EI 6 - Fondation Franz Weber

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No 27 janv./rev./mars 1994
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chers lecteurs
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en Suisse qui puisse nous
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heureux, émouvant qui sera fété dans la joie le 23
avril par les actionnaires, le
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genéreux pour que Giessbach puisse recevoir ses
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hötes dans la splendeur 6l’aujoura"hui, nous vous
le récit
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en avons jait
proeurer autant de bien—étre er
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la presse internationale.
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de nuinéro en numéro de ce
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boucherie, le Parlement européen
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Au eonzmencement
Giessbach ai l’oubli et a la décrépitude, de
"l ’o[frir" au peuple suisse et a"en assurer ainsi a
tout jamais la sauvegarde. Ensuite, quand l’idée
y avair la volonté de transformer
Giessbach et, avec le soutien de milliers
d’actionnaires, d’en faire ce qu’il est au-
jut réalisée,
déciclé d’accora'er enfin
d’arracher
était l’idée
il
aux animaux
le statut
d’étres vivants et sensibles (voir dans ce numéro).
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C’est un premier espoii; un premier pas vers une
Un pas
justice élémentaire vis-a-vis des animaux.
qui doit mener inéluctablement a l’abolition des
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transports incriminés.
Franz Weber.
méme temps
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jourd’hui: le plus beau, le plus romantique, le
plus riche en événements er en
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p/us avantageux de tous les Grandshötels
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d ’Europe.
C ’est
alors qu ’ont soudain émergé,
comme nos
lecteurs le savent également, les requins du
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Les accusatnonsd une deputee europeenne
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Les foréts continuent de mourir
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Australiee surla trace des chevaux seuvages
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profits et les spéculateurs. Ils estimaient le
moment propice pour s’approprier Gtessbaeh ä
au dépens du peuple suisse.
Temmive qui G Pu om? déjouée gräce ä la
bon compte
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résistance et la solidarité des donateurs et des
Giessboch
Mais
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rester sur ses gardes, serrer les rangs autour
Giessbach, remplacer par des fonds propres le
capital étranger qui pese encore sur
lui.
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les Suissesses et
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tous les Suisses de SOMSCVÜ6
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19) et de soutenir Giessbach par la parole et par
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Sauvetages apres
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séisme de Los Angeles
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4h 31 du matin lorsque les habitants de
Californie ont été réveillés de faqon plutöt
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était
Méme
savent qu'iIs habitent
une region ou les tremblements de terre sont
fréquents, ils n’y pensent pas tout le temps.
Mais le 17 ianvier 1994 Ieur a rappelé de
inhabituelle.
s'ils
du trcmhlement de terre, je me
trouvais a San Diego en tant que représcntant de la Colomhc Rouge. La secousse y
était ressentie mais il n’y avait pas de del.ors
gäts. l.a veille justement, Terri Crisp, co-
ordinatrice en chef de Ia Centrale ameri-
l'UAN USA (United Animal NaNations Unies des Animaux), et
moi—méme avions tenu un meeting avec
diverses organisations de protection unimale des environs, regroupées et coordonnées par une association nommée E.A.R.
(Emergency Animal Rescue = Secours
Urgences Animaux). Le but de cette recaine de
tions
3
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faeon cruelle
le potentiel
phénomene
naturel.
habitants
de
Californie
de destruction de ce
Une
de plus, les
et ceux de Los Angeles
fois
en particulier ont été sensibilisés au fait qu’ils
vivent dans une region prédestinée aux
désastres les plus divers.
et,i1peine4 heurcs plus tard, vers
Un sentiment d’lmpuissance
ll h. 30,
un convoi formé de I5 voitures particude plusieurs minibus, de fourgon—
nettes et camions transporteurs de chevaux accompagnés de 25 volontaires, se
met en route pour la ville sinistrée. Nous
n’avons aucune idee de ce qui nous attend;
nous savons seulement que la région de
Los Angeles est gravementtouchée et que
toute aide doit étre la bienvenue. La radio
nous apprend qu‘iI n’y a plus d’eau polieres,
table dans la
zone
sinistrée et
que
les
ma-
gasins ont été pris d’assaut. En prevision
d’un séjourassez long, nous achetons une
Terri connait un refuge pour animaux it
Aguura avec lequel elle a déjä Collahoré
pendant les incendies de l’été l993. Notre
tcnsion intéricure m0¤t€ uu fur et il mesure
que ¤0uS approchons de CC refuge, mais
fois sur place, elle se transforme cn
une
un
sentiment d'inutilité. Depuis la route, on
n’avait pas vu de gros dégäts, et nous
sommes curieux de savoir si la situation est
vraiment aus_si catastrophique que nous
l’ont décrite les informations. Or, at notre
arrivée au refuge d’Agoura, tout sembe
calme. C’est un jour férié, le Martin—Lu-
un plan d’action perd’outrepasser
des intérets particu—
mettant
eflicacement lors
alin
collaborer
de
liers
provision de houteilles d’eau suftisante
pour une semaine environ. Comme la plupart des autoroutes sont impraticables,
d’une catastrophe survenant dans
nous sommes ohligés d'emprunter des
th€r-Ki¤g—D¤y- D€UX €mPl<>)/éS Sßülßmßnh
venus travailler bénévolement, sont la pour
nous saluer. ll n‘y a plus d’électricité, plus
routes secondaires.
d’eau, et le telephone ne marche plus.
union
était d’établir
le sec-
teur.
A 4 h. 3l du matin, nous sommes arrachés de notre sommeil par un mouvement
terriliant qui fait trembler nos lits. Mais la
télévision que nous allumons aussitöt, ne
montre rien d’anormal, ne diffuse aucune
nouvelle d’une catastrophe quelconque.
Une heure plus tard, coup de téléphone
directeur du groupe E.A.R. qui nous demande si nous avons vu les dernieres informations télévisées et comment nous jugeons la situation.
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apprenons que la vtlle de Los Angeles a
été déclarée "zone de catastrophe nationale”. En une délibération de 5 minutes,
nous décidons de partir pour Los Angeles.
C’est le moment de mettre ä Véprßuve lß
plan d’action élaboré la veille! Les asso—
ciations qui ont participé ä la séance sont
lmmédizltemßfll C0fl[&1Clé€S et mobilisées
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nous urrétons pour recueillir des unimaux
crrunts ct une fois pour rtumlsser un chien
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plus de chats et de chlens arrivcnt au
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vicnnent infranchissables. Trouver le forremulairc qu’il faut quand un chien part,
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miracle.
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pn au son. ll faut designer des volontalres
pour répondre aux mnombrables appcls
Malhcureusement, quelques uns de ces
précleux bénévoles sont obligés de repars
UF chez 6UX, sont p0Ur S Occupcr de len;-5
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PTOPTGS ä|llm3UX, SOÜI p0IJ!‘ feprcndrc lcur
travzul. En lus de ces défcctions dou ou
reuses, nous apprenons que de nombreux
ranchs des alentours n’ont plus d’eau, les
chevaux sont en
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de mourir de
soif.
rcusstssons a convamcre le Conseil
Franz Weber
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Municipal de nous préter deux camions-
perdus et trouvés sont classées par date et
par race. Les murs intérieurs et extérieurs
se trouvent recouverts de photos d’animaux perdus. De nouvelles fiches, réperto-
citerne de 4000 litres et des chauffeurs experimentés. Mais l’action se révéle plus
importante que prévue. Nous avons recu
un grand nombre d’appels et avons noté
les adresses correspondantes. Mais, avant
riant
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détenteurs d’animaux domesnon photographiés sont établies et
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de janvier I994 a Los Angeles m‘a fait
qu'une structure coordonnée d’assistance aux animaux est un besoin rimordial. Sur le plan de la protection anirlnale, la
Société ppést pas préparéé ä réaggr éméacémém cn cas de catastrgphg
réaliser
pense pas",
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Alars Qu un lF¢mbl¢m¢m da tono o ost
guélo Plénslblo at oncolo momo oomrob
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ciamcs, inanaanans, incendies, sécheresses,
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Colombe Rouge
branchés sur un systeme automatique!" Hélas, les humains méconnaissent souvent les
besoins de leurs propres animaux.
miques ou de mazout, explosions, incendies
d’immeubles, déraillements
émeutes et guerres
une Iuste mm?
cmnmant se prépamr?
Voila pourquoi Vorganisation de la Colombe Rouge prevoit un programme de préparation et entramcment de volontaires qui
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trains,
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seront formes non seulement au sauvetage
des amimaux en cas de catastrophcs, mais
encore ä entrer en action contre toute forme
de cruauté envers les ammaux.
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serve d’eau, méme de deux jours, pour désal-
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Certains de ces désastres peuvent survedans votre région et la Colombe Rouge
vise ä y préparer les propriétatres d’ani-
maux.
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pour assurer au mlcux I a Sncun·té dc VOS
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IIIICCIÜIIIaa cmom I aa a“‘ma“X·
Causes naturelles: tremblements de terre,
avalanches, tempetes de neige, sécheresses,
inondations, éboulements de boue, tempetes
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éboulements dc boug é;c_ En pyévigign dg
tels CIISI des Schémas d·éI,acIIaIIOII ct de Sau,
Vetagc valablcs dOII,cIII éIIcIéIabIIS_ Dans la
Iégkm dc LOS AIIgcIeSI PIII CXÜIIIPICI nous
avons constaté que les propriétaires de chevaux n’avaient pas songé ä prévoir une Iré-
animaux. Quand nous leur avons
posé la question pourquoi ils n’avaient pas
acheté un conteneur dans ce but, ils nous ont
répondu tout étonnés: "Mais nous sommes
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Conseils pratiques de
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nqug prétcr main
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les interlocuteurs corres-
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Vlg€V des P€V$0nn€$ VGVS
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Marc Kramers
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d’animaux domestiques
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notre retour au centre d’accueil, une
Organisation cfficace $6 mel an place.
les liches
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Toutes
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des ChCV2lLlX HOUS S()l”l[ ll]lll'|llTlC|'Il l°€C0ll·
tltllssunts d’avoir ahreuvé leurs animaux.
Nous avons meme sccouru un élcvage
d‘autruches de 4()() animaux en remplisjour, environ
I
toute oooo
mcmbres
le travail est dur,
CXll'ÖlTl€mClll gfzlllllünl.
_
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un co-
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gigantesque.
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ous avions tous le meme but. sauver et
,
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rcfwn IOrI
p I us g IIIIII
mm?IITC II, ami
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maux possible! Je pense que chacun y a
comribué de Ion mIcuX
est notre souci pri-
mordial. Remplir les camions in partir des
bouches d’incendie, trouver les ranchs, ma-
I
I
L
Le temps qui passe
une
es autres pendant ces quelques jours, ce
_
meme deux chevaux!
_
offert
hétéroclite a lini par former
(I
.
léons, serpents, lapins, furets, oies,
nous ont
et leurs services. Et tout ce
vraie équipe, c’était impressionnant.
.
I
temps
monde
plus petite taille doivent partager des tages
avec des chats. Mais on nous apporte éga,
,
,
lement d autres especes d animaux: came-
I
I
I.
.
.
.
vétérinaires sont arrivés et
leur
eifposées. On sépare les chiens, mäles d’un
cote, femelles de l autre, et les chiens de
l
.
pondants, répondre au telephone, remplir
des fiches... De toutes parts du pays, des
les
tiques
méme d’arriver aux différents ranchs, des
gens nous arretent dans la rue pour nous
supplier de leur donner de eau. Tout ce
qui peut contenir de l’eau est rempli: poubelles, seaux, contamers de toute sorte...
En un rien de temps, nos camions sont
vides, il faut les remplir a nouveau.
5
N° 27 janv./fév./mars 1994
.
I
compagma
aapr¤¤a_¤t_gar51<·= da faire
raitre leurs stgnes distmctifs (taches,
appa-
yeux,
museaux). Garder ces photos a portée pour
pouvoir les exposer si l’animal vient a s‘éga—
rer.
I
*
‘"°ooo‘°S de
A cöté de vos propres provisions d’urgence, prévoyez une réserve d’eau ct de
Causes humaines: accidents de la circula—
nourriture pour vos animaux, pour une semaine au moins. La nourriture séche peut se
émpnoos "°l°a“'q“°S-
chutes d’avion, naufrages, ruptures de
conduite de gaz, effondrement ou démoli—
tion,
tion d’immeuble, fuites
de produits chi-
garder dans des récipients étanchcs. Si vous
utilisez de la nourriture en boite, n’oubliez
pas l’ouvre-boite. Gardez sous la main un
·
6
N°27
I
cu de
vourmandise référée de votre ani—
VOUS lUl Cll pft)posez lorsqu'il tendraapaniquer. Pour votre
.
..
.
.
.,
ch
Itt, n oubliez
le sable dans
eaisse.
pas
Ia
’*
Mettez un collier et une médatlle a votre
chien, votre chat, meme s'ils ne sanettt pasac
Vappartement. Lors d’une catastrophe, ils
la
lllill, Still
our
lisant
dis oserlacais—
.;
l—
Stress (.llI]llllU€fLl Sl
Selle (lC sable, la
ll0Lll‘I'ltUl'€ 6l
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Journal Franz
1994
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Charlie pouvantservtrdclais—
pourraient prendre la luite el la plaque, portant votre numéro de téléphone et votre adres-
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peut vous aider
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dcvez pouvoir garder votre ehicn sous
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pas sc perdre meme dans unc fuite et°t‘t·énée„
blesser dans les Erravats.
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dem
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d”emporter son mediLes Vélériliaireä peuvent Ötfß obll-
chtens ten-
et s’ent‘aient aussi loin t| ac-
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ll't)llVClll.
LCS Cll&llS,
rinaire, n’oubliez pas
Ccnnalfre IQ C0mp0I"lGm¢nf des
au contraire, restent sur les lieux ct cherchcnt
Caltielit.
