Église qui chante, Église en fête - Page d`accueil

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Un nouveau curé
à Saint-Marc !
02152
CHANGEMENT /
P13-16
Dossier : La famille, lieu
d’amour et de partage
GRAND ANGLE /
Décembre 2014
Trimestriel
/
2€
/ Emmerin
/
NUMÉRO 64
Loos Haubourdin
Santes Hallennes
/
«Église qui chante, Église en fête»
Retrouvez les
horaires des
célébrations
de Noël
en page 10
L’ÉDITO DU PÈRE DOMINIQUE PHAM XUÂN
ĐÀO, CURÉ DE LA PAROISSE SAINT-MARC
«Veillez sur votre petit frère»
«Bienvenue au numéro 11» a crié l’un de
mes frères lorsqu’il a vu notre mère avec
un nouveau-né dans les bras au retour
de la maternité. Est-ce que mes parents
voulaient faire une équipe de football ou
une démocratie au sein de la famille lors
d’un vote ? Il est certain que chaque fois,
il y a un choix dans le foyer, la voix du numéro 11 est souvent
le dernier mot de toute discussion. «Gardez-vous de mépriser
un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans
les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux
cieux.»
«À table» Comme à la Cène, dernier repas de Jésus avec ses
disciples, les treize personnes sont autour de la table dans
notre famille. Il n’y a pas grand-chose dans les bols,
mais la joie de se retrouver est tellement vive qu’au bout
de quinze minutes, il ne reste plus rien dans les casseroles.
Il est évident que notre mère réserve toujours une part
particulière aux plus jeunes. «Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés.»
«Veillez sur votre petit frère», c’est la dernière parole de nos
parents avant de nous quitter définitivement. Nos parents
ne nous laissent pas un héritage, mais ils nous donnent
un trésor : c’est une fratrie à aimer. Malgré nos distances
géographiques entre la France, le Canada et le Vietnam,
nous nous donnons rendez-vous pour nous retrouver et
raconter nos souvenirs comme si nos parents étaient encore
là avec nous. Merci Seigneur de m’avoir donné un père
et une mère qui savent me guider sur le chemin vers les
petits, les pauvres…
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Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
INFOS PRATIQUES
Votre paroisse
est sur le web !
■■Saint-Marc
■■Sainte-Famille de Loos
■■Saint-Paul-en-Weppes
Hoan nghênh
ou bienvenue Dominique !
L
e nouveau curé de
la paroisse SaintMarc a un point
commun avec son prédécesseur : il n’aime
pas parler de lui… Heureusement, il y a internet où vous pourrez
suivre les traces de son
parcours hors du commun et partager vos découvertes avec ceux qui
ne sont pas équipés.
Nous dirons donc
seulement, pour respecter son souhait
de discrétion, que le
père Dominique Pham
Xuan Dao, également
accompagnateur de la
communauté vietnamienne de la métropole lilloise est d’abord venu pour
les plus pauvres «ceux qu’on appelle
les sans voix, les sans visage, car la société les traite comme des inutiles et
l’Église est là pour leur donner un visage
d’homme».
Il n’a rien oublié de son départ du Vietnam, lui le boat-people ; même s’il est
en France depuis trente ans. La situa-
tion intolérable des
migrants le touche
profondément et il met
tout en œuvre pour
leur venir en aide avec
les bénévoles de son
ancienne paroisse à
Téteghem et ses nouveaux paroissiens.
Mais c’est aussi un
homme joyeux et plein
d’humour. Celles et
ceux qui étaient présents lors de sa messe
d’action de grâce n’auront pas oublié cette
boutade : «L’église est
pleine aujourd’hui,
car vous vouliez voir
à quoi je ressemblais :
ma couleur de peau, mon accent…
marseillais !» Éclats de rire ! Et quand
quelqu’un lui a fait remarquer que
c’était bon et rare de rire dans un tel
lieu, le père Dominique a répondu «Oui,
mais il ne faut pas rire… jaune !».
Alors, n’hésitez pas à aller faire sa
connaissance, il sera ravi de faire la
vôtre.
2152 - Loos - Haubourdin
■■Sainte-Thérèse-en-Weppes
■■Saint-Jean-en-Weppes
■■Saint-Rémy-en-Weppes
■■Saint-Maclou
Toutes les paroisses du doyenné à portée de
clic ! Rendez-vous sur le site :
doyennehaubourdinweppes.paroisse.net
puis cliquez sur la rubrique : «Une Église
qui accueille»
Rédigé par votre équipe locale avec la participation de
l’OTPP – Président : Daniel lelion - Rédacteur en chef :
Père Gérard Serien – Textes et photos : droits réservés
Edité par Bayard Service Edition – Parc d’activité
du Moulin Allée Hélène Boucher BP 60 090 - 59 874 Wambrechies –
Tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 – Directeur de la publication :
Georges Sanerot – Secrétaire de rédaction : Franck Leloir Régie publicitaire : Bayard Service Régie – Tél. 03 20 13 36 70
Imprimerie : Roto Champagne (52) – Commission paritaire 52 456 –
Dépôt légal : 4e trimestre 2014
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Au service de votre santé
LES PHARMACIENS
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et SANTES
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JACQUELINE DUPONT
Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
La paroisse Saint-Marc a fait la fête
avec son nouveau curé !
Le dimanche 28 septembre 2014, la paroisse Saint-Marc avait la joie d’accueillir
son nouveau curé, le père Dominique Pham Xuan Dao.
2152 - Loos - Haubourdin
C
elui-ci concélébra la messe avec le
doyen Romuald Carton et Michaël
David, un prêtre qu’il avait accompagné jusqu’à son ordination. Une
nombreuse assistance, parmi laquelle
les maires et des représentants des
conseils municipaux, avait pris place
dans l’église Saint-Pierre.
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Une assemblée fervente
Impressionnante, au début de la célébration, la longue litanie montant vers
le chœur, à raison d’un représentant de
chaque service et mouvement d’Église
présent dans la paroisse.
Belle illustration du nombre et de la
diversité des engagements, mais aussi
appel à venir s’y associer !
Recueillie et joyeuse, l’assemblée était
entraînée dans sa prière par la chorale
paroissiale, épaulée pour la circonstance par une dizaine de choristes des
Canteraines.
Premier contact :
le courant passe !
Pour la plupart, c’était le premier
contact avec le père Dominique. Peutêtre, s’est demandé ce dernier avec
humour, certains se sont-ils surtout
déplacés par curiosité : de quoi ce curé
Dans le journal
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03 20 13 36 70
natif d’un autre continent peut-il bien
avoir l’air ?
Puis il a brossé son parcours, de son
Vietnam natal, qu’il a dû quitter dans
des conditions particulièrement éprouvantes, à ses études et son ordination
en France et à toutes les paroisses du
diocèse dont il a eu la responsabilité.
À l’évidence, le courant est passé entre le
nouveau pasteur et ses paroissiens. Un
signe : le pot d’accueil proposé au fond
de l’église s’est prolongé, qui a permis
au père Dominique de faire plus ample
connaissance avec les uns et les autres.
