Nous voulons un changement - Page d`accueil

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De nouveaux visages
à Haubourdin
02152
VIE LOCALE /
P13
Apporter sa pierre
à la création
GRAND ANGLE /
Décembre 2015
Trimestriel
/
2€
NUMÉRO 68
/ Emmerin
/
Loos Haubourdin
Santes Hallennes
/
■■Tableau
réalisé par Brigitte Saerens
L’ÉDITO DU PÈRE CHRISTOPHE DANSET
Nous voulons un changement !
Se faisant le porte-parole d’une foule de sans-voix, le pape François
l’a dit : «‌Nous voulons un changement, un changement réel, […] un
changement positif, un changement qui nous fasse du bien 1.‌» Il invite
les chrétiens, avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, à se
mobiliser pour changer le monde. Et voici quelques pistes concrètes :
– La conversion écologique : comment modifier nos manières de vivre
pour adopter un style de vie plus sobre, plus respectueux de la Terre et
des autres, en particulier des plus pauvres ?
– La famille : comment faire pour que nos familles soient plus solides,
plus heureuses, plus aimantes, offrant à chacun un cadre propice pour
grandir et apprendre à se donner ? Et comment accompagner les familles
en souffrance ?
– Les réfugiés : comment accueillir ceux qui fuient la guerre et la
barbarie ? Serons-nous à la hauteur ou fermerons-nous notre porte ?
Où allons-nous trouver l’énergie, l’inventivité et le courage pour répondre
à tant de questions ? Le pape François nous offre son «‌truc‌» : la
miséricorde divine. Il faut redécouvrir que Dieu se soucie de nos peines,
qu’on peut se tourner vers lui, qu’il agit dans nos vies, nous réconforte et
nous apporte le pardon. Faisons le plein de cette miséricorde du Père pour
être à notre tour capables de la faire rayonner, par le soin des pauvres et
des malades, l’attention aux personnes isolées, le pardon offert à ceux
qui nous ont fait du mal, l’accueil des étrangers, l’annonce de l’Évangile,
la prière pour tous…
Et vous, quelle bonne œuvre ferez-vous pour Noël ?
1. François, discours du 9 juillet 2015 aux mouvements populaires de Bolivie.
2
Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
De nouveaux visages à Haubourdin
Les Petites Sœurs du Cœur de Jésus veulent «‌être des témoins
de l’amour du cœur de Jésus‌».
S
œurs Lydia, Geneviève et Paulette
sont arrivées à Haubourdin il y a
quelques semaines. Leur communauté, les Petites Sœurs du Cœur de Jésus, fondée le 27 novembre 1977, s’inspire
de la spiritualité de Charles de Foucauld.
Elle associe vie apostolique et dimension
contemplative. Les sœurs Geneviève,
Lydia et Paulette doivent porter attention
aux besoins des gens là où elles vivent et
témoigner de l’amour de Jésus à travers
la vie et les tâches qui leur sont confiées.
Ainsi, en République du Centrafrique ont-
elles travaillé au développement des personnes (les Pygmées notamment) dans les
domaines de l’enseignement, de la santé,
de l’équilibre alimentaire, mais aussi la
formation de catéchistes.
Les trois sœurs poursuivent maintenant
leur mission en France dans des maisons
où résident des jeunes en situation difficile.
Aux Apprentis d’Auteuil, elles assurent une
présence, une écoute lors des repas pris
avec les jeunes ou durant des ateliers de
cuisine ou de sport. En lien avec l’équipe
2152 - Loos - Haubourdin
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pastorale, elles répondent aux demandes
des jeunes et les préparent aux sacrements.
Les sœurs sont très heureuses de l’accueil
reçu tant de la part des jeunes qu’elles rencontrent au quotidien que des paroissiens
d’Haubourdin.
Nous leur souhaitons bienvenue et pleine
réussite dans leur mission.
JEAN-LOUIS DUBREMETZ
François : «‌Je vis comme un paroissien‌»
François est à Haubourdin depuis début septembre. D’origine bretonne, il est, à 28 ans,
en 6e année au séminaire de Lille.
D
urant ses études au
lycée puis en DUT
chimie, plusieurs
fois il s’est posé la question : pourquoi ne pas devenir prêtre ? Question qui
va et vient jusqu’au jour où
elle reste et demande une
réponse. Scout depuis l’âge
de 12 ans puis Routier chez
les Scouts à 18 ans, il prend des engagements et se voit accompagné spirituellement par un prêtre avec qui il peut parler
de sa vocation. Après une année de discernement et la fin de ses études, il entre
au séminaire.
En 6e année, les séminaristes sont envoyés
en paroisse. François arrive à Haubourdin
pour s’enraciner dans la vie de la paroisse
et surtout des paroissiens. C’est, pour lui,
un temps de découverte et un temps d’engagement à travers les missions qu’il assure : permanences d’accueil, préparation
des baptêmes, équipe liturgique, célébration des funérailles, présence auprès des
jeunes des Apprentis d’Auteuil ou du lycée
Au service de votre santé
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Rédigé par votre équipe locale avec la participation de
l’OTPP – Président : Daniel lelion - Rédacteur en chef :
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Père Gérard Serien – Textes et photos : droits réservés
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0 – fax 03 20 13 36 89de
– Directeur
de la publication : Georges
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Sanerot – Secrétaire de rédaction : Karl Damiani
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de Beaucamps… tout en poursuivant sa
formation, au séminaire, par des sessions
concrètes (catéchèse, homélie, pastorale
des funérailles…). Il faut, dit-il, savoir se
donner, mais aussi savoir recevoir.
Lui qui fait, avec bonheur, l’expérience
de la rencontre avec le Christ et de la présence de Dieu dans sa vie, souhaite cette
même joie aux personnes qu’il rencontre.
Bienvenue et bonne route à Haubourdin,
François.
JEAN-LOUIS DUBREMETZ
Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
Tu crois encore au Père Noël, toi ?
«Tu crois au Père Noël», dit-on parfois quand on veut se moquer de quelqu’un et de sa grande
crédulité. On répond cela à un élan d’optimisme que l’on juge irréaliste ou irréalisable.
Comme si, aujourd’hui, on disait que la pauvreté va disparaître, que les migrants vont tous
trouver un hébergement de rêve…
C
2152 - Loos - Haubourdin
roire au Père Noël, cela semble
tenir du rêve, de l’impossible, du
miracle. Et pourquoi pas ? Pourquoi Noël ne tiendrait-il pas du miracle ?
De ce qu’on n’attend pas ou qu’on n’attend plus ?
Tout simplement, ce miracle de retrouver notre essentiel, ce qui fait tourner le
moteur, notre moteur, notre vie.
Tout simplement, se retrouver en famille, avec ceux qu’on ne voit pas souvent parce qu’ils sont loin, en distance
ou en pensée, se retrouver entre amis,
dans une ambiance sincère, ou avec
ceux qu’on ne connaît pas, qu’on croise
peut-être de temps en temps, et que l’on
sait seuls ce jour-là.
On n’imagine pas non plus un Noël sans
cadeau… Puisque Noël est cadeau. Ce
cadeau que Dieu fait aux hommes, le
cadeau qu’il nous a fait et qu’il nous fait
encore : nous envoyer son Fils.
