LAKMÉ Opéra en 3 actes de Léo Delibes
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LAKMÉ Opéra en 3 actes de Léo Delibes
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Jérôme Kus, piano - Luc Orsini, hautbois Mathias Deschang, percussions Sarah Bensaïd, images & lumières Florent Heuzé, scénographie & décors Clément Heuzé, accessoires & régie Samy Hidous, montage & régie Nelly Heuzé, direction musicale, mise en scène & costumes Vendredi 12 octobre 2012 à 14h30 séance scolaire Samedi 13 octobre 2012 à 20h Dimanche 14 octobre 2012 à 15h Le Mans Salle des concerts Jeudi 18 octobre 2012 à 14h30 séance scolaire Vendredi 19 octobre 2012 à 20h30 La Flèche Salle Coppélia Vendredi 16 novembre 2012 à 14h30 séance scolaire Samedi 17 novembre 2012 à 20h Dimanche 18 novembre 2012 à 15h Alençon Théâtre * Solistes amateurs issus du Chœur d'Orphée. Léo Delibes, le musicien sarthois Clément Philibert Léo Delibes naît le 21 février 1836 à Saint-Germain-du-Val, commune rattachée aujourd'hui à celle de La Flèche. Sa mère, Clémence Batiste, est la fille d'un baryton de l’Opéra-comique. Léo n’ira pas à l’école, c’est elle qui sera son institutrice. Les rares moments où il rencontre d’autres enfants ont lieu pendant les offices, alors qu’il chante dans la chorale paroissiale. Car ses parents l’ont décidé, il sera musicien. Lorsqu’il a 7 ans, en 1842, la grande Virginie Déjazet vient à La Flèche. Connue pour ses talents d’actrice mais aussi pour ses dons divinatoires, les parents de Léo lui présentent l’enfant. La comédienne, après l’avoir interrogé, déclare : « Il sera musicien et bon musicien »… En 1847, le père de Delibes meurt, laissant Clémence avec peu de ressources. Celle-ci rejoint la capitale où elle retrouve son frère, Édouard Batiste, organiste à Saint-Eustache et professeur de chant au Conservatoire. Léo est admis à la maîtrise de la Madeleine puis il entre au conservatoire, obtient un premier prix de solfège et un deuxième accessit d’harmonie. Son maître, le compositeur Adolphe Adam, le fait à cette époque entrer comme accompagnateur au Théâtre-Lyrique. Le 9 février 1856 a lieu aux Folies-Nouvelles la première de Deux sous le charbon, « asphyxie lyrique » de Moinaux et Delibes narrant le suicide raté d’un poète et de sa fiancée. Offenbach apprécie l’ouvrage et reçoit Delibes, qui offre aux Bouffes-Parisiens Les Deux Vieilles Gardes le 8 août 1856. Le Fléchois est lancé. S’en suivront Six Demoiselles à marier, Maître Griffard, L’Omelette à la Follembuche, sur un livret de Labiche, Monsieur de Bonne-Étoile ou encore Les Musiciens de l’orchestre, pour lequel Offenbach, devenu un ami fidèle, compose lui-même un acte. Le 1er mai 1863, Delibes entre à l'Opéra en tant que chef de chœur. Il continue toutefois de composer des opérettes, dont La Tradition et Le Bœuf Apis, pastiche du Moïse de Rossini. Un an plus tard, le directeur de l'Opéra lui commande les deuxième et quatrième actes du ballet La Source, créé le 12 novembre 1868. C'est une révélation, pour le musicien comme pour le public, et le ballet obtient un succès retentissant, à tel point que Degas en fait un tableau : Portrait de Mlle E. F. : à propos du ballet de La Source. Il compose ensuite un divertissement pour la reprise du Corsaire, ballet d'Adam, très en vogue à l'époque, et Malbrough s'en va-t-en guerre, une opérette-bouffe écrite à quatre mains avec Georges Bizet. Quel chemin parcouru par le petit Léo ! De la cour de la maison de Saint-Germain, le voilà passé dans celle des grands. Son ballet suivant, Coppélia (1870), tiré de l'Homme au sable d'E. T. A. Hoffman, qui servira aussi à l'un des actes des Contes d'Hoffman d'Offenbach, sera l'une de ses plus grandes réussites. Il est encore dansé aujourd'hui dans le monde entier. -2- Il démissionne de l'Opéra en 1871 et se marie l'année suivante avec Melle Denain, fille d'une sociétaire de la Comédie française. Il compose la même année Le Roi l'a dit avec pour librettistes Edmond Gondinet et Philippe Gille, qu'il retrouvera pour Jean de Nivelle et Lakmé. La gloire est là lorsque l'on joue le deuxième acte de La Source pour la soirée d'inauguration de l'opéra Garnier (janvier 1875), aux côtés d'œuvres d’Auber, Halévy, Rossini et Meyerbeer. En 1876, Delibes publie Sylvia ou la Nymphe de Diane. Tchaïkovsky, qui on le sait