EI 6 - Fondation Franz Weber
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EI 6 - Fondation Franz Weber
Fr · 3.30 w B J.A. “z x 1 év·/mars ‘\ ‘ · JS 1 Q 1 1 \ 1 1 ‘ _ __ 1 3 1 _; wi Q | 11 gi ii 1; _ P I 1 1¤ I 1 ,1 * 1 1 |nw *1 Y |1 1 11 äj *1 |°‘ N 1| y| 1 r ‘ 1 “ $1 4 @1 f 1 11 xr ‘^ 1 1 11·· $$1 1- W 1 1 |/|1 1 „: · .*1 1 l 1 I ‘ 1 1 _. g11 U1 * 1- 11 11* lä -1 1~ 1? 1; 111 11w 1 M1 1 Q N 1 *· 6 1 |E 1 1 1 I ii H I ‘1 _¤ I V 1 |1 v? Bh |*1 C81 1 T 1 __ 1 |1|1 "~»„1?“ 1 ,1|,1|,| 1 —111 11 1 1— 1 1 1 1.g 1 1 “‘ 1 1 1 1 1é*: ' 2 Weber Journal Franz No 27 janv./rev./mars 1994 I \ • Cheres lo| lectrices, /0 ans déja! IO ans Giessbaeh! Un chers lecteurs ’"” anniversaire en Suisse qui puisse nous _' ' 1- l | heureux, émouvant qui sera fété dans la joie le 23 avril par les actionnaires, le de Ce 30 Clvfil GH comme qu? Gl€S-Yl76lCl71|1| „sa(—rifiCg_g gp —· d'é[a„ ESPUÜPOW ICS (mommx! do, Io P ross 0 Vopmioo genéreux pour que Giessbach puisse recevoir ses i hötes dans la splendeur 6l’aujoura"hui, nous vous le récit l70Vll7¢’W‘ . _ en avons jait proeurer autant de bien—étre er de [9FéS€I’lC€ la presse internationale. qu’il a fallu l ,1 1| \ de nuinéro en numéro de ce pobüquo _s1€osibmSä€ por los tmosports mhumoim, maux de boucherie, le Parlement européen 1q’e,«r '| Au eonzmencement Giessbach ai l’oubli et a la décrépitude, de "l ’o[frir" au peuple suisse et a"en assurer ainsi a tout jamais la sauvegarde. Ensuite, quand l’idée y avair la volonté de transformer Giessbach et, avec le soutien de milliers d’actionnaires, d’en faire ce qu’il est au- jut réalisée, déciclé d’accora'er enfin d’arracher était l’idée il aux animaux le statut d’étres vivants et sensibles (voir dans ce numéro). ' l| C’est un premier espoii; un premier pas vers une Un pas justice élémentaire vis-a-vis des animaux. qui doit mener inéluctablement a l’abolition des ’ transports incriminés. Franz Weber. méme temps Y | l| jourd’hui: le plus beau, le plus romantique, le plus riche en événements er en Ä| 1| le 1| p/us avantageux de tous les Grandshötels l _ll| d ’Europe. C ’est alors qu ’ont soudain émergé, comme nos lecteurs le savent également, les requins du Lo Colombo Roogo oo action oo Comomio 3 Les accusatnonsd une deputee europeenne 20 Les foréts continuent de mourir 23 Australiee surla trace des chevaux seuvages 28 o1| profits et les spéculateurs. Ils estimaient le moment propice pour s’approprier Gtessbaeh ä au dépens du peuple suisse. Temmive qui G Pu om? déjouée gräce ä la bon compte et 1| j| résistance et la solidarité des donateurs et des Giessboch Mais le (langer West pas encom écartél Il faul rester sur ses gardes, serrer les rangs autour Giessbach, remplacer par des fonds propres le capital étranger qui pese encore sur lui. wrtn nlavalt pas de 36 Q| V| 1 · C ’est la « l raison de lél l’lOuv€ll€ de l’appel lancé sous rester dans les augmentation de capital la devise €l‘ "Giessbach doit mains du peuple suisse! " at toutes ßdtteurziflrauz WclserpourlaFon1daiionFranzwcbcrczHe1v¢2iaNostra §é‘Ä„°äiİÄ;Ö‘ÄÄ‘il¤ÜfÖvir€Ä‘gv]§l° ¤ÄlFu«sp««n, Ra:aBa1ess1cs1be«1e„„y ‘| ¥,1m,:·112¢;„‘;1:;:*;§";*:1€';s,?,1„„„„1,„„„1„_„„,1„,_,;1„,1 l les Suissesses et ai tous les Suisses de SOMSCVÜ6 dßs GCÜOWS Gl€SSl9GCh (OÜVZ de S0“sC"lP'l0” Page 19) et de soutenir Giessbach par la parole et par l ’<wt@1 @'@St-ä—dir¢ par la Publivité d@ bvuche ä par des Séiew fréwnts- Car Ce West oo Secret poor persoooo: il oo, o pas Mille er 1 { älsgnillgliäligäilw| 1 _ postaic, 1 1szo „l0lII‘I‘I3l FI‘3l1Z N° 27 janv./fév./mars 1994 w€b6l" Sauvetages apres BH séisme de Los Angeles le 8C'lIl0I1 EI1 Ü3llf0I"I1l€ 4h 31 du matin lorsque les habitants de Californie ont été réveillés de faqon plutöt ll était Méme savent qu'iIs habitent une region ou les tremblements de terre sont fréquents, ils n’y pensent pas tout le temps. Mais le 17 ianvier 1994 Ieur a rappelé de inhabituelle. s'ils du trcmhlement de terre, je me trouvais a San Diego en tant que représcntant de la Colomhc Rouge. La secousse y était ressentie mais il n’y avait pas de del.ors gäts. l.a veille justement, Terri Crisp, co- ordinatrice en chef de Ia Centrale ameri- l'UAN USA (United Animal NaNations Unies des Animaux), et moi—méme avions tenu un meeting avec diverses organisations de protection unimale des environs, regroupées et coordonnées par une association nommée E.A.R. (Emergency Animal Rescue = Secours Urgences Animaux). Le but de cette recaine de tions 3 — faeon cruelle le potentiel phénomene naturel. habitants de Californie de destruction de ce Une de plus, les et ceux de Los Angeles fois en particulier ont été sensibilisés au fait qu’ils vivent dans une region prédestinée aux désastres les plus divers. et,i1peine4 heurcs plus tard, vers Un sentiment d’lmpuissance ll h. 30, un convoi formé de I5 voitures particude plusieurs minibus, de fourgon— nettes et camions transporteurs de chevaux accompagnés de 25 volontaires, se met en route pour la ville sinistrée. Nous n’avons aucune idee de ce qui nous attend; nous savons seulement que la région de Los Angeles est gravementtouchée et que toute aide doit étre la bienvenue. La radio nous apprend qu‘iI n’y a plus d’eau polieres, table dans la zone sinistrée et que les ma- gasins ont été pris d’assaut. En prevision d’un séjourassez long, nous achetons une Terri connait un refuge pour animaux it Aguura avec lequel elle a déjä Collahoré pendant les incendies de l’été l993. Notre tcnsion intéricure m0¤t€ uu fur et il mesure que ¤0uS approchons de CC refuge, mais fois sur place, elle se transforme cn une un sentiment d'inutilité. Depuis la route, on n’avait pas vu de gros dégäts, et nous sommes curieux de savoir si la situation est vraiment aus_si catastrophique que nous l’ont décrite les informations. Or, at notre arrivée au refuge d’Agoura, tout sembe calme. C’est un jour férié, le Martin—Lu- un plan d’action perd’outrepasser des intérets particu— mettant eflicacement lors alin collaborer de liers provision de houteilles d’eau suftisante pour une semaine environ. Comme la plupart des autoroutes sont impraticables, d’une catastrophe survenant dans nous sommes ohligés d'emprunter des th€r-Ki¤g—D¤y- D€UX €mPl<>)/éS Sßülßmßnh venus travailler bénévolement, sont la pour nous saluer. ll n‘y a plus d’électricité, plus routes secondaires. d’eau, et le telephone ne marche plus. union était d’établir le sec- teur. A 4 h. 3l du matin, nous sommes arrachés de notre sommeil par un mouvement terriliant qui fait trembler nos lits. Mais la télévision que nous allumons aussitöt, ne montre rien d’anormal, ne diffuse aucune nouvelle d’une catastrophe quelconque. Une heure plus tard, coup de téléphone directeur du groupe E.A.R. qui nous demande si nous avons vu les dernieres informations télévisées et comment nous jugeons la situation. 1 *1 ’ \ _ ’ 1l 11| 1_ 1 i" L 1 A| ”‘ i 11 1 {z ä L; le 1 li du11.1 En route vers désastre . ’ 1 Les premicres images de la catastrophe sont maintenant sur tous les écrans. 1 O• 1 ii o Nous n .„ 1 apprenons que la vtlle de Los Angeles a été déclarée "zone de catastrophe nationale”. En une délibération de 5 minutes, nous décidons de partir pour Los Angeles. C’est le moment de mettre ä Véprßuve lß plan d’action élaboré la veille! Les asso— ciations qui ont participé ä la séance sont lmmédizltemßfll C0fl[&1Clé€S et mobilisées Le 11 |*1 1 1 Ü 1 1 “ " · li Ai A 1 _ ' y Un M .11 < 1 Rottweiler blessé et en etat de choc est évavué zl 'une maison détruite. l 4 Franz wébéf .|0I,II‘II3‘ N° 27 janv./fév./mars 1994 l Al ‘ V i groupe électrogéne aussi est hors d'usage. Mans ce n’est de toute évxdence pas ncn que rcpmnotre uide sera la plus utile. Nous „ „ g; ‘ ‘11' l» ·· V l t „ nons done lu route pour nous rendre plus pres de Vépicentre du séisme. _ e „ ‘” ' ' _, " l · ¥"’llllll‘ lllläw l '° (Qläl l Plus nous uvangons et plus les degats sont 1mp0rtunts. Encore et encorc nous nous urrétons pour recueillir des unimaux crrunts ct une fois pour rtumlsser un chien .^ mort. ll nc dont pas letre dcpuls long- ‘ ·* ä ll ;‘ „ „· u l M l till _ Q:}*“"‘ » {l ‘ ~ —„ _ · · ' Clmquv unimul mrnvné 1/6 lu rue doit üirv Sulctlüä ä _ _ _ Quclqucs Vokmwims tcn[Cnt’ mm bien dwnswumr lm pw dbrdrc dans le bätimcnt, pcndan{ quc d-autres de canaliser le tlux incessant de personncs . , „. qui nous apportent des chats et des ehxens » trouves d ans lu rue. Tous ces ammuux dot·— ccmim bénévolcg Vent étm cnreyistréw délévués sontdonc Pour ander le Personnel E · . , . , . . ~ · . , , , , F * ‘ _ * · ^ mm SC dam du · cette tächc · Maß · _ leg * am_ _ _ des — donvent étre sé Parés “s1n1strés" ·, _· toute evlter d regullersyuhn penstonnanres maux Y a ds la_ PMC? ct 25 ch‘°“S a chats 400 °“V‘m“ pour ' qu ‘ ' ‘l * ~ ‘“ — — installer . U C€l’\tl“C. HC P oto PO HTOI est gt gon g C haqug amma] gn Paptangg ' 'ms ’°‘?°‘ "° amt °ä‘ 3Il·lm3LlX ‘ Py‘S°' des · , °°{" F‘İ"“°S ma"} ans ““ Van soudainerer tout le bätiment. Je réalise ment que tout ceci n’est pas un film mais la ° °S a"; °“ “’iagf? _ Entretemps le travatl admmtstrauf prend de Vampleur, d’heure en heure. Il fan délä num C6 qui “°S grande catastrophe. en a a“cS· l_ °“J°“ÜS plus dc cläncns am' “ " ,;/2*/ __ _ ‘ — Ä €_;i| | » · l i V°“t· que qucs UPS A ~? ‘ Furtcs Par des "€‘ S°“t htcules ,· T(ms —lr’11 ·¤ :· * ii.111 — _,;_„,,,„ _ " · ' N ” trcmblcm lwrs mus ¢l re v_ .111 dc membres. |ß ‘ „ , —q " ‘ ·t l _ " ,,A Y . 1 ·=' Q ·- P Lgs Sgcougges sez , " . condalres, assez fr€qucntcs aprés U11 grand tremblement, ne facilitent travail. PUWÜ Chien wwwidg emwivét, pas le Nous sommes constam- ment en Des alerte. glc ' Plüllqlw _ C ‘°mh““‘°· cstbun? cxpcncncc faire. La ix rien ument so a a car 1 terre est de txemblement un d pulssunee , , , dement1elle.Onyestl¤vre sans aucune dc., ,. . , . . .„ p‘”' SL °‘“'h"r· p"“ on f°““‘* ‘~ » e vous, se meta s ee.h„upper. Tout, autour ds .. V .b , ct b Rwhäcn n’ ‘y . . M mm . . . , . Pur mimclc IC d. _m V Coumm mviferners tux dg C n°.r° hcumg du mi; La lumiém , .d lmvdl dC mdmcm cvlümäé |pmmm ‘ ‘ _ our, nous avons a·c „„°d$”Ü' im — amenés P ~ ‘ ne — ’— . Chl€l’lS sont .,t . altes. , ,· 'SKÜSÄ Piwi , . Les np games nous ét que IC lp : ' ‘ ACM €nc0um‘ C ä tém ronäet d’étre P l'O- reclames Cl’lSUll€ HT l€Ul'S le C °"a“X· ü¢CÖ§ plucclcl.IPluslcurs · c°“f“”‘°“_· Stdcham _ dw uflnl seeousses seeon dllgh ont ugnte zu vnlla, ee ullzml dc 3,5 a 5,5-sur l cchellc dc _ ““ pe électrogéne, mais, malheureusement, vraie, la toute «·nr¢·gi.vtr¢‘. _ _ · - . „ ‘ nvy a pas dvélcctricité, commencons par dßposc *0“h<=S· Ls ·· — t · ' _ nous * ’* s ··z‘| . tombcr. ‘11 ‘ | personnes etrangeres a leur etablxssement. Mais le L1eutenantFelosk1l1n1tparrecon— des nautre que nous pouvons les axder, que dc intßrvcntions des ä habituécs pcrsonncs d’une maintenant, étre, peuvent ce genre grande utilité. Il est environ quutre heures „ . „ tardcra ct de . . Z ‘ ‘ “ · » {Q| A a ‘ ~ :·, ‘ _- alors · ~ • {• · · · ~ q - Low des préscmations (yusagc~ nous gcmblcm av gemom Que les mg·Pongablcs — _ de mterventlon une 21 quant sez scepuques » ~ g, que c’est ici que nous devons intervenir. Le bätiment en Iui-méme semblc ne pas c’cst avoir trop SOUÜYGTI, mais il trouver le chaos total. Tout ce qui u pu se sur des étageres, dans des armoires ou sur des tables est mamtenant eparpnlle par terCourem cn V0lI' pourquoi m ou aller. Out, c’est blen 3 b¢S0i“ de HOW äidßl _ ” _ -— quelques kilometres seulcment de té— centre de lu cutastrophc. Une équipe de lévision est déjin sur place, et il régne une · ‘Q Ali; .„ „ Y ‘ » Hä; _ l'épi— · ä im Ö {1 _’’‘ protection unimule, situé il Northridge, in Nous comprcnons A ‘¢,éj4|‘ l -» ß „;_ 4 temps, du sung chaud coule cncore de sa bouche. Partout des signcs que des choses litcrribles sc déroulent. Notre destination de d’uccuclI centre un fois, cette est, male uctivité fébrilc. " " I‘· an ln l l ; „ - lu ‘ ‘ l · y‘ I le ,2 " 35; mmm bu? · ' J L’aau salvatrics Etdest cffcctivement le cas. De plus en plus de chats et de chlens arrivcnt au decentre, les montagnes de paperasse vicnnent infranchissables. Trouver le forremulairc qu’il faut quand un chien part, sontéléphone Le miracle. du léve bientöt ^ .~ ne et ne s arrete pas une seconde, du z _· • . pn au son. ll faut designer des volontalres pour répondre aux mnombrables appcls Malhcureusement, quelques uns de ces précleux bénévoles sont obligés de repars UF chez 6UX, sont p0Ur S Occupcr de len;-5 . · ' PTOPTGS ä|llm3UX, SOÜI p0IJ!‘ feprcndrc lcur travzul. En lus de ces défcctions dou ou reuses, nous apprenons que de nombreux ranchs des alentours n’ont plus d’eau, les chevaux sont en Nous train de mourir de soif. rcusstssons a convamcre le Conseil Franz Weber ]0lI|'I18| Municipal de nous préter deux camions- perdus et trouvés sont classées par date et par race. Les murs intérieurs et extérieurs se trouvent recouverts de photos d’animaux perdus. De nouvelles fiches, réperto- citerne de 4000 litres et des chauffeurs experimentés. Mais l’action se révéle plus importante que prévue. Nous avons recu un grand nombre d’appels et avons noté les adresses correspondantes. Mais, avant riant . , _ détenteurs d’animaux domesnon photographiés sont établies et I I I _I „ . I _ chon et Nous mus sommes Iappmchés _ noeuvrer alin d’approcher au plus pres les — tout cela prend énormément de chevaux Domnt Mémc si I Les il nous parait pl'0pI'lÖlLlll'CS sant unc piscine de notre eau. Chaque 700 chcvaux sont abreuvés nooo avons au m'oUX· avoo on m‘“_"no'n da ‘foIoma"o$~ lairc face ..| ‘ p!¢f„„i@” '''' 7 a cc travull Certains ' ‘ «· de son; pévénng Sur lés nénx W L ” ¤-ggtäß Ft ( @[ » r nons Pas nné sécondé III” amhommes, di- maux et les Le fait d’avoir vécu le tremblement de de janvier I994 a Los Angeles m‘a fait qu'une structure coordonnée d’assistance aux animaux est un besoin rimordial. Sur le plan de la protection anirlnale, la Société ppést pas préparéé ä réaggr éméacémém cn cas de catastrgphg réaliser pense pas", I Alars Qu un lF¢mbl¢m¢m da tono o ost guélo Plénslblo at oncolo momo oomrob lable» il est PosS ible• en revanche· de se Préparer ä des désastres tels que tempetes et Cy— ciamcs, inanaanans, incendies, sécheresses, ____ “ t ‘ . |I I, I ·Ll I",| :l— ~' L ' * » ' ~ - Ia sui.r.te de lu Colomhv Rouge, s'0c·cupz· d ’un a Colombe Rouge branchés sur un systeme automatique!" Hélas, les humains méconnaissent souvent les besoins de leurs propres animaux. miques ou de mazout, explosions, incendies d’immeubles, déraillements émeutes et guerres une Iuste mm? cmnmant se prépamr? Voila pourquoi Vorganisation de la Colombe Rouge prevoit un programme de préparation et entramcment de volontaires qui nir de trains, . seront formes non seulement au sauvetage des amimaux en cas de catastrophcs, mais encore ä entrer en action contre toute forme de cruauté envers les ammaux. · „ VOICI unc wm °lo[‘°S· serve d’eau, méme de deux jours, pour désal- faßt···· Certains de ces désastres peuvent survedans votre région et la Colombe Rouge vise ä y préparer les propriétatres d’ani- maux. · Iistc I · pour assurer au mlcux I a Sncun·té dc VOS ammaux aa cas da catastmpho · . . * . . T¤rer_d¤v¤rs¤s photos de VOS änlmäüx de . de catastm II°.S ‘l“‘ P°“‘ P IIIICCIÜIIIaa cmom I aa a“‘ma“X· Causes naturelles: tremblements de terre, avalanches, tempetes de neige, sécheresses, inondations, éboulements de boue, tempetes d °Y‘ éboulements dc boug é;c_ En pyévigign dg tels CIISI des Schémas d·éI,acIIaIIOII ct de Sau, Vetagc valablcs dOII,cIII éIIcIéIabIIS_ Dans la Iégkm dc LOS AIIgcIeSI PIII CXÜIIIPICI nous avons constaté que les propriétaires de chevaux n’avaient pas songé ä prévoir une Iré- animaux. Quand nous leur avons posé la question pourquoi ils n’avaient pas acheté un conteneur dans ce but, ils nous ont répondu tout étonnés: "Mais nous sommes ‘L L WL Reagir efhcacement en cas de catastrophe Conseils pratiques de ’ I, I LL I; Marc Kramers, délégué terre L »' ·* . n';i pnssé sans millc choses a faire: nettoyer iés éagéq prépurér lu * ""I ‘ - „ L Iontaircs so sont joints ä 7. l c·hz·va/assoyfé. térer leurs F - nqug prétcr main dg nguvcaux vg- p()ur f()|‘[gI aa-·** les interlocuteurs corres- I _. _._„IIII„I .„ Vlg€V des P€V$0nn€$ VGVS n,y Marc Kramers „g d’animaux domestiques on e II notre retour au centre d’accueil, une Organisation cfficace $6 mel an place. les liches . _ I [gg A Toutes I I I des ChCV2lLlX HOUS S()l”l[ ll]lll'|llTlC|'Il l°€C0ll· tltllssunts d’avoir ahreuvé leurs animaux. Nous avons meme sccouru un élcvage d‘autruches de 4()() animaux en remplisjour, environ I toute oooo mcmbres le travail est dur, CXll'ÖlTl€mClll gfzlllllünl. _ - un co- mo‘f‘o· de uns IIIS . I L gigantesque. UM équma aa farma _ ,I I .I I). Icndu IC I riwdl den p I U? ogrcdIII c’ I ous avions tous le meme but. sauver et , Ic rcfwn IOrI p I us g IIIIII mm?IITC II, ami "_ maux possible! Je pense que chacun y a comribué de Ion mIcuX est notre souci pri- mordial. Remplir les camions in partir des bouches d’incendie, trouver les ranchs, ma- I I L Le temps qui passe une es autres pendant ces quelques jours, ce _ meme deux chevaux! _ offert hétéroclite a lini par former (I . léons, serpents, lapins, furets, oies, nous ont et leurs services. Et tout ce vraie équipe, c’était impressionnant. . I temps monde plus petite taille doivent partager des tages avec des chats. Mais on nous apporte éga, , , lement d autres especes d animaux: came- I I I. . . . vétérinaires sont arrivés et leur eifposées. On sépare les chiens, mäles d’un cote, femelles de l autre, et les chiens de l . pondants, répondre au telephone, remplir des fiches... De toutes parts du pays, des les tiques méme d’arriver aux différents ranchs, des gens nous arretent dans la rue pour nous supplier de leur donner de eau. Tout ce qui peut contenir de l’eau est rempli: poubelles, seaux, contamers de toute sorte... En un rien de temps, nos camions sont vides, il faut les remplir a nouveau. 5 N° 27 janv./fév./mars 1994 . I compagma aapr¤¤a_¤t_gar51<·= da faire raitre leurs stgnes distmctifs (taches, appa- yeux, museaux). Garder ces photos a portée pour pouvoir les exposer si l’animal vient a s‘éga— rer. I * ‘"°ooo‘°S de A cöté de vos propres provisions d’urgence, prévoyez une réserve d’eau ct de Causes humaines: accidents de la circula— nourriture pour vos animaux, pour une semaine au moins. La nourriture séche peut se émpnoos "°l°a“'q“°S- chutes d’avion, naufrages, ruptures de conduite de gaz, effondrement ou démoli— tion, tion d’immeuble, fuites de produits chi- garder dans des récipients étanchcs. Si vous utilisez de la nourriture en boite, n’oubliez pas l’ouvre-boite. Gardez sous la main un · 6 N°27 I cu de vourmandise référée de votre ani— VOUS lUl Cll pft)posez lorsqu'il tendraapaniquer. Pour votre . .. . . ., ch Itt, n oubliez le sable dans eaisse. pas Ia ’* Mettez un collier et une médatlle a votre chien, votre chat, meme s'ils ne sanettt pasac Vappartement. Lors d’une catastrophe, ils la lllill, Still our lisant dis oserlacais— .; l— Stress (.llI]llllU€fLl Sl Selle (lC sable, la ll0Lll‘I'ltUl'€ 6l i II| L“ boisson, et pertnettre au la . . _. .II.LL II I ·’ . . „ y I · . Weber Journal Franz 1994 lanv-/fav-/mars · . chat de se eouther. _. __ I °" Ayaz ‘ Chßl l0Ul0UV$ alt v<>¤~» p<>¤t<>ha<t¤¤ Chica. Charlie pouvantservtrdclais— pourraient prendre la luite el la plaque, portant votre numéro de téléphone et votre adres- |an| *|¤ Lors Id une catastrophe, S6. I I l0FSIqUC lenetres et paroles I sc, peut vous aider in les retrouver. Le s'ell’ondrent. tatoua— st gt que laut ll . . , . Sllll un ll‘allClTl€l°ll „· ia|.; Ia _ I I _ _ que le I _ mim de ('UIIIIHIHIl('llllUll t/<‘Il'Hif<'.r wrtrlttivlir · -~ . II I ehren ne risque de l)i·.t· s etrangler ou se ’ Sl V0ll”€ anlllllil Ii . I ‘ i II|. tr" chznnc II I I I I Mm ooocz pool lmbut pkn des mettre ltlollveltlents, ttons. Une catasttophe _ ,. |·t chainc pendant I - , Ä: la ¤“r¤*d“ Vous sIII.pI.CIIdrc [IIIII dc chez VIIUSI GII SI , vous devez abandonner votre vehtcule, vous dcvez pouvoir garder votre ehicn sous cn IéCIII_IIé ’ at ‘ PCIII I HIS l11Clll‘C II annnaux |aaa.,„„g.