8|1lm3\IX
unc place ou se dissiniulcr, au point tlc creaunc nichc dans un matelas ct de ne quitl¢l' cette C&lCliCtte que lorsque le
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pour chacun de vos chats, avec Vespace sul-
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0lll Nüllllli- (‘0|llllllll'C CCllC [7lll'llClll1ll'llÖ tlcs
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chats peut sc revelcr vital dans Ia recherche
,
d un chat perdu.
Marc Kramvrs
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Resolution du Parlement europeen:
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eurupéen S est cnfln déeldé de I‘GCOnnaIIre aux
animaux le statut d'étres vtvants lvotr ci-dessous
•
le point 5 de Ia Resolution du 21 ianvter 1994 et
-
-
-
ci-contre Ia Iettre s'y rapportant du député
.
.
francais
Monmem-Beasombes). Or
.
sl les
ammaux
sont maintenant considérés officlellement comme
des étres vivants et sensibles, la suite inéluctable
est que les Iois devront étre changéos. La
réslstance de pays rétrogrades tels que les
I
L
membres méridionaux de |'Union européenne n'y
pourra rien changer (voir ZIISSI la lettre du
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Mlnlstre d'Etat bavarois Bockletl.
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Résolution No 5
"L6 Parlement européen demtlflde C1 ld Cvmmunauté de
prévoin aprés l’Um0n, une rlouvelle modlncazian des
rmirés gßn que les ammaux sownt Considérés comme
"é‘tres sensib]€S”,' estime @71 cortséquence que leur bienétrg er leur pr0t€Cfl0H jufldlqblé d0lv€l1l‘ étre inscrits an
rang de objectßs df? l6lI]{0llflC]blI€ de lenvironnemenr ä
Vanicle 130 R du traue, ams: que dans les facrgnrs
dont la p0llllqu€ Clgf'lC0l€ C0mmMl1€ düll lélllf compte
conformément ä Vartzcle 39 paragraphe 2 du traité
instituant la
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]0lII‘I18l
7
N° 27 janv./fév./mars 1994
Weber
notamment en ce qui conceme les sports cruels envers les
animaux et la position concemant les cirques et zoos.
Bruxelles, le 25 janvier l994
L
Monsieur,
Néanmoins, pour la premiere fois se dessine un espoir
que les ammaux putssent béneficier d un Statut leur
pßfmeltßnt d &CCéder ä un Imeilleur niveau de protection
Il ya 99 $9* 91**9 99**9 P*9m*9*9 9*€*P9 99b9**9h9*** 9 avtaat
°
Je VOIIS prie dc
IIOIIVCI. cI_I0IIIt le
rappon de
IIIOII
collégue Gianfranco AMENDOLA qui a été adgpté pa; lg
Parlement européen au cours de sa session du 21 janvier
Ig94 Is StIaSb0IIIg_
Outrc [cs recommandations ayam trait ä pjIISIcIIIS
domaines essentiels pour la protection animale, je vous
invite a lire le point 5 portant sur la modilication des
traités visant at reconnaitre les animaux comme des "étres
mieux sur les modifications necessatres Sl elle est relayée
associattons de protection
par d autres, en particulier les
9******919
·
Comme je
vous l’avais
dit, cette
_
9$P9****** *1**9 V9**$ P***S$*9Z @**08*
Pattügßf ¤Q*V9
sattsfaction, je vous prie d’agréer, Monsieur, Vexpresston
Scnsgbjcsi
-
_
_
_
I
L*“9**l 9**
99
adoption n’a pas été
***9S $9*******9*l*S
·
sans difficultés, ce qui explique que la version délinitive
soit légérement en retrait par rapport au texte initial,
/··
Gérard Monnier—Besombes
\Iy
LE MINISTRE D’ETAT BAVAROIS DE UAGRICULTURE ET DE LA FORET
Monsieur Franz Weber
Président de la Fondation Franz Weber
CI·l·l820 Montreux
_
M“‘“oh· 2001-94
1}-ansports d’animaux de b0ucheI•jeätravcrS}•Eur0pe_
Votrelcttre du I2/10/1993
_
_
·
Je vous remercie vivement de votre courrier du l2 octobre 1993. Apres ma nomination au poste de Ministre
d’Etat Bavarois de l’Agriculture et de la Forét, le 17 juin
mon mandat de Député Européen. En ma
1993, j’ai remis
*l**?*l**9I99 ***9***b*’9 9** _So**‘f9*'*l9***9*** b9V9no*I$I·
99**9
**9**
P U9 9**99l9*n9*** ****Pl*¢l**9 dam
ammission de vetller séverement sur les transports
maux. En I2 mors, en Baviere, 5559 transports d ammaux
~
~ ·
vivants ont été controles. Malheureusement, ces controles
séveres ont eu pour résultat de dévier les transports de la
Baviere. C’est pour cette raison que ce probleme ne pourra étre traité efficacement qu’a l’échelon européen, par·
—
Monsieur le Président·
son contröle étant sous la competence des Länder, j’estime qu’il est de mon devoir, dans cette nouvelle fonction,
d’exploiter au mieux les dispositions légales existantes
ann de permettre ä la protection animale d’accéder a une
notoriété nécessaire. Les autorités bavaroises ont pour
J9
dessus les frontieres nationales.
lß P*999*>**** 99 ‘·*9<*‘
998 l9*$ 9***9P99****9S·
Apres avoir lutté pour une amélioration de la protection
animale lors des transports d’animaux vivants en tant que
député du Parlement Europécn, je tente de faire valoir
l’ini1ueInce de ma position actuelle pour les besoins de la
protection ammale.
L’ application des lois de la protection animale ainsi que
l’appui parti-
La République Fédérale Allemande, avec
**9IS**lS
culter
de
la Bavtere,
a mtroduit dans
la
procedure de
lé-
gislation européenne plusieurs initiatives visant a amélio—
rer considérablement la protection animale. Malheureuse—
ment, l’opposit1on des pays du sud européen a empéché
llaboutissement de ces initiatives.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le President, l’expres—
sion de ma tres haute considération.
Reinhold Bocklet
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Cochrms de boucherie entassés dans im camion. Sans eau el sans nourriture
pendantderjours.
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N° 27 janv,/fév./mars 1994
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Aprés quatre ans de lutte pour la faune,
Franz Weber fait le bilan en présence de
la presse internationale invitée
F 8230 C’6St
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51
Weber
Fazao.
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IIOUS V8II1CI"0I1$ 'I »
I113IS
Textes: Gilbert Jenny / Photos Philippe Dutoit
Tout a commencé en 1990,
Iorsque le Togo a demandé ä
Franz Weber de faire revivre
les
200 000
hectares de
mais encore ses infrastructures se sont développées.
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réserve de Fazao Malfakassa
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mté er les q u ° Iqu
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per au massacre, I'autre, défendue des braconniers par les vil-
,
de Fazao, s'est réfugiée
dans les collmes de Ia réserve.
lageois
1967 et
les représentants
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nouveaux
partis
prönant
Ia
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dém¤¢l‘¤Ü¢·>
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diverses éthmes du Togo-, non
seulement Ia réserve survit,
GJ: Comment avez-vous décidé de
votre engagement ä Fazao en faveur
des éléphants d ’Afrique?
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dm
T°g°
‘l“‘ °S‘
V°"“ ""’“
§aO_MalfaEaSSa Etcn mai 1990 la FOn_
daüon a Signé uée convention dé 25 ans
‘°“°F“'°lab}°* a‘Ö°° ls G°‘%"‘?’“°"‘°"E toZ
golals reprcscmc park? Mmlstrc del cn-
vironnement et du tounsme de l’époque,
Monsieur Yao Komlavt
Selon cette convention, nous sommes
chargés de la préservation des espéces,
mais aussi de la misc en état et de la gérance de l’hötel ainsi que d’améliorations dans le cadre de Vexploitation.
J ’espére étre encore la pour le renouvellement, meme si je ne serai plus tres
jeune...
gv
‘:|
pére pouvoir rouvrir I’höteI
apres les élections de février.
|‘V
.
F
n
Mars latssons
.
le raconter lun-
q
méme cette nouvelle aventure.
Les raisons qui vous ontfait inviter
la presse internationale ä Fazao en décembre 93?
grant vers les pays voisins. A Fazao, le
choc a été moins rude, le relief acciden-
nokrfbreusegzibus de brousse ont reagi
brutalement contre les represemems de
Vordm Originaim dnme région gi-
sentiei E’est ce
.
Lausanne? omc pays africains Om de""‘"dé ‘°“‘d° d° ma F‘?“d““°“
‘°“’
lutte pour la proteenon. de teure éléPh“"‘S· C°°S‘ ‘°
_
· ils
rantaine qui correspondent aux
Weber est restée.
Le pire a été évité et les
animaux reviennent peu a peu,
si bien que Franz Weber es-
V
des
.
pm.
|a
dation Franz
P¤Y$ d¢P||i$
dll
partte
-—
Depuis, malgré une pérbda
guerre Iarvée entre le PréSldßni
Géncfal
Evildcmäi
homme
.
des éléphants s'est
déplacée au Ghana mu'- échapl
.,
beyeuse, le oenerei Eyadema avait prorege la reune avec energie, car in la
eonsidérait importante pour le développement du tounsme. Il en était résulré un
antagonisme latent des populations envers les gardes forestiers et les miiitaires
chargés de la protection des réserves
,
,
„
Lorsque I es „,evenements
ont éclate en
1991, la revanche a ete temble pour la
faune. Gardes forestiers désarmés, bra—
conniers libérés, armes reprises, des Togolais se sont précipités en brousse pour
s'adonner au massacre du gibier. Dans la
réserve de "La Keran", phacochércs,
buffles, antilopes, singes ont étéltués par
‘
milliers. Les éléphants plus malms, plus
dangereux aussi, s’en sont tirés en émi-
L
de la réserve, la proximité du Ghana et
Vimmunité assurée aux éléphants par les
té
qäe j’ai vouriu démontigr
aux jeirmaiaqes
-
-
pe,„„„„„„;„„ neueste?
La presse est arrivée apres la saison
des pluies, tout était vert, les animaux
pouvaient se dissimuler facilement.
Notre réserve abrite actuellement une
soixantaine d’élép hants
uel ues Pan '
.i’,q
q.
h,
t eres, un grand e vanete d, antrlopes et
de smges, des troupeaux de buffles, des
phacochéres, et, depuis peu, un couple
;
‘
de crocodiles du Nil. Les joumalistes
n’ont vu
que les animaux les plus com·
muns, mars pas de panthére ou d’éléphant.
En
revanche,
ils
ont été admira-
blement reeu par nos villageois et ils ont
pu constater que nous avions beaucoup
travaillé. Depuis notre arrivée, nous
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pgr du financ€m€n[ dg mcg die/6rg6g actions, j’ai engagé, sur place, un naturaliS—
gc qui g Vgxpérignce du terrain, IlcanYves Domalam. Nous avons fait arrrverä
Fazao les engms utiles aux travaux programmés et .. le Géneral Eyadema a de’
crété la "démocratisat1on marquee par
la dissolution du parti unique. La gueguerre des multiples partis a 3b0Ull trcs
„
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celui
de Suisse,
avaient déménagé. Pour nous, c’éta1t
l’inverse. Je n’étais pas venu pour avoir
une vie agréable, je devais sauver la fau-
de la folie,
mais je ne pouvais pas abandonner des
ammaux
,
•
dit
que
c’était
innocents au massacre,
il
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pas question! Pour rester lorsque
tout va mal, il faut une conviction, moi,
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brousse dans un decor de reve.
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local et aux jeunes européens.
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ouvriers, j’ai fait arriver l’argent au Bé-
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fermés, mais nous étions lä! Les Ofgülll-
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ro oserons Vaventure africaine écolo,
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nature vierge, avec des villageois amicaux, gais, et des animaux qui se rapprocheront tres vite des qu’1ls n’entendront
plus les iusils des braconmers que nos
gardes desarment un a un. Et les gens
de Fazao les aident, organisent des pa.
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l’argent qui nous manque. Comme nous
ne faisons pas de réserves, je vis de miracles quotidiens, depuis 30 ans! A moi
les nuits sans sommeil en songeant:
“Jusqu’oü puis-je aller trop loin?" comme le disait Cocteau.
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voulant fonder un nouveau village,
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Franz Weber
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27 janv./rev./mars 1994
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Notre travall est au service
a ia Fondation Franz Weben 1820 MonUGUX
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Ia collectlvlté
V.|
jl;.)
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pouvoir
Pour
poursuivre
'
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ses grandes oeuvres en
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faveur de Ia nature et du
monde animal, la Fondation
Franz Weber devra toujours
faire appel a Ia généroslté
du
Afin d’éviterla disparitlon fortuite du testament apres le
iii|-,|:
q
„|V
,__
déces, est recommandé de
le remettre a une personne
deéconflance qui Ie gardera
pr cleusement.
2. SI le testament est rédlgé
chez le notalre, celui-ci peut
étre chargé d'incIure dans ce
testament la Fondatron Franz
•i.
il
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l'
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public.
*;;;.32
Polltlquement lndépendante,
subventionnée ni par I’économie ni par les pouvoirs pu-
dépend de maniére impératrve dans I’accom·
plissement de ses taches
des seuls dons, donations,
blucs, elle
Iegs, etc.
Testament
gn faveur
des anlrnaux
Weber comme
'
Les personnes ayant délä
rédlgé Ieur testament peu-
dation doit porter,
s'alourdira en proportlon
de la pression grandlssante
que subissent le monde anlll
mal, l‘environnement et
nature.
