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AVIS IMPORTANT CETTE OFFRE N’EST OUVERTE QU’A DES INVESTISSEURS QUI SONT SOIT (1) DES ACHETEURS INSTITUTIONNELS QUALIFIES (« QUALIFIED INSTITUTIONAL BUYERS » OU « QIBs ») TELS QUE DEFINIS PAR LA RULE 144A DE L’US SECURITIES ACT DE 1933 TEL QUE MODIFIE (L’« US SECURITIES ACT »), SOIT (2) DES PERSONNES QUI RESIDENT EN DEHORS DES ETATS-UNIS, TELLES QUE DEFINIES DANS LES REGLEMENTATIONS PRISES EN VERTU DE L’US SECURITIES ACT. IMPORTANT : A lire avant de continuer. Ce qui suit s’applique au Prospectus ci-joint et il vous est dès lors conseillé de lire ce texte attentivement avant de lire le Prospectus, d’en prendre connaissance ou de l’utiliser d’une quelconque autre façon. En prenant connaissance du Prospectus, vous consentez à être lié par les conditions générales reprises ci-dessous, en ce compris par toutes les modifications qui y seraient apportées à chaque fois que vous recevrez des informations en provenance de la Société ou des Garants (tels que ces termes sont définis dans le Prospectus) à la suite de cette prise de connaissance. AUCUN ELEMENT DE LA PRESENTE COMMUNICATION ELECTRONIQUE NE CONSTITUE UNE OFFRE DE VENTE DE TITRES DANS TOUT PAYS OU IL EST INTERDIT DE PROCEDER DE LA SORTE. LES TITRES N’ONT PAS ETE, ET NE SERONT ENREGISTRES EN VERTU DE L’US SECURITIES ACT OU EN VERTU DE REGLES DE DROIT FINANCIER D’UN QUELCONQUE ETAT DES ETATS-UNIS OU DE TOUT AUTRE PAYS ET LES TITRES NE PEUVENT FAIRE PAS L’OBJET D’UNE OFFRE OU D’UNE CESSION, SAUF CONFORMEMENT A UNE EXEMPTION A LA CONDITION D’ENREGISTREMENT PREVUE PAR L’US SECURITIES ACT OU DANS LE CADRE D’UNE OPERATION QUI N’Y EST PAS SOUMISE, OU D’AUTRES REGLES DE DROIT FINANCIER ETATIQUES OU LOCALES APPLICABLES. LE PROSPECTUS QUI SUIT NE PEUT ETRE TRANSMIS OU DISTRIBUE A QUICONQUE ET NE PEUT ETRE REPRODUIT DE QUELQUE MANIERE QUE CE SOIT. TOUTE TRANSMISSION, DISTRIBUTION OU REPRODUCTION DE CE DOCUMENT, INTEGRALE OU PARTIELLE, EST INTERDITE. LA VIOLATION DE CETTE DIRECTIVE PEUT CONSTITUER UNE VIOLATION DE L’US SECURITIES ACT OU DE REGLES APPLICABLES DANS D’AUTRES ETATS. AU CAS OU VOUS AURIEZ EU ACCES A CETTE COMMUNICATION CONTRAIREMENT A UNE DES RESTRICTIONS PRECITEES, IL NE VOUS ETS PAS PERMIS ET VOUS NE POURREZ ACQUERIR AUCUN TITRE DECRIT DANS LE PROSPECTUS. Confirmation de votre déclaration : Pour avoir le droit de lire ce Prospectus ou de prendre une décision d’investissement relative aux titres, les investisseurs doivent être soit (1) des QIBs, soit (2) situés en dehors des Etats-Unis et agir dans le cadre d’une opération offshore (conformément à la Regulation S prise en vertu de l’US Securities Act). En acceptant cet e-mail ou en prenant connaissance de ce Prospectus, vous serez considéré comme ayant déclaré à la Société et aux Garants que (1) vous et tout client que vous représentez êtes soit (a) des QIBs, soit (b) des personnes situées en dehors des Etats-Unis, (2) si vous avez reçu ceci par e-mail, l’adresse électronique que vous avez fournie à la Société ou aux Garants et à laquelle cet e-mail a été délivré n’est pas située aux Etats-Unis, (3) vous êtes une personne autorisée à recevoir ce Prospectus en vertu des lois et règlements applicables et (4) vous marquez votre accord à la réception dudit Prospectus par transmission électronique. Il vous est rappelé que ce Prospectus vous a été communiqué ou que vous y avez accédé en raison du fait que vous êtes une personne qui peut légalement être en possession de ce Prospectus conformément à la législation de l’Etat dans lequel vous résidez et vous ne pouvez pas, et n’êtes pas autorisés à communiquer ou dévoiler le contenu de ce Prospectus à quiconque. Le matériel ayant trait à l’offre ne constitue pas une offre ou une sollicitation là où des offres ou des sollicitations ne sont pas légalement permises et ne peut être utilisé à cette fin. S’il est exigé dans un Etat que l’offre soit faite par un courtier ou agent agréé et si les Garants ou une quelconque société liée aux Garants est un courtier ou agent agréé dans cet état, l’offre sera considérée comme ayant été faite par les Garants ou cette société liée pour le compte de la Société ou des détenteurs de titres dans cet Etat. Ce Prospectus vous a été envoyé sous forme électronique ou vous y avez accédé sous forme électronique. Il vous est rappelé que des documents communiqués par ce biais peuvent subir des modifications ou de changements lors du processus de transmission électronique. Par conséquent, ni la Société, ni les Garants, ni une quelconque personne qui contrôle celles-ci, ni même les administrateurs, fondés de pouvoir, employés ou agents de celles-ci ou des sociétés qui leur sont liées n’assument une quelconque responsabilité en raison d’une éventuelle divergence entre le Prospectus qui vous a été envoyé sous forme électronique et la version papier qui est disponible sur demande auprès des Garants. Nous vous remercions de vous assurer de ce que votre copie est complète. Il est de votre responsabilité de vous protéger contre les virus et autres agents destructeurs. Vous utilisez cet e-mail à votre risque et il est de votre responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour vous assurer qu’il est exempt de virus et d’autres agents destructeurs. Avis aux investisseurs à Hong Kong Le contenu du Prospectus n’a pas été contrôlé par une autorité réglementaire à Hong Kong. Il vous est recommandé de considérer avec prudence les titres offerts dans le présent Prospectus. Si vous avez un doute quant à un élément du Prospectus, il vous est recommandé de rechercher un avis professionnel indépendant. Nous vous remercions de noter que (1) aucun des titres offerts dans le présent Prospectus ne peut être offert ou vendu à Hong Kong au moyen de ce Prospectus ou de tout autre document, sauf à des investisseurs professionnels tels que définis par la Partie I de l’Annexe 1 de l’Ordonnance relative aux titres et options de Hong Kong (Cap. 571) (« Securities and Futures Ordinance of Hong Kong »; ci-après le « SFO ») et toute réglementation prise en vertu du SFO (investisseurs professionnels), ou si, eu égard aux circonstances, le document n’est pas qualifié de « prospectus », tel que ce terme est défini dans l’Ordonnance des sociétés de Hong Kong (Cap. 32) (« Companies Ordinance of Hong Kong »; ci-après le « CO »), ou s’il n’y a pas d’offre ou d’invitation au public en vertu du CO ou du SFO, et (2) personne ne diffusera ou ne détiendra en vue d’une diffusion, que ce soit à Hong Kong ou ailleurs, une publicité, une incitation ou un document quelconques portant sur les titres offerts dans le présent Prospectus qui sont destinés au public à Hong Kong ou dont le contenu pourrait être lu par celui-ci (sauf au cas où ceci serait permis en vertu des réglementations de droit financier de Hong Kong), sauf en ce qui concerne les titres offerts dans le Prospectus qui sont destinés à n’être cédés qu’à des personnes situées en dehors de Hong Kong ou à des investisseurs professionnels tels que définis ci-dessus. Avis aux investisseurs à Singapour Le Prospectus n’a pas été déposé et ne sera pas enregistré en tant que prospectus auprès du Monetary Authority of Singapore (l’ « Autorité de Singapour »). L’Autorité de Singapour n’assume aucune responsabilité quant au contenu du Prospectus et n’a en aucune manière analysé les mérites des titres offerts dans le cadre du Prospectus. En tant que tels, les titres offerts dans le présent Prospectus ne peuvent être offerts ou vendus à Singapour, sauf à des investisseurs institutionnels, à des investisseurs accrédités et à certaines autres personnes définies dans le Securities and Futures Act (Chapitre 289) de Singapour (le « SFA ») et conformément aux conditions du SFA ou de toute autre loi ou réglementation applicable à Singapour. Prospectus 23 novembre 2008 21NOV200819011210 Anheuser-Busch InBev SA (société anonyme dont le siège social est sis Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique) Offre de 986.109.272 nouvelles Actions à raison de 8 nouvelles Actions pour 5 Droits Prix de souscription : 6,45 EUR par nouvelle Action Emission par Anheuser-Busch InBev SA (« Anheuser-Busch InBev » ou la « Société ») de nouvelles actions Anheuser-Busch InBev sans valeur nominale (les « Actions »), chacune étant accompagnée d’un strip Anheuser-Busch InBev VVPR (un « Strip VVPR »). La présente augmentation de capital et offre de nouvelles Actions vise à refinancer une partie du prix d’acquisition payé aux actionnaires d’Anheuser-Busch Companies, Inc. (« Anheuser-Busch ») dans le cadre de l’acquisition d’Anheuser-Busch par InBev SA (« InBev »). Sous réserve des règles de droit financier applicables et conformément aux termes et conditions énoncés dans le Prospectus, les nouvelles Actions sont initialement offertes aux actionnaires existants qui peuvent légalement y souscrire, proportionnellement à leur participation et à un prix d’émission par nouvelle Action de 6,45 EUR (le « Prix de souscription »). A cet effet, et sous réserve des règles de droit financier applicables, toute personne actionnaire d’Anheuser-Busch InBev à la clôture de la séance de bourse du 24 novembre 2008 sur le marché réglementé d’Euronext Brussels (la « Date de référence ») recevra un droit de préférence par Action détenue (les « Droits »). Les Droits permettront à leurs titulaires, sous réserve des règles de droit financier applicables, de souscrire aux nouvelles Actions au Prix de souscription au ratio de 8 nouvelles Actions pour 5 Droits (le « Ratio »). L’offre des nouvelles Actions qui seront émises lors de l’exercice des Droits est désignée dans le présent Prospectus comme étant l’« Offre de Droits ». Les Droits, représentés par le coupon no 9 des Actions, seront détachés des Actions sous-jacentes le 24 novembre 2008 après la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels. Une demande a été introduite en vue de l’admission des Droits sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Les Droits seront négociables du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008 sur le marché réglementé d’Euronext Brussels sous le symbole ABIS9. Sous réserve des règles de droit financier applicables, les titulaires d’Actions ayant reçu des Droits (ou les cessionnaires ultérieurs des Droits) peuvent souscrire aux nouvelles Actions au Prix de souscription et conformément au Ratio du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008 (16h00 CET) (la « Période de Souscription avec Droits »). Les titulaires d’Actions ayant reçu des Droits (ou un cessionnaire ultérieur de Droits) et qui n’auront pas valablement exercé leurs Droits au plus tard le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits, ne seront plus en mesure d’exercer ces Droits. Les titulaires de Droits les ayant exercés, ne seront plus en mesure d’en révoquer l’exercice, sauf de la façon décrite à la section 14.2.10 de ce Prospectus « Révocation de l’acceptation — Supplément au Prospectus ». A l’expiration de la Période de Souscription avec Droits, toute nouvelle Action qui n’aura pas été souscrite dans le cadre de l’exercice des Droits sera disponible à la souscription sous forme de scripts (les « Scripts »), qui seront placés par les Garants (i) par le biais d’un placement privé en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis conformément à la Regulation S de l’United States Securities Act, tel qu’amendé (le « US Securities Act ») et (ii) aux Etats-Unis, uniquement à des investisseurs institutionnels qualifiés (« qualified institutional buyers » ou « QIBs » tels que définis par la Rule 144A de l’US Securities Act, la « Rule 144A ») au moyen de transactions exemptées de l’obligation d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act (l’« Offre de Scripts » et, conjointement avec l’Offre de Droits, l’« Offre »). Les Garants (tels que définis ci-dessous) de l’Offre ont accepté de souscrire à toutes les nouvelles Actions qui n’auraient pas été souscrites dans le cadre de l’Offre (à l’exception des Actions que certains des Actionnaires majoritaires principaux et d’autres personnes se sont engagés à souscrire conformément à des engagements irrévocables de souscription (comme décrit à la section 9.4.2 « Engagement irrévocable »)), aux termes et conditions stipulés à la Convention de garantie. Voir la section 14.4.3 « Convention de garantie ». Les personnes ayant acquis des Scripts auront l’obligation de souscrire aux nouvelles Actions correspondant aux Scripts ainsi acquis. Toute référence aux nouvelles Actions dans le présent document vise également les nouvelles Actions émises suite à l’Offre de Scripts. L’Offre de Scripts devrait débuter le 11 décembre 2008 et se clôturer le même jour (la « Période de Souscription avec Scripts »). Les résultats de l’Offre devraient être annoncés le 12 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Investir dans les nouvelles Actions et les Scripts et négocier les Droits comportent certains risques. Veuillez consulter la section 1 « Facteurs de risque » débutant en page 22 du Prospectus pour de plus amples informations sur les facteurs que vous devriez soigneusement examiner avant d’investir dans les nouvelles Actions ou de négocier les Droits. Les Droits, les Scripts et les nouvelles Actions n’ont pas été ni ne seront enregistrés conformément à l’US Securities Act et ne peuvent être offerts ou vendus (i) aux Etats-Unis, qu’à des QIBs conformément à l’une des exemptions aux conditions de l’US Securities Act et (ii) en dehors des Etats-Unis, qu’à certaines personnes dans le cadre de transactions offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act. Les Droits, les Scripts et les nouvelles Actions sont également soumis à des restrictions de transfert et de vente dans certains autres pays. Les investisseurs potentiels sont invités à lire la section 14.3.1 « Catégorie d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre ». Anheuser-Busch InBev n’a pas entrepris la moindre démarche en vue d’organiser une offre publique des Droits ou des nouvelles Actions dans un autre pays que la Belgique. La distribution du Prospectus et la vente ou l’offre des nouvelles Actions (en ce compris par le biais de l’exercice des Droits ou Scripts) dans certains pays peuvent être limitées en vertu de la loi. Ce Prospectus ne constitue ni une offre de vente, ni une sollicitation d’offre d’achat de titres, en ce compris de Droits et de nouvelles Actions, si une telle offre ou sollicitation est illégale. Les Actions sont admises à la négociation et négociées sur Euronext Brussels sous le symbole ABI et une demande a été introduite en vue de l’admission des nouvelles Actions et des Strips VVPR sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Les nouvelles Actions seront admises sous le même symbole. Les Droits et les nouvelles Actions ont été introduits dans le système de compensation d’Euroclear Bank SA, agissant en qualité d’opérateur du système Euroclear, et de Clearstream Banking, société anonyme, sous les codes ISIN BE0970104072 et BE0003793107, respectivement. Le règlement et la livraison des nouvelles Actions devraient intervenir le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Le 21 novembre 2008, le cours de clôture des Actions sur Euronext Brussels s’élevait à 20,60 EUR. Le présent document constitue un prospectus au sens de l’article 3 de la Directive Prospectus de l’Union Européenne. Il a été préparé conformément à la loi belge du 16 juin 2006 relative aux offres de titres au public et à l’admission de titres à la négociation sur un marché réglementé. Le Prospectus a été approuvé par la Commission bancaire, financière et des assurances (la « CBFA ») le 23 novembre 2008. Joint Global Coordinators et Joint Bookrunners BNP PARIBAS Deutsche Bank J.P. Morgan Joint Lead Managers ABN AMRO Fortis Bank ING Co-Manager KBC Santander Global Banking & Markets APPROBATION DU PROSPECTUS Le 23 novembre 2008, la CBFA a approuvé la version anglaise du présent Prospectus conformément à la Loi belge du 16 juin 2006 relative aux offres de titres au public et à l’admission de titres à la négociation sur un marché réglementé. Cette approbation n’implique aucun avis de la CBFA quant à la pertinence et à la qualité de l’opération ou de la situation des personnes qui font cette Offre. DISPONIBILITE DU PROSPECTUS Le présent Prospectus est disponible en anglais, français et néerlandais. Sous réserve de certaines restrictions décrites dans la section 14.3.1 « Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre », des exemplaires du présent Prospectus sont disponibles sans frais à compter du 24 novembre 2008, sur demande, en Belgique auprès de Fortis Banque, au numéro gratuit 0800 90 301 et auprès d’ING au 02 464 60 04. Sous réserve de certaines restrictions décrites dans la section 14.3.1 « Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre », il est possible de consulter le présent Prospectus sur les sites Internet de Fortis Banque (www.fortisbanking.be/ epargneretplacer) et d’ING (www.ing.be), ainsi que sur le site d’Anheuser-Busch InBev (www.abinbev.com) à compter du 24 novembre 2008. Par ailleurs et sous réserve des mêmes restrictions, des exemplaires du présent Prospectus sont disponibles, sans frais et pendant au moins un an à compter de la date dudit Prospectus, aux adresses suivantes, à compter du 24 novembre 2008 : – Anheuser-Busch InBev SA, Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique ; – Anheuser-Busch InBev SA, Brouwerijplein 1, 3000 Louvain, Belgique ; et – InBev Belgium SA, Rue des Anciennes Houblonnières 2, 4020 Jupille-sur-Meuse, Belgique. i GENERALITES Certains termes utilisés dans le présent Prospectus sont définis dans l’Annexe B « Définitions ». Dans le présent Prospectus, les références à : – les termes « Anheuser-Busch InBev SA » se réfèrent à InBev SA après le changement de sa dénomination sociale après la réalisation de l’Acquisition ; – les termes « Anheuser-Busch InBev » ou « Anheuser-Busch InBev Group » se réfèrent à AnheuserBusch InBev SA ou Anheuser-Busch InBev SA et le groupe d’entreprises détenues et/ou contrôlées par Anheuser-Busch InBev SA (dont Anheuser-Busch après la réalisation de l’Acquisition), selon le contexte ; – les termes « InBev » ou « InBev Group » se réfèrent à InBev SA ou InBev SA et le groupe d’entreprises détenues et/ou contrôlées par InBev SA, existant avant la réalisation de l’Acquisition ; et – les termes « Anheuser-Busch » se réfèrent à Anheuser-Busch Companies, Inc. ou les entreprises du groupe Anheuser-Busch et le groupe d’entreprises détenues et/ou contrôlées par Anheuser-Busch Companies, Inc. telles qu’existant avant la réalisation de l’Acquisition, selon le contexte. Aucune personne n’a été autorisée à fournir des informations ou à faire des déclarations qui ne figurent pas dans ce Prospectus et, si ces informations sont fournies et ces déclarations faites, elles ne doivent pas être entendues comme ayant été autorisées par Anheuser-Busch InBev ou les Garants (tels que définis ci-dessous). Le contenu de ce Prospectus ne vaut qu’à la date de son établissement. En cas de modifications importantes des informations contenues dans le présent Prospectus pendant la période allant de la date d’approbation du Prospectus par la CBFA jusqu’à la date de négociation des nouvelles Actions, qui devrait avoir lieu le 16 décembre 2008 ou aux environs de cette date, ces modifications seront publiées en tant que supplément au présent Prospectus, conformément aux lois et réglementations en vigueur. Le présent Prospectus a été rédigé en anglais, en français et en néerlandais pour être utilisé dans le cadre de l’Offre. En cas de divergences entre les différentes versions du présent Prospectus, la version anglaise prévaudra. La diffusion du présent Prospectus, l’attribution des Droits, l’exercice des Droits, l’offre, la vente et l’exercice des Scripts ainsi que l’Offre peuvent, dans certaines juridictions, être limités par la loi et le présent Prospectus ne saurait être utilisé aux fins de, ou en relation avec, une offre ou une sollicitation par quiconque dans une juridiction où cette offre ou cette sollicitation n’est pas autorisée ou à une personne à laquelle il est illégal de faire cette offre ou cette sollicitation. Le présent Prospectus ne constitue pas une offre pour ou une invitation à acquérir des Droits, des Scripts ou de nouvelles Actions dans une juridiction où cette offre ou cette invitation serait illégale. Anheuser-Busch InBev et les Garants demandent aux personnes qui entrent en possession du présent Prospectus de s’informer de et de respecter ces restrictions. Ni Anheuser-Busch InBev ni les Garants n’acceptent la responsabilité juridique quant à la violation par une personne, que celle-ci soit ou non un souscripteur ou un acheteur potentiel de Droits, de Scripts ou de nouvelles Actions, d’une de ces restrictions. Pour de plus amples détails concernant les restrictions liées à l’Offre, veuillez vous référer à la section 14.3.1 « Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre ». Anheuser-Busch InBev et les Garants se réservent le droit, à leur absolue discrétion, de refuser les souscriptions de nouvelles Actions ou toute offre d’acquisition des Scripts qui, selon Anheuser-Busch InBev, les Garants ou leurs agents, pourraient donner lieu à la violation d’une loi, d’une règlementation ou d’un règlement. Dans le cadre de l’Offre, BNP Paribas (le « Stabilisation Manager »), agissant au nom et pour le compte des Garants, pourra, pendant la période allant du 25 novembre 2008 à la date de la réalisation de l’augmentation de capital relative aux Droits et Scripts devant avoir lieu le 16 décembre 2008 selon le calendrier indicatif, effectuer des opérations visant à stabiliser ou à maintenir le cours des Droits ou des Actions. Ces interventions peuvent notamment aboutir à la fixation d’un prix de marché plus élevé que celui qui prévaudrait autrement. ii Toutefois, le Stabilisation Manager ne sera en aucun cas tenu d’effectuer des opérations de stabilisation. Lorsque de telles opérations verraient à être entreprises, elles pourraient être interrompues à tout moment. DECLARATIONS AUX INVESTISSEURS POTENTIELS EN DEHORS DE LA BELGIQUE Ce Prospectus ne vous est remis qu’à titre d’information et ne peut pas être reproduit, diffusé ou transmis, directement ou indirectement, à une quelconque autre personne, ni publié, intégralement ou partiellement, quel qu’en soit le but. Note destinée aux résidents du New Hampshire NI LE FAIT QU’UNE DECLARATION D’ENREGISTREMENT OU UNE DEMANDE DE LICENCE AIT ETE DEPOSEE EN VERTU DU CHAPITRE 421-B DES LOIS MODIFIEES DE L’ETAT DU NEW HAMPSHIRE (« RSA 421-B »), NI LE FAIT QU’UNE VALEUR MOBILIERE SOIT EFFECTIVEMENT ENREGISTREE OU QU’UNE PERSONNE DETIENNE UNE LICENCE DANS L’ETAT DU NEW HAMPSHIRE, NE CONSTITUE UNE CONSTATATION DU SECRETAIRE DE L’ETAT DU NEW HAMPSHIRE QU’UN DOCUMENT DEPOSE EN VERTU DE LA RSA 421-B EST SINCERE, COMPLET ET NON FRAUDULEUX. NI CE FAIT, NI LE FAIT QU’UNE DEROGATION OU UNE EXCEPTION SOIT APPLICABLE A UNE VALEUR MOBILIERE OU A UNE OPERATION, NE SIGNIFIE QUE LE SECRETAIRE D’ETAT S’EST PRONONCE SUR LE BIEN-FONDE OU LES QUALIFICATIONS DE, OU RECOMMANDE OU APPROUVE UNE PERSONNE, UNE VALEUR MOBILIERE OU UNE OPERATION. IL EST ILLEGAL DE FAIRE, OU DE FAIRE FAIRE, UNE DECLARATION QUI NE SOIT PAS CONFORME AUX DISPOSITIONS DU PRESENT PARAGRAPHE A UN ACQUEREUR OU UN CLIENT POTENTIEL. Note destinée aux investisseurs potentiels aux Etats-Unis Aucun Droit, Script ou nouvelle Action n’a été ou ne fera l’objet d’un enregistrement en vertu de l’US Securities Act, ou auprès d’une autorité de tutelle d’un Etat ou d’une autre juridiction des Etats-Unis ; aucun Droit, Script ou nouvelle Action ne peut être offert, vendu, nanti ou autrement cédé, excepté dans le cadre d’une dérogation ou d’une opération qui n’est pas soumise aux obligations d’enregistrement prévues par l’US Securities Act et dans le respect des lois financières de l’un quelconque des Etats des Etats-Unis. Par conséquent, aucun Droit, Script ou nouvelle Action ne peut être offert ou vendu aux Etats-Unis et les Droits et Scripts ne peuvent y être exercés, sauf pour ou par des personnes raisonnablement supposées être des QIBs dans le cadre d’opérations dispensées d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act, sous réserve que (i) ces QIBs qui exercent les Droits aux Etats-Unis signent et adressent une lettre d’investisseur (investor letter) jugée satisfaisante par Anheuser-Busch InBev et les Garants et (ii) tout QIB qui exerce des Scripts aux Etats-Unis sera présumé avoir fait des déclarations essentiellement similaires et pris des engagements jugés satisfaisants par Anheuser-Busch InBev et les Garants. Tous les Droits, Scripts ou nouvelles Actions proposés ou vendus aux Etats-Unis seront soumis à certaines restrictions de transfert, telles que présentées dans la section 14.3.1 « Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre ». Aucun Droit, Script ou nouvelle Action n’a été approuvé ou désapprouvé par le U.S. Securities and Exchange Commission (« SEC »), par une commission de valeurs mobilières d’un Etat des Etats-Unis ou par une autre autorité de tutelle américaine, et aucune d’elles ne s’est prononcée quant au bien-fondé de l’Offre ou à l’exactitude et la pertinence du présent Prospectus. Toute déclaration contraire constitue une infraction pénale aux Etats-Unis. Le présent Prospectus n’est diffusé aux Etats-Unis que de manière confidentielle aux seules fins de permettre à un investisseur potentiel d’envisager la souscription des titres particuliers décrits dans les présentes. Les informations contenues dans le présent Prospectus ont été fournies par Anheuser-Busch InBev et par les autres sources identifiées dans les présentes. La distribution du présent Prospectus à une personne autre que l’investisseur visé, désigné par les Garants ou leurs représentants ou à des personnes retenues, le cas échéant, pour conseiller ledit investisseur visé, est interdite et toute diffusion de son contenu sans l’accord préalable écrit d’Anheuser-Busch InBev est interdit. La reproduction ou la distribution, en tout ou en partie, du iii présent Prospectus aux Etats-Unis et la diffusion de son contenu à toute autre personne, sont interdites. Le présent Prospectus est propre à chaque investisseur visé et ne constitue pas une offre à une autre personne, ou au public de manière générale, pour acquérir des Scripts ou souscrire ou autrement acheter les nouvelles Actions. Les acheteurs potentiels sont, par la présente, prévenus du fait que les cédants de Scripts et les cédants d’Actions sont susceptibles de se fonder sur l’exemption aux dispositions de la section 5 de l’US Securities Act prévue par la Rule 144A. En outre, jusqu’à l’expiration de la période de 40 jours qui commence à la date du présent Prospectus, une offre de vente ou une vente des Droits, des Scripts ou des nouvelles Actions aux Etats-Unis par un courtier/ négociateur (qu’il participe ou non à l’Offre) peut constituer une violation des exigences d’enregistrement stipulées dans l’US Securities Act, sauf si cette offre de vente ou cette vente est faite conformément à une dérogation ou dans le cadre d’une opération qui n’est pas soumise aux obligations d’enregistrement prévues dans l’US Securities Act et respecte la législation en vigueur d’un Etat concernant les valeurs mobilières. Note à l’attention des investisseurs potentiels du Royaume-Uni Le présent Prospectus est uniquement destiné au Royaume-Uni aux personnes (i) disposant d’une expérience professionnelle en matière d’investissements qui relève de la définition de l’Article 19(5) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 (l’« Ordonnance ») ou (ii) qui sont des personnes morales ou physiques disposant d’un patrimoine important, ou d’autres personnes qui relèvent de l’Article 49(2)(A) à (D) de l’Ordonnance (toutes ces personnes étant appelées collectivement les « Personnes concernées »). Le présent Prospectus ne doit pas être suivi par, ni servir de base de travail à, des personnes qui ne sont pas des Personnes compétentes. Les investissements et activités d’investissement auxquelles fait référence le présent Prospectus ne sont proposés qu’aux Personnes compétentes et ne pourront être réalisés que par celles-ci. Note à l’attention des investisseurs potentiels de l’Espace économique européen Pour les membres de l’Espace économique européen, autres que la Belgique, ayant transposé la Directive Prospectus (chacun d’eux étant un « Etat membre pertinent »), aucune action n’a été entreprise et ne sera entreprise à l’effet de permettre une offre au public des nouvelles Actions, de Droits ou de Scripts, rendant nécessaire la publication d’un prospectus dans un Etat membre pertinent. Par conséquent, les nouvelles Actions, Droits ou Scripts peuvent être offerts dans l’Etat membre pertinent uniquement : – à des personnes morales agrées ou réglementées en tant qu’opérateur sur les marchés financiers ainsi qu’à des entités non agrées ou réglementées à cet effet, dont l’objet social est uniquement l’investissement dans des valeurs mobilières ; – à toute personne morale qui présente au moins deux des trois des caractéristiques suivantes : (i) un effectif moyen de salariés supérieur à 250 personnes au cours du dernier exercice comptable, (ii) un total de bilan supérieur à 43 millions d’euros et (iii) un chiffre d’affaires annuel net supérieur à 50 millions d’euros, tel que figurant dans les derniers comptes annuels ou consolidés ; ou – dans les autres cas qui n’imposent pas à Anheuser-Busch InBev de publier un prospectus conformément à l’article 3(2) de la Directive Prospectus. Pour les besoins du paragraphe ci-dessus, l’expression « une offre de Droits, de Scripts ou de nouvelles Actions au public » concernant des Droits, Scripts ou nouvelles Actions InBev dans un Etat membre pertinent, désigne la communication sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit concernant les conditions de l’offre de Droits, de Scripts ou de nouvelles Actions, pour mettre un investisseur en mesure de décider d’acheter des Scripts ou des Droits, ou souscrire à de nouvelles Actions, telle que cette définition a été le cas échéant modifiée, dans l’Etat membre pertinent en vertu d’une mesure d’application de la Directive dans ledit Etat, et l’expression « Directive Prospectus » désigne la Directive 2003/71/CE et les mesures d’application y afférentes dans chaque Etat membre pertinent. iv INFORMATIONS RELATIVES A ANHEUSER-BUSCH Les informations relatives à Anheuser-Busch contenues dans l’Annexe A, l’information financière historique résumée d’Anheuser-Bush contenue dans la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch contenue dans ce Prospectus, sont extraites, sauf indication contraire ci-dessous, du rapport annuel d’Anheuser-Busch sur formulaire 10-K pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 déposé auprès de la SEC le 29 février 2008 (« Formulaire 10-K »), du rapport trimestriel d’Anheuser-Busch (formulaire 10-Q) pour la période clôturée le 30 juin 2008, déposé auprès de la SEC le 25 juillet 2008 et le rapport trimestriel d’Anheuser-Busch (formulaire 10-Q) pour la période clôturée le 30 septembre 2008 déposé auprès de la SEC le 6 novembre 2008 (ensemble, les « Formulaires 10-Q ») comme indiqué ci-dessous. Toutes ces informations extraites du Formulaire 10-K et des Formulaires 10-Q ont été déposées auprès de la SEC ou transmises à cette dernière et peuvent être consultées sur son site internet, www.sec.gov. Le rapport annuel d’Anheuser-Busch pour l’année 2007 est également disponible sur le site internet d’Anheuser-Busch, www.anheuser-busch.com. Les informations présentées sur le site d’AnheuserBusch et sur le site de la SEC ne font pas partie du présent Prospectus et n’y sont pas incorporées par référence. Avant la finalisation de l’Acquisition, Anheuser-Busch a préparé ses comptes consolidés conformément aux principes comptables communément admis aux Etats-Unis (« U.S. GAAP »), qui diffèrent, à certains égards, des IFRS. Par conséquent, les comptes d’Anheuser-Busch présentés dans l’Annexe A et dans la section « Résumé » de ce Prospectus ne peuvent être directement comparés aux comptes d’InBev, présentés dans le présent Prospectus, dans la mesure où, entre autres, InBev prépare ses comptes en accord avec les normes IFRS. Dans la mesure où Anheuser-Busch utilise le dollar US comme devise de référence, les montants relatifs aux informations financières sur Anheuser-Busch sont libellés en dollars américains, sauf mention contraire. Veuillez noter que peu de temps après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains de ses actifs ou activités et prévoit d’utiliser le produit de ces ventes éventuelles pour rembourser l’endettement découlant du financement de l’Acquisition et, par conséquent, les informations relatives à Anheuser-Busch présentées dans l’Annexe A et dans la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch contenue dans ce Prospectus peuvent ne pas refléter le périmètre des activités d’Anheuser-Busch telles que celles-ci seront exercées à l’avenir. Nous vous recommandons par conséquent de lire le contenu de l’Annexe A, la section « Résumé » de ce Prospectus et l’information relative au volume historique, relatifs à Anheuser-Busch en parallèle avec les autres informations du présent Prospectus, en particulier les informations relatives à l’Acquisition. Les extraits du Formulaire 10-K et des Formulaires 10-Q figurant à l’Annexe A, dans la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch, ont été reproduits par InBev, tels que déposés par Anheuser-Busch auprès de la SEC, à l’exception (i) de certains termes définis qui ont été modifiés par InBev afin d’assurer la cohérence avec le Prospectus et (ii) des renvois, y compris les informations contenues dans les comptes consolidés d’Anheuser-Busch, qui ont été modifiés par InBev afin de rendre compte de la façon dont les informations sont présentées dans l’Annexe A, (iii) de l’information financière historique résumée relative à Anheuser-Busch contenue dans la section « Résumé » de ce Prospectus et de l’information financière historique sélectionnée contenue dans l’Annexe A qui ont été extraites par InBev des comptes consolidés d’Anheuser-Busch repris ailleurs dans ce Prospectus et (iv) de l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch contenue dans ce Prospectus qui a été extraite par InBev de l’information présentée en barils dans le Formulaire 10-K et les Formulaires 10-Q et converties en hectolitres. Bien qu’InBev n’ait pas connaissance d’éléments portant à croire que les déclarations contenues à l’Annexe A et à la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch, sont inexactes, incomplètes ou erronées, InBev n’a pas participé à la préparation du Formulaire 10-K ou les Formulaires 10-Q et, par conséquent, n’est pas en mesure de vérifier l’exactitude ou l’exhaustivité des informations issues de ces rapports ou la non-divulgation par Anheuser-Busch d’événements susceptibles d’être survenus, mais dont InBev n’a pas eu connaissance, pouvant affecter le sens ou l’exactitude des informations contenues dans ces rapports. Cependant, InBev n’a pas connaissance, pour autant qu’elle ait pu le vérifier à partir des informations publiées par Anheuser-Busch dans ces rapports, de l’omission de faits pouvant rendre les informations reproduites inexactes ou erronées. Le Formulaire 10-K v et les Formulaires 10-Q, dans leur intégralité, ne font pas partie du présent Prospectus et n’y sont pas incorporés par référence. Néanmoins, les extraits du Formulaire 10-K et des Formulaires 10-Q qui sont repris à l’Annexe A, à la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch contenue dans ce Prospectus, font partie intégrante de ce Prospectus. Outre ce qui précède, la section V de l’Annexe A « Informations complémentaires sur Anheuser-Busch » reprend des informations extraites par InBev des données reprises sous le titre « Négociations contractuelles avec les employés syndiqués », dans le communiqué de presse conjoint par Anheuser-Busch et International Brotherhood of Teamsters, daté du 3 octobre 2008 et le communiqué de presse par Anheuser-Busch, daté du 6 Novembre 2008, tous deux disponibles sur le site d’Anheuser-Busch à l’adresse www.anheuser-busch.com. Toutes ces sources et tous ces extraits sont soumis aux mêmes restrictions et réserves exprimées dans les paragraphes qui précèdent au sujet du Formulaire 10-k et des Formulaires 10-Q et des extraits de ces derniers. InBev n’a pas contrôlé de manière indépendante certains ajustements et certaines hypothèses repris dans l’information financière d’Anheuser-Busch. Les comptes consolidés audités d’Anheuser-Busch inclus dans le présent Prospectus ont été audités par PricewaterhouseCoopers LLP. Les informations concernant les économies de coûts et les synergies relatives à Anheuser-Busch figurant à la section 5.1.2(a) « Atouts » et à la section 13.2 « Raisons de l’Acquisition » du présent Prospectus constituent des déclarations prévisionnelles et peuvent ne pas être représentatives des économies de coûts et des synergies qui résulteront de l’Acquisition. Les informations figurant dans le présent Prospectus reflètent tant les informations fournies par Anheuser-Busch que les opportunités potentielles d’économies et de synergies identifiées par InBev. Tant les informations fournies par Anheuser-Busch que les opportunités potentielles d’économies et de synergies identifiées par InBev se fondent sur des estimations et des hypothèses qui sont par nature sujettes à des incertitudes importantes et difficilement prévisibles. Il n’existe par conséquent aucune garantie que ces économies de coûts et ces synergies se réaliseront. Les informations relatives à Anheuser Busch figurant à l’Annexe A, à la section « Résumé » de ce Prospectus, ainsi que l’information relative au volume historique d’Anheuser-Busch contenue dans ce Prospectus portent la date la plus ancienne mentionnée par lesdites informations, ne sont valables qu’à cette date et peuvent être mises à jour, complétées ou amendées sans notification. En cas de modifications importantes de ces informations au cours de la période allant de la date d’approbation du Prospectus par la CBFA jusqu’à la date de la négociation des nouvelles Actions, qui devrait avoir lieu le 16 décembre 2008 ou aux environs de cette date, ces modifications seront publiées au titre de supplément au présent Prospectus, conformément aux lois et règlements applicables. Voir également les considérations introductives relatives à la discussion portant sur l’impact financier envisagé non audité de l’Acquisition sur InBev, figurant à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch ». PRESENTATION DES INFORMATIONS FINANCIERES Les données financières historiques présentées dans le présent Prospectus au 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les exercices clôturés le 31 décembre 2007, 2006 et 2005 sont extraites des comptes consolidés audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les données financières historiques présentées dans le présent Prospectus au 30 juin 2008 et 2007 et au 30 septembre 2008 et 2007 ainsi que pour les semestres clôturés les 30 juin 2008 et 2007 et les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2008 et 2007 sont extraites des comptes consolidés intermédiaires résumés non audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les comptes et autres informations financières d’InBev inclus dans le présent Prospectus sont exprimés en euros. vi InBev mesure ses performances sur la base de mesures de performance « normalisées », comme l’EBITDA normalisé, l’EBIT normalisé, le bénéfice normalisé et le bénéfice par action normalisé, qui sont calculées hors éléments non récurrents. Les éléments non récurrents sont des éléments de revenus ou de frais qui ne se produisent pas régulièrement dans le cadre des activités normales d’InBev, comme les revenus ou les dépenses issus des charges de restructuration, les cessions d’activités et ventes d’actifs, les litiges et, ailleurs qu’au niveau de l’EBITDA, les comptes de régularisation et les pertes découlant des revirements de dégradations. En raison de la taille et de la nature de ces éléments non-récurrents, InBev présente les mesures de performances normalisées séparément. Les mesures de performances normalisées sont des mesures complémentaires, utilisées par le management d’InBev et n’ont pas vocation à remplacer les mesures déterminées conformément aux normes IFRS en tant qu’indicateurs de la performance d’InBev. Le lecteur est invité à se reporter aux sections 7.6.1(h) « Eléments non récurrents », 7.6.2(h) « Eléments non récurrents » et 7.6.3(h) « Eléments non récurrents » des rapports d’exploitation et financiers semestriels et d’année en année d’InBev et à la note explicative 7 des comptes annuels consolidés audités d’InBev des exercices clôturés le 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et aux comptes consolidés intermédiaires résumés non audités pour les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2008 et 2007 pour de plus amples détails sur la nature de ces éléments non-récurrents. Afin de faciliter la compréhension des performances sous-jacentes d’InBev, les références à la croissance (ou au recul) du volume des ventes, des produits, du coût des ventes, des charges d’exploitation (en ce compris les frais de distribution, les frais de vente et de marketing, les frais administratifs et autres produits et charges d’exploitation), du produit d’exploitation normalisé (EBIT normalisé) et de l’EBITDA normalisé entre les périodes considérées dans l’étude de la situation financière et des résultats d’exploitation de la Société qui font partie du présent Prospectus, sont basées sur la croissance (ou le recul) interne. Veuillez-vous référer à la section 7.2 « Présentation des informations financières ». InBev définit l’EBITDA comme le bénéfice d’exploitation plus les amortissements et les dépréciations. L’EBITDA est une mesure complémentaire des performances et de la liquidité d’InBev qui n’est pas requis par les normes IFRS et n’est pas présenté conformément aux exigences de celles-ci. L’EBITDA ne doit pas être considéré par alternative aux normes IFRS, comme le bénéfice avant impôt et le bénéfice d’exploitation. InBev utilise l’EBITDA pour faciliter la comparaison des performances d’exploitation et parce qu’elle estime que les analystes de valeurs mobilières l’utilisent fréquemment. En tant qu’instrument analytique, l’EBITDA a ses limites et les acheteurs potentiels ne doivent pas le considérer indépendamment des résultats d’exploitation d’InBev, ni comme un substitut à ceux-ci. Veuillez noter que peu de temps après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains de ses actifs ou de ses activités et entend utiliser le produit de ces ventes éventuelles pour rembourser les dettes contractées pour financer l’Acquisition ; par conséquent, les informations financières présentées dans le présent Prospectus peuvent ne pas refléter le périmètre des activités d’Anheuser-Busch et d’InBev, le cas échéant, telles que celles-ci seront exercées à l’avenir. Il y a lieu de lire les informations du présent Prospectus en les associant aux autres informations contenues dans le Prospectus, en particulier en ce qui concerne les informations relatives à l’Acquisition. Les informations financières contenues dans le présent Prospectus n’entendent pas respecter les exigences de la SEC. Le respect de ces exigences nécessiterait de manière générale la modification ou l’exclusion de certaines informations présentées dans le présent Prospectus, ainsi que l’inclusion de certaines autres informations qui n’y figurent pas. Voir l’Annexe A « Informations relatives à Anheuser-Busch Companies, Inc. » en ce qui concerne les informations financières relatives à Anheuser-Busch. Pour les exercices comptables clôturés après la réalisation de l’Acquisition, InBev et ses filiales et AnheuserBusch et ses filiales seront consolidées en un seul groupe. Les comptes consolidés Anheuser-Busch InBev après la date de réalisation de l’Acquisition seront donc fort différents des comptes historiques d’InBev et d’Anheuser-Busch présentés dans ce Prospectus. vii Certains montants monétaires et d’autres chiffres compris dans le présent Prospectus ont été arrondis. Par conséquent, tout écart apparaissant dans les tableaux entre les totaux et la somme des montants qui y figurent sont dus aux arrondissements. PRESENTATION DES INFORMATIONS DE MARCHE Les informations de marché (y compris la part de marché, la position de marché et les données sectorielles relatives aux opérations d’InBev et de ses filiales ou des sociétés qu’elle a acquises) ou les autres états présentés dans le présent Prospectus concernant la situation d’InBev (ou des sociétés qu’elle a acquises) par rapport à ses concurrents, sont basées essentiellement sur les meilleures estimations de la direction d’InBev. Ces estimations s’appuient sur les informations obtenues auprès des clients, des organisations et des associations de négoce ou de commerce, de contacts au sein des secteurs dans lesquels InBev opère et, dans certains cas, sur les données ou informations statistiques publiées par des tiers indépendants. Sauf précision contraire, les données concernant la part de marché d’InBev ainsi que l’évaluation de la direction d’InBev de la position concurrentielle de la Société, ont été obtenues en comparant les ventes de la période considérée aux estimations de la direction concernant les ventes de ses concurrents pour la même période. Elles sont également basées sur les données et informations statistiques publiées par des tiers et, en particulier, les rapports publiés et les informations disponibles des associations locales de brasseurs et les statistiques nationales, entre autres, des différents pays dans lesquels InBev vend ses produits. Les principales sources utilisées sont généralement Plato Logic Limited et AC Nielsen, ainsi que Beverage Marketing Corp. (pour les Etats-unis), Brewers Association of Canada (pour le Canada), AC Nielsen (pour le Brésil, le Guatemala, la Hongrie et la Croatie), CCR (pour le Pérou et l’Equateur), CIES (pour la Bolivie), CAVEFACE (pour le Venezuela), CAMERA de cerveza (pour l’Argentine), Belgian Brewers (pour la Belgique), Business Analytica et Plato Logic Limited (pour la Russie), MREB (pour le Montenegro), Korea Alcoholic Liquor Industry Association (pour la Corée du Sud), National Statistics Bureau (pour la Chine), British Beer and Pub Association (pour le Royaume-Uni), Deutscher Brauer-Bund (pour l’Allemagne), Centraal Brouwerij Kantoor — CBK (pour les Pays-Bas), Brasseurs de France (pour la France), Associazione degli Industriali della Birra e del Malto (pour l’Italie), Fédération des Brasseurs Luxembourgeois (pour le Luxembourg), Czech Beer and Malt Association (pour la République tchèque), National Institute of Statistics (pour la Roumanie), Union of Brewers in Bulgaria (UBB) (pour la Bulgarie), les statistiques gouvernementales (pour Cuba) et autres associations locales de brasseurs (y compris pour la République Dominicaine, le Paraguay, le Chili, l’Uruguay, l’Ukraine et la Serbie). Les investisseurs potentiels ne doivent pas se fier à la part de marché et autres informations de marché présentées ici comme s’il s’agissait de mesures précises de la part de marché ou d’autres situations réelles. A moins que cela ne soit précisé autrement, les volumes mentionnés dans ce Prospectus incluent tant les volumes de bière que ceux des non-bières (essentiellement des « carbonated soft drinks » ou boissons gazeuses non alcolisées (« CSD »)). De plus, à moins que cela ne soit précisé autrement, les volumes d’InBev incluent non seulement les marques qu’InBev possèdent ou dont InBev donne licence, mais également les marques de tiers qu’InBev brasse ou produit en tant que sous-contractant, ainsi que les produits de tiers qu’elle vend à travers son réseau de distribution, en particulier en Europe de l’Ouest. Les montants de volumes d’InBev mentionnés dans le Prospectus reflètent 100 % des volumes des entités qu’InBev consolident intégralement dans son reporting financier et une portion proportionnelle des volumes des entités qu’elle consolide proportionnellement dans son reporting financier, mais n’incluent pas les volumes des partenaires ou des entités non-consolidées. Toutes les références faites dans le présent Prospectus à (i) « euro » ou « EUR » désignent la devise commune de l’Union européenne, (ii) « dollar US », « $ », « USD » ou « U.S.$ » la devise des Etats-Unis, (iii) « RMB » la devise de la Chine, (iv) « CAD » la devise du Canada, (v) « real » la devise du Brésil et (vi) « GBP » (livre sterling) la devise du Royaume-Uni. viii INFORMATIONS DISPONIBLES Anheuser-Busch InBev a déposé ses statuts modifiés et refondus, ainsi que tous les actes qui doivent être publiés dans les annexes de la gazette d’Etat belge, auprès du greffe du Tribunal de commerce de Bruxelles (Belgique), où ils sont consultables par le public. Un exemplaire des statuts est également disponible sur le site Internet d’Anheuser-Busch InBev, à l’adresse http://www.inbev.com/go/corporate_governance/ bylaws.cfm. Le droit belge impose à Anheuser-Busch InBev l’établissement de comptes annuels consolidés audités. Les comptes annuels consolidés audités obligatoires, les rapports du Conseil d’administration et du réviseur d’entreprises titulaire doivent être déposés auprès de la Banque nationale de Belgique, où ils sont consultables par le public. Par ailleurs, en tant que société cotée, Anheuser-Busch InBev publie une annonce annuelle qui précède la publication de son rapport de gestion annuel (qui comprend les comptes annuels audités, le rapport du Conseil d’administration et le rapport des réviseurs d’entreprises titulaires), ainsi qu’un troisième rapport trimestriel provisoire sur le premier semestre de l’exercice comptable. Anheuser-Busch InBev publie également des états de gestion intermédiaires. Des exemplaires de ces documents sont disponibles sur le site Internet d’Anheuser-Busch InBev aux adresses suivantes : http://www.inbev.com/go/investors/reports_and_ publications/statutory_accounts.cfm, http://www.inbev.com/go/investors/reports_and_publications/annual_ reports.cfm et http://www.inbev.com/go/investors/reports_and_publications/quarterly_reports.cfm. Anheuser-Busch InBev communique également les informations sensibles relatives aux cours (informations internes) et d’autres informations pour le public. Conformément à l’Arrêté royal belge du 14 novembre 2007 portant sur les obligations des émetteurs d’instruments financiers admis à la cote d’un marché réglementé, ces informations et documents sont disponibles sur le site Internet d’Anheuser-Busch InBev, dans les communiqués de presse et par le biais des canaux de communication d’Euronext Brussels. Le siège social d’Anheuser-Busch InBev est sis Brouwerijplein 1, 3000 Louvain, Belgique. Le numéro de téléphone d’Anheuser-Busch InBev est le +32 16 27 61 11 et l’adresse de son site Internet est www.abinbev.com. Le contenu dudit site Internet ne fait partie du présent Prospectus. Bien qu’il y soit parfois fait référence dans le présent Prospectus, aucune information sur ledit site Internet ne fait partie du présent Prospectus. Lorsque Anheuser-Busch InBev n’est pas soumise à la Section 13 ou 15(d) de l’U.S. Securities Exchange Act de 1934, tel que modifié, ou lorsqu’elle est dispensée de déclaration en vertu de la Rule 12g3-2(b), elle fournira, sur demande, à tout propriétaire d’Actions, ou à un acheteur potentiel désigné par ce propriétaire, les informations qui satisfont aux obligations de la sous-section(d)(4)(i) de la Rule 144A pour respecter la Rule 144A dans le cas des reventes d’Actions, dans la mesure où une nouvelle Action InBev est un « titre restreint » au sens de la Rule 144(a)(3) de l’US Securities Act. Anheuser-Busch InBev fournira également à chaque propriétaire d’Actions tous les avis des Assemblées générales d’actionnaires et autres rapports et communications qui sont habituellement mis à la disposition des actionnaires d’Anheuser-Busch InBev. Sous réserve des comptes consolidés et des comptes consolidés intermédiaires résumes non audités d’InBev repris à la section 16 « Information financière historique d’InBev » du présent Prospectus, aucun des documents mentionnés dans cette section ne font pas partie du présent Prospectus. ix INFORMATIONS RELATIVES AU TAUX DE CHANGE Les tableaux exposent, pour les périodes et les dates indiquées, des informations relatives au taux de change entre l’euro et le dollar US, fondées sur le taux d’achat à midi donné par la Federal Reserve Bank of New York. Ces taux peuvent différer des taux réels utilisés lors de la préparation des comptes et d’autres informations financières exposées dans le présent Prospectus. La mention de ces taux de change ne signifie pas que les montants en dollars américains soient réellement équivalents aux sommes en euros ou que ces montants auraient pu être convertis en euros à un taux particulier, le cas échéant. Les tableaux suivants ont été établis uniquement pour des raisons pratiques. Dollar US par rapport à l’euro Plus haut Plus bas Moyenne(1) Fin de période 2007 1,4862 1,2904 1,3797 1,4603 2006 1,3327 1,1860 1,2661 1,3197 2005 1,3476 1,1667 1,2400 1,1842 Exercices clôturé le 31 décembre Note : (1) La moyenne des taux de change au dernier jour ouvré de chaque mois plein lors de la période concernée. Dollar US par rapport à l’euro Mois Plus haut Plus bas Novembre 2008 (jusqu’au 17 novembre) 1,3039 1,2526 Octobre 2008 1,4058 1,2446 Septembre 2008 1,4737 1,3939 Août 2008 1,5569 1,4660 Juillet 2008 1,5923 1,5559 Juin 2008 1,5749 1,5368 Mai 2008 1,5784 1,5370 MARQUES Les marques suivantes reprises dans le présent Prospectus sont des marques déposées d’InBev ou d’une de ses filiales : Alexander Keith’s, Andes, Antarctica, Apatinsko Pivo, Astika, Bagbier, Bai Sha, Baltica, Bass, Baviera, Beck’s, Beck’s Vier, Beck’s Green Lemon, Beck’s Chilled Orange, Becker, Belle-Vue, Bergenbier, Boddingtons, Bohemia, Boomerang, Borostyán, Borsodi Sör, Brahma, Brahma Light, Brahma Ice, Branik, Burgasko, Cafri, Caracu, Cass, Cass Red, Chernigivske, Cintra, Concordia, Diebels Alt, Diebels Light, Diekirch, Dimix, Dommelsch, Double Deer, Ducal, Franziskaner, Haake-Beck, Hasseröder, Hertog Jan, Hoegaarden, Iguana, Jelen Pivo, Jinling Yali, Jinlongquan, Jupiler, Kamenitza, Kelt, KK, Klinskoye, Klinskoye Freez, Kokanee, Kronenbier, La Bécasse, Labatt Blue, Labatt Blue Light, Labatt Ice, Labatt Sterling, Labatt Wildcat, Lakeport, Leffe, Loburg, Löwenbräu, Malta Caracas, Mestan, Mousel, Nik Cool, Nik Gold, Niksicko Pivo, Niksicko Tamno, Noroc, Norte, Ostravar, Ouro Fino, Ozujsko, Paceña, Patricia, Pikur, Pilsen, Pleven, Polar, Premier, Quilmes, Red Rock, Shiliang, Rifey, Rogan, Santai, Sedrin, Serramalte, Siberian Crown, Skol, Slavena, Spaten, Staropramen, Staropramen Granát, Stella Artois, Taquiña, Tennent’s, Tennent’s Super, Tinkoff, Tolstiak, Velvet, Volzhanin, Vratislav et Yantar. Les marques suivantes sont des marques déposées de : – joint venture d’InBev avec Cerveceria Bucanero SA :Bucanero, Bucanero Malta, Cristal et Mayabe ; – partenariat d’InBev avec Zhujiang Beer Group Company : Zhujiang. x Labatt, une filiale indirecte partiellement détenue par Anheuser-Busch InBev, distribue également Budweiser et Bud Light qui sont des marques déposées d’Anheuser-Busch. InBev distribue aussi les marques déposées suivantes reprises dans le présent Prospectus sous licence : Pepsi et Triple Kola (marques déposées de PepsiCo, Inc. (« PepsiCo »)), 7UP (marque déposée de Seven Up International), Castlemaine XXXX (marque déposée de Castlemaine Perkins Pty Limited) et Murphy’s (marque déposée de Heineken Ireland Limited). JURIDICTION ET LANCEMENT DE PROCEDURES AUX ETATS-UNIS ET EXECUTION DE JUGEMENTS ETRANGERS EN BELGIQUE Anheuser-Busch InBev est une société anonyme belge. La majeure partie des membres du Conseil d’Administration et du Comité exécutif de direction d’Anheuser-Busch InBev et certaines personnes nommées dans les présentes ne sont pas résidents des Etat-Unis. L’ensemble ou la plus grande partie des actifs de ces non résidents et d’Anheuser-Busch InBev sont situés hors des Etats-Unis. En conséquence, il peut être impossible aux investisseurs de lancer une procédure contre ces personnes ou contre AnheuserBusch InBev ou d’obtenir de tribunaux établis aux Etats-Unis, l’exécution d’un jugement rendu à leur encontre par ces mêmes tribunaux. Les actions originales ou les actions visant à faire exécuter les jugements des tribunaux américains relatifs aux dispositions de responsabilité civile des lois fédérales ou d’un Etat des Etats-Unis ne sont pas directement exécutoires en Belgique. Actuellement, les Etats-Unis et la Belgique n’ont pas de traité multilatéral ou bilatéral permettant la reconnaissance et l’exécution réciproques des jugements, autres que des arbitrages, pour les questions civiles et commerciales. Pour qu’un jugement final de paiement d’une somme d’argent rendu par des tribunaux aux Etats-Unis sur la base de la responsabilité civile puisse être exécuté sur le sol belge, il faut que ledit jugement soit reconnu ou déclaré exécutoire par un tribunal belge, conformément aux dispositions du Code de droit international privé belge de 2004 (le « Code »). Cette reconnaissance ou cette exécution n’implique nullement un examen du bien-fondé du cas et est indépendante de toute obligation de réciprocité. Toutefois, un jugement américain ne sera pas reconnu ou déclaré exécutoire en Belgique s’il viole au moins un des motifs de refus dont la liste complète figure à l’Article 25 du Code. Outre la reconnaissance et l’exécution, un jugement rendu par un tribunal fédéral ou d’Etat aux Etats-Unis contre Anheuser-Busch InBev peut également servir de preuve dans une action similaire dans un tribunal belge s’il remplit les conditions nécessaires à l’authenticité des jugements selon le droit de l’Etat dans lequel il a été rendu. xi Table des matières Page RESUME 1 FACTEURS DE RISQUE 1.1 Risques liés à InBev 1.2 Risques liés à l’Acquisition 1.3 Risques liés à Anheuser-Busch 1.4 Risques liés au secteur de la bière et des boissons 1.5 Risques liés à l’Offre 2 DECLARATIONS DE NATURE PREVISIONNELLE 3 UTILISATION DU PRODUIT 4 RESPONSABILITE LEGALE POUR L’INFORMATION ET LE CONTROLE DES COMPTES 4.1 Personne responsable du Prospectus 4.2 Commissaire 5 PRESENTATION D’INBEV ET DE SES ACTIVITES 5.1 Profil d’InBev 5.1.1 Présentation générale 5.1.2 Atouts et stratégies 5.1.3 Historique et développements récents 5.1.4 Immatriculation et principales informations concernant la société 5.2 Présentation des activités 5.2.1 Secteurs d’activité 5.2.2 Principales activités et produits 5.2.3 Principaux marchés 5.2.4 Concurrence 5.2.5 Processus de brassage — Matières premières et conditionnement — Sites de production — Logistique 5.2.6 Distribution des produits 5.2.7 Licences 5.2.8 Marques et marketing 5.2.9 Propriété intellectuelle — Recherche et développement 5.3 Réglementations affectant l’activité d’InBev 5.4 Assurance 5.5 Citoyenneté d’entreprise 5.5.1 Création d’avantages économiques 5.5.2 Gestion de la performance environnementale d’InBev 5.5.3 Promotion de la consommation responsable 5.5.4 Collaborateurs et communauté 5.6 Organigramme 5.7 Employés 5.7.1 Ventilation des employés par zone 5.7.2 Rémunération et avantages salariaux 5.7.3 Rémunération en actions 5.8 Développements récents 5.8.1 Cessions 5.8.2 Tsingtao 6 INFORMATIONS FINANCIERES RESUMEES 7 EXAMEN DE L’EXPLOITATION ET DE LA SITUATION FINANCIERE D’INBEV 7.1 Présentation 7.2 Présentation des informations financières xii 1 22 22 28 36 36 41 44 46 47 47 47 48 48 48 48 54 55 55 56 56 60 64 65 70 71 71 73 74 76 76 78 79 80 81 83 89 89 89 89 94 94 94 95 98 98 98 7.3 7.3.1 7.3.2 7.3.3 7.3.4 7.3.5 7.3.6 7.3.7 7.3.8 7.3.9 7.3.10 7.4 7.5 7.6 7.6.1 7.6.2 7.6.3 7.7 7.8 7.8.1 7.8.2 7.8.3 7.8.4 7.8.5 7.8.6 7.8.7 7.8.8 7.9 7.9.1 7.9.2 7.9.3 7.10 7.10.1 7.10.2 7.10.3 7.11 7.12 8 9 9.1 9.2 9.3 9.4 9.4.1 9.4.2 9.4.3 9.4.4 9.4.5 Facteurs clés affectant les résultats d’exploitation Acquisitions, cessions et autres changements de périmètre Situation économique et fixation des prix Préférences du consommateur Gamme de produits Prix des matières premières et des transports Système de distribution Droits d’accise Réglementations gouvernementales Devise étrangère Climat et saisonnalité Politiques comptables significatives Zones commerciales et segments secondaires Résultats d’exploitation Comparaison entre les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 Comparaison entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 Comparaison entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 Impact des variations des taux de change Liquidités et fonds propres Généralités Flux de trésorerie Sources de financement Transferts provenant de filiales Notation de crédit Dépenses d’investissement Investissements Dette financière nette et capital Risque de marché, couverture et instruments financiers Risque de change Risque de taux Risque sur le prix des marchandises Obligations contractuelles et dépenses imprévues Obligations contractuelles Engagements collatéraux et contractuels Dépenses imprévues Perspectives et informations sur la tendance Engagements hors bilan POLITIQUE DE DIVIDENDE ACTIONNAIRES PRINCIPAUX Structure de l’actionnariat Actionnaire majoritaire Pactes d’actionnaires Intention des actionnaires de participer à l’Offre Intention Engagement irrévocable Convention de placement Lock-up Amendement au Pacte d’actionnaires xiii 99 99 101 101 101 102 102 103 104 104 105 105 107 107 107 121 138 151 152 152 153 157 159 160 160 161 162 163 163 164 164 165 165 166 166 167 167 168 169 169 170 170 171 171 171 172 172 173 10 10.1 10.2 10.2.1 10.2.2 10.3 10.3.1 10.3.2 10.4 10.4.1 10.4.2 10.5 10.5.1 10.5.2 10.6 11 11.1 11.2 11.2.1 11.2.2 11.2.3 11.2.4 11.2.5 11.2.6 12 12.1 12.1.1 12.1.2 12.2 12.2.1 12.2.2 12.2.3 12.2.4 12.2.5 12.2.6 12.2.7 12.2.8 12.2.9 12.3 12.3.1 12.3.2 12.3.3 13 13.1 13.2 13.3 13.3.1 13.3.2 13.3.3 MANAGEMENT ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE Organes d’administration, de gestion, de supervision et structure de management Conseil d’administration Rôle et responsabilités, composition, structure et organisation Informations à caractère général concernant les administrateurs Chief Executive Officer et Executive Board of Management Rôle et responsabilités, composition, structure et organisation Informations à caractère général concernant les membres de l’Executive Board of Management Rémunération et avantages Conseil d’administration Management Fonctionnement du Conseil Informations concernant les Comités d’Anheuser-Busch InBev Gouvernance d’entreprise Intention des administrateurs et des membres de l’Executive Board of Management de participer à l’Offre CAPITAL ET STATUTS Capital social Statuts Profil social Objet social Forme et cessibilité des Actions Modifications au capital social Acquisition et vente d’Actions propres Description des droits afférents aux Actions INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR INBEV Procédures judiciaires et arbitrales AmBev et ses filiales Autres pays Contrats importants Convention de fusion et Convention de vote Documents financiers relatifs à l’Acquisition Convention de garantie et Engagement standby de garantie Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. Ligne de crédit syndiqué de 2,5 milliards d’euros Contrat d’externalisation de l’infrastructure IT InBev - IBM Contrat d’externalisation de l’infrastructure IT InBev - BT Contrat d’externalisation des services d’application IT InBev - Logica CMG Contrat d’externalisation des services de gestion de l’infrastructure InBev - Faceo Transactions avec des parties liées Transactions avec les administrateurs et les membres de l’Executive Board Management (dirigeants principaux) Entités contrôlées conjointement Transactions avec associés L’ACQUISITION Présentation Raisons de l’Acquisition Convention de fusion et contrats liés Convention de fusion Avantages sociaux Programme en vue de retenir les employés xiv 174 174 174 174 177 180 180 183 185 185 187 192 192 194 195 196 196 197 197 197 198 198 199 200 203 203 203 211 212 212 212 212 212 212 213 213 213 214 214 214 215 215 216 216 217 218 218 229 230 13.3.4 13.3.5 13.4 13.4.1 13.4.2 13.5 13.5.1 13.5.2 13.6 13.7 14 14.1 14.1.1 14.1.2 14.1.3 14.1.4 14.1.5 14.1.6 14.1.7 14.1.8 14.1.9 14.1.10 14.1.11 14.2 14.2.1 14.2.2 14.2.3 14.2.4 14.2.5 14.2.6 14.2.7 14.2.8 14.2.9 14.2.10 14.2.11 14.2.12 14.2.13 14.3 14.3.1 14.3.2 14.3.3 14.4 14.4.1 14.4.2 14.4.3 14.4.4 14.5 14.5.1 Contrat de consultance Plans d’avantages sociaux et options Financement de l’Acquisition Convention relative aux dettes sénior Convention de crédit relais Approbations réglementaires Etats-Unis Autres approbations Calendrier de la Fusion Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch L’OFFRE Les nouvelles Actions offertes Type, catégorie et droit au dividende Cadre législatif et tribunaux compétents Forme Devise Droits attachés aux nouvelles Actions Autorisations relatives à l’Offre Date d’émission Restrictions à la libre négociabilité des nouvelles Actions Publicité des participations importantes Règles relatives aux offres publiques d’acquisition obligatoires, aux offres de reprise et aux offres de rachat obligatoire Offres publiques d’acquisition à l’instigation de tiers sur les titres d’InBev au cours de l’exercice social précédant et en cours Conditions et modalités de l’Offre Actions offertes Allocation des Droits Prix de souscription et Ratio Procédure de l’Offre Périodes de Souscription Réduction de la souscription Montant minimum ou maximum pouvant être souscrit Actions détenues par Anheuser-Busch InBev et ses filiales Révocation de l’Offre Révocation de l’acceptation — Supplément au Prospectus Paiement des fonds et modalités de livraison des nouvelles Actions Publication des résultats de l’Offre Calendrier indicatif de l’Offre Plan de distribution et allocation des titres Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre Intention de souscrire Notification aux souscripteurs Placement et garantie Banques guichet Service Financier — Agents Payeurs Convention de garantie Conventions de Lock-Up Admission à la négociation et contrat de liquidité Admission à la négociation xv 230 231 231 234 236 238 238 239 240 241 256 256 256 256 256 256 256 256 257 257 257 258 260 260 260 260 260 260 263 263 263 263 263 263 264 264 264 265 265 269 269 269 269 269 270 272 273 273 14.5.2 14.5.3 14.6 14.7 14.7.1 14.7.2 14.8 15 15.1 15.1.1 15.1.2 15.1.3 15.1.4 15.2 15.2.1 15.2.2 15.2.3 15.2.4 16 16.1 16.2 16.3 16.4 16.5 16.6 Annexe Annexe Annexe Admission à la négociation Stabilisation Dépenses relatives à l’Offre Effet dilutif Conséquences en termes de participation au capital Conséquences financières Intérêt des personnes physiques et morales impliquées dans l’Offre REGIME FISCAL DES ACTIONS Régime fiscal belge Résidents belges Non-résidents belges Strips VVPR Paiement des Droits non Exercés et vente des Droits avant l’expiration de la Période de Souscription avec Droits Certaines considérations concernant l’impôt fédéral américain sur les revenus Régime fiscal des Droits Régime fiscal des Scripts, des Actions et des Strips VVPR Société Etrangère d’Investissement Passif (règles PFIC) Transmission d’informations aux Etats-Unis et retenues américaines en cas de défaut Information financière historique d’InBev Comptes consolidés audités pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 Comptes consolidés audités pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 Comptes consolidés audités pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 Etats financiers consolidés intermédiaires résumés non audités pour le semestre clôturé le 30 juin 2008 et 2007 Etats financiers consolidés intermédiaires résumés non audités pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 Glossaire aux informations financières historiques d’InBev A — Informations concernant Anheuser-Busch Companies, Inc. B — Définitions C — Lettres d’investisseur pour les investisseurs qui se trouvent aux Etats-Unis xvi 273 273 274 274 274 274 274 275 275 275 279 282 283 283 285 286 288 289 F-2 F-2 F-86 F-168 F-239 F-262 F-286 A-1 B-1 C-1 RESUME Cette section est une synthèse de certaines informations importantes contenues dans le présent Prospectus. Cette synthèse doit être lue comme une introduction au présent Prospectus et toute décision d’investir dans les Droits, les Scripts et les nouvelles Actions ou de négocier des Droits ou des Actions doit être fondée sur un examen approfondi par l’investisseur potentiel du présent Prospectus dans son ensemble. Les personnes qui ont présenté le résumé, y compris le cas échéant sa traduction, n’engagent leur responsabilité civile que si le contenu du résumé est trompeur, inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du prospectus. Si une plainte relative à des informations contenues dans ce Prospectus est portée devant un tribunal d’un Etat membre de l’Espace économique européen (l’« EEE ») en vertu de la législation nationale dudit Etat, l’investisseur plaignant peut avoir à supporter, en vertu de la législation nationale où la plainte est déposée, les frais de traduction du Prospectus avant que la procédure judiciaire ne soit lancée. La présente synthèse reprend les informations contenues dans d’autres parties du Prospectus. Elle n’est pas exhaustive et ne contient pas toutes les informations susceptibles d’être importantes pour vous. Il vous est conseillé de lire le Prospectus dans son intégralité, y compris tous les comptes et notes annexes, avant de prendre la décision d’investir. Présentation d’InBev InBev est une leader mondial du secteur brassicole. Axée sur les consommateurs et les ventes, InBev produit, commercialise, distribue et vend un portefeuille important et équilibré de plus de 200 marques de bières. Parmi celles-ci, figurent des marques emblématiques dont l’empreinte est mondiale comme Stella Artois et Beck’s ; des marques à développement rapide dans plusieurs pays comme Brahma, Leffe, Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu ; et beaucoup de « champions locaux » comme Skol, Bohemia, Quilmes, Labatt Blue, Siberian Crown, Chernigivske, Sedrin, Cass et Jupiler. En outre, InBev produit et distribue également des boissons non alcoolisées, en particulier en Amérique latine. Basée à Louvain en Belgique, InBev employait environ 94.000 personnes au 30 septembre 2008 avec des activités dans plus de 30 pays répartis entre les Amériques, l’Europe et la région Asie-Pacifique et des ventes dans plus de 130 pays. Compte tenu de l’ampleur de ses activités, InBev est organisée en sept zones ou segments d’activités : Amérique du Nord, Amérique latine du Nord, Amérique latine du Sud, Europe occidentale, Europe centrale & de l’Est, Asie-Pacifique et un segment Exportations Mondiales et Sociétés Holdings. Les six premières correspondent à des régions géographiques spécifiques dans lesquelles InBev exerce ses activités. InBev dispose d’une présence globale au plan mondial (veuillez vous reporter à la section 5.2.3 « Principaux Marchés »). InBev est largement exposée aux pays émergents à croissance rapide d’Amérique latine du Nord (qui représentaient 35,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), d’Europe centrale & de l’Est (qui représentaient 18,4 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), de la région Asie-Pacifique (qui représentaient 14,8 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008) et d’Amérique latine du Sud (qui représentaient 11,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008). En 2007, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 14,4 milliards d’euros pour des volumes de 270,6 millions d’hectolitres (bière et non-bière). Pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 10,9 milliards d’euros pour des volumes de 199,3 millions d’hectolitres. Les sites de production d’InBev sont répartis sur ses six régions géographiques, ce qui lui donne une implantation géographique équilibrée en termes de production lui permettant de répondre à la demande des consommateurs dans le monde entier. InBev gère sa capacité de production entre les régions géographiques, les pays et les brasseries. A l’exception de cas limités (par ex. la brasserie Hoegaarden en Belgique), les brasseries d’InBev produisent plusieurs marques de bière. Cela permet à InBev de répartir la capacité de production de manière efficace au sein du Groupe InBev. Les installations de production se composent de 126 brasseries et/ou usines de production de boissons non alcoolisées, auxquelles s’ajoutent 16 petites usines réparties dans les six régions géographiques d’InBev. InBev possède également deux usines de fabrication de bouteilles, une usine de fabrication de canettes, deux 1 usines de production de bouchons couronne, une usine d’étiquettes, une usine de sirop, une ferme de guarana et une usine de pellet de houblon, toutes situées en Amérique latine. InBev est une société de droit belge (inscrite au registre des personnes morales sous le no 0417.497.106) et les Actions sont admises à la négociation sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Son siège social est situé Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique, et son siege administrative se trouve Brouwerijplein 1, 3000 Louvain, Belgique. L’Acquisition Le 13 juillet 2008, InBev et sa filiale détenue indirectement à 100 %, et constituée pour les besoins de la Fusion (telle que définie ci-après), Pestalozzi Acquisition Corp. (« Pestalozzi »), ont conclu une Convention de fusion (la « Convention de fusion ») avec Anheuser-Busch Companies, Inc. (« Anheuser-Busch »). Anheuser-Busch Companies, Inc. (« Anheuser-Busch ») est une société du Delaware qui a été fondée en 1979, en tant que société holding d’Anheuser-Busch, Incorporated (« ABI »), société du Missouri dont les origines remontent à 1875. ABI est le premier brasseur de bière et d’autres boissons à base de malt aux Etats-Unis. Elle produit et distribue des bières sous de nombreuses marques, en ce compris Budweiser et Bud Light. Le volume de bière produit par Anheuser-Busch pour les Etats-Unis (qui représente la bière expédiée à des grossistes à l’intérieur des Etats-Unis) s’élevait environ à 96,2 millions d’hectolitres pour les neuf premiers mois de 2008 et à approximativement 122,5 millions d’hectolitres pour l’année se clôturant le 31 décembre 2007. AnheuserBusch est également la société mère des filiales exerçant différents activités commerciales, en ce compris un des plus importants acteurs du secteur des parcs à thème aux Etats-Unis, un important producteur de cannettes en aluminium et la plus grande société de recyclage de récipients de boissons en aluminium. Avant la réalisation de la Fusion, l’action ordinaire d’Anheuser-Busch était admise à la négociation sur le New York Stock Exchange sous le symbole « BUD ». Les actionnaires d’InBev ont approuvé la Fusion lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008 et, le 12 novembre 2008, une majorité des actions Anheuser-Busch a voté en faveur de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale. La réalisation de la Fusion a été menée à bien et les certificats de fusion déposés le 18 novembre 2008. InBev a financé la Fusion avec des fonds issus de nouvelles dettes senior (« Senior Facilities ») et de crédits relais (« Bridge Facilities ») contractés en vue de financer la Fusion. La réalisation de la Fusion ne dépendaient pas de la disponibilité de fonds conformément aux conventions relatives aux dettes senior et au crédit relais ou de tout autre financement ou d’un accord de financement alternatif. Conformément à la Convention de fusion entre InBev, Pestalozzi et Anheuser-Busch, en vertu et sous réserve de ses termes et conditions, le 18 novembre 2008 (i) Pestalozzi a fusionné avec Anheuser-Busch (la « Fusion »), (ii) toute action ordinaire d’Anheuser-Busch (autre que les actions détenues en nom propre par InBev, Pestalozzi, Anheuser-Busch ou par leurs filiales respectives et les actions détenues par les actionnaires qui avaient déposé une demande, sans la retirer, en évaluation statutaire de leurs droits (‘‘statutory appraisal rights’’), a été rémunérée à concurrence de 70,00 USD en numéraire, sans intérêt et après application de toute retenue fiscale applicable et (iii) les actions représentatives du capital de Pestalozzi ont été converties en actions de la société résultant de la fusion. Anheuser-Busch est devenue la société résultant de la Fusion et poursuivra ses activités en tant qu’ « Anheuser-Busch Companies, Inc. » suite à la Fusion, alors que Pestalozzi a cessé d’exister. En conséquence, après la réalisation de la Fusion, Anheuser-Busch est devenue une filiale détenue indirectement à 100 % par Anheuser-Busch InBev (l’« Acquisition »). Anheuser-Busch InBev estime que le montant total des fonds nécessaires à la réalisation de l’Acquisition, y compris pour le paiement de 52,5 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le remboursement d’une partie de l’endettement d’Anheuser-Busch, le paiement des charges, frais et dépenses liés à l’opération, ainsi que les intérêts dus mais non encore payés dans le cadre de l’en-cours des dettes d’Anheuser-Busch, sera d’environ 54,8 milliards USD. InBev disposait à cette fin de certains engagements de dettes senior et de crédit relais à long et court terme d’un montant de 54,8 milliards USD. InBev prévoit de refinancer une partie de la dette encourue aux termes du crédit relais grâce au produit de l’Offre et des liquidités disponibles et de refinancer une partie de la dette encourue au terme des dettes senior grâce au produit d’une ou plusieurs émissions d’instruments financiers obligataires cotés (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme 2 d’obligations en euro à moyen terme). Cette Offre et toute offre aux marchés des capitaux sont indépendantes l’une de l’autre et peuvent être utilisées à des moments différents. La décision d’utiliser chaque offre sera prise indépendamment, selon les conditions de marché, de la décision d’utiliser une autre offre. En outre, peu de temps après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains de ses actifs ou de ses activités et entend utiliser le produit de ces ventes éventuelles pour rembourser l’endettement en dettes senior contracté pour financer l’Acquisition. La Fusion était soumise à, entre autres, des approbations ou des notifications par des autorités gouvernementales dans différents pays en application des lois en matière de concurrence. L’agrément, l’accord et/ou l’autorisation en vertu des lois en matière de concurrence ou d’interdiction des concentrations ont été obtenu aux Etats-Unis, en Bosnie-Herzégovine, au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Serbie, au Mexique, au Montenegro et au Royaume-Uni. Anheuser-Busch InBev prévoit de déposer une demande en Uruguay et en Argentine. Veuillez vous référer à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch » pour une discussion à titre illustratif de l’impact financier non audité sur InBev de l’Acquisition, en particulier les paragraphes introductifs de cette section. Dans son communiqué de presse du 14 juillet 2008, InBev a indiqué en ce qui concerne l’Acquisition que « la transaction devrait être neutre pour les bénéfices normalisés par action en 2009 et devrait commencer à être relutive en 2010, et le rendement du capital investi excédera la moyenne pondérée du coût du capital au cours de la deuxième année qui suit la finalisation de l’accord ». Ces tableaux comparaient les hypothèses utilisées par InBev pour déterminer sa performance future pour les actionnaires existants d’InBev sans l’Acquisition aux hypothèses utilisées pour déterminer sa performance future après avoir donné effet aux Transactions (telles que définies à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev de l’acquisition d’Anheuser-Busch ») ; ils ne prétendaient pas comparer la performance financière estimée d’Anheuser-Busch InBev pour une quelconque période future par rapport à la performance financière historique réelle d’InBev ou d’Anheuser-Busch pour toute période passée ou présente. En extrapolant les tableaux de bénéfice par action tirés du communiqué de presse du 14 juillet 2008, InBev a émis un certain nombre d’hypothèses, dont les plus importantes sont : (i) ses estimations de dettes supplémentaires et d’EBITDA supplémentaire et (ii) un nombre ajusté des Actions estimées en circulation en prenant pour hypothèse une participation au moyen d’une opération de trésorerie neutre par les actionnaires grâce à une émission de droits en vue de financer une partie du prix de l’Acquisition et (iii) des hypothèses concernant le cours de son Action. Compte tenu des conditions et de la volatilité actuelles du marché et de leurs effets sur le cours de l’Action, InBev n’est pas en mesure de confirmer ses déclarations relatives au résultat par action du 14 juillet 2008 à la date du présent Prospectus (à cette date, Anheuser-Busch InBev pense que les hypothèses sous-jacentes à sa déclaration du 14 juillet 2008 relative au rendement sur capital investi restent valables). En outre, aucune de ces déclarations relatives au résultat par action ne tenaient, ni ne tiennent, compte de certains ajustements obligatoires conformément aux normes IFRS, dont les ajustements sur le prix d’acquisition pour l’Acquisition, qui n’ont pas encore été réalisées à la date du présent Prospectus. Atouts et stratégies InBev estime que les principaux atouts suivants la conduiront à réaliser ses objectifs stratégiques et à renforcer sa position concurrentielle sur le marché : – Plate-forme mondiale assortie de positions de marché fortes : InBev, qui compte parmi les plus grands brasseurs du monde, pense qu’elle détient des positions de « leader » dans plus de vingt marchés (voir la section 5.2.3 « Principaux marchés »). Cet avantage en termes de taille permet à InBev d’obtenir des conditions d’approvisionnement intéressantes, des économies de coûts grâce à la centralisation et une structure de coûts allégée. En conséquence de l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est le leader mondial du secteur brassicole en termes de volume ; – Diversification géographique : l’implantation géographiquement diversifiée d’InBev permet d’équilibrer les opportunités de croissance des marchés émergents avec la stabilité et la solidité des marchés matures. Grâce aux opérations importantes réalisées dans l’hémisphère sud comme l’hémisphère nord, InBev dispose d’une couverture naturelle contre la volatilité des marchés, de l’économie et des saisons. L’Acquisition accentue davantage la diversité géographique d’InBev du fait de la forte complémentarité géographique d’InBev et d’Anheuser-Busch ; 3 – Un portefeuille de marques robuste comprenant des marques mondiales, multi-pays et locales : Le solide portefeuille de marques d’InBev s’adresse à une large variété de segments de marché et propose une vaste gamme de marques internationales et locales sur les principaux marchés brassicoles par le biais d’une segmentation en trois grandes catégories de marques : – Marques mondiales : InBev capitalise sur des valeurs et des expériences communes qui attirent les consommateurs au-delà des frontières ; des marques mondiales comme Beck’s et Stella Artois sont suffisamment solides pour être commercialisées dans le monde entier ; – Marques multi-pays : fortes de leur base de consommateurs fidèles sur leur marché national, des marques destinées à plusieurs pays comme, Brahma, Leffe Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu, apportent une saveur internationale à des marchés sélectionnés, et sont prisées par les consommateurs à travers les continents ; et – Marques locales : grâce à leur offre locale de saveurs populaires, des marques locales comme Labatt Blue, Skol, Quilmes, Bohemia et Jupiler, sont particulièrement prisées par les consommateurs dans leurs marchés nationaux. InBev pense que les marques d’Anheuser-Busch sont très complémentaires des marques existantes du portefeuille et entend positionner Budweiser comme la marque phare mondiale ; – Grandes capacités en matière d’innovation et de développement des marques : Fidèle à son image de société de biens de consommation à croissance rapide, InBev poursuit ses efforts pour améliorer sa compréhension des valeurs, des styles de vie et des préférences des consommateurs d’aujourd’hui et de demain, créant des avantages attractifs et concurrentiels par des produits et des services innovants taillés sur mesure pour répondre à ces besoins. Aussi bien InBev qu’Anheuser-Busch ont par le passé démontré leur savoir-faire dans le lancement réussi de produits innovants sur le marché ; – Une discipline financière stricte aboutissant aux meilleures marges du secteur : InBev s’est fixé pour objectif à long terme une efficacité de classe internationale à travers l’ensemble de ses métiers et marchés, et ce quelle que soit la conjoncture économique. InBev a mis en place plusieurs programmes de réduction des coûts au niveau du groupe, dont le « Zero-Based Budgeting » et le « Voyager Plant Optimisation », qui lui ont permis de dégager des marges parmi les meilleures de son secteur d’activité. InBev estime que l’Acquisition devrait générer des synergies de coûts significatives ; – Une équipe de direction expérimentée possédant une expérience considérable dans la réalisation de synergies résultant de regroupements d’entreprises : Au cours des vingt dernières années, la direction d’InBev a réalisé plusieurs fusions et acquisitions de tailles variées, suite auxquelles les sociétés acquises ont été intégrées de manière réussie dans les opérations d’InBev, créant ainsi des synergies significatives. Le principe fondateur de la stratégie d’InBev est son ambition d’être « la meilleure entreprise brassicole dans un monde meilleur » en conjuguant une efficacité de premier ordre à son rôle d’entreprise mondiale citoyenne et responsable. Le futur positionnement stratégique d’InBev repose sur quatre piliers fondamentaux : – Premièrement, InBev cherche à gagner des consommateurs et à s’assurer leur fidélité grâce à son solide portefeuille de marques ; – Deuxièmement, InBev prévoit de renforcer ses liens avec les consommateurs grâce à des programmes de dimension internationale ; – Troisièmement, InBev s’efforce d’améliorer en permanence son efficacité et de maintenir la tendance à l’amélioration de ses marges en libérant le potentiel d’économies sur les coûts variables et fixes ; – Enfin, InBev cherche à attirer des opportunités de croissance externe par des acquisitions sélectionnées, l’intégration d’Anheuser-Busch étant l’objectif clé à moyen terme ; InBev a identifié plusieurs outils essentiels qui devraient lui permettre de mettre en place sa stratégie d’entreprise, notamment : – une politique d’innovation ouverte à tous les niveaux, destinée à redynamiser la catégorie bière et augmenter sa part de marché ; 4 – une culture d’entreprise solide, qui investit dans les personnes et maintient une structure de rémunération liée aux objectifs ; et – une discipline financière de premier ordre étendue à toute l’organisation. Facteurs de risques Tout investissement dans les Droits, les Scripts et les nouvelles Actions comporte des risques, y compris les risques liés à InBev, à l’Acquisition, à Anheuser-Busch, au secteur de la bière et des boissons en général, et à l’Offre. Ces risques comprennent, sans y être limités, les facteurs de risques décrits ci-après. Anheuser-Busch InBev prévoit d’être exposée à tout ou partie des risques décrits ci-dessous, à ceux décrits plus loin à la section 1 « Facteurs de risques » qui commence en page 22 pour InBev et à l’Annexe A qui commence à la page 19 pour Anheuser-Busch, dans le cadre des ses futures opérations en tant que société fusionnée ainsi qu’à des risques supplémentaires dont Anheuser-Busch InBev n’a actuellement pas connaissance et qui pourraient affecter les activités commerciales d’InBev, d’Anheuser-Busch ou de la société fusionnée résultant de la réalisation de l’Acquisition. Il est conseillé aux investisseurs d’examiner attentivement la description des facteurs de risques ci-après, parallèlement aux autres informations contenues dans le présent Prospectus. Ces risques pourraient avoir un effet significatif sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’Anheuser-Busch InBev et diminuer la valeur des titres offerts dans le cadre de l’Offre. Les investisseurs pourraient perdre tout ou partie de leur investissement. L’ordre dans lequel les facteurs de risques sont présentés ci-dessous n’est pas indicatif de la probabilité de leur réalisation ou de l’ampleur de leurs conséquences financières. Les facteurs de risques ci-dessous, ainsi que certains autres facteurs de risques, sont détaillés dans la section 1 « Facteurs de risques » qui commence à la page 22. Risques liés à InBev ainsi qu’au secteur brassicole et des boissons – En tant que société holding, la capacité d’InBev à remplir ses obligations dépend en grande partie des flux de trésorerie émanant de ses filiales nationales et étrangères et de sociétés affiliées sous forme de dividendes, d’avances intragroupe, de commissions de gestion et autres versements et de leur capacité à faire remonter ou à distribuer les liquidités. – InBev peut être amenée à lever des fonds supplémentaires pour couvrir ses futurs besoins en capitaux ou pour refinancer ses dettes actuelles ; il ne peut être garanti que le financement, s’il s’avère nécessaire, sera disponible ou le soit à des conditions avantageuses. – InBev s’appuie sur la réputation de ses bières ; son succès dépend donc de sa capacité à conserver et améliorer l’image et la réputation de ses produits actuels et à développer une image et une réputation favorables pour de nouveaux produits. Un événement, ou une série d’événements, qui nuirait de manière significative à la réputation d’une ou plusieurs marques d’InBev, pourrait avoir un effet préjudiciable sur la valeur de cette marque et sur le chiffre d’affaires généré par cette marque ou société. Par ailleurs, InBev peut être dans l’impossibilité de protéger ses marques et ses produits actuels et futurs et de défendre ses droits de propriété intellectuelle, dont les marques commerciales, les brevets, les noms de domaine, les secrets commerciaux et le savoir-faire. – Certaines opérations d’InBev dépendent des efforts réalisés par des distributeurs indépendants pour vendre les produits InBev et il ne peut être garanti que ces distributeurs ne donneront pas la priorité à des concurrents d’InBev. De plus, toute incapacité d’InBev à remplacer des distributeurs improductifs ou inefficaces pourrait avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. – Tout changement quant à la disponibilité ou au prix des matières premières, des marchandises et de l’énergie, pourrait avoir un effet préjudiciable sur les résultats opérationnels d’InBev. – InBev dépend de tiers importants, comprenant notamment des fournisseurs clés, pour son approvisionnement en diverses matières premières destinées à la production de bière et de boissons non alcoolisées, ainsi que pour le conditionnement. La dénonciation ou une modification significative des accords conclus avec certains fournisseurs ou l’inobservation, par un fournisseur important, de ses obligations contractuelles, pourrait avoir de graves retombées sur la production, la distribution et la 5 vente de bière et donc un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev. – InBev est exposée aux risques des marchés émergents, une fraction importante de ses activités étant menée sur les marchés émergents d’Amérique latine et d’Europe. – Les fluctuations des taux de change de l’euro par rapport aux devises de fonctionnement de certaines de ses sociétés d’exploitation ont une influence sur les résultats opérationnels d’InBev. Outre le risque de change, InBev supporte les risques liés aux opérations en devise chaque fois qu’une de ses sociétés opérationnelles réalise des opérations dans des devises autres que sa devise de fonctionnement, y compris les opérations d’achat et de vente et l’émission de titres de créance ou la conclusion d’emprunts. – Certains titres de créance sont émis ou certains emprunts sont contractés par InBev à des taux d’intérêts variables qui l’exposent aux fluctuations de ces taux. Tous les accords de financement conclus par InBev dans le cadre de l’Acquisition pour un montant de 54,8 milliards USD sont basés sur des taux d’intérêts variables et augmenteront donc de manière significative l’exposition d’InBev au risque de taux d’intérêt. – L’Actionnaire majoritaire d’Anheuser-Busch InBev dispose et continuera de disposer du contrôle et d’une influence importante sur la désignation des membres du Conseil d’administration d’AnheuserBusch InBev et sur l’adoption de décisions sociales qui exigent l’accord des actionnaires, notamment la politique de distribution de dividendes, les fusions, les augmentations de capital, les opérations de retrait de la cote et autres opérations exceptionnelles. Les intérêts de l’Actionnaire majoritaire peuvent différer de ceux des autres actionnaires. – La mauvaise publicité sur les produits d’InBev (par ex., en raison d’inquiétudes liées à l’alcoolisme ou à l’obésité) pourrait provoquer une chute importante des ventes de produits InBev. – La concurrence sur ses divers marchés peut imposer à InBev de baisser ses prix, d’augmenter les dépenses d’investissement, les frais de marketing et autres ou entraı̂ner la perte de parts de marché ; tout cela pourrait avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. – Il est possible qu’InBev encoure des frais importants pour se conformer, aux diverses réglementations qui régissent ses activités ou en raison de violations ou des mises en jeu de responsabilité en rapport avec ces règlementations. – Les activités d’InBev sont soumises à des réglementations environnementales susceptibles de l’exposer à des frais de mise en conformité significatifs et à des procédures judiciaires liées à l’environnement. – Les dispositions légales relatives à la concurrence, au contrôle des concentrations, toute modification apportée à celles-ci ou un changement dans leur interprétation et mise en œuvre, peuvent avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev. – L’évolution des préférences et des goûts des consommateurs peut avoir un effet négatif sur la demande de produits InBev. Les préférences et goûts des consommateurs peuvent changer de manière totalement imprévue. Si InBev n’anticipe pas ou ne répond pas de manière appropriée à l’évolution des préférences et goûts des consommateurs, cela pourrait avoir un effet préjudiciable sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa santé financière. – Le secteur de la bière et des boissons peut subir des changements dans le régime fiscal ; or, cette dernière représente une part importante du coût de la bière facturée aux consommateurs dans de nombreux pays. Toute augmentation des taxes a tendance à entraı̂ner la réduction de la consommation générale et à pousser les consommateurs à se tourner vers des catégories de boissons moins taxées. – InBev est exposée au risque d’une récession mondiale ou d’une récession sur un ou plusieurs de ses marchés essentiels, à la volatilité des marchés du crédit et financiers, ainsi qu’à la crise économique et financière, ce qui pourrait donner lieu à une dégradation de ses résultats opérationnels, car la consommation de bière dans de nombreux pays où la Société exerce ses activités est étroitement liée à la conjoncture économique générale, ce qui pourrait affecter négativement le cours des Actions. 6 – La saisonnalité des cycles de consommation et de mauvaises conditions climatiques sur les marchés sur lesquels InBev exerce ses activités peuvent entraı̂ner des fluctuations de la demande de produits InBev et donc avoir un impact sur les activités de la Société. Risques liés à l’Acquisition et à Anheuser-Busch InBev – InBev a financé l’Acquisition au moyen de l’endettement (conventions de dettes senior et crédit relais) et de liquidités disponibles. Elle entend refinancer une partie de cette dette en combinant produit net de l’Offre, liquidités disponibles et le produit d’une ou plusieurs offres d’instruments de dette sur le marché des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme). Toutefois, même après ce refinancement, le niveau d’endettement d’AnheuserBusch InBev sera supérieur à ce qu’il était. Du fait de la nécessité d’affecter une part importante des flux de trésorerie issus de ses activités au paiement des intérêts et du principal de ladite dette, l’augmentation du niveau d’endettement d’Anheuser-Busch InBev après l’Acquisition pourrait avoir des conséquences préjudiciables sur Anheuser-Busch InBev, dont une vulnérabilité accrue aux mauvaises conditions économiques et sectorielles, et par conséquent limiter sa capacité à financer son fonds de roulement futur et ses dépenses d’investissement. Anheuser-Busch InBev pourrait également se trouver dans une position défavorable face à ses concurrents moins endettés. Sa capacité à rembourser son endettement en cours dépendra des conditions de marché ; si celles-ci étaient mauvaises, elles pourraient augmenter les coûts au-delà des prévisions actuelles. Par ailleurs, Anheuser-Busch InBev prévoit de réduire le montant des dividendes au cours des deux à trois années suivant la réalisation de l’Acquisition, et devra éventuellement procéder à des réductions supplémentaires ou diminuer les dividendes pour une période plus longue afin de réduire le ratio d’endettement et le niveau le plus élevé d’endettement d’Anheuser-Busch InBev, ainsi que les conséquences des engagements financiers dans le cadre des lignes de crédit contractées pour financer l’Acquisition. – Les agences de notation pourraient dégrader les notations d’Anheuser-Busch InBev ou d’AnheuserBusch et les noter en dessous de leurs niveaux actuels à la suite de la Fusion et de l’endettement financier en résultant. Cela pourrait avoir un effet défavorable sur la capacité d’Anheuser-Busch InBev à refinancer ses activités. – La Fusion et sa mise en œuvre, ainsi que les incertitudes quant aux effets de l’Acquisition, pourraient provoquer des interruptions d’activité chez Anheuser-Busch InBev. – InBev et Anheuser-Busch peuvent être dans l’incapacité de conserver leurs cadres supérieurs ou employés expérimentés. Les employés clés d’InBev ou d’Anheuser-Busch pourraient démissionner en raison d’incertitudes concernant leur poste chez Anheuser-Busch InBev des difficultés liées au rapprochement, ou d’un souhait général de ne pas rester au sein d’Anheuser-Busch InBev pour d’autres raisons. – Le processus d’intégration résultant de l’Acquisition implique des coûts et des incertitudes inhérents à l’opération et il n’existe pas de garantie que l’Acquisition permette d’atteindre les opportunités de croissance commerciale, les économies sur les coûts, les augmentations de bénéfice, les synergies et les retombées positives actuellement prévus par InBev. – L’Acquisition reste soumise à l’examen et à l’autorisation de plusieurs autorités gouvernementales qui pourraient imposer des conditions qui pourraient avoir des conséquences négatives pour AnheuserBusch InBev. – L’information narrative non auditée donnée à titre d’illustration dans le Prospectus et décrivant l’impact possible de l’Acquisition, du financement y relatif et de l’Offre ne constitue pas de l’« information pro forma » pour Anheuser-Busch InBev au sens de l’Annexe II du Règlement de la Commission (CE) no 809/2004 du 29 avril 2004 et ne prétend pas être représentative de la situation financière ou des résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev à quelle que date ou période que ce soit. L’information narrative non auditée donnée à titre illustratif est sujette à d’importantes réserves et limitations qui ont empêché InBev de présenter une « information pro forma » à proprement dit pour Anheuser-Busch InBev. Il n’est pas garanti que les estimations et hypothèses sur lesquelles la préparation de l’information narrative s’est basée reflètent la situation financière ou les résultats opérationnels 7 d’Anheuser-Busch InBev sur une base consolidée aux dates ou durant les périodes envisagées, ni l’impact réel sur la situation financière ou les résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev en tant qu’entité consolidée unique serait à quelle que date ou période que ce soit dans le futur. – Les démarches entreprises pour interdire la Fusion ou limiter autrement les droits d’Anheuser-Busch InBev après la Fusion pourraient considérablement réduire les avantages espérés et avoir un effet défavorable significatif sur les activités d’Anheuser-Busch InBev et le cours de ses Actions. – Certaines clauses de changement de contrôle prévues dans le plan d’intéressement d’Anheuser-Busch et dans certains autres contrats peuvent avoir été activées lors de la réalisation de l’Acquisition et pourront avoir des effets défavorables sur Anheuser-Busch InBev, y compris la perte de droits contractuels et d’avantages importants, la résiliation de contrats de joint venture et/ou de distribution ou la nécessité de procéder à un remboursement anticipé de l’endettement d’Anheuser-Busch InBev. – Les résultats financiers d’Anheuser-Busch InBev exprimés en euros seront, en raison de l’Acquisition et de la part croissante d’actifs, de passifs et de bénéfices libellés en dollars américains qu’elle entraı̂ne, plus exposés aux variations de taux de change entre le dollar US et l’euro, que ne le sont actuellement les résultats financiers d’InBev. – Si le rapprochement des activités devait rencontrer des difficultés inattendues, ou si les activités d’Anheuser-Busch InBev ne se développaient pas comme prévu, des charges de dépréciation du goodwill ou d’autres actifs incorporels, pourraient devoir être supportées à l’avenir. Les charges pourraient être importantes et avoir un effet néfaste sur les résultats d’exploitation et la santé financière d’Anheuser-Busch InBev. – Les informations relatives à Anheuser-Busch contenues dans le présent Prospectus proviennent d’informations publiques et InBev n’a pas encore vérifié l’exactitude ni l’exhaustivité, et n’a pas contrôlé les ajustements et les hypothèses utilisés dans les comptes d’Anheuser-Busch. Par ailleurs, compte tenu du fait qu’Anheuser-Busch n’a donné à InBev qu’un accès limité à ses données comptables avant la réalisation de la Fusion, la Société n’a pas disposé du temps nécessaire pour vérifier certains ajustements et hypothèses de manière indépendante. – Anheuser-Busch InBev pourrait être dans l’incapacité de mener à bien rapidement toute restructuration ou cession liées à l’Acquisition, voire ne pas pouvoir les mener à bien du tout et pourrait également rencontrer des difficultés pour utiliser les produits de ces cessions pour rembourser l’endettement lié à l’Acquisition. Risques liés à Anheuser-Busch La description complète des facteurs de risques suivants liés à Anheuser-Busch, extraits directement des documents déposés par d’Anheuser-Busch auprès de la United States Securities and Exchange Commission, est présentée à partir de la page A-19. Bien qu’InBev n’ait connaissance d’aucun fait qui serait susceptible de rendre ces facteurs de risques inexacts, incomplets ou mensongers, InBev n’a pas participé à la préparation de ces facteurs de risques et, par conséquent, ne peut vérifier l’exactitude, l’exhaustivité ou la véracité des dits facteurs de risques, ou s’assurer du fait que d’autres facteurs de risques qui pourraient avoir un effet significatif sur Anheuser-Busch ou ses activités et qui auraient dû être communiqués par Anheuser-Busch, l’ont effectivement été. – Anheuser-Busch rencontre une pression concurrentielle croissante de la part d’autres fournisseurs qui proposent les mêmes produits qu’elle. Par exemple, son activité bière aux Etats-Unis est en concurrence avec d’autres brasseurs nationaux et internationaux, ainsi qu’avec des producteurs d’autres types de boissons alcoolisées ; l’activité brassicole internationale est en concurrence également avec un ensemble de brasseurs internationaux, nationaux, régionaux et locaux, selon le pays. – L’incapacité d’Anheuser-Busch à anticiper les changements survenus dans les goûts et préférences du consommateur pourrait affecter ses résultats financiers et entraı̂ner des pertes de parts de marché. Afin de réagir à ces changements ou de les anticiper, Anheuser-Busch pourrait avoir à développer et mettre en valeur le marketing des produits existants, modifier le prix des produits existants ou introduire sur le 8 marché de nouveaux produits et services. Chacune de ces réactions pourrait affecter ses résultats financiers. – Les hausses des prix des matières premières et des marchandises utilisées pour la production de boissons à base de malte pourraient augmenter les coûts d’exploitation d’Anheuser-Busch. – L’incapacité de générer des économies de coûts substantiels et d’améliorer sa marge opérationelle au travers d’une production plus efficace, de publicité et de ventes, pourrait avoir des effets défavorables sur la rentabilité d’Anheuser-Busch et son aptitude à atteindre ses objectifs financiers. – Les opérations internationales d’Anheuser-Busch sont soumises aux risques inhérents au commerce international, comme les évolutions politiques et économiques, la transformation des relations entre les Etats-Unis et les pays étrangers, la réglementation sur le rapatriement des fonds et autres. – La hausse des droits d’accise sur la bière ou d’autres taxes pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats financiers d’Anheuser-Busch. – La phase de consolidation en cours des détaillants aux Etats-Unis et dans d’autres pays dans lesquels Anheuser-Busch exerce ses activités peut provoquer une réduction de la rentabilité du secteur brassicole dans son ensemble et avoir un effet défavorable sur les résultats financiers d’AnheuserBusch. – La réglementation gouvernementale pourrait avoir des retombées sur les opérations d’Anheuser-Busch ou augmenter les coûts. L’activité de production et de vente de bière aux Etats-Unis d’Anheuser-Busch et de ses grossistes est particulièrement soumise à une réglementation très stricte à l’échelle fédérale, étatique et locale. Le respect de ces lois et réglementations peut s’avérer coûteux. – Anheuser-Busch est actuellement et pourra à l’avenir être partie à des actions en justice et réclamations. Par conséquent, d’importants dommages et intérêts pourraient lui être réclamés. Etant donné l’incertitude inhérente à tout contentieux, il est possible qu’Anheuser-Busch, par suite des actions en justice et des procès intentés contre elle, voit sa responsabilité engagée. – Anheuser-Busch est exposée aux risques impliqués dans les acquisitions, les investissements et les co-entreprises et accords similaires ; l’impossibilité de réaliser avec succès les transactions ou d’intégrer sans problème les activités acquises peut avoir une influence sur la rentabilité d’AnheuserBusch. – La perte d’un fournisseur important pourrait avoir un effet défavorable sur les activités et les résultats financiers d’Anheuser-Busch. – Anheuser-Busch s’appuie sur des grossistes pour distribuer ses produits aux détaillants et enfin aux consommateurs. Par conséquent, si ces grossistes, y compris les grossistes des grandes marques européennes d’InBev importées aux Etats-Unis par Anheuser-Busch, ne distribuent pas ses produits de manière efficace, ses résultats financiers pourraient en souffrir. – Si Anheuser-Busch n’était pas en mesure de maintenir l’image et la réputation de ses produits et services, ses activités et ses résultats financiers pourraient en souffrir. – Les activités d’Anheuser-Busch sont soumises à plusieurs risques divers comme l’évolution de la conjoncture mondiale ou nationale, notamment un taux de croissance faible, une augmentation des taux d’intérêt, des fluctuations des taux de change, une augmentation du coût des marchandises, l’inflation, le chômage ou l’affaiblissement de la confiance du consommateur, qui pourrait diminuer la demande de produits Anheuser-Busch, affecter les activités commerciales des brasseries internationales dans lesquelles elle a investi ou augmenter les coûts, y compris les coûts d’emprunt. Risques liés à l’Offre – Le cours des Actions peut s’avérer volatile. – L’apparition d’un marché où seront négociés les Droits ne saurait être garantie. Si un tel marché se développe effectivement, le prix de marché des Droits pourra être soumis à une plus grande volatilité que le prix de marché des Actions. 9 – Les Droits d’un actionnaire qui ne les aura pas exercés pendant la Période de souscription des Droits seront caducs et la participation de cet actionnaire dans le capital sera diluée. – Si l’Offre de Droits est interrompue ou si le cours des Actions subit un net repli, les Droits peuvent devenir nuls ou sans valeur. – La résiliation de la Convention de garantie pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le cours et la valeur sous-jacente des Droits et des Actions. Si la convention de garantie est résiliée avant le début de la négociation des nouvelles Actions, Anheuser-Busch InBev publiera un supplément au Prospectus et les souscripteurs dans le cadre de l’Offre de Droits et de l’Offre de Scripts disposeront de deux jours ouvrables pour révoquer leurs souscriptions antérieures à la publication du supplément. – Les investisseurs peuvent être dans l’incapacité de participer à de futures offres d’actions et peuvent subir une dilution car les droits préférentiels accordés aux actionnaires existants d’Anheuser-Busch InBev peuvent être supprimés sur résolution de l’Assemblée des actionnaires ou du Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev, ou encore ne pas être exerçables du fait de l’absence d’enregistrement ou de qualification appropriée pour la vente en vertu de la législation ou du cadre réglementaire en vigueur dans certains pays. Informations financières sélectionnées Informations financières sélectionnées relative à InBev La sélection d’informations financières historiques présentée dans le présent Prospectus aux 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, est extraite des comptes consolidés audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS adoptées par l’Union européenne. La sélection d’informations financières historiques présentée dans le présent Prospectus aux 30 septembre 2008 et 2007 et pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 est extraite des comptes consolidés temporaires non audités d’InBev préparés conformément aux normes IFRS adoptées par l’Union européenne. La sélection d’informations financières historiques présentée dans les tableaux ci-dessous doit être lue conjointement avec les, et correspond dans son intégralité aux, comptes consolidés audités et leurs notes annexes et comptes intermédiaires consolidés temporaires non audités d’InBev et leurs notes annexes qui, dans chaque cas, ont été inclus dans d’autres parties du présent Prospectus. Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) 2008 2007 (en millions d’euros, sauf indication contraire) Données du compte de résultat Produits(1) Coûts de production 14.430 (5.936) 13.308 (5.477) 11.656 (5.082) 10.854 (4.586) 10.549 (4.363) Bénéfice brut Frais de distribution Frais de vente et de marketing Frais administratifs Autres produits / (charges) d’exploitation 8.494 (1.713) (2.134) (990) 263 7.831 (1.551) (2.115) (1.075) 133 6.574 (1.362) (1.948) (957) 132 6.268 (1.310) (1.683) (699) (188) 6.185 (1.271) (1.621) (739) (173) Bénéfice normalisé des activités (EBIT normalisé)(2) Eléments non récurrents 3.920 374 3.223 (94) 2.439 (241) 2.764 (113) 2.727 35 Bénéfice d’exploitation (EBIT) Bénéfice avant impôts 4.294 3.697 3.129 2.657 2.198 1.793 2.651 2.136 2.762 2.309 10 Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) 2008 2007 (en millions d’euros, sauf indication contraire) Bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev Bénéfice attribuable aux participations minoritaires Dépréciation et amortissement EBITDA normalisé(2)(3) EBITDA(3) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires (millions d’actions)(4) Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires (millions d’actions)(5) Nombre d’actions ordinaires en fin d’exercice, net des actions propres (millions d’actions) Résultat par action (EUR)(6) Résultat dilué par action (EUR)(7) Dividendes par action (EUR) 2.198 1.411 904 1.238 1.298 850 715 498 566 547 (934) 3.339 3.132 (850) 3.614 3.501 (754) 3.525 3.516 (1.030) 4.992 5.324 (1.093) 4.239 4.223 610 608 600 598 611 613 613 603 600 614 606 612 608 595 608 3,60 3,59 2,44 2,32 2,30 0,72 1,51 1,50 0,48 2,07 2,06 — 2,12 2,11 — 4.064 3.287 2.405 2.270 2.826 (2.358) (3.481) (2.584) (1.580) (2.014) (184) (898) (184) Données relatives aux flux de trésorerie Flux de trésorerie généré par les activités ordinaires Flux de trésorerie généré par les investissements Flux de trésorerie généré par les activités de financement (970) 208 Données relatives au bilan (en fin de période) Total de l’actif Dont écarts d’acquisition Total du passif Capitaux propres attribuables aux actionnaires d’InBev Capitaux propres attribuables aux participations minoritaires 28.699 13.834 13.789 26.246 12.305 13.104 23.561 11.108 11.711 29.573 13.868 15.413 28.159 13.648 14.062 13.625 12.262 11.471 12.742 13.028 1.285 880 379 1.418 1.069 270,6 246,5 223,5 199,3 198,3 1.863 1.522 1.024 1.360 1.282 Autres données Volumes (en millions d’hectolitres) Bénéfice normalisé attribuable aux actionnaires d’InBev Notes : (1) Chiffre d’affaires moins les droits d’accise et les ristournes. Dans de nombreux pays, les droits d’accise représentent une proportion importante du coût de la bière facturé aux clients d’InBev (voir section 7.3.7 « Droits d’acquise »). 11 (2) Dans le présent Prospectus, le terme « normalisé » désigne les mesures de la performance (EBITDA, EBIT, produit, résultat par action) hors éléments non récurrents. Les éléments non récurrents sont des éléments de produits ou de charge qui n’ont pas lieu de manière régulière dans le cours des activités d’InBev, comme les produits ou les charges issus des charges de restructuration, les cessions d’activités et d’actifs, les litiges et, ailleurs qu’au niveau de l’EBITDA, les comptes de régularisation et les pertes découlant des revirements de dégradations. En raison de la taille et de la nature de ces éléments non récurrents, InBev présente les mesures normalisées de la performance séparément. Les mesures normalisées de la performance sont des mesures complémentaires, utilisées par la direction d’InBev ; elles ne doivent pas remplacer les mesures déterminées conformément aux normes IFRS en tant qu’indicateurs de la performance d’InBev. Veuillez vous reporter à la section 7.6.1(h) « Eléments non récurrents », à la section 7.6.2(h) « Eléments non récurrents », à la section 7.6.3(h) « Eléments non récurrents » et à la note 7 des comptes consolidés audités d’InBev des exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et des comptes intermédiaires consolidés non audités pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 pour de plus amples détails sur la nature de ces éléments non récurrents. (3) InBev définit l’EBITDA comme le bénéfice d’exploitation plus les amortissements et les dépréciations. L’EBITDA est une mesure complémentaire des performances et de la liquidité de la Société ; il ne répond pas aux exigences des normes IFRS, et n’est pas présenté conformément aux exigences de celles-ci. L’EBITDA ne doit pas être considéré comme une alternative aux mesures des normes IFRS, comme le bénéfice avant impôt. InBev utilise l’EBITDA pour faciliter la comparaison des performances d’exploitation et parce que la Société pense que les analystes de valeurs mobilières l’utilisent fréquemment. En tant qu’instrument analytique, l’EBITDA a ses limites et les acheteurs potentiels ne doivent pas le considérer indépendamment des résultats d’exploitation d’InBev, ni comme un substitut à ceux-ci. (4) Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires désigne, pour toute période, le nombre d’actions en circulation au début de la période, ajusté du nombre d’actions annulées, rachetées ou émises pendant la période, multiplié par un facteur pondéré par le temps. (5) Le nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires se réfère au nombre moyen pondéré d’actions ordinaires, ajusté pour tenir compte de l’effet des actions émises en vertu des stock options. (6) Le bénéfice par action désigne, pour toute période, le bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires. (7) Les bénéfices dilués par action se réfèrent, pour chaque période, au bénéfice attribuable aux propriétaires du capital d’InBev pendant la période considérée, divisé par le nombre moyen d’actions ordinaires. Veuillez vous référer à l’Annexe A pour la présentation de certaines informations financières historiques relatives à Anheuser-Busch. Informations financières résumées relatives à Anheuser-Busch Les données financières historiques résumées présentées ci-dessous au 31 décembre 2007 et 2006 et pour les exercices clôturés au 31 décembre 2007, 2006 et 2005 sont extraites par Anheuser-Busch InBev des comptes consolidés audités d’Anheuser-Busch contenus dans le rapport annuel d’Anheuser-Busch relatif au Formulaire 10-K pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et déposé le 29 février 2008 auprès de la SEC et qui ont été préparés conformément aux U.S. GAAP. Les données financières historiques résumées présentées ci-dessous au 30 septembre 2008 et pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 ont été extraites par Anheuser-Busch InBev des comptes intermédiaires consolidés non audités d’AnheuserBusch contenus dans le rapport trimestriel d’Anheuser-Busch (Formulaire 10-Q) pour la période se terminant le 30 septembre 2008, déposé auprès de la SEC le 6 novembre 2008, qui ont été préparés conformément aux U.S. GAAP. Les informations financières historiques résumées d’Anheuser-Busch présentées ci-dessous ne peuvent être comparés directement aux comptes d’InBev, notamment dans la mesure où InBev prépare ses comptes conformément aux IFRS. Veuillez vous référer à la section « Informations relatives à Anheuser-Busch » pour d’autres considérations relatives aux données financières historiques résumées présentées ci-dessous. Les données financières historiques résumées, présentées dans les tableaux ci-dessous, doivent être analysées à la lumière (et sont insérées sous réserve) des comptes consolidés audités d’Anheuser-Busch et leurs notes annexes ainsi que des comptes intermédiaires consolidés non audités d’Anheuser-Busch et leurs notes annexes, qui sont tous repris ailleurs dans l’Annexe A. 12 Compte de résultat consolidé d’Anheuser-Busch (audité) Exercice clôturé au 31 décembre (en millions de $, sauf les informations par action) Chiffre d’affaires net Coût des ventes Marge brute 2007 2006 2005 16.685,7 15.717,1 15.035,7 (10.836,1) (10.165,0) (9.606,3) 5.849,6 5.552,1 5.429,4 (2.982,1) (2.832,5) (2.837,5) Produit d’exploitation 2.894,0 2.719,6 2.486,9 Bénéfices avant impôts 2.422,7 2.276,9 2.057,4 Produit net 2.115,3 1.965,2 1.744,4 Frais administratifs, de marketing et de distribution Bénéfice de base par action 2,83 2,55 2,24 Bénéfice dilué par action 2,79 2,53 2,23 Compte de résultat consolidé d’Anheuser-Busch (non audité) Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (en millions de $, sauf les informations par action) 2008 2007 Chiffre d’affaires net 13.737,2 12.991,5 Coût des ventes (8.643,5) (8.201,1) Marge brute 5.093,7 4.790,4 (2.310,4) (2.199,3) Produit d’exploitation 2.632,4 2.617,6 Bénéfices avant impôts 2.280,5 2.264,6 Produit net 1.866,2 1.901,2 Frais administratifs, de marketing et de distribution Bénéfice de base par action 2,60 2,53 Bénéfice dilué par action 2,55 2,49 2007 2006 2005 2.939,6 2.709,4 2.701,9 Tableau des flux de trésorerie consolidé d’Anheuser-Busch (audité) Exercice clôturé au 31 décembre (en millions de $) Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles Liquidités provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie provenant d’activités d’investissement Liquidités utilisées pour des activités d’investissement (984,1) (913,5) (1.088,4) (1.891,5) (1.802,5) (1.615,8) Flux de trésorerie provenant des activités de financement Liquidités utilisées pour des activités de financement Tableau des flux de trésorerie consolidé d’Anheuser-Busch (non audité) Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (en millions de $) 2008 2007 2.842,8 2.452,5 Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles Liquidités provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie provenant d’activités d’investissement Liquidités utilisées pour des activités d’investissement (613,2) (607,9) (2.198,5) (1.762,3) Flux de trésorerie provenant des activités de financement Liquidités utilisées pour des activités de financement 13 Bilan consolidé d’Anheuser-Busch (audité) Exercice clôturé au 31 décembre (en millions de $, sauf les informations par action) 2007 2006 1.547,9 1.367,2 17.155,0 16.377,2 Allocations de retraite 1.002,5 1.191,5 Dettes 9.140,3 7.653,5 Impôts différés Actif Immobilisations incorporelles, en ce compris un goodwill de respectivement 1.134,6 USD et 1.077,8 USD Total de l’actif Passif 1.314,6 1.194,5 Autres dettes à long terme 242,2 152,9 Total des dettes courantes 2.303,8 2.246,1 Total des capitaux propres 3.151,6 3.938,7 Bilan consolidé d’Anheuser-Busch (non audité) 30 septembre 2008 31 décembre 2007 1.644,7 1.547,9 17.859,7 17.155,0 3.031,1 242,2 926,5 2.303,8 Dettes 7.688,6 1.002,5 Impôts différés 1.339,9 9.140,3 Autres dettes à long terme 254,3 1.314,6 Total des capitaux propres 4.619,3 3.151,6 (en millions de $, sauf les informations par action) Actif Immobilisations incorporelles, en ce compris un goodwill de respectivement 1.198,4 USD et 1.134,6 USD Total de l’actif Passif Total des dettes actuelles Allocations de retraite Volumes de bière Anheuser-Busch dans le monde Période de 9 mois clôturée le 30 septembre Exercice clôturé le 31 décembre (Millions d’hectolitres) Volumes de bière Anheuser-Busch rapporté dans le monde(1) dont le volume rapporté aux Etats-Unis 2007 2006 2005 2008 2007 150,7 146,7 143,0 118,8 116,8 122,5 120,0 118,6 96,2 95,2 Note : (1) Le volume de bière Anheuser-Busch dans le monde se compose du volume de bière aux Etats-Unis (soit la bière expédiée aux grossistes à l’intérieur des Etats-Unis, comprenant tant les marques Anheuser-Bush produites localement que les marques importées) plus le volume international (soit les marques Anheuser-Busch produites à l’étranger par des brasseries détenues par Anheuser-Busch en Chine et au Royaume-Uni en vertu de diverses conventions de licence et de conventions de brasserie, plus les exportations provenant des brasserie AnheuserBusch situées aux Etats-Unis). 14 Actionnaire majoritaire L’Actionnaire majoritaire d’Anheuser-Busch InBev est Stichting InBev, une fondation (stichting) de droit néerlandais, qui représente une part importante des intérêts des familles fondatrices belges d’InBev (principalement représentées par Eugénie Patri Sébastien S.A.) et les intérêts des familles brésiliennes qui étaient auparavant les actionnaires d’AmBev (représentées par BRC S.