„ „„ tute,n oublicz pas lalatsse. SCWZ Vous peut-etre obllge de ge aussi peut sc montrer utile, car il nc peut pas sc perdre meme dans unc fuite et°t‘t·énée„ blesser dans les Erravats. , laee all tfeliihleltieilt de terre, les dem a paniquer „ _ VCl€' pt)SSll’3lC Llll llCll Ol! d”emporter son mediLes Vélériliaireä peuvent Ötfß obll- chtens ten- et s’ent‘aient aussi loin t| ac- SC ll't)llVClll. LCS Cll&llS, rinaire, n’oubliez pas Ccnnalfre IQ C0mp0I"lGm¢nf des au contraire, restent sur les lieux ct cherchcnt Caltielit. 8|1lm3\IX unc place ou se dissiniulcr, au point tlc creaunc nichc dans un matelas ct de ne quitl¢l' cette C&lCliCtte que lorsque le tlangcr Ieur $@5 de ißruiéf léuf Cabinet dc Ycnhcl Sl Ilcs lornie, le Xcterlnülres de vgtre region dlspoocnt d un plan Ldmstrophe nombre tlc chicns entrés ct sortisdu [gfugg dépagg;|j[ ' l10l'I * A ez une rande ca Y g ge ät chat chez vous pour chacun de vos chats, avec Vespace sul- l;}|‘gg|}]g|}[ Qglui glcg [HIS p2ll'CC (]llC les CLllll—0I°lllCllS les chiens, . I mmc awo,] dc Sauvcmgé gn (ini}- ment (jl];\lS„ [7I'ÖlLÜ|‘Clll mais bien en raison du comporte— „ . , de une ct de l autrc espece dtlterent I I ser SCllll7lC ÖC2ll°lÖ (ill l()l‘SL|llC lll lllllll ct lll St)ll' SC 0lll Nüllllli- (‘0|llllllll'C CCllC [7lll'llClll1ll'llÖ tlcs lL chats peut sc revelcr vital dans Ia recherche , d un chat perdu. Marc Kramvrs I Resolution du Parlement europeen: « ' BS t L' 3I1II118 I l|I1 Enfnj un gspgn_ II °sI nI I _I:l?p; 'S s°“$' ' l"°"°q"°'°' II _ _ I u une 0 V° lr i m° |Iq ' 'seä °s °“$ so l"°”'°"* I ° il I bI_| In|0n PI; ar q:° °m° n E^t T6 SBIISI'bl 6 '.» eurupéen S est cnfln déeldé de I‘GCOnnaIIre aux animaux le statut d'étres vtvants lvotr ci-dessous • le point 5 de Ia Resolution du 21 ianvter 1994 et - - - ci-contre Ia Iettre s'y rapportant du député . . francais Monmem-Beasombes). Or . sl les ammaux sont maintenant considérés officlellement comme des étres vivants et sensibles, la suite inéluctable est que les Iois devront étre changéos. La réslstance de pays rétrogrades tels que les I L membres méridionaux de |'Union européenne n'y pourra rien changer (voir ZIISSI la lettre du „; ° ’ • ¤ _ - j Mlnlstre d'Etat bavarois Bockletl. . " wi ä-| . II ‘ *~?· I I I · |; ‘ _ .. I ll“= I l ‘ Résolution No 5 "L6 Parlement européen demtlflde C1 ld Cvmmunauté de prévoin aprés l’Um0n, une rlouvelle modlncazian des rmirés gßn que les ammaux sownt Considérés comme "é‘tres sensib]€S”,' estime @71 cortséquence que leur bienétrg er leur pr0t€Cfl0H jufldlqblé d0lv€l1l‘ étre inscrits an rang de objectßs df? l6lI]{0llflC]blI€ de lenvironnemenr ä Vanicle 130 R du traue, ams: que dans les facrgnrs dont la p0llllqu€ Clgf'lC0l€ C0mmMl1€ düll lélllf compte conformément ä Vartzcle 39 paragraphe 2 du traité instituant la I ‘ a Q . _ä I CEE." l FI‘8I1Z ]0lII‘I18l 7 N° 27 janv./fév./mars 1994 Weber notamment en ce qui conceme les sports cruels envers les animaux et la position concemant les cirques et zoos. Bruxelles, le 25 janvier l994 L Monsieur, Néanmoins, pour la premiere fois se dessine un espoir que les ammaux putssent béneficier d un Statut leur pßfmeltßnt d &CCéder ä un Imeilleur niveau de protection Il ya 99 $9* 91**9 99**9 P*9m*9*9 9*€*P9 99b9**9h9*** 9 avtaat ° Je VOIIS prie dc IIOIIVCI. cI_I0IIIt le rappon de IIIOII collégue Gianfranco AMENDOLA qui a été adgpté pa; lg Parlement européen au cours de sa session du 21 janvier Ig94 Is StIaSb0IIIg_ Outrc [cs recommandations ayam trait ä pjIISIcIIIS domaines essentiels pour la protection animale, je vous invite a lire le point 5 portant sur la modilication des traités visant at reconnaitre les animaux comme des "étres mieux sur les modifications necessatres Sl elle est relayée associattons de protection par d autres, en particulier les 9******919 · Comme je vous l’avais dit, cette _ 9$P9****** *1**9 V9**$ P***S$*9Z @**08* Pattügßf ¤Q*V9 sattsfaction, je vous prie d’agréer, Monsieur, Vexpresston Scnsgbjcsi - _ _ _ I L*“9**l 9** 99 adoption n’a pas été ***9S $9*******9*l*S · sans difficultés, ce qui explique que la version délinitive soit légérement en retrait par rapport au texte initial, /·· Gérard Monnier—Besombes \Iy LE MINISTRE D’ETAT BAVAROIS DE UAGRICULTURE ET DE LA FORET Monsieur Franz Weber Président de la Fondation Franz Weber CI·l·l820 Montreux _ M“‘“oh· 2001-94 1}-ansports d’animaux de b0ucheI•jeätravcrS}•Eur0pe_ Votrelcttre du I2/10/1993 _ _ · Je vous remercie vivement de votre courrier du l2 octobre 1993. Apres ma nomination au poste de Ministre d’Etat Bavarois de l’Agriculture et de la Forét, le 17 juin mon mandat de Député Européen. En ma 1993, j’ai remis *l**?*l**9I99 ***9***b*’9 9** _So**‘f9*'*l9***9*** b9V9no*I$I· 99**9 **9** P U9 9**99l9*n9*** ****Pl*¢l**9 dam ammission de vetller séverement sur les transports maux. En I2 mors, en Baviere, 5559 transports d ammaux ~ ~ · vivants ont été controles. Malheureusement, ces controles séveres ont eu pour résultat de dévier les transports de la Baviere. C’est pour cette raison que ce probleme ne pourra étre traité efficacement qu’a l’échelon européen, par· — Monsieur le Président· son contröle étant sous la competence des Länder, j’estime qu’il est de mon devoir, dans cette nouvelle fonction, d’exploiter au mieux les dispositions légales existantes ann de permettre ä la protection animale d’accéder a une notoriété nécessaire. Les autorités bavaroises ont pour J9 dessus les frontieres nationales. lß P*999*>**** 99 ‘·*9<*‘ 998 l9*$ 9***9P99****9S· Apres avoir lutté pour une amélioration de la protection animale lors des transports d’animaux vivants en tant que député du Parlement Europécn, je tente de faire valoir l’ini1ueInce de ma position actuelle pour les besoins de la protection ammale. L’ application des lois de la protection animale ainsi que l’appui parti- La République Fédérale Allemande, avec **9IS**lS culter de la Bavtere, a mtroduit dans la procedure de lé- gislation européenne plusieurs initiatives visant a amélio— rer considérablement la protection animale. Malheureuse— ment, l’opposit1on des pays du sud européen a empéché llaboutissement de ces initiatives. Je vous prie d’agréer, Monsieur le President, l’expres— sion de ma tres haute considération. Reinhold Bocklet J |’ , ‘ i ~ I’ |TI 1| |_ I I II I .I_ l I =a_;II· I I; II It IIIII I an| ·‘ al| “‘ °’“'“”””..., " '* · - »- P i · — a V 4* ‘| ll |S · Jl rx; LL L L JJ 1| » L -·.. ~ P I I |I 9 J a Lt |I.| 4 |. . ·» |J i L " |L| LL i»\i‘ .| ‘ —.ÄL t= gI L I .. |w 5 7 „ ' ital Cochrms de boucherie entassés dans im camion. Sans eau el sans nourriture pendantderjours. = |~ Cn¢’V9l ’n*”’* pendant lf · ·| ~ — II| Frfln-Y/7-*'0VL \0II‘ t‘;,{äIlt‘Illt‘lll |)1l}J„t‘ l _ 8 ” N° 27 janv,/fév./mars 1994 Fl‘3I1Z ]0lII*|I8I Aprés quatre ans de lutte pour la faune, Franz Weber fait le bilan en présence de la presse internationale invitée F 8230 C’6St u 51 Weber Fazao. dlII‘, ¤ IIOUS V8II1CI"0I1$ 'I » I113IS Textes: Gilbert Jenny / Photos Philippe Dutoit Tout a commencé en 1990, Iorsque le Togo a demandé ä Franz Weber de faire revivre les 200 000 hectares de mais encore ses infrastructures se sont développées. ,,| J ‘ * PARC FAZAO — „Ä| l| .,., _ la Une A · ;= i réserve de Fazao Malfakassa et wen mté er les q u ° Iqu 150 éléPZa n tg s' · ·· f¤|‘* per au massacre, I'autre, défendue des braconniers par les vil- , de Fazao, s'est réfugiée dans les collmes de Ia réserve. lageois 1967 et les représentants ‘ r |n nouveaux partis prönant Ia |l _' dém¤¢l‘¤Ü¢·> . . diverses éthmes du Togo-, non seulement Ia réserve survit, GJ: Comment avez-vous décidé de votre engagement ä Fazao en faveur des éléphants d ’Afrique? _ „ dm T°g° ‘l“‘ °S‘ V°"“ ""’“ §aO_MalfaEaSSa Etcn mai 1990 la FOn_ daüon a Signé uée convention dé 25 ans ‘°“°F“'°lab}°* a‘Ö°° ls G°‘%"‘?’“°"‘°"E toZ golals reprcscmc park? Mmlstrc del cn- vironnement et du tounsme de l’époque, Monsieur Yao Komlavt Selon cette convention, nous sommes chargés de la préservation des espéces, mais aussi de la misc en état et de la gérance de l’hötel ainsi que d’améliorations dans le cadre de Vexploitation. J ’espére étre encore la pour le renouvellement, meme si je ne serai plus tres jeune... gv ‘:| pére pouvoir rouvrir I’höteI apres les élections de février. |‘V . F n Mars latssons . le raconter lun- q méme cette nouvelle aventure. Les raisons qui vous ontfait inviter la presse internationale ä Fazao en décembre 93? grant vers les pays voisins. A Fazao, le choc a été moins rude, le relief acciden- nokrfbreusegzibus de brousse ont reagi brutalement contre les represemems de Vordm Originaim dnme région gi- sentiei E’est ce . Lausanne? omc pays africains Om de""‘"dé ‘°“‘d° d° ma F‘?“d““°“ ‘°“’ lutte pour la proteenon. de teure éléPh“"‘S· C°°S‘ ‘° _ · ils rantaine qui correspondent aux Weber est restée. Le pire a été évité et les animaux reviennent peu a peu, si bien que Franz Weber es- V des . pm. |a dation Franz P¤Y$ d¢P||i$ dll partte -— Depuis, malgré une pérbda guerre Iarvée entre le PréSldßni Géncfal Evildcmäi homme . des éléphants s'est déplacée au Ghana mu'- échapl ., beyeuse, le oenerei Eyadema avait prorege la reune avec energie, car in la eonsidérait importante pour le développement du tounsme. Il en était résulré un antagonisme latent des populations envers les gardes forestiers et les miiitaires chargés de la protection des réserves , , „ Lorsque I es „,evenements ont éclate en 1991, la revanche a ete temble pour la faune. Gardes forestiers désarmés, bra— conniers libérés, armes reprises, des Togolais se sont précipités en brousse pour s'adonner au massacre du gibier. Dans la réserve de "La Keran", phacochércs, buffles, antilopes, singes ont étéltués par ‘ milliers. Les éléphants plus malms, plus dangereux aussi, s’en sont tirés en émi- L de la réserve, la proximité du Ghana et Vimmunité assurée aux éléphants par les té qäe j’ai vouriu démontigr aux jeirmaiaqes - - pe,„„„„„„;„„ neueste? La presse est arrivée apres la saison des pluies, tout était vert, les animaux pouvaient se dissimuler facilement. Notre réserve abrite actuellement une soixantaine d’élép hants uel ues Pan ' .i’,q q. h, t eres, un grand e vanete d, antrlopes et de smges, des troupeaux de buffles, des phacochéres, et, depuis peu, un couple ; ‘ de crocodiles du Nil. Les joumalistes n’ont vu que les animaux les plus com· muns, mars pas de panthére ou d’éléphant. En revanche, ils ont été admira- blement reeu par nos villageois et ils ont pu constater que nous avions beaucoup travaillé. Depuis notre arrivée, nous ¤ q ’ l · · r · t Journal Franz Weber ‘ »‘ . _ ~ „_ »_1"" , . ~ Z . ‘,=.~‘ —— - , r| ‘ „ .. t = |, Hj eti; gt? p|i? · ‘ · · , _· _ ‘ ,.»V i . »· -¢ Q »° · Ä6 , * ««· ;»i’% '. ,|;$?=‘| ··..'•'12e»"'* jl t|. M ‘ . _ ‘ ”“I| -· « " ‘ „‘| |,|.i:¤_._iV .- "‘· , «_u » V‘ |Fi ‘° ” ' . , 2 ‘ ,¤ ‘ · 3,-„,—‘:„·a7«·=.—i , V— _ · g V V „! ·‘ V l .‘ , ·· i i ·- ‘ .· „','L‘Q‘ ,,f. ~ '=Ü »‘ ij . é . ,, Vj, V; _ V · Fg;-Féiiäit ,„ " ‘l * „ V. g j-*’ , ,Q| ” V .. ~· ·—| , -• ’ ' .-·¤,;q ,, . „ ewziiig |e; T · 1 ee| „ * {V ‘ ‘—¤ t— ‘ ,_| ‘ t ’1 ge E B e ‘ - __ fx i . !‘ V _; ' ,,L V K _ °‘ *·| ii·‘r‘ y ‘, f· — , "•~t,};;t ;, V ; ,r , ~ _ . 9 N¤ 27 ienv./rev./mars 1994 1 . « ¤?‘ .5·‘.= » :,·‘*¢§·+**“*" '2",?‘V1‘l‘€*°$f“‘Ä' Ü:} --U€='¢‘*/gw ’T7' —-| Ö'- · lisa ·l Q, - $*1*-gp si <,..«¢•' e·“¥'.=.=¥’Ö :·“ ,1, F? |.„, _ !;¤3“;=:·*·¢wg ;ri(:¢;„ • _. Frun: Weber inxpeere lu avons investi l,5 «’ »-Tw , rr r · ‘^ ··‘S.«:' ” ’ '“*=‘ ' · · '; „ ·' •: .·, „_,e&r millions de francs et _ _ D°ab0ydV Comme jg dogs pggggr bggucoup dc tgmps gn Euygpg pour m’()c(;u„ pgr du financ€m€n[ dg mcg die/6rg6g actions, j’ai engagé, sur place, un naturaliS— gc qui g Vgxpérignce du terrain, IlcanYves Domalam. Nous avons fait arrrverä Fazao les engms utiles aux travaux programmés et .. le Géneral Eyadema a de’ crété la "démocratisat1on marquee par la dissolution du parti unique. La gueguerre des multiples partis a 3b0Ull trcs „ . . · -t . _ ‘Z= ¢;— , M er celui de Suisse, avaient déménagé. Pour nous, c’éta1t l’inverse. Je n’étais pas venu pour avoir une vie agréable, je devais sauver la fau- de la folie, mais je ne pouvais pas abandonner des ammaux , • dit que c’était innocents au massacre, il n’en . pas question! Pour rester lorsque tout va mal, il faut une conviction, moi, etait · J6 ~.· I dl! · ·.· ’ r- « :ß*·V~ß«;» , ~· ~ ,. — ··— „ — . A , ‘ rr ==;r·5 i, °‘ ‘ «... ‘ •.A „ « +2 e. „ j• _: x ·· _ e- Quelavenirpourlaréservede Fazao? nin et mon comptable l’a ramené Fa- ii TO [ds Lorsqu’est née l’anarchie et qu’une partie de la faune de La Keran bonne étaitexterminée, nous avons bénéficié de la sympathie — mw go rs ’ C J L „ calme grace a un gouvemement stable, nous sommes préts a ouvrir FaZ30 GU (OLlI'lSm€ €Ul'0péCl1. ’ ve Pendant cette periode difficile, nous HVOHS Cl'€C (168 plSI€S, l‘€mlS l’hötel CH etat, bau un village de qumze bungalows cn dll? POUF ¤0S g¤fd€S YOFGSUCFS et leurs familles, construit un restaurant de brousse dans un decor de reve. · - l ' le En outre, nous avons décidé de construire un village—hötel de cases, plus simple et moins cher que celui de bungalows avec air conditionné déja existant. Ce village sera destiné au tourisme local et aux jeunes européens. er| . - les 21mbElSS21d€S €t eonsulats, dont On m’a . '°‘T*°"·—· Alors, pour payer nos employés, nos ouvriers, j’ai fait arriver l’argent au Bé- „ Vue a Vanarchlc, aux ··cv€ncmgmg"_ Les banques étaient en gréve, lcS aeroports fermés, mais nous étions lä! Les Ofgülll- ne! · · ·· Alors, quot de neuf a Fazao depurs que votre Fondation s’y est impliquée? les . Q' "mure aux eroeorliles", point d'euu ereé par Ia I·”ondation. _ e , * V cela se voit! . ·- ·~# J V ‘ ‘ _’_ { ‘“'b;'* ¤.r·| äieili V;.} gl „„ r , ‘ Mi ?·'*"£·r;..| ’··';’i"fz;‘ä;,=| · ,5 jr &lr" 'Q<""§.-f}?=;·‘€i,*’: ~';;r ‘*” V Lwäa! « Ä " . xr {'Ö e’ · Vw| $7 °?"‘·"“‘ߤ.l=”‘?} ·?’>%«**+’«Lffa;g ··;„ ‘ |r"l$«""‘*" »¢’.i1·»".·§.饷‘·T·'·** des habitants de Fazao que nous avions méme soutenus Ünanclérement: ils respeclälßlli pl°0fOIld€m€nt i CIC- D’une part, parce que cc pachyderme avait, selon phant. les HIICICHS, contribué ä 4|,| la expliqué que Véléphant faisaitpartie de leur patrimoine et que sa disparition les ap„ • i ‘~*·· g| Ä 'i‘ · " du ·‘ i ” Ä · . t0Un$m€· ' . • pauvrirait en les privant |[| i fondation de Fazao, d’autre part parce que je leur avais _ Le Premier Minislre Koßgoh avec Fran; Weber. s°‘ \~ —· 10 N°27 1994 ianv./fév./mars Weber Journal Franz ‘ I _ _, ‘* VV V .· .· ‘ i ~, · .' ' · VK V| » PV VVVV, j i ‘ jl| • · ' T. ‘ ” ’ ’i” |‘V 5 = |~|. |° i ’ vi|i;| |· t I " ‘ , N . I ' jl ‘ ·. · «· i iv W ‘ ~ · , V V JV I ‘ · 4 «« | [ — j” ·|•~|V VQ;| , „ __ ¤. VVV VVV " __ J ' . e ‘^‘ ~, M{„. ‘ „ J ,„ V · inwwmi I ny r _VN~ ~. r 4 ,-' ‘ ‘ * , '“' · QM V ‘ • - ·· V| ·”·· sl |r fs H · J ~ < . " V i ij i «~ ’”j §· - j J j; ' · 'J 5, . i r in V|j J J ‘· ~ V ,_,.~· |‘ . . ml ·| tn. l i . V. |VV VV V V, V| V V J * V. I \ |J ·.~~«· i «. W| N J N · V il ~ ¢ r. 2¤„ l j .‘ 1 1 .,;»e |~ .|7 gb {| V| nir .:~«° i ,4 . i. .. . . «· j.| T' E; ./ J J ‘·‘ 6* J . . j Til;. ." i .v...V ‘ ,» . 6 V V ‘ ·| . * i ' . |r€¤·wt·"l. . .“" , i ‘ . ~ ' .\~.,.i Fiji? * lv :,... i Vi..|—]-| V ‘\ 5 . Vi,] |.‘ .“ « ‘ ,. 'j €‘ fl VV| V ‘ . ‘ V xl . V ‘ bi. ,;+ , · l ‘. V| liwli| .2 1 “ I •. vwl ¢ß~ 1 j1*Vä“ .~ [ ” |Ä']|, "’| ’ . |X —«« 4 · 5 nn r i bi| |Wr ii ä?| imili|l| 7l? r‘*~‘·l*~· V VV VV l' 1 wr" " .„ VVJV ” ü ÜÄW „..»\| ii li| iwägml ·· L · V_V "* so |‘i-7*;:1;|. .| iiälö|l Il,} ‘l* im wir fil ” W J „ VV ~ll“‘ V»§·w‘ J .j VV, V l« es. .j Réeeprion enthousiasre de la population de Fazao. Faute de ouvoir ro oser une faune archi-abondante comme au Kenya, nous ro oserons Vaventure africaine écolo, gique. Le contact rapproche avec une nature vierge, avec des villageois amicaux, gais, et des animaux qui se rapprocheront tres vite des qu’1ls n’entendront plus les iusils des braconmers que nos gardes desarment un a un. Et les gens de Fazao les aident, organisent des pa. . . „ . , pour contribuer a defendre la faune. Les villa eois sont tres auvres, ~ mats 1l n y a pas de misere, les enfants jouent, les adultes ne sont pas renfrognés. Le soir, on se raconte des létrouilles · · . a s lus roches de l’EuroPe et en , Europe offrent deja tout cela. La verr- . table aventure africaine c’est la iiore, la faune et les populations attachantes. sées pour les aider préserver leurs élé- in V " V ' · ¢*· «‘•_». ‘< ‘J°,Ü.rV·—V.;, V., ; . · J Ji-~•r~_ V_;_ _ jf Xu-. MTÜ'. ~=<| _- ‘ · · s .. 5 ·.;· , .~’,. ·; ‘ ..„—“¢" |<‘*j V ·- •¤- ÜN····v"~?*‘-~ . ;. . ' |gg, · . t ^ ’ l~ _. ;~ : l «¤‘,·« rt} J Ö 'QÄ, „·"‘i".· "i·..•..1‘·· ' ‘ «—¤·’ *· ~ ;‘ "‘¤°':§ ·' t-e-‘·· ·,. i •'J‘ —~#+ ., ‘ . · ·M·;:¥ir-» »“- ~ ~ . |Vygq jr J .| |“ * . V. V|VV|VVVVQVVVV ‘ 'fiii. j 'l |ii V ,·l|"Ä’i,]°V‘ . ,VV‘ .V |j· ,V„ j| .~ les aime. ;;, «L‘“ _V;· .... Vit| .. V =: . ;.|_VV~. «_...,. ' |’| A ür};. rg . ·v.u|~='“~? ~. = i fi|V.-.2es| |»... Lors de ce Voyage de presse, nous avons été reeus avec les honneurs: spec· accueil par le . Comme je leur ai aussi expliqué que je suis Suisse, venu sans arriere-pen- Comment etes·vous perpu au Togo? Lomé, . P . . tacle ä . prises, des TV n’ex1ste pas. A Fazao, on m’est1me et moi, e Toutes ces ex P lications ont été resemame durant, dans les diverses lan g ues du aY s ·par la radio et la TV. . · · gendes, la il est meme dan ereux de na er n’attig reraient pas longtemps le tourisme car { ~ W- ·· ‘· „y _gVV:';¥· |;,?' . , N |igglii VV V gouveme- J |' '|.| _‘ .‘| Vj| ’ e |ii ~| VV |,:5; ’ ' ""’€ *| V. |°° »‘‘ _ V , .· . V ment de tion et transition, véhicules a disposi- · _„ meme hélicoptere... V V V « . . |V.| . V · · .. V Des que j’arrive au Togo, je passe au„ „ tomatiquement a la TV et a la radio. J ai expliqué que la faune, les éléphants en - • , ” „ ’““|, ~i M L V,V· .‘ . VV de J J i _V particulier, était leur patrimoine, leur ri” chesse. Je leur ai dit que les hötels de luxe ZIVGC Pl$Cm€$ au bord d’une mer oü · __ Collaboration inézlire pour préparer le polage defére. V Journal Franz Weber _V,.J‘J,,‘JJ , a V J ‘J JJ J A JJV ,, _ J-|JJJ·J J9 J JJ 2 VIVV. ·«| J JU J J 1 A A A A J A “ VV| ‘ ‘ J Vw VV‘ J V V V A AA AA -J AA #A" J‘ J JJ V A i' V JA ‘ 7* JA V V V ‘<| V V_VVV„· Jiui” V V JJV ·‘ |.