«Saint-Marc en fête»,
seconde édition !
Quelle bonne idée que d’avoir fait coïncider les deux évènements : au château
du parc, la seconde édition de «Saint-
Marc en fête» pouvait démarrer dans
la foulée.
Après un repas «auberge espagnole»,
partagé sous les frondaisons du parc,
l’animation a gagné la grande salle du
château. D’un stand à l’autre, les visiteurs avaient la possibilité de s’informer
à la meilleure source sur l’activité des
services et mouvements d’Église : un
parcours ponctué de quizz ludiques ou
plus didactiques, dans une atmosphère
amicale et détendue. Une manifestation
bien préparée.
Après avoir félicité tous les artisans de
la journée, le père Dominique invita
l’assistance à conclure par une prière
de remerciement ce précieux moment
de rencontre et d’amitié.
JEAN DEHONDT
3
4
Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
Le père Christophe Danset
rejoint notre doyenné Haubourdin-Weppes
Pouvez-vous vous présenter en
quelques mots ?
je suis accompagnateur pastoral des
jeunes sur le doyenné d’HaubourdinWeppes pour :
– auprès des personnes déjà en place
(chefs d’établissements catholiques,
animateurs en pastorale, responsables
d’aumônerie…) accompagner, coordonner, favoriser la participation des mouvements d’Église ;
– auprès des jeunes assurer une présence, me rendre disponible, dans leur
quotidien, pour des permanences, des
temps forts.
Originaire de Lille, j’ai fait mes études
dans un lycée catholique puis en école
de commerce.
J’ai travaillé pour un groupe américain,
la United Technologies Corporation,
d’abord en France puis sur l’Europe, en
tant qu’auditeur interne.
La vocation, quand est-elle venue ?
Je me posais des questions : que veut
dire chrétien ? Suis-je chrétien ou non ?
Croire qu’un homme est mort et ressuscité et qu’à sa suite je suis appelé à faire
de même : ma vie ne peut être la même
s’il y a la vie éternelle ou si tout finit
dans une boîte.
En école de commerce, je passais à la
chapelle et assistais à la messe une fois
par semaine.
J’ai rencontré un jeune prêtre, sa vie me
semblait belle, attrayante. De manière
inattendue s’est posée la question du
sacerdoce. Mais j’attendais un signe qui
ne venait pas.
Je suis allé à vélo à Jérusalem et toujours
pas de signe. J’en ai conclu que je n’étais
pas appelé au sacerdoce.
Et pourtant, l’appel a eu lieu…
Durant les week-ends, dans l’association d’aide aux personnes handicapées
«À bras ouverts», la question du sacerdoce a ressurgi. Pour ces jeunes et
leurs parents, la vie était difficile, mais
une vraie joie profonde, vraiment surnaturelle, les habitait, qui donnait un
sens évident à leur vie. Une idée du
bonheur construit avec les personnes
rencontrées qui me faisait dire : «Je ne
fais pas les choses par moi-même, mais
j’accepte de les recevoir».
J’ai vécu alors une période de discernement en retraite chez les Jésuites, me
heurtant en particulier à cette phrase
de l’Évangile où le Christ affirme : «Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il
prenne sa croix et qu’il me suive…».
Je suis entré au séminaire, un an à Lille
puis quatre ans à Rome. Envoyé d’abord
en insertion à Lambersart puis à Lille,
j’étais l’année dernière aumônier à la
Catho et bénévole à Magdala.
Quelle est votre mission ?
Rattaché à la paroisse d’Haubourdin,
Des projets, des idées d’action ?
Dans l’immédiat, je vais observer, rencontrer pour, dans chaque lieu trouver
le mode de présence adéquat ; répondre
à des demandes puis, si nécessaire,
faire des propositions. J’ai des idées,
mais je vais d’abord prendre le temps
d’observer.
Votre mission n’est-elle pas
trop lourde ?
Elle peut le paraître, en effet, mais j’ai
une certaine capacité à savoir dire non.
Il me faudra définir des priorités et voir
où je serai le plus utile.
Un message pour terminer
«Je suis venu allumer un feu sur la terre et
comme il me tarde que ce feu soit allumé».
Il faut rallumer ce feu tous les jours, en
soufflant sur les braises de la veille.
PROPOS RECUEILLIS PAR
JEAN-LOUIS DUBREMETZ
■■Chorale
à la messe de rentrée
et d’accueil du Père C. Danset.
Paroisses sans frontieres
À VOTRE SERVICE
DES PRÊTRES ET DES LAÏCS À VOTRE SERVICE
~~LES PRÊTRES
Romuald Carton : 6, place de l’Eglise – Haubourdin
Tél. 03 20 07 21 43, curé d’Haubourdin et doyen.
Dominique Pham Xuan Dao : 22, rue Kœnig – Santes - Tél. 03 20 57 04 28,
curé de Saint-Marc (Santes, Hallennes et Emmerin).
Guy Clerc : 726, rue de Bazinghien – Loos
Port. 06 07 83 68 10 - Tél. 03 20 07 00 20, curé de Loos.
Christophe Danset - pastorale des jeunes du doyenné :
8 place de l’église – Haubourdin – Tél. 06 83 21 72 79
Les curés des paroisses sont aidés dans leur mission par des prêtres résidant sur le secteur :
les pères Michel Lagasse, Hubert Leleu, Georges Verbrugge (chargé de la mission ouvrière et
quartier populaire de Loos).
~~DES TEMPS D’ADORATION ~
ET DE PRIÈRE, ET DES ÉGLISES
OUVERTES SUR LE DOYENNÉ
A Haubourdin, église ouverte tous les jours
et temps d’adoration le 1er jeudi du mois
de 15h à 16h et de 18h à 19h.
A Emmerin, le deuxième jeudi du mois :
temps d’adoration de 17h30 à 18h30.
A Santes, église du Sacré-Cœur, tous les
jeudis de 20h à 21h30 temps de prière,
avec le groupe prière Ecoute Israël.
A Loos, temps d’adoration tous les mercredis de 17h30 à 18h30 à l’église Notre-Dame
de Grâce puis messe à 18h30 (sauf
pendant les vacances scolaires).
Eglise ouverte de 10h à 12h le samedi
à la Sainte-Trinité.
Eglise ouverte au centre pastoral SainteAnne le vendredi de 15h30 à 17h30.
Oratoire du centre pastoral ouvert tous les
jours de 8h à 19h.
~~PAROISSES
LOOS
Contact téléphonique : 03 20 07 00 20
E-mail : [email protected]
Permanences : pour vous accueillir et vous
renseigner, des paroissiens se tiennent à
votre disposition
– A la maison paroissiale Notre-Dame, 726,
rue de Bazinghien, le mercredi de 15h à
18h, sauf vacances scolaires (permanences
tenue par un prêtre).
Le mardi de 16h30 à 17h30 et le samedi
de 10h à 12h.
– Quartier de l’église Sainte-Trinité
(Loos-les-Oliveaux)
Le samedi de 10h à 12h, à l’église,
rue Chatelet (sauf juillet et août).
