La contrefaçon noyau de l`économie formelle
Transcription
La contrefaçon noyau de l`économie formelle
Ahmed belbachir Med Maitre assistant chargé de cours Mail : [email protected] ET Bekhechi Ghaousti Maitre assistant chargé de cours Mail : [email protected] Tel et Fax : 043 21 21 66 Intitulée de la communication : La contrefaçon : noyau de l’économie informelle Résumé : L’histoire de la contrefaçon est très ancienne. Déjà, bien avant l’utilisation des billets et des pièces de monnaies, des individus malveillants fabriquaient de fausses fèves de cacao pour les faire passer pour de vrai moyen d’échange. La fausse monnaie a été toujours utilisée comme tactique de guerre pour affaiblir l’ennemi. Elle fait partie concrètement de l’économie informelle et cause des préjudices à l’économie. Actuellement, la contrefaçon touche tous les domaines de la production industrielle et selon l’organisation mondiale des douanes, la contrefaçon dans le monde serait passée de 5,5 Milliards de $US en 1982 à plus de 500 Milliards en 2005. Partant de ces chiffres, un certain nombre de questions s’impose : Quelles sont les raisons qui favorisent cette augmentation ? Quel serait l’impact si des décisions adéquates ne seraient pas prises dans l’immédiat ? En sous tendant notre analyse, par l’expérience algérienne, en effet, ce mal qui ronge l’économie algérienne commence à atteindre des proportions alarmantes puisque le phénomène commence à toucher la santé publique et la sécurité publique. Il se trouve que les pouvoirs publics sont dans une situations paradoxale où d’une part, ils sont tenus de respecter les principes d’adhésion à l’organisation mondiale du commerce par la mise en place d’un plan de lutte contre la contrefaçon et l’informel, d’autre part de contrecarrer l’offensive (Made in China) concurrent redoutable dans la contrefaçon. Il demeure bien entendu que les pouvoirs publics seront amenés à prendre des décisions pragmatiques pour enrayer la contrefaçon et éliminer la concurrence déloyale. Autrement dit, l’économie formelle reprendrait progressivement sa place naturelle. Mots clefs : Economie Informelle, Contrefaçon, Concurrence, Pouvoirs Publics INTITULEE DE LA COMMUNICATION LA CONTREFAÇON : NOYAU DE L’ECONOMIE INFORMELLE INTRODUCTION : L’histoire de la contrefaçon est très ancienne, cette infraction millénaire a été depuis toujours réprimée. En fait, la fraude remonte loin dans le temps, ainsi des archéologues ont découvert entre autres, des bouchons d’amphores contrefaits datant de l’antiquité. Et en 1544, un écrit de Charles Quint la punissait sévèrement par l’ablation du poignet. Mais, c’est après le triomphe de la révolution industrielle que l’on se rendit compte des méfaits de cette contrefaçon qualifiée aujourd’hui de fraude. Actuellement, la contrefaçon touche tous les domaines de la production industrielle et selon l’organisation mondiale des douanes, la contrefaçon serait passé de 5,5 milliards de dollars US en 1982 à plus de 500 milliards en 2005. En Algérie, ce n’est qu’à partir de 1988, qu’on a pris conscience de ce phénomène économique. Deux questions s’imposent à savoir : - Quelles sont les raisons qui favorisent cette augmentation ? - Quel serait l’impact si des décisions adéquates ne seraient pas prises dans l’immédiat ? Ce mal qui ronge l’économie nationale commence à atteindre des proportions alarmantes en touchant la sécurité publique (pièces détachées) et la santé publique (les médicaments). Les pouvoirs publics sont aussi interpellés car ils sont tenus de respecter des engagements vis-à-vis de l’Union Européenne dans le cadre du partenariat et de l’acceptation des standards de l’Organisation mondiale du commerce. 