Chinese New Year» Orchestre Philharmonique du
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Chinese New Year» Orchestre Philharmonique du
OPL – Aventure+ Vendredi / Freitag / Friday 27.02.2015 19:00 Grand Auditorium «Chinese New Year» Orchestre Philharmonique du Luxembourg Muhai Tang direction Wu Wei sheng Wu Man pipa Après le concert / im Anschluss an das Konzert Grand Foyer Wu Man pipa Traditional: San Liu (Three Six) Traditional: Dance of the Yi People Wu Man: Leaves Flying in Autumn Ce concert sera enregistré par radio 100,7 et diffusé le 25.03.2015 dans le cadre de l’émission «Soirée philharmonique». Qigang Chen (1951) Wu Xing (Les Cinq Éléments / Die fünf Elemente) (1998) N° 1: L’eau (Das Wasser) N° 2: Le bois (Das Holz) N° 3: Le feu (Das Feuer) N° 4: La terre (Das Erde) N° 5: Le métal (Das Metall) 10’ Unsuk Chin (1961) Šu for sheng and orchestra 20’ — Qigang Chen L’Éloignement (Entfernung) pour orchestre à cordes (2003) 14’ Zhao Jiping (1945) Concerto pour pipa et orchestre N° 2 (2013) 20’ Yáng, la Chèvre (ou le Mouton), signe de l’année 2015 Happy Chinese New Year 2015! Le Nouvel an chinois, appelé en Chine le festival du Printemps, est la fête la plus importante des célébrations traditionnelles chinoises. Selon la tradition, le festival du printemps débute le premier jour du premier mois du calendrier lunaire et se termine au quinzième jour, le jour du festival des lanternes. L’année 2015 du calendrier chinois débute le mercredi 19 février en Chine, à 7h48 à Pékin (le mardi 18 février en Amérique et en Europe) pour se terminer le 8 février 2016. Le 19 février 2015 débute l’année du Mouton de Bois Vert (le bois est l’un des cinq éléments au cœur de la première pièce jouée ce soir). Un paradis rêvé Musique chinoise à la croisée des mondes François Picard Chine, Japon et Corée utilisent indépendamment de l’Europe la notation musicale depuis largement plus d’un millénaire. Ou plutôt une diversité de système de notations: écriture de la langue, de la parole évidemment — avec le choix d’écrire plutôt le sens comme avec les caractères chinois, ou la phonétique, comme avec les ‹katagana› ou l’écriture syllabique coréenne; écriture du nom des hauteurs selon le système des hauteurs fixées en rapport aux carillons de cloches, avec douze notes par octave; écriture des positions des doigts sur la touche du luth, depuis au moins le 9e siècle; écriture du nom des doigtés du hautbois, devenue la notation universelle des hauteurs en Chine durant un millénaire, ou encore écriture de l’appui sur les cordes et des modes de jeu pour la cithare. Et l’on doit ajouter encore les écritures spécifiques à la voix, comme pour le chant bouddhique - omy - o›, - et les onomatopées réglant les complexes parties de ‹shoh percussion. Comme en Occident, l’écriture a permis la transmission, la remémoration, mais aussi le développement d’une pensée sur la musique et d’une pensée musicale, en particulier à travers l’art combinatoire: l’écriture différenciée des différents instruments garde ainsi trace de l’hétérophonie, ou du style de jeu particulier à chacun, à chaque école. Si l’on peut ainsi faire une histoire, prestigieuse, des répertoires écrits élaborés et transmis en Chine, en Corée et au Japon, il faut néanmoins noter que le contact avec l’Europe et la modernité vont bouleverser ce monde lointain. Dans le domaine de la musique comme dans ceux de la science, de la philosophie, de la religion, dont les concepts occidentaux ont bouleversé l’Asie 4 Femmes de la dynastie Tang jouant du pipa lors d’un diner orientale, le Japon de l’ère Meiji fait figure d’introducteur, de passeur, d’initiateur: la fondation en 1902 en Chine du Groupe d’étude de la musique par Zeng Zhimin (1870–1947) suit le retour de celui-ci du Japon, où il avait étudié. Xiao Youmei (1884– 1940), qui crée en 1927 le premier conservatoire de Chine, celui de Shanghai, avait étudié à Tokyo et à Leipzig. Puis Alexandre Tchérepnine (1899–1977) à Shanghai et Alexander Goehr (Berlin, 1932) à Pékin donneront des cours de composition retentissants. On peut cerner une génération ou plusieurs de pionniers, imitateurs ou auteurs de chansons folkloriques arrangées pour piano ou orchestre, avant qu’émerge une musique véritablement contemporaine, d’avant-garde, libérée de l’imitation et du rapport mélodie/harmonie. Cette libération, inspirée par Debussy, Bartók et Stravinsky, viendra principalement de deux compositeurs, - (1930–1996) avec Eclipse (1966) pour le japonais Takemitsu Toru luth ‹biwa› et flûte ‹shakuhachi›, November Steps (1967) pour ‹biwa›, ‹shakuhachi› et orchestre, et Autumn (1973), pour ‹biwa›, ‹shakuhachi› et orchestre, et le Coréen Yun Isang (Tongyong 1917– Berlin 1995), qui a lui-même étudié au Japon, et crée Reak (1966), à Donaueschingen, pièce où il utilise des instruments chinois et coréens. 5 La génération suivante est beaucoup plus libre et riche de nombreux talents. Beaucoup sont considérés comme compositeurs japonais au Japon, chinois en Chine, coréen en Corée, et européens en Europe. Voire comme Tan Dun, américain en Europe. Instruits, sérieux, éclectiques, ils sont véritablement cosmopolites: à l’aise, chez eux, ici, là-bas, ailleurs, vivant dans la musique, c’est-à-dire dans tout un monde qui englobe le nôtre. Leurs références seront Olivier Messiaen pour Chen, György Ligeti pour Chin, et leur culture orientale aura été filtrée par John Cage et imprégnée de bouddhisme californien. Quand Chen Qigang (1955) écrit Wu Xing (Les Cinq Éléments), en 1998–1999, tout le monde croit qu’il s’agit d’une petite forme (cinq fois deux minutes), d’une pièce de commande (Radio France), avec un vague thème exotique: cinq éléments (jin huo shui mu tu, métal, feu, eau, bois/arbre, terre) pour cinq sections. Personne alors ne sait, et sans doute pas le compositeur, qu’il écrit un de ses plus grands chefs-d’œuvre, tant pour l’invention de la forme que pour l’éblouissement des sonorités et des gestes, l’art consommé de la transformation qui, après tout, est celui le plus antique de la pensée chinoise. Autre pièce de Chen, celle-ci pour orchestre à cordes, L’Éloignement (2003) date également de sa période la plus classique et la plus inventive, celle de la pleine reconnaissance européenne, avant la reconnaissance chinoise, les Jeux olympiques et les collaborations avec Zhang Yimou: un incroyable équilibre entre écoute intérieure et effet sonore. Quand le système européen des conservatoires s’est ouvert aux instruments purement chinois en 1956, tout un répertoire a été transcrit, développé, composé: études, fantaisies, concertos, et le propre maître de Wu Wei, Xu Chaoming, en est un des plus illustres interprètes, avant d’être lui-même, si l’on ose dire, dépassé par son disciple. Mais si l’orgue à bouche a bien été intégré au rang des instruments coréens, cela fut toujours en dépendance de la Chine, d’où les instruments étaient importés, et la technique et le style sont restés en Corée très traditionnels. Il 7 L’orgue à bouche sheng L’orgue à bouche, ‹sheng› en chinois, est un des instruments les plus anciens de la Chine et de l’Asie du Sud-Est. Il a intégré les musiques venues d’Asie centrale avec la route de la soie et a été transmis et adopté au Japon, avec la prononciation ‹shō›, et en Corée, sous le nom de ‹saenghwang›. Sa facture permet de faire sonner plusieurs tuyaux, et donc plusieurs notes en même temps, que ce soit dans le style chinois des quintes et octaves parallèles ou dans le style japonais des agrégats des cinq ou sept sons simultanés. Le souffle fait sonner en aspiration comme en expiration, ce qui lui donne un swing assez unique, et de multiples effets de langue (roulements, ‹flatterzunge›) sont possibles. La technique de jeu s’est développée aux mains des professionnels des mariages et des enterrements, qui se devaient d’impressionner et d’éblouir, d’émouvoir aussi, tout en jouant durant des heures. est donc logique qu’une compositrice comme Chin Unsuk (née en 1961 à Seoul, International Classical Music Awards de l’année 2015), ancienne élève de György Ligeti et souhaitant tirer toute la palette sonore possible de cet instrument, fasse appel au talent de Wu Wei. Si elle dit avoir entendu l’instrument coréen, ce fut, dit-elle, dans son enfance, et de loin. Elle emprunte le titre Šu non à l’Asie, mais à l’Égypte, et sa composition (2009) est résolument libre de tout exotisme autre que celui de la personne: comme pour Chen Qigang et Éloignement, le passage d’un pays, d’un continent à l’autre, d’une culture, d’une langue à l’autre créent un effet qui pourrait être aliénation mais est distance, abolissement de l’ego, relâchement des tensions, aisance. Interprètes comme compositeurs réunis dans ce programme ont en effet cumulé les titres dans leurs pays d’adoption respectifs: Wu Wei meilleur interprète de World Music en activité en Allemagne, et Wu Man meilleure instrumentiste de l’année aux USA. Zhao Jiping (1945), ancien directeur du Conservatoire supérieur de musique de Xi’an et spécialiste de musique de films, a le talent d’écrire des pièces qui inspirent les interprètes. Resté attaché aux formes classiques du concerto et de la musique à programme, il développe une œuvre éclectique qui se situe dans la lignée de la capitale impériale Xi’an (jadis Chang’an): totalement 8 chinoise, et totalement étape de la route de la soie qui transmet à très longue distance idées, techniques, religions et marchandises. Membre du projet Silk Road dont Wu Man est l’emblème et YoYo Ma le directeur artistique, Zhao a logiquement tiré profit du ‹pipa›, cet instrument qui symbolise la féminité, l’adoption des musiques des ‹barbares de l’Ouest› par la Chine des Tang (7e–10e siècle), et le passage de cette culture d’ouverture et d’invention vers la Corée, le Japon et le Viêt Nam, jusqu’à atteindre l’Europe et l’Amérique à la fin du 20e siècle. En complément, Wu Man, musicienne née dans le Sud (Zhejiang) et formée dans le Nord (Pékin), fera entendre trois tableaux de la Chine: les maisons de thé de Shanghai, héritières de la longue tradition de luth en solo et en ensemble, avec San Liu (Trois-Six); la composition tirant son inspiration du folklore, avec la Danse des Yi de Wang Huiran (Shanghai, 1936), célèbre interprète du luth «en feuille de