nflation et courbe de Phillips
Transcription
nflation et courbe de Phillips
La relation entre l’inflation et le chômage La théorie de l’inflation par les coûts établit le lien entre les variations des salaires et l’inflation, en suggérant notamment que le taux de variation des salaires est directement à celui de l’inflation. Le taux de chômage naturel correspond à la somme du chômage frictionnel et structurel. À ce niveau, on ne retrouve aucune pression sur la croissance des prix et des salaires. Inflation et chômage, chap 10 2 Le taux de chômage naturel est suffisamment élevé pour réduire les demandes d’augmentation de salaire tout en maintenant le taux d’inflation à un bas niveau. One ne peut réduire l’inflation qu’au prix d’un taux de chômage plus élevé. L’indice d’inconfort est égal à la somme des taux d’inflation et de chômage. Inflation et chômage, chap 10 3 La courbe de Phillips au Canada Il y a 30 ans les économistes croyaient que la relation d’arbitrage entre l’inflation et le chômage était fixe et stable. Dans les années 70 la courbe s’est déplacée vers la droite. Dans les années 80 elle a continué vers la droite : bouleversements sur le plan de l’offre, la flambée des prix du pétrole, les pénuries agricoles, et la dépréciation du dollar ont entraîné le déplacement vers la gauche de la courbe d’offre agrégée. Inflation et chômage, chap 10 4 L’analyse de la demande et de l’offre agrégées démontre clairement que les variations de l’offre entraînent une hausse du niveau des prix, ainsi que la baisse de la production et de l’emploi, ce que l’on appelle stagflation. Stagflation désigne la coexistence de l’inflation et du chômage. Stagnation + inflation = stagflation. Inflation et chômage, chap 10 5 Les accélérationnistes et la courbe de Phillips Milton Friedman et Edmund Phelps affirment qu’une relation d’arbitrage stable entre l’inflation et le chômage n’est valable qu’à court terme, et qu’une relation à long terme est impossible. Inflation et chômage, chap 10 6 L’existence d’un taux de chômage naturel expliquerait la présence simultanée du chômage et de l’inflation. Les politiques budgétaire et monétaire expansionnistes adoptées afin de réduire le chômage accélèrent l’inflation et ne réduisent le chômage que temporairement. Inflation et chômage, chap 10 7 Inflation et chômage, chap 10 8 Inflation et chômage, chap 10 9 L’inflation et les politiques anti-inflationnistes La courbe de Phillips Le rapport entre le taux de chômage et la variation des salaires : 1) En période de chômage élevé la concurrence entre chômeurs à la recherche d’un emploi ralentit la hausse des salaires : les travailleurs ne demanderont pas d’augmentation de salaire lorsque de nombreuses personnes sont sans travail. 2) Lorsque le taux de chômage est faible, la concurrence entre les employeurs pour retenir les services d’une main d’œuvre plus rare pousse les salaires à la hausse. Le taux de chômage est donc inversement proportionnel à celui de l’augmentation des salaires. Inflation et chômage, chap 10 10 Les politiques de lutte contre la stagflation. Si l’on pouvait déplacer la courbe de Phillips à gauche, le taux de chômage diminuerait sans qu’augmente celui de l’inflation. Il faut donc des politiques qui entraîneront le déplacement de la courbe de Phillips vers l’origine. 1) Favoriser la mobilité de la main d’œuvre, 2) Améliorer les compétences des travailleurs à la faveur de l’éducation et de la formation, 3) Offrir plus d’informations sur les emplois et la maind’œuvre disponibles, 4) Et réduire les anticipations inflationnistes. Inflation et chômage, chap 10 11 Inflation et chômage, chap 10 12