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Observatoire du Management Alternatif
Alternative Management Observatory
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Compte-rendu
UpCycle : faire des déchets des uns
les ressources des autres
Cédric Péchard
Fondateur et dirigeant, UpCycle
Séminaire Vaxelaire
Septembre 2014
Majeure Alternative Management – HEC Paris
Année universitaire 2014-2015
Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
2014
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UpCycle : faire des déchets des uns les ressources des autres
La Majeure Alternative Management, spécialité de dernière année du programme Grande
Ecole d’HEC Paris, organise conjointement avec Roland Vaxelaire, aujourd'hui Président du
comité de surveillance de Doucet, un ensemble de séminaires destinés à donner la parole sur
la question du management alternatif à des acteurs jouant un rôle majeur dans le monde de
l’économie.
Ces séminaires font l’objet d’un compte-rendu intégral, revu et corrigé par l’invité avant
publication. Ils sont organisés sur le campus d’HEC Paris et ont lieu en présence des
étudiants de la Majeure Alternative Management et de leurs responsables.
Résumé : Cédric Péchard, ingénieur agronome de formation, a créé UpCycle, initiative de
valorisation de déchets (marc de café) pour la production de champignons, visant à créer à la
fois du lien social et de la valeur économique, à travers des processus qui s’inspirent de la
nature.
Mots-clés : Circuits courts, Économie circulaire, Économie solidaire, Recyclage.
UpCycle: from waste to resource, from cradle to cradle
The Major Alternative Management, a final year specialised track in the Grande Ecole of
HEC Paris, organises jointly with Roland Vaxelaire, Chairman of the supervisory Board for
Doucet company, a series of workshops where major business actors are given an opportunity
to express their views on alternative management.
These workshops are recorded in full and the minutes are edited by the guest speaker prior
to publication.They take place in HEC campus in the presence of the students and directors of
the Major Alternative Management.
Abstract: Cédric Péchard, agricultural engineer, has founded UpCycle: an initiative that aims
at valuing waste (coffee grounds) to produce mushrooms. UpCycle thus creates social links
and economic value, through processes inspired by nature.
Key words: Circular economy, Local, Recycling, Solidarity economy.
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Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
2014
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Table des matières
1. UpCycle : faire des déchets des uns les ressources des autres .......................................... 4
1.1.
Cédric Péchard : son parcours ..................................................................................... 4
1.2. UpCycle : la production de champignons à partir de « déchets » organiques locaux . 5
1.2.1. La naissance d’UpCycle ....................................................................................... 5
1.2.2. Contribution à l’insertion de personnes en grande fragilité ................................. 5
1.2.3. Valorisation d’un « déchet » disponible localement ............................................ 6
1.2.4. Les pleurotes Montecristo : un produit haut de gamme ....................................... 6
1.2.5. Un processus de fabrication aux nombreuses vertus sociales et
environnementales .............................................................................................................. 7
1.3. Un modèle économique pérenne ? Quelques défis à relever ....................................... 9
1.3.1. Le changement de taille d’entreprise ................................................................... 9
1.3.2. Le biomimétisme reste crucial malgré ce processus « d’industrialisation » ........ 9
1.3.3. La vente de containers-champignonnières à des agriculteurs ............................ 10
1.3.4. L’ouverture à une clientèle grand public............................................................ 10
1.4.
Conclusion et perspectives ........................................................................................ 11
2. Références ........................................................................................................................... 12
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Source de l’image : InnovCity, La première champignonnière urbaine va sortir de terre à Paris, mars 2012,
http://www.innovcity.fr/2012/03/08/premiere-champignonniere-urbaine-paris/
Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
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1. UpCycle : faire des déchets des uns les
ressources des autres
1.1.
Cédric Péchard : son parcours
Après un diplôme d’ingénieur agronome et une expérience professionnelle dans l’aide au
développement dans les pays du Sud, Cédric Péchard obtient un Master Grande
Consommation à l’ESSEC. Il entre alors dans le secteur agro-alimentaire en Afrique avant de
prendre des fonctions centrales dans des grands groupes en France (Nestlé, Mars).
S’ensuivent quelques années d’expérience sur les systèmes d’information chez Oracle : il y
développe des outils de pilotage d’activité multi-dimensionnels (finance, ressources
humaines, gestion, etc.). Ces outils permettent de dépasser les dynamiques organisationnelles
souvent très linéaires et cloisonnées de grandes sociétés comme celles au sein desquelles il
avait travaillé, et nourrit son intérêt pour des façons alternatives de travailler.
