Joint Venture (co-entreprises) - PME Chine-Inde
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Joint Venture (co-entreprises) - PME Chine-Inde
Joint Venture (co-entreprises) • • Il existe deux types de Joint Venture: L'Equity Joint Venture et la Cooperative Joint Venture Les caractéristiques des deux Joint Ventures Forme juridique L'Equity Joint Venture (société sino-étrangère à capitaux mixtes) Cooperative Joint Venture Caractéristiques Capital social Elle implique obligatoirement une société à responsabilité limitée dotée de la personnalité juridique La JV doit comporter une participation étrangère d'au moins 25% La distribution du profit doit être calculée par rapport aux apports de chacune des parties L'apport de technologie et de savoir-faire est limité à 20% du capital Gestion: PDG chinois ou étranger et le Conseil d'Administration Le capital social dépend de la "lois sur les sociétés" et du secteur d'activité (40% à 70% des investissements effectifs) Entre 40% et 70% des investissements effectifs Personne morale ou société de personne dépourvue de la personnalité juridique (structure purement contractuelle) Les bénéfices sont partagés contractuellement Procédures de constitution L'accord de JV, le contrat et les statuts signés par les deux parties sont transmis au MOFTEC qui donnera son autorisation dans les 3 mois Enregistrement auprès de l'Administration de l'Etat pour l'Industrie et le Commerce dans les 30 jours dès réception de l'autorisation, afin d'obtenir la licence d'affaires Fiscalité Déposer le contrat et demander l'autorisation auprès du MOFTEC dans un délai de 45 jours. Enregistrement auprès de l'AEIC dans les 30 jours dès réception de l'autorisation Depuis le 1er janvier 2008, taux de 25% Depuis le 1er janvier 2008, taux de 25% Pas d'apport initial minimum obligatoire pour l'entreprise étrangère Gestion: à déterminer dans le contrat "Une coentreprise est une entreprise indépendante (nouvelle entité) née de la collaboration entre deux sociétés mères ou plus. Personne morale distincte des sociétés mères, la coentreprise possède son propre organigramme et ses propres pratiques de gestion, qu'il faut établir avec soin". 1 La joint-venture est parfois un passage obligé dans certains pays qui ont des législations restrictives pour les étrangers. La création d'une filiale commune avec des entreprises locales est également souhaitable pour pénétrer durablement et efficacement certains marchés caractérisés par des législations, des contraintes administratives, des différences culturelles ou commerciales, des réseaux de distribution, ... qui les rendent trop complexes. Avantages: • Pénétration des marchés plus facile et plus rapide pour une entreprise limitée en ressources financières et humaines. En effet, elle peut disposer des circuits de distribution déjà bien implantés localement de son partenaire, ce qui lui permet de réaliser un volume de ventes plus élevés en moins de temps; • Diminution des risques financiers et des coûts qui sont théoriquement partagés entre les partenaires. La joint-venture permet ainsi à certaines entreprises, grâce à la mise en commun de moyens, de financer des projets qui autrement auraient été inaccessibles ; • Diminution du risque commercial car l'entreprise peut bénéficier de l'expérience du marché (culture, réglementations, contacts, ...) et des compétences de gestion de son partenaire local. L'exportateur se familiarise et s'adapte en conséquence plus facilement aux conditions et aux besoins spécifiques du marché étranger ; • Naturalisation des produits. La joint-venture n'étant pas perçue comme une entreprise étrangère, elle permet d'établir de meilleures relations avec le gouvernement local et les syndicats et ainsi de simplifier les négociations et les formalités administratives (exemple: obtention des certifications ou des licences). De plus, elle véhicule une image locale plus forte que la succursale et même la filiale, ce qui peut constituer un facteur clé de succès commercial auprès des consommateurs nationalistes ; • La connaissance du marché et le contrôle de la politique commerciale de la jointventure sont susceptibles d'être bons à condition que l'entreprise exportatrice affecte du personnel interne à la joint venture et qu'elle ait un droit de regard sur les décisions prises ; • Permet un accès à des technologies non maîtrisées. Inconvénients: • • • • • • • 1 Les bénéfices potentiels sont moindres car ils doivent être partagés; les coûts de création et, le cas échant, de dissolution de la société sont assez importants. Outre l'investissement financier, la création d'une entreprise conjointe exige un investissement en temps et en énergie beaucoup plus important que les autres formes de partenariats ; le formalisme de la structure est plus élevé que dans d'autres formes de partenariat. Le montage juridique est très délicat à mettre en place; risque de mésentente à propos de la répartition des dividendes. L'évaluation des apports de chaque partenaire, vu leur nature à la fois matérielle ou intellectuelle, est une étape complexe et délicate ; risque de mésentente sur les philosophies managériales à appliquer (stratégie, gestion du personnel, politique marketing, recherche et développement, ...) ; problème de fixation des prix de transfert entre l'exportateur et la joint-venture en raison de conflits d'intérêt évidents ; risque de résolution abusive de contrat ; http://www.infoexport.gc.ca/ie-fr/DisplayDocument.jsp?did=5421. 