adenomes hypophysaires
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ADENOMES HYPOPHYSAIRES Table des matières Table des matières 3 I - Classification 9 A. Classification fonctionnelle..................................................................9 1. Adénomes sécrétants...........................................................................9 2. Adénomes non sécrétants (20%)...........................................................9 B. Classification radiologique de HARDY...................................................9 II - Forme type 11 A. Macro adénome hypophysaire non sécrétant.......................................11 1. Clinique............................................................................................11 2. Biologie............................................................................................12 3. Imagerie...........................................................................................13 III - Formes cliniques 15 A. Adénomes sécrétants.......................................................................15 1. 2. 3. 4. 5. 6. Adénome à prolactine.........................................................................15 Adénome somatotrope........................................................................16 Adénome corticotrope........................................................................16 Adénome gonadotrope........................................................................17 Adénome thyréotrope.........................................................................18 Adénomes mixtes..............................................................................18 B. Apoplexie pituitaire..........................................................................18 1. Facteurs favorisants...........................................................................19 IV - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 21 A. Syndrome endocrinien.....................................................................21 B. Tumeurs non adenomateuses...........................................................21 1. Craniopharyngiome............................................................................21 2. Tumeurs suprasellaires.......................................................................21 3. Selle turcique vide primitive................................................................21 V - TRAITEMENT 23 A. But................................................................................................23 B. Moyens..........................................................................................23 1. Chirurgie..........................................................................................23 2. Radiothérapie externe........................................................................24 3. Traitement médical............................................................................24 3 C. Indications.....................................................................................24 1. Adénome non sécrétant......................................................................24 2. Adénomes sécrétants.........................................................................24 VI - QCM 4 27 Objectifs 1. Reconnaître la classification fonctionnelle et radiologique des adénomes hypophysaires. 2. Etablir le diagnostic positif d'un syndrome tumoral hypophysaire en se basant sur les données anamnestiques cliniques, paracliniques et radiologiques. 3. Rattacher un tableau d'hypersécrétion hormonale à son étiologie en se basant sur les éléments cliniques et paracliniques. 4. Citer les particularités épidémiologiques, cliniques et radiologiques de chaque type d'adénome hypophysaire. 