Cédric Péchard s’intéresse très tôt à la notion de déchets, qui n’existe pas vraiment dans
l’environnement, et plus largement à l’économie circulaire, dont les initiatives s’inspirent de
savoir-faire existants dans la nature pour créer des modèles « systémiquement bons ».
Étudiant, il avait travaillé sur une initiative à finalité sociale de production de spiruline à partir
de déchets organiques en Afrique, relevant justement du biomimétisme. Il s’inspire beaucoup
du travail de l’économiste belge Günter Pauli, le père de l’économie bleue1. Günter Pauli a
notamment développé en Europe une marque de détergent biologique à partir de déchets
locaux (des peaux d’orange non valorisées) et non pas – comme peuvent encore le faire
d’autres marques ayant reçu le label « biologique » – avec de l’huile de palme originaire
d’Asie du Sud Est, ce qui a peu de sens d’un point de vue écologique.
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L’économie bleue consiste à « trouver des solutions à partir de ce qui est disponible localement, afin de
maximiser les plus-values pour la société. Cela est possible en s’inspirant de la nature. Les déchets des uns
peuvent être réutilisés par d’autres : par exemple, le marc de café peut servir à faire pousser des champignons ;
il peut aussi être utilisé dans le textile comme isolant ou pour absorber les odeurs, ou encore pour protéger
certaines surfaces des rayons UV. Ainsi, on arrive à avoir des prix compétitifs alors qu’aujourd’hui, ce qui est
vert est souvent plus cher. » Source : Rue89, Ne jetez plus votre marc de café, faîtes-y pousser des champignons,
juin 2014, http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/21/jetez-plus-marc-cafe-faites-y-pousser-champignons-253098
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1.2.
UpCycle : la production de champignons à partir de
« déchets » organiques locaux
1.2.1. La naissance d’UpCycle
Suite à sa rencontre avec Günter Pauli, Cédric Péchard décide alors de quitter Oracle pour
lancer une initiative visant à imiter la nature en valorisant les déchets, en accordant autant de
valeur à l’impact social qu’à la création de richesse économique. Dans cette optique, il part
dans un orphelinat au Zimbabwe pour créer une activité de production de champignons à
petite échelle. Observant des rendements extraordinaires, il décide d’importer l’idée en
France, en l’adaptant au contexte local de l’Île-de-France. C’est ainsi que naît UpCycle, de ce
principe de production de champignons à partir de « déchets » organiques locaux, dont Cédric
Péchard observe qu’il est très versatile et peut se faire pratiquement n’importe où (à la même
période, des ingénieurs américains importent également l’idée en Californie).
Les champignons poussent très vite, et présentent des ratios de productivité par hectare et
par an tout à fait extraordinaires. En Asie, on pourrait adapter le même principe en utilisant
par exemple de la paille de riz, encore peu valorisée. Les savoir-faire ancestraux qu’on
observe encore dans des pays africains et asiatiques comme le Zimbabwe et la Chine (avec
lesquels travaille Cédric Péchard) s’inspirent très souvent de l’observation de la nature, et
n’ont pas encore été dénaturés par l’arrivée de la chimie et des bio-technologies : il est donc
très intéressant de les comprendre pour développer l’économie circulaire.
1.2.2. Contribution à l’insertion de personnes en grande
fragilité
L’impact social de l’activité est principalement assuré par le recours à des structures
d’insertion : un ESAT dans un premier temps, accueillant des personnes ayant un handicap
mental, avec des processus adaptés. Suite à un accident dans l’atelier, UpCycle travaille
actuellement avec une autre structure d’insertion, qui accueille notamment des personnes en
grande fragilité, sorties de prison ou maîtrisant mal le français. L’industrialisation de l’activité
Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
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est ainsi plus aisée. Ces personnes ont des contrats courts, mais l’expérience au sein d’un
projet aussi innovant est très valorisée sur leur parcours d’insertion.
1.2.3. Valorisation d’un « déchet » disponible localement
L’impact environnemental passe en premier lieu par l’utilisation d’un substrat
disponible localement, en Île-de-France, qui n’entre pas en compétition avec des ressources
alimentaires : le marc de café. Suite à des recherches préliminaires, Cédric Péchard s’est en
effet aperçu que seulement 0,2% du café (correspondant aux huiles aromatiques contenues
dans la plante) est valorisé : cette production génère beaucoup de déchets.
