Après la peur, DOSSIER

Transcription

Après la peur, DOSSIER
APRES LA PEUR
création septembre 2015
ARMEL ROUSSEL / [e]utopia3 avec la complicité de !
SARAH BERTHIAUME & GILLES POULIN-DENIS!
Une immersion dans la ville sous forme de road-trip
ludique, philosophique et interactif.
Un spectacle en mouvement pour et par
des francophones du monde entier
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Après la Peur est un spectacle-événement en forme de road-trip déambulatoire, écrit et joué par 25
artistes des quatre coins de la francophonie : Québec, Canada, Comores, Belgique, France, Suisse,
République démocratique du Congo.
Ce sont 12 courtes pièces, écrites pour l’occasion, auxquelles le spectateur assiste assis dans des minibus
en mouvement ou à pied, avec escales prévues dans la ville. C’est une percée du théâtre dans la citée
pour la sillonner, la questionner, la comprendre, l’aimer.
Après la Peur parle de vie après la mort, de coltane, de surveillance, d’amour, de portraits-robots, de
choix de réponses, de rêves, de polaroïds, d’animaux, de désirs,…
C’est un spectacle interactif que l’on veut entre la visite d’un parc safari et l’escapade improvisée avec
des amis, quand on prend une sortie d’autoroute au hasard et qu’on augmente le volume de la sono.
Montréal était le premier arrêt. Ensuite, Limoges, Thionville, Bruxelles, Paris… et plus loin encore.
01.09.2015 < 05.09.2015
Théâtre d’Aujourd’hui (Montréal – Canada)
19.09.2015 (version partielle)
Nest Théâtre – CDN de Thionville (Thionville - France)
25.09.2015 < 26.06.2015
Festival des Francophonies en Limousin (Limoges - France)
29.09.2015 < 03.10.2015
Théâtre les Tanneurs (Bruxelles - Belgique)
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2!
Conception Sarah Berthiaume, Gilles Poulin-Denis, Armel Roussel
Direction artistique Armel Roussel
Auteurs Selma Alaoui (France/Belgique), Sarah Berthiaume (Québec), Dany Boudreault (Québec), JeanBaptiste Calame (Suisse/Belgique), Salvatore Calcagno (Belgique), Soeuf Elbadawi (Comores/France),
Julien Mabiala Bissila (Congo/France), Joël Maillard (Suisse), Florence Minder (Suisse/Belgique), Gilles
Poulin-Denis (Canada francophone), Armel Roussel (France/Belgique).
Avec Selma Alaoui, Sarah Berthiaume, Dany Boudreault, Romain Cinter, Larissa Corriveau, Marie-Aurore
D’Awans, Soeuf Elbadawi, Vanja Godée, Julien Jaillot, Denis Laujol, Adrien Letartre, Vincent Minne, Gilles
Poulin-Denis, Sophie Sénécaut, Aymeric Trionfo, Uiko Watanabe.
et la participation de Aminata Abdulaye, Tom Adjibi, Sophie Clément, Jean Marc Delhausse, Ansu
Dhiediou, Camille Laujol, Julia Le Faou, Dorcy Rugamba, Gregoire Tirtiaux
Assistanat artistique Julien Jaillot
Création lumière Amélie Géhin
Création sonore Guillaume Istace, Olivier Girouard
Direction technique Remy Brans
Chargée de production Gabrielle Dailly
Crédit photo Nicolas Hubert
Une création de Armel Roussel / [e]utopia3 en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles), le centre du
Théâtre d'Aujourd'hui (Montréal),
en partenariat avec le Festival des Francophonies en Limousin (Limoges), le Nest Théâtre – CDN de Thionville, avec le
soutien du CEAD (Centre des auteurs dramatiques – Québec-Canada), de la délégation générale du Québec, de
Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse, de la SACD et et de Wallonie-Bruxelles International (COOPERATION WallonieBruxelles/Québec) et avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service général de la Création artistique –
Direction du Théâtre.
Armel Roussel / [e]utopia3 est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs - www.utopia2.be!
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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LE TRAVAIL D’ECRITURE
Armel Roussel a invité une série d’auteurs francophones issus de différents pays (France, Belgique, Suisse,
Congo, Comores, Canada) à le rejoindre sur le travail lancé en amont avec Sarah Berthiaume et Gilles
Poulin Denis. Une série de pistes et d’inspirations fut donné à chacun afin de composer une partition
textuelle de 30 minutes pour un trajet dans la ville, en minibus, à pied ou pour rejoindre un appartement.