à.R.L.). Au 28 août 2008, Stichting InBev détenait 321.712.000 Actions, qui conféraient 52,22 % des droits de vote dans InBev d’après le nombre d’Actions InBev en circulation au 30 septembre 2008, et Stichting InBev et les autres entités agissant de concert détenaient, au total, 63,49 % des Actions d’après le nombre d’Actions en circulation au 30 septembre 2008. Principaux termes de l’Offre et information connexe Calendrier indicatif1 24 novembre 2008 T Annonce de l’Offre Mise à disposition du prospectus 25 novembre 2008 T+1 Ouverture de la Période de Souscription avec Droits et de la Période de négociation des Droits 9 décembre 2008 T + 15 Clôture de la Période de Souscription avec Droits et de la Période de négociation des Droits (16 heures CET) 11 décembre 2008 T + 17 Période de Souscription avec Scripts 12 décembre 2008 ou aux alentours de cette date T + 18 Communiqué de presse relatif aux résultats de l’Offre et du montant dû aux détenteurs de Droits non exercés (le cas échéant) 16 décembre 2008 T + 22 Paiement par les investisseurs Réalisation de l’augmentation de capital relative à l’Offre de Droits et à l’Offre de Scripts Admission à la négociation et livraison aux souscripteurs des nouvelles Actions souscrites avec Droits et avec Scripts Affectation du produit L’intégralité du produit net de l’Offre servira au refinancement du crédit relais de 9,8 milliards USD tiré par InBev pour le financement d’une partie du prix payé aux actionnaires d’Anheuser-Busch dans le cadre de l’Offre. Les nouvelles Actions offertes L’Offre d’Anheuser-Busch InBev pour un montant de 6.360.404.804,40 EUR (augmentation de capital de 759.304.139,44 EUR et prime d’émission de 5.601.100.664,96 EUR), correspondant à 986.109.272 nouvelles Actions, sera réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires existants, sous réserve des règles de droit financier applicables. Chaque nouvelle Action sera accompagnée d’un Strip VVPR émis par Anheuser-Busch InBev. Droits Chaque Action donnera droit à son titulaire à un Droit. Prix de Souscription Le Prix de Souscription s’élève à 6,45 EUR, soit en-dessous du cours de clôture par Action sur le marché réglementé d’Euronext Brussels le 21 novembre 2008, qui s’élève à 20,60 EUR. 1 « T + » un nombre de jours donné se réfère au jour calendaire qui tombe le nombre de jours calendaires après le jour calendaire qui correspond à « T » (c’est-à-dire le 24 novembre 2008). 15 Ratio Le Ratio auquel une Personne Admissible, tel que ce terme est défini dans le Prospectus, aura le droit de souscrire aux nouvelles Actions contre paiement du Prix de Souscription est de 8 nouvelles Actions pour 5 Droits. Conséquences en termes de participation au capital social La participation d’un actionnaire Anheuser-Busch InBev existant qui détient 1 % du capital social d’Anheuser-Busch InBev avant l’Offre et qui ne souscrirait pas aux nouvelles Actions émises dans le cadre de l’Offre serait diminué à 0,38 %. Si un actionnaire exerce tous les Droits qui lui sont attribués, il ne subira de dilution ni en termes de participation au capital social d’Anheuser-Busch InBev, ni en termes de dividendes. Forme des nouvelles Les souscripteurs ont le choix de recevoir les nouvelles Actions et les Strips VVPR sous Actions forme de titres nominatifs ou dématérialisés. Les actionnaires peuvent demander à tout moment à Anheuser-Busch InBev la conversion de leurs actions dématérialisées en actions nominatives ou inversement, à leurs frais, conformément aux statuts. Catégorie et droit au dividende Les Actions nouvellement émises seront de la même catégorie que les Actions existantes. Elles donneront droit au dividende à compter de la distribution afférente à l’exercice social commencé le 1er janvier 2008 et donneront droit à toute distribution faite par Anheuser-Busch InBev à compter de leur émission. Procédure de l’Offre Offre de Droits Sous réserve des règles de droit financier applicables, toute personne actionnaire d’Anheuser-Busch InBev à la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008, ainsi que toute personne qui aura acquis des Droits durant la Période de Souscription avec Droits, aura le droit de souscrire aux nouvelles Actions, au Prix de Souscription et conformément au Ratio. Les Droits, représentés par le coupon no 9 des Actions, seront détachés des Actions sous-jacentes le 24 novembre 2008, après la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels et seront négociables sur ce marché réglementé pendant la période de Souscription avec Droits. Toute vente d’Actions préalablement à la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008 et qui doit être réglée le 24 novembre 2008 sera réglée « avec Droits ». Toute vente d’Actions après la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008 ou après cette date sera réglée « ex-Droits ». La période de Souscription avec Droits se déroulera du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008, 16 heures CET, compris, comme indiqué ci-dessous. Sous réserve des règles de droit financier applicables (voir la Section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » et la description ci-dessous), les actionnaires existants dont la participation est inscrite dans le registre des actions d’AnheuserBusch InBev recevront une communication les informant du nombre total de Droits auxquels ils ont droit ainsi que de la procédure à suivre pour exercer ou négocier leurs Droits. Les actionnaires existants détenant leurs actions via un compte titres seront en principe informés de la procédure à suivre pour exercer ou négocier leurs Droits par leur institution financière. 16 Les actionnaires qui détiennent des Actions au porteur imprimées peuvent participer à l’Offre en souscrivant à leurs Droits, représentés par le coupon no 9, au guichet de l’institution financière de leur choix en Belgique. Il est possible que pour que les coupons soient acceptés, il soit demandé aux actionnaires, qui voudraient souscrire via leurs coupons au guichet d’une institution financière, d’ouvrir un compte bancaire et/ou un compte-titres, si un tel compte n’a pas déjà été ouvert. Il est conseillé aux actionnaires de se renseigner quant aux coûts éventuels liés à l’ouverture de tels comptes. Sous réserve des règles de droit financier applicables, les actionnaires d’AnheuserBusch InBev ou les cessionnaires de Droits qui ne détiennent pas le nombre exact de Droits requis pour souscrire à un nombre entier de nouvelles Actions peuvent décider, pendant la période de Souscriptions avec Droits, soit d’acheter des Droits supplémentaires afin d’acquérir de nouvelles Actions supplémentaires, soit de transférer ou de vendre tout ou partie de leurs Droits. Les Droits ne pourront plus être exercés après le 9 décembre 2008, 16 heures CET, à savoir le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits. Offre de Scripts Les Droits qui n’auront pas été exercés à la clôture de la Période de Souscription avec Droits correspondront à un nombre identique de Scripts. A l’expiration de la Période de Souscription avec Droits et sous réserve des termes et conditions du Contrat de Garantie et du Prospectus, les Garants commenceront, conformément au Prospectus et pour le compte des titulaires de Droits qui n’ont pas été exercés, la vente des Scripts dans le cadre d’une offre institutionnelle, (i) par la voie d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais d’opérations offshore en conformité avec la Regulation S de l’U.S. Securities Act et (ii) aux Etats-Unis exclusivement à des investisseurs qualifiés par le biais d’opérations exemptées de l’obligation d’enregistrement en vertu de l’U.S. Securities Act, dans le cadre d’une procédure accélérée de constitution de livre d’ordres. Par le biais de cette procédure, les Garants constitueront un livre d’ordres pour déterminer un prix de marché unique pour les Scripts. Le nombre de Scripts offerts dans le cadre de l’Offre de Scripts sera égal au nombre de Droits qui n’auront pas été exercés à la clôture de la Période de Souscription avec Droits. Les investisseurs acquérant ces Scripts s’engagent irrévocablement à souscrire au Prix de Souscription à un nombre de nouvelles Actions correspondant aux Scripts qu’ils auront acquis et conformément au Ratio. Il est prévu que l’Offre de Scripts débute le 11 décembre 2008 et se termine le même jour, bien qu’elle puisse être prolongée. Si le produit total résultant de la vente des Scripts lors de l’Offre des Scripts et de l’émission des nouvelles Actions émises dans le cadre de l’Offre des Scripts, après déduction des frais éventuels relatifs à la sollicitation de ces souscripteurs (en ce compris la taxe sur la valeur ajoutée), est supérieur au Prix d’Emission total pour les nouvelles Actions émises dans le cadre de l’Offre des Scripts (un tel montant étant le « Montant excédentaire »), tout titulaire d’un Droit qui n’a pas été exercé au plus tard le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits sera en droit de recevoir, sauf exception décrite ci-dessous, une partie du Montant excédentaire en espèces proportionnelle au nombre de Droits qu’il n’aura pas exercé le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits (arrondi à la baisse à un cent entier par Droit non exercé) (le « Paiement des Droits non exercés »). Il n’est toutefois pas certain que tous les Scripts, voire une partie d’entre eux, seront effectivement vendus au cours de l’Offre des Scripts, ni que cette vente aboutisse à dégager un Montant excédentaire. 17 Si le Montant excédentaire divisé par le nombre total de Droits non exercés s’élève à moins de 0,01 EUR, il ne sera pas distribué aux titulaires de Droits non exercés mais sera transféré à Anheuser-Busch InBev. Le Montant Excédentaire sera publié dans la Presse Financière le 12 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Si Anheuser-Busch InBev annonce l’existence d’un Montant excédentaire et si les détenteurs de Droits non exercés ne le reçoivent pas dans un délai raisonnable à compter de la clôture de l’Offre de Scripts, il leur est conseillé de prendre contact avec leur intermédiaire financier, à l’exception des actionnaires nominatifs d’AnheuserBusch InBev qui devront contacter Anheuser-Busch InBev. L’Offre de Scripts n’aura lieu que dans l’hypothèse où moins de la totalité des Droits aura été exercée au cours de la Période de Souscription avec Droits. Anheuser-Busch InBev, les Banques guichet, les Joint Bookrunners, les Joint-Lead Managers ainsi que toute autre personne participant à l’organisation de la vente des Scripts ne pourront être tenus responsables de l’éventuelle absence de Montant Excédentaire suite à la vente des Scripts. Catégories d’investisseurs potentiels Puisque l’Offre est réalisée par le biais d’une souscription préférentielle en faveur des actionnaires existants, les Droits sont attribués à tous les actionnaires d’AnheuserBusch InBev, de sorte que chaque Action donne droit à son titulaire à un Droit. Tant les titulaires initiaux de Droits que les cessionnaires de Droits ainsi que tout acquéreur de Scripts dans le cadre de l’Offre de Scripts, peuvent souscrire à des nouvelles Actions, sous réserve des dispositions de droit financier applicables mentionnées dans le présent Prospectus. L’offre de Scripts aura lieu uniquement par le biais d’une offre institutionnelle (i) dans le cadre d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais de transactions offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act, et (ii) aux Etats-Unis uniquement à des QIBs dans des opérations exemptées d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act. Période de souscription avec Droits Les Personnes admissibles peuvent souscrire à des nouvelles Actions en exerçant leurs Droits du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008 (16h00 CET) inclus. Pour être valable, la notification de demande d’exercice doit être donnée par les Personnes admissibles avant le 9 décembre 2008 (16 heures CET) inclus. Cependant, en fonction de l’institution financière détenant les Droits pour le compte d’une Personne admissible et en fonction des communications qui seront envoyées par Anheuser-Busch InBev aux actionnaires nominatifs d’Anheuser-Busch InBev, il se pourrait que cette notification doive être donnée plus tôt. Les Personnes admissibles qui n’auraient pas exercé leurs Droits le dernier jour de la Période de Souscription ne pourront plus exercer leurs Droits après cette date. Période de souscription avec Scripts Les Scripts seront offerts et vendus par procédure accélérée de constitution du livre d’ordres (i) dans le cadre d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais de transactions offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act, et (ii) aux Etats-Unis uniquement à des QIBs dans des opérations exemptées d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act. Il est prévu que l’offre et la vente aient lieu le 11 décembre 2008 ou aux alentours de cette date mais qu’elles puissent être étendues. Admission à la négociation Anheuser-Busch InBev a demandé l’admission à la négociation des nouvelles Actions et des nouveaux Strips VVPR sur le marché règlementé d’Euronext Brussels. 18 Il est prévu que l’admission à la négociation et la négociation des nouvelles Actions et des Strips VVPR y afférents débute le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Paiement Il est prévu que le paiement des souscriptions avec Droits ait lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date et soit effectué par le débit du compte du souscripteur à la même date de valeur. Il est prévu que le paiement des souscriptions relatives à l’Offre des Scripts ait lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Le paiement des souscriptions relatives à l’Offre des Scripts interviendra par la livraison moyennant paiement. La livraison des nouvelles Actions et des Strips VVPR aura lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Code pour les Droits ISIN : BE0970104072. Code pour les Actions (y compris les nouvelles Actions) ISIN : BE0003793107. Banques guichet Fortis Bank SA et ING Belgium SA interviendront comme Banques guichet en vue d’accepter, sans frais, les souscriptions des nouvelles Actions par exercice des Droits. Il incombe aux intermédiaires financiers par l’intermédiaire desquels les Personnes admissibles détiennent leurs Droits d’obtenir les instructions d’exercice et d’en informer les Banques guichet. Les actionnaires devront s’informer des frais que ces intermédiaires financiers pourraient leur demander. Les actionnaires détenant leurs titres Anheuser-Busch InBev au nominatif devront suivre les instructions reprises dans les communications qu’ils recevront d’AnheuserBusch InBev (sous réserve des règles de droit financier applicables) les informant du nombre total de Droits auquel ils ont droit et de la procédure à suivre en vue de l’exercice de ces Droits. Intention de souscrire EPS, Rayvax, certaines de leurs filiales et sociétés liés, Fonds Voorzitter Verhelst BVBA et Fonds InBev-Baillet Latour SPRL (ensemble, les « Actionnaires belges ») et BRC S.à.R.L. (« BRC ») ont l’intention de souscrire, en totalité, un nombre d’Actions équivalent à : — environ 2,8 milliards EUR de fonds nouveaux (environ 1,3 milliards EUR par les Actionnaires belges et environ 1,5 milliards EUR par BRC); et — pour le solde de leurs Droits (détenus directement ou au travers de Stichting InBev), les Actionnaires belges, Sébastien Holding et BRC ont l’intention d’effectuer une opération de trésorerie neutre (après frais de transaction) en souscrivant le nombre d’actions maximum qu’ils pourront souscrire par l’utilisation du produit de la vente d’Actions, d’Actions ex-Droits ou de Droits. Toute vente de Droits ou d’Actions ex-Droits par les Actionnaires belges et Sébastien Holding sera effectuée pour leur compte, en une ou plusieurs fois, en une ou plusieurs transactions en bourse, placements privés, cession de blocs ou autrement, à tout moment entre la date du présent Prospectus et la fin de la Période de Souscription avec Droits, par l’intermédiaire des Joint Bookrunners comme prévu par une convention de placement datée du 23 novembre 2008. 19 Garantie Le 12 juillet 2008, InBev a conclu une lettre d’Engagement standby de garantie (la Standby Equity Underwriting Commitment letter) avec BNP Paribas, Deutsche Bank AG, Succursale de Londres, J.P. Morgan Securities Ltd., ABN AMRO Bank N.V., Succursale de Londres, Fortis Bank SA, ING Belgium SA et Santander Investment SA (les « Garants initiaux »), comme modifiée et coordonnée le 25 juillet 2008 (l’« Engagement standby de garantie »). Dans l’Engagement standby de garantie, les Garants initiaux s’engagent solidairement à garantir une ou plusieurs offres de titres représentatifs de capital aux fins de financer ou refinancer une partie de l’Acquisition. Le montant total de l’Engagement standby de garantie des Garants initiaux est de 9,8 milliards d’USD. Le 23 novembre 2008, Anheuser-Busch InBev a conclu une convention de garantie (Underwriting Agreement ou la « Convention de garantie ») avec les Garants initiaux et KBC Securities SA (le « Co-Manager ») (les Garants initiaux et le Co-Manager étant les « Garants »). Aux termes de la Convention de Garantie et sous réserve de la satisfaction de, ou de la renonciation aux, conditions stipulées à cette convention, les Garants ont accepté de garantir conjointement mais sans solidarité la souscription des nouvelles Actions dans le cadre de l’Offre des Scripts (l’« Engagement de placement ») ou (dans l’hypothèse où les Scripts ne seraient pas entièrement souscrits) en souscrivant et en payant pour toute nouvelle Action non souscrite dans le cadre de l’Offre (l’« Engagement de garantie ») (à l’exception des Actions que certains des Actionnaires majoritaires (tel que définis ci-dessous) et d’autres personnes se sont engagés à souscrire conformément à des engagements irrévocables de souscription (tels que décrits à la section 9.4.2 « Souscription irrevocable »)). La Convention de garantie peut être résiliée par les Joint Bookrunners agissant au nom et pour le compte des Garants dans certaines circonstances. Stabilisation — Interventions sur le marché Conformément aux termes de la Convention de garantie, BNP Paribas agissant en tant que stabilisation manager, peut au nom et pour le compte des Garants, effectuer des opérations visant à stabiliser ou à maintenir le cours, sur le marché réglementé Euronext Brussels, des Droits ou des Actions. Ces interventions peuvent notamment aboutir à la fixation d’un prix de marché plus élevé que celui qui prévaudrait autrement. Toutefois, le Stabilisation Manager ne sera en aucun cas tenu d’effectuer des opérations de stabilisation. Si de telles opérations étaient effectuées, elles pourraient être interrompues à tout moment. Ces interventions sont susceptibles d’intervenir pendant la période allant du 25 novembre à la date de la réalisation de l’augmentation de capital relative aux Droits et aux Scripts devant avoir lieu le 16 décembre selon le calendrier indicatif. Les interventions seront effectuées conformément à la loi belge du 2 août 2002 relative à la surveillance du secteur financier et aux services financiers, à l’arrêté royal belge du 5 mars 2006 relatif aux abus de marché et au Règlement (CE) 2273/2003 de la Commission portant modalités d’application de la Directive 2003/6/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les dérogations prévues pour les programmes de rachat et la stabilisation d’instruments financiers ainsi qu’aux dispositions mettant ces réglementations en œuvre. Conventions de Lock-up Le 23 novembre 2008, Stichting InBev, EPS, BRC, Rayvax, Fonds Voorzitter Verhelst BVBA, Fonds InBev-Baillet Latour SPRL, Sébastien Holding et une entité contrôlée par les descendants des fondateurs belges d’InBev ont conclu des conventions de lock-up avec les Joint Bookrunners (au nom des Garants) d’une durée de 180 jours. La Convention de garantie comporte un engagement d’Anheuser-Busch InBev portant sur un lock-up d’une durée de 180 jours en faveur des Garants. 20 Agents payeurs Les Agents payeurs pour les Actions sont Fortis Bank (agent payeur principal), ING Belgium SA, Dexia Banque, BKC Bank, Petercam, Banque Degroof, ABN Amro Bank, ING Nederlands et Fortis Banque Luxembourg. Ils fournissent leurs services financiers sans frais aux actionnaires d’Anheuser-Busch InBev. Produit de l’Offre Le montant brut et le montant net du produit de l’Offre devraient s’élever, respectivement, à 6,36 milliards EUR et 6,26 milliards EUR. Les frais liés à l’Offre sont estimés à maximum 98 millions EUR. Informations complémentaires Documents à la disposition du public Les documents relatifs à Anheuser-Busch InBev mis à la disposition du public (statuts, rapports, déclaration de gouvernance d’entreprise, communications écrites, comptes et historique des informations financières d’InBev pour chacun des trois exercices précédant la publication du présent Prospectus) peuvent être consultés sur le site Internet d’Anheuser-Busch InBev (www.ab-inbev.com) et aux adresses suivantes : – Anheuser-Busch InBev SA, Grand Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique ; – Anheuser-Busch InBev SA, Brouwerijplein 1, 3000 Leuven, Belgique ; – InBev Belgium SA, Rue des Anciennes Houblonnières 2, 4020 Jupille-sur-Meuse, Belgique Sauf indication contraire dans le présent Prospectus, aucun de ces documents mis à la disposition du public ne font pas partie du présent Prospectus. Disponibilité du Prospectus Le présent Prospectus est disponible en anglais, français et néerlandais. Sous réserve de certaines restrictions, des exemplaires du présent Prospectus sont disponibles sans frais à compter du 24 novembre 2008, en Belgique auprès de Fortis Banque, au numéro gratuit 0800 90 301, d’ING au 02 464 60 04 et de KBC au 03 283 29 70. Sous réserve de certaines restrictions, il est possible de consulter le présent Prospectus sur le site Internet de Fortis Bank (www.fortisbanking.be/epargneretplacer), d’ING (www.ing.be) et de KBC (www.kbc.be, www.kbcsecurities.be) et sur celui d’Anheuser-Busch InBev (www.ab-inbev.com), à compter du 24 novembre 2008. Par ailleurs et sous réserve des mêmes restrictions, des exemplaires du présent Prospectus sont disponibles sans frais et pendant au moins un an à compter de la date du présent Prospectus, aux adresses suivantes, à compter du 24 novembre 2008 : – Anheuser-Busch InBev SA : Grand-Place 1, 1000 Bruxelles ; – Anheuser-Busch InBev SA, Brouwerijplein 1, 3000 Louvain, Belgique ; – InBev Belgium SA, Rue des Anciennes Houblonnières 2, 4020 Jupille-sur-Meuse, Belgique. 21 1 FACTEURS DE RISQUE Tout investissement dans les Droits, les Scripts et les nouvelles Actions comporte des risques, y compris les risques liés à InBev, à l’Acquisition (telle que décrite à la section 13 « L’Acquisition ») Anheuser-Busch InBev, et Anheuser-Busch, au secteur de la bière et des boissons en général, et à l’Offre. Veuillez examiner attentivement les informations suivantes relatives à ces risques, parallèlement aux autres informations contenues dans le présent Prospectus. Anheuser-Busch InBev prévoit d’être exposée à tout ou partie des risques décrits ci-dessous pour InBev, et à ceux décrits à l’Annexe A qui commencent à la page 19 pour Anheuser-Busch, dans le cadre de ses opérations futures en tant que société fusionnée. Chacun des facteurs de risques décrits ci-après, ainsi que les risques supplémentaires dont AnheuserBusch InBev n’a pas connaissance, pourraient également affecter les activités commerciales d’InBev, d’Anheuser-Busch ou d’Anheuser-Busch InBev et d’avoir un effet préjudiciable important sur les activités commerciales, la santé financière, les résultats opérationnels et les perspectives de l’un ou de plusieurs d’entre elles. Chacun des risques décrits ci-après pourrait affecter de façon significative les activités, les résultats opérationnels et la situation financière d’Anheuser-Busch InBev et diminuer la valeur des titres offerts dans le cadre de l’Offre. Les investisseurs pourraient perdre tout ou partie de leur investissement. L’ordre dans lequel les facteurs de risques sont présentés ci-dessous d’indique pas la probabilité de leur réalisation ou l’ampleur potentielle de leurs conséquences financières. 1.1 Risques liés à InBev InBev est, en grande partie, une société holding et, de ce fait, dépendante des flux de trésorerie de ses filiales InBev est, en grande partie, constituée en société holding et ses opérations sont réalisées par le biais de ses filiales. Sous réserve de ce qui est décrit ailleurs dans le présent Prospectus, la capacité d’InBev à remplir ses obligations dépend par conséquent en grande partie des flux de trésorerie émanant de ses filiales nationales et étrangères et de sociétés affiliées sous forme de dividendes, d’avances intragroupe, de commissions de gestion et autres versements. Une telle capacité des filiales et sociétés affiliées à faire remonter ou à distribuer les liquidités dépend, à son tour, de la disponibilité de flux de trésorerie à un tel niveau et pourrait être limitée davantage par le droit applicable et les principes comptables. En particulier, 50,4 % (7.280 millions EUR) des revenus totaux d’InBev de 14.430 millions EUR en 2007 provenait de sa filiale brésilienne cotée, Companhia de Bebidas das Américas — AmBev (« AmBev »), qui n’est pas une filiale à 100 % et est cotée sur la bourse de São Paulo et de New York. Par ailleurs, certaines filiales d’InBev sont soumises à des lois qui limitent leur capacité à distribuer des dividendes ou le montant des dividendes qu’elles peuvent distribuer. Voir la section 7.8.4 « Transferts provenant de filiales » pour de plus amples informations à ce sujet. Si InBev ne peut obtenir des flux de trésorerie suffisants de ses filiales nationales et étrangères et de sociétés affilées, cela pourrait avoir un effet préjudiciable sur sa capacité à faire face à son endettement fortement accru résultant de l’Acquisition et avoir un impact défavorable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. InBev pourrait se trouver dans l’impossibilité d’obtenir le financement nécessaire à ses futurs besoins de capitaux et de refinancement InBev pourrait être obligée de lever des fonds supplémentaires pour couvrir ses futurs besoins en capitaux ou pour refinancer son endettement actuel par le biais de financements privés ou publics, de relations stratégiques ou d’autres accords. Il ne peut être garanti que le financement, si nécessaire, sera disponible ou le soit à des conditions avantageuses. De plus, tout financement par endettement peut comporter des clauses restrictives. Si InBev ne réussit pas à lever des capitaux ou du financement par endettement lorsqu’elle en a besoin, cela pourrait avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. 22 InBev a supporté et continuera de supporter un endettement supplémentaire important du fait de l’Acquisition (voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition » et la section 1.2 « Risques liés à l’Acquisition »). InBev s’appuie sur la réputation de ses marques Le succès d’InBev dépend de sa capacité à conserver et à améliorer l’image et la réputation de ses produits actuels et à développer une image et une réputation favorables pour de nouveaux produits. Un événement, ou une série d’événements, qui nuirait de manière significative à la réputation d’une ou plusieurs marques d’InBev, pourrait avoir un effet préjudiciable sur la valeur de cette marque et sur le chiffre d’affaires généré par cette marque ou cette activité. InBev pourrait se trouver dans l’impossibilité de protéger ses droits de propriété intellectuelle Le succès futur d’InBev dépend fortement de sa capacité à protéger ses marques et produits actuels et futurs et à défendre ses droits de propriété intellectuelle, dont ses marques, ses brevets, ses noms de domaine, ses secrets commerciaux et son savoir-faire. InBev a obtenu de nombreux enregistrements de marques qui couvrent ses marques et ses produits, et a déposé, et continue à déposer, des demandes visant à protéger les marques et produits récemment développés. InBev ne peut être sûre que des enregistrements de marques et de brevets seront accordés pour toutes ses demandes. Il existe également le risque qu’InBev ne renouvelle pas, par omission, une marque ou un brevet à temps ou que ses concurrents remettent en question, invalident ou détournent des marques et brevets existants ou futurs accordés à, ou licenciés par, InBev. InBev ne peut être certaine que les mesures prises pour protéger son portefeuille de droits de propriété intellectuelle (dont l’enregistrement des marques et des noms de domaine) seront suffisantes ou que des tiers ne violeront pas ou ne détourneront pas ses droits de propriété intellectuelle. De plus, certains pays dans lesquels InBev exerce ses activités offrent une protection moindre de la propriété intellectuelle que celle disponible en Europe. Si InBev ne parvient pas à protéger ses droits contre la violation ou le détournement, cela pourrait avoir un effet défavorable sur ses activités, ses résultats opérationnels, ses flux de trésorerie ou sa santé financière et, en particulier, sa capacité à développer ses activités. Certaines opérations d’InBev dépendent des efforts réalisés par des distributeurs indépendants pour vendre les produits InBev Certaines opérations d’InBev dépendent de distributeurs grossistes privés et indépendants ou contrôlés par le gouvernement pour la distribution de ses produits pour revente à des détaillants. Voir la section 5.2.6 « Distribution des produits » et la section 5.3 « Réglementations affectant l’activité d’InBev » pour de plus amples informations à cet égard. Il ne peut être garanti que ces distributeurs, qui agissent souvent pour InBev et ses concurrents, ne donneront pas la priorité aux produits des dits concurrents, réduisant ainsi leurs efforts pour vendre ceux d’InBev. De plus, des restrictions contractuelles et l’environnement réglementaire peuvent compliquer le remplacement des distributeurs sur plusieurs marchés. Dans certains cas, la mauvaise performance d’un distributeur ne constitue pas une raison suffisante pour le remplacer. Cette incapacité d’InBev à remplacer des distributeurs improductifs ou inefficaces pourrait avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. InBev dépend de tiers importants, comprenant notamment des fournisseurs clés, et la dénonciation ou un changement des accords conclus avec ces tiers pourrait avoir un impact préjudiciable sur les activités d’InBev InBev s’appuie sur des tiers importants, dont des fournisseurs pour diverses matières premières destinées à la production de bière et de boissons non alcoolisées, et pour le conditionnement, dont les canettes en aluminium, les bouteilles en verre, les barils et les bouteilles en polyéthylène téréphtalate (« PET »). InBev cherche à limiter son exposition aux fluctuations du marché de ces fournitures en 23 concluant des accords à moyen et long terme sur des prix fixes. InBev dispose d’un nombre limité de fournisseurs de canettes en aluminium, de bouteilles en verre et en PET. La concentration du secteur des canettes en aluminium, de bouteilles en verre et en PET sur certains marchés dans lesquels InBev exerce ses activités, a réduit les choix d’approvisionnement local et accru le risque de rupture d’approvisionnement en canettes en aluminium, en bouteilles en verre et en PET. Bien qu’InBev ait en général d’autres fournisseurs de matières premières et de conditionnement, la dénonciation ou un changement significatif des accords conclus avec certains fournisseurs ou encore l’inobservation, par un fournisseur, de ses obligations contractuelles ou de ses autres obligations relatives à la livraison de matériaux conformes à ce qui est d’usage actuellement, pourrait contraindre InBev à faire ses achats auprès d’autres fournisseurs avec, dans chaque cas, une hausse potentielle des prix par rapport à ceux convenus avec le fournisseur précédent, ce qui pourrait avoir de graves retombées sur la production, la distribution et la vente de bière d’InBev et donc un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. Plusieurs marques clés sont à la fois sous licence au profit de brasseurs tiers et utilisées par des sociétés sur lesquelles InBev n’a aucun contrôle. Par exemple, la marque mondiale d’InBev Stella Artois est sous licence au profit de tiers en Algérie, Australie, Nouvelle-Zélande, Tanzanie, Afrique du Sud et en Grèce et son autre marque mondiale Beck’s est sous licence au profit de tiers en Algérie, Turquie, Australie, Nouvelle-Zélande, Tunisie, Nigéria et à l’ı̂le Maurice. Voir la section 5.2.7 « Licences » pour plus d’informations à ce sujet. Dans le cas où l’une des marques clés ou des joint ventures d’InBev, l’un des investissements d’InBev dans des sociétés dans lesquelles elle n’a pas de majorité de contrôle ou l’un de ses titulaires de licences est soumis à une publicité négative, cela peut avoir un effet défavorable sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev. InBev est exposée aux risques des marchés émergents Une part importante des opérations d’InBev, soit environ deux tiers de l’EBITDA de 2007, ont lieu sur des marchés émergents, dont le Brésil, l’Argentine, le Venezuela, la Bolivie, la Chine, la Russie, l’Ukraine et d’autres marchés émergents d’Amérique Latine et d’Europe. Les opérations d’InBev sur ces marchés sont soumises aux risques habituels associés à l’exercice d’activités dans des pays en voie de développement, notamment l’incertitude politique et économique potentielle, l’application de contrôles des changes, la nationalisation ou l’expropriation, le crime et l’inapplication de la loi, les insurrections politiques, les interférences extérieures, la fluctuation des devises et les changements des politiques gouvernementales. Ces facteurs pourraient affecter les résultats d’InBev en perturbant ses opérations ou en augmentant les coûts des opérations dans ces pays ou en limitant la capacité d’InBev à rapatrier ses bénéfices depuis ces pays. Les risques financiers liés aux opérations menées dans des marchés émergents comportent également les risques de liquidité, d’inflation (par ex., le Brésil a connu des périodes de taux d’inflation extrêmement élevés), la dévaluation (par ex., la devise du Brésil a souvent été dévaluée au cours des quarante dernières années), de volatilité des prix, de convertibilité des devises et de défaillance des pays. Ces divers facteurs pourraient avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. Du fait de l’exposition spécifique d’InBev, l’effet de ces facteurs pourrait être plus important pour InBev que pour ses concurrents moins exposés aux marchés émergents, et tout repli général des marchés émergents dans leur ensemble pourrait affecter InBev d’une manière disproportionnée par rapport à ses concurrents. Les pannes informatiques sont susceptibles de perturber les activités d’InBev InBev repose de plus en plus sur des systèmes informatiques de traitement, transmission et stockage des données électroniques. Une part importante de la communication entre le personnel, les clients et les fournisseurs d’InBev dépend des technologies de l’information. Comme tous les grands systèmes, le système informatique d’InBev pourrait être exposé à de nombreuses interruptions en raison d’événements en dehors de son contrôle, y compris mais non exclusivement, les catastrophes naturelles, les attaques terroristes, les pannes de télécommunications, les virus informatiques, les 24 hackers ou d’autres problèmes de sécurité. Ces interruptions ou d’autres problèmes similaires sont susceptibles de perturber les activités d’InBev et d’avoir un effet préjudiciable important sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev. InBev dépend de l’informatique afin de fonctionner efficacement et de créer des liens avec ses consommateurs, ainsi que de conserver la gestion et le contrôle internes. InBev a également conclu divers accords de services informatiques (avec, entre autres, IBM Belgique, BT Limited Belgian Branch et LogicaCMG SA) grâce auxquels l’infrastructure informatique d’InBev est externalisée (voir la section 12.2 « Contrats importants » pour de plus amples informations à cet égard). La concentration des procédés dans les centres de services partagés signifie qu’une perturbation pourrait concerner une partie importante des activités d’InBev dans la zone qu’elle dessert. Si InBev n’affecte pas, et ne gère pas de manière efficace, les ressources nécessaires pour construire et soutenir une infrastructure technologique correcte, elle risque d’encourir des erreurs dans ses opérations, des inefficacités de traitement, une perte de clients, des perturbations de ses activités ou la perte ou l’endommagement de sa propriété intellectuelle en raison de violations de la sécurité. Comme tous les systèmes informatiques, celui d’InBev pourrait également être pénétré par des tiers extérieurs dans le but d’extraire des informations, de corrompre les informations ou de perturber les processus d’activité. Ces interruptions sont susceptibles de perturber les activités d’InBev et d’avoir un effet préjudiciable important sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev. InBev peut ne pas parvenir à recruter et à retenir son personnel essentiel Afin de développer, soutenir et commercialiser ses produits, InBev doit embaucher et fidéliser des employés qualifiés qui possèdent une expertise particulière. L’impossibilité d’embaucher ou de retenir le personnel clé ou la perte inattendue d’employés expérimentés, en ce compris dans les sociétés acquises, pourrait saper la mise en place des plans de développement stratégiques d’InBev. Le succès d’InBev dépend également du maintien de bonnes relations avec ses effectifs. La grande majorité du personnel d’InBev travaillant dans plusieurs de ses établissements, est syndiquée. Les arrêts de travail ou les grèves, qui tendent à survenir à l’occasion de la renégociation des conventions collectives, sont susceptibles d’avoir un effet défavorable sur la capacité d’InBev à exercer ses activités. Il ne peut être garanti qu’une hausse des frais de personnel n’aura pas d’effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. InBev pourrait se trouver dans l’impossibilité de réaliser d’autres acquisitions et intégrations de sociétés avec succès Par le passé, InBev a fait, et pourrait faire à l’avenir, des acquisitions de, des investissements dans, et des joint ventures et accords similaires avec, d’autres sociétés et activités. InBev ne peut faire d’autres acquisitions à moins d’identifier des candidats convenables et de convenir des conditions avec eux. Ces opérations impliquent également plusieurs risques. InBev pourrait être dans l’incapacité de réaliser ces opérations avec succès. Après avoir mené à bien une opération, InBev pourrait être obligée d’intégrer les sociétés, activités ou opérations acquises dans ses activités existantes. Par ailleurs, ces opérations peuvent impliquer l’hypothèse de certains passifs réels ou potentiels, connus ou inconnus, qui sont susceptibles d’avoir un effet potentiel sur le profil de risque d’InBev. Voir également à cet égard la section 1.2 « Risques liés à l’Acquisition ». La couverture d’assurance d’InBev peut s’avérer insuffisante Le coût de certaines polices d’assurance d’InBev pourrait augmenter à l’avenir. Par ailleurs, certains types de pertes, comme les pertes résultant de guerres, d’actes de terrorisme ou de catastrophes naturelles, ne sont pas assurés car ils ne sont pas assurables ou que cela n’est pas économiquement envisageable de se faire assurer. De plus, les assureurs ont récemment commencé à davantage renâcler à assurer contre ce type d’événements. La survenance d’une perte non assurée ou d’une perte 25 supérieure aux limites de la couverture d’assurance pourrait avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. Les fluctuations des taux de change influent sur les résultats d’exploitation d’InBev En 2007, InBev a tiré approximativement 80 % de ses recettes de sociétés d’exploitation dont les devises de fonctionnement ne sont pas l’euro. Par conséquent, étant donné qu’InBev publie ses résultats consolidés en euros, toute variation des taux de change, entre les devises de fonctionnement de ses entreprises exploitantes et l’euro, affecte ses comptes annuels consolidés et son bilan lorsque les résultats de ces entreprises exploitantes sont convertis en euros à des fins de reporting. Etant donné qu’InBev ne couvre pas son exposition aux risques de change, ni ne prévoit de le faire à l’avenir, les diminutions des valeurs des devises de fonctionnement de ses sociétés d’exploitation par rapport à l’euro réduisent les contributions des dites sociétés, en euros, à la situation financière et aux résultats d’exploitation d’InBev. Outre le risque de change, InBev supporte les risques liés aux opérations en devise chaque fois qu’une de ses sociétés opérationnelles réalise des opérations dans des devises autres que sa devise de fonctionnement, y compris les opérations d’achat et de vente et l’émission de titres de créance ou la conclusion d’emprunts. En particulier, une grande partie des charges d’exploitation d’InBev, dont celles liées au conditionnement, comme les canettes en métal ou les bouteilles en PET, ainsi que le sucre, le houblon et l’orge de brasserie, sont libellées en, ou liées au, dollar US. Les diminutions de la valeur des devises de fonctionnement des sociétés d’exploitation d’InBev par rapport au dollar US ou à d’autres devises dans lesquelles leurs frais et charges sont fixés tendront à augmenter ceux desdites sociétés et à avoir un effet défavorable sur leurs marges d’exploitation en termes fonctionnels. Bien qu’InBev ait mis en place des politiques de couverture pour gérer les risques de prix des matières premières et de change et protéger son exposition aux devises de fonctionnement de ses sociétés d’exploitation, il ne peut être garanti que ces politiques seront capables de couvrir avec succès contre les effets de cette exposition aux devises étrangères, en particulier, sur le long terme. Veuillez-vous reporter à la section 7.9 « Risque de marché, couverture et instruments financiers » pour de plus amples détails sur la démarche adoptée par InBev en ce qui concerne la couverture des risques liés au change et aux prix des marchandises. Les résultats d’InBev pourraient subir l’effet négatif de l’augmentation des taux d’intérêts InBev a recours à l’émission de titres de créance et aux emprunts bancaires en tant que source de financement. InBev maintient des niveaux d’endettement qu’elle juge prudents en se fondant sur plusieurs facteurs, dont sa politique de structure de capital, qui vise à optimiser la valeur pour l’actionnaire par le biais de l’optimisation fiscale des distributions de flux de trésorerie émanant de ses filiales, tout en maintenant une notation de catégorie investissement et en minimisant la trésorerie et les investissements dont le rendement est inférieur au coût moyen pondéré du capital. Certains titres de créance émis ou certains emprunts contractés par InBev sont émis ou contractés à des taux d’intérêt variables qui l’exposent aux fluctuations de ces taux. Par ailleurs, une part importante de la dette externe d’InBev est libellée dans des devises autres que l’euro, dont le real brésilien et le dollar canadien. Dans le cadre de l’Acquisition, la proportion de la dette d’InBev libellée en dollars américains devrait augmenter (voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition »). En outre, les accords de financement conclus par InBev dans le cadre de l’Acquisition pour un montant de 54,8 milliards USD sont basés sur des taux d’intérêts variables et augmenteront donc de manière significative l’exposition d’InBev au risque de taux. Bien qu’InBev ait conclu des contrats de swap portant à la fois sur des taux d’intérêt et des devises pour gérer son risque de change et son risque de taux sur les dettes portant intérêts libellées dans des devises autres que l’euro, il ne peut être garanti que ces instruments réussiront à réduire le risque inhérent aux expositions aux fluctuations des taux d’intérêt. Voir la section 7.9 « Risque de marché, couverture et instruments financiers » pour de plus amples détails sur l’approche d’InBev en matière de risque de change et de risque de taux. 26 L’Actionnaire majoritaire d’InBev pourrait utiliser son pouvoir de contrôle pour prendre des mesures non soutenues par les actionnaires minoritaires Au 28 août 2008, l’actionnaire majoritaire d’InBev (c’est-à-dire Stichting InBev) (l’« Actionnaire majoritaire ») détenait 52,22 % des Actions (et Stichting InBev et certaines autres entités agissant de concert détenaient, en totalité, 63,49 % des Actions, chaque fois par rapport au nombre d’Actions émises au 30 septembre 2008 (voir la section 9.1 « Structure de l’actionnariat »). Une fois l’Offre menée à bien, l’Actionnaire majoritaire devrait détenir une participation substantielle dans Anheuser-Busch InBev. Voir la section 9.4 « L’intention des actionnaires de participer à l’Offre » pour de plus amples informations à cet égard. L’Actionnaire majoritaire dispose et continuera de disposer du contôle et d’une influence importante sur la désignation des membres du Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev et sur l’adoption de décisions sociales qui exigent l’accord des actionnaires, notamment la politique de distribution de dividendes, les fusions, les augmentations de capital, les opérations de retrait de la cote et autres opérations exceptionnelles. Veuillez vous reporter à la section 11.2.6 « Description des droits afférents aux Actions ». Les intérêts de l’Actionnaire majoritaire peuvent différer de ceux des autres actionnaires. Du fait de son influence sur l’activité d’InBev, l’Actionnaire majoritaire peut empêcher InBev de prendre des décisions ou des mesures qui protégeraient les intérêts des autres actionnaires. Par exemple, cette concentration de propriété peut retarder ou empêcher un changement de contrôle d’InBev, même si ce changement de contrôle serait favorable aux autres actionnaires en général. Une mauvaise publicité peut nuire à l’activité d’InBev La couverture médiatique et la publicité de manière générale peuvent exercer une forte influence sur le comportement et les actions des consommateurs. Si l’acceptation sociale de la bière ou des boissons non alcoolisées devait fortement diminuer, les ventes de produits InBev pourraient considérablement reculer. Ces dernières années, l’attention du public et des politiques s’est beaucoup portée sur les secteurs des boissons alcoolisées et non alcoolisées. Cette attention provient d’une inquiétude du public sur les problèmes liés à l’alcool, en ce compris la conduite en état d’ébriété, la consommation des mineurs et les conséquences sur la santé de l’abus d’alcool (par exemple, l’alcoolisme et l’obésité), ainsi que les problèmes liés à la consommation excessive de boissons non alcoolisées (par exemple, l’obésité). Une mauvaise publicité sur la consommation d’alcool ou de boissons non alcoolisées, la publication d’études qui indiquent un risque significatif pour la santé découlant de la consommation d’alcool ou de boissons non alcoolisées ou des changements dans la perception des consommateurs de la bière ou des boissons non alcoolisées en général, pourraient avoir un effet négatif sur les ventes et la consommation de produits InBev et avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev si les consommateurs changeaient leurs habitudes d’achat. Des marques phares essentielles sont utilisées par InBev, ses filiales, ses sociétés associées et ses joint ventures, et sont accordées sous licence à des brasseurs tiers. Si InBev, l’une des filiales, sociétés associées, joint ventures ou l’un des titulaires de licence d’InBev fait l’objet d’une mauvaise publicité, et que cette mauvaise publicité entraı̂ne un changement des habitudes d’achat des clients et consommateurs, cela pourra avoir un effet préjudiciable sur les activités, les résultats opérationnels, les flux de trésorerie ou la santé financière d’InBev. Au fur et à mesure qu’InBev poursuivra son expansion sur les marchés émergents et de croissance, le risque qu’elle fasse l’objet d’une mauvaise publicité deviendra plus élevé, en particulier concernant le droit du travail et les conditions de travail locales. Une mauvaise publicité qui nuit fortement à la réputation d’une ou plusieurs marques pourrait avoir un effet préjudiciable sur la valeur de cette marque et sur les produits qui en découlent, ce qui pourrait avoir de graves répercussions sur les activité, les résultats opérationnels et la santé financière d’InBev. 27 1.2 Risques liés à l’Acquisition Le refinancement de l’Acquisition sera une source de risques pour Anheuser-Busch InBev en raison de son endettement accru InBev a financé l’Acquisition par la combinaison d’un engagement définitif pour un Senior Debt Facility de 45 milliards USD et un engagement définitif pour un crédit relais de 9,8 millards USD. InBev prévoit de refinancer le crédit relais grâce au produit net de l’Offre et des liquidités disponibles et de refinancer une partie des dettes senior grâce au produit d’une ou plusieurs offres d’instruments de dette sur le marché des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme). Cette Offre et toute offre aux marchés de capitaux sont indépendantes l’une de l’autre et peuvent être utilisées à des moments différents. La décision d’utiliser chaque offre sera prise indépendamment, selon les conditions de marché, de la décision d’utiliser une autre offre. Les conditions de ces accords financiers ainsi que de leurs utilisations prévues sont décrites à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». Les accords financiers conclus par InBev dans le cadre de l’Acquisition pourrait avoir des conséquences importantes pour InBev, y compris en raison des éléments suivants : – le crédit relais de 9,8 milliards USD doit être remboursé suite à des augmentations de capital dans les six mois suivant la date de financement et, sous réserve d’exceptions limitées, InBev doit préfinancer cette ligne de crédit à partir des produits nets émanant de toute augmentation de capital à laquelle elle procèdera et de toutes transactions de couverture. Tout manquement pour obtenir un refinancement ou bien des frais plus élevés de financement aurait d’importantes retombées négatives sur les résultats opérationnels, les flux de trésorerie et la santé financière d’InBev ; – une partie du financement de 45 milliards USD, soit 7 milliards USD, doit être remboursée au moyen des produits résultant de cessions de certains actifs ou activités d’InBev ou d’AnheuserBusch qu’InBev pourrait entreprendre juste après l’Acquisition. Si ces cessions n’étaient pas réalisées, InBev pourrait avoir des difficultés pour rembourser ce financement et serait obligée de rechercher des sources alternatives de financement, qui pourraient être indisponibles ou engendrer des coûts plus élevés ; et – qu’InBev soit ou non capable de rembourser l’endettement contracté dans le cadre de l’Acquisition grâce à des augmentations de capital et à des ventes d’actifs, la partie du bilan consolidé d’InBev reprenant les dettes augmentera considérablement par rapport à sa situation historique. Les dettes consolidées d’Anheuser-Busch InBev à la suite de l’Acquisition comprennent également toutes les dettes en cours d’Anheuser-Busch qui ne sont pas refinancées dans le cadre de la réalisation de l’Acquisition. Au 30 septembre 2008, le montant total des dettes à long terme d’Anheuser-Busch s’élevait à 7,7 milliards USD. L’augmentation du niveau d’endettement d’Anheuser-Busch InBev pourrait avoir des conséquences importantes sur Anheuser-Busch InBev, y compris une augmentation de son exposition aux conditions sectorielles et économiques défavorables, limitant sa capacité à financer un futur besoin en fonds de roulement et des dépenses d’investissement, à s’engager dans de futures acquisitions ou à réaliser pleinement la valeur de ses actifs et opportunités dans la mesure où elle devra affecter une partie importante de ses flux de trésorerie aux remboursements d’intérêts et de sommes en principal ou au respect des conditions dans le cadre de ses contrats de crédit, limitant ainsi sa réactivité aux modifications de ses activités et du secteur dans lequel elle opère, réduisant sa capacité à obtenir un financement complémentaire et plaçant Anheuser-Busch InBev dans une situation concurrentielle désavantageuse par rapports à ses concurrents ayant un niveau d’endettement inférieur. En outre, si Anheuser-Busch InBev ne respecte pas les engagements ou autres conditions prévus dans les contrats de crédit, les prêteurs auront le droit d’accélérer l’échéance des emprunts. De plus, Anheuser-Busch InBev prévoit de réduire le montant des dividendes à distribuer au cours des deux à trois années suivant 28 la réalisation de l’Acquisition et devra éventuellement procéder à des réductions supplémentaires ou diminuer les dividendes pour une période plus longue afin de réduire le ratio d’endettement et le niveau plus élevé d’endettement d’Anheuser-Busch InBev ainsi que les conséquences des engagements financiers dans le cadre des lignes de crédit contractées pour financer l’Acquisition. Voir la section 8 « Politique de dividende » pour toute information relative à la politique actuelle de dividende d’InBev et la section 13.4 « Financement de l’Acquisition » pour une description des principaux engagements. La capacité d’Anheuser-Busch InBev à rembourser son endettement dépendra des conditions de marché. Une situation défavorable pourrait augmenter les coûts au-delà des attentes. Ces coûts pourraient avoir un impact négatif sur les flux de trésorerie et / ou ses résultats d’exploitation. De surcroı̂t, si Anheuser-Busch InBev est dans l’incapacité de rembourser tout / ou partie de ces dettes à leur échéance, cela pourrait avoir d’importantes retombées défavorables sur sa santé financière et ses résultats opérationnels. La Fusion et l’endettement qui en résulte pourraient provoquer une dégradation des notations d’InBev ou d’Anheuser-Busch et avoir un effet défavorable sur la capacité de refinancement d’Anheuser-Busch InBev, augmenter le coût du financement et limiter la flexibilité dans la gestion de son activité Les agences de notation pourraient dégrader les notations d’InBev et la noter en dessous de son niveau actuel à la suite de la Fusion et de l’endettement financier en résultant et certaines agences de notation de crédit pourraient retirer les notations de crédit séparées d’Anheuser-Busch. Une dégradation de la notation d’Anheuser-Busch en dessous du niveau de l’investissement, parallèlement au changement de contrôle d’Anheuser-Busch, pourrait nécessiter le refinancement jusqu’à 1,35 milliards USD de l’endettement existant d’Anheuser-Busch. Toute dégradation de notation affectant Anheuser-Busch InBev ou Anheuser-Busch pourrait avoir des conséquences défavorables quant à la possibilité d’Anheuser-Busch InBev de financer ses opérations en cours, et de refinancer la dette souscrite en vue de financer les Acquisitions, y compris en augmentant son coût d’emprunt, ce qui nuirait considérablement à sa situation financière, ses résultats d’exploitation et à sa rentabilité, y compris à sa possibilité de refinancer ses autres dettes existantes. Des incertitudes quant aux conséquences de l’Acquisition pourraient avoir des conséquences négatives importantes sur les activités d’InBev et d’Anheuser-Busch La Fusion et sa mise en œuvre, ainsi que les incertitudes quant aux effets de l’Acquisition, pourraient provoquer des interruptions d’activité chez InBev et Anheuser-Busch. Ces incertitudes pourraient avoir d’importantes retombées négatives sur les activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch et pourraient inciter les clients, les distributeurs et autres partenaires commerciaux et tout autre tiers ayant des relations commerciales avec InBev ou Anheuser-Busch à différer la réalisation d’autres opérations ou autres décisions avec InBev ou Anheuser-Busch ou à chercher à modifier les relations commerciales qu’ils entretiennent avec ces sociétés. Anheuser-Busch InBev pourrait être dans l’incapacité de conserver ses cadres supérieurs ou ses employés expérimentés Le succès d’Anheuser-Busch InBev dépendra, entre autres, de sa capacité à retenir les employés-clés d’InBev et d’Anheuser-Busch. Les employés-clés d’InBev ou d’Anheuser-Busch pourraient démissionner en raison d’incertitudes concernant leur poste au sein d’Anheuser-Busch InBev, des difficultés liées au rapprochement ou d’un souhait général de ne pas rester au sein d’Anheuser-Busch InBev pour d’autres raisons. De plus, Anheuser-Busch InBev devra faire face aux problèmes inhérents à la gestion d’un effectif plus important dans des zones géographiques très diversifiées. Par conséquent, il n’est pas certain que Anheuser-Busch InBev pourra attirer et retenir ses employés clés et gérer sa relation avec eux avec succès, ce qui pourrait perturber son activité et avoir un effet négatif important sur sa situation financière, son bénéfice d’exploitation ou la position concurrentielle d’Anheuser-Busch InBev. 29 Le succès d’Anheuser-Busch InBev dépend du maintien des bonnes relations avec son personnel. L’Acquisition pourrait augmenter considérablement le personnel syndiqué d’Anheuser-Busch InBev. Tout arrêt du travail ou grève, y compris lié à l’intégration d’Anheuser-Busch InBev, pourrait avoir des conséquences négatives pour Anheuser-Busch InBev. InBev pourrait ne pas réussir à réaliser les opportunités de croissance commerciale, les économies de coûts, les augmentations de bénéfice, les synergies et autres retombées positives attendues de l’Acquisition La réalisation des avantages liés à l’Acquisition dépendra en partie du rapprochement rapide et efficace des activités d’InBev et d’Anheuser-Busch, deux sociétés de taille considérable, qui ont fonctionné de manière indépendante et qui étaient constituées dans des pays différents, avec des sites d’exploitation géographiquement dispersés et des cultures commerciales et des structures de rémunération différentes. Le processus d’intégration implique des coûts et des incertitudes inhérents à l’opération. Il n’existe pas de garantie que l’Acquisition permette d’atteindre les opportunités de croissance commerciale, les économies de coûts, les augmentations de bénéfice, les synergies et les autres retombées positives prévus par InBev. InBev pense que la contrepartie pour l’Acquisition est justifiée, en partie en raison des opportunités de croissance commerciale, des économies de coûts, des augmentations de bénéfice, des synergies, des augmentations de revenus et autres retombées favorables qu’InBev espère obtenir en associant ses activités à celles d’Anheuser-Busch. Néanmoins, les opportunités de croissance commerciale, les économies de coûts, les augmentations de bénéfice, les synergies et autres retombées positives attendues peuvent ne pas se réaliser. Les hypothèses sur la base desquelles InBev a fixé la contrepartie pour l’Acquisition pourraient être erronées, entre autres car ces hypothèses sont fondées sur des informations publiques. En outre, les avantages pourraient être inférieurs à ceux attendus si InBev ne parvenait pas introduire avec succès les marques d’Anheuser-Busch (telles que Budweiser) sur les marchés non américains comme elle souhaite le faire, y compris si l’utilisation par InBev des droits de propriété intellectuelle régissant ces marques sur ces marchés était légalement limitée, ou si elle n’utilisait pas ses droits de façon efficace, y compris à la suite d’une co-propriété des marques dans plusieurs pays. En outre, une réaction négative des consommateurs ou des clients à l’Acquisition pourrait avoir un effet négatif sur les bénéfices anticipés. La direction utilisera une partie importante de son temps à la mise en œuvre de l’Acquisition et l’intégration réussie d’Anheuser-Busch, ce qui pourrait affecter ou entraver la capacité de celle-ci à diriger efficacement les activités pendant la durée de l’Acquisition et de l’intégration. De surcroı̂t, InBev pourrait ne pas avoir d’employés disposant des qualifications adéquates, ou ne pas réussir à retenir ces employés, pour la mise en œuvre du plan d’intégration. Bien que les estimations des économies et des synergies de revenus résultant de l’Acquisition soient importantes, il n’y a pas de garantie qu’InBev puisse réaliser ces bénéfices ou les réaliser au moment prévu. Tous les échecs, retards importants ou coûts inattendus liés au processus d’intégration pourraient avoir un effet négatif important sur l’activité, les résultats opérationnels ou la santé financière d’AnheuserBusch InBev. L’Acquisition reste, soumise à l’examen et à l’autorisation de plusieurs autorités gouvernementales qui pourraient imposer des conditions qui pourraient avoir des conséquences négatives pour InBev et Anheuser-Busch La réalisation de la Fusion dépendait entre autres de l’expiration ou de la résiliation anticipée de la période d’attente conformément à l’U.S. Hart-Scott-Rodino Antitrust Improvements Act de 1976, tel qu’amendé (le « HSR Act »). Dans le cadre de la Fusion, InBev et Anheuser-Busch ont également déposé et déposeront encore des avis auprès d’autres autorités et solliciteront l’obtention d’agréments, d’autorisations ou d’accords de ces autorités. Anheuser-Busch et InBev ont déposé des demandes concernant ces autorisations et ces avis dans le cadre de l’Acquisition auprès de plusieurs autorités 30 américaines (qu’elles soient locales, fédérales ou gouvernementales). La période d’attente initiale de 30 jours prévue par le HSR Act (qui a pris fin le 18 août 2008) a été prolongée suite à une demande d’informations complémentaires émises le 18 août 2008 par le Département de la justice américain (le « DOJ »). Le 14 novembre 2008, InBev et Anheuser-Bush ont conclu un accord avec le DOJ qui a permis de finaliser l’acquisition d’Anheuser-Bush par InBev. D’après la version finale du jugement proposé introduit le 14 novembre 2008 auprès de la District Court du District de Columbia, les trois mesures suivantes doivent être mises en œuvre : – Labatt, une filiale indirecte détenue partiellement par InBev dont le siège social est sis à Toronto, au Canada, doit conférer une licence exclusive et perpétuelle à des tiers : • pour commercialiser, distribuer et vendre de la bière de la marque Labatt (essentiellement Labatt Blue et Labatt Blue Light) destinée à la consommation aux Etats-Unis ; • pour brasser cette bière de la marque Labatt aux Etats-Unis ou au Canada dans la mesure où elle est destinée à la vente ou la consommation aux Etats-Unis ; et • pour utiliser les marques déposées pertinentes et la propriété intellectuelle ; – InBev doit vendre au titulaire de la licence les actifs d’InBev USA LLC d/d/a/ Labatt USA, une filiale d’InBev dont le siège social est sis à Buffalo, New York et dont le personnel est actuellement chargé de l’importation, de la commercialisation et de la vente de la marque de bière Labatt aux grossistes basés aux Etats-Unis; et – Labatt doit brasser et fournir de la bière de la marque Labatt au titulaire de la licence pour une période transitoire qui ne peut durer moins de trois ans. Ces mesures doivent être mises en œuvre après la réalisation de l’acquisition d’Anheuser-Bush par InBev. Anheuser-Bush InBev a consenti à indemniser AmBev et sa filiale Labatt contre certaines pertes, certains recours et dommages qui seraient la conséquence de la version finale du jugement proposé et de la cession des actifs qui doivent être vendus en vertu de celle-ci. Environ 1,7 millions d’hectolitres de bière de marque Labatt ont été vendus aux Etats-Unis en 2007. L’effet de ces mesures sur les bénéfices ne devrait pas être important à l’échelle d’Anheuser-Busch InBev. La version finale du jugement proposé décrit ci-dessus est examiné conformément à l’US Tunney Act 15 U.S.C. § 16 (le « Tunney Act »). Le Tunney Act requiert qu’une communication au public, décrivant, entre autres, les termes de la version finale du jugement proposé et de la nature et de la finalité de la procédure, soit publiée dans le Registre Fédéral Américain (U.S. Federal Register) et dans certains journaux afin de donner la possibilité au public de faire ses commentaires sur la version finale du jugement proposé. Ces éventuels commentaires sont pris en compte par le DOJ et la cour lorsqu’ils doivent se prononcer sur la conformité de la version finale du jugement proposé à l’intérêt général et déterminer si ces commentaires doivent être repris dans le jugement définitif. Jusqu’à ce que la procédure prévue par le Tunney Act soit épuisée, le DOJ se réserve le droit de retirer son consentement sur la version finale du jugement proposé et d’adopter toute mesure qu’il estimera adéquate. En outre, les lois américaines relatives à l’interdiction des concentrations confèrent le pouvoir au DOJ et à d’autres, comme les gouvernements des Etats américains et les personnes privées, d’introduire un recours en vue d’interdire une concentration au motif qu’une fusion déjà réalisée diminue de façon substantielle la concurrence, a créé un monopole ou viole d’une toute autre manière les lois relatives à l’interdiction des concentrations de façons autres ou additionnelles qui n’ont pas encore été envisagées par l’action introduite le 14 novembre 2008 et résolues par la version finale du jugement proposé. L’agrément, l’accord et/ou l’autorisation en vertu des lois sur la concurrence applicables ont également été obtenus en Bosnie-Herzegovine, au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Serbie, au Mexique, au Montenegro et au Royaume-Uni, et InBev et Anheuser-Busch InBev prévoit de déposer une demande en Uruguay et une notification en Argentine dans le cadre de la Fusion. 31 Les conditions relatives à certains de ces agréments, accords et / ou autorisations, qui n’ont pas encore été obtenues, ou toute une mesure ordonnée par une autorité gouvernementale près la réalisation de la Fusion, sont susceptibles de requérir la cession de certains actifs ou activités d’Anheuser-Busch InBev au profit de tiers, des modifications des activités liées à la réalisation de l’Acquisition, des restrictions imposées à Anheuser-Busch InBev d’opérer dans certains pays à la suite de l’Acquisition, des restrictions imposées à InBev et Anheuser-Busch les empêchant de fusionner leurs activités dans certains pays ou d’autres engagements concernant les activités en cours. Ces mesures pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité d’Anheuser-Busch InBev et diminuer substantiellement les synergies et les avantages qu’Anheuser-Busch InBev espère obtenir grâce à l’Acquisition. Par ailleurs, le retard dans l’obtention des agréments, accords et/ou autorisations dans un pays au moment de la réalisation de la Fusion pourrait empêcher Anheuser-Busch InBev et Anheuser-Busch de réaliser la combinaison ou l’intégration de leurs activités et opérations dans ces pays. Cela pourrait diminuer de manière substantielle les synergies et avantages qu’Anheuser-Busch InBev espère obtenir d’une opération réalisée dans le temps prévu et l’intégration réussie d’Anheuser-Busch. Tout évènement qui retarderait l’integration des activités et opérations d’InBev et d’Anheuser-Busch dans un pays pourrait avoir un effet défavorable sur Anheuser-Busch InBev et le cours de ses Actions. En outre, ces cessions et autres engagements peuvent, le cas échéant, avoir un effet négatif sur les activités, les résultats opérationnels, la santé financière et les perspectives d’Anheuser-Busch InBev. Ces conditions, actions ou changements, ou tout autre condition, action ou changement, pourraient également retarder la réalisation de l’Acquisition, en réduisant les bénéfices escomptés, en imposant des coûts supplémentaires ou en limitant les revenus d’Anheuser-Busch InBev. Ces éléments pourraient également avoir des conséquences négatives pour Anheuser-Busch InBev à la suite de l’opération. Veuillez vous référer à la section 13.5 « Approbations réglementaires » pour de plus amples détails sur les approbations réglementaires prévues par les lois antitrust américaines et non-américaines. L’information narrative non auditée donnée à titre illustratif dans ce Prospectus et décrivant l’impact possible de l’Acquisition, du financement y relatif et de l’Offre ne constitue pas de l’« information pro forma » pour Anheuser-Busch InBev au sens de l’Annexe II du Règlement de la Commission (CE) no 809/2004 du 29 avril 2004 et ne prétend pas être représentative de la situation financière ou des résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev à quelle que date ou période que ce soit. L’information narrative non auditée donnée à titre illustratif à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch », décrivant les possibles conséquences financières de l’Acquisition, du financement y relatif et des résultats de l’Offre a été préparée à des fins exclusivement illustratives et ne constitue pas de l’information « pro forma » pour le groupe Anheuser-Busch InBev présenté conformément à l’Annexe II du Règlement de la Commission (CE) no 809/2004 du 29 avril 2004. Ainsi qu’il l’est décrit à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch », l’information narrative non auditée donnée à titre illustratif est sujette à d’importantes réserves et limitations qui ont empêché InBev de présenter une « information pro forma » à proprement dit pour Anheuser-Busch InBev. Ces limitations incluent les limitations suivantes : – En raison de restrictions légales applicables jusqu’à la réalisation de l’Acquisition et d’autres limitations à l’accès aux informations d’Anheuser-Busch, InBev a eu un accès limité à certaines informations, financières et autres, d’Anheuser-Busch et n’a eu aucun accès aux informations sur les investissements importants d’Anheuser-Busch, Grupo Modelo et Tsingtao. En conséquence, InBev n’a pas été à même de convertir toute l’information financière historique d’Anheuser-Busch, laquelle est préparée conformément aux normes US GAAP, aux normes IFRS telles qu’appliquées par InBev ; – En outre, en raison de l’accès limité aux informations, financières et autres, d’Anheuser Busch avant la réalisation de l’Acquisition, InBev n’a pu mener les évaluations nécessaires pour préparer 32 une allocation du prix d’achat d’Anheuser-Busch. Une allocation du prix d’achat peut déboucher sur l’identification de charges additionnelles et la reconnaissance ou non-reconnaissance d’actifs via des évaluations ou autrement. Une allocation du prix d’achat à ces éléments ou à d’autres pourrait entraı̂ner des conséquences récurrentes ou non récurrentes ayant un impact négatif sur les résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev. Conformément aux normes IFRS, InBev disposera de 12 mois à partir de la date de l’Acquisition pour enregistrer tous ajustements aux valeurs provisionnelles utilisées pour comptabiliser la fusion découlant de la réalisation de la comptabilité initiale ; et – Bien qu’InBev puisse s’engager dans la vente d’actifs ou d’activités pouvant être importante pour Anheuser-Busch InBev dans le cadre de l’Acquisition, l’impact de telles ventes actifs ou activités n’a pas été examiné pour préparer l’information narrative non auditée donnée à titre illustratif et n’y est donc pas reflété. Il est conseillé d’examiner attentivement ces limitations, ainsi que toute autre, lors de la lecture des informations narratives non auditées données à titre illustratif dans la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch ». En raison de ces limitations, entre autres, l’information narrative a été basée sur l’information disponible et sur certaines estimations et hypothèses considérée comme raisonnable par le management d’InBev. En outre, l’information financière historique d’InBev est préparée en euros alors que les comptes historiques d’Anheuser-Busch ont été préparés en dollars américains qui ont, aux fins de l’information narrative, été convertis en euros pour les périodes présentées. Enfin, l’information narrative est inclue à titre d’exemple seulement et il est conseillé aux investisseurs intéressés de ne pas s’y fier outre mesure. InBev ne peut garantir que les estimations et hypothèses sur lesquelles la préparation de l’information narrative s’est basée reflètent la situation financière ou les résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev sur une base consolidée aux dates ou durant les périodes envisagées, ni l’impact réel sur la situation financière ou les résultats opérationnels d’Anheuser-Busch InBev en tant qu’entité consolidée unique serait à quelle que date ou période que ce soit dans le futur. Les démarches entreprises pour interdir la Fusion ou limiter autrement les droits d’Anheuser-Busch InBev après la Fusion pourraient considérablement réduire les avantages escomptés et avoir un effet défavorable sur Anheuser-Busch InBev et sur le cours de ses Actions Le 10 septembre 2008 une action introduite en vertu de la Section 7 de la loi Clayton Antitrust intitulée Ginsburg et al. contre InBev SA et al., C.A. N 08-1375, a été introduite contre InBev, Anheuser-Busch et Anheuser-Busch, Inc. devant la District Court des Etats-Unis du Eastern District du Missouri. Selon la plainte, la Fusion aura des effets anticoncurrentiels sur le secteur brassicole. Les demandeurs veulent que la Fusion soit déclarée illégale au regard de la Section 7 du Clayton Antitrust Act et qu’une injonction visant à empêcher la réalisation de la Fusion soit ordonnée. Le 3 novembre 2008, les demandeurs ont déposé une motion pour une injonction préliminaire contre l’acquisition par InBev d’Anheuser-Busch. Le 18 novembre 2008, la District Court des Etats-Unis du Eastern District du Missouri a débouté la demande d’injonction préliminaire. Le 19 novembre 2008, les demandeurs ont déposé une motion demandant au tribunal de reconsidérer son jugement du 18 novembre 2008 et, après délibération, d’accorder l’injonction préliminaire. Le 16 octobre 2008, Grupo Modelo S.A.B. de C.V. (« Grupo Modelo »), Diblo S.A. de C.V. et des actionnaires de Série A de Grupo Modelo ont introduit, conformément aux règles d’arbitrage de la Comission des Nations Unies ou aux Lois commerciales Internationales (« UNCITRAL ») une demande d’arbitrage contre Anheuser-Busch Cos. Inc., Anheuser-Busch International Inc. et Anheuser-Busch International Holdings Inc. La demande d’arbitrage prétend que la transaction entre Anheuser-Busch Cos. Inc. et InBev SA viole les dispositions de la convention d’investissement conclue par AnheuserBusch International Holdings, Inc., Grupo Modelo et d’autres parties en 1993 et soumise aux lois des Etats-Unis du Mexique. L’arbitrage aura lieu dans la ville de New York dans l’état de New York aux EtatsUnis. Il demande une réparation pré-réalisation et post-réalisation, en ce compris une injonction tendant à interdire d’exercer certains droits de gouvernance par Anheuser-Busch existant en vertu de la 33 convention d’investissement, de restreindre le droit de préemption des actionnaires de Série A conféré par la convention d’investissement et de commettre de toute autre violation supposée résultant de la réalisation de la transaction avec InBev ou autrement, ainsi que des indemnités en numéraire. La réparation post-réalisation demandée par Grupo Modelo inclut l’interdiction permanente d’AnheuserBusch ou de ses successeurs d’exercer les droits de gouvernance existant en vertu de la convention d’investissement et d’exercer le droit de préemption portant sur la participation de Grupo Modelo détenue par les actionnaires de série A. La réparation demandée par Grupo Modelo, Diblo et ses actionnaires de série A dans la procédure d’arbitrage ou toute autre réparation en nature ou autre qu’ils demandent pourrait avoir un effet défavorable sur Anheuser-Busch, InBev ou Anheuser-Busch InBev, dont la capacité restreinte d’Anheuser-Busch InBev à exercer ses droits de gouvernance aux termes de la convention d’investissement conclue avec Grupo Modelo après la réalisation de la Fusion. Veuillez vous reporter à la section I de l’Annexe A « Information complémentaire sur Anheuser-Busch — Arbitrage Models ». Voir section IV de l’annexe A, « Procédures judiciaires — arbitrage Modelo ». Les procédures ou actions qui tendent à obtenir une réparation en nature ou autre qui influent sur la fusion d’InBev et d’Anheuser-Busch et de leurs opérations dans certains pays ou la capacité d’AnheuserBusch InBev ou de ses filiales à exercer les droits prévus par des conventions existantes, comme la convention d’investissement de Modelo, ou qui pourraient imposer qu’Anheuser-Busch InBev doive prendre d’autres mesures, dont la cession d’un actif ou d’une activité d’Anheuser-Busch InBev, pourraient diminuer considérablement les synergies et les avantages qu’InBev escomptait réaliser suite à l’opération et l’intégration réussie d’Anheuser-Busch et avoir des conséquences défavorables importantes sur Anheuser-Busch InBev ou le cours de ses actions. Les clauses de changement de contrôle ou toute clause similaire prévues dans les plans d’intéressement d’Anheuser-Busch et dans certains autres contrats ont pu être, activées lors de la réalisation de l’Acquisition et pourraient avoir des effets défavorables sur Anheuser-Busch InBev, y compris la perte de droits contractuels et d’avantages importants, la résiliation de contrats de joint venture et / ou de distribution ou la nécessité de procéder à un remboursement anticipé de l’endettement d’Anheuser-Busch InBev Anheuser-Busch est partie à des contrats de joint venture, de distribution et autres et des instruments qui peuvent contenir des clauses de changement de contrôle ou toute clause similaire. Ces clauses ont pu être activées lors de la réalisation de l’Acquisition ou l’on a pu soutenir qu’elles l’ont été. Certains de ces contrats comprennent des clauses de changement de contrôle qui prévoient ou autorisent, ou sont supposés avoir prévu ou autorisé la résiliation du contrat en cas de changement de contrôle d’une des parties ou qui, en cas de titres de créance, exigent le remboursement des en-cours. Si après examen de ces contrats, InBev et Anheuser-Busch estiment que les contreparties à ces contrats pourraient renoncer à ces clauses, elles peuvent décider de demander de telles renonciations. En l’absence de telles renonciations, la mise en œuvre des clauses de changement de contrôle pourrait provoquer la perte de droits contractuels et avantages importants, la résiliation des contrats de joint venture ou la nécessité de rembourser les en-cours. De plus, plusieurs programmes de rémunération et d’intéressement concernant les membres de la direction, les administrateurs ou autres employés d’Anheuser-Busch comprennent des clauses de changement de contrôle prévoyant un exercice anticipé des stock options, des versements anticipés en vertu de certains régimes de retraite ou plans de bonus, ainsi que des majorations fiscales à payer à la suite de la réalisation de l’Acquisition. Certains de ces programmes de rémunération et d’intéressement comprennent également des clauses de changement de contrôle prévoyant le versement d’une rémunération à la suite d’un changement de contrôle même si le contrat d’emploi n’est pas résilié. InBev a tenu compte des versements potentiels provoqués par la mise en œuvre des clauses de changement de contrôle, y compris une rémunération additionnelle résultant des dispositions de changement de 34 contrôle prévues dans les contrats de travail. Cependant, ces paiements peuvent excéder les anticipations d’InBev. InBev et Anheuser-Busch ont engagé et engageront d’importants frais liés à l’Acquisition InBev et Anheuser-Busch ont engagé et engageront des frais et coûts importants dans le cadre de la réalisation de l’Acquisition, la consolidation de leurs activités et l’obtention des synergies souhaitées. Ces frais et coûts sont importants et incluent des frais légaux, comptables, de financement et de conseil financier. L’intégration d’InBev et d’Anheuser-Busch pourrait occasionner des coûts supplémentaires non anticipés. Bien qu’Anheuser-Busch InBev prévoie que la réalisation d’autres bénéfices dans le cadre de l’opération compensera les coûts, cet avantage net peut ne pas être atteint à court terme, voire ne pas être atteint du tout. Les résultats financiers d’Anheuser-Busch InBev seront, en raison de l’Acquisition et de la part croissante d’actifs, de pertes et de bénéfices libellés en dollars américains, plus exposés aux fluctuations de taux de change entre le dollar US et l’euro Anheuser-Busch InBev libellera ses comptes annuels en euros et exposera une partie importante de ses actifs et produits en devises autres que l’euro, en particulier en dollars américain, en raison des actifs et produits importants d’Anheuser-Busch aux Etats-Unis. En outre, Anheuser-Busch InBev sera exposée au dollar US pour toutes les sommes tirées sur sa dette senior de 45 milliards USD et sur son crédit relais de 9,8 milliards USD contractés en vue de financer l’Acquisition. Les résultats d’exploitation et financiers, ainsi que les capitaux propres d’Anheuser-Busch InBev, seront donc plus sensibles aux fluctuations du taux de change du dollar US par rapport à l’euro qu’ils ne le sont actuellement. Bien qu’une sensibilité accrue aux fluctuations du dollar US puisse réduire proportionnellement la sensibilité d’InBev aux fluctuations d’autres devises dans lesquelles sont libellés ses actifs et ses produits (y compris en particulier, le réal brésilien), une dépréciation du dollar US par rapport à l’euro après l’Acquisition pourrait avoir des conséquences négatives sur la situation financière consolidée et les résultats d’exploitation d’Anheuser-Busch InBev. Une dépréciation du goodwill ou d’autres immobilisations incorporelles aurait des retombées défavorables sur la situation financière et les résultats d’exploitation d’Anheuser-Busch InBev La contrepartie versée dans la Fusion dépasse considérablement la valeur comptable des actifs nets d’Anheuser-Busch. Ainsi, après la réalisation de la Fusion, une part importante de l’écart entre le prix d’acquisition, les actifs nets d’Anheuser-Busch à cette date et l’affectation des coûts résultant du rapprochement aux actifs acquis et les dettes supposées sera enregistrée en tant que goodwill. En outre, les autres immobilisations incorporelles seront comptabilisées en produits sur affectation du prix d’acquisition. Conformément aux normes IFRS, le goodwill et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de dépréciation une fois par an ou plus souvent si un événement ou des circonstances révèlent qu’une moins-value s’est produite. D’autres immobilisations incorporelles ayant une durée de vie limitée sont amorties de manière linéaire sur leur durée de vie utile estimée et font l’objet d’un test de dépréciation chaque fois qu’il y a une indication de dépréciation. En particulier, si le rapprochement des activités devait rencontrer des difficultés inattendues, ou si les activités d’Anheuser-Busch InBev ne se développaient pas comme prévu, des charges de dépréciation du goodwill ou d’autres actifs incorporels pourraient devoir être supportées à l’avenir. Ces charges pourraient être importantes et avoir un effet négatif sur les résultats d’exploitation et la situation financière d’Anheuser-Busch InBev. Les informations relatives à Anheuser-Busch proviennent d’informations publiques et InBev n’en a pas vérifié l’exactitude ni l’exhaustivité, et n’a pas contrôlé les ajustements et les hypothèses, utilisés dans les comptes d’Anheuser-Busch Les informations relatives à Anheuser-Busch contenues dans le présent Prospectus, y compris son Annexe A, proviennent du rapport annuel d’Anheuser-Busch (Formulaire 10-K) pour l’exercice clôturé le 35 31 décembre 2007, déposé auprès de la SEC le 29 février 2008, du rapport trimestriel d’Anheuser-Busch (Formulaire 10-Q) pour la période clôturée le 30 juin 2008, déposé auprès de la SEC le 25 juillet 2008, du rapport trimestriel d’Anheuser-Busch pour la période clôturée le 30 septembre 2008 (Formulaire 10-Q) déposé auprès de la SEC le 6 novembre 2008 et certains communiqués de presse d’Anheuser-Busch. Bien qu’InBev n’ait pas connaissance d’éléments portant à croire que les déclarations reprises dans le présent Prospectus sont inexactes, incomplètes ou erronées, InBev n’a pas participé à la préparation de ces rapports, déclarations ou communiqués et, par conséquent, n’est pas en mesure de vérifier l’exactitude ou l’exhaustivité des informations issues de ces rapports, déclarations ou communiqués ou la non-divulgation d’événements susceptibles d’être survenus, mais dont InBev n’aurait pas eu connaissance, pouvant affecter le sens ou l’exactitude des informations contenues dans ces rapports, déclarations ou communiqués. De plus, étant donné qu’Anheuser-Busch n’a donné à InBev qu’un accès limité à ses données comptables antérieures à la Fusion, InBev n’a pas disposé pas des informations nécessaires afin de contrôler, de manière indépendante, certains ajustements, et hypothèses concernant l’information financière d’Anheuser-Busch et n’a, par conséquent, pas pu les vérifier. Anheuser-Busch InBev pourrait être dans l’incapacité de mener à bien rapidement toute restructuration ou cession liées à l’Acquisition, voire ne pas pouvoir les mener à bien du tout Après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains actifs ou activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch et d’utiliser le produit de ces cessions pour rembourser les dettes contractées pour financer l’Acquisition. Toutefois, Anheuser-Busch InBev pourrait ne pas être en mesure de réaliser les restructurations ou cessions au moment voulu, voire ne pas pouvoir les réaliser du tout, ou au prix souhaité, en particulier en cas de conditions de marché difficiles. En outre, toute restructuration ou cession pourrait être soumise à des conditions difficiles ou à des litiges et un tribunal pourrait retarder ces opérations, en empêcher la réalisation aux conditions proposées, voire les interdire, ce qui aurait des conséquences défavorables sur le financement, les synergies et les économies de coûts devant être réalisés dans le cadre de l’Acquisition. 1.3 Risques liés à Anheuser-Busch Veuillez vous reporter à l’Annexe A (section VI « Facteurs de risques ») du présent Prospectus. 1.4 Risques liés au secteur de la bière et des boissons Les changements de la disponibilité ou du prix des matières premières, des marchandises et de l’énergie pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats d’exploitation d’InBev Une part importante des charges d’exploitation d’InBev est due aux matières premières et aux marchandises comme le malt, le houblon, le blé, le gruau de maı̈s, le sirop de glucose, le sucre, les succédanés, les canettes en aluminium, le PET, l’acier, les fermetures métalliques, les fermetures en plastique, les étiquettes, les boı̂tes en carton, le carbonate de sodium, les capsules des bouteilles et les bouteilles en verre. De nombreux facteurs hors du contrôle d’InBev peuvent influer sur l’approvisionnement et les prix des matières premières et des marchandises utilisées pour la production de ses produits, dont le volume des récoltes dans le monde, la demande à l’exportation, les mouvements spéculatifs du marché des matières premières ou des marchandises, les réglementations gouvernementales et la législation afférentes à l’agriculture, les conditions climatiques défavorables, les facteurs conjoncturels influant sur les décisions de croissance, les diverses maladies et organismes nuisibles des plantes. InBev ne peut prédire ce que sera la disponibilité ou les prix futurs des matières premières ou des marchandises nécessaires à ses produits. Les marchés de certaines matières premières ou marchandises ont connu et connaı̂tront encore des pénuries et des fluctuations significatives de prix. Celles-ci peuvent avoir un effet sur le prix et la disponibilité des ingrédients qu’utilise InBev pour fabriquer ses produits ainsi que sur les canettes et les bouteilles dans lesquelles ces produits sont emballés. InBev pourrait être dans l’incapacité d’augmenter ses prix pour compenser la hausse de ses coûts ou 36 d’augmenter ses prix sans subir de réduction du volume, des produits et du bénéfice d’exploitation. InBev a recours à des accords d’achat sur des prix fixes et à des instruments dérivés sur marchandises pour limiter la volatilité des prix. Toutefois, si InBev échoue à gérer de manière appropriée le risque inhérent à cette volatilité, y compris si ses accords de couverture ne parviennent pas à couvrir efficacement ou complètement les risques de prix, ses résultats d’exploitation peuvent être touchés. Par ailleurs, il est possible que les instruments de couverture utilisés pour fixer le prix d’achat des marchandises avant le moment de la livraison les bloquent à des niveaux finalement supérieurs à ceux du marché réel au moment de la livraison. Veuillez vous reporter à la section 7.9 « Risque de marché, couverture et instruments financiers » pour de plus amples détails sur l’approche d’InBev en matière de couverture du risque de prix de marchandises. La production et la distribution des produits d’InBev consomment énormément d’énergie, notamment la consommation de produits dérivés du pétrole et de l’électricité. Une forte hausse des prix de l’énergie sur une longue période et les changements de la fiscalité de l’énergie et de la réglementation dans certains pays peuvent engendrer un effet défavorable sur le bénéfice d’exploitation d’InBev et remettre en cause sa rentabilité sur certains marchés. Il ne peut être garanti qu’InBev sera en mesure dans tous les cas de répercuter la hausse des coûts de l’énergie sur ses consommateurs. La concurrence peut provoquer une réduction des marges d’InBev et avoir un effet défavorable sur sa rentabilité D’une manière générale, la concurrence entre brasseurs se situe au niveau de l’image de marque, du prix, de la qualité, des réseaux de distribution et des services à la clientèle. La concentration a fortement accru la base des capitaux et la portée géographique des concurrents d’InBev sur certains marchés où elle opère, et la concurrence devrait encore augmenter car la tendance est toujours à la concentration dans le secteur brassicole. La concurrence sur ses divers marchés peut amener InBev à baisser ses prix, augmenter les dépenses d’investissement, les frais de marketing et autres ou entraı̂ner la perte d’une part de marché ; tout cela pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, sa situation financière et ses résultats d’exploitation. De plus, l’absence de situation équitable sur certains marchés et de transparence ou certaines pratiques déloyales ou illégales, comme l’évasion fiscale et la corruption, peuvent biaiser l’environnement concurrentiel et influer sur la rentabilité d’InBev ou sa capacité à exercer ses activités. InBev pourrait encourir des frais importants du fait du respect, des violations ou des mises en jeu de responsabilité relatives aux diverses réglementations qui régissent les activités d’InBev Les activités d’InBev sont très encadrées par les réglementations de nombreux pays où elle opère. Les réglementations adoptées par les autorités de ces pays régissent beaucoup de secteurs des opérations d’InBev, notamment le brassage, la commercialisation et la publicité (en particulier pour les personnes mineures), le transport, les relations avec les distributeurs et les ventes. InBev est également soumise régulièrement à de nouvelles lois et réglementations et à leurs modifications auxquelles elle doit se conformer pour éviter des plaintes, des amendes et autres pénalités, qui pourraient avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, ses résultats d’exploitation et sa situation financière. Il ne peut être garanti qu’InBev n’encourra pas de frais ou de passifs importants dans le cadre de la conformité aux obligations réglementaires applicables ou que celles-ci n’interfèreront pas dans ses activités de la bière ou des boissons non alcoolisées. Le niveau de réglementation auquel les activités d’InBev sont soumises est susceptible d’être modifié par la perception du public quant à la consommation de bière. Ces dernières années, l’attention du public et des politiques s’est beaucoup portée sur les secteurs des boissons alcoolisées dans certains pays, et les organismes gouvernementaux peuvent répondre aux critiques du public par la mise en place de restrictions supplémentaires relatives aux heures d’ouverture, à l’âge légal pour boire ou à la publicité. Ces inquiétudes du public et toute restriction en découlant peuvent faire reculer de manière significative 37 l’acceptation sociale de la bière et détourner les tendances de consommation de celle-ci vers des boissons non alcoolisées, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Les activités d’InBev sont soumises à des réglementations environnementales susceptibles de l’exposer à des frais de mise en conformité significatifs et à des procédures judiciaires liées à l’environnement Les activités d’InBev sont soumises à des réglementations environnementales émises par des autorités nationales, locales ou d’Etat, dont, dans certains cas des réglementations qui imposent une responsabilité indépendante de la faute. Cela peut générer un passif qui pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev. Le climat réglementaire environnemental se resserre de plus en plus sur les marchés où opère InBev, marqué par le renforcement de son application. Si InBev a prévu dans ses budgets des dépenses d’investissement et des frais d’exploitation pour rester en conformité avec les lois et réglementations environnementales, il ne peut être garanti qu’InBev n’encourra pas un passif environnemental substantiel ou que les lois et réglementations relatives à l’environnement applicables ne changeront pas ou ne deviendront pas plus drastiques à l’avenir. InBev est exposée au risque découlant des dispositions légales relatives à la concurrence et au contrôle des concentrations dans certains pays, d’une modification de celles-ci ou d’un changement de leur interprétation et mise en œuvre InBev est soumise à des lois sur la concurrence et le contrôle des concentrations dans les pays où elle exerce ses activités et pourrait faire l’objet d’un contrôle accru dans certains d’entre eux, notamment du fait de sa taille et de sa part de marché dans ces pays. Dans plusieurs pays dans lesquelles InBev exerce ses activités, elle produit et/ou vend une part importante de la bière consommée. La capacité d’InBev de s’étendre par le biais d’acquisitions dans certains pays pourrait être limitée du fait de sa position importante dans ces marchés. AmBev, par exemple, a été soumise au contrôle constant des autorités de la concurrence brésiliennes et des autorités argentines (voir la section 12.1.1(f) « Questions en matière de droit de la concurrence »). Il ne peut être garanti que l’introduction de nouvelles règles de concurrence dans les pays où InBev exerce ses activités, l’interprétation de certaines lois sur la concurrence et le contrôle des concentrations ou l’application de certaines lois sur le contrôle des concentrations et sur la concurrence existantes, ou toute convention avec des autorités de la concurrence, à l’encontre d’InBev ou de ses filiales, en ce compris AmBev, n’aura pas d’effet défavorable sur les activités d’InBev dans l’avenir. Le secteur de la bière et des boissons peut encourir des changements de la fiscalité La fiscalité des produits d’InBev liés et non liés à la bière dans les pays où elle opère comporte différentes taxes propres à chaque pays, comme les droits d’accise et autres droits indirects. Dans de nombreux pays, ces droits d’accise et autres droits indirects constituent une part importante du coût de la bière facturé aux consommateurs. De plus, les gouvernements des pays dans lesquels InBev exerce ses activités étudient l’imposition de nouveaux droits d’accise et autres droits indirects sur la production et la vente de boissons alcooliques, dont la bière. Par exemple, en novembre 2008, le Parlement brésilien a approuvé certaines modifications (en vigueur le 1er janvier 2009) à l’assiette et au taux de la taxe de l’Imposto Sobre Produtos Industrializados (soit les droits d’accise fédéraux brésiliens) et de PIS/COFINS (soit les cotisations sociales brésiliennes) qui sont susceptibles d’augmenter substantiellement la charge fiscale d’InBev. Les réformes fiscales brésiliennes, en ce compris les modifications exactes des taux d’imposition, doivent encore être sanctionnées par le Président brésilien et seront régulés par les autorités fiscales brésiliennes. Les hausses des droits d’accise et autres droits indirects applicables aux produits d’InBev (que ce soit sur une base absolue ou par rapport aux niveaux applicables à d’autres boissons) pèsent sur ses produits et ses marges, en réduisant la consommation générale et en encourageant les consommateurs 38 à se tourner vers des catégories de boissons moins taxées. En conséquence, dans la mesure où l’effet des réformes fiscales au Brésil décrites ci-dessus ou d’autres réformes concernant les droits d’accise et autres droits indirects sont envisagés dans les pays où opère InBev augmentera la charge fiscale de l’imposition indirecte des produits d’InBev, ses résultats d’exploitation pourraient en souffrir. Outre les droits d’accise et autres droits indirects, InBev est soumise à l’impôt sur le revenu et à d’autres impositions dans les pays où elle opère. Il ne peut être garanti que les opérations des brasseries et les autres implantations d’InBev ne seront pas sujettes à une hausse de la fiscalité nationale, locale ou étrangère ou qu’InBev et ses filiales ne seront pas imposées sur leur revenu à des taux supérieurs ou ne seront pas assujetties à de nouvelles réglementations et exigences fiscales ou à des réglementations et exigences fiscales modifiées. Une hausse de la fiscalité ou un changement de celle-ci pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats d’exploitation d’InBev. InBev est exposée au risque de procédures judiciaires InBev est en ce moment, et peut être à l’avenir, partie à des procédures judiciaires et font, et peuvent faire, l’objet de plaintes susceptibles de provoquer des prétentions de dommages et intérêts significatifs contre elle. Veuillez vous reporter à la section 12.1 « Procédures judiciaires et arbitrales » à la note 31 « Passifs éventuels » des comptes consolidés audités d’InBev de l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 pour une description de certains passifs éventuels importants qui pourraient, selon InBev, se réaliser (sans toutefois être probables). Compte tenu de l’incertitude inhérente à un litige, il est possible qu’InBev encoure des passifs résultant des procédures judiciaires lancées et des plaintes déposées contre elle, même de celles qui lui paraissent actuellement impossibles. De plus, les sociétés du secteur des boissons alcoolisées sont exposées, de temps à autre, à des actions collectives ou autres procédures judiciaires afférentes à la publicité pour les boissons alcoolisées, aux problèmes de l’abus d’alcool ou aux conséquences pour la santé de la consommation excessive d’alcool. A titre d’exemple, certains producteurs de bière et de boissons alcoolisées aux Etats-Unis, au Canada et en Europe ont récemment fait l’objet d’actions collectives aux Etats-Unis réclamant des dommages et intérêts au titre de la commercialisation présumée de boissons alcoolisées à des consommateurs n’ayant pas l’âge légal. Si ces types de procédures devaient se terminer par des amendes, des dommages et intérêts ou nuire à la réputation d’InBev, cela pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, ses résultats d’exploitation et sa situation financière. Veuillez vous reporter à la section 12.1 « Procédures judiciaires et arbitrales » pour de plus amples informations sur les litiges. Si un des produits d’InBev s’avérait contenir des contaminants, InBev pourrait être amenée à rappeler ce produit ou faire l’objet d’autres passifs InBev prend des précautions pour veiller à ce que ses boissons ne contiennent pas de contaminants. Ces précautions comprennent des programmes de contrôle de la qualité de ses matières premières, de son processus de production et de ses produits finis. InBev a établi des procédures pour remédier à tout problème détecté. Une contamination à l’avenir peut générer des interruptions des activités, des rappels de produits ou un passif, dont chacun pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, sa réputation, ses perspectives, sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Bien qu’InBev souscrive des polices d’assurance contre certains de ces risques, elle peut être dans l’incapacité de faire appliquer ses droits quant aux dites polices et, dans le cas d’une contamination, les indemnités qu’elle percevrait pourraient être insuffisants, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, ses résultats opérationnels et sa situation financière. 39 La demande de produits d’InBev peut être influencée par l’évolution des préférences et des goûts des consommateurs InBev dépend de sa capacité à satisfaire les préférences et goûts des consommateurs. Les préférences et goûts des consommateurs peuvent changer de manière imprévisible en raison de divers facteurs, comme les changements démographiques ou des caractéristiques des produits, les inquiétudes des consommateurs quant à la santé, l’obésité, les additifs et les ingrédients, les modifications des habitudes de déplacement, de vacances, ou d’activités de loisir, les conditions climatiques, une publicité négative résultant d’une action réglementaire ou judiciaire contre InBev ou des sociétés similaires, ou encore un recul des conditions conjoncturelles. Les consommateurs peuvent se mettre à préférer les produits de concurrents ou réduire leur demande de produits d’une catégorie. Si InBev n’anticipe pas ou ne répond pas de manière appropriée à l’évolution des préférences et des goûts des consommateurs, cela pourrait avoir un effet défavorable sur les activités d’InBev, ses résultats opérationnels et sa situation financière. InBev est exposée aux risques de récession économique, à la volatilité des marchés du crédit et financiers et à la crise économique et financière qui pourraient avoir un effet négatif sur la demande de ses produits et le cours des Actions InBev est exposée au risque d’une récession mondiale ou d’une récession dans un ou plusieurs de ses marchés essentiels, à la volatilité des marchés du crédit et financiers et à la crise économique et financière, ce qui pourrait donner lieu à une baisse de ses résultats d’exploitation et de son revenu. Un tel développement pourrait avoir un effet négatif sur la demande de bière ce qui pourrait donner lieu à une dégradation de ses résultats d’exploitation. La consommation de bière dans de nombreux pays dans lesquelles la Société exerce ses activités est étroitement liée à la situation économique générale : les niveaux tendent à augmenter en période de hausse du revenu par habitant et à baisser dans le cas contraire. De plus, la consommation par habitant est inversement liée aux prix de vente des produits d’InBev. La consommation de bière n’évolue pas seulement de concert avec les mouvements du revenu par habitant, elle augmente ou diminue également selon les fluctuations du revenu disponible. Actuellement, le revenu disponible est faible dans de nombreux pays où InBev opère par rapport au revenu disponible des pays plus développés. Une diminution du revenu disponible due à la hausse de l’inflation, des impôts sur le revenu, du coût de la vie ou d’autres facteurs, pourrait avoir un effet négatif sur la demande de bière. La volatilité du marché des capitaux et du crédit, telle qu’elle s’est manifestée récemment, est susceptible d’aboutir à une pression à la baisse sur les cours et la capacité d’emprunt des émetteurs. Une poursuite ou une aggravation des niveaux actuels de perturbations sur les marchés pourraient avoir un effet négatif sur la capacité d’InBev à avoir accès à du capital, ainsi que sur ses activités, ses résultats opérationnels et sa santé financière, de même que sur le cours de ses Actions. Les catastrophes naturelles ou autres sont susceptible d’interrompre les activités d’InBev Les activités et les résultats d’exploitation d’InBev peuvent subir l’impact négatif de risques sociaux, techniques ou physiques, comme les tremblements de terre, les ouragans, les inondations, les incendies, la perte de puissance, les coupures d’eau, les pannes de télécommunications et des systèmes informatiques, l’instabilité politique, les conflits armés ou les incertitudes liées aux attaques terroristes, dont un ralentissement économique mondial, les conséquences économiques d’une action militaire et l’instabilité politique associée. 40 Les cycles de consommation saisonnière et de mauvaises conditions climatiques sur les marchés sur lesquels InBev exerce ses activités peuvent entraı̂ner des fluctuations de la demande de produits InBev Les cycles de consommation saisonnière et de mauvaises conditions climatiques sur les marchés sur lesquels InBev exerce ses activités peuvent avoir un impact sur les activités de la Société. Cela est particulièrement vrai pendant la saison estivale où un été particulièrement frais ou humide peut toucher les volumes de ventes. Pendant le quatrième et le premier trimestre de chaque année, la consommation est plutôt faible dans l’hémisphère nord, et le produit net consolidé d’InBev est donc plus faible durant cette période. Bien que ce risque était quelque peu atténué par son empreinte relativement équilibrée dans les deux hémisphères, après la Fusion, InBev sera plus exposée aux marchés de l’hémisphère nord qu’à ceux de l’hémisphère sud, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les activités, les résultats opérationnels et la situation financière d’Anheuser-Busch InBev. 1.5 Risques liés à l’Offre Le cours boursièr des Actions peut être volatile Le cours boursière des Actions peut être volatile en raison de facteurs variés, dont la plupart sont hors du contrôle d’Anheuser-Busch InBev. Parmi ces facteurs, citons, entre autres : – les attentes du marché concernant la performance financière d’Anheuser-Busch InBev ; – les fluctuations réelles ou anticipées des résultats opérationnels et de la santé financière d’Anheuser-Busch InBev ; – les révisions des résultats d’exploitation d’Anheuser-Busch InBev opérées par les analystes de valeurs mobilières ; – la perception des investisseurs de l’impact de l’Acquisition et de l’Offre sur Anheuser-Busch InBev et ses actionnaires ; – les ventes réelles ou potentielles de blocs d’Actions sur le marché ou la vente à découvert d’Actions ; – l’apparition de nouveaux concurrents ou de nouveaux produits sur les marchés où opère Anheuser-Busch InBev ; – la volatilité du marché dans son ensemble ou la perception des investisseurs du secteur des boissons ou des concurrents d’Anheuser-Busch InBev ; et – les facteurs de risques mentionnés aux sections 1.1 à 1.3 « Facteurs de risques ». L’un quelconque des facteurs précédents ou d’autres facteurs peuvent avoir un effet défavorable sur la valeur boursière des Actions, quels que soient les résultats opérationnels et la santé financière réels d’Anheuser-Busch InBev. Il ne peut être garanti que des négociations sur un marché se développeront pour les Droits et, si un marché se développe effectivement, le prix de marché des Droits pourra être soumis à une plus grande volatilité que le prix de marché des Actions Il est prévu que les Droits soient négociés sur le marché réglementé d’Euronext Brussels à compter du 25 novembre 2008 jusqu’au 9 décembre 2008. Aucune demande ne sera faite pour la négociation des Droits sur une autre place boursière. Il ne peut être garanti que des négociations sur un marché actif se développeront pour les Droits et, si un marché se développe effectivement, la nature de ce marché ne peut être garantie. Le cours de négociation des Droits dépend de divers facteurs, y compris mais non exclusivement, la performance du cours des Actions, mais également de fluctuation de grande ampleur du cours des Actions. 41 Si les Droits ne sont pas exercés pendant la Période de souscription des Droits, ceux-ci peuvent devenir nuls et non avenus et le pourcentage de détention des Actions peut être dilué Les Droits non exercés pendant la Période de souscription des Droits peuvent devenir nuls et non avenus. Dans la mesure où vos Droits de souscrire des Actions ne sont pas exercés, votre propriété et votre droit de vote proportionnels dans Anheuser-Busch InBev seront réduits ; le pourcentage que les d’Actions que vous déteniez avant l’Offre représente du capital social augmenté après l’Offre sera réduit au pro rata. Chaque détenteur d’un Droit qui n’est pas exercé le dernier jour de la Période de souscription des Droits aura droit à une part proportionnelle du produit de la vente de Scripts, le cas échéant (tel que décrit à la section 14.2.4 « Procédure de l’Offre »). Toutefois, il n’existe aucune garantie que tous les Scripts seront vendus pendant l’Offre des Scripts (telle que décrite à la section 14.4.3 « Convention de garantie »). Si l’Offre de Droits est interrompue ou si les Actions InBev subissent un net repli, les Droits peuvent devenir nuls ou sans valeur Le repli substantiel du cours des Actions, y compris du fait de la vente à découvert, peut avoir un effet défavorable important sur la valeur des Droits. La volatilité du cours des Actions aura également une influence sur le cours des Droits, et ceux-ci peuvent devenir nuls ou sans valeur en conséquence. Par ailleurs, dans certains cas, il peut être mis fins aux obligations des Garants en vertu de la Convention de garantie (veuillez vous reporter à la section 14.4.3 « Convention de garantie » et le facteur de risque intitulé « La résiliation de la Convention de garantie pourrait avoir un effet négatif substantiel sur le cours et la valeur sous-jacente des Droits et des Actions » dans cette section 1.5 « Risques liés à l’Offre »). Si l’Offre de Droits est interrompue, les Droits deviendront nuls ou sans valeur. Par conséquent, les investisseurs qui auront acquis de tels Droits sur le second marché subiront une perte car les négociations afférentes à ces Droits ne seront pas débloquées après la clôture de l’Offre des Droits. Le retrait des souscriptions dans certaines circonstances peut ne pas permettre de partager le Montant Excédentaire et peut avoir d’autres conséquences financières défavorables Les souscripteurs qui retirent leur souscription après la clôture de la Période de souscription avec scripts seront néanmoins considérés comme ayant exercé leurs Droits ou Scripts et, par conséquent, ne participeront pas au partage du Montant Excédentaire ni ne seront dédommagés d’une quelconque autre façon, en ce compris pour le prix d’achat (et tout frais connexe) payé pour acquérir un Droit ou un Script. La résiliation de la Convention de garantie pourrait avoir un effet négatif substantiel sur le cours et la valeur sous-jacente des Droits et des Actions En vertu de la Convention de garantie, les Garants ont accepté de souscrire toutes nouvelles Actions qui n’auront pas été souscrites dans le cadre de l’Offre (à l’exception des Actions que certains des Actionnaires majoritaires principaux (tels que définis à l’Annexe B) et d’autres personnes se sont engagés à souscrire conformément aux engagement irrévocable de souscription (comme décrit à la section 9.4.2 « Engagement irrévocable »)), sous réserve des termes et conditions de la Convention de garantie. La convention de garantie autorise les Joint Bookrunners, agissant au nom et pour le compte des Garants, à résilier la Convention de garantie dans certaines circonstances, qui sont décrites de façon plus détaillée à la section 14.4.3 « Convention de garantie », ce qui aurait pour conséquence de libérer les Garants de leur obligation de souscrire toutes nouvelles Actions garanties qui n’auront pas été souscrites dans le cadre de l’Offre. Parmi ces circonstances, sont comprises la survenance d’un changement important défavorable à Anheuser-Busch InBev ou la survenance d’événements de force majeure, en ce compris l’interruption de certains marchés financiers. Si la Convention de garantie est résiliée avant le début de la négociation des nouvelles Actions, Anheuser-Busch InBev publiera un supplément au Prospectus. Si un supplément au Prospectus est publié, les souscripteurs dans le cadre de l’Offre de Droits et ceux dans le cadre de l’Offre de Scripts 42 disposeront de deux jours ouvrables pour révoquer leurs souscriptions antérieures à la publication du supplément, comme il est décrit plus avant à la section 14.2.10 « Révocation de l’acceptation — Supplément au Prospectus ». La résiliation de la Convention de garantie, les circonstances donnant lieu à sa résiliation, ou la publication d’un supplément au Prospectus pourraient avoir un effet défavorable important sur le cours et la valeur sous-jacente des Droits et des Actions, sans rapport avec les résultats d’exploitation réels d’Anheuser-Busch InBev ni sa santé financière. Les investisseurs peuvent être dans l’incapacité de participer à de futures offres d’actions Les documents constitutifs d’Anheuser-Busch InBev stipulent que des droits préférentiels sont accordés aux actionnaires existants d’Anheuser-Busch InBev, sauf si ces droits sont annulés sur décision de l’Assemblée des actionnaires ou du Conseil d’administration. Certains actionnaires, toutefois, (dont ceux situés aux Etats-Unis, en Australie, au Canada ou au Japon) peuvent ne pas être autorisés à exercer ces droits, à moins que les droits et les Actions soient nominatifs ou éligibles pour la vente en vertu de la législation ou du cadre réglementaire applicable. En conséquence, il existe un risque que les investisseurs subissent une dilution de leur participation s’ils ne sont pas autorisés à participer à l’Offre ou aux futurs droits préférentiels ou autres offres. Les actionnaires provenant de pays dont la devise est différente de l’euro sont soumis à des risques d’investissement supplémentaires liés aux fluctuations des taux de change de leur participation dans les Actions Les Actions ne sont cotées qu’en euro et toutes les distributions futures de dividendes au titre des Actions seront libellées en euro. L’équivalent en dollar US, ou en une autre devise, des dividendes payés au titre des Actions InBev ou perçus sur une vente d’Actions, pourrait subir un effet défavorable du fait de l’appréciation de l’euro face à ces autres devises. Il peut être difficile pour les investisseurs hors de Belgique de lancer une procédure ou de faire appliquer des jugements étrangers contre Anheuser-Busch InBev relatifs à l’Offre Du fait qu’Anheuser-Busch InBev est constituée en Belgique, il peut être difficile pour les investisseurs hors de Belgique de lancer une procédure ou de faire appliquer des jugements étrangers contre Anheuser-Busch InBev, ses dirigeants ou administrateurs, relatifs à l’Offre. Le lecteur est invité à se reporter à la section intitulée « Juridiction et lancement de procédures aux Etats-Unis et exécution de jugements étrangers en Belgique » à la page xi. 43 2 DECLARATIONS DE NATURE PREVISIONNELLE Le présent Prospectus comporte des déclarations comprenant notamment les mots ou les expressions « engendrera probablement », « devrait », « continuera », « est prévu », « estime », « prévoit » ou des expressions semblables qui sont des « déclarations de nature prévisionnelle ». Ces déclarations comportent certains risques et incertitudes. Les résultats réels peuvent différer considérablement de ceux prévus dans ces déclarations en raison, entre autres, des risques ou incertitudes citées ci-dessous. Veuillez également vous référer à la section 1 « Facteurs de risque » pour plus de renseignements relatifs aux risques et incertitudes qui pourraient affecter les activités d’Anheuser-Busch InBev. Ces déclarations de nature prévisionnelle ne garantissent pas les résultats futurs. Elles sont fondées sur des points de vue et hypothèses actuels et impliquent des risques connus et inconnus, des incertitudes et autres facteurs, dont la plupart ne dépendent pas d’Anheuser-Busch InBev, sont difficiles à prévoir et pourraient entraı̂ner des différences importantes entre les résultats et les développements réels des résultats ou développements futurs, exprimés ou tacites, dans les déclarations de nature prévisionnelle. Les facteurs qui pourraient entraı̂ner des différences importantes entre les résultats réels et ceux repris dans les déclarations de nature prévisionnelle comprennent entre autres : – les coûts (y compris les impôts et taxes) ou les difficultés liées à l’intégration des acquisitions, y compris de l’Acquisition, qui pourraient dépasser ceux escomptés ; – le risque de conséquences inattendues à la suite d’acquisitions, y compris de l’Acquisition ; – la capacité d’Anheuser-Busch InBev à obtenir des synergies et des économies de coûts suite à l’intégration d’InBev et d’Anheuser-Busch ; – les attentes d’Anheuser-Busch InBev quant aux prévisions de développement, de croissance, de revenu d’investissement ou de flux de trésorerie ; – la capacité d’Anheuser-Busch InBev à obtenir les approbations réglementaires restantes pour l’Acquisition dans des conditions qui ne soient pas désavantageuses ; – le chiffre d’affaires après la Fusion qui pourrait être inférieur aux prévisions ; – les coûts d’exploitation, les pertes de clients et les arrêts de travail survenant après la Fusion, y compris mais non exclusivement, les difficultés à maintenir les relations avec les employés, pourraient être plus importants que ceux escomptés ; – la situation économique locale, nationale et internationale et les retombées qu’elle pourrait avoir sur Anheuser-Busch InBev et ses clients, ainsi que l’évaluation par Anheuser-Busch InBev de ces retombées ; – la capacité d’Anheuser-Busch InBev de continuer à introduire rapidement de nouveaux produits et services concurrentiels dans de bonnes conditions de rentabilité ; – la limitation des coûts et dépenses ; – le résultat des procédures gouvernementales et de litiges en cours et futurs ; – la disponibilité continue de financement ; – toute clause de changement de contrôle dans les accords contrats d’Anheuser-Busch, qui pourrait être déclenchée suite aux opérations prévues dans le présent Prospectus ; – l’exposition potentielle d’Anheuser-Busch InBev à différents types de risques de marché, comme le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque sur les marchandises, le risque sur le prix des actifs, le risque lié au marché des capitaux, l’inflation ou déflation. Ces déclarations comprennent des risques et incertitudes. Par exemple, certaines informations publiées et relatives aux risques de marché dépendent des principales caractéristiques et hypothèses choisies et sont soumises à de nombreuses limites. De par leur nature, certaines informations concernant les 44 risques de marché ne sont que des estimations et, en conséquence, les gains et pertes futurs pourraient considérablement différer de ceux qui ont été estimés ; – les politiques monétaires et de taux d’intérêt des banques centrales, en particulier, de la Banque Centrale Européenne, du Conseil Central des Gouverneurs de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, de la Banque d’Angleterre et des autres Banques Centrales du G-7 ; – les conséquences de la concurrence et de la consolidation sur les marchés où opère AnheuserBusch InBev, qui peuvent être influencées par les politiques de réglementation, de déréglementation ou les règles de mise en application ; – les changements de l’environnement de fixation des prix ; – les modifications régionales ou générales des valorisations des actifs ; – les conséquences fiscales d’une restructuration ; – l’évolution des dépenses des consommateurs ; – le changement des politiques gouvernementales ; – l’évolution des lois, des réglementations et des impositions dans les pays où Anheuser-Busch InBev opère, y compris les lois et les réglementations régissant la structure des opérations décrites dans le présent Prospectus, ainsi que les mesures ou décisions judiciaires et des autorités de contrôle ; – les catastrophes naturelles et autres catastrophes ; – l’incapacité d’InBev ou d’Anheuser-Busch à couvrir économiquement certains risques ; – l’adéquation des provisions pour dépréciations et réserves pour pertes d’InBev ou d’AnheuserBusch ; – l’évolution technologique ; et – la capacité d’InBev et/ou d’Anheuser-Busch à gérer avec succès les risques résultant de ce qui précède. Anheuser-Busch InBev souligne en outre que ces déclarations seront soumises à des facteurs de risque exposés dans le présent Prospectus, ce qui pourrait faire considérablement différer les résultats réels de ceux exposés dans les déclarations de nature prévisionnelle. Sans préjudice de ses obligations d’information en vertu du droit belge, Anheuser-Busch InBev n’a pas l’obligation de mettre à jour publiquement ou revoir toute déclaration de nature prévisionnelle, que ce soit à la suite d’informations nouvelles, d’événements futurs ou pour toute autre raison. Les déclarations liées aux synergies de revenus, aux économies de coûts et aux opportunités de croissance commerciale qu’Anheuser-Busch InBev envisage de réaliser, se fondent sur des hypothèses. Néanmoins, ces synergies de revenus, économies de coûts et opportunités de croissance commerciales escomptées peuvent ne pas se réaliser. Il n’existe pas de garantie qu’Anheuser-Busch InBev soit en mesure de mettre en place avec succès les initiatives opérationnelles et stratégiques qui sont prévues. 45 3 UTILISATION DU PRODUIT L’intégralité du produit net de l’Offre servira à refinancer le crédit relais de 9,8 milliards d’USD tiré par InBev pour financer en partie la rémunération payée aux actionnaires d’Anheuser-Busch dans le cadre de l’Acquisition. Voir également la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». 46 4 RESPONSABILITE LEGALE POUR L’INFORMATION ET LE CONTROLE DES COMPTES 4.1 Personne responsable du Prospectus Anheuser-Busch InBev est responsable du contenu du présent Prospectus. Anheuser-Busch InBev déclare qu’après avoir pris toutes précautions raisonnables afin de s’en assurer, les informations reprises au présent Prospectus sont, à sa connaissance, conformes aux faits et ne révèlent aucune omission susceptible d’en affecter la teneur. 4.2 Commissaire Le commissaire d’Anheuser-Busch InBev est Klynveld Peat Marwick Goerdeler (KPMG) Réviseurs d’Entreprises SCCRL (membre de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises), dont les bureaux sont sis Avenue du Bourget 40, 1130 Bruxelles, Belgique, représenté by Monsieur Jos Briers, réviseur. KPMG était représenté par Monsieur Erik Helsen pour les exercices financiers 2005 et 2006. KPMG a contrôlé les comptes consolidés d’InBev des années se clôturant le 31 décembre 2005, le 31 décembre 2006 et le 31 décembre 2007. En vue de l’Offre, KPMG a également établi un rapport de révision sur les états financiers consolidés résumés relatifs aux semestres clôturés les 30 juin 2007 et 2008, ainsi qu’un rapport de révision sur les états financiers consolidés résumés relatifs aux périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2007 et 2008. Le droit belge limite la responsabilité du commissaire à 12 millions EUR pour les tâches réservées aux commissaires ou effectuées en vertu du droit belge, comme le contrôle des comptes ou états financiers et les rapports de contrôle tels que ceux décrits ci-dessus, sous réserve de la responsabilité pour fraude ou autre violation délibérée de ses obligations. 