que personne ne par- I LANDIS DANS L’ATTENTE. – L’audition de Floyd Landis devant la cour d’arbitrage (AAA) s’est achevée par les plaidoiries des avocats du coureur et de l’Agence américaine antidopage (USADA). Les débats, qui ont duré neuf jours, n’ont pas apporté de nouveaux éléments. Landis a continué de nier s’être dopé durant sa carrière, a fortiori lors de son Tour de France victorieux l’an dernier au cours duquel il avait été contrôlé positif à la testostérone. Il s’est une nouvelle fois réfugié derrière un prétendu manque de fiabilité du laboratoire de Châtenay-Malabry, les experts du camp adverse présentant des arguments solides afin de prouver le sérieux des résultats. La balle est désormais dans le camp des trois juges de l’AAA, lesquels devraient rendre leur décision d’ici quatre à six semaines. Landis, qui risque deux ans de suspension, aura alors la possibilité de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport. venait à déloger, alors que l’horloge ne cessait de tourner. Meilleur temps intermédiaire à l’arrivée de cette cinquième étape (19’35’’ au km 9), le Marseillais a finalement dû se contenter de la troisième place, devancé par les Russes Denis Menchov et Vladimir Karpets. « Mais j’ai terminé devant des coureurs comme Vinokourov et Rogers, c’est énorme, dit-il en souriant. Quand j’ai vu le classement à la télé, j’avais envie de retenir l’image. » « Passer devant Vinokourov, ça fait bizarre » Éternel supporter de l’Olympique de Marseille, Di Gregorio enchaîne, l’accent vif, et se demande quand la nouvelle parviendra au pays. « Au retour de la plage, peut-être… » Il est presque 20 heures et il com- I VINGT ET UN MOIS REQUIS CONTRE BASSO. – Le procureur antidopage du Comité olympique italien a requis hier vingt et un mois de suspension à l’encontre d’Ivan Basso, qui avait avoué son implication dans l’affaire Puerto. Le Varésan doit désormais être entendu par la commission de discipline de la Fédération italienne, laquelle décidera de la sanction. I MUSEEUW ENCORE ACCUSÉ. – L’ancien coureur belge Edwig Van Hooijdonck, double vainqueur du Tour des Flandres, a accusé Johan Museeuw de s’être dopé « toute sa vie », ce que ce dernier a aussitôt démenti dans un communiqué, regrettant que Van Hooijdonck « se soit laissé aller à des insinuations infondées et fausses ». Museeuw, dont le procès pour détention de produits dopants est prévu le 19 juin, n’a avoué avoir eu recours à des substances interdites que la dernière année de sa carrière. mence à savourer son énorme performance. « C’est le genre de chose qui va me motiver pour la suite, avoue-t-il. Faire trois de ce genre d’étape, c’est encore difficile à croire. C’est le Tour de Catalogne, le Pro Tour. Passer devant Vinokourov et quelques barons, ça fait bizarre. Je suis aussi satisfait qu’étonné. » Un peu plus tôt, Marc Madiot n’a pu s’empêcher d’appeler Thierry Bricaud, le directeur sportif de la FDJ sur l’épreuve espagnole. Il aurait presque voulu qu’on lui décrive, mètre par mètre, l’ascension de son poulain. Mais, dans sa chambre, Di Gregorio reparle de son « coup de bambou » de la veille, de « la pression » qu’il se met, sans doute involontairement, depuis quelques semaines. « J’ai eu pas mal de pépins physiques depuis le début de la saison, raconte-t-il. Et puis, plus RÉSULTATS I CIRCUIT DE LORRAINE (2.1, 23-27 mai). – 3e étape, Nomény-Épinal : 1. Marzoli (ITA, Tinkoff), les 198,9 km en 5 h 3’37’’ (moy. : 39,306 km/h) ; 2. Gilbert (BEL, Française des Jeux) ; 3. Traficante (ITA, LPR) ; 4. Pietropolli (ITA, Tenax) ; 5. Rogina (SLV, Perutnina) ;... 