07/2003 • • • • • risque de vol du savoir-faire industriel sauf si la joint-venture est seule propriétaire des nouvelles technologies qui découleraient de ce partenariat ; risque de conflit d'intérêt ; risque de perte de marché ; risque de manque de communication avant, pendant et après la formation de la joint venture ; risque d'affecter les opérations sur d'autres marchés. Si l'entreprise exportatrice voulait créer une structure locale dans un pays tiers où la joint venture est active commercialement, elle devient alors un concurrent potentiel de la joint venture alors qu'elle en est encore partenaire. Il existe 2 différentes formes de Joint Venture: • • L'Equity Joint Venture La Cooperative Joint Venture 2 Au niveau légal, la Joint Venture doit comporter une participation étrangère d'au moins 25% (en cas de cession de parts par la partie étrangère, cette dernière devra obtenir l'accord de la partie chinoise de la joint venture et celui du MOFCOM. Le plafond de détention du capital par les investisseurs étrangers, fixé à 49%, a été levé depuis le 11 décembre 2003). Les Joint Ventures peuvent, désormais, s'installer dans toute la Chine et plus seulement dans les zones économiques de Shanghai et Shenzhen. Les investisseurs étrangers dans les Joint Ventures doivent avoir réalisé un volume d'échanges moyen d'au moins 30 millions de USD annuels avec la Chine dans les trois années qui précèdent la demande d'enregistrement de la co-entreprisse. L'investisseur a le choix entre deux types de Joint Ventures: La Cooperative Joint Venture Ses modalités sont librement déterminées par le contrat de société qui peut prévoir une répartition différente du pourcentage de participation des associés au capital social. La société mixte coopérative peut être dirigée par un conseil d'administration quand elle est dotée de la personnalité morale, ou par un comité conjoint de direction dans le cas contraire. La partie étrangère peut récupérer, de façon accélérée, son investissement initial à condition que les actifs de la société soient transférés à titre gratuit à la partie chinoise à la fin du contrat de société. 3 Dans le but de demander l'accord d'établissement de la Joint venture, des documents comme les accords, le contrat et les statuts de l'association signés par les parties chinoise et étrangère doivent être soumis pour examen et acceptation auprès du département en charge des relations économiques étrangers du Concile d'Etat ou du gouvernement local autorisé par le Concile d'Etat. L'autorité d'examen et d'approbation doit remettre sa décision dans les 45 jours qui suivent la réception des documents. Lorsque l'établissement a été accordé, les parties doivent, dans les 30 jours, demander à l'administration du département de l'industrie et du commerce l'enregistrement afin d'obtenir la licence d'exploitation (licence d'affaires). La date d'établissement de cette licence est la même que celle de l'établissement. La Joint venture devra, dans les 30 jours suivant la réception de cette licence, effectuer l'enregistrement fiscal auprès des autorités fiscales. 2 www.etudes.ccip.fr/dossiers/inde-chine/CHINE_Droit-des-societes-en-Chine.pdf Articles 5 et 6 de Law of the People's Republic of China on Chinese-Foreign Contractual Joint Ventures (http://fjfdi.com/investfj/fjfdi/zcfg/web/w83.htm) 3 L'Equity Joint Venture 4 Dénommée également société sino-étrangère à capitaux mixtes, son régime est fixé par la loi du 1er juillet 1979, amendé en avril 1990 et en mars 2001. Réservée aux activités de production, elle implique obligatoirement la création d'une personne morale sous forme de société à responsabilité limitée. Les apports doivent être certifiés par un cabinet d'audit comptable enregistré en Chine; l'apport de technologie et de savoir-faire est limité à 20% du capital. 5 L'accord de Joint venture, le contrat et les statuts d'association signés par les deux parties doivent être soumis à l'autorité compétente des relations et accord économiques étrangers, et ces autorités doivent donner leur décision dans les 3 mois qui suivent la réception de tous les documents. Après acceptation, la Joint venture doit s'enregistrer auprès de l'autorité d'état de l'administration pour l'industrie et le commerce afin d'obtenir la licence d'exploitation (licence d'affaires) et pour ainsi pouvoir débuter les opérations. Afin de simplifier l’installation de société étrangère en Chine, les municipalités et les provinces ont créé un centre d’investissement étranger, qui offre aux investisseurs étrangers un service de consultation sur comment s’installer en Chine avec le gouvernement actuel. Pour installer une Jointe venture à Fujian par exemple, les documents suivants vous seront demandés: • Un accord d'investissement signé par toutes les