a écrit de magnifiques pages pour le ballet, admire celles de son confrère. En 1882, Delibes écrit un pastiche de danses et d’airs anciens pour Le Roi s'amuse de Victor Hugo. Verdi et son librettiste Piave s’en étaient déjà inspirés en 1851 pour Rigoletto. Mais son chef-d'œuvre reste encore à venir : ce sera Lakmé, « un rêve, une folie »… et un triomphe lors de sa création le 14 avril 1883 à l'Opéra-comique. Son ultime composition sera l'opéra Kassya, inachevé et orchestré ensuite par Massenet. Léo Delibes ne reviendra que rarement sur les lieux de son enfance. On peut tout de même citer un retour au Mans en 1890 pour assister au Grand concours d’Orphéons, d’harmonie et de fanfares qu’il a l’honneur de présider : Notre département doit être fier, écrivait P. Peltier en 1899, de pouvoir se rendre cette justice qu’il n’a pas attendu la mort de Delibes, pour célébrer le grand musicien. On se souvient encore du merveilleux Festival du Mans (29-30 juin 1890) où une foule enthousiaste acclama Delibes, accoudé au balcon du théâtre, et regardant s’incliner devant lui, avec une intense et légitime émotion, les bannières de toutes les Sociétés musicales qui venaient lui rendre hommage. Et cette ovation, dans son propre pays, à quelques lieues du modeste village qui l’avait vu naître, dut être plus sensible au grand cœur de Léo Delibes que ses plus délirants succès, que cette soirée même de l’Opéra Royal de Buda-Pesth, où, au cours d’une représentation de Lakmé, il fut porté en triomphe à l’orchestre ! (Henri Ricard, Léo Delibes en son temps). Auréolé de gloire, il meurt à Paris le 16 janvier 1891, entrant comme son héroïne « dans la splendeur des cieux ». Les funérailles ont lieu à la paroisse SaintRoch puis il est inhumé au cimetière Montmartre. Il repose à côté de son grand ami Offenbach. La Flèche garde le souvenir du musicien présent au cœur du square Delibes où se trouvent son buste et une statue de Lakmé, inspirée de Marie Van Zandt, créatrice du rôle. La salle de spectacle de la ville a quant à elle été baptisée Coppélia. Saint-Germain-du-Val a sa rue et son impasse Delibes, qui conduisent à la maison de son enfance, « où l’oiseau, l’oiseau chante… » Tiphaine Hamerel Extraits de l'article « Léo Delibes, de La Flèche à Lakmé... » Revue Maine-Découvertes n°74, septembre 2012 -3- Lakmé, une œuvre grandiose et délicieuse Le triomphe de la création Place de l'Opéra-comique le soir de la représentation de Lakmé, 1885 Créé le 14 février 1883 à Paris, à l'Opéra-comique, le chef-d'œuvre de Delibes connait un triomphe. Si le charme mélodique, la beauté des décors et des costumes lors de la création, le goût pour l'exotisme et la notoriété des artistes lyriques dont la soprano américaine Marie Van Zandt et le ténor Talazac ont fait beaucoup pour ce succès, il n'en demeure pas moins qu'avec cet opéra, le compositeur sarthois est au sommet de l'art de l'écriture musicale. Il met un trait d'union entre la musique du passé et celle de l'avenir. Tous les critiques seront unanimes, vouant à la postérité le succès de Lakmé sur les scènes internationales. Le compositeur lui-même, convaincu de s'être amélioré, avoue être à un tournant de ses capacités d'écriture. Ses ballets Coppélia et Sylvia en sont les premiers signes. L'opéra Lakmé, à l'instar des Contes d'Hoffmann pour Offenbach, est le symbole d'une grande maturité pour tourner enfin la page de cette réputation de compositeur d'opérettes plus légères et désuètes. Delibes aurait, pour cette raison, brûlé lui-même certaines de ses compositions de jeunesse… La marque de l'exotisme L'opéra Lakmé est une exotique transposition du mythe de Roméo et Juliette. L'œuvre est composée en 3 actes, sur un livret français de Gondinet et Gille, inspirés par une nouvelle de Pierre Loti, Rarahu ou le Mariage de Loti. Le spectateur est transporté dans une Inde coloniale empreinte d'exotisme. La muScène du premier acte sique est délicieusement sensuelle, le fameux « Air des clochettes », morceau de braà la création de l'opéra voure des sopranos coloratures (immortalisé par Mado Robin, Mady Mesplé et Natalie Dessay), le « duo des fleurs » ou le célèbre air de basse « Lakmé, ton doux regard se voile… » en sont les moments les plus savoureux. Les danses et la scène du marché contrastent par leur caractère vivant aux