7. Turpin (AG2R-Prévoyance), t.m.t. – 114 classés. Classement général : 1. Priamo (ITA, Panaria), en 12 h 11’ ; 2. Turpin (AG2R-Prévoyance), à 3’’ ; 3. Marzoli (ITA, Tinkoff), m.t. ; 4. Pietropolli (ITA, Tenax), à 7’’ ; 5. Gilbert (BEL, Française des Jeux), m.t. AUJOURD’HUI. – 4e étape : Rombas-Bettembourg (163 km). SAMEDI 26 MAI 2007 ça avance et plus on pense logiquement au Tour. J’ai envie, c’est toujours des rêves. Mais bon, il faut que je me dise que, si ça continue comme ça, ça va venir. » Hier soir, alors que les aveux de dopage de Bjarne Riis continuaient de secouer la caravane du Tour de Catalogne, Di Gregorio souriait en évoquant l’avenir du cyclisme. Comme devait sourire Dimitri Champion, néo-pro de Bouygues Telecom, septième de l’étape à cinquante-quatre secondes de Menchov. Une belle journée, vraiment... MANUEL MARTINEZ CLASSEMENTS TOUR DE CATALOGNE (Pro Tour [ESP], 21-27 mai). – 5e étape, Sornas VallnordArcalis (c.l.m. indiv.) : 1. Menchov (RUS, Rabobank), les 17,1 km en 38’58’’ ; 2. Karpets (RUS, Caisse d’Épargne), à 4’’ ; 3. Di Gregorio (Française des Jeux), à 24’’ ; 4. Vinokourov (KAZ, Astana), à 28’’ ; 5. Rogers (AUS, TMobile), à 40’’ ; 6. Lövkvist (SUE, Fdj), à 41’’ ; 7. Champion (Bouygues Telecom), à 54’’ ;… 11. Moreau (AG2R-Prévoyance), à 1’20’’ ; 17. Goubert (A2r), à 1’32’’ ; 20. Gadret (A2r), à 1’36’’ ; 21. Sevilla (ESP, Relax GAM), à 1’41’’ ; 28. Casar (Fdj), à 2’2’’ ; 43. Sy. Chavanel (Cofidis), à 2’51’’. – 182 partants, 182 classés. Classement général : 1. Karpets (RUS, Caisse d’Épargne), en 15 h 34’55’’ ; 2. Menchov (RUS, Rabobank), à 16’’ ; 3. Rogers (AUS, T-Mobile), à 40’’ ; 4. Sevilla (ESP, Relax GAM), à 1’6’’ ; 5. Moreau (AG2R-Prévoyance), à 1’34’’ ;… 7. Gadret (A2r), à 2’19’’ ; 16. Vinokourov (KAZ, Astana), à 3’42’’ ; Sy. Chavanel (Cofidis), à 7’26’’ ; 40. Casar (Française des Jeux), à 8’39’’ ; 129. Di Gregorio (Fdj), à 26’42’’. AUJOURD’HUI. – 6e étape : Llivia-LLoret de Mar (177 km). L’Italien est revenu sur les propos que lui avaient inspirés, la veille, les aveux d’Erik Zabel. de notre envoyé spécial L’ÉTAPE D’HIER, un chrono en côte remporté par Marzio Bruseghin, est venue illustrer jusqu’à la caricature le dilemme qui se pose aux observateurs du Tour d’Italie, soumis à des sentiments contradictoires par les travers d’une actualité schizophrénique. Les souvenirs eux-mêmes sont encombrants, si l’on songe que c’est ici, dans ce lieu de forte spiritualité, que Marco Pantani avait paraphé un exploit d’anthologie, en 1999, en remontant 49 coureurs en 12 kilomètres d’ascension, après avoir été retardé par un saut de chaîne. Quelques jours plus tard, «le Pirate » était exclu du Giro à Madonna di Campiglio pour un taux hématocrite hors norme. Depuis lors, toute performance est devenue suspecte, chacun réfrène ses engouements et les révélations de l’ancien soigneur Jeff D’Hont, auteur d’un brûlot sur ses années au sein de la Telekom, et les confessions des anciens coureurs de cette équipe sont venues ajouter au trouble. D’autant que Danilo Di Luca s’est permis de railler le repentir d’Erik Zabel, en pleurs jeudi au moment d’avouer, lui aussi, qu’il avait pris de l’EPO en 1996. « Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à se