Dossier de presse - Piano aux Jacobins
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Dossier de presse - Piano aux Jacobins
La Fondation BNP PARIBAS présente le 37e festival Piano Jacobins © Montagne III, huile et acrylique sur toile, 73 x 92 cm, 2015. Courtesy Galerie Zürcher Paris - New York - David Lefebvre Toulouse 6 › 28 septembre 2016 CONTACT PRESSE Opus 64 - Valérie Samuel & Sophie Nicoly 52, rue de l’Arbre Sec - 75001 Paris Tél. : 01 40 26 77 94 - Fax : 01 40 26 44 98 [email protected] Sommaire Édito p.3 Calendrier des concerts p.4 Programmation détaillée Cloître des Jacobins Saint-Pierre des Cuisines Escale à Tournefeuille Altigone à St Orens Halle aux Grains p.6 p.24 p.29 p.32 p.34 Artiste plasticien p.36 Piano aux Jacobins en Asie p.39 Historique des pianistes invités p.40 Historique des commandes pour piano p.45 Informations pratiques p.46 Fondation BNP Paribas p.48 Fondation Bru Zane p.50 Partenaires p.51 2 Edito La « nouvelle vague » du piano La curiosité envers les jeunes interprètes anime depuis toujours Piano aux Jacobins. Avec plus de la moitié des concerts dédiés à des artistes de la jeune génération, le 37ème Festival se veut résolument tourné vers l’avenir. Des interprètes tels que Teo Gheorghiu, Aaron Pilsan, Lucas Debargue, David Fray, Stepan Simonian, Vadym Kholodenko, Gina Alice, Guillaume Bellom, Ismaël Margain, David Violi et Emmanuelle Swiercz illustrent la richesse et la diversité de la « nouvelle vague » du piano. Bertrand Chamayou s’y rattache aussi. Dès 2007, l’artiste toulousain fit sa première apparition au Festival, nouant des liens qui n’ont cessé de s’approfondir et permettent de l’entendre cette année dans l’intégrale du piano ravélien. Car la fidélité constitue l’autre trait distinctif de la politique de Piano aux Jacobins. Artistes d’exception et amis du Festival, Richard Goode, Christian Zacharias, Nelson Goerner, Boris Berezovsky sont une fois de plus présents, et l’on s’impatiente de retrouver aussi l’Américain Jeremy Denk, révélation du Festival 2014. Quant à Murray Perahia, son retour après une première apparition en 1999 donnera lieu à une soirée exceptionnelle dans le cadre de la Halle aux Grains. Habitué de Piano au Jacobins, Philippe Bianconi témoigne pour sa part de la continuité du partenariat avec le Palazzetto Bru Zane dans un récital riche en musique française rare, répertoire que le duo Bellom-Margain explore également. Côté jazz, un ami de longue date du Festival, Jacky Terrasson, se produit pour la première fois en duo au cloître, tandis le Toulousain Philippe Léogé est au rendez-vous dans un programme inspiré par la chanson française. Un autre Toulousain, le jeune Rafael Pradal, invite à une expérience inédite à Piano aux Jacobins avec un concert de piano flamenco inscrit dans le cadre des Journées du Patrimoine. Au chapitre de la création, Orfeo de Silvia Colasanti résonne en première mondiale sous les doigts de Sandro de Palma lors d’un video-concert sur des images d’Axel Arno. Enfin, avec David Lefebvre (né en 1980), le 37ème Festival accueille en tant que plasticien associé un jeune artiste à l’esthétique singulière, à la fois inscrite dans la tradition de la peinture française - notamment celle du paysage – et nourrie de l’apport des nouvelles technologies. 3 Calendrier des concerts Cloître des Jacobins Mardi 6 20h00 Mercredi 7 20h00 Jeudi 8 20h00 Vendredi 9 20h00 Mardi 13 20h00 Mercredi 14 20h00 Jeudi 15 20h00 Vendredi 16 20h00 Dimanche 18 16h00 Mardi 20 20h00 Mercredi 21 20h00 Jeudi 22 20h00 Vendredi 23 20h00 Samedi 24 20h00 Mardi 27 20h00 Mercredi 28 20h00 Richard GOODE p.7 Haydn – Janáček – Schumann – Debussy Christian ZACHARIAS p.8 Scarlatti – Ravel – Soler – Chopin Teo GHEORGHIU p.9 Beethoven – Brahms – Schumann – Chopin – Rachmaninoff Aaron PILSAN p.10 Bach – Enescu – Chopin Lucas DEBARGUE p.11 Mozart – Chopin – Liszt – Ravel David FRAY p.12 Bach – Brahms – Schumann Nelson GOERNER p.13 Bach – Schumann – Beethoven Stepan SIMONIAN p.14 J.S. Bach – C.P.E. Bach Rafael PRADAL p.15 Piano flamenco Jeremy DENK p.16 Machaut – Couperin – Frescobaldi – Bach – Beethoven – Brahms – Stravinsky – Cage – Ligeti – Adams Vadym KHOLODENKO p.17 Schumann – Liszt – Scriabine Boris BEREZOVSKY p.18 Beethoven – Bartók – Ligeti – Scarlatti – Stravinsky Philippe BIANCONI p.19 Saint-Saëns – Chopin – Bonis – Chaminade – Debussy – Liszt Philippe LÉOGÉ p.20 Carte blanche jazz Bertrand CHAMAYOU p.21 Ravel Jacky TERRASSON & Stéphane BELMONDO p.23 Carte Blanche Jazz 4 Saint-Pierre des Cuisines Lundi 12 20h00 Lundi 19 20h00 Lundi 26 20h00 Gina ALICE Bach / Busoni – Beethoven – Liszt – Brahms – Chopin Guillaume BELLOM et Ismaël MARGAIN Saint-Saëns – de la Tombelle – Bizet – Ravel Sandro de PALMA / Axel ARNO / Maurice SALAÜN Vidéo Concert Scarlatti / Tausig – Clementi – Respighi – Colasanti p.25 David VIOLI Ravel – Schubert p.31 p.26 p.28 Escale Samedi 24 20h30 Altigone Dimanche 25 Emmanuelle SWIERCZ 20h00 Chopin p.33 Halle aux Grains Lundi 26 20h00 Murray PERAHIA p.35 5 Cloître des Jacobins 6 Richard GOODE – Mardi 6 septembre Richard Goode est reconnu pour ses interprétations d’une puissance émotionnelle, d’une profondeur et d’une expression formidables ; c’est l’un des plus grands interprètes des compositeurs romantiques et classiques. Il a conquis un large public par ses concerts avec les plus grands orchestres, ses récitals dans les capitales musicales et plus d’une dizaine d’enregistrements couronnés de succès. Né à New York, Richard Goode a étudié avec Nadia Reisenberg au Mannes College et avec Rudolf Serkin au Curtis Institute. Il a remporté de nombreux prix, dont le Young Concert Artist Award, le Premier Prix du Concours Clara Haskil, le Prix Avery Fischer et un Grammy Award avec le clarinettiste Richard Stolzman. Il a conquis le public américain lorsqu’il interpréta en 1987-1988 le cycle complet des sonates de Beethoven à la 92nd Street à New York, que le New York Times qualifia comme « l’événement le plus important et mémorable de la saison ». Plus récemment, il re-joua, avec toujours autant de succès, l’intégrale des sonates de Beethoven au Queen Elizabeth Hall de Londres en 1994 et 1995. Richard Goode joue régulièrement dans les plus prestigieux lieux d’Europe et des États-Unis. Durant la saison 2015/2016, il est invité notamment pour des récitals à Glasgow, Dublin, Lyon, en Pologne dans la nouvelle salle de Wroclaw, à Londres au Wigmore Hall et au Royal Festival Hall. Avec le violoniste Kristof Barati, il est invité à l’Académie Liszt de Budapest. Il est également invité de l’Orchestre National de Lyon pour jouer le Concerto de Mozart K595 et avec l’Orchestre de Paris, le Concerto Empereur de Beethoven. Aux États-Unis, il est de nouveau invité au Los Angeles Chamber Orchestra, au Cincinnati Symphony, et en récital il est invité au “Great Performers Series” au Lincoln Center, dans la série symphonique de Chicago, à Philadelphie, San Francisco, Vancouver, Washington DC, Cleveland, Denver et Kansas City. Il est aussi de retour au Gilmore Festival et au Krannert Center à l’Université de l’Illinois pour jouer lors du gala célébrant le 30ème anniversaire de la Chamber Music Society de Philadelphie. Artiste exclusif de Nonesuch, Richard Goode a réalisé de nombreux enregistrements : récitals, musique de chambre, lieder et concertos. Son dernier enregistrement des cinq concertos de Beethoven, avec le Budapest Festival Orchestra et Ivan Fischer, édité en 2009, a bénéficié de formidables critiques, il fut décrit comme un « enregistrement de référence » par le Financial Times. L’intégrale des sonates de Beethoven, un coffret de 10Cds, première intégrale réalisée par un pianiste américain, a été nominée au Grammy Award. Parmi ses autres formidables enregistrements se trouvent un cycle des concertos de Mozart avec l’Orpheus Chamber Orchestra et les partitas de Bach. Richard Goode a été Directeur Artistique associé avec Mitsuko Uchida du Festival et de l’Académie de Musique de Marlboro et du Festival de Vermont (USA) de 1999 à 2013. HAYDN JANÁČEK SCHUMANN DEBUSSY Sonate n°60 en ut majeur, Hob XVI.50 In the Mists JW.8/22 Grande Humoresque en si bémol majeur, op.20 Préludes (Livre II) 7 Christian ZACHARIAS – Mercredi 7 septembre Pianiste renommé, chef reconnu, mais aussi directeur de festival, musicologue, écrivain ou encore producteur : Christian Zacharias est un de ces hommes intègre et charismatique, aux talents multiples. Commençant sa carrière comme pianiste, puis devenant également chef d’orchestre, sa carrière internationale l’a amenée dans le monde entier, avec des concerts toujours acclamés, avec les plus grands orchestres sous la direction des plus grands chefs. La carrière de Christian Zacharias comme chef d’orchestre, pianiste et chambriste, reflète son désir de construire des collaborations de longue durée avec ses partenaires musicaux. Durant la saison 2009/2010, Christian Zacharias a été nommé directeur artistique associé du St Paul Chamber Orchestra. Il maintient également de forts liens avec les orchestres symphoniques de Göteborg, de Boston, de Bamberger ainsi que le Kammerorchester Basel, le Konzerthausorchester de Berlin et le Bamberger Symphoniker. Christian Zacharias donne des récitals dans les salles les plus importantes du Monde et collabore très régulièrement avec des artistes comme Frank Peter Zimmermann, le quatuor à cordes de Leipzig et Baiba Skride. Christian Zacharias s’est également tourné du côté de l’opéra avec les productions de La Clémence de Titus, des Noces de Figaro de Mozart et La Belle Hélène d’Offenbach. En 2015, il dirigea Les joyeuses commères de Windsor d’Otto Nicolai à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège. Cette production reçut le Prix de la Critique française dans la catégorie Prix de l’Europe francophone. Christian Zacharias a également collaboré à des films documentaires comme : Domenico Scarlatti à Séville, Robert Schumann – le poète parle (INA, Paris), Entre scène et loge (WDR – Arte), de B comme Beethoven à Z comme Zacharias (RTS, Switzerland). Le travail de Christian Zacharias dans le monde de la musique a été récompensé par de nombreuses distinctions et prix : en 2007 il est nommé « Artiste de l’année » au Midem, il est « Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres » et il est également récompensé pour sa contribution à la culture en Roumanie en 2009. En tant que Directeur Artistique et principal chef de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, ses enregistrements avec l’orchestre sont très régulièrement récompensés et acclamés par la presse internationale, son cycle complet des concertos de Mozart fut récompensé par un Diapason d’or, un Choc du Monde de la Musique et un ECHO Klassik. Le dernier disque comprend les 4 dernières symphonies de Schumann et les symphonies berlinoises de CPE Bach. Christian Zacharias a présidé le jury du Concours Clara Haskil en 2015 et le présidera de nouveau en 2017. SCARLATTI RAVEL SOLER CHOPIN Sonates K.162, K.226, K.193, K.183, K.386 Sonatine Sonates n°87, 84, 24, 88 Scherzo n°1 en si mineur, op.20 Mazurka n°1 en ut dièse mineur, op.41 Mazurka en la mineur, op. post Mazurka n°4 en la mineur, op.17 Mazurka n°4 en ut dièse mineur, op.30 Scherzo n°2 en si bémol mineur, op.31 8 Teo GHEORGHIU – Jeudi 8 septembre Depuis ses débuts à la Tonhalle de Zurich en 2004, Teo Gheorghiu a donné de nombreux concerts à travers le Monde et notamment à Londres (Queen Elisabeth Hall, Royal Festival Hall, Barbican Centre, Royal Albert Hall) ; New York, Paris, Tokyo, Zurich, St Petersbourg, Madrid, Prague et Toulouse, Piano aux Jacobins en 2014. Il a joué avec un grand nombre d’orchestres, comme l’Orchestre Symphonique du Danemark, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Tokyo, le Tchaikovsky Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Zurich, l’Orchestre Symphonique de Bern, le Symphonique de Bilbao, l’Orchestre Philharmonique de Minas Geraïs, l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh et de Munich. Il a travaillé sous la direction de chefs d’orchestre tels que Sir Neville Marriner, Vladimir Fedosseyev, Andrey Borenko, Mario Venzago, Douglas Boyd, Vladimir Ashkenazy, Muhai Tang, James Gaffigan et Lan Shui. Cette saison, Teo Gheorghiu est invité au Royal Festival Hall à Londres avec l’Orchestre Philharmonique et le Concerto n°5 pour piano de Beethoven, et également à la Tonhalle à Zurich avec l’Orchestre de Chambre de Zurich. Il sera aussi avec le Royal Philharmonic Orchestra, et fera