5. Planifier la prise en charge thérapeutique ainsi que les modalités de surveillance des adénomes hypophysaires en fonction de chaque type. 5 Introduction Tumeurs hypophysaires les plus fréquentes. Ils représentent 8 à 15 % des Tumeurs intracrâniennes. Ils sont constitués d'une prolifération homogène de cellules hypophysaires saines, autonomes échappant en général à toute régulation physiologique et bénignes. Touche l'adulte, exceptionnellement l'enfant et l'adolescent. Ils sont à l'origine d'un syndrome endocrinien et/ou un syndrome de masse lié au volume tumoral. Ils peuvent être sporadiques ou intégrés dans le cadre des NEM type1 (Adénome Hypophysaire, parathyroïdien, pancréatique) L'approche diagnostique et thérapeutique des adénomes hypophysaires a vécu un véritable progrès. 7 I - Classification I Classification fonctionnelle 9 Classification radiologique de HARDY 9 A. Classification fonctionnelle Classification fonctionnelle = Immunohistochimie Les adénomes se distinguent en fonction de leur caractère sécrétant, et fonctionnel et non fonctionnel. 1. Adénomes sécrétants 80 % des adénomes hypophysaires. Ils peuvent être fonctionnels ou non fonctionnels Adénome Adénome Adénome Adénome Adénome Adénome à prolactine : 30 % - 35 % somatotrope : 14 % - 24 % corticotrope : 14 % - 16 % gonadotrope : 6 % - 8 % thyréotrope : 0,5 % - 0,9% mixte : 1 % 2. Adénomes non sécrétants (20%) Null cell adenoma : adénomes à cellules nulles. Ils sont silencieux sur le plan sécrétoire et fonctionnel. Ils s'expriment par un syndrome de masse ou de déficience hypophysaire. Adénome synthétise et libère une molécule dépourvue d'activité biologique / chaîne des glycoprotéines B. Classification radiologique de HARDY Elle dépend du : Volume de l'adénome 9 Classification 10 Expansion sellaire ou non Envahissement de la dure mère qui tapisse le plancher sellaire II - Forme type Macro adénome hypophysaire non sécrétant II 11 A. Macro adénome hypophysaire non sécrétant Ils représentent 20 % des adénomes hypophysaires. Leur incidence est de 3 à 5 cas / an / 1.000.000 habitants. Les signes d'appel sont tardifs : Insuffisance anté hypophysaire (IAH) et/ou syndrome tumoral hypophysaire. Ils touchent surtout l'adulte de 50 ans et leur évolution est lente. Les dosages hormonaux éliminent une hypersécrétion hormonale. 1. Clinique a) Syndrome tumoral hypophysaire a) Céphalées : bitemporales, frontales, banales, en rapport avec une augmentation de la pression intrasellaire et de la distension des structures méningées b) Atteintes visuelles Surtout l'atteinte du champ visuel (CV) mais on doit évaluer également l'acuité visuelle et le fond d'œil (FO) Elle est conséquence de l'expansion suprasellaire de l'adénome hypophysaire Syndrome chiasmatique : Atteinte du C.V La modification la plus caractéristique est l'hémianopsie bitemporale provoquée par la compression du chiasma optique. Parfois une quadrianopsie temporale uni ou bilatérale, une hémianopsie latérale homonyme ou un scotome central. 11 Forme type Compression d'un nerf optique ou d'une bandelette optique : Diminution de l'acuité visuelle Atrophie optique Décoloration papillaire Et enfin cécité c) Atteintes des nerfs crâniens : Par envahissement des sinus caverneux. Le plus fréquemment, on trouve une atteinte des nerfs oculomoteurs : III, IV, VI. Retrouvée dans 20 % macro adénomes Paralysie oculomotrice, strabisme, ptosis... d) Retentissement hypothalamique : Exceptionnel, hypertension intracranienne par compression du 3ème ventricule Signes hypothalamiques : trouble de la soif, thermique, appétit, sommeil, diurèse... e) Extension vers le sinus sphénoïdal Responsable d'une rhinorrhée du LCR b) Syndrome endocrinien IAH le plus souvent partielle et dissociée (surtout gonadotrope ++) IAH globale avec pâleur, dépilation, dépigmentation, des d'insuffisance thyréotrope, corticotrope, ou