couleurs orientales avec les scènes plus dramatiques. L'histoire est celle d'un amour impossible et tragique entre un officier anglais et une jeune hindoue. Celle-ci, presque une enfant, a été érigée en déesse par son père. Elle s'éveille à l'amour et en mourra en s'empoisonnant avec une fleur. L'intrigue repose principalement sur l'opposition entre l'Orient et l'Occident, l'univers exotique et religieux des Brahmanes d'un côté, le monde rationaliste et « civilisé » des colons anglais de l'autre… L'art du chant et le rôle mythique de Lakmé Si Delibes, dans la tradition de l'opéra, a choisi de composer des chœurs, des danses, des airs, des ensembles : duos, trios, quatuors et même quintette (celui des anglais est dans le même registre que celui des contrebandiers de Carmen), il prend l'initiative audacieuse d'écrire le rôle-titre pour une soprano colorature à la fois lyrique et légère. En effet, lorsqu'on pense à Lakmé, on pense tout de suite à l'air des clochettes qui requiert une virtuosité et une technique parfaite pour atteindre, surtout, les contre-mi à trois reprises. Mais comme l'affirmait Natalie Dessay, « pour raccrocher le fameux air à l'ensemble du rôle, il faut une voix légère ainsi qu'un médium consistant… ». La preuve en est dans les duos avec le ténor, où Lakmé chante parfois un ton plus bas que Gérald. Quant à sa première prière inspirée de celle de Leïla des Pêcheurs de perles de Bizet, la chanteuse doit à peine toucher terre et nous séduire avec ses vocalises et ses mélismes. Fanny Crouet, qui a l'expérience Marie Van Zandt, des airs de colorature de La Flûte Enchantée, nous confiait : « Chanter Lakmé, c'est comme créatrice du rôle chanter dans la même production et à la suite les airs et ensembles de Pamina, de Papagena et de la Reine de la nuit… ». Cela ne l’empêche pas de convenir que le rôle est magnifique et qu'il est un très beau cadeau. Delibes n'avait-il pas composé ce rôle sur mesure pour la chanteuse américaine Marie Van Zandt ? Elle était belle, étrange, à la fois charmante et sauvage. Un critique déclara, lors de la création, qu'on ne pourrait à l'avenir jouer le rôle sous d'autres traits que les siens… L'histoire a fort heureusement prouvé le contraire même si aujourd'hui, les chanteuses qui endossent le personnage sont d'excellentes exécutantes, elles sont à la scène des comédiennes aussi gracieuses que naturelles, se métamorphosant si magnifiquement pour un soir en une déesse hindoue à laquelle un jeune homme européen déclarera : « Oublier que je t'ai vue ! Et cette grâce ingénue ! Ah, tu veux que je t'oublie, lorsque je sens que ma vie à tes lèvres se suspend ! » Nelly Heuzé -4- Synopsis Acte 1 … En Inde, une pagode dans la forêt, au lever du soleil Au temps de la colonisation de l'Inde par les anglais, des hommes et des femmes hindous se retrouvent en cachette dans un jardin sacré gardé par le prêtre brahmane Nilakantha. Sa fille Lakmé, dont il a fait une déesse vivante, chante une prière à la déesse Dourga. Avec sa compagne Mallika, elle va ensuite en barque jusqu'à la forêt afin d'y cueillir des lotus bleus pour en orner le temple. Pendant ce temps, deux officiers britanniques : Gérald et Frédéric, accompagnés par la fille et la nièce du gouverneur : Ellen (fiancée de Gérald), Rose, et leur gouvernante Mrs Bentson, pénètrent dans l'enceinte sacrée. Les cinq anglais se comportent en parfaits touristes sans bien respecter les objets et fleurs sacrées. Gérald un peu rêveur s'attarde seul pour dessiner les bijoux de Lakmé oubliés sur la pagode et il se plaît à imaginer celle qui devrait les porter. Lakmé revient et Gérald se cache derrière les feuillages. Dans un air triste et doux, Lakmé exprime les aspirations confuses de son cœur naïf et pur puis elle aperçoit Gérald. Elle renvoie alors ses serviteurs Mallika & Hadji vers la ville et reste seule avec le jeune homme. Gérald se montre conquis par la beauté de la jeune Hindoue. Effrayée, Lakmé le supplie de fuir, mais ne peut s'empêcher bientôt d'éprouver pour lui un sentiment passionné. A peine Gérald est-il reparti que Nilakantha est de retour. Constatant la profanation, lui et les siens jurent vengeance. Acte 2 … La place du marché dans un village C'est l'heure de la fin du marché, tout le monde s'agite, Mrs Bentson se fait chahuter. La foule