– Centre pastoral Sainte-Anne, le vendredi
de 15h30 à 17h30.
HAUBOURDIN
Contact téléphonique : 03 20 07 21 43
E-mail : [email protected]
Permanences : pour vous accueillir et vous
renseigner, des paroissiens se tiennent à
votre disposition, 6, place de l’Eglise –
Tél. 03 20 07 21 43.
Les lundi et mardi de 10h à 12h, les mercredi et jeudi de 18h à 19h, les vendredi et
samedi de 10h à 12h.
PAROISSE SAINT-MARC
La paroisse Saint-Marc regroupe les trois
communes suivantes :
Emmerin : église Saint-Barthélémy,
rue Victor Hugo
Hallennes : église Saint-Vaast,
rue Louis Pasteur
Santes : église Saint-Pierre, place J.-B.
Hennion, église Sacré-Cœur, rue Koenig.
– La maison paroissiale (presbytère) :
22 rue Koenig – Santes - Tél. secrétariat
paroissial 03 20 57 04 28
Mail : [email protected]
Accueil
Samedi de 10h à 11h30 : 10 place de Gaulle
à Emmerin.
Samedi de 10h à 11h30 : rue WaldeckRousseau à Hallennes.
Samedi de 10h à 11h30 : 22 rue Koenig
à Santes.
Il est possible de rencontrer un prêtre
sur rendez-vous.
~~VOS CORRESPONDANTS LOCAUX DU
JOURNAL PAROISSES SANS FRONTIÈRES
Adresse postale
6 place de l’Eglise 59320 Haubourdin
E-mail : [email protected]
Haubourdin : Jean-Louis Dubremetz.
Santes : Jean Dehondt.
Emmerin : Yves Dupont.
Loos : Pascale Sancelot.
Hallennes : Véronique Genelle-Nonque
HORAIRES DES MESSES DOMINICALES
HAUBOURDIN
– Le samedi à 18h à Saint-Maclou.
– Le dimanche à 8h30 au monastère
des Clarisses ; à 10h30 à Saint-Maclou.
SAINT-MARC
– Tous les dimanches 10h30 à Santes
Saint-Pierre.
– Les 1er et 3e samedis du mois à 18h
à Emmerin Saint-Barthélémy.
SAINTE-FAMILLE LOOS
e
e
– Le samedi à 18h, église Notre-Dame de Grâce. – Les 2 et 4 samedis du mois à 18h
à Hallennes Saint-Vaast.
– Les 1er, 3e et 5e dimanches du mois à 10h30
– Si 5e samedi dans le mois, à 18h
au centre pastoral Sainte-Anne.
Santes Sacré-Cœur.
– Les 2e et 4e dimanches du mois à 10h30,
église de la Sainte-Trinité.
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Paroisses sans frontieres
IL ÉTAIT UNE FOIS
La tour de Babel
Zoé aimerait avoir le même tee-shirt que ses copines pour
son anniversaire et va au centre commercial pour l’acheter.
Sa mère rigole : «Vous les jeunes, vous vous ressemblez
tous. Ce centre est une véritable tour de Babel !» Mais au
fait, c’est quoi, cette tour ?...
Une tour pour
atteindre le Ciel…
Le récit de la tour de Babel se trouve au début de
la Bible. Comme ceux de la Création et du Déluge,
c’est une histoire mythique. Il fait mémoire de ce
que le peuple hébreu a vécu en exil comme esclaves, œuvrant à la construction de Babylone.
La Bible raconte que Dieu avait souhaité que les
hommes s’éparpillent sur toute la terre, or, certains d’entre eux vont faire le contraire, en imaginant un avenir sans Dieu. Il est dit que les premières
générations d’hommes qui peuplent la terre après le
Déluge cherchent à atteindre le Ciel en construisant
une immense tour. Ils fabriquent alors des briques toutes
semblables, et leur vie va se réduire à ce projet. Il n’y a plus de
temps ni de place pour l’altérité, pour Dieu, pour la différence. Ils
parlent tous le même langage, font tous la même chose et tendent vers
une uniformisation de la société.
Paroisses sans frontieres
IL ÉTAIT UNE FOIS
L’intervention divine
Comme au jardin d’Éden, Dieu va intervenir, car il cherche les hommes et trouve une tour à
la place. Alors, Dieu brouille leur langage pour enrayer leur entreprise et les disperse.
Dieu n’agit pas par vengeance. Bien au contraire, il cherche à protéger l’homme
de son projet, néfaste à terme. Loin de détruire la tour, il propose alors aux
hommes un avenir, une alliance pour les remettre en marche. Il les invite à
travailler davantage à l’avènement d’un monde plus juste, en cohérence
avec la nature, mais aussi au respect de chacun dans sa différence et
dans sa spécificité.
Quel projet de Dieu
pour l’humanité ?
Le récit de la tour de Babel, souvent relié à la fête de la Pentecôte, nous
incite aussi à prendre un autre chemin. Alors que les Apôtres avaient
peur de vivre leur foi, l’Esprit de Dieu descend sur eux et leur redonne
un élan : tous entendent proclamer les merveilles de Dieu dans leur
propre langue. Ils sont invités à vivre leur foi sans complexe, tout en
respectant leurs différences. La venue de l’Esprit vient alors rassembler tous les hommes.
Le mythe de la tour de Babel doit nous inciter à mieux vivre le projet
de Dieu au quotidien. Cette tour symbolise l’arrogance de l’être humain parfois tenté d’aller toujours plus loin dans le progrès, avec bien
souvent des conséquences sociales destructrices. Réussir l’humanité,
c’est au contraire être respectueux de l’autre, mieux le comprendre et
savoir créer le dialogue.
Genèse : «Allons, dit Dieu, descendons et
là, confondons leur langage pour qu’ils
ne s’entendent plus les uns, les autres.»
(chap. 11, v7)
Acte des Apôtres : «À Pentecôte,
les Apôtres furent remplis de l’Esprit
saint, et commencèrent à parler dans
d’autres langues. Or, il y avait demeurant
à Jérusalem des hommes de toutes les
nations. (…) Et chacun les entendait parler
en son propre langage.» (chap. 2, v4-6)
Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez,
Anne Henry Castelbou, le père Jean Boulangé
et Joël Thellier. Dessins : Nicolas Haverland.
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Paroisses sans frontieres
IL ÉTAIT UNE FOIS
■ NOËL
La naissance du prince de la paix
Nous vivons ici et là les commémorations du centenaire de la Grande Guerre. À
l’approche de Noël, nous nous préparons à célébrer l’arrivée sur terre du prince de la
paix. Pax Christi, association catholique en faveur de la paix, nous invite à réfléchir sur
la réconciliation.
L
ors de son récent voyage en Corée,
le pape François a affirmé que «‌le
pardon est la porte qui conduit à
la réconciliation‌». Il est intéressant,
dans le cadre des commémorations de
la Grande Guerre, de s’arrêter quelques
instants sur «‌la réconciliation, chemin
vers la paix‌».