confesser ? s’était étonné l’Italien. C’est devenu la mode, mais moi, qu’est-ce que j’en ai à foutre ? » Cette repartie pour le moins spontanée, qualifiée de « scandaleuse » par une partie de la presse, avait jeté un voile sur la moralité de l’Italien, renvoyé dans ses foyers en 2004 au départ du Tour de France parce que, à l’époque, son médecin traitant, le docteur Santuccione, était impliqué dans une affaire de dopage. La nuit portant conseil, Di Luca s’est repenti à son tour en précisant qu’il s’était mal exprimé. « Les faits dont parle Zabel remontent à plus de dix ans. Depuis, les contrôles se sont resserrés, a-t-il dit. Regardez ce Giro, nous évoluons tous au même niveau, il n’y a plus un “phénomène” qui domine tous les autres. » « Toutes ces confessions font mal à ceux qui font leur travail honnêtement, estime Giuseppe Saronni, le manager des Lampre. D’ailleurs, tous ces aveux me semblent forcés, on pourrait se demander pourquoi ils ont attendu si longtemps (*) pour parler…. » Par une étrange ironie, le jeune leader de la CSC, Andy Schleck, s’était présenté sur la rampe de lancement du contre-la-montre à l’heure même ou son team manager avouait avoir « pris de l’EPO entre 1993 et 1998 » et donc en 1996, année de sa victoire dans le Tour de France dont il « ne se sent plus digne ». Le Luxembourgeois aurait pu rêver meilleur contexte mais, hier, il ne se montrait pas le moins du monde désorienté par cette confession à retardement. « Je lui sais gré de m’avoir engagé chez les professionnels, mais tout ce qu’il a fait dans sa carrière, franchement, ça ne me concerne pas. » De son côté, Alain Gallopin s’interdisait tout commentaire, dans la mesure où il n’avait pas pris l’exacte mesure des propos de son patron. « Riis m’appelle tous les jours au téléphone, mais il ne m’avait pas dit qu’il tiendrait cette conférence », relevait le directeur sportif de la formation danoise, au cœur d’une tourmente médiaticojudiciaire depuis l’implication d’Ivan Basso l’an dernier dans l’opération Puerto. PHILIPPE BRUNEL (*) L’article 17 du Code mondial antidopage indique que les faits sont prescrits après un délai de huit ans. CLASSEMENTS TOUR D’ITALIE (GT, 12 mai - 3 juin). – 13e étape, Biella-Oropa (c.l.m. indiv.) : 1. Bruseghin (ITA, Lampre), les 12,6 km en 28’55’’ (moy. : 26,144 km/h) ; 2. Piepoli (ITA, Saunier Duval), à 1’’ ; 3. Di Luca (ITA, Liquigas), à 8’’ ; 4. Zabriskie (USA, CSC), à 19’’ ; 5. Pellizotti (ITA, Liq), à 22’’ ; 6. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 29’’ ; 7. Petrov (RUS, Tinkoff), à 31’’ ; 8. Mazzoleni (ITA, Astana), à 33’’ ; 9. Cunego (ITA, Lam), à 38’’ ; 10. A. Schleck (LUX, CSC), à 40’’ ;... 13. Simoni (ITA, CSC), à 13’6’’ ; 19. Savoldelli (ITA, Ast), à 1’46’’ ; 22. Ricco (ITA, Sdv), à 1’51’’ ; 31. Le Boulanger (Bouygues Telecom), à 2’23’’ ; 35. Bettini (ITA, QuickStep), à 2’30’’ ; 40. Moinard (Cofidis), à 2’42’’ ; 43. Riblon (AG2R-Prévoyance), à 2’45’’ ; 44. Kern (Crédit Agricole), à 2’46’’ ; 48. Dupont (A2r), à 2’58’’. – 158 partants, 158 classés. Non partant : Popovych (UKR, Dsc). Classement général : 1. Di Luca (ITA, Liquigas), en 57 h 11’28’’ ; 2. Bruseghin (ITA, Lampre), à 55’’ ; 3. A. Schleck (LUX, CSC), à 1’57’’ ; 4. Cunego (ESP, Lam), à 2’40’’ ; 5. Vila (ESP, Lam), à 2’44’’ ; 6. Arroyo (ESP, Caisse d’Épargne), à 2’51’’ ; 7. Petrov (RUS, Tinkoff), à 3’11’’ ; 8. Simoni (ITA, Saunier Duval), à 3’32’’ ; 9. Sella (ITA, Panaria), à 3’52’’ ; 10. Mazzoleni (ITA, Astana), à 3’53’’ ;… 12. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 6’24’’ ; 13. Ricco (ITA, Sdv), à 6’54’’ ; 14. Noe (ITA, Liq), à 8’20’’ ; 15. Savoldelli (ITA, Ast), à 9’29’’ ; 26. Le Boulanger (Bouygues Télécom), à 15’31’’ ; 36. Moinard (Cofidis), à 20’47’’ ; 43. Dupont (AG2R-Prévoyance), à 22’50’’ ; 44. Mourey (Française des Jeux), à 22’52’’ ; 45. Bettini (ITA, Quick Step), à 23’4’’ ; 46. Bonnaire (Btl), 24’5’’. AUJOURD’HUI. – 14e étape : Cantu-Bergame (192 km). PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Prudhomme, son directeur. S’efface définitivement l’image de sa montée de Hautacam, où il avait vérifié le braquet de ses adversaires avant de les planter sur place. Mais est-il digne de diriger une grande équipe ? Il était l’an passé le manager de Basso. J’aimerais avoir l’opinion de son sponsor sur le sujet. Son cas est différent de celui de Zabel. Ce dernier peut perdre son boulot demain, Riis, lui, a bâti son après-carrière sur une victoire qu’il ne méritait pas. Alors ? Aujourd’hui, dans le cyclisme, le principe qui s’impose est celui de la précaution. Et l’exemple doit toujours venir d’en haut. » On imagine que, du côté des équipes du Pro Tour, les discussions iront bon train dans les jours à venir et que deux camps s’affronteront une fois de plus, comme depuis quelques Bleu « Ce qui me vient à l’esprit, quand on parle du cyclisme français, c’est travailler plus. En début de saison, ils sont gros et mal mis sur leur vélo. Ils n’ont pas assez de kilomètres. » Que penseront aujourd’hui ces derniers ? Alors, ce matin, la question se pose : Riis doit-il rester dans le cyclisme ? Il a assuré hier que son sponsor, la CSC, spécialisée en informatique, lui maintenait sa confiance. L’Union cycliste internationale l’a d’ores et déjà « invité fermement, malgré la prescription du Code mondial antidopage, à rendre le Maillot Jaune » du Tour 1996. L’incitera-t-elle rapidement à rendre sa licence ? Du côté du Tour de France, en tout cas, on s’interroge sérieusement. « Riis n’est pas digne d’avoir gagné le Tour 1996, parce qu’il a triché, expliquait hier soir Christian Jaune Rouge Jaune Homme de peu de mots, Riis néanmoins affichait une singularité : son discours sur la méthode, supposée toute en rigueur et professionnalisme. Celle qu’il prônait à ses troupes au gré de stages commandos terribles, l’hiver, dans le froid danois : « Les coureurs (L’Équipe du 6 juillet 2005) peuvent être surpris, c’est vrai. J’insiste surtout sur l’honnêteté entre chacun et envers soimême. Il y a des valeurs sur lesquelles on ne transige pas, comme le sérieux dans le travail, et si un de mes coureurs triche et ne veut pas l’admettre, ça ne peut pas fonctionner. » Ou encore celle qu’il claquait sèchement à la face des coureurs français dans nos colonnes en avril 2005 : Le regard paternaliste et satisfait de Bjarne Riis sur son leader Ivan Basso. C’était lors de la présentation du Tour 2006, la veille de l’exclusion de l’Italien. Depuis, Basso a quitté la CSC, englué dans les méandres de l’affaire Puerto. Et c’est maintenant au tour de son ancien patron d’être sous les projecteurs. (Photo Jérôme Prévost) J 28 avril : dans le cadre de la promotion de son livre Mémoires d’un soigneur dans le cyclisme, paru le 30 avril en Belgique, Jeff d’Hont, chez Telekom entre 1992 et 1996, confie