1- HISTORIQUE La contrefaçon considérée comme une infraction antique a été depuis toujours réprimée. Ce mal a sérieusement perverti les règles du commerce. En fait, la fraude remonte loin dans le temps puisque la loi romaine « De Falsis » condamnait l’infraction. Mais elle a pris plus d’ampleur surtout après la révolution industrielle. Après la seconde guerre mondiale, la cour d’Alger s’est prononcée le 13 décembre 1950 sur une affaire liée à la marque rêve d’or et le05 décembre 1951 sur une autre marque au lion. Dans le même ordre d’idée, nous pouvons aussi citer les décisions de la cour d’Alger concernant deux affaires : - Le 09 mai 1969 : affaire sélecto contre sélectra touchant les boissons gazeuses, - Le 20 octobre 1970 : affaire singer contre sincière pour les machines à coudre. 2- DEFINITIONS Il existe plusieurs définitions du concept du secteur informel. Deux nous paraissent pertinentes : - Le secteur informel est l’ensemble des activités économiques qui se réalisent en marge de législation pénale, sociale et fiscale ou qui échappent à la comptabilité nationale. - C’est l’ensemble des activités qui échappent à la politique économique et sociale, et donc à toute régulation de l’Etat. Dans tous les cas, les deux définitions se recoupent puisqu’elles soulignent l’idée de fraude. En outre, il faut signaler que l’informel est situé par rapport à une norme officielle. Le tableau ci après nous montre les tendances de la sémantique informelle. SEMANTIQUE INFORMELLE PAR LA NEGATIVE PAR LA MARGE PAR RAPPORT A LA NORME JURIDIQUE Non officiel Souterrain Illicite Non structuré Parallèle Illégal Non comptabilisé Noir Frauduleux Non déclaré Clandestin Délictueux Occulte Caché Dissimulé Source Revue Economie et Management n°1 Mars 2002 Mais comment peut-on définir la contrefaçon ? D’après la définition du dictionnaire Larousse édition 2006, la contrefaçon est l’idée de contrefaire. C’est l’usurpation du droit de propriété littéraire, artistique, commerciale ou industrielle d’un autre. C’est aussi l’action d’imiter frauduleusement un objet ayant un caractère (monnaie, billet de banque). La contrefaçon est l’œuvre, l’objet qui est l’imitation ou la reproduction frauduleuse d’un autre. Le but de la contrefaçon est de reproduire plus ou moins exactement et/ou maladroitement une œuvre ou un produit, et ce, en imitant ou en copiant, en partie ou en totalité, le produit, son habillage, son nom ou les signes de reconnaissance de sa marque d’appartenance. L’usage de ce terme est très contemporain mais la pratique de la copie n’est pas récente comme nous l’avons signalé au niveau de l’historique. 3- Les causes de la contrefaçon Plusieurs raisons peuvent favoriser la contrefaçon s’articulant pour la majeure partie autour des points suivants : • la main d’œuvre dans plusieurs pays est notablement moins chère que dans les pays industrialisés, • Les conditions de production dans plusieurs pays sont nettement moins coûteuses que dans les pays occidentaux, • Le développement technologique a donné naissance à des appareils de reproduction relativement peu coûteux à titre d’exemple les graveurs de CD. • La facilité de transporter des objets influe sur la contrefaçon. En effet, le transport par conteneurs a permis d’intensifier le commerce mondial, mais a permis aussi de dissimuler plus facilement des objets. • La barrière des langues constitue un autre facteur jouant en faveur de la contrefaçon. • Le désir d’obtenir des produits au meilleur prix possible est un autre incitatif. Il suffit de penser aux médicaments pour traiter le SIDA. Dans certains pays d’Afrique, le prix de ces médicaments représente plusieurs mois de salaire. 4- Poids de la contrefaçon : Il est clair que certains domaines seront plus touchés que d’autres, de par leur renommée où l’attrait économique qu’ils représentent pour les contrefacteurs. Géographiquement, on dénombre une soixantaine de pays contrefacteurs. Les produits proviennent de 70 % de l’Asie. En Asie du Sud Est, plusieurs pays contrefont dans des domaines divers : - Thaïlande : textile, maroquinerie, horlogerie, médicaments. - Chine : CD, logiciels, chaussures, parfums, alcools… - Corée : tous types de produits. - Taiwan : tous types de produits. Dans le bassin méditerranéen : - Italie : textile, cuir, horlogerie, pièces détachées, chaussures, éditions, électroniques, vidéo audio. - Espagne : jouets, parfums, maroquinerie, textile, bijoux. - Turquie : cuir, pièces détachées. - Maroc : cuir et textiles Nous pouvons noter les pays dont la contrefaçon a reculé : le Japon et la Taiwan. Les champions restent : la Corée, la Thaïlande, le Singapour et l’Italie. Enfin, les nouveaux venus concernent les pays suivants : - La Grèce, le Portugal : la contrefaçon de cuir. - La Turquie : spécialiste du cuir et du textile orienté vers l’Europe Occidentale. - La Grande Bretagne : se consacre au domaine de la parfumerie. . Poids de la contrefaçon dans divers secteurs 70 60 50 40 30 20 10 0 in fo r m at iq ue au di ov id éo pa rfu m er ie ph ar m ac ie ho rlo ge rie Série1 Source Organisation mondiale des douanes 5- Mais qu’en est –il du marché algérien ? L’Algérie reste un marché idéal de la contrefaçon. Après des décennies du système dirigiste, l’option non régulée du libéralisme et l’importation anarchique par les grossistes occasionnels ont inondé le marché algérien de marchandises à bas prix et de basse qualité. Aucune classe de produits n’y a échappé. A titre indicatif, notre analyse sera restreinte et touchera les domaines suivants : - Dans la catégorie des cosmétiques, par exemple, des shampoings totalement inefficaces et ayant causés des chutes de cheveux. Un autre exemple de crèmes de beauté qui ont provoqué des brûlures et des lésions graves de la peau. Toujours dans ce créneau, des parfums tels Christian Dior, Yves Rocher ou Bourgois, ont été vendus à des prix dérisoires sur les marchés informels. - Plus grave, quand le phénomène touche la sécurité et la santé publique. Commençant par les fausses pièces de rechange automobiles qui représente 50% du marché algérien. Ces pièces ne répondent pas aux normes exigées et que l’on se procure à des prix bas. Elles sont à l’origine de graves accidents, souvent mortels. Moins visibles mais plus dangereux à long terme, l’amiante qui entre souvent dans la composition de ces pièces, s’est avérée cancérigène. Quant à la santé publique, elle se trouve gravement menacée avec le faux médicament qui représente 50% du marché Africain et à hauteur de 7% en Algérie. - Dans le domaine de l’électroménager, on relève sur le marché algérien la présence de faux téléviseurs Philips sous les marques contrefaites : Philipps avec 2p ou Philibs avec 1b. Le fabricant joue sur l’absence de la lettre «p» dans l’alphabet arabe. A la demande de la maison mère, des milliers de faux téléviseurs sont aujourd’hui saisis en attendant d’être détruits. Mais combien d’autres se trouvent toujours dans nos foyers, face à des téléspectateurs inconscients de l’escroquerie. - La marque BCR de robinetterie se trouve actuellement concurrencé par une contrefaçon qui a franchi plusieurs frontières. - Des cigarettes au label SNTA, appréciés du public algérien, sont fabriquées dans certains pays d’Europe Centrale et même en Chine et introduites irrégulièrement en Algérie. De même, il existe d’autres réseaux de la contrefaçon dans la mesure où de fausses Marlboro sont commercialisés sur le territoire Algérien. - Les CD-Roms comprenant des logiciels vendus à des sommes dérisoires sont un exemple édifiant de la situation du marché. L’Algérie a été d’ailleurs classé 9ème dans le monde en la matière. Selon les données officielles, datant de l’an dernier, plus de 40% des produits contrefaits sont produits localement, 41% sont des produits d’importation et 18% de ces produits d’importation ne sont pas identifiés. Quelques chiffres pour illustrer, d’une part l’origine des produits contrefaits et d’autre part les principaux produits : - Chine ……………………………………………………61,29 % - Italie et France ………………………………………….06,45 % - Emirats Arabes Unis, Liban, Egypte, Allemagne……………03,22 % - Pièces de rechange pour véhicules…………………………..62,19 % - Produits cosmétiques ………………………………………..14,29 % - Cigarettes ……………………………………………………09,62 % - Produits alimentaires ………………………………………..08,36 % - Produits électriques …………………………………………03,61 % 6- DISPOSITIFS ET MOYENS DE LUTTE CONTRE LA CONTREFAÇON Il est à