gonadotrope. Hyperprolactinémie par compression de la tige pituitaire signes 2. Biologie a) Retentissements hypophysaires 12 I. gonadotrope : testostérone ou œstradiolémie diminuées, FSH, LH normaux ou diminuées. I. thyréotrope : FT4 diminue, TSH normale ou diminue I.corticotrope : cortisolémie à 8H diminue, cycle cortisol aboli, ACTH diminue. Absence de réponse du cortisol à la stimulation par hypoglycémie insulinique. I. somatotrope : absence de réponse de GH à la stimulation par hypoglycémie insulinique Prolactine Nle ou augmente Forme type b) Signes d'hypersécrétion hormonale Dosage de la sous unités alpha Test TRH / FSH, LH, sous unités alpha : à la recherche d'une réponse paradoxale caractéristique des adénomes gonadotropes. 3. Imagerie IRM et TDM hypothalamohypophysaires : localise l'adénome Précise les expansions extra sellaires L'IRM est supérieure à la TDM car détecte les lésions inférieures à 5 mm, donne une analyse multiplans (coupes coronales et sagittales) et peut être réalisée chez la femme enceinte sans injection de gadolinum. En IRM : L'adénome apparait hypo intense en T1 hyper ou iso intense en T2 prise de contraste variable Extensions tumorales : 13 Forme type Expansion suprasellaire Envahissement de la citerne chiasmatique Effet de masse sur les voies optiques Soulèvement du III ventricule Expansion latérosellaire : Envahissement du sinus carotides internes. 14 caverneux, refoulement, Expansion infrasellaire : Déformation du plancher Sellaire Envahissement du sinus sphénoïdien englobement des artères III - Formes cliniques III Adénomes sécrétants 15 Apoplexie pituitaire 18 A. Adénomes sécrétants 1. Adénome à prolactine 30 à 35 % des adénomes hypophysaires. 40 à 75 % des adénomes sécrétants Développement antéro latéral Touche surtout femme : 80 % des cas Femme : micro adénome dans 2/3 cas Homme : macro adénome a) Clinique Le tableau clinique associe un syndrome aménorrhée – galactorrhée chez la femme. Impuissance, baisse de libido, gynécomastie, galactorrhée chez l'homme. Une infertilité primaire ou secondaire dans les 2 sexes. Une aménorrhée primaire avec impubérisme chez la jeune fille. b) Biologie Sur le plan biologique : prolactinémie supérieure à 25 ng/ml à 2 reprises. Elle est supérieure à 100 ng/ml en cas d'adénome. c) Imagerie Souvent micro adénome latéralisé. En cas de macroadénome : expansion suprasellaire remaniements tissulaire fréquents d) Immunohistochimie Prolactinome pur monohormonal 15 Formes cliniques Prolactinome mixte : surtout sécrétion associée de GH (40 % cas). 2. Adénome somatotrope 15 à 20 % des adénomes Hypophysaires Début insidieux, retard diagnostic de 9 ans Souvent un macro adénome Mortalité cardiovasculaire, respiratoire, néoplasique)... a) Clinique Syndrome dysmorphique acrofacial acquis, organomégalie, complications (HTA, insuffisance cardiaque, diabète), syndrome tumoral hypophysaire. b) Biologie GH augmente IGF1 > augmente GH non freinable / HGPO : nadir de GH > 1 ng/ml c) IRM Macro adénome, en antérolatéral Extension fréquente surtout au niveau du sinus sphénoïdal Fréquence de l'hémorragie et nécrose au sein de la tumeur. d) Immunohistochimie Adénome pur à GH ou mixte à GH et PRL... 3. Adénome corticotrope 14 à 15 % des adénomes hypophysaires. Cause de 70 % des syndromes de Cushing de l'adulte. Hypercorticisme modéré et panaché. Surtout micro adénome, postéromédian a) Clinique Touche la femme entre 30 à 60 ans. Obésité facio tronculaire avec érythrose du visage Signes d'hyper catabolisme protidique, osseux et cutané. HTA, aménorrhée II et hirsutisme. libido chez l'homme Susceptibilité augmentée aux infections Syndrome dépressif Mélanodermie modérée 16 Formes cliniques b) Biologie Trouble tolérance glucidique, hypercalciurie Cortisol élevée à 8 h et 16 h C. L .U de 24 h élevée