+ J V| ., ' |i~ Jg, J ‘ J 1,, J| L J J| J .— J A |A V«"A JJJ| J A A AAA A JA aß| J, ’,A A- ·. J . J. J V J YA A ' J ., ' V A · *é ß" 'A J . 11 ~¤ 27 jenv./rev./mars 1994 r V J t .. J . JV ° Ä V V _. A V ' J · J J ‘ VJ J ~J Jiesgg J. tv., V J J , V V —> g . V •J AA J VVVN V} VJ A V ·° "J AAJAA ’° M4 V VV A J JJ···—an . VV,. V A . ·· A| ,_ Jä V ,V V V J J J F V A A J J J Ä —·„ . A AJ |V' V| AJAAA AAA AAA A AAAAA AAAA AA A A V V J VV A A V_ V A A A. A Ä J |VW|; J J VJ*‘ J V *7VJ J J A , AA A ‘ JÄAQJ . |jl, V J Ä Remlse des elés de Kulare, le nouveuu village llt'J¥ gurtllerts. phants, je crois qu’ils m’ont adopte ct qu’ils me font conliance. .; Mirador eumoujié dans _ a l’Afrique Noire de passer de l’époque des Mérovingiens au du Jour au abord. Pour passer I’epoque a nos deMerovmgicns des de s’est En siecles. des écoule mocratics, il Alrique, les colonisateurs sont venus chamhouler la vie des autochtones sous J c quädnädlpc Pam? Oßfquc cc cn pdä?C ddc g gr _cS qucrc GT cr cr FJ UP °‘A äc cmrcbft m ßpgnsah c d. c pm Vm ml“Öt" JC ls pcmc qu cn 'A mais souvent, en réalite, pour piller les pays. D’ou un déséquilibre entre les principcs de vie tribale par ethnies qui suhsistc et des idées reeues des colonisamurs ct souvent Ina] aSSimiléCSV Depuis la "libération” des peuples d’Afriquc spécialementdansVancienne „ , AOF, la France mente les a s a delais— ‘V ser les parus umques avec des chcls d’état ir tendances dictatoriales pour . V. _d un A20':] tion, ·@ ct dutdni pretextc de faire progresser la civilisa- V V J I llgilj JA ll i *r J J A A AJ Le visage de lu jungle devum Ia rumérn _- eepliulophe el babnum. ll tdi;/ll V dgtgst nb I [I e au Js- J. ··1' . J J A A · J V VVV. _ . . IJ, ·« Ä. J V Le nancement de vos actions? ‘• • g « .J JJ, A A * • J paruc la plus dillicile de ma täche. Vivre l’aventure a Fazao, eréer en C _ =J" JJ est la . VVV.V Jf „, VV V JM JJ JJ,. V V I 'urhre. On demande done Une explrcauon d . iii 6 choisir la démocratie a l’européenne... Lefumr de ce pays? ’ . VVVV V V A J J ·~ J im JJ V. J ‘A "’ J ’ ·- ' . ’ J‘ J ’ J| J J JJJJJJ . |AA AA ' ·A JA VJ „,, J J J J J‘ J JJ · *. ., 1| ·JnJJJ_J:V J·‘ J li 'A i- J ' J V A J VJ ‘ ' s grauhant. Mais le plus dur, c est a Montreux, lorsque je dois lutter pour trouver l’argent qui nous manque. Comme nous ne faisons pas de réserves, je vis de miracles quotidiens, depuis 30 ans! A moi les nuits sans sommeil en songeant: “Jusqu’oü puis-je aller trop loin?" comme le disait Cocteau. ,JJ Y J risquant parfois sa vie, c est magnihque, ·J l§"A J JJ J J. Juli _, ‘ J _ J “ A Votre conclusion? V V . V V J V Tmupeau d'éIéphan1s observé en janvier I994 ä Binuko, dans le nord de lu réserve. Nous sauverons zao. Et POUV SGUVCT les de Fade pont les éléphants Fazao n’est qu’une téte élépl'lHlltS (lAAlAl'lqU€. 12 N° 27 janv./fév./mars 1994 —-| 'J'A *‘· .,JJJ »· ß ' " ‘ ‘ Franz JOIITIIBI — · A ) ;¤ J |~{ / ~„· I. V /I-·| V| “ ' ‘· · „ ,_v' vs J * 1 |‘ 1 A ___. _| V ‘ ii ~—JJ J _ A A A A l "’ ~ ir -ii- Alm: Ä ° ‘i< · ‘ ·*i*«| ___, - __ · ‘ „ i _ ,, . , i an ' 1 ·-Z-| ‘ - N > i.| ·: , — ", QR . » *5 iv/‘ ~ . . A «. V V A ” ‘ r · ' · J Vue ” ‘ .“ _ aériwirzv de I 'hötvl Fazao. ‘«··— In- Ravtuurunt dv La belle Iégende de Fazao · ^ J E. brou.s·.s·v ~ au vwztrv du para Keystone rg , p pt · > Ü', ‘ de Fazao existe, cc serait gräce aux éléphants. Les anciens racontent qu’un de leurs ancétres, voulant fonder un nouveau village, avaitconsulté le sorcier de latribu. Ce dcmaci nur avait consciiié de enorm 16 lieu oü il trouverait un éléphant, de ieau ßt UH bwbab-1 APYBS Uüßdtfés ongue marehe dans a savane et ans · Si le village ·; _, A e X _. . Ä· trouva enfin d’un un éléphant pres jeune baobab, non loin de Veau. Ce fut ainsi que na— · ~ · » de Fazao un mmemc dujouä bab, larbre sacre. Et pour les villa’ , gcmsi elephant animal protec- . 5** ‘ _ teur.... mei , meme " s’i1 lui arrive, V ·· , \.__.· „ ,g vl __‘.._,Q_,_______%_‘_;_ I 960 ~—··• —;| u, ' ~ „ 27 *»¤ , „ __;_ Q „ * „_ , ¢s„. V ‘ , · W , Q"}, l „ I 963 , „ coup a'a „ , „ ctat). el „ . a I967: President Grlmits, ) ) I967 “ ””‘ !”“Ö‘·" G ‘""“ I , . . GNGSSWEIW Eyüdömél- #3 wan,. “=· » .„ „ „ le bois . , au sad, Boarkina Faso au nord, Ghana a l ’0uest, Bénin a I ’6st. Populatgrön „ remplacer . Superflcm. 56 785 _ km2. Situation: Océan Atlantiqao . Q . Geographie . I lm de Ylgug X|; déboisement, Franz Weber veut introduire au Togo une découverte du Suisse Edouard Probst: le four solaire. Il s’agit d’une czusse en bois revétue intérieurement d’un isolcmcnt thermique et d’un cou— • · le « wi| ?$},¤*'“‘ ~ l Ä ’j Ü- f‘l'ClI’l§GlS, Ümqle Edl- glons: anzmzste (50%), chretzenne (35%), islamique (15%). Capitalei Lomé (600’0O0 habi- p_| ” 5 Vi 5 _ ° |. , _ Economw Mmes de Phösphüfü _' ,| peche, agrzculture. Exportations: phosphates, café, cacao, Colon. Dette extérieure: estimatian ac- I m“°“ ‘“E“*u}9“¢ b?“°· E'} °F‘?“ a °· gw ° Par “'¥° C dinge les rayons du soleil sur les ahlTl€l1lS ä cuire. Le systeme fonctionne si bien que la Fondation a créé, ä Fazao, un atelier pour produire ces fours en petite série. 3,6 "”lllll0I”f.S;ld -hClbl·· . i - ‘ ' . ··| , "°F°l‘: Präsident Olvmpio " ' garde, de pxetmer un champ.v Pour éviter _ indépeiuiance. avril: I 963: „ kY' 4; ·_ ,_ par mé— a (dvcede lors ,· .. _ /9/8: _ L ·*'* .i· a _ ww ;;—_ä“"|""‘! [960, “·*‘ _ /9/4: cw/www occupation franco-hritannzqae. IQI8. Cohmie fhm g „ —. |____„_| _ ci /9/4 _ är ä /884 — allemande. V,„i„<;‘ A 1 , ’ R: 1|VV' ~’ _ Hwwve ·r _ , ' _ __ _· , , la brousse, leur ancétre ‘ Q "’;% . q_ tuelle 1,8 milliards 1,;* \ . 1V*,__.. ß ‘ „ ’ " -— , » *•{' |°‘‘ de dollars, PNB_ 410 d0llGVS par h b.l· an ta"?/an en /990, ei _ _ mümlßüémt ”€”€m€”F m0l”S I Franz Weber .l0tIrnaI i~1== 27 janv./rev./mars 1994 I Ia griife , (I l de alllmalé LIIIG |)I‘0t€CtIOI1 Notre travall est au service a ia Fondation Franz Weben 1820 MonUGUX Fr y ' Ia collectlvlté V.| jl;.) q ‘j I| pouvoir Pour poursuivre ' ,. ses grandes oeuvres en — faveur de Ia nature et du monde animal, la Fondation Franz Weber devra toujours faire appel a Ia généroslté du Afin d’éviterla disparitlon fortuite du testament apres le iii|-,|: q „|V ,__ déces, est recommandé de le remettre a une personne deéconflance qui Ie gardera pr cleusement. 2. SI le testament est rédlgé chez le notalre, celui-ci peut étre chargé d'incIure dans ce testament la Fondatron Franz •i. il ‘ l' · ;M public. *;;;.32 Polltlquement lndépendante, subventionnée ni par I’économie ni par les pouvoirs pu- dépend de maniére impératrve dans I’accom· plissement de ses taches des seuls dons, donations, blucs, elle Iegs, etc. Testament gn faveur des anlrnaux Weber comme ' Les personnes ayant délä rédlgé Ieur testament peu- dation doit porter, s'alourdira en proportlon de la pression grandlssante que subissent le monde anlll mal, l‘environnement et nature. Ia veynié est qe Ve° SimrVotre en gux aP'ma.Ux . Franz Weber, LaenFondation sa tion quallté d'institud’utiIité publlque, est . · - . dons, rmpots dnreets c3nto— nal-IX Gt |OCaUX)· Ons gs versés ä la F9¤döTl¤D D§U— vent étre dédults des |mD0t$ dans Ia plupart des cantons suisses. - ' Pour vos dons: _ FTANZ WE$ER ä%N1%ig2)O'&‘ - on reux CCP 18-6117-3 (bulletins de versement verts) S" meme au' 8.I; 6 VO re pmms nous Vous V'e· de penseh äaenniägäsdiSäp°äti%Vg|i(;;§g‘: ·. Weber. Cette seule phrase dans votre testament: “Je Iégue a Ia Fondation Franz Weber, Montreux, Franz Exonémtlon nscale sans nécessairemänt changer celui-ci, rajouter Ia ” main: Comp/ément a mon testament: Je decide que ia vent, s’aIIé- gera pas, bien au contraire: bénéfuciaire. 3. Le poidsfinancierque Ia Fon- ne 6HlICHCB I Ia somme de Fr_______" peut slgnifler Ia somme de Fr de » Les (Le tout _ 1. Le testament manuscrlt doit étre rédigé entierement Renselgnementsz de ä0NDATI(:I% FRANZ VOtl”€ propret;I1ainIdu| Iégataiier e ieu, a sans ou date et Ia signature. ass pos WEBER ae CH - 1820 Montreux 1 . CCP 29774 (bulletlns - de versement b/eus) · d'Im öts n’est as soumls aux rimpäts de guccesslon sguygnt trés é|gyés_ la Si- écm nombmux am', das am_ volonté SOII respectée, quelques régles formelles sont a observer: re, * atitre legs. Lieu et date survle pour A °b’°"’°' Pour QUG Fondation Franz Weber doit recoivoir apres mon déces la U_n tel testament doit conte— la m€‘ml°n¢ Tél.: 021 9644284 FAX 9643737 9642424 021 9645736 ml "Testament: Par la présente, je légue la somme de ' 13 14 N° 27 janv./fév./mars 1994 .|0IIl‘I18I Franz Weber Terrible accusation d'un membre allemand du Parlement européen contre les transports d'animaux de boucherie : u ¤ de I’ U mon |Jé€l1I16 H9 CO I13- SSB qllé 6 |JI‘0f't' » tout puissants E I I „ 'II - Mme Johanna Christina Grund, membre allemand du Parlement européen, ne mäche pas ses mots en dénoneant la polrtrque européenne en matiere de transport d'animaux de boucherie. C'est notre affaire a tous d'empécher, par nos protestations sans cesse renouvelées, que le cri de coeur de Mme Grund ne reste un cri dans le désert européen. I aucune notre pays ix Bruxelles et tout récemment ä l’union de Maastricht. Les gouvernements des pays concernés ne peuvent plus arréter cette evolution stupide, car un coätrole des gansportls’franehissant les frontieres est impOSSl 6 8 CHUSC U ITl3l'C C lIlI€l'l€LlI°. tion *2 [gr; §' @2** Johanna Christina Grund Mnghad des E¤·¤¤ä·eebe¤ Parlamente November 1993 Bruxelles, I7 Je puis vous assurer que je ma en me de toutes mes forces, qualité de député du Parlement Européen, contre cette battrai ° Cher Monsieur Weber, transports dl’lanimaux, corngie fogäée sie P Les transports cruels d’animaux de boucherie, révélés par les le wehe ¤·édi==S~ de pas de l’U¤l¤¤_ Evrevéenne Onept ou 1 Afnquc du_NOrd_ ams} qu Bmw pgys cumpccnS* re¤reSe¤¢e¤¤· pour mol aussb _““ °““agC malcurj Pe ParlC' , mC“t_ E“C°PCC“· Par le _b‘C}‘S de SCS C°mm‘SS‘°“S de l’e¤v¤r<>¤¤eme·7¢ er du dCC‘t amsl CIUC du gmupc de Ua‘fa“" P°“’ P“}*iC"C“ des °“““““"· d‘SC“‘C eetuellengi C C"? IE CmCma‘lC“ Pouf CCS “a“SP°“S· al Ja C"‘gC “C“"C C ‘Cg ¤¤e l¤¤¤¤e¤·$>¤ de le <l¤S¢¤¤ee ¤ *30 km ¤¤ m¤¤¤¤?¤m vor ··“ e¤·¤·el dcstmé C lIaba“agC· que CC tmnspwt S°‘t adaptc Flux besoins de l’animal et que l’abattage se fasse dans l’abattoir le es _ _ plus p‘°ChC· r 818 _|€ SUIS . ma CLHCUSCITICII iäit dan; le 0 CCOITI 8 — ljaki Ol] jä LIIC {am des moulins ä vent srri un retour vers un rrrrrrirr rrrrrrrri remédier ä cet état de Les de l’agriculture pour- paysans ou les producimportants plus produiraient teurs de facon écologique des marchandises qui seraient écoulées dans leur propre pays, rait fait. petits payées au juste prix, et dont Ia surproduction seulement serait exposéc aux prix inférieurs du marché mondial. Il n'y aurait plus de telles subventions, la viande du boucher provien- du paysan iorri et par rrrrrre rrrrrrrr agricole sur la rse ou la presqu’ile ibérique. Mais ce sont la mes viSims drun Ordrc plus juste pour Véconomie ct drrar atlantique de l’UE n’agissent pas selon Venvironnement qui n’ont jamais été réalisées par l’EE et le seront encore moins par l’UE. Malheureusement, sans un changement préalable des données politiques actuelles, je crains que ces faits scandaleux ne se reproduisent dans un proche et lointain avenir et ne se répetent ä I’infini. des criteres moraux, philosophiques ou religieux, mais qu’ils sont prets ä faire n’importe quoi pour augmenter leurs gains au Je vous prie de croire, cher Monsieur Weber, ä Vexpression de mes gentiments les meilleurs. Mais le lobby tres puissant des professionnels effectuant ces empeche liapplication immédiate de ces transports réglementations. Le citoyen allemand doit comprendre enfin que les technocrates tout-puissants maximum. Par ce moyen, l’UE · r r ° “ essaie de se débarrasser de sa surproduction et, sans hésitation, fait appel aux contribua· bles pour subventionner ces mesures. I Le gouvernement alle- mand ainsi que tous les panis représentés au Bundestag portent une large responsabilité a ce mal en ayant livré sans condi— - Johanna Christina Grund Membre du Parlement européen D—84503 Altötting q O J0l|I"nal Fr. Franz Weber A.Z. B 3.80 N° 27 janv./fév./mars 1994 1820 Montreux M2? Jun./Fehr/Mh:t§94N JOURNAL Le Journal Franz Weber rrrrrrr Weber est |4;. i r 15 different w , l ~— ai ’,| il'; l le Journal Franz Weber VOLIS IIr€Z C6 que VOIIS ne 'lr0LIVeZ Dans . ' * Ä,_II’ |f| ·~| g ll |La Colombe Rouge |en action |en Californie nulle part ailleursl r tl , Dommage qu 4 rl ,rtii J '< . ‘ |ll|' F ,_ rl _ ne paraisse | I! Assurez-vos les 4 prochains numéros pour 15 francs seulement (France FF 78.-) Bulletin Je de versement dans ce numéro. commande un abonnement au JOURNAL FRANZ WEBER a Fr. 15.- · pour moi personnellement E comme cadeau pour (dans ce cas, veulllez remplir les deux cases d'adresse s.v.p.) E I I Nom Nom et prénom: et prenom: Adresse: Adresse: ANPL et locallté: __,_ Je désire devenlr plus). NPL et - Dans ce membre donateur de prix, le locallté: Fondatlon Franz Weber et verse FS 25.- (ou Journal Franz Weber est compris. Ia I Talon a retourner a E JOURNAL FRANZ WEBER, abonnements, case postale, CH-1820 Montreux E 16 N°27 1994 ienvr/fév-/mars Journal Franz Weber La Fondatlon Franz Weber mtervient au Senegal Au secours des éléphants du N iokola Koba par Les éléphants d’Afrique les plus menacés d'extinction bénéficient aujourd’hui d’une protection avancée - tout comme d'autres especes anlmales - grace aux grandes contributions qu’apporte la Fondatlon Franz Weber dans les relations avec les différents gouvernements et les espace sauvage, correspondent a environ 22% de la surface de la Suisse, abrlte les varlétés les plus diverses d’anlmaux sauvages, y comprls d’extinction Les éléphants vivent dans le Parc National de Niokolo Koba, un territoire d’une surface de 9*130 km2 de brousse situé dans le sud-est du Senegal. Cet immense tion naturelle et initiule. V de la tin I la colonisation par l‘admi- nistration franqaise, en l960, on comptait encore environ 450 éléphants a Niokolo Koba. Une estimation faite en 1975 évaluaita 200 ou , M, . les fiquants d’ivoire qui dépouillent ce parc. tntn Des marchands de peaux braconnent les léopards et les crocodiles. Des marchunds d’animaux i|j {s Ce sont les braconniers de gibier qui sont pircs,ou toutau moins les plus agressifs, moment A jl exists pmbnlncmcnt 5 éqtnpcs de bmcnnnlcts t;t)mmgt·cjauX dans ’ lg part; Chaque équipe se compose de dix hommes; trois chasseurs ,V V VV Vqßqfgltj VV de gibier a la recherche de viande tuent tombe sous la main. niers autres CSPCCGS SON! égülßmßlll menacées, car ce n’est pas uniquement les tra- _, |I enlévent des bébés chimpanzés, des singcs colobus ct des oiseaux tropicaux, Et des bracon— tout ce qui leur . BCHUCOUP fl A le 300 le nombre de ces animaux. Mais uujourd’hui,la population des éléphants a été réduite a moins d’un dixiéme de leur popula- ‘ les chlmpanzés, |'antiIope géante et Rouan. braconnage a but commercial a, peu a peu, exterminé nombre de ces animaux. Actuellement, la population d’éléphants est de 28 membres seulement, ce qui Iul vaut le titre peu enviable d'éléphants "Ies plus menacés d'extlnction". Mais monde. — merke dc i"IVOIIB des especes en danger comme |’antlIope organisations non-gouvernementales tout autour du Le parc, de par son étendue, supporterait facilement un troupeau de 5000 éléphants ou plus, ce qui correspond a la population d’il ya quelques siecles, avant que ne débutc le com- Clark Bill etseptporteursabicyclette. ü¢ l ‘_ Des DICYCIBHBS Cl‘Iarg8S de viande braconnée J r · J ··| J „ , ‘ " ~ |er t r .| 6 * ,_ I‘ I II l I er ., J . rl rr |.j ., ’I , , JI|' (-I.I_ I ,.,.£’ . · ij .. · ...2 |._ ·|„|II§.· , ‘ . ;lj__| I“’*•¢°~··• |’ J| li ..{ . I |fg r ‘ Ä sr. ,, ’'III V ’ pr ‘ . V|. ,| l' ’ , an * 5,, • t. l F| ·’*···¢ tf J f ‘»| tlg '{ |. ws. „ fj ,,1 "" , . *·• . - s . lg V. V V| -,5* s,}. ,. ng" V| VV arc _P, le et se 8lisser dans la amvés, les porteurs instaldes campements cachés et allument des Une fors feux, Ia nuit seulement, pour éviter la qui les trahirait pendant la joumée. _ ~‘ _1 * ‘ lr ** |rr lent _ .| I ‘ ·r Pénétrer dans brousse. . t V ‘ " -té=. _ Un "cycle de braconnage" dure environ un mois. Quelques jours sont nécessaires pour ‘ = V _..| , zr -»‘ J |pt ·~ . . ,« . fumée Sur ces des animaux tués . . nOC(UI‘nCS, la Vlälldß J . V |·> « V ··| II · « N,| . . ‘ ; ·=..-— , , |-|V I jl|, VV |,| Les braconniers séchent la viande alin d’en I |-· I ‘ ·V ’g ‘ · . ’ _| r_ I r ** ‘ V H A ‘ j.,I I r.. l Ia déC0mpOSlllOll, tres gg.| ; |I'| · _|r„,.- xß| V% . V ,|‘ La viande séchéc est transportéc dans de vieux sacs de riz ct véhiculée par les ponenrs sur des bicyclettes spécralement renforcées, ‘I ‘ _|„ jg·‘.‘ .„,, , t‘ ,_ V|V| |r.| V J, |— V *"· V J| V V |VV V . _V |-«| N p|g * .V VVVVVV r,,, rt II |V ’*·“ J "La brigadc pamhérc " apprend ä |I I j . l V ‘ _ VV N, ,| — V V i|t ,„ . |I "" V J r .VV| _ l | t t g prendre soin de leurs nouvelles armes de dissuasion. dlammaux pour charger les septbicyclettes de viande. L°équipe évacue donc pendant cette _" V_ ,~ Habituellcment, chaque bicyclette est cliargée de IOO ä 125 kilos de viande séchéc. C VCS! Cl] deux Ö ll°OlS SCmall‘lCS QVUC les braconniers arrlvent, d'ordinaire, a tuer assez |3 |V| V| |· ICS loin. La viande ainsi séchée est tres concentrée et plus facile ärevendre. =| V II SOUS I I ‘ l‘2lpl(.lC tropiques, et pour pouvoir la transporter plus r I _ V —...~ ’ -· j. .=·· ^ ’ r J| ·J ri période de 700 a 875 kilos de viande séchéc. LaVplus grande partie de ce produit de la chasse illegale est achcminé vers le pays volsin, la Guinée, oü la viande est vendue dans lc villes ct villages pour 3’000 CFA (environ l8 francs » I , VI · Weber Journal Franz suisses avant dévaluation) le kilo. élevé est payé parce que la Ce prix viande séchée est présuniée étre ‘:conc·entrée", et egalement parcc qu cnc nc ncccsmc Pas dc '”°f‘”'gc““‘°"· Avgc cmq équipcs dg bmconniers opémm cn pgrmancncg dans lg pgrc, c’est unc moycnnc de 3,5 5 4,4 [Omas de viande par moig qui mm gxponége Lg bénérice ainsi régligé gs; évalué ä 756*000 5 936'000 francg Suisgce $3 leg bmcormierg gmporrgm aussi de Vivgirg OU des peaux de valeur, les profits sont bien plus gourdes; des filtres ä eau, des moustiquaires, des trousses de premiers secours, des bottes, etc. ont été expédiés sur place. unités sont maintenant opérationnelles dans le parc. LC Mmistérc pmngais de Ia Défcnsc a Offen Gräce ät un don du Service de Péche et de la Vie Sauvage Américain, qui assure aussi les salaires de quatre gardes supplémentaires, 20’0()0 litres de fuel ont été mis ät la disp0si— tion des brigades anti—brac0nnage pour l'année ä venir. Ce service assurera également un autre envoi d‘équipements d’intervention. plusieurs radios, des uniformes (y compris, bizarrement, 50 parkas arctiques doublées et équipées de mouiiesl) et surtout 50 fusils Kalachnikov avec l0’()()O boites de munition. Le fusil Kalachnikov se préte tres bien aux éxigences des gardes de parcs africains. Il est simple ät manier, léger, extrémement précis et i‘ ¤l! ‘P¢t1Ch¤f ’l¤ ·bZ\lül\C€ de kt wieAu-wurd h“_‘· I“ °q“‘P€" de SU" “_““° de du _N"’k°l° Koba am ““° "°ll‘|f‘“°f’ Pur? bmc°“‘ Durant [cs dernicrs mois. les games sénégalais ont repris confiance et ouvert de tlüfüblß- ^Cj¢lu I 8V¤“d$· pour Obtengr un kg}0 de viande Séch逑 jl en {aut environ 50 dc viande considere les exponations de 48 tonnes, nous Oblcnons un poids de 2‘4 millions de kilos dc viande provcnant du . , nö nouvelles offensives. Le long des frontiéres ouest et sud du domaine de Niokolo Koba, une Surface de T000 km2 ä éié Cßmplétémcm poumuvcm lsraélienne des Réserves Natudélégué deux de ses gardes vétérans ayant également une grande expérience sur le nous supposons qu un ammal abattu par les braconniers pése l00 kilos en moyenne (les éléphants et les huflies en pésent bien plus, mais les antilopes, les chevreuils et beaucoup d’uutres sont beaucoup plus légers), nous estimons a 24‘000 le nombre d’animaux exterminés tous les ans dans le Parc Nuturel de des déburassée L‘Agence _‘ _ „·’ ) ,·— / ’ · — r _ Ö .;,_| r Ä ' _| p I ‘ · , ·; ‘ - | i · _ V4 “ , 4 ~·‘ Ä ‘ , | ·|” |~r · ‘ . _ ,_; i · ix| Niokolo Koba. ‘ Un vent nouveau / l _ *y,».