Pour ce faire, ces lignes de Pierre Calamé, ancien président de la Fondation
pour le progrès de l’homme, en préface
d’un ouvrage de Pax Christi, tombent à
propos : «‌La construction de la paix est un
art à multiples facettes. Là où la violence
est enracinée dans les cultures (…) il faut
la comprendre pour apprendre à l’extirper.
Là où des conflits violents et des guerres
civiles déchirent la société, il faut inventer les processus de négociation entre les
parties. Là où une société a vécu la dicta-
ture, il faut construire les apprentissages
du dialogue et de la démocratie, il faut
reconvertir les appareils policiers et politiques. Là où la guerre, chaude ou froide, a
structuré l’économie et donné naissance à
des complexes industrialo-militaires puissants qui font vivre des régions entières,
il faut engager la difficile aventure de la
conversion (…) Mais il n’y a pas de paix
durable sans réconciliation. La guerre est
un projet simple, où les amis sont les amis,
les ennemis les ennemis, à la fois méconnus et démonisés. La guerre construit les
représentations et reconstruit la mémoire
des violences passées. La paix ne peut pas
seulement se nourrir d’amnésie. Elle suppose un long et laborieux travail de la mémoire… Elle suppose la construction d’un
pardon authentique réciproque, qui peut
décider d’effacer le passé et de repartir à
zéro, et qui pourtant n’est pas de l’amnésie. Elle suppose que les ennemis d’hier se
parlent, que soit rompue un jour la malédiction de la transmission héréditaire des
‌haines et des vengeances».
PIERRE PEPERSTRAETE
PAX CHRISTI LILLE
ARCHIVES DIOCÉSAINES
Pour contribuer à la mémoire diocésaine, n’hésitez pas à transmettre aux Archives du diocèse
photographies et documents relatifs aux monuments aux morts.
[email protected] - 74 rue Hippolyte-Lefebvre 59800 Lille - 03 28 36 38 71
ABBÉ ACHILLE LIÉNART
JOURNAL DE GUERRE 1914-19181
Mardi 11 novembre 1918 : «‌À 11 h, la joie éclate. Les cloches sonnent à toute
volée. C’est fini. Notre bonheur est si grand que nous avons peine à y croire, et
que nous sommes obligés de réfléchir pour en prendre pleinement conscience.
Nous n’entendrons plus le canon, nous ne connaîtrons plus la vie pénible
des tranchées. La mort qui depuis plus de quatre ans a sans cesse plané
sur nous, ne frappera plus dans nos rangs ses coups meurtriers. La vie nous
reste, et l’avenir‌».
1. Journal de guerre (1914-1918) de l’abbé Achille Liénart, aumônier du 201e
RI, édité par Catherine Masson, Presses universitaires du Septentrion, 2008,
132 pages, 29,50 euros.
BIBLIOGRAPHIE
 Quand Dieu se tait, la barbarie racontée jour après jour, de
Paul Christophe. Éd. du Cerf, 264 pages, 19 euros.
 Histoire de la Grande Guerre, de Xavier Boniface. Éd. Fayard,
26 euros.
■■Avant
d’être évêque de Lille de 1928 à 1968, Achille Liénart
fut aumônier militaire pendant la Grande Guerre.
Paroisses sans frontieres
IL ÉTAIT UNE FOIS
■ CULTURE
Un cadeau à offrir aux amateurs d’art et d’histoire
Cet ouvrage, retraçant l’histoire de Notre-Dame-de-la-Treille, sera le 10e de la prestigieuse
collection «‌La grâce d’une cathédrale‌»1. Dirigé par l’archevêque de Lille, Monseigneur
Laurent Ulrich, il est l’œuvre collective de vingt-neuf auteurs : historiens, historiens de l’art,
archéologues, théologiens.
À NOTER
Conférences, rencontres
◗ Jeudi 8 janvier, 17 h-20 h. Temps d’accueil et de partage pour
les personnes malentendantes. Accueil Marthe-et-Marie :
1, place Érasme de Rotterdam à Lomme
◗ Jeudi 22 janvier, 20 h-22 h. «‌Divorcés-remariés : sortir de l’impasse‌», avec le père Guy de Lachaux, auteur.
Centre pastoral : 25 rue de la Cloche à Tourcoing
[email protected] - tél. 03 20 26 70 67
◗ Jeudis 8 et 22 janvier, 19 h 30-22 h. «‌Travail, famille, engagements : faire les bons choix !‌». Atelier avec Anne Riche et
Vincent Carpentier.
Centre spirituel du Hautmont : 31, rue Mirabeau à Mouvaux
03 20 26 09 61 - [email protected]
◗ Jeudi 22 janvier. Reg’Art, dialogue avec une œuvre. Avec
Jean-Paul Deremble, maître de conférences en histoire de l’art
à Lille III, et Sylvie Wallaert.
Centre spirituel du Hautmont : 31, rue Mirabeau à Mouvaux
03 20 26 09 61 - [email protected]
Halte spirituelle
◗ Mardi 6 janvier, 9 h 30-14 h 30. Étude biblique pour présenter
les grandes figures de l’Ancien Testament, avec la communauté du chemin Neuf. Monastère de Bouvines : 770, rue Félix
Dehau à Bouvines 03 20 41 22 11 - [email protected]
grande et belle.
3. L’histoire de Notre-Dame-de-laTreille, des origines du pèlerinage et
de la basilique au début du Moyen-Âge
jusqu’à nos jours, témoigne de la foi des
Lillois qui l’ont désirée, financée, puis
construite. Elle est en lien, pour la période récente, avec l’histoire centenaire
du dio­cèse de Lille. Le livre retrace aussi
la place de l’édifice dans un quartier
magnifique­ment rénové au cœur de la
cité.
1. 410 pages grand format (27 x 37 cm).
430 superbes illustrations (Pascal Lemaître ; François Richir, photographies
anciennes, tableaux, documents anciens).
ÉDITIONS LA NUÉE BLEUE PRIX PUBLIC : 85 EUROS.
Semaine pour l’unité des chrétiens
◗ 15 janvier : conférence «‌jeunes pousses‌» : trois jeunes
prêtres catholique, orthodoxe et pasteur protestant témoignent.
◗ 16 janvier : veillée fraternelle, «‌Tous unis pour le Christ‌».
◗ 17 janvier : prière avec les chants de Taizé.
◗ 24 janvier : vêpres orthodoxes.
◗ 25 janvier : clôture.
Plus d’informations sur lille.catholique.fr
Dimanche 18 janvier
Journée mondiale
du migrant et du
réfugié
◗ Samedi 24 janvier,
14 h 15-18 h. Conférence de
frère I. Berten (Bruxelles) :
«‌Les migrants et nous dans
l’Union européenne‌».
Couvent des Dominicains :
7, avenue Salomon à Lille
Église
sans frontières
MdeÈTROUES
Vous
n’êtes plus
des étrangers,
ni des gens
de passage,
vous êtes de lau
maison de Die
(Eph. 2,19)
Création, réalisation : Marnat - 01 47 40 33 10
L
e livre est composé de trois grandes
parties thématiques :
1. L’épopée de la construction ex
nihilo d’une cathédrale néogothique.
