argent - Snalc
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n°5 - novembre 2014 www.snalc.fr Sommaire SNALC – 4, rue de Trévise – 75009 PARIS Tél. : 01 47 70 00 55 1 ¡ Spécial argent 2 ¡ Les salaires des professeurs de CPGE : entre mythe et réalité ¡ élections dans la Fonction publique 3 ¡ La vérité des chiffres 4 ¡ Trente ans et plus de diminution du pouvoir d’achat 5 ¡ Les obligations réglementaires de service 6 ¡ La circulaire de 2004 et le principe d’égalité 7 ¡ ¡ Les professeurs en service partagé Effectif de la classe ou effectif du groupe ? 8 ¡ ¡ Les agrégés hors classe en CPGE L’indemnité de fonctions particulières 9 ¡ Et maintenant ? 10¡ Correspondants académiques 11¡ Bulletin d'adhésion Soutenez l'action du SNALC pour les CPGE en adhérant : http://snalc.fr l CPGE Spécial la ettre d'lnformation argent L a légitime colère des professeurs de classes préparatoires, qui s’est exprimée en décembre dernier par la grève et les manifestations que l’on sait, avait pour principale raison la diminution importante des salaires résultant du projet Peillon de réécriture des décrets de 1950. Malgré la persévérance avec laquelle le ministère a essayé de faire passer les professeurs de CPGE pour des privilégiés, ce mouvement n’a pas eu l’impopularité qu’il escomptait et ce qui concernait les CPGE dans le projet a été abandonné. Ce n’est cependant que partie remise, car les discussions sur ce sujet devraient reprendre prochainement. Il nous paraît donc opportun de faire le point de la situation actuelle, des évolutions possibles et des propositions du SNALC sur ce sujet. S’il faut résumer celles-ci en quelques mots, ce sera ainsi : aucune diminution des salaires, augmentation des collègues les moins payés. En effet, après l’amputation de 17 % des heures supplémentaires et des heures d’interrogation par Claude Allègre en 1999, après l’augmentation importante des prélèvements sociaux, après quatre ans de gel du point d’indice et sa prolongation annoncée pour encore trois ans, les professeurs de CPGE, pas plus que leurs collègues du second degré, n’accepteront plus la moindre diminution de leur rémunération. C’est la ligne que le SNALC tiendra sans faille dans les réunions à venir. Dominique Schiltz Responsable national des CPGE Pour tout renseignement : [email protected] Nous remercions Loïc Vatin, président du SNALC pour l’académie de Créteil, pour nous avoir autorisés à utiliser son article sur le pouvoir d’achat des professeurs, et Philippe Kohler, trésorier de l’APHEC, pour nous avoir autorisés à utiliser son article sur les agrégés hors classe enseignant en CPGE. >>> cpge Les salaires des professeurs de CPGE : entre mythe et réalité « Sans surprise, ce sont les professeurs de classes préparatoires qui touchent les plus gros salaires. Les 2 139 professeurs de chaires supérieures reçoivent en moyenne chaque mois 5 821 euros, dont 36 % liés aux heures supplémentaires et à différentes primes. Selon le ministère, parmi eux, les 200 professeurs les moins bien payés touchent 4 589 euros, alors que les 200 les mieux rémunérés perçoivent 7 052 euros ». Cet extrait d’un article du site Planet.fr, publié le 14 mai dernier, met en évidence l’amalgame commis par le ministère entre les professeurs de classes préparatoires et les professeurs de chaires supérieures, lesquels en représentent à peine plus du quart. Or, la très grande majorité d’entre eux ont accédé au cinquième ou sixième échelon de ce corps en raison de leur ancienneté précédemment acquise au cours de leur carrière, et de ce fait leur salaire est nettement supérieur à la moyenne des professeurs de CPGE. Dans son rapport sur la gestion des professeurs agrégés, la Cour des Comptes fait encore plus fort : « La rémunération nette annuelle est en moyenne, entre 10 et 20 ans d’ancienneté, de 49 296 € pour les agrégés et de 63 470 € pour les chaires supérieures, mais avec des maxima beaucoup plus élevés : 79 677 € pour les agrégés et 97 979 € pour les chaires supérieures de la même tranche d’ancienneté ». Et de citer un exemple extrême, qui de ce fait ne reflète aucunement la réalité générale : « L’enseignant de CPGE ayant la rémunération la plus élevée dans l’échantillon étudié (107 339 €) est un agrégé de langues vivantes classé au 6ème échelon de la hors classe. Son ORS est de 9 heures, mais il fait 8 HSA qui lui procurent un complément de revenu annuel de 45 819 €. Il a aussi perçu 14 505 € au titre des heures d’interrogation de ses élèves ». Or ces 8 HSA auraient dû lui être rémunérées 21 025 euros, soit moins de la moitié du chiffre indiqué ! Il est évident que l’enseignant concerné a touché un rappel conséquent des années anté- rieures, ou qu’une autre raison tout aussi légitime justifie un tel montant. On est en droit de se demander si notre propre ministre ou les sages de la rue Cambon n’ont pas, par ces propos, la volonté délibérée de donner à l’opinion publique une image de profiteurs du système, multipliant à l’envi les heures supplémentaires, en fournissant de ce fait un travail nécessairement bâclé, et s’enrichissant outrageusement avec l’argent des contribuables. La réalité est tout autre, comme nous allons le constater à présent, et comme de nombreux collègues le vivent tous les jours. Une telle déformation des faits et des chiffres aboutit à susciter dans le grand public de