Mardi 12 avril 2016

Transcription

Mardi 12 avril 2016
Mardi 12 avril 2016
Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10
94 / 023 37 12 51
Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91
Mobile: 0770 88 90 80
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
.
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4









Lancement de l'emprunt obligataire de l'Etat le 17 avril (APS).................................. 4
Emprunt national pour la croissance économique : Les assurances de Benkhalfa (Le
quotidien d’Oran) ........................................................................................................ 5
SELON OXFORD BUSINESS GROUP : L’Algérie, un hub de construction
automobile (Liberté) ................................................................................................... 7
10.000 entreprises du BTPH débitrices de cotisations concernées : Régularisation de
situation (El Moudjahid) ............................................................................................. 8
OUVERTURE DES PLIS POUR LA 4G À L'ARPT : L'heure de vérité est pour le
23 mai (L’Expression) ................................................................................................ 9
TÉLÉPHONIE FIXE ET MOBILE : Plus de 43 millions d’abonnés à fin 2015
(Liberté) .................................................................................................................... 10
Cinéma : des encouragements pour les investisseurs dans la LFC 2016 (APS) ....... 12
Convention Naftal-ANSEJ pour la conversion de véhicules en GPL carburant (APS)
................................................................................................................................... 13
COURRIER POSTAL : Dominance de DHL avec 76% des parts de marché
(Liberté) .................................................................................................................... 14
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 15

Pomme de terre/ 80 millions d’euros pour importer des semences productibles
localement (Algérie Focus) ....................................................................................... 15
Coopération ......................................................................................................................................................... 16




Usine CITAL-Annaba : Un premier lot de 98 trains inter-city à assembler (APS) .. 16
Sonatrach : Contrat avec la société japonaise JGC Corporation (Le quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 16
Accord SNTF/SNCF : des Algériens suivront dès 2016 une formation ferroviaire en
France (APS) ............................................................................................................. 18
Automobile/ Renault Trucks va s’installer en Algérie (Algérie Focus) ................... 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 19


Arrivée massive du gaz de schiste américain en Europe : le gaz algérien rudement
concurrencé (Algérie Patriotique) ............................................................................. 19
25e édition du SICOM : Au cœur de l’économie numérique (El Moudjahid) ......... 21
2
Synthèse
L'emprunt obligataire de l'Etat sera lancé effectivement le 17 avril en cours.
L’annonce a été faite hier par le Ministre des Finances, Mr Abderrahmane
Benkhalfa. Les souscriptions à cette opération seront ouvertes aux
particuliers et aux entreprises. A retenir également que l’achat des
obligations peut se faire au niveau de 4.300 points et qui sont composés
des agences bancaires et postales, des succursales de la Banque d'Algérie
et des trésoreries principales, centrales et de wilaya.
En matière de coopération, les titres de presse ont annoncé la conclusion
un d’accord entre Sonatrach portant sur le revamping et la réalisation d’un
nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à HassiMessaoud, de trois unités satellites au sud-est du pays et de quatre unités
satellites au sud-ouest.
Dans le cadre de la coopération avec la France, un accord de coopération
dans le domaine de la formation ferroviaire a été signé entre la SNCF et la
SNTF.
3
A la une
Lancement de l'emprunt obligataire de l'Etat le 17 avril (APS)
Intervention du ministre des Finances,
Abderrahmane Benkhalfa, lors d'une conférence de presse consacrée à
l'emprunt obligataire de l'EtatPhoto-APS
L'emprunt obligataire de l'Etat sera lancé effectivement le 17 avril en cours,
a affirmé lundi à Alger le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa,
en précisant que les souscriptions à cette opération seront ouvertes à la fois
aux particuliers et aux entreprises.
Les souscriptions se feront à travers près de 4.300 points habilités qui sont
composés des agences bancaires et postales, des succursales de la Banque
d'Algérie et des trésoreries principales, centrales et de wilaya, a fait savoir
le ministre lors d'une conférence de presse consacrée à cette opération
financière.
Baptisé "Emprunt national pour la croissance économique" (ENCE), ce
dispositif vise, selon M. Benkhalfa, la "mobilisation des ressources
disponibles et endormies dans les tiroirs" pour le financement des projets
d'investissements et économiques de l'Etat.
La souscription à cet emprunt est ouverte "à tout le monde sans exception,
que ce soit pour les particuliers, entreprises publiques ou privées", a-t-il
poursuivi.
Cette souscription sera proposée sous deux formes: titre nominatif ou au
porteur (anonyme).
Quant au mode de paiement, il sera effectué selon le choix du souscripteur:
par chèque, cash ou par virement, a encore précisé le ministre.
S'agissant de la durée de souscription, elle est fixé à 6 mois mais l'Etat
pourra clôturer l'opération une fois que les souscriptions atteignent le
montant plafond escompté, a fait savoir M. Benkhalfa qui s'est gardé,
toutefois, de faire connaître ce montant.
Les obligations sont d'une valeur de 50.000 DA chacune et assorties de
deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement: les
obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec
un taux d'intérêt de 5,75%.
"Les intérêts perçus au titre de cet emprunt sont exonérés d'impôts, et les
montants dus sont payables à la date anniversaire de la souscription du
titre", indique la fiche technique de l'emprunt distribué à la presse.
4
Un souscripteur peut acquérir plusieurs titres, selon M. Benkhalfa qui a
avancé que pour les grands souscripteurs (plus de 10 titres), l'organisme
lui remettra un récépissé pour l'ensemble des titres au lieu d'une quittance
pour chacun des titres.
Quant au mode de transmission des titres, le ministre a indiqué que ces
derniers seront librement négociables et pourront être achetés et/ou cédés
à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe
ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités.
A l'échéance de la durée du titre, c'est le porteur de la quittance (formulaire
délivré par l'organisme de souscription) qui va récupérer le montant dû, a
encore expliqué M. Benkhalfa.
Par ailleurs, le remboursement par anticipation des titres souscrits est
possible, mais un souscripteur ne peut demander ce remboursement
qu'après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis
du Directeur général du Trésor.
Par ailleurs, le ministre a expliqué que l'objectif de cet emprunt était de
financer les projets économiques des investissement publics et qu'il ne
s'agissait nullement de financer les dépenses de l'Etat.
"La mission du service public (santé, éducation, formation...) restera à la
charge de l'Etat qui va continuer à la financer avec ses ressources
définitives: fiscalité pétrolières, fiscalité ordinaire et dividendes de ses
entreprises", a-t-il ajouté.
Présent à cette conférence de presse, le ministre délégué au Budget et à la
prospective, M. Hadji Baba Ammi, a fait savoir que la part des dividendes
des entreprises publiques destinés au financement du budget de l'Etat est
estimée entre 250 à 300 milliards DA annuellement.