- ¢»·· '·?¢·=‘ — • _ , —‘| ll} · .„ Franz Weber participe activement. Le but est de cette menace perpétuelle et de réinstaller un équilibre naturel qui jadis iixait les regles de cohabitation dans les foréts ***1 · 1 """if”·"T}”i%V;5?" l F^°"‘v"°·l?«| ' · » { Vi gi ‘ 1 . _ @6 mg, fl {llt |_? jl! ÄQ Y « 1 Q r |rl ‘ . ‘V Il , ' ' ,%*3 |V Nous devrions dire: qui étaient exterminés, car une nouvelle offensive contre le braconnage se met en place, ä laquelle la Fondatlon de gardes Ä| Sr . Les braconniers. mobilisés, motivés, entrainés et bien équipés tournent leurs efforts maintenant vers d‘autres relles a bmconnaga . müs qu 17 u¤ 27 gsm./rev./mars 1994 — A V =' " ‘· J „ j f' 1 ·< libérer le parc tw ’ syl£;§§fl"***j·*‘*L„ 1 911,,,:%| er La premiere priorité était Véquipement modes gardes du parc. Auparavant, derne armés sommairement avanqantäpied et étant de fusils MAS-36 antiques, ils n'avaient tout simplement pas les moyens de luttercontre ces équipes de braconniers armes. Un si grand parc, ayant ä sa disposition un budget opérationnel de seulement50’000 francs suis- ij? il _) |Ä| Vw? N 7 äggivli , Üf Q; ·” 1 };..Y*äl‘{_i;_j‘Ä,u.=#:37 “i i ' - · A |gg? A ‘ “ “‘” _ “ ‘ l , |_|.| ,· · ‘” _~ Ü „. _„ ·· 'lr~ pouvait affronter les principaux investissements requis pour améliorer ,,,,gf~~‘-Ü ,,— . ‘ ses par an, ne E A ' ·; ;;|tÄ |İ’iÜ”fl“ÜÜ€f;QeL!?;§‘$;~E*i*l |QT? ti „— I'emmfm.·mem. "La ' Véquipement de ses gardes. Y ‘“’a" °" P¢¤d¤¤· la dcmlérc m°Y°T"?gal an “F° d§S°a}l”_m°“°h°S cm'? °* 'aC°""‘°ÜS ct °S gar °S* mp S°“‘ "°m· dcs gardfs é¤=v¤¤=b1=SS餗 ct malhc“‘:°“' deux äbfrgß Ffrdäj Ear :F;rF;°'d“'°“* cut We cn com d an es a (dn l ' combats de 51 échanges de coups de feu. En janvier 1993, deux gardes étaient abattus lors d’une embuscade. Un mois Pl¤S tardt un aum Garde était 8¤'¤V¢m¢m L’année demiere, les s‘intensitiaient, on faisait état plan militaire. lls ont visité Niokolo Koba en mai 1993 et anime une serie de stages de sécurité, de maintenance des armes nouvel- bande de braconniers de se retirer devant une équipe de gardes pour tomber dans les bras les, de tactiques anti·brac0nnage (aussi bien ä d’une autre équipe de gardes, embusquée. pied que dans des véhicules), de gestion des prisonnierls et 1'édäCIl0n de l‘&pp01’ts. [ls notent Ngus egpérons que le Parc de Niokolo Koque les Senégalais Sßus leurs ordres sont avi- ba s;;a_ cm; annég, mmqumc pm; la des d’1nformauons. tres motrvés en ce qui con-4 premiere fois depuis plus dc deux déccnnicS• cerne leur avenir professionnel et soueleux de Sg cgla angvagt, nous cétébl-Q,-gons la Victoirc avril et ‘ 1 retenir les lecons données. Des 4x4 et des Kalachnikov contra |es bracanniers , Entre temps, la situation s’est nettement Le Département Américain de la Defense a fait don de plusieurs véhicules 4x4, chacun capable de véhiculer une brigade "an.ti-braconnage’f de 16 hommes. Trois de ces améliorée. commum dam requcl plusieurs pw ”s}>nncs,° ßttgariisations I - d’uncffOt•t _- Las gardas sénégalalg '°l"°""°"‘ '°”°"""° bkssé im d°S °“““°“"· parcs en, utillsant une tactique israélienne dénommée "saut de grenouille" obligeant une Simultanémentnla Fondation ·Franz Weber a coopéré avec diverses organisations nongouvernementales telles que la Fondatron Brigitte Bardot (France), Vier Pfoten (Autriche), Forsvara Elefanterna (Suede) et Friends of Animals (USA), afin de contribuer ä augmenter l’efiicacité et la motivation des brigades an- ti-braconnage. Des fournitures, des tentes, des göuvemementales et pour une cause commune. . ais a 'dtuuavenir n du braeonn est °uste le début mcmw. r.a°sé‘§„„r2’„„„r„ „.-„ une opportunité de se développer pour lapopulationr d ammaux sauvages. De nouvelles énergies peuvent servir ä d’autres causes prioritaires, telles que la réfection des routes et pOntS, ou le développement des relations avec les villages voisins. Tout sera possible dans la paix - meme la restructuration de la population des éléphants les plus menacés d’Afrique. 18 1994 N° 27 janv./fév./mars FI"3|1Z „|0lII"I18I Weber Giessbach doit rester dans les mains d ll |)BlI|J E SUISSE ' ' „ I n ÜBVBIIBZ est u u pour Giessbach une année de jubilé: au printemps l984 que le [c’est A f Grandhotel a reouvert ses portes. Son developpement de dix ans est comparable it un chemin qui, contoumant tous les mene obstacles, de GI€SSb8CI1„ I 8CIZIOI1I18II‘B sans cesse vers les hauteurs. en l989: Fr. 4’3()0’000 cn 1990, Fr. 4,600000. en l99 I! FV- 4 700 000 cn l992: pn 4·8()(y0()() en 1993: Fr.5’257’000 _ H_t 0 e Inorussant Le chiffre d’affaires de l’année d’ouverture 750,000 _ H a wein, de fut Fr. _ Voila un envol qui laisse espérer cn I985: FL l•300•0()() (30 chümbrcs) le meilleur et témoigne extraordmanre de l’hötel. Nous savons naturellement que ce succes n’aurait jamais été possible de cn 1986 Fr V500,000 la qualité ' ’ en 1987: Fr. 2’600 000. (75 chambrcs) sans en 1988; Fr, 3’l0()’OOO I1éC€SSair6 rvlrl 1| |11 1 ( 1 1 . 1 .,,„|.,-1:rt·r le soutien des actionnaires de Giessbach. Le capital ä l°assainissement• et it la rénovation de Vhötel qui bénélicie aujourd’hui ät nouveau d une reputation internationale, a été apporte, en majeure partie, par les actronnaires. spectaculaire |„_ 1 ~ _ _ Remercuemants ä nos actuonnaures . 1 1 . . . .1 1 *’1··F 1 ¢11 t 1 3 Remplacer 1 les fonds étrangers par des fonds 1 _„ ‘ ‘ , „_ Il ” l,l,1¤1··r,@m-Mm, 1 ,. , H, "‘ ~ s’agit aujourd’hui q ui Pesent encore sur de remplacer les fonds étrangers s hotel Par des tonds P roPres et de soustraire ainsi ä tout jamais Giessbach 21 la convoitise de . { 1 spéculateurs aux aguets. , 1 Oeuvre commune typiquement suisse C’est |T| · _· Ü, ‘ *1 Q I ‘ pour cette raison que nous vous invitons cordialement ä participer, justement en cette année de jubilé, ä Vaugmentation de capital en Cours. Devenez si v0uS Vétes déjä, souscrivez une autre action ou meme plusieurs! Car par chaque action nouvellement Gicssbach souscrite, devient plus solidement encore la propriété du peuple suisse. actionnaire Giessbach, ou, . ” “~i?’"*° = (_iQ‘ ";—(;1 ‘ Qgtlß aß ” utiliser, si vous le voulez bien, 1e bon de souscription ci-contre (le bilßn Ügure en page 22), et, si possible, rendez attentifs VOS amis et connaissances ä notre l- -l1 1 . ,\ Veuillez , L 1 augmentation de |__;,|,i_i|.| __| H li · I capital. séjourner ä Giessbach! Cäf Suisse oü l’0n puiSS¢ S6 El l”l,OUbll€Z pas de venir 8 pas d’autre lieu en Scntir plus heureux qu’ä il l1°y Giessbach! GIESSBACH AU PEUPLE SUISSE Franz Weber,Président . Journal Franz Weber ~¤ 27 ram./rev./mars 1994 ’| |K|;; .| 6 Cäplta. ·· 1 1 Es. FI. 3. 1 _| 19 A 1 Le Conseil 1 1 4 dE FI- 10'Y00'000 „·· 15'000'000 „- ITI.8.X1ITI.'l1III. ° d’administra1ion de la 0 • • ' ~ AA_ S.A. Parkhotel Giessbach a |'intention d'augmenter en une nouvelle tranche le capitalnnn-‘ 9 ncfnlnf dc Fl- ln Isnnn nnn-‘ an ‘nn’nn‘n'n· LCS fonds Vnplénnnlnnl n?n° nng‘n°nnn'°_n Snnt nnsnnnn n nbénn la Swété et la Fnnnnnnn Gwssbfwn an Pcnlnn “n‘SS°• · AA I11. 1 A J A wa .; I A · i _ _ _ _ il est d'un prospectus séparé. Les indications prescrites par Ia sont contenues dans lßs ¢XPncan9n$ $“_'Van‘°$? - La S.A. Parkhotel Gnessbach a A A _ été mscrite le I4 d Son $1929 ä B"¢“Z» ¢d“l°“ de - Le mars 1984 au registre la société, la du le cadre des statuts Fr-_ 5()()_-_ I-cspecrgvcmcm gr pr r()0___ Lc droit dyacquisition des anciens actionnaires est annulé. Le Conseil B¢m°~ Ä F12 10'700'000.— est en l8'000 actions nominatives de Fr. 500.-, et en 17'000 actions 1'l0ml11H11VCS (JC F12 100.-- (donnant dl’01l 8U vote) Le Capital-11Cll011S est C3pl13l·ElCl1011S pl'éCé(13l11 (JC la société, S‘élCVlll11 d°3dmmi5[r3[i(m g5[ qhargé gt autorigé dg dérgpmjngp aprég cmrrrrc de ra proqédurg dg Sorrscriprrm |e Vrnrrmc dérrrrrrrf réparti de |’3ugmgn[3[i()n dg Qapital jugqrfgu ßnüöfßmclll V¢PSé· Fr. — Les membres du Conseil d’administration sont le docteur Ulrich Ammann, Brienz; Me Anton Flachsmann, Zurich; M. Jean—Baptiste de Weck, Villars s/Marly FR; M. Franz Weber, Clarens; Mme. Judith Weber, Clarens. M. Franz Weber présidc le conseil d‘administration. - Ascolida, Berne, exerce la lonction de vérificateur des comples de la S.A. I5'000'000.-, ainsi que le mgmam maximal dg nombre des actions d’une valeur nominale de Fr. 500.-, respectivement de Fr. 100.-, de lixer les conditions d‘émission. Les nouvelles actions donnent droit au dividende a partir du 30 avril 1994. et Parkhotel Giessbach Parkhotel Giessbach. _ _ - Depuis sa création, dans pris, décision suivante: le capital-actions de Ia nominatives, d‘une valeur nominale de Fr. 500.-, seront émises, ainsi que des actions nominatives réservés cxclusivemcnt ä Ia Fondation Giessbach au peuple Suisse (rum valeur nominale dc pn r00__ (actions donnant droit au chaque action, indépcndammcnt de Sa valeur n0minalc‘ donnc droit ä um von au sein de I1 Asscmbréc générale. La valeur d‘émission des actions est fixée a renoncé a 1’édition loi A S.A. Parkhotel Giessbach sera porté en une sixieme rranche ä Fr. l5'000'000.- au maximum. De nouvelles actions propnéiarre du domaine Gucssbach, de leurs prets et dettes bancaires et assurer ainsi leur totale indépendance. La S.A. Parkhotel met les actions en souscription publique. Pour des raisons d'économie, A Le Conseil d’administration a de _ 1 A Délai de souscr1ption]usqu'au 15 avril 1994 la société a _ _ _ SA _ Lcpréslncnldn C°nS°nnanm‘n‘snat‘nn: Franz weber exécuté avec succes 7 étapes de ‘ rénovation. Bnenz, le 15 novembre 1993 A :§ ....................---••-----------------•--..............-.............................-.-....„-...........;................. O O Bon de souscrxptxon ( (A renvoyer ä Parkhotel Giessbach S.A., registre des actions, case postale, 1820 Montreux Selon les données précitées, je souscris Titre: actions nominatives de_1a S.A. Parkhotel Giessbach a la valeur nominale de Fr. 500.-, au prix de_Fr. 500.- (-1- 3% = Fr. 15.- de frars d'émission)_Apar action. Chaäue action sera entierement li éréc au moment e Vaugmentatron du capital. Ü au dépotN°................................................................................ ' [ja gardcrädis‘p°Sim °‘’’‘‘‘°°‘‘°°‘‘‘‘°‘‘‘‘‘°‘‘‘°°°‘‘‘‘‘°‘‘°‘‘°‘'‘‘‘‘‘°°’’‘°°‘‘‘‘‘’‘‘‘°° · , , Je m’engage_ ä verser_sans cond1t1on le montant de Fr. A 1) 515.- gar action souscrite (total Fr. ..........__)A£qsqu'au 1cr mai 1 94 ä la Ersparniskasse Bnenz, 3855 rrenz, CCP 30-38104-0, compte actions Giessbach. Ü envoyerä A L*=“ *****1**** . , ····································································-···—-··--···-··- ' 1 . Ce bon engage le souscnpteurjusqu au ......................................................,.......................... . 15 mai 1994. Nom , 'I: pré“°m, m°°“ s°°°°° .......................,......„........„_,._,„,_,,______,,___„, exsere:1 A expressément pris connaissance du fait que des actions a valeur nominale de Fr. 100.- sont également mises en circulation. Ces actions donnant dro1t au vote, sont réservées exclusivement a la Fondation Giessbach au euple suisse, pour permettre a ce1le—ci de garant1r,Adans Pintérét du peuple suisse, le respect de son but statutaire. J ’ai ‘ . Adresse ................... . . _ C°d°"°“°‘°'d°m'°"°‘ 1‘‘11111‘‘‘1‘‘‘‘‘‘‘1‘1‘1‘11111‘‘11‘1‘‘1‘‘11‘‘1111‘1‘‘‘‘1‘‘1‘‘11111‘‘‘1 sigriauire: ....................................................................................... Le bulletin de versement correspondant vous sera adressé des réceptlon de votre souscription ‘ AO N0 27 ‘ Jou maI F ranz Weber 1994 janv./fév./mars 'I I, 2 1 ,., m-UW| „ ‘·* ;. é.„ „ M ’^ „¢ •* „ , ““"' VA ul ~~* n m~«~Ä•j„ <= ‘4,. ‘, "·· X '.·.ud wxxiwllm ’” l~•,“ ‘, '«‘ ~ ‘ ?*V”mW —· " ~ ‘ • ‘ „ ~.„}* " L A ‘ ” '„ ~ · ' ‘ ,~ 'f"„ ~ i „«¤^§* N ' „ Ä „ ~ ”"€*ÄdÄ>’^«l,| ”' „« ‘M ß ,,,}I„,_;:v~ ‘ ‘-VT; A, W • ‘ ·""‘“” r „„,; Tim ' " ' " “” ·*·*· 4 ‘ • W M: ' Ü " ldv [fk, ' „ · v„ ~· „·w ·~·a¤- “ ‘ Ä «*# ‘•~vn„ 'Y " w·" ·*· ° ·~ "' ~ ~ ~«= *!! '> „ ‘ ‘* ‘|» ‘* ·“ " ' V „ P 1 „ •· ••• ¤ if ·" »· | ” V‘°”'”“’£ "QP ·.w "- ”‘ 7 ' ""· "“ A, '¢ " ”"’“ ;~„«**“·“ M---1M „ ‘ • ,„ *‘ Ü ·; f‘ ·1(1 gygyß| ;¤ 1 11. ‘* V Wü/‘ ,. vw «- ]‘ M 1.1, Lüqwzwylw/· .. A A ·· ~; ·’ -‘11 ~-w*;,~·~·,~n„ F7";] ,"„;‘.... |V/« ww; , gujw y · .— *3 .·„·1‘„„«„ ~~~· J „ e Y 'N " ·A‘ ·w x| ·‘¤ I m~n'w·,,'„·„.· ""ä“’”Z·"WÖE' „.;F"'”~Ä‘,7·« · „ ' '~ J '„ „ ‘ Ä ‘ H ,·‘ · „» ‘~ ‘ nv — ~,,,“/ . ‘lI‘. ‘—~/~···¤«h « —— V,,, ‘ • · '” ‘ U | ~^ ¤ I «‘ ' , ' ‘ ‘‘'’ ‘= ‘ % · “ ¤| ‘ 2 |, ‘ ^ ‘ (·MyM'¤Yj„.' ‘· ‘1-1- ., . |f*|1' ‘ ‘," e- ·— '« 5; ‘ ‘ · ! ‘ 1 ,,,‘*‘=‘j· ·j„Ä:"= " « „" A "‘“;I4‘„*:"‘w:‘ß~«",¤":.‘ « J ~ ~ — , » g L 1- * ‘‘‘‘ ‘. « —---·« Q „ » „ ‘ N ‘ Ü " f H .„ * „>~%;¤'Y¤*·“ ‘ « 4 · :„·T;„ ~l(i'3 ‘¤ „,"¢~·M»„I‘ · " · Äa AA AA AAA -’-1-vw «· AA Ü U, |ww A "‘ '· ' AAAA Vwa Em?} A A A ' "· > ‘ · ‘ |=<¥'J"¤"·‘·<‘.| ·· |vw · ‘ '~i#?w.W"‘.“ V¥~~W‘ ‘ ?=" www Ü: , ' ·¤„. {LJ . N 9 "' ' , ‘~ |ih ·¤-----· m · 1--- <,1"«; |MT? ßawgw H 4m mm „ |C| M, * { ‘ 'W‘f'_"j¤„„;,,61‘;"y;gQ ~'· ' ·, _l ,—./~»».„„„ 5,,,, ßwm dm, . " ‘ ‘=; ,;~ ~„—„ *‘ ,„ ~r „~f„,,«m/"~l'·*·¢'« ' ‘ „· J . |A2/„„„;„ „ A "··', "!U‘3Ä,Z‘;¤:I“¤—~,¤·;„ ‘_ -~ ;„| 1.1. I ww ~ A, „„ „,n,,,M~,.(;;,‘„ ;««— ‘ · 1w,w ,„'§„':{w„,,_r", 'V]‘ "fuJ«„ I„Ä‘rw”}"!/v)iVÜ"’·' ·' · ' vw ,„—"| ‘^·u’·r}?nÄx„Ä', A /¢ „~**~·Z;«°¤*“'‘‘· " ‘ .1.. _ ,: , # „ *27;,; ‘ — A A '“ ’ if ‘ »,;/,¢~,,._.-,Mm--'.1=+r:g;¤'Eg"»«L!<!<’ ‘ " P ·;”‘·!Z4‘>’l<‘>¢;:";;'a.‘ ..-.·; ""§$%'?,;'6‘£&.<]/‘ ¥·‘ ‘~ ~ _. [ ‘ ' „ , · «= ” -‘“’ 11--- fü ]I,;;wl~*Jä—"; 'ÜÄ<f...,..,., „ ‘ L ” |]{Q°%.]*?*F*??"?·':‘“°"?;ll"““'|"T|"|· i]T"“<%|‘é·| " V| ¤« ‘J· ‘¤„l. E Y| „. „ _‘ .„„". . '^ „ Ä ‘ 6, „;. 1 „„f'i fl ¤ ‘ I ‘ „ ‘ *‘ ‘ W" E-M ,| i ; ‘ cn ” n uv , ~ .. ~« Q * · „,„, „ · ~ ‘~' . Q ¢_ „„ ‘ ~ , ‘~• · ‘_ _• · — « |, — ~ « " ~ J ‘ „•* . l · _ ' A · ~.{ «.„|*“| " · ' ' ‘ ‘· 1 _ „ _‘ UN · 1 l' · » „¤ |N|t| ‘ ‘ V Ü * { ' ~ |1“.„| ‘ { „_ { 4 ‘ “ Ü · « * M ‘ " ·. .· ‘ ~ ‘ ’ · ' „,», 'V 1*.% · T · " M ' " N « V :QÜg,lLl?v;{J/gq‘ ‘a..; H „ §'Y«-w·;;»¢¤··l""¤<I:"="$ÜÖ@“:"”*| W:,,?¤*"‘?%Öl ‘ ~· ,, 1 . ‘ ' ‘ "‘ ‘ ?~ V · . — _ « 7 M · —» ‘« _ _. ' ^ ,‘ ‘ ‘- Ü. „ ,_ «‘·· · " , jr ' ” ·· ' · ' _ ‘ ,„ L ‘ L I J 1 ' ft \ I ”' ° ‘ ‘ ‘ “*‘ ·~ °' 1 «„ "‘*' |« 6,* * . , „. ; vll 1 -.1 = « · ," . · 5 (« L ß /‘ _ ‘” — ~ ‘ • · •— „ ‘ . —| ‘ . " : ~ • ; I ‘ · * ;I .· ‘(_ "' ·• AI ., „ . _ 1 ‘ ' ¤ , ..·· ‘Q'!q?" I ¤ ~ . . ] I „.•, • — ,4 J . - , • id, _ - „ x . { , _ ” ~ „,_ l .1 , ‘ V 7 g _ ul « „ ” ' w" ··~ ~ · >y · ~ ‘ · ~‘” ‘ - ~·· „‘ Ü F „' „.. ~~ „ N ‘ ‘ „ ··»w••„«»»n«„ ' |« I ‘°"""^··•—..„·|;¤„| _ „_~ |”“"‘”·•‘,. ‘ . t· « ‘ "§ " ' ‘-„ O V hä • x ‘ „ ,_¤ ~ °, ' [ [_ ‘ , 1 ; „. ,! ._ — „ — " _ „ · ~ · U —. „ . ’ V V ‘ •. ~ , · ' ':„. U „ « g , ~ · ,‘ „.„1] __ I ‘ , } _ · '°' . ‘ „ ···‘ •* ' »~ M E ' " ' * ,‘ |VIL . ¤ ' · . ‘ ••" · .‘ ·- F -‘ • „,« * ‘= .}_ . .· · . 1 •,· „ , , · .· · *‘ 3 . · A• , z. V '¤ M » ‘ ,. PE I ‘, . v V * Z, ‘· • I _ · · ’ n Ji;. · . ·\· I _ ·"° ‘ • ‘ · 4 ‘ v. ’ ' V , ’ · ' Üf 4* „ ” ,_ 4. 1 4 4 e_ I4 21 27 jam./rév./mars 1994 N·= Weber Journal Franz I '''“ II I · ,,4; 4· '] II I A . I I I) I 4" I . Oté SLIISSG E US 4_•• - ·4' . III 4 44144 4 I‘ I ° 4 I118II‘I I1 ' I I Id 6 G'IGSS bHC h' d BVBHBZ HC (0ffre de souscriptiun page 1 9) IOI1I13lI‘€ „ I II I II I ' I ., I ”" I ·’ I 4 . 44 44 I . 4 II 4 II 4; ' I I I I I 44-4 44 II ¤“| .» ‘ I I| 4 I‘ I 4 4-.»=¤ I 4 444 4444 ’_ 444444 • I 1* ~ ~·4 4 I 444|4444 4 44 4 4 |II 'I 4 4 4 4 .. IW ·; I| I I 4 I·· „ 4 4 I III I I 4 « I' 4 I I II 4 4 I . 1 _„ 4 4 44, II •_ .44.:: ·- I· 4* · I AIIÄXÜI. · I•¤I '> I I ’b I 4 I 4 _. .„ T 4 4, 44 A. . I II 4 I LII I I I I _‘ II 4, II 4 4 44 4 ’I I I 4 4 4 4 l I I I4 |‘I II I I ¤."I 44I 4}¤4444 I I4 4 ._..... II Mi I III“ f I 4 |6 I I I 4 4‘ 4 II ·III I I| |I, ‘4 u-‘I'4 4 4 I 44lx,„44 4 I 4 44 4 I "I| I I'I ~II „ I. 444 4 I ‘ II I 4 II I II I 4 .4 ‘· I |44|IIII 4 " ' II I I I I I’ ‘ — II WW I 4 4 II 4 *— 44 I I 4 —· 4 — 4 4 4 I ·I 4 4 44 4 I II .II:„:. 4 I I IIIIII· I _4 4 '4 I I "" ·· I I . , O4 . I 4 I 4 I= .. 4 I4:4= Y /• . I II" ‘ G - I _ 4 44 44 gv 444 4 I JI 4 4| <4¢f 44 ·• 4 4 I I 4‘ ~' 4 4 4 ‘f «· 1* 4 ä- E I I I I Ö° ‘ I · • .4 -„ . <· . I I "'* · I II I ’ ÜI *4 4 II ‘· · •~ . _. n I·· 4— 4P• 4 II · II -4 4 .„ .4 44 44 4 4 444 4· 4 ‘ I4 4 4 4 *4 4 I‘ · 4 4444 4 I4~ 4I · •· 44| 444:_444 I ‘ I‘” 4 4 II 4 I I .4 44444 44 · . 4 I 4 4 I ~ I4 I g 44 II I y·. .44II.I4 |.„ 4 44 4 I 4.·~ I 4 44 4 ,,. 4 I I III f' I ‘. IÄMJAI4,. *· I I 4 . 4I4 4_444 4 4 4 4 I . 4 44 4 4444 4 .· #4 4 · I 4. 4 I II .§ I I w I I‘ #22 ~<· 27 i¤¤V·/TÖV-/maß 1994 O . Parkhotel Gxessbach SA Bxlan au 3 1 octobre 1992 O Parkhotel Gxessbach SA Pertes et proiits 1 99 1/92 O ACTIFS 31.10.1992 FONDS DE ROULEMENT I 31.10.1991 % Fr. Weber Journal Franz . 31.10.1992 . % Fr. PRODUITS - 3l.l().l99l % Fr. % 4‘627'64s.30 95.1 4'504‘33s.2$ 95.1 1969112.70 4.0 l82'0l3.85 3.8 45 Q3 jmjgj (K} _j___I §l8!z.834iAi 100.0 Fr. Y Liqusdiies 32*248.45 0.4 67*923.58 0.5 Pmduii d'expIomII1«>II l56'308.70 I.3 l86'227.90 l.5 Pension personnel 3664.90 0.0 Öl'597.00 0.0 Produits divcrs 2(I'630.90 0.2 S5'884.85 0.3 .1A£3§5.30 .1.2 Débiteurs clientéle Autres débiteurs Actifs transltoires Reserve. gl'; IZ _ TOTAL Ponos DE ROULEMENT ;11z‘21Iß.2i .1ßA16A.35 .1.1 PRO¤u1T NET ' ’ 9J31’1Aä2.10 100.0 .3.5 .3..2 DEPENSES FONDS DE PLACEMENT Mobilier Service de table/vaisselle 469700.00 4.0 520'500.00 I4 I ‘700.00 l.2 l62’500.00 Marchandises V090'937.83 22.4 I'l l6‘842.26 23.6 4.2 Personnel 2'149'I36.85 44.0 I'9x$'s13.06 41.9 I.3 Energie et cau 101758.30 2.I ll2'90I .95 Machines et appsreils LI44'300.00 2.9 4 l 3'600.00 3.3 Nettoyage S2'006.35 lnformatique, Hard + l.l 6l '3(l).