Ia
veynié est qe Ve°
SimrVotre
en
gux aP'ma.Ux
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Franz Weber,
LaenFondation
sa
tion
quallté d'institud’utiIité publlque, est
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dons, rmpots dnreets c3nto—
nal-IX
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Ons
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versés ä la F9¤döTl¤D D§U—
vent étre dédults des |mD0t$
dans Ia plupart des cantons
suisses.
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Pour vos dons:
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FTANZ WE$ER
ä%N1%ig2)O'&‘
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on reux
CCP 18-6117-3
(bulletins de versement verts)
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meme
au' 8.I;
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pmms
nous Vous
V'e·
de penseh
äaenniägäsdiSäp°äti%Vg|i(;;§g‘:
·.
Weber.
Cette seule
phrase dans votre testament: “Je Iégue a Ia Fondation Franz Weber, Montreux,
Franz
Exonémtlon nscale
sans nécessairemänt
changer celui-ci, rajouter Ia
”
main: Comp/ément a mon
testament: Je decide que ia
vent,
s’aIIé-
gera pas, bien au contraire:
bénéfuciaire.
3.
Le poidsfinancierque Ia Fon-
ne
6HlICHCB
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Ia
somme de Fr_______"
peut slgnifler
Ia
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1. Le testament manuscrlt
doit étre rédigé entierement
Renselgnementsz
de
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VOtl”€
propret;I1ainIdu| Iégataiier e ieu,
a
sans ou
date et
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signature.
ass pos
WEBER
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CH - 1820 Montreux 1
.
CCP 29774
(bulletlns
-
de versement b/eus)
·
d'Im öts n’est as soumls
aux rimpäts de guccesslon
sguygnt trés é|gyés_
la
Si-
écm
nombmux am', das am_
volonté SOII
respectée, quelques régles
formelles sont a observer:
re,
*
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legs. Lieu et date
survle pour
A °b’°"’°'
Pour QUG
Fondation Franz Weber doit
recoivoir apres mon déces la
U_n tel testament doit conte—
la m€‘ml°n¢
Tél.:
021 9644284
FAX
9643737
9642424
021 9645736
ml
"Testament: Par la présente, je légue la somme de
'
13
14
N° 27 janv./fév./mars 1994
.|0IIl‘I18I
Franz Weber
Terrible accusation d'un membre allemand du Parlement
européen contre les transports d'animaux de boucherie :
u
¤
de I’ U mon
|Jé€l1I16 H9 CO I13- SSB
qllé 6 |JI‘0f't' »
tout puissants
E
I
I
„
'II
-
Mme
Johanna Christina Grund, membre allemand du Parlement
européen, ne mäche pas ses mots en dénoneant la polrtrque européenne
en matiere de transport d'animaux de boucherie. C'est notre affaire a
tous d'empécher, par nos protestations sans cesse renouvelées, que le
cri de coeur de Mme Grund ne reste un cri dans le désert européen.
I
aucune notre pays ix Bruxelles et tout récemment ä
l’union de Maastricht. Les gouvernements des pays
concernés ne peuvent plus arréter cette evolution stupide, car
un coätrole des gansportls’franehissant les frontieres est impOSSl 6 8 CHUSC U ITl3l'C C lIlI€l'l€LlI°.
tion
*2 [gr; §'
@2**
Johanna Christina Grund
Mnghad
des E¤·¤¤ä·eebe¤ Parlamente
November 1993
Bruxelles, I7
Je puis vous assurer que je
ma
en
me
de toutes mes forces,
qualité de député du Parlement Européen, contre cette
battrai
°
Cher Monsieur Weber,
transports dl’lanimaux, corngie
fogäée sie
P
Les transports cruels d’animaux de boucherie, révélés par les
le wehe
¤·édi==S~
de pas de l’U¤l¤¤_ Evrevéenne
Onept ou 1 Afnquc du_NOrd_ ams} qu Bmw pgys cumpccnS*
re¤reSe¤¢e¤¤· pour mol aussb _““ °““agC malcurj Pe ParlC'
,
mC“t_ E“C°PCC“· Par le _b‘C}‘S de SCS C°mm‘SS‘°“S de
l’e¤v¤r<>¤¤eme·7¢ er du dCC‘t amsl CIUC du gmupc de Ua‘fa“"
P°“’
P“}*iC"C“ des °“““““"· d‘SC“‘C eetuellengi C C"?
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CmCma‘lC“ Pouf CCS “a“SP°“S· al Ja C"‘gC
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¤¤e l¤¤¤¤e¤·$>¤ de le <l¤S¢¤¤ee ¤ *30 km ¤¤ m¤¤¤¤?¤m vor ··“
e¤·¤·el dcstmé C lIaba“agC· que CC tmnspwt S°‘t adaptc Flux
besoins de l’animal et que l’abattage se fasse dans l’abattoir le
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CLHCUSCITICII
iäit dan;
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0 CCOITI 8 —
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Ol] jä LIIC
{am des moulins ä vent
srri un retour vers un
rrrrrrirr rrrrrrrri
remédier ä cet état de
Les
de
l’agriculture pour-
paysans ou les producimportants
plus
produiraient
teurs
de facon écologique des
marchandises qui seraient écoulées dans leur propre pays,
rait
fait.
petits
payées au juste prix, et dont Ia surproduction seulement serait exposéc aux prix inférieurs du marché mondial. Il n'y aurait plus de telles subventions, la viande du boucher provien-
du paysan iorri et par rrrrrre rrrrrrrr agricole sur la rse
ou la presqu’ile ibérique. Mais ce sont la mes viSims drun Ordrc plus juste pour Véconomie ct
drrar
atlantique
de l’UE n’agissent pas selon
Venvironnement qui n’ont jamais été réalisées par l’EE et le seront encore moins par l’UE. Malheureusement, sans un changement préalable des données politiques actuelles, je crains
que ces faits scandaleux ne se reproduisent dans un proche et
lointain avenir et ne se répetent ä I’infini.
des criteres moraux, philosophiques ou religieux, mais qu’ils
sont prets ä faire n’importe quoi pour augmenter leurs gains au
Je vous prie de croire, cher Monsieur Weber, ä Vexpression
de mes gentiments les meilleurs.
Mais le lobby tres puissant des professionnels effectuant ces
empeche liapplication immédiate de ces
transports
réglementations. Le citoyen allemand doit comprendre enfin que
les technocrates tout-puissants
maximum. Par ce moyen, l’UE
·
r
r
°
“
essaie de se débarrasser de
sa surproduction et, sans hésitation, fait appel aux contribua·
bles pour subventionner ces mesures.
I
Le gouvernement alle-
mand ainsi que tous les panis représentés au Bundestag portent
une large responsabilité a ce mal en ayant livré sans condi—
-
Johanna Christina Grund
Membre du Parlement européen
D—84503 Altötting
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J0l|I"nal
Fr.
Franz Weber
A.Z. B
3.80
N° 27 janv./fév./mars 1994
1820 Montreux
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Le Journal Franz
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Assurez-vos les 4 prochains numéros pour 15 francs
seulement (France FF 78.-)
Bulletin
Je
de versement dans ce numéro.
commande un abonnement au JOURNAL FRANZ WEBER
a
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·
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s.v.p.)
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Je désire devenlr
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Dans ce
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Fondatlon Franz Weber et verse FS 25.- (ou
Journal Franz Weber est compris.
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Talon a retourner a
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JOURNAL FRANZ WEBER, abonnements, case
postale,
CH-1820 Montreux
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16
N°27
1994
ienvr/fév-/mars
Journal Franz
Weber
La Fondatlon Franz Weber mtervient
au Senegal
Au secours des éléphants
du N iokola Koba
par
Les éléphants d’Afrique les plus menacés
d'extinction
bénéficient aujourd’hui d’une protection
avancée - tout
comme d'autres especes anlmales - grace aux grandes
contributions qu’apporte la Fondatlon Franz
Weber dans
les relations avec les différents
gouvernements et les
espace sauvage, correspondent a environ
22% de la surface de la Suisse, abrlte les varlétés
les plus diverses
d’anlmaux sauvages, y comprls
d’extinction
Les éléphants vivent dans le Parc National
de Niokolo
Koba, un territoire d’une surface de 9*130
km2 de
brousse situé dans le sud-est du Senegal. Cet
immense
tion naturelle et initiule.
V
de
la tin
I
la colonisation par l‘admi-
nistration franqaise, en l960,
on comptait encore environ 450 éléphants a Niokolo Koba.
Une estimation faite en 1975 évaluaita 200 ou
,
M,
.
les
fiquants d’ivoire qui dépouillent ce parc.
tntn
Des
marchands de peaux braconnent les léopards
et les crocodiles. Des marchunds
d’animaux
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{s
Ce
sont les braconniers de gibier qui sont
pircs,ou toutau moins les plus agressifs,
moment
A
jl
exists
pmbnlncmcnt 5 éqtnpcs
de bmcnnnlcts t;t)mmgt·cjauX dans
’
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part;
Chaque équipe se compose de dix hommes;
trois chasseurs
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V
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Vqßqfgltj
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de gibier a la recherche de viande tuent
tombe sous la main.
niers
autres CSPCCGS SON! égülßmßlll
menacées, car ce n’est pas uniquement les tra-
_,
|I
enlévent des bébés chimpanzés, des singcs colobus ct des oiseaux tropicaux, Et des bracon—
tout ce qui leur
.
BCHUCOUP fl
A
le
300 le nombre de ces animaux. Mais
uujourd’hui,la population des éléphants
a été
réduite a moins d’un dixiéme de leur
popula-
‘
les chlmpanzés, |'antiIope géante
et
Rouan.
braconnage a but commercial a, peu a
peu,
exterminé nombre de ces animaux.
Actuellement, la population d’éléphants est de 28
membres seulement, ce
qui Iul vaut le titre peu enviable
d'éléphants "Ies plus
menacés d'extlnction".
Mais
monde.
—
merke
dc i"IVOIIB
des especes en danger
comme
|’antlIope
organisations non-gouvernementales tout
autour du
Le parc, de par son étendue, supporterait facilement un troupeau de 5000 éléphants ou
plus, ce qui correspond a la population d’il
ya
quelques siecles, avant que ne débutc le com-
Clark
Bill
etseptporteursabicyclette.
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Des DICYCIBHBS Cl‘Iarg8S
de viande braconnée
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amvés, les porteurs instaldes campements cachés et allument des
Une
fors
feux, Ia nuit seulement, pour éviter
la
qui les trahirait pendant la joumée.
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dlammaux pour charger les septbicyclettes de
viande. L°équipe évacue donc
pendant cette
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Habituellcment, chaque bicyclette est
cliargée
de IOO ä 125 kilos de viande séchéc.
C VCS! Cl] deux Ö ll°OlS SCmall‘lCS QVUC les braconniers arrlvent, d'ordinaire, a tuer
assez
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loin. La viande ainsi séchée est tres
concentrée
et plus facile ärevendre.
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période de 700 a 875 kilos de viande
séchéc.
LaVplus grande partie de ce produit de la chasse illegale est achcminé vers le
pays volsin, la
Guinée, oü la viande est vendue dans lc
villes
ct villages pour 3’000
CFA (environ l8 francs
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VI
·
Weber
Journal Franz
suisses avant dévaluation) le kilo.
élevé est payé parce que
la
Ce
prix
viande séchée est
présuniée étre ‘:conc·entrée", et egalement parcc qu cnc nc ncccsmc Pas dc '”°f‘”'gc““‘°"·
Avgc cmq équipcs dg bmconniers opémm
cn pgrmancncg dans lg pgrc, c’est unc moycnnc de 3,5 5 4,4 [Omas de viande par moig qui
mm
gxponége Lg bénérice
ainsi régligé gs;
évalué ä 756*000 5 936'000 francg Suisgce $3
leg bmcormierg gmporrgm aussi de Vivgirg OU
des peaux de valeur, les profits sont bien plus
gourdes; des filtres ä eau, des moustiquaires,
des trousses de premiers secours, des bottes,
etc. ont été expédiés sur place.
unités sont maintenant opérationnelles dans le
parc.
LC Mmistérc pmngais de Ia Défcnsc a Offen
Gräce ät un don du Service de Péche et de la
Vie Sauvage Américain, qui assure aussi les
salaires de quatre gardes supplémentaires,
20’0()0 litres de fuel ont été mis ät la disp0si—
tion des brigades anti—brac0nnage pour
l'année ä venir. Ce service assurera également
un autre envoi d‘équipements d’intervention.
plusieurs radios, des uniformes (y compris, bizarrement, 50 parkas arctiques doublées et
équipées de mouiiesl) et surtout 50 fusils Kalachnikov avec l0’()()O boites de munition. Le
fusil Kalachnikov se préte tres bien aux
éxigences des gardes de parcs africains. Il est
simple
ät
manier, léger, extrémement précis et
i‘
¤l! ‘P¢t1Ch¤f ’l¤ ·bZ\lül\C€ de
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wieAu-wurd
h“_‘· I“ °q“‘P€" de SU"
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Durant [cs dernicrs mois. les games
sénégalais ont repris confiance et ouvert de
tlüfüblß- ^Cj¢lu
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pour Obtengr un kg}0 de viande Séch逑 jl en
{aut environ 50 dc viande
considere les exponations de 48 tonnes, nous
Oblcnons un poids de 2‘4 millions de kilos dc
viande provcnant du
.