Interrogé par la presse sur un éventuel effet d'éviction de cet emprunt sur
le niveau d'épargne bancaire, M. Benkhalfa a écarté ce risque du fait que le
niveau d'épargne est très élevé et qu'il reste encore "un grand bassin
d'épargne à exploiter".
A la question de savoir si cet emprunt pourrait être en concurrence avec le
programme de mise en conformité fiscale volontaire visant à bancariser les
fonds informels, le ministre a considéré que ces deux dispositifs étaient en
complémentarité et non en concurrence.
Par ailleurs, le ministre a annoncé que la communauté bancaire se penche
actuellement sur des mesures incitatives pour bancariser les fonds détenus
par la diaspora algérienne.
Emprunt national pour la croissance économique : Les assurances
de Benkhalfa (Le quotidien d’Oran)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa a invité hier, les
éventuels souscripteurs à l'emprunt national pour la croissance
économique, à se rapprocher du réseau de placement pour le dépôt des
titres, et ce, à partir de ce dimanche 17 avril 2016. Une autre action
d'emprunt, qui compte mobiliser l'épargne de la Communauté algérienne à
l'étranger est en préparation. Elle sera lancée, selon Benkhalfa, dans
5
quelques
mois,
avant
l'été.
Le premier argentier du pays a voulu convaincre, lors d'une conférence de
presse animée, hier, au siège de son département, sur le bien-fondé de
cette opération et sur son utilité pour la croissance économique. Il a précisé
que cet emprunt national ne sera pas destiné à financer les écoles primaires
ou les structures de santé publique, ou bien les centres de formation, qui
sont, en fait, à la charge de l'Etat. Mais dit-il, cet emprunt devra servir
l'économie soit par des projets de réalisation d'infrastructures, qui donnent
un potentiel à l'investissement ou bien pour des projets d'investissement
économique,
à
travers
la
création
d'entreprises.
Toujours, pour convaincre, Benkhalfa a affirmé que l'Algérie est en train de
signer plusieurs projets de partenariat, chaque mois, avec des investisseurs
étrangers.
Pour le ministre des Finances, cette action d'emprunt national permettra un
partage de gain, et l'adhésion des souscripteurs avec l'Etat-investisseur. Il
décortique en affirmant que deux maturités sont proposées : un titre de 3
ans et un autre de 5 ans. Et d'affirmer que les titres de cet emprunt sont
matérialisés par des formules de 50.000 DA pour chaque maturité. A noter,
que le ministère des Finances a fixé les taux d'intérêt applicables pour les
titres de cet emprunt à 5 % l'an, pour les titres à 3 ans et de 5,75 % l'an
pour les titres à 5 ans. Les rémunérations seront de l'ordre de 2.500 dinars
par an pour le premier et de 2.857 dinars pour le second. Il a été précisé,
en outre, que les intérêts perçus au titre de cet emprunt sont exonérés
d'impôt et les montants dus sont payables à la date anniversaire de la date
de
suscription
du
titre.
Benkhlafa a également précisé que les titres sont librement négociables. Et
pourront être achetés ou cédés à des personnes physiques ou morales, soit
par voie de transaction directe, soit par endossement par le biais
d'intermédiaires,
légalement
habilités.
Les personnes ou entreprises intéressées pourront souscrire auprès de six
organismes, à savoir : la trésorerie centrale, la trésorerie principale, les
trésoreries de wilaya, les recettes d'Algérie Poste, les agences bancaires et
enfin les succursales de la Banque d'Algérie. Benkhlafa a affirmé que son
département a plafonné cet emprunt, sans vouloir donner le montant à
vouloir atteindre. Il s'est contenté de dire que, cette opération nationale
sera bouclée six mois, après sa mise en application, prévue le 17 avril.
«L'Etat
a
les
moyens
pour
contrôler
l'argent
sale»
A la question de savoir quelles sont les garanties pour que l'argent sale,
généré par les détournements, le cannabis ou la contrebande ne seront pas
déposés, dans le circuit formel, donnant, ainsi, aux détenteurs de cet
argent, plus de bénéfices avec un taux d'intérêt de 5 à 5,75 %, le ministre
6
rassure en affirmant que «l'Etat a les moyens de contrôler l'argent sale».
Benkhalfa rappelle qu'une réunion a été organisée, à Alger, il y a de cela
deux mois, par le Groupe d'Action Financière (GAFI). Un organisme
international qui contrôle la circulation des capitaux et qui lutte contre le
blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres
menaces liées à l'intégrité du système financier international, grâce à
l'élaboration de normes, mesures législatives et réglementaires. Des règles
qui
sont,
également,
appliquées
par
notre
pays.
Pour Benkhalfa, la bancarisation des ressources, couplée à une
régularisation fiscale et qui sera enchaînée par les emprunts nationaux,
permettra au marché financier d'aspirer les épargnes saines.
Il a affirmé que les deux opérations : le paiement par chèque des opérations
de 1 million de DA et 5 millions de dinars et l'opération de la conformité
fiscale ont apporté quelque 140 milliards de DA supplémentaires, par
rapport à l'épargne classique dont le taux moyen tourne autour de 130
milliards de DA.
SELON OXFORD BUSINESS GROUP : L’Algérie, un hub de
construction automobile (Liberté)
“L’Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile
en attirant sur ses rives les acteurs majeurs de l’industrie. Suivant la
conclusion de trois accords récents, le constructeur français PeugeotCitroën, l’italien Iveco et l’allemand Volkswagen devraient déployer de
nouvelles usines d’assemblage dans le pays au cours des deux prochaines
années”, a noté un rapport d’Oxford Business Group (OGB) les avancées
enregistrées ces cinq dernières années dans l’industrie automobile en
Algérie. Citant l’exemple de Renault Algérie Production (RAP), du projet du
groupe PSA (ex-PSA Peugeot Citroën) et d’Iveco, mais aussi des projets en
cours de discussion comme Hyundai, Mercedes (usine de pièces de
rechange dans le Sud) et Nissan, OGB vante les performances et les
potentialités du marché algérien en terme de développement de cette
industrie
naissante
et
de
ses
perspectives.
Selon OGB, “l’industrie automobile algérienne suscite un intérêt
considérable parmi les investisseurs qui y voient une alternative
intéressante pour aider à contrebalancer la stagnation des ventes en
Europe. Le marché de l’automobile algérien, le deuxième plus grand marché
en Afrique, a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années
et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2020”. Confortant la
démarche des constructeurs qui lancent des projets d’usine de montage en
Algérie, OGB a indiqué que l’Algérie sera gagnante dans cette dynamique.