(X) 62306.70 1.3 0.5 0.00 0.0 Publicité et annonces 40387.60 0.8 0.4 24089.40 0.5 30'800.00 0.2 Entretien et jardins 85430.80 1.8 96'967 .05 2.0 14.6 Ports et téléphones 85‘7 I 8.80 1.8 83'44 I .90 1.8 Assurances Z3'263.85 0.5 32489.90 0.7 0.7 27282.20 0.6 508 Vélticules 44'l00.00 Compte coumnt Fondatlon V337'368.35 l Pne1Fondation l'805' 146.95 1.4 _1§,4 TOTAL FONDS DE PLACEMENT TOTAL ACTIFS _ZZ,& Taxes séjour et hébergement CI6'367.30 jp,} Cartes menu, commissions, div. 4g‘g3| 11111.11 DEPENSES DE GESTTON _26,ß museum 100.0 12:1611;*1:14.113 gg} __LQ 3;21I;·1.12.1ß .7.6.2 l'l57‘006.27 23.8 Jßimm __4,ß RFNDEMENT D'EXPLOITAT|0N II 923*904.27 · 1.8 gmg IQ _m JLI§9Lll9l.§.Z 1.1.1 l'l77'358.53 24.9 _15g;ß99_gQ _ß_g 19.0 9117458.93 I9.2 l56'493.70 3.2 l54'563.40 3.3 RENDEMENT D'EXPLOITATl0N lll __9gz391,g; _19_9 _9;5;9_3;_gg _gQ_g 124440.30 2.6 119464.30 2.4 24'3(I). I5 0.5 35'074.60 0.7 Matériel bureau. exploitation, divers 37'939.20 0.8 46818.80 I.0 lmpots sur capital 63’653.25 1.3 60*539.50 1.3 lntéréts sur capital l03'042.80 2.1 l02'565.40 2.2 boyers 4204(X).(X) 8.6 400*100.00 8.4 Amortissements 190971.116 3.9 184719.53 3.9 4 Valeur d'assurancedes installations 2'250'000.00 RENDEMENT D'EXPLOITAT10NI PASSIFSEntretien · et réparations CAPITAL ETRANGER % Fr. Fr. % · Créanciers I 82'68l .95 I.6 l'32 V650.45 10.7 Acomptes. bons I l6'636.90 I.0 90696.30 0.7 Resultat net funiculalre Dépenses funiculaire Solde schats. Ieasings 2l5'346.00 1.8 228388.30 l.8 Créance banque 777'656.80 6.6 245‘928.90 2.0 _7l8j_Q,® 0,1 £3l0L131.65 11.6 Passlrs transitoires TOTAL CAPITAL ETRANGER _1Qj.'m,m _0.6 .15.8 L25.7L4:43.95 Salaire direction Capital actions I0'700'000.00 Report excédents 90.9 I0'700'000.00 86.6 ·307'749.05 -2.5 ..11lZ6A2.23 _0.1 -297'099.I2 senenee l'I¢i 1991/92 _2;6A4.01 ;2%Li55..0i J) TOTAL CAPITAL SOCTAL 10140i5AA.25 TOTAL PASSIFS 1I;7.Z5;1I1§.1I0 .2.5 .8.8.4 11ll4022l0.88 .8:1.2 TOTAL DES DEPENSBS 2617.41.11 .12.8 .245282.35 20.0 100.0 .‘IA1.83 1111.0 1Z3§0' RésutmxrNET ..216§A.01 .0.1 ..1%:12.23 .0.2 Compte rondu ge Pcärgano de contröle Pour ’umée 19 1/9 EI • I ‘ , . . En notre qualité d organe de contröle de votre société, nous avons vértfré conformément aux lois la tenue des compte: et le bilan au 31 octobre 1992, pnéscnté . I II . 1 II 1 par le conseil d‘admi11istration. Notre vériücation a eu lieu selon les principcs reconnus de notre métier. Nous attestons remplir les conditions légales concemant ,I I; II " V Parkhotel Gxessbach S11 J ,1 . “ Conseil et Assemblée générale CAPITAL SOCIAL _ I IIIIII de neue venneatsen que la temte des comptes er Ie bilan concordent avec la législation et les statuts, en tennnt compte des restrietions NIIIII RVOIIS ooristaté I _ _ ’ En C0lTlpRI‘31SOII avcc l cxcrctcc 1991)/91 El ITl81g1'€ 18 mauvatsc con' oncture nationale er intemationale, notre chiffre d’affaires a J pmgrcsSg dc pL 1 3}·993‘35 pour aucmdm Fr' 4'868'445 45 _ II I ‘ ' I ' suivantes: . p. Envers le Fortdation aüiessbach au Peuple Suisse», il existe les avoirs suivants: I mt , . . Nqs fmls.d cxpkmauon de FL ä eitercrce précédent de Fr. J} AvoirtotaldeIaSAFr. I0'337'368.35 Le pre: est garanti par une Ienre de La Société Suisse dette du |fte ' . mmm, mum 8 de Crédit Hotelier, dans une momg d’un Serénntng, ion porte sur I L‘o _c Ü été , I1 l Ä expertise du mois de juillet 1991, eze euua aux Iuem de u p¢|‘I1‘lß1’I€|lC¢. um délicitaire réduit de Fr. 2'644.0 et égal q c C II SZIGITCS et de leurs charges ‘ · I .. r' ' ‘ ' THON? ä FI'. I 193 615.93. Compte [gnu Fl'. _, 190 971.85, le béI'IéÜC€ HC1 CSI dc FI'. 2644.07. A ; _ I5 I pg Q «‘ umiblemem plus élcvés' ‘ II I II 1 . II . ” I I 1 (La valeur assuréc des b¤¤m¤¤t¤ ¤¤1d= FL 28702,600*) «‘ s Fr. 294'455.05. 1 ‘ $6 Sans le refus persistant et mexplicable du Crédit Höteller Suisse dg nous gccopdgr, sous prégexte ue phötd marche tmp bien, la chafge de 50% des im um hYP°*hé¢*1T°8 (auégemem dont benéflctent pourtant bon nombre d’établlssements de Ia classe de l’hötel Giessbach) le cash flow et le bénéllce net seraient ‘ 8llX I _ 1 . I Q‘ Tltoune. le ler avril 1993 I progrcssron est due • ZIIHOITISSCIIICDIS dc II Revisuisse Price Waterhouse SA ,I augmcmc Par mppon _¢tt¢ (convention collccttvc) I0131lS8Ill äll1Sl FT. 964623.79. Les dépenscs * 747.75 nc dépasscnt ccllcs de l cxcrcrcc demier gäniiralgs I Le emeti I1·III1III1II1II¤IIII>II Inreegiera l'Assemblée Generale 24 avril 1993 des mesures de financement projet es. En tenant compte du tie sit qu‘iI existc des perspectives fondées que votre société ou la Fondation Giessbach reussissem ä se procurer des fonds supplémentaires, nous recommandons malgré les restrictions mentionnées ci-dessus d‘approuver le présent compte annuel pour un solde . . Iembeursemenne de Fr. 467778.60 effectués par la Fondatlon, l'état des liquidites de la société s‘est légerement amélioré; il reste cependant encore tres tendu. Alin de arantir une exploitation correcte de Ventreprise et sa solvabilité, des apports de fände ä long IIIIIIII II _ ÜOW I Fr. ll,0 millions. Considérant cette valeur courante, il existe un besoin d’ajustemcnt d’environ Fr. 5,0 millions pour les avoirs envers la Fondatlon. Le . Il estime ä Fr. 7,2 millions la valeur de rendement de ’h6tel. Ajouté 1 la valeur substantielle du complexe hötelier, cela indique une valeur courante d’envimn _* ä|lgägilgémt pI‘1IIC1palcmCnt ä de Fr. 9,0 millions et pesant sur ‘immeub e mmiom de Pour ic comm {mn I I I P. Wittwer H. Streit I1 _ P¤rkb¤¤=¤ G¤=¤¤b¤¤l¤ SA I |,|,g1"It8I . Franz Weber" ·‘ · Z ‘ ~ = " —'1'‘* " i' °’ · ·| ‘ *3 » f —— 4 7* °” N 23 |N°·’2'T‘1aavI.!féa2;Iémars; . °~ '° ‘ . --1:;--;*| 2,‘Y‘·€···I:z·~·1* . . "I?l?:::II:ff_;g‘, _e„§‘I·*lI.|: ^ O A I Grandhotel Giessbach 1994 1984 1 Programme des évérlcmcrtts culturels @1 mondains O (öjmmbitutci ßitcßßbucit c I saaeen A 1994 · I EVENEMENTS DANS LE CADRE DE L’ANNIVERSAIRE I ‘ _ I I sameur, 30 amt, 19 heures §‘f“b“°h I " 10 1 Tél. 036/51 ss ss - 1=aI036Is1 37 07 Laäit 21 6 6 , ’ . I Samedi 23 avril Bal des actionnaircs l9.00 h. Dimanche 24 avril Ouvertute oflicielle ll.30h SameI1130IIII11 ··10IIIIs0mIIdh6te1G1eIstIIII;1I“. I I La fétc d’une résurrection. |C • II >> , I'€S\1I’I°€C IOII ^ ' Tenue I I I I _ _ , _ I Réception ofIicielle,d1nerdc gala et UHC ° . Rcceptlon Gfücleucv dlner de gala Grand ba] I . - . O Grg?«11I^I16‘ les'?b ac Q ; T I _ Rensergnements et réservationsz . ; (16 SOlI°€€ Ob1lga10lI°€ I I ' Réservatron par téléphone 036/51 35 35 · Grand bal in 150.- par personne. Fr. I Tmc dcsoirécobügam mmh | in fa" concert 16.30 h. Dimanche I5 mai "R0mance en Dimanche 22 mai "Les voix du printcmps", . I ‘ ' I „ Drmanchc, 24 avril au Dimanche, 23 Mar 1994 Grande sallc de l ancren Kunsthaus de Giessbach _ I comm de musiquc de chambrc 4 smc vicnnoisc Dimanchc 28 ma; 2I_00h I I9_00h _ _ _ I I 9 . I "Réve de valse", Apéritif, musique, I danse, divenissements et grand buffet de I spécialités austro·h0ngroises, I Exposition I | · Fr. 125.- par personne. Tenue de soirée D}manche l9juin "Summertime",sérénaderomantique2l.00 h Dlmanche I6 juillct Bal d’une nuit d'été "Danser sur un nuage 1 I . , d Oeuvrcs du pemtrc ct Sculptcur I I ,. I _ I . I ~ 18h. 30 bleu" Apéritif, grand buffet de gala, |· |X danse I I . _ In ctaclcs dans les salons, sur ets Aquarcucs ' H¤¤l¤S ' Pastcls ‘ ‘ les Itrrasses et |Ü. I,. chambre 21.00h Soiréc populaite "en rouge et bIeu" 19,00h 1 Icraoür I ll I 1 |· Lund; I · I "Momcnt muSiCaI”, Concert de musique de Dimanche 24 juillet j| dans les jardins. 145.- par pcrsonnc. Tenue de soirée. Fr. I I ,_ __, I I I apéritif, buffet tcssinois, danse, conege I aux lampions pour les enfants. . Fr. I “ II. 90.- par personne. ,4| I Ludus, BCITIB, COIICCIT (IC DIma|]ch@ I4.- par Fr. Ö pcrsonne, enfants Fr. W I 7.- 16.00 h I * 8ameIII17 septembre Soirée tziganc "Eljen a Magyar!" 19.00 h Apéritif, grand buffet r ,| |JU,,,0.»%*I·I$I¢IIII , _ I ÄIINNMI. I f I,.p,pgp I avec , ‘ 1 spécialitésdc l’Europe orientale, I I . I7, dangqdivenisscmentsetsurprises, „ 1 FI, 120,- par personnc. Tcnue de féte |I "tZI ane” 17.00h |. Dlmanchczwlobrc — IJimahche9IIerobIe Dimanchg Octobrg Samedi 22 octobre L _ Spectacles, A I ; «. I I COIICCTI de V _ I 1 =·· "CIal[(1C1.lll1€"S€1°€11adÜ2I·00h•13|,,.,|.; Théätredemarionncttcs(Guignol) 14.30h I fh "La b()LlIIquC CfICh3I1IéC", ballet lin soiréc 18.30h M In 7 im- I 5_ mr _ _ ’ VQl'IllSS&g€ €ll présettce de l artiste Drmanche, 24 avril 1994, ll heures . I L’exposition sera ensuite ouverte les samedis et ‘ I Lcs prix mentionnés ci-dessus comprenncnt . ;I,_ I°0rchestre et les spectacles. plus töt. ll |_„ „ est vivementrecommandéde réserver au dC 10 ä 13 hcurcs ct dC 15 a 19 h°“‘°°S· I L'entrée ä la plupart des conccrtsde musique de chambre est gratuite. Collectc en faveur des musiciens. g _ , I dimanchcs l’apéritif, le buffet, , I I I, Fermeture officielle 17.00 h‘ v 1 „|s-.„ I de saison, 3|Llél’II1f, buffet de gala, danse, Fr. 140.- par personne. Tenue de Bal de H . U sDImanchc 23 octobr e I „_ DIm3l'lCIIC . I IJIÄÄ Ji <5%»&I¢%L_, I *24 ~¤ 27- jam./tév.1mm‘19s4 1 ¤ VHB J0ürüäIÄl l Franz Weber |’| fi| IFQÜS ‘ » · i , f“’“l”i ‘ ll -·li‘“'Ü䥑i··‘ · i |ld äh gig W i de r Y? i . . , . . sl VOIJS 0*65 SGISI pif Ia · MB- · — 8 IHIICOIIB goumee de brounllard, |m|;§ ali >i·| 1; vous in |s|g I dGSO|'m3IS_ IIIIB alltfé |5;|W' V ·, . PBIISÖQ, m0II1S Sélltlmélltalé · celle-ct ’ ä Ia vue de cette .„ ' , I ”T-?;«:« « 1··· ·. „_ |\|·¤ _| ~~ T l ·~| i n |,,...n jh -- |vjitixiä,-J srl 1·i . | ri 6 sl ‘° · Ü J _ * r '- ' law |Mi Ön ‘ i i n _ ‘ ' ‘ ä ., ¤. = st ‘ .„,«*‘*‘“ , l , ‘· „ „ I »·l" ’ _ ; ·_l ;.s „¤;:$w'L| tgl #1 ml ' "· li; ;~• ;l·~ w ‘ ,|_»·u,« ns.; ~l'·' ‘ gw . :‘ „'„~.n„r · jg „|g3 _ l|l:| fällt? mtjg; JH? _¢‘*‘·,; fi - > äs ··; _| ; ’ s 3;, _; . —·, „„ Ä; i ‘ · r· 'K , T-·s . ‘ i "‘~ ml * $§ Bf j·„,i*Mt l { » Öl faméllé 6 §g..,„~ „;,„;l;s “ __ '· „ ‘·'””" „„· „ ITIBIIHCB |3I'0dlIItS Y „g;‘: Ä} l · „ IBS |.,„ |:1. l sous une forme hautement COIICBIIIYÖB i ' |_g ;— IIOIIS i ·1Ö¤=Ü»slT“Z.t“l“ ·K;P',jy@·'|VP a 2IlIj0lI|'d'l'IlIlI il » » $—"S«#-?i~’¤—€‘·r>==l·w§~I»lsell ii « ‘:;„:„g;;' ¤ IIIIB p 1 st| . ¤ €«;i;.=¤l^«· i III1|)I’€8$IOI’I ,, #^‘»F— r · ,- d , [III . malause, d’etre soumns ä une mfluance néfastß Le Iard, chanté par les poétes A et gouant un role important dans de nombreux romans ä g|‘I$8Ill€I |;;l‘mé:l| ;; ’;„„,| ‘L toxnques dont nous polluons ll| |'air. ‘ It „, äßmem C’est en faisant des recherches sur la lente agonie des foréts que le brouillard de apparu comme suspect, Il a été constaté en effet que des régions ä forte densité de brouillard sont aussi des régions dans lesquelles la forét est en mauvais état. l’état gazeux ä • épais brouillard pratiquement tous les jours d’oct0bre ä mai a déterminé l’implantation de Ia station de recherche. zeuse s’acc0llent ou pénetrent dans la goutte, se transforment en solutions et S’oXydent. De nouvelles combinaisons chimiques se créént. _ L’3l]l’lydI°lCl€ Sl.llfUI:€UX CI] <=><¢mpl¤- cßntralcs l Et les chercheurs ont déjä bien avancé dans leur quete de preuves.Al’aide d’un réseau de capteurs, 1ls détermment ce que contient la "soupe": de Vammomac pour les paysages agrncoles, de l’azote et des oxydes d’azote pour les grandes agglomérations, de l’anhydr1de sulfureux dans les régions mdustrielles. Ces pro,. „ duits toxiques s mserent dans un systeme atmosphérique ä phases mult1ples", c’est-a-dire sont dans un constant chan. . est [ln bOI1 H est p$¤d¤¤t ct q><p¤1Sé_p¤r lßs élwrrqqes, _ ¤’¤¤d¤S¤¤¤» l¢S chwffages d¤m¤S¤q¤¤S ¤¤1@¤¤ü¤ mu7 ü¢Y· Par bßau t¢mP$» l *°¢“X S¢ U'a“Sf°“P° en Sulfatc $9**5 1m' Ü“¢¤¢¢ d¤1¤1¤m¤ér<·= Qu $91611 SUN/ant lm PTOWSSUS Phomßhlmlque cOmPl€X°· L6 gaz devrent Pämfülß ßt ¤O)’a“ de Q 2 ‘ r, ·· Ü . ‘3" „ ~ ~ # Une „„' i t -é-·*‘ fois de .— -- | M t plus, Ia im-ät souffra puis a Huide, ou vice-versa. Les particules grandissent, retrécissent et se redistribuent. Les produits sous forme ga- . . Soumolsc Län P; H ar Fc Paf 2* l f*8°‘ fcgilmd ans Europe cntlém Elle Sd {feb Scgwcc de mété°r°l°‘ _° gw jgrljligärg I?farqt ourää mcsuré Son gc? Sur um colgtgflam äggsapins am es C ““° dlZä1l¤¢_d§ métres de hauteur, En l99l, .3”Ulälméll'€S de COHd?l'lSä[lOI] blouli es _ . . b'°“‘ “‘ P “‘° éF€ @¤r<·=elS*réS- Gs qw momé dß la quanmé d¢ “V“‘°“* °?‘°F°SP°“d2 la ms"' °· ° ' condensation. Le _ l’état solide, |l. "‘ sfr| ‘ |_ ‘ l’état En Italic du Nord, dans un petit village du ngm de San Pigtrg Capgfiume dans la ptame du P6, des enercnems de reumpe emaere s’occupent aum projet ambaueux; prouver iunnuenee negative des gouttclettes de brouillard sur nos foréts. Le fait que cette région soit sous un ¤”x_\4x\ ”‘ :3 dftat- lääsgcrséä Mär lla surface es goutte ettes e roui ar ,1 s passent Les scientifiques inquiets l |‘x|” ‘ 1 - lll.Sllt2.u„«w ~ est i, „'E·Ö ’* , meme processus se dé- roule dans le brouillard et les nuageS lorsque Vanhydnde siilfureux entre en ’ contact. avec les goutteletteS ·d ßäll ܤ¢· ment dispersées. Le gaz se liquéfie, devient un acide sulfureux ct se transforme au contact de l’oxygene en acide sulfurique. Des métaux commerle mar1gane— se, le fer et le cuivre, des oligo-élements . donc qui sont des composants del terviennent comme , . . air in- catalyscurs 6l accé- lerent cette réaction chimtque. Les gouttelettes de bmuillard son; beaucoup plus dangereuges que les gouttes de pluie, ear leur contgnu gn eau est m0l¤Clr6, mais la concentration des l produits toxiques eormgifs est bien plus élevée_ Lgygqug le brouillard cnvéloppe les feuillgs et leg aiguiues, la somtion hautgmgm cgncgntréc adhere ä celles-ci. Quand l’eau 5’évapore, Vacide deviem encore p}us eeneemre Les eires pmtégeam la surface des aiguillgs se aeide corrodent, la protection contre une transpiration excessive diminue et une plus grande quantité d’eau s’éva ore. L’é ui. . q . des arbres est compromus, la résrstance contre le froid et la séchéresse disparait. Petit a petit, la forét se meurt. libre l 1 N° 27 lanv-/fév—/mars 1994 „ Franz Weber 9 l Älournal · 9'9l-9|, |g| { 9‘ · I |—;?.‘€€j£_)?/gilj 9 |,f— |’ 9 l. . i _ · V { 1 t, 1 . , , i ’ rl 9 ,sss»« ;« |9 P P . |.,‘ t . . V » |ß‘|,=‘9‘·‘Et?’„·<zi;| 9 ;· . 9 9; . 9| · Alie . Qe . . „ · 25. — , . sl-| g9* öl ·9 19 6 9·;~;;g—g 9 · — 1 _-a-—1 | i V r „: .-·;« vw| 1 ° · • 9 «~ · lrse n 9 |t—i—·— ~ |„» E ; °\‘ ° (Ö yes; uäkgis „ _,„ · ’>>>* I, ,„ i vv . _ i ‘ ei 4’ 9’}f‘¢‘*ä.«9.'1=rZ:t§2<*»‘i’*i” ·9 x V .e ‘ 1 V V 9| W | ,| .9 — . *‘7ä‘| * » |= 1 » „ . . “9 ' 9 , 9 H '99< re; . ye „ ;__ U, ‘ . V . |.; ” ? · . . |°l p |ll J Q 9 1 *"‘ » * l s ,, »„ — 9 ‘ 9 »·‘‘ — 4V |9 n| . s |@9 ‘ 1= · 9 _ , —.| ' 7 |6Ey Jjyßgs ls ' 1 ä ° „~ , P “ 1 *9| ~=-· »— ie ;s„„,’Ms:]„ — i ‘ ‘& ·» : It »<’§1;??§)„,„,:»ie,, sm|;}| A ‘ · , e . »· -- . it · i ,» es ** ‘ M| · es |__ |ez .|9 ei sz ‘? ’ ‘ * |- ~9 V- _... _ te ,,.l§;,§,;§s»z,;9_;9 9 P Q. ät $9*99·i|9J |t· ‘ · 9 ‘ •,—„ , , *· 1 3 ,9 |.n . ,,,. |_. ,Ä Ti| „ |—t?· *"' :99 « , M · , _ «w-«· » · · . ’° Je“*·'$Y_— v :=. ~ ” ‘ " . |. ‘ 9* · . ;_in 4.. ut „ Enfants en danger ’ · — ‘ . Ce sont tout particulierement nos enpI’0tm düngéf ÜICC ä CCS duitstoxtquesmhalés. Ils bougentbeaucoup en pleme nature et respirent le brourllard acnde plus souvent que les adultes. Les pédtatres conhrment un acbrutal des lTl2il2ldl€S des votes respiratotres avec, parlois, des consé uences dramati ues. films qu!. sont Les médecms preSCrl- terrain. i[1halaIl0l1S Ä lCLII'S Alors cmpcehen, aussi souvent que possible, vos enlants de rester en plem air par temps de brouillard. Car, dans des regions ou les produits toxiques sont expnlség en grande quantité dans l’air, ngug dgvgng ttvgir rccgurs an scul mgyen efficgce pgur préserver nmrc snnte; evitei le Cgntact ditect avec ie bmuiiturd Et attcndre que la raison pe_ pins. Ni les plantes, nt les bätiments et ÜHCOTC moins les Orgzmcs de t‘CSplt‘utl0l’l des hommes n’en sontal’abr1.Maladies ment du '%·‘,'·» ees lines gouttelettes penetrenttlans nos bronches qui sont aussi mcnacees stnon plus que les aiguilles des pins et des sa- tout. V€n[ des ‘¤· nä? ,1** „ ••’~ ‘ ' asthmatiques, allergtes resptratoires et toux chroniques gagnent dangereuse- Z:| ’ · ,» _ göZ„ Püfüclllöä cl 1;0Ull¢lCü¢S S6 d¤SP¢F— Se finementetpeut pénétrer ainsi de par|j °° er . LG brouillurd üC¤d€„ C9 mélüngü de · P , A 9 . ~«»—·„ 9 » j . jggh! "<—&~i {jk ,§ß»· . Ä gel';-er 9 . in| _ Q? „ I |ii — Öl t 9 ~ 9 ~ ,5 P ' |'tll .9 -l „ 19 W'| e °‘ ‘ '?l |H.,) . es- ··| ~· " 9 9 __,.| „ · · |q. P · < . , ""'7 |6-ff t e , ' de nettoyer leurs bronches avec des vabrouillard, Peu rs ’herbes. Par temPs de P| g|e nette gnfin dans les étggcg supeiieuies dc la toute puissunte industrie ct tes bu_ maux dc ceux qui QQU5 g()uv@i·nt=m[_ Rita Balesf prébrouillard se constitue lors de conditions météorologiques bien Les routier. tralic fort ä cises au-dessus de regions mdustrielles ou gaz toxiques ne peuvent s’échapper, car Pair chaud enveloppe la ““ BRQUILLARD; se eompose de gouttelettes d’eau qui se conden— Sem dans e sure et anhydride sultureux, se orrnesunout c arg Pßndam les Sorrées hllmldes et frotdes del automne et del hiver. Le BROUILLARD DE RAYONNEMENT: surtoutl’été, réduite ä Pair ct dispcrscm ia iumiére La vlslbiuté est 1* an est gaturé d’humidité_ mging d*un kueniette _- 9”| |U |9 se forme en petites et sans vent, en parclaires nuits les pendant Couches au raz du sol de la chaleur sol d’hiver. Le dégage mois les pendant ticulier le soir Il se refroidit ainsi avec les sous forme de rayons ä ondes longues. la temperature descend JugCouches d’air humides pres du sol,. Sl P condcnsimon dans amvc Pau q“”¤¤ POÜHY de dégöh la VPPPUV d f 9;| de LOS Angeles" appelé aussi smog photochimique appafäß d’un fort rayonnementdu il se forme sousl’inl1uence oxydes d’azote et/ou hytels toxiques soleil et contient des produits drocarbures. BR()UILLARD DE MONTAGNE: Se forme lorsque des masses de montagne, se refroidissent et absorbent Le marcheur croit von du réal'té, ce Phénomene marque le Passage vers la for- d’air remontent a llanc l’humidité s’évaporant des foréts. Väif- |‘ ;—| roui ar BROUILLARD D’ADVECTION} c , . . est le brouillard dumbie qu, brou'll d; maüimaäc :;‘agcS·‘ htver, des masses chaudes et huse forme quand, en automne et en ' ' |' -. médltcmméenne Par exemple, ' 9 |9‘ ¢‘| . un état de l . - - - . . . , „ |L - · . · r SMOG: est un mot formé par les deux expressions anglaises "smo- |ii ke" (fumée) et "fog" (brouillard). Cette forme de brume ou de <‘| . . . . de , . sont des accumulattons vtsibles de gouttelettes d eau et , cristaux de glace, flottant dans l air. Tout comme le brouillard, ch?SSCl‘ - | ”_ . NUAGES: - · |.