,
nö
nouvelles offensives. Le long des frontiéres
ouest et sud du domaine de Niokolo Koba, une
Surface de T000 km2 ä éié Cßmplétémcm
poumuvcm
lsraélienne des Réserves Natudélégué deux de ses gardes vétérans
ayant également une grande expérience sur le
nous supposons qu un ammal abattu par
les braconniers pése l00 kilos en moyenne (les
éléphants et les huflies en pésent bien plus,
mais les antilopes, les chevreuils et beaucoup
d’uutres sont beaucoup plus légers), nous estimons a 24‘000 le nombre d’animaux
exterminés tous les ans dans le Parc Nuturel de
des
déburassée
L‘Agence
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Franz Weber participe activement. Le but est
de cette menace perpétuelle
et de réinstaller un équilibre naturel qui jadis
iixait les regles de cohabitation dans les foréts
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Nous devrions dire: qui étaient exterminés,
car une nouvelle offensive contre le braconnage se met en place, ä laquelle la Fondatlon
de
gardes
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Les
braconniers.
mobilisés, motivés, entrainés et bien équipés
tournent leurs efforts maintenant vers d‘autres
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La premiere priorité était Véquipement modes gardes du parc. Auparavant,
derne
armés sommairement
avanqantäpied et étant
de fusils MAS-36 antiques, ils n'avaient tout
simplement pas les moyens de luttercontre ces
équipes de braconniers armes. Un si grand
parc, ayant ä sa disposition un budget
opérationnel de seulement50’000 francs suis-
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combats
de 51 échanges
de coups de feu. En janvier 1993, deux gardes
étaient abattus lors d’une embuscade. Un mois
Pl¤S tardt un aum Garde était 8¤'¤V¢m¢m
L’année
demiere,
les
s‘intensitiaient, on faisait état
plan militaire.
lls
ont visité Niokolo
Koba en
mai 1993 et anime une serie de stages
de sécurité, de maintenance des armes nouvel- bande de braconniers de se retirer devant une
équipe de gardes pour tomber dans les bras
les, de tactiques anti·brac0nnage (aussi bien ä
d’une autre équipe de gardes, embusquée.
pied que dans des véhicules), de gestion des
prisonnierls et 1'édäCIl0n de l‘&pp01’ts. [ls notent
Ngus egpérons que le Parc de Niokolo Koque les Senégalais Sßus leurs ordres sont avi- ba s;;a_ cm; annég, mmqumc pm; la
des d’1nformauons. tres motrvés en ce qui con-4 premiere fois depuis plus dc deux déccnnicS•
cerne leur avenir professionnel et soueleux de Sg cgla angvagt, nous cétébl-Q,-gons la Victoirc
avril et
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1
retenir les lecons données.
Des 4x4
et des
Kalachnikov contra |es
bracanniers
,
Entre temps, la situation s’est nettement
Le Département Américain de la
Defense a fait don de plusieurs véhicules 4x4,
chacun capable de véhiculer une brigade "an.ti-braconnage’f de 16 hommes. Trois de ces
améliorée.
commum dam requcl plusieurs pw
”s}>nncs,° ßttgariisations
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d’uncffOt•t
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Las gardas sénégalalg
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parcs en, utillsant une tactique israélienne
dénommée "saut de grenouille" obligeant une
Simultanémentnla Fondation ·Franz Weber
a coopéré avec diverses organisations nongouvernementales telles que la Fondatron Brigitte Bardot (France), Vier Pfoten (Autriche),
Forsvara Elefanterna (Suede) et Friends of
Animals (USA), afin de contribuer ä augmenter l’efiicacité et la motivation des brigades an-
ti-braconnage. Des fournitures, des tentes, des
göuvemementales
et
pour une cause commune.
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ais
a
'dtuuavenir
n du braeonn
est °uste le début
mcmw. r.a°sé‘§„„r2’„„„r„ „.-„
une opportunité de se développer pour lapopulationr d ammaux sauvages. De nouvelles
énergies peuvent servir ä d’autres causes prioritaires, telles que la réfection des routes et
pOntS, ou le développement des relations avec
les villages voisins. Tout sera possible dans la
paix - meme la restructuration de la population
des éléphants les plus menacés d’Afrique.
18
1994
N° 27 janv./fév./mars
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Weber
Giessbach doit rester dans les mains
d ll |)BlI|J E SUISSE
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pour Giessbach une année de jubilé:
au printemps
l984 que le
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Grandhotel a reouvert ses portes. Son developpement de
dix ans est comparable it un chemin qui, contoumant tous les
mene
obstacles,
de GI€SSb8CI1„
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8CIZIOI1I18II‘B
sans cesse vers les hauteurs.
en l989:
Fr.
4’3()0’000
cn 1990,
Fr.
4,600000.
en l99 I!
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4 700 000
cn l992: pn
4·8()(y0()()
en 1993: Fr.5’257’000
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Le chiffre d’affaires de l’année d’ouverture
750,000 _ H a wein,
de
fut
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Voila un envol qui laisse espérer
cn I985: FL l•300•0()() (30 chümbrcs)
le meilleur et témoigne
extraordmanre de l’hötel. Nous savons
naturellement que ce succes n’aurait jamais été possible
de
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la
qualité
'
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en 1987:
Fr.
2’600 000. (75 chambrcs)
sans
en 1988;
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le
soutien des actionnaires de Giessbach. Le capital
ä l°assainissement• et it la rénovation
de Vhötel qui bénélicie aujourd’hui ät
nouveau d une reputation internationale, a été apporte, en
majeure partie, par les actronnaires.
spectaculaire
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Remercuemants ä nos actuonnaures
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soustraire ainsi ä tout jamais Giessbach 21 la convoitise de
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Oeuvre commune typiquement suisse
C’est
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pour cette
raison
que
nous
vous
invitons
cordialement ä participer, justement en cette année de
jubilé, ä Vaugmentation de capital en Cours. Devenez
si v0uS Vétes déjä, souscrivez
une autre action ou meme plusieurs! Car par chaque action
nouvellement
Gicssbach
souscrite,
devient
plus
solidement encore la propriété du peuple suisse.
actionnaire Giessbach, ou,
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utiliser, si
vous
le
voulez bien,
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bon de
souscription ci-contre (le bilßn Ügure en page 22), et, si
possible, rendez attentifs VOS amis et connaissances ä notre
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Veuillez
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séjourner ä Giessbach! Cäf
Suisse oü l’0n puiSS¢ S6
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venir
8 pas d’autre lieu en
Scntir plus heureux qu’ä
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Giessbach!
GIESSBACH
AU PEUPLE SUISSE
Franz Weber,Président
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Journal Franz
Weber
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d’administra1ion de la
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S.A. Parkhotel Giessbach a
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nouvelle tranche le capitalnnn-‘ 9
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il
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d'un prospectus séparé. Les indications prescrites par Ia
sont contenues
dans lßs ¢XPncan9n$ $“_'Van‘°$?
- La S.A. Parkhotel Gnessbach a
A
A
_
été mscrite le I4
d Son $1929 ä B"¢“Z» ¢d“l°“ de
- Le
mars 1984 au
registre
la société, la
du
le
cadre des statuts
Fr-_ 5()()_-_ I-cspecrgvcmcm gr pr r()0___ Lc
droit dyacquisition
des anciens actionnaires est annulé. Le Conseil
B¢m°~
Ä F12 10'700'000.— est
en l8'000 actions nominatives de Fr. 500.-, et en 17'000 actions
1'l0ml11H11VCS (JC F12 100.-- (donnant dl’01l 8U vote) Le Capital-11Cll011S est
C3pl13l·ElCl1011S pl'éCé(13l11 (JC la société, S‘élCVlll11
d°3dmmi5[r3[i(m g5[ qhargé gt autorigé dg dérgpmjngp aprég
cmrrrrc de ra proqédurg dg Sorrscriprrm |e Vrnrrmc dérrrrrrrf
réparti
de |’3ugmgn[3[i()n dg Qapital jugqrfgu
ßnüöfßmclll V¢PSé·
Fr.
— Les membres du Conseil d’administration sont le docteur Ulrich
Ammann,
Brienz; Me Anton Flachsmann, Zurich; M. Jean—Baptiste de Weck, Villars
s/Marly FR; M. Franz Weber, Clarens; Mme. Judith Weber, Clarens. M.
Franz Weber présidc le conseil d‘administration.
- Ascolida, Berne, exerce la lonction de vérificateur des comples de la S.A.
I5'000'000.-, ainsi que le
mgmam
maximal dg
nombre des actions d’une
valeur nominale de
Fr. 500.-, respectivement de Fr. 100.-,
de lixer les conditions d‘émission. Les nouvelles actions
donnent droit au dividende a partir du 30 avril 1994.
et
Parkhotel Giessbach
Parkhotel Giessbach.
_
_
- Depuis sa création,
dans
pris,
décision suivante: le capital-actions de Ia
nominatives, d‘une valeur nominale de Fr. 500.-, seront
émises, ainsi que des actions nominatives réservés
cxclusivemcnt ä Ia Fondation Giessbach au peuple Suisse
(rum valeur nominale dc pn r00__ (actions donnant droit
au
chaque action, indépcndammcnt de Sa valeur
n0minalc‘ donnc droit ä um von au sein de I1 Asscmbréc
générale. La valeur d‘émission des actions est fixée a
renoncé a 1’édition
loi
A
S.A. Parkhotel Giessbach sera porté en une sixieme rranche
ä Fr. l5'000'000.- au maximum. De nouvelles actions
propnéiarre du domaine Gucssbach, de leurs prets et dettes bancaires et
assurer ainsi leur totale indépendance. La S.A. Parkhotel met les actions en
souscription publique. Pour des raisons d'économie,
A
Le Conseil d’administration a
de
_
1
A
Délai de souscr1ption]usqu'au 15 avril 1994
la société a
_
_
_
SA
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Lcpréslncnldn C°nS°nnanm‘n‘snat‘nn: Franz weber
exécuté avec succes 7 étapes de
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rénovation.
Bnenz,
le
15 novembre 1993
A
:§
....................---••-----------------•--..............-.............................-.-....„-...........;.................
O
O
Bon de souscrxptxon
(
(A renvoyer ä Parkhotel Giessbach S.A., registre des actions, case postale, 1820 Montreux
Selon les données précitées, je souscris
Titre:
actions nominatives de_1a S.A. Parkhotel
Giessbach a la valeur nominale de Fr. 500.-, au
prix de_Fr. 500.- (-1- 3% = Fr. 15.- de frars
d'émission)_Apar action. Chaäue action sera
entierement li éréc au moment e Vaugmentatron
du capital.
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au dépotN°................................................................................
'
[ja gardcrädis‘p°Sim
°‘’’‘‘‘°°‘‘°°‘‘‘‘°‘‘‘‘‘°‘‘‘°°°‘‘‘‘‘°‘‘°‘‘°‘'‘‘‘‘‘°°’’‘°°‘‘‘‘‘’‘‘‘°°
·
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Je m’engage_ ä verser_sans cond1t1on le montant de Fr.
A
1)
515.- gar action souscrite (total Fr. ..........__)A£qsqu'au 1cr
mai 1 94 ä la Ersparniskasse Bnenz, 3855 rrenz, CCP
30-38104-0, compte actions Giessbach.
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Ce bon engage le souscnpteurjusqu au
......................................................,..........................
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15 mai 1994.
Nom
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pré“°m, m°°“ s°°°°°
.......................,......„........„_,._,„,_,,______,,___„,
exsere:1
A
expressément pris connaissance du fait que des actions
a valeur nominale de Fr. 100.- sont également mises en
circulation. Ces actions donnant dro1t au vote, sont
réservées exclusivement a la Fondation Giessbach au
euple suisse, pour permettre a ce1le—ci de garant1r,Adans
Pintérét du peuple suisse, le respect de son but statutaire.
J ’ai
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.
Adresse
...................
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C°d°"°“°‘°'d°m'°"°‘
1‘‘11111‘‘‘1‘‘‘‘‘‘‘1‘1‘1‘11111‘‘11‘1‘‘1‘‘11‘‘1111‘1‘‘‘‘1‘‘1‘‘11111‘‘‘1
sigriauire: .......................................................................................
Le bulletin de versement correspondant vous sera adressé des réceptlon de votre souscription
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1994
janv./fév./mars
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Produits divcrs
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Débiteurs clientéle
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Marchandises
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22.4
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23.6
4.2
Personnel
2'149'I36.85
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41.9
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Energie et cau
101758.30
2.I
ll2'90I .95
Machines et appsreils
LI44'300.00
2.9
4 l 3'600.00
3.3
Nettoyage
S2'006.35
lnformatique, Hard +
l.l
6l '3(l).(X)
62306.70
1.3
0.5
0.00
0.0
Publicité et annonces
40387.60
0.8
0.4
24089.40
0.5
30'800.00
0.2
Entretien et jardins
85430.80
1.8
96'967 .05
2.0
14.6
Ports et téléphones
85‘7 I 8.80
1.8
83'44 I .90
1.8
Assurances
Z3'263.85
0.5
32489.90
0.7
0.7
27282.20
0.6
508
Vélticules
44'l00.00
Compte coumnt Fondatlon
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Pne1Fondation
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3.3
RENDEMENT D'EXPLOITATl0N lll __9gz391,g;
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124440.30
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119464.30
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Matériel bureau. exploitation, divers
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lmpots sur capital
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1.3
60*539.50
1.3
lntéréts sur capital
l03'042.80
2.1
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2.2
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8.6
400*100.00
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Amortissements
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2'250'000.00
RENDEMENT D'EXPLOITAT10NI
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Créanciers
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Dépenses funiculaire
Solde schats. Ieasings
2l5'346.00
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228388.30
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Créance banque
777'656.80
6.6
245‘928.90
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11.6
Passlrs transitoires
TOTAL CAPITAL ETRANGER
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.15.8
L25.7L4:43.95
Salaire direction
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I0'700'000.00
86.6
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senenee l'I¢i 1991/92 _2;6A4.01 ;2%Li55..0i
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TOTAL PASSIFS
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conformément aux lois la tenue des compte: et le bilan au 31 octobre 1992, pnéscnté
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par le conseil d‘admi11istration. Notre vériücation a eu lieu selon les principcs
reconnus de notre métier. Nous attestons remplir les conditions légales concemant
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dont benéflctent pourtant bon nombre d’établlssements de Ia
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mesures de financement projet es. En tenant compte du tie
sit qu‘iI existc des
perspectives fondées que votre société ou la Fondation Giessbach reussissem
ä se
procurer des fonds supplémentaires, nous recommandons malgré les restrictions
mentionnées ci-dessus d‘approuver le présent compte annuel pour un solde
.