Pour cause, ledit rapport relève que “le gouvernement souhaite tirer profit
des coûts salariaux concurrentiels qu’offre le pays et de sa localisation
géographique stratégique (…) L’Algérie offre aux constructeurs européens
la possibilité d’étendre leur portée en Afrique”. Cet intérêt profite au
7
gouvernement algérien, souligne OGB, qui s’inscrit dans la seule logique les
dépenses d’importation et “et réindustrialiser l’économie algérienne en
mettant un accent prononcé sur l’augmentation du contenu local”.
10.000 entreprises du BTPH débitrices de cotisations concernées :
Régularisation de situation (El Moudjahid)
Plus de 10.000 entreprises du bâtiment, des travaux publics et de
l'hydraulique du (BTPH), débitrices de cotisations ont régularisé leur
situation auprès de la Caisse nationale des congés payés et du chômageintempéries de ces secteurs (Cacobatph), de juillet à décembre 2015, a
annoncé hier, le directeur général de cette caisse, Abdelmadjid Chekakri.
"Plus de 10.000 entreprises du secteur du BTPH débitrices de cotisations,
affiliées à la Cacobatph, ont régularisé leur situation auprès de cette caisse,
ce qui a permis de recouvrer plus de 830 millions dinars, depuis l'entrée en
vigueur de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, de juillet à
décembre de la même année", a relevé M. Chikakri, au forum du quotidien
El Châab. Le même responsable a ajouté que "13.000 entreprises ont
bénéficié de l'annulation de pénalités et de majorations de retards, ce qui a
permis l'effacement de dettes évaluées à 511 millions dinars". M. Chikakri
a expliqué que "toutes ces opérations ont permis aux entreprises
concernées de payer leurs cotisations principales et de bénéficier des
échéanciers de paiement pour la mise à jour de leurs cotisations
antérieures". Par ailleurs, et s'agissant des activités annuelles de la caisse,
M. Chikakri a rappelé que la caisse a enregistré, en 2015, un total de 64.110
entreprises des secteurs du BTPH actifs et 1.102.401 travailleurs déclarés.
Il a ajouté, à ce propos, que le travail de proximité de la Cacobatph, à savoir
le système de déclaration à distance (télédéclaration) ainsi que les activités
de sensibilisation, s'agissant notamment des droits des travailleurs, "ont
également favorisé ces résultats". Dans ce contexte, il a estimé que plus de
95% des déclarations effectuées par les employeurs du secteur du BTPH
auprès de la Cacobatph, se fait par l'utilisation des technologies de
l'information et de la communication (TIC). S'agissant des prestations de la
caisse, le même responsable a fait savoir que plus d'un million de
travailleurs ont bénéficié d'indemnisations liées aux congés payés, alors
que plus de 198.000 travailleurs ont bénéficié d'indemnisations en matière
de chômage-intempéries. Dans ce sens, il a relevé que les recettes de la
caisse ont enregistré, en 2015, une évolution de 13% par rapport a l'année
2014 et que le nombre d'entreprises affiliés actives a évolué de 4%. Par
ailleurs, M. Chikakri a rappelé que les contrôleurs de la caisse effectuent
des "visites inopinées" au niveau des entreprises et chantiers, ce qui a
permis d'identifier plus de 40.000 travailleurs non déclarés, enregistrés
annuellement dans les secteurs du BTPH, sur le nombre total des employés
contrôlés. Selon le même responsable, la situation de cette catégorie de
travailleurs non déclarés "a été régularisée", ce qui leur permet de
bénéficier des prestations de cette caisse relevant du système de la sécurité
sociale, notamment les congés payés et les indemnités accordées au titre
8
du chômage-intempéries. Par ailleurs, le DG de la Cacobatph a rappelé que
la caisse procédera, à partir de l'été 2016, à l'indemnisation des travailleurs
du BTPH, de la période de travail interrompue pour cause de canicule dans
les régions du Grand Sud. Pour ce faire, la Cacobatph a procédé à la
signature d'un contrat-cadre avec l'Office national de météorologie (ONM)
pour la perception des relevés de températures maximales, afin de "mieux
valoriser cette nouvelle indemnisation", a-t-il fait savoir. D'autre part, M.
Chikakri a rappelé la mise en place, en juin 2016, d'un centre d'appel pour
la prise en charge, notamment, d'éventuelles réclamations de la part des
usagers de cette caisse.
OUVERTURE DES PLIS POUR LA 4G À L'ARPT : L'heure de vérité est
pour le 23 mai (L’Expression)
Les trois opérateurs sont au rendez-vous d'une étape historique pour le
secteur national des télécommunications. La cadence s'accélère, désormais,
pour l'attribution des licences de téléphonie mobile de 4e génération (4G).
La commission d'évaluation des offres des opérateurs en vue de déployer
cette technologie a procédé, hier, au siège de l'Autorité de régulation des
postes et télécommunications (Arpt) à l'ouverture des plis afin d'évaluer la
conformité de ces offres à l'appel à la concurrence. La commission, présidée
par M. Mahgoune Salah, a alors approuvé les dossiers des trois opérateurs
en lice en vue de cette nouvelle aventure qui s'annonce, à savoir l'opérateur
historique ATM Mobilis, Ooredoo et OTA Optimum Télécom Algérie. Tous
trois avaient retiré le 10 janvier dernier le cahier des charges.
Dans cette première étape, les dossiers des uns et des autres ont été
acceptés sur le plan de la forme, a précisé M.Mahgoune qui a donné la date
du 23 mai prochain afin de révéler le classement, par ordre de mérite, des
opérateurs en lice dans la course à la 4G. La commission se donne donc
encore un délai d'un mois pour étudier plus en profondeur les propositions
des uns et des autres. L'on précise toutefois, qu'outre le critère financier,
d'autres atouts seront déterminants pour départager les concurrents.
La cérémonie d'ouverture des plis a vu la présence des représentants des
opérateurs, notamment M.Vincenzo Nesci pour OTA et M. Joseph Ged pour
Ooredoo. «La 4 G est synonyme d'une densification très importante du
réseau permettant l'accès à Internet à très grand débit, ce qui est
particulièrement utile aux grandes entreprises, aux universités, aux
banques et aux industries qui pourront alors profiter de circuits à très forte
capacité», explique M.Hamoui, expert. M.Vincenzo Nesci, P-DG d'OTA
(Djezzy) a fait preuve d'une grande confiance face à ce challenge, en
invoquant la «très grande expérience du groupe à l'international en matière
9
de maîtrise de la 4G.» M.Joseph Ged, directeur général d'Ooredoo a pour
sa part rappelé qu'Ooredoo Algérie saura faire preuve de continuité. «Il
satisfera le client algérien au chapitre de la 4G autant qu'il l'aura fait pour
la 3G. Nous serons à la hauteur des attentes du consommateur à la faveur
de ce nouveau rendez-vous» a-t-il déclaré. S'exprimant à ce sujet, le
directeur général de Ooredoo a déclaré en ajoutant: «L'introduction de la
4G est une étape historique dans le développement du secteur de la
téléphonie mobile. Après avoir fait de la 3G un immense succès ainsi que le
premier test 4G mobile en Algérie, Ooredoo s'engage à faire de la 4G une
nouvelle grande réussite sur le marché algérien en mettant à profit son
leadership technologique en matière d'Internet mobile à haut et très haut
débit. L'introduction de la 4G constitue une consécration pour les pouvoirs
publics dans leur politique de développement du secteur de la téléphonie
mobile
à
long
terme.