~ ·r-despd „Sous l in- llottent mldcs de réglml sol nettement plus froides. sus des surfaces d eau ou de t, l air se refrotdtt. Le broutllard turbulents, lluence de ces échanges •, „ did advectton peut etre si perststant que le soletl n amve pas a le ie pour atmosphériqucs données des n lu H faudra unc lnvcrsm 9a . , , . forment par la condensation de la vapeur d eau dans,. l air. Les nuages ont une dynamrque tres prononcée. Pendant qu ils se forment d’un cöté, ils peuvent se disloquer de l’autre. Le nuage est elles se . · • air. · ' (Source: Bild der Wissenschaft 11/93) .1 |·„ |P J . ·26 ‘ ·N° 27 jtanv./févt/mars 1994 FI‘3I1Z „|0lII‘I'I8I · I -t Mesure des produl s toxlques um400 Q 7 Toll COI1t&I1lIS CIBIIS le bI‘0lII“8I‘d · ~¤¤~¤~ I +1 § w„m ·*|? ___, _.., e 1 Fils varficcux , l |l 5 de 100 ml, solidement reliée 21 l’enton— noir par un pas de vis. Cette bouteille permet de transporter Véchantillon récolté dans un laboratoire d’analyse. Le collecteur est lixé sur une barre en métal réglable en hauteur et protégé de la pluie par un toit d’un diametre de 40 cm. Le Les chercheurs effectuent réguliereles dépöts de alin de déterbrouillard de gouttelettes son contenu en miner Vimportance de ment des mesures dans E„,o„„o„ ßonteills °°”°°"’°° ““6 E T¤y¤v d'¤n¤r¤ge produits toxiques. i I L wébéf Un „ 1 , - - . PVC Componn ds deux nnncfnlx sn _ sa "' „ “’°‘P‘ant apnclncnnsctanr Passna centre du collecteur se trouve du Sol mit ä 2 avec une circonférence exterleurc de 20 cm. Ces deux anneaux sont maintenus ä { g Li m ät 1,8 m, le ' _ Av sébtv mm des 2mm. La longueur totale lils est de , · 125 m_ . Les gouttelettes de brouillard, accolaux lils verticaux descendent le long de ceux-ci pour étre récoltées par un entonnoir collecteur en PVC dans une bouteille en polyéthilene d’une contenance s c,o;„ d·„„;,, riodes sans brouillard. Par contre, les tout débuts d’une phase de brouillard lés — néntne ds collecteur sont nä nn 6} Places Par In sclannnqnas, sn' nn s“P‘ port sn vlsm am En I sbssnss ds brouillardele teut est placé sous unc cloche a 1 mtérieur. Une souillurc par dépöt peut ainsi étre évitée lors de pé- paralleles en déderon d’un diametre et distants l’un de Vautre de 0,2 lils de ¤9~·¤<= I sont souvent insufisammcnt enregistrés ou pas enregistrés du tout. Les dangers du smog électrique Alain, un professeur de sport d’unetrentaine d’années avait des douleurs dans la pol- une peur panique chaque nuit dans son lit;9il a été ßdmis ä Pl¤Si¢¤YS F¢PdS¢S en urgence ä l’höpital oil il se nonvan lapldamanl nncnx ' ct '°V°““ tetenbst “?“‘“d9 trine et am S9 ""*‘S°“· Sm _ ds ssnté du Jenna sportif ne cessait de se dégra° dar. Jnsqn anßnln On una sms _*¤¤ ¤<>¤S¢¤“¤¤¢ de tem Son snnsnsmsnt „¤<>ntr<>¤@t des champs détecter de alin électriques. et magnétiques Les „,„„„,S révélaient la cnsa ds ls rnaladlai nn ssbls ds shsutfs défeclucnx dans le mstslss ä eau PF<>Y9<l“a“ “P I-Jann qu! déféglßmüdl tnsttwt piece fermée étaient l’amiante et Valdéhyde for- une mique. Maintenant, on sait que 70% au moins des maladies provoquées par les ¢9¤diü<>¤S ds l<>g¢m¢¤1 9* dß travail proviennent du smog élacmqna Dans In shatnbre ä cousnsn les sr>r>%{¤¤*S élsstnquss ssnt Pnrncnnaramant danga' reux. L’organisme se tune gravement cette SOP matslas ä ¢an_PaY un Sende matelas ordiiiaire sur un ut cn bois ct rapidcment, ii Navait plus de Soucis de Sam . Auparavant, on pensait que les principaux poisons dans smog électrique dans votre habivous devez observer les regles suivantes: Si vous voulez réduire le tation, * Eliminer totalement les réveils électriques de la chambre A couchet - cn tout au moins les placer au pied du lit, * Ne pas placer des appareils Sans Hls de surveillance pour les bébés äprtntlnnté de leurtéte. —« Leehamp magnénqnn tnevene les nnttn ne im poser des un mur derriere lequel se trouve appareils électriques contre uu iii_ *Bani1irdétinitivementdesa chambreäcouchertélévisien, chaine stéréo on tntnnnetn. Méme etann, in pnnnqncnt „„ champ électrique. Tirer au moins les Üls des prises tous les i Soirse * 9 . . . . _ le réseau et la faire monter dans son armoire électrique sur Des méde¢i¤S„ d¢S phySi- Vinstallatiou dcsservant la chambre äcoucher. Cetteprise éli- ciens et des biologistes s’accordent pour dire aujourd’hui mine le courant de tous les tils aussitöt que le (lernten appareil <l¤<= lss Champs élsmms- g¤éüq¤¢S mddinßm 19 nux des informations venant des cellules nerveuses et allant vers lee differems ereenee et Ie eeweeee Il ee reSuite de S maux de tmublee té_ protégeln: _ nenn- de ds racnpérannnz e ‘h°¥““}? "“°‘“‘9“‘?“‘ S°“S <‘°ns‘°n ‘ 155 v<>1tS „¤ naar de Pcaul L° Pmf fassn F°mP‘99 met en "°‘n°“S° Pendant ls n“n· ¤hsr¢h¤¤¤ ls Calns st ls dstanta Une agrasslon Parma' nente par des champs magnétiques et électriques peut per- comment se . ineemniee rythme eeI__ stete, de . diaque, allergtes, stress et cancer. s’éteint (lampe dechevet par exemple). ’ ·•= Attention: il exnte dans le commerce des prises pour 200 francs environ qui promettent de "décontaminer" 1*hnblt„ntlon. Elles trontnuettn erret. St vous voulez vous équtperd un appareil de mesure,_saapparells valables co(1tent·45O francs au moms. chez que decs me somme, vous pouvez_ ftme analyser votre apPour a partement ou malson par un techmcien spéclahste en mesures d um institut de bioconstruction. m t _ i ‘,!DI.II"|\2I N° 27 .janv./fév./mars 1994 27.,, 9 wébéf F|‘8|1Z La mort mexpltquee de bebes due a des rayons terrestres? 1 L La I11l$€ €I1 gafdé d’un chercheur allemand 9 |g |. Ü| |.3 t |99 ._ |.l C’est in le profes- un chercheur allemand, le méri— seur Uihlacker de Lehrte, quc revient |·. |9 |lt {| j |l * |ÜA 9 |1 l| appronte d'avoir prouvé par des recherches des subite mon fondies, que la cause dc Ia dg Presence gi la ncunissens est ieuieuis duc égadémonlré a Uiblacker rayons tcrrestrcs. génélement que les déces intervicnncnt, en les 3 Pal, endant une ériode se situanl entre jour? avant et lesp2 _l()UI'S HPYÖS la plCl|‘lC ll]I]C, Pour peu qu'i| y alt encore des influcnccs de Smgg é|gc[t·§qug prqvgnant dg let prgxjmité dc llgnes il haute tension, il en résulte une aug— lllentation considérable du potentiel destruc- leur des rayons lerrestres. Dans ce cas, il faut ledoubler de vigilance alin de ne pas placer le berceau il des endroits exposés. . Üf| L8 méihodé dll Pßlldlllß 99* lßcesslble ä tout lll! pourdéllyaune multitude de posslbllltés —.| |. |9 teetet inecanlquement ces points dangereux. mais nous nimerions vous montrer comment sans les déteeter vous-mémes, Vous pcuvez d’un_penäide extérieure et sans frais: al’aide mcaserez en vous que pas dule_ Ne pense; expéI°l€llC€ 3 dé- |. in Päblcs, Notre tres longue populatlon est capable |. |Q » 2 |.| lhontré que 80% de la de manier le pendule, Vous U[lllS€l°€Z votre €0llier ou une ficelle ä laquellß VOUS cm Cherez un pctitobjetäunc distancede 10 6V6€ mOlllllé thé de sachct ¢¤Vir0n, Méme un Son eotdon fait Vaffaire. Faites balancer Ce ll‘ld6X lm Pßndule improvisé par-dessus votre mouvement avantet en miete, en évitant tout haulälrculaire, Posez nintsin question äewolx " St-C6 Q¤¢ vous-meme: l¢oual’intérieurde cet Cl'\dl‘Ol[ CO[lVlCl‘l[?”, UH légßf mouvcment ·_ (dans le sens des Hl mouveguilles d’une montre) l’approuve, un . il| . _ cifßulaire vers la droite ment vers la gauche indlque un danger. Les réPüints de jonction ne provoquent aucune E plus grande vigilance en choisissant Yemplacement du berceau de Ieur enfant. nous a semblé utile de Iivrer les II informations et recommendations de M. Frölich ä l'appréciation de nos Iecteurs. Le débat est ouvert. La rédaction Le présldent de Ia Fondatlon "ErdstrahIenschutz" est de |'avis que la mort subite de beaucoup de nourrissons (cad. de bébés en bonne santé de moins d'un an) surviendrait seulement "si le lit du bébé est placé a un endroit exposé ä des rayons terrestres". Selon Iui, les parents devraient done observer cllmul fatal actionl plus loin le pendule réagit a nouveau. la Le systeme immunitaire une fois maladies, en particulier du cancer. La plupart des maladies cancéreuses sont probablcment évidemment de d‘insommnies, de douleurs dorsales, etc,. rayons dangereux. Si une délocalisa— tion n’est pas envisageable, on doit avoir re- fulr ces CÜUTS ä UNG pl‘()l€Cll0H lldlipléll De l°l()l]]— breuses méthodes de protection se présentent mais l0UlCS HC S0l‘ll pas liables Ä l0Ilg l€l°lTl€. Pablo I |. |-» . Ful Du $8 I' p|'0tggßf Les rayons terrestres sont nocifs pour tous les étres humains car ils peuvent détruire le ousYSteme immunitaire. La potte est alors de sortes toutes Verte au développement de _ _ fsmdatmn Prcsldcm ns __ Eldatmhlcnachmz Buchs/SG . marehe simple i · Nsus Vnnannna 'nnnnonncr nn “n° n‘an‘n' nnsa an na _a ls Sclcnnnqnc n°nan' Pal Pnnn dans Menno von Limburg Strrum. Elle al’avantage d’étre peu Pl°°éd°'_‘l“‘ la ata coüteuse et le maténel nécessaire peut étre confectionné par n’importe qui en peu de temps. Il faut se procurer un cäblg g| · t. „ . { 9 9 9 99 . 9 __ 9 A '“‘‘ " 9 - Q ’ ' jj| j __‘_| ij _ 9 ' .-| élccttique ordinaire, bipolaire, d’une longueur de 6 m pour un llt simple. de 8 m pour un lit .. _ er °' l 9 |„,.| .__| —9 double. L6 Cäble est lixé autour AA ” 1 dll matelas, SCS extrémités sont CH mettant les llbél‘é€S lils en se croisant, c’est-ä—dire attachés €¤ llOll&nt le Hl d’une Couleur avec le til C0lll¢l1f; €l\Suite on de .e |A A A |eesfgeut. ä Y E t aj| - |ne 1 . |g l ” __: l‘autre 9* .- ä veillera bien séparer les noeuds par une bands isnlsnte- MM .· · (__| Pour un bebé, UH allllßall de eeble dem HmetrP d 30 cnl mea eonfeeeemlecde la tel .t |*·|—.Ü|n,|'-„ .e liege sous es Un —··9Qf99| , pen an a joumee, en ort ou on a Vhabitude de se tenir; il peut étre placé sous la chaise ou posé dessus et sera caché par un . 9 tapis ou un morceau de |A A gi| ännäw9 niere et asbumd la m°m° ei; ä nu, d0lV€Ill ensuite étre reltés ij|t| « l ‘ |Ä de neau de protection, une évolulion favorable de l’état de santé est souvent constalée et des _ améliorations peuvent intervenir au bout de 2 ou 3 scmaines: disparition de maux de tele, tlomuine. solution est libéré · l‘inlluence néfaste des rayons lerrestres soit par une délocalisation ou par la pose d’un an- dues au contact avec les rayons lerrestres mais malheureusement, il a été omis d’et‘1ectuer des recherches ou des statistiques dans ce La meilleure ·9 tissus. 99 :|9 — 99 esel 28 ,' *"f{;4«·Z;f' •~· In M a’ „ J ’["' .„.¢~¤|’??l ÄJ ~\ , ” ‘ .' fs- ‘ ~.«„ ‘ A '°. v ’”‘ k ,3 ’ 4* IH '? l} " Ya - ‘ l' • h ‘ .\ _ —· — g at t ‘· ~<=« ‘ ' — Y ‘ F}|»é ~ „».¤ "V’ In 1* f!;,¢°‘„" Q h “ •·· ;·‘*"**·· ;t°'»‘$’?^Ü¢ |=7 .**9* L · · Ä " ·l a ay .· Y '· 'i.7#""”»¢·’*·w; , ‘ = ‘ gför T° ”l“~“ ·V p°€r§§· ' ‘ ;. j ' ° ~? rt.| 3~*?7é+*a· ·*··r€+|·¢·,»än de ,£ "‘ · · l, 1 Ö] ty °’ ’ I | |( ‘* ” ‘r* ° '„ ‘_ “‘T T‘* ZV „ Nö| aälac r :~%?;€? · V ; y‘ |Ü, V' ·&"’i"j»F',L’f"*";‘ · Weber Journal Franz No 27 jam./rev./mars 1994 ’ ‘ · ( ' gr' ‘ xt |-t_ t „ ~„n ‘ ·‘ ' ° ·· Ö. ‘ ~ »· Y tt =„ • - . - ” ·*..l?¤x»··;1¢.Üé’>?~~=?ä<é; t ~GÜ·J>f’-·“";¢'A · « ;„:p:, " • ' _ ‘ ‘ '4 ( ·« |r Mr; #' Mjg , J , ’ ; ‘···r WJ| ,»1§Ä:7‘bÜ"^‘ܰ"'*? ··' rj ‘_ ~— |· ‘ " l · t 4 ”f„rlt~*~€;~<*:» . · ’ * Tl xt ’ ^? — ·t t t . t U l ‘~ — Il"]? g |°’“ “ t. = . · M':} ,‘·‘J_ ~ ··| ‘ J W- * ..„. . Na; . ~ ‘~ '· ,. ‘ -t « ···«t»„ I gr · Y; ,"‘ Q t‘ „ /·‘ \ .\"\,:„' _ _ x · 1 ' {Y ”"’ ·~„*.° r -' s, ¤;‘i»Ä:?t ‘ 'Ü ” ‘1t«' ‘·„‘ - — „ * J «—b,,— «; „,.~— ‘ ‘ tlvrqr xvt «‘*Ü 9 ”-| · .' · . ' * · ‘ 5g~~.¢gg .. R n Ä _ |‘’‘ |&1=|„„;r| "; _ ’ t er r .‘ „ an t. t -~ *• '· -- wr , ‘ *· 1 Ä. |‘_ e „ _ .;a—·« ·. ‘ r t " IM-;· M' ‘_ ‘_ _ A _ ,· ‘* ‘“ ’#·;"‘ Ä ° ‘ ·· tt = wr, .g ~ fall t t„. .„ r — . „‘1t| ttßißlwqltt |·r•e«¤~··;äl?°Y§·;At«l |tv"~_,.ÄÜ,'”H^‘l*| t—rr;‘:tm·tät,·„„· t' t· = , ·1:„.»|‘»— t, |1*| |‘t|.~|3@|t|‘|*~Y°|".IT¤t| .„„„;.:„|J t«£*r**|.„„ Notre Bonrook Lodge vs! zlvvvnu un jurzlin rropicul vrrv/zumé. m U ' h t par Judith Weber déluges, chaleur humide étouffante, terrains engloutis et routes inondées pour agrémenter ses vacances? a pas si longtemps, les gens du Nord de l’AustraIie désignaient I’été (de décembre ä mars) par un mot Iaconique et précis "the wet", le mouillé, et I’hiver (d’avril ä novembre) par "the dry", le sec. A part quelques touristes aux idées bicornues, personne n’aurait iamais songé a se déplacer au nord pendant la période du "wet". Qui aurait idée de choisir pluies torrentielles et ll n’y « Une nouvelle découverte du tmlnsme La période seche avec son ciel éternellement bleu et rayonnant, avec la fraicheur de ses nuits de et d’aoüt, s’imposait tout naturellement saison touristique par excellence. iuillet comme La saison Verla Depuis que la Fondatlon Franz • • • "La sa1son verte" dans le Top End est aujourd’hui, pour eux, un • • • • ont découvert le charme étrange de la saison des ristes australiens ~ voyages l”2lt€UI°S H ct tOuI._Opé_ , , Ollt PBS celant, plus dc Vic qurä _ El I°€21gll‘. ITIOUSSOH. :* gf p _„jft ;‘ „i.j:f tv ' ‘ · • ,, t VS6 .„ „ ‘ · t *1 ·’” _,_‘ tl __ ' 1* ,;,.1 - Ui, "‘ ' ‘ '*? ¤ V' tl • nuit dc V * Q,.“t**§t«·g¥·‘ . I J _ »' ·l E .' V1 _{ "' · « ‘ ._ _ ,. s - "_ t,„:••"}Ä,.,·l~·,~$;1·’é‘ . } tr »" ·_ ' „,l 4 |„_ ¤‘° ·g’F__p·§*” ‘ „6„'~q ;;_. °‘ ‘ Au Iever "‘| wi- .t g parfumé et débordant la el _· ‘ ‘ " pluies dans le Northern Territory. rt-| ‘· .= • électrique; jamats lever du soleil n’est plus triomphant, plus étin- · „l‘;;' ,?é§*f·;1g»°L'· „ ‘—.·> » argument publ1c1ta1re de poids. A juste utre. Car Jamats la nature n’est plus belle, plus généreuse qu’a la traliens persécutés, et que les mé- dans son abondance verte dias australiens ont largement saison des pluies;aucun spectacle , , , , commente cet evenement par n’est plus grandtose que les dehl’image et par la parole, les tou- rants feux de bcngale d’un orage Weber a acheté en 1989, en pleine sa1son des plu1es, le doma1ne de Bonrook pour les chevaux aus- |‘ k „i ‘ du le ‘ (‘tl('(lI0('.S‘ I‘(*'.V(lllfl?l'SOIl (‘I‘lSII‘l£l(*‘YlI LIUVIS [PS deInrvrmssedu;u·1i1—«l«fj¢·mu·r. bI(Hl('_lllll (lI'bI'('S (lll—tl('SSllS ~| N° 27 janv./fév./mars 1994 Franz Weber !0I.l|‘I13l ; _U — _‘ U "' tk . „ ww „ ;·*«« _»| 6|‘-{MM ., <“|Ä ”$•·¤ ._ g| I ' |~ t _| ,_ g i| |" „| .|* sv ä V} * &‘Q*.:s.§&Y tw| ~ .“’{‘“Af/E Ü U6 ·|7ä?¤#—.‘·2’rt:”*e ·«i~ |,»e~‘!¥ ·· ., ._ . |Wi ‘ JZ| V| |Ü| ;Ü~‘;U| g; » ‘ _ |‘“ ·~ Xi °¥‘* UU F3 ‘ .> IX g. U M| Ü| |=· | ‘· |äiéay —· U |_‘ |~~|„|;§t:—5 il}; , |gl * ,_‘ ’ .¤ :« ,. « ‘· » ‘ ’¤—‘~t;§:~| t «tp—~„ U _, ‘ »·*~‘ »·¥;¢~“«·~ 9%| er ‘· Ü. ·lÄ”~'°‘¥,° UQ|%F~$—— »Ji·*:z ’· ‘*€?~¥U ¤ “ ·— t U — ‘ 1 i . t „| . y' U ‘ · « ,> , je ui Y '~ U tg ({*1 p| E Wil —, F; ;„, gv pg |>;„„;§, e q I ;C#¢“”*¥‘7·,7¥·éé *| ‘U .~"f r,~1rU t/·‘s§=V”‘ii{ „, „l„" ~‘ r „’~C* · %ÄU*§_·'| *»Ü°°'¥U‘ i| UE;| · ~“"f U |‘ j"‘if * ’·r~. ’j„f— > »‘“‘**'*‘*r:>“ »‘*Ü;?t‘%tUÜ7ih —‘ iv ptrgki wir j' t· z a V. ‘ t, |„·· 1 4 qg' =‘*t<Ü ¤„ N · I “,¥Y*> ‘ °.‘“ ~ U . · » an A Q q ·“*U”iE4r' t |A · U' x " |„, , N Ew M N , Miw >~ |U .. an| . „ U U §* ‘ Q t«"i‘&‘ _—j; r~ t gf t _ il| TVB |gr, ’ "°Ät ‘ä4|.”‘T%-·‘ii,'*<¥;",( ,.;· gut rg ‘ ‘ · . , Mg; v 6=:.<‘ V‘¤—f»« ~ ·“ „> J_ j MHTQV A1 ·· „.« _U Ei ~· _, ”·‘· Ö , a » *#*| U U " U W »— " |C; q. ; ‘> « .„ÜA « „ ,_ *¤’~ o¥¥·~·ÄYt“ ~< , · ‘* ”°‘. ?'*‘° ‘ V Ä · „ _ Ä ” · |- 3| Prince; des ygyaumes Verts ‘ ‘V “| . _, 1| g| . ' ' ,_ interesse ici en contestés et hautains de la brousse, et le h3S&l°d SCUICITICDI HOUS bas dans la brousse, sont au sommer leur beauté. lqeurs corps ronds et quand nous avons la chance de les voluprencontrer! Car ä l’epoque délueuse des grandes plu1es, ils se Ils Fßbcnt ä nos regards indtscrets. z I deplase de ¤ ont nullement besoin Ger aux places a fourrage et aux in-t points d’eau. Ils sont les maitres • les fall rencontrer, trop rarement, dans'leurs la présence probable de chevaui? SHllVag€S. D’Lll1 geste HUIOITIZIÜQUC, je saisis mon appareil photo. domßmes vei·tg_ „ . latout premier lieu: nos brumbies, luisants se dessment, magmfiques, sur le vert eclatant du paysage... - u Mais ce qui nous de U i Des princes de lu brousse dans Ieur royaume vert B|’l||'lS I‘I18I\a¢;3I‘IIS Présence secréte Quelques secondes plus tard, la C’est donc par un pur jeu du ha- silhouette d’un grand cheval émergg clairiere qui sard que fan croisé, lors d’une ran- des hautes herbes de la un ’entends J moi. donnee a pied dans le Franz Weber s’ouvre devant c’est un inquiétant, Territory, un de ces troupeaux de bruit inconnu et menagant. maitres de la brousse. Un mouve- haletement fort, saccadé, mauvai— en ment imperceptible dans1 les buis- Je m’aperqois que je suis , j’ai devant moi l’eta— sons, une lueur instantanee de cou- se posture, que d’un troupeau de brumbies, qu’il leurs vives dans la verdure a une dis- lon di· tance de cent pas environ trahtssent y a entre lui et moi une relation _ - • • , \ . Weber Journal Franz ~¤ 27 jam./rev./mars 1994 30 N U U r- ·U N |Ähgiiü |N. ». ‘ ·· *UU ·« 'U U U' UU7„ NU UU*U ¥lUUlU . "U UU ·U .‘U . ^ U · |N, 2|, V _‘| |V ,. ..| U Ä NU 'UUU UUU Ün U .5} ·lUULLU*Ü~ ·‘ hw ,. · U- U N “‘| U N~U UÄ UU ‘|; :4 t. _ ·V U- · U ~ U N U U UU *4 ;~ ·U U |UU| V,| ..u1 «. U UU U ;· t, ju ,. .. ,. ·· U , U ,· .· .· ,- U U V N IV L V U U U UU ?UU”· ·U U UU UUUU U~ - ; . lm, _NNy ‘ NN» N, N N UUU| U U __NN son troupeau,. Ilfail pivorer son corps er se fair bouclier pour proréger d'un grand étalrm... Dans I ’herbe haute d 'une clairiere apparair Ia silhouette ‘ U "' ÜN U NÜÄTUU Tap |li U -‘ ni. v ." „ U U “ · ; U¥—?U .1 ur ,, U U »· — .. Nv J ,. N Q ¢· *, · -N N· ‘ · · —, 1 N .· U V U U ~ U11 .U U U U 5 N N_ U y N; .¢ '~ gi W, ·‘ ^ U U UU Npi ;N U ' U « N U ..UUvw. N U U;§U U U ·U •; U UU N;· V gg N ‘ Ut, ‘t ·U iU~J U U U UÜ -U |_' UU .„| ‘~«'·, UU · U 7 U N U'U WU UU ·‘ U lUN J. UU Uli 11 , U U U bw UU U .$' 1N. t .N deux beaux animaux immobiles, m’observant avec vigilanee, les Ua me at ,U . , familie Tel un groupe d 'ados curieux, les plus jeunes rriembres de Ia s 'approchem avec prudence. fon!face. VOUS AUSSI LE FRANZ WEBICR UlUlCRRlUIU()R\UU, (TIC MONDE. 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V ., G YU| ·, NN 1 ·» U UUUUUUUUUU UU UU it “· U |U| U UU UU: N. , U ., N ’ tt’ t N 6U*Ä U, U N.; ;j_Ö · v vl U · *,:7* U V· U UU.U ~” —’U Uv ‘U U U VN . q U U U U | ». 1| NN . ° U -— |'U UU‘UU UU ·U U ' U U U —« U UU ,. . U U1 " U U U |J. *·UUY~‘J;3’·U ~ UT?-· U U UU"~ U UU ** 'U ‘UUU UU <‘ .. . U' Q ‘> NN V,. ~.»‘ . 4_U U U‘ 1* ;~ _. N N UU N U .’ UU . tl, Q, . UU .~ U' .· ,~ U"Z Ui. _„ 6, _· t U ·— · qUVU| ~ ·· .t V *0 1. p. U N Q CH- l 820 Montreux N rcfuge de brumbies australicus prrséciutés. in lu couservution de cet unique Par votre séjour in llonrook, vous coulrihuerez tlircclcmeul , ., N Le refus et la colere de l’animal moi en vagues vers Vdeferlent |N N chaudes. L’etalon est furieux de ma presence. Il gratte le sol avec son sabot anterieur gauche, fait monter un 1 nuage de poussiere, souflle et haléte de plus en plus bruyamment et commence a foncer sur moi, agressif, jles yeux revulses. Une frayeur gla— me paralyse. ciale |N U |U . U · N .1 Fquplg dg sguvgrains vigi- Je suis absolument vulnérable: pas de rocher pour m’abriter, pas d’arbrc pour grimper dessus, pas de crevasse duit sa famille dans la brousse. J' U m’y , d9 d a cuneux eau enchanteur e tabfn laisse 0m er I V_ _ {hm rs N change, heurcuSement, l’etalon a stoppe net son trot la situation . N N U· Brusquement, les tetes d’autres chevaux plus petits apparaissent de t Mais W _ Upe b V U poussent en avant, se profijusqu’ä apparaitre comme un lent groupe homogene dans la plaine tendue de vert. Quelques secondes seulement, et le tableau enchanteur se desintegre. L’etalon, sevére, recon- riere eux, grand cheval, de souverams. aufs dans la terre pour que je D’autres silhouettes plus floues tournent en rond dans l’herbe haute der- certainement sa favorite, se detache du troupeau dont le mouvement uniforme est ä peine perceptible derrie— re les branches des arbres, et se joint ä l’etalon. Vigilants ä Vextreme, humant et observant, expirant bmyam— ment de temps a autre, mais immobiles, ces deux magniüques creatures me contemplent de leur regard Petit U Il fait Un deuxieme l’inüni. N N denonce une curiosité mal contenue. pivoter son corps en un mouvement imposant, se met en travers du terrain et semble grandir a furieux. tion. Q 31» isnv./remxmars 1994 N N que c’est une mauvaise rela- recte, et w 27 1 Franz Weber |[Eternal l les buissons, et leur attitude demére U · |,U .