à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel que Jan Ullrich aurait reçu des injections d’EPO lors du Tour 1996. D’Hont met également en cause Lothar Heinrich et Andreas Schmid, deux médecins de l’université de Fribourg et également en charge de l’équipe T-Mobile, les accusant d’avoir procédé à ces injections. J 3 mai : les dirigeants de T-Mobile suspendent Schmid et Heinrich. J 21 mai : Bert Dietz est le premier ex-coureur de Telekom à briser le silence, en avouant sur la chaîne de télévision allemande ARD s’être dopé lorsqu’il portait la tunique fuchsia entre 1994 et 1998. Il accuse également Heinrich et Schmid d’avoir introduit l’EPO dans l’équipe. J 22 mai : alors que le directeur sportif de Gerolsteiner, Christian Henn, coureur chez Telekom entre 1995 et 1999, avoue également s’être dopé, l’hôpital de Fribourg suspend les docteurs Schmid et Heinrich « de façon provisoire » et met un terme à sa collaboration avec T-Mobile. J 24 mai : trois autres coureurs avouent. Udo Bölts, qui démissionne de son poste de directeur sportif chez Gerolsteiner ; Rolf Aldag, directeur sportif chez T-Mobile qui, lui, est maintenu ; et Erik Zabel, coureur chez Milram. Les docteurs Schmid et Heinrich confirment les accusations et sont licenciés par l’hôpital de Fribourg. J 25 mai : le Danois Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France en 1996 sous les couleurs de Telekom et actuel manager de la CSC, reconnaît s’être dopé à l’EPO, à la cortisone et aux hormones de croissance de 1993 à 1998. Noir Bleu Noir Lefèvère : « On n’aura de pitié pour personne » D’Hont le détonateur 20 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME LES AVEUX DE RIIS Samedi 26 mai 2007 Et maintenant, Riis ! À son tour, le vainqueur du Tour de France 1996 a reconnu s’être dopé durant sa carrière. D’Hont (son soigneur) a été le premier à vouloir m’initier au dopage mais j’avais alors refusé. J’ai appris ailleurs. » Mais il ne citera aucun nom, sauf celui du sulfureux Cecchini, mais pour le dédouaner : « Il ne m’a jamais rien donné. Au contraire, il m’a toujours dit de bien prendre soin de moi. À l’époque, il était très facile de se procurer de l’EPO, je pouvais en acheter au drugstore si je voulais. » Comme Zabel jeudi, il explique comment il a raconté son terrible secret à ses proches. « J’en ai parlé hier à mes deux grands fils. Ils ont compris, toute la famille me soutient. » Le grand blond replie ses feuilles, son speech est terminé. Débute alors une séance de questions-réponses interminable. Sur quelle période s’est-il dopé ? « Entre 1993 et 1998. » Quels produits a-t-il pris ? « EPO, cortisone et hormone de croissance. » Pense-t-il que Jan Ullrich a participé à ce dopage généralisé ? « Jan parlera pour lui, c’est mieux comme cela. » Son ton devient plus cassant, les échanges deviennent tendus. Pourquoi avoir pris de l’EPO ? « Pour aller plus vite. » Ce secret vous a dérangé pendant ces onze années de silence ? « Non. » Quelles conclusions avezvous tirées de l’usage de l’EPO ? « Vous pouvez prendre autant de produits que vous voulez, si vous n’avez aucun talent vous ne gagnez rien. Je crois que j’avais un certain talent… » Regards éberlués dans l’assistance. On Bjarne Riis avait convoqué la presse, hier après-midi, au siège de son équipe CSC dans la banlieue de Copenhague. Lors d’une discussion de deux heures, l’ancien leader de Telekom a admis avoir, lui aussi, pris