des hindous comme des anglais assiste ensuite à des danses et festivités musicales. Alors que celles-ci se terminent, arrivent sur les lieux un mendiant et une jeune fille. Nilakantha ruse en effet afin de démasquer l'anglais qui a porté le regard sur sa fille. Ils parcourent tous deux le village voisin du temple, déguisés en mendiants. Possédant l'attention de la foule, Nilakantha force Lakmé à chanter l'air des clochettes, une légende hindoue. Gérald, reconnaissant Lakmé, se trahit. Nilakantha appelle ses compagnons afin de préparer la vengeance. Après la fête au cours de laquelle on célèbre la déesse Dourga, les conspirateurs encerclent Gérald et Nilakantha le poignarde, le laissant pour mort. Mais le jeune homme vit encore et Lakmé appelle Hadji qui lui avait proposé son aide. Tous deux le transportent vers la forêt… Acte 3 … Une cabane dans la forêt Gérald blessé mais sauvé est endormi. Lakmé lui chante une berceuse. Lorsqu'il revient à lui, il comprend que Lakmé lui a sauvé la vie et il lui chante son amour. On entend au loin des jeunes gens amoureux qui vont boire à la source sacrée afin de s'unir devant les dieux. Lakmé décide d'y aller seule afin de remplir une coupe et de faire boire à Gérald, cette eau magique qui assure un amour éternel. Pendant ce temps, Frédéric retrouve son ami et le persuade de le rejoindre afin de regagner leur régiment. Il lui accorde une heure pour faire ses adieux à la jeune hindoue. Frédéric stoppe les deux jeunes anglaises (dont Ellen, la fiancée officielle de Gérald). Celles-ci sont en effet de façon assez imprudente, dans les environs à la chasse aux papillons. Les trois redescendent vers la ville. Lakmé est de retour près de Gérald. Comprenant que celui-ci, désormais rétabli, regagnera bientôt les siens, Lakmé s'empoisonne en mordant une fleur de datura et après avoir fait boire l'eau sacrée au jeune homme. Nilakantha paraît alors, et Lakmé, mourante, lui annonce que Gérald a bu, comme elle, l'eau magique qui en fait un protégé des Dieux. Nilakantha épargnera le jeune homme anglais, dans les bras duquel meurt la douce Lakmé. -5- Le Chœur d'Orphée choeurdorphee.free.fr Cet ensemble, créé par Nelly Heuzé en 1987 à l'Université du Maine est devenu Le Chœur d’Orphée en 1993. Il regroupe une trentaine de choristes qui se retrouvent chaque mardi pour des répétitions à la salle Guédou, animées par leur chef de chœur et Marion Laurent, pianiste accompagnatrice. Le chœur s'est fait connaître du public à l'occasion de nombreux oratorios & spectacles lyriques avec mise en scène, dont les opéras Orfeo ed Euridice de Gluck, Didon & Énée et King Arthur de Purcell, Les Saltimbanques de Ganne, La Belle Hélène d’Offenbach, L’Élixir d’amour de Donizetti, La Périchole d’Offenbach et le spectacle Divines Divas & Chœurs d'Opéras. Il présente aussi des concerts de musique baroque : Requiem de Mozart, Dixit Dominus, Messie de Haendel… avec l'Ensemble Baroque de Toulouse sous la direction de Michel Brun. Depuis deux ans, il propose Cantates à l'Oratoire ; il s'agit pour les choristes et solistes du chœur ou d'autres ensembles, de présenter une cantate de Bach à la chapelle de l'Oratoire et d'inviter le public à chanter le choral final. Après le succès de la deuxième production de Didon & Enée en 2011, l'ensemble a chanté le Requiem de Fauré en avril 2012 et a choisi de créer un opéra français : Lakmé de Léo Delibes, compositeur de renommée internationale et né à La Flèche. Le chœur se produit Chœurs de Lakmé régulièrement dans différentes Soprani : Pascale Basset, Christel Baurens, villes sarthoises ainsi qu'à AlenMireille Benoist Lemaître, Sylvie Callu, Anne-Laure Cassara, Ophélie Gautier, Tiphaine Hamerel, Emmanuelle Marie, çon pour la programmation lyEmilie Passelaigue, Ghislaine Pourmarin. rique annuelle. Alti : Brigitte Briquet, Catherine Gaumé, Roselyne Lecroq, Le Chœur d'Orphée fêtera Catherine Liot, Claudie Lureau, Jacqueline Turban. ses 20 ans en 2013 et a pour cetTénors : Jacques Belet, Patrice Bertrand, Jean-Paul Bigot, te occasion deux projets phare : Patrick Fanouillet, Hervé Jourdain, Richard Girault, le Canto general de ThéodoraJean-Luc Legras, Philippe Verron. kis et Pablo Neruda en juin et Basses : Dominique Beaujouan, Max Corbonnois, Jean Delage, La Flûte enchantée de Mozart Georges