Dieu par son Fils, s’est fait chair, s’est
fait homme. Il nous rejoint pour partager notre vie, nos bonheurs, nos difficultés. Et pourquoi a-t-il voulu être l’un
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des nôtres ? Pour mieux nous connaître,
pour se faire connaître. Pour dire, et
c’est là l’essentiel, comment Dieu nous
aime, comment il veut que nous vivions
en frères, puisque fils du même Père,
comme nous le proclamons dans cette
prière du Notre Père qu’il nous a apprise.
Eh oui, Noël est là, dans cette fête chrétienne, fête du Christ, qui nous fait
célébrer chaque année la naissance du
sauveur de l’humanité. Bien sûr, il nous
reste à savoir ce que nous voulons faire
de ce geste d’amour de Dieu :
Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP – Président :
l’ignorer ou au contraire lui
Daniel lelion - Rédacteur en chef :
Père Gérard Serien – Textes et photos : droits réservés
répondre par un même geste
Edité par Bayard Service Edition – Parc d’activité du Moulin Allée Hélène
Boucher BP 60 090 - 59 874 Wambrechies – Tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 –
d’amour pour ceux que nous
Directeur de la publication : Georges Sanerot – Secrétaire de rédaction : Franck Leloir Régie publicitaire : Bayard Service Régie – Tél. 03 20 13 36 70 Imprimerie : Roto
côtoyons.
Arrêtons-nous juste un moment devant
cette représentation de la naissance de
Jésus qu’est la crèche. Regardons cet
enfant, si petit, si faible et pourtant si
puissant par sa présence au cœur de
tant d’hommes.
Arrêtons-nous devant cette crèche, celle
que nous installerons chez nous, ou que
nous verrons chez nos proches, dans la
ville, dans un magasin, à l’église.
Arrêtons-nous un instant pour penser à
ce que Dieu par Jésus a fait pour nous,
à ce qu’il nous permet de faire avec et
pour les autres, pour répondre à son
amour.
Oui, prenons le temps de croire…
PATRICK POTTIER, DIACRE
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Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
«‌Dis, pourquoi tu cours ?‌»
L’action catholique des femmes (ACF) a organisé du 27 au 29 septembre 2015 une halte
spirituelle à Lourdes ouverte à tous. Trois cent quatre-vingts femmes et aumôniers de toute
la France ont répondu et se sont retrouvés à la cité Saint-Pierre. Six femmes du diocèse
de Lille ont participé à cette rencontre nationale : nous avons été heureuses d’accueillir
une participante qui n’était pas du mouvement.
E
lle m’a dit de vous dire‌» fut la
phrase phare qui nous a aidées
à cheminer ces quelques jours.
Marie-Christine Bernard, théologienne
anthropologue (laïque consacrée) et
monseigneur Gardés, évêque d’Auch,
nous ont accompagnées pour réfléchir
sur les thèmes : «Où cours-tu ? À quoi
aspires-tu ?» ; « Avec Marie, quel chemin
s’ouvre pour toi ?» ; «Et maintenant, que
vas-tu dire ou faire ?»
Ce qui nous fait courir est-il prioritaire ? essentiel ? nécessaire ? Faut-il
s’occuper pour ne pas penser ? Fautil se laisser piéger par la culpabilité ?
Mais nous sommes fait(e)s pour le
bonheur et Dieu nous demande d’en
rester au «‌possible‌» : l’impossible est
pour lui… Il ne nous demande pas de
nous mettre la pression, mais de remettre le Christ au centre de nos vies
tout simplement.
Visite de Lourdes, eucharisties, célébration du pardon, ateliers variés (Bible,
chant, mandala, théâtre, randonnée…),
logo flash près de la basilique (photo cicontre), conférences, ont ponctué notre
retraite, le tout dans une ambiance stu-
«‌
dieuse et festive. La place des femmes
dans notre monde et dans notre Église
a motivé les débats. Unanimement, ce
temps de ressourcement a été apprécié
et je me suis personnellement sentie
plus sereine et «‌grandie‌».
Cette halte s’est clôturée par une petite
présentation et la remise du Plaidoyer,
livret élaboré par l’ACF, pour la juste
place des femmes dans les instances décisionnelles de l’Église, plaidoyer faisant
l’objet d’une conférence de presse et
remis récemment à la conférence des
évêques de France.
«Plaidoyer»
Souvenez-vous : le 8 mars dernier était
proposé, dans certaines paroisses, un
mur de paroles ou des petites consultations au cours d’une célébration ou directement à des personnes apostrophées,
sur le thème suivant : «‌Que pensez-vous
de la place des femmes dans les instances
décisionnelles de l’Église ?‌»
Dans notre doyenné et dans toute la
France, beaucoup (hommes, femmes,
prêtres, religieuses, etc.) ont répondu à
cet appel et cela a permis de finaliser
ce plaidoyer pour valoriser le rôle des
femmes dans une Église plus juste. C’est
un document collectif un peu audacieux
sur le problème de la représentativité
des femmes dans l’Église dont l’articulation est l’analyse de toutes les réponses
reçues.
Nous aimerions parler prochainement
de ce document, reflet de vos paroles, et
partager réactions et réflexions au cours
d’une rencontre, d’un débat ou autre à
organiser.
B. VERHILLE POUR L’ACF
Plus d’informations : actioncatholiquedesfemmes.org
Paroisses sans frontieres
À VOTRE SERVICE
DES PRÊTRES ET DES LAÏCS À VOTRE SERVICE
~~LES PRÊTRES
Romuald Carton : 6, place de l’Eglise – Haubourdin
Tél. 03 20 07 21 43, curé d’Haubourdin et doyen.
Dominique Pham Xuan Dao : 22, rue Kœnig – Santes - Tél. 03 20 57 04 28,
curé de Saint-Marc (Santes, Hallennes et Emmerin).
Guy Clerc : 726, rue de Bazinghien – Loos
Port. 06 07 83 68 10 - Tél. 03 20 07 00 20, curé de Loos.
Christophe Danset - pastorale des jeunes du doyenné :
8 place de l’église – Haubourdin – Tél. 06 83 21 72 79
Les curés des paroisses sont aidés dans leur mission par des prêtres résidant sur le secteur :
les pères Michel Lagasse, Hubert Leleu, Georges Verbrugge (chargé de la mission ouvrière et
quartier populaire de Loos).
~~DES TEMPS D’ADORATION
ET DE PRIÈRE, ET DES ÉGLISES
OUVERTES SUR LE DOYENNÉ
A Haubourdin, église ouverte tous les jours
et temps d’adoration le 1er jeudi du mois
de 15h à 16h et de 18h à 19h.
A Emmerin, le deuxième jeudi du mois :
temps d’adoration de 17h30 à 18h30.
A Santes, église du Sacré-Cœur, tous les
jeudis de 20h à 21h30 temps de prière,
avec le groupe prière Ecoute Israël.
A Loos, temps d’adoration tous les mercredis de 17h30 à 18h30 à l’église Notre-Dame
de Grâce puis messe à 18h30 (sauf
pendant les vacances scolaires).
