Mardi 12 avril 2016
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Mardi 12 avril 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Lancement de l'emprunt obligataire de l'Etat le 17 avril (APS).................................. 4 Emprunt national pour la croissance économique : Les assurances de Benkhalfa (Le quotidien d’Oran) ........................................................................................................ 5 SELON OXFORD BUSINESS GROUP : L’Algérie, un hub de construction automobile (Liberté) ................................................................................................... 7 10.000 entreprises du BTPH débitrices de cotisations concernées : Régularisation de situation (El Moudjahid) ............................................................................................. 8 OUVERTURE DES PLIS POUR LA 4G À L'ARPT : L'heure de vérité est pour le 23 mai (L’Expression) ................................................................................................ 9 TÉLÉPHONIE FIXE ET MOBILE : Plus de 43 millions d’abonnés à fin 2015 (Liberté) .................................................................................................................... 10 Cinéma : des encouragements pour les investisseurs dans la LFC 2016 (APS) ....... 12 Convention Naftal-ANSEJ pour la conversion de véhicules en GPL carburant (APS) ................................................................................................................................... 13 COURRIER POSTAL : Dominance de DHL avec 76% des parts de marché (Liberté) .................................................................................................................... 14 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 15 Pomme de terre/ 80 millions d’euros pour importer des semences productibles localement (Algérie Focus) ....................................................................................... 15 Coopération ......................................................................................................................................................... 16 Usine CITAL-Annaba : Un premier lot de 98 trains inter-city à assembler (APS) .. 16 Sonatrach : Contrat avec la société japonaise JGC Corporation (Le quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 16 Accord SNTF/SNCF : des Algériens suivront dès 2016 une formation ferroviaire en France (APS) ............................................................................................................. 18 Automobile/ Renault Trucks va s’installer en Algérie (Algérie Focus) ................... 19 Veille ..................................................................................................................................................................... 19 Arrivée massive du gaz de schiste américain en Europe : le gaz algérien rudement concurrencé (Algérie Patriotique) ............................................................................. 19 25e édition du SICOM : Au cœur de l’économie numérique (El Moudjahid) ......... 21 2 Synthèse L'emprunt obligataire de l'Etat sera lancé effectivement le 17 avril en cours. L’annonce a été faite hier par le Ministre des Finances, Mr Abderrahmane Benkhalfa. Les souscriptions à cette opération seront ouvertes aux particuliers et aux entreprises. A retenir également que l’achat des obligations peut se faire au niveau de 4.300 points et qui sont composés des agences bancaires et postales, des succursales de la Banque d'Algérie et des trésoreries principales, centrales et de wilaya. En matière de coopération, les titres de presse ont annoncé la conclusion un d’accord entre Sonatrach portant sur le revamping et la réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à HassiMessaoud, de trois unités satellites au sud-est du pays et de quatre unités satellites au sud-ouest. Dans le cadre de la coopération avec la France, un accord de coopération dans le domaine de la formation ferroviaire a été signé entre la SNCF et la SNTF. 3 A la une Lancement de l'emprunt obligataire de l'Etat le 17 avril (APS) Intervention du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, lors d'une conférence de presse consacrée à l'emprunt obligataire de l'EtatPhoto-APS L'emprunt obligataire de l'Etat sera lancé effectivement le 17 avril en cours, a affirmé lundi à Alger le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, en précisant que les souscriptions à cette opération seront ouvertes à la fois aux particuliers et aux entreprises. Les souscriptions se feront à travers près de 4.300 points habilités qui sont composés des agences bancaires et postales, des succursales de la Banque d'Algérie et des trésoreries principales, centrales et de wilaya, a fait savoir le ministre lors d'une conférence de presse consacrée à cette opération financière. Baptisé "Emprunt national pour la croissance économique" (ENCE), ce dispositif vise, selon M. Benkhalfa, la "mobilisation des ressources disponibles et endormies dans les tiroirs" pour le financement des projets d'investissements et économiques de l'Etat. La souscription à cet emprunt est ouverte "à tout le monde sans exception, que ce soit pour les particuliers, entreprises publiques ou privées", a-t-il poursuivi. Cette souscription sera proposée sous deux formes: titre nominatif ou au porteur (anonyme). Quant au mode de paiement, il sera effectué selon le choix du souscripteur: par chèque, cash ou par virement, a encore précisé le ministre. S'agissant de la durée de souscription, elle est fixé à 6 mois mais l'Etat pourra clôturer l'opération une fois que les souscriptions atteignent le montant plafond escompté, a fait savoir M. Benkhalfa qui s'est gardé, toutefois, de faire connaître ce montant. Les obligations sont d'une valeur de 50.000 DA chacune et assorties de deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement: les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%. "Les intérêts perçus au titre de cet emprunt sont exonérés d'impôts, et les montants dus sont payables à la date anniversaire de la souscription du titre", indique la fiche technique de l'emprunt distribué à la presse. 