saule» ‹liuqin›; une composition personnelle enfin, Leaves Flying in Autumn, inspirée par le fameux répertoire martial aux tonalités si contemporaines, gravée sur son CD «Incommensurable Light». Qu’il s’agisse de créations de style européen, de world music, de répertoire traditionnel ou encore de musiques mixtes comme un concerto, l’Asie orientale ne saurait pas plus que l’Europe se réclamer de la paternité du programme. Mais qu’on n’y voie pas non plus une musique mondiale, un art d’aéroport, un fruit sans racine de la globalisation: les saveurs, les parfums et les goûts ici réunis sont ceux d’un paradis rêvé, flottant, volant, dansant, où matériaux et pensées s’échangent et se cristallisent. Ni les sonorités, ni les systèmes musicaux, les rythmes, les gammes, ne peuvent être réduits ici au langage de tel peuple, ou à l’inven10 Demi-panneau de Nuit Revels de Han Xizai, peinture du 12e siècle d’après une peinture du 10e siècle. Une jeune femme divertit ses invités avec un pipa. tion de tel créateur. Mais tous vivent d’échanges entre humains, d’écoutes lointaines, d’admirations croisées suscitant en retour une pensée vagabonde, un cinéma intérieur, et notre admiratif sentiment. Comme si l’être humain était parvenu à l’ultra-modernité sans la nostalgie du romantisme, sans la fascination de la technique, simplement par quintessence et sublimation, opérations alchimiques de transsubstantiation. L’unité profonde de la musique de style contemporain et des musiques de l’Asie orientale tient à l’importance de l’écriture, à la maîtrise de leurs instruments par des interprètes virtuoses, mais aussi à la rencontre entre des cultures ayant développé le goût pur de la sonorité et de la dramaturgie, de la couleur plutôt que de la grammaire, de l’inspiration plutôt que du discours, de la sensation plutôt que du sentiment. L’effort ici est en amont, chez l’interprète. Pour l’auditeur, il doit cultiver un léger abandon, un lâcher-prise nécessaire pour apprécier ces offrandes musicales, fragiles et brûlantes comme des bougies sur des navires de papier voguant au fil de l’eau. François Picard est Professeur à l’université Paris-Sorbonne et chercheur à l’IReMus. 11 photo: Elisabeth Flunger Yáng (das Wort bezeichnet das Schaf oder die Ziege), Zeichen des Jahres 2015, ist eines der sanftmütigsten unter den zwölf Tieren des chinesischen Horoskops. Wu Xing, die Lehre von den fünf Elementen, ist eines der Grundprinzipien der traditionellen chinesischen Philosophie, das von der Astrologie über die Medizin bis zur Kampfkunst in vielen Lebensbereichen seine Spuren hinterlassen hat. Wie auch das I Ging, das Buch der Wandlungen, wurzelt die Lehre von den fünf Elementen im Daoismus (Taoismus). Holz, Feuer, Metall, Wasser und Erde bilden die Elemente einer Weltanschauung, die das Werden und Vergehen aller Dinge und Lebewesen in Beziehung zueinander setzt und zyklische Beziehungen zwischen – jeweils fünf – Elementen, Farben, Formen, Jahreszeiten, Himmelsrichtungen, Geschmacksrichtungen, Emotionen, Wetterlagen, Landschaftstypen, Planeten, Tönen (Pentatonik) u.v.a. beschreibt. Im Kalender beispielsweise führen die fünf Elemente gemeinsam mit den zwölf Tieren des chinesischen Horoskops zu einem Zyklus von 60 Jahren: Das am 19.02.2015 begonnene Jahr steht wie zuletzt das Jahr 1955 im friedliebenden, ruhigen Zeichen von Mù (Holz) und Yáng (Schaf, Ziege). Wasser (Shuĭ) Betrachtung, Erfassung der Lage, Ruhe, Unbeständigkeit Metall (Jīn) Reife, Zusammenziehung, Ablösung, Sinken, Starrheit Holz (Mù) Aufbruch, Impuls, Ausdehnung, Steigen, Wachstum Feuer (Huŏ) Ausgestaltung, Dynamik, Aktion, Glück Erde (Tŭ) Wandel, Veränderung, Fruchtbildung, Liebe Dialog und Zerrissenheit China und der Westen in der zeitgenössischen Musik Stefan Franzen Die neue chinesische Musik steckt in einem gewissen Dilemma. Auf der einen Seite steht das Bekenntnis zu einem westlich orientierten Musikbetrieb, das Weltstars wie Lang Lang und international erfolgreiche Komponisten wie Tan Dun hervorgebracht hat. Auf der anderen ringen chinesische Künstler im frühen 21. Jahrhundert um einen neuen Umgang mit ihren eigenen Traditionen, die über bloßes Bewahren hinausgeht. Die Wunden von Mao Tsetungs «Kulturrevolution» (1966–1976), mit der eine ideologisch begründete Auslöschung heimischer Hochkultur einherging, sind immer noch zu spüren. Über lange Zeit hat eine von oben verordnete Staatsfolklore zu repräsentativen Zwecken und in Massenveranstaltungen die Vielfalt des chinesischen Musikkosmos verschüttet. Als Folge dominierte eine Musikerziehung nach europäischem Muster Chinas Schulen. Doch es gibt vielfältige Ansätze, die die musikalischen Errungenschaften der westlichen Hemisphäre mit den Klangvorstellungen und dem Instrumentarium Chinas in eine kreative Zwiesprache münden lassen. Dies geschieht auf unterschiedlichsten Ebenen: etwa im Ausloten philosophischer Aspekte oder der Thematisierung von Zerrissenheit zwischen den Kulturen, mal als eingängige, farbenreiche Malerei in Klängen, mal als abstraktes, der Avantgarde zuneigende Tonsprache. Zwischen zwei Welten: Qigang Chen An der Biographie und den Werken von Qigang Chen zeigt sich das Verhältnis der zeitgenössischen Musik zwischen China und Europa geradezu beispielhaft. Der 1951 in Shanghai geborene Komponist war den Auswirkungen der Kulturrevolution unmit13 telbar ausgesetzt: Sein Vater, ein berühmter Kalligraph und Maler, wurde ins Arbeitslager geschickt, er selbst im Teenageralter drei Jahre lang einer ideologischen Umerziehung unterzogen. In seine Klangsprache hat das Trauma der frühen Lebensphase nach seiner Übersiedlung nach Frankreich 1984 wiederholt Eingang gefunden – auf einer ausgeprägt emotionalen und lyrischen, nicht konkret politischen Ebene, von der er sich nicht vereinnahmen lassen will. «Heute gibt es unter uns chinesischen Komponisten eine Diskussion darüber, ob wir uns für die Verbesserung der Situation einsetzen sollten. Doch wenn ich für mich spreche, glaube ich, dass die Aufgabe meiner Musik die Reinigung des Geistes ist», sagte er in einem Interview mit dem Radiosender France Musique. So ist etwa sein Poème lyrique N° 2 von 1989 zwar eine unmittelbare Reaktion auf die Ereignisse auf dem Platz des Himmlischen Friedens, reflektiert diese jedoch auf einer gefühlshaften Ebene mittels eines schmerzensreichen Gedichts aus dem 11. Jahrhundert. Qigang Chen schlägt kompositionstechnisch Brücken zwischen den zwei Welten seiner Vita: Sein Katalog umfasst sowohl Werke für ein rein westliches Orchester, in anderen Stücken integriert er auch Bambusflöte, Mundorgel, Kniegeige, Wölbbrettzither und Laute in die Besetzungen, oder er schreibt ausschließlich für chinesische Instrumente. Klangliche Piktogramme Seine symphonische Suite Wu Xing (Die fünf Elemente) wurde 1999 für das Orchestre National de France geschrieben. Qigang Chen befasst sich hier intensiv mit der Lehre von den fünf Elementen, in der taoistischen Tradition zentral für die Naturbeschreibung, und er vertont ihre dynamische Verknüpfung, die den Zyklus des Lebens ermöglicht: Das Wasser nährt Holz, das Holz das Feuer, dieses wiederum die Erde, und die Erde erweckt das Metall. «In extrem kurzer Zeit ein Symbol anhand einer abstrakten Tonsprache zu präsentieren, die trotzdem zugänglich sein sollte, das war meine Herausforderung. Darüber hinaus sollten Beziehungen zwischen den Materialien hörbar werden, die konsequente Hervorbringung des nächsten Elements durch das vorangegangene.» 14 Chen hat die Herausforderung mit ungeheuer farbiger Textur und Klangdichte gemeistert, die mitunter an seine Lehrjahre bei Olivier Messiaen verweisen. Die fließende Qualität des Anfangssatzes manifestiert sich in rasanten Arpeggien der Idiophone, in flirrenden Streichern und aufblitzenden Pizzikatoeffekten, in wimmelnden Holzbläsern. Rasselndes Schlagwerk und ekstatische Flöten verkörpern das Holz, ein Aufglühen des Tutti verweist bereits auf das Feuer, dem mit dem strengen Puls der Blechbläser gehuldigt wird. Aus diesen lösen sich schließlich die Funken in Gestalt von Flöten, ein Lodern erfasst den ganzen Orchesterapparat bis zu den Pauken. Dem majestätischen Charakter der Erde hat Chen lange, offene Halteakkorde zugeschrieben, über dem sich ein erhabener Gesang in Violine und Flöte erhebt, bevor das Metall mit harschen Rhythmen und unruhigen Dialogen zwischen den Instrumentengruppen die Herrschaft übernimmt. Bei alldem sind Die fünf Elemente jedoch nicht verschwenderische Tonmalerei. Die fünf Sätze besitzen wegen ihrer auf zwei Minuten beschränkten Dauer vielmehr fast den Charakter klanglicher Piktogramme. Elegie und Entschlossenheit In Chens 2004 entstandenem Werk Entfernung sind die Mittel des Ausdrucks auf ein 34-köpfiges Streichorchester verdichtet. Es ist eine intensive Auseinandersetzung mit der Entwurzelung, die der Komponist erfahren hat. Aus dem Widerstreit und der zeitweiligen Schichtung zweier gegensätzlicher Themen erwächst die Dramaturgie. Hier das zackige, hastende Thema, dessen Staccati an den Aufbruch ins Neue, die Entschlossenheit zu einem weiteren Lebensabschnitt verkörpern mögen. Ihm entgegengesetzt ein elegischer Gesang voller Innerlichkeit, in dem sowohl aufrichtige Trauer wie auch Tröstliches zum Ausdruck kommen. «Zou Xi Kou», die traditionelle chinesische Bauernmelodie aus dem Gebirge, die Chen hierfür verarbeitet, steht für den Abschied des geliebten Menschen. Die Idee des Sich-Entfernens beleuchtet dieses Stück sowohl unter schmerzlichen Aspekten als auch unter dem Aufzeigen der Chancen auf eine neue Zukunft. 