Eglise ouverte de 10h à 12h le samedi
à la Sainte-Trinité.
Eglise ouverte au centre pastoral SainteAnne le vendredi de 15h30 à 17h30.
Oratoire du centre pastoral ouvert tous les
jours de 8h à 19h.
~~PAROISSES
LOOS
Contact téléphonique : 03 20 07 00 20
E-mail : [email protected]
Permanences : pour vous accueillir et vous
renseigner, des paroissiens se tiennent à
votre disposition
– A la maison paroissiale Notre-Dame, 726,
rue de Bazinghien, le mercredi de 15h à
18h, sauf vacances scolaires (permanences
tenue par un prêtre).
Le mardi de 16h30 à 17h30 et le samedi
de 10h à 12h.
– Quartier de l’église Sainte-Trinité
(Loos-les-Oliveaux)
Le samedi de 10h à 12h, à l’église,
rue Chatelet (sauf juillet et août).
– Centre pastoral Sainte-Anne, le vendredi
de 15h30 à 17h30.
HAUBOURDIN
Contact téléphonique : 03 20 07 21 43
E-mail : [email protected]
Permanences : pour vous accueillir et vous
renseigner, des paroissiens se tiennent à
votre disposition, 6, place de l’Eglise –
Tél. 03 20 07 21 43.
Les lundi et mardi de 10h à 12h, les mercredi et jeudi de 18h à 19h, les vendredi et
samedi de 10h à 12h.
PAROISSE SAINT-MARC
La paroisse Saint-Marc regroupe les trois
communes suivantes :
Emmerin : église Saint-Barthélémy,
rue Victor Hugo
Hallennes : église Saint-Vaast,
rue Louis Pasteur
Santes : église Saint-Pierre, place J.-B.
Hennion, église Sacré-Cœur, rue Koenig.
– La maison paroissiale (presbytère) :
22 rue Koenig – Santes - Tél. secrétariat
paroissial 03 20 57 04 28
Mail : [email protected]
Accueil
Samedi de 10h à 11h30 : 10 place de Gaulle
à Emmerin.
Samedi de 10h à 11h30 : rue WaldeckRousseau à Hallennes.
Samedi de 10h à 11h30 : 22 rue Koenig
à Santes.
Il est possible de rencontrer un prêtre
sur rendez-vous.
~~VOS CORRESPONDANTS LOCAUX DU
JOURNAL PAROISSES SANS FRONTIÈRES
Adresse postale
6 place de l’Eglise 59320 Haubourdin
E-mail : [email protected]
Haubourdin : Jean-Louis Dubremetz.
Santes : Jean Dehondt.
Emmerin : Yves Dupont.
Loos : Pascale Sancelot.
Hallennes : Véronique Genelle-Nonque
HORAIRES DES MESSES DOMINICALES
HAUBOURDIN
– Le samedi à 18h à Saint-Maclou.
– Le dimanche à 8h30 au monastère
des Clarisses ; à 10h30 à Saint-Maclou.
SAINT-MARC
– Tous les dimanches 10h30 à Santes
Saint-Pierre.
– Les 1er et 3e samedis du mois à 18h
à Emmerin Saint-Barthélémy.
SAINTE-FAMILLE LOOS
e
e
– Le samedi à 18h, église Notre-Dame de Grâce. – Les 2 et 4 samedis du mois à 18h
à Hallennes Saint-Vaast.
– Les 1er, 3e et 5e dimanches du mois à 10h30
– Si 5e samedi dans le mois, à 18h
au centre pastoral Sainte-Anne.
Santes Sacré-Cœur.
– Les 2e et 4e dimanches du mois à 10h30,
église de la Sainte-Trinité.
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6
Paroisses sans frontieres
IL ÉTAIT UNE FOIS
Saint François d’Assise
Zoé achète des pains au chocolat
à la boulangerie. En vitrine, une petite crèche
a été installée. Zoé interroge sa maman
sur cette tradition, dont on attribue l’origine
à saint François d’Assise…
Prière
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix !
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
(…)
Saint François d’Assise
Au XIIIe siècle, dans une grotte,
saint François d’Assise aurait
fait tenir le rôle de personnages
de la Nativité par des habitants
du village. Mais la vie de
François témoigne surtout d’une
attention désintéressée envers
tout être de la Création
Paroisses sans frontieres
7
IL ÉTAIT UNE FOIS
Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez, Dominique Lenoir,
et le père Michel Castro. Dessins : Nicolas Haverland.
Le fils d’un riche
marchand italien...
... qui se dépouille
de ses richesses...
François est le fils d’un riche marchand italien d’Assise ; il mène une vie dissipée avec
d’autres jeunes de son milieu. Il s’oppose à
la noblesse des environs et rêve de hauts
faits d’armes, de chevalerie et de noblesse
à une époque où les chefs de la chrétienté
encouragent des expéditions armées vers
la Terre sainte.
Suite à une maladie, François d’Assise prie
afin de donner sens à sa vie : il donne alors
toutes ses richesses, jusqu’à se dépouiller
de ses vêtements, pour se consacrer aux
plus démunis et aux lépreux. De nombreux
disciples, qu’on appelle communément les
franciscains, le rejoignent. Ils représentent
un nouveau modèle de vie religieuse, celui
des frères mendiants, «‌des tout-petits‌».
Un précurseur du dialogue
interreligieux
... et vit
dans la pauvreté
et l’humilité
Rien n’est superficiel chez François ; il a
la passion dévorante et joyeuse. Homme
droit, il refuse toute forme de violence,
surtout celle de l’argent. Il vit dans l’humilité et la pauvreté, admire la Création et
toutes ses créatures avec qui il converse.
Le pape Jean-Paul II en a fait en 1979,
un an après le début de son pontificat, le
patron des écologistes.
Il veut d’autres solutions que la
croisade et rêve d’une fraternité
universelle. À cet effet, il va
s’entretenir avec le sultan
d’Égypte. Aujourd’hui
encore, les franciscains
sont présents dans
de nombreux pays
musulmans et impliqués
dans le dialogue islamochrétien.
Zoé écoute et voit sur le trottoir une dame assise en train de mendier.
Elle comprend le sens du message de saint François d’Assise :
donner sens à sa vie, c’est se tourner vers l’autre et l’aider. Elle offre les pains au chocolat.
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Paroisses sans frontieres
DESSINE-MOI UN DIOCÈSE
Écologie humaine
«Habiter autrement
la Création»
L’Église catholique, portée par l’encyclique du pape François «Laudato si’», interpelle les chrétiens sur la
sauvegarde de la Création. À la veille de Noël, essayons de changer nos habitudes et de nous réconcilier
avec la Création.
EXTRAITS
DE L’ENCYCLIQUE
LAUDATO SI’
«Passer de la consommation
au sacrifice, de l’avidité à la
générosité, du gaspillage à la
capacité de partager.» (§7)
«La spiritualité chrétienne
propose une croissance par
la sobriété, et une capacité
de jouir avec peu. C’est un
retour à la simplicité qui nous
permet de nous arrêter pour
apprécier ce qui est petit, pour
remercier des possibilités que
la vie offre, sans nous attacher
à ce que nous avons ni nous
attrister de ce que nous ne
possédons pas. Cela suppose
d’éviter la dynamique de la
domination et de la simple
accumulation de plaisirs.»