|. |U|. UU U U ·|’ | ;‘ " U |U U| N V N 1 U N |~,| r L N. js U UU U · |U ‘ U U| N U J U U U,¢U?°U‘U· .. Äpei U"·„ ,« . •U1" . ur "ÜUUU U ek Nlr t U UUU ,U” - U» . ,;N.7»& U r:.U U ' mq - , (J U UU"U 1U U Q \ /, U U -• ~ ·U TY N U ·· l N N N VV V ‘: V;. V f ayU 11 .· .N V‘UU .° U' U ‘U , U. *.|,1;| —. .. G. · ~·· f",yt1 ._ V ., U J. ,, U; U VNV ' ~N„V·Q‘ NN U 1; ·— 1. . N . ' |N .. |U ·.q l,~ UV „ · ,. .1 1* J 1P ¤~ t.U‘F| *1 U UU U 1U „. -’ ., .1 U| .;UU |Ui ÄU {1* · ,'_ U 'U U V 5N UU U ,. ‘·U U U · N · i U VVNJWV UU U U 1 U NU ,„ U UUÄVV .N 1, N?-U · 1 ·U |NU N V; VU ,; ' 3. U U U ‘«* *', ,, ~ . - U, 1 1 , UU UU UU U Ä .U U U _ U U UUU U| NV1 U U *U UUUUUUfU U1 VU'] · N U U JU VVUV U . . U N N U· “ U 'U U ·1 |U ,, · ; N ,NN TL U| N N U N V' N t. VVVU.AC· V V V VV .1 N, UU UU NUUNU| U U UU .U U'; me ri11UU N1 N U rtyjst. *2.. NN UUU U FQ "1 _U . U UU -— UU U ‘ J U V . N V 1 V U 9 U U] N; UU U , , 1 — 1 U U vl V VVVVV VNV N lt { |U · . ·s Q ~. U .,Ut,x;, NU Y N U N U Ii N;tU UU U U U UU VI VV - Pvndant un petit moment seulement, le groupe entier se profile dans la pleine N tendue de vert. ~ 32 N° 27 janv./fév./mars 1994 ]0lII‘I13l Franz Weber de Ia présence des chevaux sauvages en Australie L’origine Pourquoi et depuis quand y a—t—il des chevaux sauvages en Australic? Nous avons entendu de nomhreuses explications et les versions les plus variées a ce maturité sexuelle, étaient violemmcnt ils devaicnt quitter le troupeau mais n’ou— bliaient jamais d'cntrainer avec eux Lcs petites communautés urbaines dans la brousse mcttaient en general un Laissons parler aujourd’hui un "Aussi" de pure souche, le propriétairc foncier A.B. Patterson qui lit la guerrc des Boers ix dos de cheval et qui nous a rapporte les faits suivants dans sa chro— *nique des années de4 miles carrés environ il dispodes propriétaires dc chevaux, pour y laisser paitre leurs animaux. Si l’herbe commune devenait rare ou si les cheVZIUX, comme c’est dans leurs habitudcs, uvuicnt cnvic de changcmcnt, ils émiterrain sition „ trente:UUUU N U A Q du dig[[ic[ de Maitland émigrerent vers le Queensland i ii fyéyeg gl‘£llCI'l[ „VUU- ‘ · __— L,_‘i»;|;;:| _ de milles carrés. lls étaient éleveurs de de cclaje Vous parlerai '_ A q V€lllCl' v_ _ qu‘i|s HC de les l'ÖCU— l'Cl0l.ll'l”lClll il sauvage. Mais ainsi va °"gm° des tnmpaaux U NN U jr 4 di _ quelques autres ont pris le large par lä... Ils ont trouvé un milieu qui leur convenait et ils ont formé les noyaux des premiers troupeaux sau- ‘ Plus tard, lorsque les fermes isolées ,aussi possédaient leurs élevages de chevaux, une autre cause d’apparition de troupeaux sauvages se fit jour: toute clöture abattue, tout enclos brülé provo— quait la fuite de chevaux qui se regroupaient dans la brousse. Quand les poulains d’un de ces groupes arrivaient a A · Sl:*—Q” ·§äi;l§_·~’ÄgV F ‘ · , g r . V _ _ _ i · - _. "‘° ‘‘ ‘ · ci, V3g¢S- , i * “ I le - Ä . :;_;J„___ - V Queensland et emmenaient avec eux un grand nombre de chevaux de monte et de chevaux de trait. Et, comme c’est logique lors d’une longue marche avec des chevaux, quelques-uns sont partis dans I VÖIEJI la vie: si l‘Es- pays du "manana" — dcmain la brousse est logiquement le pays de Vaprés-demain. Les propriétaircs de pagne est {7 · Alors, ces gars étaient en route vers le 1 CINICVHUX et pÖl“Cl' LIV2lll[ — $al|Vag€$ nature par chevaux l |"—I i P la llV£ll[ pl”ll· les propriétaircs avaient bien Vintention de |,. q VCTS ICS C0llll]CS, Iiqucmcnt pas dc clötures, _:_ A auge ()c(;agj()n_ L, . Le pays de I ,apr°s'demaIn il sujct. quaßg „ partie par l'étalon dominant. lls pris ·’ °' Q chevaux trouvaient moins fatiguant de sortir un cheval d’un troupeau qui passait par-la, ou d’en subtiliser un autre 21 un voyageur ivre, plutöt que de risqucr leur vie en poursuivant un troupeau miSäuvage dans la brousse. A.B. Patterson Inc°mparable quelquesjuments: et un nouveau tro_u— Peäu était né- En Pw de ‘§mPS• IIS étawnt Tépams SUV mut le COmm¢m· A cette époque-la, n’y avait pas de monde un vrai homme de la brousse ne se serait assis sur une de ces vieilles bicyclettes toutes déglinguées que l’on rencontrait alors il voitures, et pour rien au sur les routes. Chacun avait donc son cheval. AujO„rd·hui_ [CS troupeaux de Chc_ vaux sauvages se font rares en Australie. Si, parmi vous, il existe un chanceux qui peut se vanter d’avoir, sur ses terres, un troupeau de brumbies, je lui dis franchement: laisse—les tranquilles et fais-en une attraction touristique! Une horde de brumbies galoppant ä pleine vitesse a travers champs est un spectacle magni- fique et incomparable. " Soutenez les chevaux sauvages dans le Franz Weber Territory en devenant parrain ou marraine d’un que soit préservé ä tout jamais le refuge sür et heureux oü Bulletin i t q — . { Brumby! Alin vivent auj0urd’hui. de commande a retourner a FONDATION FRANZ · · ils WEBER, Case postale, CH-1820 Montreux 1 Je commande: _. V parrainage(s) ,_ BRUMBY a SFr. 260.-/ FF 1040.-/DM 310.- par année ' parrainage(s)/JUNIOR a SFr. 50.¥/FF *« J'aimerais „ i i i ~ = v I] visiter Franz Weber Territory et vous le prie rrvadresser, sans engagement, Ia documentation correspondante. Prénom et . Code de nom: Adresse exacte: ' 200.-/DM 60.- par année postaI:__l__ LocaIité:| abllfllal des Texte de Judith 27 :N° Franz W€b€I‘ bI‘lI jam:./fév,/mars 33 1994 ‘ mb- BS la littérature australienne Weber basé sur consacrée aux brumbies n’est pas touiours ausNorthern Territory, on estime pouvoir l’histoire des brumbies trouve Ia plus gran«¤0mpter entre 20'000 et 50*000 brumbies a si affirmatlve a ce suiet. 0n a Carmour Plain Murganella, ce lour; als vivent de preference dans les en- de concentration des barrages dedrouts ,isoles. Lopmion populaure les situe au- dans certames parties autour Daly et Victoria Rifour d Alice Springs. et du Tableland, consude- Roper, McKlnIay Margaret, Gulf ou dans Ia fee comme Ia region offrant les meilleurs ver, mais aussi dans le Central :¢0nditions naturelles pour les chevaux. Mais peripherie de Carpentaria. Dans le „ La Espace Célllllé famlllalé V _ p . , lculägIähiväaaäitlsäaäilatdéi Elälgnclflloile LGS brumbies évolucnt cn harcms (gmupcs dg mpmducüon) ou gmupcs de célibataires. Dans les harems, nous trouvons un élalon dominant, SCS ju_ ments et leur descendance. Dans les gmupcs dc célibataires vivent des Jßunes étalons de 2 a 4 ans, exclus de célfäur groupe familial. Ces groupes de llbataires (en regle générale 3 knälgtrcg i · d- d• r . |omtls bfzavlsom g¢a°Va email $0 *Par 6 lcl ctal · sécheresse, quand les petits plans d’eau s’assechent, les chevaux dépendent des points d’eau plus En période de 2-6 che- peuvent les chiffres Vital aller de 5% 40%, 21 selon les conditions climatiques. Les causes pricipalcs de mortalité sont la sécheresse, les plantes toxiques et les para- mes chez Un _ grand nombre de chevaux meurent pendant la pénodc de Séchcr°SS°· quand la “°“"l' ture et l’eau se font rares. Les juments Ponamcs oa anaaamcs ae m°m$ de dcux ans- amsl QPC les Vlaax chayaax mcurcm les Pmmlcra Pendant la acch? las P°“la‘“S· , harems qui peuvent compter entre 6 et 20 chevaux. pomts d’eau permanents sont indispen- Les groupes de célibataires occupent d°autres territoires que les harems. Les étalons meneurs de harems ont besoin de paturages ab0¤da¤lS Bl SUTS all!} Ö 68- M°rtaIIte Que a les sables a la survie des chevaux. L V surer la nourriture et l’eau pour les juments er leurs poulains. Ils .· Vanchq . _ _ occuper que de ne doivent s leur propre croissance, se Contement de terrains plus ärides. Ils reviennent aux pa- „ lurages plus abondants qu’ils ont l’äge de convoiter juments ou pendant des Périodes de sécheresse. les W ~ |uli- ·” ,_ er El in i 5,., |lW*| " ;» J.‘‘* ·i’fT„Tf‘; VÖ| 'i · ·_ ·,,·~<_ „,, i· [_ ·-f.,~;_ e ,» „_ ·‘ „ , .„i ww-„,,,gäg·| | a" °· ‘· ,A_,y_A_4 * _,;p!,· , j V°‘ leg celibataires, qui radicalcment de Son comportement na,„ __ ‘ _ le natureI'“ Aucun autre animal n'a été détoumé si ~ population la des brumbies meurt tous les ans, mais donnent alors ’ chassez En moyenne, le 20% de Préférence ä des prairies pas points trop éloignés d¢S En · · ~ _ gncml age de 20 a“$· ,,5.. gßlz · I-„„ ~:,, i i. |;,,-la; " "‘ _•‘,··y“·¤.« „;| ~,··. ‘r| ·«' '” ·'” " .„,„«‘3‘i¤rÄl„f,s ¤L* ‘—;”“Ü“·| **^ ““·+#| -4i,·;;‘i «“ ,_ vftiii| ii 2, *5 :·*tl~'il'|„r {af t , ‘° „’ ,, ‘ ri| j' <? ·i i ' ti · ii _,„=·Ö qu .:·l,;„·‘l‘,„,Ä _„ii.?Ä:l "’· r ‘ l ~ ’ er ’ i ,' ·· g _ ' · r si, A q V Un étalon particulierement puissant peut se créer un haFem allant jusqu’a 50 juments. ll permet alors a trois OU quatre de ses fils de rester au sein de ce groupe. Ä I all ° Les vieux étalons, vaincus combat, deviennent des S0lltüll'€S gl'lllCh€UX· Retourdanslubrousse:I'0rdredeI'éraIonestex¢·r·uté_.ranscomestation. · I 34 ’ N°27 1994 lanv./fév./mars turel, c’est-a-dire domestiqué profon- si dément que le cheval. Aucun autre animal ne retourne, par conséquent, aussi rapidement et de faeon aussi dramatique a l’état d’origine de l’espece. Les cheevaux sauvages sont véritablement sau- vages peuvent se révéler terriblement violents. Entre un étalon pur-sang avec ses 15 juments sur un terrain clöturé de 50 hectares et un étalon sauvage, ignorant les hommes, entouré de son harem de Jllm¢lllS» la dlllfallfllcaesl Sl élldlma lllla l dll lfldll aVOll a lalle a d°llX_ P$‘ Pccas alllmal¢S ¢0mPl¢l€m¢¤l dlllé· et lrentes. rendent a l’eau a leur tour. Si elles y passent trop de temps, il s’inquiete et commence a agiter la téte. S’il considere qu’elles trainent vraiment trop, il les chasse hors de l’eau a coups de sabots furieux, les fait galopper devant lui et s’éloigne du point d’eau qui, soudain, lui Le cavalier le plus émérite n’a aucune chance de suivre un troupeau de brumbies avec un soupgon de pur sang dans les veines et connaissant leur territoire a fond. battables au galop. ’ , , _ leaemmbles am alle pear P¤¤·<i¤@ aeS hemmeS* an lleapea“_apea' Ein general' de plus en plus dangereux. paralt Franz Weber Jüllfflal i le Se Saave l_°aJ°“lS VelS lm lellalll de' gage et l°“J°“lS sul Soll Palm clllml‘ chercheurs d’eau dans "am· Ia Le chasseur a pied désert doit étre capable de reconnaltre la jument maitresse dans un trgupgau pafssant en ln‘“^nObillSé_ Les troupeaux sauvages d’Australie C’est elle, la plus intelligente gl la plug dévouée a l’étal0n, qui doit étrc abattu;} lapI‘emlÖrC.Sl Ull€21Ulf€_lUlTl€IllCSl2ll7lll- utilisent leur savoir instinctifet creusent d°€au_ L0l·Squ°un€ jument pour trouver de l’eau en PéI°l0d€ de OU les CheSéchcrcssei réslstcne VZUX d<>m¢Sli<llléS aalallml PéYl_d¢PU¤S l’abreuvoir, boit sans se presser et retourne paare. si cue n’est pas en chaleur, l’étalon ne s’en occupe absolument des treue de 60 em Säulsmcvl leur SafllSem P°%" l'°“”°' ‘l° l °a“· a'll¢“l§· °“ P¢“l Voll Veler aa able de aeas Sl plele“aS qaeles ehevaax eatlam de eleaSelyalS' immediateau galop avec Son lldaP°all· La Jamam maitrcsse ac dvil rw ötre wée- mais seulement blcssée gllaV°m°“l~ Ellc aa doll PlllS POllV0lV Sa déPlac°l— mals dvi! Pdlwdll allcdla paralaseat eemplelemeae ll€mlll· Prcnons pour excmplc Vabsorption du premier groupe menllenne a Self, elle Se rend tranquillemcnt au point d»caU OU ä pas. Il lui arrive meme de trotter tout vers l’abreuvoir et de laisser toutes ‘·seul Scsiuments SMS RÜÜUGIS le sol l0l'lglIClTlpS. Sl1VV¢lll¤¤C¢- mgnl vie |)I‘éS6|'V8|I'lI Ia , . sent le sol, pendant que les autres attendent, patiemment, ue l’eau arrive a la l’un surtéacf:. Ensuite, ils descendent, apr s ’autre, dans le trou, ' ' Iusqua dans la Aussitöt le coup de d’eau devient ici un rituel compliqué, effectué avec une prudence extreme. La horde sauvage arrive au grand galop, face au vent, comme des dingos. L’étalon, trés Vigilam, Sc trouve ä la Pointe du troupeau. S’il a la moindre appréhen[Sion, il anétcl SCS juments ct Sqwancc quelques métrw Encore ct toujours, il hume le vent- Lorsque tout lui parait Sür, juments prés de lui dqm les anétc ä Sa ham [cm- Gare ä la jument qui cssayc de Se faumcr plus loin, cue est trés Sévérc_ ment punie. L’étalon la mord au garrot, se retoume et la frappe violemment au «ventre avec ses sabots. Elle gémit, l’étalon agite furieusement sa téte, se calme peu a peu a la vue de l’eau et s’en approche d’un petit galop léger qui lui est appcue ICS hcmisscmcm, mais propre. ‘ . Vi ilancg °am§i$ démßnfie ll , I, If eaxamlaf qu ,eS leax et , 1, eau Jasqa,,ä Y a aaeaa sl¤¤gä¤ E"Sal' SeSJamemSJ“Sqa aa palm le plus bas du terram, atin de les protéger des convoitises d’un éventuel rival, penle _ boivent et re- polgfie elle S gt g’gnfl_ll[ ä Quelques chevaux seulement creu- ‘ il l’étalon llabandonne tue, Dans l ll dant qu’il étanche sa soif. Il boit vite et goulüment, se retire ensuite rapidement et gagne le point le plus haut du terrain, atin de contröler et d’observer tout ce qui se passe, pendant que les juments se smménß Sea troupeau dam la l“ll°· malS ne femal paS Plus ds lee wélrcs l elalea ae S apeleelve, de labeence de Sa wmcnt faveme el “ al' rete le troupeau. En aucun cas 1l n abandmmela Pléfeléa Gllldé s s amtt de la jument agoles appe p par le force troupeau il a faire demnmsante, tour et le rassemble autour de l' animal blesse, nonobstant la panique qui éclate. Dans cette situation, un cheval apres l autre peut etre abattu sans probleme, Le dermerapérir est toulours l etalon. llS avant que , Des ragles c°mm° dans I1 Anden Testament , , Lgs hevaux domest,iques alssent F: om er eurs eircrements sans y preter la I moindre attention a l endroit ou 1ls se trouvent. Meme en enclos ou en écurie, ieuls certams étalons et les l’oneys Shetand se réservent un endroit ä part pour poser leur fumier. Les chevaux sauVage.S’.laar contra font dc celle foncmm queudlelme tout an eeremomal _l troupeau quitte un lieu de päturage, Vétalon dominant s’éloigne un peu, leve sa queue et défeque. Sa jument favorite s’approche alors, renifle les ex- Lorsque W le créments, se retoume et recouvre ceuxci de ses propres déjections. Ensuite, toutes les juments et tous les poulains du troupeau font de meme, a tour de röle. On reconnait facilement les endroits fréquentés par les chevaux sauvages aux tas de fumier déposés, hauts de 30 cm et d’une circonférence allant jusqu’a 1,5 métres _ jr 1_( Ä an _ _, " ll -·~ ll .„ l _;Ü V ,„l_ll,,_. ‘* le ai gg ° l_»_ , jl i»"5-··l€· l_Q,,§Q.;Ül |~V e. |_j l| · „„f* „ _ | · r *,7|, i j' f . tl .·| e A Ä V jl Abjacuon Au début de l’été, les brumbies souvages sont au sommet de leur forme, im- ‘vg;·‘_’l-~•,= ,;*1.,; ' W _;‘ , , ,, de _ Franz Weber Älournal wea 35_ 27 lanv./rev./mars Bllsn de la Fondatlon Glossbnch nu p•upl• sulsso, 31.12.1992 8ll•n do la Fondatlon Franz Weber, 31.12.1992 Aktiven Pssslven l Cnlsu, chequos poshux, banquo Titel V ' Aktions Parkhotel Glossbnch SA Fondatlon Glushsch su p•unl• sul••• 518142.79 160 000.-Actlt 189661.10 195 234.15’ Pnsstl 2220.80 4847.40 1 346 171.71 Dibltours dlvors Actlf transltolro lmmoublo Enulpomont 79 436.84 18 170287.75 1660.85 758938.10 Cnlsu, cheques postaux Immsublo llötol Giessbach 70940.- Stock mnrchsndlsos l 8•nqu• Ilonovntlon lunlculalrs 2 182062.28 000.- Tltres Parkhotel Glossbach SA 11700.- l Installations 12 1 Nloblllor, volturs, m•chIn•s , · Actlls trnnsltolns .— 20 000-67 700.-T" 1 618241.80 Programme ordlnatour V 10 Enulpoment ordlnstour Im moblllsé Australlo Crésnclors dlvors (dont Franz W•b•r H um M vmmu 84338.08 8 19 20 soooooo.- mmm sn rmnmi cuumn ' ll 9900,- Provision pour lrnls •lIv•rs 196234.76 00 Fondatlon Front W•h•r um 55 cßmchn dlvm 6100 000.a°a*°°°-— l|yvothönu•• l roman. •u1•r|•nvl•r · mz + •«•a•„• do Wanna ll"‘l"""" ‘ll"°" :360121166 421 748.82 mz 4234 698.45 i Compt• u• p•n• •e man blllsntlon, loumnl Frsnz ^° sms11.a1 "l""|" mz l 4234696.46 «i• In remnion rrm w•»•r , hmm ama do I'•x•mIc• pruédent 1 718 036.79 P••‘l• •l• ¤'•¤•¤=l¤•! 1656949-M ¤•¤•1-15 W•b•r, actions dlroctos lchovsux, élephnnts, lwts dßnersux do ls 1313416.26 FFW, •u:.l Autr•• trsis 0 6•l•Ir•s, chorus •ocl•l•s, 312402.90 ndmlnlstrotlon l cmlpu p«u• •• wie 6• u r••n•u«• nimma su p•«p•• wan, Fr••• ¤•••¢r•¤¤ i¤•••¤•t••¤•• •i••=· mz trlcltß, lrnls lmm•ub|•, denen, •tc.l Asssuroncos EIIUIÜOII, Nplrli. , lII6\II6l!l0II6 Foumlturos do burosu, Imprlmts, Admlnlstmlon, PIT lntbrlmnlros, m•lnt•n•nc• llchlors Ioumnux, cotlutlons, documontatlons, Illms ‘ Frnln voltun HOSEN clumu Frei- ••¤v•¤ l¤•¤r¤••••¤•¤¢• Interne nypetnbcslros, trois d'lm•n•uhl• pndulu 32146.60 63136.40 ll umso [nl, Nm., el ümhuknbn 12822.- U 020-70 kßylßg 1 IN-ll ¤:2•°·•¤ Frsls bsnquo 6 60169.46 12 733.30 mu mmm, mmm. mu nm, www •e mn ocr Wdh lwplußlm 7 **2-** 26348.16 76640.66 •¤••¤i•r ums 3“2“_“ Hula: F mnnusum *°°*'l'·*° 420400.- lmm••hl• '*°ll••ll*Produits dhm ,Pndulh 29269.60 *141886.66 Dans dlvm, v•nt•• n•tt••, l•|• cmnnu dlwnu Z$|l08|•22 6 660.11 ' Ioumsl Franz W•l••r de-l Inurlts nctlls l am 4:7644.30 826731.46 826731.46 eaelelee . l ‘ 626731.46 ' eu Neu mum Mdm, Compto •l• p•rt•• •t prnllts 1992 I 31.12.1662 lI•Iv•tl• Mostra: lllan sucbm. ndulh · 1:;:-N l 0Mqu•• poshu ßuelea mo.11 mo ranasnsn Fronz w•¤•r 1241.- mund do wma, warm 14666.66 0ons dlvors, produhs rullo-TV F Fr•l• |In6r••¤ lloyor· •dmlnls•r•tl•nl4100·" 4360.1080.- hssll trsnsltolrs a/c hau mU Pl'! •t lrsls Ilvors · 0Iv•rs, lr•l• «l'•v•o•ts 360.1080.- V Fonds nnppros mm · mmm regeln mau: · 13 162.20 413.66 l““.„ u°“.“ We—_'——_ ”— 16662.60 le e ——ee 16 662.60 ‘ . . 36 ]0lII‘nal N° 27 janv./rev./mare 1994 Franz Weber progresse Plus de vingt ans apres, on admet que le Val d’Anniviers a été sauvé du pire et harmonleusement sans les “SlIperS1a1l0nS” que Franz Weber a C0n1baHtIeS avec succes W F b pas tort , · septembre 1972 ä Lausanne. Franz Weber attaque les promoteurs qui ont decide d'engloutir le Val d’Anniviers dans le béton. Pour mobiliser les Anniviards contre la destruction de leur vallée, il lance une petition qui réunit, en 48 heures, les deux tiers de la population adulte. Fort de ce succes, il fonde I'association "$auver le Val d’Anniviers" et, malgré des inimities puissantes, donne une conference-debat a Sierre. Ses adversaires le Qui tenait ces propos? » . . . conspuent, mais ils ont déia perdu. Berne n'accordera pas de dérogation en faveur du bétonnage. Franz Weber, qui risquera encore d’etre lynché par des promoteurs en fevrier 73 a en Valais. bienvenu n’est pas Chandolin, Qu’importe, il ne s’est pas battu pour rien. L'an passe, enfin, deux decennies apres Ia lutte, il a eu un sourire en lisant qu’un promoteur de Ia region lui rendait iustice: "Nous devons beaucoup a Franz 14 qui fait du bruit, le Une conference de presse Weber.." ww V t., Tenez-vous bien, ni plus ni moins- que le président de Vissoie, Urbam Kittel, ancien promoteur du Val d’Anniviers! Dans un article de notre confrere Thierry Ott, paru le l2 février I993 dans le Journal de Geneve sous le titre "Le Val d’Anniviers mise sur le tourisme doux”, Monsieur Knittel e " l _ . . . . l i ‘· V , |-'l” V”” ";a*,!