Ooredoo entend renforcer son rôle de leader de l'industrie numérique et
digitale nationale et déploiera tous les moyens humains, techniques et
financiers pour faire de la 4G un accélérateur de croissance et d'efficacité
économique à l'échelle nationale.» La 4G ouvre la voie à des améliorations
considérables en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile,
de streaming ou d'appels voix en qualité HD par exemple.
Des pans entiers de l'économie vont également bénéficier de la 4G grâce
au développement des objets connectés, à l'émergence des «villes
intelligentes», et à l'accélération des pratiques de télémédecine ou de
télédiagnostic notamment. Le lancement de l'appel à la concurrence pour
l'introduction de la téléphonie mobile 4G en Algérie avait été autorisé par le
Conseil des ministres, réuni le 30 décembre 2015. Cette procédure
intervient dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer
le développement du haut débit mobile en Algérie. Le ou les opérateurs qui
seront qualifié (s) à l'issue de l'examen des offres, auront à déployer la 4G
graduellement à travers le territoire national.
TÉLÉPHONIE FIXE ET MOBILE : Plus de 43 millions d’abonnés à fin
2015 (Liberté)
©D. R.
Il est question d’intégration à distance du GSM à la 3G et de la capture
électronique (d’écran) de la signature pour plus d’efficacité en identification.
En parlant de téléphonie, le président de l’ARPT use du mot “fébrilité” pour
qualifier toute l’agitation qui caractérise ce secteur à forte concurrence tout
en restant étroitement liée à la dynamique du marché et de facto au volume
10
du travail important exigé de l’organe qui veille au respect des lois et de la
réglementation. L’évolution de la téléphonie mobile a connu une ascension
fulguration dès que le secteur a été ouvert au privé et la magie continue
toujours d’opérer avec l’avènement de la 3G. Il est intéressant, d’ailleurs,
de constater que le nombre d’abonnés sur le haut débit mobile est passé du
simple au double, en l’espace d’une année, atteignant, ainsi, les 16 millions
alors
qu’il
était
en
2014
à
8
millions
et
demi.
Le parc abonné global (GSM & 3G) a atteint, quant à lui, les 43,227 millions
abonnés au 31 décembre 2015, selon les audits de l’ARPT et non celui des
opérateurs. Une nuance de taille que Bessai a tenu à mettre en exergue
pour donner tout le crédit à ses statistiques qui n’ont pas toujours été
disponibles avec autant de précision. En terme de parts de marché GSM,
l’opérateur OTA, avec 46,33%, reste le leader dans ce segment, suivi
respectivement par ATM avec 28,90% et WTA avec 24,77%. Dans le
segment 3G, c’est l’opérateur ATM qui arrive en tête avec 40,09%, suivi par
WTA
avec
un
taux
de
34,52%.
Le dernier entrant sur le marché 3G, à savoir OTA qui, pour rappel, a
commencé à commercialiser ses services le 5 juillet 2014, détient 25,39%
des parts de marché. Globalement, sur le marché de la téléphonie mobile
(GSM+3G), l’opérateur OTA détient la plus grande part de marché avec
38,43%, suivi d’ATM (33,12%) et WTA (28,45%). Cette nette amélioration
enregistrée sur le parc de la téléphonie mobile en 2015 s’explique aussi par
le nombre important des offres tarifaires et promotionnelles, puisque le
conseil de l’ARPT a examiné durant cette période, 64 offres 2G et 106 offres
3G
émanant
des
trois
opérateurs
de
téléphonie
mobile.
À la question de savoir si le parc d’abonnés existant a été complètement
assaini en termes d’identification, Bessai répond par la négative
expliquant : “C’est un processus long et difficile. Raison pour laquelle, nous
essayons, les membres de la commission et moi-même, de trouver les voies
et moyens pour y remédier et ne plus en pâtir.” Il est question, alors,
“d’intégration à distance du GSM à la 3G” qui faciliterait la remontée plus
fluide et plus d’information à même d’assurer une plus grande efficacité en
identification.
Évolution de l’internet : 18 millions d’abonnés et 46% de télédensité
Pour ce qui de la téléphonie fixe, les informations communiquées par
l’opérateur Algérie Télécom, et auditées par l’Autorité de régulation font
état de 3,268 millions d’abonnés à fin décembre 2015 dont 87% sont des
particuliers. Le réseau filaire représente 92% contre 8% pour le réseau WLL.
Bessai a, par ailleurs, évoqué les réclamations indiquant que la plupart
d’entre
elles
concernent
Algérie
Télécom.
Le marché de l’internet a, lui aussi, connu une nette progression. La télédensité internet (pourcentage d’accès internet rapporté à la population) est
passée de 25,60% en 2014 à 46% en 2015. Cette progression s’explique
essentiellement par le lancement des services de la 3G et de la 4G (par
l’opérateur fixe). Ainsi, le parc abonné internet est passé de 10,111 millions
11
d’abonnés en 2014 à18,583 millions d’abonnés, dont 16, 319 millions
d’abonnés
enregistrés
pour
l’internet
mobile.
Sur le plan réglementation, le nombre des opérateurs et des prestataires
du marché des télécoms n’a pas connu de grands changements si ce n’est
le segment des ISP qui a enregistré 23 opérateurs, soit 3 de plus par rapport
à l’année 2014, des audiotex (8 contre 7) et les Centres d’appels (69 contre
64).
Cinéma : des encouragements pour les investisseurs dans la LFC
2016 (APS)
Une série de mesures destinées à encourager l'investissement privé dans le
cinéma seront présentées au Gouvernement en vue de la Loi de finance
complémentaire 2016, a indiqué lundi à Alger le chargé d'étude et de
synthèse au ministère de la Culture, Noureddine Othmani.
S'exprimant en marge d'une journée d'étude parlementaire sur la
"constitutionnalisation de la culture", ce responsable a indiqué que le
ministère de la Culture travaillait actuellement sur des "mesures fiscales et
douanières" pour favoriser l'investissement dans ce domaine.