parties; • Un rapport de faisabilité et des documents d'approbation; • Le contrat, les constitutions et les documents de transfert des départements en charge; • Les investisseurs chinois qui investissent avec des immobilisations appartenant à l'Etat doivent présenter les évaluations du service de gestion national d'actifs de même niveau; • Preuve de ressources en capital des investisseurs chinois; • Permis d'exploitation et autres certificats de toutes les parties; • Certificat de crédit des investisseurs étrangers (bilan des trois dernières années ou certificat de dépôt bancaire); • Liste du conseil d'administration et lettre de nomination pour les directeurs de toutes les parties; • Certificat (ou photocopie) de l'utilisation du site d'exploitation (ou sol); • Autorisation pour l'utilisation du nom de la compagnie; • Rapport d'évaluation en ce qui concerne la protection de l'environnement (pour les projets qui peuvent causer de la pollution). 6 A l'Huizhou Foreign Investment Service Center, la procédure se passe comme selon les étapes suivantes: • Le choix des partenaires se fait selon différentes façons. Après avoir pris connaissance des différents partenaires, de leur crédibilité, et après être parvenu à un accord de coopération, la partie chinoise va travailler sur une proposition de projet et va le présenter à l'autorité d'homologation. Les autorités compétentes devront répondre dans les 20 jours suivants la réception de l'autorisation. • Dès la réponse positive, l'autorité chinoise va enregistrer le nom de la société auprès du bureau administratif pour l'industrie et le commerce de Huizhou. 4 www.etudes.ccip.fr/dossiers/inde-chine/CHINE_Droit-des-societes-en-Chine.pdf Article 3 de Law of the People's Republic of Chinese on Chines-foreign Equity Joint Ventures (http://www.chinaembassy.org.in/eng/jjmy/t61305.htm) 6 http://www.hzfisc.com/en/form.htm 5 • • • • • Lorsque le projet est accepté, les deux parties (chinoise et étrangère) doivent conjointement préparer une étude de faisabilité portant sur des éléments financiers, le choix du site, le procédé technique, les équipements, l'approvisionnement en matières premières, une étude de marché, les résultats économiques, l'équilibre de change, les infrastructures, etc. L'autorité d'examen et d'homologation doit aider à la coordination si des problèmes surviennent. Bien que les chinois et les étrangers soient en train de préparer le rapport d'étude de faisabilité, ils doivent également établir le contrat et les statuts de l'association et les soumettre par la partie chinoise à l'autorité d'examen et d'homologation. L'autorité doit donner sa réponse dans les 30 jours suivant la réception de l'étude de faisabilité, du contrat et des statuts. Lorsque tous les documents ont été acceptés, la partie chinoise doit demander le certificat d'agrément (d'autorisation) auprès de l'autorité d'examen et d'homologation. Le FISC (Foreign Investment Service Center), et sa commission chargée de l'administration de Pudong New Area, le comité administratif de Waigaoqiao Free Trade Zone, et le gouvernement populaire du district ou du comté, délivrent le certificat d'agrément dans les 3 jours suivant la réception de la demande. Les parties chinoises et étrangères doivent ensuite s'enregistrer auprès du bureau administratif de l'industrie et du commerce de Huizhou dans les 30 jours après réception du certificat d'agrément, et doivent demander la licence d'exploitation (business licence, licence d'affaires). Ce bureau doit délivrer la licence dans les 10 jours ouvrables pour les projets approuvés par l'autorité d'examen et d'homologation de Huizhou. L'entreprise est considérée comme établie à partir de la date de délivrance de la licence. Procédure de formation d'une Joint Venture7: 1. Conclusion d'une lettre d'intention entre les parties à la joint venture La création d’une JV fait l’objet d’une procédure relativement longue et complexe. Le but recherché, à travers la signature d’une lettre d’intention, est de faire en sorte qu’en tout début de procédure chaque partie fasse connaître les points essentiels qui conditionnent sa participation à la future JV. Le temps passé à la négociation de la lettre d’intention devrait ainsi permettre aux parties de constater leurs éventuels désaccords et, par conséquent, leur éviter de s’engager plus avant dans la procédure de formation de la JV alors que ces désaccords ne peuvent être surmontés. L’usage est de traiter dans la lettre d’intention les questions les plus susceptibles d’être à l’origine d’un désaccord entre les parties à la future JV : objet social, nature des apports, répartition du capital social, nomination des administrateurs et du directeur général, majorité requise pour les décisions du conseil d’administration…. Selon le projet, la lettre d’intention contient également des précisions particulières voulues par les parties en fonction de leurs priorités et exigences (accords commerciaux entre le JV et une partie, licence de marque, conditions particulières d’augmentation du capital…). La lettre d’intention ne lie pas les parties. En conséquence, une partie ne peut être tenue de créer une JV au motif qu’elle a signé une lettre d’intention. En outre, elle n’engage pas sa responsabilité contractuelle lorsqu’elle se retire d’un projet de JV simplement formalisé par une lettre d’intention. En revanche, sa responsabilité contractuelle peut être engagée si elle viole les obligations de la lettre d’intention auxquelles les parties ont expressément conféré force obligatoire (confidentialité, non concurrence, négociation de bonne foi). 