ses débuts avec l’Orchestre Symphonique d’Utah. La saison suivante, il sera à Taipei, à Séoul, à la Tonhalle de Zurich, au Louvre à Paris, au Théâtre Municipal de Santiago ainsi qu’à Lucerne, au Mecklenburg Vorpmmern, à l’International Beethovenfest Bonn, et aux festivals de Rostock, d’Enescu et de Dvorak à Prague. Son premier CD édité en avril 2009 par Deutsche Grammophon a été enregistré avec le Musikkollegium Winterthur, sous la direction de Douglas Boyd avec les concertos de Beethoven et Schumann. Depuis, il a enregistré deux autres disques chez Sony : le premier avec le Carmina Quartet (Quintet de Dvorak) et le second de nouveau avec le Musikkollegium Winterthur, sous la direction de Douglas Boyd. Né en 1992 à Zurich, Teo est élève à la Purcell School à Londres dès 2001, où il bénéficie de l’enseignement de William Fong. Puis, il étudie au Curtis Institute avec Gary Graffman, et continue actuellement sa formation à la Royal Academy of Music de Londres. En 2004, il gagne le Premier Prix du San Marino International Piano Competition et l’année suivante, le Premier Prix au Franz Liszt International Piano Competition à Weimar. Il a également été récompensé au Beethovenring durant le Beethovenfest de Bonn en 2010. En plus de ses talents de pianiste, Teo est aussi acteur. En 2006, il a joué le rôle titre de Fredi Murer dans le film Vitus. Racontant l’histoire d’un jeune prodige du piano, le film a reçu de nombreuses récompenses et a permis à Teo de jouer aux festivals du film d’Istanbul, Tribeca (New York) et Locarno. BEETHOVEN BRAHMS SCHUMANN CHOPIN RACHMANINOFF Variations pour piano sur un thème original en do mineur, WoO80 Trois intermezzi op.117 Scènes d’enfants op.15 Trois Mazurkas op.59 Études-tableaux op.33 9 Aaron PILSAN – Vendredi 9 septembre Né à Dornbirn en Autriche, Aaron Pilsan commence le piano à cinq ans. Ses premiers professeurs sont Sisamme Schnetzer et Ivan Kárpáti à l’École de musique de Dornbirn. Il est ensuite l’élève de Karl Heinz Kämmerling au Mozarteum de Salzbourg, puis de Vassilia Efstathiadou au Conservatoire de Musique de Hanovre, où il se perfectionne actuellement, auprès de Lars Vogt. Lauréat de plusieurs concours, il est élu en 2011 « Meilleur jeune artiste » par le magazine spécialisé Fono Forum. Invité des Concerts de midi du Philharmonique de Berlin, il est à l’affiche du Menuhin Festival de Gstaad, de la Schubertiade à Schwarzenberg, des festivals de Schwetzingen, de Bregenz, du festival Mozart de Würzburg et du Festival de musique de chambre Spannungen organisé par Lars Vogt à Heimbach, qui lui a accordé une bourse à cinq reprises. Récemment élu « Rising Star » par l’European Concert Hall Organisation, il s’est produit lors de la saison 2014-15 au Concertgebouw d’Amsterdam, au Bozar de Bruxelles, au Konzerthaus de Dortmund, au Barbican Center de Londres, á la Cité de la Musique à Paris et à la Casa da Música de Porto. Aaron Pilsan est boursier de l’Académie internationale de musique du grand-duché du Liechtenstein, qui soutient les jeunes musiciens. BACH ENESCU CHOPIN Suite française n°1 en ré mineur, BWV 812 Suite n°3 « Pièces impromptues » op.18 Douze études op.10 10 Lucas DEBARGUE – Mardi 13 septembre Né en 1990, Lucas Debargue commence le piano à onze ans au Conservatoire de Compiègne auprès de Mme Muenier. Il se passionne rapidement pour le répertoire virtuose mais ce n'est que dix ans plus tard, une fois titulaire du Baccalauréat scientifique et d'une licence de Lettres et Arts (Université Paris 7 Diderot), qu'il décide d'envisager l'étude du piano d'un point de vue professionnel. Après un an d'étude avec Philippe Tamborini au Conservatoire de Beauvais, la rencontre en 2011 avec Rena Shereshevskaya au CRR de Rueil-Malmaison est déterminante: rapidement, voyant en lui un grand avenir de pianiste-interprète, elle l’accepte dans sa classe à l'École Normale de Musique de Paris Alfred Cortot dans l’objectif de le préparer aux grands concours internationaux. Il est alors soutenu par l'École Cortot, la fondation Zaleski ainsi que par l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ensemble orchestral. Parallèlement elle le prépare pour le concours d’entrée au CNSM de Paris qu’il intègre à l’unanimité dans la classe de Jean-François Heisser, où il obtient sa Licence en 2015 tout en poursuivant ses études à l'École Cortot. Ce travail de préparation au sein de l'École Normale aboutit d'abord par un 1er Prix au 9e Concours International de Gaillard (France) en 2014, et, l'année suivante, le 4ème Prix à la XVème édition du prestigieux Concours Tchaïkovsky à Moscou où il devient également le seul candidat toutes disciplines confondues à recevoir le Prix Spécial de la Critique Musicale de Moscou. Il est depuis invité à jouer en solo et avec les plus grands orchestres philharmoniques (sous la baguette de Valery Gergiev, Vladimir Fedosseyev, Vladimir Jurowski, Andrey Boreyko, Gidon Kremer, Leonid Grin…) dans les salles les plus prestigieuses : à Moscou, Saint Petersbourg (où il a déjà débuté en solo au Théâtre Mariinski à l'initiative de Valery Gergiev), Italie, Royaume-Uni, Canada, Chili, États-Unis et autres. Il est notamment invité à jouer le concert de clôture au prestigieux Festival « Les Soirées de Décembre » le 30 Décembre 2015 au musée Pouchkine à Moscou. Passionné par la littérature, la peinture, le cinéma et le jazz, engagé dans une démarche résolument créatrice, Lucas tient beaucoup à faire découvrir des musiques rares (Medtner, Roslavetz, Maykapar...) et à développer des interprétations très personnelles d'un répertoire soigneusement choisi. Travaillant toujours auprès de Mme Shereshevskaya à l'École Cortot, il concourra l'année prochaine pour y obtenir son diplôme de Concertiste et le prix Cortot. MOZART CHOPIN LISZT RAVEL Sonate en la mineur, KV.310 Ballade n°4 en fa mineur, op.52 Mephisto-Valse n°1 Gaspard de la nuit 11 David FRAY – Mercredi 14 septembre Né en 1981 David Fray, est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de J. Rouvier. Il effectue ensuite un cycle de perfectionnement dans la classe de ce dernier mais également en musique de chambre avec C. Ivaldi et C. Désert. Il participe aux Master-Class de D. Bashkirov, M. Pressler, P. Badura-Skoda, ainsi que C. Eschenbach. Il reçoit en Allemagne, le prix des jeunes talents du «Klavier Festival Ruhr» sous le parrainage de P. Boulez. Il est nommé «Jeune soliste de l’année» par la Commission des Radios Publiques Francophones (CRPLF), lauréat «déclic» de l’AFAA (Association Française d’Action Artistique), «Révélation classique de l’année» par l’ADAMI en 2004. Cette même année, il se voit décerner le 2ème Grand Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de l’œuvre canadienne du Concours International de Montréal. Il fut également boursier de la Fondation Banque Populaire et de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique. David Fray a collaboré avec l’Orchestre Métropolitain et Y. Nézet-Séguin, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse avec T. Sokhiev, l’Orchestre de Paris avec J. Axelrod et C. Eschenbach, l’Orchestre National de France et K. Masur au Musikverein de Vienne et en tournée aux États-Unis (New York, Philadelphie, Boston), l’Orchestre de l’Opéra National de Paris et A. Davis, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de Monte-Carlo et J.-C. Spinosi, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Il est également invité par les orchestres de Cleveland, Boston, San Francisco Symphony, Los Angeles Philharmonic, Concertgebouw d’Amsterdam avec K. Masur, WDR de Cologne, Deutsche Sinfonie-Orchester et I. Metzmacher, Accademia Santa Cecilia et S. Bychkov, Orchestre National de France et D. Gatti, NHK Symphony, et sous la direction Esa-Pekka Salonen, il collabore avec le Philharmonia de Londres, le NDR de Hamburg, le New York Philharmonic et l’Orchestre de Paris. En 2007, il effectue une tournée en Italie avec R. Muti et toujours sous sa direction, il se produit avec l’Orchestre de la Bayerische Rundfunk. En 2011, il fait ses débuts aux BBC Proms de Londres avec le Netherlands Radio Phiharmonic et Jaap van Zweden. Récemment, il a donné des récitals à Hambourg, Berlin, New York (Carnegie Hall), Lisbonne, Amsterdam, Genève, Bruxelles, Cologne et Vienne. Il a collaboré avec le Philharmonique de Munich, le Symphonique de Bamberg, le Philharmonia de Londres, le Symphonique de Lucerne, le Sao Paulo Symphony et la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen à Paris, Istanbul, Brême et Hambourg et effectue une tournée aux États-Unis. Il aaussi été l’invité des festivals de Montpellier, La Roque d’Anthéron, Colmar, Saint-Denis, Bad Kissingen, Ruhr, Rheingau. David Fray est artiste exclusif Erato. Son premier enregistrement, consacré à Bach et Boulez, lui a valu les plus prestigieuses distinctions (Newcomer of the Year 2008 / BBC Music Magazine, Meilleur enregistrement / Echo Preis 2008), de même que son enregistrement des concertos de Bach avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et son récital Schubert. Paraissent ensuite les Concertos de Mozart avec le Philharmonia et Jaap van Zweden, puis un récital Bach. Le réalisateur Bruno Monsaingeon lui a consacré deux films, le premier dédié aux concertos de Bach et le second à deux concertos de Mozart, diffusés sur Arte et Mezzo. Dernière parution : un récital Schubert. BACH BRAHMS SCHUMANN BRAHMS Clavier bien tempéré Livre I (exts.) Variation en fa dièse mineur sur un thème de Schumann, op.9 Novelette n°8 en fa dièse mineur, op.21 Fantaisies op.116 12 Nelson GOERNER – Jeudi 15 septembre Né en 1969 à San Pedro en Argentine, Nelson Goerner commence l'étude du piano à cinq ans avec Jorge Garruba puis la poursuit au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires avec Juan Carlos Arabian et Carmen Scalcione. Il donne en 1980 son premier concert dans sa ville natale et en 1986 il obtient le 1er Prix du Concours Franz Liszt de Buenos Aires. Grâce à son talent exceptionnel, Martha Argerich lui fait décerner une bourse d'études qui lui permet d'aller au Conservatoire de Genève dans la classe virtuosité de Maria Tipo. Il remporte en 1990 le 1er Prix du Concours de Genève. Nelson Goerner s'est produit avec la plupart des orchestres les plus prestigieux : le Philharmonia Orchestra sous la direction de Claus-Peter Flor, le Deutsche Symphonie Orchestra de Berlin sous la direction d’Andrew Davis, le London Philharmonic Orchestra sous la direction d’Emmanuel Krivine, le Hallé Orchestra sous la direction de Mark Elder, l’Orchestre de la Suisse Romande avec Neemi Jarvi et Raphaël Frühbeck de Burgos, l’Orchestre du 18e siècle avec Frans Bruggen, la Deutsche Kammerphilharmonie avec Ivor Bolton et l’Orchestre Symphonique NHK de Tokyo avec Fabio Luisi. Il participe régulièrement aux festivals de Salzbourg, Piano aux Jacobins, La Roque d’Anthéron, La Grange de Meslay, Edinburgh, Schleswig-Holstein et Verbier, ainsi qu’aux BBC Proms. Lors de la saison 2013-14, Nelson Goerner a fait l’objet d’une série de concerts « Portrait » au Wigmore Hall à Londres. Il y a donné 4 récitals explorant divers répertoires de Bach, Mozart, Beethoven, Brahms, Schumann, Chopin, Debussy à Bartók. La saison 2014-15 a vu Nelson Goerner se produire en récitals à Londres, Amsterdam, Paris, Montpellier, Genève, Reykjavik, Vancouver, Washington DC, Minneapolis et Buenos Aires. Chambriste recherché, Nelson Goerner collabore avec de prestigieux artistes tels que Martha Argerich (répertoire pour deux pianos), Janine Jansen, Steven Isserlis et Gary Hoffman. Nelson Goerner est à la tête d’une importante discographie. Elle comporte des enregistrements de Chopin, Rachmaninoff, Liszt et Busoni ainsi qu'un DVD d'œuvres de Beethoven et de Chopin enregistré en public dans le cadre du Festival de Verbier. Son disque Chopin pour le label du Wigmore Hall a été récompensé d'un "disque du mois" par le BBC Music Magazine. Son enregistrement Debussy, pour le label Outhere / Zig-Zag Territoires a été élu "Diapason d'or de l'année 2013". Son enregistrement consacré à Schumann a été récompensé disque du mois de mars 2015 par le BBC Music Magazine. Son dernier disque pour le label Outhere / Zig-Zag Territoires est consacré à Beethoven. Professeur à la High School of Music de Genève, Nelson Goerner entretient une relation soutenue avec le Mozarteum Argentino à Buenos Aires. Ses études musicales lui ont permis depuis de s’y produire régulièrement. Membre du comité artistique de l’Institut Chopin de Varsovie, il