biographie en français

PATRICK
COUTIN
« Journaliste musical, écrivain, producteur, Coutin s’impose en 1981 avec «J’aime regarder
les filles». Le sexe, thème récurrent de son répertoire rock, est mis en mots avec des textes
bien écrits : «Fais-moi jouir», «Sexy Suzy», «Stone de ton corps». Coutin néglige ce succès
et enregistre le provocant «Un étranger dans la ville». «L’Heure Bleue», un bel album à la
couleur jazzy déconcerte également ses fans. Coutin ne s’en soucie guère… »
A
insi décrit par le « Larousse de la
Chanson », Coutin, malgré ses absences et ses errances reste un
personnage incontournable de
la scène rock française. Eclectique, (Auteur,
compositeur, musicien, arrangeur, interprète,
ingénieur du son, réalisateur, producteur), intéressé par tout ce qui touche à la musique
et aux arts, il se passionne aussi pour la philosophie et l’histoire des sociétés humaines,
la médecine chinoise, l’Antiquité grecque et
romaine...
Tout ça commence par des études de philo
et d’arts plastiques, avant de voyager et de
séjourner en terres lointaines - Tanger, Amsterdam, Rome, Los Angeles, San Francisco puis d’écrire dans des journaux (Rock et Folk,
Le Monde de la Musique) et d’enregistrer, en
1981, son premier album, qui contient «J’aime
regarder les filles», tube emblématique des
années radios libres.
Par la suite, il produira des albums, parfois cafardeux - «Un étranger dans la ville» - d’autres
fois plutôt élégants - «L’heure bleue». Il réalise
aussi des clips, participe à des courts métrages - «Mamie rock» - expose ses toiles - influences : Liechtenstein - Pop-art – Warhol.
Il revient sur le devant de la scène en 1990,
avec une compilation, chez Danceteria et
une série de concerts (Locomotive, Pigall’s,
Francofolies, Festival de Bourges, Exocet,
Lune des Pirates), suivis d’un album live à
l’Aéronef de Lille, qui contient quelques nouvelles chansons («To ut pour faire la guerre,
«Sexy Suzy»).
Octobre 2001 voit la sortie simultanée du
nouvel album studio «Industrial Blues» ainsi
que d’une nouvelle production, «Amoureux
de vous», pour Dick Rivers.
En 1995, il enregistre «Aimez-vous les uns
les autres» pour New Rose. Un album au
son torturé, qui parle d’amour, de révolte, de
cul, de rues mouillées, de néons crasseux
et de métropoles au petit matin. Comme
d’habitude…
Dans la foulée il réalise «Plein Soleil» puis le
double live «Authendick» pour Dick Rivers.
En 2005, il entreprend à la création et la
mise en scène de «Ginzburg», spectacle de
musique et de danses urbaines, composé
de chansons de Serge Gainsbourg, re-orchestrées.
1997 sera l’année de la « ressortie » CD de
ses cinq premiers albums vinyles chez
Musidisc.
Il continue ses expériences de réalisateur
en produisant Jean Pierre Morgand, Dick
Rivers («Vivre comme ça - 1998»), ou les
Wampas («Trop précieux») et en travaillant
avec des artistes aussi divers que Michel
Delpech, Isabelle Caux, Patrick Rondat ou
Peter Kröner.
En 1999, Patrick Timsit intègre une longue
séquence de «J’aime regarder les filles» dans
son film «Quasimodo» et en Juin l’agence
BDDP illustre la campagne McDonald par
la chanson «J’aime regarder les filles». Cela
provoque une nouvelle sortie commerciale
du titre en en juillet 1999, suivie d’une série
de remixs chez Universal Music.
C’est en 2006 que commence l’écriture et
la réalisation du nouvel album (Le Bleu) en
compagnie de, Gilles Michel (réalisation,
basses, guitares) et de Frank Ridacker (Batteries). Dany Vriet et Basile Leroux ont prêté
leur talent sur quelques titres. La gestation
de cet album sera longue.
Coutin participe en 2009 à la création du
recueil de textes « Et soudain ils se parlèrent
» pour le Cherche Midi, dans lequel est inclus le remix de «J’aime regarder les filles»
par Bob Sinclar.
Juin 2010 : Sortie du « Best Of » et des «
Mixs & Remixs », chez Louise Music / Label
Maison / Pias. Septembre 2010 : sortie du
nouvel album : «Le Bleu». Novembre 2010 :
On the road again…
Bernard Nové Josserand.