2. Préparation et approbation de l'étude de faisabilité 7 http://www.clermont-fd.cci.fr/clubs/linx/agenda/pages_cr/cr_270904.php L’étude de faisabilité a pour but de permettre à l’administration chinoise d’évaluer la viabilité technique et économique du projet. Elle lui permet également d’apprécier sa compatibilité avec les politiques de planification du territoire où le projet est implanté. Le passage rapide de l’économie chinoise d’une économie planifiée vers une économie de marché tend aujourd’hui à diminuer l’importance de l’étude de faisabilité. L’étude de faisabilité doit notamment présenter les aspects suivants du projet de JV : (i) domaine d’activité, (ii) échelle de la production annuelle et ratio d’exportation, (iii) prévisions en matière de productions et de ventes, (iv) projections et analyses des marchés domestiques et à l’exportation, (v) prévisions en matière de transport et d’approvisionnement en ressources naturelles, (vi) sélection du site d’implantation et méthode d’obtention du droit d’utilisation du sol, (vii) équipement et technologie de production, (viii) étude d’impact sur l’environnement, (ix) planning de mise en œuvre du projet, (x) projections financières et balance commerciale ; (xi) nombre de salariés…… Les partenaires d’une future JV doivent obligatoirement préparer une étude de faisabilité pour leur projet afin de la soumettre pour approbation au Ministère du Commerce ("MOFCOM"). L’étude de faisabilité doit normalement être préparée en collaboration par les partenaires étrangers et chinois. Dans un souci d’efficacité, et notamment lorsque le partenaire chinois n’est pas ou est peu familier avec l’activité de la future JV, le partenaire étranger se charge souvent seul de préparer l’étude de faisabilité. Cette étude est alors présentée au partenaire chinois pour signature, étant entendu que ce dernier peut y apporter des commentaires et demander des révisions. L’étude de faisabilité doit est un préalable à l’approbation des documents constitutifs de la JV (cf. 4ème étape ci-dessous). En pratique, l’étude de faisabilité est donc souvent présentée de manière informelle avant les documents constitutifs de manière à accélérer la formation de la JV. L’étude de faisabilité doit être transmise au MOFCOM. Cette autorité procède alors à son examen et rend généralement sa décision après consultation des autres administrations concernées par le projet. Les parties à la JV ne sont pas associées à la procédure d’examen de l’étude de faisabilité, laquelle est purement interne à l’administration. L’approbation peut être sujette à l’obligation pour les parties d’apporter certaines révisions à l’étude de faisabilité. Les parties sont libres de procéder ou non à ces révisions, sachant toutefois que leur refus met fin à la procédure de création de la JV. Bien que signée par les parties, l’étude de faisabilité n’a pas de valeur contractuelle et ne saurait donc servir de fondement à la recherche d’une éventuelle responsabilité pour non respect des informations contenues. En revanche, l’administration peut se référer à l’étude de faisabilité pour vérifier que les opérations de la JV sont conformes à celles initialement projetées. 3. Pré-enregistrement du nom de la JV Le but du pré-enregistrement du nom est de permettre à l’administration de vérifier que le nom choisi par les parties pour la future JV n’est pas déjà utilisé par une autre société. La loi impose que cette vérification intervienne avant que les documents constitutifs de la JV soient approuvés puis enregistrés puisque ceux-ci doivent obligatoirement mentionner le nom de la JV. En outre, l’enregistrement permet à la JV de bénéficier d’un régime spécifique de protection de son nom, et notamment d’un droit d’usage exclusif. Le pré-enregistrement du nom de la JV ne porte que sur le nom chinois de la JV, c’est-à-dire son nom en caractère chinois. Le nom étranger de la JV, c’est-à-dire la traduction du nom chinois dans une autre langue et exprimée en caractère latin, ne peut être enregistré10. En conséquence, seul le nom chinois de la JV, et non son nom étranger, bénéficie du régime spécifique de protection attaché à l’enregistrement. La demande de pré-enregistrement du nom de la JV doit être présentée à l’autorité en charge de l’enregistrement de la JV (cf. 5ème étape ci-dessous), laquelle doit immédiatement faire connaître son acceptation ou son refus. A supposer que le nom de la JV soit préenregistré, ce dernier est alors réservé pendant une durée six mois à compter de la date du pré-enregistrement. 