4 Un souscripteur peut acquérir plusieurs titres, selon M. Benkhalfa qui a avancé que pour les grands souscripteurs (plus de 10 titres), l'organisme lui remettra un récépissé pour l'ensemble des titres au lieu d'une quittance pour chacun des titres. Quant au mode de transmission des titres, le ministre a indiqué que ces derniers seront librement négociables et pourront être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités. A l'échéance de la durée du titre, c'est le porteur de la quittance (formulaire délivré par l'organisme de souscription) qui va récupérer le montant dû, a encore expliqué M. Benkhalfa. Par ailleurs, le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais un souscripteur ne peut demander ce remboursement qu'après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du Directeur général du Trésor. Par ailleurs, le ministre a expliqué que l'objectif de cet emprunt était de financer les projets économiques des investissement publics et qu'il ne s'agissait nullement de financer les dépenses de l'Etat. "La mission du service public (santé, éducation, formation...) restera à la charge de l'Etat qui va continuer à la financer avec ses ressources définitives: fiscalité pétrolières, fiscalité ordinaire et dividendes de ses entreprises", a-t-il ajouté. Présent à cette conférence de presse, le ministre délégué au Budget et à la prospective, M. Hadji Baba Ammi, a fait savoir que la part des dividendes des entreprises publiques destinés au financement du budget de l'Etat est estimée entre 250 à 300 milliards DA annuellement. Interrogé par la presse sur un éventuel effet d'éviction de cet emprunt sur le niveau d'épargne bancaire, M. Benkhalfa a écarté ce risque du fait que le niveau d'épargne est très élevé et qu'il reste encore "un grand bassin d'épargne à exploiter". A la question de savoir si cet emprunt pourrait être en concurrence avec le programme de mise en conformité fiscale volontaire visant à bancariser les fonds informels, le ministre a considéré que ces deux dispositifs étaient en complémentarité et non en concurrence. Par ailleurs, le ministre a annoncé que la communauté bancaire se penche actuellement sur des mesures incitatives pour bancariser les fonds détenus par la diaspora algérienne. Emprunt national pour la croissance économique : Les assurances de Benkhalfa (Le quotidien d’Oran) Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa a invité hier, les éventuels souscripteurs à l'emprunt national pour la croissance économique, à se rapprocher du réseau de placement pour le dépôt des titres, et ce, à partir de ce dimanche 17 avril 2016. Une autre action d'emprunt, qui compte mobiliser l'épargne de la Communauté algérienne à l'étranger est en préparation. Elle sera lancée, selon Benkhalfa, dans 5 quelques mois, avant l'été. Le premier argentier du pays a voulu convaincre, lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de son département, sur le bien-fondé de cette opération et sur son utilité pour la croissance économique. Il a précisé que cet emprunt national ne sera pas destiné à financer les écoles primaires ou les structures de santé publique, ou bien les centres de formation, qui sont, en fait, à la charge de l'Etat. Mais dit-il, cet emprunt devra servir l'économie soit par des projets de réalisation d'infrastructures, qui donnent un potentiel à l'investissement ou bien pour des projets d'investissement économique, à travers la création d'entreprises. Toujours, pour convaincre, Benkhalfa a affirmé que l'Algérie est en train de signer plusieurs projets de partenariat, chaque mois, avec des investisseurs étrangers. Pour le ministre des Finances, cette action d'emprunt national permettra un partage de gain, et l'adhésion des souscripteurs avec l'Etat-investisseur. Il décortique en affirmant que deux maturités sont proposées : un titre de 3 ans et un autre de 5 ans. Et d'affirmer que les titres de cet emprunt sont matérialisés par des formules de 50.000 DA pour chaque maturité. A noter, que le ministère des Finances a fixé les taux d'intérêt applicables pour les titres de cet emprunt à 5 % l'an, pour les titres à 3 ans et de 5,75 % l'an pour les titres à 5 ans. Les rémunérations seront de l'ordre de 2.500 dinars par an pour le premier et de 2.857 dinars pour le second. Il a été précisé, en outre, que les intérêts perçus au titre de cet emprunt sont exonérés d'impôt et les montants dus sont payables à la date anniversaire de la date de suscription du titre. Benkhlafa a également précisé que les titres sont librement négociables. Et pourront être achetés ou cédés à des personnes physiques ou morales, soit par voie de transaction directe, soit par endossement par le biais d'intermédiaires, légalement habilités. Les personnes ou entreprises intéressées pourront souscrire auprès de six organismes, à savoir : la trésorerie centrale, la trésorerie principale, les trésoreries de wilaya, les recettes d'Algérie Poste, les agences bancaires et enfin les succursales de la Banque d'Algérie. Benkhlafa a affirmé que son département a plafonné cet emprunt, sans vouloir donner le montant à vouloir atteindre. Il s'est contenté de dire que, cette opération nationale sera bouclée six mois, après sa mise en application, prévue le 17 avril. «L'Etat a les moyens pour contrôler l'argent sale» A la question de savoir quelles sont les garanties pour que l'argent sale, généré par les détournements, le cannabis ou la contrebande ne seront pas déposés, dans le circuit formel, donnant, ainsi, aux détenteurs de cet argent, plus de bénéfices avec un taux d'intérêt de 5 à 5,75 %, le ministre 6 rassure en affirmant que «l'Etat a les moyens de contrôler l'argent sale». Benkhalfa rappelle qu'une réunion a été organisée, à Alger, il y a de cela deux mois, par le Groupe d'Action Financière (GAFI). Un organisme international qui contrôle la circulation des capitaux et qui lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées à l'intégrité du système financier international, grâce à l'élaboration de normes, mesures législatives et réglementaires. Des règles qui sont, également, appliquées par notre pays. Pour Benkhalfa, la bancarisation des ressources, couplée à une régularisation fiscale et qui sera enchaînée par les emprunts nationaux, permettra au marché financier d'aspirer les épargnes saines. Il a affirmé que les deux opérations : le paiement par chèque des opérations de 1 million de DA et 5 millions de dinars et l'opération de la conformité fiscale ont apporté quelque 140 milliards de DA supplémentaires, par rapport à l'épargne classique dont le taux moyen tourne autour de 130 milliards de DA. SELON OXFORD BUSINESS GROUP : L’Algérie, un hub de construction automobile (Liberté) “L’Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile en attirant sur ses rives les acteurs majeurs de l’industrie. Suivant la conclusion de trois accords récents, le constructeur français PeugeotCitroën, l’italien Iveco et l’allemand Volkswagen devraient déployer de nouvelles usines d’assemblage dans le pays au cours des deux prochaines années”, a noté un rapport d’Oxford Business Group (OGB) les avancées enregistrées ces cinq dernières années dans l’industrie automobile en Algérie. Citant l’exemple de Renault Algérie Production (RAP), du projet du groupe PSA (ex-PSA Peugeot Citroën) et d’Iveco, mais