SO BLUE - Châteauvallon

Transcription

SO BLUE - Châteauvallon
CHÂTEAUVALLON
DANSE
SO BLUE
Concept et chorégraphie Louise Lecavalier
Création et interprétation Louise Lecavalier, Frédéric Tavernini
Assistante à la chorégraphie et répétitrice France Bruyère
Conception lumières Alain Lortie
Musique Mercan Dede
Musique additionnelle Normand-Pierre Bilodeau, Daft Punk, Meiko Kaji
Remixage Normand-Pierre Bilodeau
Conception costumes Yso
Jeudi 21 mai à 20h30
Théâtre couvert
Durée : 1h
www.louiselecavalier.com
Production : Fou Glorieux
Coproduction Tanzhaus nrw – Düsseldorf ; Théâtre de la Ville – Paris ; Hellerau – Dresde ;
Centre National des Arts – Ottawa ; Festival TransAmériques – Montréal
Résidence de création et avant-première Szene Salzbourg
www.chateauvallon.com
SO BLUE
Louise Lecavalier et son partenaire Frédéric Tavernini se mettent en jeu dans cette œuvre intense, brute,
obsessive, mystérieuse, sur la musique rythmique et viscérale de Mercan Dede. Vif comme la pensée, le
corps ici dicte ses lois et transgresse ses limites. « J’ai voulu laisser le corps dire tout ce qu’il veut dire
ou peut se surprendre à révéler sans le censurer afin que de ce foisonnement de gestes spontanés,
quelque chose de vrai et hors de notre contrôle surgisse, quelque chose qui dévoile un peu des
méandres, des tumultes, des débordements et des contradictions dont nous sommes faits.
L’insoutenable légèreté de l’être et de l’âme ».
Louise Lecavalier
Louise Lecavalier est déjà venue à Châteauvallon en décembre 2006
LOUISE LECAVALIER
Louise Lecavalier est une danseuse et chorégraphe canadienne de danse contemporaine.
En 1981, après une formation en danse classique et moderne à Montréal et New York, le chorégraphe
Edouard Lock, lui offre de danser pour sa compagnie La la La Human Steps dont elle portera haut les
couleurs jusqu’en 1999. Elle a dansé dans Oranges (1981), Business in the Process of Becoming an
Angel (1983), Human Sex (1985), New Demons (1987), Infante (1991) et enfin 2 (1995) et Exaucé /Salt
(1998), œuvres où elle a atteint à une maturité d’interprète. Symbole de La La La Human Steps pendant
près de deux décennies, elle a incarné une danse extrême, avec passion, générosité, sans prudence,
bouleversant les publics de partout. On dira d’elle qu’ « elle est la danseuse la plus brillante et la plus
tragique de notre époque » (Melody Maker, Londres), « la signature de La La La Human Steps. Souvent
imitée, jamais égalée. Elle reste la figure de l’indomptée, la tignasse platine en révolte, refusant les
entraves. Pour elle la danse est partage » (Le Monde, Paris)
La symbiose qui a existé entre Edouard Lock et elle témoigne d’une aventure artistique exceptionnelle
dans l’univers de la danse contemporaine. Unis dans une recherche intense du mouvement, ils ont
développé et raffiné d’œuvre en œuvre un langage chorégraphique complexe et hautement énergique.
Louise Lecavalier a également participé aux collaborations d’envergure marquantes de La La La Human
Steps : duo avec David Bowie, chorégraphié par Edouard Lock, pour un concert au profit de l’Institute of
Contemporary Arts à Londres, qui sera aussi présenté dans le cadre du spectacle Wrap around the
world, conçut par Nam June Paik et diffusé simultanément dans plusieurs pays ; duo avec Carole Laure
pour le vidéoclip Danse avant de tomber en 1989 ; artiste invité , avec Donald Weikert, pour les grandes
étapes de la tournée mondiale Sound and Vision de Bowie en 1990 ; concert The Yellow Shark de Frank
Zappa et de l’Ensemble Modern d’Allemagne à Francfort, Berlin et Vienne en 1992 ; participation avec
Edouard Lock au documentaire Inspirations du réalisateur britannique Michael Apted, regroupant, sur le
thème de la création, le peintre Roy Lichtenstein, le chanteur David Bowie et l’architecte Tadao Ando,
entre autres ; et enfin, parallèlement à sa carrière de danseuse, rôle dans le film Strange Days réalisé à
Los Angeles par Kathryn Bigelow en 1994. En mai 1999, Louise Lecavalier met un terme à sa
collaboration fructueuse avec Edouard Lock.