Les au­teurs reviennent sur le site d’origine, une motte féodale datant du
Xe siècle, puis les grands travaux, depuis le concours archi­tectural de 1855 à
la réalisation de l’édifice en un chantier
de cent quarante-trois ans, avant de terminer par la façade contemporaine en
marbre translucide, qui met en 1999 le
point final aux travaux.
2. Une description détaillée d’un édifice
conçu comme une cathédrale idéale et
de ses merveilles : son programme iconographique, son trésor, ses vitraux,
ses chapelles, ses mo­saïques, ses sculptures, sa crypte extraordinairement
101e
SNPMPI - LA PASTORALE DES MIGRANTS
58 avenue de Breteuil - 75007 Paris
Tél : 01 72 36 69 47 - Fax : 01 46 59 04 89
http://migrations.catholique.fr - Email : [email protected]
ndiale
Journée etmo
du Réfugié
du Migrant
18 janvier 2015
9
10
Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
CARNET PAROISSIAL
Du 1 er septembre au 31 octobre
Baptêmes
Mariages
Gabrielle Lannoo, Gabin Quentin, Nëly Vernay,
Suzanne et Gabriel Bourgois, Aaron Bataillie,
Miliena Cauvin Marquant, Marius Gadenne,
Jules Bourgois, Julien et Sarah Delsart, Matéo
Macquin, Siméo Haudiquet, Alice Esmans, Joy
Lenfant, Martin Van Der Snickt, Nohan Aginor,
Line et Léony Choquet, Théo et Hugo Benard,
Jules Breunin, Alix Guetre, Valentin Huyghe
Debord, Aïwen Joly, Maxence Tintignies, Alexandre
Verbiese, Wilson Perardot, Romane Dehoorne,
Loris Magrit, Maëlysse Donze, Joséphine
Langgard, Luis Covaci, Lily Deleporte.
Tiphanie Lamaire et Dimitri Sautron, Pauline
Campell et Damien Lecoutre, Jennifer Wecksteen
et Maxime Leleu.
Haubourdin
Loos Sainte-Famille
Zyna Deboeverie, Eléonore Montaigne, Mayleen
Contessi-Benoit, Andréa Mingardi, Lucien
Pruvost, Romann Mejor, Lina Basset, Ilan Lardez,
Rose Lhermitte, Camille Santoul, Sacha Debreu,
Louna Tousset, Logan Vergriete, Nolan Chauvin,
Loïg Delporte, Gatien Cousin, Clara Barrez, Adam
Gillet, Clara Pachy, Inaya Vereecke, Louka De
Bruyne.
Saint-Marc
Maayan Prévost, Thibault Cuvelier, Margaux
Galvaire, Faustine Smagghe, Gabriel Cornil,
Aurélien Dumez, Lorena Kuntz, Lison Le Roy,
Victoire Dacheville, Violette Frenaux, Charles
Plancke, Enzo Planque, Suzie Delevallée, Téo
Hennebelle, Solène Feraille, Léana Rault, Léa
Furcy, Anaé Jacob-Michiels, Sarah Brunelle,
Romane Turpin, Cassian Dumoulin, Sacha Parisse,
Louane Dufour.
Haubourdin
Loos Sainte-Famille
Julien Angot et Laetitia Tabka, Gaëtan Lemaire et
Élise Descamps, Benjamin Blanquart et Mélanie
Morel.
Emmerin Saint-Barthélémy
Jérôme Josset et Marie Descamps, Florent
Courcelles et Kathel Skorka.
Hallennes Saint-Vaast
Jason Demaretz et Lucie Rischebé, Gauthier
Deleurance et Vanessa Durant.
Santes Saint-Pierre et Sacré-Cœur
Stéphane Chiomento et Émilie Leroux, Julien
Lestienne et Joséphine Toulemonde, Vincent
Fossart et Laetitia Sitz, Benoît Blazeiewski et
Eugénie Petitimbert.
Funérailles
Haubourdin
Mme Jacqueline Michiels-Pamart, 70 ans. Janine
Lepelve-Desmette, 88 ans. Mme Andrée LepezWannehain, 97 ans. Mme Madeleine MoureyPerret, 87 ans. M. Pascal Gombert, 67 ans.
Mme Argentine Cooren-Ciry, 70 ans. Mme MarieThérèse Guyot-Dujardin, 63 ans. M. Bruno
Pignel, 52 ans. M. Christophe Vermont, 51 ans.
Mme Raymonde Brillard.
PAROISSE D’HAUBOURDIN
À Saint-Maclou
~~MERCREDI 17 DÉCEMBRE : JOURNÉE DU PARDON
10h à 18h : confessions individuelles.
18h : célébration.
~~JEUDI 25 DÉCEMBRE :
10h30 : messe de Noël.
Au monastère des Clarisses
~~JEUDI 25 DÉCEMBRE :
8h30 : messe de Noël.
~~JEUDI 1er JANVIER :
8h30 : messe au monastère des Clarisses.
10h30 : messe à Saint-Maclou.
Santes Saint-Pierre et Sacré-Cœur
Marie-José Dumez, 82 ans. Thérèse Lequint née
Poutrain, 76 ans. Philippe Jaze (s.c), 44 ans.
Claude Lahousse, 56 ans. Paule Scherpereel née
Rius, 90 ans. Jean-Claude Galland, 54 ans.
Emmerin Saint-Barthélémy
CÉLÉBRATIONS
DE NOËL 2014
~~MERCREDI 24 DÉCEMBRE :
18h30 : messe de Noël en famille.
23h30 veillée et messe de minuit.
Loos Sainte-Famille
Francine Noro née Maille, 73 ans. Arlette
Crépin, 75 ans. Jacques Régniez, 84 ans. André
Dogimont, 83 ans. Evelyne Vermeersch, née
Ratcliffe, 87 ans. Gilbert Ampe, 67 ans. Edmond
Degraeve, 86 ans. Germaine Talbot, 88 ans.
Lucienne Daelman née Serruys, 87 ans. Cécilia
Patricio née Monteiro Neto, 80 ans. Solange
Penin née Goulliart, 85 ans. Thérèse Dewitte née
Ovlaque, 80 ans. Jeanine Doutrelant née Tesse,
79 ans. André Dupont, 68 ans. Andrée Clément
née Dadot, 88 ans. Annie Laho, 83 ans. Léonard
Babin, 87 ans. Geneviève Dombrin née Loridan,
81 ans. Annette Ballone née Pernet, 59 ans.
Denis Guerinot, 52 ans.
Renée Rousseau née Debandt, 90 ans. Raymond
Valenduc, 60 ans. Christiane Dassonville née
Clarisse, 93 ans. Jean-Marie Comynck, 77 ans.
Paul Morelle, 62 ans.
Hallennes Saint-Vaast
Paulette Leviel née Debrauwere, 81 ans.
Germaine Bouchery née Castelin, 84 ans. Brigitte
Dehay née Decoene, 74 ans.
PAROISSE SAINT-MARC
~~MERCREDI 24 DÉCEMBRE :
17h30 : messe des familles à Saint-Pierre.