Les auteurs conviés ont donc écrit un texte, scénarisé ou élaboré un concept pour permettre de créer
une « chambre » où se déploie un univers singulier.
Afin d’enrichir la structure et de briser toute systématique, chaque « chambre » a été associé non un
thème mais trois lettres de l’Abécédaire de Gilles Deleuze. Aux antipodes d’une conférence ou d’un
argumentaire, l’Abécédaire est composé de huit heures d'entretien filmé avec le philosophe français,
découpé en vingt-cinq thèmes classés de A à Z. Gilles Deleuze y aborde certains de ses concepts mais
aussi des questions plus personnelles. « B comme boisson », « E comme enfance » ou « M comme
maladie » sont les jalons d’une pensée qui se déploie selon de libres circonvolutions et dans un rapport
au temps empreint d’une liberté absolue.
Trajet libre dans la pensée, temporalité suspendue, fantaisie de la digression, ouverture d’horizons et de
possibles, tels sont les ingrédients de l’Abécédaire qui entrent dans le travail d’Après la peur.
A l’instar de cet Abécédaire, Après la peur se fait surtout le vecteur d’une dramaturgie aux allures
débridées mais bien centrée en un point, celui du vivre ensemble dans un espace donné. Chaque trajet
emmène un équipage sur un chemin truffé de surprises autant que d’atmosphères et de morceaux de
fictions inattendus. Chaque auteur garde une liberté de style et de ton, tout en répondant à sa façon
aux questions : que signifie « la ville » pour vous ? Quel français parlez-vous ? Qu’avez-vous à donner aux
gens ? et surtout qu’est ce qui fait partie du réel et qu’est-ce qui fait partie de la fiction ?
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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LE SPECTACLE
Imaginez le déroulement d’Après la peur. Le public arrive au théâtre, transformé pour l’occasion en
chaleureuse station d’accueil avec bar. Nous nous trouvons dans un joyeux sas de départ, mis en place
pour conditionner la pleine entrée des spectateurs dans l’odyssée proposée. On pénètre dans la salle de
spectacle. Douze tables avec autant d’hôtes y attendent les spectateurs ainsi qu’un programme des
chambres proposées. Chaque spectateur fera son choix en fonction de ses envies, interrogations,
préoccupations du moment.
Armel Roussel au micro, sorte de monsieur loyal, démarre l’aventure à la manière d’un guide de voyage
et distribue des tickets aux spectateurs afin de les dispatcher vers chacune des chambres.
En montant à bord des voitures ou en partant sur les chemins indiqués, le spectateur pourra y être surpris.
Les trajets ne suivront pas forcément un schéma linéaire. Changements de parcours, arrêts inopinés pour
se rendre dans un lieu inattendu ou un appartement, désertion du véhicule par son conducteur, voiture
détournée ou subtilisée, rencontres fortuites, échos, embouteillages, engueulades, heureux accidents de
parcours...
Entre chaque parcours, les spectateurs reviennent à cette sorte de QG qu’est devenu le théâtre. Armel
les attend pour les conseiller s’il le désire. Il peut y prendre un verre avant de redémarrer de plus belle
vers un nouveau parcours. Moment de respiration entre 2 univers…
Après 3 chambres, il aura encore le choix. Une 4ème mais seulement s’il le veut…
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 01 - QUEEN KONG.
Écriture, conception et interprétation : Selma Alaoui / Travail sonore : Guillaume Istace
Jauge : 6 places
Voiture mobile — Durée entre 30 et 40 minutes
À mi-chemin entre le happening et l'incursion poétique, Queen Kong est le terrain d'une expérience qui
vous invite à déplacer votre regard. L'actrice vous kidnappe, se transforme en gorille, s’échappe du
véhicule en vous rapportant des bananes et au passage, vous lance quelques questions : si la ville n'était
pas celle qu'on croit? si les apparences étaient trompeuses ? Quel rapport au monde et à la réalité?
CHAMBRE 02 - CET HOMME.
