RELATIONS PRESSE - La Strada et compagnies
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RELATIONS PRESSE - La Strada et compagnies
RELATIONS PRESSE : La Strada – Catherine Guizard 01 48 40 97 88 / 06 60 43 21 13 [email protected] INFORMATIONS PRATIQUES Conception Stéphanie TESSON et Valérie ZARROUK Distribution Stéphanie TESSON et Valérie ZARROUK Au Piano : Nicolas STAVY ou Michel GUIKOVATY Lumière : Philippe MATHIEU Compagnie : Phénomène et Compagnie (www.phenomene-cie.fr) Dates et horaires : Du 17 Septembre au 29 novembre 2008 Représentations le mercredi et le samedi à 17h Relâches exceptionnelles les 4 et 15 octobre Ce spectacle est présenté dans le foyer du théâtre Durée : 1 H 10 Tarifs : -24 € Plein Tarif -10 € Tarif jeunes de moins de 26 ans (sous réserve de disponibilités) Réservations : Théâtre : 01 42 88 64 44 / www.theatre-ranelagh.com Fnac : 0892 702 806 / www.fnac.com Accès : Métro La Muette ou Passy - RER C Boulainvilliers - Bus 22, 32, 52 Parkings 19 et 80 rue de Passy ou 7 avenue du Président Kennedy Stations Vélib n° 16031 (51 rue des vignes), n°16043 (place de Passy) et n° 16025 (4 rue Jean de la Fontaine) Plan d’accès sur www.theatre-ranelagh.com 2 GEORGE SAND ou la PASSION d’AIMER Petit rappel historique… Née le 5 Juin 1804 à Paris, Amantine-Aurore-Lucile Dupin a célébré en 2004 son 200ème anniversaire. Cette figure atypique de l’inépuisable dynastie des grands personnages français, morte à 72 ans, mérite qu’on l’exhume du purgatoire dans lequel elle est si injustement cantonnée. Connue pour ses liaisons à répétition avec la fine fleur du XIXème siècle (Musset et Chopin sont les plus célèbres de ses amants, mais il y en eut bien d’autres), George Sand est souvent négligée en tant qu’auteur, et pourtant… Qu’on se plonge dans sa correspondance ardente et l’on sentira à quel point l’écriture lui était une seconde parole. Elle entretint avec tout son entourage, du début à la fin de son existence des relations épistolaires dont la quasi intégralité nous est parvenue. La grande lacune concerne son amour avec Chopin, les lettres écrites par Sand ayant disparu. Mais il en reste suffisamment pour donner une idée d’elle et de sa façon de vivre, de penser, de sentir… et de faire de cette idée un véritable modèle. A travers ces lettres envoyées à tous ceux qui ont compté dans son parcours professionnel, amical ou sentimental, se révèle une femme singulière, bien éloignée de tous les clichés faciles qui la résument souvent aux yeux de nos contemporains. Une femme intemporelle, en perpétuelle évolution, qui brandit haut l’étendard de la liberté. C’est cette femme que nous voudrions évoquer à travers des morceaux choisis de sa correspondance. Cette femme exemplaire qui donne ici un beau gage de courage, de simplicité, d’amour à une époque qui - espérons-le - saura encore le recevoir… 3 GEORGE SAND : L’AMOUR en TOUTES LETTRES Genèse du spectacle Après avoir parcouru plusieurs tomes de sa correspondance (dans l’édition de Georges Lubin) ainsi que Le Roman de Venise (composé par José-Luis Diaz), nous avons retenu quelques passages parmi les plus profonds, les plus émouvants, les plus percutants sur l’amour, vu et vécu par George Sand. Notre choix de textes suit un ordre chronologique. D’Aurélien de Sèze (son premier amant) à Jules Manceau (l’ultime, de 30 ans son cadet), en passant par son mari Casimir Dudevant, par la jeune Marie Dorval, amie intime et maîtresse d’Alfred de Vigny, par le charmant docteur Pagello, par Mérimée ou par Michel de Bourges (son avocat protecteur), nous avons glané dans la panoplie sentimentale de ce cœur pétri d’esprit et en avons retiré quelques pépites. Le mélange de lucidité et de sensibilité qui jaillit de sa plume nous a séduites et incitées à donner voix et corps à ces écrits qui sont l’œuvre d’une vie, la vie d’une des figures de proue du XIXème siècle, dont la voix résonne encore aujourd’hui... CE QU’EN DIT LA PRESSE… “George Sand était une femme passionnée. Croqueuse d’hommes et virtuose des mots, elle entretenait avec ses amants (Musset, Chopin) et ses contemporains une correspondance soutenue. La pièce Tout à vous, George Sand reprend les meilleurs morceaux de cette correspondance amoureuse”. Direct Soir, Septembre 2007 “ Les deux comédiennes restituent, avec éclat et sensibilité, les contraste et les accents de cette grand amoureuse. Tout à vous rend un magnifique hommage à George Sand ” La Nouvelle République Août 2004 “ Valérie Zarrouk est George Sand avec force, avec joie, avec la jubilation des mots et des idées. Stéphanie Tesson est la voix de l’Histoire : elle conte la vie de l’auteur de Consuelo, ses amours, ses passions de l’écriture et de l’intervention sur la scène politique et philosophique. (…) Ce spectacle combine une juste information quasi pédagogique et une flamme poétique ”. L’Avant-Scène Juillet 2004 « Au fil d’une mise en scène inspirée, des élans du cœur au désespoir joyeux de la chair… Un cri d’amour relayé par les deux comédiennes, comme possédées par leur texte. Une poésie de la lettre au service de la vie.» Nervure (Journal de psychiatrie) Octobre 2007 4 INTENTIONS DE “ MISE EN VIE ” George Sand est intemporelle. Elle parle à tous les cœurs avec humour et profondeur. Elle est ici incarnée par Valérie Zarrouk, avec toute la générosité et la vitalité qui la caractérisent. Stéphanie Tesson se fait le trait d’union entre chacune des lettres, les resituant dans l’existence de leur auteur, rappelant une anecdote ou une date au passage… Elle incarne aussi certains des interlocuteurs masculins de George Sand. Entraîné dans son intimité, le spectateur est sans cesse pris à parti, comme s’il était l’élu de l’instant. La musique ponctue chaque époque sentimentale ou accompagne certaines lettres, se faisant l’écho des émotions de leur auteur. Nous avons choisi des extraits d’œuvres de Liszt, Schumann, Mendelshonn et bien sûr, Chopin… Un pianiste nous accompagne durant cette traversée (Nicolas Stavy ou Michel Guikovaty). Mais dans les lieux non équipés d’un piano à queue, une version « bande son » est envisageable. Notre décor est simple : une table, deux chaises, un escabeau évoquent un « bureau » d’écrivain… Nous n’avons pas théatralisé le décor, n’ayant pas d’intentions de reproduction réaliste de l’univers de Sand. Le spectacle peut donc se jouer dans n’importe quel cadre, le principe évocateur de l’écriture de Sand stimulant l’imagination du spectateur. Un plein feu ambré baignant l’aire de jeu est nécessaire renforce l’atmosphère d’intériorité et de chaleur qui se dégage de cette correspondance. 5 REPERES BIOGRAPHIQUES VALERIE ZARROUK : Après une formation de comédienne à l’Ecole nationale de Chaillot, elle commence sa carrière avec Jérôme Savary dans D’Artagnan (Théâtre national de Chaillot), puis joue sous la direction de M.Naldini, J.C Grinevald (Les Molières en chocolat), D. Long (Mademoiselle Else au Théâtre de Paris). Elle réalise l’adaptation de Etty Hillesum, une vie bouleversée (mise en scène Didier Long) qu’elle interprète en 2001 à l’Espace Rachi et en 2006 au Théâtre de la Huchette. On a récemment pu la voir dans Le rire de David de Victor Haïm à l’Espace Rachi et dans Etty Hillesum, une vie bouleversée au Théâtre de la Huchette, mise en scène par Yves Pignot (Eté 2006). Au cinéma, elle tourne sous la direction de J.P. Jeunet dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Valeria Sarmiento dans Elle, de Ronit Elkabetz dans Prendre Femme. de Diane Bertrand dans Belle-Ile blues et de Michel Delgado dans Des fleurs pour tout le monde. A la télévision elle travaille avec les réalisateurs José Giovanni (L’Irlandaise), Jacques Dupont (Les Vendéens), Jean Marboeuf (Pétain), Henri Helman (Le commandant Nerval et Le compteur à zéro). Elle enseigne l’art dramatique au conservatoire de Garches. STEPHANIE TESSON : Après une maîtrise de lettres modernes et des études à l’ENSATT (section comédie), elle fonde Phénomène et Cie en 1997 et monte d’abord les pièces qu’elle écrit (Cœur de Laitue, Madame Faribole, Une année lumière). Elle met en scène Obaldia (Théâtre du Renard et Avignon 2000), Lorca, Zweig (Th. du Renard et tournée) et Aristophane (avec La Paix ! créée à La Filature de Mulhouse puis repris au Théâtre 13 à Paris, en 2002). Elle initie un cycle de spectacles-promenades au Potager du Roi de Versailles: ce sont les Fantaisies potagères, microcosmiques et bucoliques aux Mois Molière 20032004 et 2005 (chaque spectacle est composé de 20 courts textes théâtraux