20h : messe de la nuit de Noël à Saint-Barthélémy.
~~JEUDI 25 DÉCEMBRE :
10h30 : messe de Noël à Saint-Vaast à Hallennes.
PAROISSE DE LA SAINTE FAMILLE
~~MERCREDI 24 DÉCEMBRE :
19h : messe à Notre-Dame-de-Grâce.
~~JEUDI 25 DÉCEMBRE :
10h30 : messe à l’église de La Trinité (quartier des Oliveaux).
Paroisses sans frontieres
DOYENNÉ HAUBOURDIN-WEPPES
RENCONTRES AUTOUR DE LA PAROLE DE DIEU :
«Elle libère, elle éveille,
elle guérit et reconstruit !»
Dans chaque paroisse du doyenné Haubourdin-Weppes, des groupes fraternels
se réunissent une fois par mois autour des textes de la Bible.
O
n entend bien les réactions suivantes : «Comme cela doit être
ennuyeux… n’est-ce pas un peu
dépassé ?» ou alors : «J’irais bien, mais
ça doit être difficile ! Faut-il connaître le
latin ? Savoir lire l’hébreu ? Avoir une
licence de philosophie ?»
actualiser le texte biblique.
Chaque année, quelques nouveaux
venus se joignent aux groupes existants, parce qu’on leur a parlé d’une
ambiance amicale et joyeuse, ou parce
qu’un nouveau thème qui les intéresse
est proposé.
■■Le
En fait, il s’agit d’abord de mieux
connaître la Parole de Dieu, dont nous
ne connaissons souvent que quelques
passages, sur Noël ou Pâques…
Ensuite, quelques explications sont
souvent utiles, pour situer le contexte
et éclairer le sens de quelques mots.
Enfin et surtout, il s’agit de voir ce que
Dieu veut nous dire à chacun de nous
pour aujourd’hui. C’est là qu’il est important d’être en petits groupes où l’on
découvre la diversité de ce que chacun
ressent, et la richesse des réflexions
échangées.
On peut alors vérifier par soi-même que
«Seule la Parole de Dieu peut changer profondément le cœur de l’homme, il est alors
important que chaque croyant et chaque
communauté entrent dans une intimité toujours plus grande avec elle» (Benoît XVI).
Pour approfondir la réflexion, le service
diocésain de la Parole nous propose
aussi des textes modernes, du pape ou
d’écrivains engagés qui nous aident à
groupe biblique qui se réunit
à l’église Saint-Vaast de La Bassée.
Actuellement les parcours de rencontres bibliques proposés sont
Qui veut être sage ? Les chemins du
bonheur (avec le livre des proverbes) et
le bonheur en crise (le livre de Job)
à Emmerin, maison d’accueil de la paroisse Saint-Marc, place du Général de
Gaulle, le 1er lundi du mois 19h-20h30
(animatrice Marie-Françoise de Lombaerde [email protected]) ;
à Wavrin salle paroissiale (paroisse
Saint-Jean), 104 rue Pinteaux, un vendredi/mois, 20h-21h30 ;
et à l’église de La Bassée (paroisse
Saint-Rémi), un lundi par mois, 20h21h30 (animateur : Bernard Sénécal
[email protected]).
La Parole en paraboles : les paraboles
sont des fenêtres sur un monde nouveau, elles nous montrent le Royaume
de Jésus
à Loos, Église Sainte-Trinité (les Oliveaux), le 1er mercredi du mois, 18h3020h et
à la maison paroissiale (paroisse
Sainte-Famille), rue du Bazinghien, le
1er vendredi du mois, 9h30-11h
(animatrice : Thérèse Ghestem
[email protected]).
L’Évangile selon saint Matthieu :
c’est l’Évangile de l’Emmanuel, du «Je
suis avec vous tous les jours»
au centre paroissial Saint-Maclou, à
Haubourdin, un vendredi/mois, 14h3016h30, prochaine réunion 12 décembre
(animatrice : Élisabeth Delcroix [email protected]).
L’histoire de Joseph, le fils de Jacob :
on ne choisit pas sa famille, mais à
l’image de Jésus, on peut choisir d’être
frère de tous !
Au monastère des clarisses d’Haubourdin, 1 jeudi/mois, 15h15-16h45
(animatrice : Brigitte Lefebvre [email protected])
et un partage d’Évangile, le mardi à
20h au presbytère de Radinghem (paroisse Sainte-Thérèse).
BERNARD SÉNÉCAL
ON PEUT ALORS VÉRIFIER PAR SOI-MÊME QUE «SEULE LA PAROLE DE DIEU PEUT
CHANGER PROFONDÉMENT LE CŒUR DE L’HOMME, IL EST ALORS IMPORTANT QUE
CHAQUE CROYANT ET CHAQUE COMMUNAUTÉ ENTRENT DANS UNE INTIMITÉ TOUJOURS
PLUS GRANDE AVEC ELLE»~
(BENOÎT XVI).
11
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Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
Soirée concert Loos
L’église Notre-Dame-de-Grâce comble pour le concert
de fin de stage du chant choral avec pas moins
de quatre-vingt-six chanteurs amateurs venus de France
et de Belgique.
Un concert en deux parties : l’équipe pédagogique, d’abord,
autour d’œuvres pour piano, chant et basson de Fauré,
Debussy, Saint-Saëns et Duparc. Puis le requiem de Fauré,
œuvre étudiée durant les cinq jours de formation.
L’arrivée du nouveau chef d’orchestre/chœur à Loos-Canto
booste les projets pour 2015 : stage, West Side Story, concert…
La chorale recrute. Vous aimez chanter, vous êtes motivés,
rejoignez-la chorale les mardis de 18h30 à 20h30,
13 rue W. Lalo à Loos.
«Les techniques du futur
laissent-elles la place
à l’homme ?»
Tel était le thème de la passionnante
conférence de Pierre Giorgini,
recteur de l’université catholique de
Lille et engagé dans les nouvelles
technologies de communication.
Conférence proposée le 20 octobre
dans le cadre de «débats en Weppes».
Et pourtant, l’intitulé aurait pu laisser
les participants dubitatifs.
Mais ce scientifique, par ailleurs
excellent orateur, a su montrer
les risques, les chances, les signes
d’inquiétude ou d’espérance liés à
la transition fulgurante que nous
vivons actuellement en matière
technologique.
La façon de regarder l’avenir est
fondamentale même si nous sommes
souvent dépassés par ce monde
des techno-sciences qui émerge et
transforme notre culture.
D’autres conférences de «débats en
Weppes» sont programmées en 2015
qui, toutes, permettront de réfléchir,
d’échanger en présence de témoins
et de comprendre la période dans
laquelle nous vivons.
~~Pour plus d’infos sur «débats en Weppes» ~
Tél. 03 20 49 72 21 ~
[email protected]
Une soirée
pleine de «richesse»
V
endredi 10 octobre, au centre
pastoral Sainte-Anne à Loos, une
soirée était organisée à l’initiative du mouvement ATD : mouvement
international du refus de la misère qui
agit avec les familles les plus pauvres
sur le terrain pour permettre l’accès des
droits à tous, auprès des institutions politiques et professionnelles pour modifier les lois (CMU, RSA, Dalo) et auprès
du grand public pour lutter contre les
préjugés.