4. Approbation des documents constitutifs de la JV Les documents constitutifs de la JV sont le Contrat de Joint Venture et les Statuts de la JV ("Statuts"). Ces documents doivent être signés par toutes les parties de la future JV. Les documents constitutifs sont soumis à la loi chinoise. Par ailleurs, ils doivent obligatoirement être rédigés en langue chinoise, ce qui toutefois n’interdit pas une version dans une autre langue. Le Contrat de Joint Venture vise à refléter de manière aussi exhaustive que possible l’accord des parties sur les opérations de la future JV. Son contenu varie donc en fonction des spécificités de chaque projet, notamment des engagements et obligations des parties vis-àvis de la JV (assistance technique, licence de marque..) et vice-versa (distribution exclusive des produits de la JV...). Selon la loi, le Contrat de Joint Venture doit obligatoirement contenir certaines clauses, en particulier (i) les noms et adresses des parties, (ii) les nom, adresse et objet social de la JV, (iii) le montant du capital social et les apports des parties, (iv) la composition du conseil d’administration, (v) les pouvoirs du conseil d’administration, (vi) la durée de la JV, (vi) la responsabilité des parties en cas de violation du contrat et (vii) le mode de règlement des litiges entre les parties. Les Statuts visent à définir les modalités d’organisation et de fonctionnement de la JV. En fait, de nombreuses clauses des Statuts, imposées par la loi, ne font que répéter les clauses du Contrat de Joint Venture. En pratique, les clauses les plus importantes des Statuts sont celles qui concernent les procédures de réunion et de vote du conseil d’administration et les pouvoirs des dirigeants. Le MOFCOM est l’autorité ayant compétence générale pour approuver les projets d’investissement étranger. A ce titre, le MOFCOM est en charge d’examiner et approuver les documents constitutifs d’une future JV. Le délai de droit commun, au terme duquel le Ministère du Commerce doit prendre sa décision d’approuver ou non les documents constitutifs d’une JV est de 90 jours mois suivant le dépôt de la demande. Les documents constitutifs ne prennent effet qu’à compter de la date d’approbation. 5. Enregistrement de la JV La procédure d’enregistrement a pour but d’immatriculer la JV, une fois obtenu l’approbation de cette dernière par le MOFCOM. L’enregistrement se matérialise par l’émission d’une licence d’activité au bénéfice de la JV. La JV ne peut commencer ses opérations qu’à compter de la date d’émission de ladite licence. L’Administration de l’Industrie et du Commerce, habituellement désignée par l’appellation AIC (par abréviation de « Administration for Industry and Commerce ») est l’autorité en charge de l’enregistrement des projets d’investissement étranger. L’AIC dispose d’une compétence générale et exclusive. Le délai de droit commun, au terme duquel l’AIC doit traiter une demande d’enregistrement, et donc émettre une licence d’activité, est de trente jours suivant le dépôt de la demande. 8 Organisation de votre Joint Venture - Quelques principes 8 http://www.china-briefing.com/fr/archive.php?year=2007&category=0&Submit22=OK Dans une Joint Venture, la responsabilité des parties est fonction de leurs apports. La responsabilité est limitée à la Joint Venture et ne s'étend pas à la société mère. Il existe plusieurs points qu'il est important de considérer lorsque vous avez l'intention de monter une JV en Chine. Certains sont communs à tout type d'entités étrangères en Chine, d'autres sont propres aux JV. • Champ d'activité: quel sera le vôtre? Comme pour toutes sociétés en Chine, une JV pourra seulement poursuivre les activités telles qu'approuvées par les autorités. Les activités ne figurant pas dans le champ d'activité tel que soumis à approbation devront faire l'objet d'une autorisation supplémentaire. Il est donc important de déterminer dès le départ quelles seront vos activités. • Capital social requis Le capital social requis peut varier en fonction du secteur d'industrie et de l'emplacement choisi. Il est important que vous ne vous limitiez pas au minimum requis par la législation. Le capital doit être calculé en fonction de vos besoins et non laissé à l'appréciation des bureaucrates. Ce capital correspond en partie au "working capital", capital nécessaire au démarrage de l'activité. Une mauvaise évaluation sera financièrement pénible à rectifier. Le montant du capital social et de l’investissement total est requis lors de la procédure de demande de licence. L’investissement total correspond au montant nécessaire à la bonne marche de l’entreprise alors que le capital social est le montant pour lequel vous vous êtes engagé auprès des autorités locales. La réalité est que les autorités approuveront les projets au cas par cas et il sera parfois possible de négocier le montant du capital à investir. Les incompréhensions et les erreurs les plus communes et sérieuses lors de la demande d'autorisation de la JV, et plus particulièrement chez les PME, concernent le capital social. Il existe une certaine confusion et de nombreux investissements sont basés sur de mauvais conseils du fait d'une interprétation erronée du terme "minimum registered capital". Ce