47 5 PRESENTATION D’INBEV ET DE SES ACTIVITES 5.1 5.1.1 Profil d’InBev Présentation générale Anheuser-Busch InBev est l’émettrice des nouvelles Actions. InBev a changé son nom en AnheuserBusch InBev au moment de l’Acquisition d’Anheuser-Busch. Pour de plus amples informations concernant InBev, veuillez vous reporter à la section 5. Pour de plus amples informations concernant Anheuser-Busch, veuillez vous reporter à l’Annexe A. InBev figure parmi les leaders mondiaux du secteur de la brasserie. Axée sur les consommateurs et les ventes, InBev produit, commercialise, distribue et vend un portefeuille important et équilibré de plus de 200 marques de bières. Parmi celles-ci, figurent des marques emblématiques dont l’empreinte est mondiale comme Stella Artois et Beck’s ; des marques à développement rapide dans plusieurs pays comme Brahma, Leffe, Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu ; et beaucoup de « champions locaux » comme Skol, Bohemia, Quilmes, Labatt Blue, Siberian Crown, Chernigivske, Sedrin, Cass et Jupiler. En outre, InBev produit et distribue également des boissons non alcoolisées, en particulier en Amérique latine. Basée à Louvain en Belgique, InBev employait environ 94.000 personnes au 30 septembre 2008 avec des activités dans plus de 30 pays répartis entre les Amériques, l’Europe et la région Asie-Pacifique et des ventes dans plus de 130 pays. Compte tenu de l’ampleur de ses activités, InBev est organisée en sept zones ou segments d’activités : Amérique du Nord, Amérique latine du Nord, Amérique latine du Sud, Europe occidentale, Europe centrale & de l’Est, Asie-Pacifique et Exportations mondiales et Holdings. Les six premières correspondent à des régions géographiques spécifiques dans lesquelles InBev exerce ses activités. La présence d’InBev est mondiale (veuillez vous reporter à la section 5.2.3 « Principaux marchés »). InBev est largement exposée aux pays émergents à croissance rapide d’Amérique latine du Nord (qui représentaient 35,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), d’Europe Centrale & de l’Est (qui représentaient 18,4 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), de la région Asie-Pacifique (qui représentaient 14,8 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008) et d’Amérique latine du Sud (qui représentaient 11,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008). En 2007, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 14,4 milliards d’euros pour des volumes de 270,6 millions d’hectolitres (bière et non-bière). Pour les neuf premiers mois de 2008, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 10,9 milliards d’euros pour des volumes de 199,3 millions d’hectolitres. 5.1.2 Atouts et stratégies (a) Atouts InBev estime que les principaux atouts suivants la conduiront à réaliser ses objectifs stratégiques et à renforcer sa position concurrentielle sur le marché : Une plate-forme mondiale assortie de positions de marché fortes dans des marchés cruciaux InBev, qui compte parmi les plus grands brasseurs du monde, pense qu’elle détient des positions de marché dominantes dans vingt marchés (voir section 5.2.3 « Principaux marchés »). InBev tire de ce fait avantage de sa taille qui la positionne bien pour obtenir des conditions d’approvisionnement intéressantes, des économies sur les coûts grâce à la centralisation et une structure de coûts allégée. L’envergure mondiale d’InBev lui offre une plate-forme inégalée pour orchestrer l’expansion de ses marques mondiales et multinationales, tout en développant également des marques locales adaptées aux goûts régionaux. InBev bénéficie d’un réseau de distribution international qui, selon le lieu, lui appartient en propre ou repose sur des partenariats solides avec des distributeurs locaux. 48 InBev pense qu’en 2007, les volumes approximatifs de l’industrive, et la part de marché respective d’InBev et d’Anheuser-Busch en termes de volume dans les cinq marchés les plus importants du monde seront les suivants : Volume total de l’industrie (million d’hectolitres)(1) Part de marché (%) InBev AnheuserBusch China 393 7,6 5 United States 251 1,31(2) 48,7(3) Russia 110 19,3 Moins de 1 Brazil 103 67,8 Moins de 1 92 9,8 Moins de 1 Germany Notes : (1) Les chiffres relatifs au volume total de l’industrie sont basés sur les ventes totales de bière de l’industrie ou les volumes de consommation dans les marchés considérés, à l’exception du chiffre pour la Chine et la Russie, qui est basé sur les volumes totaux de production de l’industrie en Chine et en Russie, respectivement. (2) La part de marché estimée d’InBev aux Etats-Unis comprend une part de marché d’environ 0,61 % qui est également reprises dans la part de marché d’Anheuser-Busch en raison de l’Accord d’importation InBevAnheuser-Busch, Inc en vertu duquel Anheuser-Busch, Inc. importe, fixe les prix et vend les marques européennes d’InBev aux Etats-Unis (voir la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc »). (3) La part de marché d’Anheuser-Busch aux Etats-Unis a été établi sur la base des cargaisons envoyées par Anheuser-Busch aux grossistes indépendants ou détaillants, et comprend les marques de bières produites aux Etats-Unis, les bières importées comme les marques européennes d’INBev importées aux Etats en vertu de l’Accord d’importation conclu avec Anheuser-Busch, Inc. (comme décrit à la note (2) ci-dessus) ainsi que les bières non alcoolisées produites aux Etats-Unis et importées. L’Acquisition menée à bien et le rapprochement entre InBev et Anheuser-Busch réalisé, Anheuser-Busch InBev est le leader mondial du secteur brassicole en termes de volume. Evaluée sur la base de l’EBITDA 2007 combiné Anheuser-Busch InBev fait partie du club des cinq premières sociétés de produits de consommation du monde. L’Acquisition renforce considérablement la position d’Anheuser-Busch InBev aux Etats-Unis, l’un des marchés de la bière les plus rentables du monde, et en Chine, le plus grand marché de la bière du monde par le volume et un de ceux qui progressent le plus rapidement. La direction estime qu’elle peut réaliser un fort potentiel de croissance en utilisant la plate-forme de distribution mondiale d’InBev pour déployer les marques d’Anheuser-Busch. La diversification géographique La plate-forme géographiquement diversifiée d’InBev permet d’équilibrer les opportunités de croissance des marchés émergents avec la stabilité et la solidité des marchés matures. Grâce aux opérations importantes réalisées dans l’hémisphère sud comme l’hémisphère nord, InBev dispose d’une couverture naturelle contre la volatilité du marché, de l’économie et des saisons. InBev et Anheuser-Busch sont très complémentaires en termes de couverture géographique. L’Acquisition accentue encore la diversité géographique d’InBev et lui assurera un équilibre encore plus robuste entre les marchés émergents en forte croissance et les marchés établis stables. Sur la base des informations financières de 2007, InBev anticipe que dans un premier temps, le résultat d’exploitation du groupe Anheuser-Busch InBev se répartira de manière à peu près égale entre les marchés émergents et établis. 49 Un portefeuille de marques robuste avec des marques mondiales, multi-pays et locales Le solide portefeuille de marques d’InBev s’adresse à une large variété de segments de marché et propose une vaste gamme de marques internationales et locales sur les principaux marchés brassicoles par le biais d’une segmentation en trois grandes catégories de marques : – Marques mondiales : InBev capitalise sur des valeurs et des expériences communes qui attirent les consommateurs au-delà des frontières ; des marques mondiales comme Beck’s et Stella Artois sont suffisamment solides pour être commercialisées dans le monde entier ; – Marques destinées à plusieurs pays : fortes de leur base de consommateurs fidèles sur leur marché national, des marques destinées à plusieurs pays comme, Brahma, Leffe Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu, apportent une saveur internationale à des marchés sélectionnés, et sont prisées par les consommateurs à travers les continents ; et – Marques locales : grâce à leur offre locale de saveurs populaires, des marques locales comme Labatt Blue, Skol, Quilmes, Bohemia et Jupiler, sont particulièrement prisées des consommateurs dans leurs marchés nationaux. La stratégie d’InBev consiste à concentrer son portefeuille sur les marques de luxe. En conséquence InBev pose des choix très nets en matière de marque et s’attache à investir dans les marques particulièrement prisées par les consommateurs et répondent à leurs besoins. InBev cherche à reproduire ses initiatives réussies en matière de marque et ses meilleures pratiques dans ses différents marchés géographiques. InBev pense que les marques d’Anheuser-Busch sont très complémentaires des marques existantes de son portefeuille et entend positionner Budweiser comme la marque phare mondiale d’Anheuser-Busch InBev. Les autres marques d’Anheuser-Busch, dont notamment Bud Light, Michelob et Harbin, devraient également consolider le portefeuille de « champions locaux » d’InBev. La plupart de ces marques suscitent également un intérêt plus étendu et possèdent les qualités nécessaires pour devenir des marques multi-pays grâce à la plate-forme mondiale de distribution d’InBev. Grandes capacités en matière d’innovation et de développement des marques Fidèle à son image de société de biens de consommation à croissance rapide, InBev poursuit ses efforts pour connaı̂tre les valeurs, les styles de vie et les préférences des consommateurs d’aujourd’hui et de demain, créant des avantages attractifs et concurrentiels par des produits et des services innovants taillés sur mesure pour répondre à ces besoins. Pour InBev, le meilleur moyen d’anticiper la demande des consommateurs consiste à maintenir des liens étroits entre ses équipes de marketing et de recherche qui permettent aux tendances de marché actuelles et attendues de déclencher et d’inspirer le processus de recherche. Parmi les produits développés récemment, on peut citer les réussites suivantes : Beck’s Vier au Royaume-Uni, Bohemia au Brésil, Cass et Cass Red en Corée du Sud, Sedrin en Chine, Chernigivske en Ukraine, Quilmes Stout en Argentine, Alexander Keith’s Red Amber Ale au Canada, Hoegaarden Rosée en Belgique, et Klinskoye Freeze et Siberian Crown Lime en Russie. De la même manière, Anheuser-Busch a réussi à introduire sur le marché plusieurs offres de produit novatrices, dont Bud Light Lime, et elle est réputée pour ses capacités de développement de marque, ses campagnes marketing créatives et sa connaissance approfondie de ses marchés ; InBev est convaincue que ces atouts seront très précieux pour Anheuser-Busch InBev. Une discipline financière stricte aboutissant aux meilleures marges du secteur InBev s’est fixé pour objectif à long terme une efficacité de classe internationale à travers l’ensemble de ses métiers et marchés, et ce quelle que soit la conjoncture économique. Eviter les coûts inutiles est une composante clé de la culture d’InBev. InBev établit une distinction entre les charges non-productives (« non-working ») et productives (« working »), ces dernières ayant un impact direct sur les volumes des ventes ou les produits d’exploitation. Actuellement, la Société concentre davantage ses efforts sur la réduction des charges non-productives, car celles-ci sont encourues indépendamment des volumes des 50 ventes ou des produits d’exploitation et sans produire d’avantage immédiat pour les consommateurs. Le modèle Coût-connexion-réussite (« Cost-Connect-Win ») d’InBev vise à assurer que le strict contrôle des coûts ne compromet pas la solidité des marques ou la qualité des produits. InBev a mis en place plusieurs programmes de maı̂trise des coûts au niveau du groupe, dont notamment : – La zero-based budgeting (« ZBB ») : dans le cadre du programme ZBB, les décisions budgétaires ne sont pas liées aux niveaux de dépense de l’exercice précédent et doivent être justifiées chaque année en partant de zéro. La rémunération des collaborateurs est étroitement liée à la performance en matière de zero-based budgeting. Le programme ZBB est déjà mis en oeuvre avec succès en Amérique latine du Nord, en Amérique du Nord, en Europe centrale et de l’Est, en Europe de l’Ouest, ainsi qu’au siège administratif mondial, et il a été introduit en Amérique latine du Sud et en Chine en 2007 ; – L’optimalisation des sites de production (« Voyager Plant Optimisation » ou « VPO ») : le programme VPO vise à accroı̂tre l’efficacité des activités brassicoles d’InBev et à réaliser des économies de coûts, tout en améliorant la qualité et la sécurité. Etant donné que ce programme porte essentiellement sur une évolution des comportements vers une plus grande sensibilité aux coûts, des programmes de formation complets ont été créés pour aider les collaborateurs d’InBev à appliquer le VPO dans leurs activités quotidiennes. L’insistance d’InBev sur une stricte discipline financière lui a permis de dégager les meilleures marges du secteur. Pour le dernier exercice, InBev a généré une marge EBITDA normalisée de 34,6 %, qu’elle juge nettement plus élevée que celle de ses principaux concurrents. Au cours des quatre dernières années, la marge EBITDA normalisée d’InBev a connu une évolution constante : de 21,3 % en 2003 à 34,6 % en 2007. InBev estime que l’Acquisition permettra de réaliser chaque année au moins 1,5 milliards USD d’économies sur les coûts à l’horizon 2011, dont environ 1,0 milliards USD se rapportent au programme existant Blue Ocean d’Anheuser-Busch et les environ 0,5 milliards USD restants devant provenir des synergies de coûts en Chine, des efficiences en matière d’approvisionnement, de l’élimination des frais fixes dupliqués et du partage des meilleures pratiques de gestion des coûts. En sus des synergies de coûts, la direction est convaincue que l’Acquisition sera une source de valeur ajoutée substantielle grâce à l’échange des meilleures pratiques dans des domaines comme les ventes, la distribution, le marketing et la responsabilité sociale d’entreprise. Tant Anheuser-Busch qu’InBev mettent en œuvre des programmes disciplinés de ventes et d’exécution marketing, susceptibles d’être combinés pour créer un programme commercial de tout premier ordre. Le programme Blue Ocean d’Anheuser-Busch est une initiative visant à réduire les coûts, annoncée par Anheuser-Busch en vue de réaliser des économies sur les coûts et des améliorations dans les procédures dans tous les secteurs de cette société, en ce compris grâce à la comparaison des processus entre les brasseries Anheuser-Busch, des initiatives environnementales dans le domaine de l’énergie en vue de réduire sa dépendance au gaz naturel et au pétrole, des économies dans la chaı̂ne d’approvisionnement, une reconception de l’organisation des activités grâce à l’utilisation des technologies en vue de centraliser davantage les chambres de contrôle de brassage d’Anheuser-Busch et l’automatisation de ses fonctions d’entreposage, la mise en place d’un nouveau programme de retraite anticipée pour les employés salariés d’Anheuser-Busch, des réorganisations en vue d’améliorer l’efficacité et l’effectivité, la réduction de la croissance des frais généraux et de larges réductions dans les dépenses non salariales. Une équipe de direction expérimentée possédant de bons antécédents en matière de réalisation de synergies par le biais de regroupements d’entreprises Au cours des vingt dernières années, la direction d’InBev (ou la direction de sociétés dont elle est le successeur universel) a réalisé plusieurs fusions et acquisitions de tailles variées, à la suite desquelles les 51 sociétés acquises ont été intégrées de manière réussie dans les activités d’InBev, créant ainsi des synergies significatives. Citons à titre d’exemple : – La création d’AmBev en 2000. Entre 2000 et 2004, l’EBITDA est passé de 1.505 millions de reals à 4.537 millions de reals ; – L’acquisition de Beck’s en 2002, qui est aujourd’hui la première bière allemande dans le monde, avec une distribution dans plus de 100 pays ; – La fusion d’AmBev et Quilmes en 2002. L’EBITDA de Quilmes pour ses activités a augmenté de façon substantielle de 2002 à 2007 ; – Labatt, dont la rentabilité a progressé de l’ordre de 10 % au cours des trois années qui ont suivi la prise de contrôle d’AmBev en 2004 ; et – La création d’InBev en 2004. Les marges EBITDA normalisées sont passées de 21,3 % avant la fusion en 2003 à 34,6 % en 2007. Les bons antécédents d’InBev couvrent également l’intégration réussie de portefeuilles de marques comme Spaten-Löwenbräu en 2003 et l’exploitation du potentiel de ventes croisées et des réseaux de distribution conduisant par exemple à la commercialisation de Stella Artois via les canaux d’AmBev en Amérique latine. (b) Stratégies InBev suit les stratégies suivantes : La stratégie d’InBev repose sur son ambition d’être « la meilleure entreprise brassicole dans un monde meilleur » Le principe fondateur de la stratégie d’InBev est son ambition d’être « la meilleure entreprise brassicole dans un monde meilleur » en conjuguant une efficacité de premier ordre à son rôle d’entreprise mondiale citoyenne et responsable. Pour être « la meilleure entreprise brassicole » InBev doit atteindre son objectif visant à maintenir des activités très rentables dans tous les marchés où elle est implantée. InBev emploie le terme « monde meilleur » pour exprimer sa conviction que tous les actionnaires bénéficieront d’une citoyenneté d’entreprise valorisante, qui trouve son expression dans l’idée de « consommation responsable ». InBev s’efforce d’éviter que les clients ne consomment de l’alcool de manière excessive ou en dessous de l’âge légal au travers de campagnes marketing conçues pour favoriser une consommation modérée, comme le veut son Code de communications commerciales (« Commercial Communications Code »). Le futur positionnement stratégique d’InBev repose sur quatre piliers fondamentaux – Premièrement, InBev cherche à gagner des consommateurs et à s’assurer leur fidélité grâce à son solide portefeuille de marques. – Dans un marché en évolution rapide, InBev veut continuer à se concentrer sur la compréhension des besoins des consommateurs. InBev cherche à atteindre des niveaux élevés d’orientation vers le consommateur dans son portefeuille de marques en le positionnant de manière à répondre aux demandes des consommateurs ; – InBev a pour objectif de produire une croissance des volumes supérieure à celle du marché grâce à la solidité de ses marques, à la poursuite de développement de marques de luxe au sein de son portefeuille, et à des investissements dans les ventes et le marketing. InBev veut enregistrer une croissance des produits d’exploitation devançant celle des volumes ; et – InBev a l’intention de renforcer encore l’innovation de ses marques pour continuer à devancer les tendances du marché et conserver l’intérêt des consommateurs. 52 – – – Deuxièmement, InBev prévoit de renforcer ses liens avec les consommateurs grâce à des programmes de dimension internationale. – En partenariat avec les distributeurs, les établissements de vente à emporter et les débits de boissons, InBev cherche toujours à améliorer la combinaison de l’attrait de la marque et de l’expérience d’achat pour le consommateur, appuyée par des investissements marketing durables ; – InBev a l’intention de concentrer encore ses efforts sur la gestion des ventes et du marketing afin d’entrer en relation responsable avec de nouvelles catégories de consommateurs atteignant l’âge légal pour boire de l’alcool ; et – InBev a mis en place plusieurs activités dédiées aux consommateurs, comme par exemple des événements en extérieur spécifiques, conçus pour proposer aux consommateurs une expérience de la marque dépassant la simple consommation de bière. Troisièmement, InBev s’efforce d’améliorer en permanence son efficacité et de maintenir la tendance à l’amélioration de ses marges en libérant le potentiel d’économies sur les coûts variables et fixes. – InBev veut maintenir l’augmentation des coûts à long terme à un niveau inférieur à l’inflation, grâce à l’application de programmes de maı̂trise des coûts comme ZBB et VPO ainsi qu’à la couverture des prix des matières premières ; et – la direction pense que les économies de coûts ne sont pas encore totalement exploitées dans tous les secteurs géographiques, et reste déterminée à atteindre ses objectifs d’amélioration des marges à long terme. Enfin, InBev cherche à attirer des opportunités de croissance externe par des acquisitions sélectionnées, l’intégration d’Anheuser-Busch étant l’objectif clé à moyen terme. – La direction d’InBev a démontré à de nombreuses reprises son aptitude à intégrer les acquisitions avec succès et à surpasser la concurrence en matière d’expansion des produits d’exploitation. La croissance externe restera un élément fondamental de l’orientation stratégique d’InBev ; – InBev considère l’Acquisition comme la prochaine étape naturelle dans la poursuite de sa stratégie d’expansion non-organique. • InBev perçoit des opportunités significatives d’internationalisation des principales marques d’Anheuser-Busch, d’accès au marché américain et de réalisation de synergies de coûts ; et • la direction anticipe qu’Anheuser-Busch InBev génèrera une trésorerie importante, ce qui, conjugué à l’emploi diligent du capital et à la gestion active du fonds de roulement, devrait contribuer à atteindre l’objectif de désendettement rapide d’InBev. A cet égard, le Groupe InBev continue à maintenir son objectif financier d’un ratio dette nette / EBITDA inférieur à 2. Des facteurs généraux contribuent à la mise en place de la stratégie d’entreprise d’InBev InBev a identifié plusieurs outils essentiels qui devraient lui permettre de mettre en place sa stratégie d’entreprise, notamment : – une politique d’innovation ouverte à tous les niveaux, destinée à redynamiser la catégorie bière et augmenter sa part de marché ; – une culture d’entreprise solide, qui investit dans les personnes et maintient une structure de rémunération liée aux objectifs ; et – une discipline financière de premier ordre étendue à toute l’organisation. 53 5.1.3 Historique et développements récents Les racines d’InBev remontent à la brasserie Den Horen à Louvain, qui a commencé à fabriquer de la bière en 1366. En 1717 Sébastien Artois, maı̂tre brasseur de Den Horen, a repris la brasserie et l’a rebaptisée Sébastien Artois. En 1987, les deux plus grandes brasseries de Belgique ont fusionné : Brouwerijen Artois NV, basée à Louvain, et Brasserie Piedboeuf SA, fondée en 1853 et basée à Jupille, pour créer Interbrew. A la suite de cette fusion, Interbrew a acquis plusieurs brasseries locales en Belgique. En 1991, une deuxième phase de croissance externe ciblée a commencé à l’extérieur des frontières belges. La première opération de cette phase d’expansion s’est déroulée en Hongrie avec l’acquisition de Borsodi Sorgyar en 1991, suivie en 1995 par l’acquisition de John Labatt Ltd. au Canada, puis en 1999 par une joint-venture avec SUN Brewing en Russie. Interbrew a fonctionné en tant qu’entreprise familiale jusqu’en décembre 2000, date de la première admission de ses actions sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Les dix dernières années ont été marquées par une diversification géographique croissante, qui a vu la Société pénétrer de nouveaux domaines ou consolider ses activités dans certains pays ou régions dans lesquels elle avait déjà pris pied. En 2000, Interbrew a acquis Bass Brewers et Whitbread Beer Company au Royaume-Uni et en 2001, elle s’est établie en Allemagne avec l’acquisition de Brauerei Diebels GmbH & Co KG. Cette opération a été suivie par l’acquisition en 2001 de Brauerei Beck GmbH & Co KG. et en 2002 du Gilde Group. En 2002, Interbrew a renforcé sa position en Chine en acquérant des participations dans les brasseries K.K. et Zhujiang. En 2004, InBev a acquis Spaten-Franziskaner Bräu KGaA. 2004 a été marquée par l’événement le plus important de l’histoire récente d’InBev : la fusion entre Interbrew et Companhia de Bebidas das Américas (« AmBev »), une société brésilienne dont les actions étaient (et sont toujours) admises à la négociation sur la Bourse de New York et sur la Bourse de São Paulo, débouchant sur la création d’InBev. Au moment de la fusion, AmBev était le cinquième brasseur du monde, avec une présence significative sur le marché brésilien ainsi que de solides positions dans toute l’Amérique latine. En 2004, InBev a également acquis, via AmBev, une participation initiale de 50,64 % dans Quilmes Industrial S.A. (« Quinsa ») dans le cadre de la fusion Interbrew-AmBev, renforçant ainsi sa position en Argentine, en Bolivie, au Chili, au Paraguay et en Uruguay. En conséquence de rachats d’actions propores ultérieurs par Quinsa et d’une offre publique d’acquisition volontaire, AmBev détient actuellement 99,62 % des droits de vote de Quinsa et 99,45 % de son capital. Les opérations AmBev et Quinsa ont permis à InBev de se positionner sur le marché de la bière en Amérique latine et de s’arroger également une présence sur le marché des boissons non-alcoolisées (car AmBev est le deuxième embouteilleur de PepsiCo dans le monde et son premier embouteilleur en dehors des Etats-Unis). En 2004, InBev a de plus acquis les activités brassicoles de Lion Group en Chine. 2005 a vu l’acquisition de 100 % de la brasserie Tinkoff à St. Pétersbourg, en Russie, ajoutant à son portefeuille la première marque russe dans le segment à forte croissance et très rentable des bières de grand luxe. En 2006, InBev a acquis Fujian Sedrin Brewery Co. Ltd. (« Sedrin »), premier brasseur de la province du Fujian en Chine, faisant ainsi d’InBev un brasseur de premier ordre Chine, le plus grand marché de la bière du monde et un de ceux qui progressent le plus rapidement en termes de volume. L’acquisition de la marque Sedrin a également permis à InBev de renforcer son portefeuille de produits chinois. En 2007, Labatt a acquis Lakeport Brewing Income Fund (« Lakeport ») au Canada, garantissant ainsi à InBev une forte présence dans le segment croissant des bières à bas prix dans l’Ontario. 2007 a également été marqué par l’acquisition de Cervejarias Cintra Indústria e Comércio Ltda (« Cintra ») par 54 AmBev, permettant ainsi à AmBev d’élargir sa capacité de production pour répondre à l’augmentation constante de la demande sur les marchés de la bière et des boissons non-alcoolisées au Brésil. L’opération initiale excluait les marques et actifs de distribution de Cintra. En janvier 2008, AmBev a conclu un accord portant sur l’achat des marques de Cintra, qui furent ultérieurement revendues au brasseur brésilien Schincariol en mai 2008. En mai 2007, InBev a annoncé la conclusion d’un accord de joint-venture à long terme avec le groupe RKJ, un des principaux groupes actifs dans le secteur des boissons en Inde. InBev anticipe que cet accord sera pour elle un moyen d’investir sur le marché indien de la bière. L’accord n’aura pas de répercussion majeure sur les activités d’InBev à court et moyen termes, mais InBev prévoit que cette joint-venture lui permettra d’asseoir une présence significative en Inde avec le temps. En mars 2008, InBev a conclu un accord avec son partenaire chinois dans InBev Shiliang (Zhejiang) Brewery aux fins de porter la part d’InBev dans cette entreprise à 100 % et d’en assumer entièrement le contrôle une fois l’autorisation des autorités compétentes obtenue. Cette étape permettra à InBev de renforcer sa position dans la province de Zhejiang en Chine. Et enfin de manière beaucoup plus importante, le 13 juillet 2008, InBev et Anheuser-Busch ont annoncé leur intention de fusionner les deux sociétés au moyen d’une offre faite par InBev au prix de 70 USD par action, en espèces, pour toutes les actions en circulation d’Anheuser-Busch. InBev estime que le montant total des fonds nécessaires pour réaliser l’Acquisition s’élèvera approximativement à 54,8 milliards USD couvrant le versement de 52,5 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le refinancement de certaines dettes d’Anheuser-Busch et le paiement de tous les coûts, commissions et frais de transaction ainsi que du montant des commissions et frais et des intérêts échus mais impayés devant être versés sur l’encours de la dette d’Anheuser-Busch. Les actionnaires d’InBev ont approuvé la Fusion lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008 et le 12 novembre 2008, une majorité des actions d’Anheuser-Busch a voté en faveur de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale. La réalisation de la Fusion était finalisée et le certificat de fusion déposé le 18 novembre 2008. La fusion d’InBev et Anheuser-Busch crée le leader mondial du secteur de la brasserie par le volume, et, mesurée sur la base de l’EBITDA combiné de 2007, Anheuser-Busch InBev compte parmi les cinq premières sociétés de produits de consommation du monde. Pour de plus amples informations concernant l’acquisition d’Anheuser-Busch, veuillez vous reporter à la section 13 « L’Acquisition ». 5.1.4 Immatriculation et principales informations concernant la société InBev est une société de droit belge ayant été constituée le 2 août 1977 pour une durée illimitée sous la dénomination originale « BEMES ». Elle revêt la forme juridique d’une société anonyme. Le siège social d’InBev est situé Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique ; la Société est immatriculée au Registre des personnes morales de Bruxelles sous le numéro 0417.497.106. Le siège administratif d’InBev se trouve Brouwerijplein 1, 3000 Louvain, Belgique (tél. : +32 16 27 61 11). InBev (maintenant dénommée Anheuser-Busch InBev) est une société ayant fait appel public à l’épargne et dont les actions sont admises à la négociation sur le marché réglementé d’Euronext Brussels sous le symbole ABI. 5.2 Présentation des activités InBev est une société réellement tournée vers les consommateurs et orientée vers la vente. En conséquence, elle est organisée en fonction de la localisation de ses ventes. L’implantation géographique de ses sites de production suit sa carte des ventes : les sites de production d’InBev ainsi que ses autres actifs sont donc principalement situés dans les mêmes zones géographiques que ses clients. Autrement dit, InBev est avant tout un brasseur local, qui se lancera normalement dans la production locale en fonction de sa connaissance de ses consommateurs, c’est-à-dire lorsqu’il existe un potentiel important de ventes locales, impossible à réaliser de manière rentable au moyen d’exportations 55 ou de réseaux de distributions extérieurs vers le pays concerné. La production locale aide également InBev à réduire son exposition aux fluctuations des devises, car le coût de ses intrants et matières premières est généralement libellé dans la même devise que ses extrants ou ses ventes. Cependant, dans certains marchés (comme les Etats-Unis), la production locale n’est pas toujours une option intéressante pour certains produits en raison de la préférence des consommateurs pour les marques de luxe d’importation. En pareil cas, InBev accède au marché via des contrats de distribution avec des intervenants établis dans le pays (veuillez vous reporter, par exemple, aux paragraphes sur le contrat conclu avec Anheuser-Bush en tant qu’importateur exclusif d’InBev aux Etats-Unis pour plusieurs marques de luxe européennes importées à la section 5.2.6 « Distribution des produits » et à la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. »). 5.2.1 Secteurs d’activité InBev est organisée, du point de vue comptable (secteur primaire d’information) et du point de vue opérationnel interne (organisation du management et information interne), selon sept secteurs géographiques : Amérique du Nord, Amérique latine du Nord1, Amérique latine du Sud2, Europe de l’Ouest, Europe centrale & de l’Est, Asie-Pacifique et Exportations mondiales et Holdings. La performance financière de chaque zone, y compris le volume des ventes et le chiffre d’affaires de cette zone, est mesurée en fonction des ventes de produits InBev dans les pays compris dans cette zone commerciale plutôt que sur les produits fabriqués dans cette zone commerciale mais vendus ailleurs. La zone d’Exportations mondiales et Holding est constituée de pays où les produits InBev sont vendus uniquement à l’export et où InBev n’a pas d’autres activités d’exploitation ou de production, ainsi que du siège d’InBev et, depuis 2007, de la plate-forme de distribution établie selon la licence d’importation conclue avec Anheuser-Busch, Inc. pour l’importation des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis. En termes de volumes, les principales filiales d’InBev sont AmBev en Amérique latine du Nord et les filiales d’AmBev Cervecerı́a y Malterı́a Quilmes S.A.I.C.A. y G en Amérique latine du Sud, Labatt en Amérique du Nord, InBev Belgium, InBev Germany et InBev UK en Europe de l’Ouest, SUN InBev en Europe centrale et de l’Est et Sedrin et Oriental Brewery Co en Asie Pacifique. A travers le monde, InBev est principalement active dans l’industrie brassicole. Cependant, InBev exerce également des activités en dehors de ce secteur (qui consistent principalement en boissons non-alcoolisées). En conséquence, depuis 2005 InBev communique les résultats de ses activités bières et non-bières en tant que secteurs secondaires dans certains pays de ses zones d’Amérique latine du Nord, d’Amérique latine du Sud et d’Europe de l’Ouest, en particulier au Brésil, en République dominicaine, au Pérou, au Venezuela, en Uruguay, en Argentine et en Allemagne. Les secteurs bières et non-bières se composent des ventes des marques dont InBev est propriétaire ou qu’elle exploite sous licence, des marques de tiers qu’InBev brasse ou produit en tant que sous-traitant et des produits de tiers qu’elle vend via son réseau de distribution. 5.2.2 Principales activités et produits (a) Bière InBev gère un portefeuille de plus de 200 marques de bière. En termes de distribution, le portefeuille de bières d’InBev est divisé entre les marques mondiales, multi-pays et locales. Les marques d’InBev constituent les fondations d’InBev et la pierre angulaire de ses relations avec les consommateurs. InBev investit dans ses marques pour créer un avantage concurrentiel, durable et sur le long terme, en répondant aux divers besoins et attentes des consommateurs dans le monde et en développant des positions de marque leaders dans le monde entier. 1 Brésil, République dominicaine, Guatemala, Equateur, Venezuela et Pérou. 2 Bolivie, Paraguay, Uruguay, Argentine et Chili. 56 En fonction de leur qualité et de leur prix, le marché de la bière peut être divisé entre les segments suivants : – les marques de luxe en haut de gamme, le très haut de gamme étant représenté par le segment de grand luxe ; – les marques cœurs de marché en milieu de gamme ; et – les marques bon marché en bas de gamme. Les marques d’InBev sont présentes dans tous ces segments. Ainsi, une marque mondiale comme Stella Artois cible généralement le segment de luxe dans le monde entier, tandis qu’une marque locale comme Cass cible le segment des bières cœurs de marché en Corée du Sud et qu’une marque locale comme Lakeport cible le segment des bières bon marché au Canada. InBev concentre tout particulièrement ses efforts sur les segments des marques de luxe et cœurs de marché mais elle sera présente sur le segment des bières bon marché si le marché l’impose ou à la suite d’une acquisition (par exemple, l’acquisition de la marque bon marché Lakeport en Ontario, Canada). InBev a réalisé des choix de segment clairs et, à l’intérieur de ces segments, des choix de marque clairs. Ce processus a conduit au développement de Marques contrats (« Contract Brands »), qui permettent à InBev de se concentrer dans tous les marchés sur les principales marques des segments clés. Veuillez vous reporter à la section 5.2.8 « Marques et marketing » pour de plus amples informations. Parmi ces choix figurent par exemple la concentration sur les segments de luxe et CSD en Argentine, sur la catégorie de luxe au Brésil, sur les segments des bières bon marché, allégées et de luxe au Canada, sur les marques de luxe et cœurs de marché en Russie et sur les segments des bières de luxe internationales, de luxe locales et cœurs de marché en Chine. Dans les marchés à plus faibles revenus disponibles (comme la Russie, l’Ukraine ou la Chine), le segment des bières bon marché peut être substantiel et en progression. Ainsi qu’il est indiqué ci-dessus, InBev s’assurera alors en principe une présence sur le marché pour répondre à la demande de marques bon marché. Parallèlement cependant, InBev constate que les consommateurs passent des marques bon marché aux marques cœurs de marché, et des marques cœurs de marché aux marques de luxe à mesure que leurs revenus disponibles progressent. Dans les marchés à revenus disponibles plus élevés, les segments des marques cœurs de marché et de luxe sont les plus importants, bien que des marques privées existent dans tous les marchés. Dans ces marchés également, la tendance va davantage à la progression des marques cœurs de marché vers les marques de luxe, plutôt qu’à la régression des catégories où figurent les produits d’InBev. En termes de tendances, l’augmentation des consommateurs progresse dans tous les marchés. Le segment de luxe se développe dans la plupart des marchés, et InBev s’y considère bien placée. Le segment clé des marques cœurs de marché subit la pression du segment de luxe et, dans certains marchés, des segments des bières bon marché en progression. C’est tout particulièrement le cas en Europe centrale et de l’Est et, dans une moindre mesure, en Asie Pacifique. Cependant, comme il est indiqué plus haut, InBev s’attend à ce que les consommateurs passent des bières bon marché aux bières cœurs de marché et des bières cœurs de marché aux bières de luxe. Autre tendance : le besoin croissant de choix pour les consommateurs. Là encore, avec son portefeuille de marques solide et son partage des meilleures pratiques, InBev pense être bien placée pour profiter de cette opportunité. En effet, le portefeuille d’InBev contient deux bières mondiales dotées d’une distribution globale : – Stella Artois, la première bière belge au monde. Actuellement, Stella est distribuée dans plus de 80 pays et présente un fort potentiel mondial. L’histoire de la marque remonte à la fondation d’InBev en 1366. Stella Artois, bière de luxe, est réputée pour sa qualité dans le monde entier. En 2007, Stella Artois représentait 3,6 % des volumes consolidés d’InBev ; 57 – Beck’s, la première bière allemande dans le monde, avec une distribution dans plus de 100 pays. Beck’s est brassée à partir de quatre principaux ingrédients naturels depuis plus de 125 ans et selon la Reinheitsgebot (loi de la pureté) allemande traditionnelle. En 2007, Beck’s représentait 2,8 % des volumes consolidés d’InBev. De plus, InBev possède également un portefeuille de marques multi-pays, qui transcendent de plus en plus la distinction entre bière mondiale et bière locale. Les principales marques multi-pays comprennent : – Brahma, originaire du Brésil (où elle est l’une des marques de bière les plus appréciées) et disponible dans plus de 30 pays, dont 20 en dehors d’Amérique latine. Par exemple, Brahma est présente dans le segment de grand luxe du marché russe ; – Leffe, bière belge disponible dans quatre variétés dans plus de 60 pays, dont les volumes de vente ont plus que doublé ces dix dernières années ; – Hoegaarden, bière de froment (ou « blanche ») belge haut de gamme, dont la croissance se développe aux Etats-Unis et encore plus en Russie ; – Staropramen, dont InBev pense qu’elle est la bière préférée de Prague, vendue dans plus de 30 pays et connaissant une croissance significative, entre autres, en Ukraine, en Russie et au Royaume-Uni ; – Löwenbräu, bière charpentée et très aromatisée originaire de Munich en Allemagne. A un niveau plus local, InBev gère de nombreux « champions locaux » réputés, qui forment les fondations de l’activité d’InBev. Le portefeuille de marques locales comprend : – Jupiler, le leader du marché en termes de volumes en Belgique, sponsor officiel de la première division de football belge — la Ligue Jupiler. Elle est également le sponsor de l’équipe nationale belge de football ; – Skol, la marque de bière leader du marché brésilien. InBev a investi dans les produits pionniers et l’innovation de la marque Skol, révélant ainsi les nouvelles tendances du marché, et a participé à des événements culturels, comme les festivals de musique ; – Antarctica, quatrième marque du Brésil en termes de ventes ; – Bohemia, dont InBev pense qu’elle est le leader du segment de grand luxe au Brésil ; – Quilmes, la première bière d’Argentine avec 50 % du marché de la bière, et un symbole national avec son étiquette rayée bleu ciel et blanc aux couleurs du drapeau argentin et de l’équipe nationale de football ; – Labatt Blue, bière populaire au Canada brassée selon un style traditionnel ; – Alexander Keith’s India Pale Ale, dont InBev pense qu’elle est la marque numéro un dans le segment des spécialités sur le marché domestique canadien ; – Siberian Crown, développée à partir d’une marque locale en Sibérie occidentale pour devenir une marque nationale à part entière vendue dans toute la Russie ; – Klinskoye, dont le marché initial est Moscou ; – Chernigivske, la deuxième marque d’Ukraine en termes de ventes ; – Sedrin, le principal moteur de croissance de l’activité d’InBev en Chine ; – Cass, dont InBev pense qu’elle est la bière blonde à la croissance la plus rapide dans le segment des bières cœurs de marché en Corée du Sud, qui représente une large part du marché de la bière sud-coréen. 58 La gestion des marques mondiales d’InBev est centralisée au niveau du siège administratif. Les marques multi-pays sont également gérées de manière centralisée, mais la direction locale jouit, en comparaison, dans les marchés pertinents, d’une plus grande souplesse pour gérer l’image de marque et le marketing. Pour les marques locales, le positionnement et le marketing sont gérées par la direction locale dans les marchés concernés, sous réserve uniquement de l’accord du siège mondial. Veuillez vous reporter à la section 5.2.8 « Marques et marketing » pour de plus amples informations sur le positionnement des marques, l’image de marque et le marketing. (b) Boissons non alcoolisées Si l’activité principale d’InBev est la bière, elle est cependant présente également sur le marché des boissons non-alcoolisées en Amérique latine via sa filiale AmBev. Les boissons non alcoolisées comprennent à la fois les CSDs (ou « carbonated soft drinks », les boissons gazeuses non alcoolisées) et les boissons non gazeuses et non alcoolisées. Les activités non brassicoles d’InBev couvrent la production et la vente des marques d’InBev ainsi que, plus importants, la mise en bouteille et la distribution de marques de tiers. Les activités non brassicoles d’InBev représentaient 15,1 % des volumes consolidés pour les neuf premiers mois de 2008, 15,1 % des volumes consolidés en 2007, 14,2 % en 2006 et 14,3 % en 2005. En termes de revenus, les activités non brassicoles d’InBev ont généré 8,6 % des revenus consolidés pendant les neuf premiers mois de 2008, versus 8,3 % en 2007, 7,5 % en 2006 et 7,5 % en 2005. L’activité de boissons non-alcoolisées d’InBev comprend la production propre d’InBev et des conventions avec PepsiCo portant sur la mise en bouteille et la distribution, conclus par diverses filiales d’InBev avec PepsiCo. AmBev est une des plus importantes sociétés de mise en bouteille pour PepsiCo dans le monde. Les grandes marques distribuées en vertu de ce contrat sont Pepsi, 7UP et Gatorade. AmBev a conclu des conventions à long terme avec PepsiCo, aux termes desquelles il a été conféré à AmBev le droit exclusif de mettre en bouteille, de vendre et de distribuer certaines marques du portefeuille CSD de PepsiCo au Brésil. Ces accords expireront le 31 décembre 2017 et seront renouvelés automatiquement par tranches supplémentaires de dix ans, sous réserve d’une résiliation avant la date d’expiration par notification écrite envoyée par une des deux parties deux ans au moins avant l’expiration de leur terme ou dans l’éventualité de certains événements, tels qu’en cas de changement de contrôle ou d’insolvabilité ou, en cas de violation de certaines dispositions importantes ou de défaut portant sur certains engagements cruciaux par les filiales d’InBev concernées. AmBev a également conclu des contrats avec PepsiCo pour la mise en bouteille, la vente, la distribution et la commercialisation de certaines de ses marques en République dominicaine et dans certaines régions du Pérou, y compris les régions du Nord et de Lima. Par le biais de Quinsa, AmBev est également l’embouteilleur de PepsiCo pour l’Argentine et l’Uruguay. En dehors des contrats de mise en bouteille et de distribution avec PepsiCo, AmBev produit, vend et distribue également ses propres boissons non-alcoolisées. Sa principale marque CSD est Guaraná Antarctica. 59 Le tableau ci-dessous présente la ventilation entre les bières et les non bières par volume et produits d’exploitation. Bière Non bière T3 2008(3) 2007 2006 169 230 212 T3 2005 2008(3) Consolidé 2007 2006 T3 2005 2008(3) 2007 2006 2005 271 247 224 (1) Volume (en millions d’hectolitres) Chiffre d’affaires(2) (en millions d’euros) 192 30 41 35 9,917 13.237 12.313 10.783 937 1.193 995 32 199 873 10,854 14.430 13.308 11.656 Notes : (1) Les volumes ne comprennent pas seulement les marques qu’InBev détient ou dont elle possède la licence, mais également des marques d’autres fabricants qu’elle brasse ou produit de toute autre manière en tant que sous-traitant, ainsi que des produits tiers qu’elle vend à travers son réseau de distribution, en particulier en Europe de l’Ouest. (2) Produits d’exploitation bruts (chiffre d’affaires) moins les droits d’accise et les ristournes. Dans de nombreux pays, les droits d’accise représentent une proportion importante du coût de la bière facturé aux clients d’InBev. (3) Les chiffres des produits d’exploitation concernent les neuf premiers mois de 2008 et ne sont pas audités. 5.2.3 Principaux marchés InBev est une entreprise brassicole mondiale, avec des ventes dans plus de 130 pays. Ces vingt dernières années ont été caractérisées par une croissance externe rapide dans les marchés émergents en forte expansion, notamment dans les régions d’Amérique latine du Nord, d’Europe centrale et de l’Est, d’Asie Pacifique et d’Amérique latine du Sud, où InBev présente une exposition significative. Le principal marché d’InBev est l’Amérique latine du Nord, avec 71,0 millions d’hectolitres pour les neuf premiers mois de 2008 (l’équivalent de 35,6 % des volumes consolidés d’InBev). Elle est suivie par l’Europe centrale et de l’Est avec 36,7 millions d’hectolitres (l’équivalent de 18,4 % des volumes consolidés), l’Asie Pacifique avec 29,6 millions d’hectolitres (l’équivalent de 14,8 % des volumes consolidés), l’Europe de l’Ouest avec 25,5 millions d’hectolitres (l’équivalent de 12,8 % des volumes consolidés) et l’Amérique latine du Sud avec 23,1 millions d’hectolitres (l’équivalent de 11,6 % des volumes consolidés). L’Amérique du Nord a généré 9,6 millions d’hectolitres pour les neuf premiers mois de 2008 (l’équivalent de 4,8 % des volumes consolidés). Aux Etats-Unis, 2007 marque la première année de mise en œuvre de l’accord avec Anheuser-Busch pour la distribution de marques d’importation européennes de luxe comme Stella Artois et Beck’s aux consommateurs américains. Veuillez vous reporter à la section 5.2.6 « Distribution des produits » et à la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. » pour de plus amples informations. Anheuser-Busch InBev s’attend à ce que, du fait de l’Acquisition, la part relative de sa zone Amérique du Nord dans ses volumes et chiffre d’affaires consolidés augmente et la zone de l’Amérique du Nord deviendra la zone commerciale la plus importante d’Anheuser-Busch InBev. Le volume de bière d’Anheuser-Busch rapporté pour les Etats-Unis (qui représente la bière expédiée à des grossistes à l’intérieur des Etats-Unis) s’élevait environ à 96,2 millions d’hectolitres pour les neuf premiers mois de 2008 et à approximativement 122,5 millions d’hectolitres pour 2007. Veuillez vous référer à la description des activités d’Anheuser-Busch à l’Annexe A pour plus d’informations sur l’importance des activités américaines d’Anheuser-Busch. 60 Au niveau national, les 10 plus grands marchés d’InBev par le volume sont le Brésil, la Chine, l’Argentine, la Russie, l’Ukraine, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne, la Corée du Sud et la Belgique. Chaque marché se caractérise par sa propre dynamique ainsi que les préférences et valeurs de ses clients. En Chine par exemple, le défi d’InBev, avec son portefeuille composé de plusieurs marques locales présentes dans plusieurs provinces côtières, consiste à développer ou lancer sa propre marque nationale pour faire concurrence aux autres marques nationales émergentes. Compte tenu de l’envergure de son portefeuille, InBev pense qu’elle est bien placée et peut (re)lancer, commercialiser et, au final, vendre la bière qui répond le mieux au choix du consommateur dans les divers segments (marques de luxe, cœurs de marché et bon marché) dans un marché donné. Le tableau ci-dessous indique les principales marques vendues1, ainsi que les innovations récemment introduites pour ces marques, dans les marchés répertoriés ci-dessous. Marques mondiales Marques destinées à plusieurs pays Canada Beck’s, Stella Artois Cuba Etats-Unis Marché Marques locales Innovations récentes Brahma, Leffe Bière : Alexander Keith’s, Budweiser, Kokanee, Labatt Blue, Labatt Blue Light, Labatt Sterling, Labatt Ice, Labatt Wildcat Bière : Labatt Blue ‘‘Cold One’’ (canette qui maintien la bière tonique, froide et rafraı̂chissante pendant plus longtemps), Kokanee ‘‘Chill Check’’ (emploi d’une encre thermochromatique à l’extérieur de la canette, qui change de couleur lorsque la bière à l’intérieur est refroidie à la température optimale pour sa consommation), Stella Légère Beck’s — Bière : Bucanero, Bucanero Malta, Cristal, Mayabe Bière : Bucanero Max Beck’s, Stella Artois Brahma, Hoegaarden, Leffe, Löwenbräu Bière : Bass, Belle-Vue, Bohemia, Boddingtons, Labatt Blue, Labatt Blue Light, Haake-Beck, St Pauli Girl, Spaten, Franziskaner Bière : Cannettes Isolantes Blue, Canettes Isolantes Labatt Blue Light Brésil Stella Artois Brahma Bière : Antarctica, Bohemia, Caracu, Kronenbier (sans alcool), Polar, Serramalte, Skol Original, Liber (sans alcool) (bière) Boissons non-alcoolisées : Guaraná Antarctica, Pepsi, Sukita, Soda Limonada, Tônica Antarctica Bière : Brahma Black, Skol 28 can pack, Brahma Fresh Boissons non-alcoolisées : Guaraná Antarctica Ice République dominicaine — Brahma Bière : Brahma Light, Quilmes Boissons non-alcoolisées : Pepsi, 7UP — Guatemala — Brahma — Bière : Brahma Beats, Extra de Brahma Equateur — Brahma — Bière : Brahma Beats (In & Out) Pérou — Brahma Bière : Brahma Beats Boissons non-alcoolisées : 7UP, Concordia, Pepsi, Triple Kola — Amérique du Nord Amérique latine 61 Marché Marques mondiales Marques destinées à plusieurs pays Venezuela — Brahma Bière : Brahma Light, Brahma Ice Boissons non-alcoolisées : Brahma Malta, Malta Caracas — Bolivie Stella Artois — Bière : Bock, Ducal, El Inca, Huari, Imperial, Maltı́n, Paceña, Taquiña Bière : Bouteille en aluminium Paceña, Paceña Sleeves, Paceña Cool 2 Go, Paceña Red Lager, Taquiña Bouteille Historique, Taquiña Ice Paraguay Stella Artois Brahma Bière : Baviera, Ouro Fino, Pilsen Bière : Brahma bouteille contourée de 330 cc, Pilsen édition limitée Pilsen, Pilsen édition limitée Pilsen tonnelet soirée ‘‘Amistad’’ baril 5 litres Uruguay Stella Artois — Bière : Pilsen, Patricia Bière : Pilsen Sout édition limitée, Patricia Porter édition limitée, Patricia Red Lager édition limitée Argentine Stella Artois Brahma Bière : Andes, Iguana, Norte, Quilmes Boissons non-alcoolisées : 7UP, Pepsi, Mirinda, Paso de los Toros Bière : Quilmes Bock, Quilmes Stout, Quilmes Red Lager, Patagonia, Brahma Morena, Iguana Summer, Andes Porter Boissons non-alcoolisées : Pepsi Max Chili Beck’s, Stella Artois Brahma Bière : Baltica, Becker, Paceña Bière : Brahma Porter, Brahma Stout, Brahma Bock Belgique Stella Artois, Beck’s Hoegaarden, Leffe Bière : Belle-Vue, Jupiler Bière : Jupiler Blue, Leffe 9, Hoegaarden Rosée, Hoegaarden Citron France Stella Artois, Beck’s Brahma, Hoegaarden, Leffe, Staropramen Bière : Hoegaarden, Boomerang, La Bécasse, Loburg, Jupiler Bière : Leffe 9, Perfect Draft, Leffe Ruby Luxembourg Stella Artois, Beck’s Hoegaarden, Leffe Bière : Diekirch, Jupiler, Mousel, Belle-Vue Bière : Altmunster Gold, Perfect Draft Pays-Bas Stella Artois, Beck’s Hoegaarden, Leffe Bière : Dommelsch, Jupiler, Hertog Jan, Oranjeboom Bière : Perfect Draft Royaume-Uni Stella Artois, Beck’s Brahma, Hoegaarden, Leffe, Staropramen Bière : Bass, Boddingtons, Castlemaine XXXX, Labatt, Murphy’s, Oranjeboom, Tennent’s Bière : Beck’s Vier, Beck’s Green Lemon, Peeterman Artois and Eiken Artois Allemagne Stella Artois, Beck’s Leffe, Staropramen, Löwenbräu Bière : Diebels Alt, Diebels Light, Dimix, Franziskaner, Haake-Beck, Hasseröder, Spaten Bière : Stella 4 %, Beck’s Ice, Beck’s Green Lemon Non-alcoholic, Beck’s Chilled Orange, Beck’s Level 7 Italie Stella Artois, Beck’s Brahma, Leffe Bière : Tennent’s Super Bière : Beck’s Next Bulgarie Stella Artois, Beck’s Leffe, Staropramen Bière : Astika, Burgasko, Kamenitza, Pleven, Slavena Bière : Kamenitza emballage PET en forme de ballon de football Croatie Stella Artois, Beck’s Leffe, Hoegaarden, Löwenbräu Bière : Ozujsko, Ozujsko Cool, Tomislav Bière : Ozujsko Fressh Marques locales Innovations récentes Europe de l’Ouest Europe centrale & de l’Est 62 Marché Marques mondiales Marques destinées à plusieurs pays Marques locales Innovations récentes République tchèque Stella Artois, Beck’s Leffe, Staropramen Bière : Branik, Kelt, Mestan, Ostravar, Velvet, Vratislav Bière : Ostravar dans une nouvelle bouteille, Staropramen sans alcool en canettes, Staropramen CoolKeg, Christmas Gift Multipacks Hongrie Stella Artois, Beck’s Leffe, Hoegaarden, Staropramen, Löwenbräu Bière : Borostyan, Borsodi Sör, Borsodi Bivaly, Borsodi Polo Bière : Gyor, Szekesfehervar, Miskolc, Budapest, Zalaegerszeg, Veszprem, Debrecen Serbie Stella Artois, Beck’s Löwenbräu Bière : Apatinsko Pivo, Jelen Pivo, Pils Light, Niksicko Pivo — Monténégro Stella Artois, Beck’s — Bière : Pivo, Nik Gold, Nik Cool, Niksicko Tamno, Jelen Pivo Bière : Beck’s 0,25 l, nouvelles étiquettes améliorées pour Niksicko Pivo et Nik Gold Roumanie Stella Artois, Beck’s Leffe, Hoegaarden, Löwenbräu Bière : Bergenbier, Noroc Bière : Bergenbier Ice (extension de la ligne Bergenbier, avec effet rafraı̂chissant) Russie Stella Artois, Beck’s Brahma, Hoegaarden, Staropramen, Löwenbräu Bière : Bagbier, Klinskoye, Pikur, Premier, Rifey, Siberian Crown, T. Tinkoff, Tolstiak, Volzhanin Bière : Klinskoye Freeze, Siberian Crown Lime, amélioration de la gamme d’emballage pour Löwenbräu, Staropramen, Klinskoe, Siberian Crown et Beck’s, nouvelle bouteille à goulot long et bouchon à vis, packs de 6 pour toutes les marques en canettes, Hoegaarden en bouteille de 0,5 l avec bouchon à vis Ukraine Stella Artois, Beck’s Brahma, Leffe, Staropramen Bière : Chernigivske, Rogan, Bile, Yantar — Chine Beck’s Brahma Bière : Sedrin, Bai Sha, Double Deer, Jinling, Jinlongquan, KK, RedRock — Corée du Sud Stella Artois, Beck’s Brahma, Hoegaarden, Leffe Bière : Cass (Fresh), Cass Red, Cass Light, Cass Lemon, OB Blue, Cafri, Red Rock, Budweiser1, Just Light Bière : nouvelle étiquette pour Cafri, Cass Lemon Asie Pacifique Note : (1) Pepsi, 7UP, Castlemaine XXXX et Murphy’s ne sont pas des marques InBev mais des marques détenues par des tiers. Budweiser est une marque Anheuser-Busch. Le nombre d’innovations dans la colonne de droite du tableau ci-dessus témoigne de l’engagement d’InBev envers l’innovation née de la connaissance du consommateur. Grâce à cette approche, InBev cherche à comprendre les valeurs, les styles de vie et les préférences des consommateurs d’aujourd’hui et de demain, renouvelant l’intérêt et confortant son avantage concurrentiel avec des produits et services novateurs conçus pour répondre aux besoins perçus. Veuillez vous reporter à la section 5.2.9(b) « Recherche et développement » pour de plus amples informations. 63 Le tableau ci-dessous indique la ventilation des ventes d’InBev (chiffre d’affaire) par zone commerciale. T3 2008(2) Marché Ventes(1) (en millions d’euros) 2007 Ventes (% du total) Ventes(1) (en millions d’euros) 2006 Ventes (% du total) Ventes(1) (en millions d’euros) 2005 Ventes (% du total) Ventes(1) (en millions d’euros) Ventes (% du total) Amérique du Nord 1.156 10,7 % 1.564 10,8 % 1.831 13,8 % 1.733 14,9 % Amérique latine 4.524 41,7 % 5.907 41,0 % 5.001 37,6 % 3.947 33,9 % Europe de l’Ouest 2.447 22,5 % 3.455 23,9 % 3.646 27,4 % 3.669 31,5 % Europe centrale & de l’Est 1.737 16,0 % 2.198 15,2 % 1.820 13,7 % 1.468 12,6 % 754 6,9 % 994 6,9 % 912 6,9 % 748 6,4 % Asie Pacifique Exportations mondiales et Holdings Total 236 2,2 % 312 2,2 % 99 0,7 % 91 0,8 % 10.854 100 % 14.430 100 % 13.308 100 % 11.656 100 % Notes : (1) Produits d’exploitation bruts (chiffre d’affaires) moins les droits d’accise et les ristournes. Dans de nombreux pays, les droits d’accise représentent une proportion importante du coût de la bière facturé aux clients d’InBev. (2) Chiffres non audités pour les neuf premiers mois de 2008. Pour une discussion sur la variation du chiffre d’affaires, se reporter à la section 7.6.1(b) « Recettes », à la section 7.6.2(b) « Chiffre d’affaires » et à la section 7.6.3(b) « Chiffre d’affaires » dans les rapports d’exploitation et financiers semestriels et annuels d’InBev. 5.2.4 Concurrence Historiquement, le brassage était une industrie locale qui ne comptait que quelques acteurs bénéficiant d’une présence internationale substantielle. Les entreprises de brassage plus grandes disposaient souvent d’une emprunte internationale au travers d’exportations directes, des conventions de licences et des contrats de joint venture. Cependant, l’industrie brassicole a vu son profil modifié au cours des deux dernières décennies, comme en témoigne une période prolongée de consolidation. Cette tendance a débuté dans les marchés de la bière plus établis de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord et a pris la forme d’entreprises plus grandes formées à la suite de fusions et d’acquisitions dans les marchés nationaux. Plus récemment, le phénomène de consolidation s’est également produit dans les marchés émergents. Au cours de la dernière décennie, le processus de consolidation mondiale s’est accéléré, avec des groupes de brasseurs faisant des acquisitions de taille en dehors de leur marché national et cherchant toujours davantage à acquérir d’autres organisations de brassage régionales. Des exemples récents de cette tendance comprennent l’acquisition de Bavaria par SABMiller en 2005 et l’acquisition de Scottish & Newcastle par Carlsberg et Heineken en avril 2008. Il découle de ce processus de consolidation que la taille absolue et relative des brasseurs mondiaux les plus grands a augmenté substantiellement. Pour cette raison, les brasseurs leaders d’aujourd’hui ont plus diversifié leurs activités de façon importante et ont établi des positions de leaders dans un certain nombre de marchés internationaux. InBev a participé à cette tendance à la consolidation et a augmenté son emprunte internationale grâce à une série de fusions et d’acquisitions décrites à la section 5.1.3 « Historique et développements récents », qui comprennent : – L’acquisition de Labatt en 1995 ; – L’acquisition de Beck’s en 2001 ; 64 – La fusion entre AmBev et Quilmès Industrial S.A. en 2002 ; et – La création d’InBev en 2004, grâce à la fusion entre Interbrew et AmBev. Cette croissance serait poursuivie en conséquence de l’Acquisition décrite à la section 13 « L’Acquisition ». Les dix plus grands brasseurs au monde en 2007 en termes de volumes (2007 provisionnel pro forma) sont repris dans le tableau ci-dessous : Volume (millions d’hectolitres)(2) Rang Nom 1 SABMiller 230,9 2 InBev 227,0 (3) 167,4 3 Heineken 4 Anheuser-Busch (3) 150,6 121,1 5 Carlsberg 6 MCBC 58,0 7 Modelo 50,9 8 Tsingtao (Group) 50,5 9 Beijing Yanjing 40,7 10 FEMSA 39,9 Notes : (1) Source : Plato Logic Limited. (2) Sur la base d’une année calendrier. (3) Les volumes de Scottish & Newcastle volume attribués à Heineken and Carlsberg pro forma pour l’année 2007 s’élèvent à 59,0. Dans chacun de ses marchés régionaux, InBev est en concurrence avec un panel de bières nationales, régionales, locales et importées. En Amérique latine, InBev est principalement en concurrence avec des acteurs locaux et des marques de bière locales. En Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, Europe de l’Est et dans la région Asie/Pacifique, InBev est essentiellement en concurrence avec des brasseurs internationaux ou régionaux, de taille importante et leaders, ou avec des brasseurs régionaux et des marques régionales ou internationales. 5.2.5 Processus de brassage — Matières premières et conditionnement — Sites de production — Logistique (a) Processus de brassage Le processus de brassage de base est simple, mais un savoir-faire considérable entre dans la qualité et le contrôle des coûts. Les étapes les plus importantes sont le brassage et la fermentation, suivies de la maturation, du filtrage et du conditionnement. Bien que l’orge maltée (malt) soit l’ingrédient de base, d’autres céréales comme l’orge non-maltée, le maı̈s, le riz ou le froment sont parfois ajoutés pour produire des bières aux arômes différents. La proportion et le choix des autres matières premières varient en fonction des préférences de goût régionales et du type de bière. La première étape du processus de brassage consiste à produire le moût en mélangeant du malt et de l’eau chaude, puis à amener progressivement ce mélange à une température de 75 C environ dans de grandes cuves afin de dissoudre l’amidon et de le transformer en une mixture, appelée « empâtage », composée de maltose et d’autres sucres. Le mélange est filtré pour éliminer les grains asséchés et le liquide, désormais appelé « moût », est porté à ébullition. A ce stade, l’on ajoute du houblon pour conférer une amertume et un arôme particuliers à la bière, ainsi que pour mieux la conserver. L’on bout le moût pendant une à deux heures afin de le stériliser et de le concentrer, et d’extraire l’arôme du houblon. 65 Il est ensuite refroidi dans un réfrigérant fonctionnant selon le principe du transfert de chaleur. Le moût houblonné est saturé d’air ou d’oxygène, essentiel pour la multiplication de la levure à l’étape suivante. La levure est un micro-organisme qui transforme le sucre contenu dans le moût en alcool et acide carbonique. Ce processus de fermentation prend entre cinq et 11 jours, à l’issue desquels le moût est enfin devenu de la bière. Différents types de bières sont fabriqués à partir de différentes souches de levure et compositions de moût. Dans certaines variétés de levure, les cellules remontent vers le haut à la fin de la fermentation. C’est ainsi que sont fabriquées les ales (bières de fermentation haute) et les bières de froment. Les pils (bières de fermentation basse) sont fabriquées avec des cellules de levure qui se déposent au fond. Certaines bières belges particulières, appelées lambic ou gueuze, appliquent encore une autre méthode selon laquelle la fermentation s’appuie sur l’action spontanée des levures naturelles de l’air. Pendant le processus de maturation, le liquide s’éclaircit à mesure que les levures et les autres particules se déposent. Une nouvelle filtration permet d’obtenir une bière plus limpide. La maturation varie selon le type de bière et peut demander jusqu’à trois semaines. La bière est ensuite prête à être conditionnée en fûts, canettes ou bouteilles. (b) Matières premières et conditionnement Les principales matières premières utilisées dans la production des bières InBev sont l’orge maltée, le sirop de maı̈s, le riz, la levure, le houblon et l’eau. Pour la production des non bières (principalement les CSD), les principaux ingrédients sont le concentré aromatisé, le concentré de fruits, le sucre ou l’édulcorant, et l’eau. Outre ces ingrédients entrant dans la fabrication de ses produits, la livraison des produits InBev aux consommateurs nécessite une consommation importante de matériaux d’emballage comme les bouteilles en verre ou en polyéthylène téréphtalate (« PET »), les canettes et fûts en aluminium ou en acier, les étiquettes, les capsules, les casiers en plastique et les produits en carton. Le malt, le houblon et la levure sont généralement disponibles sur le marché libre, et l’orge et le houblon sont généralement cultivés dans les régions où InBev brasse. InBev utilise ses propres levures, qu’elle cultive sur ses sites. Dans certaines régions, InBev importe le houblon pour obtenir la qualité adéquate et la variété appropriée. InBev achète ces ingrédients sur le marché par le biais de contrats avec des fournisseurs. InBev achète également de l’orge et la traite dans ses malteries pour répondre à ses besoins en malt. Les prix et les sources de matières premières sont déterminés, entre autres facteurs, par : – le niveau de la production agricole ; – les conditions météorologiques ; – la demande à l’exportation ; et – la réglementation gouvernementale. InBev réduit le nombre de ses fournisseurs dans chaque région pour mettre en place des liens plus étroits permettant d’obtenir des prix moins élevés et un meilleur service, tout en veillant à ne pas dépendre entièrement d’un seul fournisseur. La plupart des contrats d’approvisionnement d’InBev prévoient un prix basé sur le prix de marché, mais plafonné afin de couvrir le risque. InBev couvre également une partie de ses contrats de matières premières sur les marchés financiers. Certains besoins de malt d’InBev sont satisfaits par des acquisitions sur le marché au comptant. Veuillez vous reporter à la section 7.9 « Risque de marché, couverture et instruments financiers » pour de plus amples informations sur la couverture des matières premières. 66 InBev a mis en place des contrats d’approvisionnement pour la plupart des matériaux d’emballage et dispose également de sa propre capacité de production, telle qu’elle est indiquée au paragraphe (c) « Sites de production ». Le choix des matériaux d’emballage varie en fonction des coûts et de la disponibilité dans différentes régions, ainsi que selon les préférences des consommateurs et l’image de chaque marque. L’approvisionnement en houblon, en résine PET, en carbonate de soude pour la verrerie d’InBev et — dans une certaine mesure — en canettes est principalement de nature mondiale. Le malt, les succédanés (tels que les grains sans malt et les fruits), le sucre, l’acier, les canettes, les étiquettes, les opercules en métal, les opercules en plastique, les préformes et les cartons sont achetés au niveau régional. L’alimentation en électricité est obtenue au niveau national, tandis que l’eau est achetée au niveau local. (c) Sites de production Les sites de production d’InBev sont répartis sur ses six régions géographiques, ce qui lui donne une implantation géographique équilibrée en termes de production lui permettant de répondre à la demande des consommateurs dans le monde entier. InBev gère sa capacité de production entre les régions géographiques, les pays et les brasseries. A l’exception de cas limités (par ex. la brasserie Hoegaarden en Belgique), les brasseries d’InBev ne produisent pas une seule marque de bière. Cela permet à InBev de répartir la capacité de production de manière efficace au sein du Groupe InBev. Les installations de production se composent de 126 brasseries et/ou usines de production de boissons non alcoolisées, auxquelles s’ajoutent 16 petites usines réparties dans les six régions géographiques d’InBev. InBev possède également deux usines de fabrication de bouteilles, une usine de fabrication de canettes, deux usines de production de bouchons couronne, une usine d’étiquettes, une usine de sirop, une ferme de guarana et une usine de pellet de houblon, toutes situées en Amérique Latine. Le tableau ci-dessous indique, pour chaque zone d’activité d’InBev, le nombre de sites (brasseries et/ou usines de boissons non-alcoolisées) ainsi que la capacité et les volumes budgétés des sites pour 2008. Capacité opérationnelle annuelle Volumes 2007 Nombre de sites Bières (khl) Boissons nonalcoolisées (khl) 8 10.595 — 13.417 — Amérique latine du Nord 35 72.397 27.294 85.869 49.951 Amérique latine du Sud 18 18.197 12.349 21.091 15.912 Europe de l’Ouest 16 34.643 — 44.056 — Europe centrale & de l’Est 25 48.811 11 63.465 — Asie Pacifique 24 35.776 — 51.854 — 126 220.419 39.654 279.753 55.853 Zone commerciale Amérique du Nord Total Bières (khl) Boissons nonalcoolisées (khl) Sur ces 126 sites, 112 sont des brasseries et 14 sont des usines CSD et/ou de mise en bouteille uniquement. En Amérique latine du Sud, l’Argentine compte à elle seule 10 sites, dont la brasserie Quilmes d’une capacité annuelle de 4.632.000 hectolitres et une usine CSD à Sur d’une capacité annuelle de 8.582.000 hectolitres. Le site d’Ypané au Paraguay représente une capacité de brassage annuelle de 2.527.000 hectolitres. En Amérique latine du Nord, le Brésil affiche à lui seul 28 sites, sont 10 sont des sites de fabrication de bière, 13 sont des sites mixtes (budgétés pour brasser de la bière et produire 67 également des CSD), 4 sont des usines CSD et 1 est une usine d’embouteillage. Le plus grand site d’InBev dans cette zone se trouve à Rio de Janeiro (Brésil), avec une capacité annuelle de 13.821.000 hectolitres de bière et 7.636.000 hectolitres de boissons non-alcoolisées, suivi par Jacareı́ (également au Brésil) avec une capacité annuelle de 8.763.000 hectolitres. Le plus grand site d’InBev en Amérique du Nord est London (Canada) avec une capacité annuelle de 3.863.000 hectolitres de bières. Brème (Allemagne) est le plus grand site d’InBev en Europe de l’Ouest, avec une capacité annuelle de 7.580.000 hectolitres de bière, suivi de Louvain (Belgique) avec une capacité annuelle de 6.012.000 hectolitres de bière et des volumes budgétés de 5.748.000 hectolitres pour 2008. Sur les 25 sites d’Europe centrale et de l’Est, 10 sont situés en Russie. Le site d’Omsk (Russie) affiche une capacité annuelle de 8.119.000 hectolitres de bière et des volumes budgétés de 7.841.000 hectolitres pour 2008. Le nouveau site d’Angarsk (Sibérie) présente une capacité annuelle de 4.541.000 hectolitres de bière et des volumes budgétés de 1.824.000 hectolitres pour sa première année de production en 2008. Enfin, en Asie-Pacifique, trois des 24 sites sont situés en Corée du Sud, les 21 restants se trouvant en Chine. Le site de Putian (Chine), avec une capacité annuelle de 10.005.000 hectolitres de bière, est le plus grand d’InBev dans cette zone d’activité. InBev procède constamment à des évaluations pour mesurer si l’implantation de sa production est en adéquation avec la demande existante ou potentielle des clients. L’optimisation de l’implantation par l’introduction de nouvelles usines dans le portefeuille d’InBev ne lui permet pas uniquement d’augmenter la capacité de production, mais un emplacement stratégique peut également réduire les délais de distribution afin que les produits d’InBev atteignent les consommateurs de manière rapide et efficace. A l’inverse, l’optimisation de l’implantation peut entraı̂ner la cession d’usines dans le cadre de ventes à des tiers ou de fermetures de sites. Des sites de production supplémentaires peuvent être acquis auprès de tiers (comme en 2007, lors de l’acquisition de deux usines à Cintra en Amérique latine du Nord, d’une brasserie en Ontario après l’acquisition de Lakeport ainsi que de la brasserie Golden Key dans la province du Fujian en Chine, trois brasseries en Chine en 2006 à la suite de l’acquisition de Fujian Sedrin Brewery Co, l’acquisition d’un petit groupe de brasserie (comprenant trois brasseries et une usine de mise en bouteille), QuZhou, a ajouté une capacité d’environ un million d’hectolitres à Zhejiang ; l’acquisition de la brasserie Tinkoff à St. Pétersbourg (Russie) en 2005 a ajouté 2,3 millions d’hectolitres (pouvant passer à 4,8 millions d’hectolitres) à la capacité annuelle) ou bien peuvent être acquis au moyen d’investissements dans de nouveaux projets (ainsi, en octobre 2007 la production a démarré dans une nouvelle usine à Angarsk, Russie). De plus, InBev améliore constamment ses sites existants et augmente sa capacité. En 2005 InBev a réalisé l’expansion de la capacité annuelle de sa brasserie d’Omsk de moins d’un million à 6 millions d’hectolitres en tout juste six ans. Dans plusieurs autres brasseries, la capacité a également augmenté en 2005. En 2006, la capacité a continué à être augmentée dans plusieurs usines, comme à la brasserie Santa Catherina au Brésil et grâce à un investissement dans un terrain en dehors de la ville dans une nouvelle usine de verre à côté de la brasserie de Rio de Janeiro (Brésil), ou dans la brasserie à Ypané au Paragay où la capacité annuelle a été augmenté d’un million d’hectolitres. En 2007, la capacité de production a été élargie dans trois grandes usines d’Amérique latine du Sud (Santa Cruz (Bolivie), Ypané (Paraguay) et Zárate (Argentine)). Une usine de boissons non-alcoolisées Pepsi a été inaugurée officiellement en juillet 2007 sur le site d’InBev à Zárate. Cet investissement de 11 millions USD renforce le partenariat entre InBev et PepsiCo en Argentine. De plus, la capacité en matière de boissons non-alcoolisées a également été accrue à Viamão, Jaguariúna, Camaçari et Cebrasa au Brésil (Amérique latine du Nord). En Europe centrale et de l’Est, toutes les usines d’Ukraine, Ploiesti en Roumanie et Schmichov en République tchèque ont augmenté leur capacité. En Asie Pacifique, la capacité de production des usines de Putian (Sedrin) et Nanchang a été renforcée. En septembre 2007, InBev a annoncé qu’elle allait investir près de 60 millions EUR dans ses activités brassicoles à Hoegaarden, Jupille et Louvain (Belgique) sur une période de 12 mois, en réponse au succès international de Stella Artois et de Hoegaarden, à la croissance de Jupiler aux Pays-Bas et aux 68 innovations réussies des marques. Une part significative de cet investissement sera consacrée à transformer Hoegaarden en une brasserie entièrement dédiée à la bière blanche, avec des investissements dans le matériel de production et de logistique ainsi que dans des améliorations du site. La capacité ainsi libérée permettra à Jupille d’augmenter sensiblement ses activités de brassage de bière de fermentation basse, et Louvain continuera à développer ses capacités d’exportation grâce à des investissements dans la capacité de brassage et de conditionnement. Courant 2007, InBev China a également annoncé des plans concernant la construction d’une nouvelle brasserie à Zhoushan, dans la province de Zhejiang dans l’Est de la Chine. L’usine est opérationnelle depuis avril 2008. Plus tard, cette nouvelle usine intégrera un centre moderne de traitement des eaux usées et des gaz utilisant des technologies et processus de pointe favorables à l’environnement. Grâce au statut de destination touristique de Zhoushan, la nouvelle brasserie contribuera à répondre à la demande croissante des consommateurs de bière de luxe et de bonne qualité et servira de nouvelle « plate-forme Sedrin ». Pour 2008, InBev a plusieurs projets d’investissement et d’amélioration d’usines, dont l’expansion de la capacité en Ukraine et en Roumanie, l’accroissement de la capacité en Uruguay et en Argentine et l’augmentation de la capacité de maltage au Brésil, en Russie et en Roumanie d’ici juin 2009. Outre ses sites de production, InBev conserve également une implantation géographique dans ses principaux marchés au moyen de bureaux de vente et de centres de distribution. Elle ouvre ces bureaux et centres en fonction des besoins dans les divers marchés. Ainsi, le nouveau siège administratif de Labatt USA a été ouvert à Buffalo en juillet 2007. Avec sa grande proximité du Canada, son noyau de clients et ses partenaires commerciaux clés, et compte tenu de sa situation au beau milieu du Western New York, le nouveau bureau représente un emplacement stratégique pour la prochaine phase de croissance de Labatt USA. En termes de structure, InBev est généralement propriétaire des sites de production. InBev loue également plusieurs entrepôts et d’autres bâtiments commerciaux auprès de des tiers. InBev externalise également, dans une mesure limitée, la production d’éléments qu’elle n’est pas en mesure de fabriquer dans son propre réseau de production (par exemple, en cas de capacité insuffisante pendant les pics saisonniers) ou pour lesquels elle ne veut pas encore investir dans de nouveaux sites de production (par exemple, pour lancer un nouveau produit sans encourir tous les coûts de démarrage associés). Cette externalisation concerne principalement les activités de reconditionnement qu’InBev ne peut pas aisément produire elle-même, auquel cas les produits InBev sont envoyés à des sociétés extérieures pour reconditionnement (par exemple, paquets cadeaux avec des types de bières différentes). (d) Logistique L’organisation logistique d’InBev se compose (i) d’un premier échelon qui comprend tous les flux entrants de matières premières et de matériaux d’emballage dans les usines et tous les flux sortants des usines vers le deuxième point de chute de la chaı̂ne (par exemple, centres de distribution, entrepôts ou grossistes) et (ii) d’un second échelon qui comprend tous les flux du deuxième point de chute vers l’échelon de la livraison au client (par exemple, bars ou détaillants). L’organisation logistique d’InBev est également divisée entre Planning et Exécution. Planning comprend Footprint, Demand & Supply Planning et Supply Network Planning, qui a pour finalité d’optimiser la production en optimisant (i) l’utilisation de la capacité de production des usines et (ii) les coûts logistiques en vue de la demande (c’est à dire la détermination des endroits où InBev devrait produire pour limiter les coûts logistiques et optimiser l’utilisation de sa capacité). Execution comprend les entrepôts, le transport, les horaires et le contrôle des actifs. Les transports sont essentiellement sous-traités à des tiers, bien qu’InBev dispose d’une flotte limitée de véhicules. Chaque brasserie InBev est équipée d’un entrepôt adjacent au site de production. Dans les sites où la capacité d’entreposage d’InBev est limitée, des entrepôts externes sont loués. InBev s’efforce de 69 centraliser les frais fixes, ce qui a entraı̂né un partage des entrepôts et d’autres installations entre plusieurs usines. La mise en place du programme VPO a eu un impact direct sur l’organisation logistique d’InBev. La structure de rencontres sur la logistique par site (qui consiste à définir les rencontres InBev devant se tenir sur le site, les indicateurs clés de performance (« KPIs ») à atteindre et la structuration des équipes) a été reconfigurée afin d’être concentrée sur l’exécution. Par ailleurs, le groupe a mis en place des KPIs mondiaux et un programme de contrôle des stocks. Dans le cadre de ce programme, la programmation des lignes d’embouteillage (c’est-à-dire la séquence et la durée nécessaires au remplissage des produits) a intégré l’organisation logistique d’InBev, et des outils de productivité pour les entrepôts, de même que des outils relatifs à l’hygiène et à la sécurité, au contrôle des biens et à la prévention des pertes ont été créés. 5.2.6 Distribution des produits InBev dépend de réseaux de distribution efficaces pour livrer ses produits à ses clients. Chaque année, InBev réexamine les accords de distribution et de licence de ses marchés prioritaires. Les marchés prioritaires seront normalement ceux qui présentent un segment de luxe intéressant et des partenaires sains et solides (brasseurs et/ou importateurs). Les marchés prioritaires sont alors choisis en fonction de ces critères. La distribution des bières varie en outre d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre. La nature de la distribution reflète les modèles de consommation et la structure du marché, la densité géographique des clients, la réglementation locale et l’existence de grossistes ou distributeurs tiers. Dans certains marchés, les brasseurs distribuent directement les produits aux clients (par exemple, en Belgique et en France), tandis que dans d’autres marchés les grossistes peuvent, pour des raisons légales (par exemple, aux Etats-Unis et en Corée du Sud) ou pour des raisons de pratique historique du marché (par exemple, en Russie et en Argentine), jouer un rôle important en distribuant une part importante des bières aux clients. En général, InBev distribue ses produits à travers (i) des réseaux de distribution directs, où InBev livre directement à des points de vente, et (ii) des réseaux de distribution indirects, où la livraison à des points de vente passe par des grossistes et des distributeurs indépendants. Les réseaux de distribution indirects peuvent être exclusifs ou non exclusifs et, dans certaines zones commerciales, impliquer le recours à une distribution par un tiers tandis qu’InBev conserve la fonction de vente grâce à un réseau d’agences. InBev cherche à gérer entièrement l’équipe de vente dans chacun de ses marchés. Cependant, elle travaille fréquemment avec des grossistes tiers qui peuvent être exclusifs ou non. En cas de distribution non-exclusive, InBev essaiera d’encourager les meilleures pratiques par le biais de programmes d’excellence des grossistes. InBev utilise différents réseaux de distribution sur les marchés où elle intervient, en fonction de la structure des secteurs de vente au détail locaux, de considérations géographiques locales, de considérations d’échelle, d’exigences réglementaires, de parts de marché, ainsi que de la valeur ajoutée et des rendements sur capital attendus. Les contraintes légales (par exemple, l’emploi de grossistes aux Etats-Unis et en Corée du Sud en raison de restrictions légales à la capacité d’un fabricant de bière à être propriétaire d’un grossiste (un système dit à trois niveaux)) peuvent également influencer le choix de réseau de distribution d’InBev. Dans certains cas, comme au Brésil actuellement, InBev a acquis des distributeurs tiers pour s’écarter de la distribution par l’intermédiaire des grossistes au bénéfice de la distribution directe. Veuillez vous reporter à la section 7.3.6 « Système de distribution » pour une présentation de l’effet du choix des modalités de distribution sur le résultat d’exploitation d’InBev. Société au service du client, InBev a mis en place, quelle que soit la méthode de distribution retenue, des programmes permettant de nouer des relations professionnelles avec ses clients dans tous les marchés. Ces liens sont mis en œuvre directement, par exemple au moyen de la gestion des principaux comptes clients, et indirectement par le biais des programmes d’excellence des grossistes. 70 Dans certains pays, InBev conclut des contrats d’importation exclusive et dépend de ses contreparties à ces contrats pour commercialiser et distribuer ses produits aux points de vente. Par exemple, au 1er février 2007, la société Anheuser-Busch est devenue l’importateur américain exclusif de plusieurs marques européennes haut de gamme d’importation d’InBev, notamment Stella Artois, Beck’s, Bass, Hoegaarden, Leffe et d’autres marques sélectionnées, et est responsable de leur vente, promotion et distribution aux Etats-Unis. Veuillez vous reporter à la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev Anheuser-Busch, Inc. » pour de plus amples informations sur le contrat. 5.2.7 Licences Dans les marchés où InBev ne possède pas de filiale locale, elle peut choisir de conclure des contrats de licence ou bien des contrats de distribution internationaux, selon la stratégie la plus adaptée à chaque marché particulier. Les contrats de licence délivrés par InBev accordent aux tiers concessionnaires le droit de fabriquer, de conditionner, de vendre et de commercialiser une ou plusieurs marques d’InBev dans un territoire particulier désigné, moyennant le respect de règles et d’exigences techniques strictes. Les volumes vendus en vertu de tels contrats de licence représentent une proportion négligeable des volumes rapportés par InBev. Dans le cas de contrats de distribution internationaux, InBev produit et conditionne elle-même les produits tandis que le tiers distribue, commercialise et vend les marques sur le marché local. Ainsi, Lion Nathan New Zealand distribue Leffe et Hoegaarden en Nouvelle-Zélande sur la base d’un contrat de licence et de distribution de 2005. En vertu d’un contrat de licence de 2002, Lion Nathan New Zealand a également le droit de brasser, de distribuer et de commercialiser Stella Artois pendant une période de 10 ans. Stella Artois est également concédée en licence à des tiers en Algérie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Tanzanie, en Afrique du Sud et en Grèce, alors que Beck’s est concédée en licence à des tiers en Algérie, en Turquie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Tunisie, au Niger et à l’ı̂le Maurice. Veuillez vous reporter à la section 1.1 « Risques liés à InBev — InBev dépend de tiers importants, dont des fournisseurs clés, et la dénonciation ou un changement des accords conclus avec ces tiers pourrait avoir un impact préjudiciable sur les activités d’InBev ». Le 1er janvier 1998, Labatt Brewing Company Limited (« Labatt »), filiale indirecte d’InBev, a conclu des contrats de licence de longue durée avec Anheuser-Busch, Inc., une filiale d’Anheuser-Busch, portant sur les marques Budweiser et Bud Light de cette dernière. Les contrats de licence entre Labatt et AnheuserBusch, Inc. confèrent à Labatt le droit de fabriquer, de conditionner, de vendre et de distribuer ces marques au Canada, en utilisant les marques de fabrique, les secrets de fabrication et le savoir-faire d’Anheuser-Busch, Inc., relatifs à la fabrication des marques, et prévoient des engagements de dépenses en marketing destinées à développer les marques au Canada. De plus, Labatt et AnheuserBusch, Inc. ont conclu en 2002 des contrats de licence de moyenne durée portant sur les marques Busch et Busch Light. Les parties ont également conclu des contrats supplémentaires de partage des dépenses en marketing concernant Budweiser et Bud Light, et partagent les frais des droits de sponsoring de la Canadian National Football League jusqu’en 2011. En 2007 les marques Anheuser-Busch vendues par Labatt représentaient environ 38 % du volume de vente total de Labatt. InBev fabrique et distribue également d’autres marques de tiers. AmBev, la filiale brésilienne cotée d’InBev, et d’autres filiales d’InBev ont conclu des contrats avec PepsiCo. Suite à la conclusion des contrats entre AmBev et PepsiCo, AmBev est devenu le deuxième embouteilleur de PepsiCo dans le monde et son premier embouteilleur en dehors des Etats-Unis. Les grandes marques distribuées en vertu de ces contrats sont Pepsi, 7UP et Gatorade. Veuillez vous reporter à la section 5.2.2(b) « Boissons non alcoolisées » pour de plus amples informations sur ce sujet. 5.2.8 Marques et marketing Les marques d’InBev sont le fondement d’InBev, la pierre angulaire de ses relations avec les consommateurs et la clé de sa réussite à long terme. Le portefeuille de marques d’InBev, ses liens durables avec les consommateurs et ses partenariats avec les clients sont ses atouts les plus importants. InBev investit dans ses marques pour créer un avantage concurrentiel durable à long terme en cherchant 71 à répondre aux besoins des consommateurs du monde entier en matière de boissons et à développer des positions de marque de premier plan dans tous les marchés où elle est implantée. Le portefeuille de marques d’InBev se compose de marques mondiales (Stella Artois et Beck’s), de marques multi-pays (Brahma, Leffe, Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu) et de nombreux « champions locaux » (Jupiler, Skol, Bohemia, Quilmes, Labatt Blue, Cass, Siberian Crown, Sedrin et Alexander Keith’s pour n’en citer que quelques-uns). InBev est d’avis que ce portefeuille mondial de marques lui offre de fortes opportunités de croissance et de recettes et, conjugué à une gamme puissante de marques de luxe, permet à InBev d’être bien placée pour répondre aux besoins des clients dans chacun des marchés dans lesquels elle affronte la concurrence. Pour de plus amples informations concernant les marques principales d’InBev, veuillez vous reporter à la section 7.6.1(a) « Volumes ». InBev cherche en permanence à renforcer et à développer son portefeuille de marques par l’amélioration de la qualité des marques, le marketing et l’innovation dans les produits. L’équipe marketing d’InBev travaille donc en étroite collaboration avec l’équipe de recherche et développement d’InBev (veuillez vous reporter à la section 5.2.9(b) « Recherche et développement » pour de plus amples informations). InBev évalue constamment les besoins et valeurs des consommateurs dans chaque marché géographique où elle est implantée, en vue d’identifier les principales caractéristiques des consommateurs dans chaque segment brassicole (c’est-à-dire, le segment luxe, le segment cœur de marché et le segment bon marché). Cela permet à InBev de positionner ses marques existantes (ou d’introduire de nouvelles marques) afin de répondre aux caractéristiques de chaque segment. L’approche marketing d’InBev repose sur une approche « Marques Valeurs ». Une proposition « Marques Valeurs » est une raison unique, claire et impérative basée sur des valeurs justifiant la préférence des consommateurs. InBev a défini 37 valeurs différentes pour les consommateurs (comme l’ambition, l’authenticité ou l’amitié) afin d’établir un lien entre les consommateurs et ses produits. L’approche « Marques Valeurs » implique, tout d’abord, la définition de profils de consommateurs ; ensuite, la définition des attributs de la marque (c’est-à-dire des caractéristiques tangibles de la marque qui sous-tendent son positionnement) et de la personnalité de la marque (c’est-à-dire la manière dont la marque se comporterait si elle était une personne) ; et enfin, une formulation du positionnement pour veiller à ce que le lien entre le consommateur et la marque soit bien établi. Une fois ce lien établi, une marque donnée peut être développée (innovation de marque) ou relancée (rénovation de marque ou extension de ligne à partir du portefeuille de marques existant) pour répondre aux besoins des clients. InBev a également mis en œuvre dans chaque pays une approche matricielle Croissance/Défense/ Maintien/Gain qui guide ses investissements dans le marketing et les ventes sur plusieurs années. Cette approche a débouché sur un nombre de marques/pays prioritaires, généralement appelées les Marques contrats. Ces Marques contrats représentent une part substantielle de la croissance future d’InBev en termes de rentabilité et approximativement 60 % des investissements commerciaux d’InBev dans le monde. La partie « Croissance » de la matrice se rapporte à des marques dont InBev pense qu’elles ont du potentiel pour être de futurs leaders. Pour ces marques, l’objectif est de maximiser la croissance, le profit et les investissements. La partie « Défense » de la matrice se réfère à des marques qu’InBev estime être les marques de premier plan d’aujourd’hui. Pour ces marques, l’objectif est de maintenir la part de marché, de maximiser le profit et d’optimiser les investissements. La partie « Maintien » de la matrice concerne les marques pour lesquelles l’objectif est de maintenir le profit et minimiser les investissements. La partie « Gain » de la matrice se rapporte aux marques pour lesquelles l’objectif est de maximiser le profit et réduire les investissements. Les Marques contrats d’InBev se situent toutes dans la partie « Croissance » ou « Défense » de la matrice. InBev applique les principes de Zero-Based Budgeting aux décisions budgétaires annuelles ainsi qu’aux révisions et redistributions permanentes des investissements. InBev investit dans chaque marque conformément à son degré de priorité stratégique local ou mondial, et en tenant compte de sa situation locale, cherchant à maximiser la croissance durable et rentable. 72 5.2.9 Propriété intellectuelle — Recherche et développement L’innovation est l’un des principaux facteurs qui permettent à InBev de réaliser sa stratégie. InBev vise à conjuguer le savoir-faire technique et sa compréhension du marché pour développer une filière d’innovation saine en termes de procédés de production, de caractéristiques des produits et emballages, ainsi qu’en termes de stratégie de marque. De plus, au fur et à mesure de la maturation des marchés de la bière, les innovations jouent un rôle de plus en plus important pour dynamiser la croissance de la valeur. (a) Propriété intellectuelle Le portefeuille de propriété intellectuelle d’InBev se compose principalement de marques de fabrique, de brevets, de dessins déposés, de droits d’auteur, de savoir-faire et de noms de domaine. Ce portefeuille de propriété intellectuelle est géré par le département juridique interne d’InBev, en collaboration avec un réseau sélectionné de conseillers externes en propriété intellectuelle. Il est très important pour InBev d’instaurer une coopération étroite entre son équipe de propriété intellectuelle d’une part et ses équipes de marketing et recherche et développement (« R&D ») de l’autre. Une démarche interne structurée de développement de produits (« stage gate process ») favorise la protection des droits de propriété intellectuelle d’InBev, la progression rapide des projets d’innovation d’InBev et le développement de produits qui peuvent être lancés et commercialisés sans contrevenir aux droits de propriété intellectuelle des tiers. Un projet ne peut passer à l’étape suivante de son développement qu’une fois que les vérifications nécessaires (par exemple, disponibilité de la marque de fabrique, existence d’une technologie antérieure/de brevets antérieurs, liberté de commercialisation) ont été effectuées. Ce processus interne est destiné à éviter la perte de ressources financières et autres liée à des omissions relatives à la protection de la propriété intellectuelle lors du processus de développement. Le portefeuille de brevets d’InBev est construit avec soin en vue d’obtenir un avantage concurrentiel et de soutenir ses innovations et autres actifs intellectuels. InBev possède actuellement plus de 100 familles de brevets, ce qui veut dire que plus de 100 technologies différentes sont protégées par des brevets. L’étendue de la protection varie d’une technologie à l’autre, car certains brevets sont protégés dans un grand nombre de pays tandis que d’autres ne le sont que dans une ou deux. Les brevets d’InBev peuvent se rapporter, par exemple, aux processus de brassage, aux améliorations de la production des boissons à base de malt fermenté, aux traitements permettant d’améliorer la stabilité de l’arôme des bières, à l’élaboration de bières sans alcool, aux processus de filtration, aux système et dispositifs de soutirage des boissons ou au conditionnement des bières. L’une des principales technologies à l’appui de la stratégie d’innovation d’InBev est Perfect Draft, une pompe à bière permettant de déguster de la bière pression à la maison, développée par InBev avec Koninkijke Philips Electronics N.V. et Philips Consumer Electronics B.V. Les droits de propriété intellectuelle sur la technologie, le nom et la conception de Perfect Draft appartiennent conjointement à InBev et à Koninklijke Philips Electronics N.V. InBev utilise sous licence quelques technologies limitées de tiers. InBev concède également à des tiers des licences sur une partie de sa propriété intellectuelle, pour lesquelles elle perçoit des royalties. (b) Recherche et développement Compte tenu de l’importance que revêt pour elle l’innovation, InBev accorde une grande valeur à la R&D. En 2007, InBev a consacré 20 millions EUR à la recherche, principalement dans son centre belge de R&D, contre 17 millions EUR en 2006 et 18 millions EUR en 2005. Une partie de ces fonds a été utilisée dans le domaine des études de marché, mais la majorité est affectée à l’innovation dans les domaines de l’optimisation des processus et du développement de produits. La R&D en matière d’optimisation des processus est essentiellement destinée à augmenter la capacité (déblocage des usines et solutions aux problèmes de volume, tout en minimisant les dépenses d’investissement), à améliorer la qualité et à gérer les coûts. Les nouveaux processus, matériaux et/ou matériels développés sont recensés selon les meilleures pratiques et partagés entre les zones d’activité. Les projets en cours vont du maltage à la mise en bouteille des produits finis. 73 La R&D en matière d’innovation de produits couvre les innovations concernant les liquides, le conditionnement et le soutirage. L’innovation de produits comprend l’innovation radicale, l’innovation progressive et la rénovation (c’est-à-dire la mise en œuvre d’une technologie existante). Le principal objectif du processus d’innovation consiste à proposer aux consommateurs de meilleurs produits et de meilleures expériences. Cette démarche suppose le lancement de nouveaux produits liquides, de nouveaux emballages et de nouveaux produits à la pression qui offrent une meilleure performance, tant pour le consommateur qu’en termes de résultats financiers, en renforçant la compétitivité d’InBev dans les marchés concernés. Veuillez vous reporter au tableau de la section 5.2.3 « Principaux marchés » qui expose les principales marques vendues et les innovations introduites récemment pour ces marques, pour un aperçu des innovations récentes d’InBev en produits brassicoles et non brassicoles. Etant donné que les consommateurs comparent les produits et expériences qui lui sont offerts au travers de catégories très différentes de boissons et que l’offre de boissons augmente, les efforts de R&D d’InBev exigent également de comprendre les points forts et les points faibles des autres catégories de boissons, de repérer les opportunités liées à la bière et de développer des solutions de consommation (produits) qui répondent mieux au besoin du consommateur et lui offrent une meilleur expérience. Pour cela, il faut comprendre les émotions et les attentes du consommateur. L’expérience sensorielle, la « premiumisation », la commodité, la durabilité et la conception se placent au cœur des efforts en R&D d’InBev. La gestion des connaissances et l’apprentissage font également partie intégrante de la R&D. InBev cherche constamment à renforcer ses connaissances au travers de collaborations avec des universités et d’autres industries. L’équipe R&D d’InBev comprend environ 140 personnes dans le monde. Cette équipe est informée chaque année des priorités de la Société et des zones d’activité, et approuve les concepts qui sont ensuite classés par ordre de priorité en vue de leur développement. La date de lancement, selon la complexité et le degré de priorité, se situe généralement pendant l’année civile suivante. En novembre 2006, InBev a ouvert son nouveau Global Innovation and Technology Center (« GITeC »). Ce nouveau bâtiment de pointe héberge les équipes Packaging, Product, Process Development et des installations comme Labs, Experimental Brewery et l’European Central Lab, qui inclut également Sensory Analysis. Outre le GITeC, InBev dispose également d’équipes de développement Product, Packaging et Process situées dans chacune des six régions géographiques d’InBev, qui se concentrent sur les besoins à court terme de ces zones. 5.3 Réglementations affectant l’activité d’InBev Les activités mondiales d’InBev sont soumises à de nombreuses exigences réglementaires concernant, entre autres, la production, la distribution, l’importation, le marketing, la promotion, l’étiquetage, la publicité, l’emploi, les pensions de retraite et les questions de santé publique, de protection des consommateurs et d’environnement. Veuillez vous reporter également à la section 1.1 « Risques liés à InBev — Certaines opérations d’InBev dépendent de distributeurs indépendants pour vendre les produits InBev », à la section 1.1 « Risques liés à InBev — Une mauvaise publicité peut nuire à l’activité d’InBev », à la section 1.4 « Risques liés au secteur de la bière et des boissons — InBev pourrait encourir des frais importants du fait du respect, des violations ou des mises en jeu de responsabilité relatives aux diverses réglementations qui régissent les activités d’InBev », à la section 1.4 « Risques liés au secteur de la bière et des boissons — Les activités d’InBev sont soumises à des réglementations environnementales susceptibles de l’exposer à des frais de mise en conformité significatifs et à des procédures judiciaires liées à l’environnement ». InBev a pour politique de respecter les lois et règlements partout dans le monde qui s’appliquent à elle ou à ses activités. InBev s’appuie sur des programmes de conformité légale et opérationnelle, ainsi que sur des juristes locaux internes et conseils locaux externes, pour guider ses activités afin que celles-ci respectent les lois et règlements applicables dans les pays dans lesquels elle est active. 74 La publicité, le marketing et les ventes de boissons alcoolisées font l’objet de diverses restrictions dans les marchés du monde entier. Ces restrictions vont de l’interdiction totale de l’alcool dans certains pays et cultures, à des restrictions concernant le style de publicité, les médias et les messages publicitaires utilisés, en passant par l’interdiction d’importer de l’alcool. Dans plusieurs pays, la télévision est un média interdit pour les produits alcoolisés et dans d’autres pays, la publicité télévisée, bien qu’autorisée, est soigneusement réglementée. Les restrictions en matière de médias influent de manière négative sur le potentiel de développement des marques d’InBev. L’étiquetage des produits d’InBev est également réglementé dans certains marchés, ces réglementations allant de l’apposition d’avertissements en matière de santé à l’identification de l’importateur, à des informations sur le degré d’alcool et d’autres informations destinées aux consommateurs. Les avertissements spécifiques sur les risques que présente la consommation de produits alcoolisés, en ce compris la bière, sont également devenus de plus en plus fréquents ces dernières années. Les interdictions de fumer introduites récemment dans les bars et restaurants en Europe occidentale ont eu des effets défavorable sur la consommation sur place (c’est-à-dire la bière achetée pour être consommée dans un bar, restaurant ou établissement similaire), par opposition à la consommation à emporter (c’est-à-dire la bière achetée chez un détaillant pour être consommée chez soi ou ailleurs). La distribution des produits brassicoles d’InBev peut également être réglementée. Dans certains marchés, la vente d’alcool n’est autorisée que dans des établissements titulaires d’une licence, ce qui va des établissements en situation de monopole exploités par le gouvernement ou l’Etat (par exemple dans les canaux de distribution à emporter de certaines provinces canadiennes) au système habituel des établissements de consommation sur place titulaires d’une licence (par exemple, les bars et restaurants titulaires d’une licence) qui dominent dans de nombreux pays (par exemple, dans la majeure partie de l’Union européenne). Dans certains pays comme la Corée du Sud et dans certain Etats américains, les réglementations applicables imposent un système à trois niveaux, ce qui signifie qu’InBev ne peut pas utiliser son propre système de distribution directe mais doit travailler avec des distributeurs tiers pour distribuer ses produits aux points de connexion. Les gouvernements de la plupart des pays dans lesquels InBev opère fixent également des âges minimum pour la consommation d’alcool, compris en général entre 16 et 21 ans, imposent des prix minimum sur les produits brassicoles ou imposent d’autres restrictions à la vente, qui affectent la demande des produits d’InBev. De plus, les gouvernements peuvent réagir aux pressions du public en faveur de la réduction de la consommation d’alcool en relevant l’âge minimum pour la consommation d’alcool, en limitant encore davantage le nombre, le type ou les heures d’ouverture des détaillants ou en renforçant les exigences de licence pour la vente au détail. InBev s’efforce, de manière indépendante et en collaboration avec d’autres brasseries, de limiter les conséquences défavorables de la consommation inappropriée de produits alcoolisés et encourage activement des ventes et une consommation responsables. Veuillez vous reporter également à la section 5.5.3 « Promotion de la consommation responsable » à ce sujet. De la même manière, les organismes gouvernementaux peuvent réagir aux pressions du public en matière de lutte contre l’obésité en limitant la consommation de boissons non-alcoolisées dans les écoles et dans les autres établissements appartenant à l’Etat. InBev est soumise à des dispositions légales sur la concurrence et le contrôle des concentrations dans les pays dans lesquels elle est active et peut être soumise à une surveillance de la part de régulateurs dans certains de ces pays, notamment en raison de sa taille et de sa part de marché dans lesdits pays. Veuillez vous reporter à la section 1.4 « Risques liés au secteur de la bière et des boissons — InBev est exposée au risque de changement des lois sur la concurrence dans certains pays ou de l’interprétation et de l’application des lois existantes sur la concurrence ». Dans beaucoup de pays, les droits d’accise et autres impôts indirects représentent une part importante du coût de la bière payé par les consommateurs. L’augmentation des droits d’accise peut pousser à la hausse les prix d’InBev pour les consommateurs, ce qui, à son tour, peut avoir un impact négatif sur le résultat d’exploitation d’InBev. Veuillez vous reporter à la section 1.4 « Risques liés au secteur de la bière et des boissons — Le secteur de la bière et des boissons peut encourir des changements de la fiscalité ». 75 Les produits InBev sont généralement vendus en bouteilles de verre ou PET ou en canettes d’aluminium ou d’acier. Des exigences légales sont applicables dans plusieurs pays dans lesquels InBev est active et imposent que des dépôts de garantie ou certaines écotaxes ou droits soient appliqués à la vente, au marketing et à l’utilisation de certains récipients de boisson non-réutilisables. Les exigences précises prescrites par ces mesures varient. D’autres types de lois et règlements relatifs aux dépôts de garantie, au recyclage, aux écotaxes et/ou à la gestion environnementale des produits, liés aux récipients, sont également en vigueur dans certains pays où InBev opère. InBev est soumise à des législations et contrôles environnementaux différents dans chacun des pays où elle opère. Les règles de droit environnemental des pays dans lesquels InBev est implantée portent principalement sur (i) la conformité des procédures opérationnelles aux normes environnementales concernant, entre autres, l’émission de gaz et d’effluents liquides et (ii) l’élimination des emballages à usage unique (c’est-à-dire non consignés). InBev estime que le climat réglementaire dans la plupart des pays dans lesquels elle est implantée devient de plus en plus strict pour ce qui est des questions d’environnement et s’attend à ce que cette tendance se poursuive. La mise en conformité aux normes et à la législation environnementales applicables peut nécessiter des modifications de certaines usines et des dépenses d’investissement. Les lois et règlements peuvent également limiter les niveaux de bruit et le rejet des déchets, et imposer des obligations de traitement et d’élimination des déchets. Certains pays où InBev est implantée appliquent des lois et règlements qui imposent aux pollueurs ou aux propriétaires ou occupants des sites d’assainir la contamination. Le montant des dividendes payables à InBev par ses filiales opérationnelles est, dans certains pays, soumis à des restrictions de contrôle des changes dans les pays respectifs où ces filiales sont organisées et implantées. Veuillez vous reporter également à la section 1.1 « Risques liés à InBev — InBev est, en grande partie, une société holding et, de ce fait, dépendante des flux de trésorerie de ses filiales » et à la section 7.8.4 « Transferts provenant de filiales ». 5.4 Assurance InBev maintient des polices d’assurance tous risques relatives aux accidents, aux biens et à certaines couvertures spécialisées. Le programme d’assurance d’InBev est principalement divisé en deux catégories générales : – Actifs : ces polices d’assurance couvrent les biens matériels d’InBev et comprennent la protection des biens et les pertes d’exploitation dans le monde entier. De plus, InBev a souscrit une police constructeur tous risques pour les projets ; – Passifs : ces polices d’assurance couvrent les pertes dues aux dommages causés aux tiers et comprennent la responsabilité civile générale et du fait des produits, les risques de gestion (risques liés à la direction d’InBev) et l’assurance automobile (souscrite conformément aux obligations locales). InBev estime qu’elle dispose d’une couverture d’assurance adéquate compte tenu de sa capitalisation boursière et de sa présence mondiale. InBev estime de plus que le niveau d’assurance qu’elle maintient est adapté aux risques de son activité et est comparable à celui que maintiennent les autres sociétés de son secteur. 5.5 Citoyenneté d’entreprise La stratégie de citoyenneté d’entreprise d’InBev est inspirée par la vision d’InBev qui consiste à être le « Meilleur Brasseur dans un Monde Meilleur ». L’approche du Monde Meilleur adoptée par InBev s’appuie sur quatre piliers, qui correspondent à la principale stratégie d’InBev : générer des avantages économiques, encourager une consommation responsable, gérer la performance environnementale d’InBev et intégrer les collaborateurs d’InBev dans la communauté. Avec des opérations dans 30 pays et des ventes dans 130 pays, InBev a une gamme diverse de parties prenantes dans le monde entier. Les principaux groupes de parties prenantes d’InBev sont les 76 consommateurs, les clients, les collaborateurs, les investisseurs, les médias, les collectivités locales, les gouvernements et les régulateurs, les fournisseurs et les organisations non gouvernementales. InBev a mis en place les règles, codes et pratiques suivantes pour faciliter la mise en œuvre de sa stratégie de citoyenneté d’entreprise : – La Déclaration de gouvernance d’entreprise (« Corporate Governance Statement ») d’InBev publiée en ligne fournit une communication détaillée et transparente de la gouvernance d’InBev. Un rapport complet sur les activités de gouvernance d’entreprise figure également dans le rapport annuel d’InBev. Les règles de gouvernance d’entreprise établies par le Conseil d’administration d’InBev sont vitales pour soutenir les ambitions commerciales d’InBev. Elles visent à assurer qu’InBev est gérée et contrôlée correctement, sans toutefois limiter sa vision ou la rapidité ou souplesse de ses activités ; – InBev a également publié un Code de conduite mondial (« Global Code of Business Conduct ») qui établit des paramètres et garde-fous pour veiller au respect de normes d’intégrité élevées. Une nouvelle procédure d’alerte mondiale a été introduite en 2007 afin de garantir que les violations potentielles de ce code puissent être signalées de manière efficace et indépendante sans crainte de représailles. Ce code couvre la conformité à toutes les règles de droit, y compris les lois sur la concurrence et les lois anti-trust, le traitement des conflits d’intérêt potentiels, l’emploi des actifs d’InBev, la prévention des violations des droits de l’homme et, inclut, en plus de directives spécifiques concernant les cadeaux et les contributions aux partis politiques, des garde-fous contre les pots-de-vin et la corruption ; – En tant que société active dans le secteur des boissons alcoolisées, InBev est déterminée à encourager la consommation responsable de ses produits. Le Code de communications commerciales (« Code of Commercial Communications ») d’InBev est l’outil qui assure qu’InBev n’adresse pas ses communications à ceux qui n’ont pas encore atteint l’âge légal minimum pour consommer de l’alcool et qu’InBev décourage les activités dangereuses comme boire et conduire. Ce code est obligatoire pour tout le Groupe InBev, couvrant ainsi tous les pays dans lesquels le Groupe InBev déploie ses activités, et est renforcé par une formation et d’autres mesures de conformité. Les structures suivantes sont en place afin d’encourager proactivement la citoyenneté d’entreprise dans toute l’entreprise : Au niveau de la direction : – La citoyenneté d’entreprise fait partie de la Stratégie des affaires d’entreprises (« Corporate Affairs Strategy »), qui a été approuvée par le Conseil d’administration en 2006 ; – Le Conseil d’administration et l’Audit Committee reçoivent des rapports d’avancement trimestriels sur des sujets relatifs au Code de conduite et à la procédure d’alertes professionnelles ; – Les membres de l’Executive Board of Management informent les principaux actionnaires des actions citoyennes ainsi que des activités financières à certaines dates importantes du calendrier financier ; – Les problèmes de citoyenneté d’entreprise ont été incorporés dans les séances d’information trimestrielles du Chief Executive Officer destinées au personnel du siège administratif mondial, les collaborateurs étant invités à poser des questions ; – Un Head of Corporate Social Responsibility a été nommé en juin 2008. Pour une gestion permanente : – Une équipe Corporate Citizenship multidisciplinaire a été créée sous la direction du Global Head of Corporate Affairs, incluant l’apport des Vice-présidents et équivalents des fonctions People, Legal, 77 Procurement, Investor Relations, External Communications et Technical (Energy & Fluids, Environment, Performance et Health & Safety) ; – De nouveaux liens hiérarchiques ont été établis entre le Global Head of Corporate Affairs, le Head of CSR et les équipes travaillant sur la citoyenneté d’entreprise dans les zones ; – Des conférences téléphoniques mensuelles ont lieu pour actualiser et partager les expériences et les bonnes pratiques entre les Global Headquarters et les collègues nationaux travaillant sur la citoyenneté d’entreprise ; – La détermination des objectifs est partagée entre les services et les secteurs géographiques, à l’appui des objectifs de citoyenneté d’entreprise ; – Une conférence mondiale annuelle réunit les équipes travaillant sur la citoyenneté d’entreprise à travers les zones opérationnelles d’InBev, pour partager les meilleures pratiques dans la mise en œuvre de la stratégie de citoyenneté d’entreprise. 5.5.1 Création d’avantages économiques Implantée dans 30 pays et déployant ses ventes dans 130 pays, InBev croit avoir un impact économique profond par les emplois qu’elle crée, les impôts et taxes qu’elle paie et les partenaires commerciaux et communautés qu’elle soutient. L’approche du Monde Meilleur adoptée par InBev consiste à créer de la valeur économique à long terme et à s’efforcer d’exercer des activités durables qui apportent une contribution positive à la société. InBev a l’intention de consolider ses points forts avérés et sa discipline financières pour assurer la poursuite de la croissance solide de ses bénéfices. En même temps, InBev accorde également une importance particulière à la croissance des produits d’exploitation en s’inspirant des meilleures pratiques. La croissance des produits d’exploitation combinée à la discipline financière, le tout mis en œuvre par des équipes qualifiées de collaborateurs œuvrant dans l’esprit de la culture d’InBev, soutient le but d’InBev de devenir le Meilleur Brasseur dans un Monde Meilleur. Les trois objectifs à long terme de l’activité d’InBev sont (i) de générer une croissance des volumes supérieure à celle du secteur, (ii) d’enregistrer une croissance des produits d’exploitation supérieure à celle des volumes, (iii) tout en conservant une discipline financière stricte et en cherchant à maintenir les coûts en-deçà du niveau de l’inflation. Derrière ces objectifs à long termes se trouvent des domaines d’attention centraux, qui sont les signes distinctifs du modèle d’entreprise d’InBev et qui unissent InBev dans son aspiration à concrétiser sa vision : – exécution sur le marché ; – développement des marques ; – innovation née de la connaissance du consommateur ; – discipline financière dans tout ce que fait InBev ; – répartition efficace des ressources (Coût-connexion-réussite). Pour de plus amples informations sur les forces d’InBev et sur la manière dont elle tire profit de ses forces pour mettre en œuvre sa stratégie, veuillez vous reporter à la section 5.1.2 « Atouts et stratégie ». (a) Valeur ajoutée Dans le classement des entreprises par la valeur ajoutée réalisé par le gouvernement britannique en 2008, le « 2008 Value Added Scoreboard », InBev est arrivée en tête du secteur européen des boissons, ce qui représente une progression par rapport à la deuxième place qu’elle occupait dans l’édition 2007. La valeur ajoutée d’InBev a progressé de 25 %, passant de 3,35 milliards GBP en 2005-2006 à 4,55 milliards GBP en 2006-2007. 78 La valeur ajoutée est la valeur des ventes d’une société moins les coûts de ses biens et services achetés ; elle sert à mesurer la quantité de richesse créée par une société. Elle présente une image de la contribution économique d’une société plus large que le bénéfice d’exploitation et représente un moyen de comprendre ses avantages économiques de manière plus étendue.1 Cette mesure ne tient pas compte des emplois qu’InBev crée dans toute sa chaı̂ne d’approvisionnement. Une étude réalisée en 2006 montre en effet que pour chaque emploi créé dans le secteur brassicole en Europe, deux emplois naissent dans la chaı̂ne d’approvisionnement, un dans la vente au détail et presque douze dans la restauration et l’hôtellerie.2 (b) Marchés émergents InBev a connu une expansion rapide en Amérique latine, en Europe centrale et de l’Est et en Asie-Pacifique, et investit dans ces marchés. En 2007 InBev a généré plus des deux tiers de son EBITDA dans les marchés émergents. Les acquisitions d’InBev dans ces marchés en 2006 lui ont permis de mettre en œuvre sa vision des affaires, produisant ainsi des impacts économiques, sociaux et environnementaux positifs. Le tableau ci-dessous présente les dépenses d’investissement brutes d’InBev dans les marchés émergents dans le courant de 2007. Dépenses d’investissement brutes (en millions EUR) Marché Amérique latine du Nord 367 Amérique latine du Sud 132 Europe centrale & de l’Est 415 Asie-Pacifique 158 5.5.2 Gestion de la performance environnementale d’InBev InBev estime que gérer et minimiser son impact environnemental relève du bon sens économique et InBev tend à être aussi efficace que possible dans son utilisation des ressources naturelles. La démarche d’amélioration permanente d’InBev s’articule autour de VPO, son système strict de gestion des brasseries, ainsi que sur le partage et l’instauration des meilleures pratiques dans son réseau de brasseries. Les bières d’InBev sont préparées à partir d’ingrédients naturels. Outre l’efficacité et la minimisation des déchets — qui constituent une partie importante de la culture d’InBev — InBev se doit de rester en harmonie avec le monde qui l’entoure et de jouer son rôle pour relever les défis communs comme le changement climatique. La protection de l’environnement est une composante essentielle de la vision d’un Monde Meilleur d’InBev, et en 2008 InBev procède à une étude approfondie des émissions de carbone dans des secteurs géographiques ciblés afin de mieux comprendre ses émissions de gaz à effet de serre et ses impacts sur le climat. En Amérique latine du Nord, InBev négocie déjà les crédits de CO2 générés par de bonnes pratiques de gestion du CO2. InBev partage ses objectifs prévisionnels avec ses parties prenantes afin de pouvoir continuer à améliorer sa performance interne tout en renforçant sa responsabilité externe. 1 Source : U.K. Government Department for Innovation, Skills and Universities. The 2008 Value Added Scoreboard — The top 800 UK and 750 European companies by Value Added. Commentary & Analysis and Company Data documents — www.innovation.gov.uk/value_added/default.asp?page=60. 2 Source : Ernst and Young Netherlands (2006) : ‘‘The contribution made by Beer to the European Economy : Employment, Value Added and Tax.’’ 79 Les KPIs et les objectifs sont entièrement intégrés dans le système de gestion mondiale VPO d’InBev, qui a été conçu pour introduire une plus grande efficacité dans ses activités brassicoles et générer des économies de coûts, tout en améliorant la qualité et en assurant la sécurité. Le VPO exige d’entreprendre régulièrement des autoévaluations et des audits pour veiller à une certaine uniformité et à l’application de standards élevés. En 2007, InBev a donné le coup d’envoi d’examens permanents de ses procédures en matière d’environnement, en se concentrant sur les produits dérivés et l’éco-efficacité. En conséquence, de nouveaux KPIs seront mis en œuvre en 2008, InBev devant faire son rapport les concernant en 2009. 