(§222)
L
a Cop 21, 21e conférence sur le climat, se tient à Paris en décembre.
L’enjeu de ce rassemblement
consiste à parvenir à un accord visant à
ne pas dépasser une hausse des tempéra-
EXEMPLES DE PISTES CONCRÈTES
• Choisir une alimentation :
– moins riche en viande pour
réduire les émissions de gaz à effet
de serre
– qui provient des circuits courts
• Être vigilant à la manière dont vos
dépôts bancaires sont investis :
activités écoresponsables ?
Socialement utiles… ?
• Réduire ses consommations
d’habitat : eau, énergie, choix des
matériaux, habitat partagé, jardin
solidaire…
tures de 2° C d’ici à 2100. Ces questions
à caractère global nous touchent chacun à
notre niveau. Telle est bien la singularité
de cet événement mondial : veiller à mobiliser chacun à son échelle locale. Cette
conférence climatique reconnaît l’importance de la participation du citoyen à son
niveau individuel comme dans sa dynamique collective.
Un collectif de chrétiens a édité le fascicule Habiter autrement la Création, dans
lequel il est écrit : «Une partie des bouleversements environnementaux en cours
sont irréversibles. Ils sont peut-être aussi
le “moment opportun” pour construire
autre chose et redéfinir ensemble ce
qu’est une “vie bonne” ! De nouvelles
manières de faire, de s’organiser, de se
déplacer, d’habiter, de consommer, de
produire, de vivre ensemble... témoignent
d’une transformation porteuse de joie de
vivre et d’espérance.»
Reste à se réjouir des vertus d’une vie
simple au cœur des défis de notre siècle.
Avec la primeur accordée à la fraternité,
au partage, à l’accueil de l’autre, avec
du temps consacré à la contemplation et
l’émerveillement de la nature sans oublier
le combat pour davantage de justice aux
côtés des plus démunis, l’horizon pourrait
s’annoncer lumineux.
Source : www.eglise.catholique.fr
Pour aller plus loin :
•Téléchargez le fascicule
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• Découvrez l’encyclique Laudato si’
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• Demandez-vous ce que vous pouvez
changer dans votre quotidien
Paroisses sans frontieres
DESSINE-MOI UN DIOCÈSE
MESSAGE DE LAURENT ULRICH
ARCHEVÊQUE DE LILLE
C
hers habitants du Nord, en
octobre, j’étais à Rome avec
deux cent cinquante évêques
du monde entier, dont cinq évêques de
France, et une centaine de laïcs mariés
ou d’experts théologiques, au synode de
la famille. Tout récemment, nous avons
également suivi la réflexion internationale qui a conduit à la Cop 21, à Paris,
au sujet de l’avenir de notre planète. Je
voudrais relier ces deux événements à la
célébration de Noël.
Noël rassemblera dans le monde entier
d’innombrables familles, croyantes ou
non. À Rome, nous tous évêques, nous
avons voulu renouveler notre engagement envers toutes les familles du monde
pour défendre avec elles et en elles l’im-
mense richesse éducatrice et créatrice des
relations humaines et sociales. Et souligner comment les familles chrétiennes regardent l’avenir en cherchant le chemin
proposé par le Christ.
Pour l’avenir aussi, le pape nous invite
à promouvoir une écologie intégrale
comme il l’exprime dans son encyclique
Laudato si’, publiée en juin 2015. Cette
écologie, elle nous saisit dans notre vie
quotidienne ! Elle nous oblige à vivre en
faisant des choix, même modestes, pour
participer consciemment à une défense
juste de la nature, au bénéfice de la maison commune à tous les habitants de la
Terre.
Et l’homme ? On me présentait récemment l’ouvrage d’un grand scientifique,
Yves Coppens,
construit tout
entier à partir de la question : «Comment sommesnous devenus des hommes ?» Question
aujourd’hui essentielle et tout à fait écologique ! La réponse à cette question, les
chrétiens croient qu’elle n’est pas due au
hasard, mais à l’amour inouï d’un Dieu
qui s’approche de l’humanité en devenant
homme, qui rejoint chaque homme par
des attentions discrètes et merveilleuses.
Il habite notre maison commune, il vit au
milieu de nos familles humaines. C’est
cela le message de Noël. Bon Noël.
† Laurent Ulrich, archevêque de Lille
UN CADEAU À OFFRIR
bâtiments dans le département du Nord.
«Les pierres nous parlent peut-être d’un
monde meilleur… allez les écouter.»
Philippe Mery a parcouru la France pendant trois années
pour vous faire découvrir mille six cents bâtiments, privés
ou publics, ouverts ou pas à la visite, qui ont abrité ou
abritent encore une communauté religieuse. Ce guide,
référencé par les Monuments nationaux, recense dix-huit
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GUIDE DES ABBAYES,
PRIEURÉS ET COUVENTS DE FRANCE
Abbayes, prieurés et couvents de France, de
Philippe Mery – Éditions du Crapaud, 2013.
576 pages, 35 euros.
SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS,
18-25 JANVIER 2016
«Appelez à proclamer les hauts faits de Dieu»
(1, Pierre 2,9-10)
Cinq rendez-vous
– Vendredi 15 janvier, 19h : soirée de prière pour l’unité et auberge
espagnole à l’église anglicane (14, rue Lydéric à Lille).
– Samedi 16 janvier, 19h : veillée avec les chants de Taizé au temple (22,
rue Jeanne d’Arc à Lille).
– Mardi 19 janvier, 18 h 30 : «S’ouvrir à la prière dans l’esprit
œcuménique de Taizé» à La Passerelle (1er étage Euralille à Lille),
– Samedi 23 janvier, 18h : vêpres orthodoxes à l’église orthodoxe grecque
(108, rue Princesse à Lille).
– Dimanche 25 janvier, 17h : célébration œcuménique à l’Accueil Marthe
et Marie (1, place Érasme de Rotterdam à Lomme, métro saint Philibert).
Des célébrations œcuméniques
– Jeudi 21 janvier, 19h : à Lambersart, à l’église Saint-Sépulcre.
– Vendredi 22 janvier, 12h15 : suivie d’une «auberge espagnole» à Lille,
église Saint-Maurice.
– Vendredi 22 janvier, 18h30 : au temple, à Roubaix (rue des Arts).
Et aussi à Wavrin, Villeneuve d’Ascq, Bouvines, etc.
Plus d’infos sur lille.catholique.fr
C. Tourret
Dieu vit au milieu de nos familles humaines
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Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST
GRAND
ANGLE
PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
CARNET PAROISSIAL Du 1  septembre au 31 octobre
er
Mariages
Baptêmes
Haubourdin
Selena Lhirondelle, Ryan Hennequet, Léonie
Henin, Mathéo Butin, Mindy Mepoint, Hatya
Marcy, Melehann Vanborre Dacquignies,
Mathéo Tancré, Pia Randis Nogueira, LouisJean Riccobene, Alicia Brasselet, Vivien Maetz,
Clément Mercier, Ophélie et Dylan Queva, Tom
Vandekerchove, Louane Noé, Romain Galdini,
Lena Becarne, Matty Jasinski, Camille Dias De
Araujo, Mila Roussel, Gabriel Fontaine, Mathilde
et Antoine Moreau, Zela et Léane Labetoulle,
Jim Soller.
