Le Quotidien, vom: Montag, 30. September 2013

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Le Quotidien, vom: Montag, 30. September 2013
DANS LA LUCARNE
Hamm : graves
échauffourées
Photo : eddie guillin
H
Djellal, un genou à terre, contre Rougeaux aura même la force de lui répondre en égalisant. Le RFCU accroche le leader chez lui.
Le Progrès tombe dans le piège
DIVISION NATIONALE (7e JOURNÉE) C'est bien connu, il n'y a plus de petites équipes.
Lanterne rouge, le RFCU est allé comme un «grand» tenir en échec le leader.
Est-ce le risque de voir son entraîneur
partir? Toujours est-il que le RFCU a livré son meilleur match de la saison
hier sur la pelouse d'un Progrès piégé.
1-1
De notre journaliste
Charles Michel
L
'opposition devait tourner à la
démonstration. D'un côté, un
Progrès leader, restant sur cinq succès d'affilée dont notamment le dernier en date lors du derby au Parc
des Sports (1-2, 6e j.). De l'autre, un
RFCU, «bonne» lanterne rouge de
DN, tournant depuis le début de la
saison à une moyenne de 0,16 point
par match. Bref, un monde d'écart.
Cette calamiteuse mise en route
du Racing fragilise la position de
Claude Origer dont l'avenir doit être
discuté jeudi soir après la réception
de Rumelange. Sans préjuger du résultat de cette rencontre, on peut légitimement penser qu'hier le technicien est reparti de Niederkon
confirmé dans ses convictions – en
attendant peut-être de l'être dans
ses fonctions – au terme d'une rencontre où son équipe a démontré
qu'elle ne méritait pas de porter le
bonnet d'âne. D'ordinaire, le renvoi
d'un entraîneur se fait dans l'espoir
de créer un électrochoc. Au RFCU, il
semblerait que la menace de voir
Origer faire ses valises – de gré ou de
force – ait suffi à faire prendre
conscience à tout un groupe de l'urgence de la situation. Un groupe
qui, hier, et c'est toujours bon de le
souligner, ne l'a pas lâché. Ce matin, le RFCU ne compte que deux
points. Mais celui glané hier en vaut
sans doute beaucoup plus.
>
Thill manque
la balle de break
Le Progrès est donc tombé dans
le panneau. Une semaine après
avoir mangé tout cru leur voisin differdangeois, les hommes d'Amodio
se sont cassé les dents sur un RFCU
pas très tendre malgré les 23 ans de
moyenne d'âge de son onze de départ. Même si Amine Hamouni a
bien failli gâcher la fête – et son anniversaire par la même occasion
puisqu'il fêtait hier ses 19 ans – sur
un ballon perdu aux abords de la
surface au profit d'un Thill qui, sur
son pied droit (le mauvais), n'en
fera rien (24e). L'aisance technique
du garçon n'est plus à démontrer et,
jamais avare de jolis gestes, il a régalé l'assistance de quelques belles
inspirations comme sur cette déviation acrobatique pour Menai (18e).
Ce qui aurait sans doute comblé un
public médusé lorsque à deux mè-
VESTIAIRES
«Il y a toujours des gens
qui se réjouissent quand ça va mal...»
Tarek Nouidra (Progrès) : «Il nous a manqué du mouvement. Pour gagner
ce match, il nous aurait fallu faire deux fois plus d'efforts. On ne les a pas
faits.»
Claude Origer (entraîneur du RFCU) : «Je n'ai pas demandé aux joueurs de
se battre pour moi mais pour l'honneur. Le leur et celui du club. Un club où
on m'a fixé un projet auquel je me tiens et que j'essaie de remplir. Je sais que
dans d'autres clubs, on aurait déjà viré l'entraîneur mais il y a une excellente
entente entre les dirigeants et le staff. Après, c'est souvent comme dans les
clubs fusionnés, il y a toujours des gens qui se réjouissent quand ça va mal...