17 Europas Blick auf das ‹exotische› China begann mit einer Lücke: 17 Jahre lang war der venezianische Händler Marco Polo in China unterwegs (1274–1291) – ohne die chinesische Mauer mit einem einzigen Wort zu erwähnen. Der Bericht über seine Reise, 1299 in genuesischer Gefangenschaft verfasst, kurbelte den Verkehr zwischen Ost und West in ungeahnter Weise an. Vorher waren nur einzelne Diplomaten nach China gereist (als Reaktion auf den Einfall von Mongolenheeren in Europa 1241), danach begannen Handels- und Entdeckungsreisen in großem Stil – sogar Kolumbus berechnete 200 Jahre später seinen westlichen Weg an die vermeintliche Ostküste Asiens noch mit Hilfe seiner persönlichen Abschrift von Il Milione. Als Marco Polo auf dem Sterbebett aufgefordert wurde, mit Blick auf sein Seelenheil doch endlich zuzugeben, dass seine Schilderungen von riesigen Handelshäfen, dem Hof des Großkhan mit seinen Festessen und Vergnügungen u.v.a. nichts als Märchen seien, soll er gesagt haben: «Ich habe nicht die Hälfte dessen erzählt, was ich gesehen habe!» Fernab von Exotismen: Unsuk Chin Die Ausrichtung an westlicher Musikerziehung beschränkt sich im fernen Osten nicht auf China, sie ist auch in Südkorea zu beobachten. Aus ihr heraus ist auch die Furcht der koreanischen Komponistin Unsuk Chin zu verstehen, in die Falle des Exotismus zu geraten. Über lange Zeit hatte sie deshalb ein nicht-europäisches Instrumentarium aus ihrem Schaffen ausgeschlossen. Die Begegnung mit dem herausragenden chinesischen Sheng-Virtuosen Wu Wei allerdings ließ Chin von ihrer bisherigen Haltung abrücken. Im Spiel dieses versierten und stilistisch vielseitigen Vertreters der modernen chinesischen Musik spiegelt sich auch die Entwicklung seines Instruments. Auf die 3.000 Jahre alte Mundorgel Sheng geht das Prinzip der durchschlagenden Zunge zurück, dass sich später vom Akkordeon bis zur Kirchenorgel niedergeschlagen hat. In jüngerer Zeit hat sich die Sheng durch zahlreiche technische Neuerungen vom reinen Begleitinstrument für Sänger zum eigenständigen Soloinstrument gemausert, dynamisches, chromatisches und polyphones Spiel ist möglich geworden. Die Komponistin hat in ihrer Heimat bereits im Kindesalter das koreanische Pendant zur Sheng, die Saenghwang kennen gelernt, die für sie eine besondere Verbindung zum Klang der Ferne, der Sehnsucht hat. 18 Verflüchtigung in der Stille Unsuk Chins Konzert für Sheng und Orchester trägt den Namen Šu. Die Reise durch die Elemente geht an diesem Abend somit weiter: Mit dem Titel beruft sich Chin auf die ägyptische Mythologie, in der das Wort als Symbol für die Luft steht – jene Sphäre, die diesem Blasinstrument, auf dem sowohl beim Aus- als auch beim Einatmen Töne erzeugt werden, naturgegeben zugerechnet wird. Dem Konzert wohnt eine Bogenform inne: Solo beginnt die Sheng mit einer feingewobenen Introduktion, die Ferne und Weite verkörpert, bevor das Orchester an Präsenz gewinnt. Meditative, tänzerische und eruptive Passagen wechseln sich ab, bemerkenswert ist die physische Wucht der Perkussionsgruppe, die abrupte Zäsuren setzt. Im ständigen Ausloten der Grenze zwischen Klanglichem und Geräuschhaftem gelingt Unsuk Chin die Balance zwischen der ätherischen Sheng und dem massiven Aufgebot des Symphonieorchesters. Die dynamische Klimax erreicht das Werk, während ein vierfaches Anrollen schneller, repetitiver Figuren im Solistenpart (die Idee ist der koreanischen Perkussionsmusik Samulnori entlehnt) und ein farbenreiches Orchester in ein gewaltiges Tutti münden. Dieses fällt schließlich in sich zusammen. Für die symmetrisch zum Beginn angelegten Coda schreibt die Komponistin vor, dass die Streicher der Sheng aus dem Auditorium antworten – Sinnbild für die Verflüchtigung der Klänge in der Stille, aus der sie auch kamen. Romantische Tongemälde: Zhao Jiping Einen völlig anderen Weg im Dialog von westlichem und fernöstlichem Instrumentarium geht Zhao Jiping in seinem 2013 komponierten Konzert für Pipa und Orchester N° 2. Verglichen mit den geräuschhaften Wagnissen von Unsuk Chin ist die Tonsprache des vielfach als Filmmusiker (Lebe wohl, meine Konkubine) arbeitenden Tonschöpfers konventionell, in geradezu romantischer Stimmung gehalten. «Ich sehe mein Stück nicht so sehr als Konzert im traditionellen westlichen Sinne, denn vielmehr als Erkundung des poetischen Ausdrucks von Gedanken und Gefühlen. […] Das Orchester und Wu Man sind die Leinwand, und ich habe das Privileg, das Gemälde zu malen», so der Kompo19 Zhao Jiping nist. Jiping verweist auf Einflüsse aus der Kunstform Pingtan, die neben Literatur und Geschichtenerzählen auch ‹elegante› traditionelle Musik umfasst. Er wählte diesen Bezug, um Zhejiang Tribut zu zollen, der Herkunftsprovinz der Pipa-Spielerin Wu Man, die das Stück in Auftrag gegeben hatte. Der filigrane, tremoloreiche Klang der Schalenhalslaute Pipa ist eingebettet in schwelgerische Naturbilder. Mit seinen satten Klangfarben, dem klaren Bekenntnis zur Tonalität und einer sehr zugänglichen melodischen und harmonischen Sprache schafft Zhao Jiping hier eine reizvolle west-östliche Begegnung, ohne in komplexere Fragestellungen des Interkulturellen vorzustoßen. Im Anschluss an das Konzert wird Wu Man im Foyer Eindrücke vom traditionellen Pipaspiel geben. Dabei deckt sie drei denkbar unterschiedliche Facetten ab: Die traditionelle Teehaus-Musik Shanghais ist mit der Melodie San Liu vertreten, in Leaves Flying in Autumn wird ein Naturbild mit muskulöser Spielweise widergegeben. Im Zentrum steht ein Stück, das zum einen auf einem Tanz der Yi-Minderheit basiert, an dem jedoch auch die Brückenschläge der sehr virtuos gehandhabten Pipa zu westlicher Gitarrentechnik und Harmonien demonstriert werden. 20 photo: James Chan-A-Sue Regionale Vielfalt statt Frühlingsrolle Die Volksrepublik China ist mit 1.366.040.000 Einwohnern und 9.571.302 Quadratkilometern (dem 3.700-fachen Luxemburgs) das bevölkerungsreichste und flächenmäßig drittgrößte Land der Erde. Zwischen dem Karakorum im Westen und der Mandschurei im Osten liegen 5.000 km Luftlinie, zwischen Sibirien im Norden und Hong Kong im Süden 3.700 km. Westliche Klischeevorstellungen sind von der extremen Vielfalt innerhalb dieses riesigen Landes weit entfernt. Das gilt für die chinesische Musik mit ihren über 360 regionalen Opernstilen ebenso wie für den Exportschlager chinesische Küche: Kurz nach 1900 wurden die ersten Chinarestaurants in London und Paris eröffnet, um 1920 die ersten in Deutschland (wo es inzwischen rund 10.000 davon gibt). Doch was in europäischen Chinarestaurants auf den Tisch kommt, hat mit Originalrezepten selten mehr zu tun als Puccinis Madama Butterfly mit japanischer Volksmusik. In Großbritannien ändert sich das gerade – auch dank der ersten westlichen Kochbuchautorin, die ihr Handwerk in China gelernt hat: Fuchsia Dunlop kam 1994 als Politikstudentin nach Sichuan (Szechuan) und wechselte von der Universität bald ans renommierte Sichuan Institute of Higher Cuisine. Ihr erstes, preisgekröntes Kochbuch Land of Plenty / Sichuan Cookery (2001) und The Revolutionary Chinese Cookbook machten sie zur Botschafterin der regionalen Küchen Chinas, 2006 wählte die British Guild of Food Writers sie zur Journalistin des Jahres. Ihr Reisebericht Shark’s Fin And Szechuan Pepper (2009) ist der perfekte Einstieg, um sich der erstaunlichen Vielfalt des Lebens im heutigen China anzunähern und dabei scharfe Sichuan-Rezepte aus dem nebligen Vorland des Himalaya oder Maos einfaches Lieblingsgericht aus der Bauernküche von Hunan auszuprobieren. (Details zu den Büchern siehe www.fuchsiadunlop.com) Qigang Chen: Wu Xing The Five Elements Foreword of the score The piece Wu Xing (The Five Elements) was commissioned to Qigang Chen by Radio France in 1998. The proposition coincided with a period of personal quest and the composer took it up as a challenge since he had to cope with new constraints, especially the requirement of a brief length of time. Qigang Chen came thus to the idea of writing five pieces of about two minutes each and to characterise each piece by one different symbol. From there was born the idea of representing musically the five elements. The theory of the Five Elements originates from the Great Norm chapter (Hongfan) of the Book of History (Shujing) dating back to Chinese high antiquity. From this time also dates back the Book of Changes (Yijing/Yi King/I Ching). It is a commentary on the Sixty-four hexagrams which come to represent all possible situations and changes in the universe. The concept of the Five Elements and the divination theory of the Sixty-four hexagrams were mixed together with the concept of Yin-yang by scholars of the later Han dynasty (206 BC–220 AC) who proposed a conception of the nature of the universe. «Wu Xing» means five movements, and one should bear in mind that they represent a dynamic process. The so-called five elements are not physical substances, they represent cyclic movements which constitute the universe. There are different orders of the five elements, but the most accurate are that of production (wood, fire, earth, metal, water) and that of overcoming (fire, water, earth, wood, metal). 22 Qigang Chen Qigang Chen decided to express his own view of the relationship between those elements, to propose a musical interpretation of what he considers each element symbolises and thus to suggest an order of the five elements which is based on generation. For him, water is the strongest element but is characterised by calmness. «Wood» is the richest element with a lot of variations. Fire represents life, warmth, but it is not aggressive. Earth is the matrix, a generative principle. Metal refers to strength and light. «This commission immediately raised all my interest, for the proposition coincided with a period of personal quest. The challenge pleased me and I took it up as a style exercise, supported by the pressure of the duration [limitation]. […] Before going further in my process, I undertook to characterize each piece by a different symbol. From there was born the idea of representing the five elements (Wu Xing). Because according to the Yijing [Yi King/I Ching, the «Book of Changes»], five elements con23 Since I left the Conservatory, Qigang Chen has been my only pupil, and if I agreed to work with him for four years, it was because I hold him in high esteem. Endowed with exceptional intelligence, and an excellent internal ‹ear›, he has very quickly assimilated European music and all contemporary music. I have carefully read all his musical works, and I can state that his compositions display real inventiveness, very great talent and a total assimilation of Chinese thinking to European musical concepts. All his works written since 1985 are remarkable by their thought, their poetry and their instrumentation. I wish Qigang Chen the greatest success, for he deserves it. Olivier Messiaen stitute the universe: metal, wood, water, fire, and earth. […] To characterize musically a symbol in an extremely short time