Loos Sainte-Famille
Ilyana Barbier-Collet, Eden Iberszer, Clarisse
Lesage, Eloïse et Morgane Vaneeckhoutte, Simon
Paridaens, Eden Herbaux, Orianne Marecaux,
Manon Sabrina Debœverie, Gaëtan Gresillon,
Milan Ysewyn, Lison Robitaille, Sacha Guisgand,
Manon Mipoti, Nathan Kartener, Paul Santer, Ylan
Druelle, Axel Vidal, Elise Bourrez, Maya Delage,
Marylou Strub, Léonie Duflot, Louna Guenard,
Tayna Demol Moorels, Armel Dewaeles, Tom
Retrou, Kylian Dupuis, Julyane Geldhof-Faucher.
Saint-Marc
Noé Chojnacki, Léna Coisne, Oscar Leturgez,
Samuel Manach, Mathilde Algœt, Margot
Bernard, Solyne Guillon, Eva Ledoux, Alexandre
Smagghe, Simon Brenne, Laura Fauvarque, Lola
Guisgand, Romane Losfeld-Blondel, Arthur Barez,
Gianni Delanghe, Ruben Bonnel.
Haubourdin
Amélie Honoré et Dylan Dupont, Vanessa Teixeira
et Gaëtan Lagneau, Maryse Holmaert et Fabien
Denoyelle, Gaëlle Baclet et Cyril Fostier, Séverine
Gosselin et Morgan Hellal, Elise Wozniak et David
Bouderballa.
Loos Sainte-Famille
Maxime Marlier et Stéphanie Pitta, David
Guyonnet et Isabelle Quennesson, Laurent
Marquant et Pauline Vandaele, Guillaume
Degraeve et Laura Alessandro, Benoît Campagne
et Justine Mijoule, Damien Briquet et Orane
Strebelle.
Saint-Marc
Olivier Raballand et Mélanie Prêtre, Gœffrey
Gress et Marion Marescaux.
Funérailles
Haubourdin
Mme Jeannette Debaque-Poullein, 85 ans. Mme
Renée Herbaut-Defives, 95 ans. Mme Micheline
Favier-Keignart, 87 ans. Mme Geneviève vienneRans Botyn, 87 ans. M. Gilbert Delville, 76 ans.
M. Hubert Choquet, 83 ans. M. Robert Ingelaere,
96 ans. Mme Georgette Tournemine-Sauvage,
86 ans. Mme Edwige Meunier-Blanc, 55 ans. M.
Claude Lallemand, 77 ans. M. Jean-Michel Pique,
61 ans. M. Henri Leborgne, 80 ans. M. Claude
Wierre, 73 ans. M. Henri Wattrelos, 88 ans. M.
Fernand Dagnicourt, 59 ans. Mme Sylviane
Decraene-Canwarts, 64 ans.
Loos Sainte-Famille
José De Andrade, 71 ans. Claude
Bedene, 66 ans. Jean-Marie
Vannoye, 76 ans. Hervé Marie, 47 ans. Vincent
Abbout, 35 ans. Christian Chelli, 56 ans.
Clémence Bray née Lemerre, 96 ans. Christiane
Eeckhoute née Bauvin, 82 ans. Didier Verheyde,
59 ans. Robert Grimonprez, 66 ans. Christiane
Eeckhoute née Bauvin, 82 ans. Didier Verheyde,
59 ans. Robert Grimonprez, 66 ans. Yvette
Fievet née Ruckebusch, 87 ans. Andréa Brice
née Daumont, 104 ans. Hélène Kadoum née
Verbeke, 79 ans. Jean Procner, 81 ans. Rose
Callewaert née Belet, 89 ans. Geneviève Callaert
née Ceugnet, 94 ans. Jacqueline Bouquillon née
Caulier, 82 ans. Françoise Lenaerts née Colart,
82 ans. Paul Valin, 73 ans. Jean Clinkemaillie,
76 ans. Marguerite Saint-Hubert née Hequet,
91 ans. Maurice Auster, 58 ans. Christiane Duflot
née Debacker, 91 ans. Reine Jumel née Menbœuf,
88 ans. Jacques Defranck, 83 ans. Jean-Claude
Franquelin, 67 ans.
Santes Saint-Pierre et Sacré-Cœur
Gérard Morice, 61 ans. Hubert Corbeil, 83 ans.
Eric Hazebroucq, 45 ans. Michel Brunin, 75 ans.
Lucette Scrick née Lecercq, 80 ans. Jacqueline
Petillon née Dumez, 80 ans.
Hallennes
Paulette Oldray née Antoine, 88 ans. Geneviève
Couvé née Lenglart, 85 ans. Liliane Rose née
Folens, 74 ans. Patrick Loyez, 62 ans. Eugène
Jacaton, 85 ans. Marcelle Vandaele née Bigonet,
85 ans.
Emmerin
Yvette Thomas née Sarazin, 86 ans. Marie-Paule
Beun née Destombes, 79 ans. Paulette Cousin
née Roussel, 87 ans. Nicole Saint-Maxent née
Longuenesse, 65 ans.
CÉLÉB RATIO NS DE NOËL 2015
• Paroisse Saint-Marc
Jeudi 24 décembre
17h30 messe des familles à Saint-Pierre.
20h messe de la nuit de Noël à Saint-Barthélémy.
Vendredi 25 décembre
10h30 messe de Noël à Saint-Vaast.
• Paroisse d’Haubourdin
Vendredi 18 décembre
Journée du pardon : confessions individuelles
à partir de 10h. Messe à 19h.
Jeudi 24 décembre
8h30 au monastère des Clarisses.
18h30 messe en famille à Saint-Maclou.
Minuit messe solennelle de la Nativité.
Vendredi 25 décembre
8h30 au monastère des Clarisses.
10h30 messe du jour de Noël.
• Paroisse de la Sainte-Famille à Loos
Jeudi 24 décembre
18h à l’église de la Sainte-Trinité : temps de prière.
19h messe de la nuit de Noël à l’église Notre-Damede-Grâce.
Vendredi 25 décembre
10h30 messe du jour de Noël à l’église Sainte-Anne.
À LIÉVIN ET LA BASSÉE
COLLE CTES
DE SANG
À SANTE S EN 2016
Les collectes de sang à
Santes auront lieu les
lundis :
– 11 janvier, 4 avril, 6
juin, 8 août, 31 octobre
2016,
– de 14h à 19h, au
château du Parc, 15
avenue Albert-Bernard.
La résidence Jean-Paul-II de Liévin des
Apprentis d’Auteuil a ouvert ses portes il
y a maintenant un an. Une nouvelle entité
ouvre ce mois-ci (novembre) à La Bassée.