minimum n'est donné qu'à titre indicatif et est parfois utilisé comme argument de vente par certaines autorités locales. Et les exigences des autorités varient d'un secteur industriel à l'autre mais aussi d'une région à une autre. Mais il faut avoir à l'esprit que la collecte des impôts est administrée à l'échelon national alors que la procédure d'approbation se déroule au niveau local. Il est primordial d'être en règle avec les autorités fiscales. Le capital social est un critère d'entrée, une barrière pour s'assurer que les entreprises à investissement étranger relèvent d'une certaine catégorie et sont rentables. Quelque soit l'endroit où vous décidez d'installer votre entreprise, les critères en termes d'investissement restent les mêmes, les autorités tiendront compte de la viabilité du projet et du montant apporté en fonction du type d'investissement envisagé. Ni le droit des sociétés ni les règles comptables ne mentionnent de ratio pour l'apport en capital. Les autorités requièrent qu'un pourcentage soit indiqué dans le rapport de faisabilité et dans les statuts de la JV, pour accorder un certificat d'approbation. Les injections de cash et d'équipements n'ont lieu qu'une fois la licence délivrée, il s'agit donc d'un investissement sans risque en terme d'avancement d'argent. En vertu de la nouvelle loi des Sociétés, entrée en vigueur en janvier 2006, le strict minimum requis est: o Pour une compagnie impliquant plusieurs actionnaires, 30'000 RMB (article 26) o Pour une compagnie unipersonnelle, 100'000 RMB (article 59).9 Mais, concernant les entreprises étrangères ces montants sont trompeurs. L'article 26 de la loi stipule également: "si une loi ou tout autre règlement exige un montant minimum plus important, c'est cette disposition ou cette loi qui s'appliquera". Le montant de capital investi conditionne votre responsabilité. Par conséquent, plus ce montant est important, plus vous êtes crédible. Il est important de noter que, si ce montant est utilisé pour le fonctionnement de l’entreprise et, qu’après coup vous êtes insolvable, vous serez dans l’obligation de réinjecter ce montant pour contenter vos créanciers locaux. Si ce n’était pas le cas, vous encourez le risque d’être poursuivi à l’étranger pour les dettes que vous avez contractées en Chine. Le montant du capital social nécessaire dépend de différents facteurs, certains découlent de la loi d’autres sont de nature fonctionnelle: o Le lieu (loi) – toutes les régions en Chine n’exigent pas le même montant de capital, qui sera le reflet des coûts de production dans la région concernée o Le champ d’activité (loi) – le capital social requis est également fonction du secteur d’industrie ou de service concerné, et peut être élevé dans certains secteurs. Le capital social est alors une mesure protectionniste et permet de décourager certains investisseurs et, ou de s’assurer que seuls les entreprises répondant à certains critères pourront y avoir accès. Enfin, notons aussi que dans certains cas, une extension du champ de vos activités pourra engendrer une augmentation du capital social. o Trésorerie (fonctionnel) - C’est un aspect important et pourtant souvent négligé. Le capital social devra également servir à soutenir les opérations de votre entreprise jusqu’à ce que votre entreprise soit en mesure de s’autofinancer. Et c’est un aspect dont vous devez tenir compte lors de la réalisation de votre rapport de faisabilité. Cependant, et dans la plupart des cas, dans leur précipitation à vouloir attirer de nouveaux investisseurs et du fait parfois aussi de leur manque de connaissance en économie, les autorités n’examinent pas en détails ces rapports. Souvent l’investisseur étranger se félicitera naïvement d’avoir été malin et d’avoir fait une bonne affaire le «montant minimum» ayant été approuvé par les autorités. Il reste qu’il est probable que vos opérations soient affectées et ralenties voire stoppées dans le cas où le montant du capital social ne peut assurer vos besoins en trésorerie. Pour corriger une telle erreur il ne s’agira pas simplement de faire un virement de fonds vers la Chine. Il faudra suivre les procédures suivantes : o faire une demande auprès des autorités d’approbation d’origine pour augmenter le capital social et réémettre un certificat d’approbation. o faire une demande d’autorisation auprès de l’Administration d’Etat des devises étrangères pour pouvoir faire un transfert de fonds vers la Chine o faire une contribution de 20% du montant du capital augmenté dans les 30 jours qui suivent la délivrance du nouveau certificat d’approbation et obtenir un rapport de vérification du capital o faire une demande de modification de la licence d’activité auprès des autorités ayant enregistré votre entreprise, et obtenir une nouvelle 9 http://www.investing-china.net/show.aspx?articleID=948&classID=11 o licence reflétant les modifications effectuées – c’est important dans la mesure où le montant du capital social défini votre degré de responsabilité effectuer les démarches post enregistrement pour tous les documents exigés par l’administration fiscale locale et nationale, et des