.
Iembeursemenne de
Fr. 467778.60 effectués par la Fondatlon, l'état des liquidites de la société s‘est
légerement amélioré; il reste cependant encore tres tendu. Alin de arantir une
exploitation correcte de Ventreprise et sa solvabilité, des apports de fände
ä long
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Fr. ll,0 millions. Considérant cette valeur courante, il existe un besoin d’ajustemcnt
d’environ Fr. 5,0 millions pour les avoirs envers la Fondatlon.
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estime ä Fr. 7,2 millions la valeur de rendement de ’h6tel. Ajouté 1 la valeur
substantielle du complexe hötelier, cela indique une valeur courante d’envimn
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de Fr. 9,0 millions et pesant sur ‘immeub e
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150.- par personne.
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125.- par personne. Tenue de soirée
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Dimanche 24 juillet
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145.- par pcrsonnc. Tenue de soirée.
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Apéritif, grand buffet
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Drmanche, 24 avril 1994, ll heures
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L’exposition sera ensuite ouverte les samedis et
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Lcs prix mentionnés ci-dessus comprenncnt
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I°0rchestre et les spectacles.
plus töt.
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est vivementrecommandéde réserver au
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L'entrée ä la plupart des conccrtsde musique de chambre est
gratuite. Collectc en faveur des musiciens.
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Fermeture officielle 17.00 h‘
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de saison, 3|Llél’II1f, buffet de gala,
danse, Fr. 140.- par personne. Tenue de
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C’est en faisant des recherches sur la
lente agonie des foréts que le brouillard
de
apparu comme suspect, Il a été
constaté en effet que des régions ä forte
densité de brouillard sont aussi des régions dans lesquelles la forét est en mauvais état.
l’état
gazeux ä
•
épais brouillard pratiquement tous les
jours d’oct0bre ä mai a déterminé l’implantation de Ia station de recherche.
zeuse s’acc0llent ou pénetrent dans la
goutte, se transforment en solutions et
S’oXydent. De nouvelles combinaisons
chimiques se créént.
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cßntralcs
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Et les chercheurs ont déjä bien avancé
dans leur quete de preuves.Al’aide d’un
réseau de capteurs, 1ls détermment ce
que contient la "soupe": de Vammomac
pour les paysages agrncoles, de l’azote et
des oxydes d’azote pour les grandes agglomérations, de l’anhydr1de sulfureux
dans les régions mdustrielles. Ces pro,.
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duits toxiques s mserent dans un systeme atmosphérique ä phases mult1ples",
c’est-a-dire sont dans un constant chan.
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dans la ptame du P6, des enercnems de
reumpe emaere s’occupent aum projet
ambaueux; prouver iunnuenee negative
des gouttclettes de brouillard sur nos foréts. Le fait que cette région soit sous un
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lorsque Vanhydnde siilfureux entre en
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contact. avec les goutteletteS ·d ßäll ܤ¢·
ment dispersées. Le gaz se liquéfie, devient un acide sulfureux ct se transforme
au contact de l’oxygene en acide sulfurique. Des métaux commerle mar1gane—
se, le fer et le cuivre,
des oligo-élements
.
donc qui sont des composants del
terviennent
comme
,
.
.
air in-
catalyscurs 6l accé-
lerent cette réaction chimtque.
Les gouttelettes de bmuillard son;
beaucoup plus dangereuges que les
gouttes de pluie, ear leur contgnu gn eau
est m0l¤Clr6, mais la concentration des
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produits toxiques eormgifs est bien plus
élevée_ Lgygqug le brouillard cnvéloppe
les feuillgs et leg aiguiues, la
somtion
hautgmgm cgncgntréc adhere ä
celles-ci. Quand l’eau 5’évapore, Vacide
deviem encore p}us eeneemre Les eires
pmtégeam la surface des aiguillgs se
aeide
corrodent, la protection contre une transpiration excessive diminue et une plus
grande quantité d’eau s’éva ore. L’é ui.
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des arbres est compromus, la résrstance contre le froid et la séchéresse disparait. Petit a petit, la forét se meurt.
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duitstoxtquesmhalés. Ils bougentbeaucoup en pleme nature et respirent le
brourllard acnde plus souvent que les
adultes. Les pédtatres conhrment un acbrutal des lTl2il2ldl€S des
votes respiratotres avec, parlois, des
consé uences dramati ues.
films qu!. sont
Les médecms preSCrl-
terrain.
i[1halaIl0l1S Ä lCLII'S
Alors cmpcehen, aussi souvent que
possible, vos enlants de rester en plem
air par temps de brouillard. Car, dans
des regions ou les produits toxiques sont
expnlség en grande quantité dans l’air,
ngug dgvgng ttvgir rccgurs an scul
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snnte; evitei le Cgntact ditect avec ie
bmuiiturd Et attcndre que la raison pe_
pins.
Ni les plantes, nt les bätiments et
ÜHCOTC moins les Orgzmcs de t‘CSplt‘utl0l’l
des hommes n’en sontal’abr1.Maladies
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ees lines gouttelettes penetrenttlans nos
bronches qui sont aussi mcnacees stnon
plus que les aiguilles des pins et des sa-
tout.
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Se finementetpeut pénétrer ainsi de par|j
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dc la toute puissunte industrie ct tes bu_
maux dc ceux qui QQU5 g()uv@i·nt=m[_
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Les
routier.
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fort
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cises au-dessus de regions mdustrielles ou
gaz toxiques ne peuvent s’échapper, car Pair chaud enveloppe la
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BRQUILLARD; se eompose de gouttelettes d’eau qui
se conden—
Sem dans
e sure et anhydride sultureux, se orrnesunout
c arg
Pßndam les Sorrées hllmldes et frotdes del automne et del hiver. Le
BROUILLARD DE RAYONNEMENT:
surtoutl’été,
réduite ä
Pair ct dispcrscm ia iumiére La vlslbiuté est
1* an est gaturé d’humidité_
mging d*un kueniette
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se forme en petites
et sans vent, en parclaires
nuits
les
pendant
Couches au raz du sol
de la chaleur
sol
d’hiver.
Le
dégage
mois
les
pendant
ticulier le soir
Il se refroidit ainsi avec les
sous forme de rayons ä ondes longues.
la
temperature descend JugCouches d’air humides pres du sol,. Sl
P condcnsimon dans
amvc
Pau
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de LOS Angeles" appelé aussi smog photochimique appafäß
d’un fort rayonnementdu
il se forme sousl’inl1uence
oxydes d’azote et/ou hytels
toxiques
soleil et contient des produits
drocarbures.
BR()UILLARD DE MONTAGNE: Se forme lorsque des masses
de montagne, se refroidissent et absorbent
Le marcheur croit von du
réal'té, ce Phénomene marque le Passage vers la for-
d’air remontent a llanc
l’humidité s’évaporant des foréts.
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roui ar
BROUILLARD D’ADVECTION} c
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est le brouillard
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htver, des masses chaudes et huse forme quand, en automne et en
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ke" (fumée) et "fog" (brouillard). Cette forme de brume ou de
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de
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sont des accumulattons vtsibles de gouttelettes d eau et
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cristaux de glace, flottant dans l air. Tout comme le brouillard,
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NUAGES:
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„Sous l in-
llottent
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sol nettement plus froides.
sus des surfaces d eau ou de
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l air se refrotdtt. Le broutllard
turbulents,
lluence de ces échanges
•,
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did advectton peut etre si perststant que le soletl n amve pas a le
ie
pour
atmosphériqucs
données
des
n
lu
H faudra unc lnvcrsm
9a
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,
,
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forment par la condensation de la vapeur d eau dans,. l air.
Les nuages ont une dynamrque tres prononcée. Pendant qu ils se
forment d’un cöté, ils peuvent se disloquer de l’autre. Le nuage est
elles se
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air.
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(Source: Bild der Wissenschaft 11/93)
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de 100 ml, solidement reliée 21 l’enton—
noir par un pas de vis. Cette bouteille
permet de transporter Véchantillon récolté dans un laboratoire d’analyse. Le
collecteur est lixé sur une barre en métal
réglable en hauteur et protégé de la pluie
par un toit d’un diametre de 40 cm. Le
Les chercheurs effectuent réguliereles dépöts de
alin de déterbrouillard
de
gouttelettes
son
contenu en
miner Vimportance de
ment des mesures dans
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ßonteills
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“’°‘P‘ant apnclncnnsctanr Passna
centre du collecteur se trouve
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avec une circonférence exterleurc de 20
cm. Ces deux anneaux sont maintenus ä
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ät
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Av sébtv
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des
2mm. La longueur totale
lils
est
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Les gouttelettes de brouillard, accolaux lils verticaux descendent le long
de ceux-ci pour étre récoltées par un entonnoir collecteur en PVC dans une bouteille en polyéthilene d’une contenance
s c,o;„ d·„„;,,
riodes sans brouillard. Par contre, les
tout débuts d’une phase de brouillard
lés
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néntne ds
collecteur sont
nä nn 6}
Places Par In sclannnqnas, sn' nn s“P‘
port sn vlsm am En I sbssnss ds
brouillardele teut est placé sous unc
cloche a 1 mtérieur. Une souillurc par
dépöt peut ainsi étre évitée lors de pé-
paralleles en déderon d’un diametre
et distants l’un de Vautre de
0,2
lils
de
¤9~·¤<=
I
sont souvent insufisammcnt enregistrés
ou pas enregistrés du
tout.
Les dangers du smog électrique
Alain, un professeur de
sport d’unetrentaine d’années
avait des douleurs dans la pol-
une peur panique
chaque nuit dans son lit;9il a
été ßdmis ä Pl¤Si¢¤YS F¢PdS¢S
en urgence ä l’höpital oil il se
nonvan lapldamanl nncnx ' ct
'°V°““
tetenbst “?“‘“d9
trine
et
am S9 ""*‘S°“·
Sm
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ds ssnté du Jenna
sportif ne cessait de se dégra°
dar.
Jnsqn anßnln On una
sms _*¤¤ ¤<>¤S¢¤“¤¤¢ de tem
Son snnsnsmsnt
„¤<>ntr<>¤@t
des champs
détecter
de
alin
électriques.
et
magnétiques
Les „,„„„,S révélaient la cnsa ds ls rnaladlai nn ssbls ds
shsutfs défeclucnx dans le
mstslss ä eau PF<>Y9<l“a“ “P
I-Jann
qu!
déféglßmüdl
tnsttwt
piece fermée étaient
l’amiante et Valdéhyde for-
une
mique. Maintenant, on sait
que 70% au moins des maladies provoquées par les
¢9¤diü<>¤S ds l<>g¢m¢¤1 9* dß
travail proviennent du smog
élacmqna
Dans In shatnbre ä cousnsn les sr>r>%{¤¤*S élsstnquss
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reux. L’organisme se
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Sende matelas ordiiiaire sur
un ut cn bois ct rapidcment, ii
Navait plus de Soucis de Sam
.
Auparavant, on pensait que
les principaux poisons dans
smog électrique dans votre habivous devez observer les regles suivantes:
Si vous voulez réduire le
tation,
* Eliminer totalement les réveils électriques de la chambre
A couchet - cn tout au moins les placer au pied du lit,
* Ne pas placer des appareils Sans Hls de surveillance pour
les
bébés äprtntlnnté de leurtéte.
—«
Leehamp magnénqnn tnevene les nnttn ne im poser des
un mur derriere lequel se trouve
appareils électriques contre
uu iii_
*Bani1irdétinitivementdesa chambreäcouchertélévisien,
chaine stéréo on tntnnnetn. Méme etann, in pnnnqncnt „„
champ électrique. Tirer au moins les Üls des prises tous les
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le réseau et la faire
monter dans son armoire électrique sur
Des méde¢i¤S„ d¢S phySi-
Vinstallatiou dcsservant la chambre äcoucher. Cetteprise éli-
ciens et des biologistes s’accordent pour dire aujourd’hui
mine le courant de tous les tils aussitöt que le (lernten appareil
<l¤<=
lss
Champs
élsmms-
g¤éüq¤¢S mddinßm
19
nux
des informations venant des
cellules nerveuses et allant
vers lee differems ereenee et
Ie eeweeee Il ee reSuite de S
maux de
tmublee
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protégeln:
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nenn-
de ds racnpérannnz
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<‘°ns‘°n ‘ 155 v<>1tS „¤ naar de
Pcaul L° Pmf fassn F°mP‘99
met en
"°‘n°“S° Pendant ls n“n·
¤hsr¢h¤¤¤ ls Calns st ls dstanta Une agrasslon Parma'
nente par des champs magnétiques et électriques peut per-
comment se
.
ineemniee
rythme eeI__
stete,
de
.
diaque, allergtes, stress et
cancer.
s’éteint (lampe dechevet par exemple).
’
·•=
Attention: il exnte dans le commerce des prises
pour 200 francs environ qui promettent de "décontaminer"
1*hnblt„ntlon. Elles
trontnuettn erret.
St vous voulez vous équtperd un appareil de mesure,_saapparells valables co(1tent·45O francs au moms.
chez que
decs
me somme, vous pouvez_ ftme analyser votre apPour a
partement ou malson par un techmcien spéclahste en mesures d um institut de bioconstruction.
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N° 27 .janv./fév./mars 1994 27.,,
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La mort mexpltquee de bebes due a des rayons terrestres?