Écriture et conception : Sarah Berthiaume à partir de rêves récoltés et écrits par le public lors de l’étape
de travail à Bruxelles en novembre 2014 / Avec les voix de Sarah Berthiaume, Dany Boudreault, Sophie
Clément, Vanja Godée, Soeuf Elbadawi, Camille Laujol, Julia Le Faou, Gilles Poulin-Denis, Uiko Watanabe
/ Conception sonore : Olivier Girouard
Jauge : 14 places
Parcours extérieur — Durée 35 minutes
En prémisse, une anecdote troublante : dans plusieurs villes à travers le monde, des gens reconnaissent le
portrait-robot d’un homme qu’ils ont vu en rêve, sans pour autant ne l’avoir jamais rencontré dans leur
vie éveillée. Qui est vraiment cet homme? Une manifestation de notre inconscient collectif?
Muni d’audio-guides, les spectateurs déambuleront plein de rêves dans les oreilles.
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 03 - DOG-JAZZ.
Théâtre Radiophonique / Écriture : Julien Mabiala Bissila / Réalisation : Guillaume Istace / Avec les voix
de Aminata Abdoulaye, Tom Adjibi, Jean Marc Delhausse, Ansu Dhiediou, Vincent Minne, Dorcy
Rugamba, Aymeric Trionfo, Sophie Sénécaut et le saxo de Grégoire Tirtiaux / Espace : Pauline Dujardin,
Vincent Minne, Sophie Sénécaut
Jauge : 9 places
Voiture fixe — Durée : 32 minutes
Dog-Jazz est un précipité sonore impressionniste avec des allures de dramatique radio qui demande aux
spectateurs de s'abandonner, de quitter tout chemin cartésien, pour se laisser aller à une histoire-puzzle
emplie de soubassements symboliques. Un groupe de jazz dont le saxophoniste soliste, Coltan, a la
particularité d'être un chien, sa chanteuse Nino Simona, son batteur Ringo, un musicien montréalais Igor,
et Camel-Leon, un paysagiste, embarquent pour un covoiturage quelque part en Afrique…
CHAMBRE 04 - COMME JE DESCENDAIS DES FLEUVES IMPASSIBLES.
Écriture et conception : Dany Boudreault / Avec Sarah Berthiaume et Vincent Minne
Jauge : 14 places
En salle — Durée 30 minutes
Atteint de la maladie d'Alzheimer, le réalisateur canadien Claude Jutra se suicide en novembre 1986 en
sautant du pont Jacques-Cartier à Montréal.
Dans Comme je descendais des fleuves impassibles, un homme, LUI, et une femme, ELLE, relatent les trois
dernières secondes de la chute du réalisateur avant d'atteindre les eaux du fleuve Saint-Laurent.
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 05 - CAMERA CACHEE.
Écriture : Jean-Baptiste Calame / Avec Marie-Aurore D'Awans, Denis Laujol et Sophie Sénécaut. / Travail
sonore : Guillaume Istace
Jauge : 5 places
Voiture mobile — Durée entre 30 et 40 minutes
L'agent Deblee, relation publique de la police siv city, sera heureuse de vous recevoir au sein de son
véhicule de fonction afin de vous faire découvrir les progrès considérables qui ont été réalisés en matière
de protection et sécurité citoyenne.
CHAMBRE 06 - SARA PERCHE TI AMO.
Conception et écriture : Salvatore Calcagno et Dany Boudreault / Avec Dany Boudreault
Jauge : 14 places
Théâtre en appartement — Durée : entre 40 et 50 minutes
Salvatore et Dany au lieu de se mettre au travail tombent en amour, comme on le dit à Montréal.
À travers la nostalgie d’une histoire qui est né ou aurait pu naître, Dany témoigne de l’absence de l’être
aimé, de tous les êtres aimés, faisant de cette chambre, le lieu du souvenir ou bien plutôt de tous les
possibles.
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 07 - BANALITES D'USAGE.
Un musulman de moins
Ecriture: Soeuf Elbadawi - Version initiale avec Soeuf Elbadawi et Julien Jaillot
Jauge : 14 places
Autour d’un repas – Durée : 35 minutes
L’artiste comorien, Soeuf Elbadawi, n'a pas été autorisé à entrer sur le territoire. Il a été retenu au poste
frontière par les services d'immigration. Malgré son absence, nous avons tenté de créer un moment qui
témoigne des questions qui irriguaient sa proposition. Car ironie du sort : le travail de Soeuf traitait
notamment du passage des frontières, de migration, de religion, de culture et de mobilité…
Pourtant à la surprise de tous, après 15 min. d’écoute d’enregistrement, Soeuf entre en jeu… pour
continuer les débats réels ou fictifs.
CHAMBRE 08 - SAFARI (COMME UN TEEN-MOVIE).
Conception et Écriture : Armel Roussel avec la complicité des acteurs. Le texte central a été écrit par
David Murgia et Armel Roussel en 2009. / Avec Larissa Corriveau et Gilles Poulin-Denis / Travail sonore :
Olivier Girouard
Jauge : 6 places
Voiture mobile — Durée entre 30 et 40 minutes
Gilles et Larissa vous embarquent pour un tour dans la ville comme dans un safari urbain, une visite au
zoo humain, en quête de signes d'amour, d'espoir, d'amitié ou de révolte.
Safari (comme un teen-movie) est une proposition théâtrale pour adolescents et pour ceux qui se
souviennent encore de l'adolescent qu'ils ont été, ou tout simplement pour ceux qui l'ont oublié.
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 09 - DEMOCRATIE.
Écriture : Joël Maillard / Avec Aymeric Trionfo
Jauge : 6 places
Voiture mobile — Durée entre 30 et 40 minutes
Une série de consultations est soumise aux votes du public. À chaque scrutin, il y a des gagnants et des
perdants, des déceptions à surmonter. Choisir en groupe, c’est bien souvent renoncer à son choix
d’individu. En effet, la volonté du groupe n’est jamais que la volonté de la majorité du groupe. Accepter
que les règles de ce jeu si bien connu soient ramenées à un « peuple » de 7 individus, ou ne pas choisir
cette voiture. Ou alors, choisir cette voiture, accepter les règles, et y désobéir, au risque de mettre en
péril la cohésion du groupe.
CHAMBRE 10 - ZIGZAG. RESISTANCE. QUESTION. (ZRQ)
Théâtre radiophonique / Écriture, conception et interprétation de tous les personnages : Florence Minder
/ Réalisation : Karim Barras, Olivier Girouard et Florence Minder
Jauge : 7 places
Voiture mobile — Durée 30 minutes
ZRQ est une radio polar à la fois lyrique et déglinguée épousant dans un même souffle le drame, la
comédie, la tragédie et même la farce. Avec un peu de chance, vous y croiserez quelques
connaissances que vous ne vous attendiez sûrement pas à déjà retrouver. Car dans cette proposition,
tout vient à point à qui ne sait pas attendre.
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UN SPECTACLE DECLINE EN 12 CHAMBRES
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CHAMBRE 11 - GHOST SONGS.
Écriture : Gilles Poulin-Denis / Avec Vanja Godée et Adrien Letartre / Travail sonore : Olivier Girouard
Jauge : 5 places
Voiture mobile — Durée 40 minutes
Cette voiture, c'est un conte, ou plutôt une chanson racontée à deux voix au carrefour du road movie
et de la biographie.
CHAMBRE 12 - LA LUNE EST BELLE.
Écriture : Les habitants de Montréal, Bruxelles, Limoges, Paris / Avec Romain Cinter et Uiko Watanabe
Jauge : 8 places
Voiture mobile + appartement — Durée entre 40 et 45 minutes
Initialement, nous appelions cette chambre « la voiture dont vous êtes le héros », car il s'agissait d'une
chambre sans auteur. Ou pour être exacts, nous avons proposé aux habitants des villes partenaires du
spectacle d'être les auteurs de leur propre chambre. Les citoyens ont ainsi rempli des questionnaires,
posé pour des photographies, offert quelques objets et rédigé un important courrier…
Nous lisons un article sur un hôtel au Japon, le Mitsui Garden Yotsuya qui a créé des chambres spéciales
pour pleurer….
Nous adaptons l'idée de cette chambre pour pleurer au cadre du travail comme lieu emblématique
répondant aux demandes des citoyens. Et y bâtissons notre low-fiction qui a aussi pour but de vous livrer
une part du matériel physique offert par les habitants des 4 villes.
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12 CHAMBRES DECLINEES EN 3 MOTS
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FRANCOPHONIE
CANADA, SUISSE, BELGIQUE, FRANCE, CONGO, COMORES sont en présence dans Après la Peur, que ce
soit par ses auteurs, acteurs ou structures d’accueil. Beaucoup d’autres sont encore à traverser :
Monaco, Luxembourg, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Burundi, Cameroun,
Centre Afrique, Commores, Djibouti, Haïti, Guinée Equatoriale, Madagascar, Ile Maurice, Mauritanie,
Rwanda, Seychelles, Tchad, Pondichéry, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Saint-Martin, Wallis et
Futuna, Algérie, Maroc, Tunisie, Andorre…
Ce qui les rassemble : le français. Ce qui les sépare : le français. Au départ, cela ne semble pas évident
mais à y réfléchir, cela devient limpide. Prenez deux langues, par exemple le français et l’inuit. Le
français aura quelques manières de décrire la neige (flocon, givre, poudreuse,…) les inuits en ont une
centaine. N’est-ce pas parce qu’ils vivent leur quotidien avec celle-ci ? Prenez ensuite un burkinabais et
demandez-lui de vous raconter la neige. Faites ensuite la même expérience avec un canadien. Il n’est
pas certain que chacun vous dira la même chose alors même qu’ils parlent français… Sans compter les
individualités propres, reprenant accent, éducation,… et ici, écriture dramatique personnelle et
particulière.
L’expérience de la francophonie nous rassemble tous, créateurs, publics, structures,… Nous nous
comprenons et à la fois, si nous tendons l’oreille, nous découvrons mille choses nouvelles… A l’époque où
le monde se globalise, les liens et rizhomes tissés par le français semblent donc un champ de création et
de découvertes… A l’heure aussi où le terme multiculturalité est vendu à toutes les sauces et souvent de
celles assez basiques, voire caricaturales, la différence dans le vivre ensemble retrouve ici un sens qui
nous anime.
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12 CHAMBRES DECLINEES EN 3 MOTS
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MOBILITE
mobilité GEOGRAPHIQUE - DANS LA VILLE ET DE PAR LE MONDE
mobilité DE LA LANGUE
mobilité DU SPECTACLE LUI-MEME
Chaque trajet, mininbus ou chambre n’est pas un cadre à ambiance. C’est un spectacle en
mouvement. Il côtoie la ville qu’il ne peut maîtriser.
Tous les trajets peuvent se rencontrer et se croiser : on se retrouve au drive-in ou à la pompe à essence,
on organise à dix voitures un embouteillage géant, un cortège funéraire ou un cortège de noces, on
fusionne au même carrefour pour un moment de karaoké géant… sans compter les personnages
récurrents pouvant intervenir indistinctement dans chacun des trajets : flics, laveurs de pare-brise, livreurs
de pizza, invités surprises pour un bout de route. Le tout orchestré par talkie-walkies ou téléphones
portables et conduits par des chauffeurs locaux ou des acteurs devenus chauffeurs pour l’occasion – et
à grand renfort de cris en français multiples et de logorrhées en jargons locaux.
Chaque situation et chaque rencontre, fait d’Après la peur une spectacle mouvant.
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12 CHAMBRES DECLINEES EN 3 MOTS
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CITOYENNETE
Le questionnement sur le vivre ensemble est à l’origine de la raison d’être du théâtre. La particularité
d’Après la Peur est qu’il prend place dans la ville. La ville renvoie à la citoyenneté car elle est le lieu par
excellence de ce vivre ensemble. Elle sera ici le terrain de jeu, accompagnée de ces citoyens, habitants
de la cité.
SPECTATEUR, ACTEUR DU SPECTACLE
Un des points d’ancrage du spectacle est de mettre au centre les spectateurs dans ses attentes et dans
ses choix. Le corps du spectacle se déroule au sein de chaque trajet. Le théâtre n’en reste pas moins le
point de départ et d’arrivée, quelle que soit la ville dans laquelle Après la peur se déroule. Plus qu’un
point de ralliement ou une donnée pratique, le théâtre constitue le point de départ d’une mobilité
commune. Les spectateurs ne sont pas des passagers passifs que l’on balade mais sont les habitants
d’une cité (ce qui est mis en exergue dans l’exemple de la voiture XY), qui ont choisi de se regrouper le
temps d’une soirée dans un lieu situé au cœur de celle-ci, pour participer à une expérience de
l’intérieur : tout autant que l’équipe artistique, ils vont acter le spectacle de leur présence, leur choix
d’être là, le choix des 3, 4 trajets dans lesquels ils monteront, leur parole partagée,… leurs désirs.
CERCLE ELARGI, PLACE A TOUS
Les acteurs et auteurs constituent un noyau du spectacle mais celui-ci s’enrichira à chaque ville,
continent, théâtres parcourus. Outre les spectateurs, d’autres partenaires : citoyens, chauffeurs et
figurants venus des différentes villes explorées. La possibilité de collaborations avec d’autres ensembles
de personnes est également envisageable : associations locales, écoles d’art, clubs ou groupes
amateurs (l’ouverture de La Peur faisait déjà intervenir une chorale de femmes).
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LA PRESSE
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Imaginez 12 tableaux et autant d’itinéraires, 25 artistes, une centaine d’invités, quelque 10 véhicules
sillonnant un territoire parfois hostile aux déplacements. Y penser donne le tournis. La formule aurait pu
facilement déraper, mais le résultat est irréprochable. (...) Les combinaisons sont infinies et les rencontres,
inouïes. Curieux, emballé par la formule inédite, le spectateur suit, embarque, s’abandonne, se laisse
séduire et au final, est complètement envoûté. Vivement la balade suivante! Road trip idéal! Nathalie
Lessard - pieuvre.ca - 02/09/2015
Ces chambres prennent des formes multiples, surprenantes et déstabilisantes. Le regard sur la ville
change soudainement, ainsi que notre définition de ce qu’est un spectacle. Sans parler de la relation
entre le créateur et le public. (...) Il ne fait aucun doute que j’y retournerai pour découvrir les autres
univers qui sont en quelque sorte éphémères dans leur forme actuelle. Ils s’adaptent selon la ville. RoseCarine H. - les méconnus - 03/09/2015
Des découvertes qui nous font explorer en petits groupes intimistes toutes les formes du théâtre :
radiophonique, mobile, dans la rue, à pied, dans un camion stationné… On ne sait plus trop à quoi
s’attendre, tant les formes sont libres, alors on s’attend à être étonné. Et on l’est. Marie Pâris - MonTheatre.ca 02/09/2015
Des instants de grâce purement poétiques. Sylvia Botella – RTBF culture – 2014.11.07
Un work in progress unique en son genre, une résonance entre acteurs et spectateurs. Après la peur
donne déjà le vertige, permet de fermer les yeux, de jouer le jeu et de se laisser piquer à vif dans un élan
poétique et créatif. Alphabetamagazine – 2014.11
Surprenant ! Hallucinant ! Fantastique ! Le projet Après la peur réunit tous ces qualificatifs car, en sortant
de là, on n’en revient toujours pas de ce que l’on vient de vivre.
(…) tout est maintenu en devenir. Et le jeu théâtral vu sous cet angle, ça fait du bien ! Suricate – Justine
Gaillard – 2014.11.07
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CONDITIONS D’ACCUEIL
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CONDITIONS TECHNIQUES ET PRIX DE CESSION :
nous consulter… !
DUREE : 3h30.
DISPONIBLE EN TOURNEE :
sept-oct-nov 2015 / printemps 2016 / automne 2016
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CONTACTS
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Chargée de production
Gabrielle Dailly
+32 (0)493/18 59 44
[email protected]
Direction technique
Rémy Brans
+32 (0)478 51 15 06
[email protected]
Armel Roussel / [e]utopia3 est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs.
www.utopia2.be
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Après la peur entend avant tout réunir les gens. Comme le dit Armel
Roussel, « tous ces trajets doivent amener à aller chercher de la
légèreté, de la gravité, la joie d’être ensemble, de la nourriture - parce
qu’elle est nécessaire, pourquoi pas le plus bel homme ou la plus belle
femme du monde, des miracles, un père ou un maître à penser,
l’amour, en tout cas le grand frisson, et une certaine vérité. Des
sentiments forts, pour vivre ensemble des minutes de spectacle
comme un banquet, avec des gens qui discutent, qui dansent, de la
bonne musique, des enfants qui jouent, une bonne humeur partagée,
où l’on peut parler du fait de vivre ou de mourir… une fête des sens,
une libre circulation des biens et des idées… un peu comme si l’on
était sur un nuage où l’on croisait ses morts et ses amis. Quelque chose
de beau, de fugace, d’éphémère… ».
Paradise now!
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