and to present a tangible material in an abstract language were my lines of strength. But even more, to establish relationships between the materials so that each element generated the next one, as if the last was the consequence of the first.» (Qigang Chen) Gérard Billaudot Éditeur 24 Unsuk Chin: Šu Concerto for Chinese sheng and orchestra Maris Gothóni (2009) Up to now, Unsuk Chin has largely avoided composing for instruments from traditional non-European musical cultures: the dangers of musical exoticism seemed too great to her. She changed her mind only after hearing the sheng virtuoso Wu Wei. A prolific musician, who feels equally home in many different musical styles, Wu Wei has contributed like no other to the popularization of the Chinese mouth organ outside of his native country. The premieres of some 130 contemporary works testify to his desire to expand the sheng’s technical and expressive possibilities. The sheng dates back over 3,000 years, and is thus one of the oldest instruments based on the principle of the free reed (which found application in church organs and the accordion only in the eighteenth century). In recent times it has been radically modernized. The key mechanism has made possible chromaticism, polyphony, and a very wide ambitus that, in connection with the tonal versatility and the variability of its dynamics, contributes to the fascination of this instrument. Moreover, formidable skills are demanded of the sheng player, in as much as the sound is produced by alternately blowing and sucking in the air. In terms of timbre, finally, the sheng is a source of amazement with its various tonal facets, for example, when the sounds produced on it resemble those of electronic music. 27 Unsuk Chin relates that she first experienced the saenghwang (the sheng’s Korean counterpart) as a child, when she heard someone playing it in the distance, on a mountain. This was unusual, since the mouth organ’s role in Korean music is merely that of an accompaniment instrument. Ms. Chin associated this experience with the image of a «yearning for a distant sound,» which constitutes another motivation for the composition of Šu (Shu). The title derives from Egyptian mythology in which it represents a symbol for air. Indeed, as a result of the spatial aspect and the timbre, one often has the impression here of an open-air music, of sound that has become nature, albeit in a non-naturalistic manner. The traditional idea of the concerto as a competition or contest yields to a game with constantly changing perspectives that takes advantage of camouflage, mimicry, and morphing. The instruments of the orchestra, which are employed as a group, in chamber–music-like formations, or even soloistically, act as the soloist’s shadow and echo, or form contrasts. At times they also blend with the sheng, to then run riot in striking passages and – like acoustic elemental forces – threaten to overwhelm the tonally powerful soloist. By means of exceptional playing techniques and unusual-subtle instrumentation, both the solo instrument and the symphonic apparatus are challenged anew. That which the latter traditionally suppresses, the sound verging on noise, becomes – in dialogue with ‹more normal› means of expression and ways of playing – a source of idiosyncratic beauty. Specific tone colors and, in particular, the treatment of the percussion group distantly resemble traditional Korean music. This is an example of how Unsuk Chin amalgamates the influences of traditional extra-European musical cultures and ‹Occidental› musical history (up to the avant-garde) in equal measure into her personal style. Šu is based on a strict harmonic and formal plan: main notes, which form the harmonic foundation of this music, traverse a circle during the course of the piece, and in doing so are continually redefined in relation to one another. Other devices in the 28 Unsuk Chin temporal organization are certain numerical proportions, whereby the number seven plays a significant role. The following pattern appears particularly often: a measure is subdivided into 4+3 units and mirrored by a measure with which it is coupled. The one-movement work begins very simply: time and again, the sheng gently circles a tone that is encompassed by glistening, halo-like string harmonics. From these fragments, Chin ‹generates› broad, organic musical processes flowing in time, whereby various instrumental groups alternating with one another, melodic fragments, and motivic snippets are introduced. A continually recurring, percussion-dominated, rhythmically agitated motif, which is like an agglomeration of energy, attains particular importance. A percussion attack and a noisy interlude lead to an unexpected caesura, as if the preceding musical processes were revealed to be an illusion. However, this calculated chaos in turn ‹generates› organically developing processes. Out of wildly proliferating orchestral textures that ultimately collapse into themselves, a hurdy-gurdy-like, rhythmically four-square motif emerg29 es in the sheng, which dominates a whole section in dialogue with spatially disposed harmonicas. A section exploring the borderlines between noise and sound and evoking spatial expanse and temporal paralysis follows. From these textures, an animated rhythmic pattern develops in the sheng, which, in four attempts, pushes higher and higher each time. This concept derives from Korean peasant or «Samulnori» music, whereby that what the composer makes of it has little if anything to do with the model. Two worlds collide in this quasi-cadenza, resulting in a high level of energy: the sheng plays a continuous, repetitive, strictly rhythmic figure that is commented upon by quasi-aleatoric orchestral patterns. Initially answered by rhythmical interjections from the membranophones and other percussion instruments, a great variety of flitting sounds, colors, and characters flash up during the sheng’s perpetuum mobile. After a short general pause, the stretto devolves increasingly into chaos and noise, to then ultimately lead into a rampant orchestral tutti that simultaneously introduces a kind of recapitulation. The tutti sound implodes; an alienated, fluctuating contrabass note emerges from the texture. The sheng takes up the motifs of the beginning, reflected by strings, which are located in the auditorium: the music returns in mutated form to its beginning and sinks into silence. © Translated by Howard Weiner Reprinted by kind permission of the author. 30 Wu Man After the concert in the Grand Foyer Wu Man solo San Liu (Three Six) This traditional is a popular folk tune from Shanghai area which is often played with a small ensemble at tea house. Dance of the Yi People This is one of the signature pieces in Wu Man’s repertoire. In 1960, Wang Huiran arranged this wonderful piece based on folk tunes of the Yi people, a minority who lives in southwestern China. However, the piece did not gain popularity during the Cultural Revolution (1966–1976) because the music evokes the intoxicating nights on the mountainside and the joyous gathering of young people with lively dancing, and nothing to do with the Red Revolution which was necessary to pass the censorship at the time. Wu Man selected this piece for audition for entering the Conservatory in Beijing in 1978 and won the 1st place. Her performance of this piece was recorded and broadcasted throughout the nation; since then, it has become one of the most popular pipa pieces. This is the first pipa composition that incorporated western A-B-A structure, and adopted western cords and guitar techniques. Virtuosi techniques of the Pipa are displayed such as tremolos, strumming, sliding notes, and harmonics. Leaves Flying in Autumn (2010) Wu Man composed this improvisational collage a few years ago with inspiration from the classical martial style of pipa works and a nod to rock’n’roll. Zhao Jiping: Pipa Concerto N° 2 Zhao Jiping (2013) In 2012 I was approached by the pipa virtuoso, Wu Man, to write a concerto. Having known and admired Wu Man for many years, I was immediately taken by the prospect and, in fact, had been intending to write something that could feature her incredible artistry. This is my second concerto for pipa, an instrument that resonates so closely to my heart. This concerto was composed in the summer of 2013 in Xi’an, China, and was commissioned by the Sydney Symphony Orchestra for Wu Man. She has accumulated a wealth of playing experience, and has a unique perspective on the interpretation of music, particularly on the integration of eastern sounds with western ensembles. I see the piece not so much as a Western traditional concerto, but more an exploration of poetic expression of thoughts and emotions, able to stimulate many levels of the audience’s imagination. The orchestra and Wu Man are the canvas and I have the privilege to paint the picture. I am delighted that a number of orchestras will be playing this concerto during its premiere season. A few years ago I was fortunate to hear a concert of the Sydney Symphony Orchestra, who are the lead commissioner, and was immediately struck by the virtuosity of the musicians. With that sound in mind my goal was to creative a pipa concerto with a strong Chinese flavor combined with global musical language sense. The movements represent various expressions, in different textures and tempos, inspired by the most elegant Chinese traditional music style Ping Tang from Wu Man’s hometown Su Hong area. I am confident that this powerful collaboration will touch a new light! 