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le profes-
un chercheur allemand,
le méri—
seur Uihlacker de Lehrte, quc revient
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des
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mon
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Presence
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égadémonlré
a
Uiblacker
rayons tcrrestrcs.
génélement que les déces intervicnncnt, en
les 3
Pal, endant une ériode se situanl entre
jour? avant et lesp2 _l()UI'S HPYÖS la plCl|‘lC ll]I]C,
Pour peu qu'i| y alt encore des influcnccs de
Smgg é|gc[t·§qug prqvgnant dg let prgxjmité dc
llgnes il haute tension, il en résulte une aug—
lllentation considérable
du
potentiel destruc-
leur des rayons lerrestres. Dans ce cas, il faut
ledoubler de vigilance alin de ne pas placer le
berceau il des endroits exposés.
.
Üf|
L8 méihodé dll
Pßlldlllß
99*
lßcesslble ä tout lll!
pourdéllyaune multitude de posslbllltés
—.|
|.
|9
teetet inecanlquement ces points dangereux.
mais nous nimerions vous montrer comment
sans
les déteeter vous-mémes,
Vous
pcuvez
d’un_penäide extérieure et sans frais: al’aide
mcaserez
en
vous
que
pas
dule_ Ne pense;
expéI°l€llC€ 3 dé-
|.
in
Päblcs, Notre tres longue
populatlon est capable
|.
|Q
»
2
|.|
lhontré que 80% de la
de manier le pendule, Vous U[lllS€l°€Z votre
€0llier ou une ficelle ä laquellß VOUS
cm
Cherez un pctitobjetäunc distancede 10
6V6€
mOlllllé
thé
de
sachct
¢¤Vir0n, Méme un
Son eotdon fait Vaffaire. Faites balancer Ce
ll‘ld6X lm
Pßndule improvisé par-dessus votre
mouvement
avantet en miete, en évitant tout
haulälrculaire, Posez nintsin question äewolx
" St-C6 Q¤¢
vous-meme:
l¢oual’intérieurde
cet
Cl'\dl‘Ol[ CO[lVlCl‘l[?”,
UH légßf mouvcment
·_
(dans le sens des Hl
mouveguilles d’une montre) l’approuve, un
.
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cifßulaire vers la droite
ment vers la gauche indlque un danger. Les
réPüints de jonction ne provoquent aucune
E
plus grande vigilance en choisissant
Yemplacement du berceau de Ieur enfant.
nous a semblé utile de Iivrer les
II
informations et recommendations de M.
Frölich ä l'appréciation de nos Iecteurs. Le
débat est ouvert.
La rédaction
Le présldent de Ia Fondatlon "ErdstrahIenschutz" est de |'avis que la mort subite de
beaucoup de nourrissons (cad. de bébés en
bonne santé de moins d'un an) surviendrait
seulement "si le lit du bébé est placé a un
endroit exposé ä des rayons terrestres".
Selon Iui, les parents devraient done observer
cllmul fatal
actionl plus loin le pendule réagit a nouveau.
la
Le systeme immunitaire une fois
maladies, en particulier du cancer. La plupart
des maladies cancéreuses sont probablcment
évidemment de
d‘insommnies, de douleurs dorsales, etc,.
rayons dangereux. Si une délocalisa—
tion n’est pas envisageable, on doit avoir re-
fulr ces
CÜUTS ä UNG pl‘()l€Cll0H lldlipléll De l°l()l]]—
breuses méthodes de protection se présentent
mais l0UlCS HC S0l‘ll pas liables Ä l0Ilg l€l°lTl€.
Pablo
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Les rayons terrestres sont nocifs pour tous
les étres humains car ils peuvent détruire le
ousYSteme immunitaire. La potte est alors
de
sortes
toutes
Verte au développement de
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Eldatmhlcnachmz Buchs/SG
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ls Sclcnnnqnc n°nan'
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dans Menno von Limburg Strrum. Elle al’avantage d’étre peu
Pl°°éd°'_‘l“‘
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coüteuse et le maténel nécessaire peut étre confectionné par
n’importe qui en peu de temps.
Il faut se procurer un cäblg
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double.
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matelas, SCS extrémités sont
CH mettant les
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lils
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se croisant, c’est-ä—dire
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on a Vhabitude de se tenir; il
peut étre placé sous la chaise ou
posé dessus et sera caché par un
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neau de protection, une évolulion favorable
de l’état de santé est souvent constalée et des _
améliorations peuvent intervenir au bout de 2
ou 3 scmaines: disparition de maux de tele,
tlomuine.
solution est
libéré
·
l‘inlluence néfaste des rayons lerrestres soit
par une délocalisation ou par la pose d’un an-
dues au contact avec les rayons lerrestres
mais malheureusement, il a été omis d’et‘1ectuer des recherches ou des statistiques dans ce
La meilleure
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tissus.
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Notre Bonrook Lodge vs! zlvvvnu un jurzlin rropicul vrrv/zumé.
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par Judith Weber
déluges, chaleur humide étouffante, terrains
engloutis et routes inondées pour agrémenter
ses vacances?
a pas si longtemps, les gens du Nord de
l’AustraIie désignaient I’été (de décembre ä mars)
par un mot Iaconique et précis "the wet", le
mouillé, et I’hiver (d’avril ä novembre) par "the
dry", le sec. A part quelques touristes aux idées
bicornues, personne n’aurait iamais songé a se
déplacer au nord pendant la période du "wet".
Qui aurait idée de choisir pluies torrentielles et
ll n’y
«
Une nouvelle découverte
du tmlnsme
La période seche avec son ciel éternellement
bleu et rayonnant, avec la fraicheur de ses nuits
de
et d’aoüt, s’imposait tout naturellement
saison touristique par excellence.
iuillet
comme
La saison Verla
Depuis que
la
Fondatlon Franz
•
•
•
"La sa1son verte" dans le Top
End est aujourd’hui, pour eux, un
•
•
•
•
ont découvert le
charme étrange de la saison des
ristes australiens
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n’est plus triomphant, plus étin-
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argument publ1c1ta1re de poids. A
juste utre. Car Jamats la nature
n’est plus belle, plus généreuse
qu’a la
traliens persécutés, et que les mé- dans son abondance verte
dias australiens ont largement saison des pluies;aucun spectacle
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commente cet evenement par n’est plus grandtose que les dehl’image et par la parole, les tou- rants feux de bcngale d’un orage
Weber a acheté en 1989, en pleine sa1son des plu1es, le doma1ne
de Bonrook pour les chevaux aus-
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Prince; des ygyaumes
Verts
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interesse ici en
contestés et hautains de la brousse,
et le h3S&l°d SCUICITICDI
HOUS
bas dans la brousse, sont au sommer
leur beauté. lqeurs corps ronds et
quand nous avons la chance de les
voluprencontrer! Car ä l’epoque
délueuse des grandes plu1es, ils se
Ils
Fßbcnt ä nos regards indtscrets.
z
I
deplase
de
¤ ont nullement besoin
Ger aux places a fourrage et aux
in-t
points d’eau. Ils sont les maitres
•
les fall
rencontrer, trop rarement, dans'leurs
la présence probable
de chevaui?
SHllVag€S. D’Lll1 geste HUIOITIZIÜQUC,
je saisis
mon appareil photo.
domßmes vei·tg_
„
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latout premier lieu: nos brumbies,
luisants se dessment, magmfiques,
sur le vert eclatant du paysage...
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Mais ce qui nous
de
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Des princes de lu brousse dans Ieur royaume vert
B|’l||'lS I‘I18I\a¢;3I‘IIS
Présence secréte
Quelques secondes plus tard, la
C’est donc par un pur jeu du ha- silhouette d’un grand cheval émergg
clairiere qui
sard que fan croisé, lors d’une ran- des hautes herbes de la
un
’entends
J
moi.
donnee a pied dans le Franz Weber s’ouvre devant
c’est
un
inquiétant,
Territory, un de ces troupeaux de bruit inconnu et
menagant.
maitres de la brousse. Un mouve- haletement fort, saccadé,
mauvai—
en
ment imperceptible dans1 les buis- Je m’aperqois que je suis
,
j’ai devant moi l’eta—
sons, une lueur instantanee de cou- se posture, que
d’un troupeau de brumbies, qu’il
leurs vives dans la verdure a une dis- lon
di·
tance de cent pas environ trahtssent y a entre lui et moi une relation
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Weber
Journal Franz
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in lu couservution de cet unique
Par votre séjour in llonrook, vous coulrihuerez tlircclcmeul
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Le refus et la colere de l’animal
moi en vagues
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Vdeferlent
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chaudes. L’etalon est furieux de ma
presence. Il gratte le sol avec son sabot anterieur gauche, fait monter un
1
nuage de poussiere, souflle et
haléte de plus en plus bruyamment et
commence a foncer sur moi, agressif,
jles yeux revulses. Une frayeur gla—
me paralyse.
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Fquplg dg sguvgrains
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Je suis absolument vulnérable: pas
de rocher pour m’abriter, pas d’arbrc
pour grimper dessus, pas de crevasse
duit sa famille dans la brousse.
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poussent en avant, se profijusqu’ä
apparaitre comme un
lent
groupe homogene dans la plaine tendue de vert. Quelques secondes seulement, et le tableau enchanteur se
desintegre. L’etalon, sevére, recon-
riere eux,
grand cheval,
de souverams.
aufs
dans la terre pour que je
D’autres silhouettes plus floues tournent en rond dans l’herbe haute der-
certainement sa favorite, se detache
du troupeau dont le mouvement uniforme est ä peine perceptible derrie—
re les branches des arbres, et se joint
ä l’etalon. Vigilants ä Vextreme, humant et observant, expirant bmyam—
ment de temps a autre, mais immobiles, ces deux magniüques creatures me contemplent de leur regard
Petit
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Il fait
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l’inüni.
N
N
denonce une curiosité mal contenue.
pivoter son corps en
un mouvement imposant, se met en
travers du terrain et semble grandir a
furieux.
tion.
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isnv./remxmars 1994
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que c’est une mauvaise rela-
recte, et
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Franz Weber
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les buissons, et leur attitude
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tendue de
vert.
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N° 27 janv./fév./mars
1994
]0lII‘I13l
Franz Weber
de Ia présence des chevaux
sauvages en Australie
L’origine
Pourquoi et depuis quand y a—t—il des
chevaux sauvages en Australic? Nous
avons entendu de nomhreuses explications et les versions les plus variées a ce
maturité sexuelle,
étaient violemmcnt
ils
devaicnt quitter le troupeau mais n’ou—
bliaient jamais d'cntrainer avec eux
Lcs petites communautés urbaines
dans la brousse mcttaient en general un
Laissons parler aujourd’hui un
"Aussi" de pure souche, le propriétairc
foncier A.B. Patterson qui lit la guerrc
des Boers ix dos de cheval et qui nous a
rapporte les faits suivants dans sa chro—
*nique des années
de4 miles carrés environ il dispodes propriétaires dc chevaux, pour
y laisser paitre leurs animaux. Si l’herbe
commune devenait rare ou si les cheVZIUX, comme c’est dans leurs habitudcs,
uvuicnt cnvic de changcmcnt, ils émiterrain
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quelques autres ont pris
le large par lä... Ils ont trouvé un milieu
qui leur convenait et ils ont formé les
noyaux des premiers troupeaux sau-
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Plus tard, lorsque les fermes isolées
,aussi possédaient leurs élevages de chevaux, une autre cause d’apparition de
troupeaux sauvages se fit jour: toute clöture abattue, tout enclos brülé provo—
quait la fuite de chevaux qui se regroupaient dans la brousse. Quand les poulains d’un de ces groupes arrivaient a
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Queensland et emmenaient avec eux un
grand nombre de chevaux de monte et
de chevaux de trait. Et, comme c’est logique lors d’une longue marche avec des
chevaux, quelques-uns sont partis dans
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VÖIEJI
la vie: si l‘Es-
pays du "manana" — dcmain
la brousse est logiquement le pays de
Vaprés-demain. Les propriétaircs de
pagne est
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Alors, ces gars étaient en route vers le
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CINICVHUX et
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chevaux
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Iiqucmcnt pas dc clötures,
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Le pays de I ,apr°s'demaIn
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chevaux trouvaient moins fatiguant de
sortir un cheval d’un troupeau qui passait par-la, ou d’en subtiliser un autre 21
un voyageur ivre, plutöt que de risqucr
leur vie en poursuivant un troupeau miSäuvage dans la brousse.
A.B. Patterson
Inc°mparable
quelquesjuments: et un nouveau tro_u—
Peäu était né- En Pw de ‘§mPS• IIS
étawnt Tépams SUV mut le COmm¢m·
A cette époque-la,
n’y avait pas de
monde un vrai
homme de la brousse ne se serait assis
sur une de ces vieilles bicyclettes toutes
déglinguées que l’on rencontrait alors
il
voitures, et pour rien au
sur les routes.
Chacun
avait
donc son
cheval.
AujO„rd·hui_ [CS troupeaux de Chc_
vaux sauvages se font rares en Australie.
Si, parmi vous, il existe un chanceux qui
peut se vanter d’avoir, sur ses terres, un
troupeau de brumbies, je lui dis franchement: laisse—les tranquilles et fais-en une
attraction touristique! Une horde de
brumbies galoppant ä pleine vitesse a
travers champs est un spectacle magni-
fique et incomparable.
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que soit préservé ä tout jamais le refuge sür et heureux oü
Bulletin
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Texte de Judith
27
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Franz W€b€I‘
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jam:./fév,/mars
33
1994
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la littérature australienne
Weber basé sur
consacrée aux brumbies
n’est pas touiours ausNorthern Territory, on estime pouvoir l’histoire des brumbies
trouve Ia plus gran«¤0mpter entre 20'000 et 50*000 brumbies a si affirmatlve a ce suiet. 0n
a Carmour Plain Murganella,
ce lour; als vivent de preference dans les en- de concentration
des barrages dedrouts ,isoles. Lopmion populaure les situe au- dans certames parties autour
Daly et Victoria Rifour d Alice Springs. et du Tableland, consude- Roper, McKlnIay Margaret,
Gulf ou dans Ia
fee comme Ia region offrant les meilleurs ver, mais aussi dans le Central
:¢0nditions naturelles pour les chevaux. Mais peripherie de Carpentaria.