y explore le répertoire sur des pianos Pleyel et Erard datant de 1848 et 1849. Son enregistrement des Ballades et des Nocturnes a été récompensé d'un Diapason d'or (Label de l’Institut Chopin de Varsovie). BACH SCHUMANN BEETHOVEN Air varié dans le style italien BWV 989 Davidsbündlertänze op.6 Sonate n°29 en si bémol majeur « Hammerklavier », op.106 13 Stepan SIMONIAN – Vendredi 16 septembre Acclamé par la critique comme l’un des plus grands interprètes de J.S. Bach de sa génération, Stepan Simonian est né en 1981. Il étudie au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou avec Pavel Nersessian. Il continue sa formation avec Evgeni Koroliov à la Hochschule de Musique et Théâtre de Hambourg. Ce sont ces deux institutions qui ont notamment façonné le goût et la passion musicale de S. Simonian pour les œuvres de Schubert, Schumann, Brahms, Beethoven, Bach et Mozart. En 2010, il est récompensé par la médaille d’argent d’un des concours les plus anciens et les plus prestigieux : le Concours J.S. Bach de Leipzig. Il a également remporté, aux États-Unis, les 1er et 3ème prix aux Concours Internationaux Virginia Waring et Jose Iturbi. Il a aussi reçu le prestigieux Prix Berenberg Cultural Prize en 2009 à Hambourg. En 2014, il remporte le 3ème Prix au Concours International Aram Khachaturian en Arménie. Stepan Simonian est invité à jouer dans les plus importants festivals et salles d’Europe comme par exemple, les Festivals : Bachfest à Leipzig et la Roque d’Anthéron, les séries de concerts de Hambourg ProArte, Pro Musica à Hanovre, Alte Oper à Francfort, les salles Grosse Sendesaal de Hanovre, Prinzregententheater à Munich… Il a été invité en tant que soliste avec le Bach Collegium de Stuttgart sous la direction d’Helmuth Rilling, le Kirov Ballet Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Hambourg sous la direction de David Porcelijn, le Sinfonia Varsovia avec Arie van Beek, I Pomeriggi Musicali Milan, l’Orchestre de chambre d’état de Moscou et le Mendelssohn Chamber Orchestra de Leipzig. Les récitals de S. Simonian sont régulièrement diffusés à la radio : ARD, MDR, NDR, SWR, Deutschlandradio Kultur, Radio France…. Son Cd consacré aux Toccatas de Bach a été salué par la critique. Depuis 2009, Stepan Simonian travaille en tant que professeur à la Hochschule de Musique et Théâtre de Hambourg, où il enseigne le piano mais aussi la musique de chambre. BACH CPE BACH BACH Concerto italien en fa majeur, BWV 971 Toccata en do mineur, BWV 911 Art de la fugue BWV 1080 (exts.) Toccata en ré majeur, BWV 912 Sonate en la majeur Wq 49/1 (ext. Sonates Wurtembergeoises) Partita n°6 en mi mineur, BWV 830 14 Rafael PRADAL – Dimanche 18 septembre Toulousain, Rafael Pradal est un jeune pianiste flamenco. Son enfance a été bercée par la peinture de son grandpère Carlos, les compositions musicales de son père Vicente Pradal et la voix puissante de sa mère gitane Mona Arenas. Il a été élève de l’Ecole de Musique de Grenade et de Merville, puis des Maîtres Wladyslaw Mourtazin d'Oural et Jean-Michel Bodorvski de Toulouse. C’est donc, imprégné par le milieu flamenco de sa famille et de solides bases classiques qu’il développe une sensibilité et acquiert un sens inné du rythme et de la musicalité. À 7-8 ans, il savait déjà qu’il voulait devenir pianiste . En effet, il a participé aux côtés de son père en tant que pianiste au spectacle Vendra de Noche, où il a remplacé au pied levé le pianiste souffrant, puis sur le Divan du Tamarit et sur Yerma, la pièce de théâtre de Federico Gracia Lorca au Théâtre du Vieux-Colombier (Comédie Française), sans oublier Herencia en trio avec sa sœur Paloma. On l’a vu aussi sur scène au Théâtre National de Toulouse, le 15 février 2008, pour un concert d’hommage à Léo Ferré, donné par son père et une vingtaine de musiciens de la Région. Après de nombreux concerts avec son père, et d’autres artistes comme Kiko Ruiz ou Jean-Marc Padovani (Immediato), après l'enregistrement avec Manuel Malou du disque Arranca y vamonos. Solea, siguiriya, fandango, taranta, tientos-tangos, alegria, buléria : on devine bien sûr les boutures qu’ont laissé en lui les phares de son grand-père et de son père, les grands Cantaores flamenco, Camaron et Enrique Morente, comme les Maitres du piano classique espagnol, Enrique Granados, Isaac Albéniz, Manuel de Falla ou Andrès Ségovia, qu’il a butiné aussi le piano romantique de Chopin; qu'il a été inspiré par les pianistes Diego Amador, (David Peña) Dorantes et Chano Dominguez. Il dit vouloir « respecter la tradition en la bousculant ; gentiment ou pas ». Et l'on sent qu’il a encore bien d’autres territoires sous ses doigts. Ses compositions s’inscrivent entre tradition et modernisme, revisitant les différents "palos" flamencos qu’il maitrise parfaitement, mais transcendées par ses autres amours, du classique au jazz. Basées bien évidemment sur les codes de ses musiques « natales », mais sans partition, ses improvisations sont de plus en plus structurées. Ce récital de piano flamenco a été présenté en juin 2016 à la Peña la Plateria de Granada ainsi qu'à la Peña el Taranto de Almeria. Cet héritier de la grande famille Pradal, ce jeune homme en marche, a ouvert ses ailes vers d’autres horizons, ceux de la Musique du Monde : aucune frontière ne peut le retenir. Piano Flamenco 15 Jeremy DENK – Mardi 20 septembre Jeremy Denk est salué par le New York Times comme l’un des artistes qu’il faut aller écouter, quel que soit le programme. Lauréat en 2013 du prix MacArthur, du Prix Avery Fisher en 2014 et nommé instrumentaliste de l’année en 2014, Jeremy Denk a joué récemment avec le Cleveland Orchestra, le New York Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic, le Philadelphia Orchestra ainsi que les Orchestres Symphoniques de Boston, Chicago, San Francisco et Londres. La saison dernière, il a débuté un mandat de 4 saisons comme partenaire artistique au Saint Paul Chamber Orchestra et il a joué les concertos de Bach avec l’Académie de St. Martin-in-the-Fields à Londres et en tournée aux États-Unis. Après la sortie de son disque des Variations Goldberg – qui a atteint la première place au Bilboard’s Classical Chart – il a été invité à de nombreuses reprises en Europe avec cette œuvre, et a fait ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam, au LSO St Luke de Londres… La saison prochaine, Jeremy Denk est invité pour une tournée de récitals dans quatorze villes des États-Unis dont à Boston, Philadelphie, Washington, San Francisco, Miami… avec son retour au Carnegie Hall. Il fait ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de la radio Finlandaise et en Angleterre, il sera en récital notamment au Wigmore Hall et en tournée avec le Britten Sinfonia à Cambridge, Norwich, Southampton et Londres. En 2014, Jeremy Denk, Directeur Musical de l’Ojai Music Festival, écrit le livret d’un opéracomique qui a été joué à Carnegie Hall la saison dernière. Denk est connu pour son écriture pleine d’humour sur la musique, ce dont Alex Ross fait l’éloge pour son « esprit et sa sensibilité ». Ses articles sont apparus dans le New Yorker, le New Republic, le Guardian et en première page du New York Times Book Review. Une de ses contributions au New Yorker « Every Good Boy Does Fine » constitue la base d’un mémoire pour une publication future par Random House aux États-Unis et Macmillan au Royaume-Uni. Racontant son expérience de tournée, l’exécution et la pratique de son instrument, son blog, « Think Denk » a récemment été sélectionné pour être inclus dans la Bibliothèque du Congrès des archives web. Jeremy Denk a participé à de nombreuses tournées avec le violoniste Joshua Bell, et leur album, édité par Sony Classic, French Impressions, a été récompensé en 2012 d’un Echo Klassik award. Il collabore régulièrement avec le violoncelliste Steven Isserlis, et il a été invité dans de nombreux festivals comme le Festival de Spoleto, de Verbier, de Ravinia, de Tanglewood, d’Aspen, du Mostly Mozart Festival et Piano aux Jacobins. Jermy Denk est diplômé de l’Oberlin College, de l’Université d’Indiana et de la Julliard School. De la musique médiévale à la musique moderne : BINCHOIS BYRD FRESCOLBALDI BACH BEETHOVEN BRAHMS STRAVINSKY CAGE LIGETI ADAMS 16 Vadym KHOLODENKO – Mercredi 21 septembre Vainqueur de la très convoitée médaille d’or du quatorzième Concours international de piano Van Cliburn, Vadym Kholodenko a su capter avec un égal bonheur l’attention du jury, du public et de la critique par la « griserie ensorcelante » de ses interprétations, enflammant une foule qui « [l’acclamait] comme une star de rock. » (Cincinnati Enquirer). Après avoir montré tout son talent en récital et en musique de chambre et obtenu les prix d’interprétation en musique de chambre et contemporaine, Vadym Kholodenko illumina la finale du concours avec deux étourdissants concertos, accompagné par l’Orchestre Symphonique de Fort Worth sous la direction du Maestro Leonard Slatkin. Le « fascinant contrepoint » de la cadence du Concerto n° 21 en do majeur K. 467, de Mozart (que le jeune pianiste composa dans l’avion qui le transportait de Moscou vers le lieu du concours) révéla « la véritable nature d’un artiste d’exception. » (San Francisco Classical Voice). La récompense suprême s’accompagne de plus 50 engagements de concerts pour la saison 2013–2014. Vadym Kholodenko s’est produit, entre autres, dans le cadre du : Mann Center avec The Philadelphia Orchestra, de La Jolla Music Society, de CU Presents et des Cliburn Concerts, du Krannert Center for the Performing Arts, du Lied Center of Kansas et de Portland Piano International. Le prix se décline aussi en enregistrements sous le label Harmonia Mundi: le présent CD, capté en direct lors de ses prestations au concours, a été suivi d’un enregistrement avec les concertos de Grieg et de Saint-Saëns. Vadym Kholodenko s’est déjà produit avec de grands artistes et chefs d’orchestre dont Yuri Bashmet, Vladimir Spivakov, Mark Gorenstein, Alexander Rudin, Dmitry Liss, Evgeny Bushkov et Alexander Sladkovsky. Il a joué dans le monde entier, de l’Autriche à la Chine, en passant par la République tchèque, la Finlande, la France, l’Allemagne, Israël, l’Italie, le Japon, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Suisse et les États-Unis. Il a enregistré des oeuvres de Liszt, Rachmaninoff et Medtner, parues sous le label russe TV Culture en 2009. Passionné de musique de chambre, il a enregistré un CD avec la violoniste Alena Baeva, et fondé le« iDuo » avec le pianiste Andrey Gugnin. Vadym Kholodenko est né à Kiev, dans une famille sans antécédents musicaux. Il a donné ses premiers concerts sur la scène internationale à 13 ans, aux États-Unis, en Chine, en Hongrie et en Croatie. Il réside actuellement à Moscou avec son épouse et sa petite fille de 2 ans, et se perfectionne auprès de Vera Gornostayeva au Conservatoire P.I. Tchaïkovsky. SCHUMANN LISZT SCRIABINE Nachstücke op.23 Grande Humoresque en si bémol majeur, op.20 Douze études d’exécution transcendantes (exts.) Sonate n°4 en fa dièse majeur, op.30 Sonate n°5 en fa dièse majeur, op.53 17 Boris BERZOVSKY – Jeudi 22 septembre Né à Moscou, il étudie au conservatoire avec Elisso Virsaladze et prend des cours particuliers avec Alexander Satz. Il fait ses débuts en 1988 à Londres au Wigmore Hall. Le Times le décrit alors comme «un artiste exceptionnellement prometteur, d’une virtuosité éblouissante et doté d’une énergie formidable». Deux ans plus tard, il remporte la médaille d’or du Concours International Tchaïkovsky à Moscou. Boris Berezovsky joue avec les plus grands chefs auprès des plus prestigieux orchestres de notre temps : le Berliner Philharmoniker, la Staatskapelle Dresden, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, le Russian National Orchestra, le Philharmonia de Londres, le Philharmonique de New York, l’Orchestre de Paris, le NHK Symphony Orchestra, l’Orchestre Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de Hongrie, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Symphonique de Montréal ou bien encore le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin et le Hong Kong Philharmonic. Il est régulièrement invité dans les plus grandes séries internationales de récitals, et est particulièrement impliqué dans la musique de chambre avec ses partenaires de toujours : V. Repin, H. Demarquette ou le Quatuor Borodine. En Août 2004, le DVD que le Trio B. Berezovsky, D. Makhtin et A.Kniazev consacre à Tchaïkovsky avec les Pièces pour piano, violon et