aussi des projets en cours de discussion comme Hyundai, Mercedes (usine de pièces de rechange dans le Sud) et Nissan, OGB vante les performances et les potentialités du marché algérien en terme de développement de cette industrie naissante et de ses perspectives. Selon OGB, “l’industrie automobile algérienne suscite un intérêt considérable parmi les investisseurs qui y voient une alternative intéressante pour aider à contrebalancer la stagnation des ventes en Europe. Le marché de l’automobile algérien, le deuxième plus grand marché en Afrique, a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2020”. Confortant la démarche des constructeurs qui lancent des projets d’usine de montage en Algérie, OGB a indiqué que l’Algérie sera gagnante dans cette dynamique. Pour cause, ledit rapport relève que “le gouvernement souhaite tirer profit des coûts salariaux concurrentiels qu’offre le pays et de sa localisation géographique stratégique (…) L’Algérie offre aux constructeurs européens la possibilité d’étendre leur portée en Afrique”. Cet intérêt profite au 7 gouvernement algérien, souligne OGB, qui s’inscrit dans la seule logique les dépenses d’importation et “et réindustrialiser l’économie algérienne en mettant un accent prononcé sur l’augmentation du contenu local”. 10.000 entreprises du BTPH débitrices de cotisations concernées : Régularisation de situation (El Moudjahid) Plus de 10.000 entreprises du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique du (BTPH), débitrices de cotisations ont régularisé leur situation auprès de la Caisse nationale des congés payés et du chômageintempéries de ces secteurs (Cacobatph), de juillet à décembre 2015, a annoncé hier, le directeur général de cette caisse, Abdelmadjid Chekakri. "Plus de 10.000 entreprises du secteur du BTPH débitrices de cotisations, affiliées à la Cacobatph, ont régularisé leur situation auprès de cette caisse, ce qui a permis de recouvrer plus de 830 millions dinars, depuis l'entrée en vigueur de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, de juillet à décembre de la même année", a relevé M. Chikakri, au forum du quotidien El Châab. Le même responsable a ajouté que "13.000 entreprises ont bénéficié de l'annulation de pénalités et de majorations de retards, ce qui a permis l'effacement de dettes évaluées à 511 millions dinars". M. Chikakri a expliqué que "toutes ces opérations ont permis aux entreprises concernées de payer leurs cotisations principales et de bénéficier des échéanciers de paiement pour la mise à jour de leurs cotisations antérieures". Par ailleurs, et s'agissant des activités annuelles de la caisse, M. Chikakri a rappelé que la caisse a enregistré, en 2015, un total de 64.110 entreprises des secteurs du BTPH actifs et 1.102.401 travailleurs déclarés. Il a ajouté, à ce propos, que le travail de proximité de la Cacobatph, à savoir le système de déclaration à distance (télédéclaration) ainsi que les activités de sensibilisation, s'agissant notamment des droits des travailleurs, "ont également favorisé ces résultats". Dans ce contexte, il a estimé que plus de 95% des déclarations effectuées par les employeurs du secteur du BTPH auprès de la Cacobatph, se fait par l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC). S'agissant des prestations de la caisse, le même responsable a fait savoir que plus d'un million de travailleurs ont bénéficié d'indemnisations liées aux congés payés, alors que plus de 198.000 travailleurs ont bénéficié d'indemnisations en matière de chômage-intempéries. Dans ce sens, il a relevé que les recettes de la caisse ont enregistré, en 2015, une évolution de 13% par rapport a l'année 2014 et que le nombre d'entreprises affiliés actives a évolué de 4%. Par ailleurs, M. Chikakri a rappelé que les contrôleurs de la caisse effectuent des "visites inopinées" au niveau des entreprises et chantiers, ce qui a permis d'identifier plus de 40.000 travailleurs non déclarés, enregistrés annuellement dans les secteurs du BTPH, sur le nombre total des employés contrôlés. Selon le même responsable, la situation de cette catégorie de travailleurs non déclarés "a été régularisée", ce qui leur permet de bénéficier des prestations de cette caisse relevant du système de la sécurité sociale, notamment les congés payés et les indemnités accordées au titre 8 du chômage-intempéries. Par ailleurs, le DG de la Cacobatph a rappelé que la caisse procédera, à partir de l'été 2016, à l'indemnisation des travailleurs du BTPH, de la période de travail interrompue pour cause de canicule dans les régions du Grand Sud. Pour ce faire, la Cacobatph a procédé à la signature d'un contrat-cadre avec l'Office national de météorologie (ONM) pour la perception des relevés de températures maximales, afin de "mieux valoriser cette nouvelle indemnisation", a-t-il fait savoir. D'autre part, M. Chikakri a rappelé la mise en place, en juin 2016, d'un centre d'appel pour la prise en charge, notamment, d'éventuelles réclamations de la part des usagers de cette caisse. OUVERTURE DES PLIS POUR LA 4G À L'ARPT : L'heure de vérité est pour le 23 mai (L’Expression) Les trois opérateurs sont au rendez-vous d'une étape historique pour le secteur national des télécommunications. La cadence s'accélère, désormais, pour l'attribution des licences de téléphonie mobile de 4e génération (4G). La commission d'évaluation des offres des opérateurs en vue de déployer cette technologie a procédé, hier, au siège de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (Arpt) à l'ouverture des plis afin d'évaluer la conformité de ces offres à l'appel à la concurrence. La commission, présidée par M. Mahgoune Salah, a alors approuvé les dossiers des trois opérateurs en lice en vue de cette nouvelle aventure qui s'annonce, à savoir l'opérateur historique ATM Mobilis, Ooredoo et OTA Optimum Télécom Algérie. Tous trois avaient retiré le 10 janvier dernier le cahier des charges. Dans cette première étape, les dossiers des uns et des autres ont été acceptés sur le plan de la forme, a précisé M.Mahgoune qui a donné la date du 23 mai prochain afin de révéler le classement, par ordre de mérite, des opérateurs en lice dans la course à la 4G. La commission se donne donc encore un délai d'un mois pour étudier plus en profondeur les propositions des uns et des autres. L'on précise toutefois, qu'outre le critère financier, d'autres atouts seront déterminants pour départager les concurrents. La cérémonie d'ouverture des plis a vu la présence des représentants des opérateurs, notamment M.Vincenzo Nesci pour OTA et M. Joseph Ged pour Ooredoo. «La 4 G est synonyme d'une densification très importante du réseau permettant l'accès à Internet à très grand débit, ce qui est particulièrement utile aux grandes entreprises, aux