Avec une capacité totale d’accueil de plus
de cent résidents âgés de 18 à 25 ans,
Apprentis d’Auteuil entend perpétrer ce
qui fait le fondement de sa foi catholique :
l’accueil du plus pauvre, l’accompagnement du plus faible, l’ouverture au monde
du plus réservé, et pourquoi pas, mais
avec humilité, une forme d’ouverture à la
lumière de Dieu. Ce n’est pas une tâche
évidente, mais Apprentis d’Auteuil croit en
la jeunesse, en son énergie à construire et
son enthousiasme parfois teinté de naïveté.
C’est son rôle d’être présent à ses côtés !
Apprentis d’Auteuil prépare les résidents
à l’autonomie pour qu’ils volent de leurs
propres ailes, heureux !
La confiance peut sauver l’avenir !
Paroisses sans frontieres
DOYENNÉ HAUBOURDIN-WEPPES
Apprentis d’Auteuil
Cette fondation catholique reconnue d’utilité publique aura 150 ans en mars 2016 . Créée par
l’abbé Roussel en 1866, elle a accueilli des jeunes orphelins pendant plus de cent vingt ans.
Depuis maintenant vingt ans, elle accueille des jeunes en grandes difficultés familiales, sociales
et/ou scolaires. Le père Brottier a marqué de son empreinte la fondation de 1923 à 1936, lui
donnant une dimension nationale et internationale sous la protection de sainte Thérèse.
L
a fondation est installée dans le
Nord depuis 1954 (sur Fournes-enWeppes depuis cette date) et dans
le Pas-de-Calais depuis 2013. Six cents
jeunes de 5 à 25 ans y sont accueillis ou
hébergés, pour certains pour y suivre
une scolarité ou une formation professionnelle adaptée à leurs difficultés et
pour d’autres pour y être éduqués ou
accompagnés vers l’autonomie et l’insertion.
Environ cent quatre-vingts personnes
sont salariées au sein d’équipes pluridisciplinaires (éducateurs, animateurs
pastoraux, enseignants, formateurs,
maîtresses de maison, psychologues,
infirmières, personnels administratifs et
de direction, directeurs), bénévoles et
stagiaires venant compléter le dispositif
en fonction des activités et des besoins.
Huit établissements sont installés sur
dix sites principaux. Une Maison d’enfants à caractère social (Mecs SaintJacques) qui accueille cent trente jeunes
de 5 à 21 ans placés par l’Aide sociale à
l’enfance (Ase) ou le juge des enfants
sur six sites différents (Haubourdin,
Loos, Fournes, Lille et La Bassée). Un
Lieu de rencontre parents enfants
(LRPE) à Loos-les-Lille, spécialement
aménagé pour accueillir des parents
avec leurs enfants et développer avec
eux une approche à la fonction parentale et travailler le lien social. Un collège privé Saint-Jacques spécialisé dans
le décrochage/raccrochage scolaire qui
éduque et forme quatre-vingt-quinze
jeunes garçons en difficultés de 11 à
17 ans (avec une classe de dispositif de
raccrochage par apprentissage et des
dispositifs relais) complété par un internat éducatif et scolaire de soixante
places. Deux centres de formation professionnelle Sainte-Barbe à Roubaix et
Loos-en-Gohelle. Ils peuvent accueillir
jusqu’à trois cent cinquante jeunes
par an dans neuf filières du secteur du
bâtiment dont l’éco construction. Une
entreprise insertion à Loos-en-Gohelle,
constitué d’un formateur et de trois stagiaires. Enfin, deux résidences sociales
Jean-Paul-II à Liévin et La Bassée. Par
ailleurs, une maison des familles devrait
voir le jour à Roubaix en septembre
2016.
FLORENT DE BAZELAIRE,
DIRECTEUR NORD-PAS-DE-CALAIS
http://nordpasdecalais.apprentis-auteuil.org/
TÉMOIGNAGES SUR LE COLLÈGE SAINT-JACQUES
Je peux vous dire en tant que parent,
Apprentis d’Auteuil nous a accueillis à cœur
ouvert. Notre fils était en plein échec scolaire. Aujourd’hui, il s’épanouit au sein du
collège mais aussi au sein de la pastorale.
Lui qui était mené par le bout du nez par des
copains a complètement changé. Du coup,
nous sommes plus sereins. Chaque semaine
un bilan est fait avec notre fils et je trouve
ça extraordinaire : les parents ne sont pas
lâchés dans la nature. Aujourd’hui, pour
moi, Apprentis d’Auteuil est notre famille.
Nous nous préparons moralement, notre fils
et nous parents, à quitter la Fondation car
notre fils est en troisième et il part en lycée
l’année prochaine. À nous de faire attention
à ses fréquentations, mais je sais que s’il y
a un problème, les Apprentis d’Auteuil seront
là pour continuer à nous aider.
SÉVERINE, MAMAN
Quand je suis arrivé au collège SaintJacques Fondation, j’avais des lacunes
scolaires. Dans mon ancien établissement, je me faisais entraîner. En septembre 2014, j’ai fait la connaissance de
quelques personnes à la pastorale (père
Auguste, Hervé et Benoît). Père Auguste
m’a fait visiter la chapelle et tout de suite
je suis rentré en accord avec le Christ. Je
lui ai demandé s’il pouvait m’aider dans
mes problèmes à l’école et mon comportement. Depuis ce jour-là, Jésus m’a
remis dans le droit chemin, mais je ne
l’oublie pas. Je suis devenu depuis enfant
de chœur ! J’essaie de faire les messes
le dimanche dans mon village et le vendredi à la pastorale de Saint-Jacques. Je
remercie le Christ et l’équipe pastorale de
m’avoir remis dans le droit chemin.
GUILLAUME, UN JEUNE DU COLLÈGE
Je travaille comme animateur en pastorale
à Apprentis d’Auteuil Nord-Pas-de-Calais
depuis dix ans. L’expérience et la joie communes à tous ces lieux de vie que j’en retire
est de constater le sérieux, l’implication des
jeunes et des adultes participant à différents
projets et activités proposés par la pastorale
ou venant d’eux : la chorale, les ciné-débats,
le club échecs, les animations auprès des
personnes âgées de La Croix-Rouge, le
football, les temps de prière, la catéchèse,
Taizé, le Chti pélé, aller à la rencontre des
personnes vivant dans la rue, les temps de
présence sur les groupes le soir, etc.
Tout ce foisonnement de vie me montre comment l’Esprit saint est à l’œuvre à travers la
pastorale pour faire de ces jeunes des êtres
humains animés d’amour, de beauté et de
bonté.
HERVÉ DEBAILLEUL
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Paroisses sans frontieres
ÇA S’EST
GRAND
ANGLE
PASSÉ PRÈS DE CHEZ NOUS
Avec «Elles aussi», saluer la parité
dans les instances élues
L’association «Elles aussi», encouragée par l’Action
catholique des femmes, très vivante
dans le secteur, prépare la remise de la Marianne de la parité
dans les instances élues.