"Nous allons très prochainement appeler les professionnels du cinéma pour
entendre leurs propositions", a, par ailleurs, indiqué M. Othmani qui précise
que les mesures en question "devront tenir compte des équilibres macroéconomiques et ne pas causer un préjudice quelconque au Trésor" public.
Le responsable a également indiqué que le ministère de la Culture avait
procédé à une "évaluation" de la Loi 11-03 sur la cinématographie qui sera,
a-t-il dit, révisée "pour y introduire une expression juridique relative à
l'investissement".
Par ailleurs, le ministère de la Culture "planche actuellement" sur des
amendements à la Loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel,
a dit M. Othmani.
Ces amendements concernent "l'aggravation des peines" prévues par les
textes présents liés aux atteintes au patrimoine (dont le trafic illicite des
biens culturels) et l'introduction d'un "ancrage juridique pour l'archéologie
préventive", a-t-il précisé.
Des cas de pillage et de commerce illicite des biens culturels provenant de
sites archéologiques en Algérie sont régulièrement signalés par les
autorités.
12
Dernier exemple en date, la saisie récente par la Gendarmerie nationale
plus de 500 pierres de valeur archéologique et de pièces de monnaies
anciennes (numide et ottomane) à Ain-Sefra dans la wilaya de Naâma.
Selon M. Othmani, la loi sur la protection du patrimoine devra également
être amendée pour "traduire dans le dispositif juridique algérien" les
conventions internationales de l'Unesco, à l'exemple de celle de 2005 sur la
protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, et de
la Convention de 2001 relative au patrimoine subaquatique, toutes deux
ratifiées par l'Algérie en 2015.
Convention Naftal-ANSEJ pour la conversion de véhicules en GPL
carburant (APS)
La société nationale de transport des produits pétroliers (Naftal) et l'Agence
nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) ont signé, lundi à Alger,
une convention pour encourager la création de micro-entreprises
spécialisées dans la conversion de véhicules en GPL carburant.
Signé en présence du ministre de l'Energie, Salah Khebri, à l'occasion d'une
journée d'information sur l'utilisation du gaz de pétrole liquéfié comme
carburant (GPL/C), cet accord prévoit essentiellement la formation et
l'assistance technique fournies par Naftal aux micro-entreprises créées dans
le cadre du dispositif ANSEJ et opérant dans les activités liées à la
conversion de véhicules à ce carburant propre.
A ce titre, Naftal assurera, à titre gracieux, la formation des dix premières
micro-entreprises retenues, dans ce cadre, par l'Ansej, a expliqué le P-dg
de Naftal, Hocine Rizou.
Il s'agira aussi pour Naftal d'assurer l'assistance technique pour le
démarrage de l'activité des micro-entreprises sélectionnées par l'Ansej et
de mettre à leur disposition les informations techniques nécessaires.
Dans ce sillage, le ministre de l'Energie a appelé Naftal et ANSEJ à
prospecter d'autres pistes de partenariat aussi bien dans le domaine de la
conversion des véhicules en GPL/C que dans d'autres domaines porteurs
d'opportunités telle la récupération des huiles usagées et le développement
du gaz naturel comprimé (GNC).
Ce partenariat s'inscrit dans le cadre des efforts de promotion de l'utilisation
de carburants propres et économiques comme le GPL/C et le GNC, a-t-il
relevé.
Sur l'ensemble de l'année 2015, la consommation totale du GPL/C a été de
291.000 tonnes seulement, soit 2% de la consommation en carburants du
parc national automobile, a-t-il indiqué.
13
Cependant, la mise en œuvre de la nouvelle tarification des carburants
depuis janvier 2016 s'est traduite par une nette croissance de la
consommation du GPL/C qui est passée à 22.315 tonnes durant le premier
mois de l'année en cours contre 20.811 tonnes en janvier 2015, soit une
hausse de 7%.
En février dernier, la consommation de ce carburant a progressé de 16%
par rapport au même mois de 2015.
Toutefois, l'engouement pour ce carburant propre observé depuis début
2016 en conséquence de la hausse des prix des autres carburants (essence,
gasoil) a été freiné par la faiblesse des capacités de conversion qui s'élèvent
actuellement à 140 véhicules par jour, tandis que le délai moyen pour
répondre à la demande de conversion est de 120 jours.
A cet effet, des actions ont été engagées par le ministère de l'Energie en
collaboration avec d'autres secteurs en application de l'instruction du
Premier ministre d'août dernier, fixant comme objectif de convertir 30% du
parc national automobile à motorisation essence en 2030.
Il s'agit de mesures incitatives adressées aussi bien aux automobilistes
particuliers qu'aux administrations et entreprises publiques pour s'orienter
vers le GPL/C.
Un vaste programme de promotion de l'utilisation du GPL/C
Pour sa part, le P-dg de Naftal a présenté les principales mesures prises par
son entreprise en matière de promotion et de généralisation de l'utilisation
du GPL/C.
Ces actions portent, entre autres, sur l'implantation du GPL/C dans 1.000
stations-services qui s'ajoutent à 600 autres stations-services déjà
existantes en vue de porter la couverture nationale du réseau des pompes
à essence équipées à 73% à l'horizon 2030 contre 27% actuellement.
Naftal prévoit aussi de réaliser 30 nouvelles stations-services exclusivement
dédiées au GPL/C qui s'ajouteront à 6 autres stations déjà existantes.
Il s'agit également de réaliser 30 nouveaux centres de conversion pour
renforcer les capacités actuelles qui sont de l'ordre de 36, permettant de
porter les capacités de conversion par Naftal à elle seule à 20.000 véhicules
par an.
Avec ces opérations, a avancé M. Rizou, Naftal mise sur la conversion de
80.000 véhicules d'ici 2020 contre 89.000 conversions depuis 1983, date
du lancement du GPL/C, la commercialisation de deux (2) millions de tonnes
de ce carburant contre 4,7 millions de tonnes cumulés durant les 30
dernières années, l'économie de 2,1 millions de tonnes d'essence et la
réalisation d'un gain de plus de 200 milliards de dinars pour l'économie
nationale.
COURRIER POSTAL : Dominance de DHL avec 76% des parts de
marché (Liberté)
“Le secteur postal détenu, en majorité, par l’État incarne le service public
par excellence”, a soutenu le président de l’ARPT, faisant état d’un revenu
14
global de 12, 69 milliards de dinars en 2015, soit 24% de progression par
rapport à l’année précédente. En termes de trafic, Algérie Poste a enregistré
plus de 246 millions d’objets soit 99,34% de part de marché. Le reste est
partagé par les opérateurs CAI (Courrier Accéléré International) avec
0,29% et les opérateurs SD (Régime de la simple déclaration) avec 0,36%.
Le volume des envois postaux (courrier, colis, paquets....) relatif aux
régimes intérieur et international a diminué de 5%. Le volume des envois
relevant du régime de l’exclusivité a connu, lui aussi, une baisse de 5%. En
revanche, celui de la simple déclaration a enregistré une hausse de 13%.
Le nombre des opérateurs et de prestataires du marché postal n’a pas
changé, sauf celui du régime de la simple déclaration, qui a enregistré 48
opérateurs, soit 1 de plus par rapport à l’année 2014. Pour ce qui est
Courrier accéléré international (CAI) le nombre d’opérateurs est toujours
fixé à cinq, à savoir : EMS Champion Post avec 5% des parts de marché,
UPS Algérie 9%, Falcon Express Algérie 3%, Alliance Globale Express
Messagerie (AGEM/ TNT) avec 7% et DHL international Algérie 76%. Ce
dernier continue de dominer le marché du régime de l’autorisation ce qui,
de l’avis du président de l’ARPT, “n’est pas souhaitable pour l’intérêt du
marché” et explique que “la loi n’interdit pas la dominance mais plutôt l’abus
de la dominance”. Sur ce chapitre, Bessai parle de certaines mesures prises
pour assurer “un équilibrage” et cela consiste à faire baisser de 20 millions
de dinars à 5 millions de dinars le montant de renouvellement annuel de
l’autorisation en plus des 5% du CA dont doit s’acquitter chaque opérateur.
Il est question aussi d’un “compromis” entre le formel et l’informel
permettant, ainsi, aux chauffeurs de taxi d’acheminer le courrier postal en
toute légalité mais d’un point à un point et non de personne à personne.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Pomme de terre/ 80 millions d’euros pour importer des
semences productibles localement (Algérie Focus)
L’Algérie continue d’importer pour quelque 80 millions de dollars/an de
semences de pomme de terre. Pourtant, les experts algériens estiment qu’il
est possible de les produire localement.
Le professeur Fouad Chahat, DG de l’Institut national d’agronomie (INA),
est intervenu sur les ondes de la radio nationale pour expliquer que l’Algérie
dépense des sommes considérables pour acquérir des semences qu’elle
peut produire localement. A titre d’exemple il cite l’importation des
semences de pomme de terre, qui atteint les 80 millions de dollars/an,
alors que les laboratoires algériens peuvent très bien assurer une
autosuffisance en la matière.
15
Le manque de moyens et l’absence de volonté politique sont, selon
l’intervenant, à l’origine de cette défaillance du système de production des
semences.
Parmi les solutions préconisées par M. Chahat, il y a la création
d’une banque de semences de produits maraîchers. À ce sujet, il estime que
l’État doit accélérer l’achèvement de la constitution de la banque de
ressources génétiques, gelé par manque de moyens permettant de
développer et d’améliorer les ressources génétiques locales.
Coopération
Usine CITAL-Annaba : Un premier lot de 98 trains inter-city à
assembler (APS)
Un premier lot de 98 trains inter-city "Coradia" sera assemblé par l’usine
d’assemblage et de maintenance de tramways d’Annaba (CITAL-Annaba),
en vertu d’un accord-cadre algéro-français pour l’extension des activités de
cette unité, selon un communiqué rendu public hier par cette entreprise. La
livraison de ce premier lot de train Coradia est attendue pour 2019, indiquet-on dans le communiqué qui précise que l’accord a été conclu dimanche à
Alger lors de la troisième session du comité mixte économique algérofrançais.
Cet accord d’extension de l’activité de CITAL à l’ingénierie, la production et
la maintenance des trains grandes lignes est le fruit d’un partenariat entre
la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), l’Entreprise Métro
d’Alger (EMA), Entreprise de constructions de matériels et équipements
ferroviaire (Ferrovial) et la société française ALSTOM, précise-t-on. Cet
investissement est appelé à générer 270 postes d’emploi directs et un grand
nombre d’autres emplois indirects, ajoute le communiqué qui note qu’en
vertu de l’accord la société ALSTOM assure la formation et le transfert de
technologie à l’usine CITAL-Annaba qui disposera à terme d’une capacité de
production d’un train par mois. Ce partenariat s’inscrit également dans le
cadre du plan visant à étendre le réseau ferroviaire algérien de 3.000 km à
12.500 km d’ici à 2025 et à favoriser l’émergence d’un pôle d’excellence
ferroviaire, indique-t-on. L’usine CITAL a été inauguré en mai 2015, dans
le cadre d’un partenariat algéro-français.
Sonatrach : Contrat avec la société japonaise JGC Corporation (Le
quotidien d’Oran)
Le groupe Sonatrach a signé, mercredi dernier, avec la société japonaise
JGC Corporation et JGC Algeria Spa un contrat d'étude, de fourniture, de
construction et de mise en service portant sur le revamping et la réalisation
d'un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à
Hassi Messaoud, de trois (3) unités satellites au sud-est du pays et de
16
quatre (4) unités satellites au sud-ouest, indique un communiqué du
groupe.
Le revamping est l'ensemble d'interventions sur une installation industrielle
en vue de modifier et/ou d'accroître sa capacité de production. Les délais
de réalisation de ce contrat signé entre Sonatrach et JGC Corporation et
JGC Algeria Spa vont de 24 à 48 mois, en considérant les réceptions
partielles, précise le communiqué. «Le revamping de ces installations ainsi
que l'implémentation des nouvelles sections de séparation de haute
pression et la ségrégation des puits produisant à haute pression des puits
produisant à basse pression en matière de collecte, objet du contrat, vont
permettre de doter les installations d'une technologie récente qui répond
aux normes et exigences de la sécurité et de la protection de
l'environnement, d'une part, et d'augmenter leur capacité de traitement,
d'autre part», note la même source. Ils permettront également de
«sécuriser le personnel et toutes les installations des éventuels incidents
provenant d'une défaillance technique ou électrique» et de «lever les
réserves émises par les assureurs sur l'état actuel des installations». Les
installations éviteront le torchage de 2 millions m³/jour de gaz, et
permettront de renforcer les capacités de récupération et de compression
des gaz associés envoyés au Centre de traitement sud et d'apporter
également une augmentation successive en brut de plus de 20.000 barils
par jour. Sonatrach précise aussi qu'à l'issue de l'appel à la pré-qualification
à ce contrat, quatre (4) candidats avaient été pré-qualifiés: Tecnicas
Reunidas, Groupement JGC Corporation-JGC Algeria Spa, Groupement
ABB/Sarpi Spa et Petrofac international LLC. Après évaluation des offres
techniques et financières par la commission des marchés du groupe
pétrolier algérien, le marché a été attribué au consortium JGC Corporation
et JGC Algeria Spa, qui a présenté l'offre la moins-disante pour un montant
de 339 millions de dollars et 2 milliards de DA, note le communiqué.