violoncelle, et le Trio Elégiaque "A la mémoire d'un grand artiste", reçoit le « Diapason d’or ». Il est notamment présenté sur les chaînes de télévision Arte, et NHK au Japon. Pour Warner Classics, il enregistre le Trio n°2 de Chostakovitch ainsi que le Trio Elégiaque n°2 de Rachmaninoff. De nombreux prix lui sont décernés dont le «Choc de la Musique» en France, le «Gramophone» en Angleterre, et le «Echo Klassik Preis» en Allemagne. Boris Berezovsky est nommé « Meilleur instrumentiste de l'année 2006 » lors des BBC Music Magazine Awards. Chez Teldec, il enregistre plusieurs œuvres de Chopin, Schumann, Rachmaninoff, Moussorgsky, Balakirev, Medtner, Ravel ainsi que les Études d’exécution transcendante de Liszt. Son interprétation de la Sonate n°1 de Rachmaninoff reçoit le «Preis der Deutschen Schallplattenkritik» et son récital Ravel est spécialement recommandé par Le Monde de la Musique, Diapason, le BBC Music Magazine et The Independent on Sunday. Notons aussi chez Mirare, les Préludes et l'intégrale des Concertos de Rachmaninoff enregistrés avec l'Orchestre Philharmonique de l'Oural sous la direction de Dmitri Liss, un CD pour deux pianos avec B. Engerer consacré à Rachmaninoff et unanimement acclamé, et un CD Liszt enregistré en public au Royal Festival Hall de Londres et à La Grange de Meslay de Tours. B. Berezovsky participe au disque Saint-Saëns avec H. Demarquette, B. Engerer et l’Orchestre de Chambre de Paris sous la direction de J. Swensen (CHOC de l’année 2010). Dernièrement, il a enregistré le 2ème Concerto de Tchaïkovsky avec A. Vedernikov. Ses prochains engagements comptent, entre autre, des concerts avec : Qatar Philharmonic Orchestra/D. Kitajenko à Rome et Doha, Montreal Symphonic Orchestra/O. Caetani, St Petersburg Philharmonic Orchestra/Y. Temirkanov, Mariinsky Orchestra/V. Gergiev, Danish Radio Symphony Orchestra/Y. Temirkanov, Philharmonia Orchestra/V. Ashkenazy, Tatarstan National Symphony Orchestra/A. Sladkovsky, Orchestre National de Lille/J.-C. Casadesus… Boris Berezovsky donnera également des récitals dans les plus prestigieuses salles telles que Paris Théâtre des Champs-Elysées, Taipei National Concert Hall, Tchaikovsky Conservatory of Moscow… Depuis 2 ans, il a repris le flambeau de sa grande amie Brigitte Engerer en lui succédant à la direction artistique du Festival Pianoscope de Beauvais. BEETHOVEN BARTOK LIGETI SCARLATTI BARTOK STRAVINSKY Sonate n°13 en mi bémol majeur « Quasi una Fantasia », op.27 n°1 Sonate pour piano Sz80 Études pour piano (exts.) Trois sonates Trois Études op.18 Sz.72 Petrouchka, suite 18 Philippe BIANCONI – Vendredi 23 septembre Depuis sa médaille d’argent au Concours Van Cliburn, Philippe Bianconi a ému et fasciné public et critiques dans le monde entier par ses prestations aussi bien en récital qu’avec orchestre et en musique de chambre. Il s’est produit dans les plus grandes salles d’Amérique du Nord (New York, Chicago, Washington, San Francisco, Houston, Montréal, Toronto) et d’Europe (Paris, Londres, Berlin, Vienne, Milan, Madrid, Amsterdam) ainsi qu’au Japon, en Chine et en Australie. Philippe Bianconi a joué avec des orchestres prestigieux (Chicago, Cleveland, Los Angeles, Pittsburgh, Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Orchestre de la Radio de Berlin…) sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, James Conlon, Marek Janowski, George Prêtre, Yakov Kreizberg etc… Il privilégie également la forme plus intime de la musique de chambre et a donné des concerts avec Jean-Pierre Rampal, Pierre Amoyal, Gary Hoffman, Tedi Papavrami, le Tokyo String Quartet, les Quatuors Sine Nomine, Talich etc… Il a enregistré pour la firme Lyrinx des œuvres pour piano seul de Schubert, Schumann et Ravel, de nombreuses œuvres de musique de chambre (Brahms, Fauré, Prokofiev, Chostakovitch) pour divers labels et chez Denon, Philippe Bianconi a enregistré avec Hermann Prey les trois grands cycles de Lieder de Schubert. L’intégrale des Préludes de Debussy enregistré pour le label La Dolce Volta en 2012, plébiscité par la presse et le public et nommé aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie enregistrement de l’année, a reçu le Prix de l’Académie Charles Cros et un diapason d’or de l’Année. Deux ans après, sous le même label, Philippe Bianconi a publié un enregistrement consacré à Chopin. En 2013, Philippe Bianconi était nommé Directeur du Conservatoire Américain de Fontainebleau, qui a compté parmi ses professeurs d’éminentes personnalités, telles que Maurice Ravel, Marcel Dupré, Robert et Gaby Casadesus, Henri Dutilleux et Betsy Jolas et parmi ses étudiants, quelques uns des grands noms de la musique américaine du XXe siècle tels qu’Aaron Copland, Elliott Carter, Virgil Thompson ou Philipp Glass. Il succède à Philippe Entremont qui était directeur depuis 1994. SAINT-SAËNS CHOPIN SAINT-SAËNS BONIS CHAMINADE DEBUSSY LISZT Suite op.90 Trois mazurkas op.59 Valse en la bémol majeur, op.42 Valse canariotte op.88 Vase langoureuse en mi majeur, op.120 Étude en forme de valse op.52 n°6 Souvenirs d’Italie op.80 Barcarolle Mazur’suédoise Mazurka Valse impromptu Mephisto-Valse n°1 En partenariat avec le Palazzetto Bru Zane 19 Philippe LÉOGÉ – Samedi 24 septembre Après des études à la Berklee School of Music de Boston au début des années 80 il crée le BigBand « Garonne » dont il est le directeur musical, le pianiste et l’arrangeur et invite des artistes comme David Linx, Terez Montcalm, Molly Johnson, Kellylee Evans, Richard Galliano, Claude Egéa et Lionel Suarez. Il oeuvre à la réalisation du festival Jazz sur son 31 en 1988 dont il est toujours aujourd’hui le directeur artistique et programmateur. Les années 90 sont essentiellement dédiées à l’arrangement et à l’orchestration pour des TV shows et des music‐halls où il écrit pour tout le gotha de la chanson française et certaines stars internationales comme Barry White ou Dee Dee Bridgewater. En 2002 il décide de se consacrer en priorité à ses activités de pianiste dans le but de donner des concerts en solo. S’enchainent alors des séries de récitals dans les Pays Scandinaves, en Allemagne, en Chine, en Corée du Sud, en Asie centrale, au Maroc ainsi qu’en France avec Jazz in Marciac, Piano en Valois, Piano aux jacobins. Il y aura 3 albums : « Improvisualisations » (2005), « Live au Palais des Congrès » (2007) et « My french standards songbook » (2014) ainsi que 2 en duo avec le saxophoniste Jean‐Marc Padovani : « Angel eyes » (2010) et « Le chant de la Terre » (2012). Il écrit et joue pour le projet de l’ensemble baroque des Sacqueboutiers de Toulouse « Le Jazz et la Pavane ». En 2014, l’album « My french standards songbook » est classé parmi les 25 meilleurs CD de Jazz par les revues l’Express, Classica et Pianiste magazine. 2016 voit la consécration de son travail en solo avec une tournée des Instituts français aux Etats‐Unis et des passages très remarqués au « Club Mezzrow » de New‐York et au Miami Beach Jazz Festival. Il signe avec le label Klarthe records (Harmonia Mundi). Carte blanche Jazz Concert étudiant en partenariat avec l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées 20 Bertrand CHAMAYOU – Mardi 27 septembre Bertrand Chamayou fait partie des artistes désormais incontournables de la scène musicale. Doté d’un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine et oscillant d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante, il impose aujourd’hui une assurance et une imagination saisissantes, ainsi qu’une remarquable cohérence dans son propos artistique. Lors des saisons à venir, il se produira au Théâtre des Champs-Elysées, au Wigmore Hall, au Konzerthaus de Vienne, à la Tonhalle de Zurich, à l’Auditori de Barcelone, aux Grands Interprètes de Toulouse, au Prinzregententheater de Munich, sera l’invité de nombreux orchestres dont l’Orchestre de Paris, le Rotterdam Philharmonic Orchestra, le Cincinatti Symphony Orchestra, le Wroclaw Philharmonic, l’Orchestre National de France. En 2014, Bertrand signe un contrat d’exclusivité avec le label Erato. Le premier fruit de cette collaboration est un disque Schubert sorti en février. 2014. Suivra, début 2016 une intégrale Ravel que Bertrand Chamayou propose sur scène à travers le monde. Ses précédents enregistrements pour le label Naïve avaient été très remarqués et notamment, en 2011, son intégrale des Années de Pèlerinage, couronné de nombreuses récompenses (Gramophone’s Choice, Choc Classica, Diapason d’Or de l’Année 2012 et Victoire de la Musique du meilleur enregistrement de l’Année). Cette même année Bertrand recevait une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année. Il avait déjà reçu en 2006 une Victoire, dans la catégorie « Révélation », couronnant un parcours déjà très prometteur. Bertrand a été invité à se produire sur des grandes scènes internationales comme la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées, le Wigmore Hall, le Lincoln Center de New York, la Herkulessaal de Munich, la Philharmonie de Cologne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Auditori de Barcelone, le Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin ainsi que dans des festivals comme le Klavier Festival de la Ruhr, le Mostly Mozart Festival, le Festival Gergiev de Rotterdam, le Festival de Lucerne, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, le Musikfest de Brême, la Schubertiade de Schwartzenberg, le Festival de Schwetzingen, le Festival Piano aux Jacobins à Toulouse, qui lui est très fidèle depuis ses débuts et l’invite aussi à son édition chinoise à plusieurs reprises, le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de la Chaise-Dieu, le Festival de Besançon, où il remplace au pied levé Krystian Zimerman, le Festival de la Côte Saint-André, le Festival de Radio France et Montpellier qui lui offre une résidence pour son édition 2013. Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs comme P. Boulez, A. Nelsons, L. Slatkin, N. Marriner, Y. Sado, S. Bychkov, P. Herreweghe, E. Krivine, M. Plasson, S. Denève, F. Gabel, L. Morlot, J. Rohrer, F. Karoui, T. Sokhiev, L. Foster, E. Pido, L. Langrée, C. Arming, P. Daniel, J. Weilerstein aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart, l’Orchestre National de France, le Royal Scottish National Orchestra, le Danish National Symphony Orchestra. La musique contemporaine occupe une part importante de son activité et il a travaillé avec des légendes vivantes de la création comme Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité dans le cadre du festival « Présences » à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est de même essentielle, et il se produit régulièrement avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe… Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste J-F Heisser dont il a suivi par la suite l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans le même temps, il a travaillé assidûment aux côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia. Bertrand Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur l’Enfant-Jésus à l’occasion du centenaire du compositeur ou les 12 études 21 d’exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un « live » salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il a signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu plusieurs récompenses dont l’Editor’s Choice de Gramophone. RAVEL Jeux d’eau Pavane pour une infante défunte À la manière de Chabrier Sérénade grotesque Miroirs Menuet antique À la manière de Borodine Menuet en do dièse mineur Sonatine Gaspard de la nuit Valses nobles et sentimentales Menuet sur le nom de Haydn Prélude en la mineur Le tombeau de Couperin 22 Jacky TERRASSON & Stéphane BELMONDO Mercredi 28 septembre Jacky Terrasson, le plus voyageur des pianistes de jazz, est “un pianiste du bonheur” (Telerama). Il fait partie de ces musiciens jubilatoires, capables de transporter son public vers l’euphorie. Né à Berlin en 1965, d’une mère américaine et d’un père français, il grandit à Paris. Il débute le piano à l’âge de 5 ans et après des études de piano classique au Lycée, il étudie le jazz notamment avec Jeff Gardner. Sa rencontre avec Francis Paudras (dont le film «Round Midnight» raconte son émouvante rencontre avec Bud Powell) constitueront une étape importante dans son parcours initiatique du jazz. Jacky part alors aux États-Unis pour le Berklee College Of Music. En 1993, Il remporte le prestigieux concours Thelonious Monk et part en tournée avec Betty Carter. Il décide d’habiter