Mais ces gens-là, on ne les entendait pas la saison dernière. Ceci dit, je préfère regarder devant moi et je me dis qu'il faut parfois connaître ce genre de
situation pour ensuite prétendre vivre de bonnes choses. Mes joueurs ont
prouvé qu'ils avaient du caractère.»
tres des buts vides – certes légèrement excentré – il touchera le poteau (63e).
À cet instant, le Progrès menait au
score grâce à une jolie tête décroisée
de Rougeaux sur un service de Nouidra (1-0, 53e) et avait, pensait-il sans
doute, fait le plus dur. On se disait
même que cette ouverture du score,
au vu des difficultés de la bande à
Gilgemann à mettre en difficulté un
RFCU bien compact, reflétait l'habituelle réussite du champion.
Combatifs, les hommes d'Origer
auraient pu accuser le coup. Baisser
la tête comme ils l'ont fait par exemple à Käerjeng (6-0) ou contre Ettelbruck (1-5). Mais non, il était dit
que cette fois, ils ne lâcheraient
rien, mettant en difficulté un adversaire en panne de créativité. Pour
preuve, ce recadrage d'Amodio à
l'heure de jeu, tandis que ses gars ne
savent pas quel chemin emprunter
pour faire remonter le ballon : «Les
gars, vous êtes quatre à ne rien
faire. Allez, jouez au sol.» Mais
voilà, le RFCU verrouille l'axe et les
côtés. Et les principales alertes interviennent sur de longs ballons en
profondeur dont ne profite pas Menai. Soit en position de hors-jeu
(29e), soit devancé par le retour de
Hammami après avoir évité la sortie
du gardien (73e).
Les minutes défilent et ce que semble craindre Henri Bossi, qui
consulte compulsivement son chronomètre, va finir par arriver. Sur un
coup franc de Bellini repoussé par
Schlentz aux six mètres sur lequel
Djellal s'arrache pour mettre le ballon au fond (1-1, 79e). Une égalisation méritée au vu des nombreuses
tentatives de Lukic (4e, 44e, 54e),
Bellini (8e), Marques (39e, 77e),
Hammami (49e) ou bien encore Vilmain (81e). Entré en jeu à la place de
Besart, le Français aurait même pu
offrir les trois points à son équipe –
et infliger au Progrès sa première défaite de la saison – s'il était parvenu
à ajuster sa tête sur une frappe puissante de Marques déviée par un défenseur du Progrès (87e).
Hier, le temps d'un match, il n'y
avait vraiment, mais alors vraiment
pas, un monde d'écart entre le Progrès et le RFCU qui, s'il continue
comme ça, devrait pouvoir refiler
son inconfortable fauteuil à
quelqu'un d'autre...
ier après-midi, il n'y a pas seulement eu une rencontre de
football au Cents, mais également
une rencontre entre groupes de supporters. Celui formé de longue date,
du CSG, et celui, tout neuf, du RM
Hamm Benfica. Une bagarre générale a éclaté à la mi-temps entre les
deux clans. Lorsqu'un membre des
supporters de Benfica est venu voir
ceux de Grevenmacher pour leur demander d'arrêter de «chanter» des
insultes envers leur club, l'affaire a
pris une ampleur tragique. Des
coups ont volé jusqu'au moment où
des membres de chaque club ont
pris l'initiative de calmer les ardeurs
de leurs fans.
Lorsque l'arbitre a fait reprendre la
rencontre, tout s'est calmé. En attendant que les sanctions tombent
de la part de la FLF, il est toujours
temps de se rappeler que les Red
Hammers, lors du retentissant 4-4
d'il y a deux semaines contre la Jeunesse, avaient reçu une offre de
renfort des fans eschois pour cette
rencontre, la Jeunesse étant, côté
tribunes, dans une situation plus
qu'équivoque vis-à-vis des supporters mosellans. Les Red Hammers
ont, fort heureusement, repoussé
l'offre. Que serait-il advenu, hier,
s'ils l'avaient accepté? Et y aura-t-il,
en 2014, une nouvelle rencontre à
placer dans la catégorie des matches à risque?