5.5.3 Promotion de la consommation responsable InBev est d’avis que sa responsabilité première à l’égard de ses consommateurs est la sécurité et la meilleure qualité de ses produits. En tant que leader du secteur brassicole, InBev reconnaı̂t toutefois une autre responsabilité qui consiste à encourager la consommation responsable de ses produits. Si la grande majorité des gens consomment les boissons alcoolisées de manière responsable, l’alcool peut aussi être consommé avec abus. Il est dans l’intérêt commercial à long terme d’InBev que le bien-être de ses consommateurs soit protégé, et InBev est déterminée à encourager des modes de consommation responsable et à réduire les abus d’alcool. C’est pour cette raison que la consommation responsable est un domaine de première importance dans le cadre l’approche adoptée par InBev d’un Monde Meilleur. InBev a pour objectif de créer un Monde Meilleur dans lequel ses produits sont appréciés de manière responsable : – Pas d’abus d’alcool ; – Pas d’alcool pour les personnes n’ayant pas atteint l’âge minimum légal pour sa consommation ; – Pas d’alcool au volant ; – Pas d’alcool pour les femmes enceintes ; – Pas d’alcool en même temps que des médicaments. InBev continue à travailler avec toutes les parties prenantes concernées, au niveau local, régional et mondial, dans le but de relever le défi commun que représentent la lutte contre l’abus d’alcool et ses impacts sur les individus et sur la société. Traditionnellement, InBev a adopté une double approche de la consommation responsable d’alcool. Premièrement, InBev aide à aborder ou à prévenir les problèmes liés à l’abus d’alcool par le biais de campagnes ciblées. Deuxièmement, elle vise à ce que ses activités de marketing et de vente épousent son point de vue quant à une consommation responsable et découragent l’abus d’alcool. Dans le cadre de sa vision d’un Monde Meilleur, InBev a introduit un troisième élément dans cette approche en 2008 : la mise au point de normes mondiales minimales qui doivent être reprises dans les Politiques de consommation responsables des collaborateurs. Une fois qu’InBev aura mené à bien la mise en œuvre de ces normes minimales, elle a l’intention de déployer des programmes locaux autour de celles-ci. Début 2008, le domaine d’application de ce programme a été défini sur la base d’une enquête interne relative à une consommation responsable, réalisée auprès de ses collaborateurs maison. Les réponses des collaborateurs ont montré qu’ils ne disposaient pas encore d’informations suffisantes au sujet de la consommation responsable et qu’ils souhaitaient qu’InBev les guide davantage et leur offre davantage de formation sur la consommation personnelle responsable, et qu’elle leur donne plus d’informations sur les politiques et programmes de consommation d’InBev. (a) Programmes de consommation responsable La proactivité d’InBev ne date pas d’hier. Dans de nombreuses parties du monde, InBev a défini des programmes en vue de promouvoir une consommation responsable. Dans d’autres, l’idée de consommation responsable commence tout juste à susciter l’intérêt et InBev entend prendre parti de son expérience considérable pour mettre en place des programmes crédible et efficaces afin de lutter contre la consommation irresponsable et de favoriser une culture positive de la consommation d’alcool. 80 La vision d’un Monde Meilleur d’InBev apporte une structure pour la mise au point de programmes élaborés à partir des meilleures pratiques, mais tenant compte de la situation et de la culture de la boisson locales. InBev s’est fixé pour objectif d’établir d’ici fin 2008 au moins un programme de consommation responsable dans trente des pays où elle exerce ses activités. Pour éviter de diluer son impact collectif, InBev a choisi de centrer son action sur trois thèmes universels relevant de la consommation responsable : la conduite en état d’ivresse, l’alcoolisme périodique et la consommation d’alcool en-dessous de l’âge légal minimum. (b) Un marketing responsable InBev possède un Code de communications commerciales (« Commercial Communications Code ») unique et mondial, qui constitue la norme minimale applicable partout où elle exerce ses activités. Si les réglementations locales sont moins strictes que celles du code, c’est le code qui prévaut. Si les règles locales sont plus précises, ce sont ces dernières qui sont appliquées. Dans de nombreux cas, le code va bien au-delà du cadre juridique existant. Les principaux objectifs du code ont trait à la publicité et la promotion d’InBev qui ne peuvent pas encourager pas une attitude inadéquate ou s’adresser à des personnes en dessous de l’âge minimum légal pour la consommation de boissons alcoolisées. Le code s’applique à toutes les formes de marketing de marque et de communications commerciales sur l’ensemble des produits d’InBev contenant plus de 0,5 % d’alcool par volume. Le code comporte des principes spécifiques concernant les points suivants : – La consommation responsable ; – L’âge minimum légal de consommation de boissons alcoolisées ; – L’association de l’alcool et l’exercice d’activités dangereuses ; – Les aspects relatifs à la santé ; – La teneur en alcool ; – La performance et la réussite. (c) Politiques de consommation responsables des collaborateurs InBev s’est fixé pour objectif de mettre au point son Programme de consommation responsable des collaborateurs au cours des trois prochaines années. InBev établira une Politique de consommation responsable des collaborateurs mondiale et harmonisée, qui constituera la norme minimale, favorisera l’adoption par les collaborateurs d’attitudes positives envers la consommation d’alcool grâce à l’information et l’éducation, et encouragera les collaborateurs à promouvoir la consommation responsable auprès de leur famille et de leurs amis. En 2008, tous les pays d’InBev mettront en place une Politique locale de consommation responsable des collaborateurs. Les différentes opérations d’InBev n’en sont pas toutes au même stade d’évolution dans ce domaine. InBev a défini une série de normes minimales qui doivent être reprises par toutes les politiques locales de consommation d’alcool par les collaborateurs, quels que soient l’endroit ou la situation locale. D’ici la fin 2008, InBev espère anticipe avoir atteint trois résultats : (i) une série de nouvelles politiques locales de consommation d’alcool par les collaborateurs qui respectent, et souvent surpassent, la norme mondiale, (ii) une série de politiques adaptées et (iii) une série de politiques revitalisées. Début 2009, InBev renouvellera son enquête auprès de ses collaborateurs relative à la consommation responsable afin d’évaluer l’efficacité de cet objectif sur la sensibilisation des collaborateurs d’InBev aux politiques de consommation responsable. 5.5.4 Collaborateurs et communauté Des collaborateurs de talent restent l’avantage concurrentiel le plus important d’InBev et, en fait, le seul qui soit durable. 81 InBev a pour mission de placer les bonnes personnes aux bons postes au bon moment, tirant parti de leurs qualités dans un cadre professionnel sympathique. Cette idée inspire toute la stratégie du personnel d’InBev. La culture d’InBev visant à encourager le développement du sentiment de propriété unit ses collaborateurs et engendre l’énergie, l’engagement et l’alignement nécessaires à leur participation à la concrétisation de sa vision : être « la meilleure entreprise brassicole dans un monde meilleur ». A cette fin, InBev doit attirer et fidéliser les meilleures personnes, les développer au rythme de leurs talents et les rémunérer en conséquence. Les principes d’InBev en matière de personnel représentent la clé de voûte de sa culture toute entière. InBev encourage ses collaborateurs à progresser au rythme de leur talent et les récompense lorsqu’ils produisent des résultats. La culture d’InBev est informelle, et se caractérise par des collaborateurs « propriétaires », adeptes de la franchise et de l’honnêteté, qui s’attachent à résoudre les problèmes pour obtenir de meilleurs résultats et qui agissent rapidement et de manière décisive. InBev reconnaı̂t que, lorsque ses collaborateurs font preuve d’un engagement sans réserve, leur soif de développement et de performance se manifeste dans leurs habitudes et routines quotidiennes. InBev soutient le développement du personnel avec ses initiatives d’apprentissage organisationnel et de développement du leadership. (a) Formation et développement des collaborateurs La mission, la stratégie et la gestion de personnel d’InBev ont pour objectif d’améliorer la performance de ses collaborateurs. Son Cycle du personnel (« People Cycle ») aide ses dirigeants à orchestrer la performance et le développement du personnel. Il pose les cadres de la concentration sur les objectifs des collaborateurs d’InBev, de leur rémunération, de leur évaluation (objectifs et comportements), de leurs objectifs professionnels et de leur potentiel de progression grâce au développement personnel. Chaque année, les performances et le potentiel des collaborateurs d’InBev sont évalués. Les bonnes performances sont jugées sur la base d’un ensemble de résultats comparés à une série d’objectifs commerciaux et de compétences comportementales. Les cinq compétences mondiales sont les suivantes : – Voir grand et relever de grands défis ; – Diriger en montrant l’exemple ; – Atteindre les objectifs d’InBev à la manière d’InBev : simple, concentrée et disciplinée ; – Réfléchir et agir comme des propriétaires ; – Développer les meilleures personnes et les meilleures équipes. (b) Engagement des collaborateurs La recherche suggère que ce qui fait le plus de différence pour une personne, au-delà de sa rémunération, c’est la connexion, ou l’engagement entre cette dernière et son travail ainsi que son appréciation de l’importance de sa contribution. InBev encourage ses dirigeants à veiller à ce que les collaborateurs se sentent appréciés et a mis au point trois types de programmes de reconnaissance mondiaux pour renforcer sa culture et ses principes : le Programme d’InBev pour encourager le sentiment de propriété (« InBev Owners Programme »), les Programmes d’excellence fonctionnelle (« Functional Excellence Programmes ») et l’échange et la mise en œuvre des meilleures pratiques. (c) Hygiène et sécurité La politique d’InBev implique que chacune des personnes qui travaille pour elle puisse rentrer chez elle en toute sécurité. Sa culture de la sécurité repose sur la franchise, la communication efficace et les comportements, politiques, pratiques et procédures appropriés. 82 Les sites d’InBev sont chargés de mettre en œuvre sa Politique mondiale en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité (« EH&S »), ses Normes opérationnelles (« Operational Standards ») ainsi que le VPO. Le VPO complète également l’OHSAS18001 (référentiel international pour les systèmes de gestion de l’hygiène et de la sécurité au travail) sur les sites qui l’ont installé. Les comités d’hygiène et de sécurité sont obligatoires en vertu de la loi dans de nombreux pays et également dans toutes les usines d’InBev afin de faciliter le dialogue entre InBev et les représentants du personnel. Ils ont pour but d’éliminer les conditions dangereuses, d’identifier les améliorations, d’enquêter sur les accidents et de communiquer efficacement. 5.6 Organigramme Le schéma ci-dessous montre la structure juridique simplifiée du Groupe InBev, avec une vue générale des principales filiales d’InBev. Pour une liste plus détaillée des filiales importantes d’InBev, veuillez vous reporter à la liste de filiales ci-dessous. Anheuser-Busch InBev SA/NV (Belgique) InBev Services (Pays-Bas) Cobrew nv/sa (Belgique) InBev Belgium nv/sa (Belgique) Brasserie de Luxembourg (Lux) Nimbuspath (GB) Anheuser-Busch Cy (USA) InBev France S.A.S. (France) Interbrew International (Pays-Bas) InBev Italia (Italie) Brandbrew (Lux) InBev Worldwide (Luxembourg) Ambrew (Luxembourg) InBev Germany Holding Companhia de Bebidas des Americas (Ambev) (Brésil) Sun Interbrew Sun InBev (Ukraine) Sun InBev (Russie) InBev USA LLC (USA) Interbrew China Holding LTD (Hong Kong) Oriental Breweries Co Ltd (Corée du S) Interbrew Central European Holding (Pays-Bas) InBev Nederland (Pays-Bas) Quilmes (Argentine) Labatt (Canada) Zagrebacka Pivovara D.D. (Croatie) Trebjesa AD (Montenegro) Pivovary Staropramen A.S. (République Tchèque) InBev Romania S.A. (Roumanie) Kamentiza AD (Bulgarie) Borsodi Sorgyar RT (Hongrie) Apatinska Pivara AD (Serbie) 21NOV200811471632 83 Les principales filiales holding et filiales d’exploitation d’InBev sont les suivantes (situation au 31 décembre 2007) : Pays de domiciliation ou de résidence Nom de la filiale Cervecerı́a Y Malterı́a Quilmes S.A.I.C.A. y G 12 de Octubre y Gran Canaria Buenos Aires Niveau de Part des participation droits de vote détenus(2) au capital(1) Argentine 56,11 94,75 Brasserie de l’Abbaye de Leffe SA Place de l’Abbaye 1 5500 Dinant Belgique 98,52 98,54 Brouwerij van Hoegaarden NV Stoopkensstraat 46 3320 Hoegaarden Belgique 99,98 100 Cobrew NV Brouwerijplein 1 3000 Louvain Belgique 99,99 100 InBev Belgium SA Avenue de l’Industrie 21 1070 Bruxelles Belgique 99,98 100 Bolivie 56,11 85,09 Brésil 61,01 74,00 Kamenitza A.D. Kapitan Raitcho Street 95 Plovdiv Bulgarie 85,12 85,18 Labatt Brewing Company Limited 207 Queen’s Quay West, Suite 299 M5J 1A7 Toronto Canada 61,01 100 Chili 56,11 100 InBev Sedrin Brewery Co Ltd. No. 660, Gong Ye Road Hanjiang District Putian Fujiang Chine 99,99 100 InBev Jinlongquan (Xiaogan) Brewery Co Ltd No. 198 Chengzhan Street Xiaogan Chine 59,99 100 Cervecerı́a Bolivina Nacional S.A. Av. Montes 400 and Chuquisaca Street La Paz Companhia de Bebidas das Américas — AmBev Rua Dr. Renato Paes de Barros 1017 4 Andar (parte), cj. 44 e 42 — Itaim Bibi São Paulo Cervecerı́a Chile S.A. Panamericana Norte 9600 Quilicura, Santiago de Chile 84 Pays de domiciliation ou de résidence Nom de la filiale Niveau de Part des participation droits de vote détenus(2) au capital(1) InBev (Zhoushan) Brewery Co Ltd No. 1 Zizhulin Road Dinghai District Zhou Shan Chine 99,98 100 InBev Baisha (Hunan) Brewery Co Ltd No. 304 Shao Shan Zhong Road Changsha Chine 99,98 100 InBev Jinlongquan (Hubei) Brewery Co Ltd No. 89 Jin Long Quan Avenue Jing Men City Hubei Chine 59,99 60,00 InBev KK (Ningbo) Brewery Co Ltd Yin Jiang Town Yin Zhou District Ningbo Zhejiang Chine 99,98 100 InBev Shiliang (Zhejiang) Brewery Co Ltd. 159, Qixia East Road Chengguan Tiantai County Zhejiang province Chine 69,99 100 InBev Zhedong (Zhehiang) Brewery Co. Ltd. Yinzhou Town Yinzhou District Ningbo Zhejiang Chine 99,98 100 InBev Double Deer Group Co Ltd 234 Wu Tian Street Wenzhou Chine 54,99 55,00 InBev Jinling (Nanjing)Brewery Co Ltd QiliQiao Pukou 211800 Nanjing Jiangsu Chine 99,98 100 Croatie 71,91 71,92 InBev S.R.O. Nadrazni 84 CZ 150 54 Prague 5 République tchèque 99,56 100 Pivovary Staropramen A.S. Nadrazni 84 CZ 150 54 Prague 5 République tchèque 99,56 99,57 Zagrebacka Pivovara D.D. Ilica 224 10000 Zagreb 85 Pays de domiciliation ou de résidence Nom de la filiale Compañı́a Cervecera AmBev Dominicana, C. por A. Av. San Martin, 279, Ensanche La Fe Apartado Postal 723 Santo Domingo Niveau de Part des participation droits de vote détenus(2) au capital(1) République dominicaine 40,14 66,00 Equateur 61,01 100 France 99,98 100 Brauerei Beck GmbH & Co. KG Am Deich 18/19 28199 Bremen Allemagne 99,98 100 Brauerei Diebels GmbH & Co. KG Brauerei-Diebels-Strasse 1 47661 Issum Allemagne 99,98 100 Brauergilde Hannover AG Hildesheimer Strasse 132 30173 Hannover Allemagne 99,98 100 Hasseröder Brauerei GmbH Auerhahnring 1 38855 Wernigerode Allemagne 99,98 100 InBev Germany Holding GmbH Am Deich 18/19 28199 Bremen Allemagne 99,98 100 Haake-Beck Brauerei GmbH & Co. KG Am Deich 18/19 28199 Bremen Allemagne 99,92 99,94 Spaten — Franziskaner — Bräu GmbH Marsstrasse 46 + 48 80335 Munich Allemagne 99,98 100 Brasserie de Luxembourg MouselDiekirch S.A. 1, Rue de la Brasserie L-9214 Diekirch Grand Duché du Luxembourg 95,54 95,92 Quilmes Industrial (Quinsa) SA 84, Grand Rue L-1660 Luxembourg Grand Duché du Luxembourg 56,11 99,59 Guatemala 30,50 50,01 Compania Cerveceria AmBev Ecuador Km 14.5 Via Daule, Av. Las Iguanas Guayaquil InBev France S.A.S. 14 Avenue Pierre Brossolette B.P. 9 59426 Armentières Industrias del Atlantico S.A. 43 Calle 1-10 Clzd. Aguilar Batres Zona 12, Edificio Mariposa, nivel 4 01012 Zacapa 86 Pays de domiciliation ou de résidence Nom de la filiale Borsodi Sorgyar Zrt. Rackoczi UT 81 3574 Böcs Niveau de Part des participation droits de vote détenus(2) au capital(1) Hongrie 98,62 92,09 Jersey 99,77 97,40 Monténégro 72,69 72,69 Paraguay 56,11 87,36 Pérou 42,71 100 Roumanie 99,94 99,73 OJSC SUN InBev 28 Moscovskaya Street Moscow Region 141600 Klin Russie 99,77 99,73 AD Apatinska Pivara Apatin Trg Oslobodjenja 5 CS-25260 Apatin Serbie 98,99 99,01 Corée du Sud 99,99 100 Interbrew International B.V. Ceresstraat 1 4811 CA Breda Pays-Bas 99,99 100 InBev Nederland N.V. Ceresstraat 1 4811 CA Breda Pays-Bas 99,99 100 Interbrew Central European Holding B.V. Ceresstraat 1 4811 CA Breda Pays-Bas 99,99 100 SUN Interbrew Ltd P.O. Box 204 13-14 Esplanade St. Helier JE1 1BD Trebjesa A.D. Njegoseva 18 81400 Niksic Cervecerı́a Paraguaya S.A. Ruta Villeta Km 30 no 3045 Ypané 2660 Compañia Cervecera AmBev Peru S.A.C. Av. Los Laureles Mz. A Lt. 4 del Centro Poblado Menor Santa Maria de s/n Huachipa — Lurigancho Chosica Lima 15 InBev Romania S.A. B-dul Dimitrie Pompei nr 9-9A, cladirea 20, et 1 Sector 2 020335 Bucharest Oriental Brewery Co., Ltd. 52 Joongsam-Ri Hyundo-Myon Cheongwon-Gun 87 Pays de domiciliation ou de résidence Nom de la filiale InBev USA LLC Key Center, North Tower, Suite 900 50 Fountain Plaza Buffalo, New York 14202 Niveau de Part des participation droits de vote détenus(2) au capital(1) U.S.A. 99,99 100 Bass Beers Worldwide Limited Porter Tun House 500 Capability Green LU1 3LS Luton Royaume-Uni 99,98 100 InBev UK Ltd Porter Tun House 500 Capability Green LU1 3LS Luton Royaume-Uni 99,98 100 Uruguay 56,11 98,52 Venezuela 31,09 99,92 Cervecerı́a y Malterı́a Paysandu SA Instrucciones del año XIII 775 Paysandu Montevideo Sarandi 690 Desc. 107 Compañı́a Brahma Venezuela S.A. Calle 1 con carrera 7 Zona industrial Condibar 2 Barquismeto Notes : (1) Pour plusieurs filiales, la la participation en capital se situe légèrement en-dessous de 100 %, bien que le pourcentage de droits de vote par InBev soit de 100 %. Ceci provient du fait qu’un nombre important de filiales sont détenues au travers d’InBev Belgium, qui est à sont tour détenue à concurrence de 0,02 % par la SPRL Fonds Voorzitter Verhelst, qui ne fait pas partie du Groupe InBev. Dès lors, il y a une faible participation minoritaire quand on calcule la participation économique. (2) La différence entre la participation économique et le pourcentage des droits de vote pour AmBev provient du fait qu’AmBev a émis des actions ordinaires (avec droit de vote) et des actions privilégiées (sans droit de vote). Cette différence entre la participation économique et le pourcentage de droits de vote apparaı̂t également dans toutes les filiales d’AmBev (par exemple, Labatt est une filiale à 100 % d’AmBev mais la participation économique d’InBev ne s’élève qu’à 61,01 %, soit la même participation économique que dans AmBev). 88 5.7 Employés Au 30 septembre 2008, InBev employait approximativement 94.000 personnes. 5.7.1 Ventilation des employés par zone Le tableau ci-dessous indique le nombre de salariés à plein temps à la fin de chaque période concernée dans les zones d’activité d’InBev. 30 septembre 2008 2007 2006 2005 5.192 5.662 6.337 6.537 Amérique latine du Nord 29.612 25.999 24.872 Amérique latine du Sud 7.431 7.290 5.306 Europe de l’Ouest 10.493 11.481 12.122 13.093 Europe centrale & de l’Est 17.528 13.509 13.356 13.730 Asie-Pacifique 23.787 24.056 22.925 16.032 331 693 699 669 94.374 88.690 85.617 77.366 Amérique du Nord Exportations mondiales & Holdings Total 27.305(1) Note : (1) Le chiffre de 27.305 couvre tant l’Amérique du Nord que l’Amérique du Sud, qui, en 2005, étaient gérées comme une zone d’activités unique. 5.7.2 Rémunération et avantages salariaux A l’appui de sa culture de reconnaissance et de valorisation des résultats, InBev propose à ses collaborateurs des salaires compétitifs comparés aux salaires locaux fixes de milieu de marché, conjugués à des programmes d’intéressement variables reposant sur leurs performances individuelles et sur celles de l’entité dans laquelle ils travaillent. Selon les pratiques locales, InBev offre à ses salariés et aux membres de leur famille des plans de retraite, une assurance vie, une assurance santé, soins dentaires et soins optiques, une assurance couvrant le décès pendant le service, une assurance maladie et invalidité. Dans certains pays, InBev offre des plans de remboursement des frais de scolarité et des programmes d’aide au personnel. 5.7.3 Rémunération en actions (a) InBev Programme d’intéressement à long terme Depuis 1999, InBev a régulièrement émis des droits de souscription (« warrants ») dans le cadre de son programme d’intéressement à long terme destiné aux cadres et, accessoirement, aux membres du Conseil (Long Term Incentive Plan ou « LTI »). Chaque droit de souscription LTI confère à son titulaire le droit de souscrire une Action nouvellement émise. Le prix de souscription de la plupart des droits de souscription est égal au cours moyen des Actions sur le marché réglementé d’Euronext Brussels pendant les trente jours calendaires précédant leur date d’émission. La plupart des droits de souscription ont une durée de dix ans et ne peuvent être exercés qu’un à trois ans après leur émission. Sous réserve 89 du cas de décès de leur titulaire, les droits de souscription ne peuvent pas être cédés. Le tableau ci-dessous donne un aperçu du nombre de droits de souscription en circulation au 30 septembre 2008 : Nombre de droits de souscription conférés (en millions) Nombre de droits de souscription en circulation (en millions) Prix d’exercice (en EUR) Date d’expiration des droits de souscription 29 juin 1999 1,27 0,10 14,23 28 juin 2009 26 octobre 1999 0,05 0,03 13,76 25 octobre 2009 25 avril 2000 2,38 0,16 11,64 24 avril 2010 31 octobre 2000 0,38 0,02 25,01 30 octobre 2010 13 mars 2001 1,09 0,16 30,23 12 mars 2011 23 avril 2001 0,32 0,07 29,74 22 avril 2011 4 septembre 2001 0,05 0 28,70 3 septembre 2011 11 décembre 2001 1,76 0,41 28,87 10 décembre 2011 13 juin 2002 0,23 0,06 32,70 12 juin 2012 10 décembre 2002 3,30 0,35 21,83 9 décembre 2012 29 avril 2003 0,07 0 19,51 28 avril 2008 27 avril 2004 3,46 0,87 23,02 26 avril 2014 26 avril 2005 2,03 1,02 27,08 25 avril 2015 25 avril 2006 0,54 0,37 38,70 24 avril 2016 24 avril 2007 0,12 0,12 55,41 23 avril 2017 29 avril 2008 0,12 0,12 58,31 28 avril 2013 17,18 3,87 Date d’émission Total Parmi les 3,87 millions de droits souscription en circulation, 3,05 millions pouvaient être exercés au 30 septembre 2008. Le nombre total de droits de souscription en circulation a évolué comme suit en 2005, 2006 et 2007 : Millions de droits de souscription 2007 2006 2005 Droits de souscription en circulation au 1er janvier 6,9 10,9 11,4 Droits de souscription émis pendant l’année 0,1 0,5 2,0 Droits de souscription exercés pendant l’année (1,6) (3,4) (2,3) Droits de souscription perdus pendant l’année (0,6) (1,1) (0,2) 4,8 6,9 10,9 Droits de souscription en circulation au 31 décembre La caducité d’un droit de souscription se produit lorsque son titulaire quitte InBev et perd son droit au droit de souscription dans certaines circonstances. Conformément à l’article 501 du Code belge des sociétés, les titulaires de droits de souscription LTI ont reçu un droit d’exercice (anticipé) de leurs droits de souscription avant l’ouverture de la Période de Souscription avec Droits. Les titulaires qui ont exercé leur droit de souscription pourront ensuite exercer ou vendre leurs Droits attachés aux Actions résultant de l’exercice de ces droits de souscription, sous réserve des dispositions de droit financier applicables aux titulaires de droits de souscription localisés dans des pays autres que la Belgique. InBev a informé les titulaires de droits de souscription en conséquence. Les termes et conditions du LTI disposent que si une opération décidée par InBev et ayant un impact sur son capital a un effet défavorable sur le prix d’exercice des droits de souscription, leur prix d’exercice ou 90 le nombre d’Actions auxquelles ils donnent droit seront ajustés pour protéger les intérêts de leurs titulaires. L’Offre constitue un tel événement et va provoquer un tel ajustement. InBev en a informé les titulaires en conséquence. En vertu de cette disposition, InBev a déterminé que la façon la plus appropriée pour prendre en compte l’effet de l’Offre sur les droits de souscription non exercés consiste à appliquer la « méthode ratio » qui est décrite dans « Politique harmonisée de gestion des opérations sur titres de Liffe » publié par NYSE Euronext, aux termes de laquelle tant le nombre de droits de souscription que leur prix d’exercice doivent être ajustée sur la base d’un ration {(P-E)/P} où « E » se réfère à la valeur théorique des Droits et « P » au cours de clôture des Actions sur Euronext Brussels le jour précédant immédiatement le début de la Période de souscription avec Droits. Cet ajustement des droits de Souscription non exercés aura lieu après la réalisation de l’augmentation de capital dans le cadre de l’Offre de Droits et de l’Offre de Scripts. Plan de rémunération basé sur des actions En 2006, InBev a lancé un nouveau plan de rémunération basé sur des actions (Share Based Compensation plan ou « SBC »), en vertu duquel certains employés d’InBev et de ses filiales se voient attribuer des bonus sous la forme d’Actions. Les participants au SBC peuvent également, dans certaines circonstances, recevoir d’InBev des options corrélatives sur des Actions existantes. Les actions bonus sont généralement des actions ordinaires nominatives d’InBev. Les titulaires d’actions bonus jouissent des mêmes droits que tous les autres titulaires d’actions nominatives, sous réserve, toutefois, d’une période d’incessibilité de trois ou cinq ans. Chaque option correspondante donne le droit d’acquérir une Action existante. Le prix d’exercice des options correspondantes est égal au prix du marché de l’Action au moment où les options correspondantes sont conférées. Les options ont une durée de vie de dix ans et peuvent être exercées après cinq ans à la condition qu’il soit satisfait à un test de performance par InBev. Il sera satisfait à ce test de performance si le rendement d’InBev sur le capital investi (return on invested capital ou « ROIC ») diminué du coût moyen pondéré du capital (weighted average cost of capital ou « WACC ») sur une période de trois à cinq ans excède des seuils prédéterminés. Sous réserve de l’hypothèse du décès du titulaire des options, ces dernières sont incessibles. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des options en circulation au 30 septembre 2008 : Date d’émission 27 avril 2006 Nombre d’actions bonus conférées (en millions) Nombre d’options correspondantes conférées (en millions) Nombre d’options correspondantes en circulation (en millions) Prix d’exercice (en EUR) Date d’expiration des options 0,28 0,70 0,47 39,64 26 avril 2016 (1) 2 avril 2007 0,44 0,95 0,79 53,75 1 avril 2017 3 mars 2008 0,42 1,04 1,03 54,92 2 mars 2018 Total 1,14 2,69 2,29 Note : (1) Certaines options correspondantes conférées en avril 2007 ont un prix d’exercice de 54,05 EUR. Parmi les 2,29 millions d’options correspondantes en circulation, aucune ne peut être exercée au 30 septembre 2008. 91 Le nombre total d’options correspondantes a évolué comme suit : Millions d’options 2007 2006 2005 Options en circulation au 1 janvier 0,7 0 0 Options émises pendant l’année 1,0 0,7 0 0 0 0 0 0 0,7 0 er Options exercées pendant l’année Options perdus pendant l’année (0,19) Options en circulation au 31 décembre 1,45 La caducité d’une option correspondante se produit lorsque son titulaire quitte InBev et perd son droit à l’option dans certaines circonstances. Les termes et conditions du SBC disposent que si une opération décidée par InBev et ayant un impact sur son capital a un effet défavorable sur le prix d’exercice des options correspondantes, leur prix d’exercice ou le nombre d’Actions ajustés pour protéger les intérêts de leurs titulaires. L’Offre constitue un tel événement et provoquera un tel ajustement. InBev a informé le titulaire d’options correspondantes en conséquence. En vertu de cette disposition, les options correspondantes non exercées seront ajustées de la même façon que les droits de souscription LTI (voir la sous-section « Plan d’intéressement à long terme » ci-dessus). Juste valeur des droits de souscription LTI et des options correspondantes SBC La juste valeur des droits de souscription LTI et des options correspondantes SBC est déterminée à la date d’attribution, en utilisant un modèle de Hull binomial, modifié pour tenir compte des exigences de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions », selon laquelle les hypothèses de caducité avant l’ouverture de la période d’exercice des droits ne peuvent pas avoir d’incidence sur la juste valeur de du droit de souscription ou de l’option. La juste valeur des droits de souscription LTI et des options correspondantes SBC est passée en charge sur la période d’acquisition de ces droits. Les droits de souscription LTI conférés en 2008 ont une juste valeur d’environ 2 millions EUR. Les options correspondantes SBC conférées en 2008 ont une juste valeur d’environ 26 millions EUR. La moyenne pondérée de la juste valeur des droits de souscription LTI et des options correspondantes SBC ainsi que les hypothèses utilisées en application du modèle d’évaluation d’InBev pour l’attribution d’options d’InBev pour 2005, 2006, 2007 et 2008 sont, à la fin des périodes pertinentes, les suivantes : T3 2008 2007 2006(1) 2005 24,39 23,05 13,00 6,82 Cours de l’action 57,88 57,42 37,73 24,37 Prix d’exercice moyen 54,92 53,92 39,29 24,06 Montants en EUR sauf indication contraire Juste valeur pondérée des droits de souscription et des options attribués (2) Volatilité anticipée 24 % 20 % 23 % 22 % Durée de vie attendue de l’option (en années) N/A N/A N/A Dividendes attendus 0,16 % 0,16 % 0,58 % 1,37 % Taux d’intérêt sans risque 4,47 % 4,47 % 4,21 % 3,58 % 6 Notes : (1) Les changements des hypothèses utilisées en 2006 résultent d’un changement de la méthode appliquée pour déterminer la volatilité et la protection contre l’impact de la distribution de dividendes. (2) Le cours de l’action 2008 est basé sur le cours moyen des Actions sur Euronext Brussels pendant la période allant du 3 mars 2008 et 30 avril 2008 ; le cours de l’action 2007 est basé sur le cours moyen des Actions sur Euronext Brussels pendant la période allant du 2 avril 2007 au 30 mai 2007 ; le cours de l’action 2006 est basé 92 sur le cours moyen des Actions sur Euronext Brussels pendant la période allant du 27 avril 2008 au 23 juin 2006 ; le cours de l’action 2005 est basé sur le cours moyen des Actions sur Euronext Brussels pendant la période allant du 26 avril 2005 au 23 juin 2005. Etant donné que la période d’acceptation des droits de souscription et des options est de deux mois, la juste valeur a été déterminée comme la moyenne des justes valeurs calculée par semaine durant la période de l’offre de deux mois. La volatilité attendue a été déterminée en fonction de la volatilité historique calculée à partir des données historiques des 150 derniers jours. Le modèle binomial prend pour hypothèse que tous les salariés exerceraient immédiatement leurs droits de souscription et options si le prix de l’Action InBev était 2,5 fois supérieur au prix d’exercice. Le prix d’exercice moyen des droits de souscription LTI et des options correspondantes SBC est le suivant : Montants en EUR T3 2008 2007 2006 2005 Options et droits de souscription en circulation au 1er janvier 31,59 26,94 24,24 23,42 Attribués au cours de la période 55,27 53,92 39,29 27,08 Renoncés au cours de l’exercice 42,88 30,57 23,63 27,45 Exercés au cours de l’exercice 24,03 24,13 23,70 22,25 En circulation à la fin de l’exercice 36,69 31,59 26,94 24,24 Exerçables à la fin de l’exercice 24,94 24,72 24,92 24,39 (b) AmBev Conformément à un plan équivalent d’acquisition des droits à une date unique au bout de 5 ans (en d’autres termes, des options devenant exerçables après cinq ans et non progressivement au fil du temps), AmBev a émis 58 millions d’options au deuxième trimestre 2007, qui ont une juste valeur d’approximativement 10 millions EUR, et pendant le deuxième trimestre 2006, 69 millions d’options, qui ont une juste valeur d’approximativement 11 millions EUR. La juste valeur des options et les hypothèses utilisées dans l’application d’un modèle d’évaluation des options binomial pour l’attribution d’options AmBev en 2007 et en 2006 sont les suivantes : Montants en EUR sauf indication contraire 2007 2006 2005 Juste valeur des options attribuées 0,17 0,16 — Cours de l’action 0,42 0,37 — Prix d’exercice 0,42 0,37 — Volatilité attendue 26 % Dividendes attendus Taux d’intérêt sans risque 30 % — N/A N/A — 10,60 % 14,47 % — En 2005, AmBev n’a émis aucune option sur action en faveur de ses salariés. Au cours du troisième trimestre 2007, un petit nombre d’actionnaires d’AmBev qui font partie du senior management d’InBev se sont vu offrir l’opportunité d’échanger leurs actions AmBev contre un nombre total de 1,8 millions d’Actions (2006 : 1,5 millions — 2005 : 1,6 millions) avec une réduction de 16,7 % pour autant qu’ils restent en fonction pour une nouvelle période de cinq ans. La juste valeur de la transaction s’élève approximativement à 17 millions EUR (2006 : 10 millions EUR, 2005 : 8 millions d’EUR) et est passée en charge sur la période de service de cinq ans. Les justes valeurs des actions AmBev et des Actions ont été calculées sur la base du prix du marché. Etant donné que la valeur des options d’AmBev est protégée contre l’impact de la distribution de dividendes, le rendement utilisé pour le calcul de la juste valeur était de 0 %. 93 (c) Principes Les primes attribuées aux salariés et à la direction sont partiellement réglées en actions comme indiqué ci-dessus dans la présente section 5.7.3. Ces opérations de paiement en actions décrites ci-dessus ont entraı̂né une charge totale de 53 millions EUR pour l’exercice 2007 et de 49 millions EUR pour l’exercice 2006. (d) Octroi exceptionnel Afin de renforcer sa culture de haute performance, Anheuser-Busch InBev a l’intention de conférer, rapidement après la finalisation de l’Acquisition, environ 18 millions de stock options à environ 40 cadres supérieurs d’Anheuser-Busch InBev, d’Anheuser-Busch et d’AmBev. Anheuser-Busch InBev pense que les cadres sélectionnés contribueront à réaliser une bonne intégration d’Anheuser-Busch Companies Inc., et d’Anheuser-Busch InBev, ce qui sera à la base d’un désendettement rapide d’Anheuser-Busch InBev. Cet octroi sera soumis à la confirmation par l’Assemblée générale ordinaire d’Anheuser-Busch InBev conformément aux principes et dispositions du Code belge de gouvernance d’entreprise. Pour plus d’informations au sujet des règles de gouvernance d’entreprise applicables à InBev, veillez vous reporter à la section 10.5.2 « Gouvernance d’entreprise ». Chaque stock option donnerait droit à l’achat d’une Action existante. Le prix d’exercice des stock options serait égal à la juste valeur des actions au moment de l’octroi des options. La première moitié des stock options aurait une durée de 10 ans à compter de l’octroi et arrivent à maturité le 1er janvier 2014. L’autre moitié des stock options aurait une durée de 15 ans à compter de l’octroi et arrivent à expiration le 1er janvier 2019. L’exercice des stock options serait soumis, entre autres, à la condition qu’Anheuser-Busch InBev satisfasse à un test de performance. Ce test de performance serait satisfait si le ratio dette nette/EBITDA d’Anheuser-Busch InBev est inférieur à 2,5 avant le 31 décembre 2013. Les stock options ne peuvent être transférés, sauf en cas de décès. La valeur équitable estimée de ces stock options, sur la base du cours moyen de l’Action du 27 octobre au 17 novembre 2008, en utilisant un modèle binomal Hull s’élève environ à 170 millions EUR. Ce montant n’est fourni qu’à titre illustratif. La valeur équitable réelle du stock option au jour de l’octroi est susceptible d’être différente, en fonction de l’évolution du cours de l’Action jusqu’au jour de l’octroi. (e) Anheuser-Busch Il est prévu que les plans actuels d’intéressement des employés d’InBev soient progressivement étendus aux employés d’Anheuser-Busch et de ses filiales, avec certains ajustements si nécessaire après la réalisation de la Fusion. Pour de plus amples détails sur les actuels plans de rémunération basés sur des actions d’Anheuser-Busch, voir la section « Rémunération fondée sur des Actions » dans les Notes aux Comptes consolidés et les Informations complémentaires d’Anheuser-Bush en page AF-25. 5.8 5.8.1 Développements récents Cessions Peu après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains de ses actifs ou certaines de ses activités et entend utiliser le produit de ces ventes éventuelles pour rembourser l’endettement contracté en vue de financer l’Acquisition. Anheuser-Busch InBev ne s’est pas encore définitivement prononcée en ce qui concerne les ventes d’actifs ou d’activités mais explore actuellement des options pour de telles ventes, prenant en compte une série de facteurs, en ce compris la possibilité de ventes d’actifs qui ne se trouvent pas dans le cœur de ses activités, des ventes d’activités délimitées et auto-suffisantes et des ventes susceptibles d’intervenir avec un minimum de conséquences fiscales défavorables. 5.8.2 Tsingtao Le 5 septembre 2008, InBev s’est engagée à respecter toutes les obligations d’Anheuser-Busch relatives à la participation d’Anheuser-Busch de 27 % dans Tsingtao Brewery Co. après la réalisation de la Fusion. Veuillez vous référer à la note 2 des états financiers consolidés repris à l’Annexe A pour plus d’information sur la participation d’Anheuser-Busch dans Tsingtao. 94 6 INFORMATIONS FINANCIERES RESUMEES Les données financières historiques résumées et présentées ci-dessous aux 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, sont extraites des comptes consolidés audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les données financières historiques résumées et présentées ci-dessous aux 30 septembre 2008 et 2007 et pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 sont extraites des comptes consolidés intermédiaires non audités d’InBev préparés conformément aux normes IFRS adoptées par l’Union européenne. Les données financières historiques présentée dans les tableaux ci-dessous doivent être analysées à la lumière (et sont entières émises sous réserve) des comptes consolidés audités d’InBev et leurs notes annexes et ses comptes consolidés intermédiaires temporaires non audités d’InBev et leurs notes annexes qui sont tous inclus dans d’autres parties du présent Prospectus. Période de neuf mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturés le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 2008 2007 (en millions d’euros, sauf indication contraire) Données du compte de résultat Produits(1) 14.430 13.308 11.656 10.854 10.549 Coûts de production (5.936) (5.477) (5.082) (4.586) (4.363) Bénéfice brut 8.494 7.831 6.574 6.268 6.185 Frais de distribution (1.713) (1.551) (1.362) (1.310) (1.271) Frais de vente et de marketing (2.134) (2.115) (1.948) (1.683) (1.621) (990) (1.075) (957) (699) (739) Frais administratifs Autres produits/(charges) d’exploitation Bénéfice normalisé des activités (EBIT normalisé)(2) Eléments non récurrents 263 133 132 188 173 3.920 3.223 2.439 2.764 2.727 374 (94) (241) (113) 35 Bénéfice d’exploitation (EBIT) 4.294 3.129 2.198 2.651 2.762 Bénéfice avant impôts 3.697 2.657 1.793 2.136 2.309 Bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev 2.198 1.411 904 1.238 1.298 850 715 498 566 547 Bénéfice attribuable aux participations minoritaires Dépréciation et amortissement (1.030) (1.093) EBITDA normalisé(2)(3) 4.992 4.239 3.339 3.614 3.525 EBITDA(3) 5.324 4.223 3.132 3.501 3.516 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires (millions d’actions)(4) 610 608 600 598 611 Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires (millions d’actions)(5) 613 613 603 600 614 Nombre d’actions ordinaires en fin de période, net des actions propres (millions d’actions) 606 612 608 595 608 Résultat par action (EUR)(6) 3,60 2,32 1,51 2,07 2,12 3,59 2,30 1,50 2,06 2,11 2,44 0,72 0,48 — — Résultat dilué par action (EUR) Dividendes par action (EUR) (7) 95 (934) (850) (754) Période de neuf mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturés le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 2008 2007 (en millions d’euros, sauf indication contraire) Données relatives aux flux de trésorerie Flux de trésorerie généré par les activités ordinaires Flux de trésorerie généré par les investissements Flux de trésorerie généré par les activités de financement 4.064 3.287 2.405 2.270 2.826 (2.358) (3.481) (2.584) (1.580) (2.014) (184) (898) (184) (970) 208 Données relatives au bilan (en fin de période) Total de l’actif 28.699 26.246 23.561 29.573 28.159 13.834 12.305 11.108 13.868 13.648 Total du passif 13.789 13.104 11.711 15.413 14.062 Capitaux propres attribuables aux actionnaires d’InBev 13.625 12.262 11.471 12.742 13.028 Capitaux propres attribuables aux participations minoritaires 1.285 880 379 1.418 1.069 % % % % % Produits(1) 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Coûts de production (41,1) (41,2) (43,6) (42,3) (41,4) 58,9 58,8 56,4 57,7 58,6 Frais de distribution (11,9) (11,7) (11,7) (12,1) (12,0) Frais de vente et de marketing (14,8) (15,9) (16,7) (15,5) (15,4) (6,9) (8,1) (8,2) (6,4) (7,0) 1,8 1,0 1,1 1,7 1,6 27,2 24,2 20,9 25,5 25,9 (0,7) (2,1) (1,0) Dont écart d’acquisition Données du compte de résultat en pourcentage du chiffre d’affaires Bénéfice brut Frais administratifs Autres produits/(charges) d’exploitation Bénéfice normalisé des activités (EBIT normalisé)(2) Eléments non récurrents 2,6 0,3 Bénéfice d’exploitation (EBIT) 29,8 23,5 18,9 24,4 26,2 Bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev 15,2 10,6 7,8 11,4 12,3 Dépréciation et amortissement (7,1) (8,2) (8,0) (7,8) (7,1) 34,6 31,9 28,6 33,3 33,4 36,9 31,7 26,9 32,2 33,3 Volumes (en millions d’hectolitres) 270,6 246,5 223,5 199,3 198,3 Bénéfice normalisé attribuable aux actionnaires d’InBev(2) 1.863 1.522 1.024 1.360 1.282 EBITDA normalisé (2)(3) (3) EBITDA Autres données Notes : (1) Chiffre d’affaires moins les droits d’accise et les ristournes. Dans de nombreux pays, les droits d’accise représentent une grande proportion du coût de la bière facturé aux clients d’InBev (voir la section 7.3.7 « Droits d’accise »). 96 (2) Dans le présent Prospectus, le terme « normalisé » désigne les mesures de la performance (EBITDA, EBIT, produit, bénéfice par action) hors éléments non récurrents. Les éléments non récurrents sont des éléments de produits ou de charge qui n’ont pas lieu de manière régulière dans le cours des activités d’InBev, comme les produits ou les charges issus des charges de restructuration les cessions d’activités et d’actifs, les litiges et, ailleurs qu’au niveau de l’EBITDA, les comptes de régularisation et les pertes découlant des revirements de dégradations. En raison de la taille et de la nature de ces éléments non récurrents, InBev présente les mesures normalisées de la performance séparément. Les mesures normalisées de la performance sont des mesures complémentaires, utilisées par la direction d’InBev ; elles ne doivent pas remplacer les mesures déterminées conformément aux normes IFRS en tant qu’indicateurs de la performance d’InBev. Veuillez vous reporter à la section 7.6.1(h) « Eléments non récurrents », à la section 7.6.2(h) « Eléments non récurrents » et à la section 7.6.3(h) « Eléments non récurrents » des rapports d’exploitation et financiers semestriels et en glissement annuel d’InBev et à la note 7 des comptes consolidés audités d’InBev des exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006 et des comptes intermédiaires consolidés non audités pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 pour de plus amples détails sur la nature de ces éléments non récurrents. (3) InBev définit l’EBITDA comme le bénéfice d’exploitation plus les amortissements et les dépréciations. L’EBITDA est une mesure complémentaire des performances et de la liquidité de la Société ; il ne répond pas aux exigences des normes IFRS, et n’est pas présenté conformément aux exigences de celles-ci. L’EBITDA ne doit pas être considéré comme une alternative aux mesures des normes IFRS, comme le bénéfice avant impôt. InBev utilise l’EBITDA pour faciliter la comparaison des performances d’exploitation et parce que la Société pense que les analystes de valeurs mobilières l’utilisent fréquemment. En tant qu’instrument analytique, l’EBITDA a ses limites et les acheteurs potentiels ne doivent pas le considérer indépendamment des résultats d’exploitation d’InBev, ni comme un substitut à ceux-ci. (4) Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires désigne, pour toute période, le nombre d’actions en circulation au début de la période, ajusté du nombre d’actions annulées, rachetées ou émises pendant la période, multiplié par un facteur pondéré par le temps. (5) Le nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires désigne le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires, ajusté de l’effet des options sur actions émises. (6) Le bénéfice par action désigne, pour toute période, le bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires. (7) Le bénéfice dilué par action désigne, pour toute période, le bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev pour la période, divisé par le nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires. 97 7 EXAMEN DE L’EXPLOITATION ET DE LA SITUATION FINANCIERE D’INBEV Vous trouverez ci-après un examen de la situation financière et des résultats d’exploitation d’InBev pour chacun des exercices clôturés au 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2008 et 2007, ainsi que des principaux facteurs qui ont affecté ou sont susceptibles d’affecter ses opérations actuelles et futures. La discussion et l’analyse suivantes doivent être lues parallèlement aux comptes annuels consolidés audités d’InBev et à leurs notes explicatives, ainsi qu’aux comptes consolidés intermédiaires résumés non audités d’InBev et aux notes explicatives, qui sont tous inclus dans d’autres parties du présent Prospectus. Les comptes annuels consolidés d’InBev ont été rédigés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Certaines des informations contenues dans la présente analyse, y compris les informations concernant les projets et stratégies d’InBev pour son activité et les sources de financement escomptées, comprennent des déclarations prospectives comportant des risques et des incertitudes. Veuillez lire « Déclarations prospectives » pour une discussion relative aux risques liés à ces déclarations. Veuillez également lire « Facteurs de risque » pour une discussion relative à certains facteurs pouvant affecter l’activité, la situation financière et les résultats d’exploitation d’InBev. 7.1 Présentation InBev figure parmi les leaders mondiaux du secteur de la brasserie. Axée sur les consommateurs et les ventes, InBev produit, commercialise, distribue et vend un portefeuille important et équilibré de plus de 200 marques de bières. Parmi celles-ci, figurent des marques emblématiques dont l’empreinte est mondiale comme Stella Artois et Beck’s ; des marques à développement rapide dans plusieurs pays comme Brahma, Leffe, Hoegaarden, Staropramen et Löwenbräu ; et beaucoup de « champions locaux » comme Skol, Bohemia, Quilmes, Labatt Blue, Siberian Crown, Chernigivske, Sedrin, Cass et Jupiler. En outre, InBev produit et distribue également des boissons non alcoolisées, en particulier en Amérique latine. Basée à Louvain en Belgique, InBev employait environ 94.000 personnes au 30 septembre 2008 avec des activités dans plus de 30 pays répartis entre les Amériques, l’Europe et la région Asie-Pacifique et des ventes dans plus de 130 pays. Compte tenu de l’ampleur de ses activités, InBev est organisée en sept zones ou segments d’activités : Amérique du Nord, Amérique latine du Nord, Amérique latine du Sud, Europe occidentale, Europe centrale & de l’Est, Asie-Pacifique et Exportations mondiales et Holdings. Les six premières correspondent à des régions géographiques spécifiques dans lesquelles InBev exerce ses activités. La présence d’InBev est mondiale (veuillez vous reporter à la section 5.2.3 « Principaux marchés »). InBev est largement exposée aux pays émergents à croissance rapide d’Amérique latine du Nord (qui représentaient 35,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), d’Europe Centrale & de l’Est (qui représentaient 18,4 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008), de la région Asie-Pacifique (qui représentaient 14,8 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 et d’Amérique latine du Sud (qui représentaient 11,6 % des volumes consolidés d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008). En 2007, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 14,4 milliards d’euros pour des volumes de 270,6 millions d’hectolitres (bière et non-bière). Pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008, le chiffre d’affaires d’InBev était de l’ordre de 10,9 milliards d’euros pour des volumes de 199,3 millions d’hectolitres. 7.2 Présentation des informations financières Les données financières historiques sélectionnées présentées dans la section 6 « Informations financières sélectionnées » et décrites ci-dessous au 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les exercices clôturés au 31 décembre 2007, 2006 et 2005, sont extraites des comptes consolidés audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les données financières historiques sélectionnées présentées ci-dessous au 30 septembre 2008 et 2007 et 98 pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 sont extraites des comptes consolidés intermédiaires résumés non audités d’InBev, préparés conformément aux normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. InBev mesure ses performances sur base de mesures de performance « normalisées », comme l’EBITDA, l’EBIT, le bénéfice et le bénéfice par action, qui sont calculées hors éléments non-récurrents. Veuillez vous reporter à la note (4) de la section 6 « Informations financières sélectionnées » pour une présentation détaillée des mesures ‘‘normalisées’’ qu’utilise InBev pour étudier sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Afin de faciliter la compréhension de la performance sous-jacente d’InBev, les références à la croissance (ou au recul) du volume des ventes, des produits, du coût des ventes, des charges d’exploitation (en ce compris les frais de distribution, les frais de vente et de marketing, les frais administratifs et autres produits et charges d’exploitation), du produit d’exploitation normalisé (EBIT normalisé) et de l’EBITDA normalisé entre les périodes considérées dans cette étude de la situation financière et des résultats d’exploitation d’InBev, sont basées sur la croissance (ou le recul) interne. En revanche, les éléments financiers, tels que la perte de valeur, l’amortissement, la dépréciation, les coûts financiers nets, l’impôt sur le résultat et le bénéfice, sont fondés sur des mesures non internes. La croissance (ou baisse) interne mesure les changements après avoir exclu, le cas échéant : – les effets de « périmètre », c’est-à-dire l’impact des acquisitions et des cessions, la création ou la cessation d’activités ou le transfert d’activités entre des zones commerciales ; et – les effets de change sur la conversion d’opérations étrangères. Les effets de périmètre durant les périodes examinées sont principalement dus aux impacts d’acquisitions, de cessions et de transferts d’activités entre des zones commerciales. Les acquisitions, cessions et transferts principaux ayant engendré des effets de périmètre lors de ces périodes, sont décrits plus en détail à la section 7.3.1 « Acquisitions, cessions et autres changements de périmètre ». Les effets de change sur la conversion des opérations étrangères d’InBev lors des périodes examinées résultent des fluctuations des taux de change entre les devises de fonctionnement de ses entreprises opérationnelles et l’euro, décrites plus en détail à la section 7.7 « Impact des variations des taux de change ». 7.3 Facteurs clés affectant les résultats d’exploitation InBev considère les acquisitions, cessions et autres changements de périmètre, la situation économique et la fixation des prix, les préférences des consommateurs, sa gamme de produits, les prix des matières premières et du transport, l’effet de ses conventions de distribution, des droits d’accise, l’effet des réglementations gouvernementales, les effets de change, les conditions climatiques et les saisons comme étant des facteurs clés qui influencent les résultats d’exploitation. La section suivante traite de ces facteurs essentiels. 7.3.1 Acquisitions, cessions et autres changements de périmètre InBev conclut régulièrement des acquisitions, des cessions et des investissements. InBev s’engage également dans la création et la cessation d’activités et peut transférer des activités entre des zones commerciales. Ces événements ont eu et vont probablement continuer à avoir un effet significatif sur les résultats d’exploitation d’InBev et la comparabilité des résultats d’une période avec ceux d’une autre et sont reflétés dans des ajustements de périmètre pour certains éléments financiers. Les acquisitions, cessions, investissements et transferts d’activités entre des zones commerciales significatifs au cours de la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 et des exercices clôturés au 31 décembre 2007, 2006 et 2005 sont détaillés ci-après. Les ajustements de périmètre dus à ces événements affectent généralement la période de reporting pendant laquelle ils se sont produits et peuvent également affecter les périodes de reporting précédentes et/ou ultérieures. Par exemple, concernant l’exercice comptable 2006, Quilmes Industrial S.A. a été partiellement consolidée dans les comptes d’InBev entre janvier 2006 99 et juillet 2006 et entièrement consolidée dès août 2006, en raison de l’acquisition de pratiquement toutes les participations minoritaires subsistantes à cette date. Afin de comparer les résultats, une consolidation partielle théorique a été appliquée à Quilmes Industrial S.A. entre août 2006 et décembre 2006 (pour une comparabilité entre 2005 et 2006) et entre janvier 2007 et juillet 2007 (pour une comparabilité entre 2006 et 2007), la différence entre la consolidation partielle théorique et la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. pour ces périodes étant considérée comme un ajustement de périmètre en 2006 et en 2007 respectivement. En plus des événements historiques décrits dans les paragraphes suivants, l’Acquisition est une transaction transfrontalière qui modifiera profondément l’échelle opérationnelle, la situation financière et les résultats d’exploitation d’InBev. Peu après l’Aquisition, il se peut qu’Anheuser-Busch InBev vende certains de ses actifs et activités et utilise le produit de ces ventes éventuelles pour rembourser les dettes contractées en vue de financer l’Acquisition. Veuillez vous reporter à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». Les événements survenus au cours de la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 et ayant des effets de périmètre pendant une ou plusieurs des périodes examinées comprenaient : – La vente des marques Cintra, aquises par la combinasion d’entreprises réalisée en 2007 avec Cervejaras Cintra Ind. e Com. Ltda. en mai 2008 ; et – La vente de quatre grossistes en Europe de l’Ouest. Les événements survenus au cours de l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et ayant des effets de périmètre pendant une ou plusieurs des périodes examinées comprenaient : – la vente de la société United Dutch Breweries BV aux Pays-Bas ; – l’acquisition de Lakeport Brewing Income Fund au Canada et de Cervejarias Cintra Ind. e Com. Ltda. au Brésil ; – la conclusion d’une licence d’importation avec Anheuser-Busch, Inc., en vertu de laquelle Anheuser-Busch, Inc. importe les marques européennes d’InBev sur le marché américain, prenant effet au 1er février 2007 ; à la suite de la conclusion de cette convention, l’activité des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis a été transférée de la zone commerciale de l’Amérique du Nord à la zone commerciale Exportations mondiales et Holdings ; et – la vente de certains biens immobiliers néerlandais et belges à Cofinimmo S.A. Les événements survenus au cours de l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et ayant des effets de périmètre pendant une ou plusieurs périodes examinées comprenaient : – l’acquisition de Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd. en Chine ; – la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. en Argentine dans les résultats d’exploitation d’InBev en raison de l’acquisition de pratiquement toutes les participations minoritaires subsistantes ; et – la vente de Dinkelacker-Schwaben Bräu GmbH & Co. KG et Hofbrauhaus Wolters GmbH en Allemagne et de la famille de marques Rolling Rock aux Etats-Unis, ainsi que certaines usines dans la zone Europe occidentale d’InBev. Les événements survenus au cours de l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et ayant des effets de périmètre pendant une ou plusieurs périodes examinées comprenaient : – le lancement des activités bière au Pérou et en République dominicaine ; – l’achat de la licence Löwenbräu en Russie ; et – la cession de la participation d’InBev dans Bremer Erfrischungsgetränke GmbH en Allemagne et dans Uniline en Bosnie-Herzégovine. 100 7.3.2 Situation économique et fixation des prix Les conditions économiques générales dans les régions géographiques où InBev vend ses produits, notamment le niveau du revenu disponible, le niveau de l’inflation, le taux de croissance économique, le taux de chômage, les taux de change et la dévaluation ou la réévaluation monétaire, influencent la confiance et le pouvoir d’achat du consommateur et, de ce fait, la demande de produits d’InBev en termes de volumes totaux vendus et de prix pouvant être demandé. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les pays émergents dans les zones commerciales d’Amérique latine du Nord, d’Amérique latine du Sud, d’Europe centrale & de l’Est et d’Asie-Pacifique, qui ont tendance à présenter un revenu disponible inférieur par tête et peuvent être sujets à une volatilité économique plus importante que les principaux marchés d’InBev en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Par conséquent, un élément central de la stratégie d’InBev pour atteindre une croissance rentable soutenue de ses volumes, est sa capacité d’anticiper les changements des situations économiques locales et leur impact sur la demande des consommateurs afin d’aboutir à la combinaison optimale de fixation des prix et de volume de vente. En plus d’affecter la demande de produits d’InBev, les conditions économiques générales susmentionnées peuvent faire varier les préférences des consommateurs entre le circuit de distribution pour la consommation sur place, comme les restaurants et cafés, les bars, les lieux de sport ou de loisirs et les hôtels, d’une part, et le circuit de distribution pour la consommation à emporter, comme les épiceries, les supermarchés, les hypermarchés et les magasins « discount » d’autre part. Les produits vendus dans le circuit de distribution pour la consommation à emporter génèrent habituellement des volumes plus élevés et des marges inférieures par magasin que ceux vendus dans le circuit de distribution pour la consommation sur place, bien que ce dernier nécessite généralement des niveaux d’investissement plus élevés. La rentabilité relative des circuits de distribution pour la consommation sur place et à emporter varie en fonction de plusieurs facteurs, y compris les coûts du capital investi et les conventions de distribution dans les différents pays où InBev a des activités. Une évolution des préférences des consommateurs vers des produits à marge plus faible pourrait affecter négativement la réalisation des prix et les marges bénéficiaires d’InBev. 7.3.3 Préférences du consommateur InBev est une entreprise de produits de consommation et ses résultats d’exploitation dépendent largement de sa capacité à répondre efficacement aux variations des préférences des consommateurs. Les préférences des consommateurs peuvent varier en raison de plusieurs facteurs, notamment les changements démographiques, les changements de tendances sociales, comme par exemple les considérations de santé du consommateur relatives à l’obésité, les attributs et les ingrédients des produits, l’évolution des habitudes en matière de voyage, de vacances ou de loisirs, les conditions météorologiques ou une publicité négative résultant d’une intervention réglementaire ou d’une action en justice. 7.3.4 Gamme de produits Les résultats d’exploitation d’InBev sont fortement affectés par sa capacité à s’appuyer sur sa solide famille de marques en relançant ou en restimulant les marques existantes sur les marchés actuels, en lançant des marques existantes sur de nouveaux marchés et en introduisant des extensions de marques et des emballages alternatifs pour ses marques existantes, ainsi que par sa capacité tant à acquérir qu’à développer des produits locaux innovants afin de répondre aux changements de préférences des consommateurs. Des marques solides, bien identifiées, qui attirent et fidélisent les consommateurs et pour lesquelles ils sont prêts à payer un surplus, sont essentielles au succès des efforts d’InBev visant à conserver et à augmenter sa part de marché et à bénéficier de marges élevées. Voir section 5.2.2(a) « Bière » pour toute information complémentaire concernant les marques d’InBev. 101 7.3.5 Prix des matières premières et des transports InBev est considérablement exposée aux fluctuations des prix des matières premières, des matériaux de conditionnement, de l’énergie et des services de transport, qui peuvent chacun avoir un impact significatif sur ses coûts de vente et ses frais de distribution. Une augmentation des coûts ou des frais de distribution réduiront les marges bénéficiaires d’InBev si elle ne peut récupérer ces coûts supplémentaires auprès des consommateurs en fixant des prix plus élevés (voir section 7.3.2 « Situation économique et fixation des prix »). Les principales matières premières utilisées par InBev pour la production de bière sont le malt, les gruaux de maı̈s, le sirop de maı̈s, le riz, le houblon et l’eau, alors que ceux utilisés dans sa production non-bière sont des concentrés aromatisés, des concentrés de fruits, du sucre, des édulcorants et de l’eau. En plus de l’ajout de ces ingrédients dans la composition de ses produits, la livraison des produits d’InBev aux consommateurs nécessite une utilisation approfondie de matériaux de conditionnement, comme du verre ou des bouteilles en PET, des canettes en aluminium ou en acier, des étiquettes et des capsules pour bouteilles. Le prix et la livraison des matières premières et des matériaux de conditionnement qu’InBev utilise dans ses activités sont, entre autres, fixés par le niveau des récoltes, tant dans les pays où la société est active qu’ailleurs dans le monde, les conditions météorologiques, la demande en exportations, les réglementations gouvernementales et la législation affectant l’agriculture et le commerce. Plusieurs des produits de base utilisées dans les opérations d’InBev ont connu des augmentations de prix significatives durant le dernier exercice en raison de contraintes de l’approvisionnement mondial allant de paire avec un accroissement de la demande dans des marchés émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. La hausse des prix de l’énergie a conduit à des augmentations des cours des produits dont la production nécessite beaucoup d’énergie, comme l’aluminium, le PET et le verre, alors qu’une demande croissante en produits alimentaires et en biocarburants a conduit à des prix plus élevés des produits de base agricoles. InBev est également exposée aux hausses des prix des combustibles et autres sources d’énergie à travers ses réseaux de distribution directs et indirects, ainsi que dans le cadre de ses activités de production. Toute hausse des prix des produits d’InBev affecte la demande de ces produits, ainsi que ses volumes de ventes et son chiffre d’affaires. InBev s’attend à ce que les prix des matières premières continuent à connaı̂tre des fluctuations. Comme présenté plus en détail à la section 7.9 « Risques de marché, couverture et instruments financiers », InBev utilise tant les conventions d’achat à prix fixe que les instruments dérivés sur produits afin de minimiser son exposition à la volatilité du prix des marchandises lorsque cela est possible. Voir la section 5.2.5(b) « Matières premières et conditionnement » pour de plus amples détails sur les méthodes utilisées par InBev concernant l’approvisionnement en matières premières et en matériaux de conditionnement. 7.3.6 Système de distribution InBev dépend de réseaux de distribution efficaces pour livrer ses produits à ses consommateurs. En général, InBev distribue ses produits à travers (i) de réseaux de distribution directs, où InBev livre directement à des points de vente, et (ii) de réseaux de distribution indirects, où la livraison à des points de vente passe par des grossistes et des distributeurs indépendants. Les réseaux de distribution indirects peuvent être exclusifs ou non-exclusifs et, dans certaines zones commerciales, nécessiter le recours à une distribution par un tiers tandis qu’InBev se réserve la fonction de vente dans le cadre d’une agence commerciale. InBev utilise différents réseaux de distribution sur les marchés où elle opère, en fonction de la structure des secteurs de vente au détail locaux, de considérations géographiques locales, de considérations d’échelle, d’exigences réglementaires, de parts de marché, ainsi que la valeur ajoutée et les rendements sur capital escomptés. 102 Bien que les résultats spécifiques puissent varier en fonction de la méthode de distribution et du marché en question, en général, l’utilisation de réseaux de distribution directes ou indirectes aura les effets suivants sur ses résultats d’exploitation : – Chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires par hectolitre découlant des ventes par distribution directe tend à être plus élevé que celui provenant des ventes par l’intermédiaire de tiers. En général, dans le cadre d’une distribution directe, InBev reçoit un prix plus élevé pour ses produits puisqu’elle vend directement à des points de vente, percevant ainsi la marge qui serait perçue par des intermédiaires dans d’autres cas de figure ; – Frais de transport. Dans ses réseaux de distribution directes, InBev vend ses produits directement au point de vente et subit des coûts de fret supplémentaires occasionnés par le transport de ces produits entre son usine et ces points de vente. Ces coûts sont compris dans ses frais de distribution en vertu des normes IFRS. Dans certains de ses réseaux de distribution directes, InBev a recours à des transporteurs externes et subit des coûts en payant ces transporteurs, coûts qui sont compris dans les frais de distribution d’InBev en vertu des normes IFRS. Dans les réseaux de distribution indirectes, les frais de distribution d’InBev sont généralement limités aux frais occasionnés lors de la livraison des produits aux grossistes concernés ou à des distributeurs indépendants dans les cas où elle prend des livraisons à sa charge ; et – Frais de vente. Dans le cas de systèmes de distribution complètement indirectes, le vendeur est généralement un employé du distributeur, tandis que dans les réseaux de distribution directes d’InBev et dans les réseaux d’agences indirects, le vendeur est généralement un employé d’InBev. Dans la mesure où InBev livre ses produits à des points de vente via des réseaux de distribution d’agences directs ou indirects, cela occasionnera des frais de vente supplémentaires en raison de l’embauche d’employés supplémentaires (qui peuvent compenser, dans une certaine mesure, les recettes supplémentaires dégagées du fait d’une distribution directe). En outre, dans certains pays, InBev conclut des contrats d’importation exclusive et dépend de ses contreparties à ces contrats pour commercialiser et distribuer ses produits à des points de vente. Par exemple, au 1er février 2007, la société Anheuser-Busch, Inc. est devenue l’importateur américain exclusif d’un certain nombre de marques européennes haut de gamme d’importation d’InBev, notamment Stella Artois, Beck’s, Bass, Hoegaarden, Leffe et d’autres marques prestigieuses, et est responsable de leur vente, promotion et distribution aux Etats-Unis. Dans la mesure où InBev dépend de contreparties dans le cadre de conventions de distribution en vue de la distribution de ses produits dans des régions ou pays particuliers, les résultats d’exploitation générés dans ces pays et ces régions dépendront, à leur tour, en grande partie du bon fonctionnement des réseaux de distribution des contreparties. 7.3.7 Droits d’accise La fiscalité concernant les produits bière et non bière d’InBev, dans les pays dans lesquels elle est active, consiste en différents impôts spécifiques à chaque pays, comme les droits d’accise et d’autres impôts indirects. Dans plusieurs pays, ces droits d’accise et autres impôts indirects représentent une part importante du coût de la bière imputé aux consommateurs. Une hausse de tels droits d’accise et des autres impôts indirects s’appliquant aux produits d’InBev, y compris, dans le cas du Brésil, les augmentations résultant des réformes fiscales approuvées par le Parlement brésilien en novembre 2008 (en vigueur le 1er janvier 2009) pour modifier l’assiette et le taux d’imposition de l’Imposto Sobre Produtos Industrializados (c’est-à-dire le droit d’accise fédéral brésilien) et les PIS/COFINS (cotisations sociales brésiliennes) aura tendance à affecter négativement ses recettes ou ses marges, tant en réduisant la consommation générale qu’en encourageant les consommateurs à se tourner vers des catégories de boissons moins taxées. Les réformes fiscales brésiliennes, en ce compris les modifications exactes des taux d’imposition, doivent encore être sanctionnées par le Président brésilien et seront régulés par les autorités fiscales brésiliennes. 103 7.3.8 Réglementations gouvernementales Les restrictions gouvernementales relatives à la consommation de bière sur les marchés où InBev est active varient d’un pays à un autre et, dans certains cas, à l’intérieur même d’un pays. Les restrictions les plus importantes sont : – l’âge minimum légal requis pour consommer de l’alcool ; – les évolutions de la politique nationale et mondiale en matière d’alcool et la mise en place de politiques visant à prévenir les effets nocifs de l’abus d’alcool ; – les restrictions sur la vente d’alcool en général et de bière en particulier, y compris les restrictions concernant les réseaux de distribution, les restrictions concernant certains lieux de vente au détail, les exigences stipulant que les magasins de détail détiennent des licences spéciales pour la vente d’alcool et les restrictions sur les horaires et les jours de vente ; – les restrictions publicitaires qui affectent, entre autres, les médias utilisés, le contenu des campagnes publicitaires pour les produits d’InBev et les heures et lieux où la publicité pour les produits d’InBev est autorisée ; – les restrictions imposées par des lois sur le contrôle des concertations ou sur la concurrence ; – les lois concernant la consigne (y compris pour les bouteilles, les bacs et les fûts) ; et – les réglementations et normes environnementales plus sévères, dont le respect implique des coûts, y compris les réglementations visant les émissions de gaz et les effluents liquides, ainsi que l’élimination des emballages à usage unique. Veuillez-vous reporter à la section 5.3 « Réglementations affectant l’activité d’InBev » pour une plus ample description des lois et réglementations clés auxquelles sont soumises les activités d’InBev. 7.3.9 Devise étrangère Certaines sociétés opérationnelles d’InBev utilisent des devises de fonctionnement autre que l’euro. Par conséquent, les taux de change ont un impact important sur les comptes consolidés d’InBev. En particulier : – Les baisses de valeur des devises de fonctionnement des sociétés opérationnelles d’InBev par rapport à d’autres devises dans lesquelles leurs coûts et frais sont fixés peuvent augmenter les coûts des ventes et les frais d’exploitation de ces sociétés opérationnelles et, par conséquent, avoir un impact négatif sur leurs marges d’exploitation en termes de fonctionnement. Les transactions en devises étrangères sont comptabilisées aux taux de change en vigueur à la date des transactions, alors que les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis à la date du bilan. Les gains et pertes engendrés des transactions en devises étrangères et la conversion en actifs et passifs dans d’autres devises que la devise de fonctionnement de la société opérationnelle sont comptabilisés dans les résultats. Historiquement, InBev a pu augmenter ses prix et de mettre en place des initiatives réduisant les coûts pour compenser partiellement des hausses de coûts et de frais dues à la volatilité des taux de change. InBev met également en œuvre des politiques de couverture pour gérer les risques liés aux prix des produits et les risques liés aux taux de change pour protéger son exposition en ce qui concerne les devises de fonctionnement, aux transactions de ses sociétés opérationnelles dans des devises autres que leur devise de fonctionnement. Veuillez-vous reporter à la section 7.9 « Risques de marché, couverture et instruments financiers » pour de plus amples détails sur la démarche adoptée par InBev en ce qui concerne la couverture des risques liés au prix des marchandises et aux taux de change. 104 – Etant donné qu’InBev publie ses résultats consolidés en euros, toute variation des taux de change entre les devises de fonctionnement de ses sociétés opérationnelles et l’euro affecte son bilan et ses comptes de résultat consolidés lorsque les résultats de ces sociétés opérationnelles sont convertis en euros à des fins de reporting. Les éléments d’actif et de passif des opérations étrangères sont convertis en euros aux taux de change en vigueur à la date du bilan. Les comptes de résultat concernant des activités étrangères sont convertis en euros à des taux de change annuels qui correspondent approximativement aux taux de change en vigueur aux dates des transactions. Les éléments des capitaux propres sont convertis aux taux historiques. Les écarts entre taux de change dus à la conversion des capitaux propres en euros à la fin de l’exercice, sont imputés au capital (c’est-à-dire, dans une réserve de conversion). Les dépréciations de la valeur des devises de fonctionnement des sociétés opérationnelles par rapport à l’euro tendent à réduire, entre autres, leur contribution au chiffre d’affaires et au bénéfice consolidé d’InBev. Pour de plus amples détails sur les devises dans lesquelles le chiffre d’affaires d’InBev est réalisé et l’effet des variations des taux de change sur son résultat d’exploitation, voir section 7.7 « Impact des variations des taux de change ». Veuillez noter que, afin de faciliter la compréhension de la performance sous-jacente d’InBev, l’analyse de la croissance dans l’examen de la situation financière et des résultats d’exploitation d’InBev se fonde sur des chiffres internes qui éliminent l’effet des devises lors de conversions d’opérations étrangères ainsi que l’effet de périmètre. Voir les comparaisons période à période ci-dessous sur les volumes de vente, les produits, coûts des ventes, frais d’exploitation et autres revenus et frais d’exploitation, bénéfice d’exploitation normalisé (EBIT normalisé) et EBITDA normalisé d’InBev. 7.3.10 Climat et saisonnalité Les conditions climatiques affectent directement la consommation des produits d’InBev. Des températures élevées et des périodes prolongées de chaleur favorisent une consommation accrue des produits d’InBev, alors qu’un temps trop frais et humide pour la saison, particulièrement lors du printemps et de l’été, a un effet négatif sur les volumes des ventes d’InBev et, par conséquent, sur son chiffre d’affaires. Ainsi, les ventes de produits dans toutes les zones commerciales d’InBev sont généralement plus élevées pendant les mois les plus chauds de l’année (qui ont également tendance à être des périodes d’activité touristique accrue), ainsi que pendant les principales périodes de vacances. Par conséquent, pour la plupart des pays situés dans les zones commerciales d’Amérique latine du Nord et d’Amérique latine du Sud (en particulier en Argentine et dans la majeure partie du Brésil), les volumes sont généralement plus importants au quatrième trimestre en raison des festivités de fin d’année et de l’été dans l’hémisphère Sud, alors que pour les pays situés dans les zones commerciales Amérique du Nord, Europe occidentale, Europe centrale & de l’Est et Asie-Pacifique, les volumes sont généralement plus importants au printemps et en été, aux deuxième et troisième trimestres de chaque année. En 2007, par exemple, InBev a réalisé 18 % de son volume de ventes en Europe centrale & de L’Est, au cours du premier trimestre, 29 % au cours du deuxième trimestre, 31 % au cours du troisième trimestre et 22 % au cours du quatrième trimestre, alors qu’en Amérique latine du Sud, elle a réalisé 28 % de son volume de ventes au cours du premier trimestre, 19 % au cours du deuxième trimestre, 21 % au cours du troisième trimestre et 32 % au cours du quatrième trimestre. Bien que les volumes de ventes soient le résultat de plusieurs facteurs s’ajoutant au climat et à la saisonnalité, ils illustrent cependant largement la tendance historique décrite ci-dessus. Suite à l’Acquisition, comme Anheuser-Busch a des activités importantes aux Etats-Unis, l’effet des conditions climatiques et de la saisonnalité dans l’hémisphère Nord sur les résultats d’exploitation d’Anheuser-Busch InBev devrait augmenter. 7.4 Politiques comptables significatives L’examen par InBev de sa situation financière et de ses résultats d’exploitation est basé sur ses comptes consolidés, qui ont été préparés conformément aux normes IFRS. La préparation de ces comptes consolidés nécessite que la direction émette des jugements, des hypothèses et des estimations qui affectent les montants rapportés dans les comptes consolidés d’InBev et les notes explicatives. InBev 105 considère ces jugements, hypothèses et estimations comme étant des politiques comptables significatives. Bien que chacune de ses politiques comptables significatives reflète des jugements, des évaluations ou des estimations, InBev est d’avis que les politiques comptables suivantes reflètent les jugements, estimations et hypothèses les plus cruciales et qui sont importantes pour ses activités et l’accomplissement de ses résultats : immobilisations incorporelles ; goodwill ; immobilisations corporelles ; stocks ; créances commerciales et autres créances ; dépréciations ; provisions ; paiements fondés sur des actions ; avantages du personnel ; et impôts sur les bénéfices. Ces jugements, estimations et hypothèses comprennent notamment ceux qui sont fait dans le cadre de la vérification de la dépréciation du goodwill (voir note 13 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et la discussion dans le paragraphe ci-dessous), la détermination des obligations d’InBev en vertu des régimes d’avantages définis (voir note 48 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007) et la comptabilisation d’actifs d’impôts différés (voir note 4 des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités pour la période neuf mois clôturée le 30 septembre 2008) respectivement. En particulier, dans le cas du goodwill, qui représentait environ 46,9 % du total des actifs d’InBev au 30 septembre 2008, la vérification de la dépréciation est fondée sur un nombre de jugements, estimations et hypothèses majeurs. La vérification de la dépréciation du goodwill a lieu au niveau des unités d’activités (soit un niveau en dessous des secteurs) sur base de l’approche de la juste valeur diminuée des coûts des ventes d’après une approche suivant les flux de trésorerie libres basés sur des modèles d’évaluation d’acquisitions actuelles. Les jugements, estimations et hypothèses clés utilisés dans l’approche de la juste valeur diminuée des coûts des ventes sont les suivantes : – La première année du modèle est basée sur les meilleures estimations du management des prévisions des flux de trésorerie libres pour l’année en cours ; – De la deuxième à la quatrième année du modèle, les flux de trésorerie libres sont basés sur le plan stratégique d’InBev, tel qu’approuvé par le management. Le plan stratégique d’InBev est préparé par pays et se fonde sur des sources externes en ce qui concerne les hypothèses macroéconomiques, ainsi que les hypothèses relatives à l’industrie, l’inflation et les taux de change, les expériences précédentes et les initiatives identifiées concernant les parts de marché, les produits, les frais fixes et variables, les dépenses d’investissement et les hypothèses concernant les fonds de roulement ; – Pour les six années suivantes du modèle, les données du plan stratégique sont extrapolées en ayant recours à des hypothèses simplifiées, comme des volumes et frais variables par hectolitre constants et des frais fixes liés à l’inflation, tel qu’obtenus de sources externes ; – Les flux de trésoreries sont extrapolés après la première période de dix ans en utilisant des indices des prix à la consommation annuels à long terme attendus, basés sur des sources externes, en vue de calculer la valeur finale ; et – Des projections se font dans les devises utilisées par l’unité d’activités et escomptées au taux moyen pondéré du coût du capital. Ce dernier varie principalement entre 7,10 % et 9,10 % en équivalent euro pour la vérification de la dépréciation du goodwill effectuée en pour 2007 ; – Sur la base de précédents, le coût des ventes est présumé à atteindre 2 % du prix de l’unité. Les calculs mentionnés ci-dessus sont confirmés par des multiples d’évaluation, des taux des actions cotées pour des filiales dont les titres sont négociés en bourse ou encore d’autres indicateurs de juste valeur. Bien qu’InBev considère que ses jugements, hypothèses et estimations sont appropriées, les résultats réels peuvent différer de ces estimations en fonction des diverses hypothèses et situations. Veuillez-vous référer à la note 3 des comptes consolidés d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 pour de plus amples détails concernant les politiques comptables majeures décrites ci-dessus, ainsi que les autre politiques comptables significatives d’InBev. 106 7.5 Zones commerciales et segments secondaires Tant du point de vue comptable que du point de vue de la gestion, InBev est constituée en sept zones commerciales : Amérique du Nord, Amérique latine du Nord, Amérique latine du Sud, Europe occidentale, Europe centrale & de l’Est, Asie-Pacifique et Exportations mondiales & Holdings, décrites plus en détail ci-après. Avant 2007, l’Amérique latine du Nord et l’Amérique latine du Sud formaient ensemble une seule zone commerciale — l’Amérique latine. Pour de plus amples détails quant aux zones commerciales d’InBev et des pays dépendant de chaque zone commerciale, voir la section 5.2.1 « Secteurs d’activité ». La performance financière de chaque zone commerciale, y compris le volume des ventes et le chiffre d’affaires de la zone commerciale, est mesurée en se fondant sur les ventes de produits d’InBev dans les pays compris dans cette zone commerciale plutôt que sur les produits fabriqués dans cette zone commerciale mais vendus ailleurs. La zone commerciale Exportations mondiales & Holdings est constituée de pays où les produits d’InBev sont vendus uniquement par exportation et où InBev n’a pas d’autres activités d’exploitation ou de production, ainsi que du siège d’InBev et, depuis 2007, de la plateforme de distribution établie selon la Convention d’importation conclue avec Anheuser-Busch, Inc. pour l’importation des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis (voir la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. »). Depuis la mise en œuvre de la Convention d’importation avec Anheuser-Busch, Inc. en 2007, la zone Amérique du Nord d’InBev comprend essentiellement des ventes au Canada et l’exportation de marques canadiennes d’InBev sur le marché américain. Au cours des neuf premiers mois de 2008, l’Amérique latine du Nord représentait 35,6 % des volumes consolidés d’InBev. La même année, l’Europe centrale & de l’Est représentait 18,4 % des volumes consolidés d’InBev, l’Asie-Pacifique 14,8 %, l’Europe occidentale 12,8 %, l’Amérique latine du Sud 11,6 %, l’Amérique du Nord 4,8 % et la zone Exportations mondiales & Holdings 2,0 %. Une part substantielle des activités d’InBev dans les zones commerciales d’Amérique latine du Nord, Amérique du Nord et Amérique latine du Sud sont effectuées via sa plus grande filiale, AmBev, et ses filiales. InBev est devenue propriétaire d’environ 68 % des actions avec droit de vote d’AmBev en 2004. En plus des zones commerciales susmentionnées, InBev a, depuis 2005, publié ses résultats commerciaux bière et non bière en tant que segments secondaires dans certains pays, dans ses zones commerciales d’Amérique latine du Nord et d’Europe occidentale et en en particulier au Brésil, en République dominicaine, au Pérou, au Venezuela, en Uruguay, en Argentine et en Allemagne. Veuillez vous référer aux notes 3(x) et 4 des comptes annuels consolidés audités d’InBev concernant l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 pour de plus amples détails sur les segments secondaires d’InBev. 7.6 7.6.1 Résultats d’exploitation Comparaison entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2008 et 2007 (a) Volumes Les volumes comprennent tant les volumes bière que les volumes non bière (principalement les CSD). En outre, les volumes ne comprennent pas seulement les marques qu’InBev détient ou donne en licence, mais également des marques de tiers qu’elle brasse ou produit en tant que sous-traitant, ainsi que des produits de tiers qu’elle vend à travers son réseau de distribution, en particulier en Europe occidentale. Les volumes vendus par l’activité Exportations mondiales & Holdings (tels que décrits plus en détail à la section 7.5 « Zones commerciales et segments secondaires ») sont présentés séparément. 107 Le tableau suivant indique l’évolution des volumes de ventes à travers les zones commerciales d’InBev, entre la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 et la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008, en exposant les effets de périmètre et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Amérique du Nord 9.413 Périmètre Croissance interne (milliers d’hectolitres) 83 119 Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) 9.614 1,3 Amérique latine du Nord 69.533 46 1.442 71.021 2,1 Amérique latine du Sud 20.692 0 2.441 23.133 11,8 Europe occidentale 27.173 (848) 25.501 (3,2) Europe centrale & de l’Est 38.492 0 (1.770) 36.722 (4,6) Asie-Pacifique 29.253 0 332 29.585 1,1 3.730 68 (78) 3.720 (2,1) Exportations mondiales & Holdings Total 198.286 (824) (628) 1.637 199.295 0,8 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les premiers neuf mois de 2008, exprimée en pourcentage des volumes pour les premiers neuf mois de 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, suite au changement de chaque élément. Durant les premiers neuf mois de 2008, les volumes consolidés d’InBev ont augmenté de 0,8 % en interne par rapport aux premiers neuf mois de 2007, avec des volumes de ventes de bières en légère régression sur le plan interne de 0,1 %, tandis que les marques de bière propres d’InBev ont gagné 0,4 % en croissance interne. Les volumes de boissons sans alcool ont augmenté de 6,4 % pendant les neuf premiers mois de l’année 2008. Pendant les premiers neuf mois de l’année 2008, InBev a augmenté ou maintenu ses parts de marchés sur huit de ses dix marchés principaux, en gagnant des parts de marché en Argentine, en Allemagne, en Belgique, en Chine, en Corée du Sud, au Canada et en Grande Bretagne, tout en maintenant sa part de marché au Brésil. Pendant le troisième trimestre 2008, l’Amérique du Nord, l’Amérique latine du Nord, l’Amérique latine du Sud et l’Asie-Pacifique ont toutes atteint des volumes de ventes plus élevés, compensant ainsi la diminution des volumes de ventes en Europe occidentale et en Europe centrale & de l’Est. La performance totale en volume plutôt stable d’InBev pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 a été principalement influencée par : – son augmentation des volumes de bières et autres boissons, supérieure à la croissance industrielle en Amérique Latine du Sud, – des diminutions de volumes en Europe occidentale dues à la concentration d’InBev sur la réduction des produits de marques bon marché dans son portefeuille d’Europe occidentale et – une baisse des volumes en Europe centrale & de l’Est suite des baisses continues des volumes en Russie et en Ukraine, où les efforts d’InBev en vue de stimuler ses ventes de marques de luxe bénéficiant d’une marge plus élevée n’ont pas encore compensé intégralement la baisse des marques bon marché ainsi que la croissance industrielle plus lente que prévue. Parmi ses marques, qui s’élèvent à plus de 200, InBev a décidé de se concentrer sur celles dont elle croit qu’elles présentent le potentiel de croissance le plus important au sein de chacun des segments de 108 consommateurs concernés. Elles comprennent les marques globales d’InBev — Beck’s et Stella Artois — et quelques unes de ses champions multi-pays et locaux qui génèrent ensemble environ 60 % du volume total. Le nombre moins important de marques sur lesquelles InBev a décidé de se concentrer et d’investir a jusqu’à présent montré des résultats encourageants. Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, ces marques spécifiques ont réalisé des performances largement supérieures à celles des autres marques de bières propres d’InBev, générant une croissance de volume interne de 4,4 %. Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, les volumes de ventes des marques mondiales d’InBev — Stella Artois et Beck’s — ont augmenté de 2,3 % en interne par rapport à la même période de l’exercice précédent. Les volumes de Stella Artois ont augmenté de 0,5 % à la suite d’une forte croissance des volumes aux Etats-Unis et en Amérique latine du Sud, compensant ainsi les volumes plus faibles en Grande-Bretagne. Les volumes de Beck’s ont augmenté de 4,6 % en interne suite aux performances volumiques importantes sur son marché national en Allemagne et en Grande-Bretange. Amérique du Nord Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, l’Amérique du Nord a enregistré une hausse des volumes de 1,3 % en interne, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. Au Canada, les volumes de ventes des propres marques de bière d’InBev ont connu une croissance interne de 1,3 %, tandis que les importations vers le Canada ont maintenu leur niveau élevé. Amérique latine du Nord Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, les volumes ont augmenté de 2,1 % en interne en Amérique latine du Nord par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, les produits bière enregistrant une hausse de 0,9 %, et les produits non-bière une hausse de 5,1 % en interne, à la suite d’un gain de parts de marché dû aux initiatives d’innovation d’InBev. Par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, les volumes de bière d’InBev au Brésil ont augmenté de 0,9 % en interne et, selon l’institut d’études de marché Nielsen, InBev a gagné 40 points de base de parts de marché en septembre 2008 par rapport à août 2008, atteignant une part de marché de 67,7 %. Les volumes des boissons sans alcool ont augmenté de 5,1 % au Bresil pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. En dehors du Brésil, les autres opérations d’InBev dans cette zone commerciale ont produit une croissance interne du volume de bière de 1,1 %. Amérique latine du Sud Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, les volumes totaux en Amérique latine du Sud ont connu une hausse interne de 11,8 % par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. Les produits bière ont enregistré une hausse interne de 12,9 % et les produits non-bière, une hausse interne de 10,3 %, dépassant la croissance industrielle. Tous les pays de cette zone commerciale ont enregistré des augmentations de volumes à deux chiffres, dus en partie aux efforts d’innovation et de marketing mis en œuvre dans cette région. En Argentine, les volumes des marques de bières propres d’InBev ont augmenté de 12,8 % en interne, malgré les incertitudes continues dues à l’environnement économique et politique général, suite à la concentration d’InBev sur le segment de luxe, ainsi qu’aux initiatives de marketing et d’innovation liées à ses marques phares. InBev a également bénéficié de la forte progression de la marque Stella Artois, en particulier en Argentine. Europe occidentale En Europe occidentale, les ventes des bières propres à InBev ont augmenté de 0,5 % en interne pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, bien que les volumes totaux aient baissé en interne de 3,2 % pendant cette même période. Cette évolution reflète la stratégie d’InBev visant à diminuer les ventes des volumes sous-traités et des produits commerciaux de tiers (par ex. des produits de tiers revendus par InBev). 109 En Allemagne, les ventes des bières propres à InBev ont augmenté de 6,4 % en interne, bien que ses volumes de bière totaux aient baissé de 1,5 %, notamment pour les raisons décrites ci-dessus. Pendant le premier semestre 2008, l’institut d’études de marche Nielsen a constaté que Franziskaner a obtenu pour la première fois une part de marché à deux chiffres sur le marché des bières blanches en Allemagne. La marque Beck’s d’InBev continue également à démontrer de bonnes performances en termes de volumes. En Belgique, les ventes des bières propres d’InBev ont régressé de 2,2 % en interne pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 qui correspondent à une récession industrielle, bien que des signes d’amélioration soient visibles au cours du troisième trimestre. La marque Jupiler de Stella Artois par ex. a progressé au cours de ce troisième trimestre. En Grande-Bretagne, l’industrie du segment des ventes a régressé, tandis que le segment hors ventes a légèrement augmenté. En Grande-Bretagne, l’industrie du segment des ventes a régressé, tandis que le segment hors ventes a légèrement augmenté. Les ventes des bières propres à InBev ont régressé de 2,3 % en interne pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, cette régression étant légèrement inférieure à celle de l’industrie en raison de la légère augmentation des parts de marché due aux efforts continus d’InBev pour inverser la tendance négative de la marque Stella Artois par le biais de nombreuses initiatives, telles que le lancement d’une nouvelle version de Stella Artois qui ne contient que 4 % d’alcool et porte le nom « Stella Artois 4 % ». Europe centrale & de l’Est Les volumes de bière en Europe centrale & de l’Est au cours des neuf premiers mois de l’année 2008 étaient inférieurs de 4,6 % en interne à ceux des neuf premiers mois de l’année 2007. Durant les neuf premiers mois de l’année 2008, InBev s’est concentrée sur l’amélioration de sa gamme de produits et ce, tant en Russie qu’en Ukraine, en promouvant les marques de luxe et à marge plus élevée plutôt que les marques bon marché ayant une marge plus réduite, ce qui a engendré une baisse des volumes et de la part de marché. En Russie, à la suite de l’accent mis par InBev sur des marques à marge plus élevée, les volumes des marques propres d’InBev ont connu une baisse interne de 9,7 %, puisque la croissance des marques à marges élevées et de luxe telles que Siberian Crown et Klinkoye n’a pas complètement compensé la faible croissance industrielle, les volumes inférieurs et la perte de parts de marché. En Ukraine, les volumes de bière de marques InBev ont connu une légère régression interne de 0,3 % au cours des neuf premiers mois de l’année 2008, et ce pour les mêmes raisons qu’en Russie. Asie-Pacifique Les volumes Asie-Pacifique ont gagné 1,1 % en interne lors des neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. La Corée du Sud affiche une croissance interne des volumes de 6,0 % en raison de la forte augmentation de la marque Cass durant les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. En Chine, les volumes sont restés stables pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, les données du marché jusqu’en juillet démontrant que l’industrie était plus faible que prévu, bien que les parts de marché d’InBev ont augmenté légèrement dans les régions dans lesquelles la société est présente. En mars 2008, InBev a conclu des accords avec son partenaire de Shiliang afin de porter sa participation dans cette entreprise à 100 %. Cette transaction a été conclue en juin 2008. Cette mesure permettra à InBev d’améliorer sa position dans la province du Zhejiang. Exportations mondiales & Holdings Les volumes d’Exportations mondiales & Holdings pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 ont enregistré une baisse interne de 2,1 % par rapport à ceux des neuf premiers mois de l’année 2007, en raison du processus de transition en cours chez InBev pour obtenir des nouveaux accords de licences dans certains pays. Les volumes expédiés vers les Etats-Unis des importations européennes d’InBev 110 vers les Etats-Unis ont connu une hausse interne de 3,9 %, poussés par la forte croissance des volumes de Stella Artois. (b) Produits Les produits font référence au chiffre d’affaire moins le droit d’accise et rabais. Voir section 7.3.7 « Droits d’accise ». Le tableau suivant indique l’évolution des recettes à travers les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord 1.169 8 (65) 44 1.156 3,8 Amérique latine du Nord 3.354 1 172 189 3.716 5,7 Amérique latine du Sud 681 0 (76) 204 808 29,9 Europe occidentale 2.605 (46) (111) (1) 2.447 0,0 Europe centrale & de l’Est 1.721 0 (79) 96 1.737 5,6 Asie-Pacifique 786 0 (96) 64 754 8,1 Exportations mondiales & Holdings 233 3 (5) 6 236 2,6 (261) 601 10.854 5,7 Total 10.549 (35) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des recettes en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le chiffre d’affaires consolidé d’InBev s’élevait à 10.854 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Cela représentait une hausse interne de 601 millions EUR, soit 5,7 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. Le chiffre d’affaires d’InBev pour les neuf premiers mois de l’année 2008 a subi l’impact des évolutions susmentionnées des volumes, ainsi que de la fixation des prix, comme expliqué dans le prochain paragraphe. La gestion active de la croissance effective du chiffre d’affaires par hectolitre fait partie des objectifs à long terme d’InBev. Pendant les neuf premiers mois de l’année 2008, le chiffre d’affaires par hectolitre a connu une augmentation interne de 4,9 % par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. Toutes les zones commerciales ont réalisé un chiffre d’affaires plus élevé par hectolitre et ont contribué à l’augmentation générale, avec des bénéfices par hectolitres particulièrement élevés en Amérique latine du Sud, en Asie pacifique et en Europe centrale et de l’Est, reflètant ainsi l’amélioration continue de la gamme de produits d’InBev et d’autres initiatives de gestion des bénéfices. En Amérique latine du Sud, par exemple, le chiffre d’affaire a été positivement influencé par une croissance en volumes plus importante dans des pays bénéficiant d’un chiffre d’affaire par hectolitre plus important et, en Argentine, d’une croissance plus importante en volumes de bière qu’en volumes de boissons non alcoolisées. En 111 Asie pacifique, le chiffre d’affaire a été positivement influencé par une croissance plus importante en volumes en Corée qu’en Chine (la Corée ayant un chiffre d’affaire par hectolitre plus important que la Chine). InBev demeure engagée à poursuivre son objectif qui tend à préférer la croissance du chiffre d’affaire à la croissance en volumes. (c) Coûts des ventes Le tableau suivant indique l’évolution des coûts des ventes dans les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord (369) (2) 25 (32) (378) (8,6) Amérique latine du Nord (1.164) (9) (50) (66) (1.289) (5,7) Amérique latine du Sud (297) 0 36 (90) (351) (30,5) Europe occidentale (1.217) 27 73 (13) (1.130) (1,1) Europe centrale & de l’Est (757) 0 45 (157) (870) (20,8) Asie-Pacifique (388) 0 41 (47) (393) (12,1) Exportations mondiales & Holdings (172) 3 5 (10) (174) (5,9) (4.363) 18 175 (416) (4.586) (9,6) Total Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des coûts de production en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les coûts des ventes consolidés d’InBev s’élevaient à 4.586 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ce qui représentait une augmentation interne de 416 millions EUR, soit 9,6 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. L’Amérique latine du Sud a enregistré une hausse interne des coûts de vente de 30,5 %, surtout à la suite de l’augmentation des volumes, des pressions de coûts d’approvisionnement telles que la hausse des prix de l’orge, du malte pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport à la même période en 2007, et l’augmentation des salaires destinée à compenser la croissance des taux d’inflation. En Europe centrale & de l’Est, où une augmentation interne de 20,8 % fut enregistrée, l’augmentation était principalement due à des pressions significatives sur les coûts de marchandises, tels que le malt, le houblon et les emballages, et à l’impact de changements dans la gamme de produits. Sur une base par hectolitre, les coûts des ventes ont connu une augmentation interne de 8,7 % d’une année sur l’autre, suite à la hausse des prix des marchandises et à la pression de l’inflation, ainsi qu’aux volumes moins importants que prévus dans les zones commerciales présentant des coûts de vente à l’hectolitre inférieurs à la moyenne, tels que l’Amérique latine du Nord et les pays de l’Europe centrale et de l’Est, de même qu’une dilution moins importante des frais fixes industriels intégrés aux coûts de vente 112 d’InBev en raison de volumes globaux moins importants que prévus. Ces facteurs ont affecté la performance d’InBev quant aux coûts de vente par hectolitre et les marges. InBev prévoit une amélioration des coûts de vente par hectolitre au cours du quatrième trimestre 2008 par rapport au quatrième trimestre 2007, vu que les prix d’approvisionnement diminuent. Suite aux hausses des prix d’approvisionnement et à l’inflation, InBev escompte que l’augmentation de ses coûts de vente par hectolitre sera légèrement supérieure au montant maximal de ses pronostics précédents pour l’exercice complet, qui étaient de 5-6 %. (d) Frais La discussion ci-dessous présente les frais d’exploitation d’InBev, qui sont égaux à la somme de ses frais de distribution, frais de ventes et de marketing, frais administratifs et autres frais et produits d’exploitation pour les neuf mois clôturés le 30 septembre 2008 par rapport aux neuf mois clôturés le 30 septembre 2007. Les frais d’exploitation ne comprennent pas les charges non récurrentes. Les frais d’exploitation d’InBev s’élevaient à 3.504 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008, soit une hausse interne de 3,4 % ou 116 millions EUR par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, puisque la gestion saine des frais fixes et des bonus moins importants ont été plus que compensés par la hausse des frais de vente et de marketing. L’augmentation des frais de vente et de marketing fait partie de la stratégie d’InBev pour investir dans la création de valeur à long terme par la construction de marques. Frais de distribution Le tableau suivant indique l’évolution des frais de distribution dans les zones commerciales d’InBev entre les périodes de les neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord (207) (7) 10 (9) (213) (4,4) Amérique latine du Nord (392) (2) (15) (29) (438) (7,5) Amérique latine du Sud (56) 0 7 (16) (66) (28,4) Europe occidentale (312) 8 12 (12) (304) (4,0) Europe centrale & de l’Est (225) 0 9 2 (214) 0,9 Asie-Pacifique (53) 0 8 (5) (51) (10,2) Exportations mondiales & Holdings (27) 0 0 0 (26) 1,3 (1.271) 0 31 (69) Total (1.310) (5,5) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des frais de distribution en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. 113 Les frais de distribution consolidés d’InBev s’élevaient à 1.310 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une croissance interne de 69 millions EUR, soit 5,5 %, pour les neuf premiers mois de l’année 2008 par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, principalement en raison de la hausse des frais unitaires de transport en Amérique latine du Sud et en Europe occidentale ainsi que de l’augmentation des volumes vendus directement aux clients, particulièrement en Amérique latine du Nord. Frais de vente et de marketing Les frais de marketing comprennent tous les coûts liés au soutien et à la promotion de marques, y compris des coûts d’exploitation (comme les coûts des salaires et de bureau) des départements marketing, des coûts de publicité (comme les coûts d’agence et de médias), de sponsoring, d’événements, d’enquêtes et d’études de marché. Les frais de ventes comprennent tous les coûts relatifs à la vente des produits, y compris les coûts d’exploitation (comme les frais de personnel et de bureau) du service commercial et des forces de vente. Le tableau suivant indique l’évolution des frais de ventes et de marketing à travers les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord (163) 6 9 6 (142) 3,9 Amérique latine du Nord (348) (2) (15) (45) (411) (13,0) Amérique latine du Sud (88) 0 8 (11) (91) (12,1) Europe occidentale (523) 20 19 (14) (499) (2,8) Europe centrale & de l’Est (301) 0 12 (49) (338) (16,1) Asie-Pacifique (160) 0 19 (22) (164) (13,6) (36) (9) 1 6 (38) 12,5 14 52 Exportations mondiales & Holdings Total (1.621) (129) (1.683) (8,0) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des frais de vente et de marketing en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais de vente et de marketing consolidés d’InBev s’élevaient à 1.683 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une croissance interne de 129 millions EUR, soit 8,0 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, reflétant sa volonté de générer une croissance de bénéfice à long terme en renforçant le travail commercial, les investissements dans ses propres marques et de poursuivre ses efforts en vue apporter des innovations à ses consommateurs, indépendamment des effets à court terme. En particulier, des augmentations clés ont eu lieu dans les dépenses liées aux ventes et au marketing en vue de soutenir la croissance des marques et/ou la promotion des ventes en 114 Amérique latine du Nord, en Amérique latine du Sud, en Europe centrale & de l’Est (en ce compris en Russie et en Ukraine) et dans la région Asie-Pacifique, tandis qu’une baisse a été enregistré pour l’Amérique du Nord et dans les exportations mondiales et les holdings en ce qui concerne les dépenses non-fonctionnelles (c’est-à-dire les dépenses qui n’ont pas d’impact immédiat sur les produits, les volumes de ventes ou la valeur de la bière, étant donné qu’elle ne sont pas directement perceptibles par les consommateurs). Frais administratifs Le tableau suivant indique l’évolution des frais administratifs dans les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord (61) (1) 3 6 (52) 10,4 Amérique latine du Nord (194) (22) (8) 12 (211) 5,8 Amérique latine du Sud (33) 0 3 (2) (32) (4,8) Europe occidentale (178) (6) 3 6 (176) 3,3 Europe centrale & de l’Est (99) 1 2 10 (86) 9,8 Asie-Pacifique (46) 0 3 (4) (47) (7,7) Exportations mondiales & Holdings (128) 4 0 29 (95) (23,5) Total (739) (23) 5 58 (699) (7,7) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des frais administratifs en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais administratifs consolidés d’InBev s’élevaient à 699 millions EUR durant les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci qui a représente une baisse de 58 millions EUR, soit 7,7 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, résultat du contrôle sévère sur les frais généraux et de bonus moins importants qu’au cours des neuf premiers mois de l’année 2007. 115 Autres produits / (charges) d’exploitation Le tableau suivant indique l’évolution des autres produits et frais d’exploitation dans les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord 3 0 (1) 4 6 160,4 Amérique latine du Nord 76 28 5 (18) 91 (16,9) Amérique latine du Sud (6) 0 0 6 0 107,0 Europe occidentale (49) (34) (3) (5) (90) (7,4) Europe centrale & de l’Est (75) 0 0 (4) (79) (5,7) (2) 0 (2) 12 8 506,1 Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings 226 0 (2) 28 252 12,5 Total 173 (6) (3) 24 188 12,9 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage des autres produits et frais d’exploitation en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le solde net des autres produits et frais d’exploitation d’InBev a dégagé un gain de 188 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci qui représente une amélioration interne de 24 millions EUR par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. Le gain net pour les neuf premiers mois de l’année 2008 était principalement dû à des bénéfices sur cessions d’actifs en Amérique du Nord, en Amérique latine du Sud et en Asie pacifique, qui ont été en partie compensés par un ajustement de bonus inférieur au premier trimestre de 2008 par rapport au premier trimestre de 2007 en Amérique latine du Nord, (c’est-à-dire que le premier trimestre de 2007 a bénéficié d’une reprise relativement plus élevée sur un compte de régularisation de 2006 concernant le pool de bonus pour l’Amérique latine du Nord). 116 (e) EBITDA normalisé Le tableau suivant indique l’évolution de l’EBITDA normalisé à travers les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôture le 30 septembre 2007 Conversion monétaire Périmètre Croissance interne Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord Amérique latine du Nord 434 1.519 Croissance interne(1) 5 (23) 20 436 4,6 (6) 96 67 1.676 4,4 Amérique latine du Sud 263 0 (29) 99 332 37,6 Europe occidentale 565 (37) (14) (33) 481 (5,9) Europe centrale & de l’Est 420 1 (18) (74) 328 (17,6) Asie-Pacifique 213 0 (35) 4 181 1,7 Exportations mondiales & Holdings 112 1 (2) 68 179 60,3 (36) (25) 150 3.614 4,3 Total 3.525 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage de l’EBITDA normalisé en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. L’EBITDA normalisé s’élevait à 3.614 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une augmentation interne de 150 millions EUR, soit 4,3 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. La marge consolidée de l’EBITDA normalisé pour les neuf premiers mois de l’année 2008 était de 33,3 % contre 33,4 % pour les neuf premiers mois de l’année 2007. La marge de l’EBITDA normalisé a perdu 45 points de base d’un point de vue interne. L’Amérique du Nord a fourni un EBITDA normalisé de 436 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ce qui représente une croissance interne de 20 millions EUR, soit 4,6 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, suite à de bonnes performances commerciales et une bonne gestion des coûts. Le troisième trimestre a néanmoins affiché une baisse de l’EBITDA normalisé, puisque la croissance des bénéfices a été largement compensée par l’augmentation des frais de vente et des frais d’exploitation de ce trimestre, dus en partie à la hausse des prix des marchandises et à la presison de l’inflation. L’Amérique latine du Nord a affiché un EBITDA normalisé de 1.676 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ce qui représente une croissance interne de 67 millions EUR, soit 4,4 %, par 117 rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, découlant d’une augmentation du chiffre d’affaires et des volumes, partiellement compensés par des frais de vente et de marketing. L’Amérique latine du Sud a affiché un EBITDA normalisé de 332 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une croissance interne de 99 millions EUR, soit 37,6 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, grâce aux bons résultats en termes de chiffre d’affaires et de volume. L’EBITDA normalisé de l’Europe occidentale s’élevait à 481 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une baisse interne de 33 millions EUR, soit 5,9 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, suite à des volumes inférieurs dans le secteur et une stratégie qui se détournait des produits à faible marge. Cette stratégie, bien qu’ayant eu un impact négatif sur les résultats à court terme, est importante pour la rentabilité à long terme. L’Europe centrale & de l’Est a affiché un EBITDA normalisé de 328 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une baisse interne de 74 millions EUR, soit 17,6 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, étant donné que l’effet combiné des baisses des volumes, de l’augmentation des coûts de production et des frais de vente et de marketing, n’a pas pu être entièrement compensé par une augmentation sensible du chiffre d’affaires par hectolitre et d’une gestion efficace des coûts généraux. L’EBITDA normalisé pour l’Asie-Pacifique s’est élevé à 181 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une hausse interne de 4 millions EUR, soit 1,7 %, par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, reflétant une solide croissance du chiffre d’affaires par hectolitre, partiellement compensée par l’impact de l’augmentation des coûts de vente et du maintien des l’investissement dans les activités commerciales. Les opérations Exportations mondiales & Holdings ont affiché un EBITDA normalisé de 179 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une croissance interne de 68 millions EUR par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007, principalement en raison d’un revenu intra-groupe plus élevé qui est neutre au niveau consolidé, une gestion sévère des frais fixe et une diminution des bonus par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. (f) Amortissements et dépréciations InBev a comptabilisé 850 millions EUR en frais d’amortissement et de dépréciation pour les neuf premiers mois de l’année 2008, contre 754 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007. Ces montants reflètent une réaffectation de tous frais d’un montant de respectivement 4 millions EUR et 3 millions EUR des frais globaux de dépréciations et amortissements vers les coûts des produits vendus. Voir notes 9, 10 et 11 des comptes consolidés intermédiaires résumés non audités d’InBev pour les neuf mois clôturés le 30 septembre 2008, pour une description plus détaillée des amortissements et dépréciations concernant ses propriétés, usines, équipements et goodwill, ainsi que ses immobilisations incorporelles. 118 (g) Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Le tableau suivant indique l’évolution du bénéfice normalisé d’exploitation à travers les zones commerciales d’InBev entre les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2007 et 2008, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 Amérique du Nord 372 Amérique latine du Nord 1.332 Amérique latine du Sud Périmètre Conversion monétaire Période de neuf mois clôturée le Croissance 30 septembre interne 2008 (en millions EUR) 4 (19) Croissance interne(1) (%)(2) 20 377 5,4 (6) 88 43 1.458 3,3 201 — (23) 91 269 45,1 Europe occidentale 326 (31) (7) (39) 248 (12,4) Europe centrale & de l’Est 264 1 (11) (103) 151 (38,8) Asie-Pacifique 137 — (27) (2) 107 (1,6) 96 1 (2) 60 155 61,9 (31) (2) 71 2.764 2,6 Exportations mondiales & Holdings Total 2.727 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour les neuf premiers mois de l’année 2008, exprimée en pourcentage de l’EBIT normalisé en euros pour les neuf premiers mois de l’année 2007, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le bénéfice normalisé issu des activités mondiales a augmenté pour atteindre 2.764 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci représente une croissance interne de 2,6 % par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2007. (h) Eléments non-récurrents Les éléments non-récurrents, se composant de frais de restructuration, de ventes d’entreprises et d’actifs, ainsi que de contentieux, ont eu l’impact suivant sur le bénéfice d’exploitation d’InBev (EBIT) pour les périodes de neuf mois clôturées le 30 septembre 2008 et 2007 : Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2007 (en millions EUR) 2.764 2.727 Restructuration (y compris les pertes pour dépréciation) (59) (1) Cession d’activités et vente d’actifs (54) 14 — 22 Litiges Bénéfice d’exploitation Dépenses financières non récurrentes * 2.651 (25) Tous les chiffres du tableau ci-dessus sont indiqués avant l’effet des impôts sur le revenu. 119 2.762 — Restructuration Les frais de restructuration exceptionnels représentent une perte nette de 59 millions EUR dans le bénéfice d’exploitation d’InBev au 30 septembre 2008, contre une perte nette de 1 million EUR au 30 septembre 2007. Les frais de restructuration comptabilisés pour les neuf premiers mois de l’année 2008 sont principalement le résultat d’alignements organisationnels, de l’externalisation d’activités et de la poursuite de l’implémentation des centres de services partagés pour les services de transactions en Europe occidentale. Ces modifications visent à éliminer les chevauchements ou processus et actvités doubles à travers les fonctions. InBev croit que ces changements devraient permettre une focalisation plus importante sur les activités principales d’InBev, l’accélération des prises de décisions et l’amélioration de l’efficacité, des services et de la qualité. Cession d’activités et vente d’actifs Les ventes d’activités et d’actifs pendant les neuf premiers mois de l’année 2008 ont engendré des pertes nettes d’exploitation de 54 millions EUR, par rapport à un gain net de 14 millions EUR pendant les neuf premiers mois de l’année 2007. A la suite du projet d’InBev de mettre en place un nouveau modèle de distribution en France, InBev négocie actuellement le transfert d’un intérêt de contrôle de son réseau de distribution intégré actuel et la création d’un partenariat pour la distribution des boissons d’InBev. Dans le cadre de cette réorganisation, InBev a reconnu un actif en vente et reconnait que ces pertes actuelles prévues découlant de la réorganisation s’élèvent à un montant initial de 50 millions EUR au 30 septembre 2008. Litiges Alors que le bénéfice d’exploitation au 30 septembre 2007 avait été affecté positivement par une annulation nette des provisions pour litiges de 22 millions EUR, il n’y a pas eu d’annulation de provision comparable aux neuf premiers mois de l’année 2008. Dépenses financières non récurrentes Dans le cadre de l’Acquisition, InBev a reconnu une dépense financière non recurrente de 25 millions EUR liés aux droits d’engagement pour les dettes senior et le crédit relais qu’InBev utilise pour financer l’Acquisition. Les droits d’engagement échoient et sont payables péridiodiquement sur les montants d’engagement non tirés cumulés de ces crédits. L’EBITDA normalisé d’InBev pour les neuf premiers mois de l’année 2008 reflète des ajustements pour des éléments non-récurrents d’un montant de 113 millions EUR à l’EBITDA d’InBev pour cette période (comparé d’un frais net de 9 millions EUR imputé à l’EBITDA d’InBev pour les neuf premiers mois de l’année 2007 pour déterminer l’EBITDA normalisé pour cette période). Ces éléments non récurrents reflètent le fait non récurrent mentionné ci-dessus et, durant les neuf premiers mois de l’année 2007, une reprise de dépréciations nette de 44 millions EUR concernant des frais de restructurations. (i) Coûts financiers nets Les coûts financiers nets récurrents d’InBev s’élevaient à 493 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008, contre 453 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007. L’augmentation de 40 millions EUR est principalement due à des frais d’intérêts plus élevés pour InBev, pour certaines filiales holdings d’InBev en Belgique et au Luxembourg et pour AmBev suite à, à la suite d’une dette totale plus élevée. (j) Bénéfice avant impôts Les bénéfices avant impôts d’InBev ont diminué de 7,5 %, passant de 2.309 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007, à 2.136 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Ceci est dû essentiellement à l’impact des dépenses non récurrentes. 120 (k) Impôts sur le résultat Les impôts sur le résultat d’InBev sont passés de 464 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007 (avec un taux d’imposition effectif de 20,1 %) à 332 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008 (avec un taux d’imposition effectif de 15,6 %). La baisse du taux d’imposition effectif a été principalement causée par la reconnaissance d’impôts différés de 83 millions EUR au deuxième trimestre 2008, suite à l’utilisation de pertes fiscales suite à un transfert intra-groupe de certaines immobilisations incorporelles. Cette diminution a été partiellement compensée par la reconnaissance de dépenses non récurrentes sur la réorganisation du réseau de distribution français d’InBev, sur laquelle aucun actif de débet d’impôt n’a été reconnu. En outre, InBev a continué à bénéficier au niveau d’AmBev de l’impact des intérêts sur les paiements des capitaux propres (c’est-à-dire un type spécifique de distributions de bénéfices (similaire à des dividendes) qui est déductible fiscalement dans le chef d’Ambev en tant que payeur de telles distributions de bénéfices, jusqu’à un montant déterminé par des règles spécifiques et des seuils déterminés par le gouvernement brésilien) et d’un goodwill déductible fiscalement provenant de la fusion entre InBev Holding Brazil S.A. et AmBev en juillet 2005, ainsi que de l’acquisition de Quilmes Industrial S.A. en août 2006. L’impact de ce goodwill déductible des dépenses d’impôts sur les revenus s’élevait à 134 millions EUR au 30 septembre 2008 et, sous réserve d’une modification de la législation fiscale, InBev s’attend à ce que l’amortissement de ce goodwill ait lieu jusqu’en 2013. Hors impact de la reconnaissance d’impôts différés et les dépenses non récurrentes pour la réorganisation en France, l’impôt effectif aurait été de 19,0 %. (l) Bénéfice (avant et après participations minoritaires) Le bénéfice normalisé attribuable aux actionnaires d’InBev était de 1.360 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008, en hausse de 6,1 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le bénéfice rapporté imputable aux actionnaires d’InBev pour les neuf premiers mois de l’année 2008 était de 1.238 millions EUR, par rapport à 1.298 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007. Le bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev pour les neuf premiers mois de l’année 2008 reflète l’impact des frais financiers nets, des dépenses financières non récurrentes et des dépenses d’impôts sur le revenu décrites ci-dessus, ainsi que les bénéfices attribuables aux intérêts minoritaires. Le bénéfice attribuable aux intérêts minoritaires a atteint 566 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2008, contre 547 millions EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007. Cette augmentation de 19 millions EUR provient principalement d’un bénéfice accru au niveau d’AmBev, qui a plus que compensé l’effet d’une baisse de la participation minoritaire chez AmBev suite à la réalisation des plans de rachat d’actions d’AmBev. Les revenus d’InBev par action de base s’élèvent pour les neuf premiers mois de l’année 2008 à 2,07 EUR, par rapport à 2,12 EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007. Le rendement normalisé par action d’InBev était de 2,27 EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007, par rapport à 2,10 EUR pour les neuf premiers mois de l’année 2007, respectivement pour les raisons détaillées ci-dessus. 