à New York où il réside encore aujourd’hui. Un an exactement après son triomphe au concours Thelonious Monk, Jacky Terrasson est présenté dans le New York Times magazine comme “l’un des trente artistes susceptibles de changer la culture américaine dans les trente prochaines années” et signe avec le prestigieux label Blue Note. Il réalise ces trois premiers disques en trio pour le label Blue Note (Jacky Terrasson, Reach, Alive). Puis il s’adonne à plusieurs collaborations: « Rendez-vous » avec Cassandra Wilson, «What it is » au côté de Michael Brecker et Mino Cinelu. À partir de 2001, il enregistre pour le label Blue Note: “A Paris” – interprétation personnelle de standards de la chanson française), “Smile” (Meilleur album Jazz de l’année aux Victoires du Jazz en 2003 et Django d’or), et l’album solo “Mirror”. Ce franco-américain n’a cessé au cours de sa carrière de nous enthousiasmer : par ses prestigieuses collaborations (Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves, Jimmy Scott, Charles Aznavour, Ry Cooder...), par sa musique minimaliste et énergique forgée avec le batteur Leon Parker et le bassist Ugonna Okegwo à la basse – un trio considéré comme l’un des meilleurs trio de jazz des années 90… Et par cette intuition, cette ouverture à la découverte des futurs talents dans ses nombreux groupes (citons Eric Harland, Ben Williams, Jamire Williams, Justin Faulkner). En février 2012, Jacky Terrasson signe avec Universal Jazz France. Son premier disque “Gouache” sorti à l’Automne, une célébration joyeuse de ses 20 ans de carrière. Il y est entouré de la fine fleur de la jeune génération jazz new-yorkaise ainsi que de Michel Portal, Stephane Belmondo, Minino Garay et la chanteuse Cecile McLorin-Salvant. Il se produit régulièrement en solo et en trio dans les plus grands festivals de Jazz (Montreal, San Francisco, Montreux, North Sea Jazz, Marciac), dans les plus prestigieux festivals de piano (Klavier Ruhr Festival, Lucerne, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins). Il joue régulièrement en Asie (principalement au Japon, en Corée du Sud et en Chine), en Europe et aux États-Unis. Pour décrire son jeu, on cite à son égard Bud Powell pour sa vélocité soigneusement contrôlée, Ahmad Jamal pour son sens de la respiration mais aussi sa connaissance des compositeurs savants français (Ravel, Fauré, Debussy). Fondant sous ses doigts les inventions et les couleurs des plus grands pianistes d’hier et d’aujourd’hui, il a créé son propre style, tout en subtilité, fraîcheur, aisance et désir de réinventer, encore et toujours. TERRAMONDO: Jacky Terrasson & Stephane Belmondo Duo Ils sont amis depuis 25 ans. Ils se sont invités mutuellement sur leurs disques respectifs “Gouache” du pianiste Jacky Terrasson, et “Ever After” du trompettiste Stephane Belmondo, deux des meilleures ventes chez Universal Jazz en Europe en 2013, et sortiront en Septembre 2016 leur premier disque ensemble “ TerraMondo” sur le mythique label Impulse!. Un duo plein de facéties, de complicités jubilatoires, un voyage impromptu entre standards de jazz, soul music et chanson française. Quand deux des plus grands musiciens de jazz français décide de conjuguer leur camaraderie en musique et sur scène, c’est le bonheur assuré ! 23 Saint-Pierre des Cuisines 24 Gina ALICE – Lundi 12 septembre Gina Alice est née en 1994 de parents germano-coréens à Wiesbaden, en Allemagne. Elle joue du piano depuis l’âge de quatre ans. Trois ans plus tard, elle devint l’élève de la professeur Irina Edelstein. En 2009, elle commença ses études en tant que jeune talent dans le cours de maître du professeur Lev Natochenny, à l’École supérieure nationale de la Musique et des Arts vivants de Francfort. Depuis 2012, elle étudie chez le professeur Bernhard Wetz à Francfort. Une autre source d’inspiration fut pour elle les cours de maître des professeurs László Simon et Klaus Hellwig, à l’Université des Arts de Berlin. De plus, elle suivit des cours chez Gary Graffman, à New York, dans le cadre d’un programme de la « Lang Lang International Music Foundation ». Depuis l’âge de huit ans, Gina Alice donne des concerts en tant que soliste en Allemagne, mais aussi en France et en Espagne. À huit ans à peine, elle a attiré l’attention par son interprétation très remarquée du Concerto pour piano en ré majeur de Haydn, organisé par Steinway & Sons à Francfort. En 2007, Gina Alice débuta comme soliste à la télévision avec grand succès : dans l’émission télévisée « Klassik Kids » sur la chaîne ZDF, elle présenta, avec l’Orchestre des jeunes du Land de Berlin, le Concerto pour piano n°1 en sol mineur de Mendelssohn, sous la direction de Rasmus Baumann. Ses débuts à Berlin au printemps 2012 à la Philharmonie furent également salués : elle y interpréta le Premier Concerto pour piano de Mendelssohn avec le Sinfonie Orchester de Berlin, sous la baguette de Kazuo Kanemaki. En mars 2013, elle y fut de nouveau conviée, cette fois-ci pour interpréter le Premier Concerto de Rachmaninoff. C’est sous l’intitulé « Jeunes virtuoses » que Gina Alice inaugura le nouveau programme éponyme pour la chaîne de radio hr2, avec un récital à Francfort. Le concert fut enregistré et radiodiffusé. En mai 2014, elle fut conviée pour la troisième fois à la Philharmonie de Berlin et y interpréta les Variations de Paganini pour piano et orchestre de Rachmaninoff. Depuis 2002, Gina Alice remporta plusieurs fois le premier prix au concours « Jugend musiziert », ainsi que le premier prix au Concours international de piano de Wiesbaden 2004, organisé par la Société sino-allemande. Lors du « 6. Münchner Klavierpodium der Jugend 2006 », Gina Alice obtint le prix du jury, le prix du public et le prix d’honneur du jury médias. BACH / BUSONI BEETHOVEN LISZT BRAHMS CHOPIN Chaconne pour la main gauche en ré mineur, BWV 1004 Sonate n°31 en la bémol majeur, op.110 Après une lecture de Dante. Fantasia quasi sonata Ballades op.10 Sonate n°2 en si bémol mineur, op.35 25 Guillaume BELLOM & Ismaël MARGAIN Lundi 19 septembre Guillaume BELLOM Né en 1992, Guillaume Bellom débute conjointement l’étude du piano et du violon à l’âge de six ans au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon. Il y obtient en 2008 ses prix de piano, de violon et de musique de chambre. En 2009, il est admis à l’unanimité au C.N.S.M de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et Romano Pallottini et a également suivi les enseignements de Franck Braley, Marie Françoise Bucquet, Dominique Merlet, Leon Fleisher ou encore Jean-Claude Pennetier. Il a obtenu son Master en mai dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson. En 2011, il est reçu à l’unanimité au concours d’entrée en violon du C.N.S.M de Paris dans la classe de Roland Daugareil. Son grand intérêt pour la musique de chambre le pousse à se produire au sein de diverses formations, notamment au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville. Il est membre fondateur du quatuor Abbegg. Il est régulièrement invité à jouer à la fondation Singer-Polignac où il est pianiste résident depuis 2012, au festival des Arcs, au festival des claviers de Bel-Air à Chambéry, aux journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival Orgue en ville de Besançon, au Printemps Musical de Saint-Côme, au printemps musical des Alizés à Essaouira et aux Vacances de Monsieur Haydn à la Roche-Posay. En 2014 il fait ses débuts au Théâtre des Champs-Elysées en interprétant le Carnaval des animaux de Saint-Saëns et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin. Il remporte en 2015 le 1er prix du Concours International de Piano d’Épinal, en interprétant en finale le Concerto de Schumann avec l’Orchestre National de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier. La même année, il est finaliste du Concours Clara Haskil et obtient le prix « Modern Times » pour la meilleure interprétation de l’oeuvre contemporaine. Son premier disque, enregistré avec le pianiste Ismaël Margain et consacré aux oeuvres de Schubert pour quatre mains, est paru sous le label Aparté. Il a été récompensé d’un ffff dans Télérama. Un deuxième disque à quatre mains, consacré aux oeuvres de Mozart, est paru en avril 2014. Ismaël MARGAIN Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat (Dordogne) où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture...). Le pianiste et chef d'orchestre Vahan Mardirossian avec lequel Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d'entrée au C.N.S.M de Paris. Reçu à l'unanimité il choisit d'entrer dans la classe de Nicholas Angelich puis de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto... Lauréat du Concours International "Génération Spedidam 2011" sa version du 4ème Concerto de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l'amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le Concerto en sol de Ravel. Mais c'est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l'Orchestre Philharmonique de Radio France, il joue le Concerto n°23 de Mozart et obtient le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. En 2015 il rejoue ce concerto à la télévision lors des Victoires de la musique, où il est nommé dans la catégorie "révélation soliste instrumental". En 2011, lors d'un récital à l'Opéra de Limoges, Ismaël rend hommage à Liszt pour le bicentenaire de sa naissance, et à l'un de ses compositeurs de prédilection : Schubert. Il est ensuite invité dans de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Chopin à Paris, Menton, Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, Vacances de Monsieur Haydn, Printemps Musical des Alizés à Essaouira (Maroc), Tempo Piano Classique au Croisic, festival 26 Piano aux Jacobins à Toulouse...) où il se produit en récital et en musique de chambre avec le quatuor Hermès, Lise Berthaud, Edgar Moreau, François Salque, Gérard Caussé, Alexandra Soumm, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent... et Adrien La Marca, qui l'invite à enregistrer en duo un disque Mendelssohn/Schubert/Schumann. Après un 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, il se produit en Allemagne au Klavier Ruhr Festival, en Suisse et en Bulgarie dans le 2ème Concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux États-Unis pour une série de récitals, concertos, et master class... Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation Safran et la Fondation de l'Or du Rhin. Il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom et enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert. Un disque Mendelssohn enregistré en live à Deauville pour le label B Records vient de paraître. SAINT-SAËNS DE LA TOMBELLE BIZET RAVEL Le rouet d’omphale op.31 Suite algérienne Orientale Jeux d’enfants op.22 Ma mère l’Oye En partenariat avec le Palazzetto Bru Zane 27 Sandro DE PALMA / Axel ARNO / Maurice SALAÜN Lundi 26 septembre Sandro de Palma est aujourd’hui considéré comme l’un des représentants les plus importants et originaux du piano italien pour sa sonorité et pour la profondeur visionnaire de son interprétation. Le Napolitain Sandro de Palma fait ses études dans la classe de Massimo Bertucciet Vincenzo Vitale et donne son premier récital à l’âge de dix ans. Invité ensuite par Nikita Magaloff à suivre le prestigieux Conservatoire de Genève, il obtient à 19 ans le 1er Prix au Concours International « Alfredo Casella. Puis le 1er Prix de la « Bruce Hungerford Foundation » et le concours Clara Haskil et Dino Ciani confortent des aptitudes qu’il consolide à Londres avec Alice Kezeradze-Pogorelich. Sandro de Palma se produit dans toute l’Europe et récemment au Japon. En Italie il donne régulièrement des récitals et concertos avec des grands orchestres tels que « La Fenice », les Orchestres de la Radio de Milan et de Rome. Ses récentes interprétations du Quintette de Franck et du 1er Concerto de Chostakovitch à la Philharmonie de Berlin ont soulevé l’enthousiasme. Il a joué au Festival Beethoven de Bonn, de Varsovie, au Festival Michelangeli de Brescia, au Festival de Ljubljana, au Festival de Ravenne … En April 2010 il a joué avec un grand succès le Concerto n°2 de Brahms au Musikverein de Vienne. Sandro de Palma est Président de l’Association Muzio Clementi de Rome. Récemment il a participé avec grand succès à La folle journée de Nantes, au Festival de La Roque d’Anteron et au Festival Piano au Jacobins en Chine. Axel Arno, né en 1953 sur les rives du Congo, réalise depuis 1988 ses propres images. Auparavant, il pratiquait le collage ou l’assemblage de divers matériaux et peinture sur bois. Plusieurs expositions rythment ce premier parcours de 1973 à 1988. En 1997, il présente une installation de six grands panneaux au Cloître des Jacobins sur le thème des « Méditations ». Cet ensemble d’images autour des fragments de la peinture classique propose un autre panorama pour rendre compte de la nature. De 1988 à 2002, Axel Arno réalise autour de trois périples en Orient et deux en Amérique du Sud, plusieurs séries d’empreintes photographiques à partir des murs rencontrés pour témoigner de la marque des âmes au-delà des codes d’atelier ; il y aura « Longitudes », « Latitudes » et « Traces ». Le parcours vidéo des Variations Goldberg en 2000 et 2003 a pour objectif, en particulier dans le cadre du concert, de présenter des images silencieuses pour nous inviter à une nouvelle pratique d’écoute. En 2003, il réalise pour le Festival de Samos le « Projet Pythagore », mise en images de thématiques pythagoriciennes en douze grands formats. En 2004 et 2005 les séries Dyptiques et Triptyques ouvrent de nouvelles perspectives par le jeu de confrontations chromatiques. Elles seront par la suite exposées à Bordeaux et à Nice. Axel Arno réalise trois séries photographiques consacrées au thème « le ciel peut-il attendre ? ». Deux expositions y sont consacrées à Aigues-Mortes en 2007 et à Puigcerda en 2008.