composés pour l’occasion). Viennent ensuite, sur le même principe, les Fables de La Fontaine en Juin 2006, Les Caractères et Nouveaux Caractères en Juin 2007. Elle met en scène La Savetière prodigieuse de Lorca (reprise à la Foire St Germain, Paris 6 ème puis au Théâtre des Artistics-Athévains à Paris en Juin/Juillet 2005). Elle a monté récemment Fantasio d’Alfred de Musset (Festivals d’Angers, de Figeac, de Versailles en 2005, tournée en 2006 et Théâtre Le Ranelagh en 2007). Elle travaille également pour les Jeunesse musicales de France (écriture et mise en scène du Bal des animaux). Répondant aux commandes de diverses compagnies, elle écrit Kabarê pour la compagnie Derezo (1998), Cabaretto pour petits gabarits (comédie musicale) et Le Petit songe d’une nuit d’été, pour la Compagnie du Midi (Avignon off 2002/2003) Snégourotchka, la fille du froid pour Carthago-productions (Moulin d’Andé 2003). Comédienne, elle joue sous la direction d’A. Recoing, J. C. Dreyfus, J. L. Jeener, Anne Bourgeois (Histoire d’un Merle blanc d’A. de Musset). Un temps pigiste à la rubrique “ spectacles ” du Quotidien de Paris, elle écrit régulièrement des chroniques pour l’Avant-Scène Théâtre. Elle intervient dans différents établissements scolaires et écoles de théâtre lors de stages ou d’ateliers (écriture et pratique). 6 NICOLAS STAVY : Après avoir obtenu en 1997 les Premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Gérard Frémy et de Christian Ivaldi, Nicolas Stavy se perfectionne auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Genève où, en 2000, un 1er Prix avec distinction lui est décerné. Il reçoit également les conseils du maître György Sebok au cours de master-classes. Lauréat de nombreux concours internationaux : Prix Spécial au Concours Chopin à Varsovie en 2000, Deuxième Prix au Concours International de Genève en 2001, Quatrième Prix au Concours Gina Bachauer aux États-Unis en 2002, Deuxième Prix du Young Concert Artists de New York en 2003… Nicolas Stavy est invité à se produire tant en France qu’à l’étranger : Festival de la Roque d’Anthéron, Festival International de Musique de Wissembourg, Musée d’Orsay, Salle Cortot, Théâtre des Bouffes du Nord, Cour d’Honneur du Sénat de Paris, Opéra de Vichy, EuroArt Praha Festival, Festival « Fex » de Grenade, Klavier Ruhr Festival, Casals Hall de Tokyo, Athenaeum de Bucarest, Victoria Hall de Genève, Hong-Kong Academy for Performing Arts, 92nd Street Y of New York... Et en soliste avec de prestigieuses formations telles que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de l’Utah à Salt Lake City, l’Orchestre Sinfonietta de Lausanne, l'Orchestre Philharmonique de Bucarest… Sa soif de découverte l’a mené à jouer dans Le pianiste de Wladyslaw Szpilman en alternance avec Mikhaïl Rudy aux cotés de Robin Renucci. Il participe par ailleurs à des projets en compagnie de Didier Sandre, François Castang, Brigitte Fossey. En 2006, son enregistrement des Sept dernières paroles du Christ de Joseph Haydn – transcription rarissime pour piano – gravé chez Mandala distribution Harmonia Mundi reçoit un accueil très chaleureux de la presse et du public. En octobre 2007, Nicolas Stavy nous offre un disque consacré à Chopin gravé chez le Label Paraty. MICHEL GUIKOVATY : Il commence l’étude du piano à l’âge de huit ans et pousuit sa pratique au C.N.S.M. de Paris. Par la suite, il obtient auprès de l’Ecole Normale de Musique de Paris un Diplôme Supérieur d’exécution de Piano (classe de Jean Micault), de composition (classe de Tony Aubin), ainsi que d’histoire de la musique et de jazz. Il travaille ensuite à titre privé avec Pierre Sancan et Aldo Ciccolini. Il suit également diverses Académies d’été, notamment à Lausanne avec Jean Bernard Pommier, à Salzbourg avec Tatiana Nicolaîeva et à Nice avec Jacques Rouvier. Après avoir obtenu le diplôme d’Etat de professeur de Piano en 1987, il est nommé Lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin en 1990. Il se produit depuis dans divers festivals, ainsi qu’en tournée au Japon (1997). Son répertoire s’étend de Bach au XXème siècle avec une prédilection pour le Romantisme Allemand. Il est professeur titulaire au sein des conservatoires des XIème et XVIIIème arrondissements de Paris. 7