des produits dopants entre 1993 et 1998. LYNGBY – (DAN) de notre envoyé spécial FINALEMENT, il n’y aura pas eu de surprise. Depuis la décision de Bjarne Riis, jeudi après-midi, de convoquer la presse pour « s’expliquer » après les révélations en cascade sur les pratiques dopantes au sein de l’équipe TMobile des années 1990, le royaume du Danemark était persuadé que son champion allait à son tour passer aux aveux. Hier matin, la presse à l’unisson affichait d’ailleurs sur toutes ses unes la face pincée de Riis, tantôt barrée d’un définitif « Dopé », tantôt d’un accrocheur « Il se confesse aujourd’hui », rappelant que cette déflagration à venir, pourtant exceptionnelle par sa '' Mon Maillot Jaune est dans un carton dans mon garage. Vous pouvez venir le chercher... Reste une question : pourquoi a-t-il décidé de parler ? Avait-il la pression après les révélations de tous les coureurs de T-Mobile qui lui ont porté les bidons lors de son Tour 1996 victorieux ? « Rien à voir. J’avais pris la décision de parler il y a quelques jours. Si je parle aujourd’hui, c’est pour mon équipe, assure-t-il en jetant un œil au poster de la formation CSC épinglé derrière lui. Il y avait beaucoup de rumeurs, qui me coûtaient du temps et de l’énergie, alors que mon équipe a besoin de moi. Je fais ça parce que je veux que ce sport ait un avenir, que mes coureurs soient fiers de ce qu’ils font. » Quand on lui parlera de Hamilton et de Basso, avant de quitter la salle les mâchoires toujours serrées, il observera : « On ne pourra jamais empêcher des cas isolés. Chez CSC, notre système de prévention interne ne peut être meilleur. On ne peut pas changer le passé, mais on peut changer le futur. » JOSÉ BARROSO REPÈRES '' • Ecran extra-large 4.3“ TFT • Lecteur MP3 / Lecteur Photo • Carte des Radars pré installée En option suivant l’équipement de l’appareil : • TMC Premium pour éviter les embouteillages • Fonction Text-to-Speech pour le nom des rues et des lieux • Kit mains libres Bluetooth pour se connecter avec votre téléphone mobile MEDION est le sponsor officiel de l‘équipe Etihad Aldar Spyker F1. Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MEDION® GoPal® PNA 470 Bleu Rouge Simples d’utilisation, les systèmes de navigation MEDION calculent votre itinéraire en un tournemain et vous conduisent droit au but. Jaune Bleu Jaune LYNGBY. – Presque onze ans séparent ces deux images. Bjarne Riis a l’air abattu hier lors de la conférence de presse. Une attitude très différente de celle qu’il avait le 16 juillet 1996, sur la route de Hautacam. Déjà vêtu de jaune, il toisait la silhouette titubante de Miguel Indurain. Derrière, Laurent Dufaux grimace. Quelques mètres plus loin, le Danois partira seul conquérir le Tour. Facile, trop facile… (Photos Witters/Presse Sports et L’Équipe) Bjarne RIIS a quarante-trois ans. Il est né le 3 avril 1964 à Herning (Danemark). En 1986, il signe son premier contrat pro au sein de la modeste équipe belge Roland et enchaîne avec Lucas. Mais c’est en France qu’il apprend les rudiments du métier, chez Toshiba d’abord (1988), puis sous la tutelle de Cyrille Guimard (Système U puis Castorama), qui le récupère alors qu’il est chômeur, et de Laurent Fignon, dont il devient l’équipier. C’est en 1989 qu’il remporte ses deux premières victoires, une étape du Giro et une du Tour de la Communauté européenne. Mais l’aventure se termine mal et il est prié