Le thème : «En finir avec les idées
fausses sur les pauvres et la pauvreté
– combattre nos préjugés, se connaître
au lieu de s’ignorer… c’est combattre la
pauvreté».
Un vaste sujet qui a réuni une bonne
centaine de personnes (dont quelques
élus loossois) et beaucoup ont apporté
un témoignage se rapportant aux trois
«idées reçues» choisies parmi d’autres
pour être développées et décortiquées.
Voici des affirmations parfois entendues dans le grand public :
— Les parents pauvres se désintéressent de l’école et de la scolarité de leurs
enfants.
— Les pauvres ne veulent pas travailler.
Ils font tout pour profiter au maximum
des aides.
— Les HLM sont accessibles aux plus
pauvres.
L’animateur ATD (Pascal Percq) a bien
démontré que la réalité est tout autre,
étayée par les expériences des uns et
des autres.
Il a aussi rappelé les cinq droits fondamentaux affirmés dans la Déclaration
des droits de l’homme en 1948. Ces
thèmes abordés étaient en lien avec la
journée mondiale du refus de la misère
fixée chaque année le 17 octobre. L’intérêt porté par l’assemblée à ces sujets
montre bien qu’il ne faut jamais généraliser, car cela nourrit les préjugés.
Paroisses sans frontieres
ISIGNSTOCK - BSE
GRAND ANGLE
La famille :
lieu d’amour
et de partage
Beaucoup d’évènements ont tourné, ces derniers mois, autour de la famille. Le plus récent
est l’assemblée générale du synode, d’octobre, consacrée au rôle de la famille, à sa vocation,
sa mission dans l’Église et dans la société. Pour le pape François, l’Église doit «accomplir un
véritable chemin de discernement et prendre les moyens pastoraux adaptés pour aider les familles
à affronter les défis actuels à la lumière et à la force de l’évangile» (voir site de la conférence
des évêques de France). Ce vaste chantier se poursuivra en 2015, avec notamment, en
septembre 2015, la rencontre mondiale des familles à Philadelphie…
À l’approche de Noël, fête de la famille par excellence, nous sommes allés à la rencontre
de quelques familles du doyenné. Dans leur diversité, nous avons retrouvé le même accueil,
la même simplicité, la même volonté de faire face aux difficultés de la vie, la même joie
de partager les moments heureux… témoignages forts d’amour et de partage…
L’équipe de rédaction
Emmanuelle et Bruno :
«Nous sommes une famille classique»
Lorsqu’ils se sont rencontrés, Emmanuelle voulait quatre enfants, Bruno deux.
Ils s’étaient mis d’accord pour avoir trois enfants biologiques et en adopter un.
N
e pouvant biologiquement avoir
d’enfant et refusant l’acharnement médical, Emmanuelle et
Bruno cheminent logiquement vers
l’adoption et sollicitent un agrément,
prêts à accueillir une fratrie ou un enfant souffrant de handicap.
En 2002, arrivent chez eux, venant de
Madagascar, Jean âgé de 2 ans et Marc
5 mois. «Grand bouleversement du
jour au lendemain, on passe de deux à
quatre avec deux petits à la maison.»
Toute la famille est passée faire connaissance avec Jean et Marc. La différence
de couleur de peau n’est pas un problème pour Emmanuelle et Bruno : «Ce
sont des enfants comme les autres», ni
pour leurs familles. Pas de problème
non plus à Haubourdin, ville multiculturelle, même si on ne peut éviter un
regard plus appuyé ou une réflexion
En 2004, Alicia – 10 mois et également
de Madagascar – vient rejoindre la fa-
mille. Et, comme dans toute famille,
l’arrivée d’une petite sœur doit se gérer. Marc va apprendre à ne plus être le
petit dernier.
Aux 3 ans d’Alicia, Emmanuelle reprend
le travail avec ce que cela implique de
stress, d’organisation différente, d’un
temps plus court pour les enfants.
En 2008, arrive Solenn, belle petite fille
de 16 mois, toute blanche, toute blonde
bien accueillie par ses trois aînés.
Voilà le compromis fixé enfin réalisé.
Emmanuelle et Bruno ont la vie de famille qu’ils imaginaient : «une famille qui
n’est pas différente des autres, mais qui a
du piment en plus». Les enfants s’entendent bien, se disputent aussi… rien que
du très classique et quand l’un ou l’autre
s’absente, un certain vide se ressent.
Les enfants connaissent leur histoire
personnelle. «Ils ont leur boîte à racines
avec leur dossier, leurs vêtements de bébé, qu’ils complètent avec les photos et
les cartes reçues depuis leur adoption. Ils
en parlent quand ils veulent, avec qui ils
veulent.»
Une famille peut très bien fonctionner
en dehors des schémas classiques que
les gens imaginent. Comme le dit Emmanuelle, avec humour : «Notre famille
est très équilibrée, trois garçons, trois
filles, trois blancs, trois colorés».
JEAN-LOUIS DUBREMETZ
13
14
Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
LE RÔLE DES GRANDS-PARENTS DANS LA FAMILLE
«On ne veut que du bien pour ses enfants»
Nous avons rencontré Évelyne et Gérard Gaillet, d’Hallennes-lez-Haubourdin. Grands-parents
de six petits-enfants : Thomas, Hugo, Mathéo, Alexis, Mathis et Perrine, parents de Déborah,
Sabine et Cyrille ; ils accueillent souvent leurs petits-enfants et c’est en les rencontrant
avec deux de leurs petits-enfants sur le marché d’Haubourdin que la complicité entre les
générations nous sauta aux yeux.
■■Évelyne
et Gérard avec Déborah
et ses fils Mathéo et Alexis.
Leur demander de nous
parler de leur rôle
de grands-parents était
une évidence, Évelyne
témoigne avec joie.
Quelle est pour vous l’importance
des grands-parents ?
Pour s’aimer, il faut se rencontrer, apprendre à se connaître et partager ensemble.
Il est important d’accueillir, c’est le rôle
de la génération des grands-parents. On
ne veut que du bien pour nos enfants.
Ils comptent pour nous alors on sait que
nous on compte pour eux.
Comment vivez-vous votre rôle de
grands-parents ?
On a la volonté d’être là quand ils ont
besoin de nous, de rendre service. Des
empêchements on peut toujours en
trouver. Les enfants et les petits-en-
fants savent qu’on est là pour eux : tu
es chez moi comme chez toi. Il arrive
aussi qu’on ait besoin de nous alors je
prends mon vanity et mon oreiller et me
voilà partie.
Quel est le rôle des grandsparents ?
C’est un rôle fédérateur, on œuvre à la
cohésion de la famille. Les cousins se
rencontrent et ils apprennent à s’aimer.
Parmi mes petits-enfants, il n’y a qu’une
fille. Eh bien les cousins la protègent, ils
sont à son écoute.