À Pékin, il présente en juin 2008 des grands formats où la « lumière » met en scène des abstractions du réel. En 2012, nait le projet d’une mise en images des compositions et variations d’Edouard Ferlet autour de Jean-Sébastien Bach. En 2013, Edouard Ferlet édite son CD « Think Back », unanimement salué par la critique. Le DVD « Métamorphose Bach » avec des images d’Axel Arno et la conception graphique de Maurice Salaün est publié en septembre 2014 pour le label « Esprit du piano ». En 2015, il réalise toujours avec Maurice Salaün le film Orféo, commande du Paris Mozart Orchestra à l’occasion de la création de Sylvia Colasanti à la Philharmonie de Paris. 28 Après un baccalauréat littéraire, Maurice Salaün a suivi à Aix-en-Provence un cursus d’histoire de l’art puis de cinéma avant d’intégrer le label de disque indépendant « l’empreinte digitale » pour y assurer comme ingénieur du son la réalisation des productions en musique ancienne et contemporaine. Après un détour vers le label Lyrinx, il a été agent artistique pour les artistes de jazz Alain Blesing et Senem Diyici et il développé une activité de promotion audiovisuelle de musiciens de jazz comme réalisateur, cadreur et monteur vidéo. Parallèlement, il est actuellement chargé de diffusion pour le collectif « l’Arbre Canapas ». Son intérêt pour le cinéma se porte aussi bien sur les classiques que sur les formes expérimentales, sur le discours esthétique qui s’y rattache concernant en particulier les rapports du son et de la musique à l’image. SCARLATTI / TAUSIG CLEMENTI RESPIGHI COLASANTI COLASANTI Pastorale (ext. Sonate K9) Capriccio (ext. Sonate K20) Sonate en fa majeur, op.23 n°2 Danses et airs antiques pour luth (exts.) Rumbling gears per pianoforte Orféo – Création de la transcription pour piano et percussions Récitante : Laura LATTUADA 29 L’Escale 30 David VIOLI – Samedi 24 septembre Né à Nancy, David Violi commence ses études musicales au Conservatoire de sa ville natale puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Géry Moutier. Au cours de ces années, il sera influencé par de nombreuses personnalités, notamment Billy Eidi, Marc Durand, Jean Claude Pennetier... Après avoir obtenu les premiers prix de piano et musique de chambre, il est reçu en cycle de perfectionnement. Il devient ensuite artiste en résidence au "Banff Center for the arts" (Canada). Lauréat du concours Yamaha des conservatoires, de la Fondation "Yamaha Music Foundation of Europe", prix Grandpiano, il remporte le premier prix du concours international de piano de Sakai (Japon). Il a ensuite la chance de recevoir les conseils de personnalités qu'il admire depuis longtemps : Anne Queffélec et Aldo Ciccolini. Profondément marqué par ces rencontres, et porté par la générosité et l'authenticité de ses maîtres, David Violi se produit en récital et avec orchestre sur la scène internationale : au Japon (Sofia Hall, Toga Bunka Haikan Hall), en Espagne (Circulo Bellas Artes de Madrid), en Moldavie (Sala Cu Orga, Chisinau), en Suède (Stockholm Musikaliska), en Allemagne (Bamberg Sinfonie an der Regnitz), au Canada, en Chine (Beijing NCPA, Shanghai SHOAC…), Taiwan, en Italie (Rome, Florence, Venise), au Concertgebouw d'Amsterdam... En France, on le retrouve à l'Auditorium du Musée d'Orsay, à l’Opéra Comique de Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, mais aussi dans les plus grands festivals : Piano aux Jacobins à Toulouse, Festival Berlioz à La Côte Saint André, Lille Piano Festival, au festival Chopin à Paris, La Folle Journée de Nantes, au festival de Radio France à Montpellier... On peut l'entendre fréquemment sur les ondes de France Musique, et ses récitals font l'objet de diffusions régulières sur la chaîne Mezzo. Sa curiosité le pousse à s'engager au côté du Palazzetto Bru Zane de Venise (Centre de Musique Romantique Française) et à faire découvrir au public des oeuvres méconnues. Ainsi, il défend des compositeurs comme Séverac, Mel Bonis, Jaëll, Pierné, Hahn... Un disque consacré aux concertos pour piano de Marie Jaëll avec l'Orchestre National de Lille dirigé par Joseph Swensen vient de paraître aux éditions Singolares. Il représentera cette année le Palazzetto Bru Zane à la prochaine cérémonie des International Classical Music Awards à San Sebastian. Après son dernier récital vénitien, le magazine musical italien "Il giornale della musica" salue "un pianiste au toucher lumineux qui unit une technique virtuose à une imagination qui se renouvelle continuellement ; un juste équilibre qui en fait l'interprète idéal". Passionné par la musique de chambre, il partage régulièrement la scène avec des artistes qu'il affectionne particulièrement : le quatuor Ardeo, Isabelle Druet, Loïc Schneider (flûte), ... et est membre du quatuor Giardini, que l'on peut retrouver en disque chez Alpha Classics et Evidence Classics. RAVEL SCHUBERT Valses nobles et sentimentales Sonate n°23 en si bémol majeur, D 960 31 Altigone 32 Emmanuelle SWIERCZ – Dimanche 25 septembre Élue parmi les « Coups de Cœur » de la revue Pianiste et «Révélation» du CD « Découvertes » de Classica, Emmanuelle Swiercz consacre ses 4 premiers disques à Rachmaninoff, Schumann, Liszt, Chopin et obtient d’excellentes critiques, accompagnées de récompenses dans la presse spécialisée : « Pianiste Maestro » de la revue « Pianiste », disque recommandé de la revue japonaise Record Geijutsu, 4 étoiles de Classica, 4 étoiles du Monde de la Musique, 9 de Répertoire... « Elle charme et séduit dans chacune de ces pièces, jouées avec autant de verve que de délicatesse, ainsi qu’une intelligence parfaite de leur signification » selon Classica. N’ayant débuté le piano qu’à 9 ans, Emmanuelle Swiercz donne seulement deux ans plus tard son premier concert. Dès l’âge de 16 ans elle est admise à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et se perfectionne en 3ème cycle chez Michel Béroff, Denis Pascal, Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleisher, Murray Perahia, György Kurtag… Lauréate de la Fondation Groupe Banques Populaires, de la Fondation Cziffra, et du Mécénat musical Société Générale, elle est primée aux Concours internationaux Ricardo-Viñes et Maria Canals. Invitée à jouer dans plusieurs salles à Paris (Salle Pleyel, Salle Gaveau, Cité de la Musique…) et de nombreux festivals en France (Festival international de La Roque-d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Festival Chopin de Bagatelle, Flâneries musicales de Reims, Les Nouveaux Solistes aux serres d’Auteuil, Musique à l’Empéri, Fêtes romantiques de Nohant…), elle se produit également dans toute l’Europe, notamment au Concertgebouw d’Amsterdam, à Berlin, à Prague, à Bucarest, mais aussi au Luxembourg, à Rome, Venise, Florence, Barcelone, Bratislava, Genève, Lugano, Vilnius, Riga… Hors d’Europe, elle a joué notamment à Rio de Janeiro, au Japon, en Chine (Pékin, Shanghai, Canton, Nankin, Tianjin, Dalian, Dongguan) et plus récemment à Sydney. En soliste, Emmanuelle Swiercz joue avec les orchestres philharmoniques de Nagoya (Japon), de Kazan et Novossibirsk (Russie), de Douai-Région Nord-Pas de Calais, Viareggio (Italie), Kharkov (Ukraine). Emmanuelle Swiercz participe à plusieurs émissions radiophoniques (France Musique, Radio Classique, RFI, RTL, France lnter…) et télévisées, notamment sur France 2 (Journal télévisé de 20 heures, Musiques au cœur),France 3, Direct 8, Mezzo… CHOPIN Valse en la mineur op. posth. Valse en fa mineur op.70 n°2 Valse en mi mineur op. posth. Nocturnes op.9 n°1 et 2 Valse en la mineur op.34 n°2 Valse en si mineur op.69 n°2 Valse en sol bémol majeur, op.70 Nocturne op.48 n°1 Valse en la bémol majeur, op.69 n°1 Valse en la bémol majeur, op.34 n°1 Valse en do dièse mineur, op. 64 n°2 Nocturnes op.27 n°1 et 2 Première ballade en sol mineur, op. 23 33 HALLE AUX GRAINS 34 Murray PERAHIA – Lundi 26 septembre Depuis plus de quarante ans qu’il se produit à travers le monde, Murray Perahia s’est imposé comme l’un des pianistes les plus aimés et demandés de notre temps, jouant dans les plus grandes salles et avec tous les orchestres majeurs. Il est premier chef invité de l’Academy of St. Martin in the Fields, avec lequel il fait de nombreuses tournées en tant que chef et soliste à travers l’Europe, les Etats-Unis, le Japon et l’Asie du Sud-Est. Au cours de la saison 2015-16, outre des récitals en Europe et aux Etats-Unis, Murray Perahia est parti en tournée au Japon avec le London Symphony Orchestra et Bernard Haitink. Il est également en tournée, au piano et à la baguette, avec l’Academy of St. Martin in the Fields (concertos de Beethoven). La saison dernière, il a fait ses débuts en Australie (Melbourne Recital Centre, Sydney Opera House) et a donné entre autres des concerts avec le Boston Symphony Orchestra, le Vienna Philharmonic, le London Symphony Orchestra et le Chamber Orchestra of Europe. Il était également en résidence auprès de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Né à New York, Murray Perahia commence le piano à l’âge de quatre ans et fait ses études à la « Mannes School of Music ». Outre le piano, il étudie la composition, l’harmonie, le contrepoint et la direction d’orchestre. Il passe ses étés au Festival de Marlboro, collaborant avec des musiciens tels que Rudolf Serkin, Pablo Casals et le Quatuor de Budapest. Durant cette même période, il devient également l’élève de Mieczyslaw Horszowski. En 1972, Murray Perahia gagne le prestigieux Concours de piano de Leeds. Ce succès lui vaut immédiatement des engagements internationaux. En 1973, il donne son premier concert au Festival d’Aldeburgh et travaille en proche collaboration avec Benjamin Britten et Peter Pears. Il sera co-directeur artistique du Festival de 1981 à 1989. Murray Perahia est l’auteur d’une discographie riche et variée. Il a été nominé plusieurs fois aux Grammys Awards et en a remporté deux (intégrale des études de Chopin et Suites anglaises de Bach). Il a été récompensé également par différents Gramophone Awards. Sony Classical a publié un coffret spécial, incluant de nombreux DVD, intitulé The First 40 Years. Récemment, il s’est lancé dans le projet ambitieux d’une intégrale des sonates de Beethoven d’après l’édition originale publiée par Henle Urtext. Il a également produit et publié des heures d’enregistrements de cours d’interprétation du légendaire pianiste Alfred Cortot. Il en résulte un CD chez Sony « Alfred Cortot : the Master Classes ». Murray Perahia est membre honoraire du Royal College of Music et de la Royal Academy of Music. Il est titulaire d’un doctorat honorifique à l’Université d’Oxford, de Leeds et de Duke. En 2014, il reçoit le Prix Bach de la Royal Academy of Music et de la Fondation Kohn. En 2004, sa Majesté la Reine d’Angleterre lui remet le titre honorifique KEB pour son engagement extraordinaire envers la musique. En partenariat avec les Grands Interprètes 35 Plasticien associé 36 David LEFEBVRE – Artiste plasticien associé David Lefebvre est né en 1980. À l’âge du 2.0 et de son flux d’images, ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble le familiarisent avec les « nouvelles technologies », l’installation et la performance. Cela ne le détourne pour autant pas du dessin et de la peinture. Marqué par l’exposition « Cher Peintre, peins-moi » au Centre Pompidou (2002), il apprécie Luc Tuymans, Peter Doig et John Currin. De 2007 à 2012, il prend part à l’aventure collective du Centre d’art « Oui » à Grenoble. En 2007 il participe au projet Pilot 3 en off de la Biennale de Venise (University of Arts, London) sur une proposition de Inge LinderGaillard, curator au Centre d’art Le Magasin, Grenoble. Les tableaux de David Lefebvre sont des images mentales. Aussi le réalisme de la scène est-il affecté par la dé-réalisation de certaines zones. Une perte de données touchant souvent l’élément le plus figuratif de l’image initiale, ouvre ainsi une béance dissimulée comme le ferait un camouflage. Ces surfaces résiduelles et ces déchirures prennent la forme abstraite de taches rouges ou noires aux contours irréguliers. Lefebvre introduit ainsi des sortes de « corps étrangers » : figures géométriques uni-colorées, plates ou volumétriques. L’exposition For Rest de David Lefebvre au Centre d’art Le Vog lui a permis de préciser ses intentions: « Au départ je voulais appeler l’exposition « Forais », car le verbe « forer » peut renvoyer à mes images peintes dans lesquelles il y a des espaces vides, des trous, même s’ils apparaissent toujours rebouchés. Il y avait aussi l’idée de faire une exposition sur la forêt (…). Mais titrer « forais » je ne trouvais pas ça très joli. Je me suis donc pris au jeu de l’intitulé en anglais et ça a donné « For Rest » (…) dans lequel il y a aussi « le reste » et en latin « res » c’est « la chose », donc peut-être est-ce le reste de la chose. L’intérêt c’est que lorsque l’on déroule le fil de départ (…) il y a une multitude d’images qui apparaissent. C’est un mécanisme assez général dans mon travail. Ça peut paraître réfléchi, pourtant c’est toujours un étonnement pour moi. » La suite du reste est présentée ici. Elle est constituée par un ensemble de paysages que l’on peut qualifier de « troublants » car l’artiste les a imaginé. Les courbes et les replis de terrain rappellent dans un esprit « cézannien » la surface et les contours du corps (on pourrait citer la montagne Sainte-Victoire que Freud interprète comme figure du maternel). Courbes et béances dont le caractère anatomique n’est pas sans rappeler aussi les paysages de Ferdinand Hodler (connu autant pour ses paysages que pour ses figures) ou encore les paysages « épidermiques » de Georgia 0’Keefe. Il s’y ajoute un traitement diffracté de la lumière qui vient renforcer leur caractère informel. Le mécanisme cité plus haut se poursuit : Les formes figuratives d’origine sont cryptées puis greffées elles forment un trou noir ouvrant une zone d’abstraction. Ainsi se forme une tache dont les bords sont soit flous (Forer ou le Trou) soit réguliers (La tache, l’attache, la tâche). Elle peut prendre divers aspects comme le tracé noir du chemin qui monte dans les dunes de la Grève II ou cette déchirure blanche et nette d’une image séparée en deux parties dans la Montagne VII. L’artiste précise : « On en revient à ce qu’il reste, à l’effort nécessaire pour retrouver l’image. Ce jeu a finalement amené une figure géométrique et plate (…) qui ne cache plus rien. (…) Les camaïeux et les aplats renvoient à quelque chose de l’ordre de l’invisible. (…) Je laisse faire l’intuition esthétique qui amène forcément de l’inconscient et injecte de l’affect dans les images (3) » Bernard Zürcher 37 Principales expositions Expositions personnelles 2016 Le tour, la face, le bord, Galerie Zürcher, Paris 2014 Pour le reste, Galerie Zürcher, Paris For rest, VOG Fontaine 2013 Picture(s), Galerie Zürcher, Paris 2011 Panda, pandi, Centre d’art Oui, Grenoble Pandi, panda, Galerie Zürcher, Paris 2010 Très Chasse, Zürcher Studio, New York 2009 Dans le désordre, Galerie Zürcher, Paris David Lefebvre, 14° Rencontres d’Art Contemporain, Villa Saint-Cyr, Bourg-la-Reine 2006 David Lefebvre, Diffusion 138, Grenoble Expositions de groupe (sélection) 2015 "Who's afraid of picture(s)?, Ecole Supérieure d’Art et de Design, Grenoble-Valence "Who's afraid of picture(s) ? 2", à cent mètres du centre du monde, Perpignan (2015) 2014 Zurtopia, Zürcher Gallery, New York Come Like Shadows - Palimpsests, Traces, Specters of The Silver Screen, Nightlife, Veils, The Absent Present, curated by David Cohen, Zürcher Gallery, NY 2012 Back from L.A., Galerie Zürcher, New York Autres, Etre sauvage de Rousseau à nos jours, Musée-Château d’Annecy 2011 Practices, Galleri Mejan, Stockholm Best, Sugarcube Gallery, Stockholm Femme Objet Femme Sujet, Abbaye Saint André - Centre d’art contemporain, Meymac 2010 Figurer le regard, Galerie Zürcher, Paris Tout, Centre d’art Oui, Grenoble 2009 Oh quel beau déni que le débit de l’eau, Abbaye Saint André - Centre d’art contemporain, Meymac 2008 David Lefebvre-Akos Birkas, Galerie Zürcher, Paris Michel de Certeau, Oui, Grenoble 2007 Border line, espace Vallès, Grenoble Basse Def, Oui, Grenoble Pilot : 3, Cloister of SS. Cosma e Damiano, Venise Fake, Galerie Long yi ge, Pékin 2006 Mulhouse 006, Mulhouse Manpower, Béton Salon, Paris 38 12ème Festival - Piano aux Jacobins en Asie Du 6 mai au 1er juin 2016 Shanghai – Shanghai Center 6 mai : Sandro de Palma Programme : Cimarosa – Clementi – Respighi – Colasanti – Beethoven Hanoï – Opéra d’Hanoï 11 mai : Emmanuelle Swiercz Programme : Chopin Tokyo – Koganei Civic Center 11 mai : Philippe Bianconi Programme : Chopin – Debussy Shenzhen – Shenzhen Grand Theater 13 mai : Philippe Bianconi Programme : Chopin Beijing – Taoranting Art Gallery 13 mai : Sandro de Palma Programme : Cimarosa – Clementi – Respighi – Colasanti - Beethoven Beijing – Beijing Concert Hall 14 mai : Sandro de Palma Programme : Cimarosa – Clementi – Respighi – Colasanti - Beethoven 14 mai : Rémi Panossian Programme : carte blanche jazz Shanghai– Shanghai Lyceum Theater 14 mai : Philippe Bianconi Programme : Chopin Shanghai – Oriental Art Center 15 mai: Rémi Panossian Programme : carte blanche jazz Tianjin – Grand Theater 15 mai : Sandro de Palma Programme : Cimarosa – Clementi – Respighi – Colasanti – Beethoven Shenzhen – Shenzhen Grand Theater 20 mai : Rémi Panossian Programme : carte blanche jazz Suzhou – Grand Theater 21 mai : Rémi Panossian Programme : carte blanche jazz Tokyo – Yamaha Ginza Hall 1er juin: Kotaro Fukuma Programme : Bach – Mozart – Schubert – Granados – Skelton 39 Historique des pianistes invités au Festival 2015 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Nicholas Angelich Menahem Pressler Amir Katz Anastasya Terenkova Joaquin Achúcarro Elisabeth Leonskaja David Violi Llyr Williams Alexander Gavrylyuk Kotaro Fukuma François Dumont Dana Ciocarlie Pavel Kolesnikov Nelson Goerner Marthe Keller Lukas Geniusas Christian Zacharias Paul Lay Lukás Vondrá ek Varduhi Yeritsyan Monty Alexander Hassan Shakur 2014 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Menahem Pressler Till Fellner Jeremy Denk David Bismuth Philippe Bianconi Teo Gheorghiu Sophie Pacini Inon Barnatan David Lively Marc-André Hamelin Xiao Mei Zhu Yevgeny Sudbin Shuman Li Nicolas Stavy Aldo Ciccolini Bezhod Abduraimov Denis Kozhukhin Manuel Rocheman Jacky Terrasson 2013 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Nelson Goerner Ingolf Wunder Kit Armstrong Karim Saïd Brosi Berezovsky Jonas Vitaud Nino Gvetadze Llyr Williams Beatrice Rana David Fray David Violi Ismaël Margain Evgeni Bozhanov Luis Fernando Pérez Romain Descharmes Jonathan Biss Pascal Amoyel Richard Goode Benjamin Grosvenor Joaquin Achúcarro Yaron Herman Sophia Domancich Alina Azario Geoffroy Couteau Gabriel Prokofiev 2012 • • • • • • • • • • • Sandro de Palma Henri Barda Anastasya Terenkova Nelson Goerner Duo Tal & Groethuysen Romain Descharmes Emmanuelle Swiercz Thomas Enhco Gregory Tchaidze Simone Dinnerstein Menahem Pressler • • • • • • • • • • • • • • • • Anne-Marie Mac Dermott Guillaume Coppola Guillaume Vincent Yuri Favorin Florence Cioccolani Vanessa Wagner Philippe Bianconi Alexander Krichel Nicholas Angelich Grégory Privat Edouard Ferlet Victoria Aja Dana Ciocarlie Elisabeth Leonskaja Alina Azario Baptiste Trotignon 2011 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Bertrand Chamayou Ieva Jokubaviciute Gabriele Carcano Dana Ciocarlie Boris Berezovsky Till Fellner David Theodor Schmidt Andrea Bacchetti Edouard Ferlet David Greilsammer Paul Lay Llyr Williams Dmitri Mayboroda Eduardo Fernandez Ronald Brautigam Stephen Kovacevich Nathalia Romanenko David Violi Hannes Minnaar Nino Gvetadze Alexandre Korsantya David Kadouch Luis Fernando Perez Yaron Hermann 40 • • • Tamara Stefanovich Menahem Pressler Wilhem Latchoumia 2010 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Richard Goode Jean-François Heisser Geoffroy Couteau Bertrand Chamayou Elisabeth Leonskaja Lidija et Sanja Bizjak Arcadi Volodos Alexis Pivot Luis Fernando Perez Zhu Xiao Mei Yaara Tal & Andreas Groethuysen Sean Botkin Khatia Buniatishvili Varduhi Yeritsyan Shai Wosner Adam Laloum Toros Can David Kadouch Jorge Luis Prats Lorraine Desmarais Franck Avitabile Romain Descharmes • • • • • • • • • • • • Martin Helmchen Boris Berezovsky Elisabeth Leonskaja Toros Can Alberto Neuman Christian Zacharias David Fray Nelson Goerner Stephen Kovacevich Randy Weston Karol Beffa Tigran Hamasyan 2008 • • • • • • • • • • • • • • • • • Fou Ts’ong Edouard Ferlet Bernard Arbus Herbert Schuch Evgeni Koroliov Frank Braley Paul Badura-Skoda Bertrand Chamayou Gyorgy et Marta Kurtag Ivan Macias Juan Miguel Murani Alexander Drozdov Florent Boffard Boris Berezovsky Menahem Pressler Vanessa Wagner Martial Solal 2009 • • • • • • • • • • • • • • Leon Fleisher Franck Avitabile Philippe Léogé Ramin Bahrami Jean-Efflam Bavouzet Claire Désert Philippe Bianconi Till Fellner Nicholas Angelich Jacky Terrasson Simon Zaoui Dana Ciocarlie Nelson Freire Joaquín Achúcarro 2007 • • • • • • • • • • • • Bertrand Chamayou Boris Giltburg Yefim Bronfman Racha Arodaky Pierre-Laurent Aimard Nelson Freire Martha Argerich Nelson Goerner Javier Perianes Daniel Propper Ivan Moravec Dubravka Tomsic • • • • • Jef Neve Kotaro Fukuma Alexander Korsantia David Greilsammer Aldo Ciccolini 2006 • • • • • • • • • • • • • • • Grigory Sokolov Richard Goode Nicholas Angelich Baptiste Trotignon Elisabeth Leonskaja David Fray Christian Zacharias Joaquín Achúcarro Luiz Gustavo Carvalho Stephen Kovacevich Aldo Ciccolini Giovanni Mirabassi Boris Giltburg Jean-Frédéric Neuburger Gabriela Montero 2005 • • • • • • • • • • • • • • Louis Lortie – Hélène Mercier Alexei Volodin Jonathan Biss Krystian Zimerman Nelson Freire Alexandre Paley Luis Gustavo Carvalho Yaron Herman Hélène Couvert Boris Berezovsky Elisso Virsaladze Dezsö Ranki Elena Mouzalas Gonzales 2004 • • • • • • Pierre-Laurent Aimard Vahan Mardirossian Aldo Ciccolini Leon Fleisher Nicholas Angelich Elisabeth Leonskaja 41 • • • • Leif Ove Andsnes Piotr Anderszewski Jacky Terrasson Alain Planès / Joan Miro 2003 • • • • • • • • • • • • • Arcadi Volodos Alexander Korsantya Leif Ove Andsnes Christian Zacharias Mathieu Papadiamandis / Didier Sandre Paul Lewis Alexandre Tharaud Freddy Kempf Anne-Marie Mc Dermott Baptiste Trotignon Zhu Xiao-Mei / Axel Arno Ricardo Requejo Jean-Pierre Ferey 2002 • • • • • • • • • • • Zoltan Kocsis Stephen Kovacevich Richard Goode Stephen Hough Jean-François Heisser Manuel Rocheman Pierre-Laurent Aimard Piotr Anderszewski Dmitri Bashkirov Ivan Moravec Jacky Terrasson 2001 • • • • • • • • • Maria Luisa Cantos Elisabeth Leonskaja Kun Woo Païk Ensemble Ictus Andrea Lucchesini Jay Gottlieb Evgeni Koroliov Ilya Gottlieb Evgeni Koroliov • • • • Ilya Itin Dimitri Bashkirov Jonathan Biss Nicholas Angelich 2000 • • • • • • • • • • Simon Trpceski Richard Goode Gianluca Cascioli Ivan Moravec Denis Matsouev Dong-Heyek Lim Bruno Leonardo Gelber Leonid Kuzmin Nelson Freire Sergio Daniel Tiempo 1999 • • • • • • • • • Paul Badura-Skoda Olli Mustonen Alain Planès Murray Perahia Frédéric Chiu/Sami Frey Leif Ove Andsnes Piotr Anderszewski Hélène Grimaud Elisabeth Leonskaja 1998 • • • • • • • • • Gyorgy Sebok François-René Duchâble Michel Dalberto Alexander Melnikov Roger Muraro Frank Braley Bruno Leonardo Gelber Charles Rosen Fazil Say 1997 • • • • • • Michel Petrucciani Leon Fleisher Nelson Goerner Peter Jablonski Dmitri Bashkirov Giovanni Bellucci • • • Leif Ove Andsnes Christian Zacharias Alexandra Troussowa 1996 • • • • • • • • Elisso Virssaladze Alexandre Rabinovitch