universités, aux banques et aux industries qui pourront alors profiter de circuits à très forte capacité», explique M.Hamoui, expert. M.Vincenzo Nesci, P-DG d'OTA (Djezzy) a fait preuve d'une grande confiance face à ce challenge, en invoquant la «très grande expérience du groupe à l'international en matière 9 de maîtrise de la 4G.» M.Joseph Ged, directeur général d'Ooredoo a pour sa part rappelé qu'Ooredoo Algérie saura faire preuve de continuité. «Il satisfera le client algérien au chapitre de la 4G autant qu'il l'aura fait pour la 3G. Nous serons à la hauteur des attentes du consommateur à la faveur de ce nouveau rendez-vous» a-t-il déclaré. S'exprimant à ce sujet, le directeur général de Ooredoo a déclaré en ajoutant: «L'introduction de la 4G est une étape historique dans le développement du secteur de la téléphonie mobile. Après avoir fait de la 3G un immense succès ainsi que le premier test 4G mobile en Algérie, Ooredoo s'engage à faire de la 4G une nouvelle grande réussite sur le marché algérien en mettant à profit son leadership technologique en matière d'Internet mobile à haut et très haut débit. L'introduction de la 4G constitue une consécration pour les pouvoirs publics dans leur politique de développement du secteur de la téléphonie mobile à long terme. Ooredoo entend renforcer son rôle de leader de l'industrie numérique et digitale nationale et déploiera tous les moyens humains, techniques et financiers pour faire de la 4G un accélérateur de croissance et d'efficacité économique à l'échelle nationale.» La 4G ouvre la voie à des améliorations considérables en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile, de streaming ou d'appels voix en qualité HD par exemple. Des pans entiers de l'économie vont également bénéficier de la 4G grâce au développement des objets connectés, à l'émergence des «villes intelligentes», et à l'accélération des pratiques de télémédecine ou de télédiagnostic notamment. Le lancement de l'appel à la concurrence pour l'introduction de la téléphonie mobile 4G en Algérie avait été autorisé par le Conseil des ministres, réuni le 30 décembre 2015. Cette procédure intervient dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer le développement du haut débit mobile en Algérie. Le ou les opérateurs qui seront qualifié (s) à l'issue de l'examen des offres, auront à déployer la 4G graduellement à travers le territoire national. TÉLÉPHONIE FIXE ET MOBILE : Plus de 43 millions d’abonnés à fin 2015 (Liberté) ©D. R. Il est question d’intégration à distance du GSM à la 3G et de la capture électronique (d’écran) de la signature pour plus d’efficacité en identification. En parlant de téléphonie, le président de l’ARPT use du mot “fébrilité” pour qualifier toute l’agitation qui caractérise ce secteur à forte concurrence tout en restant étroitement liée à la dynamique du marché et de facto au volume 10 du travail important exigé de l’organe qui veille au respect des lois et de la réglementation. L’évolution de la téléphonie mobile a connu une ascension fulguration dès que le secteur a été ouvert au privé et la magie continue toujours d’opérer avec l’avènement de la 3G. Il est intéressant, d’ailleurs, de constater que le nombre d’abonnés sur le haut débit mobile est passé du simple au double, en l’espace d’une année, atteignant, ainsi, les 16 millions alors qu’il était en 2014 à 8 millions et demi. Le parc abonné global (GSM & 3G) a atteint, quant à lui, les 43,227 millions abonnés au 31 décembre 2015, selon les audits de l’ARPT et non celui des opérateurs. Une nuance de taille que Bessai a tenu à mettre en exergue pour donner tout le crédit à ses statistiques qui n’ont pas toujours été disponibles avec autant de précision. En terme de parts de marché GSM, l’opérateur OTA, avec 46,33%, reste le leader dans ce segment, suivi respectivement par ATM avec 28,90% et WTA avec 24,77%. Dans le segment 3G, c’est l’opérateur ATM qui arrive en tête avec 40,09%, suivi par WTA avec un taux de 34,52%. Le dernier entrant sur le marché 3G, à savoir OTA qui, pour rappel, a commencé à commercialiser ses services le 5 juillet 2014, détient 25,39% des parts de marché. Globalement, sur le marché de la téléphonie mobile (GSM+3G), l’opérateur OTA détient la plus grande part de marché avec 38,43%, suivi d’ATM (33,12%) et WTA (28,45%). Cette nette amélioration enregistrée sur le parc de la téléphonie mobile en 2015 s’explique aussi par le nombre important des offres tarifaires et promotionnelles, puisque le conseil de l’ARPT a examiné durant cette période, 64 offres 2G et 106 offres 3G émanant des trois opérateurs de téléphonie mobile. À la question de savoir si le parc d’abonnés existant a été complètement assaini en termes d’identification, Bessai répond par la négative expliquant : “C’est un processus long et difficile. Raison pour laquelle, nous essayons, les membres de la commission et moi-même, de trouver les voies et moyens pour y remédier et ne plus en pâtir.” Il est question, alors, “d’intégration à distance du GSM à la 3G” qui faciliterait la remontée plus fluide et plus d’information à même d’assurer une plus grande efficacité en identification. Évolution de l’internet : 18 millions d’abonnés et 46% de télédensité Pour ce qui de la téléphonie fixe, les informations communiquées par l’opérateur Algérie Télécom, et auditées par l’Autorité de régulation font état de 3,268 millions d’abonnés à fin décembre 2015 dont 87% sont des particuliers. Le réseau filaire représente 92% contre 8% pour le réseau WLL. Bessai a, par ailleurs, évoqué les réclamations indiquant que la plupart d’entre elles concernent Algérie Télécom. Le marché de l’internet a, lui aussi, connu une nette progression. La télédensité internet (pourcentage d’accès internet rapporté à la population) est passée de 25,60% en 2014 à 46% en 2015. Cette progression s’explique essentiellement par le lancement des services de la 3G et de la 4G (par l’opérateur fixe). Ainsi, le parc abonné internet est passé de 10,111 millions 11 d’abonnés en 2014 à18,583 millions d’abonnés, dont 16, 319 millions d’abonnés enregistrés pour l’internet mobile. Sur le plan réglementation, le nombre des opérateurs et des prestataires du marché des télécoms n’a pas connu de grands changements si ce n’est le segment des ISP qui a enregistré 23 opérateurs, soit 3 de plus par rapport à l’année 2014, des audiotex (8 contre 7) et les Centres d’appels (69 contre 64). Cinéma : des encouragements pour les investisseurs dans la LFC 2016 (APS) Une série de mesures destinées à encourager l'investissement privé dans le cinéma seront présentées au Gouvernement en vue de la Loi de finance complémentaire 2016, a indiqué lundi à Alger le chargé d'étude et de synthèse au ministère de la Culture, Noureddine