Il est possible de valoriser non seulement le marc de café en France, mais également les
déchets de caféiculture dans les pays où on en produit. Les producteurs locaux sont en effet
fortement dépendants soit du commerce équitable, soit du cours de café : en les formant sur la
transformation des déchets de caféiculture pour produire des champignons (qui peuvent être
séchés), ils peuvent diversifier et augmenter leurs revenus, créer de nouvelles boucles de
valeur ajoutée à partir de « déchets » dont on ne savait auparavant que faire, et nourrir la
population locale (les champignons sont de plus extrêmement nutritifs).
1.2.4. Les pleurotes Montecristo : un produit haut de gamme
Les champignons ainsi produits en Île-de-France sont de très bonne qualité : ce sont des
pleurotes Montecristo, vendues avec succès à un prix au-dessus du marché du fait de leur
caractère haut de gamme, à des clients exigeants parmi lesquels figurent Le Nôtre et plusieurs
restaurants étoilés et grands hôtels parisiens. Le marc de café est un « déchet » qui a une
image positive : les restaurateurs communiquent même sur le fait que les pleurotes sur leur
menu ont été fabriquées à partir de marc de café. Il s’agit également d’un « déchet » très
propre, pasteurisé par l’eau bouillante lors de la préparation du café.
Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
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1.2.5. Un processus de fabrication aux nombreuses vertus
sociales et environnementales
La distribution des pleurotes Montecristo aux clients est assurée par des grossistes
présents sur le marché d’intérêt national de Rungis, où UpCycle s’est installé en avril 2014,
minimisant donc les kilomètres supplémentaires à parcourir.
Le marc de café est collecté pendant la tournée habituelle d’approvisionnement de
sociétés qui gèrent les distributeurs de café de la région, avec lesquelles UpCycle a conclu un
partenariat. Le processus de collecte n’ajoute donc pas non plus d’émission de gaz à effet de
serre liée au transport. Ces industriels fournissent le marc de café gratuitement à UpCycle :
ils n’ont ainsi pas à payer les coûts de traitement des biodéchets et peuvent communiquer sur
leur contribution à cette initiative responsable.
Le marc de café est en premier lieu traité par une structure d’accueil de personnes en
difficultés : il est trié et brassé avec du mycélium de pleurotes et des copeaux de bois avant
d’être réparti dans de grands sacs. Ces sacs sont alors incubés dans d’anciens conteneurs
maritimes – des locaux eux-mêmes recyclés – dans des conditions très précises de
température, d’éclairage et d’humidité. Au bout d’un mois, on les rentre dans des caves
situées sous le marché d’intérêt national de Rungis pour la fructification des champignons.
Suite à un tri sur la production, les champignons qui seraient par exemple un peu abîmés
et donc invendables (en raison de leur positionnement haut de gamme) sont donnés à
l’ANDES, Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires, l’un des
principaux réseaux d’aide alimentaires français, présents sur le marché d’intérêt national de
Rungis. Ce choix renforce encore l’impact social d’UpCycle.
Le contenu des sacs après la récolte – le marc de café qui a été enrichi par le mycélium et
en matière organique – présente une valeur agronomique exceptionnelle : c’est un excellent
engrais agricole, aisément valorisable donc auprès de maraîchers péri-urbains ou à des
agriculteurs urbains. UpCycle créé ainsi de la valeur ajoutée à plusieurs niveaux.
Enfin, UpCycle propose à la vente aux particuliers des kits de culture prêts à l’emploi,
mettant à disposition ce savoir-faire originellement développé pour les professionnels.
Chacun peut ainsi produire des champignons de haute qualité dans sa cuisine, à partir de « »,
et contribuer à la pérennité de l’activité d’UpCycle.
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Le schéma suivant, issu du site internet d’UpCycle récapitule bien le cycle de valorisation
de déchets mis en place par UpCycle :
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1.3.
Un modèle économique pérenne ? Quelques défis à
relever
UpCycle a suscité un grand intérêt de la part de la presse et a été couronné de nombreux
prix. L’initiative a souvent été présentée comme un projet innovant, local, vertueux à la fois
sur les plans économique, environnemental et social. Cédric Péchard nuance cette vision très
optimiste en soulignant quelques défis qu’UpCycle doit encore relever.