Dans
le
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Célllllé famlllalé
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LGS brumbies évolucnt cn harcms
(gmupcs dg mpmducüon) ou gmupcs
de célibataires. Dans les harems, nous
trouvons un élalon dominant, SCS ju_
ments et leur descendance. Dans les
gmupcs dc célibataires vivent des
Jßunes étalons de 2 a 4 ans, exclus de
célfäur groupe familial. Ces groupes de
llbataires (en regle générale
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*Par 6
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sécheresse, quand les
petits plans d’eau s’assechent, les chevaux dépendent des points d’eau plus
En période de
2-6 che-
peuvent
les chiffres
Vital
aller
de
5% 40%,
21
selon les conditions climatiques. Les
causes pricipalcs de mortalité sont la sécheresse, les plantes toxiques et les para-
mes chez
Un
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grand
nombre de chevaux meurent pendant la
pénodc de Séchcr°SS°· quand la “°“"l'
ture et l’eau se font rares. Les juments
Ponamcs oa anaaamcs ae m°m$ de
dcux ans- amsl QPC les Vlaax chayaax
mcurcm les Pmmlcra Pendant la acch?
las
P°“la‘“S·
,
harems qui peuvent compter
entre 6 et 20 chevaux.
pomts d’eau permanents sont indispen-
Les groupes de célibataires occupent
d°autres territoires que les harems. Les
étalons meneurs de harems ont besoin
de paturages ab0¤da¤lS Bl SUTS all!} Ö 68-
M°rtaIIte
Que
a
les
sables a la survie des chevaux.
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surer la nourriture et l’eau
pour les juments er leurs poulains. Ils
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occuper que de
ne doivent s
leur propre croissance, se
Contement de terrains plus
ärides. Ils reviennent aux pa-
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lurages plus abondants
qu’ils ont l’äge de convoiter
juments ou pendant des
Périodes de sécheresse.
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puissant peut se créer un haFem allant jusqu’a 50 juments. ll permet alors a trois
OU quatre de ses fils de rester
au sein de ce groupe.
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Retourdanslubrousse:I'0rdredeI'éraIonestex¢·r·uté_.ranscomestation.
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N°27
1994
lanv./fév./mars
turel, c’est-a-dire
domestiqué
profon-
si
dément que le cheval. Aucun autre animal ne retourne, par conséquent, aussi
rapidement et de faeon aussi dramatique
a l’état d’origine de l’espece. Les cheevaux sauvages sont véritablement sau-
vages
peuvent se révéler terriblement
violents. Entre un étalon pur-sang avec
ses 15 juments sur un terrain clöturé de
50 hectares et un étalon sauvage, ignorant les hommes, entouré de son harem
de Jllm¢lllS» la dlllfallfllcaesl Sl élldlma
lllla l dll lfldll aVOll a lalle a d°llX_ P$‘
Pccas alllmal¢S ¢0mPl¢l€m¢¤l dlllé·
et
lrentes.
rendent a l’eau a leur tour. Si elles y passent trop de temps, il s’inquiete et commence a agiter la téte. S’il considere
qu’elles trainent vraiment trop, il les
chasse hors de l’eau a coups de sabots
furieux, les fait galopper devant lui et
s’éloigne du point d’eau qui, soudain, lui
Le cavalier le plus
émérite n’a aucune chance de suivre un
troupeau de brumbies avec un soupgon
de pur sang dans les veines et connaissant leur territoire a fond.
battables au galop.
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de plus en plus dangereux.
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gage et l°“J°“lS sul Soll Palm clllml‘
chercheurs d’eau dans
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Le chasseur a pied
désert
doit étre capable
de reconnaltre la jument maitresse dans
un trgupgau pafssant en ln‘“^nObillSé_
Les troupeaux sauvages d’Australie
C’est elle, la plus intelligente gl la plug
dévouée a l’étal0n, qui doit étrc abattu;}
lapI‘emlÖrC.Sl Ull€21Ulf€_lUlTl€IllCSl2ll7lll-
utilisent leur savoir instinctifet creusent
d°€au_ L0l·Squ°un€ jument
pour trouver de l’eau en PéI°l0d€ de
OU les CheSéchcrcssei
réslstcne
VZUX d<>m¢Sli<llléS aalallml PéYl_d¢PU¤S
l’abreuvoir, boit sans se presser et retourne paare. si cue n’est pas en chaleur, l’étalon ne s’en occupe absolument
des
treue de 60 em Säulsmcvl leur SafllSem
P°%" l'°“”°' ‘l° l °a“· a'll¢“l§· °“ P¢“l
Voll Veler aa able de aeas Sl plele“aS
qaeles ehevaax eatlam de eleaSelyalS'
immediateau galop avec Son
lldaP°all· La Jamam maitrcsse ac dvil
rw ötre wée- mais seulement blcssée
gllaV°m°“l~ Ellc aa doll PlllS POllV0lV Sa
déPlac°l— mals dvi! Pdlwdll allcdla
paralaseat eemplelemeae
ll€mlll·
Prcnons pour excmplc Vabsorption
du premier
groupe menllenne a Self, elle Se rend
tranquillemcnt au point d»caU OU ä
pas.
Il
lui arrive
meme
de
trotter tout
vers l’abreuvoir et de laisser toutes
‘·seul
Scsiuments SMS
RÜÜUGIS
le sol
l0l'lglIClTlpS.
Sl1VV¢lll¤¤C¢-
mgnl
vie
|)I‘éS6|'V8|I'lI Ia
,
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sent le sol, pendant que les autres attendent, patiemment, ue l’eau arrive a la
l’un
surtéacf:. Ensuite, ils descendent,
apr s ’autre, dans
le trou,
'
'
Iusqua dans
la
Aussitöt le coup de
d’eau devient ici un rituel compliqué, effectué avec une prudence extreme. La
horde sauvage arrive au grand galop, face au vent, comme des dingos. L’étalon,
trés Vigilam, Sc trouve ä la Pointe du
troupeau. S’il a la moindre appréhen[Sion, il anétcl SCS juments ct Sqwancc
quelques métrw Encore ct toujours, il
hume le vent- Lorsque tout lui parait Sür,
juments prés de lui dqm
les anétc ä Sa ham
[cm- Gare ä la jument qui cssayc de Se
faumcr plus loin, cue est trés Sévérc_
ment punie. L’étalon la mord au garrot,
se retoume et la frappe violemment au
«ventre avec ses sabots. Elle gémit, l’étalon agite furieusement sa téte, se calme
peu a peu a la vue de l’eau et s’en approche d’un petit galop léger qui lui est
appcue
ICS
hcmisscmcm, mais
propre.
‘
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Vi ilancg °am§i$ démßnfie
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leax et
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eau Jasqa,,ä
Y a aaeaa sl¤¤gä¤ E"Sal'
SeSJamemSJ“Sqa aa palm
le plus bas du terram, atin de les protéger
des convoitises d’un éventuel rival, penle
_
boivent et re-
polgfie
elle S
gt g’gnfl_ll[ ä
Quelques chevaux seulement creu-
‘
il
l’étalon llabandonne
tue,
Dans
l
ll
dant qu’il étanche sa soif. Il boit vite et
goulüment, se retire ensuite rapidement
et gagne le point le plus haut du terrain,
atin de contröler et d’observer tout ce
qui se passe, pendant que
les
juments se
smménß Sea troupeau dam la l“ll°· malS
ne femal paS Plus ds lee wélrcs
l elalea
ae S apeleelve, de
labeence de Sa wmcnt faveme el “ al'
rete le troupeau. En aucun cas 1l n abandmmela
Pléfeléa Gllldé
s
s
amtt
de
la jument agoles
appe
p
par
le
force
troupeau
il
a faire demnmsante,
tour et le rassemble autour de l' animal
blesse, nonobstant la panique qui éclate.
Dans cette situation, un cheval apres
l autre peut etre abattu sans probleme,
Le dermerapérir est toulours l etalon.
llS
avant que
,
Des ragles c°mm° dans
I1
Anden Testament
,
,
Lgs hevaux domest,iques alssent
F:
om er eurs eircrements sans y preter la
I
moindre attention a l endroit ou 1ls se
trouvent. Meme en enclos ou en écurie,
ieuls certams étalons et les l’oneys Shetand se réservent un endroit ä part pour
poser leur fumier. Les chevaux sauVage.S’.laar contra font dc celle foncmm
queudlelme tout an eeremomal
_l
troupeau quitte un lieu de
päturage, Vétalon dominant s’éloigne un
peu, leve sa queue et défeque. Sa jument
favorite s’approche alors, renifle les ex-
Lorsque
W
le
créments, se retoume et recouvre ceuxci de ses propres déjections. Ensuite,
toutes les juments et tous les poulains du
troupeau font de meme, a tour de röle.
On reconnait facilement les endroits fréquentés par les chevaux sauvages aux
tas de fumier déposés, hauts de 30 cm et
d’une circonférence allant jusqu’a 1,5
métres
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Au début de l’été, les brumbies souvages sont au sommet de leur forme, im-
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de
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Franz Weber
Älournal
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27 lanv./rev./mars
Bllsn de la Fondatlon Glossbnch nu p•upl• sulsso, 31.12.1992
8ll•n do la Fondatlon Franz Weber, 31.12.1992
Aktiven
Pssslven
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Cnlsu, chequos poshux, banquo
Titel
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Aktions Parkhotel Glossbnch SA
Fondatlon Glushsch su p•unl• sul•••
518142.79
160 000.-Actlt
189661.10
195 234.15’
Pnsstl
2220.80
4847.40
1 346 171.71
Dibltours dlvors
Actlf transltolro
lmmoublo
Enulpomont
79 436.84
18 170287.75
1660.85
758938.10
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Nloblllor, volturs, m•chIn•s
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Actlls trnnsltolns
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20 000-67 700.-T"
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Enulpoment ordlnstour
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36
]0lII‘nal
N° 27 janv./rev./mare 1994
Franz Weber
progresse
Plus de vingt ans apres, on admet que le Val d’Anniviers a été sauvé du pire et
harmonleusement sans les “SlIperS1a1l0nS” que Franz Weber a C0n1baHtIeS avec succes
W
F
b
pas tort
,
·
septembre 1972 ä Lausanne. Franz Weber attaque
les promoteurs qui ont decide d'engloutir le Val
d’Anniviers dans le béton. Pour mobiliser les
Anniviards contre la destruction de leur vallée, il
lance une petition qui réunit, en 48 heures, les deux
tiers de la population adulte. Fort de ce succes, il
fonde I'association "$auver le Val d’Anniviers" et,
malgré des inimities puissantes, donne une
conference-debat a Sierre. Ses adversaires le
Qui tenait ces propos?
»
. . .
conspuent, mais ils ont déia perdu. Berne
n'accordera pas de dérogation en faveur du
bétonnage. Franz Weber, qui risquera encore d’etre
lynché par des promoteurs en fevrier 73 a
en Valais.
bienvenu
n’est
pas
Chandolin,
Qu’importe, il ne s’est pas battu pour rien. L'an
passe, enfin, deux decennies apres Ia lutte, il a eu
un sourire en lisant qu’un promoteur de Ia region lui
rendait iustice: "Nous devons beaucoup a Franz
14
qui fait du bruit, le
Une conference de presse
Weber.."
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V
t.,
Tenez-vous bien, ni plus ni moins- que
le président de Vissoie, Urbam Kittel,
ancien promoteur du Val d’Anniviers!
Dans un article de notre confrere
Thierry Ott, paru le l2 février I993
dans le Journal de Geneve sous le titre
"Le Val d’Anniviers mise sur le
tourisme doux”, Monsieur Knittel
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que nous étions prets a oublier: que
notre atout numéro un, ce sont nos pay-
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double de 300 a 700.
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chiffres du début du
nées,
V
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"Nous devons beaucoup a Franz Weber... Quand, il y a une vmgtame d années, il est venu a Chandolin et a SaintLuc pour dénoncer les risques de la mégalomanie, nous l avons fort mal reeu.
Meme si nous ne voulions pas nous
l’avouer, il nous a pourtant convaincus
de quelque chose que nous savions mais
Vlngt tlelnlelen un-
,
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Val d Anmviers, Urle
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"Les gens qui ne
ß
pas
encore ont alors découvert une vallée
qui était restée préservée. Ils sont venus
par milliers. Et leur affluence a accéléré
le processus de prise de conscience: non
seulement nous n’avions pas besoin de
gigantisme, mais nous devions le refuser."
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notre histoire et nos
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des terrains
donc des paysages.
En nous rattachant a
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un facteur de dyna-
mlsme
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elles
social. Enlin,
plaisent aux
l0UTl$l€S-_
Les projets de "superstations" n’ont
pas été réalisés, mais les villagers ont
joué a fond la carte du tourisme, indispensable a leur survie. Ce tourisme
contrölé a permis de relancer l’agricul-
_
‘
_
l
lei,
la
_
quantite est incompatible avec la qualidemain 10 milte. Sl\Ol”l me proposait
refuserais! L’oblions a investir, je les
jectxf ideal: une croissance annuelle de
l,5 a
2% seulement."
V
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Une conclusion que Franz Weber
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Franz Weber
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d’AnCelle de Franz Weber ct du Val
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En fait, son amourindélcctiblc ponrle
d Annivicrs, Franz Wcbcrlc resscn-
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ll)72,vivantcnharmomc avec cetl
coloréc cl odorilérantc du V·tI.