Dave Turpel
finalement apte
Les nouvelles sont plus que rassurantes pour l'attaquant ettelbruckois avant, notamment, les
rencontres
internationales
contre la Russie et le Portugal,
mi-octobre. La preuve : annoncé
forfait, il a joué hier. Muni d'un
gros strap, Turpel s'est rendu
compte lors de l'échauffement
que ses douleurs à la cheville
avaient disparu. Au final, il a expliqué avoir joué sans problème,
ce qui s'est confirmé par deux
buts. À la grande surprise (et satisfaction) de son coach, Niki
Wagner, qui ne «voulait prendre aucun risque». Et finalement, ce risque-là aura été
payant.
Bossi touché
aux adducteurs
Un blessé de plus
pour Canach
Sorti peu avant l'heure de jeu en
boitant, Paul Bossi se plaint d'une
douleur à l'adducteur gauche. Des
examens sont prévus pour
connaître la gravité de sa blessure.
Hakim Menai, touché quant à lui
au mollet, a tenu sa place de titulaire même si son nom figurait
initialement sur la feuille de
match parmi les remplaçants.
La situation de l'infirmerie de la
Jeunesse ne s'arrange pas : Canach a
perdu Titon hier, qui a pris un coup
sur un nerf du genou de la part de
Fons Leweck, et a eu bien du mal à
sortir du terrain. À la mi-temps, la
kiné du club a indiqué que le joueur
n'avait «plus aucune sensation
dans la jambe et dans le pied», et
qu'il faudrait attendre pour voir
comment la blessure allait évoluer.
Le Progrès continue à accueillir
le Milan AC, ça le fait grandir...
Ils ne font pas ça pour la gloire mais il n'y a pas à dire : les dirigeants du
Progrès, qui courent depuis des années après le FC Differdange 03, dont les
campagnes européennes lui font une ombre folle, ne peuvent rien négliger
pour grignotter un peu de popularité dans leur propre ville. Les résultats actuels aident beaucoup. Les stages organisés désormais annuellement avec le
Milan AC aident un peu. Parce que le club rossonero est une marque qui attire. L'année dernière, des enfants sont même venus de Paris pour suivre les
journées d'entraînement et de détection dispensées par des formateurs milanais, qui avaient convié deux enfants à Milanello à l'issue de la dernière
édition.
Ainsi, les samedi 12 (poussins et cadets) et dimanche 13 octobre (bambinis, pupilles, minimes et scolaires), de 9 h 30 à 15 h, tous les enfants de la
Grande Région de 6 à 17 ans auront une chance, au stade Jos-Haupert, de
venir séduire les recruteurs d'un des clubs les plus prestigieux d'Italie. Les tarifs : 30 euros la journée, repas et t-Shirt compris. Inscriptions sur le site internet du Progrès Niederkorn : http :www.progres.lu/inscription/.
Au Swift, Wolf
a sanctionné
«Choix du coach.» Serge Wolf,
l'entraîneur du Swift, a à chaque
fois donné la même réponse
lorsqu'on l'a interrogé sur les absences des défenseurs Grégory San
Andres et Guillaume Mura, ainsi
que celle du milieu Kasim Yildiz,
pour le match face à la Jeunesse.
«À Hesperange, il y a une institution et j'en suis le garant. Quand
on s'écarte du chemin, on s'écarte
de l'équipe. Mais ils auront droit à
une deuxième chance, comme
tout le monde.» L'attaquant Fatih
Sahin, lui, était suspendu.
Persönlich erstellt für: Fernand REITER
FOOTBALL SPORTS 23
lundi 30 septembre 2013