33 Orchestre Philharmonique du Luxembourg Emmanuel Krivine Directeur musical Konzertmeister Philippe Koch Haoxing Liang Premiers violons / Erste Violinen Fabian Perdichizzi Nelly Guignard Na Li Daniel Anciaux Michael Bouvet Irène Chatzisavas Yulia Fedorova Andréa Garnier Silja Geirhardsdottir Jean-Emmanuel Grebet Attila Keresztesi Darko Milowich Angela Münchow-Rathjen Damien Pardoen Fabienne Welter NN Altos / Bratschen Seconds violons / Zweite Violinen Aleksandr Khramouchin Ilia Laporev Niall Brown Xavier Bacquart Vincent Gérin Sehee Kim Katrin Reutlinger Marie Sapey-Triomphe Karoly Sütö Laurence Vautrin Esther Wohlgemuth Osamu Yaguchi Matthieu Handtschoewercker NN Mihajlo Dudar Sébastien Grébille Quentin Jaussaud Marina Kalisky Valeria Pasternak 34 Jun Qiang Andreas Stypulkowski Ko Taniguchi Gisela Todd Xavier Vander Linden Rhonda Wilkinson Barbara Witzel Ilan Schneider Dagmar Ondracek Kris Landsverk Pascal Anciaux Jean-Marc Apap Olivier Coupé Aram Diulgerian Claire Foehr Bernhard Kaiser Olivier Kauffmann Utz Koester Petar Mladenovic Violoncelles / Violoncelli Contrebasses / Kontrabässe Cors / Hörner Thierry Gavard Choul-Won Pyun Dariusz Wisniewski Gilles Desmaris Gabriela Fragner André Kieffer Benoît Legot Isabelle Vienne Miklós Nagy Leo Halsdorf Kerry Turner Marc Bouchard Patrick Coljon Mark Olson Flûtes / Flöten Adam Rixer Simon Van Hoecke Isabelle Marois Niels Vind Etienne Plasman Markus Brönnimann Hélène Boulègue Christophe Nussbaumer Hautbois / Oboen Fabrice Mélinon Philippe Gonzalez Anne-Catherine Bouvet-Bitsch Olivier Germani Trompettes / Trompeten Trombones / Posaunen Gilles Héritier Léon Ni Guillaume Lebowski Trombone basse / Bassposaune Vincent Debès Clarinettes / Klarinetten Tuba Olivier Dartevelle Jean-Philippe Vivier Bruno Guignard Emmanuel Chaussade Csaba Szalay Bassons / Fagotte David Sattler Etienne Buet François Baptiste Stéphane Gautier-Chevreux Timbales / Pauken Simon Stierle Benjamin Schäfer Percussions / Schlagzeug Béatrice Daudin Benjamin Schäfer Klaus Brettschneider Harpe / Harfe Catherine Beynon 35 Interprètes Biographies IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Orchestre Philharmonique du Luxembourg Emmanuel Krivine Directeur musical L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) incarne la vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio Luxembourg (RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en 2005 en résidence à la Philharmonie Luxembourg, une salle parmi les plus prestigieuses d’Europe avec laquelle il forme une seule entité depuis janvier 2012. L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité. L’acoustique exceptionnelle de la Philharmonie Luxembourg, vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes du monde, les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons telles que la Salle Pleyel à Paris et le Concertgebouw d’Amsterdam, des festivals tels que Musica à Strasbourg et Ars Musica à Bruxelles, contribuent à cette réputation. Mais c’est surtout l’alliage de musicalité et de précision de son directeur musical, Emmanuel Krivine, ainsi que la collaboration intensive de l’orchestre avec des personnalités musicales de premier plan (Evgeny Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet, JeanGuihen Queyras, etc.), qui lui assurent une place de choix dans le paysage musical. C’est ce dont témoigne par exemple la liste impressionnante des prix du disque remportés ces seules sept dernières années pour une vingtaine d’enregistrements (Grand Prix Charles Cros, Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie du Disque Lyrique, Preis der Deutschen 36 Orchestre Philharmonique du Luxembourg (photo: Blitz) Schallplattenkritik, Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music Choice, ainsi que plusieurs Diapasons d’Or, Chocs du Monde de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10, parmi bien d’autres distinctions). Actuellement dans sa huitième saison, Emmanuel Krivine est le septième directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon et Bramwell Tovey). Disciple de Karl Böhm, Emmanuel Krivine tient à l’idéal d’un orchestre symphonique s’adaptant à tous les langages et répertoires disponibles. Cette ouverture et la clarté de ses interprétations ont permis à l’OPL de s’établir comme «un orchestre clair et élégant, d’une belle palette de couleurs» (Le Figaro), «libre de tout décorum et autres nébuleuses, doté d’un style sûr et d’une attention portée aux détails de chacune des pièces» (WDR). Outre le répertoire classique et romantique, la musique du 20e et 21e siècle occupe une place importante dans 37 la programmation de l’orchestre: des œuvres d’Ivo Malec, Hugues Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann, Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert, Philip Glass, Michael Jarrell, Gabriel Pierné, Arthur Honegger et bien d’autres, sont régulièrement interprétées par l’orchestre, qui a par ailleurs enregistré l’intégrale de l’œuvre orchestral de Iannis Xenakis. Cette diversité se reflète également dans la variété des nouveaux formats de concerts, tel «Aventure+», et des manifestations auxquelles l’OPL participe: productions lyriques au Grand Théâtre de Luxembourg, ciné-concerts tels que «Live Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, soirées «Pops at the Phil» avec des stars telles que Ute Lemper, Patti Austin, Kurt Elling, Dionne Warwick, Maurane ou Angélique Kidjo, concerts en plein air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la Musique, etc. On compte entre autres, parmi les partenaires musiciens de la saison 2014/15, les solistes Cristina Branco, Juan Manuel Cañizares, Bertrand Chamayou, Lorenzo Cossi, Matthias Goerne, François-Frédéric Guy, Hilary Hahn, Maximilian Hornung, Sergey Khachatryan, Wu Man, JeanFrédéric Neuburger, Gregory Porter, Detlef Roth, Pascal Schumacher, Sylvia Schwartz, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet, Wu Wei et Alisa Weilerstein, ou encore les chefs Jiří Bělohlávek, Pierre Cao, Carl Davis, Antonino Fogliani, Gustavo Gimeno, Giuseppe Grazioli, Peter Hirsch, Eliahu Inbal, Ton Koopman, Michał Nesterowicz, Emilio Pomàrico, David Reiland, Peter Rundel, Josef Špaček, Frank Strobel, Muhai Tang, Gast Waltzing, Duncan Ward, Joshua Weilerstein et Nikolaj Znaider. Un répertoire et un public très larges, l’estime de musiciens de très haut vol – à ces points communs de l’OPL avec la Philharmonie Luxembourg, s’en ajoute un autre: l’importance accordée à une médiation musicale pleine d’invention, à destination des enfants et adolescents, mais aussi des adultes. Depuis 2003, l’orchestre s’engage par des concerts et des ateliers pour les scolaires, les enfants et les familles, la production de DVD, des concerts dans les écoles et les hôpitaux. Il fait partici38 per des classes à la préparation de concerts d’abonnements et offre également, dans le cadre du cycle «Dating:», la possibilité de découvrir la musique d’orchestre en compagnie de présentateurs de renom tel Jean-François Zygel. En accord avec son pays, le Grand-Duché du Luxembourg, l’OPL s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98 musiciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers viennent du Luxembourg ou des pays limitrophes: France, Allemagne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région par un large éventail de concerts et d’activités. Invité régulier de nombreux centres musicaux européens, ainsi qu’en Asie et aux États-Unis, les tournées mènent l’OPL en Espagne, Russie et Allemagne en 2014. Les concerts de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembourgeoise 100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne de radio-télévision (UER). L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture du GrandDuché, ainsi que soutenu par la Ville de Luxembourg. Ses partenaires sont la BGL BNP Paribas, Banque de Luxembourg, Mercedes Benz et POST Luxembourg. Depuis décembre 2012, l’OPL bénéficie de la mise à disposition par BGL BNP Paribas du violoncelle «Le Luxembourgeois» de Matteo Goffriller (1659–1742). IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Orchestre Philharmonique du Luxembourg Emmanuel Krivine Musikdirektor Das Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) verkörpert als Orchester des Großherzogtums einen sehr lebendigen Teil der kulturellen Tradition seines Landes. Schon seit seinen glanzvollen Anfängen 1933 bei Radio Luxemburg (RTL) ist das 1996 in staatliche Trägerschaft übernommene Orchester europaweit präsent. Seit der Eröffnung der Philharmonie Luxembourg 2005, mit der es seit Beginn 2012 eine gemeinsame Einheit bildet, ist das OPL in einem der herausragenden Konzerthäuser Europas beheimatet. 39 Die von den größten Orchestern, Dirigenten und Solisten der Welt geschätzte Akustik seiner Residenz, die lange Verbundenheit mit Häusern wie der Salle Pleyel Paris und dem Concertgebouw Amsterdam sowie mit Festivals wie Musica Strasbourg und Ars Musica Brüssel, vor allem aber die detailgenaue Musikalität seines Musikdirektors Emmanuel Krivine sowie die intensive Zusammenarbeit mit herausragenden Musikerpersönlichkeiten wie Evgeny Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet, Jean-Guihen Queyras u.v.a. haben zum Ruf einer besonders eleganten Klangkultur des OPL beigetragen. Das bezeugt nicht zuletzt die beeindruckende Liste der Auszeichnungen für die über 20 allein im Lauf der letzten sieben Jahre erschienenen CDs (Grand Prix Charles Cros, Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie du Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music Choice sowie mehrfach Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10 u.v.a.). Als siebter Musikdirektor (nach Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon und Bramwell Tovey) steht Emmanuel Krivine bereits in seiner achten Saison am Pult des OPL. Das ideale Symphonieorchester ist für den unter anderem von Karl Böhm ausgebildeten Emmanuel Krivine in der Lage, sich in allen Sprachen des gesamten Repertoires auszudrücken. Nicht zuletzt diese Offenheit und die Klarheit seiner Interpretationen machen aus dem OPL «ein klares und elegantes Orchester mit einer schönen Palette an Farben» (Le Figaro), «frei von allem Blumigen und Nebulösen, dafür mit stilistischer Sicherheit und mit Blick für das Spezifische eines jeden Stücks» (WDR). Über das große romantische und klassische Repertoire hinaus setzt sich das OPL intensiv auch mit Musik des 20. und 21. Jahrhunderts auseinander, beispielsweise mit Werken von Iannis Xenakis (Gesamteinspielung der Orchesterwerke), Ivo Malec, Hugues Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann, Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert, Philip Glass, Michael Jarrell, Gabriel Pierné, Arthur Honegger u.v.a. 40 Auch neue Konzertformate wie «Aventure+», regelmäßige Opernproduktionen am Grand Théâtre de Luxembourg, Filmkonzerte wie «Live Cinema» mit der Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, «Pops at the Phil» mit Stars wie Ute Lemper, Patti Austin, Kurt Elling, Dionne Warwick, Maurane oder Angélique Kidjo, Open-Air-Auftritte mit Jazzgruppen und Rockbands bei der Fête de la Musique u.v.a. zeigen die Vielseitigkeit des OPL. Zu den musikalischen Partnern in der Saison 2014/15 zählen u.a. die Solisten Cristina Branco, Juan Manuel Cañizares, Bertrand Chamayou, Lorenzo Cossi, Matthias Goerne, François-Frédéric Guy, Hilary Hahn, Maximilian Hornung, Sergey Khachatryan, Wu Man, Jean-Frédéric Neuburger, Gregory Porter, Detlef Roth, Pascal Schumacher, Sylvia Schwartz, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet, Wu Wei und Alisa Weilersteinsowie die Dirigenten Jiří Bělohlávek, Pierre Cao, Carl Davis, Antonino Fogliani, Gustavo Gimeno, Giuseppe Grazioli, Peter Hirsch, Eliahu Inbal, Ton Koopman, Michał Nesterowicz, Emilio Pomàrico, David Reiland, Peter Rundel, Josef Špaček, Frank Strobel, Muhai Tang, Gast Waltzing, Duncan Ward, Joshua Weilerstein und Nikolaj Znaider. Neben dem breit gefächerten Repertoire und Publikum sowie der Wertschätzung durch hochkarätige Gastinterpreten gibt es eine weitere Gemeinsamkeit des OPL und der Philharmonie Luxembourg: Innovative Musikvermittlung für Kinder und Jugendliche sowie im Bereich der Erwachsenenbildung nimmt einen hohen Stellenwert ein. Seit 2003 engagiert sich das Orchester in Schul-, Kinder- und Familienkonzerten, Workshops, DVD-Produktionen sowie Konzerten in Schulen und Krankenhäusern, bereitet gemeinsam mit Schulklassen Abonnementkonzerte vor und lädt im Zyklus «Dating:» mit bemerkenswerten Musikvermittlern wie Jean-François Zygel zur Entdeckung der Orchestermusik. Mit seiner Heimat, dem Großherzogtum Luxemburg, teilt das OPL eine sehr europäische und weltoffene Haltung. Das Orchester mit seinen 98 Musikern aus rund 20 Nationen (zwei Drittel stammen aus Luxemburg und seinen Nachbarländern Frankreich, Deutschland und Belgien) ist mit zahlreichen Konzerten 43 und Aktivitäten in der gesamten Großregion präsent. Tourneen führen das OPL darüber hinaus in zahlreiche Musikzentren Europas sowie nach Asien und in die USA; 2014 stehen insbesondere Tourneen durch Spanien, Russland und Deutschland auf dem Programm. Die Konzerte des OPL werden regelmäßig vom luxemburgischen Radio 100,7 übertragen und über das Netzwerk der Europäischen Rundfunkunion (EBU) international ausgestrahlt. Das OPL wird subventioniert vom Kulturministerium des Großherzogtums und erhält weitere Unterstützung von der Stadt Luxemburg. Partner des OPL sind BGL BNP Paribas, Banque de Luxembourg, Mercedes Benz sowie POST Luxembourg. Seit Dezember 2012 stellt BGL BNP Paribas dem OPL dankenswerterweise das Violoncello «Le Luxembourgeois» von Matteo Goffriller (1659–1742) zur Verfügung. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Muhai Tang direction Muhai Tang explore de nouvelles voies en musique classique et, dernièrement, s’est consacré à développer la fréquentation du public et la réputation artistique de nouveaux orchestres ou d’orchestres moins connus. Il est chef titulaire du Belgrade Philharmonic Orchestra, chef titulaire et directeur artistique de l’orchestre et de l’opéra de Tianjin, et directeur artistique du Shanghai Philharmonic Orchestra et du Zhejiang Symphony Orchestra, en Chine. Il a particulièrement à cœur d’élaborer et stabiliser les productions artistiques des orchestres avec lesquels il travaille, notamment en Chine où il s’investit beaucoup dans le développement constant de la promotion de la musique chinoise. Depuis septembre 2009, il est aussi principal chef invité au Hamburger Symphoniker. Fils d’un célèbre réalisateur de film en Chine, Muhai Tang a toujours été attiré par la scène musicale, et a dirigé des opéras sur plusieurs continents dont, récemment, la nouvelle production très applaudie de l’opéra Le comte Ory de Rossini à Zurich. Il était précédemment chef titulaire à l’Opéra national de Finlande à Helsinki où il a dirigé avec un grand succès les nouvelles productions de 44 Muhai Tang Die Frau ohne Schatten, Turandot, Der Rosenkavalier, Dame de Pique, Madama Butterfly, Tosca, La Rondine, Boris Godounov, Le Mariage de Figaro, La traviata, Le Lac des cygnes, Le Barbier de Séville et Othello. Il a également dirigé la compagnie dans un Sacre du Printemps très applaudi et une nouvelle production du Lac des cygnes. En 2007, il a dirigé l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm dans l’opéra Tea de Tan Dun. Muhai Tang a travaillé avec le NDR Sinfonieorchester, les orchestres philharmoniques d’Oslo, de Saint-Pétersbourg et de Malaisie, la Dresdner Philharmonie, l’Orchestre symphonique de la NHK, le Royal Flemish Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national 45 de Lille, l’Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi, l’Orchestre symphonique de Ténérife, le Stuttgarter Philharmoniker, le Bilbao Orkestra Sinfonikoa, et l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong. Parmi les grands moments de la saison 2014/15, il dirigera l’Orchestre symphonique de Prague, l’Orchestre philharmonique de Belgrade (importante tournée aux États-Unis), l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de chambre Arpeggione et il sera également en tournée européenne avec l’Orchestre symphonique de Tianjin. Remarqué par Herbert von Karajan, il a été invité à diriger les Berliner Philharmoniker en 1983. Ce succès a été suivi d’autres concerts avec les Berliner Philharmoniker et avec de prestigieux orchestres tels que le London Philharmonic Orchestra, le Gewandhausorchester de Leipzig, la Staatskapelle Dresden, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre symphonique de Sydney, le San Francisco Symphony, etc. Depuis, il est invité à diriger des orchestres aux festivals de Prague, Berlin, Edimbourg, Vérone, Bergen et Pékin. Il est aussi apprécié par le public que par les musiciens, pour sa présence scénique et sa technique naturelle et fine. Il a travaillé avec de nombreux grands artistes tels que Mstislav Rostropovitch, Yehudi Menuhin, Itzhak Perlman, Cecilia Bartoli, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich et Anne-Sophie Mutter, etc. Son vaste répertoire s’étend de la musique baroque aux compositeurs actuels. Il a récemment achevé son mandat de directeur artistique et chef titulaire de l’Orchestre de chambre de Zurich avec lequel il poursuit sa collaboration en tant que principal chef invité. Cela lui a permis d’explorer le répertoire pour orchestre de chambre qui lui a toujours été cher. Muhai Tang a notamment été très applaudi pour ses interprétations d’œuvres de Joseph Haydn. Auparavant, il a également été chef principal au Royal Philharmonic Orchestra of Flanders, à l’Orchestre symphonique national de Chine, Queensland Symphonie Orchestra (Australie) et à l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian (Lisbonne). Il a été chef principal de ce dernier orchestre de 1987 à 2000 et a contribué à assoir la réputation de l’orchestre via d’importantes tournées internationales et des enregistrements. Son travail avec le Queens46 land Symphonie Orchestra a été salué pour ces impressionnants cycles Mahler et Bruckner. Il maintient des liens étroits avec la Chine où il retourne régulièrement diriger à Pékin et à Shanghai. Muhai Tang apprécie son travail avec les jeunes musiciens et Il dirige l’Orchestre du Conservatoire de musique de Shanghai où il a lui-même étudié. Il a également dirigé dans le cadre du Young Euro Classic Festival au cours duquel 17 jeunes orchestres se sont produits en 17 jours. En août 2007, Il a associé des étudiants du Conservatoire de musique de Shanghai à la Junge Deutsche Philharmonie pour réaliser un projet parachevé par deux concerts au Konzerthaus de Berlin, suivi d’une tournée dans six grandes villes chinoises. Il a ensuite réalisé une tournée avec l’orchestre de chambre en 2009 et leur collaboration se poursuit encore aujourd’hui. Muhai Tang a été nommé professeur de direction, responsable du département de direction au conservatoire en 2007. Il a également été directeur artistiques du Shanghai Concert Hall et détient le titre de chef lauréat de l’Orchestre symphonique national de Chine. Parmi ses nombreux enregistrements, celui des concertos pour guitare de Tan Dun et Christopher Rouse avec Sharon Isbin et le Gulbenkian Orchestra paru sous Teldec, a reçu un Grammy en 2002. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Muhai Tang direction Muhai Tang is dedicated to creating new avenues for classical music and as such has most recently concentrated his attentions to building the audience and artistic reputation of new or lesser known orchestras. He is Chief Conductor of the Belgrade Philharmonic, Chief Conductor and Artistic Director of the Tianjin Opera and Orchestra and Artistic Director of the Shanghai Philharmonic and Zhenjiang Symphony Orchestras in China. Working with these orchestras he feels he is helping to build and stabilize their artistic output, which is particularly important to him in China where he is keen to help the continued growth of Chinese music. From September 2009 he has also held the role of Principal Guest Conductor of the Hamburg Symphony Orchestra. Son of a famous film director in China, Muhai Tang has always been drawn to the musical stage, and has conduct49 ed opera on several continents, most recently with a highly acclaimed new production of Rossini’s opera Le Comte Ory in Zurich. He previously held the position of Chief Conductor of the Finnish National Opera in Helsinki where he conducted highly successful new productions of Die Frau ohne Schatten, Turandot, Der Rosenkavalier and Pique Dame, and also Madama Butterfly, Tosca, La Rondine, Boris Godunov, The Marriage of Figaro, La traviata, The Barber of Seville and Othello. His ballet performances with the company included an acclaimed Sacre du printemps and a new production of Swan Lake. In 2007 he conducted fully-staged performances of Tan Dun’s opera Tea with the Royal Stockholm Philharmonic. Muhai Tang has worked with a list of orchestras that includes the NDR Hamburg, Oslo Philharmonic, St. Petersburg Philharmonic, Malaysian Philharmonic, Dresden Philharmonic and the NHK Symphony Orchestra, Royal Flemish Philharmonic, Orchestre