Freinage faible (2 mg DMX x 2 j) : négatif (Cortisolémie 6 h après la dernière prise supérieure à 18 µg/l ACTH élevée supérieure à 20 pg/ml Freinage fort (8 mg DMX x 2 j) : positif c) IRM Surtout un micro adénome. Un macro adénome est retrouvée dans12 % des cas avec surtout un envahissement du sinus caverneux L'IRM est normale dans 36 à 63 % des cas d) Immunohistochimie Adénome à ACTH pur ou adénome mixte exceptionnellement (PRL, TSH, LH, sous unités alpha) 4. Adénome gonadotrope 2 à 8 % des adénomes hypophysaires Surtout macro adénomes compressifs a) Clinique Touche 2 hommes pour une1 femme au alentours de 50 ans, la femme après la ménopause Son diagnostic est généralement tardif devant : Syndrome tumoral hypophysaire et / ou IAH (dissociée ou complète) Fortuitement Apoplexie pituitaire Signes endocriniens spécifiques (augmentation volume testiculaire, SOPK, puberté précoce) b) Biologie Si sécrétion de FSH prédominante FSH élevée inhibine élevée Si ♀ ménopausée : FSH trés élevée LH très évocatrice du diagnostic Si Sécrétion LH prédominante (rarement) Testostérone et / ou oestradiol élevée LHRH / FSH - LH : réponse positive. 17 Formes cliniques c) IRM Macro adénome souvent invasif avec expansion suprasellaire d) Immunohistochimie Surtout adénome à FSH, parfois sous unités , rarement LH ou FSH et LH 5. Adénome thyréotrope 1 % des adénomes Hypophysaires. Il est responsable d'une hyperthyroïdie par sécrétion inappropriée de TSH Surtout un macro adénome a) Clinique Touche surtout l'homme, rarement la femme, entre 11 à 84 ans Son diagnostic est tardif. Le tableau clinique associe une hyperthyroïdie modérée avec goitre diffus Pas d'ophtalmopathie Syndrome tumoral hypophysaire b) Biologie FT4 augmente FT3 augmente TSH augmente ++ Sous unités augmente ++ dans 1/3 cas Sous unités alpha / TSH > 1 Le TRH / TSH et sous unités alpha est négatif c) IRM Il s'agit surtout d'un macroadénome d) Immunohistochimie Adénome à TSH pure, sous unités ou adénome mixte à GH et PRL. 6. Adénomes mixtes Plus fréquents grâce à l'avènement de l'immunohistochimie Surtout adénome à GH et PRL. B. Apoplexie pituitaire 2 à 30 % adénomes Hypophysaires. Il s'agit d'une nécrose hémorragique d'un 18 Formes cliniques adénome hypophysaire Elle peut être d'évolution lente sur plusieurs années ou bruyante engageant le pronostic vital. Concerne surtout les macro adénome ++ 1. Facteurs favorisants Grossesse, oestrogénothérapie, anticoagulant, Traumatisme crânien, traitement par bromocriptine, hémorragie aiguë. L'apoplexie est ou spontanée dans 77 % cas. Clinique Le Tableau peut être dramatique : syndrome méningé, trouble de la conscience, IAH aiguë, troubles visuels, coma ou mineur : céphalées, nausées, vertiges IRM en urgence Elle fait le diagnostic. Si hémorragie : hypersignal T1 et T2 Si nécrose : hyposignal T1 et hypersignal T2 diapo 31 Indication opératoire urgente -- 19 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL IV - IV Syndrome endocrinien 21 Tumeurs non adenomateuses 21 A. Syndrome endocrinien Hyperprolactinémie fonctionnelle secondaire ou idiopathique. Acromégalie d'origine paranéoplasique ou tumeur pancréatique, bronchique. Syndrome de Cushing paranéoplasique ou d'origine surrénalienne. IAH d'autres origines : vasculaire, infiltrative... Hyperthyroïdie secondaire à une maladie de Basedow mais il n'y a pas d'ophtalmopathie, les AC antithyroïdiens sont négatifs et la TSH est non freinée B. Tumeurs non adenomateuses 1. Craniopharyngiome 2. Tumeurs suprasellaires Elle sont reconnues par l'examen histologique ++ Gliome du chiasma, tératome, méningiome, métastase surtout au niveau de la tige pituitaire et la post hypophyse. 