autorités financières, au code des entreprises etc. Pour accomplir ces procédures, il faut compter entre six et dix semaines Fonctionnement de la JV • La gestion de la JV: il est important d'investir dans un directeur étranger qui vous permettra de garder un œil sur les opérations, notamment au début. Prenez soin de vous assurer que les systèmes nécessaires soient en place (système comptable, de contrôle de qualité, etc.). • Apports en capital: lors des négociations portant sur le montant du capital à investir vérifiez que l'investissement fait par votre partenaire chinois correspond bien à la somme devant être apportée. Une juste évaluation des stocks et des biens apportés est un préalable obligatoire. Cela se traduira par une évaluation des machines (les chinois ont tendance à les estimer au prix auquel ils les ont achetés, sans tenir compte de la dépréciation des biens), des immeubles, des droits d'usage des terrains (savoir qui en est le réel propriétaire, etc.). • Les royalties: il est possible de considérer les royalties comme faisant partie de votre apport en capital. Protégez-vous et enregistrez vos brevets et marques si vous souhaitez garder le contrôle de leur usage. Les transferts de technologie peuvent être rémunérés sous forme de royalties par la JV. L'imposition à la source s'applique aux royalties à un taux inférieur à celui applicable aux revenus d'autres sources et ce dans la plupart des villes de Chine. Il est donc intéressant d'adopter les dispositions contractuelles appropriées (vous pouvez économiser ainsi des sommes considérables). • Rapatrier vos profits: faites en sorte que ce point soit traité. Le partenaire chinois n'est ni concerné ni familier de ce genre de question. Il est possible de retirer de l'argent de votre entreprise sous forme de dépenses avant imposition. Assurezvous de connaître les mécanismes qui vous permettront de rapatrier de l'argent. • Fusions et acquisitions futures: prenez soin d'inclure dans le contrat et les statuts de l'entreprise les mécanismes qui régiront la procédure, le protocole à suivre dans le cas de changement de propriété, et une procédure d'évaluation des actions pour l'achat et la vente d'actions de l'entreprise. • Porte de sortie: définissez ce qui, selon vous, constitue un niveau acceptable en termes de production (des pertes sur plusieurs années consécutives, une production insuffisante, ne répondant pas aux objectifs fixés, etc.), mettez-vous d'accord avec votre partenaire et inscrivez le dans les statuts et le contrat de la JV. Identifiez vos attentes en termes de performances économiques, cela pourra justifier la fin des activités de l'entreprise, dans l'hypothèse où elles ne seraient pas satisfaites. Due diligence légale et financière Il est important de soumettre votre partenaire potentiel à une due diligence complète. Il ne faut pas hésiter à prendre le temps nécessaire pour faire toutes les vérifications. • • • • La licence d'activité: obtenez de votre partenaire des détails sur qui fait quoi au sein de l'entreprise chinoise et sur le degré de responsabilité de chacun. Demandez une copie de leur licence d'activité. Cette licence liste les détails concernant le représentant légal, personne juridiquement responsable, le montant du capital social (qui est aussi le degré de responsabilité), et la validité de la licence (regarder si elle concorde avec la durée d'engagement prise). Le rapport de vérification du capital: ce rapport est délivré par des comptables certifiés chinois et valide le fait que le montant du capital social tel qu'il figure sur la licence d'activité a été payé. Droits sur les terrains: si des terrains sont injectés comme partie du capital social, demandez à voir les certificats faisant preuve du droit grevant les terrains afin de vous assurer que votre partenaire est bien propriétaire des terrains (se renseigner aussi auprès du bureau de la Terre et des Ressources). Les terrains et les immeubles apportés devront être évalués par un tiers, un bureau d'expertise chinois. Il existe deux types de droit grevant les terrains: Le droit d'usage alloué: il est accordé à une entreprise pour un certain nombre d'années et vous donne seulement le droit d'utiliser les terrains. Il ne faut donc pas oublier que les immeubles construits sur lesdits terrains seront la propriété du propriétaire du terrain. Le droit d'usage concédé: ce droit est lui aussi accordé pour une période de temps définie mais vous procure un titre sur les terrains. Si vous entendez rester en Chine pour un moment, il peut être intéressant de considérer cette option notamment dans le cas où des investissements de taille seront faits sur lesdits terrains De toute évidence il est plus coûteux d’ "acheter les terrains" – mais si le droit d’usage concédé est transféré à votre JV, il vous sera possible de contracter des emprunts en Chine (en apportant comme garantie ce droit d’usage concédé sur les terrains) et vous pourrez par la suite profiter des bénéfices de la vente de ce droit. Si votre partenaire chinois fait un apport de droit d’usage concédé sur des terrains, il devra apporter le certificat