Othmani. S'exprimant en marge d'une journée d'étude parlementaire sur la "constitutionnalisation de la culture", ce responsable a indiqué que le ministère de la Culture travaillait actuellement sur des "mesures fiscales et douanières" pour favoriser l'investissement dans ce domaine. "Nous allons très prochainement appeler les professionnels du cinéma pour entendre leurs propositions", a, par ailleurs, indiqué M. Othmani qui précise que les mesures en question "devront tenir compte des équilibres macroéconomiques et ne pas causer un préjudice quelconque au Trésor" public. Le responsable a également indiqué que le ministère de la Culture avait procédé à une "évaluation" de la Loi 11-03 sur la cinématographie qui sera, a-t-il dit, révisée "pour y introduire une expression juridique relative à l'investissement". Par ailleurs, le ministère de la Culture "planche actuellement" sur des amendements à la Loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel, a dit M. Othmani. Ces amendements concernent "l'aggravation des peines" prévues par les textes présents liés aux atteintes au patrimoine (dont le trafic illicite des biens culturels) et l'introduction d'un "ancrage juridique pour l'archéologie préventive", a-t-il précisé. Des cas de pillage et de commerce illicite des biens culturels provenant de sites archéologiques en Algérie sont régulièrement signalés par les autorités. 12 Dernier exemple en date, la saisie récente par la Gendarmerie nationale plus de 500 pierres de valeur archéologique et de pièces de monnaies anciennes (numide et ottomane) à Ain-Sefra dans la wilaya de Naâma. Selon M. Othmani, la loi sur la protection du patrimoine devra également être amendée pour "traduire dans le dispositif juridique algérien" les conventions internationales de l'Unesco, à l'exemple de celle de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, et de la Convention de 2001 relative au patrimoine subaquatique, toutes deux ratifiées par l'Algérie en 2015. Convention Naftal-ANSEJ pour la conversion de véhicules en GPL carburant (APS) La société nationale de transport des produits pétroliers (Naftal) et l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) ont signé, lundi à Alger, une convention pour encourager la création de micro-entreprises spécialisées dans la conversion de véhicules en GPL carburant. Signé en présence du ministre de l'Energie, Salah Khebri, à l'occasion d'une journée d'information sur l'utilisation du gaz de pétrole liquéfié comme carburant (GPL/C), cet accord prévoit essentiellement la formation et l'assistance technique fournies par Naftal aux micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif ANSEJ et opérant dans les activités liées à la conversion de véhicules à ce carburant propre. A ce titre, Naftal assurera, à titre gracieux, la formation des dix premières micro-entreprises retenues, dans ce cadre, par l'Ansej, a expliqué le P-dg de Naftal, Hocine Rizou. Il s'agira aussi pour Naftal d'assurer l'assistance technique pour le démarrage de l'activité des micro-entreprises sélectionnées par l'Ansej et de mettre à leur disposition les informations techniques nécessaires. Dans ce sillage, le ministre de l'Energie a appelé Naftal et ANSEJ à prospecter d'autres pistes de partenariat aussi bien dans le domaine de la conversion des véhicules en GPL/C que dans d'autres domaines porteurs d'opportunités telle la récupération des huiles usagées et le développement du gaz naturel comprimé (GNC). Ce partenariat s'inscrit dans le cadre des efforts de promotion de l'utilisation de carburants propres et économiques comme le GPL/C et le GNC, a-t-il relevé. Sur l'ensemble de l'année 2015, la consommation totale du GPL/C a été de 291.000 tonnes seulement, soit 2% de la consommation en carburants du parc national automobile, a-t-il indiqué. 13 Cependant, la mise en œuvre de la nouvelle tarification des carburants depuis janvier 2016 s'est traduite par une nette croissance de la consommation du GPL/C qui est passée à 22.315 tonnes durant le premier mois de l'année en cours contre 20.811 tonnes en janvier 2015, soit une hausse de 7%. En février dernier, la consommation de ce carburant a progressé de 16% par rapport au même mois de 2015. Toutefois, l'engouement pour ce carburant propre observé depuis début 2016 en conséquence de la hausse des prix des autres carburants (essence, gasoil) a été freiné par la faiblesse des capacités de conversion qui s'élèvent actuellement à 140 véhicules par jour, tandis que le délai moyen pour répondre à la demande de conversion est de 120 jours. A cet effet, des actions ont été engagées par le ministère de l'Energie en collaboration avec d'autres secteurs en application de l'instruction du Premier ministre d'août dernier, fixant comme objectif de convertir 30% du parc national automobile à motorisation essence en 2030. Il s'agit de mesures incitatives adressées aussi bien aux automobilistes particuliers qu'aux administrations et entreprises publiques pour s'orienter vers le GPL/C. Un vaste programme de promotion de l'utilisation du GPL/C Pour sa part, le P-dg de Naftal a présenté les principales mesures prises par son entreprise en matière de promotion et de généralisation de l'utilisation du GPL/C. Ces actions portent, entre autres, sur l'implantation du GPL/C dans 1.000 stations-services qui s'ajoutent à 600 autres stations-services déjà existantes en vue de porter la couverture nationale du réseau des pompes à essence équipées à 73% à l'horizon 2030 contre 27% actuellement. Naftal prévoit aussi de réaliser 30 nouvelles stations-services exclusivement dédiées au GPL/C qui s'ajouteront à 6 autres stations déjà existantes. Il s'agit également de réaliser 30 nouveaux centres de conversion pour renforcer les capacités actuelles qui sont de l'ordre de 36, permettant de porter les capacités de conversion par Naftal à elle seule à 20.000 véhicules par an. Avec ces opérations, a avancé M. Rizou, Naftal mise sur la conversion de 80.000 véhicules d'ici 2020 contre 89.000 conversions depuis 1983, date du lancement du GPL/C, la commercialisation de deux (2) millions de tonnes de ce carburant contre 4,7 millions de tonnes cumulés durant les 30 dernières années, l'économie de 2,1 millions de tonnes d'essence et la réalisation d'un gain de plus de 200 milliards de dinars pour l'économie nationale. COURRIER POSTAL : Dominance de DHL avec 76% des parts de marché (Liberté) “Le secteur postal détenu, en majorité, par l’État incarne le service public par excellence”, a soutenu le président de l’ARPT, faisant état d’un revenu 14 global de 12, 69 milliards de dinars en 2015, soit 24% de progression par rapport à l’année précédente. En termes de trafic, Algérie Poste a enregistré plus de 246 millions d’objets soit 