| T* est 2000 ha- siecle, soit bitants contre V Ä 1970, vers nombre de ~~• ' 7* . ._ r ·~ ‘ g 4 l q t· _l _ ·‘° I . fk,| _ Vl ‘ |V,> ,Q;,,·ll:g,e que nous étions prets a oublier: que notre atout numéro un, ce sont nos pay- ml , mmc Vavcnir Urbahl de Lglisqons ·' Knitlcl V · "l_|l |, V double de 300 a 700. Une mm/6 ue leg Ogt coml Annigiardg ‘ conclum . 6 |Vl-._l|,|;|l| |_ li. _ ,_Vt . , plus, — .l _ " am V a . pris la recette du tou- V '.., le de tetes . V V l40() et ‘ beten *°'*t«•.,, ,°€··· -, ·~«,._ , , |.,„,. |l ?V| _ ' la population uux levenue chiffres du début du nées, V V "Nous devons beaucoup a Franz Weber... Quand, il y a une vmgtame d années, il est venu a Chandolin et a SaintLuc pour dénoncer les risques de la mégalomanie, nous l avons fort mal reeu. Meme si nous ne voulions pas nous l’avouer, il nous a pourtant convaincus de quelque chose que nous savions mais Vlngt tlelnlelen un- , _ V ~ l’él¤v;¤si_d¤ <=¤ len montagnc, si que, uu eeule den s’exprimaitainsi: “‘ 't ’ __ ‘ _ le vacäoal. “ea:*t . V Sage er notre V| V. V "" ' “‘ l ‘ ‘ ·V V |ti „; ‘ ·—V *VV ~¤j__‘Ä R€flIS6I‘ le gIg8I1tI$I'I1¢ VVV—VY| ,* r • ¤ |‘ -~» ,, impact publicitaire de Val d Anmviers, Urle pour cro1sade En evoquant l , . la ham -1 l . . V ° "Les gens qui ne ß pas encore ont alors découvert une vallée qui était restée préservée. Ils sont venus par milliers. Et leur affluence a accéléré le processus de prise de conscience: non seulement nous n’avions pas besoin de gigantisme, mais nous devions le refuser." , ·r |V V _rV|_ rV am VVrV,lV_.·i„l _ 5* ~ °‘ l, V—·v, ,l ,;.1.| V “ |_|l·l_l_·%“” la connaissaient tretien t V· **1** ’ . . notre histoire et nos . l tradmons, elles sont l V ,_ des terrains donc des paysages. En nous rattachant a V- . u *| ·V i :*l V. , |_ . ‘ gt| · · { . V ., · * gl __| vl un facteur de dyna- mlsme V, elles social. Enlin, plaisent aux l0UTl$l€S-_ Les projets de "superstations" n’ont pas été réalisés, mais les villagers ont joué a fond la carte du tourisme, indispensable a leur survie. Ce tourisme contrölé a permis de relancer l’agricul- _ ‘ _ l lei, la _ quantite est incompatible avec la qualidemain 10 milte. Sl\Ol”l me proposait refuserais! L’oblions a investir, je les jectxf ideal: une croissance annuelle de l,5 a 2% seulement." V ne,,_ Une conclusion que Franz Weber |Ä 1994 37,. ~¤ 27 lanv./revamars Franz Weber lllonrnal ’ |renierait pas! |V · · d’AnCelle de Franz Weber ct du Val batailles cruellcs de mviers débute par . , |maiselle vient de s achevcr dc laeon ‘ ‘ . N. V , \, a ". 4 ‘«V _ ‘ .~ ,_ ~·,__V r V En fait, son amourindélcctiblc ponrle d Annivicrs, Franz Wcbcrlc resscn- V *~ en ccllt: bcllc journéc de lin ll)72,vivantcnharmomc avec cetl coloréc cl odorilérantc du V·tI. mturc l |‘tait » V |V l le Am ä "|S . . a Sl. Luc tt llhoiel Bella TOson dcstin d’hom— la pour déjcuncr ct |Vme d°action lc rctrouvc. Lc prolcsscur 3 ll g s” ;n‘rÖlc Q y |l |VV Pour lui préscntcr Ics problemcs du Val d Annivicrs: six promoteurs et entrcprcHeurs ont mal supporte le coup dc frcin q_| de vente a des ctrangers. ,Sans Prendre le pouls de leurs admimstres. les Présidents de communcs. approuvcs par tions Conseil d’Etat valaisan, ont adrcssé Une requéte a Berne pour obtcnir des déS V0g ations aux r·stri L·tion.V l' le „ Vi .^ L" |‘ l er V · N . _ l_ __ _ V_· V "·""'% V Leu" V aggjulggllll Sldles _ Alamvlälds aa? em? l{lS °ll_ elcl pellvlml la _ Ill.\/Jl'llf/(IlI()Il.'(1l“IHll'lllZ. communc de Saint-Luc, Henri Pont, et unc vingtaine de solides Anniviards, il el-Vom obllgoß de lle F lllllllcl ¢· Une cnquete rapide mais serieuse, faile par Franz Weber el SQS amls dans ' . ° ‘ r · (lCm0l1ll'€ la Chaquc Vlllage, E „„ allßßelc le Cette 'allégationz l-es €¤lT¢PllSoS ·. VV . |V Messieurs n ment. que dv utiltsent, presque totale- p<=rS<>¤¤@l Wenger! I Laigsens parler Franz Weber ("Des montagnes a soulever”, Editions JeanJacques Pauvert); V . . . .- . “‘ Au Cours‘ dqmc confémncc de presse qui se déroule a Lausanne le l4 sepstilitembrc l972, Weber dénonce la |4 pretendent que toute V derriere eux, , V |l il Le retentissement médiatique de cette rencontre crée un état de guerre contre Franz Weber dans l’ensemble du Valais. Peu importe que l’amoureux du Val ait reisen. un "étranger" n’a pas a ~se méler · V . des affalr€S lllt€l°ll€S Coußagcux Jusqueä l| · nougvl VV n 1442 habitants du Val ,Parmid Anmviers, 600 rcpondent NON en st<°° ·’Bernells d g n· ’ant une petition qut ll'? ' a r r les " - Selle s8lIV¢I‘ le Val I CI _ _ ÄIIIIIVIGYS Franz Weber fonce. Avec le·Prol‘esseur KarlW1eland,l ancien presidentde EXtraIt Ü Vra Ö Franz Weber- u I “ ‘ lncgngclgncg, [ gl Siem; pour y domcr uns confé_ rence: "Pourquoi je aérends le van d‘An¤lVlerS”. Devant 500 valaisans, il se bat. Seance s’achéve dans un tumulte mals beaucoup commencent ä com’rendre u’ils ont un Patrimoine a de l-8 V eemme En fait ä ._ 0 va veux dire qu’a quelques balles et coups de poignard pres, je vais connaitre un' bon nombre de ses états d’äme Bcmc meme. I a b_ ' ataille est a d de res ect 'V arriere-garde. * _ ‘ U A meme _ _ l°S Valal‘ lalaaf äagzoäal pallfllllleta ‘älll‘ cucgäagälgägsälee‘}l“°S,"§lll°? Se le lle allS e am • • adversaires, LCS a aaeesdpaasfalg , Sl la ne va plus en Valais. Mauvans raisonnement. J’ai beaucoup de sympathisants dans le turbulent canton. Quant a mes . 9 V ,, dlS°“l· ta Poall~ Sl loS__oS lo Solll PFQCISUX. Saint-Luc, ne seront qu escarmouches I . V , . Zeno Sßbflqüäl¢V¢llll moll Poßollllago- € llclls . dela gtlglieez Les tentatives d'tntimidation qui suivront, a Chandolin ou a , $¢lVllollY oolloll- l mon Bea“°°“P d ama mc gagnee w l“'o“<=l‘¢· “¢l‘“m¢<=- a Vagllo llaPPo . Bafallle ’ „ U“° Il l‘a‘“° llr) Va alsalllse- Vlcm balllo vgtre _ _ _ nstes. le Val notre Zorro de l’environnement loue une - desavonent leurs autorites et_ reiusenl lilueleur vallée devienne une usinealou- dl| Zorro dans . ,. p0p¤lül¤0¤ est viardsm Acceptenuils que le Val so réCouvre de tours et de clapiers? Les ga de pas Claircy pomcq wm du Canton! . faut interroger les Anni- · V la I . l Lmpostuqe ‘AueSl faut-il denoncer des pregtdents promoteurs-.- ¤l_SqU l S _ (nbelt J emly niviers". de de cas Zorro et le Val d’Anniviers parvienne a ' une ere de compréhcnsion. fonde Vassociation “Sauver la Val d‘An- lle fglrüäßllon- a ll _|_ l _ V " |"“ IL, I ll.\(l\l (I ‘· m . I cl ICS intcl_dic_ donné V e ll S V . , I V V J; X, Karl Wieland, physicicn balois, Vaborde S |A V 4 ·· |Q V l. .· fl| ‘tV, ‘ ·*V*·2»— V , · 27 r , ~ V . V.. . _ ‘ 0*| Vj| |V . déjit „ |.d°etc l ew| V al V Qi -> ‘V E l ' .« l.V·«*‘?;V<»ÄI|,”V,.»5~J?>L,a· war., I N V ""Z·¢«*‘a" „él’*?rV«^"l ·;V’ _, » - { ?~•, tl} ·_ ‘ · tl |Va, ?Z~ at, |,Comptchcnsion. je E, _ 1 . l V l ambiancc dc plus heureusc, dans unc . g·. „ . - -„,‘l=~,„_ ‘° V y . . ‘|Z" hIS‘[0II’€ d'3I110l|l‘ V V el? “· | |Une il ni „ est possible qu’ils n’aient ur mes cötes ni~·p0"° our·· ·-° mon epiderme. Mais je suis sur qu ils en auront pour mon courage. Je le prends at deux mains et je m’en vais a Siem.; [0n‘' m’expliquer avec eux. Je donne une conference publique: "Pourquoi je défends le Val d’Anniviers” aura fallu plus de vingt ans pour que lhistoire d’amour tumultueuse entre La-salle que j’ai retenue peut accueillir 270 personnes. Quelque cinq· ll , . 38 No 27 janv./fév./mars 1994 cents Valaisans s’y entassent. Dans l’au— des regions favorables et des re- ii la campagne, comme le sugge— Alphonse Allais, si les citadins retrouvent ii Surlej ou E1 Crans, ii Cannes ou at .luan—les-Pins, les tours et les buil— villes ditoire, gions hostiles. La plus hostile - on sifller ou 21 mordre - est la au centre. dings qui . les font fuir de leur des metropoles que donnent les promoteurs du Val d’Anniviers. Pour qu’ils poussent de pareils braillcments, faut que le moreeau il teurspourront se reconvertir dans l industrie pharmaceutique. Pilules contre le desespoir. (...) Pour calmer l’excitation, je commence par raconter l'Engadine et les Alpilles. Malgre la garde que monte la hai‘ ’, , ' „ ,„, Comtmction ‘ ’ „ enthousiaste quand je commence _ Pqur-lc a par- il Oummcc_* je hmc pour Un du Val d’Annivicrg_C’eg1 leur pays, d’accord. lls ontdes droits sur lui. lls ont . ‘ _ j . _ ont re- l *9 el bcau des mains de leurs I _ t__ V t I xu gg Som, aprés mut, que dc Passage dans Val. Ils nc sont que des loca— [alles dv pßywgc- Cvmme ne sommes tous que des leeatm le $>¤ ¤¤¤¤ v*v<>¤S· 5* la ic „_ „, „ . . , ,. , parvicnt jusqu’aLmoi. Elle me tend unc de vin. "N‘ecoutez pas ces voyous crie—t—elle C’est vous Lui avcz ._ ,2 Calssc de C,OmpcnSml.Oli' LCS Clwdms Om besoin d CSpilCc’ d ülr pur, de calme, de beaute. Fort bien. Mais pourquoi les paysans, les montagnards se saeriheraient-ils pour leur conserver gratuitement ces richesses'? Les paysans gardiens de la nature doivent ctre de- , _ lui. lls . „{„ · mlm CmCi1ccmcm’lc pmposg Crcmliln ler aussi des devoirs envers de viande soit diablement juteux, je veux dire que les capitaux préts in s’engouffrer dans le saccage du Val soient bougrcment interessants. Le tumulte est bientot tel qu il n y a plus qu a lever Ia ycxpliquc encore qu,cn Combmmm la ' · bincs et decouvrir ses crocs. Dcnts luisantes et cris rageurs, voilä le spectacle montagne ou la mer nausee. Les promo- leur donneront la écritaux _ ceres, et leurs banlieucs, la Si Dieu me-[fait ’ vous Ventendrez gronder de tous ses visvous le verrez retrousser ses ba- rait sent herissee, ricanante, agressive, préte in Weber Journal Franz bouteilleL ’ ° ‘ ‘ ‘ l rzuson. ‘ , I Cette lemme a exprnne ce que de plus cn plus d’Anniviards commencent ai ressentir apres notre intervention. C’est ‘ L dans sa creation, sans doute viterait-il ses creatures in- LL ä lais- 1 vant. Et les incitations L ,;— _ W ·°·” ser la terre en partant aussi belle qu’ils l’ont trouvee en arri- _ Ne au res- _ F L i L pect sont la: ce sont les sources, les fleurs, les prairies, ij l ,« , et détruisent. il, H vent: dit... a o „L A_ »— j— · ‘ ’§ , , l i' LL yi L · L LL qlL “L j l _ , “‘ L i “ ‘ i L l ? · er j L L ill, L »| *’| t' ,_ L raisor1..." nature Au cmur du village de Chandolin. Ia ’ . _ ’ Heurevx le Pa}’S§m qlll ll a qu Une Pe' fermc mals qul Peesede tout le Val , [lle d’AlmlVlerS- Hellreux le PaYSell qlle meülgglses er fßréts Sqlqengz uan 1 ousse ses vo e s. 31 air e il essasserlles lieux communs, des principes de sagesse bien connus. Si connus C ÖL "Mais c’est vrai, ce qu’il Mais c’estjuste... Mais il qui protégent en _, ' L' Re¢°n1penser ceux _ |«~L ~ j_| *· L _Des hochements de téte marquentl’approbation de certains auditeurs. On n’ose pas courager ouvertement mais, ca et la, des chuchotements s’éle- °L ° L _,,J.„ ~’ q L souillent L L‘»„·„_L_, i ce que les primitifs adoraient et que les civiles foréts, tout lises L ° -· ie;. Le dommagés. Au lieu de couvrird’or celui comme qui brade la terre, qui la livre aux excavatrices et aux betonnieres, il faut recompenser celui qui la protege et l’em- en eux un esprit d’auto-defense. Ils ont compris que leurs autorites confondaient le tourisme avec l’immobilier. Ils ont compris qu’ils ont un patrimoine ä defendre. Et les autorités federales l’ont bellit. pour cela que le rj_ le t0UYl$m€ ÜVGC ‘ « On Voilä les themes que je developpe devant nos cinq cents Anniviards. Approuvé par le parti de la nature, je suis bruyamment combattu par celui gent. Essayez d’enlever un dogue morceau de viande dont il il · egalcmcml Mais dy am mcor· · . , Fjgijlicsé les rcshassa Cela dit, je ne combats pas le beton par idealisme. Je le combats par réalisme. Parce que les betonneurs detruisent le capital qu’ils entendent exploiter. Il est bien evident que si on construit les lentement, fermement crois- sait * Ne Has c°nf°ndr€ erm que personne man nem compte. I'immobiIier CSI _ S1, de l’arle se delecte, A mes va vous descendre!» present, pour vous faire le recit de tribulations valaisannes, il me fau- du western: voiture qu’on attaque, maison qu’on cerne, particulier qu’on ejecte sur le trottoir, Zorro qu’on arrose de purin et qui s’efforce de drait le materiel J garder son calme devant des energu— menes qui ne cachent pas la grande envie qu’ils ont de le mettre en charpie. Ca commence dans une rue de Chandolin ou deux méchants cow-boys,escortés de six autres, m’abordent. "Qu'est-ce que „ .,,, vous iartes ici? dit un d eux. Comment ga, qu’est—ce que je fais ici? Est-ce . . . . , , l que ea vous regarde'? Et d'abord. qui étes-vous‘?" - commune.“' - “Je suis le président de la “Et alors'?L’ - “Alors vous . , poing dans Ia . . vous lous mon guculcl" - "Sans blaguel allez deguerpir ou V je Vous etes bien sür d'ötre Vous ne seriez Pas alutot · le président? la terreur du l village‘?” l — “Je suis le président et je Fegrette bien car j’auruis plaisir ii le vous descendre. salaudl" Au mot· salaud, Vautre cow-boy saute dans la conversation Je le connais. C'est un nomme Pia. Gros fabricant de montres in Geneve et promoteur distingue in Chandolin. “Oui, vous etes un salaud! conlirme-t-il. Vous voulez plonger le Val d’Anniviers dans la misere! Vous voulez affamer les Anniviards." Et la bave ix la bouche, il voeilere: "Mais on va vous descendre, vous entendez'?“ Et le président de surencherir en désignant du pouce les lasget. ' ~ L Cars postés derriere lui: ne sera pas question de me couper la tete ou de me poignarder. On est en Suisse, quand meme, et on se bat avec les armes du pays. ses opinions. Seul. un arbre rencontre dans sa chute Vempecha d’atteindre le sür, fond du gouffre et de passer dans l’autre monde. Chaque fois qu’il voit des valai— sans s'attrouper, cela réveille en lui des A U‘VV. SL souvenirs de fractures et d'hopital. ll te, lephone aux gendarmes de Sierre. Selon une tradition tres repandue chez les sherifs de western, les gendarmcs ne veu— . l etable pour y querir un u I? _h) · _ ° V "?l"jT_° l’f’E‘.'” nig x m°lLmm’ L L dn' Plllsqilh vom dlmif tant la nature, monsieui Weber, voila lcincq IC mau ä guigmant P _‘ llfnl , ‘ ‘ va prendrela voiture ets’en aller. Les cow-boys croiront que je passe la nuit chez Henri Pont. lls remettront au lendemain le plaisir de m’echarper. Quand ils seront rcntres chez eux, le Valaisan reviendra me chercher et nous gaidee. ._t. mc D.“ b y Ch re t Vrmd gew de um EHC IC dé OSC d. I‘ lgrät ° L dcmläm E C Vm mrcliVU ._° „_ ll jq “Que Weber se debrouille. Personne ne lui a demande de , ,, venir. Le Valaisan qui m a amene a une . V , se rend—elle a V lent pas d’histoire: . Vh_ J IV V . _ _ il _‘ _. ll lTl‘"m‘ ° cell °lL°lc K dc vom ecmtcur cwn im J , V _ I ” t ‘l V. V leu- pl°ul’ parfume. je regagneq Le photographe a ete telle- Ruisselant et mon hotel. ment surpris qu’il n’a pas opere. Quand a voulu prendre l'hero°i'ne, des complices deguises en consommateurs l’ont empoigne par la peau du cou et l'ont vi- gnerons une region plus tranquille. La rusc reussit. Je quitte le Val sous le manteau de la nuit. il · ’ L l LL L L V _V ‘* L ‘ ' ~ t V_ |L*‘—.V;;t . L _V ~·~~| _ L"‘· Ü|s VV VV V "Nous sommes ·| ,„,| J ttssez 1994 39;_. N° 27 janv./fév./mars Weber F|‘3I1Z JOIITIIBI nombreux!" ·· Sous le manteau de Ia huit l ‘ Le Valaisan qui m’accompagne n’en · J L Ä Ä· _. · _ j se mettent at secouer comme des gorilles gl°lmüC€$ füfalcnl diun COCOÜCT- LGUYS vilaines, plus en deviennent de plus l’abri aigus. leurs cris de plus en plus demere les vitres retevés, je photogra— phie les plus excites. J°0blt€nS de S3lSlSsants clichés, particulierement du mzure lncloßmblc cc que la füge dee°mPOSe· plomotcul de Colere qu uue p?lll meme presldcm de Vlsage uu sul de l¤¤d<=¤r pour nous rendre a Saint-Luc chez mon ami Pont. Ma présence est aussitot repérée et de nouveaux cow-boys, vachement bara- Neus démarrons V entin qués, cernent la maison. _ L V L Nous les obser- vons it travers les volets. Visiblement, ils guettent ma sortie. Henri Pont est ina éprouvé dans sa chair et ses os les gffgtg dg Vgraseibilité valaisanne, Ancien président de Saint—Luc, il a été precipité dans un ravin par ses concifait toyens qui ne partageaient pas tout ä quiet. Il ‘ « _ V tl L . I Chandolin: dans A L V L VV C’est alors que les huit hommes muscles nous serrent de plus pres, ct nous pousqu’ils sent littéralement dans la voiture T l .. maces, L · ‘ lui croit pas ii ses oreillcs. "Sourions, sila dis-je, avec la suavite que permet grituation. Quand les singes font des s’en offenser." il n’yapaslieu de L. «'L Al‘l‘¤5é le dB "Restaurant des 2000 MPV?-Y LL Fruit: _ P¤|‘|¤ Zorro gen va_t_il Vürcmc bassc? Nom puisquql revient quelques S€_ maines plus tard avec des journalistes du Stern qui font un reportage sur ses campagnes. A Chandolin, nous entrons dans le "Café des 2000 metres”_ Appargmment pour goüter le vin du pays, En fait, meä Confreres allemands m’ont entrainé dans Vantre du lion avec l‘espoir de me voir sinon devoré, du moins abandonner un lambeau de chair aux fauves. Rien de tel qu’une belle bagarre pour obtenir d’intéressantes photos. Hélas! C’est une jeune femme qui frappera. Je ne sais pas nrassimile ä Holopherne ou ä Murat, mais elle se prend visiblement pour Judith ou Charlotte Corday. Bien Si elle Weber rvyut I'0m·ti0n du purin. V_ _ gdureusementerecté- Je Var vu traverser la ljue gu tel'm¢' la P0l'te et Tetqmbeeddlls d_¤¤etrg1e¤_td¤r¤q¤¤ eulYaVl·l0 ll FOFÖ- Fm (LLLL LncLdcmL que S€“’ dü mc ‘lLauc““S r>r餤¤d~i=¤¢- laumls tlrhumillé- Eh b}¢n~ Ras dv mut- le ne $¤l§_PeS qul eu e quel mqll aqeseuse *1 c" um ‘l‘“‘““‘ d ?‘}“‘ Fl? la “‘}° °b°‘· Sl i’ét¤iS le lTöuelle‘m°“u‘g“e Mm m a ul calOmule· lll lueullei, ne euuu“"Le· l)°uV _u“ elleYalleV de la ^u_ Vlale Vle• Cette Quellen lieallsee al/ee le ture- elle Plus luuulel des llquld¢S• Pf¢n6lld¢S Hllules d ßdvubemept. Et pulS„_tl faut que Je Yeue dlee- re Plelele le Pufln au beton me Senß Pl¤V§ älle es PV0mOl€¤FS- proche des Vuches que Franz Weber I 40 Weber Journal Franz N¤ 27 rem./rev./mare 1994 Pour les vacances de votre vie: ,-..-.Ö| ~-'.=·|·L~·re . ur.-·· -ar-·»a'-' .?7l’;@*°‘¤iLLL2‘?s"” °ll;" „>’>·· · ° ‘ » • »- :.»„. . = r. . .. ·.LL gääé|ärstvéiä|e |“LL jf Ä le plllS bßälll, le plllS L fnßé 6 T LLLLL ~L ° ° L ,.„LL . ;;;;=uiLr „,,,V„:·.LL I'0IIl3Iltlqll€, le plllS I‘lCh€ ' ' , |i plus €Il €V€Il€lTl€IltS Et le — e . V L · .. avantageux des Grandhotels d Europe. . |.|r »«L . L ‘.. LL • • i En cette annee de _}ub1le J _· 1 t · • i- —— ,„ €IlCOI°€ plllS 3ttI°3Ctlf„ V •L |. -LLLL L i • • Veuullez ; I LI le m .Prénom: · -, , L L| ’’ L L ‘L ‘ L _V-aligll _ ;| V L I V Va V , V! 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