Derouineau, Régis Lardeux, Michel Mayet. fin 2013. Nelly Heuzé direction musicale & scénique Chanteuse lyrique et chef de chœur de formation, elle a travaillé le théâtre avec Jean-François Sivadier et Christian Fregnet, ce qui lui a permis d’aborder la mise en scène d’opéras (Didon et Enée, King Arthur, Les Saltimbanques, La Servante maîtresse, La Belle Hélène, L’Élixir d’amour, La Périchole etc). Elle est aussi la créatrice de spectacles musicaux pour enfants dont Une Petite flûte enchantée. Elle a fondé le Chœur d’Orphée dont elle assure la direction de chœur et artistique. Nelly Heuzé a créé le spectacle Divines Divas & Chœurs d'Opéras. Elle s'attache depuis plus de vingt ans à transmettre à ses choristes une approche musicale, vocale et théâtrale du répertoire et est ainsi avec eux, conceptrice de spectacles lyriques que le public sarthois et normand accueille avec fidélité et engouement. Sarthoise comme Delibes, Nelly Heuzé signe avec Lakmé sa treizième mise en scène d'opéra et assure à la fois la direction musicale d'un ouvrage lyrique qu'elle affectionne particulièrement. -6- Fanny Crouet soprano colorature Cette jeune soprano colorature a suivi une formation artistique complète (violon, chant, art dramatique) au CNR de Strasbourg puis à l’Ecole Normale de Musique de Paris dont elle est diplômée en chant (unanimité et félicitations). Elle est lauréate de nombreux concours nationaux et internationaux. Elle se produit en récital et en concert (Salle Cortot, Théâtre de l’Odéon à Marseille, Festival des Nancyphonies, Festival d’Enghien, Pavillon Baltard). Elle se produit aussi sur de nombreuses scènes parisiennes et nationales (Ferme du Buisson, Lucernaire, Théâtre du Gymnase, Théâtre de Neuilly-sur-Seine…). Elle est ainsi Gabrielle (La vie Parisienne), Olympia (Les Contes d’Hoffmann), Eurydice (Orphée aux Enfers), Fantasia (Le Voyage dans la Lune, Offenbach), Rowan (Le Petit Ramoneur, Britten), et Le Petit Poucet, Jeremy Fisher et Cendrillon d’Isabelle Aboulker. A l’Opéra de Massy, elle est Musetta (La Bohême) sous la direction de Dominique Rouits. Depuis 2010, elle a incarné la Reine de la nuit (La Flûte Enchantée) sous la direction de Didier Benetti pendant plus de 60 représentations (tournée en France : Théâtre parisien de la Porte-Saint-Martin, Nantes, Auditorium de Vaucluse, Estivale de la Bâtie…). Elle était récemment La Fée dans Cendrillon de Massenet à Paris (direction Jean-Michel Ferran, mise en scène Didier Benetti) et sera en 2013 Dolorès dans Andalousie de Lopez en tournée dans 13 théâtres (Grand Théâtre d’Angers…). François Baud ténor lyrique Scientifique de formation, François partage son temps entre le professorat des écoles et sa passion pour le chant. D'abord guitariste classique, formé au CNR de Rennes, il commence des études de chant au CNR de Rueil Malmaison dans la classe d'Elisabeth Vidal et André Cognet. Cette même année, lors de son passage au Chœur de l'Armée Française, il chante sous les directions de Yutaka Sado, Jean-Claude Casadesus ou Patrick Marie Aubert. Originaire de la Mayenne, il y termine ensuite son cursus de chant et obtient son diplôme de chant dans la classe de chant d'Annick Vert. Soliste, il chante maintenant régulièrement l'oratorio sous sa direction, mais aussi et notamment sous celles de Michel Piquemal, Paul Colléaux, Yves Parmentier, Thierry Bréhu, aux côtés de nombreux ensembles instrumentaux. Sur scène il a joué plusieurs extraits de rôles lors des spectacles D'amour et d'Opérette (dir. Y. Parmentier), Au fil de l'Opéra, Et la magie opéra, Trois italiens à l'Opéra (dir. A. Van Der Broucke). Patrick Alliotte basse Après des études musicales au Conservatoire de Marseille, cet artiste lyrique poursuit sa formation de chanteur au C.N.S.M.D. de Lyon où il est reçu premier à l'unanimité en 2000. Il se perfectionne depuis avec les barytons Alain Fondary et Maarten Koningsberger. Après avoir collaboré à plus d'une vingtaine de productions de l'Opéra Studio de Genève, il a été accueilli par les Opéras d'Avignon, de Lyon, Montpellier, Lille, Rennes, Reims, ClermontFerrand… Patrick Alliotte a aussi collaboré à plus d'une trentaine de productions de l'Atelier Lyrique de Tourcoing. Il a chanté aussi de nombreuses œuvres de musique sacrée : Requiem de Mozart, Vespres pour un confesseur, Messe