noter que la lutte contre la contrefaçon devrait être considéré comme une obligation nationale, étant donné l’impact négatif sur l’économie, les engagements de l’état vis-à-vis de l’union européenne en matière de partenariat économique et de l’acceptation des standards de l’organisation mondiale du commerce (OMC). Selon la sous directrice de la lutte contre la contrebande et la contrefaçon à la direction chargée de la lutte contre la fraude au niveau de la direction générale des douanes : « Ce sont les articles 22 et 321 du code des douanes qui seront révisés, lorsqu’une contrefaçon est avérée, l’importateur sera astreint de payer une amende valant le double de la valeur de la marchandise, en plus de la saisie de la marchandise contrefaite. Il risque aussi une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans. Les modifications qui seront apportées au code des douanes permettraient de se conformer à la législation étrangère d’une part, et élargir le champ d’intervention des services douaniers. Il est à préciser que l’article 22 du code des douanes sur l’importation des marchandises contrefaites reste une entrave pour la mobilité des douaniers dans la mesure où ils sont astreints à intervenir qu’au niveau des frontières d’où nécessité de procéder à la modification de cet article leur ouvrant la possibilité d’intervenir au-delà des frontières sur un champ allant de 40 Kms à 400 Kms selon les spécificités de chaque Wilaya. 6-1- Elaboration d’un fichier national L’élaboration d’un fichier national des contrefacteurs qui constituera une sorte d’indicateurs pour les futures contraventions. Actuellement, il y a une lenteur dans le traitement des affaires de contrefaçon. Certaines affaires ont traînées pendant 3 à 4 ans, sans avoir été tranchées avec des conséquences de voir la marchandise restée en dépôt au niveau du port entraînant des frais d’emmagasinage. Afin de réduire la lenteur dans le traitement des affaires de ce genre, il est devenu indispensable de créer des tribunaux spécialisés. 6-2- Action de la douane à l’égard des Entreprises En 2007, les douanes algériennes ont pris la décision de faire le pas vers les sociétés titulaires de droits de propriété. A ce titre, un comité national de lutte contre la contrefaçon a été crée en collaboration avec les titulaires de marque en Algérie (composé actuellement de sept industriels dont Nestlé, Nike et BCR), les douanes et l’INAPI dont le but est d’élaborer une meilleure stratégie de lutte. Cette initiative a été dictée par la réduction du nombre d’intervention de la douane par rapport au nombre de marques déposées au niveau de l’INAPI avoisinant 3.000 marques nationales et étrangères. 6-3- La formation Il est à signaler que des protocoles d’accord ont été ratifiés entre la direction générale des douanes et british americain Tobacco pour lutter à la fois contre la contrebande et la contrefaçon des cigarettes et d’autres accords seront aussi conclu avec Philip Maurice société américaine qui détient la marque de cigarette (Marlboro) mais aussi Unilever. En plus du volet coopération, assistance et échange d’information, ces sociétés s’engagent à former les douaniers. Des cycles de formation sont déjà engagés avec Général Motors. D’autres séminaires de formation destinés aux inspecteurs douaniers sont prévus en Algérie par des propriétaires de marque. Il s’agit de sociétés productrices de produits de luxe tel que Chanel, Lancôme et Lauréal. De même, des formations seront dispensées par l’entreprise algérienne de robinetterie BCR 6-4- Les sanctions Depuis l’an 2000, les services de douaniers n’ont enregistré que (51) alertes, ce qui démontre qu’un nombre réduit d’entreprises dénonce la contrefaçon. Entre la méconnaissance des procédures et l’ignorance, les services des douanes se voient obligés dans plusieurs cas d’accorder la main levée. Sur (70) dossiers introduits en justice, un seul a pu être tranché entre 2004 et 2007. La lutte contre la contrefaçon fait intervenir plusieurs intervenants d’où la coordination entre