En mars 2003, elle remonte sur scène pour participer à la soirée Reclusive conclusions and Other Duets
au Centre national des Arts à Ottawa, un programme de trois duos réunissant également autour du
chorégraphe et danseur Tedd Robinson les danseuses Margie Gillis et Mako Kawano. Robinson crée
pour elle et lui le duo Lula and the Sailor sur la musique live du saxophonite Yannick Rieu, intégré
ultérieurement à la pièce Cobalt Rouge. Au cours des deux années suivantes, elle travaille à nouveau
avec Tedd Robinson, qui crée pour elle Cobalt Rouge, pièce légèrement théâtrale, à la gestuelle vive et
nerveuse, sur la musique de Yannick Rieu.
En 2006, Louise Lecavalier travaille à la création des soli « I »is Memory, chorégraphié pour elle par
Benoît Lachambre, et Lone Epic avec la chorégraphe canadienne Crystal Pite. Ces deux soli ainsi que le
duo Lula and the Sailor forment un programme complet qui a été présenté quatre-vingts fois, de 2006 à
2009, en Europe, en Amérique du Nord et au Japon.
Le duo Is You Me, nouvelle collaboration entre Louise Lecavalier et Benoît Lachambre a été présenté au
printemps 2008 au Festival TransAmériques à Montréal et a été présenté en tournée à cinquante quatre
reprises jusqu’à l’été 2011. Le double programme de duos formé des œuvres Children, conçu par le
chorégraphe britannique Nigel Charnock et A Few Minutes of Lock, trois anciens duos d’Edouard Lock
revisités, a fait l’objet de quatre-vingt cinq représentations entre 2009 et 2013 en Amérique du Nord, en
Europe, au Brésil ainsi qu’en Australie. En 2011-2012, Louise Lecavalier conçoit So Blue, sa première
chorégraphie à part entière, une œuvre intensément personnelle, différente et novatrice, créée en
décembre 2012 au Tanzhaus nrw, à Düsseldorf.
EXTRAITS DE PRESSE
Elle a été cette torche vive, tourbillonnant au-dessus du plateau comme si elle ne devait plus jamais
toucher terre. La danseuse et chorégraphe canadienne Louise Lecavalier reste l'une des interprètes les
plus excitantes de la danse contemporaine. Un peu plus sage (quoique), elle se risque aujourd'hui dans
des spectacles souvent insolites avec des partenaires bien choisis. Après Benoît Lachambre, la voilà
dans So Blue en compagnie de Frédéric Tavernini. Au programme de ces deux artistes, une transe
ultrarapide et secouée sur une bande-son techno soufiste. De quoi en avoir les yeux exorbités et les
oreilles enflammées!
Rosita Boisseau - TELERAMA
Dès la première seconde, on le sait : l’heure qui s’ouvre va nous ficeler sur nos sièges. En réalité, c’est
clair beaucoup plus tôt. Car la danseuse et chorégraphe canadienne fait partie des très grands de sa
discipline. (…) C’est époustouflant, le public remercie par de longs applaudissements enthousiastes.
Neue Rhein Zeitung – décembre 2012
So Blue montre ce dont le corps est (et reste) capable. Rien que le début de ce solo en plusieurs parties
est renversant : de l’énergie pure, rien que du « speed », une maîtrise parfaite des mouvements, contrôle
et discipline. Et même dans le calme se niche la puissance la plus contrôlée possible
Salzburger Nachrichten – juillet 2012