faisant preuve de la qualité de ce droit sans quoi son geste est sans effet. Comptabilité et fiscalité: des copies des documents comptables peuvent être difficiles à obtenir de votre partenaire chinois. La raison en est simple: il est fréquent pour une entreprise de tenir deux comptabilités, une comptabilité interne qui illustre la position réelle de l'entreprise et une comptabilité "officielle" qui sonne une version plus "officielle"!! Il s'agit évidemment d'une pratique illégale mais courante. La comptabilité officielle s'emploiera à réduire de façon considérable les profits réalisés et à grossir en revanche les pertes et coûts supportés par l'entreprise dans le but de diminuer les obligations fiscales. Si vous avez des doutes, demandez à un cabinet de comptables agréés de conduire un rapport d'expertise des biens, cela vous permettra d'obtenir confirmation mais aussi une image proche de la réalité. Il est également vital de vous assurer que de telles pratiques ne seront pas appliquées dans la JV à venir parce que: • • • La SAT (State Administration of Tax, administration fiscal) fait entrer toutes les entreprises à investissements étrangers dans la catégorie 1, la catégorie la plus stricte en terme d'évaluation et de contrôle par les autorités fiscales. Poursuites judiciaires dans votre pays de résidence. Nombreux sont les pays qui sévissent en matière de fraudes et de transparence, vous pourrez être tenu responsable et poursuivi dans votre pays de résidence dans le cas où les comptes de votre société mère concernant les opérations en Chine s'avèrent être frauduleux. Amendes: la SAT peut demander, au titre de pénalités de retard pour non paiement de vos impôts, jusqu'à 5 fois le montant dû. Les contrats et autres • Marques/brevets: ont-ils été enregistrés en Chine? Si ce n'est pas le cas, faitesle. Vérifiez que l'enregistrement a été fait et que le nm du propriétaire est le bon si vous faites appel à un agent. • Licences d'activité: sont-elles valides? Il est nécessaire de les renouveler tous les ans, il en est de même pour d'autres licences et certificats, comme le certificat d'enregistrement auprès de l'administration fiscale, des licences d'exportation, des enregistrements auprès des douanes et de l'administration des devises étrangères, etc. • Déclarations fiscales: elles se font sur une base mensuelle, les audits sont annuels. Si vous ne fournissez pas ces déclarations, vous n'êtes pas en règle. Confier la comptabilité à un cabinet ou engager quelqu'un de qualifié permettra de pallier à un manque de compétences. Les problèmes de fraudes et de manquement aux dispositions applicables dans ce domaine sont des problèmes sérieux qu'il vaut mieux régler rapidement. • Contrat et statuts de la JV: si à première vue, les deux formes de JV (Equity Joint Venture et Cooperative Joint Venture) se ressemblent, leurs implications sur le fonctionnement de l'entité sont bien différentes. Une EJV est une JV entre une partie chinoise et une partie étrangère, dans laquelle les pertes et profits sont partagés et distribués en fonction de l'apport de chaque partie à la JV. L'apport en capital du partenaire étranger doit être supérieur à 25% du capital de la JV. La JV ainsi constituée est une société à responsabilité limitée et est dotée de la personnalité juridique chinoise. La CJV est une forme plus flexible d'entreprise à investissement étranger dans laquelle les investisseurs chinois et étrangers jouissent d'une plus grande liberté contractuelle pour organiser leur coopération. Les pertes et profits sont distribués en fonction des dispositions contractuelles sur lesquelles les parties se sont mises d'accord et pas nécessairement en proportion de leur apport au capital de la JV. (cf. document pdf. pour connaître les différences entre EJV et CJV) Diverses informations: • Installer une Jointe venture à Fujian http://www.fjfdi.com/investfj/fjfdi/tzfw/tzsp.asp • Huizhou Foreign Investment Service Center http://www.hzfisc.com/en/form.htm Cadre légal: Attention, il peut avoir des différences d'un secteur à un autre, et d'une province à une autre. • Procedures of the People's Republic of China for the Registration and Administration of Chinese-Foreign Joint Ventures http://www.danmex.org/html-en/china-laws-details.php?news_id=8 • Law of the People's Republic of China on Chinese-Foreign Contractual Joint Ventures http://www.fjfdi.com/en/cn/newmain.asp?job=show&id=1312&yuyan=en&menuid=23 &txtid=37 • Law of the People's Republic of China on Chinese-foreign Equity Joint Ventures http://www.fjfdi.com/en/cn/newmain.asp?job=show&id=1309&yuyan=en&menuid =23&txtid=37 http://www.chinesestock.org/show.aspx?id=2046&cid=33 • Regulations for the Implementation of the Law on Sino-foreign Equity Joint Ventures (2001) http://www.fdi.gov.cn/pub/FDI_EN/Laws/law_en_info.jsp?docid=51062 • Divers pour Contractual Joint Venture: http://211.88.14.206:8080/was40/search?channelid=41579&outNo=10&searchwo rd=((DOCTITLE=contractual joint venture)) • Divers pour Equity Joint Venture http://211.88.14.206:8080/was40/search?channelid=41579&outNo=10&searchwo rd=((DOCTITLE=equity joint venture))