7.6.2 Comparaison entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 (a) Volumes Le tableau ci-dessous présente les volumes de ventes dans le monde pour chacune des zones commerciales d’InBev et pour chaque pays de ces zones commerciales pour 2007 et 2006. Les volumes comprennent tant les volumes bière que les volumes non bière (principalement les CSD). En outre, les volumes ne comprennent pas seulement les marques qu’InBev détient ou donne en licence, mais également des marques de tiers qu’elle brasse ou produit en tant que sous-traitant, ainsi que des produits de tiers qu’elle vend à travers son réseau de distribution, en particulier en Europe occidentale. 121 Les volumes vendus par l’activité Exportations mondiales & Holdings (tels que décrits plus en détail à la section 7.5 « Zones commerciales et segments secondaires ») sont présentés séparément. Exercice clôturé le 31 décembre 2007 2006 (en millions d’hectolitres) 9,7 9,2 Canada Etats-Unis 1,9 4,2 Cuba 1,0 0,9 Amérique du Nord 12,6 14,3 Bière brésilienne 70,1 65,6 Boissons non alcoolisées brésiliennes 24,5 22,1 République dominicaine 1,6 1,6 Equateur 0,2 0,2 Guatemala 0,3 0,2 Pérou 2,5 2,8 Venezuela 1,7 2,1 100,9 94,6 Argentine 23,2 17,2 Uruguay 1,4 1,0 Paraguay 2,1 1,7 Chili 0,7 0,5 Bolivie 3,1 2,2 Amérique latine du Sud 30,5 22,6 Royaume-Uni 10,8 11,9 Belgique 6,1 6,3 Pays-Bas 2,8 2,6 France 2,3 2,3 Luxembourg 0,2 0,2 Allemagne 9,6 10,8 Italie 1,4 1,4 Autriche 0,1 0,1 Suisse 0,1 0,1 Espagne 0,2 0,2 Exportations et licences 2,4 3,2 Amérique latine du Nord 122 Exercice clôturé le 31 décembre 2007 2006 (en millions d’hectolitres) 36,0 39,1 Europe occidentale(1) Hongrie 2,3 2,3 Bulgarie 1,6 1,5 Croatie 1,7 1,6 Roumanie 3,9 3,4 Serbie 3,5 3,3 Monténégro 0,5 0,5 République tchèque 2,8 2,7 Russie 21,8 18,7 Ukraine 11,0 9,3 Europe centrale & de l’Est 49,1 43,2 6,9 6,6 29,5 23,3 — 1,1 36,4 30,9 5,1 1,8 270,6 246,5 Corée du Sud Chine Licences Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total Remarque : (1) comprend les produits en sous-traitance/commerciaux, 5,6 millions d’hectolitres en 2007 et 6,4 millions d’hectolitres en 2006. 123 Le tableau suivant indique l’évolution des volumes de ventes dans les zones commerciales d’InBev, entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2006 Périmètre Croissance interne (milliers d’hectolitres) (1.710) (60) Exercice clôturé le 31 décembre 2007 (%)(2) (0,5) Amérique du Nord 14.342 Amérique latine du Nord 94.586 931 5.361 100.877 5,7 Amérique latine du Sud 22.566 5.833 2.125 30.524 9,7 Europe occidentale 39.147 (1.218) (1.861) 36.068 (4,9) Europe centrale & de l’Est 43.201 — 5.936 49.137 13,7 Asie-Pacifique 30.924 4.375 1.081 36.380 3,6 1.763 3.095 195 5.054 4,0 246.529 11.306 12.777 270.611 5,2 Exportations mondiales & Holdings Total 12.572 Croissance interne(1) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des volumes pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les volumes de ventes consolidés d’InBev ont connu une hausse interne de 5,2 % en 2007 par rapport à 2006, avec les volumes bière affichant une hausse interne de 4,7 % et les volumes non bière de 8,6 %. Toutefois, les volumes de ventes des propres marques de bière d’InBev ont enregistré une hausse interne de 5,0 % pendant cette période, principalement suite à la réalisation de sa stratégie visant à ce concentrer sur la construction de volumes de marque, tout en réduisant les marques de distributeur et les autres produits bière à marge plus réduite. Les volumes de ventes de Stella Artois, Beck’s, Brahma et Leffe ont augmenté de 3,2 % sur base interne en 2007 par rapport à 2006. Alors que les volumes de Stella Artois ont connu une baisse interne de 2,4 %, cela est presque entièrement dû à des volumes plus bas au Royaume-Uni, où la marque-phare a connu des difficultés en 2007, tel que reflété dans une perte en termes de volumes et de parts de marché, due en partie à une fluctuation des préférences des consommateurs, ce qui a compensé une forte croissance des volumes aux Etats-Unis, en Europe de l’Est et en Amérique latine. Beck’s a dégagé 4,3 % de croissance interne des volumes en 2007, avec des contributions significatives émanant du Royaume-Uni et d’Europe centrale & de l’Est. Les volumes de Brahma ont progressé de 4,9 % sur base interne, principalement en raison de la solidité des résultats au Brésil. Une croissance continue satisfaisante en Europe occidentale et en Amérique du Nord a également conduit à une augmentation interne de volumes de 10,2 % pour Leffe. La croissance des bières a généralement été poussée par des opérations dans les zones commerciales d’Amérique latine du Nord, d’Amérique latine du Sud, d’Europe centrale & de l’Est, ainsi que d’AsiePacifique. Les trois principaux éléments ayant eu un impact négatif sur la performance de volume générale d’InBev en 2007 ont été une faible performance en termes de parts de marché en Chine, une mauvaise performance en termes de parts de marché au Royaume-Uni (qui a été le seul marché d’Europe occidentale où InBev a perdu des parts de marché) et un ralentissement économique du secteur en Europe occidentale. 124 Amérique du Nord Les volumes des ventes ont enregistré une baisse interne de 0,5 % en Amérique du Nord en 2007 par rapport à 2006. Cette baisse résulte des volumes au Canada qui ont perdu 1,4 % sur base interne suite à une perte de parts de marché. D’un point de vue externe, les volumes d’InBev au Canada ont connu une augmentation de 5,4 % en 2007. L’écart entre les chiffres internes et externes au Canada est principalement le résultat des effets de périmètre de l’ajout des marques de Lakeport Brewing Income Fund au portefeuille canadien d’InBev en avril 2007 et de la croissance ultérieure de ces marques pendant l’exercice. La performance en volume des marques canadiennes d’InBev, comme Labatt Blue, aux Etats-Unis, a également progressé pendant l’exercice. La marque Hoegaarden a également réalisé une bonne performance sur le marché américain en 2007, avec des volumes affichant une hausse interne de 9,0 % par rapport à 2006. En 2007, Anheuser-Busch, Inc. a pour la première fois importé des marques européennes d’InBev sur le marché américain à la suite de la Convention d’importation qu’InBev a conclue avec AnheuserBusch, Inc. en 2006 (voir la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. »). Bien que des difficultés initiales d’implémentation de la convention aient émergé, les ventes et les volumes sont conformes aux objectifs depuis la résolution de problèmes. Suite à la conclusion de cette Convention d’importation, les ventes d’InBev aux Etats-Unis de ses marques d’importation européennes sont rapportées dans la zone Exportations mondiales & Holdings. Amérique latine du Nord En Amérique latine du Nord, les volumes ont connu une augmentation interne de 5,7 % en 2007 par rapport à 2006, les produits bière enregistrant une hausse interne de 5,1 % et les produits non bière enregistrant une hausse interne de 7,2 %. Les volumes de bière d’InBev au Brésil ont enregistré une hausse interne de 5,6 %, principalement suite à la croissance du marché brésilien de la bière dans son ensemble et cela, en dépit d’une modeste baisse de 1,0 % de la part de marché d’InBev au Brésil pour l’année complète 2007 par rapport à 2006. Les volumes de bières d’InBev dans les autres pays de la zone commerciale ont globalement affiché une baisse interne de 4,9 %, en dépit de performances positives au Pérou et en République dominicaine et de baisses modestes au Guatemala et en Equateur. Cette baisse était principalement due à des chutes de volumes plus importantes au Venezuela, où l’impact du volume sectoriel décroissant l’a emporté sur l’augmentation de la part de marché d’InBev. En mars 2007, InBev a acheté deux usines dans le cadre de l’acquisition de Cervejarias Cintra Ind. e Com. Ltda., augmentant en conséquence sa capacité de production au Brésil. Amérique latine du Sud Les volumes d’InBev ont augmenté de 9,7 % sur base interne en Amérique latine du Sud en 2007 par rapport à 2006, avec des volumes de bière connaissant une hausse interne de 6,8 % et les volumes non bière de 14,3 %. Tous les pays de cette zone commerciale, à l’exception du Chili et du Paraguay, ont enregistré des augmentations internes des volumes des ventes avec des hausses particulièrement fortes en Argentine, en Bolivie et en Uruguay. Ces augmentations ont été soutenues par la croissance continue des marques de luxe d’InBev. En Argentine, sa nouvelle bière douce et crémeuse, Quilmes Stout, a contribué à une croissance interne d’InBev de plus de 100 % sur le marché de la bière brune. En externe, les volumes ont progressé substantiellement suite à l’acquisition de Quilmes Industrial S.A., bien que cet effet ait été partiellement compensé par la vente de certaines marques de Quilmes Industrial S.A. en décembre 2006, conformément aux exigences des autorités de contrôle des concentrations d’Argentine. En outre, afin de soutenir la demande accrue de bière et de boissons non alcoolisées sur le marché argentin, des investissements ont été réalisés afin d’étendre la capacité des brasseries existantes en Argentine, faisant de 2007 une année record en ce qui concerne les investissements d’InBev dans ce pays. Les installations d’InBev en Bolivie et au Paraguay ont également été étendues pendant l’année 2007. 125 Tel que décrit dans la section 7.3.1 « Acquisitions, cessions et autres changements de périmètre », la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. en Argentine dans les résultats d’exploitation d’InBev en raison de l’acquisition de pratiquement toutes les participations minoritaires subsistantes a fortement contribué à la croissance externe qui a eu lieu en 2007 en Amérique latine du Sud. Europe occidentale Les volumes totaux d’InBev en Europe occidentale ont connu une baisse interne de 4,9 % en 2007 par rapport à 2006, dans un contexte de baisse générale des volumes du secteur. Néanmoins, les volumes des marques de bière propres à InBev n’ont enregistré qu’une baisse interne de 4,4 %. Les volumes de bières d’InBev au Royaume-Uni ont perdu 10,3 % sur base interne, ce qui a coı̈ncidé avec une baisse de ses parts de marché dans le segment bière du Royaume-Uni. La marque-phare Stella Artois en particulier a connu une année difficile au Royaume-Uni en 2007, comme le reflètent les pertes de volumes et de parts de marché. Les volumes de bière d’InBev en Allemagne ont enregistré une baisse interne de 3,8 % en 2007 par rapport à 2006, bien que les parts de marché soient restées stables pendant l’exercice. En Belgique, en dépit de la baisse interne de ses volumes de bière de 1,5 % en 2007 par rapport à 2006, les parts de marché d’InBev ont progressé. Dans la continuité des résultats des exercices précédents, InBev a développé ou maintenu sa part de marché sur tous les marchés d’Europe occidentale en 2007, sauf au Royaume-Uni. Europe centrale & de l’Est En Europe centrale & de l’Est, la croissance interne du volume a été de 13,7 % en 2007 par rapport à 2006. Les volumes ont connu une croissance interne de 16,5 % en Russie, entraı̂nant une augmentation des parts de marché. En Russie, la position de la marque Stella Artois a été renforcée grâce à des campagnes réussies, en ce compris le parrainage du Festival du film de Moscou. Brahma, la marque de luxe d’InBev, a également connu une croissance solide sur les marchés clés russes, y compris à Moscou, à St. Pétersbourg et en Sibérie, soutenue par un réseau de distribution efficace sur ces marchés, pendant que sa marque locale, Siberian Crown, a progressé tant en volume qu’en parts de marché en 2007. InBev a également conservé sa position de leader sur le marché ukrainien en 2007, avec des volumes affichant une hausse interne de 19,3 % dans l’ensemble. En particulier, Chernigivske, la deuxième marque d’Ukraine en termes de ventes, a progressé tant en volume qu’en parts de marché en 2007, se remettant ainsi de la stagnation momentanée de la croissance subie par la marque en 2005. En Ukraine, la marque d’InBev Staropramen a connu une croissance interne en volume de 60 % en 2007. Tous les autres marchés d’Europe centrale et de l’Est, à l’exception de la Hongrie et de la Bulgarie, ont également enregistré des hausses de volume et de parts de marché. InBev a continué d’investir dans les capacités de production de sa zone commerciale d’Europe centrale & de l’Est en 2007. En octobre 2007, sa brasserie russe à Angarsk est devenue opérationnelle, ce qui devrait permettre de mieux satisfaire la demande croissante dans l’Est du pays. La situation stratégique de sa brasserie devrait réduire les délais de distribution afin de garantir que les produits bière d’InBev soient accessibles aux consommateurs avec plus de rapidité et d’efficacité. Asie-Pacifique Les volumes en Asie-Pacifique ont dégagé une croissance interne de 3,6 % en 2007 par rapport à 2006. En Chine, la croissance interne des volumes s’élevait à 3,0 %, bien qu’elle soit inférieure à la croissance du marché chinois en général. La branche Sedrin continue à mettre en place les meilleures pratiques élaborées en vue d’améliorer les résultats dans l’ensemble de ses activités. En Corée du Sud, les volumes ont augmenté de 5,7 % sur base interne en 2007 par rapport à 2006, soutenus par la croissance de la marque Cass, ce qui a débouché sur une hausse des parts de marché d’InBev. 126 Tel qu’il est précisé dans la section 7.3.1 « Acquisitions, cessions et autres changements de périmètre », l’acquisition de la brasserie Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd. en Chine à fortement contribué à l’expansion externe en Asie-Pacifique en 2007. Exportations mondiales & Holdings Les volumes des Exportations mondiales & Holdings ont connu une hausse interne de 4 %, suite aux hausses des volumes dans les pays où les produits d’InBev sont vendus uniquement à l’export et où InBev n’exerce aucune autre activité de production, ainsi que sur la plate-forme de distribution constituée dans le cadre de la licence d’importation conclue avec Anheuser-Busch, Inc. relative à l’importation des marques européennes d’InBev sur le marché américain. (b) Chiffre d’affaires Le tableau suivant indique l’évolution du chiffre d’affaires dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) (en millions EUR) (205) (63) Amérique du Nord 1.831 Amérique latine du Nord 4.268 24 733 Amérique latine du Sud Europe occidentale 3.646 Europe centrale & de l’Est 1.820 Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total (%)(2) 1 1.564 0,1 98 514 4.904 12,0 188 (68) 150 1.003 21.0 (65) (3) (123) 3.455 (3,4) (32) 411 2.198 22,6 912 53 (41) 70 994 8,1 99 266 20 (73) 312 (20,0) 13.308 262 (90) 950 14.430 7,2 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le chiffre d’affaires consolidé d’InBev a progressé jusqu’à 14.430 millions EUR pendant l’exercice clôturé le 31 décembre 2007. Ceci représente une croissance interne de 7,2 % (soit 950 millions EUR) par rapport à l’exercice clôturé le 31 décembre 2006. Les principales zones commerciales ayant contribué à la croissance du chiffre d’affaires en 2007 étaient l’Amérique latine du Nord, l’Amérique latine du Sud et l’Europe centrale & de l’Est. Le chiffre d’affaires d’InBev en 2007 a subi l’impact des évolutions de volume susmentionnées. En outre, toutes les zones commerciales ont généré un chiffre d’affaires plus élevé par hectolitre. En 2007, le chiffre d’affaires consolidé par hectolitre a enregistré une hausse interne de 1,9 % par rapport à 2006. La croissance du chiffre d’affaires par hectolitre en 2007 est le résultat de l’amélioration globale de la gamme des produits, d’initiatives au niveau de la gestion du chiffre d’affaires et d’un contrôle plus sévère sur les rabais, en sus des augmentations de prix dans certains marchés. 127 Le chiffre d’affaires des opérations des Exportations mondiales & Holdings a connu une baisse interne de 73 millions EUR, soit 20 %, par rapport à 2006. Cette baisse interne du chiffre d’affaires était principalement due à l’implémentation de la Convention d’importation conclue avec AnheuserBusch, Inc. pour l’importation des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis, résultant dans une modification de la plate-forme de distribution caractérisée par un chiffre d’affaires inférieur, des frais de marketing inférieurs et des produits opérationnelles plus élevés. (c) Coûts des ventes Le tableau suivant indique l’évolution des coûts des ventes dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) Amérique du Nord Amérique latine du Nord Amérique latine du Sud Europe occidentale (680) (en millions EUR) 161 23 (%)(2) 5 (491) 1,1 (1.491) (14) (26) (134) (1.664) (9,0) (313) (84) 31 (58) (425) (19,2) 31 2 (30) (1.616) (1,9) 18 (190) (1.013) (22,6) (1.619) Europe centrale & de l’Est (840) Asie-Pacifique (467) (17) 19 (29) (495) (6,8) (67) (191) (14) 38 (233) 14,8 (5.477) (114) 53 Exportations mondiales & Holdings Total (397) (5.936) (7,3) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des coûts des ventes en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les coûts des ventes consolidés d’InBev s’élevaient à 5.936 millions EUR en 2007. Ceci représente une augmentation interne de 7,3 % par rapport à 2006. Par hectolitre, les coûts des ventes d’InBev ont affiché une hausse interne de 2,0 % en 2007 par rapport à 2006 (contre une inflation moyenne pondérée de 4,0 % dans l’ensemble de ses pays d’exploitation). Le fait que la croissance des coûts des ventes par hectolitre se situe à des niveaux inférieurs à l’inflation en 2007 est le résultat de la mise en place réussie de programmes d’optimalisation de la chaı̂ne d’approvisionnement, tels que le Voyager Plant Optimisation et l’ingénierie de valeur, qui visent à optimaliser l’utilisation des ressources et le processus de brassage, engendrant une réduction de la consommation de matières premières et un meilleur rendement, tout en entraı̂nant des améliorations de la qualité et de la sécurité. Fin 2007, le programme Voyager Plant Optimisation a atteint l’une de ses étapes cruciales, devenant opérationnel dans toutes les zones commerciales à l’exception de l’Amérique latine du Sud. Voir section 5 « Présentation d’InBev et de ses activités » pour de plus amples informations sur le programme Voyager Plant Optimisation. En ce qui concerne les zones commerciales en 2007, l’Amérique du Nord a réussi à réduire ses coûts de vente par hectolitre par rapport à 2006 de 0,6 % sur base interne, alors que l’Amérique latine du Nord et l’Asie-Pacifique ont enregistré une modeste augmentation interne de 3,1 % (les deux zones commerciales maintenant la croissance en-dessous de l’inflation). L’Europe centrale & de l’Est a connu des coûts d’approvisionnement plus élevés, ce qui a débouché sur une augmentation interne des coûts 128 de ventes par hectolitre de 7,8 % par rapport à 2006, ce qui est néanmoins bien inférieur au taux d’inflation pour la même période. Les zones commerciales de l’Amérique latine du Sud et de l’Europe occidentale étaient les seules zones commerciales qui n’ont pas été en mesure de compenser l’inflation (puisque l’impact de la hausse des coûts d’approvisionnement pour les emballages, les matières premières et les prix énergétiques, et l’impact de l’inflation salariale, en particulier concernant les hausses des salaires des ouvriers en Argentine, ont pesé lourd). Les coûts des ventes de la zone commerciale de l’Europe occidentale ont également été affectés par des contraintes de production en Belgique concernant la marque Hoegaarden, provoquant la réouverture de l’usine Hoegaarden qui avait été fermée en 2006. (d) Frais L’analyse ci-après expose les frais d’exploitation d’InBev, qui correspondent à la somme de ses frais de distribution, de ventes et de marketing, de ses frais administratifs et de ses autres frais et produits d’exploitation pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 par rapport à l’exercice clôturé le 31 décembre 2006. Les charges d’exploitation ne comprennent par les charges non récurrentes. Les frais d’exploitation d’InBev s’élevaient à 4.574 millions EUR en 2007, une baisse interne de 2,1 % par rapport à 2006. Frais de distribution Le tableau suivant indique l’évolution des frais de distribution dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) (en millions d’EUR) (25) 9 Amérique du Nord (270) Amérique latine du Nord (500) (8) Amérique latine du Sud (56) (15) Europe occidentale (416) 6 Europe centrale & de l’Est (242) (66) Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total (1) (2) (1.551) (44) (%)(2) 10 (275) 3,8 (7) (36) (551) (7,1) 6 (18) (82) (33,1) 6 (403) 1,6 5 (56) (292) (23,0) 3 (5) (68) (8,1) (38) (41) (136) (1.713) 17 (8,8) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des frais de distribution en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais de distribution consolidés d’InBev s’élevaient à 1.713 millions EUR en 2007, ce qui représente une croissance interne de 136 millions EUR, soit 8,8 %, par rapport à 2006. La hausse des frais de distribution était principalement due à une combinaison de volumes plus élevés et de l’impact de la hausse des coûts de transport dans certaines activités. Les coûts de transport plus élevés étaient la conséquence d’une hausse des cours du pétrole, qui a affecté toutes les zones commerciales. La zone 129 commerciale d’Amérique latine du Sud a été particulièrement touchée, enregistrant une augmentation de 33,1 % en 2007 par rapport à 2006, due à la hausse des prix du pétrole et de la main d’œuvre. Aucune des autres zones commerciales n’a connu de hausse aussi importante. Elles ont généralement évolué de manière parallèle ou inférieure à l’inflation. InBev continue à s’appuyer sur des programmes comme Zero-Based Budgeting et l’accès au marché afin de garder les coûts de distribution sous contrôle, sans toucher à ses activités et tout en soutenant la croissance de ses volumes. Voir la section 5.1.2(a) « Atouts », pour de plus amples informations sur le programme Zero-Based Budgeting. Frais de vente et de marketing Le tableau suivant indique les variations des frais de ventes et de marketing à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) Amérique du Nord (311) (en millions d’EUR) 86 9 Amérique latine du Nord (440) (5) Amérique latine du Sud (89) (26) Europe occidentale (720) (3) Europe centrale & de l’Est (312) Asie-Pacifique (174) Exportations mondiales & Holdings Total (%)(2) 9 (206) 4,2 (7) (38) (491) (8,7) 8 (11) (118) (12,2) 55 (668) 7,6 4 (84) (392) (26,9) (25) 9 (16) (207) (9,2) (68) (75) (7) 97 (52) 68,2 (2.115) (48) 16 12 (2.134) 0,6 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des frais de ventes et de marketing en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais consolidés de ventes et de marketing d’InBev s’élevaient à 2.134 millions EUR en 2007, ce qui représente une baisse interne de 12 millions EUR, soit 0,6 %, par rapport à 2006. Cette baisse reflète des économies dans les frais commerciaux et de marketing non relatifs aux ventes, ainsi que l’impact d’un modèle commercial modifié concernant l’importation des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis. Depuis février 2007, Anheuser-Busch, Inc. supporte les coûts de ventes et de marketing des importations européennes d’InBev aux Etats-Unis, comme le traduit la baisse des frais de ventes et de marketing des Exportations mondiales & Holdings. La réduction de frais non-relatifs aux ventes était due à la visibilité apportée à l’activité d’InBev par Zero-Based Budgeting, lui permettant de mieux répartir les ressources pour les affecter là où elles apportent le plus de valeur ajoutée. La plupart des zones commerciales ont augmenté leurs frais de ventes et de marketing en 2007. L’Amérique du Nord et l’Europe occidentale étaient les seules zones commerciales à réduire leurs dépenses totales de ventes et marketing en 2007 par rapport à 2006. Tant les zones commerciales d’Amérique du Nord que d’Europe occidentale se sont concentrées sur des réductions de leurs frais non relatifs aux ventes, notamment les frais d’agence, mais également sur des 130 gains d’approvisionnement en ce qui concerne les frais d’exploitation (c’est-à-dire des frais qui ont un impact direct sur le chiffre d’affaires, les volumes des ventes ou la valeur de la bière puisque le consommateur les perçoit directement), comme l’achat d’espaces publicitaires et de matériaux de marketing commercial. Frais administratifs Le tableau suivant indique les variations des frais administratifs dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, montrant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) Amérique du Nord (104) (en millions d’EUR) 14 3 Amérique latine du Nord (273) (8) Amérique latine du Sud (51) Europe occidentale (263) Europe centrale & de l’Est (140) Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total (%)(2) 3 (83) 3,8 (4) 28 (256) 10,2 (10) 3 14 (44) 27,2 2 (1) 27 (235) 10,2 1 7 (131) 5,3 (54) (7) 2 (2) (61) (4,5) (191) (12) (1) 25 (179) 12,2 (1.075) (20) 4 102 (990) 9,5 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des frais de gestion administrative en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais administratifs consolidés d’InBev s’élevaient à 990 millions EUR en 2007, ce qui représente une baisse interne de 102 millions EUR, soit 9,5 %, par rapport à 2006 et reflété son engagement continu à maı̂triser les coûts. La baisse a été en partie affectée par une hausse des charges à payer pour les bonus en 2006. Les zones commerciales qui ont le plus contribué à ce résultat sont l’Amérique latine du Nord (avec une baisse de 28 millions d’EUR), l’Europe occidentale (avec une baisse de 27 millions d’EUR), les activités des Exportations mondiales & Holdings (avec une baisse de 25 millions d’EUR) et l’Amérique latine du Sud (avec une baisse de 14 millions d’EUR). Dans tous les cas, y compris en Europe centrale & de l’Est où elle a été mise en place en 2007, la réduction des frais administratifs a principalement été due aux efforts prestés dans le cadre du programme Zero-Based Budgeting. La création de centres de services partagés en 2006 a également aidé dans certaines zones, tout comme le changement de modèle commercial relatif à l’importation de marques européennes d’InBev aux Etats-Unis. 131 Autres produits / (charges) d’exploitation Le tableau suivant indique les variations des autres produits et frais d’exploitation dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) Amérique du Nord (6) Amérique latine du Nord 61 Amérique latine du Sud (9) Europe occidentale Europe centrale & de l’Est Asie-Pacifique (108) (2) 3 (%)(2) 167,2 3 57 121 94,5 1 (1) (11) (14,2) 31 (70) 31,7 10 (69) 12,2 6 (80) (1) 6 (en millions d’EUR) 3 2 (2) 3 Exportations mondiales & Holdings 276 1 (2) Total 133 5 5 88,7 14 289 5,1 119 263 83,0 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage des autres produits et charges d’exploitation en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le bilan net des autres frais et produits d’exploitation d’InBev, a dégagé un bénéfice de 263 millions EUR pour 2007, ce qui représente une croissance interne de 83 % par rapport au bénéfice comparable en 2006. Les principaux facteurs étaient des encouragements fiscaux accrus en Amérique latine du Nord, l’apparition de dispositions en Europe occidentale, des bénéfices sur des ventes d’actifs en Europe centrale & de l’Est, ainsi qu’en Europe occidentale et une hausse des royalties liées à la Convention d’importation avec Anheuser-Busch, Inc. 132 (e) EBITDA normalisé Le tableau suivant indique les variations de l’EBITDA normalisé à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, montrant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2006 Périmètre monétaire interne 2007 interne(1) Amérique du Nord Amérique latine du Nord 551 1.872 (en millions d’EUR) 35 (22) (%)(2) 32 597 5,6 (4) 60 390 2.318 20,9 Amérique latine du Sud 280 70 (25) 79 405 29,1 Europe occidentale 834 (31) (1) (31) 771 (3,9) Europe centrale & de l’Est 398 — (6) 128 520 32,3 Asie-Pacifique 241 8 (12) 27 263 11,9 63 (11) (3) 69 118 129,6 68 (9) 694 4.992 16,5 Exportations mondiales & Holdings Total 4.239 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage de l’EBITDA normalisé en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. L’EBITDA normalisé s’élevait à 4.992 millions EUR en 2007, ce qui représente une croissance interne de 694 millions EUR, soit 16,5 %, par rapport à 2006, avec un EBITDA normalisé en progression dans toutes les zones commerciales sauf en Europe occidentale. D’un point de vue externe, l’EBITDA normalisé a connu une croissance de 17,7 % en 2007 par rapport à 2006. L’écart entre le taux de croissance interne de 16,5 % et le taux de croissance externe de 17,7 % en 2007 s’explique par un impact négatif de conversion de devises de 9 millions EUR en 2007, par rapport à un impact positif de conversion de devises de 238 millions EUR en 2006 et par une contribution positive du périmètre, principalement suite aux acquisitions de Quilmes Industrial S.A., de Lakeport Brewing Income Fund et de Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd., en parallèle avec la convention conclue avec Anheuser-Busch, Inc. pour l’importation des marques européennes d’InBev aux Etats-Unis, pour un montant de 68 millions EUR en 2007, par rapport à une contribution positive de 103 millions EUR en 2006. La marge d’EBITDA normalisé consolidé pour l’ensemble de l’exercice était de 34,6 % en 2007, contre 31,9 % en 2006, ce qui représente une hausse de la marge de l’EBITDA normalisé de 274 points de base, soit 8,5 %, en 2007 par rapport à 2006, qui est entièrement imputable à la croissance interne. L’Amérique du Nord a enregistré un EBITDA normalisé de 597 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 32 millions EUR, soit 5,6 %, par rapport à 2006, principalement en raison d’une réduction des coûts. L’Amérique latine du Nord a comptabilisé un EBITDA normalisé de 2.318 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 390 millions EUR, soit 20,9 %, par rapport à 2006, due à la croissance du chiffre d’affaires et au contrôle des coûts. 133 L’Amérique latine du Sud a réalisé un EBITDA normalisé de 405 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 79 millions EUR, soit 29,1 %, par rapport à 2006, due à un accroissement du chiffre d’affaires et à une croissance des frais limitée. L’Europe occidentale a atteint un EBITDA normalisé de 771 millions EUR, ce qui représente une baisse interne de 31 millions EUR, soit 3,9 %, par rapport à 2006, reflétant l’impact de la baisse des volumes et de la hausse des coûts des ventes, compensé en partie par une bonne gestion des coûts fixes. Hormis le Royaume-Uni, l’EBITDA normalisé dans la zone commerciale de l’Europe occidentale a connu une croissance interne supérieure à 7 % en interne en 2007, malgré des volumes sectoriels réduits et des coûts de produits de base accrus. La zone commerciale de l’Europe centrale & de l’Est a vu son EBITDA normalisé augmenter pour atteindre 520 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 128 millions EUR, ou 32,3 %, par rapport à 2006, en raison d’une croissance du chiffre d’affaires, partiellement compensée par une augmentation des frais commerciaux et de distribution. L’Asie-Pacifique a vu son EBITDA normalisé augmenter pour atteindre 263 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 27 millions EUR, soit 11,9 %, par rapport à 2006, avec une hausse du chiffre d’affaires, partiellement compensée par une augmentation des frais de vente et de marketing. Les activités Exportations mondiales & Holdings ont affiché un EBITDA normalisé de 118 millions EUR en 2007, par rapport à 63 millions EUR en 2006, principalement suite à l’impact de l’adoption d’un modèle commercial différent pour les importations européennes d’InBev aux Etats-Unis, comme décrit ci-dessus. (f) Amortissements et dépréciations En 2007, InBev a comptabilisé 1.030 millions EUR en frais d’amortissement et de dépréciation, contre 1.093 millions EUR en 2006. Voir les notes explicatives 9, 12, 13 et 14 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturé le 31 décembre 2007 et 2006, pour une description plus approfondie des frais d’amortissement et de dépréciation concernant ses biens immobiliers, usines et équipements, goodwill, ainsi que ses immobilisations incorporelles. 134 (g) Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Le tableau suivant indique les variations du bénéfice normalisé d’exploitation à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2006 Amérique du Nord 459 Amérique latine du Nord 1.625 Amérique latine du Sud Périmètre Conversion monétaire Exercice clôturé le Croissance 31 décembre interne 2007 (en millions d’EUR) 35 (18) Croissance interne(1) (%)(2) 36 512 7,3 (11) 57 391 2.062 24,1 215 51 (19) 75 323 36,6 Europe occidentale 520 (23) — (34) 462 (6,8) Europe centrale & de l’Est 206 — (3) 99 302 48,2 Asie-Pacifique 150 2 (8) 20 163 14,2 49 (12) (3) 63 96 173,6 42 5 650 3.920 20,4 Exportations mondiales & Holdings Total 3.223 Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2007, exprimée en pourcentage de l’EBIT normalisé en euros pour 2006, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le bénéfice normalisé d’exploitation mondial s’élevait à 3.920 millions EUR en 2007, ce qui représente une croissance interne de 20,4 % par rapport à 2006. (h) Eléments non-récurrents Les éléments non-récurrents, qui sont des éléments de revenu ou de frais qui ne se produisent pas régulièrement dans le cadre des activités normales d’InBev, se composent de frais de restructuration, de cession d’activités et ventes d’actifs, ainsi que de litiges. Ils ont eu l’impact suivant sur le bénéfice d’exploitation d’InBev (EBIT) au cours des exercices clôturés le 31 décembre 2007 et 2006 : Exercice clôturé le 31 décembre 2007 Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Exercice clôturé le 31 décembre 2006 (en millions d’EUR) 3.920 3.223 Restructuration (incluant la dépréciation pour restructuration) (43) (139) Cession d’activités et vente d’actifs 393 (19) 24 64 4.294 3.129 Litiges Bénéfice d’exploitation 135 Restructurations Les frais exceptionnels de restructurations représentaient une perte nette de 43 millions EUR pour le résultat d’exploitation d’InBev en 2007 par rapport à une perte nette de 139 millions EUR en 2006. Les frais de restructuration pour 2007 se composaient de 84 millions EUR consacrés à des alignements organisationnels en Europe occidentale, en Europe centrale & de l’Est ainsi que dans le siège mondial et à la poursuite de la mise en service des centres de services partagés européens d’InBev pour des services transactionnels. Ces changements visaient à éliminer des activités ou processus faisant double emploi ou qui se recoupent à travers les fonctions et les zones commerciales, en prenant en compte la bonne adéquation entre les profils des employés et les nouvelles exigences organisationnelles. Il devrait en résulter une attention plus soutenue sur les activités clés d’InBev, une prise de décision plus rapide et des améliorations en termes d’efficacité, de service et de qualité. Ces frais ont été compensés partiellement par une reprise de dépréciations de 41 millions EUR, fondée sur une variation du montant recouvrable des actifs respectifs. Cession d’activités et vente d’actifs La vente d’Immobrew SA (une filiale d’InBev Belgium qui détenait directement 823 bars en Belgique et indirectement 245 bars au Pays-Bas) à Cofinimmo SA en octobre et la cession de certaines sociétés inactives et de certains actifs détenus à des fins de revente ont engendré un gain avant impôts dans les bénéfices d’exploitation d’InBev de 393 millions EUR en 2007. L’opération Cofinimmo S.A. était structurée pour s’assurer qu’InBev continue à détenir un intérêt de 10 % dans Immobrew SA et que, simultanément, des contrats de bail de longue durée contenant des droits de reconduction sur les propriétés d’Immobrew SA soient conclus par InBev et Immobrew SA (pour plus de détails, voir note 5 des comptes consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007). La reprise en 2006 des marques Rolling Rock, Dinkelacker-Schwaben Bräu GmbH & Co. KG et Hofbrauhaus Wolters GmbH a résulté en un résultat d’exploitation négatif non-récurrent de 19 millions EUR. Litiges En 2007, le bénéfice d’exploitation a été affecté positivement par une reprise nette non-récurrente de provisions pour litiges de 24 millions EUR. L’extourne comparable de provisions pour litiges en 2006 s’élevait à 64 millions EUR. L’EBITDA normalisé d’InBev pour 2007 reflète des ajustements pour des éléments non-récurrents d’un montant de 332 millions EUR à l’EBITDA d’InBev pour cette période (contre des ajustements pour éléments non-récurrents d’un montant de 16 millions EUR à l’EBITDA d’InBev pour 2006 pour déterminer l’EBITDA normalisé pour cette période). Ces éléments non-récurrents reflètent les éléments non-récurrents mentionnés ci-dessus, ainsi qu’une reprise de dépréciations d’un montant de 41 millions EUR concernent des frais de restructurations en 2007 et des pertes nettes de dépréciations d’un montant de 78 millions EUR relatives à des cessions d’activités et des ventes d’actifs en 2006. (i) Coûts financiers nets Les coûts financiers nets d’InBev s’élevaient à 598 millions EUR en 2007, contre 473 millions EUR en 2006. L’augmentation de 125 millions EUR résulte principalement des coûts d’intérêts plus élevés dus au poids plus important des dettes en réal brésilien en 2007 dans la dette totale d’InBev en 2007 comparé au mix de 2006 et de l’adoption d’une comptabilité de couverture pour certaines obligations AmBev en 2007. Voir la note 10 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés le 31 décembre 2007 et 2006 pour une description plus approfondie de son revenu financier et des ses coûts financiers. 136 (j) Bénéfices avant impôts Les bénéfices avant impôts d’InBev ont augmenté de 39,1 % passant de 2.657 millions EUR en 2006 à 3.697 millions EUR en 2007 pour les raisons décrites ci-dessus. (k) Charge d’impôts sur le résultat La charge d’impôts sur le résultat d’InBev est passée de 531 millions EUR en 2006 (avec un taux effectif d’imposition de 20,0 %) à 649 millions EUR en 2007 (avec un taux effectif d’imposition de 17,6 %). La baisse du taux d’imposition est principalement due au fait qu’AmBev continue à bénéficier de l’impact des intérêts sur les paiements de capital, d’un goodwill fiscalement déductible provenant de la fusion entre InBev Holding Brazil S.A. et AmBev en juillet 2005 et de l’acquisition de Quilmes Industrial S.A. en août 2006, de l’impact positif de la faible imposition de la plus-value sur la vente de biens immobiliers à Cofinimmo SA et de la reconnaissance de impôts différés sur pertes fiscales reportées aux Etats-Unis. En excluant l’impact de cette plus-value non-récurrente, d’autres éléments non-récurrents et de la reconnaissance d’impôt différé aux Etats-Unis, le taux effectif d’imposition d’InBev en 2007 s’élèverait à 19,7 %. (l) Bénéfice (avant et après participations minoritaires) Le bénéfice normalisé attribuable aux actionnaires d’InBev était de 1.863 millions EUR en 2007, en hausse de 22,4 % d’une année à l’autre. Le bénéfice déclaré imputable aux actionnaires d’InBev en 2007 était de 2.198 millions EUR, pour 1.411 millions EUR en 2006. Cette augmentation de 55,8 % du bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev était principalement due à l’amélioration de son bénéfice d’exploitation et à la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. depuis le mois d’août 2006, qui ont plus que compensé une hausse des coûts financiers nets et des impôts sur le résultat. Le bénéfice attribuable aux intérêts minoritaires a atteint 850 millions EUR en 2007, pour 715 millions EUR en 2006. L’augmentation de 135 millions EUR s’explique principalement par un bénéfice accru au niveau d’AmBev, partiellement compensé par une baisse de la participation minoritaire suite à la réalisation des programmes de rachat d’actions d’AmBev. 137 7.6.3 Comparaison entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 (a) Volumes Le tableau ci-dessous expose les volumes des ventes mondiaux pour chaque zone commerciale d’InBev et pour chaque pays de ces zones commerciales pour 2006 et 2005. Les volumes comprennent tant les volumes bière que les volumes non bière (principalement CSD). En outre, les volumes ne comprennent pas uniquement les marques qu’InBev détient ou donne en licence, mais également des marques de tiers qu’elle brasse ou produit en tant que sous-traitant, ainsi que des produits de tiers qu’elle vend à travers son réseau de distribution, en particulier en Europe occidentale. Les volumes vendus par l’activité Exportations mondiales & Holdings (tels que décrits plus en détail à la section 7.5 « Zones commerciales et segments secondaires ») sont présentés séparément : Exercice clôturé le 31 décembre 2006 2005 (en millions d’hectolitres) 9,2 9,1 Canada Etats-Unis 4,2 4,7 Cuba 0,9 0,9 Amérique du Nord 14,3 14,7 Bière brésilienne 65,5 62,4 Boissons non alcoolisées brésiliennes 22,1 20,3 Argentine 17,2 10,8 Uruguay Paraguay 1,0 1,7 0,6 1,1 Chili 0,5 0,3 Bolivie 2,2 1,3 République dominicaine 1,6 1,4 Equateur 0,2 0,3 Guatemala 0,2 0,4 Pérou 2,8 2,4 Venezuela 2,1 2,2 117,2 103,5 11,9 12,3 Belgique 6,3 6,3 Pays-Bas 2,6 2,4 France 2,3 2,4 Luxembourg 0,2 0,2 10,8 12,5 Italie 1,4 1,4 Autriche 0,1 0,1 Suisse 0,1 0,1 Espagne 0,2 — Exportations et licences 3,2 3,7 Amérique latine Royaume-Uni Allemagne 138 Exercice clôturé le 31 décembre 2006 2005 (en millions d’hectolitres) 39,1 41,4 Europe occidentale(1) Hongrie 2,3 2,2 Bulgarie 1,5 1,4 Croatie 1,5 1,6 Roumanie 3,4 2,6 Serbie 3,3 3,0 Monténégro 0,5 0,4 République tchèque 2,7 2,6 Russie 18,7 15,7 Ukraine 9,3 8,6 43,2 38,1 6,5 7,2 23,3 16,3 1,1 0,6 30,9 24,0 1,8 1,8 246,5 223,5 Europe centrale & de l’Est Corée du Sud Chine Licences Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total Remarque : (1) comprend les produits en sous-traitance/commerciaux, 6,4 millions d’hectolitres en 2006 et 6,4 millions d’hectolitres en 2005. Le tableau suivant reflète l’évolution des volumes de ventes dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2005 Amérique du Nord Amérique latine 14.639 Périmètre Exercice clôturé le Croissance 31 décembre interne 2006 (milliers d’hectolitres) (617) 319 (%)(2) 14.342 2,3 117.152 6,7 39.147 (0,5) 103.533 6.654 Europe occidentale 41.450 (2.091) Europe centrale & de l’Est 38.021 513 4.667 43.201 12,3 Asie-Pacifique 24.048 5.791 1.084 30.924 4,6 216 1.763 14,0 13.040 246.529 5,9 Exportations mondiales & Holdings Total 1.813 (266) 223.504 9.985 6.965 Croissance interne(1) (211) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des volumes pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. 139 Les volumes des ventes consolidées d’InBev ont connu un accroissement interne de 5,9 % en 2006 par rapport à 2005, ce qui représente une croissance interne des volumes bière de 5,5 % et des volumes non bière de 8,9 % pendant cette période. Les volumes des ventes des marques Stella Artois, Beck’s, Brahma et Leffe ont enregistré une hausse interne générale de 4,8 % en 2006 par rapport à 2005. Les volumes de Stella Artois ont connu une hausse interne de 1,5 %, tandis que la baisse des volumes au Royaume-Uni a été plus que compensée par de solides résultats aux Etats-Unis et en Europe de l’Est. Les volumes de Beck’s ont augmenté de 14,0 % sur base interne, poussés par l’innovation en Europe occidentale et par une croissance générale en Europe centrale & de l’Est. Brahma a bénéficié d’une croissance interne des volumes de 3,5 %, avec de bons résultats sur les nouveaux marchés, bien que la croissance ait ressenti l’impact de la baisse des volumes en Amérique centrale. Leffe a connu une croissance interne des volumes de 9,9 %, principalement poussée par les volumes en Europe occidentale. La croissance des volumes a été réalisée dans toutes les zones commerciales d’InBev sauf en Europe occidentale, avec des contributions significatives de l’Amérique latine, de l’Europe centrale & de l’Est, ainsi que de l’Asie-Pacifique. Amérique du Nord En 2006, les cargaisons sur l’ensemble de l’année (c’est-à-dire les ventes d’InBev à des grossistes) ont connu une hausse interne de 2,3 % en Amérique du Nord par rapport à 2005. Les volumes au Canada ont progressé de 0,7 % de point de vue interne, soutenus par une forte croissance au Canada occidental. Au Canada, les marques spéciales mondiales et nationales ont réalisé des performances solides pendant la plus grande partie de l’année 2006, Brahma obtenant des résultats supérieurs aux attentes. Budweiser et Bud Light, qu’InBev distribue sous licence au Canada, ont également vu leurs volumes croı̂tre. Aux Etats-Unis, les cargaisons ont connu une augmentation interne de 4,6 %. La marque Stella Artois a été un vecteur de croissance en 2006, gagnant 60 % sur base interne par rapport à 2005 aux Etats-Unis dans le segment très rentable des importations haut de gamme. InBev a également conclu une convention avec Anheuser-Busch, Inc. à la fin de l’année 2006, en vertu de laquelle Anheuser-Busch, Inc. est devenu l’importateur exclusif de ces marques aux Etats-Unis à partir du 1er février 2007. Sur un plan externe, les volumes aux Etats-Unis ont également été affectés par la vente des marques Rolling Rock en mai 2006. Amérique latine En Amérique latine, les volumes ont connu une augmentation interne de 6,7 % en 2006 par rapport à 2005, avec des produits bière enregistrant une croissance interne de 5,0 % et des produits non bière enregistrant une croissance interne de 11,3 %. Les volumes de bière au Brésil ont progressé de 5,1 % sur base interne, suite à de solides performances des trois marques de bière brésiliennes majeures d’InBev — Skol, Brahma et Antarctica. Cette augmentation des volumes a conduit à une progression modeste des parts de marché par rapport à 2005. Les marques de luxe d’InBev, Bohemia et Antarctica Original, ont enregistré une croissance interne particulièrement forte en 2006, s’élevant respectivement à 19,7 % et 38,3 % par rapport à 2005. Les volumes de bière dans les autres pays de la zone commerciale ont dans l’ensemble connu une progression interne de 4,2 %, les pays du cône Sud (Argentine, Bolivie, Chili, Paraguay et Uruguay), obtenant de bonnes performances et affichant une croissance interne des volumes de bière de 9,1 %, principalement due à une forte croissance sectorielle, ce qui a compensé une baisse interne de 10,3 % en Amérique latine du Nord et en Amérique centrale (Equateur, Pérou, Venezuela, République dominicaine et Guatemala), où les marques d’InBev étaient moins établies et la croissance a ressenti l’impact des volumes sectoriels faibles et d’une perte de parts de marché. Néanmoins, en 2006, InBev a surtout voulu installer ses marques sur les marchés difficiles de l’Amérique latine du Nord et de l’Amérique centrale. 140 Europe occidentale En 2006, les volumes totaux d’InBev en Europe occidentale ont enregistré une baisse interne de 0,5 % par rapport à 2005. Les volumes de la Belgique ont chuté de 0,5 % sur le plan interne, ce qui était légèrement inférieur au marché belge de la bière dans son ensemble, en raison de la faiblesse persistante dans le circuit de la distribution pour consommation sur place. Les volumes d’InBev au Royaume-Uni ont enregistré une baisse interne de 4,4 %, tandis que ses parts de marché ont chuté de 0,7 %. Cette diminution des volumes au Royaume-Uni était principalement due à une baisse de Stella Artois, alors que trois des autres principales marques d’InBev — Beck’s, Brahma et Leffe — ont progressé ensemble de plus de 50 %. Les activités allemandes d’InBev ont enregistré une croissance interne de volume de 0,2 %, les innovations concernant de nouveaux produits continuant à bien se porter. Beck’s Green Lemon a continué à progresser en Allemagne, tandis que le produit Beck’s Chilled Orange a été introduit avec succès. De nouvelles innovations, comme Jupiler Blue et Leffe 9, ont contribué à la performance en Belgique, tandis que Beck’s Vier au Royaume-Uni a apporté un soutien supplémentaire à la marque Beck’s en général. InBev a également introduit des changements structurels sur certains des ses marchés de l’Europe occidentale en 2006, y compris la réduction des effectifs de Belle-Vue et le transfert de la production de Hoegaarden à Jupille en Belgique, ainsi que la vente des usines de Braunschweig, Zwickau et Stuttgart en Allemagne. Ces changements visaient à améliorer le processus de production d’InBev et à optimiser son implantation. L’usine de Hoegaarden a été ensuite réouverte en 2007 afin de répondre aux contraintes de production. Europe centrale & de l’Est L’Europe centrale & de l’Est a affiché une solide performance en volume en 2006, les volumes totaux ayant affiché une augmentation interne de 12,3 % par rapport à 2005. Cela était principalement dû à une réalisation disciplinée de ventes et à des innovations sur le marché. En dépit d’un début d’exercice lent en raison d’un temps inhabituellement froid pour la saison en Europe de l’Est qui a eu un impact sur l’offre et la logistique, la performance d’InBev s’est améliorée de manière significative au fil de l’exercice. Presque tous les marchés d’InBev en Europe centrale & de l’Est ont enregistré une hausse des volumes au cours de l’année, avec la performance générale au sein de la zone commerciale principalement poussée par de solides augmentations internes des volumes s’élevant respectivement à 15,7 % et 17,4 %, ainsi que par des accroissements de parts de marché sur ses principaux marchés russes et ukrainiens. Asie-Pacifique Les volumes de ventes dans la zone commerciale Asie-Pacifique ont enregistré une progression interne de 4,6 % en 2006 par rapport à 2005. En Chine, la croissance interne des volumes était de 7,7 % pour l’ensemble de l’exercice, avec une croissance relativement faible aux deuxième et troisième trimestres compensée par une croissance interne plus élevée de 12,4 % au dernier trimestre. La stratégie d’InBev en Chine en 2006 a consisté à se concentrer sur la concurrence dans les segments les plus rentables du marché, en renforçant les marques locales tout en installant des marques multirégionales. Sa marque Shiliang (Red Rock) a obtenu de très bons résultats dans la province de Zhejiang, tandis que la performance de la marque Sedrin après l’acquisition de Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd. a surpassé les attentes. Les volumes en Corée du Sud ont connu une baisse interne de 2,5 % en 2006 par rapport à 2005, s’accompagnant d’une perte de parts de marché de 2,2 % pendant cette période. Toutefois, Cass a augmenté ses parts de marché en 2006. Le lancement de l’extension de la marque innovante Cass Ice Light a également contribué à l’expansion de la marque. 141 Exportations mondiales & Holdings Dans les Exportations mondiales & Holdings, les volumes ont connu une progression interne de 14,0 % en 2006 par rapport à 2005. Les volumes d’Exportations mondiales & Holdings en 2006 reflétaient les volumes vendus dans des pays où les produits d’InBev sont vendus uniquement pour l’exportation et où InBev n’exerce aucune autre activité de production. (b) Chiffre d’affaires Le tableau suivant indique l’évolution du chiffre d’affaires dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2005 Périmètre Conversion monétaire Exercice clôturé le Croissance 31 décembre interne 2006 Croissance interne(1) (%)(2) (en millions d’EUR) Amérique du Nord 1.733 (45) 89 53 1.831 3,2 Amérique latine 3.947 224 357 473 5.001 12,0 Europe occidentale 3.669 (114) 4 86 3.646 2,4 Europe centrale & de l’Est 1.468 42 33 277 1.820 18,9 748 123 35 6 912 0,8 91 — — 8 99 8,8 11.656 231 518 904 13.308 7,9 Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les produits consolidés d’InBev s’élevaient à 13.308 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 904 millions EUR, soit 7,9 %, par rapport à 2005 en raison de la priorité continue accordée à la mise en place des programmes de gestion des recettes afin de soutenir la croissance du chiffre d’affaires par hectolitre. Le chiffre d’affaires d’InBev en 2006 a subi l’impact des évolutions susmentionnées du volume. En outre, en 2006, le chiffre d’affaires par hectolitre a connu une augmentation interne de 1,8 % par rapport à 2005. En 2006, toutes les zones commerciales d’InBev, sauf celle d’Asie-Pacifique, ont vu leur chiffre d’affaires par hectolitre augmenter par rapport à 2005. Le chiffre d’affaires par hectolitre en Amérique latine a bénéficié d’augmentations de prix correspondant à l’inflation et d’améliorations à la gamme de produits, la croissance dans le segment de luxe dépassant la croissance de volumes générale. Le même effet positif était perceptible en Europe occidentale. L’accroissement du chiffre d’affaires par hectolitre en Europe centrale était influencée par des augmentations ponctuelles de prix et certaines améliorations à la gamme de produits. En Asie-Pacifique, le chiffre d’affaires par hectolitre a légèrement diminué suite à une performance plus faible de l’activité asiatique d’exportation et à l’effet de la combinaison négative d’une augmentation des volumes en Chine, qui affiche un chiffre d’affaires par hectolitre légèrement moins élevé, ne compensant pas entièrement une diminution des volumes en Corée du Sud, qui enregistre une chiffre d’affaires par hectolitre légèrement plus élevé. 142 (c) Coûts des ventes Le tableau suivant indique l’évolution des coûts des ventes dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2005 Périmètre Conversion monétaire Exercice clôturé le Croissance 31 décembre interne 2006 (%)(2) (en millions d’EUR) Amérique du Nord (670) Croissance interne(1) 32 (23) (20) (680) (3,1) (112) (58) (1.804) (3,8) Amérique latine (1.537) (97) Europe occidentale (1.679) 84 (2) (22) (1.619) (1,3) Europe centrale & de l’Est (737) (19) (15) (69) (840) (9,4) Asie-Pacifique (379) (65) (16) (8) (467) (2,3) (82) 1 — 14 (67) 17,5 Exportations mondiales & Holdings Total (5.082) (64) (168) (163) (5.477) (3,3) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des coûts des ventes en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les coûts des ventes consolidés d’InBev étaient de 5.477 millions EUR en 2006, une hausse interne de 163 millions EUR, soit 3,3 %, par rapport à 2005. Par hectolitre, les coûts des ventes d’InBev pour l’ensemble de l’exercice ont connu une baisse interne de 0,6 EUR par hectolitre, soit 2,5 %, en 2006 par rapport à 2005. Sur cette amélioration des coûts des ventes de 0,6 EUR par hectolitre, l’on estime que 0,5 EUR par hectolitre provient de l’impact positif du changement de la répartition géographique, alors que le 0,1 EUR restant par hectolitre était dû à la mise en place régulière de programmes d’amélioration de l’efficacité visant à compenser l’inflation et d’autres pressions sur les coûts. Toutes les zones commerciales autres que l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale ont réussi à réduire leurs coûts des ventes par hectolitre. Le principal facteur ayant contribué à la baisse générale des coûts des ventes par hectolitre a été l’Amérique latine, avec une baisse interne de 2,7 % en 2006 par rapport à 2005. Cela a été le résultat de gains d’efficacité obtenus grâce à des programmes comme Voyage Plant Optimisation et à l’ingénierie de valeur, ainsi qu’à une amélioration de l’approvisionnement en ce qui concerne les matières premières et les matériaux de conditionnement. Les coûts des ventes par hectolitre en Amérique du Nord et en Europe occidentale ont subi l’impact négatif de l’effet de gamme de produits (qui a un effet sur les coûts des ventes inverse de celui qu’elle a sur les produits) en raison de la croissance du segment de luxe dans ces zones commerciales. (d) Frais La discussion ci-après expose les frais d’exploitation d’InBev, qui correspondent à la somme de ses frais de distribution, de ventes et de marketing, de ses frais administratifs et de ses autres frais et produits d’exploitation pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 par rapport à l’exercice clôturé le 31 décembre 2005. Les charges d’exploitation ne comprennent pas les charges non récurrentes. Les frais d’exploitation d’InBev se sont élevés à 4.608 millions EUR en 2006, ce qui représente une hausse interne de 250 millions EUR, soit 6,1 % par rapport à 2005. 143 Frais de distribution Le tableau suivant indique l’évolution des frais de distribution dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2005 Exercice clôturé le Conversion Croissance 31 décembre Croissance Périmètre monétaire interne 2006 interne(1) (en millions d’EUR) — (17) Amérique du Nord (257) Amérique latine (440) (21) Europe occidentale (418) Europe centrale & de l’Est Asie-Pacifique Exportations mondiales & Holdings Total (%)(2) 3 (270) 1,3 (37) (59) (556) (13,4) 13 — (11) (416) (2,8) (187) (8) (5) (41) (242) (22,1) (61) (1) (3) — (66) (0,8) — — — (1) (1) (246,3) (17) (63) (109) (1.551) (8,1) (1.362) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des frais de distribution en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais de distribution consolidés d’InBev s’élevaient à 1.551 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 109 millions EUR, soit 8,1 %, par rapport à 2005. Cette augmentation correspond pour une large part à la croissance consolidée des volumes. En plus des augmentations dues aux volumes, les frais de distribution en Europe centrale & de l’Est et en Amérique latine ont également été affectés par la part plus élevée de la distribution directe dans la répartition totale des ventes, qui a eu un effet positif sur le chiffre d’affaires et le bénéfice brut mais a augmenté les frais de distribution. L’Europe centrale & de l’Est a également ressenti des tarifs ferroviaires plus élevés. L’Amérique du Nord a réussi à diminuer ses frais de distribution totaux, malgré une augmentation interne des volumes, en raison d’un contrôle sévère des coûts grâce au Zero-Based Budgeting et à une optimisation du fret aux Etats-Unis. 144 Frais de vente et de marketing Le tableau suivant indique l’évolution des frais de ventes et de marketing à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2005 Périmètre monétaire interne 2006 interne(1) (%)(2) (en millions d’EUR) Amérique du Nord (309) 9 (11) — (311) 0,1 Amérique latine (446) (35) (33) (16) (530) (3,6) Europe occidentale (740) 13 (1) 8 (720) 1,1 Europe centrale & de l’Est (243) (5) (5) (58) (312) (24,0) Asie-Pacifique (144) (19) (8) (3) (174) (2,4) (66) — — (2) (68) 2,5 (39) (57) (71) (2.115) Exportations mondiales & Holdings Total (1.948) (3,7) Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des frais de ventes et de marketing en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais consolidés de ventes et de marketing d’InBev s’élevaient à 2.115 millions EUR en 2006, ce qui représente une augmentation interne de 71 millions EUR, soit 3,7 %, par rapport à 2005. En 2006, il y a eu des améliorations dans l’allocation des dépenses vers des initiatives qui ont visent une croissance durable du chiffre d’affaires et des réductions des dépenses commerciales indirectes. Certaines des zones commerciales d’InBev, comme l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale, ont été en mesure de réduire ou de maintenir leurs frais de ventes et de marketing en 2006 par rapport à 2005, grâce à un contrôle plus sévère des coûts et à la meilleure visibilité apportée par Zero-Based Budgeting, qui leur a permis de mieux répartir leurs ressources en réduisant la part des coûts indirects pour augmenter les coûts directs. En Amérique latine du Nord et en Europe centrale & de l’Est, les augmentations de frais de ventes et de marketing étaient dues au fait qu’InBev a investi fortement dans les ventes et le marketing afin de soutenir une solide croissance des volumes et de faire face à une concurrence rude dans certains pays. 145 Frais administratifs Le tableau suivant indique l’évolution des frais administratifs dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2005 Périmètre monétaire interne 2006 interne(1) (%)(2) (en millions EUR) Amérique du Nord (97) (1) (5) (1) (104) (0,6) Amérique latine (251) (18) (21) (34) (324) (13,7) Europe occidentale (290) 7 — 21 (263) 7,2 Europe centrale & de l’Est (107) (4) (2) (27) (140) (24,3) (49) (6) (2) 3 (54) 6,8 Exportations mondiales & Holdings (163) 10 — (38) (191) (24,7) Total (957) (12) (29) (76) (1.075) (8,0) Asie-Pacifique Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des frais de gestion administrative en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Les frais administratifs consolidés d’InBev s’élevaient à 1.075 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 76 millions EUR, soit 8,0 %, par rapport à 2005. Cette augmentation était principalement due à des provisions pour bonus plus élevés (principalement en Amérique latine, Europe centrale & de l’Est et pour les activités Exportations mondiales & Holdings), à des projets visant à soutenir la poursuite de la croissance commerciale, ainsi qu’à des indemnités de départ (principalement dans les activités Exportations mondiales & Holdings). Les hausses des provisions pour bonus sont en partie dues à des données comparables plus faibles en 2005, puisque aucun bonus n’a été versé en Europe occidentale durant cet exercice et qu’un bonus très limité a été versé en Amérique du Nord. En outre, certaines augmentations des provisions pour bonus étaient le résultat d’une hausse du nombre de personnes dans le nouveau système de rémunération puisque, conformément à la culture de résultats d’InBev, les bonus ne sont versés si des objectifs prédéfinis ont été atteints. L’Europe centrale & de l’Est a également ressenti l’impact du transfert du siège de sa zone commerciale de Belgique à Moscou, avec pour objectif de rapprocher toutes les équipes de la zone commerciale des activités de cette zone. L’Amérique du Nord a également connu une augmentation limitée en raison de la mise en place de projets cruciaux, comme notamment la création de centres de services partagés ayant pour but de centraliser et d’améliorer les activités de back-office, tout en libérant du temps et des ressources pour ses stratégies commerciales principales. 146 Autres produits / (charges) d’exploitation Le tableau suivant indique l’évolution des autres produits et frais d’exploitation dans les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2005 Périmètre monétaire interne 2006 interne(1) (%)(2) (en millions d’EUR) Amérique du Nord (12) — — 6 (6) 52,5 49 (3) 6 (1) 51 (2,4) (104) (8) — 4 (108) 3,8 (49) (1) (1) (29) (80) (58,4) 23 1 — (24) (1) (106,2) Exportations mondiales & Holdings 226 — — 51 276 22,4 Total 133 (11) 4 6 133 5,1 Amérique latine Europe occidentale Europe centrale & de l’Est Asie-Pacifique Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage des autres produits et charges d’exploitation en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le solde net des autres produits et frais d’exploitation d’InBev a dégagé un gain de 133 millions EUR pour 2006, ce qui représente une amélioration interne de 5,1 % par rapport au bénéfice de 2005. Ce gain net réalisé en 2006 s’explique principalement par une augmentation des incitations fiscales contrebalancée par une augmentation nette des provisions en Amérique latine du Nord et des plus-values sur ventes d’actifs en Europe occidentale. 147 (e) EBITDA normalisé Le tableau suivant indique l’évolution de l’EBITDA normalisé à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2005, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice Exercice clôturé le clôturé le 31 décembre Conversion Croissance 31 décembre Croissance 2005 Périmètre monétaire interne 2006 interne(1) (%)(2) (en millions d’EUR) Amérique du Nord Amérique latine 477 1.577 (7) 37 43 551 9,2 68 180 328 2.152 20,8 Europe occidentale 751 (17) 1 100 834 13,6 Europe centrale & de l’Est 311 6 10 70 398 22,9 Asie-Pacifique 207 42 11 (20) 241 (9,7) 15 11 — 38 63 149,2 3.339 103 238 559 4.239 16,8 Exportations mondiales & Holdings Total Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage de l’EBITDA normalisé en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. L’EBITDA normalisé s’élevait à 4.239 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 559 millions EUR, soit 16,8 %, par rapport à 2005, avec un EBITDA normalisé en hausse dans toutes les zones commerciales sauf en Asie-Pacifique. Sur une base externe, l’EBITDA normalisé a gagné 26,9 % en 2006 par rapport à 2005. En 2006, l’écart entre le taux de croissance interne de 16,8 % et le taux de croissance externe de 26,9 % s’explique par l’impact positif des taux de change d’un montant de 238 millions EUR en 2006, par rapport à un impact positif de change de 285 millions EUR en 2005, et par une contribution positive des effets de périmètre de 103 millions EUR en 2006 contre un impact négatif de 23 millions EUR en 2005. La marge consolidée de l’EBITDA normalisé pour l’ensemble de l’exercice s’élevait à 31,9 % en 2006 par rapport à 28,6 % en 2005. L’augmentation de la marge normalisée de l’EBITDA était de 321 points de base ; dont 239 points de base en interne. L’Amérique du Nord a enregistré un EBITDA normalisé de 551 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 43 millions EUR, soit 9,2 %, par rapport à 2005, grâce à l’augmentation du chiffre d’affaires et à la poursuite d’une gestion saine. L’Amérique latine a affiché un EBITDA normalisé de 2.152 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 328 millions EUR, soit 20,8 %, par rapport à 2005, suite à une hausse des volumes et du chiffre d’affaires, ainsi que d’un contrôle des coûts. L’EBITDA normalisé de l’Europe occidentale s’élevait à 834 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 100 millions EUR, soit 13,6 %, par rapport à 2005, obtenue principalement grâce à un chiffre d’affaires par hectolitre accru et à un contrôle des coûts, ainsi que grâce à la réalisation d’économies à l’aide du Zero-Based Budgeting. L’Europe centrale & de l’Est a affiché une progression de son EBITDA normalisé à 398 millions EUR, ce qui représente une croissance interne de 70 millions EUR, soit 22,9 %, par rapport à 2005, grâce à une croissance solide du chiffre d’affaires et à des investissements ciblés visant à générer une croissance future. 148 L’EBITDA normalisé de la zone commerciale Asie-Pacifique s’élevait à 241 millions EUR, ce qui représente une baisse interne de 20 millions EUR, soit 9,7 %, par rapport à 2005. La zone commerciale Asie-Pacifique a subi l’impact d’une croissance des volumes assortie d’une gamme de produits géographique moins favorable et du fait que les autres produits d’exploitation enregistrés au quatrième trimestre 2005 ne se sont pas reproduits au quatrième trimestre 2006. Les activités Exportations mondiales & Holdings ont affiché un EBITDA normalisé de 63 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 38 millions EUR, soit 149,2 %, par rapport à 2005, principalement grâce à des coûts de projets d’entreprise moins élevés et à des royalties plus élevés, en partie contrebalancés par une augmentation des indemnités de départ et des provisions pour bonus plus importants. (f) Amortissements et dépréciation En 2006, InBev a comptabilisé 1.093 millions EUR en frais d’amortissement et de dépréciation (y compris une dépréciation du goodwill) par rapport à des frais de 934 millions EUR en 2005. Voir les notes 9, 12, 13 et 14 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 pour une description plus approfondie des frais d’amortissement et de dépréciation concernant ses biens immobiliers, usines et équipements, goodwill, ainsi que ses immobilisations incorporelles. (g) Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Le tableau suivant indique l’évolution du bénéfice normalisé d’exploitation à travers les zones commerciales d’InBev entre l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et l’exercice clôturé le 31 décembre 2006, en exposant les effets de périmètre, les effets de change et la croissance interne : Exercice clôturé le 31 décembre 2005 Amérique du Nord Amérique latine 389 1.323 Périmètre Conversion monétaire Exercice clôturé le Croissance 31 décembre interne 2006 43 459 (%)(2) 11,1 162 305 1.839 23,1 (en millions d’EUR) (4) 32 50 Croissance interne(1) Europe occidentale 439 (6) 1 86 520 19,9 Europe centrale & de l’Est 145 5 6 51 206 35,8 Asie-Pacifique 138 33 7 (28) 150 (20,2) 6 11 — 32 49 195,2 2.439 88 207 489 3.223 20,1 Exportations mondiales & Holdings Total Notes : (1) La croissance interne (%) représente la croissance (ou baisse) interne pour 2006, exprimée en pourcentage de l’EBIT normalisé en euros pour 2005, corrigée pour éliminer les effets des cessions, de la cessation de certaines activités ou de leur transfert à l’extérieur de la zone commerciale pertinente ou vers celle-ci. (2) Le changement en pourcentage reflète l’amélioration (ou la dégradation) des résultats de la période, par suite du changement de chaque élément. Le bénéfice d’exploitation normalisé a augmenté pour atteindre 3.223 millions EUR en 2006, ce qui représente une croissance interne de 20,1 % par rapport à 2005. (h) Eléments non-récurrents Les éléments non-récurrents, qui sont des éléments de revenu ou de frais qui ne se produisent pas régulièrement dans le cadre des activités normales d’InBev, se composent de frais de restructuration, de 149 cessions d’activités et ventes d’actifs, ainsi que de litiges et ont eu l’impact suivant sur le bénéfice d’exploitation d’InBev (EBIT) pour les exercices clôturé le 31 décembre 2006 et 2005 : Exercice clôturé le 31 décembre 2006 Bénéfice normalisé d’exploitation (EBIT normalisé) Restructuration (y compris les pertes pour dépréciation) Cessions d’activités et ventes d’actifs Litiges Bénéfice d’exploitation Exercice clôturé le 31 décembre 2005 (en millions EUR) 3.223 2.439 (139) (257) (19) 16 64 — 3.129 2.198 Restructurations Les frais exceptionnels de restructurations ont représenté une perte nette de 139 millions EUR pour le résultat d’exploitation d’InBev en 2006, contre une perte nette de 257 millions EUR en 2005. Les frais de 2006 étaient dus à la réalisation de la stratégie « Biggest to Best » d’InBev visant, entre autres, des alignements organisationnels en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Chine, ainsi qu’au niveau du siège mondial, et à la création de centres de services partagés européens et américains pour les services transactionnels. Les modifications mises en place visaient à établir des responsabilités claires et à éliminer les processus et activités faisant double emploi ou qui se recoupent au niveau des fonctions et des zones commerciales, en tenant compte de la bonne adéquation entre les profils des employés et les nouvelles exigences organisationnelles. L’objectif était de se concentrer sur les activités principales d’InBev afin d’obtenir une valeur ajoutée, une prise de décision plus rapide et une amélioration de l’efficacité, des services et de la qualité. Cessions d’activités et ventes d’actifs La vente des marques Rolling Rock, Dinkelacker-Schwaben Bräu GmbH & Co. KG et Hofbrauhaus Wolters GmbH, a donné lieu à une charge exceptionnelle d’exploitation de 19 millions EUR en 2006, contre un gain net de 16 millions EUR au titre de cessions d’activités et ventes d’actifs dans le bénéfice d’exploitation d’InBev en 2005. Litiges En 2006, le bénéfice d’exploitation a été affecté positivement par une reprise nette des provisions pour litiges pour un montant de 64 millions EUR en 2006. Il n’y a pas eu de produit ou de charge comparables en 2005. L’EBITDA normalisé d’InBev pour 2006 reflète des ajustements pour des éléments non récurrents d’un montant de 16 millions EUR (contre des ajustements pour éléments non écurrents d’un montant de 207 millions EUR à l’EBITDA d’InBev pour déterminer son EBITDA normalisé pour cette période). Ces éléments non récurrents reflètent les éléments non récurrents mentionnés ci-dessus, ainsi que des pertes de dépréciations nettes d’un montant de 78 millions EUR relatives à des cessions d’activités et des ventes d’actifs en 2006 et des pertes de dépréciations nettes de 34 millions EUR relatives à des restructurations en 2005. (i) Coûts financiers nets Les coûts financiers nets d’InBev étaient de 473 millions EUR en 2006, contre 451 millions EUR en 2005. L’augmentation de 22 millions EUR était principalement due à l’impact négatif des taux de change d’un montant de 28 millions EUR et à la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. En dehors de l’impact du taux de change et de la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A., les frais d’intérêts ont augmenté de 28 millions EUR, alors que les bénéfices en devises étrangères ont baissé de 150 31 millions EUR. Ces variations ont été partiellement contrebalancées par de meilleurs résultats émanant des couvertures financières et d’autres revenus/coûts financiers d’un montant total de 70 millions EUR. Voir la note 10 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 et 2005 pour une description plus approfondie de ses revenus et coûts charges financiers. (j) Bénéfices avant impôts Les bénéfices avant impôts d’InBev ont augmenté de 48,1 %, passant de 1.793 millions EUR en 2005 à 2.657 millions EUR en 2006 pour les raisons décrites ci-dessus. (k) Frais relatifs à l’impôt sur les bénéfices Les frais relatifs à l’impôt sur les bénéfices d’InBev sont passés de 391 millions EUR en 2005 (avec un taux effectif d’imposition de 21,8 %) à 531 millions EUR en 2006 (avec un taux effectif d’imposition de 20,0 %). La baisse du taux effectif d’imposition était principalement due à une contribution accrue des bénéfices à un taux d’imposition plus favorable d’AmBev, par rapport à la contribution et au taux d’imposition correspondants de 2005. Le taux d’imposition favorable, à son tour, est dû à l’intérêt sur paiements de capital et à un goodwill déductible fiscalement provenant de la fusion entre InBev Holding Brazil S.A. et AmBev en juillet 2005. (l) Bénéfice (avant et après participations minoritaires) Le bénéfice normalisé attribuable aux actionnaires d’InBev s’élevait à 1.522 millions EUR en 2006, en hausse de 48,6 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le bénéfice déclaré attribuable aux actionnaires d’InBev en 2006 était de 1.411 millions EUR, contre 904 millions EUR en 2005. Cette hausse de 56,1 % du bénéfice reporté attribuable aux actionnaires d’InBev provenait principalement de l’augmentation de son bénéfice d’exploitation et de la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. à partir du mois d’août 2006, mais a également subi l’impact négatif des coûts financiers nets et des impôts sur les bénéfices, en ce compris l’impact sur ce dernier élément de la consolidation complète de Quilmes Industrial S.A. à partir du mois d’août 2006. Le bénéfice attribuable aux intérêts minoritaires est passé de 498 millions EUR en 2005, à 715 millions EUR en 2006. La hausse de 217 millions EUR s’explique principalement par l’augmentation des bénéfices d’AmBev. 7.7 Impact des variations des taux de change Les taux de change ont un impact significatif sur les comptes annuels consolidés d’InBev. Pendant les 9 premiers mois de 2008, 37,2 % du chiffre d’affaires d’InBev a été réalisé en reals brésiliens, 18,2 % en euros, 9,5 % en dollars canadiens, 7,6 % en roubles russes, 6,6 % en livres sterling, 4,7 % en pesos argentins, 3,7 % en yuans chinois, 3,4 % en wons sud-coréens, 2,8 % en hryvnias ukrainiennes et 1,2 % en dollars américains. En 2007, 32,2 % (par rapport à 30,0 % en 2006 et 27,9 % en 2005) du chiffre d’affaires d’InBev a été réalisé en reals brésiliens, 18,2 % (par rapport à 20,2 % en 2006 et 23,3 % en 2005) en euros, 9,5 % (par rapport à 10,2 % en 2006 et 10,7 % en 2005) en dollars canadiens, 7,9 % (par rapport à 9,2 % en 2006 et 10,2 % en 2005) en livres sterling, 7,8 % (par rapport à 6,7 % en 2006 et 5,7 % en 2005) en roubles russes, 4,5 % (par rapport à 3,6 % en 2006 et 3,7 % en 2005) en pesos argentins, 3,7 % (par rapport à 3,7 % en 2006 et 4,0 % en 2005) en wons sud-coréens, 3,4 % (par rapport à 3,0 % en 2006 et 2,2 % en 2005) en yuans chinois et 1,4 % (par rapport à 3,6 % en 2006 et 4,3 % en 2005) en dollars américains. En raison de la fluctuation des taux de change, pendant les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007, sur une base non normalisée : – InBev a enregistré un impact négatif de conversion sur son chiffre d’affaires au cours des 9 premiers mois de 2008 de 261 millions EUR (par rapport à un impact négatif au cours des 9 premiers mois de 2007 de 114 millions EUR), un impact négatif de conversion sur son EBITDA normalisé au cours des 9 premiers mois de 2008 de 25 millions EUR (par rapport à un impact négatif, au cours des 9 premiers mois de 2007, de 41 millions EUR), ainsi qu’un impact négatif de conversion sur son bénéfice d’exploitation normalisé, pendant les 9 premiers mois de 2008, 151 de 2 millions EUR (par rapport à un impact négatif au cours des 9 premiers mois de 2007 de 30 millions EUR) ; – Le bénéfice enregistré d’InBev pour les 9 premiers mois de 2008 a été affecté positivement par un impact de conversion de 11 millions EUR (par rapport à un impact négatif de conversion, au cours des 9 premiers mois de 2007, de 16 millions EUR) tandis que l’impact de conversion sur ses revenus par action (bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev) pendant les 9 premiers mois de 2008 a été affecté négativement de 7 millions EUR ou 0,01 EUR par action (par rapport à un impact négatif de 13 millions EUR ou 0,02 EUR par action pendant les 9 premiers mois de 2007) ; – L’endettement net et le capital d’InBev ont respectivement diminué de 50 millions EUR et 385 millions EUR pendant les 9 premiers mois de 2008, par suite d’impacts de conversion (par rapport, respectivement, à une baisse de l’endettement net de 50 millions EUR et à une augmentation du capital de 154 millions EUR, pendant les 9 premiers mois de 2007). En raison de la fluctuation des taux de change, pendant les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, sur une base non normalisée : – InBev a enregistré un impact négatif de conversion de 90 millions EUR sur son chiffre d’affaires de 2007 (par rapport à un impact positif en 2006 de 518 millions EUR et à un impact positif de conversion en 2005 de 660 millions EUR), un impact négatif de conversion de 18 millions EUR sur son EBITDA en 2007 (par rapport à un impact positif en 2006 de 255 millions EUR et à un impact positif de conversion en 2005 de 309 millions EUR) et un impact négatif de conversion de 4 millions EUR sur son bénéfice d’exploitation en 2007 (par rapport à un impact positif en 2006 de 210 millions EUR et un impact positif de conversion en 2005 de 241 millions EUR) ; – Le bénéfice enregistré d’InBev en 2007 a été positivement affecté par un impact de conversion de 9 millions EUR (par rapport à un impact positif de conversion de 159 millions EUR en 2006 et un impact positif de conversion de 153 millions EUR en 2005), alors que l’impact de conversion sur ses revenus par action (bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev) en 2007 était neutre (par rapport à 96 millions EUR ou 0,16 EUR par action en 2006 et 87 millions EUR ou 0,14 EUR par action en 2005) ; – L’endettement net et le capital d’InBev ont respectivement baissé de 107 millions EUR et 60 millions EUR en 2007 à la suite d’impacts de conversion (par rapport à des baisses de 250 millions EUR et 378 millions EUR en 2006 et à des augmentations respectives de 693 millions EUR et 1.734 millions EUR en 2005). A la suite de l’Acquisition, une proportion plus importante des actifs et du chiffre d’affaires d’InBev est libellée en dollars américains, en raison de l’importance des actifs et du chiffre d’affaires d’AnheuserBusch aux Etats-Unis. Par conséquent, les résultats d’exploitation et financiers d’InBev, ainsi que ses capitaux propres suite à l’Acquisition, sont donc plus sensibles aux variations du taux de change du dollar US par rapport à l’euro qu’ils ne l’étaient auparavant. Pour financer l’Acquisition, InBec prévoit de lancer un programme d’obligations en euros à moyen terme et de réaliser un ou plusieurs financements conformément au programme. 7.8 7.8.1 Liquidités et fonds propres Généralités Les principales sources des flux de trésorerie d’InBev ont été historiquement les flux de trésorerie provenant d’activités d’exploitation, de l’émission d’obligations, d’emprunts bancaires et de l’émission de titres de capital. Ses besoins de trésorerie les plus importants incluaient les éléments suivants : – service de la dette ; – dépenses d’investissement ; 152 – investissements dans des entreprises liées aux secteurs du brassage, des boissons gazeuses et de la malterie ; – accroissement de la participation dans des filiales ou des entreprises d’InBev, dans lesquelles InBev possède des placements en actions ; – programmes de rachat d’actions propres ; et – paiements de dividendes et d’intérêt sur les capitaux propres. Anheuser-Busch InBev pense que son fonds de roulement, en tant qu’indicateur de sa capacité à rembourser ses dettes à court terme, en supposant la réalisation de la présente Offre, est suffisant pour les 12 prochains mois à compter de la date du présent Prospectus. Le crédit relais de 9,8 milliards USD tiré par Anheuser-Busch InBev lors de la réalisation de la Fusion pour financer une partie de la contrepartie à la Fusion, doit être remboursé six mois après son utilisation. InBev prévoit que la totalité du montant emprunté au terme du crédit relais sera remboursée grâce aux fonds levés dans le cadre de cette Offre et aux liquidités perçues par InBev en vertu de la couverture de change entre l’euro et le dollar U.S. dans le cadre de l’Offre. La Convention de garantie relative à l’Offre peut être résiliée par les Joint Bookrunners agissant pour le compte des Garants, avant la fin de l’Offre dans certains cas limités décrits à la section 14.4.3 « Garantie ». InBev estime que le montant total des fonds nécessaires à la réalisation de l’Acquisition, y compris le paiement de 52,5 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le refinancement d’une partie de l’endettement d’Anheuser-Busch, le paiement de toutes les charges de transaction, des frais et des dépenses, ainsi que des intérêts dus mais non payés, à verser au titre de l’en-cours des dettes d’Anheuser-Busch, s’élèvera à environ 54,8 milliards USD. InBev a pris des engagements financiers de dettes senior (long terme) et crédit relais (court terme) d’un montant de 54,8 milliards USD à cette fin. Pour de plus amples informations concernant les engagements financiers d’InBev liés à l’Acquisition, voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». Au 30 septembre 2008, la trésorerie et l’équivalent de trésorerie d’InBev, moins ses découverts bancaires s’élevaient à 1.025 millions EUR. En plus des engagements de financement existants relatifs à l’Acquisition décrite ci-dessus, InBev disposait d’un montant total de 371,6 millions EUR en vertu de conventions de crédit à court terme et un montant total de 497,2 millions EUR en vertu de conventions de crédit à long terme. Bien que ces montants puissent être empruntés en vue de répondre à ses besoins de liquidité, InBev a principalement recours à cette fin aux flux de trésorerie générés par des activités d’exploitation. InBev prévoit de refinancer la dette encourue aux termes du crédit relais, pour financer une partie de la contrepartie payée lors de la réalisation de la Fusion par le produit net de l’Offre et des liquidités disponibles, et prévoit de refinancer un partie de la dette encourue aux termes des dettes senior par une combinaison du produit d’une ou plusieurs émissions d’instruments financiers obligataires cotés (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) et/ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme). 7.8.2 Flux de trésorerie Le tableau suivant indique les flux de trésorerie consolidés d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, ainsi que pour les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007 : Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) 2005 2008 2007 (en millions EUR) Flux de trésorerie généré par les activités d’exploitation 4.064 3.287 2.405 2.270 2.826 Flux de trésorerie généré par les investissements (2.358) (3.481) (2.584) (1.580) (2.014) Flux de trésorerie généré par les activités de financement (970) (184) (898) (184) 208 153 (a) Flux de trésorerie généré par les activités ordinaires Les flux de trésorerie émanant d’activités d’exploitation d’InBev, pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, ainsi que pour les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007, étaient les suivants : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 2008 2007 (en millions EUR) Bénéfice (y compris participations minoritaires) 3.048 2.126 1.402 1.804 1.845 Intérêts, impôt et éléments hors trésorerie compris dans le bénéfice 2.135 2.279 2.080 1.857 1.793 Flux de trésorerie provenant d’activités d’exploitation avant variation du fonds de roulement et des provisions 5.183 4.405 3.482 3.661 3.638 270 131 (155) (205) 196 (363) (440) (133) (173) (272) Intérêts et impôts (versés)/ reçus (1.026) (809) (789) (1.013) (736) Flux de trésorerie généré par les activités d’exploitation 4.064 Variation du BFR(1) Contribution aux pensions et utilisation de provisions 3.287 2.405 2.270 2.826 Note : (1) Pour les besoins du tableau ci-dessus, le fonds de roulement comprend des stocks, des créances clients et autres, des dettes fournisseurs et autres, à la fois courants et non courants. Les éléments hors trésorerie inclus dans le bénéfice, comprennent : les amortissements et dépréciations, y compris des pertes de dépréciation sur créances et stocks ; les ajouts et annulations de provisions et d’avantages sociaux ; les plus-values et moins-values sur ventes de biens immobiliers, d’usines et d’équipements, des immobilisations incorporelles, des filiales et actifs détenus pour vente ; les frais de paiements sur actions participatives ; la participation au résultat des collaborateurs ; le coût financier net ; les frais relatifs à l’impôt sur les bénéfices et autres éléments hors trésorerie inclus dans le bénéfice. Veuillez vous reporter aux comptes annuels consolidés d’InBev, exposés dans une autre partie du présent Prospectus, pour une présentation générale plus complète des flux de trésorerie d’InBev provenant d’activités d’exploitation. La principale source des flux de trésorerie d’InBev provient de fonds générés par l’exploitation. La trésorerie nette émanant d’activités d’exploitation a perdu 556 millions EUR, soit 19,7 %, au cours de la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2008 par rapport à la période comparable en 2007. La baisse durant la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2008 a été principalement le résultat d’une augmentation des impôts versés sur le résultat et de niveaux de fonds de roulement plus élevés par rapport à la fin d’exercice 2007 (alors que la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2007 reflétait des réductions de fonds de roulement durant cette période, à partir d’une base de fonds de roulement plus élevée à la fin 2006). InBev consacre des efforts substantiels à une utilisation plus efficace de son fonds de roulement, notamment les éléments de ce fonds de roulement qu’elle perçoit comme « essentiels » 154 (notamment les comptes clients, stocks et comptes fournisseurs). InBev pense avoir réalisé d’importants progrès quant à la réduction du niveau de ces éléments essentiels de son fonds de roulement en pourcentage de son chiffre d’affaires au cours des périodes récentes. Le fonds de roulement plus élevé des activités d’exploitation d’InBev au 30 septembre 2008 était également partiellement dû à l’impact de la saisonnalité comparée à la fin d’année et à l’impact des sorties de liquidités supplémentaires liées au règlement de certains impôts et aux différences temporelles en matière de règlement des droits d’accise au 30 septembre 2008 par rapport au 30 septembre 2007. En 2007, l’accroissement de la trésorerie nette émanant d’activités d’exploitation s’élevait à 777 millions EUR supplémentaires, soit 23,6 %, par rapport à 2006. L’amélioration était le résultat combiné d’un bénéfice accru et d’une meilleure gestion du fonds de roulement. En 2006, l’augmentation de trésorerie nette émanant des activités d’exploitation était de 882 millions EUR, soit 36,7 %, par rapport à 2005. Ce qui était dû à un bénéfice plus élevé et à une meilleure gestion du fonds de roulement, contrebalancés partiellement par un accroissement du recours aux provisions. (b) Flux de trésorerie généré par les investissements Les flux de trésorerie d’InBev provenant d’activités d’investissement, pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007, étaient les suivants : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 2008 2007 (en millions EUR) Dépenses d’investissement nettes(1) (1.440) (1.218) (1.077) (1.016) (962) Acquisition de filiales et de partenaires, nette de trésorerie acquise/cédée, et acquisition de participations minoritaires (1.342) (2.271) (1.716) (611) (1.032) Autres Flux de trésorerie généré par les investissements 424 8 (2.358) (3.481) 209 (2.584) 47 (1.580) (20) (2.014) Note : (1) Les dépenses d’investissement nettes comprennent les acquisitions d’usines, de biens immobiliers et d’équipements, ainsi que des immobilisations incorporelles, moins les produits découlant des ventes. L’acquisition de filiales, nette de la trésorerie acquise, l’achat d’intérêts minoritaires et l’acquisition d’usines, de biens immobiliers et d’équipements, ont représenté les dépenses de trésorerie les plus importantes d’InBev, au cours de chacun des trois exercices clôturé le 31 décembre 2007, 2006 et 2005, ainsi qu’au cours de chacune des périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007. La trésorerie nette utilisée dans des activités d’investissement a diminué de 434 millions EUR, soit 21.5 %, au cours de la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2008 par rapport à la période comparable en 2007. Cette baisse était largement imputable à la baisse des acquisitions de participations minoritaires et à une baisse des acquisitions de filiales par rapport aux 9 premiers mois de 2007. InBev a dépensé 63 millions EUR pour l’acquisition d’entreprises et 564 millions EUR pour l’achat de participations minoritaires au cours des 9 premiers mois de 2008, à comparer respectivement à 169 millions EUR et 884 millions EUR, au cours des 9 premiers mois de 2007. Voir section 7.8.7 « Investissements ». Les autres gains de trésorerie nette au cours des 9 mois clôturés le 30 septembre 155 2008 se sont établis à 47 millions EUR provenant du produit net d’autres actifs et de remboursements nets de prêts accordés, à comparer à 20 millions EUR dépensés par InBev au cours des 9 mois clôturés le 30 septembre 2007 pour l’acquisition d’actifs et le remboursement de prêts accordés. La trésorerie nette utilisée dans des activités d’investissement a baissé significativement pour s’établir à 2.358 millions EUR en 2007, à comparer à 3.481 millions EUR en 2006. Cela était principalement dû à une baisse des dépenses sur acquisitions en 2007, en partie contrebalancées par des achats accrus d’intérêts minoritaires grâce à des programmes de rachat d’actions propres d’AmBev. La trésorerie nette utilisée dans des activités d’investissement est passée de 2.584 millions EUR en 2005 à 3.481 millions EUR en 2006, en raison des acquisitions notables en 2006 de Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd. (605 millions EUR) et de toutes les actions restantes détenues par Beverage Associates Corp. dans Quilmes Industrial S.A. (924 millions EUR), contrebalancées par une baisse de l’acquisition de participations minoritaires en 2006 par rapport à 2005. (c) Flux de trésorerie généré par les activités de financement Les flux de trésorerie d’InBev provenant des activités de financement, pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007, étaient les suivants : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 2006 2005 2008 2007 (en millions EUR) Produit de l’émission de capital social 84 82 56 47 78 (600) (59) (109) (706) (347) Produit net émanant d’emprunts 366 880 523 Trésorerie nette des coûts de financement autres que les intérêts (44) (75) (71) (101) (48) Paiement des dettes émanant de contrat de crédit-bail (7) (3) (5) (3) (2) (769) (617) (568) (1.773) (370) Achat d’actions propres Dividendes versés Remboursement de capital Flux de trésorerie généré par les activités de financement — (970) — (10) 208 (184) 1.638 — (898) 505 — (184) Les flux de trésorerie utilisés dans les activités de financement pour la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2008 s’élevaient à 898 millions EUR, à comparer à des flux de trésorerie utilisés dans le cadre des activités de financement de 184 millions pour la même période clôturée le 30 septembre 2007. L’augmentation était principalement due à des paiements de dividendes accrus et à un accroissement de l’achat d’actions propres, en partie contrebalancés par des produits nets plus élevés émanant des emprunts. Les flux de trésorerie utilisés dans des activités de financement, pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, s’élevaient à 970 millions EUR, à comparer à des flux de trésorerie émanant d’activités de financement de 208 millions EUR pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2006. Cela était principalement 156 dû à des rachats d’actions plus élevés, à des remboursements de dettes et à des paiements de dividendes lors de l’exercice. Les flux de trésorerie émanant d’activités de financement pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2006 s’élevaient à 208 millions EUR, à comparer à des flux de trésorerie utilisés dans des activités de financement de 184 millions EUR pour la même période 2005. Ce qui était principalement dû à l’émission d’obligations par AmBev en 2006 afin de financer l’acquisition de la participation détenue par Beverage Associates Corp. dans Quilmes Industrial S.A. et d’autres variations de produits, ainsi que le remboursement d’emprunts. 7.8.3 Sources de financement (a) Politiques de financement InBev vise à sécuriser les lignes de crédit contractées avec des établissements financiers pour couvrir son risque de liquidité, sur une base de 12 ou 24 mois. Le risque de liquidité est identifié par référence à la fois à l’impact du processus de planification du budget et de la stratégie d’InBev, sur une base consolidée. En fonction de la situation du marché et de la disponibilité des marchés des capitaux (dette) locaux, InBev peut décider, en se fondant sur des prévisions de trésorerie, de sécuriser le financement sur une base à moyen ou à long terme. InBev cherche également à optimiser continuellement sa structure de capital aux fins de maximiser la valeur pour l’actionnaire tout en conservant la souplesse financière désirée afin d’exécuter des projets stratégiques. Sa politique et son cadre de structure de capital visent à optimiser la valeur pour l’actionnaire à travers une maximisation fiscalement efficace de la répartition des flux de trésorerie entrants et sortants entre ses filiales et elle-même, tout en conservant une notation de catégorie d’investissement et en minimisant la trésorerie et les investissements ayant un rendement inférieur à son coût moyen pondéré du capital. (b) Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie d’InBev moins les découverts bancaires, pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et pour les périodes de 9 mois clôturées les 30 septembre 2007 et 2006, étaient les suivants : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 Total 2006 2005 (en millions EUR) 536 552 1.244 2008 2007 1.025 1.165 (c) Emprunts La plupart des prêts et emprunts porteurs d’intérêt d’InBev sont destinés à l’usage général de l’entreprise, en fonction des préoccupations stratégique liées à la structure de capital, bien que certains emprunts soient contractés afin de financer d’importantes acquisitions de filiales. Bien que des facteurs saisonniers affectent l’activité, ils ont peu d’effet sur les besoins d’InBev en matière d’emprunt. Les emprunts d’InBev sont liés à différents taux d’intérêt, tant fixes que variables. Au 30 septembre 2008, après certains ajustements de couverture et de juste valeur, 6.323 millions EUR, soit 73,4 %, des dettes financières porteuses d’intérêt d’InBev (dont des prêts, des emprunts et des découverts bancaires) étaient à taux d’intérêt variable. La dette nette d’InBev est libellée en plusieurs devises mais principalement en euros, reals brésiliens et dollars canadiens. La politique d’InBev veut que ses filiales contractent leurs dettes dans leurs devises de fonctionnement, par le biais d’emprunts à long terme ou à court terme, que ce soit directement dans leurs devises de fonctionnement ou indirectement à travers 157 des contrats de couverture, dans la mesure du possible. La devise d’emprunt est dépendante de plusieurs facteurs dans les différents pays d’exploitation, y compris un besoin de couverture contre l’inflation, dans la devise de fonctionnement, des contraintes de convertibilité monétaire, ou encore des restrictions imposées par un contrôle des changes ou d’autres réglementations. Conformément à la politique visant à atteindre un équilibre optimal entre le coût de financement et la volatilité des résultats financiers, InBev souhaite faire correspondre des dettes d’emprunt aux flux de trésorerie de la devise de fonctionnement et peut utiliser certains instruments financiers afin d’atténuer le risque monétaire. Par conséquent, l’exposition actuelle d’InBev à l’endettement net dans certaines devises spécifiques correspond à peu près, dans la mesure du possible, à la génération de liquidités mesurée par l’EBITDA dans les devises en question. InBev a également utilisé des instruments financiers afin d’atténuer les risques de taux. Pour de plus amples détails sur l’approche d’InBev quant à la couverture des risques de change et des risques de taux, voir la section 7.9 « Risque de marché, couverture et instruments financiers. » Au titre d’engagements financiers à long et court terme d’un montant de 54,8 milliards USD qu’elle a contractés dans le cadre de l’Acquisition, InBev a tiré un montant de 53,8 milliards USD pour la réalisation de la Fusion, ce qui augmente significativement son niveau d’endettement sur une base consolidée. Pour de plus amples informations concernant les engagements financiers d’InBev par rapport à l’Acquisition, voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition. » L’ensemble des engagements financiers de 54,8 milliards d’USD conclus par InBev dans le cadre de l’Acquisition porte des intérêts à taux variables et, hormis ce qui est décrit ci-dessous, InBev sera exposée à des risques de taux d’intérêts pour tout montant utilisé en vertu de ces engagements suite à l’Acquisition. Conformément à sa méthode dynamique de couverture de taux d’intérêt (voir la section 7.9.2 « Risque de taux »), InBev a conclu des accords de couverture concernant une partie substantielle des montants qu’elle empruntera probablement en vertu de ces engagements financiers pour une période initiale de trois ans, qui peut être rallongée. Ces accords de couverture comprennent une série de contrats à terme de swap de taux d’intérêt fixes LIBOR en USD conclus par InBev. De ce fait, les taux d’intérêt pour un montant à concurrence de 34,5 milliards USD (dans le cadre de la convention de dettes senior de 45 milliards USD décrit à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition) ont effectivement été fixés à 3,875 % par an, plus les spreads fixes correspondants, pour la période courant de 2009 à 2011. Ces accords de couverture, ainsi que d’autres, conclus par InBev ont entraı̂né une hausse du compte clients d’InBev pour la période clôturée au 30 septembre 2008. En outre, lors de la réalisation de la Fusion, Anheuser-Busch est devenue partie au Groupe InBev et ses dettes impayées ont été intégrées au passif consolidé d’InBev. InBev a également garanti les titres de créance en circulation émis ou garantis par Anheuser-Busch sur les marchés financiers et pourrait garantir les obligations d’Anheuser-Busch en vertu de toute garantie donnée par Anheuser-Busch pour les dettes des ses filiales. Pour de plus amples informations concernant les dettes impayées d’AnheuserBusch, veuillez-vous référer à la section VIII de l’Annexe A « Présentation par le management, analyse des opérations et situation financière pour l’exercice comptable clôturé le 31 décembre 2007 » et aux comptes consolidés d’Anheuser-Busch contenus dans l’Annexe A. InBev sera confrontée à une augmentation de ses dettes en USD du fait des montants en USD empruntés et pris en charge au titre de l’Acquisition. Du fait de cette augmentation de son exposition, InBev prévoit d’adopter un modèle hybride de mise en correspondance des devises, en vertu duquel elle pourra (i) faire correspondre son exposition nette à l’endettement en devises avec ses flux de trésorerie dans la devise en question, mesurée sur la base de l’EBITDA, en permutant une partie significative de sa dette en USD (avec un coupon à faible intérêt) en réals brésiliens (avec un coupon plus élevé), bien que ceci ait un impact négatif sur les bénéfices et les gains d’InBev du fait du coupon d’intérêt plus élevé en réals brésiliens et (ii) utiliser les flux de trésorerie en USD d’Anheuser-Busch pour rembourser les intérêts relatifs à ses nouvelles dettes. Voir la section 7.9.1 « Risque de change » pour plus de détails sur les contrats de couverture d’InBev. 158 Pour plus de détails concernant l’impact de l’Acquisition sur le passif total Anheuser-Busch InBev, veuillez-vous référer à la section 13.7 « Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch ». Le tableau suivant présente le niveau des prêts et des emprunts porteurs d’intérêt d’InBev aux 31 décembre 2007, 2006 et 2005 et aux 30 septembre 2008 et 2007 : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (audité) 2007 Prêts bancaires sécurisés 2006 2005 (en millions EUR) 239 204 371 2008 2007 84 360 Prêts bancaires non sécurisés 4.119 3.982 3.863 6.217 4.334 Emissions d’obligations non sécurisées 1.953 1.950 1.354 1.728 1.942 161 133 174 145 163 — 37 32 — — 4 — — — 1 15 9 10 13 13 6.623 6.350 5.637 8.187 6.813 Autres prêts non sécurisés Autres prêts sécurisés Lignes de crédit bancaires sécurisées Dettes sur contrat de crédit-bail Total Le tableau suivant expose les échéances contractuelles des dettes porteuses d’intérêt d’InBev au 30 septembre 2008 : Valeur comptable(1) A moins de 1 an 1-2 ans 2-5 ans Plus de 5 ans 84 39 — 45 — Prêts bancaires non sécurisés 6.217 2.436 348 2.791 642 Emissions d’obligations non sécurisées 1.728 432 52 810 434 Autres prêts non sécurisés 145 3 24 86 32 Lignes de crédit bancaires sécurisées — — — — — Dettes sur contrat de crédit-bail 13 2 2 9 — 8.187 2.912 426 3.741 1.108 Prêts bancaires sécurisés Total Note : (1) Par « Valeur comptable » il faut entendre la valeur nette comptable enregistrée au bilan au 30 septembre 2008. 7.8.4 Transferts provenant de filiales Le montant des dividendes à verser à InBev par ses filiales d’exploitation est soumis, entre autres, à des restrictions, limitations générales imposées par le droit des sociétés, par les restrictions de transfert de capitaux et par les restrictions de contrôle des changes des pays respectifs où ces filiales sont immatriculées et opérationnelles. Par exemple, au Brésil, qui représente 43 % du bénéfice après 159 participations minoritaires d’InBev, pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, la législation actuelle permet au gouvernement brésilien d’imposer des restrictions provisoires sur les remises de capital étranger à l’étranger en cas de déséquilibre grave ou de prévision d’un déséquilibre grave de la balance des paiements du Brésil. Pendant environ six mois en 1989 et début 1990, le gouvernement brésilien a gelé tous les rapatriements de capitaux et de dividendes détenus par la Banque centrale, qui étaient dus aux investisseurs étrangers en actions, ce afin de conserver les réserves de devises du Brésil. Les restrictions de transfert de capitaux sont également fréquentes dans certains pays émergents et peut affecter la flexibilité d’InBev dans la mise en œuvre d’une structure de capital qu’elle considère comme efficiente. Par exemple, en Corée, un dividende est limité à 95 % du bénéfice net, tandis que la Chine a des réglementations très spécifiques d’approbation pour tous les transferts de capitaux vers et depuis ce pays. Des dividendes versés à InBev par certaines de ses filiales sont également soumis à des précomptes. Le précompte, le cas échéant, ne dépasse généralement pas 10 %. 7.8.5 Notation de crédit La notation de crédit accordée à InBev par Standard and Poor’s est BBB+ pour les obligations à long terme et A-2 pour les obligations à court terme et sa notation de crédit accordée par Moody’s Investors Services est Baa2 pour les obligations à long terme et Baa2 pour sa Dette sénior de 45 milliards USD. L’une des conditions acceptées par InBev dans le cadre des engagements financiers qu’elle a contractés pour financer l’Acquisition était que la notation de crédit d’InBev (évaluée sur une base pro forma afin de refléter l’Acquisition et prenant en compte la conclusion de dettes financières y afférentes) soit d’au moins BBB ou plus pour Standard and Poor’s et Baa3 ou plus pour Moody’s Investors Service. Une partie significative de la dette d’InBev sur une base consolidée a été contractée par AmBev sans le bénéfice d’une garantie de sa société-mère. La notation de crédit accordée à AmBev par Standard and Poor’s est BBB et celle Moody’s est Baa3 en ce qui concerne les obligations en devises. Veuillez remarquer que les notations de crédit peuvent être modifiées, suspendues ou retirées à tout moment et ne constituent pas une recommandation d’acheter, détenir ou vendre tout titre d’InBev ou de ses filiales. 7.8.6 Dépenses d’investissement InBev a dépensé 1.016 millions EUR au cours des 9 premiers mois de 2008 pour l’acquisition d’actifs immobilisés corporels. Sur les dépenses d’investissement totales d’InBev au cours des 9 premiers mois de 2008, environ 69 % ont été utilisés afin d’améliorer ses installations de production, environ 24 % pour des investissements logistiques et commerciaux et environ 7 % pour améliorer les capacités administratives et l’achat de logiciels et de matériel informatique. En 2007, InBev a dépensé 1.440 millions EUR pour l’acquisition d’immobilisations corporelles. Sur les dépenses d’investissement totales d’InBev en 2007, environ 67 % ont été utilisés afin d’améliorer ses immobilisations de production, 22 % pour des investissements logistiques et commerciaux et environ 11 % pour améliorer les capacités administratives et l’achat de logiciels et de matériel informatique. En 2006, InBev a dépensé 1.218 millions EUR pour l’acquisition d’immobilisations corporelles. Sur les dépenses d’investissement totales d’InBev en 2006, environ 63 % ont été utilisés afin d’améliorer ses immobilisations de production, 26 % pour des investissements logistiques et commerciaux et environ 11 % pour améliorer les capacités administratives et l’achat de logiciels et de matériel informatique. En 2005, InBev a dépensé 1.077 millions EUR pour l’acquisition d’immobilisations corporelles. Sur les dépenses d’investissement totales d’InBev en 2005, environ 59 % ont été utilisés afin d’améliorer ses immobilisations de production, 25 % pour des investissements logistiques et commerciaux et environ 16 % pour améliorer les capacités administratives et l’achat de logiciels et de matériel informatique. 160 7.8.7 Investissements InBev estime que le montant total des fonds nécessaires à la réalisation de l’Acquisition sera d’environ 54,8 milliards USD. Pour de plus amples informations concernant les engagements financiers d’InBev relatifs à l’Acquisition, voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». Au cours des 9 premiers mois de 2008, InBev a dépensé 627 millions EUR en acquisitions d’entreprises et de participations minoritaires. Les dépenses d’InBev au cours des 9 premiers mois de 2008 concernant l’acquisition d’entreprises ont été pour une large part consacrées à l’acquisition de plusieurs distributeurs locaux, pour lesquelles InBev a reconnu un écart d’acquisition de 57 millions EUR. InBev a conclu un accord en vue de l’acquisition des marques Cintra en janvier 2008, marques qu’elle a revendues à leur valeur nette comptable en mai 2008. Durant cette période, InBev a également enregistré un actif incorporel d’un montant de 6 millions EUR au titre du regroupement d’entreprises réalisé en 2007 avec Cervejarias Cintrat Ind. eCom, Ltda., et a perçu une entrée de liquidités de 9 millions EUR pour la cession de quatre grossistes en Europe occidentale et la récupération partielle du produit résiduel de la cession d’Immobrew en 2007. L’achat, par InBev, de participations minoritaires était principalement lié à AmBev (à travers des programmes de rachat d’actions propres), Zhejiang Shiliang Brewery Co., Ltd. et Quilmes Industrial S.A. Par suite d’un programme de rachat d’actions AmBev au cours des 9 premiers mois de 2008, InBev a relevé son taux de participation dans AmBev de 61,01 % à 61,60 %. Les autres achats de participations minoritaires ont concerné l’achat de la Brasserie InBev Shiliang (Zhejiang) et le closing de l’offre d’AmBev concernant les actions de Quilmes Industrial S.A., qui a abouti à l’augmentation de la participation économique d’AmBev dans Quilmes Industrial S.A., qui s’établit désormais à 99,45 %. Le prix total de ces achats de participations minoritaires s’est établi à 564 millions EUR. Les filiales rattachées ayant déjà été entièrement consolidées, les achats n’ont eu aucun impact sur le bénéfice d’InBev, mais on réduit les participations minoritaires et, par conséquent, ont eu un impact sur le bénéfice attribuable aux actionnaires d’InBev. En 2007, InBev a dépensé 1.342 millions EUR en acquisitions d’entreprises et de participations minoritaires. En 2007, les dépenses d’InBev concernant l’acquisition d’entreprises ont été pour une large part consacrées à l’acquisition de Lakeport Brewing Income Fund (pour un prix d’achat total juste au-dessus de 201,4 millions CAD), de Goldensand Comercio e Serviços Lda, l’actionnaire principal de Cervejarias Cintra Ind. e Com. Ltda. (pour une valeur totale de transaction d’environ 150 millions USD), et de plusieurs distributeurs locaux, alors que ses achats d’intérêts minoritaires étaient principalement liés aux programmes de rachat d’actions propres d’AmBev (dans lesquels 25,6 millions d’actions AmBev ont été acquises pour un montant de 1.129 million EUR) et au programme de rachat d’actions propres d’InBev (dans le cadre duquel 10,3 millions d’Actions ont été acquises pour un montant de 600 millions EUR). En 2006, InBev a dépensé 2.271 millions EUR en acquisitions d’entreprises et de participations minoritaires. En 2006, les dépenses d’InBev en ce qui concerne l’acquisition d’entreprises ont été principalement consacrées à l’acquisition de Fujian Sedrin Brewery Co., Ltd. (pour une contrepartie totale en numéraire de 5.886 millions RMB, réglée en dollars américains pour un montant en euros qui équivalait à 621 millions EUR) et à l’acquisition (grâce à AmBev) de toutes les actions restantes détenues par Beverage Associates Corp. dans Quilmes Industrial S.A. (pour un prix d’achat total de 986 millions EUR). En 2005, InBev a dépensé 1.716 millions EUR en acquisitions d’entreprises et de participations minoritaires. Les dépenses d’InBev en ce qui concerne l’acquisition d’entreprises en 2005 ont été principalement consacrées à l’acquisition de participations supplémentaires dans AmBev, InBev Germany Holding GmbH, les 30 % restants d’InBev Zhedong (Zhejiang) Brewery Co., Ltd. en Chine et à l’acquisition de Tinkoff Brewery à St. Pétersbourg en Russie (pour laquelle elle a payé verse une valeur d’entreprise de 167 millions EUR et une contrepartie totale en numéraire de 77 millions EUR). 161 7.8.8 Dette financière nette et capital InBev définit la dette financière nette comme les prêts et emprunts porteurs d’intérêt courants et non courants ainsi que les découverts bancaires moins les titres de créance et la trésorerie. La dette financière nette d’InBev est passée de 5.093 millions EUR en décembre 2007 à 6.894 millions EUR en septembre 2008. En dehors des résultats d’exploitation nets des dépenses d’investissement, la dette financière nette subit l’impact des programmes de rachat d’actions propres d’InBev et d’AmBev (respectivement 706 millions EUR et 236 millions EUR), de l’acquisition d’intérêts minoritaires dans Quilmes Industrial S.A. et Zhejiang Shiliang Brewery Co., Ltd. (respectivement 275 millions EUR et 54 millions EUR), des paiements de dividendes aux actionnaires d’InBev (1.438 millions EUR), des paiements de dividendes aux actionnaires minoritaires d’AmBev (312 millions EUR) et l’impact des variations des taux de change (50 millions EUR). Le capital consolidé attribuable aux actionnaires d’InBev au 30 septembre 2008 était de 12.742 millions EUR, à comparer à 13.625 millions EUR fin 2007. L’effet combiné de l’évolution des taux de change par rapport à l’euro (essentiellement le renforcement du peso argentin, du yuan chinois, de la hryvnia ukrainienne et du dollar US et l’affaiblissement du taux de clôture du réal brésilien, du dollar canadien, de la livre sterling, de la rouble russe et du won sud-coréen) a engendré une correction de conversion de change négative du capital attribuable aux détenteurs du capital d’InBev de 435 millions EUR. Voir la note 12 des états financiers intermédiaires consolidés condensés non audités pour la période de 9 mois clôturée le 30 septembre 2008 pour de plus amples informations sur l’évolution du capital d’InBev. Par suite de programmes de rachat d’actions, au cours des 9 premiers mois de 2008, InBev a acquis 12,7 millions d’Actions pour un montant de 706 millions EUR et AmBev a acquis 5 millions d’actions AmBev pour un montant de 236 millions EUR. La dette financière nette d’InBev a chuté de 5.563 millions EUR au 31 décembre 2006 à 5.093 millions EUR au 31 décembre 2007. Bien que cette baisse soit principalement due à des résultats d’exploitation nets des dépenses d’investissement, les autres facteurs contribuant à cette diminution étaient la vente de biens immobiliers à Cofinimmo S.A. en Belgique et aux Pays-Bas (379 millions EUR en 2007), la vente de Dinkelacker-Schwaben Bräu GmbH & Co. KG (22 millions EUR) et l’impact des variations des taux de change (107 millions EUR) qui, parallèlement à l’impact des résultats d’exploitation nets des dépenses d’investissement, ont plus que contrebalancé l’effet de l’acquisition de Lakeport Brewing Income Fund, Cervejarias Cintra Ind. e Com. Ltda. et de certains distributeurs brésiliens (190 millions EUR), le programme d’achat d’actions InBev (600 millions EUR), le programme de rachat d’actions propres AmBev (1.129 millions EUR) et les paiements de dividendes (769 millions EUR). Le capital consolidé attribuable aux actionnaires d’InBev au 31 décembre 2007 était de 13.625 millions EUR, à comparer à 12.262 millions EUR au 31 décembre 2006. Il comprenait une correction de conversion de change négative de 9 millions EUR, principalement due à l’effet combiné du renforcement des taux de clôture du réal brésilien et du dollar canadien et de l’affaiblissement des taux de clôture du peso argentin, du yuan chinois, de la livre sterling, de la rouble russe, du won sud-coréen, de la hryvnia ukrainienne et du dollar US. Au 31 décembre 2006, la dette financière nette d’InBev s’élevait à 5.563 millions EUR, ce qui représentait un accroissement de 14,3 % par rapport au 31 décembre 2005. Hormis les effets des résultats d’exploitation nets des dépenses d’investissement, l’augmentation de la dette financière nette était principalement due au financement de l’acquisition de toutes les actions restantes détenues par Beverage Associates Corp. dans Quilmes Industrial S.A. (924 millions EUR) et de l’acquisition Fujian Sedrin (605 millions EUR), au programme de rachat d’actions propres InBev et AmBev (656 millions EUR), aux achats supplémentaires d’actions d’Oriental Brewery (28 millions EUR) et d’InBev Germany Holding GmbH (68 millions EUR) et à des paiements de dividendes (617 millions EUR), qui ont été contrebalancés en partie seulement par l’impact des variations des taux de change (250 millions EUR). Le capital consolidé attribuable aux actionnaires d’InBev au 31 décembre 2006 était de 12.262 millions EUR, à comparer à 11.471 millions EUR au 31 décembre 2005, ce qui comprenait une correction de conversion de change négative de 353 millions EUR principalement à la suite de l’affaiblissement des taux de clôture du réal brésilien, du dollar canadien et du dollar US. 162 Vous trouverez des détails supplémentaires sur les mouvements du capital à la note 21 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, ainsi que la note 20 des comptes annuels consolidés audités pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005. 7.9 Risque de marché, couverture et instruments financiers Dans la conduite normale de son activité, InBev est exposée aux risques de change, de taux, de prix des marchandises et autres. InBev analyse chacun de ces risques tant individuellement que les uns par rapport aux autres, et définit des stratégies pour gérer l’impact économique de sa performance parallèlement à sa politique de gestion du risque financier. Le comité de gestion du risque se réunit fréquemment et a pour responsabilité d’examiner des résultats d’évaluation du risque, d’approuver des stratégies de gestion de risque recommandées, de surveiller le respect de la politique de gestion des risques financiers et d’établir des rapports à l’attention du Finance Committee du Conseil d’administration. InBev utilise des instruments financiers dérivés afin de gérer des risques réels de change, de taux d’intérêt, de prix des marchandises et de crédit occasionnés dans le cours normal de ses activités. InBev a pour politique de ne pas utiliser d’instruments financiers dérivés dans le contexte des négociations. Les marchés financiers ont connu une volatilité plus élevée sur les neuf premiers mois de 2008 que lors des derniers exercices. InBev y a fait face et continue à y faire face à travers ses politiques de gestion des risques. Veuillez-vous reporter à la note 28 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, et la note 27 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 pour une discussion plus approfondie sur les risques de marché auxquels InBev est soumise et sur ses politiques relatives à la gestion de ces risques. 7.9.1 Risque de change InBev est exposée au risque de change sur ses emprunts, investissements, ventes (prévues), achats (prévus), royalties, dividendes, licences, frais de gestion et frais/produits d’intérêt lorsqu’ils sont libellés dans une devise autre que la devise de fonctionnement de la filiale. Aux fins de gérer ce risque, InBev utilise principalement des contrats de change à terme, des contrats de change à terme négociés en Bourse et des swaps de devise. Pour ce qui concerne le risque de change sur les promesses de prêt et les transactions prévues, InBev a pour politique de couvrir les transactions d’exploitation qui doivent raisonnablement se produire (par exemple, le coût des produits vendus et les frais de vente, dépenses générales et administratives) dans un délai maximum de 15 mois. Les transactions d’exploitation qui sont certaines (comme les dépenses d’investissement) sont couvertes sans limitation dans le temps. Les transactions hors exploitation (comme les acquisitions et les cessions de filiales) sont couvertes dès qu’elles sont certaines. Bien qu’InBev couvre systématiquement son exposition transactionnelle aux devises, elle ne couvre pas son exposition de conversion. Fin octobre 2008, InBev a verrouillé l’intégralité de son exposition transactionnelle prévue en réals brésiliens/USD pour 2009 au taux à terme moyen de 1,88 réal brésilien par USD (ce qui correspond à un taux moyen au comptant de 1,74 réal brésilien par USD), soit 5,8 % de moins que le taux moyen de 2,00 réals brésiliens par USD de 2008. D’autres expositions telles que USD/peso argentin, USD/rouble, EUR/rouble, EUR/Leu roumaine, EUR/hryvnia ukrainienne ont été soit entièrement soit majoritairement couvertes pour 2009 avant la tourmente boursière de septembre et octobre 2008, à des taux correspondant aux moyennes de 2008, sans que cela ait eu d’impact transactionnel majeur. Etant donné la politique d’InBev qui consiste à faire preuve de prudence dans l’utilisation des instruments dérivés, la volatilité boursière de septembre et octobre 2008 n’a pas eu d’effets négatifs sur sa liquidité. En outre, conformément à sa politique en matière de gestion du risque, InBev a fait correspondre ses ressources et ses emplois pour l’Offre en couvrant par anticipation son exposition au taux de change entre l’euro et le dollar US à un taux moyen de 1,5409 USD par euro. Etant donné que l’Offre sera réalisée 163 en euros et que l’achat des actions d’Anheuser-Busch a été payé en dollars US, ces contrats de couverture entraı̂neront une baisse du nombre d’Actions nouvelles émises par rapport à ce qu’il aurait été si les taux de change du marché étaient restés tels qu’ils étaient à la date de l’Offre. 7.9.2 Risque de taux InBev est exposée au risque de taux sur ces dettes financières porteuses d’intérêt à taux variable. Au 30 septembre 2008, après certains ajustements de couverture et de juste valeur, 6.323 millions EUR, soit 73,4 %, des dettes financières porteuses d’intérêt d’InBev (qui incluent des prêts, des emprunts et des découverts bancaires) étaient assujetties à un taux d’intérêt variable. InBev applique une méthode dynamique de couverture de taux d’intérêt selon laquelle l’objectif de combinaison entre taux fixe et taux variable est régulièrement revu. La politique d’InBev vise à atteindre un équilibre optimal entre le coût du financement et la volatilité des résultats financiers, tout en tenant compte des conditions de marché ainsi que la stratégie commerciale générale d’InBev. De temps à autre, InBev conclut des contrats de swaps sur taux d’intérêt et des contrats sur taux d’intérêt à terme pour gérer son risque de taux, ainsi que des swaps sur devises pour gérer le risque de change et le risque de taux sur dettes financières porteuses d’intérêt libellées dans des devises autres que l’euro. 7.9.3 Risque sur le prix des marchandises Les marchés des marchandises ont connu et devraient continuer à connaı̂tre des fluctuations de prix. InBev utilise par conséquent autant des contrats d’achat à prix fixe que des produits dérivés afin de minimiser l’exposition à la volatilité du prix des marchandises. InBev est fortement exposée aux marchandises suivantes : aluminium, canettes, gruau de maı̈s, sirop de glucose, carton ondulé, capsules pour bouteilles, verre, houblon, étiquettes, malt et blé. Au 31 décembre 2007, InBev disposait de l’encours suivant de produits dérivés : des swaps sur aluminium de 182 millions EUR notionnels (à comparer à 142 millions EUR au 31 décembre 2006), des contrats à terme sur le sucre négociés sur le marché de 41 millions EUR notionnels (à comparer à 45 millions EUR le 31 décembre 2006) et des contrats à terme relatifs au blé négociés sur le marché de 12 millions EUR notionnels (à comparer à 27 millions EUR le 31 décembre 2006). Au 30 septembre 2008, l’en-cours des montants notionnels de produits dérivés sur marchandise d’InBev était constitué de contrats de swap relatifs à l’aluminium pour un montant notionnel de 235 millions EUR, de contrats à terme relatifs au sucre négociés sur le marché pour un montant notionnel de 62 millions EUR et de contrats à terme relatifs au blé négociés sur le marché pour un montant notionnel de 56 millions EUR. Conformément aux règles de comptabilité de couverture IAS 39, ces couvertures sont désignées comme couvertures de flux de trésorerie. 