Y a-t-il des temps forts dans
l’année ?
Chaque moment de rencontre est un
temps fort. C’est parfois organisé, mais
c’est aussi des visites à l’improviste.
Ils appellent. On est là. Ils viennent et
c’est pour moi un moment aussi fort
que Noël.
Trouvez-vous qu’il y a une
évolution dans les relations avec
les grands-parents dans la société
d’aujourd’hui ?
Bien entendu, les situations sont différentes. On a un rôle de conseil. L’attitude est importante. On doit être là. Autrefois, on disait «mariage-ménage» aujourd’hui on a besoin les uns des autres
encore plus lorsqu’il y a un divorce ; on
est là pour nos petits-enfants. Et avec le
travail aujourd’hui, les grands-parents
ont un rôle important. Ils transmettent
aussi des valeurs, des messages. Mes
petits-enfants savent qu’avec moi, on
ne peut pas tricher au jeu par exemple.
Et parfois on les emmène à la mer, au
cinéma, au salon de l’agriculture, ça fait
des souvenirs.
C’est bien les grands-parents, on fait plein
de choses quand il y a les cousins, souffle
le jeune Alexis arrivé à l’improviste.
VÉRONIQUE GENELLE-NONQUE
Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
«Je suis cool, c’est moi qui ai la plus belle vie…»
C’est Virginie, 40 ans, mère de huit enfants de 5 à 20 ans et grand-mère
depuis quelques mois qui dit cela avec un large sourire.
S
a maison est aussi habitée par trois
chiens et deux chats plus ou moins
recueillis sans se poser trop de
questions «car c’est un bonheur pour tous
d’avoir des animaux…». La maison n’est
pas grande au regard des dix personnes
qu’elle abrite, mais elle est pleine de vie
et chaleureuse.
chargé, Éric aime rendre service autour
de lui notamment à la paroisse même
s’il n’a pas la foi.
Virginie évoque sa grand-mère, celle
qui prenait tout avec le sourire, la seule
croyante en Dieu de sa famille. «Une
grand-mère qui ne se plaignait pas de la
vie difficile et qui m’a beaucoup transmis,
privilégie les petits temps de bonheur
qui arrivent de-ci de-là et prend la vie
comme elle se passe. Cependant, elle
a des projets pas toujours compatibles
avec le fait d’être une famille nombreuse aux moyens financiers limités.
Notamment, elle aimerait par la suite
avoir une maison où elle pourrait ouvrir
des chambres d’hôtes et accueillir avec
convivialité et simplicité.
«Même si mes enfants aimeraient tous
avoir leur propre chambre, ils sont
contents, car ils se rendent compte que
d’autres ont beaucoup de difficultés dans
leur vie par rapport à eux. Ils font aussi du
scoutisme qui les aide à avoir des valeurs
morales essentielles.»
Virginie s’occupe de la préparation des
baptêmes sur la paroisse de Loos et a eu
le plaisir de voir sa petite-fille recevoir
le baptême par immersion. Elle aime les
échanges avec les parents qui demandent le baptême pour leur enfant. Elle
est aussi catéchiste, car accompagner
les enfants, les siens ou ceux des autres,
fait partie de sa vie.
Et Virginie de conclure : «Tout le monde
voudrait avoir ma vie, car je suis libre et
mon temps est pour ma famille, j’essaye
que chacun soit bien là où il est».
Avec Virginie, le dicton : «Famille nombreuse, famille heureuse» prend tout son
sens.
2152 - Loos - Haubourdin
P 15
AVEC VIRGINIE, ~
LE DICTON : ~
«FAMILLE ~
NOMBREUSE, ~
FAMILLE ~
HEUREUSE» ~
PREND TOUT ~
SON SENS.
■■Virginie,
Eric et leurs 8 enfants
Virginie, fille unique, surtout élevée par
ses grands-parents avec ses cousins, est
mariée à Éric, 44 ans, ouvrier. L’enfance
plutôt difficile d’Éric lui a conféré une
autorité quant à l’éducation de ses enfants qui le considèrent comme le «pater familias». Cela ne l’empêche pas de
reconnaître qu’il est parfois maladroit et
après il ne sait que faire pour arranger
les choses. Malgré son emploi du temps
car j’ai bien voulu recevoir tout ce qu’elle
me disait de la vie.»
Virginie aime les moments de complicité qu’elle peut avoir avec chacun de
ses enfants et aussi avec Éric, son mari
«taiseux» alors qu’elle aime tant échanger pour désembrouiller les situations
délicates. Elle se réjouit d’avoir une
famille unie avec «des enfants qui s’entendent et s’adorent même s’ils se “chipotent” comme dans toutes les fratries». Elle
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15
16
Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
Sylviane et Christian :
«Nous ne sommes pas à plaindre»
Sylviane et Christian ont trois enfants : Laurent, Christophe et Cédric.
L
2152 - Loos - Haubourdin
aurent, l’aîné, est handicapé à
cause d’un accident médical non
révélé à la naissance et dont les
conséquences ne sont apparues que
vers l’âge de 2 ans. Pour les parents,
l’épreuve est difficile qui doit faire passer d’un simple retard de développement annoncé chez Laurent à l’acceptation du handicap. Difficile aussi pour
Christophe et Cédric de reconnaître,
pour eux et pour les autres, un frère
différent.
Sylviane et Christian décident de se
battre. Pour Laurent d’abord en lui donnant le suivi médical et l’accompagnement nécessaire ; en le socialisant par
le biais de l’école maternelle puis l’IME
à 6 ans.
Se battre aussi pour eux en refusant de
se replier sur eux-mêmes. Ainsi, rentrent-ils dans différentes associations :
les Abeilles Loossoise, club de gym de
Christophe, l’Éveil, l’Apel dans l’école
des enfants, le groupe de danses folkloriques, le carnaval à Haubourdin… et
toutes ces activités avec Laurent, connu
de tous, bienvenu partout.
Bien sûr tout n’a pas été toujours évident, il faut supporter les regards
appuyés dans les magasins ou les ré-
flexions. Tout ne l’est pas toujours encore : que de patience, que de temps
accordé avec beaucoup d’amour pour
s’occuper de Laurent qui n’a pas tous
les droits à la maison. Il doit être poli,
sociable, faire ce qu’il peut faire.
P 16
Laurent, 36 ans maintenant, est du lundi au vendredi aux Cattelaines, foyer de
vie des Papillons blancs. Il participe à
toutes les activités de ses parents, les
a accompagnés en Guadeloupe, effectuant ainsi son premier voyage en avion.
Il va au foot au Losc avec son père.
Nous ne sommes pas à plaindre affirment Sylviane et Christian. Nous devons
apporter beaucoup à Laurent, mais lui
nous apporte aussi beaucoup. Il a renforcé et enrichi notre couple.
Nous avons tous une mission à ac-
■■Sylviane,
Laurent, Cédric et Christian.
complir sur terre, conclut Sylviane. La
nôtre est peut-être là : témoigner que,
malgré un enfant handicapé, nous pouvons mener une vie familiale et sociale
épanouie.
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