National de Lille, the Verdi Orchestra in Milan, Tenerife Symphony, Stuttgart Philharmonic, Bilbao Symphony and the Hong Kong Philharmonic Orchestra. Highlights of 2014/15 season include orchestral appearances with the Prague Symphony, Belgrade Philharmonic (including a US tour), Stuttgart Philharmonic, Philharmonie Luxembourg, Arpeggione Chamber Orchestra as well as conducting the Tianjin Symphony through a highly anticipated European tour. Muhai Tang’s international recognition began when Herbert von Karajan invited him to conduct the Berliner Philharmoniker in its 1983 subscription series. This success led to repeat appearances with the Berliner Philharmoniker and invitations from many of the world’s leading orchestras such as the London Philharmonic, Gewandhausorchester Leipzig, Staatskapelle Dresden, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Sydney Symphony and the San Francisco Symphony Orchestras amongst many others. Since then he has appeared as guest conductor on four continents and at music festivals in Prague, Berlin, Edinburgh, Verona, Bergen and Beijing. He is a favourite with audiences and musicians alike, with an engaging stage presence and graceful and natural technique. He has worked with numerous great 50 artists such as Mstislav Rostropovich, Yehudi Menuhin, Itzhak Perlman, Cecilia Bartoli, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich and Anne-Sophie Mutter to name just a few. He has an extraordinarily wide repertoire, ranging from Baroque to composers of today. He recently concluded his tenure as Artistic Director and Chief Conductor of the Zurich Chamber Orchestra and continues with them as Principal Guest Conductor. This has given him an opportunity to explore the chamber orchestra repertoire which has always been close to his heart. In particular Muhai Tang has received great acclaim for his performances of Joseph Haydn. Previously he has also held Principal Conductor positions with the Royal Philharmonic Orchestra of Flanders, China National Symphony Orchestra, Queensland Orchestra in Australia and the Gulbenkian Orchestra in Lisbon. He was Principal Conductor of the Gulbenkian Orchestra for 12 years, from 1987 to 2000, enhancing the orchestra’s reputation with international tours and recordings. In Queensland he was noted for his impressive cycles of the works of Mahler and Bruckner. He maintains close links with China, returning regularly to conduct in Beijing and Shanghai. Muhai Tang also enjoys working with younger musicians in a mentoring role and has conducted the Shanghai Conservatory Orchestra, where he studied himself and in Berlin as part of the Young Euro Classic Festival in which 17 youth orchestras performed in 17 days. In August 2007 he brought students from the Shanghai Conservatory to collaborate with Junge Deutsche Philharmonie, a project culminating in two performances at the Berlin Konzerthaus and then a tour through six major cities of China; this led to a chamber orchestra tour in 2009 and the collaboration continues to this day. Muhai Tang became Conducting Professor and Head of the Conducting Department at the Conservatory in 2007. He has also worked for Shanghai Concert Hall as Artistic Director and also holds the title of Conductor Laureate of the National Symphony Orchestra of China. Among Muhai Tang’s many recordings, the Guitar Concertos by Tan Dun and Christopher Rouse with Sharon Isbin and the Gulbenkian Orchestra, for Teldec, was awarded a Grammy in 2002. 51 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Wei sheng Né en 1970, Wu Wei a étudié le sheng au Conservatoire de musique de Shangai et a été soliste du Shanghai Chinese Orchestra avant d’étudier à la Hochschule für Musik Hanns Eisler grâce à une bourse DAAD à Berlin, où il réside désormais. Depuis 2013, il est professeur au Conservatoire de musique de Shangai. Outre de nombreux concours nationaux et internationaux prestigieux de musique chinoise traditionnelle, il a remporté le concours Musica Vitale en Allemagne en 1996 et 2002. En 2011, il a remporté le Herald Angels Award à l’Edinburgh International Festival en composition pour Šu pour sheng et orchestre d’Unsuk Chin avec le Seoul Philharmonic Orchestra sous la direction de Myung-Whun Chung. En tant que soliste de sheng, il s’est produit avec de prestigieux orchestres tels que le Berliner Philharmoniker sous la direction de Kent Nagano, le Los Angeles Philharmonic et Gustavo Dudamel, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et le Seoul Philharmonic Orchestra sous la direction de Myung-Whun Chung, le BBC Symphony Orchestra et Ilan Volkov, le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian et Susanna Mälkki, l’Helsinki Philharmonic Orchestra et l’Ensemble Intercontemporain dirigés par Matthias Pintscher, l’Orchestre symphonique national de la radio polonaise et Alexander Liebreich, le Tokyo Symphony Orchestra et Kazuyoshi Akiyama, le NDR Sinfonieorchester, le Netherlands Radio Philharmonic Orchestra, le Münchner Symphoniker, l’Albany Symphony, le Tiroler Symphonieorchester Innsbruck, le Flanders Symphony Orchestra, le National Symphony Orchestra (Taiwan), le Singapore Chinese Orchestra, le Philharmonisches Orchester der Hansestadt Lübeck, l’Ensemble Modern, etc. Il s’est produit aux BBC Proms, à l’Edinburgh International Festival, aux Berliner Festspiele et à la Biennale di Venezia en 2013, aux Donaueschinger Musiktage, Klangspuren Schwaz, MaerzMusik (Berliner Festspiele), Musica Viva (Munich), Dresdner Musikfestspiele, Automne à Varsovie, Musica nova Helsinki, Suntory Music Festival Tokyo, au Festival Bartók en Hongrie, etc. Il se produit aux États-Unis, en Europe, en Afrique, au Moyen et au Proche-Orient, et a donné les 52 Wu Wei créations mondiales de plus de 260 œuvres (dont dix concertos pour sheng et orchestra), de compositeurs tels que John Cage, Unsuk Chin, Jukka Tiensuu, Toshio Hosokawa, Enjott Schneider, Dai Fujikura, Jörg Widmann, Guus Janssens, Xu Suya, Guo Weijing, Ruo Huang, etc. En 2014, Wu Wei a enregistré les trois concertos d’Unsuk Chin (Deutsche Grammophon), salué pour son «extraordinaire virtuosité» par The Guardian. Ses enregistrements sont parus sous des labels internationaux tels que le DVD-TDK «Rhythm and Dance» avec le Berliner Philharmoniker sous la direction de Kent Nagano en 2000; «Celestial Hamonies» avec l’AsianArt Ensemble (Prix de la critique allemande en 2012); «Silence is the only music» avec Wergo en 2009; «Iceberg» (Radio France) en 2009, etc. Il jouera prochainement Šu pour sheng et orchestre de Unsuk Chin avec le Seoul Philharmonic Orchestra sous la direction de Myung-Whun Chung aux BBC Proms. En 2015/16, il créera un nouveau concerto pour sheng que Jukka Tiensuu compose actuellement à son attention. Il enregistrera également sous Wergo, Sony et harmonia mundi. Wu Wei est un soliste de sheng avant-gardiste. Il a contribué à faire de cet instrument ancestral, vieux de 3 000 ans, un outil innovant de la musique contemporaine, à travers la création de nouvelles techniques et le développement de nouveaux répertoires associant différents styles et genres. www.wuweimusic.com 53 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Wei sheng Wu Wei, born in 1970, studied the Sheng at the Shanghai Music Conservatory and was a soloist with the Shanghai Chinese Orchestra before studying at the Hanns Eisler Academy with a DAAD scholarship in Berlin, where he is now based. Since 2013 he is Professor at Shanghai Music Conservatory. In addition to many prestigious national and international competitions for traditional Chinese music, he won the Musica Vitale Competition Germany in 1996 and 2002, and the Global Root world music prize in Germany in 2004. In 2011 he won the Herald Angels Award by Edinburgh International Festival for Composition of Unsuk Chin’s Šu for sheng and orchestra with the Seoul Philharmonic Orchestra under Myung-Whun Chung. As a sheng soloist he has appeared with many leading orchestras and ensembles, including the Berliner Philharmoniker under Kent Nagano, the Los Angeles Philharmonic Orchestra under Gustavo Dudamel, the Radio France Philharmonic Orchestra and the Seoul Philharmonic Orchestra under Myung-Whun Chung, the BBC Symphony Orchestra under Ilan Volkov, the Royal Stockholm Philharmonic Orchestra and the Gulbenkian Orchestra under Susanna Mälkki, the Helsinki Philharmonic Orchestra and the Ensemble intercontemporain under Matthias Pintscher, the Polish National Radio Symphony Orchestra under Alexander Liebreich, the Tokyo Symphony Orchestra under Kazuyoshi Akiyama, the German NDR Symphony Orchestra, the Netherlands Radio Philharmonic Orchestra, the Munich Symphony Orchestra, the Albany Symphony Orchestra New York, the Tiroler Symphony Orchestra Innsbruck, the Belgian Symphony Orchestra Valaanderen, the National Symphony Orchestra Taiwan, the Singapore Chinese Orchestra, the Lübecker Philharmoniker, the Ensemble Modern etc. He has appeared at the BBC Proms, the Edinburgh International Festival, Berliner Festspiele, Munich Biennale, Donaueschinger Musiktage, Klangspuren Schwaz Tirol, MaerzMusik Berlin, Musica Viva Munich, Dresdner Festspiele, Warsaw Autumn, Musica Nova Helsinki, Suntory Music Festival Tokyo, Bartòk Festival Hungary etc. His international engagements include appearances throughout the USA, Europe, Af54 rica and the Middle and Far East, and he has given the world premieres of more than 260 works (including ten concertos for sheng and orchestra), by composers including John Cage, Unsuk Chin, Jukka Tiensuu, Toshio Hosokawa, Enjott Schneider, Dai Fujikura, Jörg Widmann, Guus Janssens, Xu Suya, Guo Weijing, Ruo Huang and others.In 2014 Wu Wei has recorded Unsuk Chin’s three concertos for Deutsche Grammophon, being hailed by The Guardian for «his extraordinary virtuosity.» His CDs and DVDs were published by international publishing houses such as DVD-TDK «Rhythm and Dance» (Berliner Philharmoniker/ Kent Nagano 2000), «Celestial Hamonies» (AsianArt Ensemble 2012), «Silence is the only music» (Wergo 2009), «Iceberg» (Radio France 2009). Among forthcoming highlights are concert of Unsuk Chin’s Šu for sheng and orchestra with the Seoul Philharmonic Orchestra under Myung-Whun Chung in the BBC Proms. For the season 