164 7.10 7.10.1 Obligations contractuelles et dépenses imprévues Obligations contractuelles Le tableau suivant indique certaines obligations contractuelles d’InBev et l’effet attendu de ces obligations sur sa liquidité et ses flux de trésorerie dans des périodes futures, au 30 juin 2008 (date la plus récente pour laquelle ces données sont disponibles) : Paiement dû par période Obligations contractuelles Prêts bancaires sécurisés Moins d’un an Total(1) (429) (260) Prêts bancaires non sécurisés (6.887) (2.590) Emissions d’obligations non sécurisées (2.670) (162) Autres prêts non sécurisés Lignes de crédit bancaires sécurisées Découvert bancaire — 1-2 ans (millions EUR) (124) 2-5 ans Plus de 5 ans (43) (2) (439) (3.112) (746) (341) (814) (537) (978) (25) (26) (83) (28) — — — — — — — — (304) (304) (15) (9) (2) (4) Dettes de contrat de location financière (1.380) (147) (121) (363) (749) Fournisseurs & autres dettes (4.178) (4.161) (8) (6) (3) (16.025) (7.837) (1.534) (4.148) (2.506) Dettes sur contrat de crédit-bail Total Note : (1) Par montants « totaux » il faut entendre les dettes financières sur produits non dérivés, y compris les versements d’intérêts. Veuillez vous reporter à la section 7.8.3(c) « Emprunts » pour de plus amples informations concernant les emprunts à court terme et la dette à long terme d’InBev. Veuillez vous reporter à la note 28 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 et 2006 à la note 27 au comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôture le 31 décembre 2005 et et en particulier à la discussion relative au « Risque de liquidité », pour de plus amples informations sur l’échéance des obligations contractuelles d’InBev, y compris les paiements d’intérêt et les dettes et actifs financiers dérivés. Veuillez vous reporter à la note 24 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, et à la note 23 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 pour de plus amples informations sur ses obligations en termes d’avantages sociaux et à la note 29 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, et à la note 28 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 pour de plus amples informations concernant les obligations liées aux contrats de location financière d’InBev. 165 7.10.2 Engagements collatéraux et contractuels Le tableau suivant indique les engagements collatéraux et contractuels d’InBev pour l’acquisition de biens immobiliers, d’usines et d’équipements, de prêts aux consommateurs et autres, aux 31 décembre 2007 et 2006 et aux 30 septembre 2008 et 2007 : Période de 9 mois clôturée le 30 septembre (non audité) Exercice clôturé le 31 décembre (non audité) 2007 2006 2008 2007 (en millions EUR) Engagements collatéraux donnés pour dettes propres 436 405 476 360 Garanties collatérales et financières reçues de créances et prêts propres aux consommateurs 199 207 135 136 Engagements contractuels pour l’achat de biens immobiliers, d’usines et d’équipements 237 230 103 185 Engagements contractuels pour l’acquisition de prêts pour les consommateurs 182 187 171 187 Autres engagements 313 55 277 327 7.10.3 Dépenses imprévues InBev est confrontée à différentes dépenses imprévues en ce qui concerne l’impôt, la main d’œuvre, les distributeurs et autres revendications. En raison de leur nature, ces ces questions juridiques et fiscales impliquent des incertitudes inhérentes y compris, mais non exclusivement, des décisions de justice, des négociations entre les parties concernées et des mesures gouvernementales. Etant donné qu’InBev pense que ces dépenses imprévues seront probablement réalisées, elles ont été enregistrées dans son bilan. Dans la mesure où InBev pense que la réalisation d’une dépense imprévue est possible (mais pas probable) et dépasse un seuil d’importance relative de 50 millions EUR, elle y fait référence dans les notes jointes aux comptes annuels consolidés (voir la note 16 des comptes intermédiaires consolidés abrégés non audités d’InBev pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008 et la note 31 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, ainsi que la note 30 des comptes annuels consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005). Sur environ 18.000 procédures et revendications, InBev a un total d’environ 8.100 procédures et revendications dont elle pense que la réalisation est possible (mais non probable). Environ 98 % de ces procédures se rapportent à AmBev et chacune porte sur un montant inférieur à 50 millions EUR. Le risque total supporté en rapport avec ces procédures et revendications possibles s’élève à environ 1.05 milliards EUR au 30 septembre 2008. Conformément à l’IAS 37, aucune provision n’a été prise pour les procédures et revendications dont InBev croit que la réalisation est possible (mais non probable). 166 7.11 Perspectives et informations sur la tendance La stratégie de marque d’Anheuser-Busch InBev consiste à concentrer ses efforts sur les marques qui lui semblent posséder le plus grand potentiel dans chaque segment de consommateurs concerné. Anheuser-Busch InBev est d’avis que l’Acquisition et la poursuite du développement de ses programmes en cours tels que Values Based Brands, Zero Base Budgeting ou Voyager Plant Optimization, devraient lui permettre de maintenir son engagement à réaliser une croissance organique durable des volumes et des bénéfices, ainsi qu’à continuer de voir sa marge EBITDA croı̂tre. Hormis l’exploitation de ses sites à travers le monde, Anheuser-Busch InBev mettra l’accent sur trois aspects essentiels : (i) intégration des activités, (ii) désendettement d’Anheuser-Busch InBev et (iii) réalisation des synergies prévues. La génération de flux de trésorerie sera une priorité essentielle à cet égard et Anheuser-Busch InBev pense qu’elle sera tout à fait équipée pour mener ce plan à bien. Anheuser-Busch InBev pense que ses hommes représentent son seul avantage concurrentiel durable sur le long terme pour réaliser son rêve de devenir le meilleur des brasseurs dans un monde meilleur. En cas de difficultés, Anheuser-Busch InBev s’appuiera sur l’engagement fort d’individus hors du commun pour continuer à tenir ses engagements. Anheuser-Busch InBev maintient son engagement à générer de la valeur de long terme pour ses actionnaires. 7.12 Engagements hors bilan InBev n’a pas d’engagements hors bilan qui auraient un effet actuel ou futur, ou qui pourraient raisonnablement avoir un effet actuel ou futur, sur sa situation financière, les variations de sa situation financière, ses produits et frais, ses résultats d’exploitation, sa liquidité, ses dépenses d’investissement ou des ressources de capital importantes pour les investisseurs. Veuillez-vous reporter à la section 7.10.2 « Engagements collatéraux et contractuels » pour une description de certains engagements collatéraux et contractuels auxquels est soumise InBev. 167 8 POLITIQUE DE DIVIDENDE La politique de dividende actuelle d’Anheuser-Busch InBev consiste à déclarer un dividende représentant au total au moins 25 % du bénéfice consolidé qui revient aux actionnaires d’InBev, hors éléments non récurrents, comme les frais de restructuration, les gains ou pertes sur ventes d’actifs et charges de dépréciation, sous réserve des dispositions légales applicables au bénéfice distribuable. Toute question relative à la politique de versement de dividendes d’Anheuser-Busch InBev (sous réserve du fait que le montant exact des dividendes reste soumis à l’approbation de l’Assemblée générale conformément au Code des sociétés belge) relève de la compétence de l’Assemblée générale et requiert l’approbation de 75 % des actionnaires présents ou représentés à l’assemblée, indépendamment du nombre d’actionnaires présents ou représentés, si et seulement si quatre administrateurs d’InBev demandent que la question soit soumise à l’Assemblée générale. Les dividendes annuels sont approuvés par l’Assemblée générale ordinaire et sont versés aux époques et aux endroits déterminés par le Conseil d’administration. En se conformant aux prescriptions du Code des sociétés belge, le Conseil d’administration peut verser un acompte sur dividendes. Le tableau ci-dessous résume les dividendes versés par InBev au titre des exercices comptables les plus récents. Nombre d’Actions en circulation à la clôture de l’exercice comptable concerné Montant brut du dividende par Action (EUR) Date de versement 2007 615.043.509 2,44 30 avril 2008 2006 613.441.281 0,72 25 avril 2007 2005 609.913.289 0,48 26 avril 2006 Exercice comptable Conformément à l’intention Anheuser-Busch InBev de réduire son ratio d’endettement après la clôture de l’Acquisition, il est prévu que les dividendes à verser au cours des deux ou trois années suivant la clôture de l’Acquisition soient considérablement inférieurs au dividende de 2,44 EUR en 2007 susmentionné et puissent être inférieurs au seuil de 25 % visé dans le premier paragraphe ci-dessus. Voir la section 1.2 « Risques liés à l’Acquisition — Le refinancement de l’Acquisition sera une source de risques pour Anheuser-Busch InBev ». 168 9 ACTIONNAIRES PRINCIPAUX 9.1 Structure de l’actionnariat Le tableau suivant présente la structure de l’actionnariat d’InBev en se fondant sur (i) la notification adressée à la CBFA et à InBev le 28 août 2008 par les actionnaires repris ci-dessous, conformément à la loi belge du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d’acquisition et (ii) le nombre d’Actions en circulation au 30 septembre 2008. Les sept premières entités mentionnées dans le tableau ci-dessous agissent de concert et détiennent 391.112.307 Actions, représentant 63,49 % des droits de vote attachés aux Actions. Actionnaires d’Anheuser-Busch InBev Nombre total d’Actions détenues au 28 août 2008 Stichting InBev, une stichting de droit néerlandais(2) % des droits de vote attachés aux Actions détenues, basé sur 616.047.358 Actions en circulation au 30 septembre 2008(1) 321.712.000(3) 52,22 % 49.478.020 8,03 % Rayvax Société d’Investissement SA (« Rayvax »), société de droit belge 8.584.000 1,39 % Fonds Voorzitter Verhelst SPRL, société à finalité sociale de droit belge 4.494.000 0,73 % Fonds InBev-Baillet Latour SPRL, société à finalité sociale de droit belge 3.370.800 0,55 % BRC S.à.R.L. (« BRC »), société de droit luxembourgeois, affiliée à Stichting InBev, que cette dernière contrôle conjointement avec EPS(5) 3.170.497 0,51 % 302.990 0,05 % Eugénie Patri Sébastien S.A. (« EPS »), société de droit luxembourgeois, affiliée à Stichting InBev, que cette dernière contrôle conjointement avec BRC S.à.R.L. Sébastien Holding SA, société de droit belge, affiliée à Rayvax, sa société-mère Anheuser-Busch InBev SA Brandbrew S.A., société de droit luxembourgeois et filiale d’InBev TOTAL 12.749.700 2,07 %(4) 8.747.277 1,42 %(4) 412.609.284 66,98 %(4) Notes : (1) Au 30 septembre 2008, le nombre d’Actions en circulation atteignait 616.047.358 (veuillez vous reporter à la section 11.1 « Capital social »), ce qui est légèrement plus élevé que le nombre de 616.011.684 Actions en circulation au 28 août 2008 et sur lequel la notification à la CBFA et à InBev était fondée. Pour qu’il n’y ait aucun doute, les pourcentages présentés dans cette colonne sont fondés sur (i) le nombre d’Actions notifié à la CBFA et InBev au 28 août 2008 et (ii) le nombre total d’Actions en circulation au 30 septembre 2008. (2) Voir la section 9.2 « Actionnaire majoritaire ». (3) Voir la section 9.3 « Pactes d’actionnaires ». (4) Les droits de vote attachés aux actions détenues par Anheuser-Busch InBev et Brandbrew S.A. sont suspendus conformément aux exigences du Code des sociétés belge. (5) BRC est conjointement contrôlée par Jorge Lemann, Carlos Sicupira et Marcel Telles, administrateurs d’InBev. 169 9.2 Actionnaire majoritaire L’Actionnaire majoritaire d’Anheuser-Busch InBev est Stichting InBev, une fondation (stichting) de droit néerlandais, qui représente une part importante des intérêts des familles belges fondatrices d’InBev (principalement représentées par EPS) et les intérêts des familles brésiliennes, qui étaient auparavant les actionnaires majoritaires d’AmBev (représentées par BRC). Au 28 août 2008, Stichting InBev détenait 321.712.000 Actions, qui représentaient, sur la base du nombre d’Actions en circulation au 30 septembre 2008, 52,22 % des droits de vote au sein d’InBev. Stichting InBev et certaines autres entités agissant de concert avec elle (voir section 9.3 « Pactes d’actionnaires ») détenaient, en totalité, sur la base du nombre d’Actions en circulation au 30 septembre 2008, 63,49 % des Actions. Stichting InBev est régie par ses statuts et ses modalités de gestion. L’objectif de Stichting InBev est d’assurer le contrôle et la stabilité de l’actionnariat principal d’InBev et de participer au développement continu d’un leader mondial de l’industrie brassicole. 9.3 Pactes d’actionnaires Corrélativement à la fusion entre Interbrew et AmBev, BRC, EPS, Rayvax et Stichting InBev ont conclu un pacte d’actionnaires (le « Pacte d’actionnaires ») le 2 mars 2004, qui prévoit le maintien de la participation de BRC et EPS au sein d’InBev au travers de Stichting InBev (sauf pour environ 49 millions d’Actions qui sont détenues par EPS et à l’exception de 3.170.497 Actions détenues par BRC (voir section 9.1 « Structure de l’actionnariat »)) et aborde, entre autres choses, certains problèmes relatifs à l’administration et à la gestion de Stichting InBev et d’InBev, ainsi que la cession des certificats Stichting InBev. BRC détient actuellement 141.712.000 certificats Stichting InBev de catégorie B (représentant indirectement 141.712.000 Actions) et EPS détient actuellement 180.000.000 certificats Stichting InBev de catégorie A (représentant indirectement 180.000.000 Actions). Le Pacte d’actionnaires a été amendé (voir section 9.4.5 « Amendement au Pacte d’actionnaires »). Conformément aux dispositions du Pacte d’actionnaires, BRC et EPS exercent, conjointement et à parts égales, un contrôle sur Stichting InBev et les Actions détenues par Stichting InBev. Entre autres choses, BRC et EPS ont convenu que Stichting InBev serait gérée par un Conseil d’administration composé de huit membres et que BRC et EPS auraient le droit de nommer respectivement quatre administrateurs du Conseil d’administration de Stichting InBev. Au moins sept des huit administrateurs de Stichting InBev devront être présents afin de constituer un quorum et toute mesure que le Conseil d’administration de Stichting InBev devra prendre requerra, sous réserve de certaines conditions de majorité qualifiée, l’approbation de la majorité des administrateurs présents, en ce compris au moins deux administrateurs nommés par BRC et deux administrateurs nommés par EPS. Sous réserve de certaines exceptions, toutes décisions de Stichting InBev relatives aux Actions que cette dernière détient, en ce compris les décisions relatives aux modalités d’utilisation du droit de vote attaché aux Shares de Stichting InBev lors des Assemblées d’actionnaires d’InBev, seront prises par le Conseil d’administration de Stichting InBev. Le Pacte d’actionnaires requiert que le Conseil d’administration de Stichting InBev se réunisse avant chaque Assemblée d’actionnaires d’Anheuser-Busch InBev afin de déterminer les modalités d’utilisation du droit de vote attaché aux Actions de Stichting InBev. Le Pacte d’actionnaires (tel qu’amendé, voir section 9.4.5 « Amendement au Pacte d’actionnaires ») prévoit des restrictions à la capacité de BRC et d’EPS de transférer leurs certificats Stichting InBev (et par voie de conséquence, leurs Actions détenues au travers de Stichting InBev). EPS et BRC ont chacun accepté, sous certaines limitations, que chacun d’entre eux doit détenir à tout moment, directement ou indirectement, un nombre de certificats Stichting InBev qui ne peut être inférieur à 15 % des Actions en circulation à ce moment donné. De plus, le Pacte d’actionnaires requiert qu’EPS et BRC et leurs cessionnaires autorisés conformément au Pacte d’actionnaires, dont les Actions ne sont pas détenues au travers de Stichting InBev, utilisent le droit de vote attaché à leurs Actions de la même manière que les Actions détenues par Stichting InBev et réalisent toute cession de leurs Actions de façon méthodique afin de ne pas perturber le marché des Actions, et en conformité avec toutes modalités établies par InBev afin d’assurer une telle vente 170 méthodique. En outre, EPS et BRC se sont engagés à ne pas acquérir d’actions représentatives du capital d’InBev, sous réserve de certaines exceptions, en vertu du Pacte d’actionnaires. Conformément aux dispositions du Pacte d’actionnaires, le Conseil d’administration de Stichting InBev propose la nomination de huit administrateurs à l’Assemblée générale d’InBev, parmi lesquels BRC et EPS ont le droit de nommer quatre administrateurs. En outre, le Conseil d’administration de Stichting InBev propose la nomination de quatre à six administrateurs indépendants, qui ne sont pas soumis à une quelconque influence significative ou décisive exercée par les actionnaires sur la politique d’InBev et sont spécialement choisis pour leurs compétences professionnelles particulières. Le Pacte d’actionnaires restera en vigueur pendant une période initiale de 20 ans à compter du 27 août 2004. Par la suite, il sera automatiquement renouvelé pour des périodes successives de 10 ans chacune, à moins que, au plus tard deux ans avant la date d’expiration de la période initiale ou de toute autre période successive de 10 ans, soit BRC, soit EPS, notifie à l’autre son intention de mettre fin au Pacte d’actionnaires. De plus, Stichting InBev a conclu des conventions de vote avec Fonds InBev-Baillet Latour SPRL et Fonds Voorzitter Verhelst SPRL. Ces conventions prévoient l’organisation de concertations entre les trois entités avant toute Assemblée d’actionnaires relatives aux modalités d’utilisation des droits de vote attachés aux Actions. Ces conventions expireront le 16 octobre 2016, mais elles sont reconductibles. 9.4 9.4.1 Intention des actionnaires de participer à l’Offre Intention EPS, Rayvax, certaines de leurs sociétés affiliées, Fonds Voorzitter Verhelst SPRL et Fonds InBev-Baillet Latour SPRL (ensemble les « Actionnaires belges ») et BRC ont l’intention de souscrire, ensemble, un nombre d’actions équivalent à : – environ 2,8 milliards EUR de nouveaux fonds (environ 1,3 milliards EUR par les Actionnaires belges et environ 1,5 milliards EUR par BRC) (voir section 9.4.2 « Engagement irrévocable » en ce qui concerne EPS et BRC), et – pour le solde de leurs Droits (détenus directement par ou au travers de Stichting InBev), les Actionnaires belges, Sébastien Holding et BRC effectueront une opération de trésorerie neutre en espèces (après frais de transaction) en souscrivant le nombre maximum d’Actions qu’ils financeront uniquement au moyen de la vente d’Actions, d’Actions ex-Droits ou de Droits. La vente de toutes Actions ex-Droits ou de tous Droits par les Actionnaires belges et Sébastien Holding sera effectuée pour leur compte, en une ou plusieurs fois, au moyen de transactions en bourse transparentes, de placements privés, de transactions sur blocs ou autrement, à tout moment entre la date du présent Prospectus et la fin de la Période de Souscription avec Droits, par l’intermédiaire des Joint Bookrunners conformément à une convention de placement datée du 23 novembre 2008 (voir la section 9.4.3 « Convention de placement »). Conformément au Code belge des sociétés, Anheuser-Busch InBev et Brandbrew ne peuvent pas souscrire les Actions et dès lors, ne peuvent pas exercer leurs Droits. Elles ont l’intention de vendre ces Droits par l’intermédiaire des Joint Bookrunners en une ou plusieurs fois, dans le cadre d’opérations en bourse ou de placements privés, de négociations de blocks ou autrement. Veuillez vous reporter à la section 9.1 « Structure de l’actionnariat ». 9.4.2 Engagement irrévocable Par courriers séparés datés du 23 novembre 2008, BRC, EPS, Fonds Voorzitter Verhelst SPRL, Fonds InBev-Baillet Latour SPRL et une entité contrôlée par les descendants des fondateurs belges d’InBev se sont engagées, irrévocablement et inconditionnellement, à l’égard des Garants et d’Anheuser-Busch InBev à exercer un nombre suffisant de Droits pour souscrire un certain nombre de nouvelles Actions dans le cadre de l’Offre de Droits correspondant à un prix de souscription total d’environ 1,24 milliards d’euros pour EPS, Fonds Voorzitter Verhelst BVBA, Fonds InBev-Baillet Latour SPRL et une entité contrôlée par les descendants des fondateurs belges d’InBev et d’environ 1,5 milliards EUR pour BRC. 171 Rayvax et une entité contrôlée par les descendants des fondateurs belges d’InBev se sont irrévocablement portés fort, par courriers séparés du 23 novembre 2008, à trouver un groupe de personnes, descendantes des familles belges fondatrices d’InBev et d’entités contrôlées par ces personnes pour acheter des Droits et souscrire, au moyen de ces Droits, de nouvelles Actions pour un montant total de 28,5 millions EUR et 32 millions EUR, respectivement, et à défaut, de souscrire ellesmêmes pour ces montants. 9.4.3 Convention de placement Le 23 novembre 2008, EPS, Rayvax, Fonds Voorzitter Verhelst SPRL, Fonds InBev-Baillet Latour SPRL et Sébastien Holding ont conclu une convention de placement (la « Convention de placement ») avec les Joint Bookrunners aux termes de laquelle les Joint Bookrunners, en qualité de mandataires exclusifs pour ces actionnaires et Sébastien Holding, ont accepté de faire usage de leurs meilleurs efforts pour trouver des personnes désireuses de souscrire un nombre convenu d’Actions ex-Droits ou de Droits (les « Titres à placer ») pendant la période allant du 24 novembre 2008 à la réalisation de l’Offre, en une ou plusieurs fois, par voie de transactions en bourse ou de placements privés, négociations de blocs ou autrement, pour financer la souscription restante de leurs Droits par le biais d’une opération de trésorerie neutre en espèces. Dans l’hypothèse où les Joint Bookrunners ne parviennent pas à trouver des acquéreurs pour une partie ou tous les Titres à placer, les Joint Bookrunners ne seront pas tenus d’acheter ces Titres à placer qui resteront par conséquent la propriété de leurs détenteurs respectifs. Si, toutefois, des acheteurs sont trouvés pour les Titres à placer et que la Convention de placement est modifiée pour l’acter, les Joint Bookrunners devront, sous certaines conditions, acheter ces Titres à placer pour lesquels les acquéreurs n’ont pas fait le paiement. La convention de placement contient des termes et conditions habituels. Les Joint Bookrunners peuvent résilier cette convention de placement dans certaines circonstances qui sont comparables aux dispositions relatives à la résiliation de la Convention de garantie. Veuillez vous reporter à la section 14.4.3 « Convention de garantie ». La Convention de placement prévoit le paiement de certains honoraires et le remboursement de certains frais aux Joint Bookrunners. Une fois le placement terminé, Anheuser-Busch InBev annoncera les résultats du placement (et la structure de l’actionnariat prévue en résultant) dans un communiqué de presse. 9.4.4 Lock-up Le 23 novembre 2008, Stichting InBev, EPS, BRC, Rayvax, Fonds Voorzitter Verhelst BVBA, Fonds InBev-Baillet Latour SPRL, Sébastien Holding et une entité contrôlée par les descendants des fondateurs belges d’InBev (ensemble les « Actionnaires de lock-up »), ont conclu des conventions de lock-up avec les Joint Bookrunners (au nom des Garants) aux termes desquelles les Actionnaires de lock-up se sont engagés, excepté dans certaines circonstances (les principales étant décrites ci-dessous) à ne pas (i) offrir, vendre, transférer, s’engager à vendre, hypothéquer, consentir une servitude ou charge, gager, allouer, accorder des options ou des droits de souscription ou une quelconque option d’achat ou vendre d’une quelconque autre façon, directement ou indirectement, des Actions ou tout droit sur leurs Actions (en ce compris toutes les Actions que les Actionnaires de lock-up se sont irrévocablement engagés à souscrire ou à faire placer, qui sont visées en vertu des engagements irrévocables décrits ci-dessus); (ii) conclure une quelconque opération qui aurait un effet sur le marché d’InBev similaire à celui d’une vente; (iii) annoncer publiquement l’intention de faire une des choses décrites aux points (i) ou (ii); ou (iv) déposer une quelconque de leurs Actions (ou tout instrument financier convertible ou échangeable pour des Actions) auprès d’une entreprise offrant des services de dépôt, le tout pendant une période de 180 jours après la date de la signature de la Convention de garantie. Les exceptions aux restrictions contenues dans les conventions de lock-up concernent tout placement par les Joint Bookrunners d’Actions ex-Droits ou de Droits en vertu de la Convention de placement (décrite en 9.4.3 « Convention de placement ») toute vente par BRC du nombre d’Actions ou de Droits nécessaires pour couvrir la reprise entière des Droits détenus par BRC en dehors de Stichting InBev et le gage d’Actions par EPS ou BRC dans le cadre de certaines conventions de financement et la réalisation de ce gage (en ce compris le 172 transfert d’Actions par ou vert Stichting par EPS ou BRC, le transfert d’Actions par Rayvax aux titulaires de droits de souscription conférés par Rayvax avant la date de la convention de lock-up, l’approbation d’une offre publique d’achat devenue totalement inconditionnelle ou recommandée pour approbation par les Administrateurs en place dans la Société ou le transfert d’Actions par les Actionnaires de lock-up à la suite d’une offre de reprise obligatoire pour les actionnaires minoritaires, ou en cas d’accord en sens contraire de chacun des Joint Bookrunners. La Convention de garantie prévoit également un engagement de lock-up d’Anheuser-Busch InBev en faveur des Joint Bookrunners. Veuillez vous référer à la section 14.4.3 « Convention de garantie ». 9.4.5 Amendement au Pacte d’actionnaires Afin de faciliter leur participation à l’Offre, le 14 novembre 2008, EPS et BRC ont conclu un amendement et une convention coordonnée (l’« Amendement No 1 ») au Pacte d’actionnaires. Aux termes de l’Amendement No 1, EPS a accepté (avec ses filiales et sociétés liées) d’investir environ 1,2 Milliards EUR et BRC a accepté d’investir 1,5 milliards EUR, dans chaque cas accompagnés de fonds supplémentaires levés dans le cadre d’une opération de trésorerie neutre en espèces pour optimiser l’exercice des Droits afférents aux Actions qu’ils détiennent actuellement directement ou par l’intermédiaire de Stichting InBev. L’opération neutre en trésorerie prendra la forme d’une vente d’une partie des Droits et/ou des Actions en un ou plusieurs placements privés, comme décrit ci-dessus. Par exception au règlement qui stipule que Stichting InBev ne peut transférer d’Actions certifiées pendant la durée du Pacte d’actionnaires, l’Amendement No 1 autorise EPS et BRC à financer leur participation à l’Offre en retirant tout ou partie de leurs Actions détenues au travers de Stichting InBev et en gageant ces Actions en faveur d’un prêteur conformément à une convention de financement ou en vendant ces Actions dans le cadre d’un placement privé afin de souscrire des Actions supplémentaires de l’Offre des Droits. Toutes les Actions ainsi gagées doivent être transférées à Stichting InBev et certifiées lorsque le gage a été accepté ou la vente réalisée. Par ailleurs, EPS et BRC ont accepté de transférer une partie des nouvelles Actions qu’elles souscriront dans l’Offre à Stichting InBev, en conséquence de quoi elles détiendront chacune le même nombre total d’Actions au travers de Stichting InBev. L’Amendement No 1 autorise EPS et BRC à vendre de temps à autre, sous réserve de certaines limites, une partie de leurs Actions détenues au travers de Stichting afin de rembourser les fonds des conventions de prêt pertinentes ou de les refinancer. EPS et BRC n’ont pas le droit de retirer volontairement des Actions de Stichting InBev à cette fin si et dans la mesure où cette vente aurait pour résultat que la partie concernée détiendrait moins de 15 % des Actions en circulation à ce moment au travers de Stichting InBev. Si BRC ou EPS retire des Actions de Stichting InBev, en cas de défaillance ou pour rembourser les fonds des conventions de prêt, l’Amendement No 1 autorise l’autre partie à effectuer un retrait correspondant. Avant l’occurrence d’un éventuel cas de défaillance aux termes des conventions de prêt, tous les droits de vote attachés aux actions gagées resteront acquis à Stichting InBev tandis que les droits économiques afférents aux actions gagées resteront acquis à EPS et BRC. Vous trouverez de plus amples détails sur le Pacte d’Actionnaires et les restrictions au transfert des certificats de Stichting InBev détenus par l’intermédiaire de Stichting InBev à la section 9.3 « Pactes d’actionnaires ». 173 10 MANAGEMENT ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE 10.1 Organes d’administration, de gestion, de supervision et structure de management La structure de management d’Anheuser-Busch InBev est une structure de gouvernance moniste, composée d’un Conseil d’administration, d’un Chief Executive Officer chargé de la gestion quotidienne d’Anheuser-Busch InBev et d’un Executive Board of Management présidé par le Chief Executive Officer. 10.2 10.2.1 Conseil d’administration Rôle et responsabilités, composition, structure et organisation Le rôle et les responsabilités du Conseil, sa composition, sa structure et son organisation sont décrits de manière détaillée dans la Déclaration de gouvernance d’entreprise d’Anheuser-Busch InBev (« Corporate Governance Statement »). Le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev se compose de 14 membres au maximum. Immédiatement avant la réalisation de l’Acquisition, il comptait 12 administrateurs, tous non exécutifs. Conformément au Pacte d’actionnaires, les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie B et les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie A ont chacun le droit de nommer quatre administrateurs. Le Conseil de Stichting InBev (qui se compose de huit administrateurs, dont quatre sont nommés par le détenteur des certificats de catégorie B et quatre par le détenteur des certificats de catégorie A) nomme quatre à six administrateurs indépendants, qui ne sont pas soumis à une quelconque influence décisive ou significative exercée par les actionnaires sur la politique d’AnheuserBusch InBev et qui sont spécialement choisis pour leurs compétences professionnelles particulières. En conséquence, immédiatement avant la réalisation de l’Acquisition, le Conseil d’Anheuser-Busch InBev se composait de quatre membres nommés par EPS (qui représente les familles fondatrices belges d’Interbrew), quatre membres nommés par BRC (qui représente les familles brésiliennes qui étaient auparavant les actionnaires majoritaires d’AmBev) et quatre administrateurs indépendants. Les administrateurs indépendants sont proposés par le Compensation and Nominating Committee d’Anheuser-Busch InBev et sont ultérieurement élus par l’Assemblée générale d’Anheuser-Busch InBev (au sein de laquelle l’Actionnaire majoritaire détient la majorité des votes). Après la finalisation de l’Acquisition, le Conseil d’Anheuser-Busch InBev a été élargi à 13 administrateurs par l’ajout de l’ancien Président et CEO d’Anheuser-Busch, August Busch IV, et sera élargi davantage à 14 administrateurs par l’addition d’un autre ancien membre du Conseil d’administration d’Anheuser-Busch, qui sera nommé en temps utiles. Les administrateurs sont nommés pour un mandat de trois ans au maximum. L’âge limite pour être administrateur est 70 ans, bien qu’il puisse être fait exception à cette règle dans certains cas particuliers. Lorsqu’un administrateur indépendant a siégé au Conseil pendant trois mandats, la proposition de renouvellement de son mandat d’administrateur indépendant indiquera expressément les raisons conduisant le Conseil à considérer que son indépendance est préservée. La nomination et la révocation d’un administrateur se font sur recommandation du Compensation and Nominating Committee et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale. Le Conseil d’Anheuser-Busch InBev est l’organe décisionnel final, à l’exception des pouvoirs réservés à l’Assemblée générale par la loi ou prévus dans les statuts. Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. De plus, des réunions spéciales du Conseil d’administration peuvent être convoquées et tenues à tout moment sur demande du Président ou d’au moins deux administrateurs. Les réunions du Conseil s’articulent autour d’un ordre du jour détaillé précisant les points à délibérer et les points pour information. Le Conseil d’Anheuser-Busch InBev prend ses décisions à la majorité simple des voix exprimées. 174 La composition actuelle du Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev est la suivante : Nom Fonction principale au sein de la Société Nature du mandat de l’administrateur Première nomination Expiration du mandat August Busch IV Administrateur Non exécutif 2008 2011 Jean-Luc Dehaene Administrateur indépendant Non exécutif 2001 2010 Stéfan Descheemaeker Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie A 2008 2011 Peter Harf Administrateur indépendant Non exécutif, Président du Conseil 2002 2011 Marcel Herrmann Telles Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie B 2004 2010 Jorge Paulo Lemann Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie B 2004 2010 Arnoud de Pret Roose de Calesberg Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie A 1990 2011 Grégoire de Spoelberch Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie A 2007 2010 Kees J. Storm Administrateur indépendant Non exécutif 2002 2011 Roberto Moses Thompson Motta Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie B 2004 2010 Alexandre Van Damme Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie A 1992 2010 Carlos Alberto da Veiga Sicupira Administrateur Non exécutif, nommé par les détenteurs des certificats Stichting InBev de catégorie B 2004 2010 Mark Winkelman Administrateur indépendant Non exécutif 2004 2010 175 L’adresse professionnelle de tous les administrateurs est Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, Belgique. Monsieur Busch IV a occupé divers postes à la direction, au brassage, aux opérations et au marketing d’Anheuser-Busch. Citoyen américain, il est né en 1964. Il est titulaire d’un M.B.A. de la St. Louis University, d’un diplôme de brasseur du International Brewing Institute de Berlin et d’une licence en finance avec félicitations de la St. Louis University. Il est également docteur honoraire en administration des affaires de la Webster University. Monsieur Busch IV est membre du Conseil d’administration de FedEx Corp. Monsieur Dehaene est un membre indépendant du Conseil. Né en 1940, il siège au Conseil depuis 2001. Il est un politicien belge éminent et membre du Parlement européen. Il est également membre du Conseil d’Umicore, de Thrombogenics et de Lotus Bakeries (Belgique). Monsieur Descheemaeker est un représentant des principaux actionnaires (nommé par EPS). Né en 1960, Monsieur Descheemaeker a rejoint Interbrew en 1996. Il a entamé sa carrière professionnelle au Ministère belge des Finances, avant d’entrer chez Banque Paribas. De nationalité belge, Monsieur Descheemaeker est ingénieur commercial diplômé de l’Ecole de commerce Solvay à Bruxelles. Au sein d’Interbrew, il a dirigé le Développement commercial et la Stratégie de croissance externe entre 1996 et 2004. Il a été nommé Président de la Zone des Etats-Unis et de l’Amérique latine en septembre 2003. En janvier 2005, Monsieur Descheemaeker est devenu Président de la Zone de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est. En décembre 2005, il est devenu responsable de la Zone de l’Europe de l’Ouest et il a également été nommé membre du Convergence Committee. Monsieur Harf est un membre indépendant du Conseil (Président). Né en 1946, il est de nationalité allemande et est Président de Coty, un groupe cosmétique mondial. Il est également Président-Directeur général de Joh. A. Benckiser SE et Vice-président de Reckitt Benckiser Group plc, le numéro un mondial des produits d’entretien domestique. Monsieur Herrmann Telles est un représentant des principaux actionnaires (nommé par BRC). Né en 1950, il est membre du Conseil d’administration d’AmBev depuis 2000. Monsieur Telles est diplômé d’économie de l’Universidade Federal do Rio de Janeiro et a suivi le Owners/Presidents Management program de la Harvard Business School. Monsieur Lemann est un représentant des principaux actionnaires (nommé par BRC). Né au Brésil en 1939, il est diplômé de Harvard University, A.B. 1961. Il a fondé Banco de Investimentos Garantia S.A. au Brésil, dont il était Senior Partner de 1971 à juin 1998, lorsque la société a été vendue à Credit Suisse First Boston. Jusqu’à début 2005, il était administrateur de The Gillette Company à Boston, de Swiss Re à Zurich, Président du Comité consultatif latino-américain du NYSE et administrateur de Lojas Americanas, un distributeur brésilien. Il a démissionné de chacun de ces Conseils pour se concentrer sur ses investissements dans le secteur de la bière chez InBev. En 2004, Monsieur Lemann a aligné ses intérêts de brasseur dans AmBev sur ceux d’Interbrew en Belgique pour contribuer à la création d’InBev. Il est également membre du Conseil de Fundação Estudar, qui offre des bourses d’études aux Brésiliens, et membre du Comité des conseillers du doyen de la Harvard Business School. Monsieur de Pret Roose de Calesberg est un représentant des principaux actionnaires (nommé par EPS). Né en 1944, il est ingénieur commercial diplômé de l’Université de Louvain (Belgique) et il est administrateur d’Anheuser-Busch InBev depuis 1990. Il est entré au Conseil des Brasseries Artois S.A. en qualité de Commissaire à la fin des années 1970, mais il a démissionné suite à la modification de la loi belge relative à la présence de commissaires représentant les actionnaires au Conseil. De 1972 à 1978, Monsieur de Pret a servi comme Corporate Account Manager de Morgan Guaranty Trust Company of New York et de 1978 à 1981, il était Trésorier du sidérurgiste Cockerill-Sambre (Belgique). Entre 1981 et 1990, il a occupé plusieurs postes financiers chez UCB (Belgique), d’abord en tant que Trésorier, puis comme Chief Financial Manager et membre du Comité exécutif. En 1990, Monsieur de Pret a rejoint Société Générale de Belgique en tant que Corporate Financial Officer. De 1991 à 2000, il était membre du Comité exécutif d’Union Minière (désormais appelée Umicore) (Belgique) ainsi que Corporate Vice-President Finance, et en 1992 il est devenu Chief Financial Officer. 176 Aujourd’hui, Monsieur de Pret siège dans plusieurs Conseils et Comités : Delhaize Group (Board and Audit Committee), Umicore (Board and Audit Committee), Sibelco (Board and Audit Committee), L’Integrale (Board and Finance Committee), Euronext (Supervisory Board), Lesaffre & Cie (Board and Finance Committee) et Sébastien Holding (Président du Conseil). Monsieur de Spoelberch est un représentant des principaux actionnaires (nommé par EPS). Né en 1966, il est de nationalité belge et il est un actionnaire actif dans le domaine du private equity. Ses activités récentes comprennent les fonctions de Co-directeur général de Lunch Garden, la première chaı̂ne de restaurants self-service de Belgique. Il est membre du Conseil de plusieurs sociétés familiales comme EPS (InBev), Verlinvest, Orpar (Remy Cointreau) et Cobehold (Cobepa). Il est titulaire d’un M.B.A. de l’INSEAD, Fontainebleau (France). Monsieur Storm est un membre indépendant du Conseil. Né en 1942, il est de nationalité néerlandaise et est le Président à la retraite du Conseil exécutif d’AEGON, l’un des plus grands groupes d’assurance au monde. Il est également Président du Supervisory Board de KLM, la compagnie aérienne des Pays-Bas, Vice-président du Supervisory Board de PON Holdings et membre du Supervisory Board d’Aegon, de Baxter Intl (membre de l’Audit Committee) et d’Unilever (Président de l’Audit Committee). Monsieur Thompson Motta est un représentant des principaux actionnaires (nommé par BRC). Né en 1957, il est administrateur d’Anheuser-Busch InBev depuis 2004. Monsieur Thompson Motta est fondateur et membre du Conseil de GP Investments Ltd. (Bermudes) et il est également membre du Conseil de Lojas Americanas S.A. et de São Carlos S.A. Il est ingénieur mécanique diplômé de Pontificia Universidade Católica do Rio de Janeiro et titulaire d’un M.B.A. de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie. Monsieur Van Damme est un représentant des principaux actionnaires (nommé par EPS). Né en 1962, il est administrateur d’Anheuser-Busch InBev depuis 1992. Jusqu’en 1991, il a occupé plusieurs postes opérationnels chez Anheuser-Busch InBev, dont celui de Head of Corporate Planning and Strategy. Il a dirigé plusieurs sociétés holding privées et est actuellement administrateur de Patri S.A. (Luxembourg). Monsieur Van Damme est diplômé en administration des affaires de l’Université Libre de Bruxelles (Belgique). Monsieur da Veiga Sicupira est un représentant des principaux actionnaires (nommé par BRC). Né en 1948, il est Président de Lojas Americanas depuis 1981, où il a occupé les fonctions de Chief Excecutive Officer jusqu’en 1992. Il est membre du Conseil d’AmBev depuis 1990, membre du Conseil de Quilmes depuis 2002 et membre du Comité des conseillers du doyen de la Harvard Business School depuis 1998. Monsieur Winkelman est un membre indépendant du Conseil. Né en 1946, il est de nationalité néerlandaise. Il a siégé en tant que membre du Management Committee de Goldman Sachs & Co. de 1988 à 1994, où il est maintenant Senior Director. Monsieur Winkelman est également Operating Partner chez J. C. Flowers & Co, société de private equity new-yorkaise. Il est diplômé en économie de l’Université Erasmus de Rotterdam et est titulaire d’un M.B.A. de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, dont il est administrateur. Avant d’entrer chez Goldman Sachs en 1978, il a travaillé pendant quatre ans à la Banque Mondiale en tant que Senior Investment Officer. 10.2.2 Informations à caractère général concernant les administrateurs En ce qui concerne chacun des membres du Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev, sous réserve des informations reprises ci-dessous, Anheuser-Busch InBev n’a connaissance (i) d’aucune condamnation relative à des infractions frauduleuses au cours des cinq dernières années, (ii) d’aucune faillite, mise en redressement judiciaire ou liquidation d’entités dans lesquelles ces membres assuraient une fonction, siégeaient en tant qu’administrateurs, ou occupaient des postes d’associé ou de senior management au cours des cinq dernières années, ni (iii) d’aucune incrimination publique officielle et / ou sanction de ces membres par des autorités légales ou réglementaires (en ce compris les organismes professionnels désignés) ou retrait par un tribunal de la capacité à agir en tant que membre des organes 177 d’administration, de gestion ou de supervision d’un émetteur ou à participer à la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années au moins. En octobre 2008, la Commission brésilienne des instruments financiers (CVM) a notifié à Messieurs Lemann, Telles et Sicupira qu’elle avait décidé d’ouvrir une enquête administrative formelle concernant (i) l’utilisation alléguée d’informations privilégiées dans le cadre de la négociation d’actions AmBev entre mai 2003 et mars 2004 et (ii) la façon dont certaines informations concernant AmBev ont été communiquées au marché brésilien en mars 2004. Messieurs Lemann, Telles et Sicupira pensent que cette enquête est sans fondement et ont l’intention de se défendre en temps voulu. Aucun administrateur n’a de conflit d’intérêt entre ses obligations à l’égard d’Anheuser-Busch InBev et ses intérêts privés et / ou autres obligations. Aucun administrateur n’a de lien de parenté avec un autre administrateur ou membre de l’executive management. A l’exception de ce qui figure dans le tableau ci-dessous, aucun administrateur n’a, à aucun moment au cours des cinq dernières années, été membre des organes d’administration, de gestion ou de supervision ou associé de sociétés de capitaux ou de personnes. Au cours des cinq années précédant la date du présent Prospectus, les administrateurs sont ou ont été principalement investis des mandats d’administrateur (en dehors de leurs mandats d’administrateur d’Anheuser-Busch InBev et de ses filiales) ou membres des organes d’administration, de gestion ou de supervision et / ou associés des entités suivantes : Nom Présent Passé August Busch IV FedEx Corp., Grupo Modelo Jean-Luc Dehaene Umicore, Lotus Bakeries, Thrombogenics, Koning Boudewijn Stichting/Fondation Roi Baudouin et Collège d’Europe, Dexia Bank SA Telindus et Domo Stéfan Descheemaeker EPS et Stichting InBev — Peter Harf Reckitt Benckiser, Coty, Labelux, DKMS Deutsche Knochenmarkspenderdatei et DKMS Americas Brunswick Marcel Herrmann Telles Lojas Americanas S.A., 3G Capital, Inc., Instituto de Desenvolvimento Gerencial — INDG, Fundação Estudar, Instituto Social Maria Telles, Stichting InBev et Instituto Veris — IBMEC São Paulo São Carlos Empreendimentos e Participações S.A., Editora Abril S.A. et GP Investimentos Jorge Paulo Lemann Comité des conseillers du doyen de la Harvard Business School, 3G Capital, Inc., Fundação Estudar, Fundação Lemann, Stichting InBev et Instituto Veris — IBMEC São Paulo Lojas Americanas S.A., São Carlos Empreendimentos e Participações S.A., GP Investimentos, The Gillette Company, Swiss Re, DaimlerChrysler (Conseil consultatif international), NYSE (Conseil consultatif latinoaméricain) 178 Nom Présent Passé Arnoud de Pret Roose de Calesberg Delhaize Group, Umicore, UCB, Sibelco, L’Intégrale Caisse Commune d’Assurances, Lesaffre & Cie, Stichting InBev, EPS, Rayvax, Sébastien Holding S.A., Multifin S.A., IMCC S.A., Immobilière d’Haltinne S.A., Solières Conseil S.A., Amélie-Fin S.A., Adrien Invest S.C.R.L., Coqueray S.A., Euronext B.V., Comprendre et Parler ASBL et Fondation InBev Baillet-Latour ASBL — Grégoire de Spoelberch Agemar S.A., Wernelin S.A., Fiprolux S.A., EPS, Stichting InBev, G.D.S. Consult, Cobehold, Compagnie Benelux Participations, Vervodev, Wesparc, Groupe Josi(1), Financière Stockel(1), Immobilière du Canal(1), Lunch Garden Services(1), Lunch Garden(1), Lunch Garden Management(1), Lunch Garden Finance(1), Lunch Garden Concepts(1), HEC Partners(1), Q.C.C.(1), A.V.G. Catering Equipment(1), Immo DrijversStevens(1), Elpo-Cuisinex Wholesale(1), Verlinvest(1) et Midi Devloppement(1) Atanor(1), Amantelia(1) et Demeter Finance(1) Kees J. Storm Unilever NV, Unilever Plc, Baxter International Inc., Pon Holdings BV, Aegon NV et KLM NV Royal Wessanen NV et Laurus NV Roberto Moses Thompson Motta São Carlos Empreendimentos e Participações S.A., Lojas Americanas S.A., B2W Companhia Global do Varejo, 3G Capital, Inc., Stichting InBev et GP Investment Limited MCom Wireless Ltda. et LPDS Participações S.A. Alexandre Van Damme Royal Sporting Club Anderlecht, Stichting InBev et EPS 179 Nom Présent Passé Carlos Alberto da Veiga Sicupira B2W Companhia Global do Varejo, São Carlos Empreendimentos e Participações S.A., Lojas Americanas S.A., 3G Capital, Inc., Instituto de Desenvolvimento Gerencial — INDG, Movimento Brasil Competitivo — MBC, Fundação Estudar, Fundação Brava, Stichting InBev et Instituto Veris — IBMEC São Paulo ALL América Latina Logı́stica S.A., GP Investimentos et Comité des conseillers du doyen de la Harvard Business School Mark Winkelman Goldman, Sachs & Co., J. C. Flowers & Co. et University of Pennsylvania Select Reinsurance, Ltd. Note : (1) En tant que représentant permanent. 10.3 10.3.1 Chief Executive Officer et Executive Board of Management Rôle et responsabilités, composition, structure et organisation Le Chief Executive Officer d’Anheuser-Busch InBev est responsable de la gestion quotidienne d’Anheuser-Busch InBev. Il a la responsabilité opérationnelle directe d’Anheuser-Busch InBev et supervise l’organisation et la gestion quotidienne efficace des filiales, affiliés et co-entreprises. Le Chief Executive Officer est chargé de la mise-en-œuvre et de la gestion de l’issue de toutes les décisions du Conseil. Il est nommé et révoqué par le Conseil d’administration, sous l’autorité directe duquel il est placé. Le Chief Executive Officer dirige un Executive Board of Management qui se compose de six directeurs fonctionnels mondiaux et de six présidents de zone géographique d’activité. L’Executive Board of Management est placé sous l’autorité du Chief Executive Officer et permet au Chief Executive Officer de s’acquitter de ses obligations de gestion journalière. Bien qu’il puisse y être fait exception dans certains cas particuliers, l’âge limite des membres de l’Executive Board of Management est de 65 ans, sauf disposition contraire dans leur contrat de travail. 180 L’Executive Board of Management d’Anheuser-Busch InBev se compose des membres suivants : Nom Fonction Carlos Brito Chief Executive Officer Felipe Dutra Chief Finance Officer Claudio Braz Ferro Chief Supply Officer Chris Burggraeve Chief Marketing Officer Sabine Chalmers Chief Legal and Corporate Affairs Officer Claudio Garcia Chief People and Technology Officer Jo Van Biesbroeck Chief Sales Officer Alain Beyens Président de la Zone d’Europe de l’Ouest Miguel Patricio Président de la Zone Asie-Pacifique Francisco Sá Président de la Zone d’Europe centrale et de l’Est Bernardo Pinto Paiva Président de la Zone Amérique latine du Sud João Castro Neves Président de la Zone Amérique latine du Nord Luiz Fernando Edmond Président de la Zone Amérique du Nord Monsieur Carlos Brito est le Chief Executive Officer de la Société. Né en 1960, Monsieur Brito a rejoint AmBev en 1989. Auparavant, il a travaillé chez Shell Oil et Daimler Benz. De nationalité brésilienne, Monsieur Brito est diplômé en ingénierie mécanique de l’Université fédérale de Rio de Janeiro et titulaire d’un M.B.A. de l’Université de Stanford. Au sein d’AmBev, il a occupé plusieurs postes dans les départements Finance, Opérations et Ventes, avant d’être nommé Chief Executive Officer en janvier 2004. Avant sa nomination en tant que Chief Executive Officer d’InBev en décembre 2005, Monsieur Brito avait été nommé Président de la Zone Amérique du Nord lors de la création d’InBev en août 2004. Monsieur Felipe Dutra est le Chief Financial Officer de la Société. Né en 1965, Monsieur Dutra a rejoint AmBev en 1990 après avoir travaillé chez Aracruz Cellulose. De nationalité brésilienne, Monsieur Dutra est diplômé en économie de Candido Mendes et il est titulaire d’un M.B.A. de gestion de l’Université de São Paulo. Au sein d’AmBev, il a occupé plusieurs postes dans les départements Trésorerie et Finance avant d’être nommé General Manager de la filiale d’AmBev, Fratelli Vita. En 1999, Monsieur Dutra a été nommé Chief Financial Officer d’AmBev ; en janvier 2005, il est devenu le Chief Financial Officer d’InBev. Monsieur Claudio Braz Ferro est le Chief Supply Officer de la Société. Monsieur Braz Ferro a rejoint AmBev en 1977. De nationalité brésilienne, il est diplômé en chimie industrielle de l’Université fédérale de Santa Maria, Brésil. Il a également étudié la science de la brasserie à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, Belgique. Au sein d’AmBev, Monsieur Braz Ferro a occupé plusieurs postes importants, dont notamment celui de directeur technique de la brasserie Skol et directeur industriel des opérations de Brahma au Brésil. Monsieur Braz Ferro a également joué un rôle décisif pour structurer l’organisation de l’approvisionnement lorsque Brahma et Antarctica ont fusionné pour former AmBev en 2000. Il a été nommé Chief Supply Officer d’InBev le 1er janvier 2007. Monsieur Chris Burggraeve est le Chief Marketing Officer de la Société. De nationalité belge, Monsieur Burggraeve est diplômé en économie appliquée (affaires internationales) de l’Université catholique de Louvain et titulaire d’une maı̂trise d’économie européenne du Centre européen universitaire de Nancy, France, ainsi que d’un TRIUM Global M.B.A. (proposé conjointement par la London School of Economics, NYU Stern et HEC Paris). Né en 1964, Monsieur Burggraeve a rejoint InBev en novembre 2007 après une carrière internationale de plus de 12 ans chez The Coca-Cola Company, où il a occupé plusieurs postes de cadre dans le Marketing et le General Management, dans plusieurs secteurs 181 géographiques d’Europe et d’Eurasie, dont dernièrement en tant que Group Marketing Director du Groupe Union européenne. Auparavant, il a travaillé pour Procter & Gamble Benelux dans le département Gestion des marques et innovation. Il a démarré sa carrière dans des sociétés d’expertiseconseil et des startups technologiques. Madame Sabine Chalmers est le Chief Legal and Corporate Affairs Officer. Née en 1965, Mme Chalmers a rejoint InBev en décembre 2004 après avoir travaillé chez Diageo plc, où elle a occupé plusieurs postes de direction juridique dans plusieurs secteurs géographiques depuis 1993, dont dernièrement en tant que General Counsel de Diageo Amérique du Nord. Avant Diageo, Mme Chalmers était collaboratrice au sein du cabinet d’avocats Lovells à Londres, avec une spécialisation dans les fusions et acquisitions et dans les opérations immobilières commerciales. De nationalité allemande, Mme Chalmers est diplômée en droit de la London School of Economics. Elle est admise comme avocate en Angleterre et est membre du barreau de l’Etat de New-York. Elle assure la conduite et l’expertise en ce qui concerne tous les aspects juridiques des opérations et de la structure du Groupe Anheuser-Busch InBev et remplit la tâche de secrétaire du Conseil. Monsieur Claudio Garcia est le Chief People and Technology Officer. Né en 1968, Monsieur Garcia a rejoint AmBev comme stagiaire en 1991, après avoir obtenu son diplôme d’économie de l’Université fédérale de Rio de Janeiro. De nationalité brésilienne, Monsieur Garcia a occupé plusieurs postes dans les départements Finance et Opérations avant d’être nommé IT and Shared Services Director en 2002. Monsieur Garcia a été désigné au poste de Chief Information & Services Officer d’InBev en janvier 2005. En septembre 2006, Monsieur Garcia a été nommé Chief People and Technology Officer. Monsieur Jo Van Biesbroeck est le Chief Sales Officer. Né en 1956, Monsieur Van Biesbroeck a rejoint Interbrew en1978, après avoir obtenu son diplôme en économie de l’Université de Louvain. De nationalité belge, Monsieur Van Biesbroeck a occupé plusieurs postes dans les départements Contrôle et Finance d’Interbrew. Il est devenu Senior Vice President Corporate Stategy en 2003 ; en décembre 2004, Monsieur Van Biesbroeck a été nommé Chief Strategy & Business Development Officer. Il a pris le poste de Chief Sales Officer en mai 2006. Monsieur Alain Beyens est le Président de la Zone d’Europe de l’Ouest. Né en 1961, Monsieur Beyens a rejoint InBev en 1987. De nationalité belge, Monsieur Beyens est ingénieur commercial diplômé de la Solvay Business School (Université libre de Bruxelles — VUB) et titulaire d’un M.B.A. de l’Université d’Anvers. Au sein d’InBev, il a occupé plusieurs postes dans les départements Distribution et Ventes avant d’être nommé General Manager d’InBev Belgium en 1999. En 2002, Monsieur Beyens est devenu Président régional BeNeFraLux et en 2005 Président de l’unité d’affaires InBev Allemagne, Italie, Espagne, Cuba, France et Pays-Bas, avant d’accepter le poste de Président de la Zone d’Europe centrale et de l’Est en janvier 2006. Monsieur Beyens a été nommé Président de la Zone d’Europe de l’Ouest en janvier 2008. Monsieur Miguel Patricio est le Président de la Zone Asie-Pacifique. Né en 1966, Monsieur Patricio a rejoint AmBev en 1998. Auparavant, il a travaillé chez Philip Morris, The Coca-Cola Company aux Etats-Unis et Johnson& Johnson au Brésil, en Amérique centrale et aux Etats-Unis. De nationalité portugaise, Monsieur Patricio est diplômé en administration des affaires de la São Paulo Business School. Au sein d’AmBev, Monsieur Patricio était Vice-président marketing, avant d’être nommé Vice-président marketing Amérique du Nord en 2005. Par la suite, il a accepté le poste de Président de l’unité d’affaires Belgique et Luxembourg et de Président de la Zone Amérique du Nord en janvier 2006. Il a été nommé Président de la Zone Asie Pacifique en janvier 2008. Monsieur Francisco Sá est le Président de la Zone d’Europe centrale et de l’Est. Né en 1965, Monsieur Sá a rejoint AmBev en 1998. De nationalité brésilienne, Monsieur Sá est ingénieur en génie civil diplômé d’UFBA et titulaire d’un M.B.A. de UC Berkeley (Etats-Unis). Au sein d’AmBev, il a occupé plusieurs postes de direction dont ceux de Direct Distribution Manager, Regional Sales Director et, depuis 2005, VP Soft Drinks pour l’Amérique latine du Nord (LAN). Monsieur Sá a été nommé Président de la Zone d’Europe centrale et de l’est en janvier 2008. 182 Monsieur Bernardo Pinto Paiva est le Président de la Zone Amérique latine du Sud. Né en 1968, Monsieur Pinto Paiva a rejoint AmBev en 1991 comme cadre stagiaire. De nationalité brésilienne, Monsieur Pinto Paiva est diplômé en ingénierie d’UFRJ et titulaire d’un M.B.A. de PUC, Rio de Janeiro. Au sein d’AmBev, il a occupé des postes de direction dans le département des Ventes, en tant que Directeur commercial, mais aussi dans les départements Approvisionnement, Distribution et Finance. Monsieur Pinto Paiva a été nommé Président de la Zone Amérique du Nord en janvier 2008 et Président de la Zone Amérique latine du Sud le 8 octobre 2008 (avec prise d’effet lors de la réalisation de la Fusion). Monsieur João Castro Neves est le Président de la Zone Amérique du Nord et Chief Executive Officer d’AmBev. Monsieur Castro Neves a rejoint AmBev en 1996. De nationalité brésilienne, il est diplômé en ingénierie de Pontifı́cia Universidade Católica do Rio de Janeiro et titulaire d’un M.B.A. de l’Université d’Illinois. Monsieur Castro Neves a occupé des postes dans plusieurs départements tels que Fusions et Acquisitions, Trésorerie, Relations investisseurs, Développement commercial, Technologie et Services partagés. Monsieur Castro Neves était Chief Financial Officer et Investor Relations Officer d’AmBev avant d’être nommé Président de la Zone Amérique latine du Sud le 1er janvier 2007 et Président de la Zone Amérique latine du Nord et Chief Executive Officer d’AmBev le 8 octobre 2008 (avec prise d’effet lors de la réalisation de la Fusion). Monsieur Luiz Fernando Edmond est le Président de la Zone Amérique du Nord. Né en 1966, Monsieur Edmond a rejoint AmBev en 1990, après avoir entamé sa carrière professionnelle chez Banco Nacional au Brésil. De nationalité brésilienne, Monsieur Edmond est diplômé en ingénierie de production de l’Université fédérale de Rio de Janeiro. Au sein d’AmBev, il a occupé plusieurs postes dans le domaine Commercial et dans les départements Opérations et Distribution. Il a été nommé Président de la Zone Amérique latine d’InBev en janvier 2005 et Président de la Zone Amérique du Nord le 8 octobre 2008 (avec prise d’effet lors de la réalisation de la Fusion). En sa qualité de Président de la Zone d’Amérique du Nord, Monsieur Edmond supervise toutes les activités d’Anheuser-Busch InBev aux Etats-Unis et au Canada. Dans le cadre de la Fusion, Anheuser-Busch InBev a fait, et entend faire, diverses nominations et modifications à la composition de la direction dans certaines zones commerciales et au sein de certaines filiales, en ce compris d’Anheuser-Busch. Par exemple, le 8 octobre 2008, InBev a annoncé la nomination de David A. Peacock (qui n’est ni administrateur d’InBev ni membre de l’Executive Board of Management) en qualité de Président d’Anheuser-Busch, avec prise d’effet lors de la réalisation de la Fusion. Monsieur Peackock gère toutes les activités américaines d’Anheuser-Busch InBev. Monsieur Peacock occupait auparavant la fonction de Vice-Président du Marketing d’Anheuser-Busch Incorporation et de Chief Executive Officer de Wholesaler Equity Development Corp., une filiale à 100% d’Anheuser-Busch. Monsieur Peacock a commencé à travailler avec Anheuser-Busch en 1992 et a occupé des fonctions dans le la planification de la société, la gestion des marques, les médias et la promotion des ventes au détail. 10.3.2 Informations à caractère général concernant les membres de l’Executive Board of Management En ce qui concerne chacun des membres de l’Executive Board of Management, à l’exception de ce qui suit, Anheuser-Busch InBev n’a connaissance (i) d’aucune condamnation relative à des infractions frauduleuses au cours des cinq dernières années, (ii) d’aucune faillite, mise en redressement judiciaire ou liquidation d’entités dans lesquelles ces membres assuraient une fonction, siégeaient en tant qu’administrateurs ou occupaient des postes d’associé ou de senior management au cours des cinq dernières années, ni (iii) d’aucune incrimination publique officielle et / ou sanction de ces membres par les autorités légales ou réglementaires (en ce compris les organismes professionnels désignés) ou retrait par un tribunal de la capacité à agir en tant que membre des organes d’administration, de gestion ou de supervision d’un émetteur ou à participer à la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années au moins. 183 En mai 2008, M. Dutra a reçu un « avertissement » de la Commission administrative d’appel du système financier national du Brésil (la « Commission »). L’avertissement, sanction la plus légère en vertu du droit brésilien applicable, signifie que la Commission a considéré qu’une infraction a été commise. Aucune amende, ni aucune autre conséquence ne s’attache à un avertissement, excepté celle d’être considéré comme récidiviste en cas d’autre infraction future (et, à ce titre, de s’exposer potentiellement à des sanctions plus lourdes que celles qui punissent normalement cette autre infraction). L’avertissement concerne la reprise dans les comptes annuels de l’exercice social 2000 d’Industrias de Bebidas Antarctica Polar S.A. (« Polar ») (une société brésilienne devenue une filiale d’AmBev en 1999) (i) du solde net (sans incidence pour AmBev et Polar) de certains prêts intragroupe de Polar et (ii) d’ajustements et autres adaptations augmentant le montant de certaines réserves de Polar, comme suite à la demande des nouveaux commissaires aux comptes de Polar lorsque celle-ci est devenue une filiale d’AmBev, afin de se conformer aux principes comptables d’AmBev. M. Dutra, qui avait été nommé dirigeant de Polar quelques mois avant la date de cette reprise, a exprimé son intention de contester cet avertissement devant les tribunaux. En octobre 2008, la Commission brésilienne des instruments financiers (CVM) a notifié à Monsieur Dutra qu’elle avait décidé d’ouvrir une enquête administrative formelle à son encontre (i) en ce qui concerne l’utilisation alléguée d’informations privilégiées par Messieurs Lemann, Telles et Sicupira dans le cadre de la négociation d’actions AmBev entre mai 2003 et mars 2004 et (ii) la façon dont certaines informations concernant AmBev ont été communiquées au marché brésilien en mars 2004. Monsieur Dutra pense que cette enquête est sans fondement et a l’intention de se défendre en temps voulu. Aucun membre de l’Executive Board of Management n’a de conflit d’intérêt entre ses obligations à l’égard d’InBev et ses intérêts privés et / ou autres obligations. Aucun membre de l’Executive Board of Management n’a de lien de parenté avec un administrateur ou membre de l’executive management. A l’exception de ce qui figure dans le tableau ci-dessous, aucun membre de l’Executive Board of Management n’a, à aucun moment au cours des cinq dernières années, été membre des organes d’administration, de gestion ou de supervision ou associé de sociétés de capitaux ou de personnes. Au cours des cinq années précédant la date du présent Prospectus, les membres de l’Executive Board of Management sont ou ont été principalement investis des mandats d’administrateur (en dehors de leurs mandats d’administrateur de la Société et de ses filiales) ou membres des organes d’administration, de gestion ou de supervision et / ou associés des entités suivantes : Nom Présent Passé Carlos Brito — — Felipe Dutra — — Claudio Braz Ferro — — Chris Burggraeve Partenaire d’exploitation du Dellacorte Group LLP — Sabine Chalmers — — Claudio Garcia Administrateur d’Inno.com NV — Jo Van Biesbroeck — — Alain Beyens — — Miguel Patricio — — Francisco Sá — — Bernardo Pinto Paiva — — João Castro Neves — — Luiz Fernando Edmond — — 184 10.4 Rémunération et avantages1 10.4.1 Conseil d’administration En 2007, les membres du Conseil ont perçu chacun une indemnité annuelle fixe s’élevant à 67.000 EUR, couvrant leur présence à 10 réunions du Conseil. Ce montant a été majoré d’une somme de 1.500 EUR au prorata des présences à chaque réunion supplémentaire du Conseil ou d’un Comité. Le Président a perçu une indemnité double de celle des autres administrateurs. Le Président de l’Audit Committee a reçu une indemnité supérieure de 30 % à celle des autres administrateurs. Anheuser-Busch InBev n’accorde pas de pensions, d’avantages médicaux ou d’autres programmes d’avantages aux administrateurs. Nombre de réunions du Conseil où il était présent Jetons de présence annuels pour les réunions du Conseil (EUR) Jetons de présence pour les réunions des Comités (EUR) 10 67.000 6.000 73.000 9.000 9 67.000 7.500 74.500 9.000 Peter Harf 10 134.000 30.000 164.000 18.000 Marcel Herrmann Telles 10 67.000 27.000 94.000 9.000 Jorge Paulo Lemann 10 67.000 6.000 73.000 9.000 Arnoud de Pret Roose de Calesberg 9 67.000 19.500 86.500 9.000 Grégoire de Spoelberch(2) 6 44.667 6.000 50.667 0 Kees J. Storm 10 87.100 21.000 108.100 11.700 Roberto Moses Thompson Motta 10 67.000 6.000 73.000 9.000 Alexandre Van Damme 10 67.000 9.000 76.000 9.000 Carlos Alberto da Veiga Sicupira 10 67.000 9.000 76.000 9.000 Mark Winkelman 10 67.000 6.000 73.000 9.000 868.767 153.000 1.021.767 110.700 Nom Allan Chapin(1) Jean-Luc Dehaene Ensemble des administrateurs Total des Nombre de jetons de warrants présence octroyés en (EUR) 2007 Notes : (1) Le mandat de Monsieur Chapin n’a pas été renouvelé à l’Assemblée générale annuelle 2008 et il a quitté le Conseil le 29 avril 2008. (2) Au 24 avril 2007. En outre, depuis 1999, InBev a émis régulièrement des warrants dans le cadre de son programme d’intéressement à long terme destiné aux cadres et, accessoirement, aux membres du Conseil (le « LTI »). A cet égard, veuillez également vous reporter à la section 5.7.3(a) « Rémunérations en actions — InBev ». 1 Tous les chiffres concernant la rémunération dans la présente section sont donnés bruts. 185 Le tableau suivant présente des informations relatives au nombre de warrants octroyés à l’ensemble du Conseil au cours des trois dernières années (compte tenu des administrateurs en exercice à la date de l’Offre). Date d’émission Date de l’offre Prix d’exercice en euros 140.459 26 avril 2005 2005 27,08 124.035 25 avril 2006 2006 38,70 119.700 24 avril 2007 2007 55,41 119.700 29 avril 2008 2008 58,31 Nombre de warrants offerts Le tableau ci-dessous indique le nombre de warrants et d’options détenus directement par les administrateurs. Total des Date d’octroi LTI 16 LTI 15 LTI 14 LTI 13 LTI 12 LTI 10 LTI 9 LTI 8 LTI 6 LTI 3 LTI 2 LTI 1 29 avril 24 avril 25 avril 26 avril 27 avril 10 décembre 13 juin 11 décembre 23 avril 25 avril 26 octobre 29 juin 2008 2007 2006 2005 2004 2002 2002 2001 2001 2000 1999 1999 29 avril 24 avril 25 avril 26 avril 27 avril 10 décembre 13 juin 11 décembre 23 avril 25 avril 26 octobre 29 juin options Date d’expiration 2018 2012 2016 2015 2014 2012 2012 2011 2011 2010 2009 2009 Dehaene 9.000 9.000 8.269 9.364 11.016 11.016 0 8.100 0 0 0 0 65.765 de Pret Roose de Calesberg 9.000 9.000 8.269 9.364 11.016 0 8.100 0 0 0 0 0 54.749 18.000 18.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 53.633 Lemann 9.000 9.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 35.633 Thompson Motta 9.000 9.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 35.633 Sicupira 9.000 9.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 35.633 Storm 11.700 11.700 8.269 9.364 11.016 11.016 0 0 0 0 0 0 63.065 Telles 9.000 9.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 35.633 Van Damme 9.000 9.000 8.269 9.364 11.016 0 8.100 0 0 0 0 0 54.749 Winkelman 9.000 9.000 8.269 9.364 0 0 0 0 0 0 0 0 35.633 de Spoelberch 9.000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9.000 0 0 0 50.376 0 60.000 17.500 35.000 19.400 45.876 33.600 28.400 290.152 58,31 55,41 38,70 27,08 23,02 21,83 32,70 28,87 29,74 11,65 13,76 14,23 Harf Descheemaeker(1) Prix d’exercice (EUR) Note : (1) Stéfan Descheemaeker a quitté l’Executive Board of Management et a été nommé administrateur non exécutif le 29 avril 2008. 186 Le tableau ci-dessous indique le nombre d’Actions détenues directement par les administrateurs au 30 septembre 2008 : Nom Nombre d’Actions détenues Jean-Luc Dehaene 101 Stéfan Descheemaeker(1) 91.375 Peter Harf 203.032 Marcel Herrmann Telles 0 Jorge Paulo Lemann 0 Arnoud de Pret Roose de Calesberg 12.000 Grégoire de Spoelberch 3.000 Kees J. Storm 0 Roberto Moses Thompson Motta 0 Alexandre Van Damme 228 Carlos Alberto da Veiga Sicupira 0 Mark Winkelman 0 Note : (1) Stéfan Descheemaeker a quitté l’Executive Board of Management et a été nommé administrateur non exécutif le 29 avril 2008. 10.4.2 Management1 La politique de rémunération des cadres d’Anheuser-Busch InBev, applicable depuis 2005, a été conçue aux fins de promouvoir la culture de hautes performances au sein d’Anheuser-Busch InBev. L’objectif est d’octroyer une rémunération de premier ordre, fruit des performances de la Société et de chacun, tout en veillant aux intérêts des actionnaires en encourageant les membres exécutifs à détenir des Actions. Nous mettons davantage l’accent sur la rémunération variable, annuelle et à long terme, que sur le salaire de base. – Salaire de base En 2007, le Chief Executive Officer a perçu un salaire fixe de 0,85 million d’euros, tandis que les autres membres de l’Executive Board of Management ont collégialement perçu un salaire de base de 4,7 millions d’euros. 1 Les chiffres indiqués dans la présente section peuvent être différents de ceux qui figurent dans les annexes aux comptes annuels consolidés, pour les raisons suivantes : (i) les chiffres de la présente section sont donnés bruts, tandis que les chiffres des annexes aux comptes annuels consolidés sont publiés en tant que « charge de la Société » ; (ii) la division entre les « avantages au personnel à court terme » et les « paiements fondés sur des actions » dans les annexes aux comptes annuels consolidés ne correspond pas à la division entre « salaire fixe » et « rémunération variable » de la présente section. Les avantages salariaux à court terme comprennent le salaire fixe et 50 % de la prime. Les paiements basés sur des actions couvrent 50 % de la prime (part payée en actions) et certains éléments autres que des espèces, comme la juste valeur des options attribuées, qui repose sur des modèles de prix financier ; et (iii) le périmètre d’information est différent car les chiffres des annexes aux comptes annuels consolidés contiennent également la rémunération des cadres qui ont quitté la Société pendant l’exercice, tandis que les chiffres de la présente section ne contiennent que la rémunération des cadres qui étaient en fonctions à la fin de l’exercice concerné. 187 – Prime annuelle Le Chief Executive Officer a perçu une prime de 3,4 millions d’euros en 2007, alors que les autres membres de l’Executive Board of Management ont collégialement perçu une prime de 11,3 millions d’euros. La prime était basée sur les résultats de la Société en 2007 par rapport aux objectifs de croissance de l’EBITDA et des volumes ainsi que d’économies réalisées sur les coûts, fixés pour les exercices 2005-2007 et sur les performances des cadres en fonction de leurs objectifs individuels. Conformément à la nouvelle politique de rémunération des cadres d’Anheuser-Busch InBev, la moitié de la prime est versée en Actions à détenir pendant trois ans (c’est-à-dire que les Actions sont détenues en pleine propriété à compter de la date de leur attribution mais sont soumises à une période de blocage de trois ans et le non-respect de cette période de blocage entraı̂ne la confiscation des options correspondantes), les actions étant évaluées à leur valeur de marché au moment de leur attribution. En ce qui concerne l’autre moitié de leur prime, les cadres peuvent choisir de la percevoir en espèces ou bien d’investir ce montant, intégralement ou pour moitié, en Actions à détenir pendant cinq ans. Ce report volontaire donnera droit à une équivalence en options devenant exerçables après cinq ans, pour autant que les objectifs financiers fixés aient été réalisés ou dépassés. Dans l’hypothèse où le solde de la prime est investi entièrement en actions, le nombre d’options équivalentes qui sera offert, sera égal à 4.6 le nombre d’actions correspondant au montant brut de la prime investie. Dans l’hypothèse où le solde de la prime est investi pour moitié en actions, le nombre d’options équivalentes qui sera offert, sera égal à 2.3 le nombre d’actions correspondant au montant brut de la prime investie. Les Actions présentent les caractéristiques suivantes : – les Actions sont des actions ordinaires existantes ; – les Actions donnent droit aux dividendes payés à partir de la date à laquelle les Actions sont octroyées ; et – les Actions sont octroyées au prix du marché au moment de l’attribution. Le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch InBev peut néanmoins, à son entière discrétion, accorder une ristourne sur le prix du marché. Les options présentent les caractéristiques suivantes : – le prix d’exercice est fixé au prix du marché de l’Action ; – le prix d’exercice des options est invariable ; – une durée de vie de 10 ans et une période d’exercice qui commence après 5 ans pour autant que des conditions liées à des objectifs financiers aient été remplies à la fin de la troisième, quatrième ou cinquième année suivant l’octroi des options ; – en cas d’exercice, chaque option donne droit à une action ; – en cas d’exercice, les options donnent droit au paiement en espèces d’un montant équivalent aux dividendes qui ont été déclarés depuis la date d’octroi des options ; – des restrictions et des dispositions particulières relatives à l’annulation des options, s’appliquent dans les cas où le contrat de travail prend fin. Au total, 438.848 Actions et 1.041.206 options correspondantes ont été octroyées aux employés en 2008 (prime 2007), conformément à la politique de rémunération des cadres. 188 Le tableau suivant comporte des informations relatives au nombre d’Actions et d’options sur actions correspondantes octroyées en 2008 (prime 2007) au Chief Executive Officer et aux autres membres de l’Executive Board of Management. Ces options deviennent exerçables au bout de cinq ans, moyennant le respect de certaines conditions en termes de performance financière à la fin de la troisième, de la quatrième ou de la cinquième année suivant l’octroi. Actions acquises en 2008 Options correspondantes attribuées en 2008 Date de l’offre Prix d’exercice en euro Carlos Brito — CEO 47.683 143.308 3 mars 2008 54,92 Alain Beyens 15.831 0 — — Chris Burggraeve 6.549 15.062 3 mars 2008 54,92 Sabine Chalmers 11.763 43.008 3 mars 2008 54,92 743 0 — — Felipe Dutra 18.312 55.037 3 mars 2008 54,92 Claudio Braz Ferro 15.186 45.641 3 mars 2008 54,92 Claudio Garcia 16.972 51.010 3 mars 2008 54,92 Miguel Patricio 12.892 38.746 3 mars 2008 54,92 Jo Van Biesbroeck 8.954 0 — — Francisco Sá 1.525 4.586 3 mars 2008 54,92 João Castro Neves — — — — Luiz Fernando Edmond — — — — Bernardo Pinto Paiva — — — — Nom Stéfan Descheemaeker(1) Note : (1) Stéfan Descheemaeker a quitté l’Executive Board of Management et a été nommé administrateur non exécutif le 29 avril 2008. En outre, Anheuser-Busch InBev a l’intention de conférer, peu après la finalisation de l’Acquisition, des stock options à des membres sélectionnés de cadres, en ce compris le Chief Executive Officer et les autres membres actuels de l’Executive Board of Management. Pour plus de détails sur cet octroi exceptionnel de stock options, veuillez vous référer à la section 5.7.3(d) « Paiements en actions — Octroi exceptionnel ». Au total, 438.385 Actions et 946.359 options correspondantes ont été octroyées aux employés en 2007 (prime 2006), conformément à la politique de rémunération des cadres. 189 Le tableau suivant comporte des informations relatives au nombre d’Actions et d’options correspondantes octroyées en 2007 (prime 2006) au Chief Executive Officer et aux autres membres de l’Executive Board of Management. Ces options deviennent exerçables au bout de cinq ans, moyennant le respect de certaines conditions en termes de résultats financiers de l’entreprise à la fin de la troisième, de la quatrième ou de la cinquième année suivant l’octroi. Actions acquises en 2007 Options correspondantes attribuées en 2007 Date de l’offre Prix d’exercice en euro Carlos Brito — CEO 46.192 138.830 2 avril 2007 53,73 Alain Beyens 11.748 0 — — Chris Burggraeve 0 0 — — Sabine Chalmers 12.859 47.013 2 avril 2007 53,73 6.456 0 — — 22.827 68.605 2 avril 2007 53,73 4.932 14.787 2 avril 2007 53,73 17.257 51.866 2 avril 2007 53,73 406 2.071 2 avril 2007 53,73 0 0 — — 7.268 0 — — 0 0 — — Francisco Sá(4) N/A N/A N/A N/A João Castro Neves N/A N/A N/A N/A Luiz Fernando Edmond N/A N/A N/A N/A Nom Stéfan Descheemaeker(1) Felipe Dutra Claudio Braz Ferro Claudio Garcia Dirk Moens(2) Miguel Patricio Jo Van Biesbroeck Bernardo Pinto Paiva(3) Notes : (1) Stéfan Descheemaeker a quitté l’Executive Board of Management et a été nommé administrateur non exécutif le 29 avril 2008. (2) Dirk Moens a quitté l’Executive Board of Management le 1er janvier 2008 et est devenu Président d’InBev China. (3) Bernardo Pinto Paiva a rejoint l’Executive Board of Management le 1er janvier 2008. (4) Francisco Sá a rejoint l’Executive Board of Management le 1er janvier 2008. 190 Le tableau ci-dessous indique le nombre de warrants et d’options détenus actuellement par les membres de l’Executive Board of Management. Options Options Options correspondentes correspondentes correspondentes 2008 2007 2006 LTI 13 LTI 12 LTI 8 LTI 5 Date d’octroi 3 mars 2008 2 avril 2007 27 avril 2006 26 avril 2005 27 avril 2004 11 décembre 2001 13 mars 2001 Date d’expiration 3 mars 2018 2 avril 2017 27 avril 2016 26 avril 2015 27 avril 2014 11 décembre 2011 13 mars 2011 143.308 138.830 29.223 0 0 0 0 311.361 43.008 47.013 12.193 59.500 32.000 0 0 193.714 Carlos Brito Sabine Chalmers Total des options Alain Beyens 0 0 5.759 8.500 0 0 2.850 17.109 Jo Van Biesbroeck 0 0 29.658 59.500 90.000 35.000 20.300 234.458 Felipe Dutra 55.037 68.605 74.056 0 0 0 0 197.698 Claudio Garcia 51.010 51.866 46.135 0 0 0 0 149.011 Claudio Ferro 45.641 14.787 0 0 0 0 0 60.428 Chris Burggraeve 15.062 0 0 0 0 15.062 Miguel Patricio 38.746 0 0 0 0 38.746 4.586 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Francisco Sá João Castro Neves 4.586 0 0 0 Luiz Fernando Edmond 0 0 0 0 0 0 0 0 Bernardo Pinto Paiva 0 0 0 0 0 0 0 0 54,92 53,73 39,64 27,08 23,02 28,87 30,23 Prix d’exercice (EUR) Le tableau ci-dessous indique le nombre d’Actions détenues par les membres de l’Executive Board of Management au 30 septembre 2008 : Nombres d’Actions détenues Nom Carlos Brito 1.126.220 Sabine Chalmers 34.045 Alain Beyens 29.489 Jo Van Biesbroeck 101.282 Felipe Dutra 758.908 Claudio Garcia 257.851 Claudio Ferro 768.078 Chris Burggraeve 6.549 Miguel Patricio 12.892 Francisco Sá – 1.525 João Castro Neves — Luiz Fernando Edmond — Bernardo Pinto Paiva — Prime en cas d’engagement Lors de leur engagement, certains cadres supérieurs peuvent se voir offrir la possibilité d’acquérir des Actions. Le prix d’acquisition est égal au prix qui est applicable lors de l’octroi d’Actions dans le cadre du paiement en Actions de la prime annuelle qui suit la date d’entrée en service. Un tel investissement volontaire donne droit à une équivalence en options. Le nombre d’options octroyés est égal à 2,3 le nombre d’actions acquises. Les options ont les mêmes caractéristiques que les options octroyées dans le cadre du paiement de la prime annuelle. – Echange du programme d’actionnariat salarié Afin d’encourager la mobilité du management et de s’assurer que les intérêts de ces managers rejoignent en tous points ceux d’Anheuser-Busch InBev, le Conseil a adopté un programme visant 191 à permettre à ces managers d’échanger facilement leurs actions AmBev contre des Actions. Dans le cadre de ce programme, les actions AmBev peuvent être converties en Actions sur la base du prix moyen des actions AmBev et InBev à la date où l’échange est demandé. Une remise de 16,66 % est accordée sur les actions en échange d’une période de blocage de cinq ans et pour autant que le manager reste en service pendant cette période. En 2007, les membres de l’Executive Board of Management ont échangé 1.102.863 Actions dans le cadre de ce programme. – Autres rémunérations Anheuser-Busch InBev accorde également aux cadres une assurance vie et une couverture médicale ainsi que d’autres avantages extralégaux, compétitifs par rapport aux pratiques en vigueur sur le marché. En outre, le Chief Executive Officer bénéficie aussi des avantages extralégaux habituels des expatriés tels qu’une indemnité de logement conformément à la pratique sur le marché local. – Avantages après la cessation de l’emploi Les cadres participent également aux régimes de retraite d’Anheuser-Busch InBev, en Belgique ou dans leur pays. Anheuser-Busch InBev gère divers plans à prestations et à contributions déterminées conformes aux pratiques en vigueur sur le marché. Carlos Brito participe à un plan à contributions déterminées. La contribution annuelle payée pour son plan s’élève à approximativement 36.000 euros. – Accords relatifs à l’emploi et modalités de cessation du contrat de travail InBev a nommé Carlos Brito au poste de Chief Executive Officer avec entrée en fonction le 1er mars 2006. Carlos Brito perçoit un salaire annuel de base de 850.000 euros. Depuis 2006, il participe aussi aux plans de rémunération ordinaires des cadres d’InBev. Dans l’hypothèse d’une résiliation de son contrat de travail non causée par un motif grave, Carlos Brito aurait droit à une indemnité de cessation d’emploi équivalente à douze mois de rémunération et, pour autant qu’il puisse y prétendre, à une prime de performance relative à l’année de la cessation et calculée au prorata de celle-ci. La politique de rémunération des cadres d’Anheuser-Busch InBev est détaillée dans sa Déclaration de gouvernance d’entreprise (« Corporate Governance Statement »), disponible sur le site web d’Anheuser-Busch InBev, www.inbev.com/corporategovernance. 10.5 10.5.1 Fonctionnement du Conseil Informations concernant les Comités d’Anheuser-Busch InBev (a) Généralités Le Conseil d’administration bénéficie de l’assistance de quatre Comités : l’Audit Committee, le Finance Committee, le Convergence Committee et le Compensation and Nominating Committee. L’existence des Comités n’a aucune incidence sur la responsabilité du Conseil. Les Comités du Conseil se réunissent pour préparer les sujets sur lesquels le Conseil d’administration délibèrera. Par exception à ce principe, (i) le Compensation and Nominating Committee peut prendre des décisions sur les régimes de rémunération individuels, en dehors de ceux du Chief Executive Officer et de l’Executive Board of Management, et sur la performance par rapport aux objectifs, et (ii) le Finance Committee peut prendre des décisions sur les sujets qui lui sont expressément délégués, dans chaque cas sans devoir en déférer à une décision complémentaire du Conseil. 192 (b) L’Audit Committee Le Président de l’Audit Committee et la majorité des membres du Comité sont choisis par le Conseil parmi les administrateurs indépendants. Le Président de l’Audit Committee n’est pas le Président du Conseil. Le Chief Executive Officer, le Chief Legal Officer et le Chief Financial Officer sont invités aux réunions du Comité. Les membres de l’Audit Committee sont Jean-Luc Dehaene, Arnoud de Pret Roose de Calesberg, Peter Harf et Kees Storm (Président). L’Audit Committee prête assistance au Conseil d’administration dans le cadre de sa mission de supervision (i) de l’intégrité des comptes de la Société, (ii) de la conformité de la Société aux prescriptions légales et réglementaires, (iii) de la qualité et de l’indépendance des commissaires et (iv) des performances des commissaires et de la fonction de contrôle interne de la Société. Le Comité a le droit d’examiner des informations sur tout point qu’il souhaite vérifier et il est autorisé à obtenir ces informations auprès des salariés de la Société. Il est également autorisé à obtenir des conseils indépendants, en ce compris des conseils juridiques, s’ils sont nécessaires dans le cadre d’une enquête portant sur un point relevant de sa responsabilité. Il a le droit de faire appel aux ressources qui seront nécessaires pour cette tâche. Il a le droit de recevoir des rapports directement des commissaires, en ce compris des rapports comportant des recommandations en vue d’améliorer les procédures de contrôle de la Société. Le Comité se réunit autant de fois que nécessaire mais au moins quatre fois par an. (c) Le Finance Committee Le Finance Committee se compose d’au moins trois mais pas plus de six membres nommés par le Conseil. Le Conseil nomme un Président et, s’il le juge utile, un Vice-président choisis parmi les membres du Comité. Le Chief Executive Officer et le Chief Financial Officer sont invités d’office aux réunions du Comité sauf décision contraire expresse. D’autres salariés de la Société sont invités au cas par cas lorsque leur participation est jugée utile. Les membres du Finance Committee sont Stéfan Descheemaeker, Arnoud de Pret Roose de Calesberg (Président), Jorge Paulo Lemann, Roberto Moses Thompson Motta et Mark Winkelman. Le Comité se réunit au moins quatre fois par an et autant de fois que son Président ou au moins deux de ses membres le jugent utile. Le Comité se réunit toujours avant la publication d’une communication financière de la Société sous la responsabilité directe du Conseil. Le Finance Committee prête assistance au Conseil dans l’exécution de ses missions de supervision dans les domaines du financement d’entreprise, de la gestion du risque, des contrôles d’entreprise, des fusions et acquisitions, des questions fiscales et juridiques, des régimes de retraite, de la communication financière et des politiques boursières, ainsi que dans tous les domaines connexes qu’il juge utiles. (d) Le Convergence Committee Le Président et les membres du Convergence Committee sont nommés par le Conseil. Le Comité se compose de membres du Conseil et de membres de l’Executive Board of Management (Chief Executive Officer, Chief People and Information Services Officer). Les membres du Convergence Committee sont Peter Harf, Marcel Herrmann Telles (Président) et Carlos Brito. Le Comité se réunit une fois par mois. Le Convergence Committee a été créé lors de l’annonce de la fusion avec AmBev le 3 mars 2004 et avait pour objectif pendant la période 2004-2005 de créer une culture unifiée, de diffuser les meilleures pratiques, de pourvoir les principales fonctions, de mettre en place un programme de rémunération approprié et d’identifier les synergies. 193 Le Convergence Committee suit l’évolution de la mise en œuvre des principales initiatives opérationnelles d’Anheuser-Busch InBev comme : l’accès au marché, l’optimisation du chiffre d’affaires, le budget base zéro, la santé des marques et le regroupement des structures. (e) Le Compensation and Nominating Committee Le Président et les membres du Compensation and Nominating Committee sont choisis par le Conseil parmi les administrateurs, et comprennent au moins un membre choisi parmi les administrateurs indépendants. Le Chief Executive Officer et le Chief People and Information Services Officer sont invités à participer aux réunions du Comité. Les membres du Compensation and Nominating Committee sont Carlos Alberto da Veiga Sicupira, Grégoire de Spoelberch, Peter Harf, Marcel Herrmann Telles (Président) et Alexandre Van Damme. Le Comité fait des recommandations au Conseil et lui prête assistance pour toutes ses décisions relatives à la rémunération et à la gestion du personnel. Le Comité se réunit tous les deux mois et s’efforce d’organiser une réunion par an dans chacune des principales zones géographiques dans lesquelles la Société est implantée : Asie, Europe centrale et de l’Est, Europe de l’Ouest, Amérique latine et Amérique du Nord. 10.5.2 Gouvernance d’entreprise Société de droit belge cotée sur Euronext Brussels, Anheuser-Busch InBev se conforme aux principes et aux dispositions du Code belge de gouvernance d’entreprise (dans la présente section, le « Code »). Le Code utilise le concept de « conformité ou explication », qui veut dire que si une société choisit de s’écarter de l’un des principes du Code, elle doit expliquer les raisons qui l’y ont conduite dans la section « Gouvernance d’entreprise » de son rapport annuel. La majeure partie du Code se retrouve dans les règles de gouvernance d’entreprise d’Anheuser-Busch InBev. Cependant, dans un souci de représenter la structure spécifique de l’actionnariat d’AnheuserBusch InBev ainsi que la nature internationale de ses activités, Anheuser-Busch InBev a adopté les règles suivantes : – Principe 5.3.1 (Annexe D) du Code : « Le Conseil d’administration constitue un comité de nomination composé majoritairement d’administrateurs non exécutifs indépendants » : Le Conseil d’administration nomme le Président et les membres du Compensation and Nominating Committee parmi les administrateurs, dont au moins un membre parmi les administrateurs indépendants. Etant donné que le Comité se compose exclusivement d’administrateurs non exécutifs qui sont indépendants de la direction et libres de tout lien professionnel susceptible de gêner sensiblement l’exercice de leur jugement indépendant, le Conseil d’administration considère que la composition de ce comité répond à l’objectif du Code qui vise à éviter les conflits d’intérêts potentiels. – Principe 7.4. du Code : « Les administrateurs non exécutifs ne reçoivent ni des rémunérations liées aux performances, telles que bonus et formules d’intéressement à long terme, ni des avantages en nature et des avantages liés aux régimes de retraite » : La rémunération des membres du Conseil se compose d’une partie fixe et d’un nombre d’options limité et prédéterminé, gage d’indépendance des membres du Conseil et d’harmonisation des intérêts des administrateurs avec ceux des actionnaires. Le Conseil d’administration ne voit pas en quoi l’octroi d’options pourrait influer sur le jugement de ses membres. En conséquence, le Conseil considère que les principes de rémunération d’Anheuser-Busch InBev sont compatibles avec les recommandations du Code. Il convient enfin de remarquer que les options ne sont susceptibles d’être octroyées que sur recommandation du Compensation and Nominating Committee. Une telle recommandation doit ensuite recevoir l’aval du Conseil et des actionnaires réunis en Assemblée générale. 194 – Principe 8.9. du Code : « Le seuil à partir duquel un actionnaire peut soumettre des propositions à l’assemblée générale ne peut dépasser 5 % du capital » : Conformément aux dispositions du Code des sociétés belge, les actionnaires représentant un cinquième du capital d’Anheuser-Busch InBev sont habilités à demander au Conseil de convoquer une Assemblée générale et donc à mettre des points à l’ordre du jour. Le Conseil est convaincu que le cadre de gouvernance d’entreprise d’Anheuser-Busch InBev garantit un traitement équitable de tous les actionnaires, parmi lesquels les actionnaires minoritaires et les actionnaires étrangers. AnheuserBusch InBev encourage la participation aux Assemblées générales et les incite à voter par procuration ou par courrier. L’Assemblée générale consacre toujours du temps aux questions et les actionnaires sont invités à soumettre leurs questions écrites à la Société avant l’assemblée. En outre, Anheuser-Busch InBev s’engage à maintenir une communication étroite avec ses actionnaires à tout moment. Elle est particulièrement respectueuse des droits de ses actionnaires minoritaires. Le Conseil n’est pas convaincu qu’un abaissement du seuil autorisé pour soumettre des propositions à l’Assemblée générale pourrait utilement concourir à la réalisation de cet objectif. L’ensemble de ces règles de gouvernance d’entreprise figure à la page www.ab-inbev.com/corporategovernance sous la rubrique « Corporate Governance Statement ». 10.6 Intention des administrateurs et des membres de l’Executive Board of Management de participer à l’Offre Anheuser-Busch InBev n’a pas reçu d’indications précises quant aux intentions des administrateurs et membres de l’Executive Board of Management au sujet de leur participation à l’Offre 1. 1 BRC est contrôlée conjointement par Jorge Lemann, Carlos Sicupira et Marcel Telles, administrateurs d’InBev. Veuillez vous référer à la section 9.1 « Structure de l’actionnariat » pour de plus amples informations sur BRC. 195 11 CAPITAL ET STATUTS La description qui suit est un résumé des informations importantes relatives au capital social d’AnheuserBusch InBev, en ce compris certaines dispositions de ses statuts et du droit belge applicable en vigueur à la date du Prospectus. Ce résumé ne prétend pas à l’exhaustivité et a été rédigé dans son intégralité sous la réserve expresse d’un renvoi aux dispositions statutaires. 11.1 Capital social Au 31 octobre 2008, le capital souscrit et libéré d’InBev s’élevait à 474.826.972,69 EUR et était représenté par 616.318.297 Actions sans valeur nominale, chaque Action représentant 1/616.318.297ème du capital social. Outre les Actions déjà en circulation, InBev a accordé des droits de souscription (des « warrants ») (voir la section 5.7.3(a) « Rémunération en actions — InBev », section 10.4.1 « Conseil d’administration » et section 10.4.2 « Management »), qui, en cas d’exercice, peuvent aboutir à une augmentation du nombre d’Actions en circulation. Le nombre total de droits de souscription en circulation au 31 octobre 2008 (qui permet à son titulaire de souscrire à une nouvelle Action) s’élevait à 3.596.977. Le nombre total d’options sur des Actions existantes en circulation au 31 octobre 2008 (qui permet à son titulaire d’acheter auprès d’InBev une Action) s’élevait à 2.285.839. Etant donné que ces options portent sur des Actions existantes, elles n’ont pas d’influence sur le nombre total d’Actions en circulation. Veuillez vous reporter à la section 5.7.3(a) « Rémunération en actions — InBev » et à la section 11.2.5 « Acquisition et vente d’actions propres ». Les modifications intervenues au capital social d’InBev depuis le 1er janvier 2005 sont décrites ci-dessous. Capital (euros) Actions 443.872.128,00 576.117.200 9.625.000,77 453.497.128,77 588.617.201 Augmentation de capital par apport en nature 22 avril 2005 14.343.031,78 467.840.160,55 607.244.515 Augmentation de capital par apport en nature 26 avril 2005 59.444,00 467.899.604,55 607.321.715 Exercice de warrants 126.497,91 468.026.102,46 607.485.998 Exercice de warrants 13 juillet 2005 9.842,91 468.035.945,37 607.498.781 Exercice de warrants 3 octobre 2005 28.823,41 468.064.768,78 607.536.214 Exercice de warrants 25 octobre 2005 31.416,00 468.096.184,78 607.577.014 Exercice de warrants 1.761.047,75 469.857.232,53 609.864.089 Exercice de warrants 37.884,00 469.895.116,53 609.913.289 Exercice de warrants 3 février 2006 8.056,51 469.903.173,04 609.923.752 Exercice de warrants 21 mars 2006 45.861,20 469.949.034,24 609.983.312 Exercice de warrants 25 avril 2006 86.733,57 470.035.767,81 610.095.953 Exercice de warrants 19 mai 2006 63.140,00 470.098.907,81 610.177.953 Exercice de warrants 21 juin 2006 835.655,59 470.934.563,40 611.263.220 Exercice de warrants 3 août 2006 65.788,80 471.000.352,20 611.348.660 Exercice de warrants 301.065,38 471.301.417,58 611.739.654 Exercice de warrants Date Augmentation (euros) 1er janvier 2005 31 janvier 2005 8 juin 2005 7 décembre 2005 22 décembre 2005 29 septembre 2006 196 Raison Augmentation (euros) Capital (euros) Actions Raison 36.467,20 471.301.417,58 611.787.014 Exercice de warrants 1.273.785,59 472.611.670,37 613.441.281 Exercice de warrants 5 février 2007 53.249,35 472.664.919,72 613.510.436 Exercice de warrants 20 mars 2007 39.624,97 472.704.544,69 613.561.897 Exercice de warrants 24 avril 2007 436.59 472.704.981,28 613.562.464 Exercice de warrants 19 juin 2007 704.869,55 473.409.850,83 614.477.879 Exercice de warrants 27 juillet 2007 232.074,15 473.641.924,98 614.779.274 Exercice de warrants 21 septembre 2007 8.136,59 473.650.061,57 614.789.841 Exercice de warrants 14 décembre 2007 195.324,36 473.845.385,93 615.043.509 Exercice de warrants 11 février 2008 173.720,47 474.019.106,40 615.269.120 Exercice de warrants 1er avril 2008 251.260,24 474.270.366,64 615.595.432 Exercice de warrants 13 juin 2008 320.514,04 474.590.880,68 616.011.684 Exercice de warrants 27.468.98 474.618.349,66 616.047.358 Exercice de warrants 208.623,03 474.826.972,69 616.318.297 Exercice de warrants Date 24 octobre 2006 20 décembre 2006 8 septembre 2008 3 octobre 2008 11.2 Statuts 11.2.1 Profil social Dénomination sociale : Anheuser-Busch InBev SA Forme sociale : Société anonyme Siège social : Grand-Place 1 1000 Bruxelles Belgique Registre des Personnes Morales : no 0417.497.106 Date de constitution : 2 août 1977 Exercice comptable : Du 1er janvier au 31 décembre 11.2.2 Objet social L’objet social, en vertu de l’article 4 de ses statuts, est le suivant : – La production et le commerce de toutes espèces de bières, boissons et produits alimentaires ou connexes, l’ouvraison et le commerce de tous les sous-produits et accessoires de toutes provenances et sous toutes formes, de son industrie et de son commerce, ainsi que l’étude, la construction ou la réalisation, en tout ou en partie, des installations de fabrication des produits ci-dessus ; – L’achat, la construction, la transformation, la vente et la location et la sous-location, la locationfinancement, la cession et l’exploitation, sous quelque forme que ce soit, de tous bien et droits immobiliers et de tous fonds de commerce, biens et droits immobiliers se rapportant aux activités d’Anheuser-Busch InBev ; – L’acquisition et la gestion de participations ou de parts d’intérêt dans des sociétés ou entreprises ayant un objet similaire ou connexe aux objets définis ci-avant ou de nature à favoriser la réalisation de ceux-ci, et dans des sociétés financières ; le financement de telles sociétés ou entreprises par prêts, cautionnements ou sous toute autre forme ; la participation en tant que 197 membre du Conseil d’administration ou de tout autre organe similaire, à la gestion des sociétés précitées ; – L’exécution de tous travaux et études de nature administrative, technique, commerciale et financière, pour compte des entreprises dans lesquelles elle aurait pris un intérêt ou pour compte de tiers. Anheuser-Busch InBev peut, dans le cadre de son objet social, effectuer toutes opérations civiles, commerciales, industrielles et financières, tant en Belgique qu’à l’étranger. Elle peut s’intéresser par voie d’apports, de fusion, de souscription, de participation, d’intervention financière ou autrement, dans toutes entreprises, sociétés ou associations ayant un objet similaire ou connexe, ou de nature à favoriser la réalisation de son objet. 11.2.3 Forme et cessibilité des Actions Les Actions peuvent prendre la forme d’actions nominatives, au porteur ou dématérialisées. Le 1er janvier 2008, les actions au porteur inscrites en compte-titres furent automatiquement converties en actions dématérialisées. A compter du 1er janvier 2008, les actions au porteur non encore inscrites en compte-titres seront, au fur et à mesure de leur inscription en compte-titres, également automatiquement converties en actions dématérialisées. En outre, les propriétaires d’actions qui n’auraient pas fait l’objet de cette conversion automatique, (c’est-à-dire les actions au porteur non détenues en compte-titres) doivent demander, conformément aux modalités prévues par la loi belge du 14 décembre 2005 portant suppression des titres au porteur, que leurs actions soient converties en actions dématérialisées ou nominatives pour le 31 décembre 2013 au plus tard. Si la demande de conversion des actions n’a pas été effectuée avant cette dernière date, les actions seront automatiquement converties en actions dématérialisés et inscrites au nom de l’émetteur sur un compte-titres, les droits attachés à ces actions étant suspendus jusqu’à ce qu’une personne prouvant sa qualité de propriétaire de ces actions se présente et demande l’inscription de ces actions à son propre nom. En outre, la loi belge du 14 décembre 2005 dispose qu’à partir du 1er janvier 2005, les titres admis aux négociations sur un marché réglementé et dont le propriétaire demeure inconnu, doivent être vendus par l’émetteur de ces titres sur ce marché réglementé conformément aux modalités prévues par la loi. L’émetteur doit déposer (i) le produit de la vente ou (ii) si les titres n’ont pas pu être vendus avant le 15 novembre 2015, ces titres non vendus auprès de la Caisse des dépôts et consignations, où le produit de leur vente ou les titres peuvent être réclamés par leurs propriétaires, sous réserve de certaines amendes administratives dues par ces derniers. Toutes les Actions de la Société sont entièrement libérées et librement cessibles. 11.2.4 Modifications au capital social En principe, les modifications au capital social doivent être approuvées par les actionnaires. L’Assemblée générale peut à tout moment approuver l’augmentation ou la réduction du capital social de la Société. Une telle décision doit satisfaire aux conditions de quorum et de majorité applicables aux modifications statutaires, décrites à la section « Conditions de votes, de quorum et de majorité ». (a) Augmentations de capital par le Conseil d’administration Moyennant le respect des mêmes conditions de quorum et de majorité, l’Assemblée générale peut autoriser le Conseil d’administration, dans certaines limites, à augmenter le capital social de la Société sans approbation supplémentaire des actionnaires. Il s’agit du capital autorisé. Cette autorisation doit être limitée dans le temps (c’est-à-dire qu’elle ne peut être accordée que pour une période maximale renouvelable de cinq ans) et en taille (c’est-à-dire que le capital autorisé ne peut pas être supérieur au moment du capital social au moment où l’autorisation est donnée). 198 Lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 26 avril 2005, les actionnaires ont autorisé le Conseil d’administration à augmenter le capital social d’InBev, en une ou plusieurs fois, par l’émission d’un nombre d’actions représentant au maximum 3 % des actions émises au 26 avril 2005 (soit 607.321.715 actions). Cette autorisation a été conférée au Conseil d’administration pour une durée de cinq ans prenant cours à dater de la publication de la modification des statuts décidée par l’Assemblée générale extraordinaire du 26 avril 2005. A la date du présent Prospectus, il n’a pas encore été fait usage du capital autorisé. En outre, le Conseil d’administration est expressément autorisé, en cas d’offre publique d’acquisition portant sur les titres de la Société, à augmenter le capital dans les conditions prévues par l’article 607 du Code des sociétés belge. Cette autorisation est conférée pour une durée de trois ans prenant cours le 24 avril 2007. Si le Conseil d’administration décide d’une augmentation de capital en vertu de cette autorisation, le montant de cette augmentation s’imputera sur la partie restante au capital autorisé. (b) Droit de souscription préférentielle En cas d’augmentation du capital en numéraire par émission d’actions ou en cas d’émission d’obligations convertibles ou de droits de souscription, les actionnaires existants disposeront d’un droit de souscription préférentielle proportionnellement à la partie du capital que représentent leurs actions pour les actions nouvelles, obligations convertibles ou droits de souscription. L’Assemblée générale, dans l’intérêt social de la Société et sous les conditions prescrites à l’article 596 du Code des sociétés belge, peut limiter ou supprimer le droit de souscription préférentielle. En cas d’augmentation de capital par la voie du capital autorisé, le Conseil d’administration peut également limiter ou supprimer le droit de souscription préférentielle, même en faveur d’une ou plusieurs personnes déterminées autres que les membres du personnel de la Société ou de ses filiales. 11.2.5 Acquisition et vente d’Actions propres Anheuser-Busch InBev ne peut acquérir ses propres actions qu’en vertu d’une autorisation conférée par l’Assemblée générale conformément aux conditions de quorum et de majorité prévues par le Code des sociétés belge. Une telle décision requiert un quorum d’actionnaires détenant ensemble au moins 50 % du capital social et l’approbation par une majorité qualifiée d’au moins 80 % du capital présent ou représenté. S’il n’est pas satisfait à la condition de quorum, une seconde assemblée doit être convoquée. A la seconde assemblée, aucune condition de quorum n’est requise mais la proposition de résolution en question doit être approuvée par une majorité qualifiée de 80 % du capital présent ou représenté. L’Assemblée générale du 29 avril 2008 a conféré l’autorisation au Conseil d’administration, pour une période de 18 mois prenant cours à cette date, d’acquérir le nombre maximal d’Actions prévu par l’article 620, § 1, 2 du Code des sociétés belge pour un prix unitaire qui ne peut être inférieur de plus de 10 % au cours de clôture le plus bas des 20 derniers jours de cotation précédant l’opération, ni supérieur de plus de 10 % au cours de clôture le plus haut des 20 derniers jours de cotation précédant l’opération. Si Anheuser-Busch InBev, voire une filiale, acquiert des actions en dehors de la bourse, elle fera, le cas échéant, une offre aux mêmes conditions à tous les actionnaires. Le 21 janvier 2008, InBev a annoncé que son Conseil d’administration avait décidé d’entamer un nouveau programme de rachat d’actions pour un montant total allant jusqu’à 300 millions d’euros. Le programme de rachat a été exécuté conformément aux pouvoirs conférés par l’Assemblée générale extraordinaire du 24 avril 2007 et, conformément à cette autorisation, devait être finalisé dans les 8 mois à compter de la date de la décision. Les programmes de rachat d’actions d’InBev font partie intégrante de sa stratégie de gestion proactive de la structure de capital de l’entreprise, visant à reverser des fonds aux actionnaires, ainsi qu’à couvrir le programme de rémunération en actions de la Société. Ce programme a été mené à terme, avec un total d’Actions acquises d’une valeur de 207 millions d’euros. Le 28 février 2008, InBev a entamé un nouveau programme de rachat d’Actions propres pour un montant allant jusqu’à 500 millions d’euros, s’étalant sur une période de 12 mois. Ce programme a été terminé à la fin du mois de mai 2008. Au total, 12.708.793 Actions ont été achetées, dont 12.703.440 sur le marché 199 réglementé d’Euronext Brussels et un solde de 5.353 par Brandbrew dans le cadre d’une acquisition de gré à gré. 11.2.6 Description des droits afférents aux Actions (a) Droit d’assister à l’Assemblée générale Assemblée générale ordinaire L’Assemblée générale ordinaire se tient chaque année, le dernier mardi du mois d’avril à 11 heures, dans l’une des communes de la Région de Bruxelles-Capitale, à Leuven ou à Liège, à l’endroit mentionné dans la convocation. Si ce jour est un jour férié légal, l’assemblée est tenue à la même heure le premier jour ouvrable suivant, à l’exception du samedi. Assemblée générale spéciale et extraordinaire Le Conseil d’administration ou le commissaire (ou les liquidateurs, le cas échéant) peuvent, lorsque l’intérêt social l’exige, convoquer une Assemblée générale spéciale ou extraordinaire. Une telle Assemblée générale doit également être convoquée chaque fois qu’un ou plusieurs actionnaires détenant au moins un cinquième du capital social de la Société l’exigent. Convocation aux Assemblées générales Les convocations à toutes les Assemblées générales contiennent l’ordre du jour de l’assemblée et les recommandations du Conseil sur les points soumis au vote. Les convocations aux Assemblées générales sont annoncées sous forme d’avis publiés dans un journal belge au moins et au Moniteur Belge, 24 jours au moins avant l’assemblée. Les convocations sont envoyées au moins 15 jours avant la date de l’Assemblée générale aux titulaires d’actions nominatives, de droits de souscriptions (warrants) nominatifs, aux administrateurs et au commissaire de la Société. Les convocations à toutes les Assemblées générales et les documents y relatifs, tels que les rapports spéciaux du Conseil ou du commissaire, sont également publiés sur le site internet www.inbev.com/corporategovernance. Admission aux assemblées Tous les propriétaires d’Actions sont autorisés à assister aux Assemblées générales, participer aux délibérations et, dans les limites prévues par le Code des sociétés belge, à voter. Les propriétaires d’actions au porteur imprimées désirant prendre part à l’Assemblée générale doivent, dans un premier temps, convertir leurs actions en actions nominatives ou dématérialisées. Ils doivent ensuite respecter les formalités décrites ci-dessous (selon qu’ils ont choisi de convertir leurs actions au porteur imprimées en actions dématérialisées ou nominatives). Les propriétaires d’actions dématérialisées doivent, au plus tard trois jours ouvrables avant l’assemblée, avoir déposé auprès d’une agence de Fortis Bank SA en Belgique, une attestation d’indisponibilité jusqu’à la date de l’Assemblée générale incluse, émise par un teneur de comptes agréé conformément à l’article 468 du Code des sociétés belge ou par l’organisme de liquidation désigné au même article, mentionnant le nombre d’actions ainsi rendues indisponibles. Les propriétaires d’actions nominatives doivent, au plus tard trois jours ouvrables avant l’assemblée, avoir fait connaı̂tre le nombre de titres pour lesquels ils entendent prendre part au vote à l’assemblée. Tout propriétaire d’actions peut se faire représenter à l’assemblée par un mandataire, qui ne doit pas être un actionnaire. Pour avoir accès au lieu de réunion, ce mandataire devra remettre l’original signé d’une procuration, rédigée selon le modèle établi par la Société. Une copie de l’original signé de la procuration 200 doit impérativement parvenir à Anheuser-Busch InBev, au plus tard le jour défini par le Conseil d’administration. Conditions de votes, de quorum et de majorité Chaque action donne droit à une voix, à l’exception des Actions détenues par Anheuser-Busch InBev ou par une quelconque de ses filiales directes, dont les droits de vote sont suspendus. Les Actions détenues par les actionnaires importants d’Anheuser-Busch InBev ne confèrent pas un droit de vote différent à ces actionnaires. Les actionnaires peuvent voter en personne, par mandataire ou par correspondance. Les votes par correspondance doivent être faits au moyen du formulaire préparé par la Société et doivent être reçus par la Société au plus tard à la date à laquelle les actionnaires doivent avoir déposé leurs actions. En règle générale, il n’y a pas de condition de quorum pour les Assemblées générales et les décisions peuvent être prises à la majorité simple des voix. Les décisions portant sur la modification des statuts ou la fusion ou la scission d’Anheuser-Busch InBev sont soumises à des conditions spéciales de quorum et de majorité. En particulier, toute décision portant sur ces questions requiert la présence en personne ou par mandataire d’actionnaires détenant ensemble au moins 50 % du capital social et l’approbation par une majorité qualifiée d’au moins 75 % du capital présent ou représenté. S’il n’est pas satisfait à la condition de quorum, une seconde assemblée doit être convoquée. A la seconde assemblée, aucune condition de quorum n’est requise mais la condition relative à la majorité spéciale demeure applicable. Toute modification de l’objet social d’Anheuser-Busch InBev ou de sa forme sociale est soumise à une condition de quorum de 50 % du capital social et une condition de majorité spéciale de 80 % des actions présentes ou représentées. S’il n’est pas satisfait à la condition de quorum, une seconde assemblée doit être convoquée. A la seconde assemblée, aucune condition de quorum n’est requise mais la décision en question doit être approuvée par une majorité spéciale d’au moins 80 % des actions présentes ou représentées. L’Assemblée générale extraordinaire du 25 avril 2006 a approuvé un amendement aux statuts. Par conséquent, les matières suivantes relèvent de la compétence exclusive de l’Assemblée générale et doivent être approuvées par un vote positif de 75 % des actions présentes ou représentées à l’assemblée, quel que soit le nombre d’actions présentes ou représentées : – Toute décision visant à demander la radiation de l’inscription des titres Anheuser-Busch InBev d’une bourse de valeurs mobilières ; – Toute acquisition ou aliénation d’actifs par Anheuser-Busch InBev pour un montant supérieur à la valeur de 1⁄3 des actifs consolidés d’Anheuser-Busch InBev tels que mentionnés dans les derniers comptes annuels contrôlés d’Anheuser-Busch InBev. A la suite de l’amendement approuvé par l’Assemblée générale extraordinaire du 25 avril 2006, les matières suivantes relèvent de la compétence de l’Assemblée générale et doivent être approuvées par un vote positif de 75 % des actions présentes ou représentées, quel que soit le nombre d’actions présentes ou représentées, pour autant que quatre administrateurs au moins d’Anheuser-Busch InBev requièrent que cette matière soit soumise à l’Assemblée générale : – Toute question relative à la politique de paiement de dividendes de la Société (à l’exception du montant effectif des dividendes qui reste soumis à l’approbation de l’Assemblée générale conformément au Code des sociétés belge). Les matières suivantes relèvent de la compétence de l’Assemblée générale et doivent être approuvées par un vote positif de 50 % plus une des actions présentes ou représentées, quel que soit le nombre 201 d’actions présentes ou représentées, pour autant que quatre administrateurs au moins de la Société requièrent que cette matière soit soumise à l’Assemblée générale : – L’approbation de la personne à qui le Conseil d’administration propose de déléguer la gestion journalière de la Société et que le Conseil d’administration propose de nommer Directeur Général, ainsi que la ratification de toute décision du Conseil d’administration de révoquer cette personne ; – Toute modification de la politique de rémunération et d’incitants financiers des dirigeants de la Société ; – La ratification de toute opération de la Société, ou l’une de ses filiales directes ou indirectes, avec un des actionnaires de contrôle de la Société ou avec une personne morale ou physique liée ou associée, au sens des articles 11 et 12 du Code des sociétés belge, étant entendu que, pour l’application de cette disposition statutaire, les filiales directes ou indirectes de la Société ne sont pas considérées comme liées ou associées à ces actionnaires de contrôle ; – Toute modification des objectifs de la Société en matière de structure du capital et toute modification du montant maximal de l’endettement net. (b) Dividendes Le Code des sociétés belge dispose que des dividendes ne peuvent être payés que dans la mesure où l’actif net est supérieur à l’addition des postes suivants (i) le capital libéré ou appelé et (ii) les réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. Les dividendes annuels sont approuvés par l’Assemblée générale ordinaire et sont payés aux lieu et moment décidés par le Conseil d’administration. Le Conseil d’administration peut payer un acompte sur dividende conformément aux dispositions du Code des sociétés belge. La politique actuelle consiste à payer un dividende représentant au minimum 25 % des bénéfices consolidés de la Société aux titulaires d’actions, à l’exclusion des postes non récurrents, tels que les charges de restructuration, les plus ou moins-values sur les ventes d’actifs et les charges de dégradation, sous réserve des dispositions légales relatives aux bénéfice distribuables. Voir section 8 « Politique de distribution » pour plus d’informations. (c) Désignation des administrateurs Conformément au Pacte d’actionnaires, BRC et EPS ont chacun le droit de nommer quatre administrateurs (voir la section 9.3 « Pactes d’actionnaires »). Le Conseil de Stichting InBev sélectionne quatre à six administrateurs indépendants, qui ne sont pas soumis à une quelconque influence décisive ou significative exercée par les actionnaires sur la politique d’Anheuser-Busch InBev et sont spécialement choisis pour leurs compétences professionnelles particulières. (d) Droits de liquidation Anheuser-Busch InBev ne peut être dissoute que par une décision des actionnaires approuvée à une majorité d’au moins 75 % des votes exprimés au cours d’une Assemblée générale extraordinaire où au moins 50 % du capital social est présent ou représenté. En cas de dissolution et liquidation d’Anheuser-Busch InBev, le solde de l’avoir social après apurement de toutes les dettes et charges de liquidation sera réparti entre les titulaires d’Actions, chacun recevant un montant proportionnel au nombre d’Actions qu’il détient. 202 12 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR INBEV 12.1 Procédures judiciaires et arbitrales Mis à part les cas exposés ci-dessous, aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou arbitrale (y compris toutes procédures en cours ou potentielles dont Anheuser-Busch InBev a connaissance), qui pourrait avoir ou qui a récemment eu des répercussions importantes sur la rentabilité et la situation financière d’InBev, n’a eu lieu au cours de la période de 12 mois précédant le Prospectus. 12.1.1 AmBev et ses filiales (a) Questions fiscales Au 31 décembre 2007, AmBev faisait face à environ 3.321 litiges fiscaux, en ce compris dans le cadre de procédures administratives et judiciaires. La plupart de ces litiges concernent l’Imposto sobre Circulaçaõ de Mercadorias e Serviços (« ICMS », qui constitue une taxe sur la valeur ajoutée prélevée par l’état sur les biens et services), le droit d’accise IPI, l’impôt sur le résultat et les charges sociales au Brésil. Au 31 décembre 2007, AmBev avait constitué des provisions d’un montant de 419 millions de reals pour les contentieux fiscaux, pour lesquels il existe — à son avis — un risque probable qu’elle perde. Parmi les litiges fiscaux en cours, figurent des réclamations formulées par AmBev à l’encontre de l’Administration fiscale brésilienne, alléguant que certains impôts sont inconstitutionnels. Ces procédures fiscales comprennent des réclamations relatives à l’impôt sur le résultat, à l’ICMS, à l’IPI et aux impôts sur le revenu (« PIS » (programme d’intégration sociale) et « COFINS » (contribution au financement de la sécurité sociale)). Etant donné que le succès de ces réclamations dépend de l’obtention de décisions judiciaires favorables, les actifs correspondants qui pourraient apparaı̂tre dans le futur ne sont enregistrés qu’une fois qu’AmBev est certaine de recevoir les montants précédemment versés ou déposés. Au 31 décembre 2007, il existait également des procédures fiscales dont le risque total est estimé à 5,2 milliards de reals, pour lesquelles AmBev estime qu’il existe un risque potentiel de perte. AmBev ne procède à des provisions que pour des litiges dans lesquels il existe un risque probable de perte. Aucune provision n’a été constituée pour ces éventualités qui étaient considérées comme possibles mais non probables. Les litiges pour lesquels il n’existe qu’un risque potentiel de perte n’ont pas fait l’objet de provisions, mais l’ensemble du montant du risque est révélé dans une note relative aux comptes d’AmBev. Les avis d’imposition de la filiale canadienne d’AmBev, Labatt, pour les années 2001 à 2004 se sont élevés à 200 millions de dollars canadiens, en ce compris les intérêts et les pénalités. Ces avis portent essentiellement sur la déductibilité fiscale de l’intérêt entre sociétés du même groupe et des commissions de gestion. Ces avis d’imposition ont fait l’objet de recours et sont vigoureusement contestés. Des provisions ont été constituées à concurrence des risques probables évalués. Taxe sur la valeur ajoutée, droit d’accise et impôts sur le chiffre d’affaires net Au cours de l’année 1999, une législation est entrée en vigueur contraignant les sociétés brésiliennes à payer le PIS et le COFINS non seulement sur le chiffre d’affaires net réalisé sur les services et les ventes, mais également sur les revenus financiers. AmBev n’a payé ni le PIS, ni le COFINS tel que l’exigeait ladite loi, étant donné qu’elle a obtenu des injonctions lui permettant de ne pas payer ces impôts supplémentaires, au motif que ladite législation est inconstitutionnelle. En novembre 2005, un arrêt de principe sans lien avec AmBev a été prononcé par la Cour suprême brésilienne en faveur des contribuables. Au cours des années 2006 et 2007, AmBev a obtenu des décisions favorables, définitives et sans recours, en relation avec lesdits litiges relatifs au PIS et au COFINS, qui lui ont permis de reprendre 346 millions de reals des provisions enregistrées antérieurement. Au 31 décembre 2007, AmBev avait constitué des provisions relatives à des affaires encore en cours pour un montant de 52 millions de reals. 