du Couronnement…, Gloria de Puccini, Petite Messe Solennelle de Rossini, Passion Selon St Jean de Bach, Vespres de Monteverdi, Stabat Mater de Dvorak... Dans des lieux prestigieux tels que l'Abbaye de Sylvanes, l'Abbaye de l'Epau, La cathédrale d'Albi, le Corum de Montpellier, l'Abbaye St Victor de Marseille… Il vient d'interpréter Le Messie de Haendel (Cathédrale de la Major Marseille et Cathédrale d'Aix-en-Provence). Patrick Alliotte se produit régulièrement en récital avec des mélodies américaines (amphithéâtre de l'opéra de Lyon), des Airs d'opéra Russe (Foyer de l'Opéra de Toulon) et des Airs et ensembles d'opéra. Il a chanté au Mans dans La Belle Hélène mise en scène par Nelly Heuzé sous la direction de Michel Brun. En 2012, il vient d'interpréter Sparafucille de Rigoletto et Osmin de L'enlèvement au sérail. -7- Muriel Souty mezzo-soprano Après une médaille d’or du CNR de Caen, Muriel a obtenu ses prix de Chant et de Musique de Chambre au CNSM de Paris en 2002. Lors de ses études, elle a bénéficié de l’enseignement et des conseils de personnalités comme R. Dumé, P.-L. Aimard, J. Cohen etc. Titulaire du C.A. depuis 2006, elle enseigne elle-même au Conservatoire d’Alençon. Sur scène, elle a interprété des rôles très variés : Didon dans Dido & Eneas, Berta dans Le barbier de Séville (Paris, Evreux), Kate Pinkerton dans Madame Butterfly, Hélène dans La Belle Hélène (Caen), Mrs Bentson dans Lakmé (Reims), Nancy dans Albert Herring (Rennes), la Marquise dans Les brigands (Avignon), la Comtesse dans Ta bouche (prix du meilleur spectacle musical, Molières 2005), Emilia dans Otello (Montpellier), ou encore Madame Martin dans La cantatrice chauve, créé à Montpellier (2009). Parallèlement, elle se produit très régulièrement en tant que soliste dans des œuvres de musique sacrée (Mozart, Dvorak, Rossini, Penderecki…) en France et à l’étranger. Sa voix large, chaude et profondément expressive, en fait une interprète idéale du lied romantique allemand, de Schubert à Brahms et Mahler. Répertoire qu’elle explore avec plaisir. Elle était Didon dans l’opéra Didon & Enée de Purcell, mis en scène par Nelly Heuzé au Mans et à Alençon en 2011. Sophie Landy soprano Formée à l’ENM du Mans, diplômée du CNR de Paris en musique ancienne, lauréate du Concours européen de Mâcon (2006), elle se produit et enregistre régulièrement avec Sagittarius (tournée en Chine et en Allemagne), Le Concert Spirituel, l’Ensemble baroque de Nice (son interprétation du rôle titre de La Giuditta de Scarlatti a reçu les louanges d'Opéra Magazine et de Répertoire…), Les Paladins, avec André Isoir à l’orgue (CD Calliope), ou La Ruelle d’Arthénice (comédie Les Opera de St-Évremond dont elle écrit et interprète la musique manquante). Désireuse d’aborder à présent le répertoire lyrique colorature, elle interprète Mozart, Rossini, Massenet ou Bizet dans le spectacle Amours Lyriques avec le ténor Carl Ghazarossian et le pianiste David Zobel ainsi que dans Divines Divas, où elle retrouve avec bonheur Nelly Heuzé et le Chœur d'Orphée avec lequel elle collabore régulièrement (Didon & Enée en 1997 & 2011), La Serva Padrona, King Arthur. Elle se produit aussi en concert avec l'ensemble La Pellegrina du Mans et l'Ensemble baroque de Toulouse sous la direction de Michel Brun. Cet été, elle a tenu le rôle de Blondchen dans L'Enlèvement au sérail de Mozart dans une production de l'Académie lyrique sous la direction de Amaury du Closel. Manuelle Fauvy soprano Cette artiste mancelle, d’abord violoncelliste de formation, fait parallèlement une carrière de chanteuse soliste. Titulaire d’un diplôme d’état de chant, elle a reçu une formation vocale au Conservatoire du Mans où elle a obtenu son Diplôme d’études musicales avec mention très bien en 2000. Elle enseigne le chant et la formation musicale. Elle se produit en soliste en récitals, en musique de chambre, dans des oratorios et des œuvres lyriques (La Périchole, Le Petit Ramoneur, L’Élixir d’amour). Elle a appartenu à l’ensemble vocal A Sei Voci. Elle a été l’une des trois cousines dans La Périchole montée par le Chœur d’Orphée en 2008 et reprise en 2009 et une sorcière dans les deux versions de Didon & Enée (1997 & 2011). Manuelle Fauvy chante avec l'ensemble instrumental « Les copains d'abord » depuis 2011. Elle est aussi membre de