2015/16, Jukka Tiensuu is going to compose a new sheng concerto for Wu Wei; moreovern new recordings by Wergo, Sony and harmonia mundi are in preparation. Wu Wei is an avant-garde sheng soloist. He has helped to develop this 3,000 years old ancient instrument into an innovative force in contemporary music, through the creation of new techniques, expanding new repertories and integrating different styles and genres. www.wuweimusic.com IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Man pipa Reconnue comme l’une des premières virtuoses mondiales de pipa et une extraordinaire ambassadrice de la musique chinoise, la musicienne Wu Man, primée d’un Grammy, poursuit une carrière de soliste, d’enseignante et de compositrice, conférant à son instrument proche du luth – doté d’une histoire de plus de 2000 ans en Chine – un nouveau rôle, tant en musique traditionnelle, qu’en musique contemporaine. Au fil de nombreuses tournées, Wu Man a créé une centaine de nouvelles œuvres pour pipa, tout en menant parallèlement des projets multimédia, pour préserver et faire connaître les traditions musicales de l’ancienne Chine. Son esprit curieux et sa virtuosité l’ont menée à collaborer avec d’autres disciplines artistiques et de tou57 cher ainsi un public large public. En 2013, sa carrière a pris un nouveau tournant lorsqu’elle a été désignée comme Instrumentiste de l’année par Musical America (première fois que cette récompense prestigieuse est attribuée à un(e) instrumentiste non-européen(ne)). Formée à l’École de pipa de Pudong, l’une des écoles les plus prestigieuses du style classique de la Chine impériale, Wu Man est aujourd’hui reconnue comme une extraordinaire représentante du répertoire traditionnel et une interprète majeure de la musique contemporaine pour pipa par les plus grands compositeurs actuels. Elle a bénéficié du programme boursier de la Harvard University en 1998, et a été la première musicienne de musique traditionnelle chinoise à recevoir la bourse United States Artist en 2008. Elle est aussi la première artiste chinoise à s’être produite à la Maison-Blanche. La discographie de Wu Man comporte plus de 40 albums dont les enregistrements nominés aux Grammys «Traditions and Transformations: Sounds of the Silk Road Chicago», son enregistrement du Pipa Concerto de Tan Dun avec Yuri Bashmet et les Solistes de Moscou et «You’ve Stolen My Heart» avec le Kronos Quartet. Premier musicien en résidence à la Huntington Library de San Marino (Californie) la saison dernière, Wu Man a terminé cet été sa résidence en créant une œuvre originale commandée par Huntington. Au fil de l’été, elle a également joué au Smithsonian Folklife Festival (concerts en plein air au National Mall), et en concert avec le percussionniste japonais Haruka Fujii à l’Harbourfront Centre de Toronto. Boursière de la San Diego Foundation, elle a travaillé aux côtés de l’ensemble mexicain Son de San Diego pour créer une programmation jouée au Carlsbad Music Festival, associant les traditions folkloriques chinoises et latino-américaines. Son CD «Our World in Song», avec Daniel Ho (guitare et ukulélé) et Luis Conte (percussion), de musique folklorique traditionnelle du monde entier, est paru à la fin de l’été 2014. En 2014/15, elle jouera le Concerto pour pipa de Lou Harrison avec The Knights, et le Concerto pour pipa et orchestre de Zhao Jiping avec le Canton Symphony Orchestra, le Charlotte Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, et l’Orlando Philharmonic Orchestra. Wu Man présente son nouveau programme de récital «Jour58 ney of Chinese Pipa» à Londres, Sydney et Dortmund. En récital de soliste, elle explore le répertoire historique du pipa, qui s’étend des chansons populaires traditionnelles à des compositions originales de Wu Man elle-même. Wu Man collabore régulièrement avec le Kronos Quartet depuis plus de 20 ans; elle a rejoint l’ensemble à Cal Performances pour jouer «The Cusp of Magic» de Terry Riley, composé à l’occasion du 70e anniversaire du compositeur. Ce concert marque le 10e anniversaire du projet et le 80e anniversaire du compositeur. Membre principal du Silk Road Ensemble, elle s’est produite avec des ensembles variés lors d’un concert avec le New York Philharmonic. Née à Hangzhou, en Chine, Wu Man a étudié avec Lin Shicheng, Kuang Yuzhong, Chen Zemin, et Liu Dehai au Conservatoire central de musique de Pékin où elle a été la première diplômée d’un master en pipa. Acceptée au conservatoire à l’âge de 13 ans, son audition d’entrée a été couverte qui l’a saluée comme une enfant prodige, ce qui l’a fait connaître, au plan national, auprès des joueurs de pipa. Elle a ensuite remporté, entre autres récompenses, le premier prix à la First National Music Performance Competition, et participé à de nombreuses créations d’œuvres d’une nouvelle génération de compositeurs chinois. Son premier contact avec la musique classique occidentale remonte à 1979 lorsqu’elle vit Seiji Ozawa et le Boston Symphony Orchestra en concert à Pékin. En 1980, elle participe à une master class publique avec le violiniste Isaac Stern et en 1985, elle se rend pour la première fois aux États-Unis avec la China Youth Arts Troupe. Wu man a immigré aux États-Unis en 1990 où elle réside actuellement avec son mari et son fils, en Californie. www.wumanpipa.org / Page d’artiste sur Facebook IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Man pipa Recognized as the world’s premier pipa virtuoso and leading ambassador of Chinese music, Grammy Award-nominated musician Wu Man has carved out a career as a soloist, educator and composer giving her lute-like instrument – which has a history of over 2,000 years in China – a new role in both traditional and contemporary music. Through numerous concert tours Wu 59 photo: Kuandi Studio Wu Man Man has premiered hundreds of new works for the pipa, while spearheading multimedia projects to both preserve and create awareness of China’s ancient musical traditions. Her adventurous spirit and virtuosity have led to collaborations across artistic disciplines allowing Wu Man to reach wider audiences as she works to break through cultural and musical borders. Wu Man’s efforts were recognized when she was named Musical America’s 2013 Instrumentalist of the Year, the first time this prestigious award has been bestowed on a player of a non-Western instrument. Having been brought up in the Pudong School of pipa playing, one of the most prestigious classical styles of Im60 perial China, Wu Man is now recognized as an outstanding exponent of the traditional repertoire as well as a leading interpreter of contemporary pipa music by today’s most prominent composers. She was awarded The Bunting Fellowship at Harvard University in 1998, and was the first Chinese traditional musician to receive The United States Artist Fellowship in 2008. She is also the first artist from China to perform at the White House. Wu Man’s discography includes over 40 albums including the Grammy nominated recordings «Traditions and Transformations: Sounds of the Silk Road Chicago», her recording of Tan Dun’s Pipa Concerto with Yuri Bashmet and the Moscow Soloists, and «You’ve Stolen My Heart» featuring Wu Man and the Kronos Quartet. Named the first ever musician-in-residence at The Huntington Library in San Marino, CA last season, Wu Man concludes her residency this summer with the premiere of an original composition, commissioned by The Huntington. Other summer performance highlights include the Smithsonian Folklife Fest, where she will give an outdoor concert on the National Mall, and a performance with Japanese percussionist Haruka Fujii at the Harbourfront Centre in Toronto. A recipient of The San Diego Foundation’s Creative Catalyst Fund grant, she has been working alongside Mexican ensemble Son de San Diego to create programs at Carlsbad Music Festival that blend Chinese and Latin American folk traditions. Her next CD, with Grammy-winning collaborators Daniel Ho (guitar/ukulele) and Luis Conte (percussion), contains the music of folk traditions from around the world and is scheduled for a late summer release. Orchestral highlights of the 2014/15 season include a performance of Lou Harrison’s Pipa Concerto with The Knights, as well as Zhao Jiping’s Concerto for Pipa and Orchestra with the Canton Symphony Orchestra, Charlotte Symphony Orchestra, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, and Orlando Philharmonic Orchestra. In recital, Wu Man takes a new programme, «Journey of Chinese Pipa,» to London, Sydney, and Dortmund. The solo recital explores the history of pipa repertoire, ranging from traditional folksongs to original compositions by Wu Man herself. A frequent collaborator with Kronos Quartet for over 20 years, she rejoins the ensemble at Cal Per61 formances to perform Terry Riley’s The Cusp of Magic, which was composed on the occasion of the composer’s 70th birthday. This performance marks the work’s 10th anniversary, as well as the composer’s 80th birthday. A principal member of the Silk Road Ensemble, she performs with the eclectic group in a concert with the New York Philharmonic. Born in Hangzhou, China, Wu Man studied with Lin Shicheng, Kuang Yuzhong, Chen Zemin, and Liu Dehai at the Central Conservatory of Music in Beijing, where she became the first recipient of a master’s degree in pipa. Accepted into the conservatory at age 13, Wu Man’s audition was covered by national newspapers and she was hailed as a child prodigy, becoming a nationally recognized role model for young pipa players. She subsequently received first prize in the First National Music Performance Competition among many other awards, and she participated in many premieres of works by a new generation of Chinese composers. Wu Man’s first exposure to western classical music came in 1979 when she saw Seiji Ozawa and the Boston Symphony Orchestra performing in Beijing. In 1980 she participated in an open master class with violinist Isaac Stern and in 1985 she made her first visit to the United States as a member of the China Youth Arts Troupe. Wu man moved to the U.S. in 1990 and currently resides with her husband and son in California. For more information on Wu Man, please visit www.wumanpipa.org or her artist page on Facebook. 62