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Pour lui préscntcr Ics problemcs du Val
d Annivicrs: six promoteurs et entrcprcHeurs ont mal supporte le coup dc frcin
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de vente a des ctrangers. ,Sans
Prendre le pouls de leurs admimstres. les
Présidents de communcs. approuvcs par
tions
Conseil d’Etat valaisan, ont adrcssé
Une requéte a Berne pour obtcnir des déS
V0g ations aux r·stri
L·tion.V
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Ill.\/Jl'llf/(IlI()Il.'(1l“IHll'lllZ.
communc de Saint-Luc, Henri Pont, et
unc vingtaine de solides Anniviards,
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el-Vom obllgoß de
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Une cnquete rapide mais serieuse, faile par Franz Weber el SQS amls dans
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ment. que dv
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Wenger!
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Laigsens parler Franz Weber ("Des
montagnes a soulever”, Editions JeanJacques Pauvert);
V
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Au Cours‘ dqmc confémncc de presse
qui se déroule a Lausanne le l4 sepstilitembrc l972, Weber dénonce la
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pretendent que toute
V
derriere eux,
,
V
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Le retentissement médiatique de cette
rencontre crée un état de guerre contre
Franz Weber dans l’ensemble du Valais.
Peu importe que l’amoureux du Val ait
reisen. un "étranger" n’a pas a ~se méler
·
V
.
des affalr€S
lllt€l°ll€S
Coußagcux Jusqueä
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1442 habitants du Val
,Parmid Anmviers, 600 rcpondent NON en st<°°
·’Bernells
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’ant une petition qut ll'?
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Franz Weber fonce. Avec le·Prol‘esseur KarlW1eland,l ancien presidentde
EXtraIt Ü Vra Ö
Franz Weber- u
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lncgngclgncg,
[
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Siem; pour y domcr uns confé_
rence: "Pourquoi je aérends le van d‘An¤lVlerS”. Devant 500 valaisans, il se bat.
Seance s’achéve dans un tumulte
mals beaucoup commencent ä com’rendre u’ils ont un Patrimoine a de
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fait
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veux dire qu’a quelques balles et coups
de poignard pres, je vais connaitre un'
bon nombre de ses états d’äme
Bcmc meme.
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arriere-garde.
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cucgäagälgägsälee‘}l“°S,"§lll°?
Se le lle allS e am
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adversaires,
LCS a aaeesdpaasfalg
,
Sl la
ne va plus en Valais. Mauvans raisonnement. J’ai beaucoup de sympathisants
dans le turbulent canton. Quant a mes
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ta Poall~ Sl loS__oS lo Solll PFQCISUX.
Saint-Luc, ne seront qu escarmouches
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Zeno
Sßbflqüäl¢V¢llll moll Poßollllago- €
llclls
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dela gtlglieez Les tentatives d'tntimidation qui suivront, a Chandolin ou a
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Va alsalllse- Vlcm balllo vgtre
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notre Zorro de l’environnement loue une
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desavonent leurs autorites et_ reiusenl
lilueleur vallée devienne une usinealou-
dl|
Zorro dans
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p0p¤lül¤0¤ est
viardsm Acceptenuils que le Val so
réCouvre de tours et de clapiers? Les
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du Canton!
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faut interroger les Anni-
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des pregtdents promoteurs-.- ¤l_SqU l S
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niviers".
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Zorro et le Val d’Anniviers parvienne a '
une ere de compréhcnsion.
fonde Vassociation “Sauver la Val d‘An-
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fglrüäßllon-
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mon epiderme. Mais je suis sur qu ils en
auront pour mon courage. Je le prends at
deux mains
et je
m’en
vais a Siem.;
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m’expliquer avec eux. Je donne une
conference publique: "Pourquoi je défends le Val d’Anniviers”
aura fallu plus de vingt ans pour que
lhistoire d’amour tumultueuse entre
La-salle que j’ai retenue peut accueillir 270 personnes. Quelque cinq·
ll
,
.
38
No 27 janv./fév./mars 1994
cents Valaisans s’y entassent. Dans l’au—
des regions favorables et des re-
ii la campagne, comme le sugge—
Alphonse Allais, si les citadins retrouvent ii Surlej ou E1 Crans, ii Cannes
ou at .luan—les-Pins, les tours et les buil—
villes
ditoire,
gions hostiles. La plus hostile
-
on
sifller ou
21
mordre
-
est
la
au centre.
dings qui
.
les font fuir de leur
des
metropoles
que donnent les promoteurs du Val
d’Anniviers. Pour qu’ils poussent de pareils braillcments,
faut que le moreeau
il
teurspourront se reconvertir dans l industrie pharmaceutique. Pilules contre
le desespoir.
(...) Pour calmer l’excitation, je commence par raconter l'Engadine et les Alpilles. Malgre la garde que monte la hai‘
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me tend unc
de vin. "N‘ecoutez pas ces
voyous crie—t—elle C’est vous Lui avcz
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de C,OmpcnSml.Oli'
LCS Clwdms Om besoin d CSpilCc’ d
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pur, de calme, de beaute. Fort bien. Mais
pourquoi les paysans, les montagnards
se saeriheraient-ils pour leur conserver
gratuitement ces richesses'? Les paysans
gardiens de la nature doivent ctre de-
,
_
lui. lls
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„{„
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mlm CmCi1ccmcm’lc pmposg
Crcmliln
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aussi des devoirs envers
de viande soit diablement juteux, je
veux dire que les capitaux préts in s’engouffrer dans le saccage du Val soient
bougrcment interessants. Le tumulte est
bientot tel qu il n
y a plus qu a lever Ia
ycxpliquc encore qu,cn Combmmm la
'
·
bincs et decouvrir ses crocs. Dcnts luisantes et cris rageurs, voilä le spectacle
montagne ou la mer
nausee. Les promo-
leur donneront la
écritaux
_
ceres,
et leurs banlieucs, la
Si Dieu me-[fait
’
vous Ventendrez gronder de tous ses visvous le verrez retrousser ses ba-
rait
sent herissee, ricanante, agressive, préte
in
Weber
Journal Franz
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Cette lemme a exprnne ce que de plus
cn plus d’Anniviards commencent ai ressentir apres
notre
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dans sa creation, sans doute
viterait-il ses creatures
in-
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ä lais-
1
vant. Et les incitations
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sources, les fleurs, les prairies,
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Au cmur du village de Chandolin.
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fermc mals qul Peesede tout le Val
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d’AlmlVlerS- Hellreux le PaYSell
qlle
meülgglses er fßréts Sqlqengz
uan 1 ousse ses vo e s. 31 air e
il
essasserlles lieux communs, des principes de sagesse bien connus. Si connus
C
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"Mais c’est vrai, ce qu’il
Mais c’estjuste... Mais il
qui protégent
en
_,
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Re¢°n1penser ceux
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_Des hochements de téte marquentl’approbation de certains
auditeurs. On n’ose pas
courager ouvertement mais, ca
et la, des chuchotements s’éle-
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ce que les primitifs adoraient et que les civiles foréts, tout
lises
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dommagés. Au lieu de couvrird’or celui
comme
qui brade la terre, qui la livre aux excavatrices et aux betonnieres, il faut recompenser celui qui la protege et l’em-
en eux un esprit d’auto-defense. Ils
ont compris que leurs autorites confondaient le tourisme avec l’immobilier. Ils
ont compris qu’ils ont un patrimoine ä
defendre. Et les autorités federales l’ont
bellit.
pour cela que le
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le
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‘
« On
Voilä les themes que je developpe devant nos cinq cents Anniviards. Approuvé par le parti de la nature, je suis
bruyamment combattu par
celui
gent. Essayez d’enlever
un dogue
morceau de viande dont
il
il
·
egalcmcml Mais
dy am mcor·
·
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Fjgijlicsé
les rcshassa
Cela dit, je ne combats pas le beton
par idealisme. Je le combats par réalisme. Parce que les betonneurs detruisent
le capital qu’ils entendent exploiter. Il
est bien evident que si on construit les
lentement, fermement crois-
sait
*
Ne Has c°nf°ndr€
erm que personne man nem compte. I'immobiIier
CSI
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de
l’arle
se delecte,
A
mes
va vous descendre!»
present, pour vous faire le recit de
tribulations valaisannes, il me fau-
du western: voiture
qu’on attaque, maison qu’on cerne, particulier qu’on ejecte sur le trottoir, Zorro
qu’on arrose de purin et qui s’efforce de
drait le materiel
J
garder son calme devant des energu—
menes qui ne cachent pas la grande envie qu’ils ont de le mettre en charpie. Ca
commence dans une rue de Chandolin
ou deux méchants cow-boys,escortés de
six autres, m’abordent. "Qu'est-ce que
„
.,,,
vous iartes ici? dit un d eux. Comment ga, qu’est—ce que je fais ici? Est-ce
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regarde'? Et d'abord. qui
étes-vous‘?"
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commune.“'
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“Je suis le président de la
“Et alors'?L’ - “Alors vous
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poing dans
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vous lous mon
guculcl" - "Sans blaguel
allez deguerpir
ou
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je
Vous etes bien sür d'ötre
Vous ne seriez Pas alutot
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le
président?
la terreur
du
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village‘?”
l
—
“Je suis
le
président et je
Fegrette bien car j’auruis plaisir
ii
le
vous
descendre. salaudl" Au mot· salaud,
Vautre cow-boy saute dans la conversation Je le connais. C'est un nomme Pia.
Gros fabricant de montres in Geneve
et promoteur distingue in Chandolin.
“Oui, vous etes un salaud! conlirme-t-il.
Vous voulez plonger le Val d’Anniviers
dans la misere! Vous voulez affamer les
Anniviards." Et la bave ix la bouche, il
voeilere: "Mais on va vous descendre,
vous entendez'?“ Et le président de surencherir en désignant du pouce les lasget.
'
~
L
Cars postés derriere
lui:
ne sera pas question de me couper
la tete ou de me poignarder. On est en
Suisse, quand meme, et on se bat avec
les armes du pays.
ses opinions. Seul. un arbre rencontre
dans sa chute Vempecha d’atteindre le
sür,
fond du gouffre et de passer dans l’autre
monde. Chaque fois qu’il voit des valai—
sans s'attrouper, cela réveille en lui des
A U‘VV.
SL
souvenirs de fractures et d'hopital. ll te,
lephone aux gendarmes de Sierre. Selon
une tradition tres repandue chez les sherifs de western, les gendarmcs ne veu—
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va prendrela voiture ets’en aller.
Les cow-boys croiront que je passe la
nuit chez Henri Pont. lls remettront au
lendemain le plaisir de m’echarper.
Quand ils seront rcntres chez eux, le Valaisan reviendra me chercher et nous gaidee.
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venir. Le Valaisan qui m a amene a une
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Le photographe a ete telle-
Ruisselant et
mon
hotel.
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surpris qu’il n’a pas opere.
Quand
a voulu prendre l'hero°i'ne, des complices deguises en consommateurs l’ont
empoigne par la peau du cou et l'ont vi-
gnerons une region plus tranquille. La
rusc reussit. Je quitte le Val sous le manteau de la nuit.
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N° 27 janv./fév./mars
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se mettent at secouer comme des gorilles
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vilaines,
plus
en
deviennent de plus
l’abri
aigus.
leurs cris de plus en plus
demere les vitres retevés, je photogra—
phie les plus excites. J°0blt€nS de S3lSlSsants clichés, particulierement du mzure
lncloßmblc cc
que la füge dee°mPOSe·
plomotcul
de
Colere
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p?lll meme
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Vlsage
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sul
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pour nous
rendre a Saint-Luc chez mon ami Pont.
Ma présence est aussitot repérée et de
nouveaux cow-boys, vachement bara-
Neus démarrons
V
entin
qués, cernent la maison.
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L
V
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Nous
les obser-
vons it travers les volets. Visiblement, ils
guettent ma sortie. Henri Pont est ina éprouvé dans sa chair et ses os
les gffgtg dg Vgraseibilité valaisanne,
Ancien président de Saint—Luc, il a été
precipité dans un ravin par ses concifait
toyens qui ne partageaient pas tout ä
quiet.
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nous serrent de plus pres, ct nous pousqu’ils
sent littéralement dans la voiture
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lui
croit pas ii ses oreillcs. "Sourions,
sila
dis-je, avec la suavite que permet
grituation. Quand les singes font des
s’en offenser."
il n’yapaslieu de
L.
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Zorro gen va_t_il Vürcmc bassc?
Nom puisquql revient quelques S€_
maines plus tard avec des journalistes du
Stern qui font un reportage sur ses campagnes. A Chandolin, nous entrons dans
le "Café des 2000 metres”_ Appargmment pour goüter le vin du pays, En fait,
meä Confreres allemands m’ont entrainé
dans Vantre du lion avec l‘espoir de me
voir sinon devoré, du moins abandonner
un lambeau de chair aux fauves. Rien de
tel qu’une belle bagarre pour obtenir
d’intéressantes photos. Hélas! C’est une
jeune femme qui frappera. Je ne sais pas
nrassimile ä Holopherne ou ä
Murat, mais elle se prend visiblement
pour Judith ou Charlotte Corday. Bien
Si elle
Weber rvyut I'0m·ti0n du purin.
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gdureusementerecté- Je Var vu traverser
la ljue gu tel'm¢'
la P0l'te et Tetqmbeeddlls
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dans las 3 restaurants de Giessbach alnsl qu: pour les sémlnalros,
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banquats, congres atc.,at pour vos sélours
Lors de séiours ä I'h6toI de dimancho ä vondredl an doml-pension
(arrangamants spéclaux at forfaltalras axceptés), le chbquo-bonus
de Fr. 90.- ast accopté pour une valeur de Fr. 100.-!
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