l’animosité envers les professeurs de CPGE. Le SNALC dénonce sans relâche ce genre de déclarations malintentionnées, ou à tout le moins mal informées. ¢ élections dans la Fonction publique Pour les élections professionnelles de décembre 2014, votez et faites voter vos proches pour les listes présentées par la FGAF dans la Fonction publique hospitalière (UFAS) et territoriale (SAFPT) mais aussi aux CTM des Ministères de l’Agriculture et de l’Écologie (Alliance du Trèfle), des Finances (FGAF Finances), de l’Intérieur (CAP Police nationale), de la Culture (FAC), de la Justice (SPS), de l’Enseignement supérieur (SNALC+Splen-Sup), des services du Premier Ministre (SAPPM) et bien sûr du Ministère de l’Éducation nationale (SNALC+SNE) sans oublier pour l'enseignement privé sous contrat, le CCMMEP (SNALC), l'AEFE (SNALC+SNE) et l'InVS (SNAPI). 2 l La ettre d'information n°5/novembre 2014 <<< La vérité des chiffres Le montant de l’heure supplémentaire-année (HSA) dépend actuellement de l’obligation réglementaire de service (ORS) du professeur. Voici la répartition des professeurs de CPGE suivant leurs ORS (estimation du SNALC) et le taux de l’HSA ramené à un montant mensuel net moyen sur 12 mois : Voici en fonction de leur échelon le traitement mensuel net des professeurs agrégés classe normale, des professeurs agrégés hors classe et des professeurs de chaire supérieure (entre ces deux dernières catégories, seule une légère différence existe au cinquième échelon) : Répartition des professeurs par ORS Traitement net mensuel suivant l'échelon 4000 3500 Hors classe ou chaire supérieure 3000 2500 2000 1500 Agrégé classe normale 8h 9h 10 h 11 h 1000 500 0 3 4 5 6 1 2 3 4 5 7 8 9 10 11 6A 6B 6C Montant mensuel de l'heure supplémentaire 300 Agrégé classe normale Agrégé hors classe 250 200 150 Professeur de chaire supérieure 100 Pour les agrégés hors classe, le montant actuel a été majoré de 10 % (voir plus bas) En raison de leur ancienneté moyenne lors de leur nomination au mouvement spécifique, les professeurs de CPGE sont majoritairement au 11ème échelon des agrégés classe normale ou au 5ème échelon des agrégés hors classe ou des professeurs de chaire supérieure. 50 0 8 heures 9 heures 10 heures et de 8 heures en deuxième année. Ils ont entre zéro et huit, voire neuf HSA, de sorte que leur salaire mensuel oscille entre 3 800 et 6 000 euros, voire un peu plus pour de rares individus. Dans les matières littéraires, ils ont le plus souvent une ORS de 8 ou 9 heures et bénéficient en général de une à trois HSA. Si on prend en compte les heures d’interrogation, on aboutit à un salaire mensuel compris entre environ 3200 et 4500 euros mensuels. Pour les professeurs de chaire supérieure, très majoritairement situés au cinquième ou au sixième échelon de leur corps en raison de leur ancienneté précédemment acquise, le salaire mensuel moyen peut se situer entre 3 500 et 7 000 euros environ suivant leur ORS, le nombre d’HSA dont ils bénéficient et le nombre d’heures d’interrogation qu’ils assurent. Dans les matières scientifiques, les professeurs n’ont généralement en charge qu’une ou deux classes, et leur ORS est souvent de 9 heures en première année Insistons cependant sur le fait qu’un certain nombre de jeunes collègues, qui se trouvent vers le septième échelon de la classe normale et ne bénéficient que de 11 heures zéro ou une heure supplémentaire et de moins de cinquante heures d’interrogation par an, ne touchent en moyenne que 2 500 à 2 900 euros par mois. Pour le SNALC, ce salaire est nettement insuffisant, indigne du niveau d’études, de la qualification et de la quantité de travail de ces professeurs. Il en est d’ailleurs de même pour tous les enseignants et enseignantschercheurs de l’université, dont la situation est encore plus mauvaise, et dont le SNALC défend également le pouvoir d’achat ; mais ce n’est pas en diminuant le salaire de 8000 professeurs de CPGE que l’on augmentera sensiblement celui de plus de 90 000 universitaires. ¢ 3 >>> cpge Trente ans et plus de diminution du pouvoir d’achat Dans ce graphique, nous comparons le pouvoir d’achat d’un agrégé hors classe au 1er échelon, ou d’un agrégé classe normale au 7ème échelon, en janvier 1996 avec celui de son homologue en janvier 2014 (salaire de décembre 2013). Les variations révélées par cet exemple sont bien sûr valables pour les autres échelons, et les autres corps de professeurs. Nous avons reconstitué sur le graphique ci-dessous l’évolution réelle du traitement brut de ce professeur (courbe du bas) et l’évolution qu’aurait dû avoir ce même traitement pour suivre l’inflation (source INSEE, courbe du haut). Voici maintenant l’évolution du pouvoir d’achat (brut), depuis 1996, d’un professeur de Chaire Supérieure au dernier échelon, enseignant en deuxième année dans une classe de plus de 35 élèves. En simulant l’effet de la réforme Peillon, si elle avait été appliquée dans sa dernière version connue, pour 2015… Ces graphiques ne prennent en compte ni les quinze années antérieures à 1996 où le point d’indice avait déjà progressé nettement moins vite que l’inflation, ni les trois années pro- 4 Le constat s’impose, plus cruel chaque année. Pour avoir le même pouvoir d’achat que son homologue de 1996, ce professeur devrait gagner 6 000 € (brut) de plus par an ! Cela représente une perte de presque 19 %. