France - Crédit Coopératif
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Crédit Coopératif Rapport annuel 2005 GROUPE BANQUE POPULAIRE Sommaire PRESENTATION LE MOT DU PRESIDENT 4 RAPPORT DE GESTION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF ORGANISATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF 7 Plan à Moyen Terme 59 CONSEIL D’ADMINISTRATION - Composition - 8 Activité consolidée 60 58 CHIFFRES CLES DU GROUPE CREDIT COOPERATIF 10 La mesure des risques du Groupe Crédit Coopératif 60 CHIFFRES CLES DU GROUPE BANQUE POPULAIRE 11 Activités de marché 61 Suivi des filiales 63 Suivi des établissements associés non filiales 65 Suivi des participations à caractère partenarial 67 Fonds propres, ratios réglementaires et notation 69 Résultats 69 Perspectives 2006 70 Soldes intermédiaires de gestion 72 RAPPORT DE GESTION DU CREDIT COOPERATIF 13 L’environnement économique et financier 14 Vie juridique 15 Ressources humaines 21 Le Crédit Coopératif au sein du Groupe Banque Populaire 22 Activité 22 Capitaux propres et valeurs immobilisées 23 Résultats 23 Perspectives 2006 24 Soldes intermédiaires de gestion 25 Résultats financiers au cours des cinq derniers exercices 26 • ELEMENTS FINANCIERS – COMPTES SOCIAUX 27 – Bilan – hors bilan au 31 décembre 2005 28 – Compte de résultat 30 – Annexe 32 – Rapport général des Commissaires aux Comptes 56 • ELEMENTS FINANCIERS – COMPTES CONSOLIDES 73 – Bilan – hors bilan au 31 décembre 2005 74 – Annexe 78 – Rapport des Commissaires aux Comptes 99 RAPPORT ANNUEL DU PRESIDENT 101 • RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 109 PROJET DE RESOLUTIONS SOUMIS A L’ASSEMBLEE GENERALE 110 – Rapport spécial des Commissaires aux Comptes 57 LISTE DES AGENCES ET IMPLANTATION 111 2 G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F PRESENTATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF 3 Le mot du Président En 2005, l’activité du Groupe Crédit Coopératif a connu une progression encore supérieure aux années précédentes, même à 2004 particulièrement satisfaisante. C’est vrai dans tous les compartiments. Avec une progression de 8,6 % du PNB, d’autant plus substantielle qu’il s’agit d’une activité de détail et hexagonale. Les perspectives pour 2006 sont donc tout à fait prometteuses. Nous avions pourtant ouvert l’année avec des appréhensions. Elles se sont vérifiées : taux encore plus bas qu’attendus, conjoncture médiocre dans l’hexagone où se situe la quasi totalité de nos clients, notamment les PME-PMI qui n’ont guère été concernées par la bonne conjoncture mondiale. Quant aux marchés financiers, leur bonne tendance permet à nombre de nos concurrents de réaliser d’appréciables profits mais cela ne concerne le Crédit Coopératif que de façon marginale. Cela a quand même contribué à faciliter notre gestion financière propre pour compte propre et, de façon spectaculaire, le développement de nos OPCVM, + 10 % en moyenne. La progression de notre activité a plus que compensé les difficultés créées par la conjoncture. L’augmentation de la collecte s’est maintenue à un niveau élevé, à plus de 10 %. Pourtant notre plus grande satisfaction vient de la progression des crédits avec une envolée de + 25 % des nouveaux crédits à moyen et long terme : prêts aux particuliers (37 %) et aux personnes morales, spécialement aux associations et services d’intérêt général (+ 40 %) qui, avec le monde coopératif, sont le cœur de nos clientèles et de notre sociétariat. L’exercice a été marqué par une augmentation du nombre des clients dans tous les segments, personnes physiques et personnes morales. Preuve est ainsi faite de l’efficacité de nos choix stratégiques pour garantir la pérennité de notre développement au service des clients et sociétaires. Nous pouvons en pleine confiance nous fixer des objectifs ambitieux et c’est le sens de notre Plan à Moyen Terme " CAP 2008 ". Cette ambition repose sur une grande fidélité à nos principes coopératifs. Dans un monde où les banques sont contestées, les banques coopératives – dont le Crédit Coopératif - éprouvent la nécessité de montrer leur différence. En témoignent leurs travaux au niveau européen sur leurs valeurs spécifiques, leur responsabilité sociale et leur gouvernance. G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F Pour le Crédit Coopératif cette fidélité à ses valeurs a été illustrée en 2005 par l’adoption de trois textes d’affirmation et de référence : la Déclaration de Principes, la Charte de Gouvernance, le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration. Ces textes forment un tout, régissant la place de chacun dans la vie de la banque coopérative et les rapports démocratiques entre chacune de ses composantes. Ces valeurs se traduisent par l’écoute, le dialogue avec les mouvements, la prise en compte de toute initiative destinée à consolider et faire avancer l’Economie Sociale. Il y va de notre spécificité, c’est-à-dire de notre raison d’être, de nous référer à ces règles dans notre action au quotidien. A l’heure du grand renouvellement des générations, c’est l’une de nos préoccupations que ces valeurs demeurent celles de chaque collaborateur et de la communauté du Crédit Coopératif dans son ensemble. C’est ce qui prévaut et a prévalu dans nos recrutements, dans le renforcement de l’équipe de direction, dans l’animation de la vie coopérative. Les principes d’action qui ont construit le Crédit Coopératif sont plus que jamais valables. C’est vrai aussi dans sa dimension au sein du Groupe Banque Populaire où des partenariats permettent d’élargir notre offre tandis que, réciproquement, le Crédit Coopératif a pu être chef de file dans des domaines comme la microfinance ou les services à la personne. Banque coopérative propriété de ses clients-sociétaires, nationale, multispécialiste, avec des clientèles d’élection, banque engagée au service de l’Economie Sociale et acteur d’un développement durable : tel est le Crédit Coopératif, tel il sera. Nous sommes fiers qu’un nombre croissant de personnes, physiques ou morales, lui fasse confiance, fiers de nos clients et sociétaires. Notre ambition : qu’ils soient fiers de leur banque, nous nous y engageons. Jean-Claude Detilleux Président et Directeur Général Groupe Crédit Coopératif 5 6 ORGANISATION DU GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF Les sociétaires Banque Fédérale des Banques Populaires Organe central du Crédit Coopératif CREDIT COOPERATIF Société coopérative anonyme de banque populaire Filiales Etablissements associés BTP Banque Banque EDEL snc Coopamat Sociétés financières de crédit : (crédit-bail mobilier) Inter-Coop (crédit-bail immobilier) Caisse Solidaire du Nord-Pas-de-Calais Société Financière de la NEF Gedex Distribution Socorec Sicomi-Coop (crédit-bail immobilier) ECOFI Investissements (société de gestion de portefeuille) BTP Capital Investissement (interventions en fonds propres) Sociétés financières de garantie : CMGM Nord Financement Participations à caractère partenarial(*) ESFIN-IDES Banque Populaire Développement IRD Nord Pas-de-Calais Croissance Nord Pas-de-Calais Rhône Dauphiné Développement SIFA France Active Garantie IFCIC Sofigard CGI Bat Sofindi Cap West Equities Sofirif SEFEA Sofiscop Batinorest BISE Sofiscop Sud-Est AMOS et Cie Somudimec SOFINEI Somupaca (*) Principales participations 7 CONSEIL D’ADMINISTRATION COMPOSITION AU 31 DÉCEMBRE 2005 ADMINISTRATEURS Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général Jean-Louis BANCEL, Vice-Président Délégué Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein Air (UNAT) Jean-Marc MIGNON Société Coopérative d’Entraide-Fonds d’Expansion Confédéral (SOCODEN-FEC) Jacques LANDRIOT Société Coopérative pour la Rénovation et l’Equipement du Commerce (SOCOREC) Hervé AFFRET Fédération des Enseignes du Commerce Associé (FCA) Philippe ANTOINE, Vice-Président Union Nationale Interfédérale des Oeuvres et Organismes Privés, Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS) Hubert ALLIER Union Nationale des Associations de Parents, de Personnes Handicapées Mentales et de leurs Amis (UNAPEI) Raymond GEDOR, Vice-Président Union Sociale pour l’Habitat Claude TAFFIN Union Nationale de l’Aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) André FLAGEUL ADMINISTRATEURS ELUS PAR LES SALARIES Représentant des Porteurs de Parts " C " Claude AUDOUIT Charles DELANNOY Françoise GIRMA-ROMEYER Bernard LEURIDANT Colette PINEL REPRESENTANT DU COMITE D’ENTREPRISE Association ANCF-CEC Gilbert HENNIQUE Caisse Mutuelle de Garantie des Industries Mécaniques et Transformatrices des Métaux (CMGM) Martine CLEMENT Confédération Générale des SCOP (CG SCOP) Jean GAUTIER CENSEURS Fédération Française du Bâtiment (FFB) Christian GAY Confédération de la Coopération, de la Mutualité et du Crédit Maritimes (CCMCM) Jean-Luc de FEUARDENT Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF) Daniel LENOIR Fédération Nationale de la Mutualité Interprofessionnelle (FNMI) Maurice RONAT Fédération Nationale des Sociétés Coopératives d’HLM (FNSC D’HLM) Daniel CHABOD Garantie Mutuelle des Fonctionnaires (GMF) Thierry DEREZ Société Financière de la NEF Philippe LECONTE Alain PIERRE Conseil National du Crédit Coopératif (CNCC) Jean-Marie MIRAMON Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs (FNCC) René LIOUVILLE 8 Ligue de l’Enseignement Jean-Marc ROIRANT Association UCEL Jean DUPUIS Conseil National du Crédit Coopératif (CNCC) Michel VALLADE ESFIN François SOULAGE Fédération Française des Coopératives et Groupements d’Artisans (FFCGA) Hubert LIBOTTE Mutuelle des Agents des Impôts (MAI) Jean-Claude NERISSON Société Centrale de Crédit Maritime Mutuel (SCCMM) Michel GIBLAINE ✧✧✧✧ COMMISSAIRES AUX COMPTES Titulaires KPMG Audit SOFIDEEC " BAKER TILLY " Suppléants Pascal BROUARD Christian LAIRY C R É D I T C O O P É R A T I F COMITES DU CONSEIL COMPOSITION AU 31 DÉCEMBRE 2005 BUREAU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général Jean-Louis BANCEL, Vice-Président Délégué FEDERATION DES ENSEIGNES DU COMMERCE ASSOCIE (FCA) Philippe ANTOINE, Vice-Président COMITE D’AUDIT Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général Jean-Louis BANCEL, Vice-Président Délégué Président de séance COMITE DES RISQUES Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général Jean-Louis BANCEL, Vice-Président Délégué FEDERATION DES ENSEIGNES DU COMMERCE ASSOCIE (FCA) Philippe ANTOINE, Vice-Président - Président de séance CAISSE MUTUELLE DE GARANTIE DES INDUSTRIES MECANIQUES ET TRANSFORMATRICES DES METAUX (CMGM) Martine CLEMENT ASSOCIATION UCEL Jean DUPUIS ASSOCIATION ANCF-CEC Gilbert HENNIQUE ASSOCIATION ANCF-CEC Gilbert HENNIQUE FEDERATION NATIONALE DES COOPERATIVES DE CONSOMMATEURS (FNCC) FEDERATION NATIONALE DES COOPERATIVES DE CONSOMMATEURS (FNCC) René LIOUVILLE René LIOUVILLE ADMINISTRATEUR ELU PAR LES SALARIES Charles DELANNOY ADMINISTRATEUR ELU PAR LES SALARIES COMITE DES REMUNERATIONS ET DU RECRUTEMENT ASSOCIATION UCEL Jean DUPUIS Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général SOCIETE COOPERATIVE POUR LA RENOVATION ET L’EQUIPEMENT DU COMMERCE (SOCOREC) Hervé AFFRET Jean-Louis BANCEL, Vice-Président Délégué Commissaires aux comptes : SOFIDEEC " BAKER TILLY " Pierre FAUCON KPMG AUDIT, Rémy TABUTEAU ASSOCIATION ANCF-CEC Gilbert HENNIQUE FEDERATION NATIONALE DES SOCIETES COOPERATIVES D’HLM (FNSC D’HLM) Daniel CHABOD Association UCEL Jean DUPUIS CONSEIL NATIONAL DU CREDIT COOPERATIF (CNCC) Michel VALLADE ORGANES DE DIRECTION DIRECTEURS GENERAUX DELEGUES COMITE EXECUTIF François DESPORTES Jean-Claude DETILLEUX Jean-Louis BANCEL François DESPORTES Alain TRUTIE de VAUCRESSON Philippe JEWTOUKOFF Philippe JEWTOUKOFF Alain TRUTIE de VAUCRESSON Bernard LABROUSSE Patrick LOPEZ Hugues SIBILLE Pierre VALENTIN 9 LES CHIFFRES CLES DU GROUPE CREDIT COOPERATIF AU 31 DÉCEMBRE 2005 (EN MILLIONS D’EUROS) RÉSULTATS* Produit net bancaire Frais généraux Résultat brut d’exploitation Coût du risque Impôt sur les bénéfices Dotation au FRBG (dont FRS) R É S U LTAT N E T ( p a r t d u G r o u p e ) 2005 2004 287,8 214,9 72,9 - 19,8 - 17,3 -2 264,9 192,9 72,0 - 17,5 - 17,8 - 3,8 34,2 30,8 BILAN RÉSUMÉ* ÉVOLUTION 8,6 % 11,4 % 1,3 % 13,1 % -2,8 % 11 % (EN MILLIARDS D’EUROS) 2005 2004 Opérations interbancaires et portefeuille titres (1) Crédits clientèle Divers Valeurs immobilisées 3,58 5,18 0,23 0,24 3,57 4,64 0,19 0,22 TOTA L 9,23 8,62 2005 2004 Opérations interbancaires Dépôts clientèle Emprunts obligataires Divers Fonds propres 1,19 5,98 0,70 0,47 0,89 1,06 5,55 0,70 0,52 0,79 TOTA L 9,23 8,62 Encours des crédits à la clientèle (1) Encours des ressources bancaires clientèle (en milliards) 5,14 5,93 4,60 5,52 Encours OPCVM (en milliards) 6,62 5,84 Coefficient d’exploitation 74,67 % 72,8 % Ratio de solvabilité dont Tier one 12,10 % 11,77 % 9,50 % 8.69 % 8,14% 8,46 % ACTIF (1) Y compris valeurs données et reçues en pension. PASSIF I N D I C AT E U R S F I N A N C I E R S Rendement des fonds propres* (1) Hors opéations de pension. *2004 : comptes pro forma établis selon le périmètre de consolidation 2005 qui inclut les établissements de crédit associés non filiales. 10 G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F LES CHIFFRES CLES DU GROUPE BANQUE POPULAIRE AU 31 DÉCEMBRE 2005* PROFIL Banques Populaires(1) Sociétés de Caution Mutuelle Sociétaires Clients Collaborateurs(2) Agences Implantations à l’étranger (Natexis Banques Populaires et Coface) 21 76 2.770.000 6.800.000 45.500 2.807 117 RÉSULTATS Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net part du groupe (EN MILLIONS D’EUROS) 8.242 2.852 1.522 (EN MILLIARDS D’EUROS) Fonds propres totaux Ratio Tier one Encours de crédits Épargne bilantielle Épargne financière 19,33 8,5 % 138,4 98 118 NOTATIONS (DETTE LONG TERME SENIOR) Groupe Banque Populaire Long terme Court terme Moody’s Aa3 P-1 Standard et Poor’s AAA1+ (1) 19 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif (2) Effectif actif * Normes IFRS 11 12 C R É D I T C O O P É R A T I F RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CREDIT COOPERATIF 13 Après une bonne année 2004, l’exercice 2005 aura été pour le Crédit Coopératif l’occasion de mener à bien la réalisation de ses activités et d’adopter un plan de développement à moyen terme sur la période 2006-2008, tout en procédant au renouvellement et au renforcement de son équipe de direction. 14 L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET FINANCIER Après une croissance record de 5 % en 2004, l’économie mondiale a continué de progresser fortement en 2005 à un rythme de l’ordre de 4,5 %, deux années consécutives d’aussi forte activité restant l’exception dans l’histoire économique contemporaine. Cependant si les deux principaux moteurs de la croissance mondiale ont été, comme en 2004, la consommation américaine et la production chinoise, 2005 s’est caractérisé par un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis et en Euroland, seul le Japon affichant une croissance similaire d’une année sur l’autre. L’impact sur les économies développées de la hausse des matières premières est globalement resté limité, malgré une forte progression du prix du pétrole de 37 % en 2005 et de 34 % en 2004. La croissance américaine s’est établie à 3,6 % en 2005, contre 4,2 % en 2004, les effets récessifs des ouragans n’ayant eu que peu d’impact macro économique. Tant la consommation des ménages que l’investissement des entreprises progressent moins en 2005 qu’en 2004. La banque centrale des Etats Unis a augmenté son taux directeur de 2 points en le faisant passer de 2,25 % à 4,25 % au cours de l’année 2005 ce qui explique pour partie l’appréciation du dollar contre toutes devises, en particulier face au yen et à l’euro. Une nouvelle fois l’économie de la zone euro a déçu, sa croissance se limitant à 1,4 % en 2005, contre 1,8 % en 2004. Les enquêtes de confiance des ménages et des industriels ont montré en cours d’année une dégradation de leur moral, à l’exception des derniers mois où celles-ci se sont redressées fortement, en particulier en Allemagne. Afin de contenir les anticipations inflationnistes sur leur niveau actuel, la Banque Centrale Européenne a monté de 1/4 de point son taux directeur en décembre en le faisant passer de 2 % à 2,25 %. La croissance française a progressé de 1,5 % en 2005 contre 2,1 % en 2004. Tout en restant le moteur de la croissance depuis 2003, la consommation des ménages évolue autour d’un rythme de croissance de 2 % l’an. La hausse des prix du pétrole et la légère accélération de l’inflation ayant contribué à limiter les gains de pouvoir d’achat, les ménages ont réussi à consommer grâce à une augmentation de l’endettement qui atteint, à 63 % du revenu disponible, un plus haut historique. Malgré cela et en dépit d’un bon mois de décembre, les entreprises du secteur du commerce et de l’industrie ont connu une année médiocre. Par manque de visibilité les entreprises restent prudentes dans leurs décisions d’investissement. L’amélioration constatée du climat des affaires provient principalement des commandes étrangères qui progressent avec la baisse de l’euro. L’activité dans le secteur de la construction reste bonne. Dans un environnement où les tensions sur les capacités de production dans le bâtiment restent fortes, les carnets de commandes sont à leurs plus hauts historiques et les mises en chantier de logements atteignent des niveaux exceptionnels grâce en particulier à des conditions de crédit très favorables. Si les dépôts à vue progressent plus vite que les crédits au secteur privé (respectivement 9,1 % et 8,1 % en taux de croissance annuelle à fin octobre) l’évolution rapide des crédits aux ménages est notamment due à une augmentation annuelle de plus de 13 % des crédits à l’habitat. Les exportations françaises, trop tournées vers l’Union Européenne ont peu profité de la dynamique internationale. C Concernant les finances publiques, le déficit devrait être proche des 3 % en 2005 grâce en particulier à des rentrées fiscales de fin d’année meilleures que prévues. Le rapport Pébereau sur la dette de la France a rappelé la nécessité d’en réduire l’ampleur et le Gouvernement s’est fixé comme objectif de ramener les dépenses de l’Etat à 51 % du PIB en 2010. Dans ce contexte, si l’Etat réduit les crédits votés pour le développement de la vie associative et souhaite un recours accru au financement privé (dons, fondations, entreprises), le Gouvernement a élaboré un plan d’accompagnement dans le secteur associatif dont l’objectif est de créer 45.000 nouveaux emplois. En outre, il a annoncé une nouvelle enveloppe budgétaire pour la vie associative en 2006. Avec une augmentation de plus de 23 % en 2005, l’indice CAC 40 fait mieux que ce qui était attendu, les bénéfices par action progressant de 21 %. Les OAT 10 ans passent de 3,68 % à 3,30 %. Elles ont bénéficié de la stabilité des taux de la Banque Centrale Européenne sur les onze premiers mois de l’année, des taux longs américains qui n’ont pas répercuté les hausses des taux de la banque centrale des Etats Unis et d’une demande structurelle en faveur des obligations. L’année 2006 s’annonce prometteuse en terme d’activité pour la zone euro qui afficherait une croissance proche de son potentiel, l’économie américaine continuerait de décélérer lentement, le Japon conforterait son économie en mettant fin à la déflation et l’économie chinoise resterait dynamique. Le pétrole resterait sur des niveaux élevés sans impact majeur sur la croissance et l’inflation resterait maîtrisée aux Etats-Unis et en zone euro. La banque centrale des Etats Unis achèverait son cycle de hausse des taux tandis que son homologue européenne n’augmenterait ses taux que de 0,50 à 0,75 point. Les taux long terme euro augmenteraient de quelques dizaines de centimes ; il n’y aurait pas de crise du dollar. Ce scénario consensuel est séduisant mais il est nécessaire de rappeler qu’il a peu de chance de se réaliser dans sa totalité, un ou plusieurs événements extérieurs venant généralement perturber sa réalisation. La vraie surprise en fin de compte serait que l’économie dans la zone euro progresse enfin, comme cela est anticipé aujourd’hui, à un niveau proche de sa croissance potentielle. VIE JURIDIQUE STATUT JURIDIQUE Le Crédit Coopératif est une société coopérative anonyme de Banque Populaire, à capital variable ré0 par les articles L. 512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires, par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I et IV du livre II du code de commerce, le chapitre 1er du titre I du livre V et le titre III du code monétaire et financier, les textes pris pour leur application. Ses statuts modifiés en date du 25 mai 2005 afin de les adapter aux nouvelles normes comptables internationales dites IFRS dont l’IAS 32 et d’introduire en matière de gouvernance la nomination de Vice-Présidents, la R É D I T C O O P É R A T I F création d’un règlement intérieur du Conseil d’Administration et divers comités d’études comme le Comité d’Audit, le Comité de Rémunération et le Comité des Risques. La Société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par la Banque Fédérale des Banques Populaires, dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L. 511-30, L. 511-31, L. 512-11 et L. 512-12 du code monétaire et financier. Elle est affiliée à la Banque Fédérale des Banques Populaires, son organe central. REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE Le capital variable est divisé en parts sociales d’un montant nominal de 15,25 euros. Le montant maximum du capital social dans la limite duquel le capital effectif de la société peut librement varier à la hausse ainsi que ses modalités d’augmentation sont fixées, sur le rapport du Conseil d’Administration et après autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires, par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Le capital effectif est augmenté par l’entrée de nouveaux sociétaires agréés au nom de la société par le Conseil d’Administration ou par la souscription de nouvelles parts de même catégorie ou de catégories différentes, par les sociétaires avec l’agrément du Conseil d’Administration. Le Conseil d’Administration peut fixer un plafond pour le nombre de parts sociales pouvant être détenues par un sociétaire. Ce plafond peut être différent selon les catégories de sociétaires. Pour les sociétaires attributaires d’un concours financier consenti par la société ou l’une de ses filiales, ce nombre pourra être déterminé en fonction du montant du concours accordé. Dans ce cadre, le Conseil d’Administration du Crédit Coopératif en date du 17 juin 2005 a décidé, en vertu de son pouvoir discrétionnaire (article 7 des statuts) du plafond des souscriptions : • 20.000 parts B pour les personnes morales si détenteurs de parts A, soit 305.000 € • 5.000 € parts C pour les personnes physiques, soit 76.250 €. Le capital pourra être également augmenté par émission de certificats coopératifs d’investissement et de parts à intérêt prioritaire sans droit de vote. Ces certificats et parts ne peuvent représenter ensemble plus de la moitié du capital. Ainsi, le capital du Crédit Coopératif est divisé en parts de trois catégories. Les parts " A " qui ne sont assorties ni d’un intérêt prioritaire sans droit de vote, ni d’avantages particuliers et les parts " B " qui ne peuvent être souscrites que par les titulaires de parts A et confèrent à leur détenteur un avantage particulier qui consiste dans le versement d’un intérêt décidé par l’Assemblée Générale alors même qu’aucun intérêt ne serait versé aux parts A. Les parts " A " et " B " ne peuvent être souscrites que par des personnes morales, par des entrepreneurs individuels ou par les administrateurs. Les droits de vote sont détenus par les sociétaires titulaires de parts A suivant la règle coopérative " un homme, une voix ". Enfin, les parts " C " à intérêt prioritaire sans droit de vote qui ne peuvent être souscrites que par des personnes physiques. 15 Au 31 décembre 2005, le capital du Crédit Coopératif s’élève à 291.009.558,50 €. Au 31 décembre 2005, aucun sociétaire ne détient plus de 5 % du capital de la société. En application de l’article L.225-102 du Code de Commerce sur les sociétés, il convient de noter que les salariés détiennent, par l’intermédiaire d’un Fonds Commun de Placement, 0,013 % du capital du Crédit Coopératif. ADMINISTRATEUR ET MEMBRE DU BUREAU ALLIANCE COOPERATIVE INTERNATIONALE (Association) ADMINISTRATEUR NATEXIS ASSET MANAGEMENT NATEXIS PRIVATE EQUITY COOPAMAT SAS INTER-COOP SAS INTERETS DES PARTS SOCIALES / RISTOURNE Dans le cadre des dispositions de la loi du 12 juillet 1965, il est mentionné qu’aucun intérêt n’a été versé au titre des trois exercices précédents pour les parts A. L’intérêt versé aux détenteurs de parts B, au titre des années 2002, 2003 et 2004 s’est élevé respectivement à 1.498,6 milliers d’euros, 2.225,6 milliers d’euros et 2.953,1 milliers d’euros. L’intérêt versé aux détenteurs de parts C, s’est élevée à 1.027,9 milliers d’euros en 2002, 1.409,5 milliers d’euros en 2003 et 1.803,3 milliers d’euros en 2004. Une ristourne coopérative a été versée aux sociétaires au titre de 2002, 2003 et 2004 respectivement : 450 milliers d’euros, 455 milliers d’euros et 450 milliers d’euros. DOT. COOP ADIE (Association) REPRESENTANT PERMANENT DU CREDIT COOPERATIF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION BTP BANQUE CENSEUR AU CONSEIL D’ADMINISTRATION BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES MEMBRE CCACE (Association) PERSONNALITE QUALIFIEE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION AGENCE NATIONALE DES SERVICES A LA PERSONNE • Jean-Louis BANCEL VICE-PRESIDENT DELEGUE CREDIT COOPERATIF ADMINISTRATEUR ET PRESIDENT DE LA COMMISSION DES FINANCES MUTUELLE CENTRALE DES FINANCES LISTE DES MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX DURANT L’EXERCICE ADMINISTRATEUR MUTUELLE ACCIDENTS CORPORELS -SMAC- • Jean-Claude DETILLEUX ADMINISTRATEUR ET SECRETAIRE GENERAL MUTUELLE DES ASSURANCES DES TRAVAILLEURS MUTUALISTES -MATMUT- PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL CREDIT COOPERATIF PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ESFIN GESTION (GIE) PRESIDENT CONSEIL DES ENTREPRISES ET GROUPEMENTS DE L’ECONOMIE SOCIALE (Association) ASSURANCE MUTUELLES DE FONCTIONNAIRES -AMFUNION NATIONALE DE LA REASSURANCE DE LA MUTUALITE FRANCAISE -UNRMF- ADMINISTRATEUR ET TRESORIER GROUPE DES MUTUELLES ASSOCIEES -SGAMPRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MATMUT VIE REPRESENTANT PERMANENT DE MATMUT AU CONSEIL DE SURVEILLANCE OFIVALMO GROUPEMENT NATIONAL DE LA COOPERATION - (Association) CEP-CMAF (Association) VICE-PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE INSTITUT REGIONAL DE DEVELOPPEMENT NORD/PAS-DE-CALAIS VICE-PRESIDENT CONSEIL SUPERIEUR DE LA COOPERATION (Association) ESFIN 16 • UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS, DE PERSONNES HANDICAPEES MENTALES ET DE LEURS AMIS -UNAPEI- Association reconnue d'utilité publique par décret du 30 Août 1963 - 15 Rue Coysevox 75018 PARIS Raymond GEDOR REPRESENTANT PERMANENT DE L’UNAPEI AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF ET VICE-PRESIDENT C R É D I T • FEDERATION DES ENSEIGNES DU COMMERCE ASSOCIE -FCA(Association) 77 rue de Lourmel 75015 PARIS PRESIDENTE CMGM Philippe ANTOINE PRESIDENTE ET DIRECTEUR GENERAL S.G.I. REPRESENTANT PERMANENT DE LA FCA AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CREDIT COOPERATIF ET VICE-PRESIDENT SICOMI-COOP (SA) PRESIDENT FORMASUP C O O P É R A T I F L’ORGELINE (ENGENIERING IN EUROPE) • CONFEDERATION GENERALE DES SOCIETES COOPERATIVES OUVRIERES DE PRODUCTION CGSCOP - (association) 37 rue Jean Leclaire 75017 PARIS Jean GAUTIER CONSEIL DE GERANCE DE LA SCI DES ILES CHAUSEY TRESORIER CENTRE DE FORMATION DES ASSISTANTS TECHNIQUES DU COMMERCE -CEFAC• ASSOCIATION ANCF/CEC 44 avenue d’Iéna 75016 PARIS SECRETAIRE GENERAL CGSCOP REPRESENTANT PERMANENT DE LA CGSCOP AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF INTER-COOP (SAS) Gilbert HENNIQUE COOPAMAT (SAS) REPRESENTANT PERMANENT DE L’ANCF / CEC AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF SICOMI-COOP (SA) GERANT CABINET "HENNIQUE & FILS CONSULTANTS " • CONSEIL NATIONAL DU CREDIT COOPERATIF -CNCC33 rue des Trois Fontanot 92000 NANTERRE S.C.I. CANAUX Jean-Marie MIRAMON PRESIDENT GROUPEMENT INTERPROFESSIONNEL PARITAIRE POUR L'EMPLOI ET LE LOGEMENT (Association) REPRESENTANT PERMANENT DU CNCC AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF NORD CREATION (SAS) PRESIDENT OPERA JUNIOR MONTPELLIER ADMINISTRATEUR CREDIT IMMOBILIER DE LILLE ET DES PAYS DU NORD SA D'HLM RESALLIANCE SA RESALLIANCE FINANCES (SAS) TRESORIER PRINTEMPS DES COMEDIENS MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION RENOVATION (Association) COGE FORM (Association) I.R.D. NORD-PAS-DE-CALAIS • FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT -FFB33 avenue Kléber 75116 PARIS CAPCIL LOGICIL CROISSANCE NORD PAS-DE-CALAIS (SAS) ALLIANSYS (SAS) Christian GAY PRESIDENT SAS ETRELEC HABITAT DE FLANDRE (SAS) REPRESENTANT PERMANENT DE LA FFB AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF • CAISSE MUTUELLE DE GARANTIE DES INDUSTRIES MECANIQUES ET TRANSFORMATRICES DES METAUX -CMGMSociété Coopérative à Capital variable de Caution Mutuelle 39 41 rue Louis Blanc 92400 COURBEVOIE • FEDERATION NATIONALE DES COOPERATIVES DE CONSOMMATEURS -FNCC - (Association) TOUR MATTEI 207 rue de Bercy 75012 PARIS Martine CLEMENT René LIOUVILLE REPRESENTANTE PERMANENTE DE LA CMGM AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF REPRESENTANT PERMANENT DE LA FNCC AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF INOVAM (SAS) 17 DIRECTEUR GENERAL DELEGUE INSTITUT DE DEVELOPPEMENT COOPERATIF PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL SOCIETE GENERALE DES COOPERATIVES DE CONSOMMATION PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL SOCIETE COOPERATIVE DE PRODUCTION D’HLM " COIN DE TERRE ET FOYER " CONSEIL DE GESTION FINANCE DES COOPERATIVES DE FRANCE SOCIETE DE GARANTIE DE L’ACCESSION A LA PROPRIETE DES ORGANISMES HLM VICE-PRESIDENT COOP NORMANDIE PICARDIE DIRECTEUR GENERAL SA D’HLM " LE FOYER MODERNE " CENSEUR INSTITUT DE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE SOCIALE - IDES - GIE GAMBETTA • FEDERATION NATIONALE DE LA MUTUALITE FRANÇAISE -FNMFFédération nationale de groupements mutualistes reconnue d'utilité publique par décret du 23 mai 1929 255 rue de Vaugirard 75015 PARIS Daniel LENOIR REPRESENTANT PERMANENT DE LA FNMF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF DIRECTEUR GENERAL GROUPE MUTUALITE FRANCAISE • FEDERATION NATIONALE DE LA MUTUALITE INTERPROFESSIONNELLE - FNMI 3 rue Barthélemy 75015 PARIS Maurice RONAT REPRESENTANT PERMANENT DE LA FNMI AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF PRESIDENT FNMI DIRECTEUR GENERAL ET REPRESENTANT PERMANENT DE GESTION PATRIMONIALE IMMOBILIERE - Membre GIE GAMBETTA IMMOBILIER PRESIDENT COMPAGNIE IMMOBILIERE DES PAYS DE LOIRE (SAS) PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SOCIETE COOPRATIVE DES ALPES-MARITIMES SOCIETE COOPERATIVE DE PRODUCTION D’HLM VITRY COOP HABITATION PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE FONDS COMMUN DE PLACEMENT GAMBETTA DIRECTEUR GENERAL DELEGUE CREDIT IMMOBILIER DE L’ANJOU (SA) ADMINISTRATEUR SA D’HLM ATHENEE CONSEILLER FEDERAL FEDERATION NATIONALE DES SOCIETES COOP HLM MEMBRE DU COMITE EXECUTIF UNION SOCIALE POUR L’HABITAT GERANT EURL GESTION PATRIMONIALE IMMOBILIERE CENSEUR INSTITUT DE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE SOCIALE - IDES - GROUPE EOVI MUTUELLES PRESENCE VICE-PRESIDENT FNMF TRESORIER GENERAL MUTUALITE DE LA LOIRE ADMINISTRATEUR MATMUT-VIE MATMUT ITINERAIRES • GARANTIE MUTUELLE DES FONCTIONNAIRES 76 rue de Prony 75857 PARIS CEDEX 17 Thierry DEREZ REPRESENTANT PERMANENT DE LA GMF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DIRECTEUR GENERAL ASSURANCES MUTUELLES DE FRANCE LA GARANTIE MUTUELLE DES FONCTIONNAIRES • FEDERATION NATIONALE DES SOCIETES COOPERATIVES D’HLM FNSC D’HLM 14 rue Lord Byron 75008 PARIS Daniel CHABOD REPRESENTANT PERMANENT DE LA FNSC D’HLM AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF 18 MAAF ASSURANCES (Mutuelle) PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AZUR ASSURANCES i.a.r.d. (SA) AZUR-GMF MUTUELLES D’ASSURANCES ASSOCIES (SA) GMF ASSURANCES (SA) MAAF ASSURANCES (SA) C R É D I T C VICE-PRESIDENT FILASSISTANCE INTERNATIONAL ADMINISTRATEUR ET VICE-PRESIDENT AME LIFE LUX (SA) ADMINISTRATEUR ET VICE-PRESIDENT ANS GMF (Association) AZURITALIA VITA (SA) GMF SOLIDARITE (Association) AZUR VIDA (SA) L’ALSACIENNE VIE (Mutuelle) EURAZUR (SA) LA CERES (Mutuelle) ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR DELEGUE ET VICE-PRESIDENT COVEA (société de groupe d’assurance mutuelle) ETHIAS VIE (Association d’assurances mutuelles) ADMINISTRATEUR L’ALSACIENNE VIE A.R.B.F. (SA) O O P É R A T I F AZUR MULTIRRAMOS (SA) LA CAPITALE • LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT 3 rue Récamier 75015 PARIS GMF VIE (SA) UNION DE GROUPE MUTUALISTE MUTARIS (Mutuelle) Jean-Marc ROIRANT SAVOUR CLUB (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF REPRESENTANT PERMANENT AZUR GMF MUTUELLES D’ASSURANCES ASSOCIEES AUX CONSEILS GIMAR FINANCE (SCA société commandite par actions) • UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE TOURISME ET DE PLEIN AIR -UNAT8 rue César Franck 75015 PARIS ANS GMF VIE (Association) ASSISTANCE PROTECTION JURIDIQUE (SA) E-SANTE (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE L’ALSACIENNE VIE AU CONSEIL BOISSY FINANCES REPRESENTANT PERMANENT D’ASSURANCES MUTUELLES DE FRANCE AUX CONSEILS FIDELIA ASSISTANCE (SA) GESPRE EUROPE (SA) LA MUTUELLE DU MANS ASSURANCES IARD Jean-Marc MIGNON REPRESENTANT PERMANENT DE L’UNAT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF DELEGUE GENERAL UNAT PRESIDENT UCEL (Association) VICE-PRESIDENT BUREAU INTERNATIONAL DE TOURISME SOCIAL -BITS- MUTUELLE DU MANS ASSURANCES VIE REPRESENTANT PERMANENT DE BOISSY FINANCES AUX CONSEILS AZUR VIE (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE LA CERES AU CONSEIL LA SAUVEGARDE (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE GMF ASSURANCES AUX CONSEILS TELEASSURANCES (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE LA SAUVEGARDE AU CONSEIL AME REASSURANCE (SA) TITULAIRE A L’ETRANGER PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AME LUX (SA) PRESIDENT AZURITALIA ASSICURAZIONI S.P.A. ASSURANCES MUTUELLES D’EUROPE (SA) • UNION NATIONALE INTERFEDERALE DES OEUVRES ET ORGANISMES PRIVES SANITAIRES ET SOCIAUX -UNIOPSSUnion d'associations reconnue d'utilité publique par décret du 3 août 1972 133 rue Saint-Maur 75011 PARIS Hubert ALLIER REPRESENTANT PERMANENT DE L’UNIOPSS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF ADMINISTRATEUR G.I.C. MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE CHEQUE DOMICILE GERANT SEDIMS MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION FONDATION DU CREDIT COOPERATIF 19 • UNION SOCIALE POUR L’HABITAT 14 rue Lord Byron 75384 PARIS CEDEX 08 Claude TAFFIN REPRESENTANT PERMANENT DE L’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF REPRESENTANT PERMANENT D’INTER-COOP AU CONSEIL D’ADMINISTRATION BTP CAPITAL INVESTISSEMENT DIRECTEUR DES ETUDES ECONOMIQUES ET FINANCIERES UNION SOCIALE POUR L’HABITAT REPRESENTANT PERMANENT DE SICOMI-COOP AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ECOFI INVESTISSEMENTS • ADMINISTRATEURS ELUS PAR LES SALARIES SIEGEANT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CREDIT COOPERATIF REPRESENTANT PERMANENT DU CREDIT COOPERATIF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION ESFIN • Charles DELANNOY MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ESFIN GESTION (GIE) DELEGATION GENERALE DE PARIS 4 rue Auber 75009 PARIS • Françoise GIRMA-ROMEYER AGENCE DE TOULOUSE 6 rue Raymond IV 31000 TOULOUSE • Bernard LEURIDANT DELEGATION GENERALE DE MARSEILLE 2 bis rue Fargès BP 107 13267 MARSEILLE Cedex 08 • Colette PINEL AGENCE DE CARCASSONNE 8 place Davilla - BP 22 11020 CARCASSONNE DIRECTEURS GENERAUX DELEGUES • François DESPORTES DIRECTEUR GENERAL DELEGUE CREDIT COOPERATIF PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION BTP BANQUE SICOMI-COOP COOPAMAT (SAS) INTER-COOP (SAS) BATINOREST (SA) ADMINISTRATEUR BATIXIA (SA) REPRESENTANT PERMANENT DE BTP BANQUE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION SICAV CHOIX SOLIDAIRE SICAV MULTIMEDIA & TECHNOLOGIES SICAV ECOFI MONETERME 20 REPRESENTANT PERMANENT DE COOPAMAT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION INSTITUT DE DEVELOPPEMENT REGIONAL NORD PAS-DE-CALAIS (SA) • Alain TRUTIE de VAUCRESSON DIRECTEUR GENERAL DELEGUE CREDIT COOPERATIF ADMINISTRATEUR UNION CENTRALE DU CREDIT COOPERATIF • Philippe JEWTOUKOFF DIRECTEUR GENERAL DELEGUE CREDIT COOPERATIF REPRESENTANT PERMANENT DU CREDIT COOPERATIF AU CONSEIL D'ADMINISTRATION SICOMI-COOP (SA) COOPAMAT (SAS) INTER-COOP (SAS) REPRESENTANT PERMANENT D'INTER-COOP SAS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION BTP BANQUE (SA) ADMINISTRATEUR BP DEVELOPPEMENT BMF (Filiale de la CASDEN) NOMINATIONS Le Conseil informe l’Assemblée Générale des modifications intervenues au niveau de la composition du Conseil d’Administration : • de la désignation de M. Jean GABAIN le 15 janvier 2006, en qualité de représentant permanent de l’Union Nationale des Associations de Parents, de Personnes Handicapées Mentales et leurs Amis (UNAPEI) en remplacement de M. Raymond GEDOR démissionnaire, pour raisons de santé. • de la nomination de M. Daniel LENOIR le 19 octobre 2005, en qualité de représentant permanent de la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF). • de la désignation de Mme Nadia DEHORS le 18 janvier 2006, en qualité de représentant permanent de la Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs (FNCC) en remplacement de René LIOUVILLE décédé. C Le Conseil d’Administration a rendu un vibrant hommage à René LIOUVILLE qui était apprécié de tous tant pour ses qualités professionnelles et son engagement coopératif que pour ses qualités humaines. • du remplacement de M. Alain LATREMOUILLE par M. Bernard LEURIDANT en qualité d’Administrateur élu par les salariés. R É D I T C O O P É R A T I F • En ce qui concerne le mode de gouvernance, le Conseil d'Administration, lors de sa séance du 8 décembre 2005, a décidé de reconduire sa décision du 30 janvier 2003, relative au cumul des fonctions de Président du Conseil d'Administration et de Directeur Général, confiées à M. Jean-Claude DETILLEUX. Cette décision a pris effet en date du 30 janvier 2006. LES SALARIES : UNE DYNAMIQUE PERSONNELLE ET COLLECTIVE RESSOURCES HUMAINES UNE EQUIPE DE DIRECTION RENOUVELEE ET RENFORCEE • Plusieurs membres de la Direction Générale ont fait valoir leurs droits à une retraite méritée en 2005. Un hommage particulier a été rendu à M. Pierre LAJUGIE de LA RENAUDIE qui a consacré 30 ans d’un engagement personnel et professionnel sans faille au Crédit Coopératif et qui a mené la Direction Générale de la Banque. M. Claude CAUVIN, Directeur Général de la Technologie et des Services Bancaires dévoué au service du Crédit Coopératif depuis 30 ans, a également fait valoir ses droits à la retraite, à la suite de son adjoint fidèle, M. Claude GURY. Ce dernier est remplacé par M. JeanPaul BINART. • Le Conseil d’Administration du Crédit Coopératif, dans sa séance du 15 septembre, a approuvé le schéma de l’organisation renouvelée du Groupe. Les modifications adoptées avaient plusieurs objectifs : - renforcer la gouvernance du Groupe dans sa dimension coopérative, - se donner les moyens d’un développement soutenu, y compris au sein du Groupe Banque Populaire, - renouveler l’équipe de Direction Générale pour tenir compte des départs des cadres dirigeants, - définir les rôles respectifs de la Présidence et de la Direction Générale, dans le cadre des dispositions légales les plus récentes, - tenir compte des contraintes réglementaires quant à la séparation des fonctions opérationnelles et de contrôle, entre l’audit et le contrôle permanent. L’ambition a été d’adapter l’organisation aux défis des années à venir : développement plus soutenu, qualité systématique, productivité renforcée avec un souci de porter la précision, l’efficacité et la transversalité aux niveaux nécessaires pour réaliser nos projets. Après la création d’une fonction de Vice-Président Délégué, confiée à M. Jean Louis BANCEL début 2005, le recrutement de M. Pierre VALENTIN, Directeur Financier depuis 2004, ont été annoncées les arrivées de : - M. Philippe JEWTOUKOFF, en qualité de Directeur Général Délégué, concomitamment avec le départ à la retraite de M. Pierre LAJUGIE, qui a joué un rôle éminent dans le développement du Groupe, - M. Hugues SIBILLE, Directeur Délégué, Adjoint du Président, en charge du déploiement du Groupe vis-à-vis de l’économie sociale et des collectivités territoriales * Unité économique et sociale Crédit Coopératif, BTP Banque, Ecofi Investissements. La gestion des ressources humaines s’appuie sur une politique active de recrutements, de valorisation des compétences et de transmission des savoirs à l’heure des renouvellements de générations. Les effectifs de l'Unité Economique et Sociale du Crédit Coopératif* sont passés de 1.600 à fin 2004 à 1.660 à fin 2005 soit une progression de 4 %. Dans les unités du siège et du réseau, 215 recrutements dont 122 en contrats à durée indéterminée. Les principaux motifs de recours à des contrats à durée déterminée sont les congés de maternité, les congés parentaux et les absences pour maladie. Dans un contexte de renouvellement des générations, d'évolution des métiers et des organisations, les investissements de formation dépassent les 5 % de la masse salariale. Il s'agit d'assurer les compétences essentielles pour répondre aux attentes des sociétaires et aux besoins nés du développement du Groupe, avec la préoccupation de la transmission de sa culture coopérative et de son expertise, tout particulièrement en Economie Sociale. Le renforcement auprès des collaborateurs de la culture managériale et de la connaissance du Groupe est un axe majeur et prioritaire. Des actions ont été engagées pour contribuer à assurer le renouvellement progressif des générations sans rupture et en harmonie avec les valeurs du Crédit Coopératif. Les demandes de changement et d'évolution sont exprimées par les collaborateurs dans le cadre d'entretiens annuels. Les promotions ont concerné près de 80 salariés. La reconnaissance de la performance et de l'implication des salariés, s'est traduite par l'attribution de primes et de rémunérations variables pour 43 % du personnel et d'augmentations individuelles (hors augmentations collectives) pour plus de 30 % des salariés. Les salariés bénéficient d’un plan d’épargne entreprise, abondé par l’entreprise, au sein duquel a été introduit une option solidaire, la Sicav Choix Solidaire. L’année a été marquée par l’établissement d’un plan à moyen terme "Cap 2008-Grandir Ensemble" qui a été élaboré selon le cadre d’un processus participatif de grande ampleur. Le dialogue social a conduit au renouvellement des institutions représentatives du personnel à l'échelle nationale avec une large participation des salariés. En 2005, le Crédit Coopératif s'est résolument engagé dans le recrutement et l'accueil de travailleurs handicapés. Il l’a fait notamment en participant à des manifestations et des rencontres d'employeurs, mais aussi en continuant, dans sa politique d'emploi de personnel intérimaire, à faire largement appel à des centres d'aide par le travail, dont il soutient, par ailleurs, la production en y dédiant auprès d'eux le tiers de ses dépenses de papier. L’engagement conjoint du Comité d’Entreprise et de la Fondation Crédit Coopératif, partenaire de l’Association Planète Urgence, a permis à plusieurs salariés de partir en mission de solidarité. 21 LE CRÉDIT COOPÉRATIF AU SEIN DU GROUPE BANQUE POPULAIRE En application du protocole d’accord du 18 novembre 2002 concrétisant l’adhésion du Crédit Coopératif au Groupe Banque Populaire. Notre banque coopérative a pleinement participé à la vie du Groupe. • Participation au capital de la Banque Fédérale Ceci s’est traduit au cours de l’année par la souscription à deux augmentations du capital de la Banque Fédérale. Ces augmentations ont été motivées par la volonté de renforcer les capacités de cette institution. • 1ère tranche : souscription de 24.375 actions (2.003.625 euros) en date du Conseil d’administration du 17 juin 2005, • 2ème tranche : souscription de 24.377 actions (2.003.789,40 €) en date du 7 septembre 2005 A l’issue de ces opérations le Crédit Coopératif détient 2 % du capital de la Banque Fédérale. • Censeur La cooptation de M. Jean-Claude DETILLEUX, Président et Directeur Général du Crédit Coopératif, en qualité de Censeur au sein du Conseil d’Administration de la Banque Fédérale le 18 décembre 2002 pour une durée de trois ans, a été ratifiée par l’Assemblée Générale Ordinaire de la Banque Fédérale en 2003. • PSG Au cours de l’exercice, sous revue, le Groupe Banque Populaire a engagé pour la première fois de son histoire un plan stratégique destiné à couvrir les exercices 2006 à 2008. Le Crédit Coopératif a été associé à ces travaux et du fait de l’avancement de ses propres travaux dans le cadre de son plan de développement à moyen terme a pu contribuer utilement à la confection du plan du Groupe. ACTIVITÉ RESSOURCES BANCAIRES (hors dettes rattachées) Les ressources bancaires collectées auprès de la clientèle s’élèvent à 5,1 milliards d’euros au 31 décembre 2005, en progression de 5 %. En moyenne sur l’année, les ressources bancaires collectées auprès de la clientèle non financière, 3,6 milliards d’euros, ont augmenté de 11,4 %. Par catégories de ressources, on constate les évolutions suivantes : s s s 22 Dépôts à vue : ....................................................................................... + 7,8 % Epargne : ................................................................................................+ 19,8 % Ensemble représenté par les comptes à terme, les bons de caisse et les titres de créances négociables : + 12,1 % Le total de la collecte, sous forme de dépôts bancaires et d’OPCVM, représente en moyenne sur l’année un montant de près de 6,5 milliards d’euros, en progression de 10,7 % sur 2004. CREDITS (hors créances rattachées) L’encours de crédits à la clientèle s’élève à 3,4 milliards d’euros au 31 décembre 2005, en progression de 13,8 %. En moyenne sur l’année (3 milliards d’euros), l’augmentation ressort à 9,3 %. Par catégorie d’emplois, les évolutions ont été les suivantes : s s Comptes débiteurs, portefeuille commercial et crédits de trésorerie : ....................................................................+ 5,3 % Crédits d’investissements à moyen et long terme : ..........+ 10,2 %. Le montant des nouveaux crédits d’investissements s’élève à 827 millions d’euros contre 644 millions d’euros en 2004. Les engagements hors bilan en faveur de la clientèle (ouverture de crédits confirmés, avals et cautions) atteignent 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2005 contre 1,3 milliard d’euros au 31 décembre 2004. PARTICIPATIONS Le portefeuille de participations du Crédit Coopératif est passé en un an de 232,1 à 249 millions d’euros Les principales opérations ont concerné : • La participation au capital de Batinorest a été portée à 94,9 %(1) suite à la cession de la participation de IRD (17,74 %) et à l’entrée au capital du Conseil Régional Nord Pas de Calais (2,86 %). • La participation au capital de la BISE est maintenant de 49 %(2) (37,9 % antérieurement) et de 19,9 millions d’euros. • Deux augmentations d’un montant total de 4 millions d’euros de notre participation dans le capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires, participation qui atteint à présent 69,4 millions d’euros et 2% du capital. • Une augmentation de 4,5 millions d’euros de notre participation dans le capital de Banque Populaire de Développement, la portant à 14,9 millions d’euros et à 5,3 % du capital. • Le Crédit Coopératif a contribué à hauteur de 51.000 euros (22,7 %) à la constitution du capital initial de SOFINEI, établissement de capital développement au profit des entreprises d’insertion, en cours de création. Au 31 décembre 2005, les autres principales participations détenues sont : - Esfin : 15,2 millions d’euros (37,6 % du capital) - IRD Nord-Pas-de-Calais : 5,7 millions d’euros (28,9 % du capital) - Sefea : 2,1 millions d’euros (70,9 % du capital – société à capital variable) - Ides : 1,8 million d’euros (5,2 % du capital) - Rhône Dauphiné Développement : 1,7 million d’euros (1,3 millions d’euros en 2004) (19,1 % du capital contre 17,9 % en 2004). Auxquelles il convient d’ajouter : - AMOS & CIE (63,2 %) - FRANCE ACTIVE GARANTIE (20 %) (1) Sous réserve de l’agrément de l’opération par le CECEI, dossier en cours. (2) Au titre du Groupe Crédit Coopératif (46,6 % Crédit Coopératif, +2,25 % Esfin). C CAPITAUX PROPRES ET VALEURS IMMOBILISÉES Les capitaux propres, y compris le bénéfice de l’exercice mis en réserve, s’élèvent à 462 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre 388 millions d’euros au 31 décembre 2004. Le capital est passé de 232,8 millions d’euros, à fin décembre 2004, à 291 millions d’euros au 31 décembre 2005. Il se décompose en 49,7 millions d’euros de parts A, 154,2 millions d’euros de parts B et 87,1 millions d’euros de parts C. Le portefeuille de titres de participations est de 247,8 millions d’euros. Les immobilisations nettes s’élèvent à 22,2 millions d’euros contre 23 millions d’euros au 31 décembre 2004. Les règlements CRC 2002-10 –amortissements et dépréciation des actifs- et CRC 2004-06 –définition, comptabilisation et évaluation des actifs- ont été appliqués à compter du 1er janvier 2005. L’application des nouvelles règles à l’ouverture de l’exercice s’est traduite par une diminution des capitaux propres pour un montant de 688 milliers d’euros. RÉSULTATS (voir tableau des soldes intermédiaires de gestion) PRODUIT NET BANCAIRE Le produit net bancaire s’élève à 179,9 millions d’euros. Sa progression, soit + 16,3 millions d’euros, est identique à celle constatée en 2004 (+ 16,1 millions d’euros). Sa structure est cependant différente : la part liée aux dividendes et aux commissions baisse tandis que l’influence de la marge d’intérêt est prédominante. La croissance est répartie entre les produits nets d’intérêts (+ 7,9 millions d’euros), les revenus de titres à revenu variable (+ 3,6 millions d’euros), les commissions nettes (+ 2,1 millions d’euros), le résultat des portefeuilles de négociation et de placement (+ 2,5 millions d’euros) et les autres produits nets d’exploitation (+ 0,2 million d’euros). La croissance des encours apporte le même supplément de produit net bancaire qu’en 2004. En 2004, l’amélioration était en partie absorbée par la baisse des marges. En 2005, le maintien des taux de marges a permis au Crédit Coopératif de bénéficier intégralement du développement de l’activité, avec notamment une contribution prépondérante des crédits. L’augmentation du solde des commissions est effective dans chacun des domaines (gestion des moyens de paiement, commissions nettes sur opérations bancaires, commissions financières). R É D I T C O O P É R A T I F Au niveau des frais de personnel, on note : - l’ accroissement du nombre d’Equivalents Temps Plein au profit des forces commerciales du réseau, - le renforcement des équipes du siège dans les domaines des risques, audit, finances et de la gouvernance, - le règlement de la cotisation relative aux indemnités fin de carrière et la provision au titre du nouveau système de rémunération variable. Au niveau des autres frais de gestion : - la cotisation versée à la Banque Fédérale des Banques Populaires augmente en fonction du poids relatif du Crédit Coopératif dans le Groupe des Banques Populaires, - les frais informatiques augmentent du fait de la part croissante prise par Crédit Coopératif dans la répartition de ces charges au sein du GIE, - les autres accroissements proviennent des charges immobilières et d’opérations ponctuelles. Le Crédit Coopératif applique depuis le 1er janvier 2005 les règles d’évaluation préconisées par la recommandation 2003-R01 du Conseil National de la Comptabilité, relative aux engagements sociaux : l’effet de l’application aux indemnités fin de carrière a conduit à prélever 270 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture. Les mêmes règles d’évaluation, hormis la méthode "du corridor", ont été appliquées à la provision pour médailles du travail. L’effet de cette application aux médailles du travail, combiné avec une correction des dates d’entrée dans la vie professionnelle, s’est traduit par une augmentation des capitaux propres d’ouverture d’un montant de 342 milliers d’euros. La variation de la période est sans incidence sur le résultat pour les indemnités fin de carrière mais se traduit par une dotation de provision de 46 milliers d’euros pour les médailles du travail. RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION Le résultat brut d’exploitation est de 43,7 millions d’euros contre 40,8 millions d’euros en 2004. COUT DU RISQUE Le coût du risque est stable : 10,8 millions d’euros contre 10,3 millions d’euros en 2004. Le montant 2005 inclut une dotation de 0,5 million d’euros à la provision pour risques sectoriels des PME (provision non dotée en 2004). En application de l’article 13 du règlement CRC n° 2002-03, entré en vigueur au 1er janvier 2005, les provisions ont été déterminées en tenant compte des dates d’encaissement des montants à récupérer, lesquels ont fait l’objet d’un calcul d’actualisation. L’ajustement de la provision qui en a résulté à l’ouverture de l’exercice, soit 1,6 million d’euros, a été constaté par diminution du report à nouveau. La variation de la période se traduit par une dotation de provision inscrite dans le coût du risque pour 0,5 million d’euros. FRAIS GENERAUX Les frais généraux, y compris les dotations aux amortissements, s’élèvent à 136,2 millions d’euros, soit une progression de 13,4 millions d’euros par rapport à 2004 (+10,9 %) qui se répartit entre les frais de personnel à hauteur de 6,9 millions d’euros et les autres frais de gestion à hauteur de 6,5 millions d’euros. RESULTAT NET DES ACTIFS IMMOBILISES Les gains sur immobilisations financières se composent essentiellement de la reprise de la provision pour dépréciation constituée antérieurement sur les titres de participation de la BISE, soit 2.994 milliers d’euros. 23 RESULTAT NET PERSPECTIVES 2006 La dotation au Fonds Régional de Solidarité du réseau des Banques Populaires s’est élevée à 2,3 millions d’euros au 31 décembre 2005. L’impôt sur les sociétés s’établit à 8 millions d’euros, contre 7,2 millions d’euros en 2004. Le résultat net après impôt est de 25.070 milliers d’euros contre 21.350 milliers d’euros en 2004. En 2005, le Crédit Coopératif a confirmé les bons résultats de l’exercice 2004. La collecte a connu un taux de progression à deux chiffres. Les encours de crédits se sont bien développés sous l’impulsion des versements de crédits d’investissements qui ont augmenté de 28 % par rapport à 2004. En dépit d’un environnement économique peu favorable, les performances financières ont été tout à fait satisfaisantes comme l’atteste la croissance du produit net bancaire qui se situe juste en dessous des 10 %. Soucieux de disposer des moyens adaptés à ses objectifs volontaristes, dans une période où l’accélération du renouvellement des générations sous l’effet du " Papy Boom " et la nécessité d’accroître le niveau d’expertise dans certains domaines sont des facteurs d’accentuation des dépenses, le Crédit Coopératif a enregistré une augmentation de ses frais généraux, voisine de celle du produit net bancaire. Toutefois, au global les indicateurs financiers se trouvent bien renforcés : résultat net, fonds propres, ratio de solvabilité. La volonté de poursuivre le développement est l’une des ambitions affichées pour la nouvelle année dont les objectifs s’inscrivent dans le cadre du Plan à Moyen Terme " CAP 2008 ". La réalisation de notre plan de croissance pour un meilleur service, au bénéfice de nos clients, a mobilisé un grand nombre de collaborateurs. Partageant les valeurs du Crédit Coopératif, ils ont contribué efficacement à définir les orientations qui ont été approuvées par le Conseil d’Administration de Juin 2005. Le Crédit Coopératif a démontré sa capacité d’innovation auprès de ses clientèles par la diversification de son offre de produits et services. Il continuera dans cette voie en s’appuyant sur les partenariats comme il le fait depuis longtemps, et en intensifiant sa participation au développement du Groupe Banque Populaire dont il est le chef de file notamment dans les domaines des services à la personne et les microcrédits sociaux. Le travail des équipes, l’implication des sociétaires dans les différentes instances du Crédit Coopératif, la rénovation de la gouvernance du Groupe, constituent des conditions favorables à un développement harmonieux au service de nos clients et sociétaires. PROPOSITION D’AFFECTATION Pour l’exercice 2005, le Conseil constate que les résultats se traduisent par un bénéfice net de 25.068.902 euros. Il propose à l’Assemblée Générale d’affecter, conformément aux statuts, le bénéfice et le report à nouveau de 2.127.107 euros , soit la somme de 27.196.009 euros qui constitue le bénéfice distribuable de la manière suivante : • à la réserve légale, 15 % du bénéfice (25.068.902 €) . . . 3.760.335 € • à la réserve statutaire ....................................................................10.000.000 € • à la réserve spéciale d’investissement ..........................................189.349 € • en report à nouveau bénéficiaire ................................................6.420.086 € • de rémunérer les parts C au taux de 3 % prorata temporis................................................................................ 2.319.366 € • de rémunérer les parts B au taux de 3 % prorata temporis................................................................................ 4.056.873 € • de verser une ristourne coopérative de........................................450.000 € aux sociétaires, à répartir proportionnellement au montant des opérations faites par chacun d’eux avec la société. Le Conseil d’Administration propose à l’Assemblée Générale d’adopter les résolutions qui figurent ci-après et qui sont conformes en matière de résultat. 24 C R É D I T SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION C O O P É R A T EXERCICE 2004 Produits nets d'intérêts Revenus des titres à revenu variable Commissions nettes Résultat des portefeuilles de négociation et de placement Autres produits nets d'exploitation 120.769 12.518 36.346 10.149 105 112.872 8.877 34.255 7.675 68 PRODUIT NET BANCAIRE 179.887 163.610 Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements Frais de personnel Autres frais administratifs Dotations aux amortissements 136.194 84.107 51.264 823 122.801 77.197 44.723 881 R E S U LTAT B R U T D ' E X P L O I TAT I O N 43.693 40.808 Coût du risque 10.822 10.285 R E S U LTAT D ' E X P L O I TAT I O N 32.871 30.524 Résultat net des actifs immobilisés 2.954 1.801 35.824 32.325 -7.996 -2.759 -467 -7.173 3.335 25.069 21.351 R E S U LTAT C O U R A N T AV A N T I M P Ô T Résultat exceptionnel Impôt sur les bénéfices Dotation/Reprise de FRBG et Provisions règlementées R E S U LTAT N E T F (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 2005 RUBRIQUES I 25 RÉSULTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES CAPITAL CAPITAL SOCIAL NOMBRE D'ACTIONS EXISTANTES (EN EUROS) 2005(1) 2001 2002 2003 2004 124.827.594 8.185.416 141.668.825 9.289.759 190.368.846 12.483.203 232.779.630 15.264.238 291.009.559 19.082.594 317.958.171 300.096.581 376.804.797 390.079.804 437.800.863 15.798.491 4.385.153 543.420 30.716.361 4 515.669 718.473 19.538.977 15.931.876 2.738.739 22.606.131 7.201.872 1.289.480 34.939.799 8.029.503 1.468.639 6.141.251 2.491.824 17 217.313 2.976.498 25.736.605 4.090.097 21.350.741 5.206.324 25.068.902 6.826.238 1,39 2,82 0,29 1,01 1,41 0,75 3,5% 1,85 3,0% 2,06 3,0% 1,40 3,0% 1,31 3,0% 871 32.411.164 903 33.198.099 1.408 54.220.351 1.412 56.216.818 1.439 58.623.086 16.394.866 16.550.027 27.627.194 29.274.804 32.581.419 OPÉRATIONS ET RÉSULTATS D E L’ E X E R C I C E CHIFFRE D'AFFAIRES HORS TAXES RÉSULTAT AVANT IMPÔTS ET CHARGES CALCULÉES (AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS) IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES PARTICIPATION DES SALARIÉS AU TITRE DE L'EXERCICE RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS ET CHARGES CALCULÉES (AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS) RÉSULTAT DISTRIBUÉ RÉSULTATS PAR ACTION RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS MAIS AVANT CHARGES CALCULÉES (AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS) RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS ET CHARGES CALCULÉES (AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS) DIVIDENDE ATTRIBUÉ À CHAQUE ACTION (2) PERSONNEL EFFECTIF MOYEN DES SALARIÉS EMPLOYÉS PENDANT L'EXERCICE MONTANT DE LA MASSE SALARIALE MONTANT DES SOMMES VERSÉES AU TITRE DES AVANTAGES SOCIAUX (STÉ SOCIALE, OEUV. SOC.) (1) Sous réserve d’approbation de l’A.G.O. (2) Taux d’intérêt des parts sociales de catégorie B et C. 26 C R É D I T C O O P É R A T I F ELEMENTS FINANCIERS COMPTES SOCIAUX BILAN - HORS BILAN COMPTE DE RÉSULTAT ANNEXE RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 27 BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 2005 EXERCICE 2004 72.601 518.663 1.548.969 565.655 983.316 3.498.757 281.356 2.936.349 281.052 107.340 448.692 1.908.247 671.299 1.236.950 3.057.660 224.321 2.581.640 251.699 1.753.727 277.125 72.640 175.158 1.477.185 259.512 71.409 156.110 1.397 20.824 1.807 21.205 46.391 118.019 22.470 103.457 8.104.272 7.635.097 128.688 438.344 130.540 318.902 1.657 1.160.317 1.613 1.017.477 64.070 19.500 ACTIF CAISSE, BANQUES CENTRALES, CCP EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT - A VUE - A TERME CREANCES SUR LA CLIENTELE - CREANCES COMMERCIALES - AUTRES CONCOURS A LA CLIENTELE - COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS - AFFACTURAGE OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES CREDIT-BAIL ET LOCATION AVEC OPTION D'ACHAT LOCATION SIMPLE IMMOBILISATIONS INCORPORELLES IMMOBILISATIONS CORPORELLES CAPITAL SOUSCRIT NON VERSE ACTIONS PROPRES AUTRES ACTIFS COMPTES DE REGULARISATION TOTAL DE L’ACTIF HORS BILAN ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ENGAGEMENTS EN FAVEUR D'ETABLISSEMENTS DE CREDIT ENGAGEMENTS EN FAVEUR DE LA CLIENTELE ENGAGEMENTS DE GARANTIE ENGAGEMENTS D'ORDRE D'ETABLISSEMENTS DE CREDIT ENGAGEMENTS D'ORDRE DE LA CLIENTELE ENGAGEMENTS SUR TITRES TITRES ACQUIS AVEC FACULTE DE RACHAT OU DE REPRISE. AUTRES ENGAGEMENTS DONNES 28 C R É D I T C O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 2005 EXERCICE 2004 1.063.613 265.133 798.480 3.604.043 1.275.192 285.468 989.724 2.900.785 625.863 121.795 531.484 114.288 2.072.402 783.983 2.537.183 20.551 1.921.758 333.255 2.607.484 15.970 2.012.671 503.961 2.061.937 529.578 72.168 118.907 7.392 216.602 15.620 468.746 291.010 66.106 82.684 79.465 144.080 7.045 214.717 13.316 393.012 232.780 66.106 69.802 1.750 2.127 1.295 1.680 PASSIF BANQUES CENTRALES, CPP DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - A VUE - A TERME COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE COMPTES D'EPARGNE A REGIME SPECIAL - A VUE - A TERME AUTRES DETTES - A VUE - A TERME DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE - BONS DE CAISSE - TITRES DU MARCHE INTERBANCAIRE ET TITRES DE CREANCES NEGOCIABLES - EMPRUNTS OBLIGATAIRES - AUTRES DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE AUTRES PASSIFS COMPTES DE REGULARISATION PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES DETTES SUBORDONNEES FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX CAPITAUX PROPRES HORS FRBG - CAPITAL SOUSCRIT - PRIMES D'EMISSION - RESERVES - ECART DE REEVALUATION - PROVISIONS REGLEMENTEES ET SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT - REPORT A NOUVEAU (+/-) - RESULTAT EN INSTANCE D'APPROBATION - RESULTAT DE L'EXERCICE (+/-) TOTAL DU PASSIF - - 25.069 21.351 8.104.272 7.635.097 448.873 350.033 1.306 24.500 HORS BILAN ENGAGEMENTS REÇUS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ENGAGEMENTS REÇUS D'ETABLISSEMENTS DE CREDIT ENGAGEMENTS DE GARANTIE ENGAGEMENTS REÇUS D'ETABLISSEMENTS DE CREDIT ENGAGEMENTS SUR TITRES TITRES VENDUS AVEC FACULTE DE RACHAT OU DE REPRISE AUTRES ENGAGEMENTS REÇUS 29 COMPTE DE RÉSULTAT PUBLIABLE PÉRIODE DU 1 ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2005 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 31/12/2005 EXERCICE 31/12/2004 PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE AUTRES INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS + INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE AUTRES INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES - 347.652 49.709 + 306.229 59.385 165.181 132.657 156.916 89.910 105 19 226.883 33.006 - 193.357 38 084 36.258 26.209 146.541 119.204 11.077 9.859 PRODUITS SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION AVEC OPTION D'ACHAT CHARGES SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION AVEC OPTION D'ACHAT PRODUITS SUR OPÉRATIONS DE LOCATION SIMPLE CHARGES SUR OPÉRATIONS DE LOCATION SIMPLE 30 REVENUS DES TITRES A REVENU VARIABLE + 12.518 + 8.877 COMMISSIONS (PRODUITS) + 55.074 + 53.133 COMMISSIONS (CHARGES) - 18.729 - 18.879 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DE PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION SOLDE EN BÉNÉFICE/PERTE DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION SOLDE EN BÉNÉFICE/PERTE DES OPÉRATIONS DE CHANGE SOLDE EN BÉNÉFICE/PERTE DES OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS 2.705 816 659 1.230 1.376 82 124 1.169 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DE PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS 7.444 6.299 C R É D I T C O O P É R A T I F COMPTE DE RÉSULTAT PUBLIABLE PÉRIODE DU 1 ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2002 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 31/12/2005 AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE + PRODUITS SUR OPÉRATIONS DE PROMOTION IMMOBILIÈRE AUTRES PRODUITS AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE CHARGES SUR OPÉRATIONS DE PROMOTION IMMOBILIÈRE AUTRES CHARGES 303 EXERCICE 31/12/2004 + 98 1 - PRODUIT NET BANCAIRE 303 97 199 166 199 166 179.887 163.610 CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION FRAIS DE PERSONNEL AUTRES FRAIS ADMINISTRATIFS - 135.372 84.107 51.264 - 121.921 77.197 44.723 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES - 823 - 881 - 43.693 10.822 - 40.808 10.285 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION COÛT DU RISQUE RÉSULTAT D'EXPLOITATION GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS GAINS OU PERTES SUR ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS. GAINS OU PERTES SUR IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 32.871 30.524 2.954 1.801 2.954 1.801 35.824 32.325 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL - 467 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES - 7.996 - 7.173 DOTATIONS/REPRISES DES FRBG ET PROVISIONS RÉGLEMENTÉES DOTATIONS/REPRISES DES FRBG DOTATIONS/REPRISES PROVISIONS RÉGLEMENTÉES - 2.759 2.304 455 - 3.335 RÉSULTAT DE L'EXERCICE 25.069 240 21.351 31 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX EXERCICE 2005 Le Crédit Coopératif, société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable, intègre dans son périmètre de consolidation les établissements de crédit signataires d’une convention d’association ainsi que ses filiales et participations non bancaires. I – REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes annuels sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédit et dans le respect des principes comptables généralement admis en France. Les règles de publication des comptes sont appliquées, conformément au règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable. 1. Changements de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice 2005 - Le Règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions sur les encours douteux et douteux compromis tenant compte de l’actualisation des flux futurs attendus. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode se traduit par une minoration des capitaux propres de 1.640 milliers d’euros. - Le Règlement 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques. L’option de l’activation des frais d’acquisition et des frais de développement informatiques a été retenue au niveau du Groupe Crédit Coopératif, sans impact sur les capitaux propres du Crédit Coopératif au 1er janvier 2005 du fait qu’il n’existait pas de tels frais à retraiter à cette date. - Le Règlement 2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est une réduction de 688 milliers d’euros. Il n’ y a pas eu lieu à provision pour impôt futur puisque l’impact fiscal étalé sur 5 ans (conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence) est un complément de déduction fiscale. Le droit au bail fait l’objet d’un amortissement sur la durée résiduelle du bail. - Le Crédit Coopératif applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la Comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires et précise les règles d’évaluation. Au Crédit Coopératif, les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière font l’objet de provisions depuis 1999. La mise en œuvre de la recommandation 2003-R01 a consisté à modifier le taux d’actualisation (taux de long terme, inflation comprise, le précédent taux étant net d’inflation) et par conséquent le taux de progression des salaires, puis à pratiquer la méthode dite "du corridor". L’application de ces nouvelles règles de calcul des indemnités de fin de carrière conduit à prélever 270 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture. 32 Les mêmes règles d’évaluation, hormis la méthode "du corridor", appliquées à la provision pour médailles du travail et combinées avec une correction des dates d’entrée dans la vie professionnelle ont conduit à augmenter les capitaux propres d’ouverture d’un montant de 342 milliers d’euros. 2. Conversion des opérations en devises Les actifs, passifs et engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change officiel à la date d’arrêté. Les gains et les pertes de change latents ou définitifs sont portés au compte de résultat. Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction, alors que les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture. 3. Bilan ACTIF • Crédits à la clientèle Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. Les intérêts courus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. • Encours douteux et provisions Le règlement du CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit détermine le classement des créances douteuses au bilan et le traitement des créances restructurées. Classification des créances Créances saines : sont qualifiées de créances saines, les créances qui correspondent à une relation commerciale normale, hors de tout risque de crédit avéré. Créances restructurées : les créances sont restructurées soit à des conditions de marché, soit à des conditions hors marché lorsque le taux renégocié est inférieur aux conditions en vigueur au jour de la restructuration. Dans cette hypothèse, les créances restructurées sont identifiées dans une catégorie particulière des encours sains. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est comptabilisée en déduction de l’actif et est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée résiduelle du prêt. Il n’est pas relevé pour le Crédit Coopératif des créances restructurées à des conditions hors marché. Créances douteuses : sont qualifiées de créances douteuses, les créances même assorties de garanties qui présentent un risque de crédit avéré révélé par l’une des situations suivantes : • un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, • la situation financière dégradée de la contrepartie, • l’existence de procédures contentieuses entre l’établissement et la contrepartie. Créances douteuses compromises : créances spécifiquement identifiées au sein des encours douteux lorsque les conditions de solvabilité d’une contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est plus prévisible. C Segmentation des créances douteuses La segmentation des encours douteux et des encours douteux compromis est établie sur la même base que celle des encours bruts globaux, par types de contreparties : sociétés non financières, entrepreneurs individuels, particuliers, administrations privées, administration publique, autres clientèles. Règles relatives aux créances douteuses D’une manière générale, les encours douteux sont identifiés au moyen d’attributs et les encours douteux compromis font l’objet d’un enregistrement dans des comptes spécifiques. Le classement en encours douteux ou en encours douteux compromis entraîne par "contagion" un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution. Cette règle ne concerne ni les encours affectés de litiges ponctuels non liés à l’insolvabilité de la contrepartie, ni le risque de crédit dépendant de la solvabilité d’un tiers et non de celle de la contrepartie même. Lorsque la contrepartie appartient à un groupe, l’établissement examine les conséquences de cette défaillance au niveau du groupeclient et apprécie la nécessité de classer en encours douteux l’ensemble ou une partie des encours relatifs aux entités juridiques formant ce groupe-client. Le retour en encours sain correspond à la reprise d’une relation commerciale normale, constatée lorsque les paiements sont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles. Lorsque, après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis. Une créance inscrite en encours douteux est classée en encours douteux compromis au-delà d’un délai d’un an, sauf si des motifs sérieux justifient le maintien en encours douteux. Dès lors que l’irrécouvrabilité est avérée, la créance est passée par pertes, que la provision ait été préalablement constituée ou non. Prise en compte des instruments de réduction des risques Les mécanismes de réduction des risques de crédit résultent : - d’une orientation en matière de crédits à court terme privilégiant les concours adossés (escompte commercial et cessions de créances professionnelles), - de la mise en œuvre effective d’un audit de second niveau, exécuté par la direction des engagements, - de partenariats avec des sociétés d’assurance partageant les risques d’engagements par signature ou des associations mutualistes partageant les risques de crédits à moyen et long terme, - de la sélection de garanties réelles (hypothèques, nantissements, gages,…) voire de garanties données par des collectivités locales. R É D I T C O O P É R A T I F fréquence trimestrielle. Des provisions pour risques sont constatées au passif du bilan pour les risques clientèle non affectés ainsi que pour les engagements hors-bilan. Depuis le 1er janvier 2005, les provisions incluent l’actualisation des flux futurs attendus. Les intérêts sur encours douteux comptabilisés sont intégralement provisionnés ; les intérêts sur encours douteux compromis ne sont plus comptabilisés. • Portefeuille titres Les titres sont classés en fonction de leur nature - effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable - et de leur destination - transaction, placement, activité de portefeuille, investissement, participation, parts dans les entreprises liées - déterminée en fonction de l’intention qui sous-tend leur détention. Titres de transaction Acquis avec une intention de revente dans un délai maximal de six mois, ils sont comptabilisés lors de l’achat à leur prix d’acquisition. A la date de clôture de l’exercice, ils sont valorisés à leur valeur de marché, les pertes et les gains latents étant inscrits en résultat. Titres de placement Ces titres sont acquis avec une intention de détention supérieure à six mois, hormis les titres classés dans la catégorie des titres d’investissement. Comptabilisés à l’achat pour leur prix d’acquisition hors frais, les titres de placement sont évalués lors de la clôture de l’exercice d’après le cours de bourse pour les titres cotés, et pour les titres non cotés en fonction de leur valeur probable de négociation, seules les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Titres d’investissement Ce sont des titres à revenu fixe acquis avec une intention de détention durable jusqu’à l’échéance, qui bénéficient d’une couverture en taux ou en liquidité. Comptabilisés à l’achat pour leur prix d’acquisition, l’éventuelle différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement est étalée en résultat sur la durée de vie résiduelle des titres. A l’arrêté des comptes, les plus ou moins-values latentes ne sont pas comptabilisées. Titres de l’activité de portefeuille Entrent dans cette catégorie les titres de capital risque détenus avec l’objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme sans intervention dans la gestion des entreprises émettrices. Acquis hors frais, ces titres sont évalués en clôture à leur valeur d’utilité. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées alors que les moins-values latentes donnent lieu à constitution de provision pour dépréciation. Règles relatives au provisionnement Participations et parts dans les entreprises liées Les encours douteux donnent lieu à constitution de provisions pour créances douteuses ou pour risques à hauteur des pertes probables et compte tenu des garanties dont la banque est amenée à bénéficier. Ces provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle de chacun des dossiers douteux et déterminées selon une Titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement, ils sont comptabilisés hors frais à leur coût d’achat et évalués en clôture à leur valeur d’utilité. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées alors que les moins-values latentes donnent lieu à constitution de provision pour dépréciation. 33 • Immobilisations Immobilisations corporelles et incorporelles Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles. Le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005. - Immobilisations corporelles d’exploitation Les encours bruts sont ventilés en composants, lesquels sont fondés sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien. Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations. Les durées d’utilité retenues par le Crédit Coopératif sont les suivantes : Composants Durée d’utilité Terrain ............................................................................................................................NA Façades non destructibles ....................................................................................NA Façades/couverture / étanchéité..........................................................20-40 ans Fondations / ossatures ..........................................................................30- 60 ans Ravalement ..................................................................................................10-20 ans Equipements techniques ........................................................................10-20 ans Aménagements intérieurs ........................................................................8-15 ans Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle. Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : Biens Durée d’utilité Mobilier et matériel de bureau ............................................................5 à 10 ans Matériel de transports ......................................................................................5 ans • Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité La provision comptabilisée au bilan correspond : - à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ; - minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ; - minorée ou majorée des écarts actuariels résultant : • des écarts d’expérience liés aux variables démographiques • des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) • des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture. Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes : - pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,38 % et le taux de rendement attendu de 3,90 % ; - pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,38 %. La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans charges. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement retenu pour les médailles du travail est de 60,26 %. • Fonds pour risques bancaires généraux Ce fonds assimilable à des fonds propres enregistre : - la dotation au fonds régional de solidarité instauré dans le cadre du système de garantie du réseau des Banques Populaires, - la dotation à la couverture des risques à caractère général. - Immobilisations hors exploitation La méthode des composants est également appliquée. - Immobilisations incorporelles Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation. Les amortissements constatés antérieurement ont été conservés car il n’est plus possible (compte tenu de son ancienneté) de déterminer les ressources apportées par le fonds de commerce concerné. 4. Bilan PASSIF • Emprunts obligataires Les frais attachés à l’émission des emprunts obligataires sont étalés linéairement sur la durée de vie des emprunts ; les primes sont également amorties par fractions égales sur la durée des emprunts quelle que soit leur cadence de remboursement. 34 5. Hors-bilan • Instruments financiers à terme Les opérations de couverture et de marché réalisées avec les instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux règlements CRBF 90.15 et 92.04. Les engagements nominaux inscrits en hors-bilan, traduisent le volume des opérations en cours sans refléter ni le risque de contrepartie, ni le risque de marché. Les charges et les produits concernant les opérations de couverture affectée sont rapportés aux résultats symétriquement à la comptabilisation des charges et produits des éléments couverts ; pour les instruments de taux d’intérêt, la comptabilisation est effectuée dans la même rubrique que les charges et produits sur les éléments couverts. Les charges et les produits concernant les opérations de couverture globale du risque de taux d’intérêt sont rapportés au compte de résultat prorata temporis. C R É D I T C O O P É R A T II - INFORMATIONS SUR LES POSTES DU BILAN, HORS BILAN ET DU COMPTE DE RESULTAT III - AUTRES INFORMATIONS • BILAN ........................................................................................(notes de 1 à 34), - Employés..................................................................................................................624 - Cadres ........................................................................................................................711 • HORS-BILAN ........................................................................(notes 35 à 39), • COMPTE DE RESULTAT ............................................(notes 40 à 46). I F 1. Effectifs Les effectifs moyens du personnel en activité au cours de l’exercice 2005 s’élèvent à : Total ..........................................................................................................................1.335 2. Rémunérations, avances, crédits et engagements au bénéfice des organes d’Administration et de Direction - Montant global des rémunérations et engagements en matière de retraite alloués au titre de l’exercice 2005 • aux organes d’Administration ..........................................................257 m€ • aux organes de Direction ............................................................ 1.060 m€ - Montant global des avances et crédits accordés en 2005 • aux organes d’Administration .................................................... 1.360 m€ • aux organes de Direction .................................................................... 78 m€ 3. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires Le système de garantie de la liquidité et de la solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du code monétaire et financier. Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne. La Banque Fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires. Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale. Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France. 35 ANNEXE N° 1 (EN MILLIERS D’EUROS) B A N Q U E C E N T R A L E , C C P, E F F E T S P U B L I C S E T CRÉANCES INTERBANCAIRES 31/12/2005 31/12/2004 Caisse, banques centrales, CCP Effets publics et valeurs assimilées Créances sur les établissements de crédit - à vue - à terme - créances douteuses nettes - provisions pour risques pays affectées - valeurs non imputées - créances rattachées 72.601 518.663 1.548.969 559.209 980.897 10 107.341 448.692 1.908.247 663.783 1.234 040 10 8.853 10.414 TOTAL 2.140.233 2.464.280 Dont entreprises liées Dont réseau Banques Populaires 1.548.969 35.722 1.104.048 300.190 ANNEXE N° 2 VENTILATION PAR DURÉE RESTANT À COURIR (EN MILLIERS D’EUROS) < 3 mois 3 mois <D< 1 an 1 an <D< 5 ans > 5 ans 360.071 480.513 108.203 345.815 450.701 1.272.541 568.815 1.045.398 634.185 441.814 459.699 190.972 1.474.769 895.832 2.182.941 1.805.185 233.835 479.145 758.621 92.705 343.242 374. 407 19.056 235.381 52.618 806.909 75.735 829.410 1.170.643 non ventilés Total à terme ACTIF Créances sur établissements de crédit Créances sur la clientèle Créances de crédit-bail Obligations et autres titres à revenu fixe TOTAL 60 15 1.487.850 3.144.282 1.726.670 75 6.358.802 232.546 20.219 554.458 77.000 22.868 794.467 895.224 2.494.395 194.659 884.223 22.868 4.378.745 PASSIF Dettes sur établissements de crédit Dettes sur la clientèle Dettes représentées par un titre Emprunts subordonnés TOTAL 36 1.471.601 C R É D I T C O O ANNEXE N° 3 É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 DÉTAIL DES EFFETS PUBLICS P Transaction Placement 31/12/2004 Investissement Transaction Total Placement Investissment Total Montants bruts Provisions pour dépréciation Créances rattachées 506.956 506.956 439.960 439.960 11.707 11.707 8.732 8.732 TOTAL 518.663 518.663 448.692 448.692 ANNEXE N° 4 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 CRÉANCES SAINES INTERBANCAIRES A vue Comptes et prêts Prêts financiers Valeurs reçues en pension livrée Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés à durée déterminée Prêts subordonnés à durée indéterminée 559.209 TOTAL 559.209 A terme 31/12/2004 Total A vue A terme Total 663.783 1.004.183 1.667.966 737.274 1.296.483 234.710 234.710 221.428 221.428 8.853 60 8.853 60 8.369 60 8.369 60 980.897 1.540.106 1.234.040 1.897.823 663.783 ANNEXE N° 5 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE - ACTIF Comptes ordinaires débiteurs Créances commerciales Autres concours à la clientèle Créances rattachées et valeurs non imputées Créances douteuses nettes Provisions pour risques pays affectées TOTAL 268.178 271.013 2.873.269 20.118 66.179 235.069 216.201 2.521.681 18.902 65.806 3.498.757 3.057.659 ANNEXE N° 6 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 DÉTAIL DES AUTRES CONCOURS À LA CLIENTÈLE Crédits à l'exportation Crédits de trésorerie et de consommation Crédits à l'équipement Crédits à l'habitat Autres crédits à la clientèle Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension Prêts subordonnés TOTAL 5.182 151.802 2.374.200 280.031 36 4.540 153.798 2 081.098 224.368 17.788 59.280 2.738 35 000 5 089 2.873.269 2.521.681 37 ANNEXE N° 7 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 VENTILATION DES ENCOURS PAR AGENTS ÉCONOMIQUES Etablissements de crédit Opérations sur Etablissements de crédit 1.548.969 Opérations sur clientèle et crédit bail Encours sains Créances douteuses Dépréciations Créances douteuses Sociétés non financières Entrepreneurs individuels Particuliers Administrations privées Admi. publiques et Séc. Sociale Autres TOTAL 1 548 969 2.009.226 82.079 -46.018 Dont : Créances subordonnées Créances douteuses subordonnées 29.514 8.984 -5.037 327.720 11.927 -6.687 946.689 44.569 -24.987 23.340 2.972 -1.666 577 36.801 98 -55 3.373.290 150.629 -84.450 2.169 2.746 214 1.753.727 Prov° Créances douteuses subordonnées Créances sur crédit bail Créances douteuses sur crédit bail Prov° Créances douteuses sur crédit bail Prov° Créances sur crédit bail Opérations sur titres Créances sur titres à revenu fixe Créances douteuses sur titres Provisions Créances douteuses sur titres 1.436.923 136.999 179.591 31/12/2004 Etablissements de crédit Opérations sur Etablissements de crédit Créances douteuses Dépréciations Créances douteuses Dont: Créances subordonnées Créances douteuses subordonnées Prov° Créances douteuses subordonnées Créances sur crédit bail Créances douteuses sur crédit bail Prov° Créances douteuses sur crédit bail Prov° Créances sur crédit bail 38 Entrepreneurs individuels Particuliers Administrations privées Admi. publiques et Séc. Sociale Autres 1.908.248 Opérations sur clientèle et crédit bail Encours sains Opérations sur titres Créances sur titres à revenu fixe Créances douteuses sur titres Provisions Créances douteuses sur titres Sociétés non financières 1.283.361 TOTAL 1.908.248 1.728.603 17.590 287.721 860.917 24.029 37.991 2.956.851 71.251 8.058 14.057 49.748 3.533 146.647 -39.278 -4.442 -7.749 -27.424 -1.948 -80.841 5.100 5.100 189.008 1.472.369 C R É D I T C O ANNEXE N° 8 PORTEFEUILLE TITRES O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 Investissement 31/12/2004 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement 2.930 40.022 1.713.942 1.756.894 -3.166 -1 -3.167 36.856 1.713.941 1.753.727 Investissement TAP Total Obligations et assimilés Valeurs brutes Provisions pour dépréciation Valeurs nettes 2.930 1.541 1.541 22.822 1.454.181 1.478.544 -1.356 -2 -1.358 21.466 1.454.179 1.477.186 Actions et assimilés Montants bruts 273.981 5.748 279.729 256.796 6.912 263.708 Provisions pour dépréciation Valeurs nettes -1.270 272.711 -1.334 4.414 -2.604 277.125 -2.983 253.813 -1.214 5.698 -4.197 259.511 5.698 1.736.697 TOTAL 2.930 309.567 1.713.941 4.414 2.030.852 1.541 275.279 1.454.179 ANNEXE N° 9 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE Valeurs brutes Titres cotés – émis par des organismes publics – autres émetteurs (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 Transaction Placement 2.930 Titres non cotés – émis par des organismes publics – autres émetteurs 31.162 Titres prêtés Titres empruntés Créances douteuses Créances rattachées Sous total valeurs brutes dont titres subordonnés 254 2.930 Dépréciations et Provisions Dépréciations sur créances douteuses Dépréciation Provisions pour risques pays Sous total provisions TOTAL 8.606 2.930 40.022 13.150 31/12/2004 Investissement Total 178.347 178.347 1.076.698 1.088.234 428.927 460.089 29.969 30.223 1.713.942 1.756.894 4.727 17.877 Transaction Placement Investissement 1.541 1.542 945.070 948.153 21.215 490 898 512.113 65 18.211 18.276 22.822 1.454.181 4.582 4.727 1.478.542 9.309 1.541 Total -3.166 -1 -3.167 -1.356 -2 -1.358 -3.166 -1 -3.167 -1.356 -2 -1 358 21.466 1.454.179 1.477.186 36.856 1.713.941 1.753.727 1.541 39 ANNEXE N° 10 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE Transaction Valeurs brutes Titres cotés OPCVM de capitalisation autres OPCVM autres titres Placement TAP 264 Titres non cotés OPCVM de capitalisation autres OPCVM autres titres Créances rattachées Sous total valeurs brutes TOTAL Transaction Placement 273.717 5.748 255.145 5.748 279.729 Effets publics Valeur brute Total 1.651 6.912 255.145 6.912 256.796 6.912 263.708 -110 -1.159 -1.334 -110 -2.493 -1.308 -1.674 -1.214 -1.308 -2.888 -1.270 -1.334 -2.604 -2.983 -1.214 -4.197 4.414 277.125 253.813 5.698 259.511 272.711 ANNEXE N° 11 EVOLUTION DES TITRES D'INVESTISSEMENT TAP 1.651 5.748 Dépréciations sur titres cotés sur titres non cotés sur actions propres Sous total provisions Total 264 273.717 273.981 31/12/2004 (EN MILLIERS D’EUROS) 2004 Achats Cessions Remboursements 439.960 136.670 -65.000 1.454.181 3.856.924 -3.596.877 Conversion Décote/ surcote Transferts Reclassement global Autres variations -4.674 2005 506.956 Résultat des cessions réalisées Obligations et autres TRF Valeur brute 40 121 -12.164 11.757 1.713.942 C R É D I T C O ANNEXE N° 12 O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES BRUTES DÉPRÉCIATIONS 250.792 -1.646 232.651 -4.629 IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES NETTES 249.146 228.022 -1.348 -501 247.798 227.521 ECARTS DE CONVERSION CRÉANCES RATTACHÉES ET AUTRES TOTAL NOTE N° 13 EVOLUTION DES TITRES DE PARTICIPATION ET ASSIMILÉS (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/04 Augmentation Diminutions Conversions Autres variat. 31/12/05 Valeurs brutes Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées Parts de sociétés civiles immobilières 76.501 9.311 156.111 39 8.645 78 sous-total 232.651 18.034 -740 Provisions pour dépréciation Participations et autres titres à long terme Parts dans les entreprises liées Parts de sociétés civiles immobilières -4.630 1 -403 -10 3.397 sous-total -4.629 -413 3.397 228.022 17.621 2.657 Immobilisations financières nettes -740 847 -10.413 75.506 10.413 175.169 117 847 250.792 847 -1 -1.636 -10 -1 -1.646 -1 249.146 ANNEXE N° 14 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES Immobilisations d'exploitation Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles sous-total Immobilisations hors exploitation TOTAL (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 Valeurs brutes Amortissements 6.396 32.160 38.556 -4.592 -11.629 -16.221 535 -242 39.091 -16.463 31/12/2004 Dépréciations -407 -407 -407 Valeurs nettes Valeurs brutes Amortissements Dépréciations -407 1.397 20.531 21.928 6.396 31.754 38.150 -4.182 -10.871 -15.053 293 480 -159 22.221 38.630 -15.212 -407 Valeurs nettes 1.807 20.883 22.690 321 -407 23.011 41 ANNEXE N° 15 (EN MILLIERS D’EUROS) 2004 Augmentations Diminutions Autres 2005 EVOLUTION DES IMMOBILISATIONS D'EXPLOITATION ET HORS EXPLOITATION Valeurs brutes Immobilisations incorporelles d'exploitation Droits au bail et fonds commerciaux Logiciels 4.999 4.999 Autres 1.397 1.397 sous-total 6.396 6.396 Immobilisations corporelles d'exploitation Terrains Constructions Parts de SCI Autres 1.825 8.083 12.509 9.337 679 424 -247 -11 8.702 -395 -8.746 1.814 17.217 12.933 196 -642 -55 55 32.160 535 sous-total Immobilisations hors exploitation Amortissements et dépréciations Immobilisations incorporelles d'exploitation Droits au bail et fonds commerciaux Logiciels 31.754 480 1.103 -4.589 -2 -408 -4.999 Autres Immobilisations corporelles d'exploitation Terrains Constructions Autres -4.589 -2 -408 -4.999 -3.856 -7.015 -800 -12 247 12 -7.049 6.844 -11.458 -171 -10.871 -812 259 -205 -11.629 -159 -8 -75 -242 Immobilisations hors exploitation ANNEXE N° 16 IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION - VENTILATION DES CONSTRUCTIONS (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 Valeurs brutes Amortissements et déprécations Valeurs nettes Constructions Façades non destructibles Façades / couverture / étanchéité Fondations / ossatures Ravalement Equipements techniques Aménagements intérieurs 366 928 2.945 -404 -960 366 524 1.985 2.197 10.781 -1.277 -8.817 920 1.964 TOTAI 17.217 -11.458 5.759 ANNEXE N° 17 COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 42 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 Autres actifs et emplois divers Comptes de régularisation 46.391 118.019 22.470 103.457 TOTAL 164.410 125.927 C R É D I T C ANNEXE N° 18 AUTRES ACTIFS ET EMPLOIS DIVERS Instruments conditionnels achetés Règlement d'opérations sur titres Promotion immobilière Autres stocks et emplois divers Débiteurs divers Créances douteuses nettes Créances rattachées TOTAL Comptes d'encaissement Comptes d'ajustement Comptes d'écart Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués Charges constatées d'avance Produits à recevoir Primes d'émission restant à étaler Autres charges à répartir Autres comptes de régularisation TOTAL 31/12/2005 Banques centrales, CCP Comptes et emprunts à vue à terme Autres sommes dues Dettes rattachées TOTAL Dont entreprises liées Dont réseau Banques Populaires P É R A T I F 31/12/2004 770 9.280 553 916 36.293 21.001 48 46.391 22.470 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 48.187 139 41.942 2.894 4.207 38.855 3.597 3.583 2.200 33.676 4.256 20.140 17.800 118.019 103.457 ANNEXE N° 20 BANQUE CENTRALE, CCP ET DETTES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT O (EN MILLIERS D’EUROS) ANNEXE N° 19 COMPTES DE RÉGULARISATION - ACTIF O (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 262.652 794.467 282.245 984.963 6.494 7.984 1.063.613 1.275.192 564.487 190.783 531.700 187.997 43 ANNEXE N° 21 DÉTAIL DES RESSOURCES INTERBANCAIRES (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 A vue Comptes ordinaires créditeurs Comptes et emprunts Valeurs données en pension livrée Titres donnés en pension livrée 262.652 TOTAL 262.652 31/12/2004 A terme Total A vue A terme 262.652 664 361 282.245 664.361 130.106 130.106 794.467 1.057.119 282.245 Total 630.540 282.245 630.540 354.423 354.423 984.963 1.267.208 ANNEXE N° 22 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE - PASSIF 31/12/2004 Comptes et emprunts • à vue • à terme 2.655.750 895.224 2.415.138 439.918 42.287 10.782 37.925 7.805 3.604.043 2.900.786 Dépôts de garantie Autres sommes dues Dettes rattachées TOTAL ANNEXE N° 23 DÉTAIL DES COMPTES DE LA CLIENTÈLE - PASSIF (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 A vue Comptes d'épargne à régime spécial Comptes et emprunts Emprunts auprès de la clientèle financière Valeurs données en pension livrée Titres donnés en pension livrée 625.839 2.029.911 TOTAL 2.655.750 A terme 31/12/2004 Total 121.783 309.902 100 747.622 2.339.813 100 463.439 463.439 895.224 3.550.974 A vue A terme 531.461 1.883.677 2.415.138 114.278 270.540 645.739 2 154.217 55.100 55.100 439.918 2.855.056 ANNEXE N° 24 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 44 Total (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables dont : - souscrits par des établissements de crédit dont : - souscrits par la clientèle financière dont : - souscrits par la clientèle Obligations émises Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 20.138 15.495 1.982.371 887.540 329.729 765.102 491.886 2.034.769 426.199 786.331 822.239 515.746 42.788 41.475 TOTAL 2.537.183 2.607.485 C R É D I T C ANNEXE N° 25 COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS O O P É R A T 31/12/2005 31/12/2004 70.382 118.907 77.329 144.077 TOTAL 189.290 221.406 ANNEXE N° 26 Instruments conditionnels vendus Règlement d'opérations sur titres Impôts différés passifs Dettes de titres Versement restant à effectuer sur titres non libérés Créditeurs divers Subvention d'investissement Fonds publics affectés Dettes rattachées TOTAL (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 177 628 204 2.385 3.957 65.621 1.285 73.455 1.785 2.136 72.168 79.465 ANNEXE N° 27 COMPTES DE RÉGULARISATION - PASSIF Comptes d'encaissement Comptes d'ajustement Comptes d'écart Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués Produits constatés d'avance Charges à payer Autres comptes de régularisation TOTAL F (EN MILLIERS D’EUROS) Autres passifs Comptes de régularisation AUTRES PASSIFS I (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 38.143 43.287 568 791 5.263 26.030 48.680 913 4.931 21.421 72.957 118.907 144.077 45 ANNEXE N° 28 SYNTHÈSE DES DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS (EN MILLIERS D’EUROS) 2004 Augmentations Diminutions Autres 2005 Provisions déduites de l'actif Dépréciations pour créances douteuses Dépréciations pour risques de marché Provisions pour risques pays 81.275 10.591 16.685 1.387 -13.900 -5.424 727 1 270 84.787 7.824 TOTAL DES DÉPRÉCIATIONS 91.866 18.072 -19.324 1.997 92.611 4.333 -1.082 246 2.467 2 195 373 700 139 -231 -1.676 -72 5.446 373 715 858 7.046 3.407 -2.989 -72 7.392 Provisions de passif Provisions pour risques de contrepartie Provisions pour risques de dépréciation Provisions pour charges d'exploitation Provisions pour engagements sociaux Provisions exceptionnelles TOTAL DES PROVISIONS DE PASSIF TOTAL 21.479 -22.313 EFFET RÉSULTAT : 834 ANNEXE N° 29 PROVISIONS DE PASSIF Provisions pour risques de contrepartie Provisions sur engagements hors bilan Provisions pour risques pays Provisions sectorielles Provisions pour litiges clientèle Autres provisions clientèle Provisions pour engagements sociaux CAR Indemnités de fin de carrière Médailles du travail FCR Mutuelles Autres (EN MILLIERS D’EUROS) 2004 Diminutions Autres variations 2005 126 1.430 2.777 505 1.690 -956 1.935 3.511 4.333 2.195 -1.082 5.446 1.312 1.155 139 -1.582 -94 270 -342 858 2.467 139 -1.676 -72 858 Provisions pour risques de dépréciation Portefeuille titres et instruments financiers à terme Immobilisations financières Promotion immobilière Autres actifs Provisions pour charges futures d'exploitation Provisions pour impôts et taxes Autres provisions d'exploitation Augmentations -126 373 373 373 373 33 213 246 700 700 -33 -198 -231 7.046 3.407 -2.989 715 715 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Provisions pour restructurations exceptionnelles Autres provisions exceptionnelles TOTAL 46 -72 7.392 C R É D I T C O ANNEXE N° 30 Opérations interbancaires -Douteux -Douteux compromis Opérations avec la clientèle et crédit-bail -Douteux -Douteux compromis Portefeuille titres et débiteurs divers -Douteux -Douteux compromis TOTAL DES ENCOURS DOUTEUX -DOUTEUX -DOUTEUX COMPROMIS P É R A T F Valeurs brutes Dépréciations 31/12/2004 Valeurs nettes 10 10 150.629 19.025 131.604 337 -84.450 -8.526 -75.924 -337 337 -337 150.976 19.035 131.941 -84.787 -8.526 -76.261 Valeurs brutes Dépréciations 10 10 10 10 66.179 10.499 55.680 146.647 21.824 124.823 434 -80.841 -7.797 -73.044 -434 434 -434 147.091 21.834 125.257 -81.275 -7.797 -73.478 66.189 10.509 55.680 Valeurs nettes 10 10 ANNEXE N° 31 65.806 14.027 51.779 65.816 14.037 51.779 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 DETTES SUBORDONNÉES 31/12/2004 Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dépôts de garantie à caractère mutuel Dettes rattachées 171.791 22.868 17.863 4.080 171.791 22.868 15.961 4.098 TOTAL 216.602 214.718 ANNEXE N° 32 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX I (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 COUVERTURE DES ENCOURS DOUTEUX O (EN MILLIERS D’EUROS) 2004 Augmentations Diminutions Autres Variations 2005 Fonds pour Risques Bancaires Généraux Fonds Régionaux de Solidarité 10.220 3.096 2.304 10.220 5.400 TOTAL 13.316 2.304 15.620 47 CAPITAUX PROPRES SOCIAUX ANNEXE N° 33 (EN MILLIERS D’EUROS) Capital (1) Capitaux propres au 31/12/03 avant affectation Résultat au 31-12-03 Distribution Capitaux propres au 31/12/03 après affectation Augmentation de capital Ecart de conversion Changements de méthode Dotation nette aux prov. réglementées Dotation nette au FRBG Autres variations Capitaux propres au 31/12/04 avant affectation Résultat au 31-12-04 Distribution Capitaux propres au 31/12/04 après affectation Augmentation de capital Ecart de conversion Changements de méthode Dotation nette aux prov. réglementées Dotation nette au FRBG Autres variations Capitaux propres au 31/12/05 avant résultats Résultat au 31-12-05 Capitaux propres au 31/12/05 après résultats Primes d’émission Prov. Réglem. & subv. Inv. Ecart de rééval. Réserves et report à nouveau Capitaux propres hors FRBG FRBG 190.369 66.106 1.534 51.173 25.737 -4.090 309.182 25.737 -4.090 9.742 318.924 25.737 -4.090 190.369 66.106 1 534 72.820 330.829 9.742 340.571 42.411 42.411 42 411 -183 -183 -240 -1.155 71.482 -1.155 371.662 -183 -240 3.574 -1.155 384.978 21.351 -5.208 21.351 -5.208 87.625 387.805 -240 3.574 232.780 232.780 66.106 66.106 1.294 1.294 58.230 -2 815 456 291.010 291.010 66.106 66.106 1.750 1.750 13.316 21.351 -5.208 13 316 401.121 58.230 58.230 -2.815 456 2.304 -2.815 456 2.304 15.620 459.296 84.810 443.676 25.069 25.069 109.879 468.745 25.069 15.620 (1) composition du capital au 31/12/2005 : 3.262.076 parts A, 10.111.203 parts B, 5.709.315 parts C, toutes les parts ayant une valeur unitaire de 15,25 €. 48 Capitaux propres 484.365 C R É D I T C O O P É ANNEXE N° 34 R A T I F (EN EUROS) Affectation du résultat Montant Proposition d'affectation du résultat Détermination du résultat à affecter - BENEFICE de l'exercice - Report à nouveau BENEFICIAIRE - Prélèvement sur la réserve statutaire Résultat BENEFICIAIRE à affecter 25.068.902 2.127.107 27.196.009 Affectation du résultat bénéficiaire - Réserve légale (15% de 25.068.901,66 ) - Réserve statutaire - Réserve spéciale d'investissement - Autres réserves - Dividendes parts B - Dividendes parts C - Ristourne - Report à nouveau BENEFICIAIRE 3.760.335 10.000.000 189.349 4.056.873 2.319.366 450.000 6.420.086 Total 27.196.009 ANNEXE N° 35 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT Engagements de financement donnés Aux établissements de crédit A la clientèle - Ouverture de crédits documentaires - Autres ouvertures de crédits confirmés - Autres engagements TOTAL Dont entreprises liées 31/12/2004 128.688 438.344 19.379 413.292 5.673 130.540 318.902 18.470 282.055 18.377 567.032 128.688 449.442 130.540 ANNEXE N° 36 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 ENGAGEMENTS DE GARANTIE Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit - confirmation d'ouverture de crédits documentaires - autres garanties 31/12/2004 1.657 228 1.429 1.613 435 1.178 D'ordre de la clientèle - cautions immobilières - cautions administratives et fiscales - autres cautions et avals donnés - autres garanties données 1.160.318 14.902 31.956 328.432 785.028 1.017.476 14.936 36.967 259.758 705.815 TOTAL 1.161.975 1.019.089 448.873 194.865 350.033 173.808 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit Dont entreprises liées 49 ANNEXE N° 37 (EN MILLIERS D’EUROS) OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME notionnel et juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux Contrats de change Actifs financiers Opérations de gré à gré Accords de taux futurs Swaps de taux Autres contrats à terme 31/12/2005 Couverture Autres opérations 100 2.000 2.100 6.100 6.100 9.231 9.331 2.000 9.231 11.331 6.661 12.761 6.661 12.761 2.633.314 40.000 2.673.314 2.841.206 2.841.206 2.633.314 40.000 2.673.314 2.841.206 2.841.206 240.065 215.199 240.065 215.199 30.055 30.055 Contrats de change à terme Swaps cambistes - à recevoir - à livrer Swaps financiers - à recevoir - à livrer Autres contrats de change - à recevoir - à livrer TOTAL opérations fermes Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux - achetées - vendues Options de change - achetées - vendues Autres options - achetées - vendues Opérations de gré à gré Options de taux - achetées - vendues Options de change - achetées - vendues Autres options - achetées - vendues TOTAL opérations conditionnelles TOTAL instruments financiers et change à terme 50 31/12/2004 2.642.645 Total 4.187 1.552 4.187 1.552 461.003 461.003 503.003 36.369 8.842 Couverture Autres opérations Total 222..853 211.379 222.853 211.379 30.055 434.232 464.287 3.145.648 2.884.022 434.232 3.318.254 36.369 8.842 16.222 6.377 16.222 6.377 7.342 8.810 7.342 8.810 45.211 45.211 38.751 38.751 45.211 45.211 38.751 38.751 3.190.859 2.922.773 2.687.856 503.003 434.232 3.357.005 C R É D I T ANNEXE N° 38 C O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 CLASSIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME PAR PORTEFEUILLE Micro couverture Opérations fermes Accords de taux futurs Swaps de taux Swaps de taux et de devises Autres contrats à terme Opérations conditionnelles Options de taux achetées Options de taux vendues Macro couverture Position ouverte Trading Total 2.194.335 438.979 40.000 2.673.314 2.194.335 438.979 40.000 2.673.314 36.369 8.842 45.211 TOTAL 2.239.546 36.369 8.842 45.211 438.979 40.000 2.718.525 31/12/2004 Micro couverture Opérations fermes Accords de taux futurs Swaps de taux Swaps de taux et de devises Autres contrats à terme Opérations conditionnelles Options de taux achetées Options de taux vendues TOTAL Macro couverture Position ouverte Trading Total 2.841.206 30.055 2.841.206 30.055 2.871.261 2.871.261 16.222 6.377 22.599 16.222 6.377 22.599 2.893.860 2.893.860 ANNEXE N° 39 (EN MILLIERS D’EUROS) INFORMATIONS SUR OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ Informations sur instruments dérivés Nature des contrats de gré à gré 2005 Montant notionnel ( dont instruments conditionnels ) Ventilation par durée résiduelle (hors instruments cond. vendus) < 1 an < 1 an et > 5 ans > 5 ans Coût de remplacement brut Positif Négatif Risque de crédit potentiel des opérations Risques de crédit des contrats négociés de gré à gré Pondération Coût de remplacement brut positif Coût de remplacement net positif Risque de crédit potentiel Equivalent risque de crédit avant sûretés Sûretés Equivalent risque de crédit après sûretés Contrats sur taux d'intérêt sur taux de change 2.718.526 45.211 459.829 1.456.657 872.281 380.747 458.812 1.017 51.562 19.977 10.073 3.335 4.150 4.639 Etab. de crédit 20 % 51.561 38.337 12.130 50.467 34.251 16.216 Clientèle 50 % 3.337 3.337 2.581 5.918 5.918 51 ANNEXE N° 40 (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 REVENUS DES TITRES A REVENU VARIABLE 2004 Dividendes reçus sur titres de placement Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés 12.518 8.877 TOTAL 12.518 8.877 ANNEXE N° 41 RÉSULTAT SUR PORTEFEUILLE DE PLACEMENT Dépréciations Reprises de dépréciations Moins-values de cession Plus-values de cession Autres éléments TOTAL (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 Placement TAP 2004 Total Placement TAP -854 2.023 -1.539 8.554 -620 -120 -974 2.023 -1.539 8.554 -620 -632 214 -128 7.479 -513 -240 118 -872 332 -128 7.479 -513 7.564 -120 7.444 6.420 -122 6.298 ANNEXE N° 42 (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 COMMISSIONS Charges Produits 2004 Net Charges Produits Net Opérations de trésorerie et interbancaire Opérations sur moyens de paiement Opérations avec la clientèle Opérations sur titres Opérations de change Engagements hors-bilan Prestations de services financiers Activités de conseil -1.047 -14.721 -2.121 917 17.011 23.071 554 140 -130 2.290 20.950 554 140 -752 -15.526 -1.945 837 16.711 22.527 526 135 85 1.185 20.582 526 135 -840 12.220 1.161 11.380 1.161 -656 11.811 587 11.155 587 TOTAL -18.729 55.074 36.345 -18.879 53.134 34.255 ANNEXE N° 43 CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION Frais de personnel Salaires et traitements Charges de retraite et assimilées Autres charges sociales Intéressement des salariés Participation des salariés Impôts et taxes liés aux rémunérations (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 2004 -43.073 -5.823 -25.222 -37.947 -7.605 -22.117 -1.469 -8.520 -1.289 -8.238 Sous total ‘’Frais de personnel’’ -84.107 -77.196 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes Autres charges générales d'exploitation -3.765 -47.500 -3.536 -41.189 Sous total ‘’Autres charges d'exploitation’’ -51.265 -44.725 -135.372 -121.921 TOTAL 52 Total C R É D I T C ANNEXE N° 44 O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 CHARGES DE RETRAITES ET ASSIMILÉES Droits liquidés sur la période Droits acquis sur la période Coût financier Rendement brut attendu des actifs Variation des frais de gestion Versement de la période au fonds Frais sur versements Modification de régime comptabilisée sur la période Ecarts actuariels enregistrés sur la période Autres éléments Variation enregistrée en résultat Ecart actuariel sur engagements Engagement brut -480 432 346 -2.432 -239 38 282 -370 248 592 Ecart actuariel / rendement des actifs Autres écarts actuariels Variation des écarts actuariels non enregistrés Actifs en couverture 592 -151 Engagement net -2.912 432 346 -239 38 131 -370 -2.822 -2.574 592 20 20 20 612 Modification de régime intervenue dans la période Autres éléments 1.138 1.138 Autres variations non comptabilisées 1.138 1.138 53 ANNEXE N° 45 (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 Dépréciations Dépréciations affectées Encours interbancaires Encours sur la clientèle Titres et débiteurs divers -16.605 -16.605 Provisions Engagements hors-bilan Provisions générales Provisions risques-pays TOTAL COÛT DU RISQUE -2.195 2004 Reprises Pertes non Récupérations nettes couvertes sur de par créances dépréciations provisions amorties 6.362 97 6.459 -2.195 1.867 126 1.993 -18.800 8.452 -747 273 -747 273 -747 273 Net Dépréciations Reprises Pertes non Récupérations nettes couvertes sur de par créances dépréciations provisions amorties -10.717 97 -10.620 -14.229 -434 -14.663 1.335 -1.588 1.396 1.335 -1.588 1.396 -328 126 -202 -683 -683 3.347 570 3.917 -10.822 -15.346 5.252 dont: - reprises de dépréciations devenues sans objet - reprises de dépréciations utilisées 8.451 7.361 5.252 6.852 total reprises - pertes couvertes par des provisions 15.812 -7.361 12.104 -6.852 8.451 5.252 reprises nettes ANNEXE N° 46 - I M P Ô T S S U R L E S B É N É F I C E S L'impôt sur les bénéfices s'élève à 7.996 m€, y compris les contributions permanente (1,5 %) et sociale (3,3 %). 54 Net -13.086 -434 -13.520 2.664 570 3.234 -1.588 1.396 -10.286 C R É D I T C O O P É R A T I F RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES FILIALES ET LES PARTICIPATIONS - EXERCICE 2005 SOCIÉTÉS OU GROUPES DE SOCIÉTÉS Capital (EN EUROS) Capitaux propres autres que le capital Valeur Quote-part d’inventaire de capital des titres détenu détenus Prêts et Dividendes avances Montant des Chiffre Bénéfice net encaissés cautions et consentis d’affaires ou perte par la par la avals fournis du dernier du dernier société au société et par la exercice exercice cours de non société remboursés l’exercice A) RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR EXCÈDE 1 % DU CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ ASTREINTE À LA PUBLICATION I - FILIALES (50 % AU MOINS DU CAPITAL DÉTENU PAR LA SOCIÉTÉ) ECOFI INVESTISSEMENTS 4.445.154 3.540.616 99,09% 21.779.467 - - 32.870.265 4.403.869 3.719.258 INTERCOOP 4.000.000 17.913.720 100,00 % 21.532.525 231.673.060 - 47.470.628 1.883.381 1.000.000 BTP BANQUE 19.215.000 37.854.621 99,95 % 19.056.093 100.069.944 16.499.084 41.774.977 5.923.308 - BTP CAPITAL INVESTISSEMENT 14.073.752 2.333.372 79,42 % 9.209.458 - - 720.332 3.320.197 3.157.230 GIE-USCC 2.185 - 15.300.000 - 54,53 % 8.343.090 - - 29.915.068 COOPAMAT 4.000.000 1.008.295 100,00 % 4.932.325 151.963.311 - 79.255.649 72.845 - BATINOREST 9.065.000 21.354 .000 94,88 % 16.708.004 7.021.393 - 59.706.008 1.785.000 725.214 SICOMI-COOP 4.573.800 4.504.166 51,70 % 4.294.780 31.911.375 61.006 151.880 207.028 14.404.294 - - II - PARTICIPATIONS (10 % À 50 % DU CAPITAL DÉTENU PAR LA SOCIÉTÉ) ESFIN 38.277.228 3.146.453 37.58 % 15.228 844 - - 720.280 670.175 BISE (ESTIMATION) 21.248.313 8.442.000 46,66 % 19.881.805 - - 30.074.610 328.000 - IRD - (EX SDR NORD PAS DE CALAIS) 26.604.677 14.304.000 28.92 % 5.652.172 148.602.875 - 1.282.219 840.000 403.636 4.499.593 109.163 - 476.487 4.445.025 - - 104.130 B) RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES OU PARTICIPATIONS I - FILIALES NON REPRISES AU § A a) Filiales françaises (ensemble) b) Filiales étrangères (ensemble) II - PARTICIPATIONS NON REPRISES AU § A a) Sociétés françaises (ensemble) b) Sociétés étrangères (ensemble) 55 RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur : • le contrôle des comptes annuels de la société Crédit Coopératif S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ; • la justification de nos appréciations ; • les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. I OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note I.1 de l’annexe qui expose les changements de méthodes relatifs au provisionnement des risques de crédit en application du règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, au provisionnement des engagements sociaux suite à la recommandation n°2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité et à l’approche par composant sur les immobilisations en application du règlement n°2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable. II JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS • une prise de connaissance et des tests de la procédure suivie par la société pour identifier les risques concernés et procéder à leur estimation, • une estimation indépendante comparée avec celle de la société, • un examen des événements postérieurs venant corroborer l’estimation. • Votre société détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note I.3 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments financiers, et notamment aux méthodes de valorisation. Nous avons procédé à l’appréciation des approches retenues par votre société sur la base des éléments disponibles à ce jour et mis en œuvre des tests pour vérifier par sondage l’appréciation de ces méthodes. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Paris La Défense et Paris, le 21 mars 2006 KPMG Audit Département de KPMG S.A. Rémy Tabuteau Associé Sofideec Baker Tilly En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Changements comptables • Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite. Pierre Faucon Associé Estimations comptables • Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note I.3 de l’annexe. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation de ces provisions s’est fondée sur : 56 Christian Alibay Associé C R É D I T C O O P É R A T I F RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter notre rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Conventions autorisées au cours de l’exercice Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article 92 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L 225-38 du Code de commerce. Paris La Défense et Paris, le 21 mars 2006 KPMG Audit Département de KPMG S.A. Rémy Tabuteau Associé SOFIDEEC Baker Tilly Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice. Pierre Faucon Associé • Convention de mise à disposition de moyens avec Ecofi Investissements Nature et objet La convention initialement conclue entre Efigestion et la Caisse Centrale de Crédit Coopératif le 24 novembre 1990 a été prorogée par une convention signée le 13 décembre 2004 afin de tenir compte des fusions-absorption intervenues dans le Groupe. Aussi, le Crédit Coopératif poursuit l’engagement à apporter à Ecofi Investissements les moyens nécessaires à son fonctionnement, notamment en personnel, locaux et matériels. Christian Alibay Associé Modalités Les refacturations effectuées à ce titre pour l'exercice 2005 se sont élevées à €. 767 727. Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. 57 RAPPORT DE GESTION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF 58 G L’exercice 2005 aura été marqué pour le Groupe Crédit Coopératif par des avancées significatives dans ses projets et dans ses activités. R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F CAP 2008 - GRANDIR ENSEMBLE LE PLAN À MOYEN TERME DU CRÉDIT COOPÉRATIF Le premier Plan à Moyen Terme du Crédit Coopératif a été soumis à son Conseil d’Administration le 17 juin 2005, avant d’être présenté à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Il s’agit d’un plan pour l’ensemble du Groupe Crédit Coopératif, destiné à éclairer l’avenir et dont l’objet est de fixer les objectifs de développement pour les années 2006 à 2008. Il constitue aussi une base pour nourrir le Plan Stratégique Groupe Banque Populaire adopté au cours de l’exercice. Il a été préparé de façon participative par des groupes de travail qui ont mobilisé plus d’une centaine de collaborateurs du Groupe. Ce plan prend en compte les enjeux qui sont : • un environnement macro-économique peu favorable, • un environnement concurrentiel exacerbé, • des attentes croissantes des clients sociétaires, ce qui nous oblige à renforcer le travail sur nous-mêmes afin de garantir le maintien de notre rentabilité (PNB et productivité) en profitant des marges de manœuvres internes. La vocation du Crédit Coopératif a été ainsi précisée : "Une banque différente, fière de ses valeurs et de son engagement coopératif qui, grâce à l’adhésion de ses sociétaires et de ses collaborateurs à son projet, met sa capacité d’innovation et sa rentabilité au service d’une économie sociale de marché faisant toute sa place à l’entreprise et à la solidarité. Construisant à cette fin des partenariats en France et en Europe, elle est la banque des utopies maîtrisées. Le Crédit Coopératif est le fer de lance de cette stratégie dans le Groupe Banque Populaire". Quatre ambitions ont été définies : 1. un acteur incontournable sur nos cœurs de cible et un développeur de nouveaux territoires 2. les partenariats : le levier de notre développement 3. développer la performance opérationnelle au service de nos projets 4. s’organiser et mobiliser les compétences pour agir ensemble et une opportunité : se mobiliser avec le Groupe Banque Populaire. Des groupes de travail ont été mis en place pour préparer la mise en œuvre du Plan à Moyen Terme sur : - le réingenering de la filière crédit - la politique multicanal - les ressources humaines - les partenariats - l’amélioration de la productivité. Un point est fait régulièrement devant le Conseil d’Administration. 59 ACTIVITÉ CONSOLIDÉE Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Coopératif a été élargi à tous les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif soit 15 établissements de crédit dont Edel et Batinorest. Les chiffres présentés ci-après correspondent à ce périmètre. COLLECTE - RESSOURCES BANCAIRES (hors dettes rattachées) L’encours des ressources bancaires et capitaux gérés dans les OPCVM atteint 11,7 milliards d’euros à la fin de l’exercice 2005, en progression de 13,1 % sur le 31 décembre 2004. Les ressources bancaires de la clientèle, y compris les titres de créances négociables (mais hors titres et valeurs donnés en pension) atteignent 5,9 milliards d’euros au 31 décembre 2005 contre 5,5 milliards d’euros au 31 décembre 2004. Par catégorie de ressources, on relève une progression de 11,4 % des dépôts à vue, de 15,8 % de l’encours d’épargne et de 2 % des ressources rémunérées dont les titres de créances négociables. CREDITS (hors créances rattachées) Les versements de nouveaux crédits d’investissement en faveur des clients du Crédit Coopératif et de ses filiales exclusives s’élèvent à 1.012 millions d’euros, en progression de plus de 24 % sur 2004. L’encours de crédits à la clientèle atteint 5,1 milliards d’euros, en progression de 11,8 %, grâce au dynamisme des crédits à moyen et long terme (+ 11,1 %). Les engagements hors bilan en faveur de la clientèle (ouverture de crédits confirmés, avals et cautions) représentent un montant de 2.811 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre 2.405 millions d’euros au 31 décembre 2004. LA MESURE DES RISQUES DU GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF MAITRISE DES RISQUES La maîtrise des risques du Crédit Coopératif repose sur des principes d’organisation et des dispositifs qui s’inscrivent dans les principes fondamentaux de la gestion bancaire, formalisés par le règlement 97-02 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF). Ces principes et ces dispositifs sont repris dans une charte de contrôle interne, approuvée par le Comité d’Audit. Cette charte, conforme à celle établie pour le Groupe Banque Populaire : • veille à une stricte indépendance des filières de risques par rapport aux hiérarchies opérationnelles, • impose au sein même de chaque unité qu’un dispositif de contrôle interne couvre chaque nature de risque. La situation du dispositif de maîtrise et d’évaluation des risques fait l’objet d’informations régulières à différents comités dédiés. Il s’agit principalement des comités du Conseil d’Administration : Comités d’Audit et des Risques, ainsi que de ceux, opérationnels relevant la Direction Générale : Comité des Grands Risques et Sécurité 60 Informatique. Ce suivi pyramidal permet d’assurer une pertinence, une cohérence et une permanence des dispositifs de surveillance. Tous les processus détaillés ci-dessus trouvent une traduction pour les sociétaires dans le rapport annuel du Président du Conseil d’Administration sur les procédures de contrôle interne du Crédit Coopératif. Dans le cadre du chantier piloté par la Banque Fédérale des Banques Populaires, le Crédit Coopératif mène d’importants travaux pour intégrer dans son organisation l’ensemble des outils et des principes définis par le nouvel accord Bâle II. Il mobilise largement les moyens des équipes informatiques et de risques. Les premières mises en place opérationnelles ont été réalisées au cours de l’année 2005. Le nouveau règlement sur le contrôle interne, CRBF 97-02 modifié, applicable à partir du 1er janvier 2006, a conduit à définir fin 2005 une nouvelle organisation du dispositif de contrôle interne du Groupe Crédit Coopératif. Elle passe par une complète séparation de l’audit, du contrôle permanent et s’articulant lui-même en filières de contrôles des risques par nature : crédit, marchés, opérationnels, conformité. RISQUES DE CREDIT Approbation des engagements Chaque décision de crédit est prise sur des principes identiques, quel que soit l’établissement du Groupe Crédit Coopératif : • tout engagement est soumis préalablement à une autorisation, • les autorisations sont accordées par le siège ou par les agences dans le cadre de délégations adaptées qui dépendent de la nature et du niveau des concours demandés, • les demandes de crédits sont montées à partir d’un cadre de dossier structuré adapté à chaque nature de clientèle, • le Département des Engagements assure l’analyse des dossiers de son ressort et contrôle les décisions des agences. Il agit en toute indépendance des filières commerciales. Il mène des études sectorielles et assure la cohérence de la politique de crédit définie par la Direction Générale, • les autorisations sont à échéance au plus de douze mois ; les situations sont revues au moins annuellement. Contrôle des risques Un dispositif étagé permet un suivi rapproché du risque de crédit. Les agences disposent d’outils d’information leur permettant de vérifier au quotidien le respect des autorisations. Ce suivi est complété par des contrôles de second niveau exercés, dossier par dossier, par le Département des Engagements, à partir de dispositifs d’alertes qui lui sont propres. Au moins une fois par mois, toutes les positions en dépassement sont revues dans le cadre d’échanges d’informations avec chacune des agences. Ces contrôles sont eux-mêmes complétés par des missions de l’Inspection Générale du Groupe pour le compte de la Direction Générale. Les dossiers sensibles sont suivis par un "comité des affaires difficiles" qui se réunit chaque semaine et décide, en concertation avec les services techniques, des orientations à suivre. Une cotation interne est attribuée à chaque client. Basée sur l’analyse de la qualité intrinsèque du client ainsi que sur la nature des encours et des garanties, elle permet de suivre les évolutions de la qualité du fonds de commerce. Elle est un outil important d’orientation de la politique de crédit. G La Direction Générale est informée par un reporting détaillé : • de l’évolution globale de la qualité des encours de crédit, • de la qualité des plus gros encours, • de la situation détaillée des clients avec plus de 380.000 € d’encours, dépassant leur autorisation. Ventilation qualitative du portefeuille de crédits au 31/12/2005 Risque ordinaire 32,6 % Risque médiocre 1,4 % Pré-contentieux 0,1 % Très bonne qualité 7,2 % R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F ACTIVITÉS DE MARCHÉS Les risques pris par le Crédit Coopératif dans le cadre de ses activités de marchés proviennent de l’achat d’obligations privées, classées en portefeuille d’investissement, d’une durée inférieure à deux / trois ans, et de prises de positions sur les marchés financiers. Si les risques pris sont restés limités, la politique menée a été cependant plus active par rapport à 2004. En effet, le Crédit Coopératif a décidé de se positionner en direct ou via des OPCVM sur un portefeuille d’actions françaises et internationales. En outre, l’exposition à la gestion alternative a été renforcée. Ces décisions ont permis d’accroître les résultats de l’activité financière. Une cellule middle-office effectue les contrôles nécessaires et présente les résultats des valorisations lors de comités financiers très fréquents. RISQUES DE TAUX ET DE LIQUIDITE Bonne qualité 58,7 % En coordination avec les équipes de la Banque Fédérale des Banques Populaires, le Crédit Coopératif mène un important chantier pour implanter l’environnement technique et organiser son suivi des risques de crédit conformément aux principes définis par le nouvel accord Bâle II. Le chantier est entré dans une phase opérationnelle au cours de l’année 2005. D’ores et déjà, une large part de notre clientèle a fait l’objet d’une notation issue des nouveaux outils intégrant cette nouvelle approche des risques. Le système de notation Bâle II systématise l’attribution de notes aux clients selon des informations objectives, financières et économiques. Les clients de grande taille ("Corporate") font l’objet d’une revue de leur note par le gestionnaire au moins une fois par an. Pour les autres clientèles ("Retail"), la note est revue chaque mois. Ce nouvel environnement renforce le pilotage des risques de crédit et dote le Crédit Coopératif de bases d’informations sur ses clients plus précises permettant de mener des analyses plus fines de son portefeuille. Ventilation sectorielle du portefeuille de crédits au 31/12/2005 Assoc. Divers 1% Entreprises 31 % Distribution 23 % Collectivités, Syndicats, Mutualités 2% Institutionnels 1% Logement Social 5% Maritime, Agro-Alimentaire 2% Assoc. Sanitaire et Social 22 % Particuliers 8% Assoc. Culture, Loisirs 3% Assoc. Formation, Enseignement 2% Le Crédit Coopératif est confronté au risque de taux et de liquidité dans le cadre de son activité courante de collecte de ressources et de distribution de crédits à la clientèle. Le risque de taux est appréhendé selon deux méthodes. La première se fonde sur des impasses à taux fixe dans lesquelles tous les emplois et ressources du bilan et du hors-bilan sont échéancés soit selon leurs dispositions contractuelles (crédits par exemple), soit selon un échéancier basé sur des analyses statistiques mesurant le comportement effectif de nos clientèles (dépôts à vue et épargne). Afin de réduire le risque de taux, un portefeuille d’investissement long terme est constitué. La seconde méthode est celle retenue par la Banque Fédérale des Banques Populaires qui consiste à se fixer des limites en fonction d’évolution de la capacité bénéficiaire et de la marge d’intérêt selon un certain nombre de scénarii d’évolution des taux d’intérêt. Un comité ALM (Adéquation-Actif/Passif) définit les politiques de financement et de couverture des risques. Concernant le risque de liquidité, le Crédit Coopératif est structurellement prêteur sur le marché interbancaire et collecte des ressources dans le cadre de son activité et de ses besoins. Le risque de liquidité est appréhendé sur la base d’un scénario de crise dans lequel les encours de collecte baissent entre 10 % et 25 % sur un an et où les encours de collecte court terme augmentent de 30 % sur un an. Des limites sont fixées selon lesquelles les ressources doivent couvrir au moins 80 % des emplois pour les six prochains mois ainsi que pour l’année N+4. RISQUES OPERATIONNELS Le règlement 97-02 a défini le risque opérationnel comme "le risque résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des évènements extérieurs". Le comité de Bâle prend en compte le risque opérationnel dans le calcul du futur ratio de solvabilité. Afin de faire face à ces nouvelles exigences, le Groupe Banque Populaire a élaboré une charte des risques opérationnels qui détermine trois grandes missions dévolues à la filière risques opérationnels : • Prévention des risques opérationnels, • Contribution à la gestion de ces risques, • Surveillance permanente. 61 Le Crédit Coopératif s’inscrit dans cette charte et procède à la mise en place d’une nouvelle organisation qui répond à la fois aux nouvelles dispositions réglementaires entrées en vigueur au 1er janvier 2006 et permet de remplir les différentes missions de contrôle. Ainsi, une partie de l’équipe de contrôle permanent constituée en 2004 a été affectée courant 2005 spécifiquement aux risques opérationnels. Elle s’appuie sur un réseau de correspondants de contrôle interne dans les unités opérationnelles. En 2005, deux chantiers, s’inscrivant dans des actions Groupe Banque Populaire, ont été lancés : une cartographie des risques opérationnels, une collecte des pertes en vue de la constitution d’un historique de données. En 2005, une première série de données de pertes a été collectée. En liaison avec l’unité chargée des plans de continuité d’activité, un recensement complet des processus a pu être mené à bien. Il servira de base aux travaux de cartographie. Par ailleurs, l’équipe s’est vu confier la centralisation des reportings des unités opérationnelles et le suivi des recommandations énumérées dans les rapports d’audit. La responsabilité de la mise en place et du suivi des plans de continuité d’activité a été confiée à une autre équipe. Deux scénarii de travail ont été retenus : indisponibilité durable du système d’information et/ou indisponibilité des locaux du Siège. Sur cette base, une cartographie des activités a été menée. Elle a permis d’établir un inventaire de l’existant et des besoins afin d’évaluer le nombre de postes de travail de secours par activité. Des cellules de crise, opérationnelle et décisionnelle, ont été constituées. Des exercices ont permis de valider le bon fonctionnement des sites de secours et de repli. Enfin, les procédures de continuité des activités essentielles ont été rédigées. L’année 2006 verra la poursuite du travail de rédaction des procédures, de nouveaux tests et la mise en place d’une méthode de maintenance des plans de continuité. 62 CONFORMITE Le risque de non conformité est défini comme "le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant". Pratiquement, la mise en application à partir du 1er janvier 2006 du règlement CRBF 97-02 modifié est en cours de réalisation conformément aux principes d’organisation du Groupe Banque Populaire. Conformément à cet objectif, une équipe dédiée au risque de non conformité a été constituée et se déploiera progressivement au cours de l’année 2006 par des actions de prévention et de surveillance permanente du risque de non conformité autour de trois axes : déontologie et respect des normes professionnelles, lutte contre le blanchiment d’argent sale et la fraude, et conformité juridique. Plus spécifiquement, s’agissant de son action dans la lutte contre le blanchiment et pour répondre à un contexte réglementaire et légal renforcé en matière de criminalité et de terrorisme, le Groupe Crédit Coopératif a adapté son organisation et ses moyens. Une cellule dédiée a en charge l’ensemble de ces aspects. Elle veille à la performance, à la surveillance et à la sensibilisation des collaborateurs et à la mise à niveau des outils et procédures telle que demandée par la réglementation. G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F UN RESEAU D’ETABLISSEMENTS ARCHITECTURE DU GROUPE Dans le cadre de son activité trois types d’établissements entourent le Crédit Coopératif : > Les filiales directes, dont il détient la majorité, voire la totalité du capital. > Les établissements associés, auxquels il est lié par une convention originale. > Les participations à caractère partenarial, avec lesquelles il entretient un courant d’affaires. Lorsqu’il s’est transformé en société coopérative anonyme de Banque Populaire, en 2003, le Crédit Coopératif a perdu son statut d’organe central. En raison des relations anciennes et étroites qui existaient avec les ex-affiliés du Groupe, et pour leur permettre de poursuivre et de développer dans les meilleures conditions possibles, il a été signé, avec le plein accord du Comité des Etablissements de Crédit et Entreprises d’Investissement, une convention d’association. Au travers de cette association, qui se substitue en quelque sorte à l’affiliation, le Crédit Coopératif s’est engagé à garantir la solvabilité et la liquidité de ses ex-affiliés, devenus " associés " et à leur apporter un soutien administratif et technique. Cette convention a été signée aussi bien par les filiales directes du Crédit Coopératif que par les associés non filiales. Elle ne concerne pas, en revanche, les participations à caractère partenarial. SUIVI DES FILIALES BTP BANQUE Banque professionnelle, la Banque du Bâtiment et des Travaux Publics est le partenaire bancaire de milliers d'entreprises de ces secteurs dont elle connaît parfaitement les besoins spécifiques. Créée en 1919 à l'initiative des chambres syndicales du bâtiment et des travaux publics, elle travaille en étroite relation avec les organisations professionnelles, avec des partenariats forts dont témoigne la composition de son Conseil d'administration. Elle est, en France, la banque spécialisée de ces secteurs, consacrant son activité aux entreprises et institutionnels, avec un réseau de 32 agences. Entrée dans le Groupe Crédit Coopératif en 1996, c'est une société anonyme dont le capital est détenu par le Crédit Coopératif, avec lequel elle est également liée par une convention d'association. 167 personnes sont employées. PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION François Desportes VICE-PRESIDENT Christian Baffy ADMINISTRATEURS • Jean-Pierre Roche * • Fédération Française du Bâtiment Pierre Possémé • Caisse Nationale de Surcompensation du Bâtiment & des Travaux Publics de France Jean-Jacques Raub • Fédération Nationale des SCOP du Bâtiment et des Travaux Publics Jacques Petey • Fédération Française du Bâtiment - Région Paris IDF Georges Rigaud • Caisse de Congés Payés du Bâtiment de la Région de Paris Michel Sénéchal • Société Mutuelle d’Assurance du Bâtiment et des Travaux Publics Alain Sionneau • Crédit Coopératif Jean-Claude Detilleux • Coopamat Jean-Michel Santerne • Inter-Coop Philippe Jewtoukoff • BTP Capital Investissement Gérard Matheron • ECOFI Investissements Eric Marcombes ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES SALARIES Danielle Sawka Richard Gava DIRECTEUR GENERAL Claude Lavisse DIRECTEUR GENERAL DELEGUE André Cadrot COOPAMAT Coopamat est une société par actions simplifiée au capital de 4 millions d'euros, filiale du Crédit Coopératif auquel elle est également liée par une convention d'association. Elle finance en crédit-bail les matériels et véhicules utilisés par les PME-PMI de tous secteurs, les artisans et les associations. Ce produit, vendu par les réseaux du Crédit Coopératif et de BTP Banque, est une solution de financement appréciée par la clientèle du fait de la souplesse des barèmes, de la simplicité et de la rapidité de mise en place des dossiers. Son activité en 2005 s'est élevée à 69,12 millions d'euros. PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION François Desportes ADMINISTRATEURS Jean-Claude Detilleux Bernard Liébart • Nord Financement Daniel Vangulick • Confédération Générale des Scop (CG. Scop) Jean Gautier • Société de Garantie Coopérative et Mutuelle des Industries Métallurgiques, Électriques et Connexes de la Région Rhône-Alpes (Somudimec) Gilles Ramillon • Fédération Française du Bâtiment (FFB) Marie-Renée Bordeau • Crédit Coopératif Philippe Jewtoukoff • Inter-Coop Bernard Labrousse • BTP Banque Claude Lavisse • Sicomi-Coop Alain-Camille Jan DIRECTEUR GENERAL Jean-Michel Santerne INTER-COOP Inter-Coop est une société de crédit-bail immobilier dédiée à l'immobilier professionnel et principalement orientée vers la grande distribution, les adhérents de coopératives de PME-PMI et les associations. Société par actions simplifiée, son capital, 4 millions d'euros, est détenu par le Crédit Coopératif auquel elle est également liée par une convention d'association. En 2005, l’activité de la société a progressé de 21 %. 63 PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION François Desportes CONSEIL D’ADMINISTRATION • Jean-Claude Detilleux • Confédération Générale des Scop (CG. Scop) Jean Gautier • Coopamat Bernard Labrousse • Crédit Coopératif Philippe Jewtoukoff • Fédération des Établissements Hospitaliers et d'Assistance Privés (Fehap) Yves-Jean DUPUIS • Sicomi-Coop Bruno Maillard • Société Coopérative pour la Rénovation et l'Équipement du Commerce (Socorec) Hervé Affret • Société Financière de la Région Île-de-France (Sofirif) Michel Mélé • Société de Garantie Coopérative et Mutuelle des Industries Métallurgiques, Électriques et Connexes de la Région Rhône-Alpes (Somudimec) Gilles Ramillon DIRECTEUR GENERAL Jean-Michel Santerne SICOMI-COOP Sicomi-Coop, depuis la disparition du régime des Sicomi en 1996, consacre son activité principalement à la gestion de son patrimoine et à des extensions d'opérations antérieures. Le Crédit Coopératif réalise désormais ses opérations de crédit-bail immobilier par Inter-Coop. Sicomi-Coop est un établissement associé du Crédit Coopératif. PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION François Desportes ADMINISTRATEURS • Crédit Coopératif Philippe Jewtoukoff • CG Scop Jean Gautier • Conseil Gestion Finance des Coopératives de France Jean Grave • Fédération des Enseignes du Commerce Associé Philippe Antoine • Inter-Coop Jacques Miet • Socorec Hervé Affret DIRECTEUR GENERAL Jean-Michel Santerne ECOFI INVESTISSEMENTS Ecofi Investissements est la société de gestion d'actifs pour compte de tiers du Groupe Crédit Coopératif. Elle gère des OPCVM (Sicav et FCP ouverts ou dédiés) et des mandats pour les clients institutionnels. C'est une société anonyme au capital de 4,4 millions d'euros détenu par le Crédit Coopératif. L'encours géré par les 59 collaborateurs dépasse les 7,5 milliards d'euros. Son offre est distribuée en direct ou via les réseaux Crédit Coopératif et BTP Banque. Ecofi Investissements recherche l'intérêt à long terme de ses clients, les accompagne dans la durée et met en place, avec eux, des solutions répondant à leurs besoins particuliers et tenant compte des évolutions conjoncturelles ou réglementaires. PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Jean-Jacques Raub 64 * Sous réserve de la ratification de la cooptation par l’AGO. ADMINISTRATEURS • André Béquart président d'honneur • Pierre Domin • Banque du Bâtiment et des Travaux Publics Claude Lavisse • BCV Finance (France) Gérard Déjardin-Verkinder • Coopamat Bernard Labrousse • Crédit Coopératif Bruno Maillard • Ides Investissements François Soulage • Fédération Française du Bâtiment Région Paris / Île-de-France Nicole Cuvillier • Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages Alain Bourdelat • Inter-Coop Pierre Valentin • Prima SA Jean Castagné • Sicomi-Coop François Desportes • Société Mutuelle d'Assurances - BTP Pierre-Louis Carron • Syndicat des Entrepreneurs de Construction Paris / Île-de-France Alain Tieles • Union Centrale de Crédit Coopératif Jean Frébourg CENSEURS • Fédération Française du Bâtiment Christian Baffy • Caisse Nationale de Surcompensation du Bâtiment et des Travaux Publics de France Claudine Metz DIRECTEUR GENERAL Éric Marcombes DIRECTEUR GENERAL DELEGUE Catherine Huguel BTP CAPITAL INVESTISSEMENT BTP Capital Investissement, filiale à 80 % du Crédit Coopératif, est une société de capital-risque qui investit en fonds propres dans des PME du bâtiment et des travaux publics et des secteurs connexes à l'occasion de création, d'opération de croissance interne ou externe, ou de transmission. Cette spécialisation, la présence à son capital et à son Conseil d'administration de représentants de la profession, la compétence de ses équipes en font un acteur reconnu sur son marché. Au 31 décembre 2005, son portefeuille était constitué de 44 lignes de participations ou d'obligations convertibles investies dans 41 entreprises ou groupes d'entreprises, et un Fonds Commun de Placements à Risque. PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Dominique de Margerie ADMINISTRATEURS • Crédit Coopératif Alain-Camille Jan • BTP Banque Claude Lavisse • Crédit Foncier Didier Dorgeret • Oseo BDPME Daniel Venon • Fédération Française du Bâtiment (FFB) Bernard Coloos • Inter-Coop François Desportes • UCCC Daniel Pelé G DIRECTEUR GENERAL Gérard Matheron CENSEURS • Placoplâtre Jean-Pierre Clavel • SMA-BTP Pierre-Louis Carron R O U P E C R É D I T C O O P É R A T Les Etablissements Associés sont aujourd’hui au nombre de 14 et se répartissent en trois catégories : • Banque (EDEL SNC) Batinorest est le premier opérateur du Nord Pas-de-Calais pour le financement de l’investissement des entreprises régionales, tant en crédit d'investissement qu'en crédit-bail immobilier. Portée par 34 collaborateurs, son activité, en 2005, a été soutenue, avec 60 millions d'euros d'accords de financement au profit d'une quarantaine d'entreprises. Il s'est récemment installé à Euralille, cœur du quartier d'affaires de Lille. Société anonyme, filiale à 95 % du Crédit Coopératif, il lui est aussi lié par une convention d'association depuis 2003. • Sociétés financières de crédit (CAISSE SOLIDAIRE, GEDEX DISTRIBUTION, SOCIETE FINANCIERE DE LA NEF, SOFINEF et SOCOREC). ADMINISTRATEURS • Conseil Régional Nord Pas-de-Calais • Finorpa Jean-Marie Duvivier • Richard Chabierski • Richard Kurfürst • Crédit Coopératif Alain Millaret • Inter-Coop Jean-Michel Santerne • Coopamat Philippe Bourillon • BTP Banque Marc Baron DIRECTEUR GENERAL Richard Kurfürst BISE La Banque d'Initiatives Socio-Économiques (Bise SA), fondée en 1990 par le ministère polonais des Affaires sociales et du Travail, avec la participation du Crédit Coopératif, intervient en Pologne pour les PMEPMI, les entreprises françaises ou franco-polonaises, les associations, les mutuelles, les collectivités locales, les particuliers et les entreprises du secteur énergétique. En 2004, elle a bénéficié d'un prêt subordonné de la Berd (Banque Européenne de Reconstruction et de Développement) de 8,4 millions euros transformable en actions. En 2005, le Crédit Coopératif a porté sa participation dans la BISE à hauteur de 46,6% à l’occasion d’une augmentation de capital. La Bise est le partenaire privilégié du Crédit Coopératif et du Groupe Banque Populaire dans l'Europe élargie. La Bise, au travers de sa filiale de capital-risque Tise est présente à la Fédération Européenne des Banques Éthiques et Alternatives (Febea). Dans ce cadre, et en partenariat avec la plate-forme des ONG polonaises FIP, elle a rejoint aux côtés du Crédit Coopératif, l'Avise et la Banca Etica italienne, le Bureau européen de la Finance Sociale et Solidaire à Bruxelles, fondé par la Bank für Sozialwirtschaft allemande. PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jacek Kochanowicz PRESIDENT DU DIRECTOIRE Wlodzimierz Grudzinski F SUIVI DES ETABLISSEMENTS ASSOCIES NON FILIALES BATINOREST PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTATION François Desportes I • Sociétés financières de garantie (CMGM, NORD FINANCEMENT, SOFIGARD, SOFINDI, SOFIRIF, SOFISCOP, SOFISCOP SUD-EST, SOMUDIMEC et SOMUPACA). Au titre d’une convention d’association signée en 2003, en accord avec les Autorités de Tutelle, le Crédit Coopératif garantit la solvabilité et la liquidité de chacun de ces établissements,. Il exerce un contrôle de leur organisation et de leur gestion sur le plan réglementaire, juridique, administratif et financier. Il veille en particulier au respect des dispositions du règlement relatif au contrôle interne. Il apporte notamment les services suivants : • Il est leur intermédiaire auprès de la Commission Bancaire pour les aspects réglementaires et déclarations BAFI (Base des Agents Financiers). • Il transmet au Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement (CECEI) toutes les informations relatives au champ d’agrément et veille au respect des déclarations réglementaires. • Il est leur intermédiaire auprès du Fonds de Garantie des Dépôts et, le cas échéant, de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). • Il assure une veille réglementaire et apporte, le cas échéant, une assistance juridique. Il effectue un suivi comptable et prudentiel et leur apporte un soutien dans ces domaines. Enfin, il suit régulièrement leur activité et est généralement membre de leur Conseil d’Administration ou de Surveillance. Il leur apporte également l’assistance de ses services et de son réseau pour contribuer, au mieux des intérêts communs, au développement coordonné de leur activité. BANQUE EDEL La Banque Edel s'adresse principalement aux adhérents du Mouvement E. Leclerc, à ses fournisseurs et aux consommateurs. Elle a créé une gamme de produits et services spécialement destinés aux entreprises de la distribution : traitement des paiements par carte bancaire, implantation de DAB, crédits de fonctionnement, produits de placements... Elle s'intéresse aussi aux particuliers pour lesquels elle a principalement développé une offre spécifique de prêts personnels. SNC gérée en partenariat avec le Mouvement E. Leclerc, Edel emploie 103 personnes. C’est un établissement associé du Crédit Coopératif qui détient 33,94 % de son capital. COGERANTS Galec représenté par Philippe Marquet et Benjamin Voisin Crédit Coopératif représenté par Tanneguy de La Fayolle 65 CAISSE SOLIDAIRE NORD PAS-DE-CALAIS SOCOREC Cet établissement à statut coopératif créé en 1997, avec notamment le concours de la Région Nord Pas-de-Calais, de la Caisse des Dépôts et du Crédit Coopératif, collecte une épargne locale à plus de deux ans qui, faiblement ou non rémunérée, est destinée à financer des projets à forte utilité sociale (création d'entreprises - le plus souvent par des demandeurs d'emploi, appui aux associations). La Caisse Solidaire emploie 8 personnes, elle a reçu de l'État l'agrément "entreprise solidaire" et ses produits bénéficient du label attribué par Finansol. C’est un établissement associé du Crédit Coopératif. Créée en 1963 par des groupements de commerçants regroupés dans une organisation aujourd’hui devenue la Fédération des Enseignes du Commerce Associé (FCA), Socorec est une société financière à statut coopératif qui facilite l’accès au financement des commerçants affiliés, en intervenant à la fois en crédit et en garantie financière. Elle a acquis, en près de quarante ans d'existence, une expérience et une connaissance de sa clientèle qui font d'elle un partenaire privilégié des groupements et de leurs adhérents. Socorec est un établissement associé du Crédit Coopératif. Elle emploie 20 personnes. PRESIDENT Georges Frère PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Roger Thune DIRECTEUR GENERAL Michel Bay DIRECTEUR GENERAL Hervé Affret DIRECTEUR GENERAL DELEGUE Nicolas Chaigneau CMGM SOCIETE FINANCIERE DE LA NEF Cet établissement financier, créé en 1987 par l'association Nef (Nouvelle Économie Fraternelle), vise à rapprocher les emprunteurs et les épargnants sur le plan des valeurs humaines. Il finance des projets de développement durable, à forte utilité sociale et environnementale. Organisme de crédit autonome employant 26 personnes, il a reçu de l'État l'agrément "entreprise solidaire" en 2003. Comme le Crédit Coopératif, il est membre fondateur de Finansol et de la Febea (Fédération Européenne des Banques Éthiques et Alternatives). Établissement associé au Crédit Coopératif, la société financière de la Nef propose une gamme de produits d’épargne qui lui sont propres (souscription au capital, comptes à terme et le plan d’épargne NEF, un nouveau produit). D’autre part, elle a un partenariat original avec la banque : elle propose directement ou au sein des agences Crédit Coopératif, aux particuliers et aux personnes morales, une gamme complète de produits bancaires solidaires. En 2005, elle a poursuivi son fort développement, dépassant le seuil des 14.000 sociétaires et confortant sa place d'établissement de finance solidaire de référence en France. Elle est un des principaux utilisateurs du fonds de garantie mutuelle "la Garantie Solidaire", créé au sein de la Febea et géré pour son compte par le Crédit Coopératif. PRESIDENTE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Martine Clément DIRECTEUR GENERAL Patrick Gérion NORD-FINANCEMENT PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Philippe Leconte Cette coopérative financière garantit les financements des PME-PMI de l'industrie et des services de la Région Nord Pas-de-Calais. Elle a été créée en 1982 par la Maison des Professions devenue Entreprises et Cités, principal groupement d’organisations professionnelles situé à Marcq en Baroeul. Nord-Financement emploie 3 personnes. C’est un établissement associé du Crédit Coopératif. PRESIDENT DU DIRECTOIRE Jacky Blanc PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Henri Feltz GEDEX DISTRIBUTION PRESIDENT DU DIRECTOIRE Bernard Lis Gedex Distribution est une SA créée en 1975. Elle consent des prêts aux adhérents de sa maison mère, Gedex, coopérative de commerçantsdétaillants en matériaux de construction et fournitures pour le bricolage. En tant que telle, cette dernière adhère à la Fédération des coopératives de commerçants et est un groupement associé de Socorec. Gedex Distribution est un établissement associé du Crédit Coopératif. 66 La CMGM est l'outil financier de la Fédération des Industries Mécaniques et de ses 44 syndicats professionnels affiliés, en association avec le Gifas, les Fédérations des Industries Electriques et Electroniques et de la Fonderie. La CMGM est une société coopérative de caution mutuelle régie par la loi de 1917. Elle garantit les demandes de cautions sur les marchés France et export, de crédit de trésorerie et de préfinancement. Depuis le 1er juillet 2004, elle garantit également le financement des investissements des PMI. La CMGM a vocation à développer ses partenariats avec d’autres fédérations de l’industrie et des chambres syndicales professionnelles. C’est un établissement associé du Crédit Coopératif. Il emploie 2 personnes. SOFIGARD Sofigard est une coopérative financière de PMI. Créée en 1993 par le MEDEF du Gard, avec l'appui du Groupe Perrier, sa vocation est de faciliter l'accès aux crédits des PMI de ce département, en leur accordant sa garantie, grâce à un fonds de garantie mutuelle. Sofigard est un établissement associé du Crédit Coopératif. PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL Alain Guénée PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Michel Vindry DIRECTEUR GENERAL DELEGUE Gérard Mot PRESIDENT DU DIRECTOIRE Bruno Mazoyer G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T SOFINDI SOMUDIMEC Depuis 1987, la coopérative financière Sofindi garantit les concours du Crédit Coopératif aux PMI de la Région Poitou-Charentes et aux entreprises du secteur de "l'image". Elle bénéficie de contregaranties de la région et des départements qui la composent. Elle intervient également dans le département de la Gironde, vers les TPE et les entreprises de service. Elle est un établissement associé du Crédit Coopératif. L'UDIMEC, Union départementale des industries métallurgiques, électriques et connexes de l'Isère, a créé, dès 1977, cette SA coopérative dans l'intérêt de ses adhérents PMI. Somudimec a ensuite élargi son activité de garantie aux PMI des Régions Rhône-Alpes et Bourgogne, puis Auvergne à compter de 2006. Elle bénéficie de la contre-garantie partielle de la Région Rhône-Alpes. C'est un établissement associé du Crédit Coopératif. SOMUDIMEC emploie 13 personnes. PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Luc Maury-Laribière PRESIDENT DU DIRECTOIRE Jean-François Vieira I F PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Paul Fénéon PRESIDENT DU DIRECTOIRE Gilles Ramillon SOFIRIF SOMUPACA Sofirif est une SA coopérative créée en 1984 par le Groupement régional interentreprises du Val-d'Oise et le GIE-SACV de CergyPontoise, un important groupement coopératif d'entreprises de services. Elle garantit les financements des PME/PMI avec une compétence pour l'ensemble de la Région Île-de-France. C'est un établissement associé du Crédit Coopératif. Elle emploie 3 personnes. Initiative des Medef du Var et du Vaucluse, rejoints par Udimétal Bouches-du-Rhône, et plus récemment par l'UIMM Côte d'Azur, Somupaca, SA coopérative née en 1985, garantit les financements des PME et PMI de la Région PACA. Elle bénéficie d'une contre-garantie partielle de la région et des fonds de garantie départementaux. C'est un établissement associé du Crédit Coopératif. Elle emploie 2 personnes. PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Claude Monti PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Louis Picoche PRESIDENT DU DIRECTOIRE Michel Mélé PRESIDENT DU DIRECTOIRE Stéphane Vialettes SOFISCOP La Société financière des Scop est une SA coopérative créée en 1987 par l'Union régionale des Scop de l'Ouest. Sa compétence géographique s’étend désormais sur l’ensemble du territoire à l'exception du Sud-Est. Outil financier du mouvement SCOP, elle facilite pour les sociétés coopératives de production l'accès aux financements, en apportant sa garantie aux emprunts obtenus et en les conseillant dans leurs montages financiers. Sofiscop est un établissement associé du Crédit Coopératif. PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Georges Lafarguette PRESIDENT DU DIRECTOIRE Roland Legal SOFISCOP SUD-EST Née en 1992 de l'extension de la SCR PACA à toutes les Scop des Régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes, Sofiscop-SudEst est habilitée à cautionner ces entreprises dans ces deux Régions au titre de leurs crédits d'investissement. C'est un établissement associé du Crédit Coopératif. PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Bruno Lebuhotel PRESIDENT DU DIRECTOIRE Alain Portalis SUIVI DES PARTICIPATIONS A CARACTERE PARTENARIAL GROUPE ESFIN-IDES Le Crédit Coopératif, au travers d'Esfin, dont il est le principal actionnaire avec 37,5 % du capital, est associé avec ses partenaires de l'économie sociale (Mutuelles d'assurance, Confédération Générale des Scop, FNMF...) pour apporter des capitaux propres aux entreprises. Esfin détient, aux côtés notamment des pouvoirs publics et de la Caisse des Dépôts, 33,5 % de l'Institut de Développement de l'Économie Sociale (Ides) qui intervient en fonds propres dans les entreprises du secteur coopératif. Ces dernières années, l'Ides, dont le Crédit Coopératif détient 5,20 % du capital, a accru sensiblement ses capacités d'intervention et s'est ouvert à de nouveaux secteurs tels que les coopératives artisanales, la distribution bio ou les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (Scic). Au 31 décembre 2005, l'Ides était présente dans près de 80 entreprises. Esfin détient également 99 % du capital d'Esfin Participations qui investit en fonds propres dans les PME, en particulier celles engagées dans une démarche éthique et de développement durable. Au 31 décembre 2005, Esfin Participations était présente dans 43 entreprises. 67 Les portefeuilles de l'Ides et d'Esfin Participations sont gérés par une société de gestion, Esfin Gestion, qui gère également Fontanot Participations, fonds commun de placement à risques en grande partie souscrit par les actionnaires d'Esfin, dont le portefeuille se composait au 31 décembre 2005 de 25 lignes. - Esfin PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL François Soulage - Ides PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL François Soulage - Esfin Participations PRESIDENT ET DIRECTEUR GENERAL François Soulage - Esfin Gestion PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Jean-Claude Detilleux PRESIDENT DU DIRECTOIRE Dominique de Margerie BANQUE POPULAIRE DE DEVELOPPEMENT Société de capital développement du Groupe Banque Populaire, Banque Populaire Développement intervient en capital investissement dans des entreprises non cotées sur l’ensemble du territoire national. Le Crédit Coopératif en est devenu actionnaire en 2004 à la suite de l’apport du solde de ses titres de Sopromec Participations. Il a participé, fin 2005, à une augmentation de capital à hauteur de 4,5 M€ lui permettant de détenir 4,32 % du capital. RHONE DAUPHINE DEVELOPPEMENT Société de capital développement créée en 1974 dont le Crédit Coopératif est, depuis l’origine, l’actionnaire principal aux cotés de la Caisse des Dépôts et Consignations, d’établissements bancaires régionaux et d’organismes professionnels. Au cours des dernières années, elle a vu son activité bien progresser et sa rentabilité lui a permis de distribuer un dividende régulier. En juillet 2005, afin de financer sa croissance, elle a lancé une augmentation de capital de près de 3 millions d’euros, intégralement souscrite, dans laquelle le Crédit Coopératif a participé à hauteur de 668,6 milliers d’euros. SIFA (SOCIETE D’INVESTISSEMENT FRANCE ACTIVE) FRANCE ACTIVE GARANTIE INSTITUT POUR LE FINANCEMENT DU CINEMA ET DES INDUSTRIES CULTURELLES - IFCIC CGI BAT Participation détenue par BTP BANQUE à hauteur de 33,4 %. CAP WEST EQUITIES IRD NORD PAS-DE-CALAIS SEFEA L'Institut Régional de Développement, ancienne Société de Développement Régional du Nord Pas-de-Calais, est le premier investisseur régional indépendant, avec 62,5 millions d'euros de fonds propres consolidés. Il est coté à la Bourse de Paris et son capital est détenu à 29 % par le Crédit Coopératif. Animé par un partenariat fécond du Crédit Coopératif avec les organisations professionnelles et consulaires, l'IRD est un outil essentiel de développement des entreprises et de l'emploi dans la Région Nord Pas-de-Calais. Le recentrage de son activité en juin 2004 sur ses deux métiers fondamentaux de capital-investissement et d'investisseur en immobilier d'entreprise, complété en 2005 par son intervention dans le secteur du logement intermédiaire, lui donne les moyens d'un développement nouveau au profit de l’espace régional à travers ses filiales spécialisées Croissance Nord Pas-de-Calais, Batixis et Batixia. La Société Européenne de Finance Éthique et Alternative (Sefea scarl) est une société coopérative créée en 2002, en Italie, par dix des membres de la FEBEA - Fédération Européenne des Banques Éthiques et Alternatives – dont en France le Crédit Coopératif, la Nef, Femu Qui et la Caisse Solidaire du Nord Pas-de-Calais. Sa mission est d’intervenir en renforcement de fonds propres ou en prêts moyen/long terme, tant pour soutenir l’activité de ses membres ou des projets d’envergure européenne, que pour développer la finance sociale et solidaire là où elle fait ses premiers pas. Après trois années d’activité, la SEFEA a investi ou engagé 2.700.000 €, soit la quasi-totalité de son capital dans des projets variés : SCOP de commerce équitable, coopératives sociales du Sud de l’Italie avec Coopfond, coopératives agricoles en Bosnie et au Kosovo, magasins Biocoop en France, renforcement des fonds propres des partenaires belges, polonais, … La Sefea a également doté de 500.000 euros le fonds de garantie mutuelle Garantie Solidaire, fonds multi-pays et multi-secteurs géré par le Crédit Coopératif pour le compte de la Febea. PRESIDENT Luc Doublet DIRECTEUR GENERAL Marc Verly CROISSANCE NORD PAS-DE-CALAIS Croissance Nord Pas-de-Calais intervient en capital investissement dans les PME non cotées de la région Nord Pas-de-Calais. Elle constitue le pôle d’investissement en fonds propres de l’IRD Nord Pas-de-Calais dont elle est filiale à 49 %. 68 Le Crédit Coopératif en est actionnaire à hauteur de 3 % aux cotés de la Caisse des Dépôts et Consignations et d’établissements bancaires régionaux. PRESIDENT Fabio Salviato VICE-PRESIDENT Karol Sachs DIRECTRICE Laura Foschi G AMOS ET CIE Société en commandite par actions à capital variable, Amos et Cie a pour objet le conseil et l'ingénierie en actuariat, analyse et étude financières, marketing, organisation et stratégie, pour les mutuelles relevant de l'ordonnance du 21 avril 2001, et notamment celles pratiquant des opérations d'assurance et capitalisation. Elle facilite leur adaptation à un environnement en profonde mutation. SOFINEI La Société de FINancement des Entreprises d’Insertion, Société anonyme coopérative à capital variable, a été créée en Juillet 2005 avec l’appui du Crédit Coopératif et de l’Ides. Le Crédit Coopératif a contribué à hauteur de 22,7 % à la constitution du capital initial. SOFINEI a pour vocation de donner aux entreprises d’insertion les moyens de leur consolidation et de leur développement. Pour réussir sa mission, elle procède actuellement à une augmentation de capital par appel public à l’épargne pour un montant de 1,5 million d’euros, après avoir reçu le visa de l’AMF (n° 05-868 du 20 décembre 2005). PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Marcel HIPSZMAN PRESIDENT DU DIRECTOIRE Jean-Paul HELIO FONDS PROPRES, RATIOS RÉGLEMENTAIRES ET NOTATION FONDS PROPRES Les fonds propres du Groupe (au sens prudentiel) s’élèvent à 783,8 millions d’euros à fin décembre 2005. Ils ont augmenté de 75,9 millions d’euros sur l’exercice, soit une progression de 10,7 %. Les fonds propres de base atteignent 616 millions d’euros ce qui porte leur part dans le total à 78,6 %. Ils augmentent de 93,4 millions d’euros sur l’année, soit 17,9 %. RATIOS REGLEMENTAIRES Le ratio de solvabilité consolidé est 12,10 % à fin décembre 2005 pour un minimum réglementaire de 8 %. Le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes mesure la couverture des emplois à plus de 5 ans par les fonds propres et les ressources de durée résiduelle supérieure à 5 ans. A fin 2005, le coefficient du Crédit Coopératif, organe de refinancement du Groupe, s’élève à 66,24 % pour un minimum imposé de 60 %. Sur le plan de la liquidité, le Groupe se caractérise par une situation structurellement excédentaire. Le coefficient de liquidité dépasse la contrainte (100 %) imposée pour chacun des établissements. A fin 2005, le coefficient de liquidité du Crédit Coopératif est de 192 %, et pour BTP Banque de 226 %. Dans le cadre du Contrôle des grands risques, la réglementation limite : - à 25 % des fonds propres les risques supportés sur un même bénéficiaire, - à 8 fois le montant des fonds propres, le total des engagements qui, par bénéficiaire, dépassent 10 % des fonds propres. R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F Le Groupe Crédit Coopératif a développé une forte répartition des risques, ainsi aucun engagement sur un même bénéficiaire après pondération ne dépasse 10 % de ses fonds propres. NOTATION Le Groupe Crédit Coopératif bénéficie de la notation du Groupe Banque Populaire, à savoir : - Moody’s : court terme P-1 ; long terme : Aa3 - Standard & Poor’s : court terme A1+ ; long terme : AA- RÉSULTATS (Voir tableau des soldes intermédiaires de gestion) PRODUIT NET BANCAIRE Le produit net bancaire du Groupe s’élève à 287,8 millions d’euros au 31 décembre 2005, contre 264,9 millions d’euros en 2004, soit une progression de 8,6 %, particulièrement satisfaisante, dans la mesure notamment où cette performance ne repose pas sur des éléments par nature irréguliers tels que les produits du capital-risque par exemple. Pour les seuls Etablissements gérés, correspondant au Crédit Coopératif et à ses filiales, et en prenant en compte les produits latents, le rythme de progression du PNB s’élèverait à 9,3 % attestant de la vigueur du développement de l’activité, sensible aussi bien dans le domaine de la collecte (+ 10,6 %) que de la distribution de crédits (+7,7 %, score le plus élevé de ces dernières années). Au fil des mois, la croissance des encours de ressource s’est accélérée avec une belle régularité. L’augmentation des emplois a été largement tirée par les crédits à moyen et long terme dont la progression atteint 8,3 % sur l’année, celle de l’ensemble des crédits à court terme et assimilés s’établit à 5,3 %. Le meilleur score est réalisé par la nouvelle production de crédits d’investissements dont le dynamisme, loin de se démentir, bat cette année tous les records (+ 24,5 %). Produit phare de l’activité de BTP Banque, les engagements par signature continuent également d’évoluer très favorablement (+16,3 %). Ces excellentes performances commerciales s’avèrent d’autant plus remarquables, qu’elles n’ont pas été réalisées au détriment des taux de marge, dont la stabilisation, qui s’amorçait au deuxième trimestre, s’est confirmée au second semestre. Le développement de l’activité s’est ainsi directement traduit par une croissance substantielle de la marge d’intérêt, qui aurait encore été plus forte si l’ensemble des taux ne s’était pas maintenu à des niveaux historiquement faibles. Les recettes provenant des commissions nettes ont fait preuve de tonicité, en l’absence pourtant de modification sensible de la politique de tarification : c’est principalement les frais perçus au titre de la gestion des OPCVM qui sont à l’origine de cette performance. L’intégration des établissements associés dont Batinorest se traduit par un apport de produit net bancaire de 44,3 millions d’euros contre 41,2 millions d’euros en 2004. 69 FRAIS GENERAUX FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX Les frais généraux s’élèvent à 214,9 millions d’euros contre 192,9 millions d’euros en 2004, soit une hausse de 11,4 %. Les frais généraux se rapportant au périmètre, constitué par le Crédit Coopératif et ses filiales, atteignent 179,5 millions d’euros. Ils étaient de 163,2 millions d’euros en 2004 (+ 10%). Concernant ce périmètre, les frais de personnel, 116 millions d’euros, progressent de 9 %. Investissement pour l’avenir, le renforcement des effectifs d’une quarantaine de personnes, majoritairement affectées aux réseaux, a naturellement contribué à l’alourdissement des charges, de même que les révisions annuelles de rémunérations. La charge de TVA à laquelle sont assujetties les refacturations des Etablissements du Groupe à BTP Banque, depuis sa sortie du groupement de fait en 2005, a également contribué à la progression générale. Les autres frais de gestion (y compris les dotations aux amortissements), 63,6 millions d’euros, progressent de 11,8 %. Cette augmentation résulte pour partie de phénomènes non récurrents, tout au moins à terme, comme la cotisation à la Banque Fédérale des Banques Populaires en phase d’application progressive, de dépenses qu’il est apparu opportun d’engager postérieurement à l’adoption des budgets. A ces charges s’ajoute l’accroissement des consommations appelé par un contexte de forte expansion. Les frais généraux des établissements associés non filiales s’élèvent à 35,4 millions d’euros contre 29,7 millions d’euros en 2004. La forte augmentation est imputable à un niveau particulièrement élevé de dépenses exceptionnelles. Le fonds pour risques bancaires généraux a augmenté de 2 millions d’euros en 2005 et s’élève au total à 16,1 millions d’euros au 31 décembre 2005. Il inclut, le Fonds Régional de Solidarité qui participe au mécanisme de solidarité du Groupe Banque Populaire qui représente un montant de 5,4 millions d’euros. RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION Il s’établit à 72,9 millions d’euros contre 72,0 millions d’euros en 2004, il affiche une augmentation modérée pour l’ensemble du Groupe Crédit Coopératif (+ 1,3 %) alors que le Crédit Coopératif et ses filiales réalisent un score beaucoup plus appréciable (+ 3,4 millions d’euros, soit + 5,6 %). COUT DU RISQUE Les sommes affectées au coût du risque s’élèvent à 19,8 millions d’euros contre 17,5 millions d’euros en 2004. L’augmentation provient à hauteur de 2,8 millions d’euros des établissements associés, le coût du risque du Crédit Coopératif et de ses filiales baisse de 0,5 million d’euros. RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE Toutes les sociétés mises en équivalence apportent une contribution positive, contrairement à 2004 où le résultat de la BISE était à l’origine d’un montant négatif. GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISES En 2004, l’apport des titres de SOPROMEC à Banque Populaire Développement s’était traduit par une plus-value de 3,1 millions d’euros. En outre, la provision pour risque de change, en raison de la dépréciation du zloty au titre de la participation dans la BISE, avait été intégralement reprise (1,7 million d’euros). 70 BENEFICE NET PART DU GROUPE Le bénéfice net du Groupe est de 34,2 millions d’euros en augmentation de 10,8 % sur 2004. PERSPECTIVES 2006 L’année 2005 a été celle de tous les records, qu’il s’agisse du dynamisme de l’activité, de la croissance du PNB ou de la montée en charge des dépenses, à caractère d’investissement pour bon nombre d’entre elles. Et pourtant, par ailleurs, 2005 a également été l’exercice du diagnostic critique, puis de la réflexion stratégique, débouchant sur des plans d’action mis au service de la réalisation d’objectifs à moyen terme. Ainsi défini, le projet CAP 2008 après avoir été soumis et approuvé par le Conseil d’Administration a fait l’objet d’une présentation à l’ensemble des collaborateurs, permettant à chacun de connaître les enjeux, les défis à relever et le rôle lui incombant dans le cadre de la mobilisation des énergies et des compétences à mettre en œuvre pour permettre aux ambitions affichées de devenir réalité. En effet au cours des trois prochaines années, le Groupe Crédit Coopératif entend plus que jamais affirmer sa différence et mettre ses capacités d’action et d’innovation au service de ses clientèles d’élection, qui partagent les valeurs de solidarité et d’équité, depuis toujours à la base de son ancrage au cœur de l’économie sociale. C’est donc à renforcer ses moyens d’intervention pour accroître son efficacité que le Crédit Coopératif a décidé d’apporter la plus grande attention, à la fois en nouant et développant des partenariats riches de potentialités, mais aussi en explorant tous les vecteurs de communication permettant d’entretenir une relation de qualité avec des interlocuteurs multiples. A cet égard, la rénovation technique de la plate-forme informatique met à la disposition de l’ensemble des collaborateurs, un outil moderne et performant, dont il est prévu d’optimiser encore l’utilisation pour en tirer le meilleur parti du point de vue de la qualité de service opérationnel et commercial rendu à la clientèle actuelle et future du Groupe. C’est également un atout essentiel dans le cadre de la démarche résolument entreprise par le Groupe pour améliorer significativement la productivité de l’ensemble des moyens dont il dispose. Les collaborateurs du Groupe, caractérisés depuis toujours par leur technicité, leur motivation et la qualité des relations qu’ils ont su nouer avec leurs partenaires et clients, bénéficient à présent d’un système d’appréciation et de rémunération qui valorise la performance ; ils ont également été dotés de nouveaux postes de travail, équipés de fonctionnalités tout à la fois plus opérationnelles et conviviales. L’ensemble des conditions sont ainsi réunies pour que les efforts d’investissement réalisés par le Groupe au cours de ces dernières années, à tous les niveaux, humain, informatique, immobilier G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F notamment, portent pleinement leurs fruits, autorisant, sur la base d’une meilleure utilisation des moyens actuels, une vigoureuse croissance du PNB de nature à peser sur l’évolution du coefficient d’exploitation. C’est là, en effet, l’un des objectifs particulièrement ambitieux de Cap 2008, dont la réalisation est seule en mesure de conférer au Groupe la solidité financière propre à lui assurer la liberté de manœuvre dont il a besoin pour se mettre utilement au service de ses partenaires et clients, et continuer ainsi d’être reconnu comme la référence du secteur de l’économie sociale dans le domaine financier. 71 SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION AU 31 DECEMBRE 2005 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 2005 Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées - Sous-total marge d'intérêt Revenus des titres à revenu variable Commissions nettes Résultat des portefeuilles de négociation et de placement. Autres produits nets d'exploitation - 364.128 196.538 176.833 3.918 85.326 14.296 7.420 167.590 3.167 78.623 12.172 3.349 287.793 2 6 4 . 9 01 Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements et aux provisions - Frais de personnel - Autres frais administratifs - Dotations aux amortissements et aux provisions 214.898 131.137 71.461 12.300 192.909 119.149 61.520 12.240 Coefficient d'exploitation R E S U LTAT B R U T D ' E X P L O I TAT I O N 74,67 % 72.895 72,82 % 71 . 9 9 2 PRODUIT NET BANCAIRE Coût du risque - R E S U LTAT D ' E X P L O I TAT I O N Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence Résultat net des actifs immobilisés Résultat exceptionnel Impôt sur les bénéfices Dotations / Reprises des écarts d'acquisition Dotations / Reprises nette au fonds p/risques bancaires généraux et provisions réglementées Intérêts minoritaires R E S U LTAT N E T PA R T D U G R O U P E 19.795 - 5 3 . 10 0 - R E S U LTAT C O U R A N T AV A N T I M P Ô T 72 416.118 239.285 EXERCICE 2004 3.248 172 17.537 54.455 - 56.176 628 4.426 58.253 - 2 17.264 408 - 587 17.820 408 - 2.023 2.328 - 3.766 4.858 34.155 3 0 . 81 4 G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F ELEMENTS FINANCIERS COMPTES CONSOLIDÉS BILAN - HORS BILAN ANNEXE RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 73 BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 ACTIF (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 2005 EXERCICE 2004 OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES CAISSE, BANQUES CENTRALES, CCP EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 1.442.811 83.832 519.711 839.268 1.763.603 117.409 449.786 1.196.408 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE CREANCES COMMERCIALES AUTRES CONCOURS A LA CLIENTELE COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 4.320.900 413.121 3.542.219 365.560 3.750.180 344.608 3 077.119 328.453 913.493 916.674 2.075.816 1.772.736 303.080 1.776.891 1.502.756 274.135 IMMOBILISATIONS FINANCIERES PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES, AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME PARTICIPATIONS ET PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES MISES EN EQUIVALENCE 151.389 135.292 101.866 91.691 49.523 43.601 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 83.009 81.259 5.680 6.014 234.573 86.384 148.189 187.635 60.196 127.439 9.227.671 8.617.548 613.787 10.000 603.787 478.771 2.212.661 5.404 2.207.257 1.938.214 12.323 1.925.891 64.070 19.500 64.070 19.500 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET ASSIMILEES OPERATIONS SUR TITRES OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE ECART D'ACQUISITION COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS AUTRES ACTIFS COMPTES DE REGULARISATION TOTAL DE L’ACTIF HORS BILAN ENGAGEMENTS DONNÉS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ENGAGEMENTS EN FAVEUR D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ENGAGEMENTS EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE ENGAGEMENTS DE GARANTIE ENGAGEMENTS D’ORDRE D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ENGAGEMENTS D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE ENGAGEMENTS SUR TITRES TITRES ACQUIS AVEC FACULTÉ DE RACHAT OU DE REPRISE AUTRES ENGAGEMENTS DONNÉS 74 478.771 G R O U P E C R É D I T BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 PASSIF OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILÉES C O O P É R A T EXERCICE 2005 EXERCICE 2004 1.165.775 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE COMPTES D'EPARGNE A REGIME SPECIAL AUTRES DETTES 4.140.431 750.217 3.390.214 3.313.020 647.774 2.665.246 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 2.804.603 2.830.484 426.784 255.770 171.014 472.369 266.043 206.326 1.528 1.495 38.407 38.880 242.709 237.438 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX 16.147 14.124 INTERETS MINORITAIRES DANS LES RESERVES DANS LE RESULTAT 95.684 93.356 2.328 93.445 88.587 4.858 537.147 291.009 45.133 450.518 232.780 45.133 166.850 34.155 141.791 30.814 9.227.671 8.617.548 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ENGAGEMENTS REÇUS D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 127.720 127.720 85.369 85.369 ENGAGEMENTS DE GARANTIE ENGAGEMENTS REÇUS D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 382.362 382.362 291.868 291.868 1.306 24.500 1.306 24.500 ECARTS D'ACQUISITION PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES DETTES SUBORDONNEES CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (HORS FRBG) CAPITAL SOUSCRIT PRIMES D'EMISSION RESERVES CONSOLIDEES, ECART DE REEVALUATION, ECART DE CONVERSION, DIFFERENCES SUR MISES EN EQUIVALENCE RESULTAT DE L'EXERCICE (+/-) TOTAL DU PASSIF F (EN MILLIERS D’EUROS) 924.231 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS PASSIFS DIVERS COMPTES DE REGULARISATION I HORS BILAN ENGAGEMENTS REÇUS ENGAGEMENTS SUR TITRES TITRES VENDUS AVEC FACULTÉ DE RACHAT OU DE REPRISE AUTRES ENGAGEMENTS REÇUS 75 COMPTE DE RÉSULTAT PUBLIABLE PÉRIODE DU 1 ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2005 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 31/12/2005 EXERCICE 31/12/2004 PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS + 416 118 + 364 128 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 25 830 24 202 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 216 521 202 627 INTERÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS SUR OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 133 436 91 149 40 331 46 150 PRODUITS SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT BAIL ET ASSIMILÉES AUTRES INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES - 239 285 - 196 538 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OPÉRATIONS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 38 617 37 781 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 37 284 25 774 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES SUR OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 163 384 132 983 CHARGES SUR OPÉRATIONS DE CRÉDIT BAIL ET ASSIMILÉES AUTRES INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES REVENUS DES TITRES A REVENU VARIABLE + 3 918 + 3 167 COMMISSIONS (PRODUITS) + 135 850 + 129 663 COMMISSIONS (CHARGES) - 50 524 - 51 040 GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION 2 977 1 743 SOLDE EN BÉNÉFICE DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION 1 444 455 SOLDE EN BÉNÉFICE OU EN PERTE DES OPÉRATIONS DE CHANGE 659 124 SOLDE EN PERTE DES OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS 874 1 164 11 319 10 429 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS 76 G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F COMPTE DE RÉSULTAT PUBLIABLE PÉRIODE DU 1 ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2002 (EN MILLIERS D’EUROS) EXERCICE 31/12/2005 AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE + 11.700 + 11.700 AUTRES PRODUITS AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE EXERCICE 31/12/2004 - Autres charges 4.280 5.850 5.850 - 2.501 4.280 2.501 PRODUIT NET BANCAIRE 287.793 264.901 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 202.598 180.669 131.137 119.149 71.461 61.520 FRAIS DE PERSONNEL AUTRES FRAIS ADMINISTRATIFS DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES - RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION COÛT DU RISQUE - RESULTAT D'EXPLOITATION 12.300 12.240 72.895 71.992 19 795 -17.537 53.100 54.455 3.248 QUOTE-PART DANS LE RÉSULTAT D'ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE - NON FINANCIÈRES 2.200 FINANCIÈRES 1.048 - 628 1.628 - 2.256 - 172 4.426 GAINS OU PERTES SUR ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS - 98 30 GAINS OU PERTES SUR IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES - 74 4.396 56.176 58.253 GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS RESULTAT COURANT AVANT IMPÔT RESULTAT EXCEPTIONNEL 2 - 587 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES - 17.264 - 17.820 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS DES ÉCARTS D'ACQUISITION - 408 - 408 DOTATIONS/REPRISES DE FRBG ET PROV. RÉGLEMENTÉES - 2.023 - 3.766 INTÉRÊTS MINORITAIRES RESULTAT NET - PART DU GROUPE RESULTAT NET - PART DU GROUPE - PAR ACTION EN € 2.328 4.858 34.155 30.814 1,79 2,02 77 ANNEXE DES COMPTES DU GROUPE CREDIT COOPERATIF - EXERCICE 2005 Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Coopératif au 31 décembre 2005 n’a pas évolué par rapport à celui du 31 décembre 2004. I - FONDEMENTS DE L’ETABLISSEMENT DES COMPTES DU GROUPE Les comptes du Groupe Crédit Coopératif sont établis conformément aux Règlements CRC n° 99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation et CRC n°2000-04 et 2000-08 relatifs à la présentation des documents de synthèse consolidés applicables aux entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière. Les spécificités du Groupe Crédit Coopératif sont précisées ci-après : Les établissements de crédit non filiales mais ayant signé un contrat d’association sont également consolidés par intégration globale. Ainsi EDEL, antérieurement mise en équivalence, est depuis le 30 juin 2004 intégrée globalement. La méthode de mise en équivalence consistant à substituer à la valeur comptable des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et dans le résultat de l’exercice est appliquée pour les participations suivantes : - BISE, établissement de crédit, - ESFIN, entreprise à caractère financier, - IRD Nord Pas-de-Calais, entreprise à caractère non financier, - CGI du Bâtiment, entreprise d’assurance. • Particularités du Groupe Les comptes consolidés du Groupe Crédit Coopératif regroupent les comptes du Crédit Coopératif, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable, et de l’ensemble des établissements de crédit (filiales ou non) ayant signé un contrat d’association avec le Crédit Coopératif, aux termes duquel ce dernier apporte sa garantie de liquidité et de solvabilité, et assure une assistance administrative et technique. • Méthodes d’établissement Concernant les filiales BTP Banque, Coopamat, Inter-Coop, SicomiCoop, Batinorest, BTP Capital Investissement, Ecofi-investissements, Efitel, la méthode de l’intégration globale est appliquée du fait que leur capital est détenu à 50% et au-delà par le Crédit Coopératif. Pour ces sociétés, lorsqu’ils sont significatifs, les intérêts minoritaires sont extériorisés. 78 II - PERIMETRE DU GROUPE AU 31 DECEMBRE 2005 Exclusion du périmètre : La Société Européenne pour la Finance Ethique et Alternative, bien que détenue à 71 % par le Crédit Coopératif, est exclue du périmètre. La situation de cette Société coopérative anonyme à capital variable de droit italien, en cours de développement, ne présente pas de caractère significatif. Le poids du Crédit Coopératif sera amené à diminuer au fur et à mesure de l’adhésion de nouveaux sociétaires. A titre indicatif, le résultat négatif provisoire de 2005 ressort à - 25,4 m €. Le périmètre s’établit comme ci-après : G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F I. ETABLISSEMENTS DE CREDIT 1) Entité Consolidante Crédit Coopératif (SCA) Siège Social : 33, rue des Trois Fontanot 92000 NANTERRE ENTITE CONSOLIDANTE % de Contrôle % d'Intérêt % d'intégration Méthode d'intégration 2) Etablissements de crédit associés détenus à plus de 20% par le Crédit Coopératif BTP Banque (SA) Coopamat (SAS) Inter-Coop ( SAS) SICOMI COOP Sièges Sociaux : 33, rue des Trois Fontanot 92000 NANTERRE BATINOREST 96, rue de Jemmapes BP 79 59028 LILLE Cedex GROUPE EDEL (MONINFO) Siège Social : Parc de la Plaine, 5, avenue Marcel Dassault BP 5806 31505 TOULOUSE Cedex 100 % 100 % 100 % 51,70 % 99,95 % 100,00 % 100,00 % 51,70 % 100 % 100 % 100 % 100 % IG IG IG IG 94,88 % 94,88 % 100 % IG 33,94 % 33,94 % 100 % IG 43,88 % 46,66 % 46,66% ME 11,33 % 100 % IG 5,76 % 100% IG 0,00 % 100 % IG 0,29 % 100 % IG 4,76 % 100 % IG 1,71 % 100 % IG 4,18 % 100 % IG 4,21 % 100 % IG 1,67 % 100 % IG 0,33 % 100 % IG 5,37 % 100 % IG 0,97 % 100 % IG 0,00 % 100 % IG 3) Etablissement de crédit étranger détenu à plus de 20% par le Crédit Coopératif B.I.S.E. S.A. Siège Social : ul. Dubois 5a 00-184 WARSZAWA (POLOGNE) 4) Etablissements de crédit associés détenus à moins de 20% par le Crédit Coopératif CAISSE SOLIDAIRE 3, Contour Saint Martin 59100 ROUBAIX SOFINEF 114, Boulevard du 11 Novembre 69625 VILLEURBANNE Cedex SOCOREC 77, rue de Lourmel 75015 PARIS SOFIGARD 13, bis Boulevard Talabot 30000 NIMES SOFINDI 11, rue de Belat 16000 ANGOULEME SOFISCOP 7, rue Herpin Lacroix BP 6647 35006 RENNES SOFISCOP SUD EST 70, rue Maurice Flandrin BP 3164 69211 LYON Cedex 03 SOFIRIF Z.I. BETHUNES BP 9032 95071 CERGY PONTOISE SOMUPACA 9, place de la Liberté 83000 TOULON SOMUDIMEC 2, chemin du Vieux Chêne BP 79 38242 MEYLAN C.M.G.M. 39-41, rue Louis Blanc - 92038 PARIS LA DEFENSE Cedex NORD FINANCEMENT 40, rue Eugène Jacquet 59078 MARCQ EN BARŒUL GEDEX DISTRIBUTION 24, rue Chaptal 92300 LEVALLOIS PERRET C O N T R A T S D’ A S S O C I A T I O N 79 II. ENTREPRISES A CARACTERE FINANCIER Union des Sociétés du Crédit Coopératif (GIE) Transimmo (SARL) Société Civile Immobilière du Crédit Coopératif Société Civile Immobilière du Crédit Coopératif de Saint Denis Efitel (SARL) Ecofi Investissements Siège Social : 251, boulevard Péreire - 75852 PARIS Cedex 17 Groupe ESFIN (ESFIN PARTICIPATIONS, IDES, SPOT) Siège Social : 10-12, rue des Trois Fontanot - 92000 NANTERRE III. ENTREPRISES A CARACTERE NON FINANCIER BTP Capital Investissement Sièges Sociaux : 33, rue des Trois Fontanot – 92000 NANTERRE IRD Nord Pas-de-Calais Siège Social : 96, rue de Jemmapes - BP 79 - 59028 LILLE Cedex IV. ENTREPRISES D'ASSURANCE CAISSE DE GARANTIE IMMOBILIERE DU BATIMENT Siège Social : 6, rue La Pérouse 75016 PARIS 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% IG IG IG IG IG IG 37,58% 37,58% 37,58% ME 79,42% 79,42% 100% IG 28,92% 28,92% 28,92% ME 33,40% 33,40% 33,40% ME 100% 100% 100% 100% 100% 100% IG IG V. OPCVM DEDIES CREDIT COOPERATIF CAISSE CENTRALE MONE+CC2 SCA SAS IG ME 80 : Société Coopérative Anonyme : Société Anonyme Simplifiée : Intégration globale : Mise en équivalence G III - PRINCIPES GENERAUX ET METHODES D’EVALUATION Les méthodes d’évaluation adoptées sont conformes aux Règlements et Instructions spécifiques en matière de consolidation de comptes aux normes françaises ainsi qu’à ceux auxquels se rapportent les opérations enregistrées. Parmi celles-ci, il est spécialement souligné les modalités retenues pour les rubriques suivantes : • Les encours de crédits et les provisions Le règlement CRC 2002.03, relatif au traitement comptable du risque de crédit détermine le classement des créances douteuses au bilan. Classification des créances • Encours sains : encours qui correspondent à une relation commerciale normale, hors de tout risque de crédit avéré. • Encours restructurés hors conditions de marché : encours dont les modalités de remboursement ont été modifiées en raison de la situation financière de la contrepartie à des conditions de taux inférieures aux conditions en vigueur. • Encours douteux : encours porteurs d’un risque de crédit avéré correspondant à une situation résultant de l’existence : • de un ou plusieurs impayés, • d’une situation financière dégradée de la contrepartie, • de procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie. • Encours douteux compromis : lorsque les conditions de solvabilité d’une contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible, les encours concernés sont spécifiquement identifiés au sein des encours douteux comme encours douteux compromis. Règles relatives à la segmentation des encours • La segmentation des encours a été établie selon les agents économiques, d’où les sections suivantes : sociétés non financières, entrepreneurs individuels, particuliers, administrations privées, administrations publiques, autres clientèles. • Système de notation : les établissements bancaires consolidés disposent d’un système adapté à leur clientèle. Règles relatives aux créances douteuses et au provisionnement Les règles appliquées dans la comptabilité sociale de chacun des établissements consolidés ne font pas l’objet de retraitement dans les comptes Groupe. Il en est ainsi de l’actualisation des flux futurs introduits par changement de méthode, à l’ouverture de l’exercice 2005, dans les comptes sociaux des établissements participant à la consolidation. • Les titres de participation Leur inscription est effectuée à la valeur d’achat ou à la valeur d’apport, respectant le principe du coût historique. Leur évaluation à la clôture de l’exercice est opérée titre par titre sur la base de la valeur mathématique du titre et en tenant compte des perspectives d’avenir de chaque société. Seules les moins-values latentes sont constatées sous forme de dotations aux provisions pour dépréciation. Le risque de change relatif aux titres de participation libellés en devises R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F et financés en euros fait l’objet d’une évaluation et donne lieu à une comptabilisation si nécessaire. Les principales participations non consolidées composant ce poste sont : - Banque Fédérale des Banques Populaires pour 69.402 m€, soit 2,00 % - Banque Populaire Développement pour 14.939 m€, soit 4,32 % - Rhône Dauphiné pour 1.671 m€, soit 19,49 % - France Active Garantie pour 464 m€, soit 20 % - SEFEA pour 2.115 m€, soit 70,90 %. • Les titres mis en équivalence Les sociétés BISE, ESFIN, IRD Nord Pas-de-Calais et CGI du Bâtiment sur lesquelles le Crédit Coopératif exerce une influence notable ont été intégrées par mise en équivalence. Cette méthode permet de substituer, dans le bilan consolidé, à la valeur comptable des titres, la quote-part qu’ils représentent dans les capitaux propres des entreprises consolidées. Au 31 décembre 2005, la valeur des titres inscrits au bilan ressort à 49.523 m€, soit ESFIN pour 15.791 m€, IRD Nord Pas-de-Calais pour 11.197 m€, CGI du Bâtiment pour 8.528 m€ et BISE pour 14.007 m€. Le compte de résultat consolidé reprend la fraction du résultat net des entreprises mises en équivalence. Le compte de résultat publiable affiche une quote-part de résultat de 3.248 m€, soit ESFIN pour 251 m€, IRD Nord Pas-de-Calais pour 29 m€, CGI du Bâtiment pour 2.171 m€ et BISE pour 797 m€. • Les opérations de crédit-bail et immobilisations corporelles Les immobilisations non louées après résiliation des contrats de créditbail ainsi que les immeubles destinés à la location simple font l’objet de provisions pour dépréciation lorsqu’elle paraît durable afin de prendre en compte l’évolution des marchés. • Immobilisations corporelles et incorporelles Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005. Dans les sociétés de crédit-bail immobilier du Groupe Crédit Coopératif, ces règlements ont été appliqués aux immeubles en location simple et aux immeubles temporairement non loués. • Immobilisations corporelles d’exploitation Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien. Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations. Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle. 81 Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant; ils sont amortis selon leur durée d’utilisation. • Immobilisations hors exploitation La méthode des composants est également appliquée. • Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition. S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont activés conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation. Les amortissements constatés antérieurement ont été conservés lorsqu’il n’était plus possible (compte tenu de leur ancienneté) de déterminer les ressources apportées par les fonds de commerce concernés. Par contre, le fonds de commerce comptabilisé chez Batinorest, suite à l’acquisition d’un portefeuille de crédits auprès de l’IRD Nord Pas-de-Calais, amorti linéairement dans les comptes sociaux a été retraité dans les comptes consolidés afin de procéder à son amortissement en fonction de l’échéancier des produits attendus. Les logiciels acquis et développés en interne sont amortis sur une durée maximale de 5 ans. • Les frais d’émission des emprunts obligataires A compter des émissions de 1994, en application de nouvelles dispositions de la loi de finances rectificative, il a été retenu le régime optionnel d’étalement de ces frais sur la durée de vie de l’emprunt au prorata de la rémunération courue. • Les opérations sur titres Les titres détenus sont classés selon l’intention, conformément au règlement CRB 90.01 du 23 février 1990. Leur évaluation et les traitements comptables correspondants sont conformes à l’instruction CB 94.07 du 14 mars 1994, modifiée par l’instruction CB 2000-12 du 4 décembre 2000. Les OPCVM dédiés sont consolidés par intégration globale. • Les instruments financiers à terme Les opérations réalisées au moyen d’instruments financiers à terme sont enregistrées conformément aux règlements CRB 88.02 et 90.15. Les engagements en la matière sont traduits en hors-bilan à la valeur nominale des contrats. Pour les opérations de couverture affectée, les gains ou les pertes sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits ou charges de l’élément couvert et à l’intérieur de la même rubrique. Les charges et les produits relatifs à la couverture du risque global de taux d’intérêt de la société sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. 82 • Les opérations en devises Les actifs, passifs et engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change officiel à la date d’arrêté. Les gains ou pertes de change latents sur des titres de participation en devises, financés en euros, sont inscrits au bilan dans un compte d’écart de conversion. Les autres gains et pertes de change latents ou définitifs sont portés au compte de résultat. Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Par contre, les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture. • Ecarts d’acquisition 1. Le poste "écart d’acquisition" figurant au passif représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan particulier constatés à la date d’acquisition des titres de participation, entre leur prix de revient et la part dans les situations nettes correspondantes. Les rachats de titres de l’IRD Nord Pas-de-Calais (Société mise en équivalence) depuis 1998 ont dégagé des écarts d’acquisition négatifs pour lesquels la durée de reprise a été fixée à 10 ans, à partir de l’année suivant celle du rachat. 2. La reprise de POMMIER-FININDUS a généré un écart d’acquisition positif qui a été affecté aux actifs immobiliers ; il est amorti selon les modalités propres à ceux-ci. L’application dans les comptes sociaux de la réglementation sur les amortissements par composants a conduit à revoir dans les comptes consolidés les plans d’amortissements des écarts d’acquisition affectés aux immeubles. Ce changement de méthode s’est traduit par une dotation complémentaire de 136 m€ enregistrée en report à nouveau. 3. L’écart d’acquisition actif d’ECOFI INVESTISSEMENTS est amorti sur 10 ans. 4. L’écart d’acquisition actif constaté, lors de l’entrée de la BISE par mise en équivalence est amorti sur 10 ans à partir de l’exercice 2004. Un nouvel écart d’acquisition a été enregistré sur les acquisitions de l’exercice 2005. • Autres retraitements a. Les opérations de crédit-bail sont inscrites à l’actif du bilan du Groupe pour leurs encours déterminés après déduction des amortissements financiers. Le montant de la réserve latente s’élève à 11.243 m€. b. Les réévaluations des immobilisations opérées à l’occasion de la restructuration du Groupe du 30 juin 1989 et figurant à l’actif du Crédit Coopératif sont annulées. c. Les profits internes au Groupe sont éliminés. Il s’agit essentiellement de l’encaissement des dividendes. d. La provision pour investissement comptabilisée dans les comptes sociaux a été neutralisée. e. L’impôt sur les sociétés a été modifié consécutivement aux retraitements décrits ci-dessus. La charge ou le produit latent qui en découle est affecté soit sur le résultat de l’exercice soit sur les réserves du Groupe. La méthode du report variable est pratiquée. G f. La taxe exceptionnelle de 2,5 % relative aux réserves spéciales de plus-values à long terme qui avait été provisionnée dans les comptes consolidés au 31 décembre 2004 a été extournée, suite à sa comptabilisation dans les comptes sociaux du Crédit Coopératif. Ainsi, l’incidence nette au titre de l’impôt sur les sociétés différé présente un solde débiteur au bilan du Groupe de 2.714 m€. • Changements de méthode - Le Règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions sur les encours douteux et douteux compromis tenant compte de l’actualisation des flux futurs attendus. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode est enregistré en report à nouveau dans les comptes sociaux. - Le Règlement 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques. L’option de l’ activation des frais d’acquisition et des frais de développement informatique a été retenue au niveau du Groupe Crédit Coopératif, sans impact sur les capitaux propres. - Le Règlement 2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode est enregistré en report à nouveau dans les comptes sociaux. Consécutivement, les amortissements sur les opérations de cessions internes annulées antérieurement en consolidation ont été corrigés. Lorsqu’il y a lieu, une provision pour impôt futur est enregistrée dans les comptes sociaux conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal. Le droit au bail fait l’objet d’un amortissement sur la durée résiduelle du bail. - Les employeurs de l’Union Economique et Sociale du groupe Crédit Coopératif (qui concentre l’essentiel de l’effectif du groupe) appliquent depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la Comptabilité relative aux engagements sociaux. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode est enregistré en report à nouveau dans les comptes sociaux. Consécutivement, les amortissements sur les opérations de cessions internes annulées antérieurement en consolidation ont été corrigés. R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F V - AUTRES INFORMATIONS • Opérations avec le Réseau Les principales relations financières avec les établissements affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires sont extériorisées au sein des tableaux détaillant les rubriques du bilan et du hors-bilan sous la dénomination "Réseau". • Effectifs Les effectifs moyens du personnel en activité au cours de la période s’élèvent à 1.745. • Rémunérations, avances, crédits et engagements au bénéfice des organes d’Administration et de Direction - Montant global des rémunérations, jetons de présence et engagements en matière de retraite alloués au 31 décembre 2005 • aux organes d’Administration ..........................................................257 m€ • aux organes de Direction .............................................................. 1.378 m€ - Montant global des avances et crédits accordés au 31 décembre 2005 • aux organes d’Administration .................................................... 1.360 m€ • aux organes de Direction .................................................................... 78 m€ • Résultats estimés de certaines sociétés entrant dans le périmètre Les résultats des sociétés ci-après n’étant pas disponibles, lors de l’arrêté des comptes du Groupe, il a été considéré des montants estimés communiqués par les sociétés : Bise, CGI du Bâtiment, IRD Nord Pas-de-Calais, EDEL. • Ventilation du produit net bancaire au 31 décembre 2005 par métiers - Banque de détail (collecte, gestion des flux, crédits de trésorerie, portefeuille commercial) .......................................................................... 58,4 % - Financement de l’investissement .......................................................... 28,8 % - Gestion d’actifs.............................................................................................. 11,2 % - Ingénierie .......................................................................................................... 1,6 % La décomposition du produit net bancaire par métiers est en grande partie issue des informations de gestion. I V - INFORMATIONS SUR LES POSTES DU BILAN, HORS-BILAN ET DU COMPTE DE RESULTAT • BILAN ......................................................................................(notes de 1 à 16) • HORS-BILAN ..................................................................(notes de 17 à 19) • RESULTAT ..........................................................................(notes de 20 à 23) 83 NOTE N° 1 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILÉES (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 83.832 519.711 839.268 585.520 246.670 10 7.068 117.409 449.786 1.196.408 664.716 522.971 10 8.711 1.442.811 1.763.603 36.347 36 225 300.764 300.355 ACTIF – Caisse, CCP, banques centrales - Effets publics et valeurs assimilées - Créances sur Ets de crédit - à vue - à terme - créances douteuses nettes - créances rattachées TOTAL dont entreprises liées dont réseau - Entreprises liées : Etablissements consolidés du Groupe Banque Populaire - Réseau : Etablissements affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires NOTE N° 2 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 – Banques centrales, CCP – Comptes et emprunts : - à vue - à terme – Autres sommes dues – Dettes rattachées 113.309 802.155 8.767 129.549 1.025.475 3 10.748 TOTAL 924.231 1.165.775 dont entreprises liées 300.727 198.251 425.437 216.260 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILÉES PASSIF dont réseau - Entreprises liées : Etablissements consolidés du Groupe Banque Populaire - Réseau ; Etablissements affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires 84 G R O U P E C R É D I T C O O NOTE N° 3 P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE CLIENTÈLE ACTIF - VALEURS NETTES - COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 348.594 393.753 306.205 327.884 - CRÉANCES DOUTEUSES NETTES 3.451.686 24.246 102.621 3.002.341 22.423 91.327 TOTAL 4.320.900 3.750.180 - CRÉANCES COMMERCIALES - AFFACTURAGE - AUTRES CONCOURS À LA CLIENTÈLE - CRÉANCES RATT. ET VALEURS NON IMPUTÉES (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE AUTRES CONCOURS À LA CLIENTÈLE - Crédits à l'export - Crédits de trésorerie et de consommation - Crédits d'équipement - Crédits habitat - Autres crédits - Valeurs reçues en pension - Titres reçus en pension - Prêts subordonnés 5.182 410.923 2.627.199 290.272 40.504 4.650 356.888 2.295.130 232.624 59.467 59.280 18.326 35.000 18.582 TOTAL 3.451.686 3.002.341 NOTE N° 4 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET ASSIMILÉES CB Immobilier CB Mobilier 31/12/2004 Total CB Immobilier CB Mobilier Total Encours clientèle Biens non loués Provisions pour dépréciation Encours douteux nets Créances rattachées 696.897 16.132 -2.387 20.098 11.644 165.397 2.314 -424 2.736 1.086 862.294 18.446 -2.811 22.834 12.730 690.492 15.514 -2.743 21.096 12.500 173.772 2.448 -322 2.742 1.175 864.264 17.962 -3.065 23.838 13.675 Opérations de crédit et assimilées 742.384 171.109 913.493 736.859 179.815 916.674 85 NOTE N° 5 VENTILATION DES ENCOURS PAR AGENTS ÉCONOMIQUES (EN MILLIERS D’EUROS) Établissements Sociétés non Entrepreneurs de crédit financières individuels Etat, Administrations admi.publique privées et secu.soc Particuliers Autres clientèles TOTAL 31/12/2005 839.268 2.522.530 79.131 528.671 971.665 25.330 134.285 5.100.880 839.268 0 0 2.468.436 129.277 -75.183 70.137 16.740 -7.746 511.663 29.282 -12.274 951.961 44.828 -25.124 24.021 2.977 -1.668 132.773 5.942 -4.430 4.998.259 229.046 -126 425 sous-total Créances douteuses 0 54.094 8.994 17.008 19.704 1.309 1.512 102.621 CRÉDIT BAIL 0 877.472 3.305 4.608 27.820 0 287 913.492 Créances sur crédit-bail et LSF Créances douteuses Prov. /cr.douteuses 0 0 0 840.157 71.662 -34.347 3.205 314 -214 4.483 422 -297 26.899 2.743 -1.822 0 0 0 280 26 -19 875.024 75.167 -36.699 sous-total Créances douteuses 0 37.315 100 125 921 0 7 38.468 ENCOURS CLIENTÈLE Encours sains Créances douteuses Prov. /cr.douteuses NOTE N° 6 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE DETTES CLIENTÈLE Comptes d'épargne à régime spécial Comptes et emprunts Emprunts auprès de la clientèle financière A Vue A Terme 31/12/2004 NET A vue A terme NET 628.072 122.109 750.181 533.166 114.608 647.774 2.444.459 395.751 2.840.210 2.201.755 339.388 2.541.143 0 793 793 0 1.096 1.096 0 463.439 463.439 0 55.100 55.100 1 743 1.743 0 1.578 1.578 77.037 0 77.037 61.925 0 61.925 7.028 0 7.028 4.404 0 4.404 3.156.596 983.835 4.140.431 2.801.250 511.770 3.313.020 Valeurs données en pension livrée Titres donnés en pension livrée Comptes d'affacturage Dépôts de garantie Autres sommes dues Dettes rattachées TOTAL comptes créditeurs de la clientèle 86 G R O U P E C R É D I T C O O NOTE N° 7 P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 IMMOBILISATIONS FINANCIERES Immobilisations financières brutes 103.901 93.204 -2.035 -2.119 Immobilisations financières nettes 101.866 91.085 Participations mises en équivalence 49.523 43.601 Ecarts de conversion 0 0 Créances rattachées 0 606 151.389 135.292 Provisions pour dépréciation TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES NOTE N° 8 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 IMMOBILISATIONS D’EXPLOITATION Brut. Immobilisations incorporelles 50.069 -30.979 -407 18.683 46.849 -26.209 -407 20.233 Immobilisations corporelles 104.005 -53.528 -22 50.455 99.392 -49.629 -20 49.743 sous-total 154.074 -84.507 -429 69.138 146.241 -75.838 -427 69.976 Immobilisations corporelles 590 -1 589 815 -168 647 sous-total 590 -1 589 815 -168 647 33.516 -18.921 -1.313 13.282 30.394 -18.852 -906 10.636 188.180 -103.429 -1.742 83.009 177.450 -94.858 -1.333 81.259 Amort. Prov. NET Brut. Amort. Prov. NET Immobilisations hors exploitation Immobilisations incorporelles Immobilisations données en location simple TOTAL IMMOB CORPORELLES ET INCORPORELLES 87 NOTE N° 9 (EN MILLIERS D’EUROS) Durée résiduelle des emplois et ressources bancaires à terme Total > 5 ans 3 mois <D=1 an 1an<D>=5 ans 210.565 36.076 139.898 368.124 676.217 40.068 635.017 433.420 109.560 452.339 1.580.767 408.262 465.864 1.155.020 304.404 191.194 532 3.845.439 862.294 1.744.946 1.561.867 1.031.395 2.594.791 2.018.742 547 7.207.342 165.476 516.537 935.337 123.130 362.623 456.670 19.056 311.980 67.644 815.995 75.999 201.569 35.288 552.851 77.176 24.925 802.155 982.092 2.760.853 197.156 961.479 1.271.618 866.884 24.925 4.742.256 EMPLOIS Créances sur établissements de crédit et assimilées Créances sur la clientèle Créances de crédit-bail Obligations et autres titres à rev. fixe TOTAL EMPLOIS durée indéterminée <= 3 mois à terme 754.663 15 RESSOURCES Dettes sur établissements de crédit Dettes sur la clientèle Dettes représentées par un titre Emprunts subordonnés TOTAL RESSOURCES 88 1.617.350 G R O U P E C R É D I T C NOTE N° 10 O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS AUTRES ACTIFS Instruments conditionnels achetés Règlement d'opérations sur titres Impôts différés Actif Autres stocks et emplois divers Débiteurs divers Créances douteuses nettes Créances rattachées 777 11.266 9.658 102 63.717 573 2.138 7.619 108 49.047 864 711 SOUS-TOTAL 86.384 60.196 54.246 139 46.211 2.894 7.204 49.068 3.512 4.376 26.750 3.583 4.740 41.863 4.167 4.675 22.200 SOUS-TOTAL 148.189 127.439 TOTAL 234.573 187.635 COMPTES DE RÉGULARISATION (actif) Comptes d'encaissement Comptes d'ajustement Pertes potentielles sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme non dénoués Pertes potentielles sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme dénoués Charges constatées d'avance Produits à recevoir Primes d'émission restant à étaler Autres charges à répartir Autres comptes de régularisation 89 NOTE N° 11 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 178 688 8.601 224 2.458 7.335 5.246 177.429 61.843 1.785 1.285 188.099 64.507 2.135 255.770 266.043 63.919 77.326 568 791 12.195 34.604 59.505 913 11.771 26.054 89 694 SOUS-TOTAL 171.014 206.326 TOTAL 426.784 472.369 COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS AUTRES PASSIFS Instruments conditionnels vendus Règlement d'opérations sur titres Impôts différés Passif Dettes de titres Versement restant à effectuer sur titres non libérés Créditeurs divers Subvention d'investissement Fonds publics affectés Dettes rattachées SOUS-TOTAL COMPTES DE RÉGULARISATION (passif) Comptes d'encaissement Comptes d'ajustement Comptes d'écart Gains potentiels sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme non dénoués Gains potentiels sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme dénoués Produits constatés d'avance Charges à payer Autres comptes de régularisation NOTE N° 12 PROVISIONS DÉDUITES D E L’ A C T I F Provisions pour créances douteuses Provisions pour dépréciation Provisions pour risques pays TOTAL PROVISIONS DÉDUITES DE L'ACTIF 90 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2004 augment. dimin. variations de périmètre autres variations 31/12/2005 153.147 15.641 25.393 6.156 -21.978 -3.986 4.331 -1.932 160.893 15.879 168.788 31.549 -25.964 2.399 176.772 G R O U P E C R É D I T NOTE N° 13 C O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE BONS DE CAISSE ET BONS D'ÉPARGNE 20.495 15.811 2.248.472 887.540 312.174 1.048.758 491.886 2.256.647 426.199 771.404 1.059.044 515.746 43.750 42.280 2.804.603 2.830.484 TITRES DU MARCHÉ INTERBANCAIRE TITRES DE CRÉANCES NÉGOCIABLES dont : - souscrits par établissements de crédit - souscrits par la clientèle financière - souscrits par la clientèle OBLIGATIONS ÉMISES AUTRES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE DETTES RATTACHÉES TOTAL DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE NOTE N° 14 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES PROVISIONS POUR RISQUES DE CONTREPARTIE Provisions sur engagements hors-bilan Provisions pour risques pays Provisions sectorielles Provisions pour litiges clientèle Autres provisions clientèle SOUS-TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES DE DÉPRÉCIATION Portefeuille titre et instruments financiers à terme Immobilisations financières Promotion immobilière Autres actifs SOUS-TOTAL PROVISIONS POUR CHARGES D'EXPLOITATION Engagements de retraite du personnel en activité Engagements de retraite du personnel en retraite Charges d'impôts et taxes Autres provisions pour frais généraux futurs SOUS-TOTAL TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/04 DOTATIONS REPRISES 1.617 -1.699 -126 VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE DIVERS 320 370 31/12/05 5.840 -244 7.900 8.848 390 1.625 2.497 720 -2.272 446 -391 9.525 9.519 719 22.734 6.459 -4.097 745 25.841 -297 372 0 372 297 6.078 9.704 242 -1.826 -245 7.875 10.001 614 -1.826 -542 8.247 4.674 309 -1.941 -766 2.276 69 1.402 64 1.172 -33 -647 -63 79 37 2.006 6.145 1.545 -2 621 -750 4.319 38.880 8.618 -8.548 -543 38.407 91 NOTE N° 15 TABLEAU DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES ET DES INTÉRÊTS MINORITAIRES (EN MILLIERS D’EUROS) CAPITAUX PROPRES : PART DU GROUPE CAPITAL POSITION EN DÉBUT D'EXERCICE 01/01/04 VARIATIONS DE CAPITAL DES SOCIÉTÉS CONSTITUANT LA COMMUNAUTÉ D'INTÉRÊTS 190.369 RÉSULTAT DE L’EXERCICE RÉSERVES 178.651 21.912 390.932 30.814 30.814 -21.912 -4.857 42.411 42.411 RÉSULTAT DE L'EXERCICE (AVANT AFFECTATION) DISTRIBUTIONS DE DIVIDENDES ET AFFECTATION EN RÉSERVES AU COURS DE L'EXERCICE 17.055 RÉSERVES SUR NOUVEAUX ASSOCIÉS ( CHANGT PÉRIMÈTRE) 10.989 10.989 -10.786 -10.786 -5.394 -5.394 497 497 -4.841 -4.841 723 723 29 29 STÉS MISES EN ÉQUIVAL (ESFIN [-311], SDR NPC[1645], BISE[661],EDEL[-12 774]) CHANGEMENT DE MÉTHODES -OPCVM DÉDIÉS [-3764] -MÉDAILLES DU TRAVAIL [-1447] -COMMISSIONS SUR CARTES BANCAIRES [-183] VARIATION DE PÉRIMÈTRE (SORTIE SOPROMEC, AUGM° QP SCP) ELIMINATION DES PARTICIPATIONS CROISÉES DES FILIALES SUR LA MÈRE RECLASSEMENT DU RÉSULTAT DES MINORITAIRES À L'OUVERTURE (SICOMICOOP[245], BTPKI[478]) LIQUIDATION TRANSIMAT POSITION À LA CLOTURE DE L'EXERCICE 31/12/04 VARIATIONS DE CAPITAL DES SOCIÉTÉS CONSTITUANT LA COMMUNAUTÉ D'INTÉRÊTS 232.780 186.923 DISTRIBUTIONS DE DIVIDENDES ET AFFECTATION EN RÉSERVES AU COURS DE L'EXERCICE CHANGEMENT DE MÉTHODES, COMPTES SOCIAUX - AMORTISSEMENTS PAR COMPOSANTS [-699] - EFFETS TEMPS [-2030] - ACTUALISATION MÉDAILLES DU TRAVAIL [216] - ACTUALISATION IFC [-303] - AMORTS DÉROGATOIRES [618] CHANGEMENT DE MÉTHODES, RETRAITEMENTS - IMPÔT DIFFÉRÉ SUR RÉGULARISATION DES AMORTS P/COMPOSANTS [127] - AMORTISSEMENTS PAR COMPOSANTS SUR CESSIONS INTERNES [359] RÉGUL EA SUR CESSION TITRES BATINOREST ELIMINATION DE LA VARIATION PAR RAPPORT AU 31/12/04 DES PARTICIPATIONS CROISÉES DES FILIALES SUR LA MÈRE PART DES MINORITAIRES TOTAL 450.517 34.155 34.155 -30.814 -5.159 58.229 25.655 FILIALES, VARIATION SUR AFFECTATION DU RÉSULTAT 2004 POSITION À LA CLOTURE DE L'EXERCICE 31/12/05 30.814 58.229 RÉSULTAT DE L'EXERCICE (AVANT AFFECTATION) 92 TOTAL 1.291 1.291 -2.199 -2.199 486 486 76 76 -248 -248 291.009 211.984 34 155 537.148 82.600 10.756 2.328 95.684 373.609 222.740 36.483 632.832 G R O U P E C R É D I T NOTE N° 16 C O O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 2004 6.014 409 743 6.757 5.680 6.014 2005 2004 1.495 368 335 1.830 1.528 1.495 ÉCARTS ACQUISITION ACTIF VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER AFFECTATION DE L’EXERCICE REPRISE DE L’EXERCICE 743 RECLASSEMENT VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE ÉCARTS ACQUISITION PASSIF VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER AFFECTATION DE L’EXERCICE REPRISE DE L’EXERCICE 335 RECLASSEMENT VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 93 NOTE N° 17 (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 HORS BILAN ENGAGEMENTS DONNÉS Engagements de financement • en faveur d’établissements de crédit – dont entreprises pour lesquelles il existe un lien de participation – dont réseau CC • en faveur de la clientèle Engagements de garantie • d’ordre d’établissements de crédit • d’ordre de la clientèle Engagements sur titres 613.787 10.000 478.771 603 787 2.212.661 5.404 2.207.257 64.070 478.771 1.938.214 12.323 1.925.891 19.500 TOTAL 2.890.518 2.436.485 Engagements de financement • reçus d’établissements de crédit Engagements de garantie • reçus d’établissements de crédit Engagements sur titres 127.720 127.720 382.362 382.362 1.306 85.369 85.369 291.868 291.868 24.500 TOTAL 511.388 401.737 ENGAGEMENTS REÇUS 94 G R O U P E C R É NOTE N° 18 INSTRUMENTS DE TAUX D’INTÉRÊT D I T C O O P É R A T I F (AU 31 DÉCEMBRE 2005) OPÉRATIONS SUR LES MARCHÉS ORGANISÉS (EN MILLIERS D’EUROS) Opérations fermes Opérations conditionnelles OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ Opérations fermes Opérations conditionnelles HORS BILAN 2.298.647 OPÉRATIONS DE COUVERTURE PERTES POTENTIELLES SUR CONTRATS DE COUVERTURE NON DÉNOUÉS GAINS POTENTIELS SUR CONTRATS DE COUVERTURE NON DÉNOUÉS PERTES À ÉTALER SUR CONTRATS DE COUVERTURE DÉNOUÉS GAINS À ÉTALER SUR CONTRATS DE COUVERTURE DÉNOUÉS PERTES GAINS 2.895 791 813 95 27.520 43.840 88 114 225 38 96 32 42.000 AUTRES OPÉRATIONS PERTES GAINS CONTRATS D’ÉCHANGE DE TAUX D’INTÉRÊTS GÉRÉS EN MACROCOUVERTURE 438.978 10.174 11.642 PERTES GAINS AUTRES INSTRUMENTS À T E R M E (EN MILLIERS D’EUROS) OPÉRATIONS SUR LES MARCHÉS ORGANISÉS Opérations fermes Opérations conditionnelles OPÉRATIONS DE GRÉ À GRÉ Opérations fermes Opérations conditionnelles HORS BILAN 9.231 OPÉRATIONS DE COUVERTURE PERTES POTENTIELLES SUR CONTRATS DE COUVERTURE NON DÉNOUÉS GAINS POTENTIELS SUR CONTRATS DE COUVERTURE NON DÉNOUÉS PERTES À ÉTALER SUR CONTRATS DE COUVERTURE DÉNOUÉS GAINS À ÉTALER SUR CONTRATS DE COUVERTURE DÉNOUÉS PERTES GAINS 772 152 AUTRES OPÉRATIONS PERTES GAINS 95 NOTE N° 19 INFORMATIONS SUR INSTRUMENTS DÉRIVÉS (EN MILLIERS D’EUROS) CONTRATS SUR TAUX D’INTÉRÊT NATURE DES CONTRATS DE GRÉ A GRÉ MONTANT NOTIONNEL (dont instruments conditionnels) VENTILATION PAR DURÉE RÉSIDUELLE (Hors instruments condition vendus) COÛT DE REMPLACEMENT BRUT 1 an 1 an et 5 ans 5 ans 2.777.525 (45.211) 459.829 1.469.655 914.281 384.747 458.812 1.017 51.562 21.182 3.336 4.150 10.343 4.639 Positif Négatif RISQUE DE CRÉDIT POTENTIEL DES OPÉRATIONS RISQUE DE CRÉDIT DES CONTRATS NÉGOCIÉS DE GRÉ A GRÉ PONDÉRATION CONTRATS SUR TAUX DE CHANGE ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT CLIENTÈLE 20 % 50 % 51.562 38.337 12.400 50.737 34.251 16.486 COÛT DE REMPLACEMENT BRUT POSITIF COÛT DE REMPLACEMENT NET POSITIF RISQUE DE CRÉDIT POTENTIEL ÉQUIVALENT RISQUE DE CRÉDIT AVANT SÛRETÉS SÛRETÉS ÉQUIVALENT RISQUE DE CRÉDIT APRÈS SÛRETÉS 3.336 3.336 2.582 5.918 5.918 NOTE N° 20 (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 COMMISSIONS PRODUITS Opérations de trésorerie et interbancaire Opérations sur moyens de paiement Opérations avec la clientèle Opérations sur titres Opérations de change Engagements hors-bilan Prestations de services financiers Conseil TOTAL COMMISSIONS 96 CHARGES 2004 NET PRODUITS CHARGES NET 279 57.259 38.387 3.740 182 469 34.283 1.251 -3.339 -39.869 -2.077 -6 -17 -10 -5.206 -3.060 17.390 36.310 3.734 165 459 29.077 1.251 391 57.000 37.015 3.235 161 591 30.607 663 -4.319 -39.752 -1.879 -9 -1 -6 -5.074 -3.928 17.248 35.136 3.226 160 585 25.533 663 135.850 -50.524 85.326 129.663 -51.040 78.623 G R O U P E C R É D I T C O NOTE N° 21 O P É R A T I F (EN MILLIERS D’EUROS) 31/12/2005 31/12/2004 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION Salaires et traitement FGX - salaires et traitement PDT - frais de personnel refact. -78.378 1.812 -72.194 3.427 SOUS-TOTAL -76.566 -68.767 Charges de retraite Autres charges sociales Participation des salariés Impôts et taxes liés aux rémunérations Intéressement des salariés PROV - dot/rep. R&C - personnel -6.587 -33.681 -2.878 -10.448 -188 -789 -9.565 -28.664 -2.428 -9.703 -174 152 SOUS-TOTAL CHARGES DE PERSONNEL -131..137 -119.149 Impôts et taxes Autres charges générales d'exploitation -7.179 -64.282 -6.387 -55.133 SOUS-TOTAL AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION -71.461 -61.520 -202.598 -180.669 TOTAL CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION NOTE N° 22 (EN MILLIERS D’EUROS) 2005 COUT DU RISQUE CHARGES PRODUITS 2004 NET CHARGES PRODUITS NET PROVISIONS AFFECTÉES Encours interbancaires Encours sur la clientèle Titres et débiteurs divers -25.966 -76 -28 10.271 -694 -28 -15.695 -770 -23.015 -434 -418 4.751 -520 -418 -18.264 -954 SOUS-TOTAL -26.042 9.549 -16.493 -23.449 3.813 -19.636 Provisions pour risques et charges Engagements hors-bilan Provisions générales Provisions risques-pays -1.617 -5.154 1.701 2.253 126 84 -2.901 126 -1.230 -1.966 1.396 3.823 570 166 1.857 570 SOUS-TOTAL -6.771 4.080 -2.691 -3.196 5.789 2.593 PERTES NON COUVERTES PAR PROVISIONS RÉCUP SUR CRÉANCES AMORTIES Encours interbancaires Encours sur la clientèle Titres et débiteurs divers -98 -1 078 -30 518 77 -98 -560 47 -12 -2.173 -61 118 1.516 118 106 -657 57 SOUS-TOTAL -1 206 595 -611 -2.246 1.752 -494 -34 019 14.224 -19.795 -28.891 11.354 -17.537 TOTAL COÛT DU RISQUE 97 NOTE N° 23 (AU 31 DÉCEMBRE 2005) INCIDENCES I M P Ô T S S U R L E S S O C I É T É S (en milliers d’euros) INCLUS DANS LES COMPTES SOCIAUX Sur les résultats Sur les réserves 17.841 Total 17.841 IMPÔT LATENT GÉNÉRÉ PAR LES RETRAITEMENTS : - Opérations de crédit-bail - Décalages temporaires - Déficit reportable - Ecarts d'acquisition - Provisions pour risques sectoriels - Indemnité de fin de carrière et médailles du travail - Frais d'emission des emprunts-obligataires - Dividendes BTPKI à verser à CC - Provisions pour investissement - Impôt différé sur complt amorts par composants - OPCVM dédiés - Plus-value de cession des titres DÔME-CFF - Plus-value de cession des titres SOPROMEC - Divers TOTAL IMPÔT LATENT TOTAL 98 185 -324 -663 -43 -560 739 12 -75 188 26 -53 400 773 -218 41 218 93 549 3.864 -1.493 -1.577 -299 -3.280 739 -41 325 961 -218 -21 218 93 575 -577 423 -154 17.264 423 17.687 -62 3.679 -1 169 -914 -256 -2.720 G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Crédit Coopératif S.A. relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. I OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note III de l’annexe qui expose les changements de méthodes comptables relatifs au provisionnement des risques de crédit en application du règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, au provisionnement des engagements sociaux suite à la recommandation n°2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité et à l’approche par composant sur les immobilisations en application du règlement n°2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable. • une prise de connaissance et des tests de la procédure suivie par la société pour identifier les risques concernés et procéder à leur estimation, • une estimation indépendante comparée avec celle de la société, • un examen des événements postérieurs venant corroborer l’estimation. • Votre société détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note III de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux opérations sur titres et aux instruments financiers, et notamment aux méthodes de valorisation. Nous avons procédé à l’appréciation des approches retenues par votre société sur la base des éléments disponibles à ce jour et mis en œuvre des tests pour vérifier par sondage l’appréciation de ces méthodes. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris La Défense et Paris, le 21 mars 2006 KPMG Audit Département de KPMG S.A. Rémy Tabuteau Associé SOFIDEEC Baker Tilly II JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Changements comptables : • Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié que les changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus sont justifiés et que leurs effets sont correctement calculés et présentés dans les annexes. Pierre Faucon Associé Estimations comptables : • Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note III de l’annexe. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation de ces provisions s’est fondée sur : Christian Alibay Associé 99 100 C R É D I T C O O P É R A T I F RAPPORT ANNUEL DU PRESIDENT 101 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL ET SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE DU CREDIT COOPERATIF Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du Code de commerce, le Président du Conseil d’Administration du Crédit Coopératif rend compte aux termes du présent rapport : - des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration, - des procédures de contrôle interne, mises en place par le Crédit Coopératif, - des éventuelles limitations apportées par le Conseil d’Administration aux pouvoirs du Directeur Général. Les points importants débattus et décidés lors de ces conseils ont été : a) la gouvernance d’entreprise : • Adoption du règlement intérieur du Conseil d’Administration, • Adoption de la charte du gouvernement d’entreprise du Crédit Coopératif définissant la répartition des pouvoirs entre les différentes composantes de la gouvernance, • Composition des comités d’études spécialisés du Conseil d’Administration, • Approbation des nouveaux statuts du CNCC et des lignes directrices de sa composition, • Versement de jetons de présence aux membres du Conseil d’Administration qui participent aux comités d’études. b) l’architecture des organes de gestion : FONCTIONNEMENT DU CONSEIL Le Conseil d’Administration du Crédit Coopératif fonctionne selon les principes du gouvernement d’entreprise, tels qu’ils sont notamment définis dans les statuts adoptés en date du 30 janvier 2003 et modifiés le 30 juin 2003 et le 25 mai 2005. Si une gouvernance active exprime l’essence même de la société qui la met en œuvre et constitue le reflet de ses valeurs, une gouvernance efficace ne se limite pas au simple respect des obligations légales. Le capital de la Banque est majoritairement détenu par les différentes familles composant l’économie sociale : les associations, les coopératives et les mutuelles, ainsi que par une clientèle diversifiée composée notamment des petites et moyennes entreprises. 1. PRÉSENTATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’Administration est à ce jour composé de : - dix-huit administrateurs nommés pour une durée de six ans, dont seize administrateurs sont des personnes morales représentatives des mouvements regroupant les différentes branches de clientèle et dont les adhérents sont les sociétaires de la Banque et deux administrateurs personnes physiques, - quatre administrateurs élus par les salariés pour une durée de trois ans ; - douze censeurs nommés pour une durée d’au plus six ans afin d’assister les administrateurs ; onze censeurs sont des personnes morales et un censeur représente les porteurs de parts "C". 1.1. Les réunions du Conseil Le Conseil se réunit, au siège social, sur convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt du Crédit Coopératif l’exige et ce, au moins six fois par an. En 2005, le Conseil d’Administration s’est réuni six fois. La durée des réunions a été en moyenne de 3 h 30 mn. Le taux de participation aux séances du Conseil de ses membres a été important, le quorum a été atteint lors de chaque séance du Conseil d’Administration. Les sujets analysés par les membres du Conseil d’Administration démontrent une gouvernance dynamique grâce à l’adoption et la mise en œuvre de principes prônant toujours plus de transparence, d’information et de participation ainsi qu’une structure dirigeante renouvelée. 102 • Cooptation puis nomination de Jean-Louis BANCEL en qualité d’administrateur et nomination en tant que Vice-Président Délégué, • Nomination de Philippe JEWTOUKOFF en qualité de Directeur Général Délégué, • Désignation des dirigeants responsables auprès des autorités de tutelle et détermination du champ de leurs pouvoirs respectifs, • Examen des modalités d’exercice de la Direction Générale au terme du délai prévu par les statuts, • Révision des pouvoirs du Directeur Général en matière de délégation interne relative à la limite du montant d’octroi des crédits et garanties, pour faire suite aux nouvelles réglementations en matière de concours (ratio McDonough), • Discussion du nouvel organigramme de la Direction Générale. c) La vie sociale et le fonctionnement interne : • Préparation des Assemblées Générales, Ordinaire et Extraordinaire, • Modification des statuts du Crédit Coopératif sur les points suivants : adaptation aux nouvelles normes comptables internationales, nomination des vice-présidents, création d’un règlement intérieur..., • Calendrier prévisionnel des réunions pour 2006, • Examen des conventions courantes, • Admission des nouveaux sociétaires et sortie des anciens, • Mise en conformité de l’organisation du contrôle interne avec les nouvelles réglementations, • Point sur l‘application du protocole signé avec le Groupe Banque Populaire. d) la stratégie du CREDIT COOPERATIF : • Présentation et suivi du Plan Moyen Terme "Cap 2008 Grandir Ensemble", • Perspectives et stratégie du Groupe, Orientations PACC 2006, • Orientations commerciales et stratégie, e) les prises de participations : • Prise de participation dans Rhône Dauphiné Développement, • Participation à l’augmentation de capital de la Bise, • Participation dans le fonds d’investissement COOPEST, • Souscription à Fontanot Participations II, • Participation à l’augmentation de capital de Banque Populaire Développement, • Prise de participation complémentaire dans BATINOREST. C f) les comptes et les prévisions : • Activité, les prévisions triennales et le budget 2005, • Prévisions d’activités Groupe 2006, • Tour de table des secteurs d’activité, • Arrêté des comptes sociaux. g) l’activité bancaire : • Engagements et les risques, • Opérations financières, émissions (TSR et obligations), emprunts, participations diverses, • Déclarations de concours à taux bas, • Tableaux de bord, • Suivi des garanties accordées à ÉCOFI Investissements, • Liste des banques et établissements financiers retenus comme contre-partie, • Modalités de fonctionnement des consultations à domicile par le Comité des Risques. Certains thèmes ont fait l’objet de débats particulièrement approfondis entre les membres du Conseil d’Administration : - la stratégie, notamment commerciale, l’un des rôles fondamentaux du Conseil, - la place du Crédit Coopératif dans le Groupe Banque Populaire, - la structure et l’organisation du Crédit Coopératif, - les conséquences de l’évolution de la réglementation bancaire sur les relations entre la Banque et ses clients. 1.2. Les jetons de présence : Une somme fixe annuelle, au titre de jetons de présence, est répartie entre les membres du Conseil d’Administration, -administrateurs et censeurs- pour leur participation au Conseil d’Administration et aux Comités d’études du Conseil d’Administration. Les administrateurs rémunérés pour leur mandat social ne bénéficient pas de jetons de présence. 1.3. L’information du Conseil La bonne information des administrateurs constituant l’un des piliers de la gouvernance, les réunions du Conseil sont précédées de l’envoi en temps utile de tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de leur mission. En plus des informations reçues, chaque administrateur peut se faire communiquer tous les documents qu’il estime nécessaires à l’accomplissement de sa mission. 2. LES CONDITIONS DE PRÉPARATION DES TRAVAUX DU CONSEIL Le Président arrête les documents préparés par les services internes de l’Entreprise, organise et dirige les travaux du Conseil. Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille notamment à ce qu’ils disposent des informations et documents nécessaires. Enfin, il vérifie que le représentant du Comité d’Entreprise est régulièrement convoqué. R É D I T C O O P É R A T I F Les Conseils d’Administration sont précédés de réunions du Bureau du Conseil d’administration et des divers comités d’études existant au sein du Crédit Coopératif dont le rôle est d’assister le Conseil dans ses différentes tâches. 2.1. Le Bureau du Conseil d’Administration La vocation du Bureau du Conseil d’Administration est de constituer une cellule de réflexion sur la stratégie de la Banque et sa mise en œuvre. Le Bureau peut, en conséquence, émettre des suggestions au Conseil. Par ailleurs, il veille au bon fonctionnement des divers comités d’études. Cet organe est composé du Président et Directeur Général, du VicePrésident Délégué et de leurs Vice–Présidents représentant les grands secteurs de clientèle (coopératives, associations en 2005 ; la nomination d’un troisième vice-président est prévue pour 2006, au titre de la mutualité). Le Bureau s’est réuni huit fois : le 9 février, le 14 avril, le 1er juin, le 8 juillet, le 15 septembre, les 12 et 28 octobre et enfin le 29 novembre 2005. Il a préparé le règlement intérieur ainsi que la Charte du gouvernement du Crédit Coopératif et la nouvelle gouvernance de la Banque. Ont été évoquées les relations entre la Banque, le Groupe Banque Populaire et les établissements associés. La participation des porteurs de parts "C", personnes physiques, au Conseil d’Administration a été préparée via l’élection d’un censeur les représentant au Conseil d’Administration. Le Bureau s’est penché sur le Plan Moyen Terme, les statuts du CNCC, le rapport de la Commission Bancaire portant notamment sur le contrôle interne. 2.2. Les Comités d’études du Conseil d’Administration La mission des Comités est de nourrir la réflexion des administrateurs, grâce aux avis émis après étude des dossiers qu’ils ont instruits et qui leur ont été soumis par le Conseil. Leur rôle est consultatif. Un compte rendu de chaque réunion est établi. • Le Comité d’Audit : Ce Comité est présidé par un Vice-Président Délégué : M. Jean-Louis BANCEL. Il s’est réuni le 14 mars, le 28 octobre et le 29 novembre 2005. Le Comité s’est prononcé sur l’arrêté des comptes, sur les activités d’audit et notamment le dispositif anti-blanchiment, le rapport d’activité de l’Inspection et la Charte d’Audit. Le nouveau cadre réglementaire pour le Contrôle interne a également fait l’objet de réflexions, ainsi que les constats à la suite des rapports établis par l’ AMF, les actions du déontologue et la lutte contre la criminalité. A aussi été analysé le suivi des recommandations de la mission de la BFBP et le contrôle permanent des risques opérationnels et plus spécialement la nouvelle cartographie des risques opérationnels ainsi que la redéfinition de la fonction de correspondant de contrôle interne. Enfin les membres du comité ont débattu de la procédure de fabrication des comptes consolidés du groupe et l’incidence du passage aux normes IFRS sur les comptes du groupe. • Le Comité des risques : Ce Comité est présidé par un Vice-président : M. Philippe ANTOINE. Il s’est réuni le 31 mai et le 29 novembre 2005. 103 Les membres du comité ont apprécié : • les modalités de fonctionnement et mise en place dudit comité et notamment des compétences des instances ainsi que les procédures à suivre ; • les risques en matière d’engagements de crédits quant à leur évolution qualitative, les différentes autorisations de concours et les dossiers contentieux ; • les risques opérationnels et les risques financiers. Le comité a également débattu du Plan de Continuité des Activités (PCA), de la lutte contre la criminalité, de la conformité et de la déontologie. • Le Comité des rémunérations et du recrutement : ll s’est réuni en avril et en décembre 2005. 3. LE CNCC, UN INSTRUMENT AU DE L’EXPRESSION DU RÉSEAU SERVICE Le Conseil National du Crédit Coopératif est un moyen d’expression du réseau de la Banque et, en conséquence, un moyen d’échange et de transmission des informations grâce à sa structure consultative au service des différentes entités de la Banque. En outre, le CNCC émet des appréciations et des avis notamment sur la politique bancaire auprès du Conseil d’Administration. 4. POUVOIRS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Les modalités d’exercice de la Direction Générale sont stipulées à l’article 22 des statuts. La Direction Générale de la Société peut être exercée soit par une personne physique qui prend le titre de Directeur Général, soit par le Président du Conseil d’Administration. Toutefois, lors de la délibération du 17 juin 2005, le Conseil d’Administration a apporté aux pouvoirs de M. Jean-Claude DETILLEUX, en tant que Directeur Général, les limitations suivantes : sa décision en matière d’octroi de crédits, de garanties et limité aux demandes n’excédant pas : - 5.000.000 € pour les contreparties notées jusqu’à 11 (cotation spécifique des Banques Populaires), - 8.000.000 € pour les contreparties notées de 6 à 10, - 10.000.000 € pour les contreparties notées de 1 à 5, dans un encours global ne dépassant pas 5 % des fonds propres du Crédit Coopératif. Au delà de ces limites, les décisions sont prises par le Directeur Général après consultation préalable d’un Vice-Président et de deux administrateurs choisis suivant les secteurs. Pour l’application de ces limites, les autorisations d’escompte, les autorisations adossées à des cessions de créances (Dailly) et les cautions sont prises en compte pour la moitié de leur montant. II - PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE Une charte, approuvée par le Comité d’Audit, définit le système de contrôle interne du Crédit Coopératif. Elle s’appuie sur la réglementation bancaire et les principes en matière de maîtrise des risques du Groupe Banque Populaire dont elle est membre. Définis par le Conseil d’Administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe 104 central du Groupe Banque Populaire dont le Président du Crédit Coopératif est membre, ces principes sont complétés par des référentiels qui assurent par famille de risques – crédits, marchés, opérationnels, conformité – un niveau de maîtrise adapté et homogène au sein du Groupe. Le dispositif de contrôle interne fait l’objet d’un reporting régulier à la Banque Fédérale des Banques Populaires et de contrôles éventuels de sa part. En 2005, le Crédit Coopératif en liaison avec les équipes de la Banque Fédérale des Banques Populaires a continué à se préparer à la mise en application des prochaines normes prudentielles internationales, dites McDonough. Ce chantier a mobilisé largement les équipes de gestion des risques, principalement de crédits, ainsi que d’importantes ressources informatiques. Au cours de l’année, le dispositif de contrôle interne du Crédit Coopératif a été audité par la Commission Bancaire qui a évalué la cohérence de son architecture. 1. ORGANISATION GÉNÉRALE Le système de contrôle interne du Crédit Coopératif a été développé conformément aux règlements du CRBF. Il couvre l’ensemble des structures du Groupe Crédit Coopératif, ses métiers et chaque échelon de son organisation. Le Président définit sa structure organisationnelle. Il répartit les responsabilités et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le Conseil d’Administration, la couverture des risques, leur évaluation exhaustive et leur gestion. Le système de contrôle interne repose sur des règles de contrôles développées par chaque unité sous la responsabilité de chacune d’entre elles. Cette architecture se veut pragmatique, adaptée à chaque activité afin d’ancrer à tous les niveaux de l’organisation une culture du contrôle. Elle s’efforce ainsi de ne laisser aucun domaine à l’écart. Le comité des grands risques aborde trois fois par an la situation de l’ensemble des risques du Groupe Crédit Coopératif. Au cours de l’année, un chantier de réorganisation des filières de contrôle a été lancé afin de préparer la mise en application, à partir du 1er janvier 2006 du nouveau règlement sur le contrôle interne, le CRBF 97.02 modifié. 1.1. Les acteurs du contrôle interne Trois moyens de contrôle sont mis en œuvre : • premier niveau : l’auto-contrôle, réalisé préalablement ou simultanément à l’exécution des opérations, est exercé par chaque collaborateur dans le cadre des actes qu’il exécute dans sa fonction. Il s’agit du socle indispensable du système de contrôle interne. Il s’inscrit dans des procédures formalisées et fait l’objet d’une matérialisation. Chaque unité a la responsabilité de la rédaction de ses procédures, qui sont mises à disposition des collaborateurs via l’intranet du Groupe Crédit Coopératif. • deuxième niveau : le contrôle permanent vérifie le respect des règles, professionnelles ou propres à l’Etablissement ainsi que l’existence, la permanence et la pertinence des contrôles. Il couvre à la fois des contrôles fonctionnels s’exerçant sur des matières comme la comptabilité, les engagements et les risques, ainsi que des contrôles imposés par la réglementation. Les procédures définissent les méthodes des contrôles, leur fréquence et les circuits de remontée d’information vers la hiérarchie et vers l’Inspection Générale. C • troisième niveau : le contrôle périodique est réalisé par l’Inspection qui agit par voie d’enquêtes et de missions. Elle a accès à toute l’information requise pour le bon exercice de sa mission. Dans ce cadre, aucun secret professionnel ou domaine réservé ne peut lui être opposé. Le Département de l’Inspection travaille selon des règles, précisées dans sa charte et applique les normes professionnelles en matière d’Audit de l’IFACI. Le programme d’Inspection est soumis à la Direction Générale. Chaque mission donne lieu à un rapport écrit, contradictoire, qui est transmis à la Direction Générale et aux responsables des unités concernées. Dans ces rapports, des recommandations sont formulées et font l’objet d’un suivi. La cohérence et l’efficacité du système de maîtrise des risques sont assurées par le responsable du Contrôle Interne. Directement rattaché au Président du Crédit Coopératif, il lui rend compte de l’exercice de sa mission. Il présente au Comité d’Audit l’état du dispositif de surveillance des risques. 1.2. Le rôle du Conseil d’Administration Le Conseil d’Administration veille à la maîtrise des principaux risques encourus par l’Etablissement et s’assure de la qualité et de la fiabilité du système de contrôle interne, conformément à la réglementation prudentielle. Le Conseil examine régulièrement les dossiers contentieux, les dossiers présentant des risques particuliers et pour lesquels un provisionnement est nécessaire. Est également examiné le rapport sur le contrôle interne de la société qui est envoyé à la Commission Bancaire et aux commissaires aux comptes. Le Conseil a institué deux Comités, le Comité d’Audit et le Comité des Risques qui abordent respectivement les questions relevant de la qualité du dispositif de maîtrise des risques et la situation des risques. Sont ainsi examinés en Comité d’Audit les comptes annuels, sur une base sociale et consolidée, les principaux enseignements de la surveillance des risques, les résultats du contrôle interne et les principales conclusions des missions d’inspection. Le Comité des Risques traite du niveau des risques relevés par le dispositif de contrôle interne selon leurs différentes natures : crédit, marché, opérationnels et conformité. Y assistent le responsable du Contrôle interne, la Direction Générale, des membres du Conseil d’Administration et les commissaires aux comptes. 2. SUIVI ET CONTRÔLE DES RISQUES : présentation des principales procédures de contrôle interne mises en œuvre Les activités du Groupe Crédit Coopératif exposent celui-ci à quatre grandes catégories de risques : • les risques de crédit, • les risques financiers, • les risques opérationnels, • les risques de non conformité. 2.1. Risques de crédit La réforme du ratio de solvabilité – ratio McDonough - a conduit le Crédit Coopératif en 2005 à poursuivre un très important chantier pour répondre aux exigences réglementaires en particulier en matière de risques de crédits. Mené en étroite liaison avec les équipes dédiées de la Banque Fédérale des Banques Populaires, il s’inscrit dans une approche homogène développée pour l’ensemble du Groupe Banque R É D I T C O O P É R A T I F Populaire. Ce chantier, mené par le Département des Engagements, mobilise d’importantes ressources informatiques. Il s’est traduit, à partir de 2005, par la mise en place opérationnelle d’un nouvel ensemble d’outils d’évaluation des engagements et de gestion d’alertes. Analyse L’analyse des dossiers de crédit s’effectue sur la base de procédures et de circuits formalisés. Les études sont élaborées à partir de grilles d’analyse reprenant les éléments comptables et financiers et d’appréciation sur la qualité des clients appréhendés par les équipes commerciales au travers des entretiens qu’ils mènent avec leurs clients. Cette approche est complétée par des informations externes (Banque de France, Greffes des Tribunaux de Commerce) et internes (synthèses sur la relation client, produites par le système de gestion, cotation). Décisions et délégations Toute demande de crédit est formalisée sur la base d’un dossier type adapté à chaque nature de clientèle. Il permet un traitement homogène et efficace. Les décisions de crédit reposent sur un système de délégations qui tient compte de la nature et du montant des concours demandés. Cotation Une cotation est attribuée au client lors de chaque nouvelle décision de crédit. Elle permet un suivi de la qualité des portefeuilles et participe au pilotage quotidien des engagements. Courant 2005, cette cotation a été complétée, pour une grande partie de la clientèle, par la note issue des outils développés par la Banque Fédérale des Banques Populaires pour le calcul du nouveau ratio de solvabilité. Surveillance des engagements Le Département des Engagements du Groupe surveille les risques individuellement et par des approches globales en s’appuyant sur un certain nombre de systèmes d’alerte et sur l’analyse de la qualité des encours. La très grande spécificité des secteurs d’activité du Crédit Coopératif et notamment du secteur associatif va conduire en 2006 à une organisation nouvelle des compétences au sein du Département des Engagements, avec une approche plus spécialisée des clientèles. Un comité réunit hebdomadairement les responsables des Engagements et du Contentieux. Il statue sur les dossiers les plus risqués en arrêtant un plan d’action. Chaque décision fait l’objet d’un compte rendu. Pour chaque agence, un point mensuel est réalisé sur la maîtrise de ses engagements en s’appuyant sur des indicateurs d’alertes et sur la qualité de son appréciation de ses risques. En synthèse, une cotation est attribuée à chaque agence. Suivi des encours L’analyse des risques se fait par une approche consolidée des engagements sur un même groupe. Des tableaux de synthèse par secteur d’activité et par grandes natures de clientèle sont transmis mensuellement à la Direction Générale avec une appréciation sur l’évolution de la qualité des risques. Cette approche traite aussi les primes de risques qui sont déclinées chaque trimestre par secteur de clientèle, par agence et regroupées par Délégation Générale. 105 Gestion des clients douteux/contentieux Dans une procédure spécifique, sont définies les règles de déclassement des dossiers au contentieux. Chaque dossier devant passer au contentieux est préalablement examiné par le Département des Engagements. Il réalise une première évaluation du risque puis les provisions sont établies par le Département du Contentieux. Ces provisions sont revues chaque trimestre dans le cadre d’un comité qui réunit la Direction Générale et les Départements techniques concernés par la gestion des crédits. 2.2. Risques financiers La Direction des Opérations Financières a en charge la gestion de la trésorerie, le placement de produits financiers auprès de la clientèle, la gestion pour compte propre, la gestion du bilan du Groupe ainsi qu’une mission de conseil en gestion de passif auprès de collectivités locales notamment. 2.2.1. Gestion de la trésorerie et pour compte propre Les risques pris par le Crédit Coopératif dans le cadre de ses activités de marché proviennent de l’achat d’obligations privées, classées en portefeuille d’investissement, d’une durée inférieure à trois ans, et de prises de positions sur les marchés financiers. Si les risques pris sont restés limités, ils affichent cependant une nette augmentation par rapport à 2004. En effet le Crédit Coopératif a décidé de se positionner en direct ou via des OPCVM sur un portefeuille d’actions internationales. En outre, l’exposition à la gestion alternative a été renforcée. Ces opérations s’effectuent dans le cadre des autorisations accordées en terme de limites de contreparties, de durée et de montant. Le Crédit Coopératif a de plus une activité limitée sur le trading change, les opérations en devises pour le compte de la clientèle étant majoritairement couvertes sur le marché. Un comité financier, composé de la Direction Générale, des responsables de la gestion pour compte de tiers, du middle-office, de la trésorerie, de l’ALM et du Directeur Financier, se réunit chaque semaine et fixe les orientations de la gestion pour compte propre. Une cellule middle-office effectue les contrôles nécessaires et présente les résultats des valorisations de portefeuilles lors des comités financiers. Les risques par grande classe d’actifs sont analysés régulièrement et les OPCVM détenus par la gestion pour compte propre sont étudiés en transparence. Les opérations sont traitées dans le cadre des procédures internes encadrant l’activité et concernent : • les risques de marché : - la gestion des opérations de change, - le marché obligataire primaire et secondaire, - la surveillance et la maîtrise des risques de marché : limites de taux et de liquidité. • les risques opérationnels dans le cadre des activités de la salle des marchés : - le contrôle de la saisie des opérations faites par les agences sur les titres de créances émis par le Crédit Coopératif, - la gestion des tickets d’opération du front office vers le back office, - les envois de confirmation des opérations négociées directement par les opérateurs avec les clients ayant un accès direct à la salle des marchés, 106 - les contrôles de premier niveau par les opérateurs et le responsable de l’activité pour les opérations du jour saisies dans le logiciel du front office. Le suivi du risque de contreparties fait aussi l’objet de procédures décrivant le processus de demande de nouvelles contreparties et le suivi du respect des limites. Le comité financier statue sur les demandes qui lui sont présentées et une cellule middle-office, en charge du suivi des opérations, s’assure du respect des limites accordées. La liste des autorisations fait l’objet d’un reporting à l’organe délibérant du Crédit Coopératif. 2.2.2. Gestion de bilan Risque de taux Le Crédit Coopératif est confronté au risque de taux et de liquidité dans le cadre de son activité courante de collecte de ressources et de distribution de crédits à la clientèle. Le risque de taux est appréhendé selon deux méthodes. La première se fonde sur des impasses à taux fixe dans lesquelles tous les emplois et ressources du bilan et du hors-bilan sont échéancés soit selon leurs dispositions contractuelles (crédits par exemple) soit selon un échéancier basé sur des analyses statistiques mesurant le comportement effectif de nos clientèles (dépôts à vue et épargne). Afin de réduire le risque de taux, un portefeuille d’investissement long terme est constitué. La seconde méthode est celle retenue par la Banque Fédérale des Banques Populaires et consiste à se fixer des limites d’évolution de la capacité bénéficiaire et de la marge d’intérêt selon un certain nombre de scénarios d’évolution des taux d’intérêt. Un comité ALM, composé de la Direction Générale, du Directeur Financier, du trésorier et de l’ALM, se réunit en moyenne une fois par mois et définit les politiques de financement et de couverture des risques. Risque de change A fin 2005 la position de change du Crédit Coopératif, hors position structurelle, ne dépasse pas le niveau de 2 % des fonds propres, seuil de déclaration spécifique sur l’exigence de fonds propres au titre du risque de change prévu par le règlement CRB 95-02. Risque de liquidité Concernant le risque de liquidité, le Crédit Coopératif est structurellement prêteur sur le marché interbancaire et collecte des ressources dans le cadre de son activité et de ses besoins. Le risque de liquidité est appréhendé sur la base d’un scénario de crise dans lequel les encours de collecte baissent entre 10 % et 25 % sur un an et où les encours de crédit court terme augmentent de 30 % sur un an. Des limites sont fixées selon lesquelles les ressources doivent couvrir au moins 80% des emplois pour les six prochains mois ainsi que pour l’année N+4. 2.3. Risques opérationnels Les risques opérationnels se définissent comme les risques de pertes résultant de carences ou défaillances attribuables à des procédures, des personnes aux systèmes internes ou à des évènements extérieurs. Maîtrise des risques opérationnels La maîtrise des risques opérationnels repose avant tout sur un dispositif de contrôle interne appliqué à l'ensemble des activités et sur le principe de la responsabilité des hiérarchies opérationnelles sur leurs C risques. Une méthodologie a été définie pour mettre en œuvre une cartographie des risques, cohérente avec le référentiel du Groupe Banque Populaire. Des moyens sont dédiés à la gestion des risques informatiques. Une charte définit les règles de bon usage des outils mis à disposition des collaborateurs. Les audits menés auprès de l’ensemble des structures du Groupe Crédit Coopératif concourent à la réduction des risques opérationnels. En matière de Plan de Continuité d’Activité, les travaux engagés au troisième trimestre 2004 sous l’égide de la Banque Fédérale visent, à partir de référentiels communs de recensement des activités et des systèmes d’information essentiels, à doter les établissements du Groupe d’une méthodologie homogène. Plusieurs tests des deux scénarios de crise majeure (indisponibilité durable des systèmes d’information et inaccessibilité aux locaux du siège) ont été organisés au Crédit Coopératif en 2005. Deux tests complémentaires, étendant le périmètre du secours des activités, sont planifiés au premier semestre 2006. Un chantier de maintien en condition opérationnelle de notre Plan de Continuité d'Activité est prévu en 2006. 2.4. Risques de non conformité Le risque de non conformité est défini comme "le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant". Une équipe dédiée au risque de non conformité a été constituée au cours de l’année 2005. Elle mène des actions de prévention et de surveillance permanente du risque de non conformité. Elle agit selon trois axes : • déontologie et respect des normes professionnelles Les risques liés aux questions de déontologie font l’objet d’une surveillance par le déontologue du groupe. Il s’appuie sur un recueil de normes diffusées auprès de l’ensemble des collaborateurs exposés et assure une surveillance régulière des opérations. Les risques liés à l’application des dispositions du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers sont traités au premier niveau dans les procédures opérationnelles et une surveillance permanente de second niveau est exercée par le Responsable du Contrôle des Services d’Investissement. • lutte contre le blanchiment d’argent sale et la fraude Concernant les aspects liés à la lutte contre la blanchiment d’argent sale et à la fraude, il existe au premier niveau un dispositif informatisé et décentralisé dans les agences de détection des opérations atypiques. Au second niveau, une cellule dédiée assure une surveillance permanente des opérations et veille à la cohérence et à la bonne conformité des dispositifs. • conformité juridique Un corpus de procédures est en cours de développement s’agissant du lancement des nouveaux produits et des nouvelles activités au sein du Groupe Crédit Coopératif. R É D I T C O O P É R A T I F I I I - ORGANISATION DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RELATIVES A L’ I N F O R M A T I O N COMPTABLE ET FINANCIERE Toutes les opérations bancaires effectuées par les différentes unités habilitées sont traduites comptablement à partir des applicatifs informatiques dédiés et, marginalement, par saisie comptable directe. Dans le cadre d’un traitement général centralisé, le système informatique comptable produit des écritures élémentaires normalisées et référencées, à partir d’un cadre organisé dit "règles du jeu" qui intègre des schémas comptables prédéfinis et utilise des comptes généraux dont le fonctionnement répond à des règles fixées et administrées par la Comptabilité (plan de comptes, schémas comptables, habilitations,…). L’information comptable et financière repose sur l’enregistrement chronologique des opérations, la conservation des pièces justificatives, ainsi que la rédaction des procédures comptables en cours de formalisation. L’ensemble du processus comptable relève de la responsabilité de la Comptabilité qui définit les contrôles comptables à réaliser par chacune des unités de gestion. A l’image des principes exposés plus haut, le contrôle interne de l’information comptable et financière est réparti entre les trois niveaux suivants : • l’autocontrôle décentralisé exercé par les collaborateurs des services opérationnels pour ce qui concerne les conditions d’exécution des opérations bancaires, • le contrôle comptable permanent réalisé par les services opérationnels et par la Comptabilité. Ainsi, les justificatifs des soldes des comptes généraux sont-ils établis mensuellement par les services et les agences, centralisés et contrôlés par la Comptabilité, cette dernière assumant également les rapprochements entre les états d’inventaire et les soldes comptables. Les suspens en anomalie font l’objet d’une remontée d’information à destination de la hiérarchie directement concernée et de la Direction du Contrôle Permanent, • enfin, le contrôle périodique qui dépend : - de la Direction de l’Audit Crédit Coopératif au travers de missions ciblées en agences et dans les services centraux, - des Commissaires aux Comptes dans le cadre de leurs missions planifiées annuellement pour auditer les comptes arrêtés au 30 juin et au 31 décembre, - et en externe, de l’Inspection de la BFBP et de la Commission Bancaire. Principales procédures de contrôle comptable L’avancement des travaux de contrôle est relevé au fil de l’eau à partir d’un tableau de suivi, analysé périodiquement par la hiérarchie de la Comptabilité et synthétisé semestriellement pour information de la Direction du Contrôle Permanent et de la Direction Comptable. Dans ce cadre, diverses alertes sont émises pour ce qui concerne les suspens (montant, sens, durée, type…), les soldes des comptes en anomalie et les difficultés rencontrées par les unités contreparties. Les situations réglementaires sont produites périodiquement par utilisation d’un système dédié qui associe aux données comptables différents attributs produits par les diverses applications. Des contrôles 107 inter documents permettent de vérifier la cohérence des informations produites. Ces situations sont établies au niveau social et au niveau du Groupe Crédit Coopératif et du réseau des Banques Populaires. La Comptabilité procède au calcul mensuel du produit net bancaire et détermine trimestriellement le résultat net après impôt sur les sociétés. Ces éléments sont rapprochés des données budgétaires. Le planning d’arrêté des comptes est diffusé aux unités concernées ; les informations attendues et les délais à respecter sont précisés. Certains engagements hors bilan, non encore intégrés dans les systèmes informatiques internes, font l’objet d’une gestion non automatisée. En dehors des interventions des Commissaires aux Comptes, la qualité des processus comptables est contrôlée par l’Audit du Crédit Coopératif, l’Inspection de la Banque Fédérale des Banques Populaires ainsi que par les services de la Commission Bancaire ; ces derniers exercent leurs contrôles à partir des situations réglementaires qui leur sont adressées périodiquement ou par des missions sur place. IV - PROCEDURES EXTERNES DE CONTROLE Les commissaires aux comptes ont une mission permanente et indépendante de vérification des valeurs et documents comptables de la Société, de contrôle de la conformité de la comptabilité aux règles en vigueur, ainsi que la vérification de la concordance avec les comptes annuels et la sincérité des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. 108 C R É D I T C O O P É R A T I F RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L'ARTICLE L. 225-235 DU CODE DE COMMERCE, SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ CRÉDIT COOPÉRATIF S.A., POUR CE QUI CONCERNE LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L'ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 Mesdames, Messieurs, Paris La Défense et Paris, le 21 mars 2006 En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Crédit Coopératif S.A et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2005. KPMG Audit Département de KPMG S.A. Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d'organisation des travaux du conseil d'administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Rémy Tabuteau Associé Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à : SOFIDEEC Baker Tilly Pierre Faucon Associé • prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du Président ; • prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport. Christian Alibay Associé Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce. 109 PROJET DE RESOLUTIONS SOUMIS A L’ASSEMBLEE GENERALE PREMIERE RESOLUTION L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration, du rapport du Président du Conseil d’Administration et des rapports des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont présentés. Elle approuve, sans exception ni réserve, toutes les opérations effectuées au cours de l’exercice 2005 et donne quitus aux administrateurs de leur gestion pour cet exercice. DEUXIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes consolidés du Crédit Coopératif de l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont présentés. TROISIEME RESOLUTION Conformément à l’article 9 des statuts et sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale fixe pour l’exercice 2005 à 3 % le taux d’intérêt des parts à intérêt prioritaire sans droit de vote, dites parts "C", ouvrant droit à un abattement de 50 %, conformément à l’article 158,3 2°du CGI, ne bénéficiant qu’aux personnes physiques. Cet intérêt sera mis en paiement le 27 juin 2006. La possibilité de choisir entre le paiement de l’intérêt en parts C ou en numéraire est offerte aux porteurs. Le porteur qui souhaite être rémunéré en part C devra renvoyer le coupon réponse avant le 20 juin 2006. La quote-part des revenus distribués ouvrant droit à l’abattement de 50 % est de 100 %. QUATRIEME RESOLUTION Conformément à l’article 9 des statuts et sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale fixe pour l’exercice 2005 à 3 % le taux d’intérêt des parts à avantage particulier, dites parts "B", sachant que nombre de parts ouvrant droit à un abattement de 50 % conformément à l’article 158,3 2° du CGI, ne bénéficiant qu’aux personnes physiques, exploitants individuels, sociétés de personnes, présente un caractère négligeable. Cet intérêt sera mis en paiement le 28 juin 2006. La possibilité de choisir entre le paiement de l’intérêt en parts B ou en numéraire est offerte aux sociétaires. Le sociétaire qui souhaite être rémunéré en part B devra renvoyer le coupon réponse avant le 22 juin 2006. CINQUIEME RESOLUTION Constatant que les résultats de l’exercice se traduisent par un bénéfice net de 25.068.902 €, et qu’il existe au bilan un report à nouveau bénéficiaire de 2.127.107 €, l’Assemblée Générale décide, conformément à l’article 42 des statuts, d’affecter le bénéfice distribuable, soit 27.196.009 €, de la façon suivante : • à la réserve légale, 15 % du bénéfice (25.068.902 €) ....................................................................................................................3.760.335 € • à la réserve statutaire ....................................................................10.000.000 € • à la réserve spéciale d’investissement ..........................................189.349 € • en report à nouveau bénéficiaire ................................................6.420.086 € • de rémunérer les parts C au taux de 3 % prorata temporis ....................................................................................................................2.319.366 € 110 • de rémunérer les parts B au taux de 3 % prorata temporis ....................................................................................................................4.056.873 € • de verser une ristourne coopérative de........................................450.000 € aux sociétaires, à répartir proportionnellement au montant des opérations faites par chacun d’eux avec la société. Il est rappelé qu’aucun dividende n’a été versé aux sociétaires titulaires de parts A au cours des trois précédents exercices. Une ristourne coopérative a été versée au titre des exercices 2002, 2003 et 2004. Une rémunération a été versée aux détenteurs de parts C au titre des exercices 2002, 2003 et 2004 et aux détenteurs de parts B au titre des exercices 2002, 2003 et 2004. SIXIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants du Code de Commerce, approuve les opérations qui y sont énoncées. SEPTIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale prend acte de ce que le capital qui s’élevait à 232.779.629,50 € au 31 décembre 2004 atteint 291.009.558,50 € au 31 décembre 2005, enregistrant une augmentation de 58.229.929 €. HUITIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale décide, conformément à l’article 24 des statuts, de fixer à la somme de 250.000 € le montant global annuel des jetons de présence alloués aux administrateurs et censeurs. Cette décision applicable à l’exercice en cours sera maintenue jusqu’à décision contraire. NEUVIEME RESOLUTION L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait de procès-verbal de la présente assemblée pour l’accomplissement de toutes les formalités de publication et de dépôt prescrites par la loi. G R O U P E C R É D I T C O O P É R A T I F LISTE DES AGENCES (IMPLANTATION) Vous vous situez dans la Région contactez l'agence de Adresse Crédit Coopératif ALSACE 67080 STRASBOURG cedex 1 quai Kléber 03.88.15.56.00 AQUITAINE 47007 AGEN cedex 64103 BAYONNE cedex 33074 BORDEAUX cedex 14 place Jean Baptiste Durand BP 269 36 allées Marines BP 305 rue Marguerite Crauste,immeuble le Prisme 05.53.47.19.04 05.59.25.32.60 05.57.81.40.00 05.57.81.27.10 33024 BORDEAUX cedex 40103 DAX cedex 64007 PAU cedex 3 place des Quinconces BP 84 28 cours du Maréchal Joffre BP 143 24 rue Ronsard BP 707 05.56.44.39.66 05.58.74.60.56 05.59.14.00.70 05.59.14.00.70 24203 SARLAT LA CANEDA cedex 63407 CHAMALIERES cedex 43000 LE PUY EN VELAY 14052 CAEN cedex 4 21070 DIJON cedex 58 rue de la République BP 86 Centre Beaulieu III 33 boulevard Berthelot 35 boulevard Saint Louis 10 place du Maréchal Foch 1 avenue Kellerman BP 27040 05.53.59.03.77 04.73.19.56.90 04.71.05.72.76 02.31.15.36.60 03.80.50.96.00 56105 LORIENT cedex 29196 QUIMPER cedex 35004 RENNES cedex 35004 RENNES cedex CENTRE 45006 ORLEANS cedex 37009 TOURS cedex CHAMPAGNE-ARDENNE 51063 REIMS cedex FRANCHE-COMTÉ 25043 BESANCON cedex 10 boulevard Svob BP 525 6 rue de Falkirk 3 rue de l'Alma BP 90429 3 rue de l'Alma BP 60426 69 boulevard Alexandre Martin BP 1601 4 rue des Tanneurs BP 917 20bis boulevard de la Paix BP 1364 22 avenue Fontaine-Argent 02.97.84.26.80 02.98.55.96.00 02.99.85.96.96. 02.38.65.46.60 02.47.64.98.98 03.26.47.15.40 03.81.47.66.00 HAUTE-NORMANDIE 22 rue Alsace-Lorraine BP 1114 02.35.07.86.00 BTP Banque 03.88.15.56.01 AUVERGNE BASSE-NORMANDIE BOURGOGNE BRETAGNE 04.73.19.56.90 02.31.15.36.60 03.80.50.83.50 02.97.84.26.80 02.98.55.96.00 02.99.85.96.87 02.38.65.46.60 03.26.47.15.40 03.80.50.83.50 76175 ROUEN cedex 02.35.07.82.39 76600 LE HAVRE 93000 BOBIGNY 95031 CERGY PONTOISE cedex 94048 CRETEIL cedex 91002 EVRY cedex ILE-DE-FRANCE 02.35.19.22.78 01.48.32.34.37 01.30.30.70.60 01.45.17.25.90 01 69 87 48 00 91300 MASSY 77000 MELUN 92002 NANTERRE cedex 75014 PARIS 75008 PARIS 75544 PARIS cedex 11 2 avenue Foch BP 993 1 rue Carnot 2 mail des cerclades 38-42 avenue Pierre Brossolette Parc Elysées Evry-Courcouronnes 17-19 rue Michel Ange BP 53 2 place du Vieux Clocher 11 rue de la Brasserie Grüber 33 rue des Trois Fontanot BP 211 99 rue de la Tombe Issoire 80 rue de Courcelles 252 boulevard Voltaire 75010 PARIS 75009 PARIS 75852 PARIS cedex 17 75008 PARIS 93200 SAINT DENIS 78004 VERSAILLES cedex 11020 CARCASSONNE cedex 34009 MONTPELLIER cedex 01 34009 MONTPELLIER cedex 01 30915 NIMES cedex 2 19105 BRIVE LA GAILLARDE cedex 87002 LIMOGES cedex 57005 METZ cedex 01 57003 METZ cedex 01 54006 NANCY cedex 31009 TOULOUSE cedex 6 60 boulevard de Strasbourg 4 rue Auber 251 boulevard Pereire 86 rue de Courcelles BP 269 4 allée Verte BP 41 5-7 rue du Maréchal Foch BP 432 8 place Davilla BP 22 8 boulevard Victor Hugo BP 71188 8 boulevard Victor Hugo BP 61108 49 avenue Jean Jaurès CS 24004 square Docteur François Chassagnac BP 174 7 cours Jourdan BP 64 35 bis avenue Foch BP 90172 35 bis avenue Foch BP 10076 81 rue Saint Georges BP 328 6 rue Raymond IV BP 435 01.40.37.86.60 01.44.94.57.10 59375 DUNKERQUE cedex 59023 LILLE cedex 3 à 5 rue du Président Wilson BP 1019 2 bis rue de Tenremonde BP 565 03.28.65.86.10 03.20.12.36.30 59777 EURALILLE cedex 49101 ANGERS cedex 02 72013 LE MANS cedex 2 44002 NANTES cedex 01 44011 NANTES cedex 01 80009 AMIENS cedex 02 17006 LA ROCHELLE cedex 79025 NIORT cedex 86008 POITIERS cedex 13617 AIX EN PROVENCE cedex 1 84071 AVIGNON cedex 4 13269 MARSEILLE cedex 08 13252 MARSEILLE cedex 06 13431 MARSEILLE cedex 06 06010 NICE cedex 1 Euralliance - 2 avenue Kaarst 21 boulevard Carnot BP 70127 25 avenue François Mitterand 42 boulevard Gabriel Guist'hau BP 90215 42 boulevard Gabriel Guist'hau BP 81105 5 place Léon Debouverie BP 0901 27 quai Valin BP 175 7 place de la Comédie BP 28520 4 rue du Chaudron d'Or BP 312 Tour Hemilythe 150 ave G. Pompidou BP 10325 1 rue Saint Jean le Vieux BP 412 112 avenue du Prado BP 266 112 avenue du Prado BP 22 45 cours Pierre Puget BP 208 5 rue Cronstad BP 1577 03.20.89.53.20 02.41.60.86.60 02.43.24.92.10 02.40.20.66.00 83091 TOULON cedex 74013 ANNECY cedex 38016 GRENOBLE cedex 6 rue Adolphe Guiol BP 5007 24-26 avenue de chambery BP 411 29 avenue Félix Viallet BP 452 04.94.92.55.60 04.50.51.86.22 04.76.86.66.00 38010 GRENOBLE cedex 1 69201 LYON cedex 01 69423 LYON cedex 03 3 boulevard des diables bleus BP 306 1 place Louis Pradel BP 58 103 avenue du Maréchal de Saxe 04.76.50.75.50 04.72.98.06.00 04.72.84.46.00 42007 SAINT- ETIENNE cedex 1 26001 VALENCE cedex 12 bis avenue de la Libération BP 535 15 boulevard Bancel BP135 04.77.49.26.10 04.75.78.16.00 COOPABANQUE votre agence de banque en direct 01.60.13.51.50 01.64.37.71.85 01.47.24.85.85 01.44.10.76.80 01.44.15.86.50 01.58.39.86.00 01.30.30.70.61 01.58.39.86.30 01.58.39.86.30 LANGUEDOCROUSSILLON LIMOUSIN LORRAINE MIDI-PYRÉNÉES 01.53.81.86.60 01.56.79.60.00 01.49.40.16.90 01.39.07.16.00 04.68.10.26.00 04.67.06.18.18 01.39.07.16.00 04.67.06.18.16 04.66.36.31.21 05.55.74.27.58 05.55.10.36.50 03.87.75.97.40 05.55.10.36.50 03.87.75.97.42 03.83.39.06.30 05.62.73.66.80 05.62.73.66.86 NORD/PAS-DE-CALAIS 03.28.52.06.00 PAYS- DE- LA- LOIRE PICARDIE POITOU-CHARENTES PROVENCE/ ALPES/ CÔTE- D'AZUR/CORSE RHÔNE-ALPES 03.22.71.36.36 05.46.41.46.22 05.49.77.36.90 05.49.62.66.90 04.42.91.65.01 04.90.27.26.50 04.91.00.36.00 02.40.20.66.60 03.22.71.36.36 05.49.62.66.90 04.91.13.71.85 04.91.13.71.85 04.91.81.63.53 04.92.17.56.60 04.92.17.56.60 04.91.13.71.85 04.76.86.66.00 04.72.60.08.70 Particuliers e-mail [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] gare-de-l'[email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] (prix appel local) Crédit Coopératif : www.credit-cooperatif.coop BTP Banque : Direction Commerciale 33 rue des Trois Fontanot BP 211 92002 Nanterre cedex Tél. 01 47 24 82 47 - Fax 01 47 24 80 80 - www.btp-banque.fr 111 DES ÉQUIPES PROCHES DE VOUS Deux réseaux bancaires : Crédit Coopératif BPT Banque 112 Siège social : Parc de la Défense - 33, rue des Trois Fontanot B.P. 211 - 92002 Nanterre Cedex Tél. : 01 47 24 85 00 - www.credit-cooperatif.coop Réf. ARF 2006 - Avril 2006 - IOP - Imprimé sur du papier sans chlore. Crédit Coopératif Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable RCS Nanterre B 349 974 931 - APE 651D