1.3.1. Le changement de taille d’entreprise
UpCycle doit encore atteindre le point mort en volumétrie. Après la première phase de
démonstrateur, le changement de taille d’entreprise est un réel défi, qui est en train d’être
relevé. C’est à présent une véritable usine à gérer comme un écosystème industriel. Pour ce
faire, Cédric Péchard a recruté une équipe hautement qualifiée (dont l’un des anciens patrons
d’AlterEco), et UpCycle s’est installé à Rungis (comme nous l’avons vu dans la partie 1.2.),
où l’entreprise reçoit chaque semaine deux tonnes de marc de café.
1.3.2. Le biomimétisme reste crucial malgré ce processus
« d’industrialisation »
Cédric Péchard tient à garder le biomimétisme comme valeur centrale d’UpCycle : les
partenariats (avec des entreprises d’insertion, des sociétés gérant des machines automatiques,
ou de grandes entreprises de l’agroalimentaire, comme Kraft Foods, qui a participé au
financement du démonstrateur d’UpCycle) permettent d’insérer UpCycle dans un écosystème
qui existe déjà, à travers des liens encore une fois inspirés de la nature, où la coopération est
omniprésente au sein des écosystèmes.
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1.3.3. La
vente
de
containers-champignonnières
à
des
agriculteurs
Les champignonnières d’UpCycle sont spécialement adaptées aux dimensions universelles
des containers de bateaux (ainsi valorisés également) pour faciliter le développement
agriculture urbaine de proximité. Un container de 30 mètres carrés produit 5 tonnes de
champignons par an, de pleurotes vendues actuellement à environ 15 euros par kilogramme –
les agriculteurs peuvent faire l’acquisition de containers-champignonnières clés en main
(UpCycle leur livre alors régulièrement le substrat) pour complémenter leur production
agricole et leur fournir des revenus supplémentaires.
1.3.4. L’ouverture à une clientèle grand public
Comme nous l’avons vu en 1.2, UpCycle s’ouvre actuellement aussi à une clientèle grand
public, à travers des kits de production de champignons à partir de marc de café, sans fumier
ni microorganismes, à la maison. L’entreprise a quelques « concurrents » également
positionnés sur ce créneau.
Source : La Boîte à Champignons, http://www.laboiteachampignons.com
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1.4.
Conclusion et perspectives
Ainsi, UpCycle est une initiative qui relève à la fois de l’économie circulaire cradle to
cradle (ou encore du concept développé par Günter Pauli d’économie bleue, qui s’inspire de
l’environnement pour créer un nouveau modèle économique) et de l’économie solidaire, avec
un impact social positif. C’est aussi un projet facilement réplicable partout dans le monde.
UpCycle est en plein développement et bénéficie d’un contexte de plus en plus favorable
pour la valorisation de biodéchets. En effet, un projet de loi est en cours d’étude qui rendrait
obligatoire la mise en place d’une filière de valorisation des biodéchets à partir de 60 tonnes
de déchets produits par an (avec un projet de diminution de ce seuil à 10 tonnes d’ici trois
ans).
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2. Références
Le
Blog
de
Spear,
Up-Cycle
:
une
ferme
urbaine
à
Paris,
avril
2012,
http://blog.spear.fr/2012/04/up-cycle-une-ferme-urbaine-a-paris/
La Boîte à Champignons par UpCycle©, http://www.laboiteachampignons.com/
InnovCity, La première champignonnière urbaine va sortir de terre à Paris, mars 2012,
http://www.innovcity.fr/2012/03/08/premiere-champignonniere-urbaine-paris/
Le Parisien, Des champignons sur du marc de café, futur bonheur des chefs étoilés, février
2014, http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/des-champignons-sur-du-marc-de-cafefutur-bonheur-des-chefs-etoiles-23-02-2014-3617613.php
Le Parisien, Il fait pousser des champignons dans du marc de café recyclé, août 2013,
http://www.leparisien.fr/espace-premium/yvelines-78/il-fait-pousser-des-champignons-dansdu-marc-de-cafe-recycle-21-08-2013-3067515.php
Rue89, Ne jetez plus votre marc de café, faîtes-y pousser des champignons !, juin 2014,
http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/21/jetez-plus-marc-cafe-faites-y-pousserchampignons-253098
UpCycle,
Des
champignons
pour
améliorer
le
métabolisme
urbain,
http://www.upcycle.org/
Compte-rendu par S. G. Krebsbach – Intervention de C. Péchard, fondateur d’UpCycle – Septembre
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