203 AmBev est actuellement partie à une procédure judiciaire avec l’Etat de Rio de Janeiro, dans laquelle elle conteste la tentative de cet Etat de fixer l’ICMS en raison des réductions irrévocables octroyées par AmBev en janvier 1996 et en février 1998. Cette procédure est actuellement en cours devant la Cour supérieure de justice et la Cour suprême brésilienne et concerne un montant d’environ 273 millions de reals en décembre 2007, qu’AmBev a considéré comme une perte potentielle (mais non probable). Une telle estimation est fondée sur les hypothèses et les évaluations d’un conseil juridique externe, mais la perte d’un tel procès par AmBev serait inscrite au compte de résultat en tant que charge égale à ce montant. AmBev a reçu en 2006 et en 2007 quatre avis d’imposition de la part de l’Etat de São Paulo pour un montant d’environ 40 millions de reals (mis à jour le 31 mars 2008) contestant la légalité de crédits d’impôt découlant d’une mesure d’incitation fiscale d’AmBev dans l’Etat de Santa Catarina. AmBev a traité cette procédure comme une perte potentielle (mais non probable). Une telle estimation est fondée sur les hypothèses et les évaluations d’un conseil juridique externe, mais la perte d’un tel procès par AmBev serait inscrite au compte de résultat en tant que charge égale à ce montant. De plus, AmBev ne peut pas exclure le fait que d’autres états brésiliens puissent émettre des avis d’imposition similaires en relation avec la mesure d’incitation fiscale octroyée par l’Etat de Santa Catarina. L’Etat de São Paulo a contesté devant la Cour suprême brésilienne les lois étatiques suivant lesquelles certains des avantages susmentionnés ont été octroyés, au motif que ces derniers constituent des avantages fiscaux créés sans avoir obtenu l’approbation requise par les lois et les réglementations fiscales, ce qui pourrait rendre inconstitutionnelles de telles lois étatiques. Bien que la Cour suprême brésilienne ait déjà déclaré inconstitutionnelle une partie de la loi relative aux avantages fiscaux de l’Etat de Pará, pratiquement chaque état possède une législation spécifique sur cette question et l’Etat de Pará lui-même pourrait encore octroyer des avantages qui ne sont pas traités dans cette décision. Dès lors, dans la mesure où les avantages fiscaux sont octroyés sur la base d’une législation étatique valide et où les conditions opérationnelles requises sont remplies, la plupart des sociétés demandent que leur soient appliqués de tels avantages et en font usage une fois ces derniers octroyés. Entre 2000 et 2004, certains distributeurs tiers de Cintra ont obtenu que soient prononcées des mesures conservatoires autorisant le non paiement de l’IPI. Celles-ci ont été annulées entre 2002 et 2005, et, en conséquence, l’Administration fiscale a considéré que Cintra était redevable du paiement de l’IPI pour la période au cours de laquelle l’IPI n’a pas été perçu par les distributeurs tiers. En 2007, Cintra a reçu des avis d’imposition de la part des autorités fiscales fédérales brésiliennes en relation avec l’IPI pour un montant total, à l’époque, d’environ 228 millions de reals. En se fondant sur l’avis d’un conseil juridique externe, AmBev a constitué une provision de 157 millions de reals pour le règlement de ces sommes. La différence entre 228 millions de reals et 157 millions de reals a été considérée comme pouvant constituer une perte potentielle (mais non probable). Impôt sur le résultat et cotisations sociales Au début de l’année 1997, un amendement aux lois fiscales a confirmé la déductibilité des intérêts sur les capitaux propres pour le paiement des cotisations sociales et de l’impôt sur le résultat. Companhia Cervejaria Brahma (« Brahma »), à laquelle AmBev a succédé suite à une série de transactions de restructuration d’entreprises, a introduit un recours auprès des Tribunaux fédéraux de Rio de Janeiro réclamant le recouvrement de cotisations sociales versées auparavant pour l’exercice comptable 1996. Le Tribunal fédéral a accordé à Brahma une injonction reconnaissant la déductibilité du paiement des intérêts sur les capitaux propres et, par conséquent, a permis à Brahma de suspendre le versement du montant des cotisations sociales dues en 1999 à hauteur du montant non déduit en 1996 (environ 49 millions de reals au 31 décembre 2007). En dépit de ladite suspension de versement de cotisations sociales, l’administration fiscale a introduit une procédure administrative à l’encontre de Brahma exigeant le paiement dudit montant. Brahma a présenté sa défense et est dans l’attente d’une décision finale du tribunal administratif. Entre-temps, en avril 2001, la Cour d’appel fédérale a infirmé la décision d’injonction du Tribunal. Bien qu’AmBev ait interjeté appel auprès de la Cour suprême brésilienne en avril 204 2002, son appel a été rejeté, et, par conséquent, si AmBev perdait cette procédure administrative, elle se verrait dans l’obligation de payer la somme d’environ 49 millions de reals, qui a été provisionnée par AmBev. Certaines filiales d’AmBev ont reçu des avis d’imposition s’élevant à un montant total de 4.891 millions de reals, comprenant les intérêts et les pénalités accumulés, en relation avec l’imposition brésilienne des entreprises sur le bénéfice réalisé en dehors du Brésil. En 2005, AmBev a reçu la notification de décisions du Tribunal administratif de première instance, reconnaissant qu’une part importante du montant des avis d’imposition susmentionnés était incorrecte. Ces décisions, qui ont fait l’objet d’un appel, ont réduit le montant desdits avis d’imposition à 2.739 millions de reals (environ 1.000 millions d’euros). AmBev conteste la validité de ces avis d’imposition et entend défendre vigoureusement sa position. Aucune provision n’a été enregistrée en relation avec les avis d’imposition susmentionnés. Afin de mener à bien certaines activités, en ce compris l’obtention de financements de la BNDES (c’est-à-dire par la Banco Desenvolvimento Econômico e Social, une banque de développement brésilienne détenue par l’Etat), de certains avantages fiscaux ou de l’enregistrement de la vente de biens immobiliers, AmBev, comme d’autres sociétés brésiliennes, est dans l’obligation d’obtenir des attestations de situation régulière au regard des cotisations de sécurité sociale et des impôts fédéraux et étatiques, qui ont habituellement une durée de validité de six mois. Dans les cas dans lesquels de telles attestations n’ont pas été délivrées par l’autorité compétente du fait de l’existence de réclamations fiscales qu’AmBev estime sans fondement ou du fait d’un besoin d’informations complémentaires, AmBev a sollicité des mesures d’injonction afin que lesdites attestations soient délivrées. Au 31 mars 2008, AmBev a reçu des cautionnements judiciaires (cartas de fiança) en relation avec ces injonctions pour un montant d’environ 630 millions de reals. Les cautionnements judiciaires constituent un moyen prévu par le droit brésilien pour garantir les montants litigieux dans le cadre d’une procédure donnée, en ce compris la requête de mesures d’injonction. Dans l’hypothèse où InBev perdrait cette procédure, la mesure d’injonction sera utilisée pour payer les montants dus par AmBev et AmBev devra rembourser l’institution financière qui aura émis ce cautionnement. (b) Questions relatives au droit du travail AmBev est partie à environ 11.500 procédures avec des employés actuels et anciens, principalement en relation avec des questions d’heures supplémentaires, de licenciements, de ruptures du contrat de travail, de primes de sécurité et de santé, d’indemnités de retraite complémentaire, ainsi que d’autres questions, lesquelles sont toutes en attente d’une décision judiciaire. AmBev a constitué des provisions s’élevant à un montant total de 252 millions de reals au 31 décembre 2007, en relation avec toutes les procédures relatives au droit du travail dans lesquelles elle croit qu’il existe un risque probable de perdre. Au Brésil, il n’est pas rare qu’une société soit défenderesse dans un nombre important de litiges en droit du travail. AmBev fait l’objet d’environ 16 réclamations de l’Institut national de la sécurité sociale représentant un risque total de perte de 45 millions de reals. Ces réclamations sont classées comme potentielles et allèguent, entre autres choses, qu’AmBev aurait dû payer aux fournisseurs de services tiers les cotisations de sécurité sociale en relation avec des versements de primes et des paiements effectués. (c) Litiges civils Au 31 janvier 2008, AmBev était partie à 3.848 litiges civils, comprenant des litiges initiés par des distributeurs et des litiges relatifs à ses produits. AmBev est demanderesse dans 1.380 de ces litiges et défenderesse dans 2.244 d’entre eux. AmBev a constitué des provisions s’élevant à un montant total de 38,3 millions de reals au 31 décembre 2007 en relation avec les litiges civils dans lesquels elle croit qu’il existe un risque probable de perdre. AmBev est partie à un litige en matière de tierce complicité, initié par son concurrent Schincariol, par lequel Schincariol entend obtenir d’AmBev des dommages et intérêts d’environ 100 millions de reals, en alléguant qu’AmBev a recruté le chanteur Zeca Pagodinho, alors que ce dernier était encore lié par 205 contrat à Schincariol. Le 20 juillet 2007, les Tribunaux de première instance de l’Etat de São Paulo ont rejeté la demande de Schincariol, et ce dernier a interjeté appel le 24 août 2007. Sur l’avis d’un conseil juridique externe, AmBev n’a pas constitué de provision relativement à ce litige. Certains producteurs de bière et de boissons alcoolisées des Etats-Unis, du Canada et d’Europe ont été visés par des plaintes en nom collectif (class actions) aux Etats-Unis, visant à obtenir des dommages et intérêts pour la vente prétendue de boissons alcoolisées à des consommateurs mineurs. Labatt a été impliquée dans trois de ces procès, mais, par la suite, s’est vue retirer la qualité de défendeur, dans l’attente du résultat des actions nord-américaines. Suite au rejet de leurs prétentions en première instance et en appel, les demandeurs ont à présent retiré leurs actions. L’affaire est donc clôturée. Labatt et AmBev ont été citées dans une action collective (class action) dans l’Ontario visant à obtenir des dommages et intérêts et des mesures conservatoires en relation avec les modifications des indemnités de santé pour retraités. AmBev a accepté d’être co-représentée avec Labatt. L’action collective n’a pas encore été certifiée. Labatt continue à explorer des voies alternatives de règlement de ce différend. Cependant, si de tels efforts s’avèrent infructueux, Labatt défendra vigoureusement sa position. Il est impossible, actuellement, d’évaluer la probabilité de perte de ce procès ou, le cas échéant, l’étendue de cette perte. (d) Bons de souscription En 2002, AmBev a décidé de demander à la Comissão de Valores Mobiliários (« CVM »), la Commission des valeurs mobilières du Brésil, de se prononcer au sujet d’un litige entre AmBev et certains de ses porteurs de bons de souscription en ce qui concerne le critère utilisé dans le calcul du prix d’exercice de certains bons de souscription émis par AmBev. En mars et en avril 2003, la CVM a décidé que le critère utilisé par AmBev pour calculer le prix d’exercice était correct. En réponse à la décision finale de la CVM et dans le but de la réformer, certains des porteurs de bons de souscription ont introduit des recours séparés auprès des tribunaux de São Paulo et de Rio de Janeiro. Bien que les bons de souscription aient expiré sans avoir été exercés, les porteurs de bons de souscription demandent à ce que le prix d’exercice soit réduit afin de prendre en compte le prix d’exercice de certains stock options émis par AmBev dans le cadre de son Programme d’Actionnariat (Stock Ownership Programme), ainsi que le prix d’exercice d’autres bons de souscription émis en 1993 par Brahma. AmBev a reçu la notification de 6 litiges initiés à la demande de 11 porteurs alléguant qu’ils devraient être titulaires de ces droits. Deux de ces litiges sont toujours en attente d’une décision finale de la part de la Cour d’appel de l’Etat de São Paulo. Parmi les quatre autres litiges, un a été résolu, et les trois autres ont fait l’objet d’une décision défavorable pour AmBev prononcée par la Cour d’appel de l’Etat de Rio de Janeiro. AmBev a introduit un pourvoi en cassation auprès de la Cour supérieure de justice au sujet des décisions finales prononcées par la Cour d’appel de l’Etat de Rio de Janeiro. S’il était donné raison aux demandeurs dans les cinq litiges susmentionnés, AmBev pense que la dilution économique correspondante pour les actionnaires actuels serait égale à la différence entre la valeur de marché des actions à leur date d’émission et la dernière valeur établie au cours de procédures de liquidation étant donné que le prix de souscription varie en fonction de la levée des bons de souscription. AmBev pense que les bons de souscription sur lesquels portent ces cinq litiges représentent 5.536.919 actions privilégiées et 1.376.344 actions ordinaires qui devraient être émises à une valeur inférieure à la valeur de marché du moment, si les défendeurs devaient finalement avoir gain de cause. Cela pourrait entraı̂ner une dilution d’environ 1 % de tous les actionnaires d’AmBev. En outre, les détenteurs de ces bons de souscription réclament les dividendes relatifs à ces actions depuis 2003 (environ 95 millions de réals brésiliens, compte non tenu des frais de justice). En se fondant sur l’avis d’un conseil juridique externe, AmBev pense qu’elle a des chances potentielles de gagner ces procès. Cependant, il est impossible de garantir que les décisions défavorables envers AmBev prononcées jusqu’à présent puissent être infirmées par les cours d’appel ou par la Court 206 supérieure de justice. Etant donné que ces litiges portent sur la question de savoir si AmBev devrait recevoir, au titre de prix de souscription, un prix inférieur au prix qu’elle considère exact, une provision ne pourra être constituée pour ces litiges qu’au titre des frais juridiques et des dividendes. (e) Litiges relatifs aux distributeurs et aux produits De nombreuses réclamations ont été introduites à l’encontre d’AmBev par d’anciens distributeurs dont les contrats ont été résiliés. La plupart des réclamations sont en cours d’examen par des tribunaux de première instance et des cours d’appel étatiques, et quelques-unes font actuellement l’objet d’un examen par la Cour supérieure de justice. Au 31 décembre 2007, AmBev a constitué des provisions pour un montant de 23 millions de reals en relation avec ces litiges, en se fondant sur l’avis d’un conseil juridique externe. AmBev a l’intention de continuer un programme visant à augmenter sa distribution directe, qui pourrait entraı̂ner des litiges supplémentaires. Voir la section 5.2.6 « Distribution des produits » à ce sujet. (f) Questions en matière de droit de la concurrence Enquêtes AmBev fait actuellement l’objet d’un certain nombre d’enquêtes par les autorités brésiliennes de la concurrence. En février 2002, l’Association brésilienne des distributeurs de l’antarctique (« ABRADISA ») a introduit une réclamation afin de contester la légalité de clauses d’exclusivité contenues dans les contrats de distribution d’AmBev. Ce litige a fait l’objet d’une transaction en mars 2003, et ABRADISA a adressé, en novembre 2003, une requête auprès des autorités de la concurrence brésiliennes déclarant que l’accord transactionnel était pleinement respecté par toutes ses parties et qu’ABRADISA n’avait donc pas intérêt à poursuivre la procédure. En décembre 2005, en réponse à une demande émanant du SDE (Secrétariat au développement économique), AmBev a déclaré qu’aucune autre preuve n’était techniquement requise dans cette procédure, et a donc demandé que celle-ci soit rejetée. Cette procédure est en attente de la délivrance d’un avis du SDE. En avril 2003, Cervejaria Braumeister, petit brasseur brésilien avec lequel AmBev avait signé cinq accords d’exclusivité (un pour chaque magasin), a déposé une plainte auprès des autorités de la concurrence brésiliennes alléguant qu’AmBev n’avait pas respecté l’accord d’exécution conclu avec le Conselho Administrativo de Defesa Econômica (« CADE ») en leur imposant l’exclusivité. En octobre 2003, AmBev a présenté sa défense en alléguant que l’exclusivité n’avait aucunement été imposée, mais que celle-ci avait été négociée entre les parties. Le 1er novembre 2007, le SDE a rendu un avis favorable à AmBev en suggérant le rejet de l’affaire. Celui-ci a été confirmé par le CADE en juillet 2008. En février 2004, Le Syndicat des travailleurs des industries de l’alimentation et des boissons (Sindicato dos Trabalhadores nas Indústrias de Alimentação e Bebidas) de la ville de Jacareı́, dans l’Etat de São Paulo, a introduit une réclamation auprès des autorités de la concurrence brésiliennes en relation avec le licenciement des employés d’AmBev de la brasserie de Jacareı́. Dans sa demande, ce syndicat allègue qu’AmBev n’a pas respecté l’accord d’exécution conclu avec le CADE selon lequel AmBev s’engageait à maintenir le niveau d’emploi de ses usines. Le 3 mai 2007, en réponse à une demande du SDE, AmBev a demandé que cette demande soit rejetée, étant donné que le CADE a déclaré qu’AmBev avait répondu aux exigences d’emploi dans ses usines. La décision finale du SDE a été prononcée en faveur d’AmBev le 8 avril 2008 et confirmée par CADE en mai 2008. En 2004, Schincariol, qui est actuellement un des concurrents les plus importants d’AmBev au Brésil, a introduit un recours auprès des autorités de la concurrence brésiliennes afin de demander à ces dernières de vérifier que le programme de fidélité d’AmBev appelé « Tô Contigo » respecte les lois de contrôle des concentrations brésiliennes et alléguant qu’AmBev n’avait pas respecté l’accord d’exécution conclu avec le CADE du fait du comportement d’AmBev sur le marché. Le 13 mars 2007, le SDE a rendu l’avis selon lequel (i) il n’y avait pas eu de violation de l’accord d’exécution conclu avec le 207 CADE et (ii) le programme « Tô Contigo » devait être considéré comme anticoncurrentiel, à moins de faire l’objet de certaines modifications. Cette demande a été soumise au CADE, qui examinera l’affaire et rendra sa décision finale. Le 3 avril 2008, l’Association brésilienne des fabricants de boissons sucrées gazeuses (« AFREBRAS »), l’Association brésilienne de boissons (« ABRABE »), qui est composée de Schincariol et Petrópolis — actuellement les deux concurrents les plus importants d’AmBev au Brésil, et Cervejaria Imperial (une petite société brésilienne de boissons) ont déposé des plaintes auprès des autorités de la concurrence brésiliennes mettant en cause les nouvelles bouteilles consignées de 630 ml d’AmBev lancées sous la marque Skol dans l’Etat de Rio de Janeiro. Le 17 avril 2008, Cervejarias Kaiser, qui est actuellement le troisième concurrent le plus important d’AmBev dans le secteur de la bière au Brésil et qui appartient à FEMSA Group, a également déposé une plainte auprès des autorités de la concurrence brésiliennes mettant en cause la bouteille Skol. Ces concurrents demandent qu’AmBev se voie interdire le lancement de la nouvelle bouteille exclusive de 630 ml et soit contrainte de continuer à utiliser la bouteille consignée standard de 600 ml utilisée par tous les acteurs présents sur le marché. Les autorités de la concurrence brésiliennes ont, dans un premier temps, prononcé une mesure d’injonction, indiquant que la nouvelle bouteille de 630 ml devait être retirée du marché et qu’AmBev devait se voir empêcher d’utiliser la bouteille de 630 ml dans l’attente d’une décision finale dans le cadre des procédures administratives. Cette injonction a été, par la suite, réformée en partie afin de permettre l’utilisation de la bouteille de 630 ml sous la marque Skol dans l’Etat de Rio de Janeiro, mais également afin d’empêcher le lancement de la bouteille dans d’autres Etats du Brésil. De plus, les autorités de la concurrence ont confirmé le fait qu’AmBev pouvait continuer à utiliser la bouteille de 630 ml lancée en 2007 dans l’Etat de Rio Grande do Sul sous la marque Bohemia. AmBev continuera à défendre vigoureusement son droit à innover et à différencier ses produits et estime que les demandes de ses concurrents sont sans fondement. Au Canada, 42 brasseurs canadiens sont parties à un Accord de fabrication standard de bouteille (« ISBA ») selon lequel les parties ont convenu d’utiliser uniquement un type particulier de bouteille qui est ensuite recyclé par le biais de The Beer Store (« TBS », une société privé de distribution et de vente au détail appartenant à Labatt, Molson Coors Canada Inc., et à Sleeman Breweries Ltd.) pour les signataires de l’ISBA, sur une base proportionnelle de réutilisation. Brick Brewing Company, petit brasseur de l’Ontario qui n’est pas signataire de l’ISBA, a intenté un procès à l’encontre de TBS en 2002 et a obtenu que soit prononcée une mesure d’injonction dans l’attente d’une décision quant au droit d’accès de Brick aux bouteilles de ce type. Le litige est en cours et le procès est prévu pour le mois de septembre 2008. Entre-temps, les parties au litige continuent à explorer des voies alternatives de règlement de ce différend. Brick s’est également adressée au Bureau de la concurrence canadien (Canadian Competition Bureau). Le Bureau de la concurrence a cessé son enquête au mois de septembre 2006, sans avoir trouvé d’élément défavorable. Contrôle des fusions Les autorités de la concurrence brésiliennes ont le pouvoir d’enquêter sur toute opération qui pourrait limiter ou affecter la concurrence, ou qui pourrait avoir pour effet qu’une des parties occupe une position dominante sur le marché, y compris les opérations qui entraı̂neraient la concentration d’une part de marché égale ou supérieure à 20 % de tout marché pertinent ou qui concerneraient une société réalisant un chiffre d’affaires brut annuel de 400 millions de reals ou plus au Brésil. La cession du contrôle de Brahma et Companhia Antarctica Paulista Indústria Brasileira de Bebidas e Conexos (« Antarctica ») (à laquelle AmBev a succédé suite à une série de transactions de restructuration d’entreprises) à AmBev au travers des apports des actionnaires majoritaires a fait l’objet d’un examen de la part des autorités de la concurrence brésiliennes. En avril 2000, le CADE a approuvé les apports des actionnaires majoritaires en les soumettant à certaines restrictions décrites ci-dessous. Le CADE n’a imposé aucune restriction en relation avec les CSD ou d’autres boissons produites par AmBev. En avril 2000, AmBev a conclu un accord d’exécution avec le 208 CADE, selon lequel AmBev a accepté de respecter les restrictions imposées par le CADE. Les principaux termes de l’accord d’exécution comprenaient les éléments suivants : – Réseau de distribution : Pendant une période de quatre ans, AmBev devait partager son réseau de distribution avec au moins une brasserie régionale brésilienne ; – Usines : Pendant une période de quatre ans, si AmBev avait décidé de fermer ou de vendre l’une de ses usines à bière, elle devait, en premier lieu, proposer de vendre cette usine aux enchères publiques ; – Licenciements : Pendant une période de cinq ans, si AmBev ou l’une quelconque de ses filiales avait licencié un employé suite au processus de restructuration lié à la fusion, mis à part les licenciements pour motif déterminé, AmBev devait essayer de placer l’employé à un nouveau poste de travail et assurer à l’employé une formation de reconversion, le cas échéant ; – Exclusivité : AmBev et ses distributeurs ne pouvaient demander que des points de vente fonctionnent de façon exclusive, sauf dans certains cas, y compris lorsque les investissements et les améliorations apportées par AmBev équivalaient à une part prépondérante des actifs du point de vente ; et – Bavaria : Une obligation pour AmBev de vendre la marque Bavaria et les actifs correspondants (« Bavaria »). La marque Bavaria et les actifs correspondants ont été vendus à Molson Inc. fin 2000/début 2001. Le non-respect de toute obligation comprise dans l’accord d’exécution pourrait entraı̂ner une amende de 10.300 reals par jour et par cas avéré. Cette amende journalière pourrait atteindre un montant maximum de 206.105 reals par cas avéré. En cas de non-respect d’une obligation, le CADE pourrait également désigner un mandataire de justice afin de la faire respecter. Le CADE a le pouvoir de retirer son approbation des apports des actionnaires majoritaires et d’introduire une procédure administrative à l’encontre d’AmBev en cas de non-respect de ses obligations. Le CADE a également le pouvoir général d’ordonner d’autres mesures correctives conformément à la loi et aux dispositions de l’accord d’exécution. Selon les termes de l’accord d’exécution, AmBev devait déposer auprès du CADE des rapports semestriels attestant du respect des modalités de l’accord. AmBev a déposé le dixième et dernier rapport au mois d’août 2005. Le CADE a analysé tous les rapports, jusqu’au dixième, et, suite à la décision finale dans l’affaire Braumeister et la reconnaissance par le CADE que le Tô Contigo (soit le programme de loyauté d’AmBev) ne violait pas l’accord d’exécution, le CADE a décidé en juillet 2008 que toutes les obligations comprises dans l’accord ont été remplies. Le 28 mars 2007, AmBev a annoncé la signature d’un contrat d’acquisition portant sur l’acquisition de 100 % des actions de Goldensand Comércio e Serviços Lda, l’actionnaire majoritaire de Cintra. La transaction a été soumise à l’examen du CADE le 19 avril 2007. Le 16 mai 2007, AmBev a convenu avec le CADE de ne prendre aucune décision qui pourrait entraı̂ner la baisse de la capacité ou de l’efficacité des usines de Cintra, et a également convenu de continuer à investir dans la marque Cintra en accord avec les pratiques antérieures et la part de marché, dans les deux cas jusqu’à l’analyse finale de l’opération par le CADE. Cette transaction a été approuvée par le CADE en juin 2008, suite à la cession de la marque Cintra et de ses actifs de distribution à Schincariol. Labatt a finalisé l’acquisition de Lakeport Brewing Income Fund le 29 mars 2007. Le Bureau de la concurrence canadien a introduit auprès du Tribunal de la concurrence une demande d’injonction provisoire afin de retarder la clôture de la transaction et de lui permettre d’achever ainsi son examen de la transaction. Le Tribunal a rejeté la demande du Bureau et a permis que l’opération se clôture au moment prévu. Le Bureau a interjeté appel de la décision du Tribunal auprès de la Cour d’appel fédérale (Federal Court of Appeal). La Cour d’appel fédérale a rejeté la demande du Bureau le 22 janvier 2008. Le Bureau, continuant son examen de l’opération, a obtenu en novembre 2007 que soient rendues une série d’ordonnances unilatérales conformément aux dispositions de la section 11 de la Loi sur la concurrence, exigeant de Labatt, Lakeport et d’autres acteurs du secteur qu’ils fournissent une documentation 209 importante. Labatt a introduit un recours visant à invalider cette ordonnance. Le 28 janvier 2008, la Chambre contentieuse du Tribunal fédéral (Federal Court Trial Division) a accepté la demande de Labatt et a invalidé l’ordonnance. Il reste trois ans au Bureau à compter de la clôture pour contester la transaction, s’il établit un obstacle ou un frein à la concurrence, et, le cas échéant, pour mettre en place des mesures correctives, telles qu’une obligation de cession ou toute autre disposition. L’accord relatif à l’acquisition de Quilmes Industrial S.A. L’acquisition par AmBev d’une participation dans Quilmes Industrial S.A. a été approuvée avec certaines réserves par la Comision Nacional de Defensa de la Competencia (« CNDC »), l’autorité de la concurrence argentine, dans le cadre de la cession de certaines marques et actifs industriels. La vente des marques et de l’usine a été conclue en décembre 2006. En outre, en janvier 2007, l’usine de maltage de Llavallol a été louée à Tai Pai Malting pour une période de 10 ans. La CNDC a formellement confirmé que les conditions précitées ont été satisfaites en décembre 2006. (g) CVM Caixa de Previdência dos Funcionários do Banco do Brasil — PREVI, fonds de pension brésilien étant l’un des plus importants actionnaires minoritaires d’AmBev, a introduit un recours administratif à l’encontre d’AmBev auprès de la CVM au mois d’avril 2004, alléguant un abus de position dominante de la part des actionnaires majoritaires d’AmBev et le non-respect de leurs devoirs fiduciaires de la part des administrateurs d’AmBev en relation avec l’approbation des Transactions InBev-AmBev, l’appropriation d’une opportunité commerciale et une divulgation insuffisante. La demande exigeait notamment que la CVM rende un avis contestant la légalité des transactions et intervienne afin d’éviter l’Incorporação. La CVM a décidé au mois de décembre 2004 (i) qu’il n’y avait aucune raison de conclure à un abus de position dominante de la part des actionnaires majoritaires ou un conflit d’intérêts à leur égard et (ii) qu’il n’y avait aucun signe d’appropriation d’une opportunité commerciale de la part des administrateurs d’AmBev, sans préjudice de toute autre enquête complémentaire que le personnel de la CVM pourrait mener, le cas échéant. De plus, la CVM a exprimé l’avis que les administrateurs impliqués dans les Transactions InBev-AmBev n’auraient pas pu intervenir dans les décisions du conseil d’administration d’AmBev y relatives, et a recommandé que son personnel mène de plus amples investigations. La CVM a également recommandé que son personnel enquête sur le caractère suffisant de la procédure de divulgation des transactions. Jusqu’à présent, AmBev n’a été informée d’aucune mesure administrative spécifique relative à cela. (h) Questions environnementales Au mois d’août 2003, Oliveira Comércio de Sucatas a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de la ville de Pedreira, dans l’Etat de São Paulo, alléguant que CBB utilisait la décharge de la ville pour y déposer des déchets toxiques. Au mois de septembre 2003, AmBev a présenté sa réponse avec toutes les preuves dont elle disposait. Cette affaire se trouve encore en phase de communication préalable des pièces. Le Procureur de la République de l’Etat de Rio de Janeiro a demandé l’ouverture d’une enquête civile afin d’enquêter sur des rapports anonymes relatifs à la pollution prétendument causée par Nova Rio, l’usine de bière d’AmBev située dans la ville de Rio de Janeiro. Cette enquête se trouve actuellement en phase de communication préalable des pièces. AmBev s’attend à ce que cette enquête soit classée sans-suite, AmBev ayant présenté divers avis d’experts, dont un de l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (« FEEMA »), démontrant l’absence de dommages environnementaux. Simultanément, la police de Rio de Janeiro a demandé l’ouverture d’une enquête pénale afin d’enquêter sur l’auteur du délit. Cette enquête se trouve également en phase de communication préalable des pièces. AmBev pense que cette enquête sera classée sans-suite en même temps que l’enquête civile susmentionnée. 210 Le 17 avril 2007, le Ministère public (Promotoria) de Viamão, Etat de Rio Grande do Sul a demandé l’ouverture d’une enquête civile afin d’enquêter sur des rapports rédigés par la population locale relatifs à la présence de pollution autour de l’usine. AmBev est arrivé à un accord avec le Ministère public de Viamão le 12 juin 2007. L’accord formel exige essentiellement qu’AmBev développe un programme de recyclage et qu’elle fasse don d’environ 75.000 USD au Conseil d’administration de l’Agence environnementale de Viamão, ce qu’AmBev est actuellement en train de réaliser. Ministério Público Federal (Ministère Public Fédéral) Le 28 octobre 2008, le Ministério Público Federal, représenté par un procureur public brésilien, a intenté une action en justice pour dommages à l’encontre d’AmBev et de deux autres brasseurs (Schincariol et Femsa), réclamant un montant total de dommages et intérêts collectifs d’environ 2,8 milliards de réals brésiliens (dont environ 2,1 milliards de réals brésiliens réclamés à AmBev). Le procureur public affirme que (i) l’alcool provoque de sérieux dommages en matière de santé individuelle et publique et que la bière est la boisson alcoolisée la plus consommée au Brésil; (ii) les défendeurs détiennent environ 90 % du marché national de la bière et sont à l’origine d’importants investissements publicitaires; et (iii) les campagnes publicitaires accroissent non seulement la part de marché des défendeurs, mais également la consommation totale d’alcool et, par conséquent, les nuisances occasionnées à la société et encouragent la consommation prématurée par les jeunes. Quant aux dommages qui donneraient droit à l’indemnisation demandée, le procureur public a mentionné (entre autres) : (i) l’augmentation des accidents de la route; (ii) l’augmentation de la criminalité; (iii) l’augmentation des coûts de santé publique et des coûts de sécurité sociale; et (iv) la consommation prématurée par les jeunes. Bien que le procureur public reconnaisse que la vente de bière et la publicité concernant celle-ci soient des activités légales au Brésil (qui ne sont par conséquent pas remises en cause par la procédure), il affirme que, d’après certaines études et statistiques sur l’impact de la publicité sur la consommation d’alcool, cette publicité entraı̂nerait une augmentation estimée de 11 % de la consommation d’alcool et des dommages en résultant. Le procureur public réclame une indemnité correspondant à environ 57,9 millions de réals brésiliens, correspondant à 11 % des coûts engagés par l’autorité fédérale chargée de la santé publique (Sistema Unico de Saúde — SUS) et l’autorité chargée de la Sécurité Sociale (Instituto Nacional do Seguro Social — INSS) au titre des maladies et/ou infirmités résultant de la consommation d’alcool entre, respectivement, 1998 et 2006 et 2005 et 2008, à imputer à chaque défendeur en fonction de sa part de marché. Quant aux dommages, qui sont difficiles à évaluer (notamment ceux qui se rapportent aux accidents de la route), le procureur demande un arbitrage judiciaire et propose que chaque société paie un montant égal à l’investissement qu’elle a engagé dans la publicité entre 2005 et 2008 (le plaignant affirme qu’environ 2,7 milliards de réals brésiliens ont été investis dans la publicité, dont environ 2,1 milliards de réals brésiliens par AmBev). Le procureur public réclame en outre que les défendeurs soient condamnés à affecter à l’avenir au traitement des dommages provoqués par l’alcool les mêmes montants que ceux qu’ils ont investis dans la publicité. AmBev prévoit de se défendre vigoureusement dans le cadre de cette procédure. 12.1.2 Autres pays Suite à un contrôle fiscal mené par le Bureau régional des contributions de Moscou, les autorités fiscales ont réclamé le versement supplémentaire d’un impôt accompagné de pénalités pour la période 2004-2005 s’élevant à la somme totale d’environ 1,3 million d’euros. InBev pense que, en relation avec cette affaire, le Département d’investigation du Ministère de l’intérieur a introduit une affaire au pénal en alléguant qu’InBev avait monté un projet d’évasion fiscale avec certains prestataires/fournisseurs, bien qu’il ne soit pas possible pour InBev de savoir avec certitude si une telle affaire a en effet été introduite. La police de Moscou a procédé à la fouille du bureau SUN InBev et a interrogé des directeurs/employés de SUN InBev Moscow. SUN InBev a contesté la décision lui imposant le paiement de 1,3 million d’euros devant les tribunaux et a perdu en première instance. SUN InBev a fait appel de cette décision. Après plusieurs ajournements, le procès en appel a eu lieu le 22 juillet 2008 et la cour a rendu un arrêt. Bien que la décision de la cour d’appel ne soit pas favorable à SUN InBev en ce qui concerne la récupération du montant des pénalités 211 susmentionnées, la décision précise qu’il n’existait aucune intention de la part de SUN InBev de s’engager dans des activités commerciales d’évasion fiscale. InBev est en train d’évaluer l’opportunité d’un appel de cette décision. InBev a reçu la signification de plaintes par diverses personnes portant sur l’utilisation, par une joint venture d’InBev à Cuba, d’une marque déposée. Ces plaintes soutiennent que la marque déposée en question fait l’objet d’un droit de propriété qui a été expropriée par l’Etat cubain à des personnes ressortissant des Etats-Unis et qui a été illégalement trafiqué par InBev. En raison d’un certain nombre de données factuelles sous-tendant ces plaintes, InBev n’est actuellement pas en mesure d’’exprimer un avis sur le bien-fondé de celles-ci ni sur l’intérêt des plaignants à les soutenir. 12.2 Contrats importants Les contrats suivants (qui ne sont pas des contrats conclus dans le cadre de son activité courante) ont été conclus par InBev ou un autre membre du Groupe InBev au cours des deux années précédant immédiatement la date du présent document ou contiennent des dispositions selon lesquelles InBev ou un autre membre du Groupe InBev à la charge d’une obligation ou est titulaire d’un droit important pour le Groupe InBev : 12.2.1 Convention de fusion et Convention de vote Pour un résumé de la Convention de Fusion et de la Convention de vote, voir la section 13.3.1 « Convention de fusion ». 12.2.2 Documents financiers relatifs à l’Acquisition Pour obtenir un résumé des documents financiers relatifs à l’Acquisition, voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition ». 12.2.3 Convention de garantie et Engagement standby de garantie Pour obtenir un résumé de la Convention de garantie et de l’Engagement standby de garantie conclus par InBev, voir la section 14.4.3 « Convention de garantie ». 12.2.4 Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. InBev a conclu un accord avec Anheuser-Busch, Inc. en date du 30 novembre 2006, tel qu’amendé (l’« Accord d’importation »), selon lequel certaines marques européennes d’InBev sont importées et distribuées aux Etats-Unis. Les termes de l’Accord d’importation donnent le droit à chacune des parties de mettre fin à l’accord sans avoir à payer de pénalités en cas (i) de changement dans le contrôle de l’autre partie, ou (ii) si l’autre partie devient ou acquiert une filiale de certains concurrents du secteur ou de leurs successeurs (collectivement, un « Changement de contrôle »). Si, suite à un Changement de contrôle d’InBev, Anheuser-Busch, Inc. exerce son droit de mettre fin à l’Accord d’importation, AnheuserBusch, Inc. a convenu de conclure un contrat de services transitoire avec InBev d’une durée de 12 mois. 12.2.5 Ligne de crédit syndiqué de 2,5 milliards d’euros Le 8 décembre 2005, InBev (en qualité d’emprunteur), Brandbrew S.A., Cobrew SA et InBev Belgium (en qualité d’emprunteurs et de garants) ont conclu l’ouverture d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 2,5 milliards d’euros avec, notamment, ABN AMRO Bank N.V., Calyon, Citigroup Global Markets Ltd et ING Belgium SA (en qualité de bookrunners), Fortis Bank SA (en qualité d’agent de crédit) et certaines banques et institutions financières (en qualité de prêteurs originaux). Cette ligne de crédit peut être utilisée à des fins commerciales générales, y compris, mais non exclusivemen, à des acquisitions et, sans obligation d’y procéder, au refinancement de l’endettement du Groupe InBev. Cette ligne de crédit comprend des déclarations et des garanties habituelles, des engagements et des déchéances du terme, et est sans garantie. A la date du 19 novembre 2008, 2.210.065.845,87 milliards 212 d’euros ont été tirés au titre de cette ligne de crédit. La date finale d’échéance de cette ligne de crédit est fixée au 8 décembre 2012. 12.2.6 Contrat d’externalisation de l’infrastructure IT InBev - IBM Le 30 juin 2005, InBev a conclu un Contrat global de prestation de services avec IBM Belgium (qui a pris effet le 1er juillet 2005), selon lequel l’infrastructure IT d’InBev est sous-traitée à IBM au niveau mondial (le « Contrat global de prestation de services IBM »). Plusieurs accords de participation ont été signés au niveau local. Le Contrat global de prestations de services IBM a fait l’objet de modifications depuis qu’il a commencé à produire ses effets, principalement pour des raisons commerciales. Selon les dispositions du Contrat global de prestation de services IBM, InBev (au niveau mondial ou local) peut mettre fin au Contrat global de prestation de services IBM et/ou à tout accord de participation en donnant un préavis de 20 jours au moins à IBM (au niveau mondial ou local) après avoir reçu un avis écrit et avoir payé les frais de résolution de contrat, s’il y a un changement direct ou indirect de contrôle d’IBM (au niveau mondial ou local) qui découle de l’une des circonstances suivantes : (i) l’entité qui acquière le contrôle d’IBM (au niveau mondial ou local) peut être raisonnablement considérée comme un concurrent d’InBev (au niveau mondial et local) tel que défini dans le Contrat global de prestation de services IBM ou (ii) une autorité de régulation s’oppose au changement de contrôle par écrit. Si, suite à un changement de contrôle, InBev exerce ce droit, IBM devra exécuter un plan de sortie et de cession. Le contrat IBM global couvre la gestion de l’ensemble des services d’infrastructure IT pour 5 des 6 zones géographiques d’InBev. Ces services comprennent des services de helpdesk, des services de side desk et des services de back office. L’Europe occidentale, l’Amérique du nord et l’Amérique latine du Nord sont complètement externalisées dans ce domaine ; l’Europe centrale et de l’Est est complètement externalisée dans tous les pays à l’exception de la Russe. L’Asie — Pacific est seulement partiellement externalisée (essentiellement en Corée et, dans une moindre mesure, en Chine). 12.2.7 Contrat d’externalisation de l’infrastructure IT InBev - BT Le 30 juin 2005, InBev a conclu un Contrat global de prestation de services avec BT Limited succursale belge (qui a pris effet le 1er juillet 2005), selon lequel l’infrastructure des TI d’InBev est sous-traitée par BT au niveau mondial. Des contrats ont été conclus avec différents pays au niveau local. Ce contrat a fait l’objet de modifications depuis qu’il a commencé à produire ses effets, principalement pour des raisons commerciales et est actuellement sujet à des modifications en ce qui concerne le système de facturation. Le Contrat de services cadre vise la gestion de tous les services de réseaux de données et télécoms vocaux pour cinq des six zones géographiques d’InBev (l’Amérique latine du Sud n’est pas couverte). BT gère tous les réseaux locaux (local areas networks ou LANs) et les réseaux étendus (wide area networks ou WANs) d’InBev et les services relatifs aux connections permettant l’accès à distance (remote access services ou RAS) dans le monde entier. Tant les services télécoms fixes que mobiles sont également gérés par BT. 12.2.8 Contrat d’externalisation des services d’application IT InBev - Logica CMG Le 26 juin 2006, InBev a conclu un Contrat de services cadre avec LogicaCMG SA, tel que modifié le 14 décembre 2006, (le « Logica FSA ») (qui a pris effet le 1er juillet 2006 pour Europe occidentale et le 1er janvier 2007 pour l’Europe centrale et de l’Est) selon lequel InBev externalise ses services d’application IT d’InBev auprès de Logica. Des contrats ont été conclus avec différents pays au niveau local. Le Logica FSA stipule qu’InBev, sans préjudice de ses autres droits et recours, dans toute la mesure permise par les lois applicables, peut mettre fin au Logica FSA par écrit avec effet immédiat, de plein droit et sans avoir à verser aucune indemnité si LogicaCMG SA est soumise à un changement de contrôle. Ce droit de résiliation peut être exercé uniquement si (i) il existe un risque raisonnable que le changement de contrôle envisagé ait des répercussions négatives sur la capacité de LogicaCMG SA de continuer à fournir les services ou (ii) si, suite au changement de contrôle, LogicaCMG SA est contrôlée par un concurrent d’InBev ou par un fournisseur de services équivalents aux services fournis à un concurrent d’InBev tel qu’identifié dans le Logica FSA. A toutes fins utiles, si une filiale de LogicaCMG SA 213 subit un changement de contrôle, ce droit de résiliation pourra être exercé uniquement en relation avec la filiale concernée mais pas avec le Logica FSA dans son ensemble (à moins qu’un tel changement de contrôle ait un impact global substantiel sur l’exécution continue du Logica FSA). LogicaCMG SA devra informer InBev de tout changement de contrôle concernant LogicaCMG SA et/ou une ou plusieurs de ses filiales, dans un délai de 10 jours ouvrables à compter du moment où a lieu ce changement de contrôle. Les frais de liquidation devront être calculés et payés, et LogicaCMG SA devra, par la suite, fournir une assistance relativement à la résiliation. 12.2.9 Contrat d’externalisation des services de gestion de l’infrastructure InBev - Faceo Le 5 juin 2008, InBev a conclu un Contrat de services cadre avec Faceo France (le « Faceo FSA ») selon lequel certains services de gestion d’infrastructure sont externalisés auprès de Faceo au niveau de l’Europe occidentale. Le Faceo FSA sera complété par des contrats nationaux, en fonction de l’existence d’un business case positif, évalué pays par pays. A l’heure actuelle, InBev a conclu un contrat complémentaire de ce type au niveau de l’Allemagne. Le Faceo FSA stipule qu’InBev, sans préjudice de ses autres droits et recours, et dans toute la mesure permise par les lois applicables, pourra mettre fin au Faceo FSA (au niveau mondial ou local) moyennant un préavis écrit de 3 mois dans le cas où Faceo (au niveau mondial ou local) subirait un changement de contrôle. Ce droit de résiliation de contrat peut être exercé uniquement si (i) il existe un risque raisonnable que le changement de contrôle envisagé ait des répercussions négatives sur la capacité de Faceo de continuer à fournir les services ou (ii) si, suite au changement de contrôle, Faceo est contrôlée par un concurrent d’InBev ou par un fournisseur de services équivalents aux services fournis à un concurrent d’InBev. Faceo devra informer InBev de tout changement de contrôle (au niveau mondial et local) dans un délai de 10 jours ouvrables à compter du moment où a lieu ce changement de contrôle. Faceo devra, par la suite, fournir une assistance relativement à la résiliation. 12.3 12.3.1 Transactions avec des parties liées Transactions avec les administrateurs et les membres de l’Executive Board Management (dirigeants principaux) En plus des avantages sociaux à court terme (essentiellement les salaires), les membres de l’Executive Board Management d’InBev ont droit à des avantages après cessation de leur emploi. Plus particulièrement, les membres de l’executive board management cotisent à un régime de retraite dans leur pays respectif. Voir également à ce sujet la note 24 « Avantages au personnel » des comptes consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés au 31 décembre 2007 et 2006, la note 23 « Avantages au personnel » des comptes consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et la note 17 « Parties liées » des états financiers consolidés non audités d’InBev pour les périodes de neuf mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007. Enfin les dirigeants principaux participent également au plan d’option d’achat d’actions et/ou au programme d’échange d’actions. Voir également à ce sujet la note 25 « Paiements en actions » des comptes consolidés audités d’InBev pour les exercices clôturés les 31 décembre 2007 et 2006, la note 24 « Paiements fondés sur des actions » des comptes consolidés audités d’InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2005 et la note 14 « Paiements basés sur les Actions » des états financiers consolidés non audités pour les périodes de neuf 214 mois clôturées les 30 septembre 2008 et 2007. La rémunération totale de tous les administrateurs et du comité de direction comptabilisée dans le compte de résultats peut être détaillée de la manière suivante : Millions d’euros Q3 2008 2007 2006 2005 Executive Executive Executive Executive Board Board Board Board Administrateurs Management Administrateurs Management Administrateurs Management Administrateurs Management Avantages au personnel à court terme 1 24 1 32 2 32 2 23 Avantages postérieurs à l’emploi — 1 — 1 — 1 — 2 Indemnités de fin de contrat de travail — — — 6 — 8 — 31 Paiements fondés sur des actions 1 11 1 17 1 12 1 15 Total 2 36 2 56 3 53 3 71 La rémunération des administrateurs consiste principalement de tantièmes. Les dirigeants principaux n’étaient impliqués dans aucune transaction avec InBev et n’avaient pas de créances ou dettes significatives envers la Société. 12.3.2 Entités contrôlées conjointement InBev fait état de ses intérêts dans les entités contrôlées conjointement en utilisant un format de reporting ligne par ligne pour la consolidation proportionnelle. Les montants totaux des intérêts d’InBev sont comme suit : Millions d’euros T3 2008 2007 2006 2005 Actifs non-circulants 58 60 54 969 Actifs courants 23 20 22 203 Dettes non courantes 69 70 62 280 Dettes courantes 20 20 24 208 Résultat d’exploitation 4 4 4 128 Bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres 2 — (1) 34 La baisse significative des soldes entre 2005 et 2006 peut s’expliquer entièrement du fait du passage dans la méthode de consolidation pour Quinsa de la consolidation proportionnelle en 2005 à la consolidation globale, à partir du mois d’août 2006. Voir également la note 5 « Acquisitions et cessions de filiales » pour les comptes consolidés audités d’InBev pour les exercices se clôturant les 31 décembre 2007, 2006 et 2005. 12.3.3 Transactions avec associés Les transactions d’InBev avec ses associés ont été les suivantes : Millions d’euros Produits Actifs circulants Dettes à court terme T3 2008 2007 2006 2005 7 9 10 6 26 35 5 4 8 8 6 2 Les produits des associés sont principalement composés des ventes aux distributeurs dans lesquelles InBev a un intérêt sans détenir le contrôle. 215 13 L’ACQUISITION 13.1 Présentation Le 13 juillet 2008, InBev et sa filiale détenue indirectement à 100 % et constituée pour les besoins de la Fusion (telle que définie ci-dessous), Pestalozzi Acquisition Corp. (« Pestalozzi »), ont conclu une Convention et un Projet de fusion avec Anheuser-Busch (la « Convention de fusion »). Les actionnaires d’InBev ont approuvé la Fusion lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008 et le 12 novembre 2008, une majorité des actions d’Anheuser-Busch a voté l’approbation de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale. La réalisation de la Fusion a été menée à bien et le certificat de fusion déposé le 18 novembre 2008. Chacune de ces conditions s’est réalisée ou les parties y ont renoncé avant la date de réalisation de la Fusion. InBev a financé la Fusion avec des fonds issus de nouvelles dettes senior et de crédits relais mis en place pour financer la Fusion. La réalisation de la Fusion ne dépendait pas de la disponibilité de fonds conformément aux conventions relatives aux dettes senior et au crédit relais ou de tout autre financement ou d’un accord de financement alternatif. Conformément à la Convention de fusion entre InBev, Pestalozzi et Anheuser-Busch et à ses termes et conditions, le 18 novembre 2008, (i) Pestalozzi a fusionné avec Anheuser-Busch (la « Fusion »), (ii) toute action ordinaire d’Anheuser-Busch (autre que les actions détenues en nom propre par InBev, Pestalozzi, Anheuser-Busch ou par leurs filiales respectives et, comme détaillé à la section 13.3.1(c) « Contrepartie de la Fusion », les actions détenues par les actionnaires qui avaient déposé une demande, sans la retirer, en évaluation statutaire de leurs droits (‘‘statutory appraisal rights’’), a donné droit à 70.00 USD en numéraire, sans intérêt et moins tout précompte applicable et (iii) les actions représentatives du capital de Pestalozzi ont été converties en actions de la société survivante. Anheuser-Busch est devenue la société survivante suite à la Fusion et poursuivra ses activités en tant qu’« Anheuser-Busch Companies, Inc. » suite à la Fusion, alors que Pestalozzi a cessé d’exister. En conséquence, après la réalisation de la Fusion, Anheuser-Busch est devenue une filiale détenue indirectement à 100 % par InBev (l’« Acquisition »). Goldman, Sachs & Co. et Citigroup Global Markets Inc. ont remis au Conseil d’administration d’Anheuser-Busch des opinions qui, au 13 juillet 2008 et sur la base et sous réserve des facteurs et hypothèses reprises dans ces opinions, confirment que la contrepartie de la Fusion est équitable d’un point de vue financier pour les actionnaires d’Anheuser-Busch qui recevraient cette contrepartie. Anheuser-Busch InBev estime que le montant total des fonds nécessaires à la réalisation de l’Acquisition y compris le paiement de 52,5 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le remboursement d’une partie de l’endettement d’Anheuser-Busch, le remboursement d’une partie de l’endettement d’Anheuser-Busch, le paiement des charges, frais et dépenses liés à l’opération, ainsi que les intérêts dus mais non encore payés dans le cadre de l’en-cours des dettes d’Anheuser-Busch, sera d’environ 54,8 milliards USD. Anheuser-Busch InBev a mis en place à cette fin des engagements de financement en dettes senior et en crédit relais à long et court terme d’un montant de 54,8 milliards USD. Anheuser-Busch InBev prévoit de refinancer la dette encourue aux termes du crédit relais grâce au produit net de l’Offre et aux liquidités disponibles, et prévoit de refinancer une partie de la dette encourue aux termes des dettes senior grâce à une combinaison du produit d’une ou plusieurs offres d’instruments de dette sur les marchés de capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme). Cette Offre et toute offre des marchés de capitaux sont indépendantes l’une de l’autre et peuvent être utilisées à des moments différents. La décision d’utiliser chaque offre sera prise indépendamment de la décision d’utiliser une autre offre, selon les conditions de marché. En outre, peu après l’Acquisition, Anheuser-Busch InBev est susceptible de céder certains de ses actifs ou activités et prévoit d’utiliser le produit de ces cessions éventuelles pour rembourser les dettes encourues pour financer l’Acquisition. L’Annexe A au présent Prospectus comporte des informations sur Anheuser-Busch extraites, par InBev, de documents déposés par Anheuser-Busch auprès de la SEC, y compris ses comptes annuels pour les 216 trois exercices clôturés les 31 décembre 2007, 2006 et 2005, ainsi que pour la période de neuf mois clôturée le 30 septembre 2008. 13.2 Raisons de l’Acquisition InBev considère que le regroupement d’InBev et d’Anheuser-Busch créera un groupe mondial plus fort, plus concurrentiel et plus durable, et qu’il procurera des avantages importants aux intervenants-clés, en ce compris les actionnaires, les consommateurs, les employés, les grossistes et les partenaires commerciaux ainsi que les communautés que les deux sociétés desservent. Anheuser-Busch InBev est le leader mondial dans le secteur de la brasserie en termes de volume et, en considérant l’EBITDA 2007 combiné, elle est l’un des cinq plus grands groupes mondiaux de produits de grande consommation. L’Acquisition améliore sensiblement la position d’InBev aux Etats-Unis, l’un des marchés de la bière les plus rentables au monde, ainsi qu’en Chine, le marché de la bière le plus grand au monde et un de ceux qui croissent le plus vite en termes de volume, où InBev s’attend à bénéficier d’opportunités de ventes croisées intéressantes. La direction considère qu’elle disposera d’un potentiel de croissance importante en déployant les marques d’Anheuser-Busch et en faisant usage de la plateforme de distribution mondiale d’InBev. L’opération devrait également créer un potentiel de rentabilité significatif, tant en termes d’amélioration des bénéfices que d’économies de coûts. InBev s’attend à tirer avantage des compétences collectives des employés et de la direction des deux sociétés et des perspectives de croissance importantes découlant de la combinaison des portefeuilles de marques des sociétés, en exploitant au maximum le réseau de distribution mondial du groupe, en appliquant les meilleurs pratiques au sein de la nouvelle organisation et de la réalisation de plus grandes économies d’échelle et d’un meilleur accès aux nouveaux marchés. InBev considère que l’Acquisition offrira de sérieuses possibilités de bénéfice, notamment en lançant la marque Budweiser à l’échelle mondiale. InBev et Anheuser-Busch disposent d’une présence géographique et de réseaux de distribution complémentaires sur les marchés mondiaux, ainsi que d’offres complémentaires de marques qui sont numéro un sur le marché. Budweiser et Bud Light sont deux des trois bières les plus vendues au monde en termes de volumes et Anheuser-Busch InBev dispose d’un portefeuille de marques d’importations, de championnes locales et de marques phares locales, constituant toutes des marques-clés. Grâce à la Fusion, Anheuser-Busch InBev dispose d’une position de leader de marché sur les cinq principaux marchés mondiaux en termes de volume — la Chine, les Etats-Unis, la Russie, le Brésil et l’Allemagne. InBev est le brasseur numéro un sur dix marchés où Budweiser est très peu présent et a une étendue industrielle supérieure sur neufs marchés sur lesquels Budweiser est déjà présent. Les ventes de classe mondiale et le système de distribution d’Anheuser-Busch aux Etats-Unis continuera à favoriser l’expansion des marques actuelles d’InBev sur le marché américain. L’Acquisition augmente la diversité géographique actuelle d’InBev et devrait fournir un équilibre encore plus solide entre les marchés émergeants à forte croissance et les marchés matures. Sur la base des comptes 2007, InBev s’attend à ce que le bénéfice d’exploitation Anheuser-Busch InBev se répartisse initialement de façon plus ou moins équilibrée entre les marchés émergeants et les marchés matures. InBev estime que les marques d’Anheuser Busch s’intégreront bien dans le portefeuille stratégique de marques d’InBev et entend positionner Budweiser comme sa marque phare au niveau mondial. Les autres marques d’Anheuser-Busch, telles Bud Light, Michelob et Harbin, devraient également améliorer le portefeuille des championnes locales d’InBev. Nombreuses de ces marques bénéficient des atouts pour être développés plus largement et dans plusieurs pays en recourant à la plateforme de distribution mondiale d’InBev. InBev est connue pour son développement de fructueuses marques de par le monde, ce qui constituera un complément idéal à la capacité d’établissement de marque d’Anheuser-Busch aux Etats-Unis. Les deux sociétés ont développé, ensemble, avec succès la marque Budweiser au Canada. Leur collaboration, qui couvre près de trois décennies, a permis de faire de Budweiser la bière numéro un au Canada. InBev et Anheuser-Busch disposent également d’un partenariat de distribution fructueux pour l’importation aux Etats-Unis de marques européennes de qualité supérieure d’InBev (voir section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. »). 217 InBev s’attend à ce que l’Acquisition crée des synergies de coûts d’au moins 1,5 milliards USD par an d’ici à 2011, dont environ 1,0 milliards USD sera lié au programme actuel Blue Ocean d’Anheuser-Busch et dont le solde d’environ 0,5 milliards devrait être réalisé par le biais de synergies de coûts en Chine, de rendements au niveau des achats, une rationalisation des fonctions qui se recouvrent et du partage de meilleures pratiques des économies des coûts. Outre des synergies de coûts, la direction estime que l’Acquisition apportera une valeur significative par le partage de meilleures pratiques dans des domaines tels que les ventes, la distribution, le marketing et la responsabilité sociale des sociétés. Tant AnheuserBusch qu’InBev disposent de programmes spécifiques de ventes et de marketing, qui peuvent être regroupés pour donner le jour à un programme commercial de premier rang. InBev a déjà, par le passé, prouvé sa capacité à mettre en œuvre et intégrer des rapprochements entre entreprises et à générer des synergies dans le cadre de ces transactions (voir section 5.1.2(a) « Atouts » pour plus de détails) et pense être en mesure de réaliser avec succès ce niveau d’économies. 13.3 13.3.1 Convention de fusion et contrats liés Convention de fusion Le résumé de certaines dispositions de la Convention de fusion ci-dessous et dans d’autres sections du présent Prospectus doit se lire avec la Convention de fusion. Le présent résumé ne se veut pas exhaustif et il est possible qu’il ne comporte pas toutes les informations relatives à la Convention de fusion qui sont importantes pour les investisseurs. La Convention de fusion est disponible sur le site Internet d’InBev à l’adresse www.ab-inbev.com. Les déclarations, garanties et engagements contenus dans la Convention de fusion ont été donnés uniquement aux fins de cette dernière. Ils ne sont valables qu’à une date précise et ont pu faire l’objet de développements plus récents. Ils sont seulement donnés au bénéfice des parties à la Convention de fusion, peuvent être soumis à des limitations moyennant l’accord des parties, y compris par des informations confidentielles afin de répartir le risque entre les parties à la Convention de fusion plutôt que de constituer des confirmations factuelles. Ils peuvent se référer à des seuils de matérialité différents de ce qui est jugé important par les investisseurs. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, les investisseurs ne doivent pas considérer les déclarations, garanties et engagements, ou toute description de ces derniers, comme des affirmations quant à des faits ou à la situation d’InBev, de Pestalozzi ou d’AnheuserBusch, ou de leurs filiales respectives. (a) La Fusion Le 13 juillet 2008, InBev, Anheuser-Busch et Pestalozzi ont conclu une Convention de fusion. Conformément à cette dernière, Pestalozzi a fusionné avec Anheuser-Busch le 18 novembre 2008, Anheuser-Busch devenant une filiale détenue indirectement à 100 % par InBev. InBev ou Anheuser-Busch pouvaient résilier la Convention de fusion avant la date de prise d’effet de la réalisation de la Fusion dans les conditions décrites ci-dessous à la sous-section 13.3.1(b) « Résiliation de la Fusion ». (b) Réalisation de la Fusion La réalisation de la Fusion a été menée à bien et le certificat de fusion déposé le 18 novembre 2008. La Fusion et les obligations des parties à réaliser la Fusion étaient soumises à la réalisation de certaines conditions décrites ci-dessous à la sous-section (j) « Conventions de fusion ». Chaque condition à la Fusion était satisfaite ou les parties y ont renoncé au moment ou avant la date de réalisation de la Fusion. (c) Contrepartie de la Fusion InBev estime que le montant total des fonds nécessaires pour réaliser l’Acquisition s’élèvera approximativement à 52,5 milliards USD couvrant le versement de 52,2 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le refinancement de certaines dettes d’Anheuser-Busch et le paiement de tous les coûts, commissions et frais de transaction ainsi que du montant des commissions et frais et des intérêts échus mais impayés devant être versés sur l’encours de la dette d’Anheuser-Busch s’élèvera à environ 218 54,8 milliards USD. En ce qui concerne la Fusion, toutes les actions d’Anheuser-Busch, y compris les actions assujetties à des restrictions mais à l’exclusion des actions détenues en nom propre par Anheuser-Busch, InBev, Pestalozzi ou leurs filiales et les actions pour lesquelles une demande de statutory appraisal rights (comme décrit au paragraphe ci-après) a été déposée et non retirée, ont permis à leurs détenteurs de recevoir 70,00 USD en numéraire, sans intérêt, moins le précompte applicable. Conformément au droit des sociétés du Delaware, les actions d’Anheuser-Busch détenues par des actionnaires qui avaient effectué et n’avaient pas retiré une demande de statutory appraisal rights n’ont pas été converties en droit à recevoir la contrepartie en numéraire dans le cadre de la Fusion mais ont été annulées. Ces actionnaires recevront la contre-valeur donnée à leurs actions (telle que déterminée par la Delaware court). Les options visant à acquérir des actions d’Anheuser-Busch dans le cadre d’incentive plans, exerçables ou non, ont été annulées et converties en un droit à recevoir un montant en numéraire égal au nombre d’actions sous-jacentes à ces options multipliés par la différence entre 70,00 USD et le prix d’exercice de ces options, moins tout précompte applicable. Les droits d’acquérir des actions d’Anheuser-Busch en vertu de plans d’intéressement, exerçables ou non, ont été annulés et convertis en un droit à recevoir un montant en numéraire égal au nombre d’actions multiplié soit par (i) 70,00 USD, soit (ii) si l’attribution des droits s’est faite à un prix de référence, le montant correspondant à la différence entre 70,00 USD et ce prix de référence, dans chaque cas, déduction faite de tout précompte applicable. (d) Déclarations, garanties et engagements Les sociétés InBev, Pestalozzi et Anheuser-Busch avaient chacune effectué certaines déclarations et garanties dans la Convention de fusion. Anheuser-Busch a accepté plusieurs engagements et contrats dans la Convention de fusion, notamment, et sous réserve de certaines exceptions, (i) de gérer ses activités pour les aspects importants de manière habituelle entre la réalisation de la Convention de fusion et la réalisation effective de la Fusion et de ne pas s’engager dans certaines opérations, y compris certains changements au sein de la société, au cours de cette période, et (ii) que le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch recommanderait aux actionnaires d’Anheuser-Busch de voter en faveur de la Convention de fusion. Conformément aux conditions de la Convention de fusion, entre la réalisation de la Convention de fusion et la réalisation effective de la Fusion, Anheuser-Busch est autorisée à verser des dividendes trimestriels réguliers (qui n’ont pas pu dépasser 0,37 USD par action pour chaque dividende trimestriel). InBev et Pestalozzi avaient accepté (i) de ne pas prendre de mesure qui aurait pu raisonnablement empêcher ou rendre plus difficile la réalisation de la Fusion et (ii) de ne pas conclure un contrat d’acquisition, ou procéder à une acquisition, qui aurait pu raisonnablement empêcher la réalisation de la Fusion ou la retarder, voire la rendre plus difficile. InBev avait également accepté de ne pas émettre d’action ou de droit de souscription avant d’avoir obtenu l’approbation de ses actionnaires, à moins que l’actionnaire détenant le contrôle d’InBev, Stichting InBev, n’eût consenti de voter (avec les Actions InBev qu’il aurait reçues dans le cadre de cette émission) en faveur de la Fusion et des autres opérations visées par la Convention de fusion. (e) Engagements à prendre des mesures supplémentaires et à utiliser ses meilleurs efforts Sous réserve des conditions prévues dans la Convention de fusion, les sociétés Anheuser-Busch et InBev avaient chacune accepté d’utiliser leurs meilleurs efforts afin de prendre toutes les mesures raisonnablement nécessaires, appropriées ou recommandées, ou de les faire prendre, et de faire tout, ou que tout soit fait, conformément à la Convention de fusion et à la loi, afin de réaliser la Fusion et les autres opérations visées dans la Convention de fusion dès que possible, y compris préparer et déposer tout document en vue de tout avis, rapport et autre dépôt nécessaire et obtenir tous les accords, enregistrements, approbations, permis et autorisations, nécessaires ou recommandés, de tout tiers et / ou entité gouvernementale, pour réaliser la Fusion ou toute autre opération visée par la Convention de fusion. 219 Sauf si cela était nécessaire afin de conserver les protections liées à un privilège ou un produit, InBev et Anheuser-Busch avaient le droit de recevoir toute information relative à l’autre partie et à ses filiales (ou dans certains cas, tout conseiller de cette autre partie) et reprise dans un document déposé auprès de, ou soumis à, un tiers et / ou une entité gouvernementale et qui concerne la Fusion et les autres opérations visées par la Convention de fusion. L’obligation d’InBev d’utiliser ses meilleurs efforts afin d’obtenir l’autorisation d’une entité gouvernementale était soumise à la condition suivante, aux termes de laquelle InBev ne doit pas : – offrir, accepter, désinvestir, céder, grever ou détenir, avant ou après la prise d’effet de la Fusion, des actifs, licences, activités, droits ou lignes de produits d’InBev, d’Anheuser-Busch ou d’une de leurs filiales respectives ; ou – convenir de tout changement important (y compris à travers des contrats de licence) visant à restreindre ou limiter la capacité d’InBev à (i) posséder ou exploiter des actifs, licences, activités, droits ou lignes de produits ou (ii) voter ou à exercer, de toute autre manière, ses droits relatifs aux actions d’Anheuser-Busch, dans chaque cas, dans la mesure où ces mesures provoqueraient, isolément ou conjointement, une réduction d’actifs, de catégories d’actifs, d’activités ou d’investissements ayant un impact de plus de 5 % sur les ventes et revenus d’investissement bruts 2007 d’InBev et d’Anheuser-Busch, y compris de leurs filiales respectives, sur une base combinée déduction faite des versements annuels de royalties ou de tout autre produit à recevoir à la suite de ces cessions ou autres arrangements. Anheuser-Busch et InBev avaient accepté de fournir rapidement aux cours fédérales, gouvernementales, locales ou étrangères ou aux entités gouvernementales antitrust, les informations et les documents non privilégiés (i) demandés par toute entité gouvernementale antitrust ou (ii) nécessaires pour la réalisation des opérations visées par la Convention de fusion. Anheuser-Busch et InBev avaient accepté, sur simple demande, de s’échanger les informations concernant leurs filiales, administrateurs, agents et actionnaires et toute autre information qui pouvait être raisonnablement nécessaire ou recommandée de connaı̂tre et relative aux déclarations, dépôts, avis ou demandes dans le cadre de la Fusion. (f) Litige — Sollicitation de consentement Les parties avaient accepté de renoncer à tous les litiges en cours les opposant et relatifs à la démission, ou à la possibilité de démission, d’administrateurs, aux opérations visées par la Convention de fusion et à la sollicitation de consentement par InBev. InBev avait également accepté de renoncer à sa sollicitation de consentement aux fins de renverser et de remplacer le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch. (g) Engagements d’InBev après la clôture A dater de la prise d’effet de la clôture des opérations visées par la Convention de fusion, InBev avait accepté que : – Le siège actuel d’Anheuser-Busch à St. Louis, Missouri, soit le siège de la société survivante, serait le siège d’InBev pour l’Amérique du Nord (hors Cuba) et le point d’attache mondial de la marque phare « Budweiser » ; – La dénomination actuelle d’Anheuser-Busch resterait le nom de la société survivante. La dénomination sociale InBev deviendra « Anheuser-Busch InBev SA » ; et – Après avoir consulté le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch, InBev nommerait ou ferait nommer, après le closing, deux administrateurs, anciens ou actuels, d’Anheuser-Busch au Conseil d’administration d’InBev. Chacun de ces administrateurs sera nommé pour un mandat de trois ans à partir de la première Assemblée Générale Ordinaire d’InBev suivant la clôture des opérations visées dans la Convention de fusion. 220 A la suite de la réalisation des opérations visées par la Convention de fusion, InBev avait accepté les engagements suivants : – Se porter fort que la société survivante préserve l’héritage d’Anheuser-Busch et continue à soutenir des causes philanthropiques et caritatives à St. Louis et dans d’autres communautés où Anheuser-Busch opère, y compris les opérations de Grant’s Farm et de Clydesdales ; – Confirmer l’engagement de bonne foi de la société survivante de ne pas fermer les 12 brasseries actuelles d’Anheuser-Busch situées aux Etats-Unis, pourvu qu’il n’y ait pas de nouveau droit d’accise étatique ou fédéral ou d’augmentation de ces droits et qu’il n’y ait pas eu d’autres événements imprévisibles qui pourraient avoir un effet préjudiciable sur l’activité d’AnheuserBusch ; – Réaffirmer son engagement pour un système de distribution à trois niveaux aux Etats-Unis et accepter de travailler avec les grossistes existants d’Anheuser-Busch afin de renforcer les relations entre la société survivante et ses grossistes ; et – Honorer les obligations d’Anheuser-Busch en vertu du Naming Rights and Sponsorship Agreement, daté du 3 août 2004 tel qu’amendé, conclu entre Busch Media Group, Inc., en tant que mandataire d’Anheuser-Busch, Incorporated et Cardinals Ballpark, LLC par rapport à Busch Stadium. Bien qu’InBev n’ait pas essayé de quantifier ses obligations post-closing découlant de la Convention de fusion en termes monétaires, en raison de leur nature, elle ne prévoit pas que ces obligations soient importantes eu égard au faut que les activités d’Anheuser-Busch InBev seront poursuivies. (h) Pas de sollicitation concernant d’autres offres Dans le cadre de la Convention de fusion, Anheuser-Busch s’était engagée à ne pas : – débuter, solliciter ou encourager sciemment toute demande de renseignements ni la préparation de proposition ou d’offre qui constituerait une proposition d’acquisition, ou pourrait raisonnablement mener à ce type de proposition ; – s’engager, continuer ou participer, de toute autre manière, à toute discussion ou négociation concernant une proposition d’acquisition, ou à fournir des informations ou des données non publiques à une personne liée à une proposition d’acquisition ; et – faciliter sciemment, de toute autre manière, tout effort ou toute tentative de procéder à une proposition d’acquisition. Nonobstant ces restrictions, préalablement à l’approbation par les actionnaires d’Anheuser-Busch de la Fusion, si Anheuser-Busch avait respecté les aspects importants de ses obligations dans le cadre de l’engagement de non-sollicitation repris dans la Convention de fusion, Anheuser-Busch était autorisée à donner des informations concernant Anheuser-Busch et ses filiales à toute personne qui en avait fait la demande écrite, tant que : – Le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch estimait de bonne foi que cette proposition d’acquisition était bona fide ; – Cette proposition d’acquisition visait l’acquisition de plus de 50 % des actifs d’Anheuser-Busch (sur une base consolidée) ou de l’ensemble des droits de vote liés aux actions d’AnheuserBusch ; et – Le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch avait conclu de bonne foi, après avoir consulté ses conseillers financier et juridique, que cette proposition d’acquisition constituait (au cas où le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch avait proposé d’approuver la proposition d’acquisition, la recommanderait ou la déclarerait intéressante) une proposition supérieure ou aurait pu donner suite à une proposition supérieure. 221 Anheuser-Busch était également autorisée à participer à des discussions ou négociations avec une personne déposant une proposition d’acquisition conforme aux conditions susmentionnées. Dans les cas décrits ci-dessus, Anheuser-Busch n’était pas autorisée à révéler une information non publique à une personne sans conclure un accord de confidentialité comportant des dispositions pas moins favorables à Anheuser-Busch que celles contenues dans l’accord de confidentialité conclu avec InBev. De plus, Anheuser-Busch devait rapidement fournir à InBev toute information non publique concernant sa ou ses filiale(s) fournie à une personne qui n’aurait pas été donnée auparavant à InBev. Anheuser-Busch avait accepté d’avertir rapidement InBev (et, quoi qu’il arrive, dans les 24 heures), si une proposition ou une offre relative à une proposition d’acquisition lui était adressée ou faite ou si ce type de discussion ou de négociation était entamée ou poursuivie avec Anheuser-Busch ou l’un de ses représentants, en indiquant, dans cette notification, le nom de cette personne et les principales conditions de la proposition ou l’offre (y compris, le cas échéant, des copies de toute demande écrite, proposition ou offre, incluant les projets de contrats), et d’informer InBev, dans un délai raisonnable, du statut et des conditions de toute proposition ou offre (y compris tout amendement). Par « proposition d’acquisition » il fallait entendre toute proposition ou offre concernant une fusion, une co-entreprise, un partenariat, une consolidation, une dissolution, une liquidation, une offre d’achat, une recapitalisation, une réorganisation, un échange d’actions, un regroupement d’entreprises ou une opération similaire impliquant Anheuser-Busch ou toute filiale importante, ou toute acquisition par une personne ou toute proposition ou offre qui, si elle avait été réalisée, aurait fait d’une personne le détenteur, directement ou indirectement, au terme d’une ou plusieurs opérations, de 15 % ou plus des droits de vote ou de titres de d’Anheuser-Busch ou de ceux d’une de ses filiales importantes, ou de 15 % ou plus de l’actif total consolidé d’Anheuser-Busch (y compris les titres de ses filiales), dans tous les cas suite à d’autres opérations que celles visées dans la Convention de fusion. Par « proposition supérieure » il fallait entendre une proposition d’acquisition bona fide pour laquelle aucun manquement grave à l’engagement de sollicitation contenu dans la Convention de fusion n’avait été commis et qui aurait fait d’une personne (ou de ses actionnaires) le détenteur, directement ou indirectement, de plus de 50 % des actifs (sur une base consolidée) ou de plus de 50 % de l’ensemble des droits de vote liés aux actions d’Anheuser-Busch, que son Conseil d’administration estimait, de bonne foi, pouvoir être raisonnablement réalisée conformément à ses conditions, en tenant compte de tous les aspects juridiques, financiers et réglementaires de la proposition et de l’émetteur de cette proposition, et qui, après la réalisation, aurait constitué une opération plus avantageuse pour les actionnaires d’Anheuser-Busch d’un point de vue financier que les opérations visées par la Convention de fusion (après avoir pris en compte la révision des conditions de la Fusion proposée par InBev). En plus des droits susmentionnés, Anheuser-Busch pouvait résilier la Convention de fusion et conclure un contrat relatif à une proposition supérieure. Voir la sous-section 13.3.1(i) ci-dessous « Recommandation, retrait / résiliation concernant une proposition supérieure ». (i) Recommandation, retrait / résiliation concernant une proposition supérieure Le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch avait, à l’unanimité, décidé de recommander à ses actionnaires d’adopter la Convention de fusion. Toutefois, si son Conseil d’administration avait déterminé, de bonne foi, après avoir consulté un conseiller juridique, que le fait de ne pas prendre l’une des mesures suivantes était incompatible avec les devoirs fiduciaires du Conseil d’administration envers ses actionnaires, il pouvait, à tout moment avant que ses actionnaires aient adopté la Convention de fusion, mais pas après : – Détenir, retirer, soumettre à certaines conditions, modifier, ou proposer publiquement de détenir, retenir, soumettre à certaines conditions ou modifier, sa recommandation relative à l’approbation par les actionnaires de la Convention de fusion ; – Conclure toute lettre d’intention, tout protocole d’accord, accord de principe, contrat d’acquisition, toute convention de fusion ou tout autre contrat lié à une proposition d’acquisition. 222 Néanmoins, afin de conclure un contrat lié à une proposition d’acquisition, le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch devait également avoir déterminé de bonne foi, après avoir consulté ses conseillers financiers, que cette proposition d’acquisition était une proposition supérieure et le demeurerait après que le Conseil d’administration ait suivi les procédures décrites ci-après. Dans la mesure où le Conseil d’administration proposait de prendre les mesures visées ci-avant relatives à sa recommandation, il ne pouvait agir ainsi que si : – Anheuser-Busch n’avait pas manqué, de manière significative, à ses obligations dans le cadre de la disposition de non-sollicitation prévue par la Convention de fusion ; – Anheuser-Busch avait donné à InBev un préavis d’au moins 72 heures, l’informant de son intention de changer sa recommandation ou de résilier la Convention de fusion ; et – avant de résilier la Convention de fusion, le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch avait pris en compte les changements de conditions à la Convention de fusion proposés par InBev et les autres informations fournies par InBev pendant la période de 72 heures. Tout changement important apporté à la proposition d’acquisition aurait constitué une nouvelle proposition d’acquisition qui aurait autorisé InBev à ouvrir une nouvelle période de 72 heures pour proposer des changements à la Convention de fusion et fournir des informations complémentaires. En outre, Anheuser-Busch n’était pas autorisée à conclure un contrat concernant une proposition supérieure à moins d’avoir simultanément versé à InBev une indemnité de résiliation, comme cela était décrit plus en détails à la sous-section 13.3.1(l) « Indemnité de résiliation ». (j) Conditions de la Fusion Conditions affectant les obligations de chaque partie : l’obligation de chaque partie de réaliser la Fusion était soumise à la satisfaction ou la renonciation aux conditions suivantes au plus tard à la date de la prise d’effet de la Fusion ou avant celle-ci : – La Convention de fusion devait avoir été approuvée par la majorité des actionnaires d’AnheuserBusch. La Fusion (et le changement de dénomination d’InBev) devait avoir été approuvée par 75 % des actionnaires d’InBev présents ou représentés à l’Assemblée générale extraordinaire d’InBev. Les actionnaires d’InBev ont approuvé l’Acquisition par InBev lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008 et, le 12 novembre 2008, une majorité des actions d’Anheuser-Busch a voté l’approbation de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale. – Toute période d’attente en vigueur en vertu du Hart-Scott-Rodino Antitrust Improvements Act de 1976, tel qu’amendé, (le « HSR Act »), devait avoir expiré ou avait été arrêté anticipativement. Toutes les autres approbations et autorisation requises des autres autorités de la concurrence devaient avoir été obtenues. Le 14 novembre 2008, InBev et Anheuser-Busch ont conclu un accord avec le DOJ qui a permis de finaliser l’acquisition d’Anheuser-Busch par InBev. Veuillez vous reporter à la section 13.5 « Approbations réglementaires » pour de plus amples détails sur cette question. – Aucun tribunal ou autre entité gouvernementale n’avait édicté, émis, promulgué ou entériné une loi (à titre temporaire, préliminaire ou permanent) qui était en vigueur et restreignait, enjoignait ou interdisait de toute autre manière la réalisation de la Fusion. Conditions affectant les obligations d’InBev et de Pestalozzi : l’obligation d’InBev et de Pestalozzi de réaliser la Fusion était soumise à la satisfaction ou la renonciation aux conditions suivantes au plus tard à la date de la prise d’effet de la Fusion : – à la date de la Convention de fusion et à la date de la clôture de la Fusion : (i) Les déclarations et les garanties d’Anheuser-Busch qui étaient limitées aux événements ayant des conséquences négatives importantes devaient avoir été exactes et correctes (à moins 223 que ces déclarations et garanties fussent relatives à une date donnée, auquel cas elles devaient avoir été exactes et correctes à cette date) ; et (ii) Les déclarations et les garanties d’Anheuser-Busch qui n’étaient pas données sous la réserve précitée devaient avoir été exactes et correctes étant étendu que la condition prévue au point (ii) aurait été considérée comme ayant été satisfaite même si les déclarations et les garanties n’étaient pas exactes et correctes, à moins qu’un tel manquement, individuellement ou dans son ensemble, ait eu, ou ait pu raisonnablement avoir, des conséquences négatives importantes (excepté pour les déclarations et les garanties relatives (a) à la structure du capital, (b) au pouvoir et à l’autorité d’Anheuser-Busch de conclure la Convention de fusion, (c) l’équité des opinions données par Goldman, Sachs & Co. et Citigroup Global Markets Inc. à Anheuser-Busch et (d) la possibilité d’appliquer les règles anti-OPA, qui doivent être exactes dans tous leurs aspects importants) ; – Anheuser-Busch devait avoir réalisé, dans leurs aspects importants, toutes ses obligations dans le cadre de la Convention de fusion au plus tard à la date de clôture de la Fusion ; – A dater de la Convention de fusion, il ne devait pas y avoir de changement, d’événement, de circonstance ou de développement ayant eu des conséquences négatives importantes, ou qui aurait pu raisonnablement en avoir eu ; et – Anheuser-Busch devait avoir remis InBev, à la date de clôture, un certificat attestant de la satisfaction des conditions visées ci-avant et relatives aux déclarations, garanties et obligations. Aux fins de la Convention de fusion, par « des conséquences négatives importantes » il fallait entendre des conséquences négatives importantes relatives à la situation financière, à l’activité ou aux résultats d’exploitation d’Anheuser-Busch et de ses filiales, étant entendu qu’aucune des conséquences suivantes, en elle-même ou à cause d’elle, ne devait constituer — ou être prise en compte afin de déterminer la survenance de — une conséquence négative importante : – Des conséquences provoquées par des changements sur les marchés économiques, financiers, bancaires, monétaires, des crédits, des marchandises ou des capitaux, généralement aux Etats-Unis ou dans d’autres pays où Anheuser-Busch exerce des activités importantes, ou toute évolution des taux de change, des taux d’intérêt, de la politique monétaire ou de l’inflation, hors changements, événements, circonstances ou développements qui avaient affecté négativement et de façon disproportionnée Anheuser-Busch et ses filiales par rapport à d’autres sociétés actives dans le secteur de la bière, du conditionnement ou des parcs d’attraction (mais uniquement dans la mesure de ces effets disproportionnés) ; – Des conséquences provoquées par des changements dus à des facteurs affectant généralement le secteur de la bière, du conditionnement ou des parcs d’attraction, hors changements, événements, circonstances ou développements qui avaient affecté négativement de façon disproportionnée Anheuser-Busch et ses filiales par rapport à d’autres sociétés actives dans le secteur de la bière, du conditionnement ou des parcs d’attraction (mais uniquement dans la mesure de ces effets disproportionnés) ; – Des conséquences provoquées par des changements de lois, des principes comptables généralement acceptés aux Etats-Unis (« U.S. GAAP »), réglementations ou politiques du Public Company Accounting Oversight Board, hors changements, événements, circonstances ou développements qui avaient affecté négativement de façon disproportionnée Anheuser-Busch et ses filiales par rapport à d’autres sociétés actives dans le secteur de la bière, du conditionnement ou des parcs d’attraction (mais uniquement dans la mesure de ces effets disproportionnés) ; – Toute catastrophe naturelle ou autre calamité, situation nationale, internationale, politique ou sociale (y compris l’entrée d’un pays dans un conflit, que cela ait eu lieu avant ou après la date de la Convention de fusion, et que cela soit ou non à la suite d’une déclaration d’état d’urgence national ou de guerre), ou la survenance de tout attentat terroriste ou attaque militaire, hors 224 changements, événements, circonstances ou développements qui avaient affecté négativement de façon disproportionnée Anheuser-Busch et ses filiales par rapport à d’autres sociétés actives dans le secteur de la bière, du conditionnement ou des parcs d’attraction (mais uniquement dans la mesure de ces effets disproportionnés) ; – Des conséquences résultant de l’incapacité d’Anheuser-Busch à se conformer aux estimations de bénéfices ou de revenus à la date de la Convention de fusion ou après cette date, étant entendu que cette exception n’empêcherait pas de prendre en compte tout changement, effet, circonstance ou développement ayant causé ce manquement afin de déterminer si « des conséquences négatives importantes » s’étaient produites ; – L’annonce ou l’existence de la Convention de fusion et des opérations visées par la Convention de fusion (y compris toutes les pertes ou modifications, liées ou en résultant, avec des clients, fournisseurs, distributeurs, grossistes ou autre partenaires commerciaux, le départ d’un employé ou agent, un litige ou une autre procédure), y compris du fait de l’identité d’InBev ou des projets ou intentions d’InBev concernant la conduite des activités d’Anheuser-Busch ou de ses filiales ; – Le respect des conditions de la Convention de fusion, toute mesure prise dans le cadre de cette Convention ou l’absence de mesure interdite par cette Convention, ou tout autre changement ou événement auquel InBev avait expressément consenti par écrit ; ou – Certaines autres exceptions convenues (a) comprenant toutes les conséquences de la Convention de fusion ou des opérations envisagées dans la Convention de fusion sur l’investissement d’Anheuser-Busch dans Grupo Modelo S.A.B. de C.V. qui ne constitueraient pas un manquement à la Convention de fusion ou ne dispenseraient ou n’excuseraient pas InBev ou Pestalozzi de leurs obligations en vertu de la Convention de fusion et (b) ayant des effets préjudiciables, le cas échéant, sur les relations de travail chez Anheuser-Busch. Conditions affectant les obligations d’Anheuser-Busch : l’obligation d’Anheuser-Busch de réaliser la Fusion était soumise à la satisfaction ou la renonciation à chacune des conditions suivantes, au plus tard à la date de la prise d’effet de la Fusion : – A la date de la Convention de fusion et à la date de la clôture de la Fusion, les déclarations et les garanties d’InBev devaient être exactes et correctes en ce qui concernait leurs aspects importants (à moins que ces déclarations et garanties n’aient été relatives à une date donnée, auquel cas elles devaient avoir été exactes et correctes à cette date) ; – InBev et Pestalozzi devaient avoir réalisé, dans leurs aspects importants, toutes leurs obligations dans le cadre de la Convention de fusion au plus tard à la date de clôture ; et – InBev devait avoir remis à Anheuser-Busch, à la date de clôture, un certificat attestant de la satisfaction des conditions visées ci-avant et relatives aux déclarations, garanties et obligations. (k) Résiliation de la Convention de fusion La Convention de fusion pouvait être résiliée à tout moment avant la réalisation de la Fusion, que cela se produise avant ou après l’obtention de l’approbation des actionnaires : – Moyennant l’accord écrit d’Anheuser-Busch et d’InBev ; – Par Anheuser-Busch ou par InBev si : – La Fusion n’était pas réalisée le 19 mars 2009 au plus tard (la « Date de résiliation ») pour autant que la non-réalisation de la Fusion à cette date ne fût pas le résultat d’un manquement important par la partie à l’origine de la résiliation à ses engagements et aux contrats prévus dans la Convention de fusion ; – Les actionnaires d’Anheuser-Busch n’adoptaient pas la Convention de fusion lors de l’Assemblée générale spéciale ou lors de tout ajournement ou report de celle-ci ; (une 225 majorité des actions d’Anheuser-Busch a voté l’approbation de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale le 12 novembre 2008) ; – Les actionnaires d’InBev n’approuvaient pas la Fusion lors de l’Assemblée générale extraordinaire d’InBev (toutefois, les actionnaires d’InBev ont approuvé l’Acquisition lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008) ; ou – Tout ordre, décret, ou règlement restreignant, de façon permanente, interdisant ou prohibant la réalisation de la Fusion et qui aurait été définitif et sans appel ; pour autant que la partie souhaitant résilier la Convention de fusion n’ait pas manqué à ses obligations dans le cadre de la Convention de fusion de façon importante et d’une manière qui ait pu provoquer le manquement à une condition nécessaire à la réalisation de la Fusion ; – – Par Anheuser-Busch, si : – Avant d’avoir obtenu l’approbation de ses actionnaires, Anheuser-Busch résiliait la Convention de fusion afin de conclure un contrat concernant une proposition supérieure et, en même temps que cette résiliation, versait à InBev l’indemnité de résiliation appropriée ; – InBev ou Pestalozzi avait manqué à ses déclarations, garanties, engagements ou contrats dans le cadre de la Convention de fusion, ou une déclaration ou une garantie qu’elles auraient donnée soit devenue inexacte, de sorte que certaines conditions nécessaires à la réalisation de la Fusion n’auraient pas été satisfaites et que ce manquement ou cette condition n’aurait pu être réparé, ou le cas échéant, qu’il / elle n’aurait pas été réparé (i) dans les 30 jours suivant le préavis notifiant ce manquement ou (ii) à la Date de résiliation ; ou – Toutes les conditions affectant les obligations d’InBev et Pestalozzi avaient été satisfaites et InBev n’avait pas réalisé la Fusion dans les 30 jours calendriers suivant la satisfaction des ces conditions ; Par InBev, si : – Le Conseil d’Administration d’Anheuser-Busch emettait une recommandation contraire ou retirait sa recommandation invitant ses actionnaires à approuver la Convention de fusion ; – Après avoir reçu une proposition d’acquisition, Anheuser-Busch omettait de réaffirmer la recommandation de son Conseil d’administration invitant ses actionnaires à approuver la Convention de fusion, dans un délai de 10 jours ouvrés à partir de requête raisonnable et écrite d’InBev demandant à Anheuser-Busch d’agir de la sorte ; – A la suite de la publication (par quelqu’un d’autre qu’InBev ou ses filiales) d’une offre d’achat ou d’échange pour les actions ordinaires en circulation d’Anheuser-Busch, Anheuser-Busch omettait de s’opposer, de manière non équivoque, à cette offre d’achat ou d’échange au moins un jour avant l’Assemblée Générale d’Anheuser-Busch appelée à se prononcer sur la Fusion ou 11 jours ouvrés après le début de cette offre ; ou – Anheuser-Busch avait manqué à ses déclarations, garanties, ses engagements ou contrats dans le cadre de la Convention de fusion, ou une déclaration ou garantie que AnheuserBusch aurait donnée soit devenue inexacte, de sorte que certaines conditions nécessaires à la réalisation de la Fusion n’auraient pas été satisfaites et que ce manquement ou cette condition n’aurait pu être réparé ou, le cas échéant, qu’il / elle n’aurait pas été réparé (i) dans les 30 jours suivant le préavis notifiant ce manquement ou (ii) à la Date de résiliation. 226 (l) Indemnité de résiliation Si la Convention de fusion avait été résiliée par Anheuser-Busch, InBev ou Pestalozzi, dans les conditions décrites plus en détails ci-après, une indemnité de résiliation d’un montant de 1,25 milliards USD (l’« Indemnité ») aurait dû être versée à Anheuser-Busch ou à InBev, selon le cas. Anheuser-Busch aurait dû verser une Indemnité à InBev si : – Anheuser-Busch avait résilié la Convention de fusion avant son Assemblée générale afin de conclure un contrat définitif concernant une proposition supérieure ; – InBev avait résilié la Convention de fusion car : – – Le Conseil d’Administration d’Anheuser-Busch avait émis une recommandation contraire ou avait retiré sa recommandation invitant ses actionnaires à approuver la Convention de fusion ; – A la suite d’une proposition d’acquisition, le Conseil d’administration d’Anheuser-Busch avait omis de réaffirmer l’approbation d’Anheuser-Busch de, ou sa recommandation d’approuver, la Fusion dans un délai de 10 jours ouvrés à compter de la requête écrite raisonnable d’InBev demandant à Anheuser-Busch d’agir de la sorte ; – A la suite de la publication d’une offre d’achat ou d’échange des actions ordinaires en circulation d’Anheuser-Busch, son Conseil d’Administration avait omis de s’opposer, de manière non équivoque, à cette offre d’achat ou d’échange au moins un jour avant l’Assemblée Générale d’Anheuser-Busch appelée à se prononcer sur la Fusion ou 11 jours ouvrés après le début de cette offre ; ou – Anheuser-Busch avait manqué à ses déclarations, garanties ou obligations conformément à la Convention de fusion, de sorte que certaines conditions nécessaire à la réalisation de la Fusion n’auraient pas été satisfaites et que ce manquement ou cette condition n’aurait pu être réparé (i) dans les 30 jours suivant le préavis notifiant ce manquement ou (ii) à la Date de résiliation (ou si Anheuser-Busch avait résilié la Convention de fusion car ses actionnaires n’avaient pas approuvé la Convention de fusion et que l’un des événements susmentionnés s’était produit) ; Anheuser-Busch ou InBev avait résilié la Convention de fusion parce que les actionnaires d’Anheuser-Busch n’avaient pas approuvé la Convention de fusion ou parce que la Fusion n’avait pas été réalisée à la Date de résiliation (à moins que la Fusion n’ait pas été réalisée à la Date de résiliation en raison d’un manquement d’InBev à ses obligations dans le cadre de la Convention de fusion) et, dans chaque cas : – Une proposition d’acquisition bona fide avait été faite à Anheuser-Busch, à l’une de ses filiales ou à ses actionnaires, ou bien une personne avait annoncé publiquement son intention (conditionnelle ou pas) de faire une proposition d’acquisition bona fide et que cette proposition d’acquisition ou cette intention annoncée publiquement n’avait pas été publiquement retirée sans condition au moins (a) 30 jours ouvrés avant la Date de résiliation (dans le cas d’une résiliation suite à la non-réalisation de la Fusion à la Date de résiliation) et (b) au moins 10 jours ouvrés avant la date de l’Assemblée générale extraordinaire d’Anheuser-Busch (dans le cas d’une résiliation suite à la non-approbation par les actionnaires) ; et – Dans les 12 mois qui suivaient cette résiliation, Anheuser-Busch avait conclu un contrat concernant toute proposition d’acquisition ou met en œuvre cette proposition. Si Anheuser-Busch avait versé une Indemnité à InBev, celle-ci aurait été la seule et unique manière pour InBev et Pestalozzi d’obtenir des dommages et intérêts dans le cadre de la Convention de fusion. 227 InBev s’était engagée, dans la Convention de fusion, à verser une Indemnité à Anheuser-Busch si Anheuser-Busch ou InBev résiliaient la Convention de fusion si ses actionnaires n’approuvaient pas la Fusion. Dans certaines circonstances définies, cette indemnité de résiliation aurait constituer la seule et exclusive réparation disponible pour Anheuser-Busch en cas de résiliation de la Convention de fusion en raison d’un tel défaut. Les actionnaires d’InBev ont approuvé l’Acquisition lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008. (m) Obligations spécifiques de la Convention de fusion Chaque partie pouvait recevoir un ordre visant à obtenir l’exécution de tout engagement ou de toute obligation dans le cadre de la Convention de fusion ou une mesure d’injonction afin d’empêcher un manquement ou un manquement probable, y compris, dans le cas d’Anheuser-Busch, en vue du respect des obligations d’InBev pour obtenir le financement et pour réaliser la Fusion. (n) Modifications, extension et renonciation A tout moment avant la réalisation de la Fusion, chacune des parties à la Convention de fusion pouvait renoncer au respect des contrats ou conditions repris dans la Convention de fusion dans la mesure autorisée par la loi. Dans la mesure autorisée par la loi, les parties pouvaient amender la Convention de fusion à tout moment, pourvu que, conformément à la loi du Delaware et après que les actionnaires d’AnheuserBusch eussent adopté la Convention de fusion, il n’y eût pas eu d’amendement qui ne diminue la contrepartie de la Fusion ou qui eût un effet préjudiciable sur les droits des actionnaires d’AnheuserBusch, sans leur approbation. La Convention de fusion stipulait qu’elle pouvait ne pas être amendée, modifiée, complétée ou de toute autre manière changée, sauf moyennant l’accord écrit de toutes les parties à la Convention de fusion. (o) Indemnisation et assurance Anheuser-Busch a contracté et a entièrement payé des polices d’assurance tail, ayant une période de couverture des sinistres de six ans à compter de la date de prise d’effet de la Fusion et émise par une compagnie d’assurances ayant une notation semblable ou meilleure que la compagnie d’assurances d’Anheuser-Busch avant la Fusion. Ces polices concernent l’assurance responsabilité des dirigeants, administrateurs et des fiduciaires (collectivement, l’« Assurance D&O »), pour les personnes qui, à la date de la Convention de fusion, étaient couvertes par l’Assurance D&O d’Anheuser-Busch. Suite à la Fusion, InBev et la société survivante doivent indemniser, défendre et tenir indemne tout administrateur et agent, actuel et ancien, d’Anheuser-Busch ou de l’une de ses filiales, ainsi que tout fiduciaire d’un plan d’intéressement d’Anheuser-Busch, et avancer rapidement (i) les dépenses occasionnées (y compris les honoraires et débours d’avocat), (ii) les jugements, (iii) les amendes, (iv) les pertes, (v) les sinistres, (vi) les dommages ou (vi) les dettes occasionnés par toute réclamation, action, tout procès, toute procédure ou enquête (qu’ils soient civils, criminels, administratifs ou relatifs à une investigation) dus ou liés au fait que la partie indemnisée est ou était : – Un agent, administrateur, employé ou fiduciaire d’Anheuser-Busch ou d’une de ses filiales ; ou – Un fiduciaire de tout plan d’intéressement d’Anheuser-Busch, que ce sinistre, cette action, ce procès, ces poursuites ou cette investigation sont ou étaient introduits ou revendiqués, avant la date de prise d’effet de la Fusion, à cette date ou après celle-ci (y compris pour tous les actes ou omissions liés à la Convention de fusion et aux opérations et mesures prises en vertu de celle-ci), dans toute la mesure autorisée par le droit de l’Etat du Delaware, le certificat de constitution ou les statuts d’Anheuser-Busch ainsi que par toute convention d’indemnisation en vigueur à la date de la Convention de fusion. En outre, la Convention de fusion prévoit que la charte et les statuts de la société survivante doivent comprendre des dispositions qui ne seront pas moins favorables que celles prévues dans le certificat de constitution et les statuts d’Anheuser-Busch à la date de la Convention de fusion et relatives au 228 remboursement des dépenses ou à l’avance à des personnes qui étaient administrateurs et agents avant la date de prise d’effet de la Fusion. Ces dispositions ne seront, par ailleurs, ni amendées, retirées ou modifiées pendant une période de six ans à compter de la date de prise d’effet de la Fusion d’une manière qui serait préjudiciable aux droits de toute partie indemnisée. Chaque administrateur ou cadre d’Anheuser-Busch est partie à une convention d’indemnisation avec Anheuser-Busch qui fournit à ces personnes, entre autres, le droit d’être indemnisées et d’obtenir une avance dans le cadre de procédures avec des tiers, de procédures intentées par ou au nom d’AnheuserBusch, de procédures où la personne a obtenu partiellement ou entièrement gain de cause et pour des dépenses occasionnées par la personne en tant que témoin dans des procédures où elle intervient du fait de son statut dans la société. En cas de changement de contrôle potentiel d’Anheuser-Busch, chaque administrateur ou cadre a le droit de demander qu’Anheuser-Busch finance un trust à concurrence d’un montant suffisant pour satisfaire (i) toutes les dépenses raisonnablement anticipées qui pourraient être occasionnées dans le cadre d’une enquête, d’une préparation ou d’une défense pour tout événement pouvant être indemnisé et (ii) toutes les sommes payées ou réclamées dans le cadre de jugements, amendes, sanctions et règlements suite à des réclamations relatives à un événement indemnisable. 13.3.2 Avantages sociaux A compter de la date de prise d’effet de la Fusion, InBev s’engage, en vertu de la Convention de fusion, à respecter tous les avantages sociaux d’Anheuser-Busch et se porte fort que la société survivante les honorera, conformément à leurs conditions. De plus, InBev accepte de verser les primes annuelles, ou de les faire payer, concernant l’année civile 2008, aux employés d’Anheuser-Busch et de ses filiales qui seront encore en poste le 31 décembre 2008 ou qui auront été licenciés contre leur gré sans motif, entre la date de prise d’effet de la Fusion et le 31 décembre 2008 (hormis les employés qui ont reçu un préavis de licenciement avant la date de prise d’effet de la Fusion), en se fondant sur leurs performances de l’année 2008, conformément aux pratiques et politiques d’Anheuser-Busch en vigueur à la date de la Convention de fusion. Jusqu’au premier anniversaire de la prise d’effet de la Fusion ou au 31 décembre 2009, si cette dernière date lui est postérieure, InBev accepte d’accorder aux employés d’Anheuser-Busch et de ses filiales, à la date de la prise d’effet de la Fusion, ou se porte fort que la société survivante et chacune de ses filiales accorderont à leurs employés, une rémunération et des avantages sociaux qui ne sont pas moins avantageux, dans leur ensemble, que la rémunération et les avantages sociaux octroyés aux employés actuels avant la date de prise d’effet de la Fusion. InBev se porte fort que la société survivante prendra en compte les services rendus par les employés d’Anheuser-Busch et de ses filiales, avant la réalisation de la Fusion, à des fins de prise en compte et d’admissibilité (mais non d’accumulation) dans le cadre des régimes d’avantages sociaux de la société survivante et de ses filiales, de la même manière que ces services étaient pris en compte dans le cadre des régimes d’avantages sociaux d’Anheuser-Busch et de ses filiales pour atteindre ces objectifs. Les employés actuels ne seront pas soumis à des nouvelles limitations dans le cadre des régimes de santé de la société survivante ou de ses filiales, pour une indemnisation à laquelle ils auraient eu droit dans le cadre des régimes d’avantages sociaux d’Anheuser-Busch et de ses filiales, auquel ils participaient avant la date de prise d’effet de la Fusion. InBev se porte fort que la société survivante et ses filiales ont donné aux employés actuels un crédit pour les co-paiements effectués et les franchises supportées avant la date de la Convention de fusion. Jusqu’au premier anniversaire de la prise d’effet de la Fusion ou au 31 décembre 2009, si cette dernière date lui est postérieure, InBev ou l’entreprise survivante, ou bien leurs filiales, le cas échéant, verseront des indemnités de départ aux employés non syndiqués d’Anheuser-Busch et des ses filiales, qui auraient été licenciés contre leur gré sans motif au cours de cette période (excepté les employés qui auront reçu un préavis de licenciement avant la date de prise d’effet de la Fusion). Ces indemnités ne seront pas moins avantageuses que les indemnités de départ à verser en vertu du programme d’indemnités de départ d’Anheuser-Busch, tel qu’en vigueur immédiatement avant la date de prise d’effet de la Fusion. 229 13.3.3 Programme en vue de retenir les employés Concernant la Fusion, Anheuser-Busch et InBev ont décidé d’établir un programme en vue de retenir les employés et donnant droit à des primes d’intégration et à des indemnités de départ pour certains employés-clés d’Anheuser-Busch. Ce programme a pris effet lors de la réalisation de la Fusion. (a) Prime d’intégration Environ 60 employés-clés d’Anheuser-Busch (y compris les cadres actuels d’Anheuser-Busch, autres que Monsieur Busch IV, dont les fonctions au sein d’Anheuser-Busch ont pris fin à la réalisation de la Fusion) auront droit à une prime supplémentaire pour 2008, égale à 40 % des primes normalement dues à ces personnes en vertu des barèmes déjà en vigueur chez Anheuser-Busch. Le montant de la prime supplémentaire dépendra de l’état de la réalisation des économies prévues pour 2008 dans le cadre du programme Blue Ocean d’Anheuser-Busch. En outre, environ 360 employés-clés d’Anheuser-Busch (y compris les cadres actuels d’Anheuser-Busch, autres que Monsieur Busch IV), auront droit à une prime comprise entre 80 % et 110 % des primes à attribuer aux employés pour 2009. La mesure dans laquelle la prime dépassera 80 % de la prime cible des employés pour 2009 dépendra de l’état de la réalisation des objectifs d’exploitation de Blue Ocean en 2009. Pour pouvoir bénéficier de cette prime d’intégration, l’employé devra généralement être en poste jusqu’à la date où les primes annuelles pour 2009 seront versées, dans le cours ordinaire des événements, bien qu’un employé qui serait licencié contre son gré ou de façon forcée, après la conclusion de la Fusion ou avant le versement de la prime, serait en droit de recevoir un paiement au prorata. (b) Meilleures conditions en cas de rupture d’un contrat de travail Le programme en vue de retenir les employés prévoit également que le même groupe d’environ 360 employés (y compris les cadres actuels d’Anheuser-Busch, en dehors de Monsieur Busch IV) auront droit à des indemnités de départ à verser en cas de licenciement contre leur gré ou de façon forcée, dans les deux années suivant la conclusion de la Fusion. Ces indemnités de départ seront comprises entre 15 mois de salaire de base et 2 fois la somme du salaire de base et de la prime cible. Elles comporteront le maintien des avantages médicaux, d’assurance et sociaux pendant une durée de 15 à 24 mois (dans chaque cas, en fonction de la catégorie particulière). Le programme en vue de retenir les employés prévoit qu’environ 60 de ces employés (y compris les cadres d’Anheuser-Busch, en dehors de Monsieur Busch IV) auront droit, le cas échéant, à un paiement brut modifié des montants soumis au droit d’accise en vertu de la section 4999 de l’Internal Revenue Code des Etats-Unis mais uniquement si la valeur totale de tous les « paiements parachutes » versés à ces personnes dépasse 110 % du montant exonérés d’un individu. Ce programme comprendra également des obligations usuelles, y compris une convention de non-concurrence avec Anheuser-Busch, d’une durée comprise entre 12 et 24 mois. La résiliation forcée comprend une baisse importante de la rémunération, une diminution importante des devoirs et des responsabilités par rapport à ceux en vigueur immédiatement avant la conclusion de la Fusion et une délocalisation de plus de 75 km. 13.3.4 Contrat de consultance Dans le cadre de la Fusion, InBev et Monsieur Busch IV avaient conclu un contrat de consultance (le « Contrat de consultance »), qui a pris effet à compter de la réalisation de la Fusion et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2013 (la « Période de consultance »), aux conditions décrites en substance ci-après. En sa qualité de consultant, Monsieur Busch IV conseille InBev, à la demande du PDG d’InBev, sur les nouveaux produits et nouvelles opportunités commerciales d’Anheuser-Busch, examine les programmes marketing d’Anheuser-Busch, rencontre les détaillants, les grossistes et les annonceurs-clés d’Anheuser-Busch, assiste aux événements médiatiques nord-américains, dispense des conseils au sujet des relations qu’Anheuser-Busch entretient avec des organisations caritatives et les communautés où elle opère et donne des conseils quant au goût, au profil et aux caractéristiques des boissons à base de malt d’Anheuser-Busch. 230 En vertu des conditions du Contrat de consultance tel qu’envisagé, Monsieur Busch IV a reçu, au moment de la Fusion, un paiement forfaitaire en numéraire s’élevant à 10.350.000 USD, à réduire de toute retenue applicable. Durant la Période de consultance, Monsieur Busch IV recevra une commission d’environ 120.000 USD par mois. De plus, Monsieur Busch IV disposera d’un bureau à St. Louis, dans le Missouri, d’un soutien administratif et de certains avantages sociaux sensiblement semblables à ceux octroyés aux salariés à temps plein d’Anheuser-Busch. Il bénéficiera également de services de protection personnelle jusqu’au 31 décembre 2011 (à St. Louis, dans le Missouri), conformément aux pratiques antérieures d’Anheuser-Busch, incluant une majoration de salaire pour paiement de l’impôt sur le revenu et des billets gratuits pour les événements parrainés par Anheuser-Busch. Monsieur Busch IV aura également droit à un paiement majoré en vertu de la Section 280G de l’Internal Revenue Code américain de 1986, tel qu’amendé, (estimé à environ 13,3 millions USD) concernant les différents paiements et avantages liés au changement de contrôle, auxquels il a droit dans le cadre de la Fusion. De tels paiements majorés sont des paiements qui, après imposition de certains impôts, seront équivalents aux impôts appliqués sur les paiements et avantages en vertu de tels clauses de changement de contrôle auxquels Monsieur Busch IV a droit. Monsieur Busch IV sera soumis à des engagements de non-concurrence et de non-sollicitation des employés et des clients, qui seront en vigueur pour la Période de consultance, ainsi qu’à un engagement de confidentialité. Les parties seront soumises à un engagement mutuel de non-dénigrement. En cas de rupture du Contrat de consultance consécutive à un préavis donné par Monsieur Busch IV, il ne pourra plus bénéficier d’aucun des droits, paiements ou avantages prévus par le Contrat de consultance (à l’exception d’honoraires de consultance, de remboursements de dépenses professionnelles, de tout paiement majoré en vertu du « Code Section 280G » ou d’une indemnisation d’InBev, acquis mais non payés, ainsi que du maintien de l’assistance administrative pendant 90 jours à compter de la résiliation du Contrat). Dans ce cas, les engagements de non-concurrence et de non-sollicitation seront maintenus pendant deux ans à compter de la résiliation du Contrat de consultance (mais pas au-delà du 31 décembre 2013). En cas de rupture consécutive à un préavis donné par InBev, pour toute raison autre qu’un « motif déterminé », Monsieur Busch IV continuera à jouir de tous les droits (y compris le droit aux paiements et avantages) prévus dans le Contrat de consultance et continuera à être lié par les engagements de non-concurrence et de non-sollicitation jusqu’au 31 décembre 2013. Monsieur Busch IV sera plus généralement indemnisé par InBev pour et de toutes les réclamations découlant de l’exécution de ses obligations en tant que consultant pendant la Période de consultance. En outre, Monsieur Busch IV et InBev ont signé une décharge mutuelle en ce qui concerne les affaires antérieures à la clôture. 13.3.5 Plans d’avantages sociaux et options Conformément aux conditions du plan de bonus des cadres, du régime de retraite complémentaire et du plan de rémunération différé d’Anheuser-Busch, certains paiements sont accélérés en cas de changement de contrôle d’Anheuser-Busch. Au cas où un droit ou autre impôt est appliqué à un quelconque paiement prévu par les plans d’avantages sociaux précités ou d’autres plans d’avantages sociaux en raison d’un changement de contrôle, ledit montant sera augmenté aux fins de couvrir cet impôt et d’atteindre le montant brut prévu. Conformément aux conditions de certains plans de participation des employés d’Anheuser-Busch, après adoption par les actionnaires d’Anheuser-Busch de la Convention de fusion ou après la réalisation de la Fusion, les actions (y compris les options, les parts et les actions restreintes) distribuées dans le cadre de ces plans d’actionnariat ont été acquises et toutes les restrictions ont expiré (y compris les actions détenues par les cadres et administrateurs d’Anheuser-Busch). 13.4 Financement de l’Acquisition InBev estime que le montant total des fonds nécessaires à la réalisation de l’Acquisition s’élèvera approximativement à 54,8 milliards USD. InBev a contracté des engagements financiers de dettes senior 231 et de crédits relais à long et court terme qui sont suffisants pour lui permettre de réaliser l’Acquisition, y compris le paiement de 52,5 milliards USD aux actionnaires d’Anheuser-Busch, le remboursement d’une partie de l’endettement d’Anheuser-Busch, le paiement de toutes les frais de l’opération, des frais et des dépenses, ainsi que des intérêts dus mais impayés à verser pour l’en-cours des dettes d’AnheuserBusch. InBev a financé l’Acquisition par des dettes senior et de crédits relais décrits ci-dessous et des liquidités disponibles et prévoit de refinancer une partie des fonds utilisés pour réaliser l’Acquisition par une combinaison du produit de l’Offre et par le produit d’une ou plusieurs offres d’instruments de dettes sur le marché des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme et la réalisation d’une ou plusieurs offres d’obligations en euro à moyen terme). Cette Offre et toute offre des marchés de capitaux sont indépendantes l’une de l’autre et peuvent être utilisées à des moments différents. La décision d’utiliser une offre sera prise indépendamment, selon les conditions de marché, de la décision d’utiliser une autre offre. En outre, ainsi qu’il est détaillé à la sxection 13.4 « Financement de l’Acquisition », Anheuser-Busch InBev peut, à l’avenir céder certains actifs ou activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch et utiliser le produit de ces cessions éventuelles pour rembourser la dette contractée pour financer l’Acquisition. La disponibilité de fonds en vertu des dettes senior ou crédit relais requérait la réalisation de certaines conditions comme décrit plus en détails ci-après à la section 13.4.1(c) « Conditions suspensives et période de fonds certains ». Dans le cadre de l’opération avec Anheuser-Busch, InBev a conclu les accords de financement définitifs suivants : – Convention de dette senior de 45 milliards d’USD, datée du 12 juillet 2008, amendée le 23 juillet 2008, le 21 août 2008 et le 3 septembre 2008 (la « Convention relative aux dettes sénior »), pour InBev et InBev Worldwide S.à.R.L., organisée par Banco Santander, S.A., Barclays Capital, BNP Paribas, Deutsche Bank AG, London Branch, Fortis Banque SA, ING Bank N.V., J.P. Morgan PLC, Mizuho Corporate Bank, LTD., the Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, LTD. et The Royal Bank of Scotland PLC, en tant qu’Arrangeurs principaux mandatés et chefs de file, et Fortis Banque SA, agissant en tant qu’Agent et Banque émettrice ; et – Convention de crédit relais de 5,6 milliards USD, datée du 12 juillet 2008, amendée et portée à 9,8 milliards USD, à la suite d’une convention complémentaire datée du 23 juillet 2008, et amendée une fois encore le 3 septembre 2008 (la « Convention de crédit relais ») pour InBev, organisée par Banco Santander, S.A., BNP Paribas, Deutsche Bank AG, London Branch, Fortis Banque SA, ING Bank N.V., J.P. Morgan PLC et The Royal Bank of Scotland PLC, en tant qu’Arrangeurs principaux mandatés et Fortis Banque SA, agissant en tant qu’Agent. La Convention de fusion imposait qu’InBev (i) satisfı̂t, en temps et en heure, à toutes les conditions auxquelles InBev est soumise en vertu de ces conventions de crédit et (ii) (a) obtı̂nt et réalisât le financement envisagé par ces conventions ou, au cas où ce financement était indisponible, (b) obtı̂nt et réalisât un financement alternatif. La Convention de fusion imposait également qu’InBev notifie à Anheuser-Busch toute résiliation des conventions de crédit ou de la survenance d’un événement qui aurait empêché InBev de satisfaire une ou plusieurs conditions relatives à l’utilisation initiale de ces conventions de crédit. Au cas ou InBev aurait eu connaissance de tout événement ou de toute circonstance qui aurait rendu indisponible une partie du financement des conventions de crédit avant le 19 mars 2009, pour quelque raison que ce soit, aux conditions prévues dans ces conventions de crédit, InBev aurait dû remplacer, aussi rapidement que possible, cette partie indisponible du financement auprès de sources alternatives. Dans le cadre de l’Offre, InBev a conclu certaines conventions de couverture en vue de couvrir le taux de change entre l’euro et le dollar US aux termes desquels elle a intégralement couvert le produit de l’Offre. InBev est susceptible d’utiliser certains revenus découlant de ces conventions de couverture pour financer une partie de l’Acquisition. 232 Le tableau suivant décrit les sources et l’utilisation des fonds dans le cadre de l’Acquisition : Source des fonds Utilisation des fonds milliards USD (sauf nombre d’actions) Ligne de crédit A — relais aux émissions de dettes sur le marché des capitaux(1) Ligne de crédit B — relais aux ventes(2) 12,0 7,0 Prix de l’offre pour les actions AnheuserBusch Nombre d’actions (entièrement dilué) (milliards) 70 0,750 Ligne de crédit C — prêt bancaire à trois ans 13,0 Valeur de la participation Ligne de crédit D et Convention de crédit revolving — prêt bancaire à cinq ans et 1 milliards USD RCF 13,0 Dette d’Anheuser-Busch à refinancer(4) 1,0 Honoraires et coûts de transaction 1,3 Crédit relais — relais au capital(3) 9,8 52,5 InBev pourrait soit financer l’Acquisition et refinancer une partie des Dettes sénior au moyen Notes : (1) InBev prévoit actuellement d’utiliser le produit d’une ou de plusieurs émissions de dettes sur le marché des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme) pour rembourser une partie des dettes contractées en vue de financer l’Acquisition. (2) Ainsi qu’il est expliqué plus avant à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition », Anheuser-Busch InBev est susceptible à l’avenir de vendre certains actifs ou activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch et prévoit d’utiliser le produit de ces ventes pour rembourser les dettes contractées en vue de financer l’Acquisition. (3) InBev s’attend actuellement à ce que les montants empruntés seront remboursés sur les fonds levés dans le cadre de l’Offre et des produits en espèces perçus par InBev des couvertures des devises étrangères entre l’euro et le dollar US dans le cadre de l’Offre. (4) Le financement obtenu par InBev était basé sur l’hypothèse que la dette d’Anheuser-Bush pouvait être refinancée à hauteur d’environ 1,0 milliard USD. InBev prendra à son compte tout endettement d’AnheuserBusch survivant à la réalisation de l’Acquisition. Au 30 septembre 2008, l’endettement à long terme d’AnheuserBusch s’élevait à 7,7 milliards USD. (5) Les coûts d’honoraires et de transaction incluent certains honoraires contractuels et des commissions de garantie, ainsi que d’autres frais et coûts liés à l’Acquisition et des conventions relatives au financement de la dette et du capital mis en place en vue du Financement de l’Acquisition. 233 13.4.1 Convention relative aux dettes sénior (a) Aperçu La Convention relative aux dettes sénior met les cinq dettes sénior suivantes (les « Dettes sénior ») à la disposition d’InBev et de sa filiale, InBev Worldwide S.