3. Selle turcique vide primitive 21 V - TRAITEMENT V But 23 Moyens 23 Indications 24 A. But Limiter les effets de la croissance tumorale sur les structures sellaires et parasellaires Contrôler l'hypersécrétion tumorale Substituer l'IAH quand elle existe B. Moyens 1. Chirurgie Voie transphénoïdale (VTS) voie de chirurgie élective -->Complications rares Mortalité : 0,2 % Rhinorrhée LCR < 1 % Diabète insipide le plus souvent transitoire (15 – 60 % cas) IAH partielle ou complète < 0,5 % Aggravation des troubles visuels Méningite Hyponatrémie par sécrétion inappropriée d'ADH. Voie transfrontale ou haute (VTE) --> Tumeur à expansion suprasellaire non accessible par VTS --> Complications plus fréquentes Mortalité : 2 à 5% Diabète insipide permanent Atteinte des nerfs optiques : 2,7 % IAH 23 TRAITEMENT Convulsion : 3 à 4 % 2. Radiothérapie externe Externe : de 45 à 55 grays durant 6 semaines Externe multifaiseaux Stérotoxique : gamma knife Indiquée si : exérèse incomplète de la tumeur --> Effets secondaires : IAH post radique radionécrose cérébrale atteinte nerfs optiques --> Efficacité retardée 3. Traitement médical Bromocriptine Analogues somatostatine Anticortisoliques de synthèse Analogue de la GnRH C. Indications 1. Adénome non sécrétant Signes visuels (+) Chirurgie V TS VTF si ESS ou + E.latérale Radiothérapie + analogues Somatostatine (-) microad. --> surveillance clinique + imagerie macroad. --> chirurgie ou surveillance ophtalmo /an 2. Adénomes sécrétants Adénome à prolactine Macroprolactinome : traitement médical en première intention. Si le volume ne diminue pas, on propose la chirurgie. Microprolactinome : soit traitement médical au long cours avec surveillance et fenêtre thérapeutique tous les 2 à 3 ans ; soit chirurgie sélective par voie VTS. Adénome somatotrope 1. Traitement chirurgical : de 1ère intention 24 TRAITEMENT Guérison dans 50 % cas 2. Radiothérapie si exérèse incomplète ou récidive tumorale 3. TTT médical par analogues de la somatostatine - préparation chirurgie ou son échec période latence de la radiothérapie Adénome gonadotrope Chirurgie de 1ère intention par voie VTS +- Radiothérapie +- analogues somatostatines Adénome corticotrope 1. Traitement chirurgical, 1ère intention par VTS Guérison : 85 % en cas de microadénome 2. Radiothérapie complémentaire si chirurgie incomplète 3. Traitement médical par les anticortisoliques de synthèse - Préparation chirurgie Echec chirurgie Attente de l'efficacité de radiothérapie Adénome thyréotrope 1. Traitement chirurgical, 1ère intention par VTS : souvent incomplète + Radiothérapie complémentaire 2. TTT médical par analogues de la somatostatine - Facilite la chirurgie Attente des effets de la radiothérapie Echec de la chirurgie 25 VI - QCM VI Exercice 1 Parmi les manifestations suivantes préciser celles qui peuvent être en rapport avec le syndrome tumoral hyypophysaire. Hémianopsie bitemporale Paralysie oculomotrice Insuffisance gonadotrope Hypertension artérielle Hperprolactinémie Exercice 2 Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui correspondent à un adénome hypophysaire non sécrétant : La découverte peut se faire à l'occasion d'une apoplexie tumorale Il s'agit le plus souvent d'un macroadénome Il peut être responsable d'une hyperprolactinémie Il touche surtout la femme jeune. Il peut être responsable d'un syndrome chiasmatique 27 Conclusion Les adénome hypophysaires, tumeurs bénignes de l'hypophyse, 10 % des tumeurs intracrâniennes ont bénéficié des progrès importants réalisés dans l'exploration radioimmunologique de la fonction hypophysaire. Ceci a permis une individualisation morphologique et fonctionnelle des adénomes hypophysaires Les progrès réalisés dans la microchirurgie hypophysaire par voie TS et l'avènement de nouvelles molécules / analogues de la somatostatine a également amélioré considérablement le pronostic des adénomes hypophysaires. 29
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