d’aller voir ailleurs par manque de travail. En 1992, il rejoint donc l’Italie (Ariostea). En 1993, tout s’accélère. Il décroche une deuxième étape au Giro et s’impose à Châlons-sur-Marne dans le Tour, avant de terminer 5e à Paris. En 1994, il rejoint la Gewiss placée sous l’autorité du docteur Michele Ferrari, chantre de l’utilisation de l’EPO. Cette année-là, il gagne l’étape du Tour à Albi. Un an plus tard, il termine troisième de la Grande Boucle derrière Indurain et Zülle. C’est en 1996 qu’il atteint son sommet. Sous les couleurs de Telekom, il gagne le Tour de France et deux étapes (Sestrières, Hautacam). En 1997, il s’impose dans l’Amstel Gold Race, sa dernière grande victoire. Il met un terme à sa carrière le 2 mars 2000. Après une courte expérience de consultant télé, il prend la tête de l’équipe danoise CSC. Noir Noir teneur – c’est la première fois qu’un Maillot Jaune du Tour avoue s’être dopé –, n’a rien d’inattendu ici. Autour du siège de Riis Cycling, les journalistes qui commencent à affluer en début d’après-midi n’ont pourtant aucune certitude. « On ne voit pas ce qu’il peut annoncer d’autres, mais à la vérité, il n’y a eu aucune fuite », glisse l’un d’eux, rappelant que l’arrogance de celui qu’ils appellent « Monsieur 60 % » – en référence à son taux hématocrite anormalement élevé – quand on évoque les questions de dopage lui vaut peu d’amitié dans la presse. L’ambiance est encore calme dans ce quartier industriel de Lyngby, dans la banlieue lointaine de Copenhague. À 15 h 15, un taxi noir contourne la meute. À l’intérieur, Riis, visage fermé, accompagné de Henrik Schlüter, président de Riis Cycling, et Brian Nygaard, l’attaché de presse. Direction l’arrière du bâtiment pour une entrée en toute discrétion. À 16 h 15, les médias sont autorisés à pénétrer dans l’enceinte. Une soixantaine de journalistes, essentiellement du cru, se pressent dans une salle exiguë. À 16 h 30 précises, dans un silence à couper au couteau, Riis apparaît, veste noire et traits tirés, et s’installe aux côtés de Nygaard. Ce dernier prend la parole, hésitant : « Je m’excuse mais cette conférence de presse se déroulera en danois. Les journalistes étrangers pourront poser quelques questions après. » Un coup d’œil à sa droite et Riis prend le relais. « Bienvenue à tous. Je tiens à préciser que je parle ici en mon nom, commence-t-il en lisant une feuille. Les derniers événements qui se sont déroulés en Allemagne ces derniers jours ont ramené à la surface des choses qui appartenaient au passé et que j’avais laissées derrière moi. Comme tout le monde, j’ai fait des choses dont je ne suis pas fier. » Long silence. Puis, il détache ses yeux du papier et en vient à ce que tout le monde attend, dans une chaleur étouffante. « Je me suis dopé. J’ai pris de l’EPO. À l’époque, ça faisait partie de ma vie de tous les jours. » Sa voix se fait chevrotante, ses yeux brillants. « Je suis désolé, j’ai menti. Je voudrais m’excuser surtout auprès des gens qui m’ont fait confiance. » Nouveau long silence. Puis il explique les conditions dans lesquelles il a découvert les pratiques occultes du peloton. « Jeff lui demande s’il pense mériter sa victoire sur le Tour 1996. « Probablement pas, répond-il. Mon Maillot Jaune est dans un carton dans mon garage et vous pouvez venir le chercher. Ce n’est qu’un maillot, il ne veut rien dire pour moi, d’ailleurs je ne rentre plus dedans. »