l'ensemble de violoncelles « Cellimaine » depuis 2009 avec lequel elle se produit en tant que violoncelliste et chanteuse. -8- Luc Orsini ténor et hautboïste Diplômé du CNR de Bordeaux, puis de l'ENM du Raincy, il obtient la « Licence de Concert » au Conservatoire de Rotterdam (Pays-Bas) en 1991. Soliste à l'Orchestre Métropolitain de Lisbonne (Portugal) de 1993 à 1998, il a également joué au sein d'ensembles tel que l'ONBA, l'Orchestre Gulbenkian, le Neederland Ballet Orkest et plus récemment l’Ensemble de Basse Normandie et Musicatreize. Titulaire du CA de professeur de hautbois, il enseigne au Conservatoire du Mans depuis 1998 et se produit avec l'Ensemble Cénoman. En parallèle, il étudie le chant avec entre autres, Alain Buet, Evelyne Koch et obtient le CFEM à l'ENM du Mans. Il se perfectionne auprès d' Anne Constantin notamment lors de stages de formations autour de l'Opéra Comique et d'Opéras de Mozart dans le cadre de l’Arsenal d'Apparitions avec André Roche pour la direction d'acteurs. Il s'est déjà produit dans les rôles de Laërte (Mignon), Fritellini (La Mascotte) et en 2012, le Prince Casimir (La Princesse de Trébizonde). Il participe à plusieurs créations lyriques du chœur d'Orphée : Les Saltimbanques, La Belle Hélène, L'Élixir d'amour et La Périchole en tant que hautboïste. Jérôme Kus pianiste Originaire du Mans, cet artiste a commencé son parcours musical dans cette ville par des cours particuliers avant d'intégrer le Conservatoire dans la classe de Marie-Josée Delvincourt-Coussolle où il obtient son DEM. Il poursuit ses études au CRR de Paris dans la classe de Brigitte Bouthinon-Dumas et s'investit avec le Chœur d'Orphée du Mans sous la direction de Nelly Heuzé. Il participe avec ce chœur à plusieurs productions lyriques telles que La Périchole d'Offenbach en 2008 & 2009, Divines Divas, création de Nelly Heuzé en 2010 ou encore autour des cantates de Bach. Il a été distingué dans plusieurs concours. Il obtient ainsi une médaille d'argent au concours Claude Kahn en 2009. Il reçoit un prix spécial d'interprétation Rachmaninov, ainsi que deux 3e prix ex-aequo au concours de Brest en 2010 (catégorie Debussy, Rachmaninov, Fauré) et en 2012 dans la catégorie Chopin. Il est actuellement étudiant au CNSMD de Lyon en troisième année de licence. Jérôme Kus a reçu le prix des lycéens 2011 au concours de piano de Mayenne. Mathias Deschang percussionniste 1er prix de percussion du conservatoire du Mans, titulaire du Diplôme d’Etat et régulièrement invité dans différents orchestres (ensemble Cénomans, Opéra de Massy…), Mathias Deschang est professeur au C.R.D d'Alençon et à l' E.M.M d'Allonnes. Parallèlement à son activité d'enseignant, il participe à plusieurs projets musicaux avec l'ensemble Offrandes, la chanteuse Jehanne Loz et le trio jazz P.T.T. Il a été percussionniste au cours de plusieurs spectacles du chœur d'Orphée : les opéras Les Saltimbanques, La belle Hélène et L'Élixir d'amour entre autres. -9- Florent Heuzé créateur & constructeur de décors et accessoires Technicien de théâtre et formateur dans des chantiers d’insertion, il construit ses premiers décors de 1995 à 1999 sur les opéras Pomme d’Api d’Offenbach, Orphée et Eurydice de Gluck, Didon & Énée et King Arthur de Purcell, mis en scène par sa sœur Nelly Heuzé. Il fabrique aussi le décor pour le spectacle Barbe Bleue avec la Compagnie du Singulier dirigée par Marie Vayssière. Il se perfectionne en participant à la construction du décor de Richard III créé par Matthias Langhoff aux ateliers Proscenium à Rennes et pour le Festival d’Avignon. Il est ensuite vacataire au Théâtre du Radeau dans la construction de décors et intervient parallèlement auprès de divers publics dans la conception de décors de théâtre (enfants, adolescents, personnes en insertion…). Il construit les décors des spectacles créés par la Malle de Pandora. Depuis, il a construit les décors des opéras créés par le Chœur d’Orphée (Les Saltimbanques, La Belle Hélène, La Périchole, L’Élixir d’amour, Divines Divas, Didon & Enée…). Sarah Bensaïd créatrice lumières & images Formée à l’École nationale supérieure Louis-Lumière en région parisienne, Sarah Bensaïd est diplômée en 2003 avec son mémoire de fin d’étude sur La Nuit ou l’imagination lumineuse. C’est avant tout le travail de la lumière qui guide