eux est indispensable. Pour dissuader les contrefacteurs, des modifications des codes de douanes prévoient de fortes augmentations des amendes assorties de peines d’emprisonnement. Certes, l’état doit entreprendre des actions de formation pour les agents de douanes et de contrôle de qualité, mais la protection des produits nationaux n’est pas de son seul ressort, il faut qu’il ait une participation active de toutes les parties concernées. Les entreprises touchées par ce phénomène doivent prévoir des prospectus pour permettre aux usagers de différencier le vrai du faux produit. L’association de la protection du consommateur doit aussi de son côté intervenir à travers la sensibilisation de la population. Les magistrats doivent aussi se mettre de la partie pour les associer à la lutte contre la contrefaçon. . CONCLUSION : La contrefaçon reste un vecteur primordial dans le fonctionnement de l’économie informelle. Ce concept, tant utilisé, constitue une plateforme voir un levier pour masquer les difficultés inhérentes à l’économie formelle et joue un rôle indirect mais incitatif à créer de la valeur ajoutée non contrôlée. Le phénomène de la contrefaçon prend de plus en plus de l’ampleur à travers le monde et particulièrement en Algérie, dont on a pris conscience depuis 1988. Les proportions sont alarmantes et dangereuses puisque la contrefaçon a touché la sécurité publique et la santé publique. Certes, à première vue la contrefaçon bénéficierait davantage au consommateur des pays sous-développés qui procurait à bon prix les produits de la vie courante mais en définitive, l’acheteur qui croit avoir fait une bonne affaire sera finalement trompé, car la valeur réelle du produit est encore bien moindre de son prix d’achat. Donc pour préserver les intérêts réels du consommateur ou de l’utilisateur. Il parait indispensable d’agir sur l’opinion publique pour l’amener à comprendre les périls de la contrefaçon. Un grand effort doit être entrepris pour sensibiliser la population à travers la mass médias, la presse écrite et autres moyens audiovisuels. La lutte contre la contrefaçon s’avère aujourd’hui une obligation nationale, compte tenu de l’impact négatif qu’elle a sur l’économie. Des engagements de l’Etat vis-à-vis de l’Union Européenne en matière de partenariat économique et de l’acceptation des standards de l’organisation mondiale du commerce et de l’organisation mondiale des douanes. Selon le rapport des experts de la délégation de la commission européenne en Algérie. Cette lutte ne doit pas aussi se faire dans la répression mais adopter une vraie stratégie basée sur un plan d’action nationale. BIBLIOGRAPHIE Ouvrages - Bernard C., Nouvelles logiques marchandes au Maghreb : L’informel dans les années 80, CNRS, Paris, 1991 - Adams D.W., Une nouvelle vision de la finance informelle, édition in Adams et Fichett, Lyon, 1994 -Benissad M., Micro entreprises et cadre institutionnel en Algérie, documents techniques n°85, OCDE, 1993 -Adair P., Economie et finance informelle en Afrique, édition Harmattan, Paris, 1996 -Aouraghn L., La planification du développement à l’épreuve de la démographie : la situation alarmante de l’emploi, édition in Lefranc, Paris, 1998 -Archambault E. et Greffe X., Les économies non officielles, édition la découverte, Paris, 1984 -Laurier B., L’Etat et l’informel, édition Harmattan, Paris, 1991 -Lesourne J., Economie de l’ordre et du désordre, Edition Economica, Paris, 1991 -Revue Economie et Management n°1, L’économie informelle en Algérie, édition FSEG Tlemcen, Algérie, mars 2002. Articles -La contrefaçon devient un délit : Karima Sebai, le jour d’Algérie, 12 août 2002. -Le marché national miné par les faux produits : Des spécialistes recommande un plan d’action national - L’authentique 16 octobre 2007 -. -Face au made in China : El kadi Ihsane -La contrefaçon : ses méfaits, comment la combattre ? Ali Haroun (avocat à la cour suprème) et Souad Djeddou - Liberté 28 mai 2007 -. -Un plan contre le commerce informel. Lyes Malki - El Watan. 15 novembre 2006 -.