à.R.L., en vue de financer l’Acquisition et certains objectifs liés ou, dans le cas de la ligne de crédit revolving décrite au point (v) ci-dessous, pour d’autres objectifs complémentaires : (i) « Ligne de crédit A », prêt à terme d’une durée de 364 jours allant jusqu’à 12 milliards USD en capital, lequel peut être prolongé, au choix d’InBev, pour une année supplémentaire, (ii) « Ligne de crédit B », prêt à terme d’une durée de 364 jours allant jusqu’à 7 milliards USD en capital, (iii) « Ligne de crédit C », prêt à terme d’une durée de trois ans allant jusqu’à 13 milliards USD en capital, (iv) « Ligne de crédit D », prêt à terme d’une durée de cinq ans allant jusqu’à 12 milliards USD en capital et (v) « Ligne de crédit revolving », ligne de crédit revolving multidevises, d’une durée de cinq ans et allant jusqu’à un milliards USD en capital. Les obligations des emprunteurs dans le cadre de la Convention relative aux dettes sénior sont garanties, solidairement et indivisiblement, par certains garants. InBev est tenue de s’assurer que, suite à la clôture de la Fusion, Anheuser-Busch et certaines filiales-clés d’InBev deviennent garants à la Convention relative aux dettes sénior dans certains délais après la première utilisation des Dettes sénior. (b) Utilisation du produit L’utilisation des Lignes de crédit A, B, C et D (les « Prêts à terme ») doit être effectuée au prorata des différents Prêts à terme et ne peut être utilisés que pour financer : (i) les coûts directs d’acquisition d’Anheuser-Busch, y compris les coûts liés au financement de la rémunération due aux actionnaires existants d’Anheuser-Busch, (ii) le refinancement de l’endettement existant d’Anheuser-Busch et de ses filiales ou (iii) les frais, coûts et dépenses et tous les droits de timbre, frais d’enregistrement et autres taxes encourus dans le cadre de l’acquisition d’Anheuser-Busch. L’utilisation de la Ligne de crédit revolving au moyen des lettres de crédit peut être utilisée pour financer : (i) le refinancement de l’endettement existant d’Anheuser-Busch et de ses filiales, (ii) les frais, coûts et dépenses et tous les droits de timbre, frais d’enregistrement et autres taxes encourus dans le cadre de l’acquisition d’Anheuser-Busch ou (iii) les objectifs généraux de la société et de fonds de roulement d’InBev et de ses filiales. 44 milliards USD ont été empruntés lors de la réalisation de la Fusion afin de payer les coûts relatifs à la réalisation de la Fusion : (c) Conditions suspensives et période de fonds certains Les engagements contractés dans le cadre de chacune des Dettes sénior, y compris la Ligne de crédit revolving, auraient été automatiquement annulés dans leur intégralité si la Fusion n’avait pas été réalisée au plus tard le 20 mars 2009. La disponibilité des fonds dans le cadre des Dettes sénior était soumise à la satisfaction d’un ensemble de conditions suspensives initiales (les « Conditions suspensives »), en ce compris la remise des éléments suivants à l’agent du prêteur : – Une copie des décisions des actionnaires d’InBev approuvant (i) l’Acquisition, (ii) les dispositions de changement de contrôle dans le cadre de la Convention relative aux dettes sénior et (iii) l’augmentation de capital pour un montant convenu dans l’Engagement standby de garantie, décrit dans le « Plan de distribution et d’allocation des titres » ; – La confirmation par InBev que (i) toutes les périodes d’attente dans le cadre du HSR Act avaient expiré et que (ii) toutes les autorisations requises conformément au Règlement CE relatif au contrôle des concentrations (Règlement du Conseil (CE) no 139/2004) avaient été reçues ; – La preuve qu’à la date de financement, InBev possèdait des confirmations écrites de Standard & Poor’s et de Moody’s Investor Service selon lesquelles sa notation de crédit (telle qu’évaluée 234 pro forma pour refléter l’Acquisition et tenant compte de l’endettement financier) était au moins de BBB ou mieux selon la notation Standard & Poor’s et de Baa3 ou mieux selon la notation Moody’s Investors Service ; et – La preuve qu’une demande de prélèvement de l’ensemble du montant disponible dans le cadre de la Convention de crédit relais (ou d’un montant inférieur tel que déterminé dans le rapport d’emplois et ressources convenu) avait été déposée (en tenant compte de toute annulation autorisée du Crédit relais décrite ci-dessous). En plus des Conditions suspensives, toutes les utilisations, initiales et ultérieures, requiert aussi, en règle générale, la satisfaction d’autres conditions suspensives, notamment le fait qu’aucun cas de défaut ou (dans le cas d’une utilisation qui ne constitue pas un emprunt renouvelable, c’est-à-dire un emprunt en vue de refinancer la Ligne de crédit revolving arrivée à échéance ou de répondre à une demande relative à une lettre de crédit et répondant à certaines conditions) au possible cas de défaut ne soit en cours ou ne risque de résulter de l’utilisation et que certaines déclarations et garanties données par chaque emprunteur ou garant demeurent exactes dans tous leurs aspects importants. La Convention relative aux dettes sénior détermine une « période de fonds certains » pendant laquelle les prêteurs sont tenus de financer certaines utilisations bien que ces conditions suspensives additionnelles n’ont pas été remplies. Pendant cette période de fonds certains, qui a débuté à la date de la Convention relative aux dettes sénior et qui s’est poursuivi jusqu’à la date de réalisation de la Fusion, un prêteur pouvait refuser de financer des utilisations uniquement dans des cas limités et, en particulier, si (a) les Conditions suspensives n’étaient pas satisfaites, (b) un changement de contrôle d’InBev s’était produit ou tous ses actifs (ou l’essentiel de ses actifs) avait été vendus, (c) une illégalité empêchait le prêteur de remplir son obligation de prêter, (d) certains cas de défaut importants liés à InBev et à certaines filiales importantes (en excluant dans ce cas Anheuser-Busch et ses filiales) demeuraient ou résultaient de l’utilisation proposée ou (e) certaines déclarations importantes relatives à InBev et à certaines filiales importantes (à l’exclusion d’Anheuser-Busch et de ses filiales) n’étaient pas vraies et exactes. (d) Marge Dans le cadre de chaque Dette sénior, InBev peut emprunter à un taux d’intérêt égal au LIBOR ou à l’EURIBOR, plus les coûts obligatoires (éventuels) et plus une marge allant de 1,0 % à 1,75 % par an fondée sur les notes actuelles décernées par les agences de notation à la dette à long terme d’InBev. A l’exception de la Ligne de crédit B, dont la marge augmente avec le temps, les marges des Dettes sénior augmentent dans la mesure où les notes attribuées à la dette à long terme d’InBev baissent. La marge applicable à certaines Dettes sénior peut également être réduite dans certaines circonstances lorsque les notes attribuées à InBev s’améliorent. Certaines marges de Dettes sénior peuvent également être ajustées après le premier anniversaire de la date de financement, par exemple si le choix de prolonger d’un an la durée de la Ligne de crédit A a été fait, la marge relative à la Ligne de crédit A augmente d’un pourcentage précis par an, tandis que la Ligne de crédit D et la Ligne de crédit revolving sont susceptibles de diminuer après le premier anniversaire de la date de financement suite aux remboursements, réductions ou remboursements anticipés des Prêts à terme (sauf dans la mesure où ils ont été financés par une utilisation de la Ligne de crédit revolving ou d’une autre ligne de crédit existante). (e) Remboursements anticipés Des remboursements anticipés obligatoires doivent être effectués dans certaines circonstances dans le cadre des Dettes sénior, y compris (i) dans le cas où une personne ou un groupe de personnes agissant de concert (autres qu’un/que des actionnaire(s) existant(s) de Stichting InBev) acquiert le contrôle d’InBev, auquel cas les prêteurs se voient accorder le droit d’exiger le remboursement anticipés complet de leurs parts respectives dans les utilisations en cours et (ii) à partir du produit net reçu par InBev ou ses filiales des fonds levés dans le cadre de tout emprunt public ou privé ou sur les marchés des capitaux, 235 des fonds levés sur les marchés des capitaux ou de cessions d’actifs, soumis dans chaque cas à des exceptions spécifiques. Dans le cadre de la Convention relative aux dettes sénior, les remboursements anticipés des Prêts à terme se dérouleront de la manière suivante : – Des remboursements anticipés volontaires et les produits nets des fonds levés sur les marchés des capitaux, qui sont destinés à être utilisés pour des remboursements anticipés des Dettes sénior, seront utilisés tout d’abord au remboursement anticipé de la Ligne de crédit B jusqu’à ce qu’elle soit intégralement remboursée, puis des autres Prêts à terme qu’InBev pourrait sélectionner jusqu’à ce que ces Prêts à terme soient intégralement remboursés et, enfin, de la Ligne de crédit revolving ; – Le produit net des fonds levés sur tous les marchés publics ou privés de capitaux et destinés à être utilisé pour des remboursements anticipés seront utilisés tout d’abord au remboursement anticipé de la Ligne de crédit A, en deuxième lieu au remboursement anticipé (au choix d’InBev) de la Ligne de crédit C et / ou de la Ligne de crédit D, en troisième lieu au remboursement anticipé de la Ligne de crédit B et, enfin, de la Ligne de crédit revolving (sous réserve de certaines exceptions) ; et – Le produit net des cessions d’actifs sera utilisé en premier lieu au remboursement anticipé de la Ligne de crédit B, puis de la Ligne de crédit A, de manière telle que le montant cumulé du produit des cessions utilisé au remboursement anticipé des Lignes de crédit B et A ne soit pas inférieur à 7 milliards USD et puisse ensuite être utilisé, au choix d’InBev, pour tout autre endettement financier d’InBev ou de ses filiales (autre que le Crédit relais). Veuillez noter, cependant, que le produit net d’augmentations de capital doit être utilisé pour rembourser anticipativement les montants dus dans le cadre de la Convention de crédit relais avant tout remboursement des Dettes sénior. InBev s’attend à ce que la Ligne de crédit A soit refinancée principalement par une ou plusieurs émissions d’instruments de dettes sur les marchés des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme) et à ce que la Ligne de crédit B soit remboursée en partie par des cessions d’actifs. (f) Engagements par rapport aux conditions financières La Convention relative aux dettes sénior requiert qu’InBev respecte un ratio spécifique de couverture des intérêts et un ratio d’endettement qui est testé une fois par semestre pour la période de douze mois précédant la date du test, commençant le 30 juin 2009. Le ratio initial de couverture des intérêts (qui est le ratio d’EBITDA, calculé conformément à la Convention relative aux dettes sénior, par rapport aux coûts d’intérêts nets sur une base consolidée) est de 2,5 pour 1 et est relevé par paliers pendant la durée des lignes de crédit jusqu’à 3,0 pour 1. Le ratio initial d’endettement (qui est le ratio de la dette nette totale par rapport à l’EBITDA, calculé conformément à la Convention relative aux dettes sénior, sur une base consolidée) est de 5,2 pour 1 et est réduit jusqu’à 3,5 pour 1 pendant la durée des lignes de crédit. 13.4.2 Convention de crédit relais (a) Présentation La Convention de crédit relais a mis à la disposition d’InBev une ligne de crédit à court terme allant jusqu’à 9,8 milliards USD en capital (le « Crédit relais ») pour les objectifs suivants : (i) les coûts directs liés à l’acquisition d’Anheuser-Busch, y compris les coûts liés au financement de la rémunération due aux actionnaires existants d’Anheuser-Busch, (ii) le refinancement de l’endettement existant d’AnheuserBusch et de ses filiales, (iii) les frais, coûts et dépenses et tous les droits de timbre, frais d’enregistrement et autres taxes encourus dans le cadre de l’acquisition d’Anheuser-Busch ou (iv) le financement (direct ou indirect) d’une acquisition par Anheuser-Busch ou ses filiales conformément à une obligation 236 juridiquement contraignante contractée avant la date à laquelle le prêt est effectué dans le cadre du Crédit relais (la « Date de financement du Crédit relais »). Un seul prélèvement a pu être effectué dans le cadre du Crédit relais et l’emprunteur a dû être InBev. InBev a emprunté 9,8 milliards USD au jour de la réalisation de la Fusion aux termes du Crédit relais pour financer la réalisation de la Fusion. Les obligations d’InBev dans le cadre de la Convention de crédit relais sont garanties, solidairement et indivisiblement, par un ou plusieurs garants. A la date de la Convention de crédit relais, seule InBev Worldwide S.à.R.L était garant. InBev est obligée de s’assurer que suite à la clôture de la Fusion, Anheuser-Busch accède au statut de garant dans un délai donné. Le Crédit relais est subordonné aux Dettes sénior conformément à une Convention de subordination datée du 12 juillet 2008, conclue, entre autres, entre InBev, InBev Worldwide S.à.R.L. et les prêteurs dans le cadre de la Convention relative aux dettes sénior et de la Convention de crédit relais. Les engagements contractés dans le cadre du Crédit relais étaient automatiquement annulés ou réduits en fonction du produit net reçu par InBev avant la date de financement suite à une augmentation de capital (en ce compris tous produits en espèces reçus par InBev provenant de la couverture du taux de change entre l’euro et le dollar US dans le cadre de cette augmentation de capital), sous réserve de certains exceptions. (b) Conditions suspensives, période de fonds certains Sous réserve de la satisfaction de certaines conditions suspensives initiales, le Crédit relais était disponible jusqu’au 20 mars 2009. L’intégralité de la période de disponibilité était une « période de fonds certains » dans le cadre de la Convention de prêt relais. Un prêteur ne pouvait refuser de financer le Prêt relais que dans les circonstances limitées suivantes : (i) les conditions suspensives initiales n’étaient pas satisfaites, (ii) un changement de contrôle d’InBev s’était produit ou l’intégralité (ou l’essentiel) de ses actifs avaient été vendus, (iii) une illégalité empêchait le prêteur de remplir son obligation de prêter, (iv) certains cas de défaut importants liés à InBev et à certaines filiales importantes (en excluant dans ce cas Anheuser-Busch et ses filiales) demeuraient ou résultaient de l’utilisation ou (v) certaines déclarations importantes relatives à InBev et à certaines filiales importantes (à l’exclusion d’Anheuser-Busch et de ses filiales) n’étaient pas vraies et exactes. Les conditions suspensives initiales, les principaux cas de défaut et les principales déclarations dans le cadre de la Convention de crédit relais sont pour l’essentiel similaires à celles de la Convention relative aux dettes sénior. (c) Marge Le Crédit relais porte intérêt au taux LIBOR, plus les coûts obligatoires (éventuels) et plus une marge fixe de 1,5 % par an. (d) Remboursements et remboursements anticipés Le Crédit relais doit être remboursé dans son intégralité au sixième mois anniversaire de la Date de financement du crédit relais. Dans certains cas, des remboursements anticipés obligatoires doivent être effectués pour les montants en cours dans le cadre du Crédit relais, y compris dans le cadre d’un changement de contrôle dans des circonstances similaires à celles décrites ci-dessus à la section 13.4.1(e) « Remboursements anticipés ». En outre, sous réserve d’une exception pour les programmes d’avantages sociaux, le Crédit relais doit être remboursé anticipativement à partir du produit net reçu par InBev par le biais d’une opération d’augmentation de capital (en ce compris tous produits en espèces touchés par InBev procurant de la couverture du taux de change entre l’euro et le dollar US dans le cadre de l’Offre. D’après les conditions de la Convention de subordination et de la Convention relative aux dettes sénior, le produit de ces augmentations de capital doit être utilisé pour le Crédit relais avant les Dettes sénior. InBev s’attend à ce 237 que le montant emprunté soit remboursé suite des fonds levés dans le cadre de cette Offre et les produits en espèces touchés par InBev provenant de la couverture du taux de change entre l’euro et le dollar US dans le cadre de l’Offre. 13.5 Approbations réglementaires La Fusion est soumise, et requiert des approbations ou autorisations relatives, à différentes lois sur l’interdiction des concentrations, notamment le « HSR Act » américain. 13.5.1 Etats-Unis D’après le HSR Act et les règles promulguées dans cette loi par la U.S. Federal Trade Commission (« FTC »), la Fusion ne pouvait être réalisée avant que les sociétés Anheuser-Busch et InBev n’aient déposé chacune un formulaire de notification et de rapport dans le cadre du HSR Act et que la période d’attente applicable ait expiré ou qu’il y ait été mis fin anticipativement. InBev a déposé le 15 juillet 2008 un formulaire de notification et de rapport, suivie par Anheuser-Busch le 18 juillet 2008, conformément au HSR Act, auprès de la FTC et de la division antitrust du Département de la justice des Etats-Unis (le « DOJ »). La période d’attente initiale de 30 jours, prévue par le HSR Act (qui a expiré le 18 août 2008) a été prolongée en raison d’une demande d’informations supplémentaires et de documents, émise le 18 août 2008 par le DOJ. L’extension résultant d’une telle demande devait donner à InBev et AnheuserBusch le temps nécessaire pour se conformer dans les grandes lignes à cette demande et fournir les informations et documents pertinents. Cette extension offrait également une période additionnelle de 30 jours aux autorités américaines pour revoir les informations et documents fournis par les parties ayant respecté dans les grandes lignes la demande. Le 14 novembre 2008, InBev et Anheuser-Bush ont conclu un accord avec le DOJ qui a permis de finaliser l’acquisition d’Anheuser-Bush par InBev. D’après la version finale du jugement proposé introduit le 14 novembre 2008 auprès de la District Court du District de Columbia, les trois mesures suivantes doivent être mises en œuvre : – Labatt, une filiale indirecte détenue partiellement par InBev dont le siège social est sis à Toronto, au Canada, doit conférer une licence exclusive et perpétuelle à des tiers : • pour commercialiser, distribuer et vendre de la bière de la marque Labatt (essentiellement Labatt Blue et Labatt Blue Light) destinée à la consommation aux Etats-Unis; • pour brasser cette bière de la marque Labatt aux Etats-Unis ou au Canada dans la mesure où elle est destinée à la vente ou la consommation aux Etats-Unis; et • pour utiliser les marques déposées pertinentes et la propriété intellectuelle; – InBev doit vendre au titulaire de la licence les actifs d’InBev USA LLC d/d/a/ Labatt USA, une filiale d’InBev dont le siège social est sis à Buffalo, New York et dont le personnel est actuellement chargé de l’importation, de la commercialisation et de la vente de la marque de bière Labatt aux grossistes basés aux Etats-Unis; et – Labatt doit brasser et fournir de la bière de la marque Labatt au titulaire de la licence pour une période transitoire qui ne peut durer moins de trois ans. Ces mesures doivent être mises en œuvre après la réalisation de l’acquisition d’Anheuser-Bush par InBev. La version finale du jugement proposé requiert la transposition des mesures précitées pour la première de ces deux dates : dans les 90 jours de l’introduction de la plainte (c’est-à-dire le 14 novembre 2008) ou 5 jours calendriers après que le jugement définitif a été rendu par le District Court, bien que cette période puisse être prolongée de 90 jours à la discrétion du DOJ. Anheuser-Bush InBev a consenti à indemniser AmBev et sa filiale Labatt contre certaines pertes, certains recours et dommages qui seraient la conséquence de la version finale du jugement proposé et de la cession des actifs qui doivent être vendus en vertu de celle-ci. 238 Environ 1,7 millions d’hectolitres de bières de la marque Labatt ont été vendus aux Etats-Unis en 2007. L’effet de ces mesures sur les bénéfices ne devrait pas être important à l’échelle d’Anheuser-Busch InBev. La version finale du jugement proposé décrit ci-dessus est examiné conformément à l’US Tunney Act 15 U.S.C. § 16 (le « Tunney Act »). Le Tunney Act requiert qu’une communication au public, décrivant, entre autres, les termes de la version finale du jugement consenti proposé et de la nature et de la finalité de la procédure, soit publiée dans le Registre Fédéral Américain (U.S. Federal Register) et dans certains journaux afin de donner la possibilité au public de faire ses commentaires sur la version finale du jugement consenti proposé. Ces éventuels commentaires sont pris en compte par le DOJ et la cour lorsqu’ils doivent se prononcer sur la conformité de la version finale du jugement proposé à l’intérêt général et déterminer si ces commentaires doivent être repris dans le jugement définitif. Jusqu’à ce que la procédure prévue par le Tunney Act soit épuisée, le DOJ se réserve le droit de retirer son consentement sur la version finale du jugement proposé et d’adopter toute mesure qu’il estimera adéquate. En outre, les lois américaines relatives à l’interdiction des concentrations confèrent le pouvoir au DOJ et à d’autres, comme les gouvernements des Etats américains et les personnes privées, d’introduire un recours en vue d’interdire une concentration au motif qu’une fusion déjà réalisée diminue de façon substantielle la concurrence, a créé un monopole ou viole d’une toute autre manière les lois relatives à l’interdiction des concentrations de façons autres ou additionnelles qui n’ont pas encore été envisagées par l’action introduite le 14 novembre 2008 et résolues par la version finale du jugement consenti proposé. Le 10 septembre 2008, une action basée sur l’Article 7 de la loi Clayton Antitrust Act, intitulée Ginsburg et al. v. InBev NV/SA et al., C.A. No. 08-1375, a été introduite à l’encontre d’InBev, Anheuser-Busch et Anheuser-Busch, Inc. auprès du Tribunal de district des Etats-Unis (United States District Court) pour le District du Missouri oriental. Selon cette plainte, la Fusion aurait certains effets et conséquences anticoncurrentiels pour le secteur de la bière. De manière générale, les plaignants veulent obtenir un jugement déclaratoire à l’effet que la Fusion est contraire à l’Article 7 du Clayton Antitrust Act et une injonction interdisant la réalisation de la Fusion. Le 3 novembre 2008, les plaignants ont déposé une demande d’injonction préliminaire contre l’acquisition d’Anheuser-Busch par InBev. Le 18 novembre 2008, le Tribunal de district des Etats-Unis pour le District du Missouri oriental a rejeté la requête d’injonction préliminaire des plaignants. Le 19 novembre 2008, les plaignants ont déposé une requête demandant au tribunal de revoir sa décision du 18 novembre 2008 et, sur examen, d’accorder l’injonction préliminaire. Anheuser-Busch InBev estime que la demande de réexamen est totalement privée de fondement. 13.5.2 Autres approbations La Fusion est soumise à diverses lois sur l’interdiction des concentrations non-américaines. Dans la mesure où cela est requis, Anheuser-Busch et InBev ont déposé, ou ont l’intention de déposer, des notifications dans certains pays non américains. L’Approbation de la Fusion a été reçue des autorités de la concurrence pertinentes en Bosnie-Herzégovine, au Brésil, en Chine, en Allemagne, au Mexique, au Monténégro, en Serbie et au Royaume-Uni. Argentine. Dans le cadre de la Loi antitrust no 25,156 (telle que modifiée par le Décret législatif no 396/2001 et mise en œuvre par le Décret réglementaire no 89/2001 et la Résolution no 40/2001), InBev doit déposer une notification suite à la réalisation de la Fusion auprès de la Commission nationale pour la défense de la concurrence (« CNDC »). InBev prépare actuellement la notification pour la CNDC. La CNDC examinera la Fusion une fois que la notification aura été effectuée et fera les recommandations nécessaires au Secrétaire du commerce intérieur (« SIC ») en ce qui concerne l’adoption d’une décision relative à la Fusion. Le SIC peut prendre des mesures, dans le cadre des lois sur l’interdiction des concentrations, qu’il juge nécessaires ou souhaitables, y compris soumettre son approbation de la Fusion au respect de certaines conditions. Bosnie-Herzégovine. Le 22 octobre 2008, le Conseil de la concurrence de Bosnie-Herzégovine a émis une décision autorisant la Fusion conformément au droit de la concurrence de Bosnie-Herzégovine. 239 Brésil. Le 17 septembre 2008, la Commission antitrust brésilienne a approuvé la Fusion conformément à la Loi 8884. Chine. Le 18 novembre 2008, le Ministre du commerce (le « MOC ») a approuvé la Fusion conformément à la Loi abolissant les monopoles et les réglementations promulguées en vertu de celle-ci, sous réserve de certaines conditions, parmi lesquelles, sans l’accord préalable du MOC (i) Anheuser-Busch InBev ne peut pas augmenter sa participation actuelle dans la Brasserie Tsingtao, (ii) InBev n’augmentera pas sa participation actuelle dans Zhujiang Beer Company et (iii) la société fusionnée, Anheuser-Busch InBev, ne sera pas autorisée à investir dans d’autres brasseries en Chine, CR Snow et Beijing Yanjing. InBev doit également doit également signifier toute modification dans son actionnariat de contrôle au MOC. Allemagne. Le 20 septembre 2008, le Bureau fédéral des cartels a approuvé la Fusion conformément au chapitre VII de la Loi contre les restrictions à la concurrence. Mexique. Le 16 octobre 2008, la Commission fédérale de la concurrence a rendu une résolution d’approbation de la Fusion conformément à la Loi fédérale sur la concurrence économique (Ley Federal de Competencia Económica ou la « FLEC ») et les réglementations y afférentes. Monténégro. Le 20 octobre 2008, l’Autorité de la concurrence de la République du Monténégro a émis une décision autorisant la Fusion conformément à la Loi sur la concurrence de la République du Monténégro. Serbie. Le 12 septembre 2008, la Commission de la concurrence de la République de Serbie a approuvé la Fusion sans condition conformément à la Loi sur la concurrence de la République de Serbie. Royaume-Uni. Le 18 novembre 2008, le bureau britannique du commerce (UK Office of Fair Trading) a annoncé sa décision de ne pas renvoyer la Fusion devant la Commission de la Concurrence et dès lors d’autoriser la Fusion sans condition conformément à l’Entreprise Act de 2002. Uruguay. InBev prévoit de déposer une notification peu après la réalisation de la Fusion auprès de la Commission antitrust conformément à la Loi 18.159 et le Décret 404/007. 13.6 Calendrier de la Fusion L’Assemblée Générale Extraordinaire d’InBev du 29 septembre 2008 a approuvé l’Acquisition et l’Offre (voir section 14.1.6 « Autorisations relatives à l’Offre »). Elle a par ailleurs approuvé, notamment, certaines autres résolutions en relation avec l’Acquisition, dont : – La modification de la dénomination de la Société en « Anheuser-Busch InBev » et l’amendement de l’article 1er des statuts en conséquence, sous la condition suspensive du dépôt du certificat de fusion auprès du « Secretary of State » de l’Etat du Delaware et avec effet à partir dudit dépôt, ou à toute autre date ultérieure à convenir, par écrit, par les parties à la Convention de fusion et à indiquer dans le certificat de fusion, comme cela est prévu dans la Convention de fusion ; – La nomination de Monsieur August Busch IV en qualité d’administrateur de la société, pour une période expirant à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la société à tenir en 2011, sous la condition suspensive du dépôt du certificat de fusion auprès du « Secretary of State » de l’Etat du Delaware et avec effet à partir dudit dépôt, ou à toute autre date ultérieure à convenir, par écrit, par les parties à la Convention de fusion et à indiquer dans le certificat de fusion, comme cela est prévu dans la Convention de fusion ; et – L’approbation, conformément à l’article 556 du Code belge des sociétés, de certaines clauses de changement de contrôle contenues dans une convention relative aux dettes sénior (« Senior Facilities Agreement ») d’un montant de 45 milliards de dollars US et une convention de crédit relais (« Bridge Facility Agreement ») d’un montant de 9,8 milliards de dollars US en vue du financement de l’Acquisition. Un prêteur peut refuser de financer les utilisations et un remboursement anticipé peut être requis conformément aux dispositions relatives au changement de contrôle contenues dans ces conventions de crédit si une personne ou un groupe de 240 personnes quelconques (autres que Stichting InBev ou tous autres actionnaires existants d’InBev de Stichting InBev) agissant de concert acquiert le contrôle d’InBev. Le 12 novembre 2008, une majorité des actions d’Anheuser-Busch a voté l’approbation de la Fusion lors d’une Assemblée générale spéciale. La Fusion a été réalisée et le certificat déposé le 18 novembre 2008. 13.7 13.7.1 Discussion à titre d’illustration de l’impact financier non audité sur InBev du fait de l’acquisition d’Anheuser-Busch Introduction Le présent document a pour objet d’illustrer l’impact financier (non audité) de l’acquisition d’AnheuserBusch (voir section 13.1 « Présentation ») sur InBev et ses incidences sur le financement initial de l’acquisition par une combinaison de dettes senior et de crédits relais ainsi que du produit de l’Offre (voir section 13.4 « Financement de l’Acquisition »), ainsi que le refinancement des crédits relais à partir du produit de l’Offre. Il est fait conjointement référence à l’Acquisition, son financement et le refinancement sous la dénomination de « Transactions » et à cette discussion à titre d’illustration de l’impact financier (non audité) des Transactions sous la dénomination de « Compte-rendu ». Les informations contenues dans ce Compte-rendu au sujet de l’illustration de l’impact financier non audité des Transactions sont réparties en trois sous-sections : « Introduction », « Description des ajustements » et « Description de l’impact global pour InBev ». Ce Compte-rendu a été préparé uniquement à titre d’illustration. InBev n’a pas exercé de contrôle sur Anheuser-Busch avant que l’Acquisition n’ait été complètement réalisée. Jusqu’à cette date, en raison de restrictions légales sur la conduite des sociétés préalablement à l’Acquisition, InBev ne disposait que d’un accès limité aux informations financières et autres relatives à Anheuser-Busch. De plus, InBev n’avait accès à aucune information sur Grupo Modelo et Tsingtao, deux entreprises dans lesquelles Anheuser-Busch détient une participation et qu’Anheuser-Busch comptabilise selon la méthode de la mise en équivalence en application des normes U.S. GAAP. En raison de ces restrictions, InBev n’est pas en mesure de présenter des comptes pour Anheuser-Busch sur une base en cohérence avec les politiques comptables d’InBev établies selon les normes IFRS. Par ailleurs, l’accès limité aux informations financières et autres d’Anheuser-Busch empêchait InBev de réaliser les travaux d’évaluation nécessaires à la préparation d’une affectation du prix d’achat, provisionnel ou autre, d’Anheuser-Busch du type considéré par les normes IFRS. En outre, InBev n’a reflété aucune cession éventuelle d’actifs ou d’activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch qui pourrait se produire dans le cadre ou par suite de l’Acquisition. En raison des limitations précitées, InBev n’est pas en mesure de présenter des « informations financières pro forma » et le présent Compte-rendu ne constitue pas de telles informations au sens de l’Annexe II du Règlement (CE) No 809/2004 de la Commission Européenne du 29 avril 2004. Les informations contenues dans le présent Compte-rendu se fondent sur les informations à la disposition d’InBev et sur certaines estimations et hypothèses qu’InBev estime raisonnables. Etant donné que ce Compte-rendu comprend des incertitudes et des hypothèses, ces informations sont fournies à seul titre illustratif et ne prétendent pas être représentatives de la réalité de la situation financière ou des résultats des activités qui auraient résulté si les Transactions s’étaient produites aux dates précisées ci-dessous ; elles ne prétendent pas non plus prédire la situation financière, ni les résultats des activités d’Anheuser-Busch InBev à toute date ou pour toute période ultérieure. Ce Compte-rendu ne reflète aucune économie de coût projetée ou autre synergie (voir la section 5.1.2(a) « Atouts » et la section 13.2 « Raisons de l’Acquisition »), ni aucun élément spécifique tels que les paiements en vertu des dispositions contractuelles applicables en cas de changement de contrôle, ni aucun frais de restructuration ou d’intégration qui pourraient être encourus en conséquence de l’Acquisition. Ainsi qu’il est exposé plus avant à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition », est susceptible de vendre certains actifs ou activités d’InBev ou d’Anheuser-Busch et compte utiliser les 241 produits de ces cessions éventuelles pour rembourser certaines dettes contractées pour financer l’Acquisition. Ces cessions n’ont pas été prises en compte dans la préparation du Compte-rendu. Par conséquent, ces événements n’ont été reflétés dans aucun montant présenté dans le présent Compterendu. InBev enregistrera l’Acquisition en utilisant la méthode comptable de l’acquisition (« purchase method »). Dans le cadre de l’Acquisition, un expert tiers indépendant effectuera une évaluation de certains ou de l’ensemble des actifs d’Anheuser-Busch à la date de clôture de la Fusion. Par la suite, InBev préparera une affectation du prix d’acquisition sur la base des justes valeurs des actifs corporels et incorporels acquis et des passifs assumés d’Anheuser-Busch à cette date de clôture. Il est probable que l’impact de l’affectation du prix d’acquisition sera significatif, y compris quant à l’affectation d’une partie du prix d’acquisition à des actifs corporels et incorporels amortissables, et de l’augmentation consécutive de la charge d’amortissement afférente. L’affectation du prix d’acquisition à tout autre actif et dette identifiés d’Anheuser-Busch pourrait donner lieu à des impacts récurrents ou non ayant un effet positif ou négatif sur l’EBITDA et le profit net d’InBev. Néanmoins, comme il a été souligné ci-dessus, à la date du présent Prospectus, InBev ne dispose que d’un accès limité aux informations relatives à Anheuser-Busch et les analyses nécessaires pour estimer les justes valeurs des actifs et passifs d’Anheuser-Busch n’ont pas été réalisées, ni l’affectation du prix d’acquisition en découlant. Dans le cadre du présent Compte-rendu, l’excédent du prix d’achat d’Anheuser-Busch sur ses fonds propres historiques est supposé être affecté en totalité au goodwill (qui n’est pas amorti selon les normes IFRS) et, par conséquent, aucun ajustement n’a été reflété dans le présent Compte-rendu en vue de l’application de la méthode comptable de l’acquisition. Le présent Compte-rendu repose sur, d’une part, les comptes consolidés historiques publiés d’InBev au et pour le semestre clôturé le 30 juin 2008 et pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 (voir section 16 « Information financière historique d’InBev ») et sur, d’autre part, les comptes consolidés historiques d’Anheuser-Busch au et pour le semestre clôturé le 30 juin 2008 et pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 (voir Annexe A). Les effets estimés sur le bilan décrits dans le présent Compte-rendu ont été déterminés comme si les Transactions avaient eu lieu le 30 juin 2008. Les effets estimés sur le compte de résultats ont été déterminés comme si les Transactions avaient eu lieu en date du 1er janvier 2007. Le présent Compte-rendu doit être lu conjointement avec les comptes consolidés historiques et les notes y afférentes d’InBev et d’Anheuser-Busch, repris ailleurs dans le présent Prospectus. InBev prépare ses comptes consolidés conformément aux politiques comptables énoncées dans son rapport annuel, qui sont conformes aux normes IFRS. Anheuser-Busch prépare ses comptes consolidés en conformité avec les normes U.S. GAAP. En raison des limitations énoncées ci-dessus, les comptes consolidés historiques d’Anheuser-Busch n’ont pas été convertis aux normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev. La conversion de ces informations est complexe et peut nécessiter plusieurs mois. Aux fins du présent Compte-rendu, les données financières historiques d’Anheuser-Busch ont été « converties à titre transitoire » aux normes IFRS en appliquant aux comptes historiques préparés en U.S. GAAP les normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev à tous égards significatifs, lorsque cela était possible. InBev n’a pas tenté de quantifier toutes les différences qui auraient été identifiées si des comptes complets d’AnheuserBusch avaient été préparés conformément aux normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev. Si une conversion complète aux normes IFRS telles qu’appliquées par InBev avait été effectuée, d’autres différences comptables et d’information pourraient avoir été identifiées, qui ne sont pas décrites ci-dessous, et dont certaines pourraient être significatives. Par ailleurs, alors que certains reclassements ont été effectués pour assurer la cohérence d’information relative à Anheuser-Busch avec la présentation des comptes d’InBev, d’autres reclassements pourraient être identifiés après la réalisation de l’Acquisition, lorsqu’une conversion complète aux normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev pourra être effectuée. Par conséquent, aucune assurance ne peut être donnée que les informations décrites dans le présent Compte-rendu constituent un résumé complet de toutes les différences qui auraient résulté d’une préparation des comptes d’Anheuser-Busch conformément aux normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev. 242 Les informations financières historiques d’InBev sont présentées en euros. Les comptes consolidés historiques d’Anheuser-Busch sont établis en dollars américains. Dans le cadre du présent Compterendu, les informations financières d’Anheuser-Busch ont été converties en euros. Pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, les données relatives au compte de résultats d’Anheuser-Busch ont été converties au taux moyen pour les douze mois de 1,367635 USD = 1 EUR ; pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, elles ont été converties au taux moyen pour les six mois de 1,533385 USD = 1 EUR. Les données du bilan d’Anheuser-Busch ont été converties en euros en utilisant le taux de clôture au 30 juin 2008 de 1,576399 USD = 1 EUR. 13.7.2 Description des ajustements (a) Description de la conversion transitoire d’Anheuser-Busch aux normes IFRS Les comptes consolidés historiques d’Anheuser-Busch inclus dans l’annexe A du Prospectus ont été préparés conformément aux normes U.S. GAAP. La présente description aborde l’impact financier estimé dans le chef d’Anheuser-Busch de la « conversion transitoire » de ces comptes vers les normes IFRS, en appliquant les politiques comptables d’InBev à tous égards significatifs, lorsque cela est possible. Comme mentionné ci-dessus, InBev avait un accès limité aux informations d’Anheuser-Busch et, par conséquent, la société n’a pas été en mesure de préparer les comptes d’Anheuser-Busch conformément aux normes IFRS telles qu’elle les applique. Les limitations de l’accès d’InBev à certaines informations concernent notamment les données relatives à Grupo Modelo et à Tsingtao, sociétés dans lesquelles Anheuser-Busch détient d’importantes participations qu’elle comptabilise selon la méthode de la mise en équivalence en application des normes U.S. GAAP. Par conséquent, aucun ajustement n’a été apporté par InBev aux données financières historiques d’Anheuser-Busch présentées dans le Compte-rendu relatif à Grupo Modelo et Tsingtao. En outre, l’application des normes IFRS à certaines classes de transactions telles que les paiements en actions et les frais de recherche et de développement, ou aux politiques telles que la durée de vie utile estimée des immobilisations, ne peut être réalisée que si InBev bénéficie d’un accès plus grand aux données financières (et à la direction) d’Anheuser-Busch en vue de déterminer les politiques comptables IFRS adéquates relatives à Anheuser-Busch. En outre, l’application par InBev de la méthode comptable de l’acquisition à l’Acquisition aurait pour conséquence que les résultats des opérations et soldes reportés en IFRS ne seraient pas identiques à ceux présentés dans le présent Compte-rendu. Par conséquent, les données IFRS relatives aux comptes d’Anheuser-Busch incluses dans le présent Compte-rendu ne sont pas en totale conformité aux normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev et elles sont incomplètes en ce sens qu’elles peuvent ne pas représenter tous les ajustements et reclassements significatifs requis pour mettre les informations financières U.S. GAAP d’Anheuser-Busch en conformité avec les normes IFRS telles qu’appliquées par InBev. Pour effectuer la « transition » des informations financières d’Anheuser-Busch vers les normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev, la direction d’InBev a estimé l’impact financier dans le chef d’Anheuser-Busch des éléments suivants, tels qu’énoncés dans les paragraphes ci-après. Avantages au personnel Anheuser-Busch prévoit des plans de pension pour son personnel et octroie sous certaines conditions des avantages en matière de soins de santé et d’assurance-vie au personnel retraité. Les différences entre les normes U.S. GAAP et les normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev, et qui donneront lieu à des ajustements, sont résumées ci-après : – Gains et pertes actuariels : En U.S. GAAP, les gains et pertes actuariels sont reportés dans le poste des capitaux propres « Cumul des autres éléments du résultat étendu » (« AOCI » — « Accumulated other comprehensive income ») au bilan consolidé afin de refléter l’état du financement des plans à prestations définies, et sont amortis en dehors de l’AOCI dans le compte de résultats comme composant du coût annuel de pension sur la période d’activité moyenne 243 résiduelle du personnel actif affilié au plan. Comme l’autorisent les normes IFRS, InBev a choisi de comptabiliser systématiquement en dehors du compte de résultats tous les gains et pertes actuariels au cours de la période durant laquelle ils se produisent, en utilisant l’option offerte par l’« Etat des produits et charges reconnus dans les capitaux propres » (« Statement of Recognized Income and Expense » — « SoRIE »). Selon cette méthode, les montants comptabilisés dans le SoRIE ne sont pas comptabilisés par la suite dans le compte de résultats. InBev estime qu’un ajustement transitoire visant à éliminer l’amortissement des gains et pertes actuariels du coût annuel de pension s’élèverait à un montant total de 91,3 millions USD avant impôts (54,8 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007 et à un montant de 34,2 millions USD avant impôts (20,5 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008. – Coûts des services passés : En U.S. GAAP, les coûts des services passés positifs relatifs aux membres du personnel anciens et actuels sont reportés dans l’AOCI et amortis en dehors de l’AOCI dans le compte de résultats, comme un composant des coûts annuels de pension, sur la période pendant laquelle l’employeur s’attend à bénéficier de l’avantage économique résultant de ces coûts, ce qui correspond généralement à la période d’activité moyenne résiduelle du personnel actif. Les coûts des services passés négatifs compensent tout d’abord les coûts des services passés positifs antérieurs, l’excédent étant comptabilisé comme produit de la même manière que les coûts des services passés positifs. Selon les normes IFRS telles qu’appliquées par InBev, les coûts des services passés positifs et négatifs sont comptabilisés dans le compte de résultats pendant la période restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au personnel. Si les droits à prestations sont déjà acquis, les coûts des services passés sont reconnus immédiatement. InBev estime qu’un ajustement transitoire pour éliminer l’amortissement des coûts des services passés positifs et négatifs des coûts annuels de pension s’élèverait à 8,5 millions USD avant impôts (5,1 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007 et à 4,0 millions USD avant impôts (2,4 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008. – Evaluation des actifs du régime : En U.S. GAAP et en IFRS, les actifs du régime doivent être estimés à leur juste valeur. Afin de déterminer le rendement attendu des actifs du régime, les normes IFRS imposent que ces actifs soient estimés à leur juste valeur alors qu’en U.S. GAAP, les actifs du régime peuvent être estimés à leur juste valeur ou en utilisant une valeur calculée qui intègre des changements de juste valeur sur une certaine période. Anheuser-Busch a utilisé une valeur calculée selon les normes U.S. GAAP. Par conséquent, InBev estime que des adaptations transitoires d’un montant total de 7,2 millions USD avant impôts (4,3 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, et de 11,5 millions USD avant impôts (6,9 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008, sont nécessaires pour réduire le coût annuel de pension afin de refléter le rendement attendu des actifs, tel que déterminé conformément aux normes IFRS. – Date d’évaluation : En U.S. GAAP, Anheuser-Busch comptabilise ses actifs et ses passifs liés à la retraite en utilisant comme date d’évaluation annuelle le 1er octobre. Les normes IFRS imposent aux sociétés d’évaluer les actifs et les passifs liés à la retraite à la date de clôture du bilan consolidé. Durant le premier trimestre de l’année 2007, Anheuser-Busch a comptabilisé une charge de 19 millions USD avant impôts (11,4 millions USD après impôts) suite à la liquidation d’un plan de pension survenue durant le quatrième trimestre de l’année 2006. La période de comptabilisation de cette charge était appropriée en U.S. GAAP, compte tenu de la date d’évaluation du 1er octobre. Si Anheuser-Busch rapportait en IFRS et utilisait une date d’évaluation au 31 décembre, cette charge aurait été enregistrée au cours du quatrième trimestre de l’année 2006. Par conséquent, un ajustement transitoire aurait été nécessaire pour éliminer cette charge du coût annuel de pension de l’exercice clôturé au 31 décembre 2007. – Reclassements : En U.S. GAAP, l’état du financement des plans de pension à prestations définies (c’est-à-dire la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies moins la juste valeur 244 des actifs du régime) est comptabilisé au bilan consolidé. Alors que le plan de pension d’Anheuser-Busch est sous-financé, le montant comptabilisé au passif du bilan consolidé au titre des engagements de pension est net d’un actif s’élevant à 57,4 millions USD représentant les recettes attendues provenant des subsides alloués par Medicare Part D. En IFRS, ces subsides devraient être présentés comme des actifs dans le bilan consolidé. Par conséquent, InBev estime qu’une reclassification transitoire de 57,4 millions USD devrait être effectuée pour présenter ces recettes attendues comme des actifs au bilan consolidé clôturé au 30 juin 2008. Les ajustements transitoires estimés ci-dessus augmenteraient les bénéfices consolidés avant impôts d’Anheuser-Busch de 126 millions USD (75,6 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, et d’un montant de 49,7 millions USD (29,8 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008 ; les fonds propres consolidés au 30 juin 2008 d’Anheuser-Busch augmenteraient quant à eux de 7,8 millions USD. Rémunérations en actions – Impôts différés actifs : En U.S. GAAP, les impôts différés actifs sur les octrois de rémunérations en actions sont évalués à la juste valeur à la date d’octroi des rémunérations concernées et sont comptabilisés dans le compte de résultats conjointement aux charges y afférentes. En U.S. GAAP, les fluctuations du cours de l’action n’ont pas d’impact sur les impôts différés actifs, et n’entraı̂nent pas d’ajustement avant la liquidation ou l’échéance des transactions concernées. En IFRS, les impôts différés actifs sont évalués à la fin de chaque période de présentation des comptes, en tenant compte d’une estimation de la déduction fiscale éventuelle future pour les attributions en question. Si les fluctuations du cours de l’action ont un impact sur la déduction fiscale future, l’estimation de cette déduction fiscale sera basée sur le cours actuel de l’action. InBev estime que, conformément aux normes IFRS, un ajustement transitoire de 105,6 millions USD serait nécessaire au 30 juin 2008 pour comptabiliser les impôts différés actifs relatifs aux rémunérations fondées sur des actions. Compte tenu du peu de données disponibles relatives aux options sur actions attribuées aux membres du personnel, InBev estime que l’augmentation des impôts différés actifs décrite ci-dessus conduirait à une augmentation correspondante des fonds propres consolidés. – Charges sociales : En U.S. GAAP, une dette pour impôts sur salaires relatifs aux rémunérations fondées sur des actions doit être comptabilisée à la date de l’événement qui déclenche l’évaluation et le paiement de l’impôt. En IFRS, les charges sociales — telles que l’impôt sur salaires relatif aux rémunérations fondées sur des actions — sont comptabilisées comme charges dans le compte de résultats de la période durant laquelle la charge de rémunération y afférente est comptabilisée. InBev estime qu’un ajustement transitoire pour comptabiliser une charge pour impôt sur salaires s’élèverait à 7,7 millions USD avant impôts (4,6 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008, le total des dettes correspondantes s’élevant à 19,1 millions USD au 30 juin 2008. La différence de 11,4 millions USD (6,9 millions USD après impôts) représente la charge qui aurait dû être comptabilisée au cours des périodes antérieures. Etant donné que la différence entre la charge qui a été comptabilisée en U.S. GAAP et celle qui devrait être enregistrée en IFRS n’était pas significative pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, InBev n’a pas estimé d’ajustement transitoire sur les charges pour impôts sur salaires pour cette période. – Classification des engagements : En vertu des conditions actuelles des octrois, Anheuser-Busch peut, à la demande d’un membre du personnel, prélever l’impôt dû par l’employé au moment de l’exercice des octrois. Dans ce cas, le membre du personnel recevra seulement une partie des actions octroyées. En U.S. GAAP, une transaction prévoyant une telle clause de prélèvement peut être classée au titre de transaction de type « instruments de capitaux propres » pour autant que les conditions permettent uniquement de prélever un impôt au taux légal minimum et non à un taux plus élevé, même si l’impôt est prélevé sur les liquidités existantes de l’émetteur. Par conséquent, 245 ces rémunérations ont été classées comme des rémunérations de capital par Anheuser-Busch dans sa comptabilité en U.S. GAAP. En normes IFRS, ces transactions peuvent également être classées comme « instruments de capitaux propres », pour autant qu’une société acquitte la retenue fiscale en organisant la vente des actions sur le marché libre pour le compte du membre du personnel. Si une société ne vend pas les actions sur le marché libre mais rachète effectivement les actions pour lesquelles il y a une retenue, les normes IFRS peuvent exiger que cette partie des transactions soit classée comme une dette (même si la retenue fiscale est plafonnée au taux légal minimum). Cette classification nécessiterait que les octrois soient évalués à leur valeur de marché à chaque période de présentation des comptes, les changements étant enregistrés comme frais de rémunération. Etant donné qu’Anheuser-Busch ne vend pas les actions pour lesquelles il y a une retenue fiscale sur le marché libre, les normes IFRS peuvent exiger la reconnaissance d’une dette lors de chaque octroi. Tandis qu’un changement de classification pourrait résulter en un ajustement transitoire des frais de rémunération, la différence potentielle n’a pas été estimée par InBev du fait que les informations sur les options sur actions attribuées aux membres du personnel d’Anheuser-Busch sont limitées. Les ajustements transitoires estimés ci-avant diminueraient les revenus consolidés avant impôts d’Anheuser-Busch de 7,7 millions USD (4,6 millions USD après impôts) pour les six mois clôturés au 30 juin 2008, et augmenteraient les fonds propres d’Anheuser-Busch au 30 juin 2008 de 94,1 millions. d’USD InBev n’a pas estimé d’ajustement transitoire qui aurait eu un impact sur le bénéfice net pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007. Coûts d’emprunt Selon les normes U.S. GAAP, Anheuser-Busch porte à l’actif de son bilan les coûts d’emprunt, comme faisant partie du coût des investissements. Conformément aux normes IFRS, les coûts d’emprunt sont reconnus comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus, sauf dans la mesure où ces coûts sont directement attribuables à un actif qualifié. Etant donné qu’InBev n’a pas anticipé l’adoption de la version révisée de la norme IFRS relative aux coûts d’emprunt, la politique comptable utilisée par InBev préconise que tous les coûts d’emprunt soient comptabilisés en charges lorsqu’ils sont encourus. Dès lors, InBev estime que les ajustements de transition pour éliminer le report de coûts d’emprunt de la période, l’amortissement des coûts activés antérieurement et les autres coûts d’emprunts non encore amortis inclus aux immobilisations corporelles, augmenteraient le résultat consolidé avant impôts d’Anheuser-Busch de 10,7 millions USD (6,4 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, et de 5,2 millions USD (2,9 millions USD après impôts) pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, et qu’ils réduiraient les capitaux propres consolidés de 183,7 millions USD au 30 juin 2008. Stocks L’impact fiscal des ajustements transitoires a été évalué en prenant comme taux le taux de taxation réglementaire d’Anheuser-Busch fixé à 40 %. Anheuser-Busch applique la méthode de valorisation « dernier entré, premier sorti » (« LIFO ») afin de déterminer principalement le coût du stock de production nationale. Anheuser-Busch utilise l’évaluation au coût moyen principalement pour les stocks de production internationale et de commercialisation. Les normes IFRS ne permettent pas l’utilisation de la méthode LIFO pour valoriser le stock. En conséquence, InBev estime que les ajustements de transition pour renverser les effets de l’utilisation de la méthode LIFO par Anheuser-Busch augmenteraient le résultat consolidé avant impôts d’Anheuser-Busch de 45,7 millions USD (27,4 millions USD après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, et de 50,9 millions USD (30,5 millions USD après impôts) pour le semestre clôturé au 30 juin 2008 ; ils résulteraient également en une augmentation des capitaux propres consolidés de 168,1 millions USD au 30 juin 2008. 246 Impôts sur le bénéfice Selon les normes U.S. GAAP, les actifs et les passifs d’impôts différés suivent la classification de l’élément du bilan auxquels ils se rapportent. En l’absence d’actifs ou de passifs liés, les actifs et les passifs d’impôts différés sont classés en fonction du moment attendu de leur réalisation. Selon les normes IFRS, les actifs et les passifs d’impôts différés sont classés comme des éléments non-courants dans le bilan consolidé, et présentés comme courants et non-courants dans les notes aux comptes. InBev estime qu’une reclassification de transition serait reflétée au 30 juin 2008 pour présenter le solde de 62,1 millions USD parmi les passifs non-courants. Selon les normes U.S. GAAP, un passif pour des crédits d’impôts non comptabilisés et l’actif d’impôt différé correspondant ne peuvent être combinés avec d’autres passifs et actifs d’impôt différé et sont présentés séparément au bilan. Selon les normes IFRS, les passifs pour des crédits d’impôts non comptabilisés sont compensés avec les actifs d’impôt différé apparentés. En conséquence, InBev estime qu’une reclassification de transition serait reflétée au 30 juin 2008 pour combiner le passif pour des crédits d’impôts non comptabilisés de 122,5 millions USD et l’actif d’impôt différé lié de 63,9 millions USD en un seul passif net de 58,6 millions USD. Reclassements Certains postes des comptes d’Anheuser-Busch préparés conformément aux principes comptables généralement admis aux Etats-Unis devraient être reclassés pour se conformer à la présentation d’InBev sous IFRS. La liste non exhaustive des reclassements à considérer comprend l’éclatement en rubriques individuelles conformément à la présentation d’InBev des dépenses de marketing, de distribution et d’administration, qui sont présentées de manière agrégée dans le compte de résultats d’AnheuserBusch, ainsi que le reclassement de certains frais de transport qui ont été enregistrés parmi le coût des ventes par Anheuser-Busch pour obtenir une cohérence avec la présentation d’InBev des frais de distribution. En outre, selon les normes IFRS, les entreprises sont tenues de présenter les intérêts minoritaires parmi les capitaux propres. Les intérêts minoritaires au bilan d’Anheuser-Busch, qui s’élèvent à 44,8 millions USD au 30 juin 2008 et sont inclus dans la rubrique « Autres dettes à long terme », seraient reclassés vers les capitaux propres afin d’assurer la cohérence avec la présentation retenue par les politiques comptables d’InBev établies selon les normes IFRS. Les reclassements au bilan et au compte de résultats d’Anheuser-Busch dans ce Compte-rendu sont incomplets, dans la mesure où ils ne comprennent pas l’ensemble des reclassements requis pour que l’information financière d’Anheuser-Busch préparée sous le référentiel U.S. GAAP soit conforme aux normes IFRS telles qu’appliquées par InBev. Résumé de l’impact de la transition d’Anheuser-Busch vers les normes IFRS En conséquence des ajustements précités, InBev estime que l’impact financier pour Anheuser-Busch relatif à la transition d’Anheuser-Busch vers les normes IFRS telles qu’appliqué par InBev, sous réserve des limitations et dans la limite des hypothèses décrites ci-dessus, s’établirait comme suit : – Pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007, le résultat consolidé d’Anheuser-Busch aurait augmenté de 182,4 millions USD (133,4 millions EUR) avant impôts, et de 109,4 millions USD (80,0 millions EUR) après impôts, pour atteindre en IFRS un bénéfice estimé avant impôts de 3.267,5 millions USD (2.389,2 millions EUR), et un bénéfice estimé attribuable aux porteurs de capitaux propres de 2.224,7 millions USD (1.626,7 millions EUR). – Pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, le résultat consolidé d’Anheuser-Busch aurait augmenté de 98,1 millions USD (64,0 millions EUR) avant impôts, et de 58,6 millions USD (38,2 millions EUR) après impôts, pour atteindre en IFRS un bénéfice estimé avant impôts de 1.842,3 millions USD (1.201,5 millions EUR), et un bénéfice estimé attribuable aux porteurs de capitaux propres de 1.258,7 millions USD (820,9 millions EUR). – Les fonds propres consolidés d’Anheuser-Busch auraient augmenté de 86,3 millions USD (54,7 millions EUR) au 30 juin 2008, pour atteindre en IFRS des fonds propres estimés attribuables aux porteurs de capitaux propres de 4.190,3 millions USD (2.658,2 millions EUR). 247 (b) Impact de l’affectation du prix de l’acquisition d’Anheuser-Busch Ce Compte-rendu se fonde sur l’hypothèse que la méthode comptable de l’acquisition (« purchase method ») sera appliquée à l’Acquisition en ligne avec la norme IFRS 3 « Regroupements d’Entreprises ». Les règles relatives à l’affectation du prix d’acquisition et à la comptabilisation postérieure du goodwill et des actifs incorporels sont dérivées de l’application des normes IFRS 3 « Regroupements d’Entreprises », IAS 36 « Dépréciation d’Actifs » et IAS 38 « Immobilisations Incorporelles ». Les normes IFRS prescrivent que tous les actifs, passifs et engagements soient évalués à leur juste valeur au moment de l’acquisition et que le prix d’acquisition leur soit alloué, le solde éventuel étant affecté au goodwill (« affectation du prix d’acquisition »). Ceci inclut en particulier des actifs incorporels qui ne sont pas repris à l’actif des comptes d’Anheuser-Busch à ce jour. L’affectation du prix de l’Acquisition en conformité avec les IFRS n’a pas encore été réalisée. InBev n’a eu qu’un accès limité à certaines informations d’Anheuser-Busch, et dès lors, il n’a pas été possible de mener les études d’évaluation nécessaires à l’estimation exacte des justes valeurs des actifs d’AnheuserBusch à acquérir, et de ses passifs à assumer à la date de clôture. Par conséquent, pour les besoins de ce Compte-rendu, InBev a supposé que l’excédent du prix d’acquisition d’Anheuser-Busch sur ses capitaux propres historiques, en l’absence d’affectation du prix d’acquisition, est alloué en totalité au goodwill (qui n’est pas amorti en IFRS). La norme IFRS 3 « Regroupements d’Entreprises » permet à l’acquéreur de comptabiliser un regroupement d’entreprise en faisant usage de valeurs provisoires si la juste valeur à attribuer aux actifs, passifs et engagements identifiables de la société acquise ne peut être déterminée que provisoirement à la fin de la période de l’acquisition. En IFRS, InBev disposera de 12 mois à partir de la date de l’Acquisition pour reconnaı̂tre les ajustements de ces valeurs provisoires liés à l’achèvement de la comptabilisation initiale. InBev estime que le montant total des fonds nécessaires pour effectuer l’Acquisition sera d’environ 54,8 milliards USD (voir la section 13.1 « Présentation »). De ce montant, le prix d’acquisition d’AnheuserBusch s’élève à 52,2 milliards USD tandis que le montant estimé des coûts liés aux transactions devrait être d’environ 1,3 milliards USD (0,8 milliards EUR), dont 0,4 milliards USD (0,3 milliards EUR) seraient affectés au goodwill et le solde relatif à la dette et au financement du capital, en ce compris les honoraires conventionnels, les honoraires d’engagement et d’autres frais de financement et liés. En outre, InBev prévoit de refinancer l’endettement de 1,3 milliards d’USD d’Anheuser-Busch. Les capitaux propres historiques d’Anheuser-Busch, ajustés comme décrit ci-dessus pour assurer la transition vers les normes IFRS telles qu’elles sont appliquées par InBev, sous réserve des limitations et dans la limite des hypothèses décrites ci-dessus, devraient s’établir à 4,2 milliards USD (2,7 milliards EUR) au 30 juin 2008, ce qui devrait aboutir à un excédent du prix d’acquisition sur les capitaux propres historiques de 48,4 milliards d’USD (30,7 milliards EUR). Les investisseurs examinant ce Compte-rendu devraient noter que, après l’Acquisition, l’affectation du prix d’acquisition va en tout cas donner lieu, entre autres, à la reconnaissance d’actifs incorporels et d’un goodwill, à des ajustements des valeurs d’immobilisations corporelles et de stocks, ainsi qu’à la possible constatation, ou à la dé-comptabilisation, d’autres actifs ou passifs. InBev s’attend à ce qu’une partie importante du prix d’acquisition soit allouée à des immobilisations incorporelles, qui pourraient inclure des marques commerciales telles que des marques commerciales achetées, noms de marque, logos, slogans et autres symboles reconnus associés aux produits d’Anheuser-Busch, ainsi que d’autres actifs incorporels comme les droits de distribution et les accords d’approvisionnement. Les marques commerciales ne sont généralement pas amorties car elles ont en principe une durée de vie illimitée, bien que leur perte de valeur éventuelle doive être évaluée sur une base annuelle. Toutefois, d’autres actifs incorporels tels que les droits de distribution ou d’autres accords contractuels, ont une durée de vie limitée et doivent donc être amortis sur leur durée de vie utile respective. L’identification et l’enregistrement des actifs incorporels qui ont une durée de vie limitée lors de l’affectation du prix d’acquisition se traduisent par une augmentation des charges d’amortissement futures d’InBev. 248 Une partie du prix d’acquisition pourrait être affectée aux immobilisations corporelles ou à d’autres actifs corporels qui ont une durée de vie limitée, ce qui résulterait également en une augmentation de la charge d’amortissement. Cette augmentation n’a pas été évaluée pour les besoins de ce Compte-rendu. Une partie du prix d’achat devrait être affectée aux stocks ; cette affectation sera déterminée comme étant la différence entre le prix de vente et la somme (i) des coûts d’achèvement des travaux en cours et (ii) d’une marge raisonnable après l’achèvement des travaux en cours et les efforts de vente (pour les produits finis et les travaux en cours), basée sur la marge pour des biens similaires. Cette affectation devrait avoir un impact négatif non-récurrent sur le coût des ventes, qui n’a pas été évalué pour les besoins de ce Compte-rendu. En plus des éléments décrits ci-dessus, une affectation du prix d’acquisition pourrait également conduire à l’identification d’autres dettes, incluant, mais sans s’y limiter, le changement contractuel des clauses de contrôle, des provisions pour restructuration, des contrats déficitaires, ou d’autres passifs éventuels, et à la comptabilisation ou à la dé-comptabilisation d’actifs, qui pourraient être identifiés par les études de valorisation ou autrement. L’affectation du prix d’acquisition à ces éléments ou à d’autres pourrait se traduire par des impacts récurrents ou non récurrents qui auraient un effet positif ou négatif sur l’EBITDA et le bénéfice net. (c) Description des ajustements portant sur le financement Dettes sénior Le financement de 45 milliards USD (28,5 milliards EUR) par la Convention relative aux Dettes sénior (voir la section 13.4 « Financement de l’Acquisition »), dont 19 milliards USD (12,1 milliards EUR) correspondent à un prêt sur 364 jours, résultera en une augmentation de la dette totale d’InBev de 28,1 milliards EUR après déduction l’endettement financier qui doit être reporté conformément aux normes IFRS. Conformément aux normes IFRS, ces coûts reportés seront amortis dans le compte de résultat lors de l’exercice financier actuel et les exercices futurs. Des 19 milliards USD (12,1 milliards EUR) de la facilité de crédit de 364 jours, 12 milliards USD peuvent être étendus à l’option d’InBev pour une durée maximale supplémentaire de un an. Dans son compte-rendu, InBev a calculé les frais d’intérêts pour la facilité entière de 19 milliards USD pour toutes les périodes présentées aux fins comptables. InBev empruntera pour chaque tranche des Dettes sénior à un taux d’intérêt égal au taux LIBOR augmenté des frais obligatoires (le cas échéant), ainsi que d’une marge comprise entre 1,0 % et 1,75 % (voir la section 13.4.1 « Conventions relatives aux dettes senior »). Pour les besoins de ce Compte-rendu, InBev a supposé un taux couvert de 3,9 % au 29 août 2008 (plus la marge applicable) pour environ les trois quarts de la dette, et un taux LIBOR à trois mois de 4,05 % (plus la marge applicable) au 30 septembre 2008 pour le solde. Suite aux coûts de financement estimés relatifs au financement prioritaire, les charges d’intérêts augmenteraient d’environ 1,707 milliards EUR avant impôts (1,179 milliards EUR après impôts) et l’amortissement des frais de financements liés s’élèveraient à 180 millions EUR avant impôts (124 millions EUR après impôts) pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2007. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, les charges d’intérêts augmenteraient d’environ 776 millions EUR avant impôts (536 millions EUR après impôts) et l’amortissement des frais de financements liés s’élèverait à 80 millions EUR avant impôts (56 millions EUR après impôts). Un changement de 1⁄8 % du taux d’intérêt affecterait les charges d’intérêts annuelles de 36 millions EUR avant impôts (25 millions EUR après impôts). InBev a pris comme hypothèse que les charges d’intérêts seront fiscalement déductibles à un taux d’imposition moyen de 31 %. InBev prévoit de refinancer une partie des dettes sénior en vue de diversifier ses sources de financement et repousser l’échéance d’une partie de la dette. Ce refinancement pourra se faire au moyen d’une ou de plusieurs émissions de dettes sur le marché des capitaux (en ce compris grâce à un placement privé d’obligations en faveur d’investisseurs institutionnels aux Etats-Unis (et ailleurs) ou grâce à l’établissement d’un programme d’obligations en euro à moyen terme), ou les dettes sénior pourront être remboursées en partie grâce à la cession d’actifs ou d’activités, simultanément ou postérieurement à l’Acquisition (voir la section 13.4.1 « Conventions relatives 249 aux dettes senior »). InBev considère que, pour chaque tranche de 1 milliard USD de bons à émettre pour refinancer les emprunts contractés dans le cadre des dettes sénior, toute augmentation de 1 % du taux d’intérêt (en sus du taux dû sur la portion des dettes sénior à refinancer) entraı̂nerait une augmentation supplémentaire des frais financiers de 6,3 millions EUR avant impôts (et de 4,4 millions EUR après impôts), ainsi que des frais de financement supplémentaires. Pour les besoins de ce Compte-rendu, InBev a pris comme hypothèse qu’aucun de ces financements, refinancements ou remboursements n’avait eu lieu (hormis le refinancement émanant du produit de cette Offre). Si de tels financements, refinancements ou remboursements devaient avoir lieu, les charges d’intérêts et d’amortissement des frais de financements associés pourraient différer de celles décrites ci-dessus. Crédit relais InBev a contracté une Convention de crédit relais à court terme pour un montant en principal jusqu’à 9,8 milliards USD disponible pour des usages tels que le financement d’une partie des Transactions ou le refinancement de l’endettement d’Anheuser-Busch (voir la section 13.4.2 « Convention de crédit relais »). La Convention de crédit relais porte intérêt au taux LIBOR, augmenté des charges obligatoires (le cas échéant), ainsi que d’une marge fixe de 1,5 % par an. Pour les besoins de ce Compte-rendu, InBev a supposé que tous les montants tirés sur la Convention de crédit relais seraient remboursés au moyen du produit net de l’Offre et des liquidités disponibles. En juillet 2008, InBev a payé 4,9 millions USD de frais de structuration relatifs à la Convention de crédit relais. Aucune charge financière additionnelle n’a été incluse dans Anheuser-Busch InBev pour l’exercice se clôturant au 31 décembre 2007 ou pour le semestre se clôturant au 30 juin 2008, attendu qu’InBev considère pour les besoins de ce Compte-rendu que les frais de structuration relatifs à la Convention de crédit relais représentent une charge non récurrente qui n’affectera pas le compte de résultat 12 mois après les Transactions. Offre Le Crédit relais devrait être remboursé par l’émission de nouvelles Actions pour un montant allant jusqu’à 9,8 milliards USD (6,36 milliards EUR) (voir la section 14 « L’Offre »). En conséquence, les capitaux propres au 30 juin 2008 seraient augmentés de 9,8 milliards USD (6,36 milliards EUR), sous déduction des frais de l’Offre s’élevant à environ 118 millions EUR. (d) Description des autres ajustements Pour les besoins de ce Compte-rendu, toutes les transactions intervenues entre InBev et AnheuserBusch sont considérées comme des transactions entre entreprises liées. InBev importe et distribue aux Etats-Unis certaines de ses marques européennes au travers de l’accord d’importation qu’elle a avec Anheuser-Busch (voir la section 12.2.4 « Accord d’importation InBev - Anheuser-Busch, Inc. ») InBev importe des produits d’Anheuser-Busch en République Dominicaine. InBev a également des accords de licence avec Anheuser-Busch en Corée du Sud et au Canada. Pour les besoins de ce Compte-rendu, ces transactions ont été identifiées et éliminées afin de mettre en évidence l’impact de l’Acquisition. – Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, le chiffre d’affaires et le coût des ventes d’InBev auraient été réduits de respectivement 166 millions EUR et 55 millions EUR. Les frais de marketing et les autres charges d’exploitation auraient été réduits de respectivement 6 millions EUR et 23 millions EUR. Pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, le chiffre d’affaires et le coût des ventes d’InBev auraient été réduits de respectivement 60 millions EUR et 28 millions EUR. Les frais de marketing et les autres charges d’exploitation auraient été réduits de respectivement 7 millions EUR et 9 millions EUR. – Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, le chiffre d’affaires et le coût des ventes d’AnheuserBusch auraient été réduits de respectivement 84 millions EUR et 166 millions EUR. Pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, le chiffre d’affaires et le coût des ventes d’Anheuser-Busch auraient été réduits de respectivement 40 millions EUR et 56 millions EUR. 250 – Au 30 juin 2008, les créances commerciales et les autres créances d’InBev auraient été réduites de 21 millions EUR. Les dettes commerciales et les autres dettes d’Anheuser-Busch auraient été réduites du même montant. L’effet de l’élimination de ces transactions entre entreprises liées ne serait pas significatif pour le bénéfice net d’Anheuser-Busch InBev. 13.7.3 Description de l’impact global pour InBev En conséquence des ajustements relatifs aux Transactions et à la transition d’Anheuser-Busch vers les normes IFRS, et sous réserve des limitations et dans la limite des hypothèses et des restrictions décrites ci-dessus, en particulier de celles qui auraient un impact négatif sur les informations présentées ci-après : Volumes Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, InBev estime qu’après l’élimination d’un volume de ventes d’environ 6 millions d’hectolitres d’InBev à Anheuser-Busch et celle des volumes de ventes sous licence d’Anheuser-Busch à InBev en 2007, et sans qu’il ne soit tenu compte des volumes vendus par les participations mises en équivalence par InBev et Anheuser-Busch, Anheuser-Busch InBev aurait réalisé un volume de ventes total d’environ 415 millions d’hectolitres. Si l’on inclut la part proportionnelle des volumes vendus par les participations mises en équivalence d’Anheuser-Busch (principalement Grupo Modelo et Tsingtao), le volume total des ventes d’Anheuser-Busch InBev aurait atteint environ 454 millions d’hectolitres pour l’année 2007. Pour le semestre clôturé au 30 juin 2008, InBev estime qu’après l’élimination d’un volume de ventes d’environ 3 million d’hectolitres d’InBev à Anheuser-Busch et celle des volumes de ventes sous licence d’Anheuser-Busch à InBev pour la période, et sans qu’il ne soit tenu compte des volumes vendus par les participations mises en équivalence d’InBev et Anheuser-Busch, Anheuser-Busch InBev aurait réalisé un volume de vente total d’environ 203 millions d’hectolitres. Si l’on inclut la part proportionnelle des volumes vendus par les participations mises en équivalence d’Anheuser-Busch (principalement Grupo Modelo et Tsingtao), le volume total des ventes d’Anheuser-Busch InBev aurait atteint environ 220 millions d’hectolitres pour le premier semestre de 2008. Chiffre d’affaires Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, le chiffre d’affaires d’InBev, établi conformément aux normes IFRS, s’est élevé à 14.430 millions. Le chiffre d’affaires d’Anheuser-Busch, établi conformément aux normes U.S. GAAP, s’est élevé quant à lui à 16.685 millions USD (12.200 millions EUR). L’élimination décrite ci-dessus des ventes entre sociétés liées aurait eu pour effet de diminuer le chiffre d’affaires de l’exercice 2007 d’un montant de 250 millions EUR. En conséquence, le chiffre d’affaires d’AnheuserBusch InBev se serait élevé à 26.380 millions EUR pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, le chiffre d’affaires d’InBev, établi conformément aux normes IFRS, s’est élevé à 6.908 millions EUR. Le chiffre d’affaires d’Anheuser-Busch, établi conformément aux normes U.S. GAAP, s’est élevé quant à lui à 8.821 millions USD (5.753 millions EUR). L’élimination décrite ci-dessus des ventes entre sociétés liées aurait eu pour effet de diminuer le chiffre d’affaires du premier semestre de 2008 d’un montant de 100 millions EUR. En conséquence, le chiffre d’affaires d’AnheuserBusch InBev se serait élevé à 12.560 millions EUR pour le semestre clôturé le 30 juin 2008. EBITDA et EBITDA normalisé Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, l’EBITDA d’Anheuser-Busch InBev se serait établi à 8.306 millions EUR, soit 2.982 millions EUR au-delà de l’EBITDA d’InBev qui s’est monté à 5.324 millions EUR pour la même période. L’EBITDA normalisé aurait augmenté de 2.950 millions EUR par rapport à l’EBITDA normalisé d’InBev qui s’est élevé à 4.992 millions EUR, aboutissant à un total de 7.942 millions 251 EUR pour la Société fusionnée. La marge de l’EBITDA normalisé pour Anheuser-Busch InBev pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 aurait été de 30,1 %. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, l’EBITDA d’Anheuser-Busch InBev se serait établi à 3.699 millions EUR, soit EUR 1.513 millions au-delà de l’EBITDA d’InBev qui s’est monté à 2.186 millions EUR pour la même période. L’EBITDA normalisé aurait augmenté de 1.514 millions EUR par rapport à l’EBITDA normalisé d’InBev qui s’est élevé à 2.222 millions EUR, aboutissant à un total de 3.736 millions pour Anheuser-Busch InBev. La marge de l’EBITDA normalisé pour Anheuser-Busch InBev pour le semestre clôturé le 30 juin 2008 aurait été de 29,7 %. Bénéfice opérationnel Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, le bénéfice opérationnel d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 6.568 millions EUR, soit 2.274 millions EUR au-delà du bénéfice opérationnel d’InBev qui s’est monté à 4.294 millions EUR. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, le bénéfice opérationnel d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 2.814 millions EUR, soit 1.174 millions au-delà du bénéfice opérationnel d’InBev qui s’est monté à 1.640 millions EUR. Charges et produits financiers Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, la charge financière d’Anheuser-Busch InBev se serait élevée à 2.972 millions EUR, soit une augmentation de 2.259 millions EUR de la charge financière d’InBev qui s’était montée à 713 millions EUR. Le produit financier d’Anheuser-Busch InBev sur la même période se serait élevé à 118 millions EUR, soit une augmentation de 3 million d’EUR du produit financier d’InBev qui s’était monté à 115 millions EUR. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, la charge financière d’Anheuser-Busch InBev se serait élevée à 1.433 millions EUR, soit une augmentation de 1.021 millions EUR de la charge financière d’InBev qui s’était montée à 412 millions EUR. Le produit financier d’Anheuser-Busch InBev sur la même période se serait élevé à 78 millions EUR, soit une augmentation de 2 millions EUR du produit financier d’InBev qui s’était monté à 76 millions EUR. L’impact non récurrent des frais de structuration relatifs au « Bridge Facility Agreement » (voir la section 13.7.2(c) « Description des ajustements portant sur le financement — Crédit relais ») aurait augmenté la charge financière de l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 d’un montant de 4,9 millions USD (3,6 millions EUR). Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, la quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 485 millions EUR, soit une augmentation de 484 millions EUR par rapport à la quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence d’InBev qui s’était montée à 1 millions EUR. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, la quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 193 millions EUR, soit une augmentation de 191 millions EUR par rapport à la quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence d’InBev qui s’était montée à 2 millions EUR. Impôts sur le bénéfice Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, l’impôt sur le bénéfice d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 828 millions EUR, soit une augmentation de 179 millions EUR par rapport à l’impôt sur le bénéfice d’InBev qui s’était établi à 649 millions EUR. 252 Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, l’impôt sur les bénéfices d’Anheuser-Busch InBev se serait élevé à 267 millions EUR, soit une augmentation de 116 millions EUR par rapport à l’impôt sur le bénéfice d’InBev qui s’était établi à 151 millions EUR. Bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres Pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2007, le bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres d’Anheuser-Busch InBev, après déduction du bénéfice d’InBev attribuable aux intérêts minoritaires de 850 millions EUR, se serait élevé à 2.522 millions EUR, ce qui représente une augmentation de 324 millions EUR du bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres d’InBev qui s’élevait à 2.198 millions EUR. Pour le semestre clôturé le 30 juin 2008, le bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres d’Anheuser-Busch InBev, après déduction du bénéfice d’InBev attribuable aux intérêts minoritaires de 363 millions EUR, se serait élevé à 1.022 millions EUR, ce qui représente une augmentation de 230 millions EUR du bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres d’InBev qui s’élevait à 792 millions EUR. L’impact non récurrent des frais de structuration relatifs au « Bridge Facility Agreement » (voir la section 13.7.2(c) « Description des ajustements portant sur le financement — Crédit relais ») aurait diminué le bénéfice attribuable aux porteurs de capitaux propres d’InBev de l’exercice clôturé le 31 décembre 2007 d’un montant de 4,9 millions USD (3,6 millions EUR), avant prise en compte de tout effet fiscal. Données du bilan Le total des dettes d’InBev au 30 juin 2008 aurait augmenté de 36.583 millions EUR, passant de 15.718 millions EUR à 52.301 millions EUR. Les dettes porteuses d’intérêt se seraient élevées à 42.060 millions EUR. La cause principale de l’augmentation se trouve dans la dette supportée par InBev au titre de la dette sénior. Le total de l’actif d’InBev au 30 juin 2008 aurait augmenté de 42.870 millions EUR, passant de 29.094 millions EUR à 71.964 millions EUR. Informations relatives au bénéfice par action Sur la base du Compte-rendu ci-dessus et de l’information qui suit, et sous réserve des limitations, hypothèses et restrictions décrites ci-dessus, le tableau qui suit présente le bénéfice combiné par Action comparé aux valeurs historiques contenues dans les comptes consolidés audités pour l’exercice social clôturé le 31 décembre 2007 et dans les comptes consolidés résumés non audités pour le semestre clôturé le 30 juin 2008. En vue du calcul du bénéfice combiné par Action, le nombre moyen pondéré d’Actions en circulation au cours de l’exercice social clôturé le 31 décembre 2007 et pendant le semestre clôturé le 30 juin 2008 a été déterminé sur la base du nombre moyen pondéré estimé équivalent d’Actions en circulation immédiatement après la réalisation de l’Offre. Le bénéfice par action combiné d’Anheuser-Busch InBev a été calculé en prenant pour hypothèse l’émission des nouvelles Actions intervenant le 1er janvier 2007 pour l’exercice clôturé le 31 décembre 253 2007 et pour le semestre clôturé le 30 juin 2008. Conformément aux conditions de l’Offre, InBev émettra les nouvelles Actions, augmentant par là le nombre moyen pondéré d’Actions émises de 986 millions. InBev AnheuserBusch InBev à titre d’illustration 2.198 2.522 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour bénéfice de base par action (millions) 610 1.596 Effet des options sur actions et des droits de souscription (millions) 3 3 Nombre moyen d’actions ordinaires pour bénéfice dilué par action (millions) 613 1.599 Bénéfice de base par action (en euro par action) 3,60 1,58 Bénéfice dilué par action (en euro par action) 3,59 1,58 Bénéfice net attribuable aux actionnaires (EUR millions) 792 1.022 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour bénéfice de base par action (millions) 600 1.586 Effet des options sur actions et des droits de souscription (millions) 2 2 602 1.588 Bénéfice de base par action (en euro par action) 1,32 0,64 Bénéfice dilué par action (en euro par action) 1,31 0,64 Exercice clôturé le 31 décembre 2007 Bénéfice net attribuable aux actionnaires (EUR millions) Semestre clôturé le 30 juin 2008 Nombre moyen d’actions ordinaires pour bénéfice dilué par action (millions) L’affectation du prix d’acquisition conformément aux normes IFRS en vue de l’Acquisition n’a pas encore été réalisée. Il est probable que l’impact de l’affectation du prix d’acquisition sera significatif, y compris en conséquence de l’affectation d’une partie du prix d’acquisition à des actifs corporels et incorporels amortissables, et de l’augmentation consécutive de la charge d’amortissement afférente. L’affectation du prix d’acquisition à tout autre actif et dette identifiés d’Anheuser-Busch pourrait donner lieu à des impacts récurrents ou non ayant un effet positif ou négatif sur l’EBITDA et le profit net d’InBev. Par conséquent, le bénéfice par action d’Anheuser-Busch InBev pourrait substantiellement différer de celui présenté ci-dessus, en raison de l’imputation du prix d’acquisition. Par ailleurs, les informations données à titre d’illustration reprises ci-dessus relatives au résultat par action ne reflètent pas les éventuels ajustements qu’Anheuser-Busch InBev est susceptible d’enregister conformément aux réglementations Euronext et à la norme IAS 33 « Résultat par action ». Anheuser-Busch InBev doit encore déterminer si elle effectuera ces ajustements et dans l’affirmative, l’impact qu’ils auront. Dans son communiqué de presse du 14 juillet 2008, InBev a indiqué, en ce qui concerne l’Acquisition, que « la transaction devrait être neutre pour les bénéfices normalisés par action en 2009 et devrait commencer à être relutive en 2010, et le rendement du capital investi excédera la moyenne pondérée du coût du capital au cours de la deuxième année qui suit la finalisation de l’accord ». Ces tableaux comparaient les hypothèses utilisées par InBev pour déterminer sa performance future pour les actionnaires existants d’InBev sans l’Acquisition aux hypothèses utilisées pour déterminer sa 254 performance future après avoir donné le plein effet aux Transactions; ils ne prétendaient pas comparer la performance financière estimée d’Anheuser-Busch InBev pour une quelconque période future par rapport à la performance financière historique réelle d’InBev ou d’Anheuser-Busch pour toute période passée ou présente. En extrapolant les tableaux de bénéfice par action au 14 juillet 2008, InBev a émis un certain nombre d’hypothèses, dont les plus importantes sont (i) ses estimations de dettes supplémentaires et d’EBITDA supplémentaire et (ii) un nombre ajusté des Actions estimées en circulation en prenant pour hypothèse une participation au moyen d’une opération de trésorerie neutre par les actionnaires grâce à une émission de droits en vue de financer une partie du prix de l’Acquisition et (iii) des hypothèses concernant le cours de son Action. Compte tenu des conditions et de la volatilité actuelles du marché et leur effet sur le cours de l’Action, InBev n’est pas en mesure de confirmer ses déclarations relatives au résultat par action du 14 juillet 2008 à la date du présent Prospectus (à cette date, Anheuser-Busch InBev pense que les hypothèses sous-jacentes à sa déclaration du 14 juillet 2008 relative au rendement sur capital investi restent valables). En outre, aucunes de ces déclarations relatives au résultat par action ne tenaient, ni ne tiennent, compte de certains ajustement obligatoires conformément aux normes IFRS, dont les ajustements sur le prix d’acquisition pour l’Acquisition, qui n’ont pas encore été réalisés à la date du présent Prospectus. 255 14 L’OFFRE 14.1 14.1.1 Les nouvelles Actions offertes Type, catégorie et droit au dividende Les Actions nouvellement émises seront de la même catégorie que les Actions existantes. Elles donneront droit au dividende relatif à l’exercice social commencé le 1er janvier 2008 et donneront droit à toute distribution faite par Anheuser-Busch InBev à compter de leur émission. Par conséquent, elles seront, à partir de la date de leur admission à la négociation, immédiatement fongibles avec les Actions existantes qui sont déjà admises à la négociation sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Chaque Action nouvellement émise sera accompagnée d’un Strip VVPR émis par Anheuser-Busch InBev. Les Strips VVPR permettent à leurs titulaires, s’ils satisfont à certaines conditions, de bénéficier d’un précompte mobilier belge réduit. Les Strips VVPR seront admis à la négociation sur le marché réglementé d’Euronext Brussels. Les nouvelles Actions InBev et les nouveaux Strips VVPR InBev seront admis à la négociation sous les mêmes codes ISIN que les codes existants, à savoir BE0003793107 pour les Actions et BE0005582532 pour les Strips VVPR. 14.1.2 Cadre législatif et tribunaux compétents Les nouvelles Actions seront émises conformément au droit belge. En cas d’action judiciaire introduite en Belgique, les cours et tribunaux belges compétents seront, en principe, ceux du siège social d’Anheuser-Busch InBev si Anheuser-Busch InBev est défenderesse et seront désignés en fonction de la nature du litige, sauf disposition contraire du droit belge, des traités applicables, de clauses de juridiction ou d’arbitrage. 14.1.3 Forme Les souscripteurs ont le choix de recevoir les nouvelles Actions et les Strips VVPR sous la forme de titres nominatifs ou dématérialisés. Les actionnaires peuvent demander à tout moment à Anheuser-Busch InBev la conversion de leurs actions dématérialisées en actions nominatives ou inversement, aux frais de l’actionnaire, conformément aux statuts d’InBev. 14.1.4 Devise L’Offre est en euros. 14.1.5 Droits attachés aux nouvelles Actions A compter de leur date d’émission, les nouvelles Actions seront soumises à toutes les dispositions des statuts d’Anheuser-Busch InBev. Les nouvelles Actions participeront aux bénéfices à compter de la distribution afférente à l’exercice social commencé le 1er janvier 2008. Les droits attachés aux Actions sont décrits dans la section 11.2.6 « Description des droits afférents aux Actions ». 14.1.6 Autorisations relatives à l’Offre L’Assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2008 a approuvé l’Acquisition et l’Offre. Elle a décidé d’augmenter le capital à concurrence d’un montant maximum de 10 milliards d’euros (en ce compris la prime d’émission) et d’offrir les nouvelles Actions par préférence aux actionnaires AnheuserBusch InBev existants comme il est détaillé dans la section 14.2 « Conditions et modalités de l’Offre ». 256 Cette même Assemblée générale extraordinaire a également décidé que le Prix de souscription, le nombre d’Actions à offrir, le Ratio et les périodes de souscription seront déterminées par le Conseil d’administration. La décision d’augmenter le capital a été prise sous la condition suspensive que la Convention de garantie telle que définie ci-dessous ait été signée et que cette dernière n’ait pas été résiliée conformément à ses termes et conditions ; Anheuser-Busch InBev peut toutefois renoncer à cette dernière condition suspensive. La réalisation de l’augmentation de capital relative aux Droits et aux Scripts devrait intervenir le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Le Conseil d’administration a également délégué des pouvoirs aux fins que soit adoptée toute mesure relative à l’organisation pratique et la finalisation de l’Offre et de l’augmentation de capital. 14.1.7 Date d’émission La date prévue pour l’émission des nouvelles Actions est le 16 décembre 2008. 14.1.8 Restrictions à la libre négociabilité des nouvelles Actions Les statuts d’Anheuser-Busch InBev ne contiennent aucune disposition limitant la libre cessibilité des nouvelles Actions. Veuillez néanmoins vous reporter à la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » pour les restrictions applicables à l’Offre. 14.1.9 Publicité des participations importantes Le 1er septembre 2008, la loi belge du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans les émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé et portant des dispositions diverses (la « Loi Transparence ») est entrée en vigueur. Une notification à l’émetteur et à la CBFA doit être effectuée par toute personne physique ou morale dans les circonstances suivantes : – Une acquisition ou une cession de titres conférant le droit de vote ou de droits de vote ; – Une acquisition ou une cession d’instruments financiers assimilés à des titres conférant le droit de vote ; – La détention de droits de vote au moment où les actions d’un émetteur sont admises pour la première fois à la négociation sur un marché réglementé ; – Le franchissement passif d’un seuil ; – Le franchissement d’un seuil par des personnes agissant de concert ; – Une modification de la nature d’un accord d’action de concert ; – La mise à jour d’une notification antérieure relative à des instruments financiers assimilés à des titres conférant le droit de vote ; – L’acquisition ou la cession de contrôle d’une entreprise qui détient une participation dans un émetteur ; – L’introduction de nouveaux seuils de notification par un émetteur dans ses statuts. Par lequel les pourcentages de droits de votes afférents aux titres conférant le droit de vote atteint, dépasse ou tombe en dessous d’un des seuils suivants : – Le seuil légal fixé à 5 % du total des droits de vote ainsi que 10 %, 15 %, 20 % et ainsi de suite par tranche de cinq points de pourcentage ; 257 – En outre, le cas échéant, les seuils fixés dans les statuts de l’émetteur (1 %, 2 %, 3 %, 4 % et 7,5 %). La Loi Transparence prévoit que la notification doit être effectuée le plus tôt possible et au plus tard dans un délai de quatre jours de cotation commençant le jour de cotation qui suit l’acquisition ou la cession d’une participation déclenchant le franchissement de seuil. La Loi Transparence impose l’obligation d’effectuer une notification conjointe (i) aux personnes (physiques ou morales) pour le compte desquelles un tiers acquiert, transfère ou détient des titres, que ce tiers agisse ou non en son nom propre, (ii) aux personnes liées et (iii) aux personnes agissant de concert. Nul ne peut prendre part au vote à l’Assemblée générale d’une société pour un nombre de voix supérieur à celui afférent aux titres dont il a déclaré la possession, conformément aux dispositions légales décrites ci-dessus vingt jours au moins avant la date de l’Assemblée générale, sous réserve de certaines exceptions. Une société cotée recevant une notification relative au franchissement d’un seuil doit rendre cette information publique dans les trois jours de cotation suivant la réception de cette notification. Les obligations de publicité contenues dans la Loi Transparence s’appliquent non seulement aux titres conférant le droit de vote mais également à certains instruments financiers assimilés qui donnent à leur titulaire le droit d’acquérir des titres conférant le droit de vote déjà émis (tels que des options et des futurs). L’article 5ter des statuts d’Anheuser-Busch InBev fixe le seuil déclenchant l’obligation de notification à 3 %. 14.1.10 Règles relatives aux offres publiques d’acquisition obligatoires, aux offres de reprise et aux offres de rachat obligatoire (a) Offres publiques d’acquisition Les offres publiques d’acquisition sur les actions et autres titres donnant accès à des droits de vote (tels que des droits de souscription ou des obligations convertibles, le cas échéant) sont soumises au contrôle de la CBFA. Une offre publique d’acquisition doit porter sur tous les titres conférant le droit de vote ainsi que sur tous les autres titres donnant accès au droit de vote. Avant de lancer une offre, l’offrant doit publier un prospectus, approuvé par la CBFA avant publication. Offre publiques obligatoires La Belgique a transposé en droit interne la treizième directive du droit des sociétés (Directive européenne 2004/25/CE du 21 avril 2004) par la loi sur les offres publiques d’acquisition du 1er avril 2007 (la « Loi OPA ») et l’arrêté royal sur les offres publiques d’acquisition du 27 avril 2007 (l’« Arrêté Royal OPA »). La Loi OPA stipule qu’une offre obligatoire devra être lancée si une personne, seule, de concert avec d’autres personnes ou avec des personnes agissant pour le compte de celle-ci ou celles-ci, à la suite d’une acquisition, détient, directement ou indirectement, plus de 30 % des titres avec droits de vote d’une société ayant son siège statutaire en Belgique et dont au moins une partie des titres avec droits de vote est sont admis à la négociation sur un marché réglementé ou une entité de négociation multilatérale désignée par l’Arrêté Royal OPA. Conformément à l’article 74 de la Loi OPA, l’actionnaire de contrôle et les six entités agissant de concert avec celui-ci (tel que décrit sous la section 9.1 « Structure de l’actionnariat ») ont notifié à InBev et à la CBFA les informations reprises dans la Loi OPA et sont dès lors et resteront, suite à leur acquisition d’Actions supplémentaires dans le cadre de l’Offre, exemptées de l’obligation de lancer une offre publique d’acquisition sur les Actions. 258 Mesures de défense Conformément à l’article 34 de l’arrêté royal du 14 novembre 2007 relatif aux obligations des émetteurs d’instruments financiers admis à la négociation sur un marché réglementé, Anheuser-Busch InBev expose ci-dessous les structures et mécanismes de défense suivants : (i) Conventions entre actionnaires : voir la section 9.3 « Pactes d’actionnaires » ; (ii) Le conseil d’administration est expressément autorisé, en cas d’offre publique d’acquisition sur les titres de la Société, à augmenter le capital aux conditions décrites à l’article 607 du Code des sociétés belge. Cette autorisation est octroyée pour une période de trois ans à compter du 24 avril 2007 et peut être renouvelée. Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration décidait d’augmenter le capital conformément à cette autorisation, le montant de cette augmentation de capital sera déduit de la partie restante du capital autorisé ; (iii) InBev est partie aux accords importants suivants qui prennent effet, sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société à la suite d’une offre publique d’acquisition : – InBev est partie à une Convention d’Importation datée du 30 novembre 2006, conclue avec Anheuser-Busch, Inc. et en vertu de laquelle certaines des marques européennes d’InBev sont importées et distribuées aux Etats-Unis. Les modalités de la Convention d’Importation permettent soit de mettre fin à la convention sans pénalité (i) en cas de changement de contrôle de l’autre partie ou (ii) dans l’hypothèse où l’autre partie deviendrait ou acquerrait une société liée à certains concurrents industriels ou leurs successeurs (ensemble, un « Changement de contrôle »). Si, en cas de Changement de Contrôle d’InBev, AnheuserBusch, Inc venait à faire usage de son droit de mettre fin à la Convention d’Importation, Anheuser-Busch, Inc. a convenu de conclure une convention de services transitoires avec InBev. – La Convention relative aux dettes sénior de 45 milliards de dollars américains et la Convention de crédit relais de 9,8 milliards de dollars américains ont été conclues par InBev (et une de ses filiales) dans le cadre du financement de l’Acquisition (tels que ces termes sont définis à la section 13.4 « Financement de l’Acquisition »). Veuillez vous reporter à la section 13.6 « Calendrier prévu pour la Fusion » pour plus d’informations au sujet de l’approbation des clauses de changement de contrôle ; – Depuis 1999, InBev a émis sur une base régulière, des droits de souscription en application de son plan d’intéressement à long-terme (« LTI ») en faveur de ses dirigeants et accessoirement, des membres de son Conseil d’administration (voir la section 5.7.3(a) « Rémunération en actions — InBev »). En vertu des termes et conditions du LTI, en cas de changement de contrôle (direct ou indirect) (tel que défini par le droit belge) d’InBev, en raison d’une offre publique d’acquisition ou autrement, les titulaires de droits de souscription ont le droit de les exercer dans un délai d’un mois à compter de la date du changement de contrôle, sans se soucier des périodes/limitations d’exercice prévues par le plan. Les droits de souscription non exercés dans ce délai seront à nouveau pleinement soumis aux périodes/ limitations normales d’exercice prévues par le plan. (b) Offres de reprise En vertu de l’article 513 du Code des sociétés belge, tel que modifié par l’article 60 de la Loi OPA ou les règlements pris en application de ceux-ci, une personne physique ou morale ou plusieurs personnes physiques ou morales qui agissent seules ou de concert et qui détiennent, conjointement avec la société, 95 % des titres conférant le droit de vote d’une société faisant ou ayant fait publiquement appel à l’épargne, peuvent acquérir, à la suite d’une offre publique de reprise, la totalité des titres conférant le droit de vote ou donnant accès au droit de vote. Les actions qui ne sont pas présentées volontairement en réponse à cette offre sont réputées transférés automatiquement à l’offrant à l’issue de la procédure. A l’issue de l’offre de reprise, la société n’est plus considérée comme ayant fait ou faisant publiquement 259 appel à l’épargne, à moins que des obligations émises par cette société ne soient encore répandues dans le public. La contrepartie des titres doit consister en une somme d’argent et représenter la juste valeur de la société de manière à sauvegarder les intérêts des détenteurs de titres. (c) Offres de rachat obligatoire Les titulaires de titres conférant des droits de vote ou donnant accès à des droits de vote peuvent exiger d’un offrant qui, agissant seul ou de concert, à la suite d’une offre d’acquisition, détient 95 % du capital assorti de droits de vote et 95 % des titres conférant des droits de vote d’une société ayant fait ou faisant publiquement appel à l’épargne, qu’il reprenne leurs titres au prix de l’offre, à la condition que l’offrant ait acquis, par l’offre, des titres représentant au moins 90 % du capital avec droit de vote visés par l’offre d’acquisition. 14.1.11 Offres publiques d’acquisition à l’instigation de tiers sur les titres d’InBev au cours de l’exercice social précédant et en cours Aucune offre publique d’acquisition n’a été instiguée par des tiers sur les titres d’InBev au cours de l’exercice social précédant et en cours. 14.2 14.2.1 Conditions et modalités de l’Offre Actions offertes L’offre d’Anheuser-Busch InBev pour un montant de 6.360.404.804,40 EUR (augmentation de capital de 759.304.139,44 EUR et prime d’émission de 5.601.100.664,96 EUR), correspondant à 986.109.272 nouvelles Actions, sera réalisée avec droits de préférence pour les actionnaires existants, sous réserve des règles de droit financier applicables. 14.2.2 Allocation des Droits Chaque Action confère le droit à son titulaire de recevoir un droit de préférence à la Date de référence. 14.2.3 Prix de souscription et Ratio Le Prix de souscription s’élève à 6,45 EUR, ce qui est inférieur au cours de clôture de l’Action sur le marché réglementé d’Euronext Brussels le 21 novembre 2008, lequel s’élevait à 20,60 EUR. Le Ratio auquel une Personne Admissible aura le droit de souscrire aux nouvelles Actions contre paiement du Prix de souscription est de 8 nouvelles Actions pour 5 Droits. 14.2.4 Procédure de l’Offre (a) Offre de Droits Sous réserve des règles de droit financier applicables (voir la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » et la description ci-dessous), toute personne actionnaire d’Anheuser-Busch InBev à la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008, ainsi que toute personne qui aura acquis des Droits durant la Période de Souscription avec Droits, bénéficiera du droit de souscrire aux nouvelles Actions, au Prix de souscription et conformément au Ratio. Chaque nouvelle Action sera offerte conjointement avec un Strip VVPR. Veuillez vous reporter à la section 15.1.3 « Strips VVPR » pour plus d’informations concernant les Strips VVPR. Les Droits, représentés par le coupon no 9 des Actions, seront détachés des Actions sous-jacentes le 24 novembre 2008, après la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels et seront négociables sur ce marché réglementé pendant la période de Souscription avec Droits. Le coupon correspondant des Strips VVPR n’aura pas de valeur. Toute vente d’Actions préalablement à la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008 et qui doit être réglée le 24 novembre 2008 sera réglée « avec Droits ». Toute vente 260 d’Actions après la clôture du marché réglementé d’Euronext Brussels le 24 novembre 2008 sera réglée « ex-Droits ». La Période de souscription avec Droits se déroulera du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008 (16 heures CET) inclus, comme indiqué ci-dessous. Sous réserve des règles de droit financier applicables (voir la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » et la description ci-dessous), les actionnaires dont la participation est inscrite dans le registre des actions d’Anheuser-Busch InBev recevront une communication les informant du nombre total de Droits auxquels ils ont droit ainsi que de la procédure à suivre pour exercer ou négocier leurs Droits. Les actionnaires existants détenant des actions via un compte titres seront informés de la procédure à suivre pour exercer ou négocier leurs Droits par leur institution financière. Sous réserve des règles de droit financier applicables (voir la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » et la description ci-dessous), les actionnaires existants qui détiennent des Actions au porteur imprimées peuvent participer à l’Offre en souscrivant à leurs Droits, représentés par le coupon no 9, au guichet de l’institution financière de leur choix en Belgique. Il est possible que pour que les coupons soient acceptés, il soit demandé aux actionnaires, qui voudraient souscrire via leurs coupons au guichet d’une institution financière, d’ouvrir un compte bancaire et/ou un compte-titres, si un tel compte n’a pas déjà été ouvert. Il est conseillé aux actionnaires de se renseigner quant aux coûts éventuels liés à l’ouverture de tels comptes. Sous réserve des règles de droit financier applicables (voir la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres » et la description ci-dessous), les actionnaires d’Anheuser-Busch InBev ou les cessionnaires de Droits qui ne détiennent pas le nombre exact de Droits requis pour souscrire à un nombre entier de nouvelles Actions peuvent décider, pendant la période de Souscriptions avec Droits, soit d’acheter des Droits supplémentaires afin d’acquérir de nouvelles Actions supplémentaires, soit de transférer ou de vendre tout ou partie de leurs Droits. Les Droits ne pourront plus être exercés après 16 heures (CET) le 9 décembre 2008, à savoir le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits. (b) Offre de Scripts Les Droits qui n’auront pas été exercés à la clôture de la Période de Souscription avec Droits, soit à 16 heures (CET) le dernier jour de la Période de souscription avec Droits, correspondront à un nombre identique de Scripts. A l’expiration de la Période de Souscription avec Droits pour le compte des titulaires de Droits qui n’ont pas été exercés, les Garants commenceront, en application des stipulations du Contrat de garantie et conformément à ce qui est prévu dans le Prospectus, la vente des Scripts dans le cadre d’une offre institutionnelle, (i) par la voie d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais d’opérations offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act et (ii) aux Etats-Unis exclusivement à des investisseurs qualifiés (qualified institutionnal investor or « QIB ») par le biais d’opérations exemptées de l’obligation d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act, dans le cadre d’une procédure accélérée de constitution de livre d’ordres. Par le biais de cette procédure, les Garants constitueront un livre d’ordre pour déterminer un prix de marché unique pour les Scripts. Le nombre de Scripts offerts dans le cadre de l’Offre de Scripts sera égal au nombre de Droits qui n’auront pas été exercés à la clôture de la Période de Souscription avec Droits. Les investisseurs acquérant ces Scripts s’engagent irrévocablement à souscrire au Prix de souscription à un nombre de nouvelles Actions correspondant aux Scripts qu’ils auront acquis et conformément au Ratio. Il est prévu que l’Offre de Scripts débute le 11 décembre 2008 et se termine le même jour, bien qu’elle puisse être prolongée. Si le produit total résultant de la vente des Scripts lors de l’Offre des Scripts et de l’émission des nouvelles Actions émises dans le cadre de l’Offre des Scripts, après déduction des frais éventuels relatifs à la 261 sollicitation de ces souscripteurs (en ce compris la taxe sur la valeur ajoutée), est supérieur au Prix de souscription total pour les nouvelles Actions émises dans le cadre de l’offre des Scripts (un tel montant étant le « Montant Excédentaire »), tout titulaire d’un Droit qui n’a pas été exercé au plus tard le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits sera en droit de recevoir, sauf exception décrite ci-dessous, une partie du Montant Excédentaire en espèces proportionnelle au nombre de Droits qu’il n’aura pas exercé le dernier jour de la Période de Souscription avec Droits (arrondi à la baisse à un cent entier par Droit non exercé) (le « Paiement des Droits non exercés »). Il n’est toutefois pas certain que tous les Scripts, voire une partie d’entre elles, seront effectivement vendus au cours de l’Offre des Scripts (telle que décrite à la section 14.4.3 « Convention de Garantie »), ni que cette vente aboutisse à dégager un Montant Excédentaire. Si le Montant Excédentaire divisé par le nombre total de Droits non exercés s’élève à moins de 0,01 EUR, il ne sera pas distribué aux titulaires de Droits non exercés mais sera transféré à Anheuser-Busch InBev. Le Montant Excédentaire sera publié dans la Presse Financière le 12 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Si Anheuser-Busch InBev annonce l’existence d’un Montant Excédentaire et si les détenteurs de Droits non exercés ne le reçoivent pas dans un délai raisonnable à compter de la clôture de l’Offre de Scripts, il leur est conseillé de prendre contact avec leur intermédiaire financier, à l’exception des actionnaires nominatifs d’Anheuser-Busch InBev qui devront contacter Anheuser-Busch InBev. L’Offre de Scripts n’aura lieu que dans l’hypothèse où moins de la totalité des Droits aura été exercée au cours de la Période de Souscription avec Droits. Anheuser-Busch InBev, les Banques guichet, les Joint Bookrunners, les Joint-Lead Managers ainsi que toute autre personne participant à l’organisation de la vente des Scripts ne pourront pas être tenus responsables de l’éventuelle absence de Montant Excédentaire suite à la vente des Scripts. (c) Négociation des Droits Il est prévu que la négociation des Droits sur le marché réglementé d’Euronext Brussels débute le 25 novembre 2008 pour se clôturer le 9 décembre 2008, sous le code ISIN BE0970104072. Le transfert des Droits aura lieu, le cas échéant, par le biais du système d’inscription en compte d’Euroclear Bank SA en sa qualité d’opérateur du système Euroclear et Clearstream Banking, société anonyme. Les personnes désireuses de négocier ou d’acquérir des Droits doivent savoir que l’exercice des Droits par des titulaires situés dans d’autres pays que la Belgique peut être soumis à des restrictions, en ce compris celles décrites sous la section 14.3 « Plan de distribution et allocation des titres ». (d) Souscription Les Personnes Admissibles désireuses d’exercer leurs Droits doivent instruire leur intermédiaire financier à cette fin. Il incombe aux intermédiaires financiers d’obtenir les instructions d’exercice et d’en informer les Banques guichet. Sous réserve des règles de droit financier applicables, les Personnes Admissibles peuvent instruire leur intermédiaire financier de vendre certains ou tous leurs Droits ou d’acquérir des Droits supplémentaires, pour leur compte. Toutes questions relatives à la ponctualité, la validité et la forme des instructions à un intermédiaire financier en ce qui concerne l’exercice, la vente ou l’achat de Droits seront résolues par cet intermédiaire financier conformément à ses procédures habituelles de gestion de clients ou selon les autres modalités dont ce dernier fera part à la Personne Admissible. Anheuser-Busch InBev n’est pas responsable des actes ou omissions d’un intermédiaire financier ou des Banques guichet en rapport avec les souscriptions ou souscriptions alléguées. Les actionnaires nominatifs d’Anheuser-Busch InBev devront se conformer aux instructions indiquées dans les communications qu’ils recevront d’Anheuser-Busch InBev les informant du nombre total de 262 Droits auxquels ils ont droit et de la procédure à suivre aux fins d’exercer et de négocier leurs Droits (sous réserve des règles de droit financier applicables). 14.2.5 Périodes de Souscription (a) Période des Souscription avec Droits Les Personnes Admissibles peuvent souscrire à des nouvelles Actions en exerçant leurs Droits du 25 novembre 2008 au 9 décembre 2008 (à 16h00 CET) inclus. Pour être valable, la notification de demande d’exercice peut devoir être donnée par les Personnes Admissibles avant le 9 décembre 2008, en fonction de l’institution financière détenant les Droits pour le compte d’une Personne Admissible et en fonction des communications qui seront envoyées par Anheuser-Busch InBev aux actionnaires nominatifs d’Anheuser-Busch InBev, il se pourrait que cette notification doit être donnée plus tôt. Les Personnes Admissibles qui n’auraient pas exercé leurs Droits le dernier jour de la Période de Souscription ne pourront plus exercer leurs Droits après cette date. (b) Période de Souscription avec Scripts Les Scripts seront offerts et vendus par procédure accélérée de constitution du livre d’ordres (i) dans le cadre d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais de transactions offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act, et (ii) aux Etats-Unis uniquement à des QIBs dans des opérations exemptées d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act. Il est prévu que l’offre et la vente aient lieu le 11 décembre 2008 ou aux alentours de cette date mais qu’elles puissent être étendues. 14.2.6 Réduction de la souscription Il ne sera pas possible pour Anheuser-Busch InBev de réduire la souscription au cours de la Période de Souscription avec Droits. Par conséquent, aucune procédure ne doit être organisée aux fins de rembourser les excédants payés par les souscripteurs. 14.2.7 Montant minimum ou maximum pouvant être souscrit Sous réserve du Ratio, il n’y a pas de montant minimum ou maximum pouvant être souscrit dans le cadre de l’Offre. 14.2.8 Actions détenues par Anheuser-Busch InBev et ses filiales InBev et ses filiales recevront des Droits pour les Actions qu’elles détiennent. Conformément aux dispositions légales applicables, Anheuser-Busch InBev et ses filiales ne peuvent exercer aucun de ces Droits mais peuvent et envisagent de les vendre sur le marché règlementé d’Euronext Brussels ou autrement. Veuillez vous reporter à la section 9.1 « Structure de l’actionnariat » pour le nombre d’Actions détenues par Anheuser-Busch InBev et ses filiales. 14.2.9 Révocation de l’Offre Anheuser-Busch InBev ne révoquera pas la présente Offre. 14.2.10 Révocation de l’acceptation — Supplément au Prospectus Anheuser-Busch InBev procèdera à la mise à jour de l’information contenue dans le présent Prospectus en mettant à disposition un supplément au Prospectus dans l’hypothèse où un élément nouveau significatif qui serait en mesure d’affecter l’évaluation de l’Offre par les investisseurs potentiels surviendrait avant le début de la négociation des nouvelles Actions, qui devrait avoir lieu le 16 décembre 263 2008 ou aux alentours de cette date. Tout supplément au Prospectus est soumis à l’approbation de la CBFA. Dans l’hypothèse où un supplément au prospectus serait publié, les investisseurs dans le cadre de l’Offre des Droits et les investisseurs dans le cadre de l’Offre des Scripts disposeront de deux jours ouvrables pour révoquer leur souscriptions introduites avant la date de publication du supplément. Un tel retrait devra intervenir dans le délai prévu au supplément (qui ne pourra être inférieur à deux jours ouvrables à compter de la publication du supplément). Tout Droit ou Script pour lesquels la souscription a été retirée, sera considéré comme n’ayant pas été exercé aux fins de l’Offre. Les souscripteurs qui retirent leur souscription après la clôture de la Période de souscription avec Scripts seront néanmoins considérés comme ayant exercé leurs Droits ou Scripts et, par conséquent, ne participeront pas au partage du Montant Excédentaire ni ne seront dédommagés d’une quelconque autre façon, en ce compris pour le prix d’achat (et tout frais connexe) payé pour acquérir un Droit ou un Script. Tout supplément au Prospectus sera publié dans la Presse Financière ou rendu disponible par toute autre méthode de distribution autorisée. Si Anheuser-Busch InBev ne fournit pas de mise à jour à propos d’un tel événement, la CBFA peut suspendre l’Offre jusqu’à ce qu’un tel événement soit rendu public. Ce qui précède s’applique tant aux souscriptions dans le cadre de l’Offre de Droits que dans le cadre de l’Offre de Scripts. 14.2.11 Paiement des fonds et modalités de livraison des nouvelles Actions Il est prévu que le paiement des souscriptions avec Droits ait lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date et soit effectué par le débit du compte du souscripteur à la même date de valeur (sous réserve des procédures propres aux intermédiaires financiers). Il est prévu que le paiement des souscriptions relatives à l’Offre des Scripts ait lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. Le paiement des souscriptions relatives à l’Offre des Scripts interviendra par la livraison moyennant paiement. La livraison des nouvelles Actions InBev et des Strips VVPR aura lieu le 16 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. 14.2.12 Publication des résultats de l’Offre Les résultats de l’Offre ainsi que le montant du Paiement des Droits Non exercés en raison de titulaires de Droits qui n’auraient pas exercé ces derniers seront publiés dans la Presse Financière le 12 décembre 2008 ou aux alentours de cette date. 14.2.13 Calendrier indicatif de l’Offre 24 novembre 2008 T1 Annonce de l’Offre Mise à disposition du prospectus 1 25 novembre 2008 T+1 Ouverture de la Période de Souscription avec Droits et de la période de négociation des Droits 9 décembre 2008 T + 15 Clôture de la Période de Souscription avec Droits et de la période de négociation des Droits (16h00 CET) « T + » un nombre donné se réfère au jour calendrier qui tombe le nombre de jour(s) calendrier donné(s) suivant le jour calendrier qui correspond à « T » (soit le 24 novembre 2008) 264 11 décembre 2008 T + 17 Période de Souscription avec Scripts 12 décembre 2008 ou aux environs de cette date T + 18 Communiqué de presse relatif aux résultats de l’Offre et au montant dû aux titulaires de Droits non exercés (le cas échéant) 16 décembre 2008 T + 22 Paiement par les investisseurs Réalisation de l’augmentation de capital relative à l’Offre de Droits et à l’Offre de Scripts Admission à la négociation et livraison aux souscripteurs des nouvelles Actions souscrites avec Droits et avec Scripts Anheuser-Busch InBev peut modifier les dates et heures de l’augmentation de capital ainsi que les périodes indiquées dans le calendrier ci-dessus et dans le Prospectus. Dans l’hypothèse où AnheuserBusch InBev était amenée à modifier ces dates, heures ou périodes, elle en avertira Euronext Brussels et informera les investisseurs par le biais d’une publication dans la Presse Financière. Toute modification significative au Prospectus sera publiée dans un communiqué de presse, un avertissement dans la Presse Financière et un supplément au Prospectus. 14.3 14.3.1 Plan de distribution et allocation des titres Catégories d’investisseurs potentiels — Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte — Restrictions applicables à l’Offre (a) Catégories d’investisseurs potentiels Puisque l’Offre est réalisée par le biais d’une souscription préférentielle en faveur des actionnaires existants, les Droits sont attribués à tous les actionnaires d’Anheuser-Busch InBev à la Date de référence, de sorte que chaque Action donne droit à son titulaire à un Droit. Tant les titulaires initiaux de Droits que les cessionnaires de Droits ainsi que tout acquéreur de Scripts dans le cadre de l’Offre de Scripts, peuvent souscrire à des nouvelles Actions, sous réserve des dispositions de droit financier applicables mentionnées ci-dessus. L’Offre de Scripts aura lieu uniquement par biais d’une offre institutionnelle (i) dans le cadre d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais de transactions offshore en conformité avec la Regulation S de l’US Securities Act, et (ii) aux Etats-Unis seulement à des QIBs dans des opérations exemptées d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act. (b) Pays dans lesquels l’Offre sera ouverte Les Droits sont octroyés à tous les Actionnaires d’Anheuser-Busch InBev et peuvent uniquement être exercés par les actionnaires d’Anheuser-Busch InBev qui y sont légalement autorisés en vertu des dispositions légales régissant leur situation. Les Actions à émettre lors de l’exercice de Droits sont offertes uniquement aux titulaires de Droits à qui une telle offre peut légalement être faite en vertu des dispositions légales régissant leur situation. Anheuser-Busch InBev a entrepris toute démarche nécessaire aux fins de s’assurer que les Droits et les Actions à émettre lors de l’exercice des Droits puissent être légalement exercés et offerts au public (en ce compris les actionnaires d’Anheuser-Busch InBev et les titulaires de Droits) en Belgique. Anheuser-Busch InBev n’a entrepris aucune démarche aux fins de permettre une offre de Droits ou d’Actions à émettre lors de l’exercice des Droits (en ce compris une offre publique aux actionnaires d’Anheuser-Busch InBev ou aux titulaires de Droits) dans un autre pays. Les Scripts et les Actions à émettre lors de l’exercice des Scripts résultant de l’Offre des Scripts, sont offerts par le biais d’une offre institutionnelle (i) dans le cadre d’un placement privé exempté en Belgique et ailleurs en dehors des Etats-Unis par le biais d’opérations offshore conformément à la Regulation S de l’US Securities Act, et (ii) aux Etats-Unis uniquement à des QIBs par le biais d’opérations exemptées de 265 l’obligation d’enregistrement en vertu de l’US Securities Act. Les Scripts et les Actions à émettre lors de l’exercice des Scripts ne seront offerts à aucune autre personne et dans aucun autre pays. La diffusion du présent Prospectus, l’acceptation, la vente, l’achat ou l’exercice de Droits, la vente et l’exercice de Scripts et la souscription et l’acquisition d’Actions peuvent, en vertu des lois de certains pays autres que la Belgique, être régis par des réglementations spécifiques. Les individus en possession du présent Prospectus, ou envisageant l’acceptation, la vente, l’acquisition ou l’exercice de Droits, l’acquisition ou l’exercice de Scripts ou la souscription à ou l’acquisition d’Actions, sont tenus de s’informer du contenu de ces réglementations et des restrictions possibles résultant de ces dernières, et de se conformer à ces restrictions. Les intermédiaires ne peuvent pas autoriser l’acceptation, la vente ou l’exercice de Droits, l’acquisition ou l’exercice de Scripts ou la souscription à ou l’acquisition d’Actions, pour des clients dont les adresses sont dans des pays dans lesquels de telles restrictions sont d’applicati