ses pas, autant vers le cinéma que vers le spectacle vivant. Au cinéma, elle collabore avec des chefs opérateurs tels que Benoît Delhomme et Pierre Milon sur les films d’Eugène Green ou de Manuel Poirier. Parallèlement, elle travaille aussi comme chef opératrice sur des courts métrages avec Reza Serkanian. Au théâtre, elle travaille sur la création lumière avec l’auteur-metteur-en-scène Christophe Pagnon à l’Aktéon et au Splendid, puis au Théâtre du Soleil avec Alexandre Zloto sur L’Appartement de Zoïka de Boulgakov lors du Festival Premiers Pas. Elle a réalisé la création lumière de l’opéra L’Élixir d’amour mis en scène par Nelly Heuzé au Palais des Congrès et de la culture du Mans en 2004, les lumières et images vidéo du spectacle La Périchole en 2008, Divines Divas en 2010 et Didon & Enée en 2011. Sarah Bensaïd travaille aussi pour le cinéma, elle est deuxième caméra pour les films : Le nom des gens, Du vent dans mes mollets entre autres… Les costumes de Lakmé La plupart des costumes et accessoires de la production ont été acquis pour la création sur un choix de Nelly Heuzé. Ils proviennent : • de la boutique indienne Brigitte Alka, Le Mans • du marché des Sablons, Le Mans • des établissements Emmaüs Le Mans, La Galopière et La Chapelle St Aubin • des boutiques de vêtements indiens Paris Xe et XVIIe • du marché de Dieulefit dans la Drôme • des boutiques et du marché de Glasgow et Fort William, Ecosse • des boutiques Sun bazar déco et Noz Le Mans… • de particuliers … et des trésors du costumier du chœur d'Orphée. - 10 - • ACCORDS - RESTAURATION • LOCATION DE PIANOS DE CONCERT ET PARTICULIERS • VENTE D'OCCASIONS E-mail : [email protected] 02 33 39 35 26 - 06 84 37 97 35 73, cours Clémenceau - 61000 ALENÇON Le spécialiste du 2 roues électrique SPÉCIALISTE BANDE DESSINÉE 6, rue Saint-Honoré 72000 LE MANS Passer à l'ELECTRIQUE ! 7 Horaires ndi : 14h - 19h Lundi Du mardi au samedi : 10h - 12h30 / 14h - 19h Tél. 02 43 28 06 23 boulevard Paul Chantrel 72000 LE MANS 02 43 23 25 17 www.ecycle.fr Fenêtres, portes, volets… ALU - PVC - BOIS MIXTE bois/alu L 'expérience qui fait la différence 127, boulevard de la Butte 72230 MULSANNE Tél. 02 43 42 26 57 153, avenue Bollée 72000 LE MANS Tél 02 43 84 41 74 Fax 02 43 84 74 02 E-mail : [email protected] Passage du Commerce - Le Mans 72000 / 02 43 23 15 41 www.peugeot.fr - 11 - Merci aux partenaires de ce spectacle : • • La ville du Mans, la ville de La Flèche, le Conseil général de la Sarthe et la ville d'Alençon • Véolia eau environnement de Sargé Lès Le Mans • Brigitte Briquet, graphiste du visuel, de l'affiche et de la mise en page du programme • Jean Delage, imprimerie Graphéko • Le Président de l'Université du Maine • Les Conseillers pédagogiques en éducation musicale de la Sarthe • Les éditions Leduc pour la partition • Maine-Découvertes, Ouest France et Maine Libre • Le personnel de la maison de quartier Pierre Guédou, de la salle des concerts du Mans, de la salle Coppélia de La Flèche, du théâtre d'Alençon • Romain Stein pour le montage vidéo de présentation • Célina Levier, Matthieu Vaillant, Jean-Pierre Bourdais : photographes • L'École de musique d'Allonnes, de La Flèche et les Conservatoires du Mans et d'Alençon • Le Carroi, centre culturel de La Flèche et le service culturel de la ville d'Alençon • L'Office de tourisme du Mans et l'Office de tourisme du pays d'Alençon • Les tourneurs et tourneuses de pages, assistants du pianiste • Les constructeurs du décor, les assistantes aux costumes et accessoires • Les personnes qui hébergent les artistes • Les membres du bureau et de la commission artistique du Chœur d'Orphée • Les sponsors • L'équipe audiovisuel & son pour la captation • L'association Delibes et ses muses de La Flèche • Monsieur Alain Duault, pour sa conférence sur Lakmé à La Flèche … et tous ceux qui ont contribué à la création de ce spectacle Prochains spectacles et concerts du Chœur d'Orphée Dimanche 16 décembre 2012 11h & 15h Chapelle de l'Oratoire Cantate de Noël BWV 122 de Jean-Sébastien Bach avec l'ensemble Résonnances ~ Samedi 22 & Dimanche 23 juin, Salle des concerts du Mans Canto general de Théodorakis sur des textes de Pablo Neruda Direction Jean Golgevit ~ Fin 2013 (dates & lieux à confirmer) La Flûte enchantée, opéra de Mozart choeurdorphee.free.fr - 12 -