99,34% de part de marché. Le reste est partagé par les opérateurs CAI (Courrier Accéléré International) avec 0,29% et les opérateurs SD (Régime de la simple déclaration) avec 0,36%. Le volume des envois postaux (courrier, colis, paquets....) relatif aux régimes intérieur et international a diminué de 5%. Le volume des envois relevant du régime de l’exclusivité a connu, lui aussi, une baisse de 5%. En revanche, celui de la simple déclaration a enregistré une hausse de 13%. Le nombre des opérateurs et de prestataires du marché postal n’a pas changé, sauf celui du régime de la simple déclaration, qui a enregistré 48 opérateurs, soit 1 de plus par rapport à l’année 2014. Pour ce qui est Courrier accéléré international (CAI) le nombre d’opérateurs est toujours fixé à cinq, à savoir : EMS Champion Post avec 5% des parts de marché, UPS Algérie 9%, Falcon Express Algérie 3%, Alliance Globale Express Messagerie (AGEM/ TNT) avec 7% et DHL international Algérie 76%. Ce dernier continue de dominer le marché du régime de l’autorisation ce qui, de l’avis du président de l’ARPT, “n’est pas souhaitable pour l’intérêt du marché” et explique que “la loi n’interdit pas la dominance mais plutôt l’abus de la dominance”. Sur ce chapitre, Bessai parle de certaines mesures prises pour assurer “un équilibrage” et cela consiste à faire baisser de 20 millions de dinars à 5 millions de dinars le montant de renouvellement annuel de l’autorisation en plus des 5% du CA dont doit s’acquitter chaque opérateur. Il est question aussi d’un “compromis” entre le formel et l’informel permettant, ainsi, aux chauffeurs de taxi d’acheminer le courrier postal en toute légalité mais d’un point à un point et non de personne à personne. Banque/bourse/Assurance Commerce Pomme de terre/ 80 millions d’euros pour importer des semences productibles localement (Algérie Focus) L’Algérie continue d’importer pour quelque 80 millions de dollars/an de semences de pomme de terre. Pourtant, les experts algériens estiment qu’il est possible de les produire localement. Le professeur Fouad Chahat, DG de l’Institut national d’agronomie (INA), est intervenu sur les ondes de la radio nationale pour expliquer que l’Algérie dépense des sommes considérables pour acquérir des semences qu’elle peut produire localement. A titre d’exemple il cite l’importation des semences de pomme de terre, qui atteint les 80 millions de dollars/an, alors que les laboratoires algériens peuvent très bien assurer une autosuffisance en la matière. 15 Le manque de moyens et l’absence de volonté politique sont, selon l’intervenant, à l’origine de cette défaillance du système de production des semences. Parmi les solutions préconisées par M. Chahat, il y a la création d’une banque de semences de produits maraîchers. À ce sujet, il estime que l’État doit accélérer l’achèvement de la constitution de la banque de ressources génétiques, gelé par manque de moyens permettant de développer et d’améliorer les ressources génétiques locales. Coopération Usine CITAL-Annaba : Un premier lot de 98 trains inter-city à assembler (APS) Un premier lot de 98 trains inter-city "Coradia" sera assemblé par l’usine d’assemblage et de maintenance de tramways d’Annaba (CITAL-Annaba), en vertu d’un accord-cadre algéro-français pour l’extension des activités de cette unité, selon un communiqué rendu public hier par cette entreprise. La livraison de ce premier lot de train Coradia est attendue pour 2019, indiquet-on dans le communiqué qui précise que l’accord a été conclu dimanche à Alger lors de la troisième session du comité mixte économique algérofrançais. Cet accord d’extension de l’activité de CITAL à l’ingénierie, la production et la maintenance des trains grandes lignes est le fruit d’un partenariat entre la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), l’Entreprise Métro d’Alger (EMA), Entreprise de constructions de matériels et équipements ferroviaire (Ferrovial) et la société française ALSTOM, précise-t-on. Cet investissement est appelé à générer 270 postes d’emploi directs et un grand nombre d’autres emplois indirects, ajoute le communiqué qui note qu’en vertu de l’accord la société ALSTOM assure la formation et le transfert de technologie à l’usine CITAL-Annaba qui disposera à terme d’une capacité de production d’un train par mois. Ce partenariat s’inscrit également dans le cadre du plan visant à étendre le réseau ferroviaire algérien de 3.000 km à 12.500 km d’ici à 2025 et à favoriser l’émergence d’un pôle d’excellence ferroviaire, indique-t-on. L’usine CITAL a été inauguré en mai 2015, dans le cadre d’un partenariat algéro-français. Sonatrach : Contrat avec la société japonaise JGC Corporation (Le quotidien d’Oran) Le groupe Sonatrach a signé, mercredi dernier, avec la société japonaise JGC Corporation et JGC Algeria Spa un contrat d'étude, de fourniture, de construction et de mise en service portant sur le revamping et la réalisation d'un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi Messaoud, de trois (3) unités satellites au sud-est du pays et de 16 quatre (4) unités satellites au sud-ouest, indique un communiqué du groupe. Le revamping est l'ensemble d'interventions sur une installation industrielle en vue de modifier et/ou d'accroître sa capacité de production. Les délais de réalisation de ce contrat signé entre Sonatrach et JGC Corporation et JGC Algeria Spa vont de 24 à 48 mois, en considérant les réceptions partielles, précise le communiqué. «Le revamping de ces installations ainsi que l'implémentation des nouvelles sections de séparation de haute pression et la ségrégation des puits produisant à haute pression des puits produisant à basse pression en matière de collecte, objet du contrat, vont permettre de doter les installations d'une technologie récente qui répond aux normes et exigences de la sécurité et de la protection de l'environnement, d'une part, et d'augmenter leur capacité de traitement, d'autre part», note la même source. Ils permettront également de «sécuriser le personnel et toutes les installations des éventuels incidents provenant d'une défaillance technique ou électrique» et de «lever les réserves émises par les assureurs sur l'état actuel des installations». Les installations éviteront le torchage de 2 millions m³/jour de gaz, et permettront de renforcer les capacités de récupération et de compression des gaz associés envoyés au Centre de traitement sud et d'apporter également une augmentation successive en brut de plus de 20.000 barils par jour. Sonatrach précise aussi qu'à l'issue de l'appel à la pré-qualification à ce contrat, quatre (4) candidats avaient été pré-qualifiés: Tecnicas Reunidas, Groupement JGC Corporation-JGC Algeria Spa, Groupement ABB/Sarpi Spa et Petrofac international LLC. Après