E
n 2015, les EPCI ou les intercommunalités ont été l’objet de toute leur
attention. En partenariat avec les
étudiants de Master 2 de l’université de
Lille I, le jury a eu lieu pour le Nord-Pasde-Calais en préfecture de Lille en présence de Myriam Vaudet-Laisné, déléguée aux droits des femmes (au centre
sur la photo) entourée des membres
d’«Elles aussi» Véronique Genelle et
Michèle Testelin, et des directeurs de
l’université : Marc Bréant Lille I pour représenter le Master 2 et Julien Navarro
Espol - Sciences Po La Catho – un jury
renforcé par les autorités politiques de
droite et de gauche et les associations
L’Observatoire de la parité, Femmes et
perspectives.
La remise des trophées a lieu à l’université Lille I.
Dans le même temps, un jury a lieu pour
la Picardie, et la remise des trophées
pour l’Oise, la Somme et l’Aisne aura
lieu à Amiens le 16 décembre.
Les intercommunalités sont des instances qui prennent de plus en plus
d’importance et il est juste que les
femmes prennent leur part dans les
compétences de ces structures. Mais
c’est bien difficile et les jeunes étudiants se sont rendu compte, surpris,
que, malgré les lois qui la favorisent, la
parité est loin d’être gagnée dans les
faits.
Au-delà de la récompense, c’est aussi
une sensibilisation à la participation des
femmes dans notre démocratie que les
associations citoyennes comme «Elles
aussi» souhaitent.
VG-N
■■Le
jury du 23 septembre 2015.
POUR AIDER LES PLUS PAUVRES
JE CHOISIS D’AGIR AVEC EUX .
Dans la délégation du Nord / Lille du Secours Catholique, 842 bénévoles répartis dans
120 équipes locales agissent avec les personnes démunies. L’an passé, ils ont accueilli et
accompagné 14 667 personnes et familles défavorisées dans le diocèse de Lille.
Nous intervenons pour soutenir les familles et les enfants, lutter contre l’isolement,
développer l’emploi et l’insertion, en créant de nouvelles activités et en investissant de
nouveaux locaux.
Nous agissons aussi dans le monde. C’est ainsi que notre délégation est en partenariat
avec le Togo depuis plusieurs années.
Rendre ou maintenir à chaque personne sa dignité d’être humain n’est possible que grâce au soutien des donateurs et
à leur générosité. Soyez remerciés du geste que vous ferez en envoyant votre don (déductible des impôts à hauteur de
75%) à Secours Catholique 39 rue de la Monnaie 5900 Lille
Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
Apporter sa pierre à la création
«Si nous prenons en compte la complexité de la crise écologique et ses multiples
causes, nous devons reconnaître que les solutions ne peuvent pas venir d’une manière
unique d’interpréter et de transformer la réalité. Il est nécessaire d’avoir aussi recours
aux diverses recherches culturelles des peuples, à l’art, à la poésie, à la vie intérieure
et à la spiritualité.»
ENCYCLIQUE «LAUDATO SI’» DU PAPE FRANÇOIS
Art, culture, création… des mots derrière lesquels se
cachent des passionnés : peintres, musiciens, sculpteurs,
poètes, mais aussi des jardiniers, des pâtissiers, des
décoratrices, des couturières, des fleuristes… et tous ceux
convaincus que la vie est avant tout une création qui
porte en elle la volonté d’atteindre la beauté, l’harmonie.
Tous, à travers ce que nous réalisons, nous pouvons
apporter notre pierre à la création.
Voici quelques-uns de ces passionnés, amoureux de
leur art et heureux du bonheur qu’ils se procurent
et qu’ils procurent aux autres.
Brigitte : la passion de peindre,
le bonheur d’offrir
Brigitte a toujours aimé la peinture même si elle ne la pratique vraiment
que depuis la retraite.
T
rès jeune, Brigitte a pu goûter à la
joie de créer avec son papa Henri
Mouton, marbrier et sculpteur,
restaurateur du chœur de l’église SaintMaclou d’Haubourdin, qui lui a appris
la sculpture. Lorsqu’elle s’est mise à la
peinture, Brigitte a pris des cours pour
découvrir et perfectionner différentes
techniques. Elle est devenue membre de
l’Association des artistes et amateurs en
arts plastiques d’Haubourdin (AAAAP)
qu’elle fréquente tous les lundis. Elle
en a même assuré la présidence durant
quelques années.
Brigitte peint selon son inspiration, mais
aussi à partir de photos ou d’images découpées dans des revues…
Un tableau ne se fait pas en quelques
coups de pinceau, Brigitte le commence, l’expose dans sa maison et l’observe le lendemain pour voir ce qu’elle
doit modifier avant de poursuivre son
travail. Sa maison est d’ailleurs un petit
musée rempli de peintures, les siennes,
mais aussi celles d’autres peintres
qu’elle apprécie. Un petit musée qui
s’ouvre sur un jardin magnifique, la
passion de Jacques qui, avec talent,
crée un espace de fleurs et de plantes
très agréable au regard.
Brigitte prend beaucoup de plaisir à
peindre, plaisir qu’elle a à cœur de partager. Si elle expose ses œuvres – notamment lors de la journée des peintres
en octobre à Haubourdin – ce n’est pas
pour les vendre. Elle préfère offrir ses
tableaux à ses petits-enfants lors des
événements importants de leur vie
(communion, confirmation) ou à des
amis ou connaissances et répondre
avec joie à des demandes précises
comme l’a fait plusieurs fois la paroisse
d’Haubourdin.
Elle aime la surprise d’offrir, elle y prend
un réel plaisir, certainement aussi fort
que celui de peindre. C’est sa manière
à elle de transmettre ce qui est beau, ce
qui a été réalisé avec le cœur et le bonheur de créer.
JEAN-LOUIS DUBREMETZ
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Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
Comment un tailleur de pierre et sculpteur
participe à la Création
David est originaire de Loos, il a 37 ans. Il témoigne.
«L
e tailleur de pierre taille la
pierre selon des mesures
bien précises. Il utilise
l’équerre, la règle, le mètre, il suit le plan
qu’il a élaboré au préalable.
Le sculpteur vient façonner et transformer la pierre, selon l’idée qu’il a en tête,
selon l’intuition artistique qui le motive
et selon les croquis qu’il a dessinés ou le
modelage d’argile qu’il a fait en esquisse
de départ.
Le tailleur de pierre participe par son
travail à la Création donnée par Dieu
à l’homme. Si Dieu a mis l’homme sur
terre, il lui fallait bien un endroit pour
s’abriter, des outils (silex retaillés) pour
chasser ou travailler d’autres matières.
L’homme, en taillant la pierre, s’est
mis à ériger des autels pour répondre
à ses attentes religieuses. Depuis
deux mille ans, le tailleur de pierre
construit des lieux où les hommes célèbrent leur culte et se rassemblent pour
prier : nos églises, chapelles et cathédrales.
Mon métier m’a donné la chance de
travailler à la restauration de plusieurs
cathédrales et chapelles et ainsi faire
partie de tous les «passeurs de patrimoine». Avec mes collègues tailleurs
de pierre, dont la plupart ne sont pas
croyants, mais se revendiquent héritiers
de cette culture chrétienne, nous avons
conscience d’être dépositaires de ce patrimoine qui a contribué à créer l’identité d’un peuple et sa fierté à l’entretenir
en le restaurant. Nous devons par notre
métier le transmettre en bon état aux
générations suivantes.