Artur Pizzaro Stephen Hough Alicia de Larrocha Anna Kravtchenko Gyorgy Sandor Alfred Brendel 1995 • • • • • • • • Stephen Kovacevich Yefim Bronfman Naum Grubert Ivan Moravec Gerhard Oppitz Bella Davidovich Till Fellner Shura Cherkassky 1994 • • • • • • • • • Gyorgy Sebok Boris Berezovsky Dimitri Bashkirov Joaquín Achúcarro Annie Fischer François-René Duchâble Barry Douglas Nikolai Luanski Gerhard Oppitz 1993 • • • • • • • • • • Frank Braley Midori Nohara Jean-Bernard Pommier Moura Lympany Rafaël Orozco Stanislav Bunin Rudolph Firkusny Michel Dalberto Vladimir Stoupel Bruno Rigutto 42 1992 • • • • • • • • • • • Jean-Efflam Bavouzet Alain Planès Lilya Zilberstein Martha Argerich Alexandre Rabinovich Tatania Nikolaeva Leon Fleisher Michel Beroff Laurent Cabasso Dmitri Bashkirov Krystian Zimerman 1991 • • • • • • • • • • Claire Désert Katia Skanavi Lazar Berman Nelson Freire Barry Douglas Dmitri Bashkirov Nelson Goerner Stephen Hough Vlado Perlemuter Radu Lupu 1990 • • • • • • • • • Jean-François Heisser Nikita Magaloff Shura Cherkassky Christian Zacharias Gustavo Romero Mieczyslaw Horszowski Catherine Collard Xu Zhong David Lively 1989 • • • • • • • Joseph Villa Georges Pludermacher Jeffrey Swann Jean-Louis Haguenauer Laurent Cabasso Jean-Bernard Pommier Alicia de Larrocha • • • • • • Maria-João Pires Sergio-Daniel Tiempo Jean-Claude Pennetier Pierre Barbizet Pierre-Alain Volondat Michaël Stern 1988 • • • • • • • • Jorge Bolet Emile Naoumoff Gyorgy Cziffra Bruno Rigutto Marc Planel Hélène Grimaud Jean-Bernard Pommier Jean-Efflam Bavouzet 1987 • • • • • • • • • • • Jose Carlos Cocarelli Menahem Pressler Emanuel Ax Du Ning Wu Mikis Theodorakis Elena Mouzalas Pierre-Alain Volondat Joseph Villa Bruno-Leonardo Gelber Zoltan Kocsis S. BishopKovacevich 1986 • • • • • • • • Vlado Perlemuter Eugene Istomin Dang Thaï Son Jean-Philippe Collard Jorge Bolet Natasa Veljkovitch Stefan Vladar Sergio-Daniel Tiempo 1985 • • • • • • • • • Randy Weston Youri Egorov Nelson Freire Duo Crommelynck Emilie Naoumoff Nikita Magaloff Karin Lechner Peter Westenholz Maria Tipo 1984 • • • • • • • Jean-Louis Steuerman Georges Pludermacher Elena Mouzalas Deszo Ranki Dimitri Alexeiev Jeffrey Swann Rudolph Buchbinder 1983 • • • • • • • • • Alicia de Larrocha Christoph Eschenbach Justus Frantz Angela Ewith Anne Queffelec Muriel Adamo Christian Zacharias Janis Vakarelis David Lively 1982 • • • • • • • • • • François-René Duchâble Sergio di Giacomo Mikhael Rudy Walid Akl David Selig Olivier Gardon Paul Badura-Skoda Thérèse Budowski Martha Felcman Erik Berchot 43 1981 • • • • • • • • • Jay Gottlieb David Lively Marie-Catherine Girod Michel Dalberto Erik Berchot Jean-Marc Luisada Jacques Gauthier Jacques Bernier Michel Beroff 1980 • • • • • • • • David Lively Akira Imaï Pascal Devoyon Marie-Catherine Girod Jacques Gauthier Isidro Barrio Navarro Inger Södergren Jean-Patrice Brosse 44 Historique des commandes pour piano au Festival 1999 > 2016 • 2016 / SYLVIA COLASANTI Orféo : transcription pour piano et percussions Création le 26 septembre 2016 Par Sandro de Palma St Pierre des Cuisines, Toulouse • 2014 / BRUNO MANTOVANI Papillons Création le 9 septembre 2014 Par Philippe Bianconi Cloître des Jacobins, Toulouse • 2009 / BRUNO MANTOVANI Le Livre de JEB Création le 8 septembre 2009 Par Jean-Efflam Bavouzet Cloître des Jacobins, Toulouse • 2008 / PHILIPPE FENELON Le calme des Puissances Création le 10 septembre 2008 Par Romain Descharmes Cloître des Jacobins, Toulouse • 2006 / BRUNO MANTOVANI Suonare Création le 8 septembre 2006 Par Nicholas Angelich Cloître des Jacobins, Toulouse • 2005 / IVAN FEDELE Cadenze Création le 21 septembre 2005 Par Hélène Couvert Cloître des Jacobins, Toulouse • 2004 / ERIC TANGUY Poème Création le 9 septembre 2004 Par Vahan Mardirossian Cloître des Jacobins, Toulouse • 2003 / BRUNO MANTOVANI Quatre études pour le piano - Étude pour les ornements - Étude pour le legato - Étude pour la main gauche - Étude pour les mains alternées Création le 19 septembre 2003 Par Alexandre Tharaud Cloître des Jacobins, Toulouse • 2002 / PHILIPPE MANOURY La Ville (première sonate) Création le 13 septembre 2002 Par Jean-François Heisser Cloître des Jacobins, Toulouse • 2001 / Yan MARESZ Étude pour piano Création le 14 septembre 2001 Par Jay Gottlieb Cloître des Jacobins, Toulouse • 2000 / MARTIN MATALON Dos Formas del Tiempo Création le 22 septembre 2000 Par Sergio Daniel Tiempo Cloître des Jacobins, Toulouse • 1999/ PASCAL DUSAPIN Étude n°1 pour piano Origami Commande de Piano aux Jacobins pour son 20è anniversaire Création le 10 septembre 1999 Par Alain Planès Cloître des Jacobins, Toulouse 45 Informations pratiques Renseignements • Bureau du festival : Piano aux Jacobins Du 16 mai au 5 septembre 2016 Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 A partir du 6 septembre, les soirs de concert De 10h à 17h Tél : 05 61 22 40 05 Fax : 05 61 29 80 46 E-mail : [email protected] Site internet : www.pianojacobins.com Locations et réservations • Par courrier accompagné de votre règlement : Piano aux Jacobins – 56 rue Gambetta – 31000 Toulouse • Par téléphone : 0826 30 36 36 (0,15€/min) uniquement par carte bancaire • Par email : [email protected] • Au bureau du festival - Sur les lieux des concerts à partir de 19h30 - Fnac.com, sur l’appli La Billetterie et dans les magasins : Fnac, Carrefour, magasin U, Géant. Les billets et justificatifs CB sont envoyés ou mis à disposition sur le lieu du concert à partir de 19h30 Tarifs 46 • Altigone et Halle aux grains - pour le concert d’Emanuelle Swierz: réservation exclusive auprès de la Salle Altigone au 05 61 39 17 39 ou sur www.altigone.fr - pour le concert de Murray Perahia: réservation exclusive auprès des Grands Interprètes au 05 61 21 09 00 ou sur www.grandsinterpretes.com • Abonnements Festival 300€ (intégralité des concerts en 1ère série sauf concert de Philippe Léogé et Murray Perahia) Découverte 75€ (concerts d’A. Pilsan, S. Simonian en 1ère série au Cloître des Jacobins et concert de Sandro de Palma à St Pierre des Cuisines) Festival - étudiants 50€ (intégralité des concerts en 3ème série, sauf concert de Philippe Léogé et Murray Perahia) Ballade 130€ (quatre concerts au choix au Cloître des Jacobins en 1ère série) * Tarif réduit pour les étudiants, moins de 26 ans et demandeurs d’emploi Frais de location : 1€ par dossier de réservation Service de presse • Opus 64 Valérie Samuel & Sophie Nicoly 52 rue de l’Arbre sec – 75001 Paris Tél : 01 40 26 77 94 Fax : 01 40 26 44 98 Email : [email protected] 47 Fondation BNP Paribas LA FONDATION BNP PARIBAS S’ENGAGE AUX COTES DU FESTIVAL PIANO AUX JACOBINS Fondation BNP Paribas reconduit son soutien au festival toulousain Piano aux Jacobins, poursuivant une collaboration initiée en 1987. L’engagement de la Fondation BNP Paribas permet au festival de renforcer sa programmation artistique et d’accroître son rayonnement. En confortant une politique tarifaire particulièrement incitative, ce partenariat contribue également à faire connaître et apprécier plus largement le répertoire pianistique, y compris piano-jazz, et ses interprètes auprès d'un public de non-initiés. Découvertes de jeunes pianistes et d’esthétiques variées, rencontres inédites avec des musiciens confirmés, ouverture au plus grand nombre : l’esprit qui préside au festival Piano aux Jacobins est celui d’une fête à laquelle participent près de trente ans, de nombreux collaborateurs, clients et actionnaires de BNP Paribas. Dès sa création en 1984, la Fondation BNP Paribas décide de faire son entrée sur la scène de la musique classique en épaulant de jeunes musiciens au début de leur carrière. Elle tisse alors des collaborations avec le Concours Marguerite LongJacques Thibaud et la Fondation Samson-François auxquels elle restera longtemps fidèle, ainsi qu’avec le programme Déclic de l’AFAA. Elle fait aussi cause commune avec des festivals qui font place à la jeunesse, notamment le Festival de l’Orangerie de Sceaux. Elle accompagne également les débuts du Quatuor Ysaÿe, de la soprano Françoise Pollet ou encore du flûtiste Benoît Fromanger, devenus depuis lors de grands noms de la scène musicale internationale. Ce soutien à l’émergence de nouveaux talents ne s’est pas démenti au fil des ans : aujourd’hui, relayant le partenariat tissé par BNP Paribas Fortis en Belgique avec le Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique (CMIREB), la Fondation favorise contacts et tournées à l’international pour les lauréats. Outre son appui au festival Piano aux Jacobins, la Fondation BNP Paribas est partenaire en France de plusieurs événements musicaux d’envergure : L’Esprit du Piano à Bordeaux et le Lille Piano(s) Festival. A travers le monde, BNP Paribas et ses filiales sont également présents aux côtés de grands festivals (Festival International Flamand à Bruxelles, Festival d’Echternach au Luxembourg et Rising Stars BNP Paribas Piano Festival à Pékin et Shanghai) et de prestigieuses institutions de la vie musicale : Opéra national de Paris, Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, Grand Théâtre de Genève, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Academia di Santa Cecilia à Rome. 48 A propos de la Fondation BNP Paribas Placée sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas est un acteur majeur du mécénat d’entreprise depuis trente ans. Elle coordonne également le développement international du mécénat du Groupe BNP Paribas, partout où la Banque est présente. La Fondation BNP Paribas situe son action dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en faveur de projets innovants dédiés à la culture, à la solidarité et à l’environnement. Attentive à la qualité de son engagement auprès de ses partenaires, la Fondation BNP Paribas veille à accompagner leurs projets dans la durée. Depuis 1984, ce sont plus de 300 projets culturels, 40 programmes de recherche et un millier d’initiatives sociales et éducatives qui ont bénéficié de son soutien, en France et à travers le monde. (fondation.bnpparibas.com) A propos de BNP Paribas BNP Paribas est une banque de premier plan en Europe avec un rayonnement international. Elle est présente dans 75 pays, avec plus de 189.000 collaborateurs, dont plus de 146.000 en Europe. Le Groupe détient des positions clés dans ses trois grands domaines d'activité : Domestic Markets et International Financial Services, dont les réseaux de banques de détail et les services financiers sont regroupés dans Retail Banking & Services, et Corporate & Institutional Banking, centré sur les clientèles Entreprises et Institutionnels. Le Groupe accompagne l’ensemble de ses clients (particuliers, associations, entrepreneurs, PME, grandes entreprises et institutionnels) pour les aider à réaliser leurs projets en leur proposant des services de financement, d’investissement, d’épargne et de protection. En Europe, le Groupe a quatre marchés domestiques (la Belgique, la France, l'Italie et le Luxembourg) et BNP Paribas Personal Finance est numéro un du crédit aux particuliers. BNP Paribas développe également son modèle intégré de banque de détail dans les pays du bassin méditerranéen, en Turquie, en Europe de l’Est et a un réseau important dans l'Ouest des Etats-Unis. Dans ses activités Corporate & Institutional Banking et International Financial Services, BNP Paribas bénéficie d'un leadership en Europe, d'une forte présence dans les Amériques, ainsi que d'un dispositif solide et en forte croissance en Asie-Pacifique. Contact presse pour la Fondation BNP Paribas Anne-Sophie Trémouille / [email protected] / 01 58 16 84 99 49 Palazzetto Bru Zane Tous les ans depuis 2009, nous assistons à la renaissance de tout un pan du répertoire pianistique français dans le cadre du partenariat entre Piano aux Jacobins et le Palazzetto Bru Zane. Cette musique, dite « romantique », prendra, comme à chaque fois, les visages les plus divers : séduction des pièces de salon (Chopin, Bonis, La Tombelle, Chaminade), narrativité de la musique à programme (Bizet, Saint-Saëns), expérimentation de la modernité (Liszt, Ravel, Debussy). 50 Le Festival International Piano aux Jacobins remercie pour leur soutien la Mairie de Toulouse, le Conseil Départemantal de la Haute-Garonne, le Conseil Régional Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon avec le mécénat de et les partenaires officiels Remerciements à toutes les équipes de Saint-Pierre des Cuisines, d’Altigone et de L’Escale.
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