évaluation des offres techniques et financières par la commission des marchés du groupe pétrolier algérien, le marché a été attribué au consortium JGC Corporation et JGC Algeria Spa, qui a présenté l'offre la moins-disante pour un montant de 339 millions de dollars et 2 milliards de DA, note le communiqué. La réunion Opep et non-Opep de Doha «cruciale» Sur un autre plan, la réunion des producteurs de pétrole Opep et non-Opep, prévue le 17 avril à Doha (Qatar), est qualifiée de «cruciale». C'est ce qu'a affirmé hier le ministre de l'Energie, Salah Khebri, pour qui un accord consensuel pour geler la production permettrait au marché pétrolier de se raffermir progressivement. «La réunion du 17 avril a pour objectif de se mettre d'accord pour geler la production à son niveau de janvier 2016. C'est une réunion cruciale, car si tous les pays (...) sont d'accord pour geler leur production, cela va permettre au marché de se raffermir progressivement», a déclaré M. Khebri en marge d'une rencontre sur les carburants. Selon le ministre, si les pays producteurs de pétrole, membres ou non de l'Opep, s'engageront à maintenir leur production au niveau de celle de janvier 2016, les cours de pétrole pourraient se stabiliser, au moins, autour des 40 dollars. «Si tous ces pays s'engagent à ce qu'ils n'augmentent pas leur production, cela donnera un signal fort au marché pour que les prix se stabilisent au moins autour de 40 dollars le baril», a-t-il avancé. Il a, dans ce sens, 17 observé que rien que l'annonce de la tenue de cette réunion a fait remonter progressivement les cours au-dessus de 40 dollars le baril. S'agissant de la réaction attendue du marché à un éventuel accord de gel, le ministre a indiqué qu'il faudrait observer cette réaction pendant les six prochains mois. «Il y a un monitoring du marché qui se fera dans les six mois à venir, et des décisions ultérieures seront prises» en fonction de la situation du marché, selon lui. Quant à la possibilité d'aller vers une réduction de la production pour soutenir les cours, M. Khebri a rappelé que plusieurs pays producteurs n'avaient pas accepté cette option. «Les pays (producteurs) ne veulent pas réduire leur production. Nous avons déjà demandé une baisse de production, mais des pays ne le veulent pas dont notamment ceux qui ne sont pas membres de l'Opep et à leur tête la Russie», a noté le ministre. Interrogé par l'APS sur la position de l'Iran qui refuse d'adhérer à un éventuel accord de gel, M. Khebri a considéré que la réunion de Doha était, justement, destinée à «rapprocher» les positions des pays producteurs et à atténuer les divergences. L'objet de la réunion de Doha «est de rapprocher tous les points de vue. Chaque pays a des préoccupations, des justificatifs. Nous les étudierons ensemble et nous sortirons, j'espère, avec un consensus qui arrange tout le monde», at-il souhaité. Accord SNTF/SNCF : des Algériens suivront dès 2016 une formation ferroviaire en France (APS) Des Algériens suivront dès cette année une formation ferroviaire en France, dans le cadre de l’accord de partenariat signé dimanche à Alger entre les entreprises du transport ferroviaire des deux pays, indique lundi la partie française. La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a précisé, dans un communiqué parvenu à l’APS, que les formations se dérouleront dans les centres ou les établissements du groupe. L’accord signé à Alger entre la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) et la SNCF s’inscrit, rappelle-t-on, dans le cadre d’un protocole général de coopération établi, en septembre 2015, par les deux entreprises qui prévoit la modernisation du système de formation de l’entreprise algérienne. Selon la société française, des formations sur des métiers, répondant aux besoins de la SNTF, ont été identifiées dans quatre grands secteurs, à savoir la conduite des trains, l’infrastructure et l’exploitation des gares et le management. 18 L’objectif, souligne le communiqué, est de "permettre aux stagiaires de la SNTF de disposer eux-mêmes des formations sur un métier dans un de ces secteurs, dans la conduite des trains ou la maintenance de l’infrastructure, par exemple". "Pour professionnaliser ses formations et en assurer la qualité dans les temps, la SNTF a demandé à la SNCF de l’accompagner dans la rénovation de son ingénierie pédagogique (élaboration des programmes et du contenu des formations, utilisation d’outils pédagogiques innovant", explique la même source qui indique que les autres axes du partenariat visent plusieurs autres aspects de la formation, dont l’évaluation par la SNCF des cursus dispensés par la SNTF auprès de ses agents. Pour rappel, le 10 septembre dernier, les deux entreprises avaient signé un protocole d’accord définissant le cadre général de coopération et de collaboration, prévoyant un partenariat dans les domaines de la formation, de l’ingénierie ferroviaire, du transport des voyageurs, du transport du fret et de la logistique. La SNCF précise que "deux volets du partenariat ont été réalisés à ce stade, avec l’accord sur la formation et celui portant sur la création d’une jointventure SYSTRA-SNCF relatif à l’ingénierie des systèmes ferroviaires". Automobile/ Renault Trucks va s’installer en Algérie (Algérie Focus) Parmi les contrats importants qui ont été signés entre des industriels algériens et français, lors de la visite de Manuel Valls à Alger, se trouve un projet de montage de véhicules utilitaires Renault Trucks. C’est ce qu’annonce cette société française, filiale du suédois Volvo, dans un communiqué rendu public. Le protocole d’accord, signé avec la société algérienne Souakri, est «une joint-venture avec le groupe BSF Souakri et va débuter les opérations industrielles dans une nouvelle unité d’assemblage durant l’année 2017. Les véhicules des marques du groupe Volvo seront assemblés dans cette unité, principalement dédiée à Renault Trucks». Pour la société, «l’Algérie est un marché important pour Renault Trucks et le groupe Volvo. Renault Trucks a une longue histoire avec l’Algérie et dispose d’un parc important de véhicules roulants, constitué depuis de nombreuses années. A travers ce projet de joint-venture avec un partenaire local fort, Renault Trucks Algérie souhaite renforcer davantage sa présence et sa position dans le pays. Il s’agit également d’un signe fort de son engagement sur le long terme vis-à-vis du marché et de ses clients». Cette nouvelle usine s’ajoutera aux autres projets de construction de véhicules lourds. Veille Arrivée massive du gaz de schiste américain en Europe : le gaz algérien rudement concurrencé (Algérie Patriotique) 19 Le gaz naturel suffirait à peine pour satisfaire les besoins du marché intérieur à l’horizon de 2030. D. R. L’Algérie aura