C’est dans ce sens qu’à mes yeux, nous
participons à la Création. Le sculpteur
qui, lui, va travailler la pierre selon son
intuition artistique, participe aussi à
la Création. De tout temps, il a mis le
plus souvent son art au service d’une
transcendance, d’une recherche pour
exprimer les attentes du cœur de
l’homme au-delà du terre à terre. La
petite sculpture de la Vénus de Willen-
dorf a 30 000 ans et c’est déjà un hommage à la femme ou à la maternité. Les
sculptures de l’île de Pâques réalisées
par un peuple qui ne connaissait pas la
révélation du Christ expriment bien une
attente, une transcendance. C’est en ce
sens que le sculpteur participe à la Création de Dieu, par la recherche, à travers
son art, à autre chose que le tangible.
Mes sculptures ne sont pas déterminées
par un plan, je les ai en tête et elles apparaissent petit à petit sous les coups de
ciseaux et de burin. Je les ai en moi et les
fais émerger de la pierre. Le sculpteur
est éprouvé tant que son œuvre n’est
pas finie. Il l’a en lui et ne sera pas en
paix tant qu’elle ne sera pas achevée.
Aux sculpteurs d’élever l’homme vers
une recherche spirituelle, voire de Dieu.
Aux tailleurs de pierre d’entretenir tout
le patrimoine qui nous est donné, de
créer de nouveaux lieux qui répondent
aux attentes du cœur de l’homme.
Ainsi, nous participons à la Création que
Dieu a confiée à l’homme.»
PROPOS RECUEILLIS
PAR PASCALE SANCELOT
Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
Peindre et chanter : communiquer sa ferveur !
Gisèle a deux passions, le chant et la peinture. Le chant, c’est depuis toujours.
La peinture, elle s’y est mise il y a une dizaine d’années, après le décès de son mari.
«M
on mari aimait beaucoup peindre, rappelle-telle. Il avait pour cela transformé toute notre cave
en atelier.» Aujourd’hui, Gisèle est un membre
assidu du groupe de peintres amateurs de Santes.
Que lui apporte l’Atelier dessin Émile-Ancelet ? «Beaucoup !
Être au contact de personnes qui partagent la même passion est
très mobilisateur. Échanger, recevoir les conseils des autres, cela
permet de se corriger, de progresser.»
Et de citer nombre d’amis de l’Atelier dont elle admire le
talent. Sans doute fait-elle preuve de modestie, car elle aussi
ne manque ni de goût ni de technique. Ses toiles, dont elle a
orné sa maison aux côtés de celles de son mari, en témoignent
amplement.
Exprimer et partager ce que l’on ressent
«S’il fallait choisir entre la peinture et la musique ? Ce serait assurément le chant. C’est par le chant qu’on peut le mieux transmettre ses émotions, ce qui nous touche, ce à quoi l’on croit.
Dès les années d’école, j’aimais chanter. Mais c’est à partir de
la retraite que j’ai intégré la Chorale de l’Amitié à Santes, puis
la Chorale Sainte-Cécile à Haubourdin. J’ai arrêté il y a peu : les
répétitions le soir, les longues stations debout lors des concerts,
cela devenait trop difficile.»
Heureusement pour nous, on peut toujours entendre sa belle
voix de soprano dans la chorale de la paroisse Saint-Marc.
Quand elle anime une célébration, ou chante en soliste le
psaume du jour, c’est sa ferveur que Gisèle veut nous communiquer.
Mais, au fait, pourquoi s’arrêter à deux passions ? Notre amie
en a une troisième : son jardin, les fleurs, les arbres, la nature,
où elle puise volontiers son inspiration.
JEAN DEHONDT
Monsieur, il faut interroger Madame,
parce qu’elle écoute !
«Monsieur, il faut interroger madame, parce qu’elle écoute !» De qui, et à quel propos, parlaient donc, il y a quelques années, les élèves du CM2 de l’école Notre-Dame à Santes ?
De leur institutrice ! Annie raconte...
«J
e m’asseyais au fond de la classe
quand monsieur Louis Mouton
venait y enseigner le solfège.
C’est ainsi que je l’ai appris en même temps
que mes élèves. Ces derniers me disaient
souvent : “Madame, vous chantonnez
tout le temps !” C’est vrai que j’ai toujours
aimé chanter, et j’adore apprendre le chant
aux enfants.»
Aujourd’hui, Annie chante à la chorale
de la paroisse Saint-Marc. Elle rappelle
volontiers que, déjà, son grand-père lui
répétait souvent cet adage : «Chanter,
c’est prier deux fois !» Elle est également,
depuis quinze ans, membre du chœur
«Chantons ensemble», dans le pupitre
des altos, une voix d’accompagnement
souvent exigeante.
Chanter dans un chœur, c’est important
pour Annie. «Évidemment ! Il y a d’abord
le fait de se retrouver entre amis. Je ne
conçois pas de chanter dans un groupe
où ne régneraient pas bonne entente et
complicité. Ce que je préfère chanter ? La
variété récente, les morceaux modernes.»
«Nous avons préparé un concert pour le
22 novembre (nota : avant la sortie de ce
numéro). Les répétitions vont s’enchaîner.
Mais pour moi, chanter en public n’est
pas le plus important. Ce qui m’apporte le
plus de satisfaction ? C’est lorsque, après
des heures d’un travail auquel tous ont
participé, nous arrivons à maîtriser pleinement les chants que nous avons choisi
d’interpréter.»
JEAN DEHONDT
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Paroisses sans frontieres
GRAND ANGLE
Didier, organiste : «La musique naît du cœur»
C
’est un don que j’ai reçu de
Dieu, en plus du sens musical qui m’a été transmis par
mes parents. Tout est question de sensibilité, d’intuition et de sens du beau.
Pour moi, il n’y a pas de rupture entre la
musique et la vie, tout est dans la continuité. Et l’amour pour ce que je fais va
vers l’amour plus important qui va vers
Dieu. Ma créativité va vers Dieu même
si je joue des musiques profanes. Je
«
n’apprends rien par cœur, ma construction musicale va vers Dieu, pour Dieu
et pour l’homme. Tout est lié et je suis
heureux avec cela. Quelqu’un m’a dit
un jour : “Chaque note que vous jouez
est sacrée” ; et une autre personne :
“Vous parlez le piano, vous ne jouez pas
du piano.” J’ai reçu ces réflexions avec
bonheur, car je cherche à transmettre à
l’auditeur une certaine transcendance et
à le mettre en état de la recevoir.
2152 - Loos - Haubourdin
P 16
Dans le livre de la Genèse, il est écrit :
«Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon» (Gn 1,31).
Nous vient en mémoire le psaume 40 de la Création qui magnifie
l’univers et Dieu présent en toute création.
“
Par tous les océans et par l’eau des rivières
Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs
Par l’infiniment grand, l’infiniment petit
Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie
Par l’homme que tu fis… et par tous ces enfants
Je veux chanter mon Dieu…
”
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