La
réunion
Opep
et
non-Opep
de
Doha
«cruciale»
Sur un autre plan, la réunion des producteurs de pétrole Opep et non-Opep,
prévue le 17 avril à Doha (Qatar), est qualifiée de «cruciale». C'est ce qu'a
affirmé hier le ministre de l'Energie, Salah Khebri, pour qui un accord
consensuel pour geler la production permettrait au marché pétrolier de se
raffermir progressivement. «La réunion du 17 avril a pour objectif de se
mettre d'accord pour geler la production à son niveau de janvier 2016. C'est
une réunion cruciale, car si tous les pays (...) sont d'accord pour geler leur
production, cela va permettre au marché de se raffermir progressivement»,
a déclaré M. Khebri en marge d'une rencontre sur les carburants. Selon le
ministre, si les pays producteurs de pétrole, membres ou non de l'Opep,
s'engageront à maintenir leur production au niveau de celle de janvier 2016,
les cours de pétrole pourraient se stabiliser, au moins, autour des 40 dollars.
«Si tous ces pays s'engagent à ce qu'ils n'augmentent pas leur production,
cela donnera un signal fort au marché pour que les prix se stabilisent au
moins autour de 40 dollars le baril», a-t-il avancé. Il a, dans ce sens,
17
observé que rien que l'annonce de la tenue de cette réunion a fait remonter
progressivement les cours au-dessus de 40 dollars le baril.
S'agissant de la réaction attendue du marché à un éventuel accord de gel,
le ministre a indiqué qu'il faudrait observer cette réaction pendant les six
prochains mois. «Il y a un monitoring du marché qui se fera dans les six
mois à venir, et des décisions ultérieures seront prises» en fonction de la
situation du marché, selon lui. Quant à la possibilité d'aller vers une
réduction de la production pour soutenir les cours, M. Khebri a rappelé que
plusieurs pays producteurs n'avaient pas accepté cette option. «Les pays
(producteurs)
ne
veulent
pas
réduire
leur
production.
Nous avons déjà demandé une baisse de production, mais des pays ne le
veulent pas dont notamment ceux qui ne sont pas membres de l'Opep et à
leur tête la Russie», a noté le ministre. Interrogé par l'APS sur la position
de l'Iran qui refuse d'adhérer à un éventuel accord de gel, M. Khebri a
considéré que la réunion de Doha était, justement, destinée à «rapprocher»
les positions des pays producteurs et à atténuer les divergences. L'objet de
la réunion de Doha «est de rapprocher tous les points de vue. Chaque pays
a des préoccupations, des justificatifs. Nous les étudierons ensemble et
nous sortirons, j'espère, avec un consensus qui arrange tout le monde», at-il souhaité.
Accord SNTF/SNCF : des Algériens suivront dès 2016 une
formation ferroviaire en France (APS)
Des Algériens suivront dès cette année une formation ferroviaire en France,
dans le cadre de l’accord de partenariat signé dimanche à Alger entre les
entreprises du transport ferroviaire des deux pays, indique lundi la partie
française.
La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a précisé, dans un
communiqué parvenu à l’APS, que les formations se dérouleront dans les
centres ou les établissements du groupe.
L’accord signé à Alger entre la Société nationale du transport ferroviaire
(SNTF) et la SNCF s’inscrit, rappelle-t-on, dans le cadre d’un protocole
général de coopération établi, en septembre 2015, par les deux entreprises
qui prévoit la modernisation du système de formation de l’entreprise
algérienne.
Selon la société française, des formations sur des métiers, répondant aux
besoins de la SNTF, ont été identifiées dans quatre grands secteurs, à savoir
la conduite des trains, l’infrastructure et l’exploitation des gares et le
management.
18
L’objectif, souligne le communiqué, est de "permettre aux stagiaires de la
SNTF de disposer eux-mêmes des formations sur un métier dans un de ces
secteurs, dans la conduite des trains ou la maintenance de l’infrastructure,
par exemple".
"Pour professionnaliser ses formations et en assurer la qualité dans les
temps, la SNTF a demandé à la SNCF de l’accompagner dans la rénovation
de son ingénierie pédagogique (élaboration des programmes et du contenu
des formations, utilisation d’outils pédagogiques innovant", explique la
même source qui indique que les autres axes du partenariat visent plusieurs
autres aspects de la formation, dont l’évaluation par la SNCF des cursus
dispensés par la SNTF auprès de ses agents.
Pour rappel, le 10 septembre dernier, les deux entreprises avaient signé un
protocole d’accord définissant le cadre général de coopération et de
collaboration, prévoyant un partenariat dans les domaines de la formation,
de l’ingénierie ferroviaire, du transport des voyageurs, du transport du fret
et de la logistique.
La SNCF précise que "deux volets du partenariat ont été réalisés à ce stade,
avec l’accord sur la formation et celui portant sur la création d’une jointventure SYSTRA-SNCF relatif à l’ingénierie des systèmes ferroviaires".
Automobile/ Renault Trucks va s’installer en Algérie (Algérie
Focus)
Parmi les contrats importants qui ont été signés entre des industriels
algériens et français, lors de la visite de Manuel Valls à Alger, se trouve un
projet de montage de véhicules utilitaires Renault Trucks. C’est ce
qu’annonce cette société française, filiale du suédois Volvo, dans un
communiqué rendu public.
Le protocole d’accord, signé avec la société algérienne Souakri, est «une
joint-venture avec le groupe BSF Souakri et va débuter les opérations
industrielles dans une nouvelle unité d’assemblage durant l’année 2017. Les
véhicules des marques du groupe Volvo seront assemblés dans cette unité,
principalement dédiée à Renault Trucks».
Pour la société, «l’Algérie est un marché important pour Renault Trucks et
le groupe Volvo. Renault Trucks a une longue histoire avec l’Algérie et
dispose d’un parc important de véhicules roulants, constitué depuis de
nombreuses années. A travers ce projet de joint-venture avec un partenaire
local fort, Renault Trucks Algérie souhaite renforcer davantage sa présence
et sa position dans le pays. Il s’agit également d’un signe fort de son
engagement sur le long terme vis-à-vis du marché et de ses clients».
Cette nouvelle usine s’ajoutera aux autres projets de construction de
véhicules lourds.
Veille
Arrivée massive du gaz de schiste américain en Europe : le gaz
algérien rudement concurrencé (Algérie Patriotique)
19
Le gaz naturel suffirait à peine pour satisfaire les besoins du marché
intérieur à l’horizon de 2030. D. R.
L’Algérie aura beaucoup de mal dans les années à venir à exporter son gaz
naturel vers l’Europe, qui constitue son principal marché. La raison est que
le gaz de schiste américain, en surproduction, arrive ces derniers mois en
grandes quantités sur le marché du Vieux Continent. Selon une étude
réalisée par le professeur émérite à l’Université Paris-Dauphine, Jean-Marie
Chevalier, pour le compte du Cercle des économistes, l’Europe vient de
recevoir sa toute première livraison de gaz de schiste américain. «Elle a été
effectuée pour le compte de la société suisse Inéos et apparaît comme une
révolution dans le secteur de l’énergie sur le Vieux Continent», a relevé ce
grand spécialiste du marché mondial énergétique, précisant que «les
premières livraisons d’éthane sont arrivées en Europe en 2015, donnant à
la pétrochimie européenne une matière première abondante et bon
marché». Ce membre du Cercle des économistes, un acteur reconnu du
monde économique, a affirmé que les prochaines livraisons de méthane (le
gaz naturel) sont attendues en 2016-2017, notamment au Royaume-Uni et
en France.
Contrats à long terme
«En France, Engie a signé un contrat avec Cheniere Energy pour 12
livraisons par an, pendant 5 ans, qui seront faites au terminal de Montoirde-Bretagne. EDF a, de son côté, un contrat de 20 ans avec la même
entreprise pour des livraisons au terminal de Dunkerque», a-t-il ajouté. Il y
a donc suffisamment de faits pour considérer que ces livraisons américaines
vont mettre les fournisseurs traditionnels de l’Europe en gaz naturel en
position de faible pour mieux négocier le prix. Bien qu’attendu, le
développement du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis ait
complètement bouleversé la situation énergétique américaine, voire même
mondiale. «D’une situation de dépendance énergétique croissante et
préoccupante, ils sont arrivés à être en position d’exportateur net de gaz et
de pétrole», a souligné Chevalier pour qui les conséquences de ce
changement de situation vont être terribles pour les exportateurs
traditionnels de gaz naturel, à l’instar de la Norvège, la Russie et l’Algérie.
Faible
coût
Ce qui est encore plus inquiétant est que le coût de revient du gaz de schiste
américain reste très faible, ce qui le rend très compétitif. «Ceci devrait avoir
pour effet de renforcer les pressions à la baisse sur les prix du gaz à
l’importation et, donc, sur les prix aux consommateurs. Ce nouveau flux
gazier renforce l’interconnexion des marchés gaziers internationaux entre
le marché américain qui peut à la fois approvisionner les marchés européens
20
et les marchés asiatiques. L’avantage américain est fondé sur le faible coût
de son gaz de schiste», a insisté Chevalier. Ainsi, le gaz de schiste américain
arrive donc en Europe alors que, il y a moins de 10 ans, on pensait que les
Etats-Unis pourraient importer du gaz russe. La question majeure que se
pose Jean-Marie Chevalier, c’est de savoir si cette tendance est durable :
elle dépend du coût (et duprix) du gaz américain, et aussi des contraintes
environnementales qui pourraient éventuellement limiter son expansion.
Mais pour lui, la machine semble mise en marche de sorte à ce que rien ne
pourrait l’arrêter. «On pensait qu’un prix du pétrole à 30 dollars le baril
allait limiter la croissance du gaz de schiste. Il n’en a rien été car une bonne
partie des très nombreux producteurs américains (plusieurs centaines) ont
réussi à baisser leurs coûts et à augmenter leur productivité», a-t-il argué.
Avec les nouvellestechniques d’extraction, le gaz schiste pourrait donc
dominer le marché mondial de l’énergie. Quelle stratégie pourrait adopter
l’Algérie face à cette nouvelle donne mondiale ?
Le schiste algérien
Disposant des troisièmes réserves mondiales du gaz de schiste, l’Algérie a
tenté d’aller vers l’extraction de ce gaz dont les techniques représentent un
grand risque pour l’environnement. Le refus téméraire des populations
vivant aux alentours des champs d’exploration a poussé le gouvernement à
geler cette activité. L’Algérie va-t-elle relancer l’exploitation du gaz de
schiste ? Une chose est sûre : le gaz naturel ne pourrait plus constituer une
source génératrice de sommes importantes en devises. Selon certains
spécialistes algériens, il suffirait à peine pour satisfaire les besoins du
marché intérieur exponentiel à l’horizon de 2030.
25e édition du SICOM : Au cœur de l’économie numérique (El
Moudjahid)
D.R
«La 25e édition du Salon international de l’informatique, de la bureautique
et de la communication (SICOM) se tiendra du 14 au 18 avril, au Palais des
Expositions Safex à Alger», a indiqué, hier M. Hocine Idir, directeur de Mira
Communication.
Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge d’une conférence de presse
pour annoncer l’événement il a souligné que «pour ses premières» éditions
le Salon avait regroupé une vingtaine d’exposants représentant les plus
grandes marques mondiales sur le marché et aujourd’hui, ce sont plus de
21
160 exposants» qui exposent. «Dans le contexte actuel, marqué par une
baisse des prix du pétrole, l’Algérie doit s’orienter vers l’économie
numérique» a-t-il préconisé, avant d’ajouter qu’«à l’ère du tout numérique,
un impératif s’impose, c’est adapter notre économie à utiliser et
rentabiliser le digital pour une amélioration de la production nationale et
entamer
l’ère
de
l’économie
numérique
.
Et de poursuivre «quelles transformations devra subir l’entreprise
algérienne pour s’accommoder de nouveaux outils du numérique pour
améliorer sa production et sa rentabilité pour relever le défi de la
substitution à l’import en cette période critique ? » Hocine Idir a précisé à
cet effet que «C’est la thématique arrêtée pour cette 25e édition avec
l’espoir qu’ensemble, politiques, universitaires, experts nous participerons
aux débat et au solutions à proposer pour entrer dans l’économie numérique
.
»
Selon lui , SICOM continue à réunir et à rassembler les acteurs du secteur
des TIC tant au niveau national qu’international, ces quatre dernières
années le salon a enregistré la participation de plus de 10 nationalités et de
plus de 150 grandes marques , ce qui atteste de l’ampleur, de la dimension
qu’il a acquis pour s’affirmer définitivement comme le rendez-vous
incontournable
des
TIC
en
Algérie
.
«Dans une exposition de matériels informatique, à ses débuts», a-t-il
indiqué «il a favorisé et permis l’acquisition et la vulgarisation des
techniques des TIC, le SICOM s’est au fur et à mesure adapté aux besoin
nés de l’orientation économique et de la généralisation des TIC par le
gouvernement algérien, pour élargir sa composante à des éditeurs de
progiciels, indispensables au bon développement des TIC en Algérie et faire
bénéficier l’entreprise algérienne de ces avancées .»
22