beaucoup de mal dans les années à venir à exporter son gaz naturel vers l’Europe, qui constitue son principal marché. La raison est que le gaz de schiste américain, en surproduction, arrive ces derniers mois en grandes quantités sur le marché du Vieux Continent. Selon une étude réalisée par le professeur émérite à l’Université Paris-Dauphine, Jean-Marie Chevalier, pour le compte du Cercle des économistes, l’Europe vient de recevoir sa toute première livraison de gaz de schiste américain. «Elle a été effectuée pour le compte de la société suisse Inéos et apparaît comme une révolution dans le secteur de l’énergie sur le Vieux Continent», a relevé ce grand spécialiste du marché mondial énergétique, précisant que «les premières livraisons d’éthane sont arrivées en Europe en 2015, donnant à la pétrochimie européenne une matière première abondante et bon marché». Ce membre du Cercle des économistes, un acteur reconnu du monde économique, a affirmé que les prochaines livraisons de méthane (le gaz naturel) sont attendues en 2016-2017, notamment au Royaume-Uni et en France. Contrats à long terme «En France, Engie a signé un contrat avec Cheniere Energy pour 12 livraisons par an, pendant 5 ans, qui seront faites au terminal de Montoirde-Bretagne. EDF a, de son côté, un contrat de 20 ans avec la même entreprise pour des livraisons au terminal de Dunkerque», a-t-il ajouté. Il y a donc suffisamment de faits pour considérer que ces livraisons américaines vont mettre les fournisseurs traditionnels de l’Europe en gaz naturel en position de faible pour mieux négocier le prix. Bien qu’attendu, le développement du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis ait complètement bouleversé la situation énergétique américaine, voire même mondiale. «D’une situation de dépendance énergétique croissante et préoccupante, ils sont arrivés à être en position d’exportateur net de gaz et de pétrole», a souligné Chevalier pour qui les conséquences de ce changement de situation vont être terribles pour les exportateurs traditionnels de gaz naturel, à l’instar de la Norvège, la Russie et l’Algérie. Faible coût Ce qui est encore plus inquiétant est que le coût de revient du gaz de schiste américain reste très faible, ce qui le rend très compétitif. «Ceci devrait avoir pour effet de renforcer les pressions à la baisse sur les prix du gaz à l’importation et, donc, sur les prix aux consommateurs. Ce nouveau flux gazier renforce l’interconnexion des marchés gaziers internationaux entre le marché américain qui peut à la fois approvisionner les marchés européens 20 et les marchés asiatiques. L’avantage américain est fondé sur le faible coût de son gaz de schiste», a insisté Chevalier. Ainsi, le gaz de schiste américain arrive donc en Europe alors que, il y a moins de 10 ans, on pensait que les Etats-Unis pourraient importer du gaz russe. La question majeure que se pose Jean-Marie Chevalier, c’est de savoir si cette tendance est durable : elle dépend du coût (et duprix) du gaz américain, et aussi des contraintes environnementales qui pourraient éventuellement limiter son expansion. Mais pour lui, la machine semble mise en marche de sorte à ce que rien ne pourrait l’arrêter. «On pensait qu’un prix du pétrole à 30 dollars le baril allait limiter la croissance du gaz de schiste. Il n’en a rien été car une bonne partie des très nombreux producteurs américains (plusieurs centaines) ont réussi à baisser leurs coûts et à augmenter leur productivité», a-t-il argué. Avec les nouvellestechniques d’extraction, le gaz schiste pourrait donc dominer le marché mondial de l’énergie. Quelle stratégie pourrait adopter l’Algérie face à cette nouvelle donne mondiale ? Le schiste algérien Disposant des troisièmes réserves mondiales du gaz de schiste, l’Algérie a tenté d’aller vers l’extraction de ce gaz dont les techniques représentent un grand risque pour l’environnement. Le refus téméraire des populations vivant aux alentours des champs d’exploration a poussé le gouvernement à geler cette activité. L’Algérie va-t-elle relancer l’exploitation du gaz de schiste ? Une chose est sûre : le gaz naturel ne pourrait plus constituer une source génératrice de sommes importantes en devises. Selon certains spécialistes algériens, il suffirait à peine pour satisfaire les besoins du marché intérieur exponentiel à l’horizon de 2030. 25e édition du SICOM : Au cœur de l’économie numérique (El Moudjahid) D.R «La 25e édition du Salon international de l’informatique, de la bureautique et de la communication (SICOM) se tiendra du 14 au 18 avril, au Palais des Expositions Safex à Alger», a indiqué, hier M. Hocine Idir, directeur de Mira Communication. Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge d’une conférence de presse pour annoncer l’événement il a souligné que «pour ses premières» éditions le Salon avait regroupé une vingtaine d’exposants représentant les plus grandes marques mondiales sur le marché et aujourd’hui, ce sont plus de 21 160 exposants» qui exposent. «Dans le contexte actuel, marqué par une baisse des prix du pétrole, l’Algérie doit s’orienter vers l’économie numérique» a-t-il préconisé, avant d’ajouter qu’«à l’ère du tout numérique, un impératif s’impose, c’est adapter notre économie à utiliser et rentabiliser le digital pour une amélioration de la production nationale et entamer l’ère de l’économie numérique . Et de poursuivre «quelles transformations devra subir l’entreprise algérienne pour s’accommoder de nouveaux outils du numérique pour améliorer sa production et sa rentabilité pour relever le défi de la substitution à l’import en cette période critique ? » Hocine Idir a précisé à cet effet que «C’est la thématique arrêtée pour cette 25e édition avec l’espoir qu’ensemble, politiques, universitaires, experts nous participerons aux débat et au solutions à proposer pour entrer dans l’économie numérique . » Selon lui , SICOM continue à réunir et à rassembler les acteurs du secteur des TIC tant au niveau national qu’international, ces quatre dernières années le salon a enregistré la participation de plus de 10 nationalités et de plus de 150 grandes marques , ce qui atteste de l’ampleur, de la dimension qu’il a acquis pour s’affirmer définitivement comme le rendez-vous incontournable des TIC en Algérie . «Dans une exposition de matériels informatique, à ses débuts», a-t-il indiqué «il a favorisé et permis l’acquisition et la vulgarisation des techniques des TIC, le SICOM s’est au fur et à mesure adapté aux besoin nés de l’orientation économique et de la généralisation des TIC par le gouvernement algérien, pour élargir sa composante à des éditeurs de progiciels, indispensables au bon développement des TIC en Algérie et faire bénéficier l’entreprise algérienne de ces avancées .» 22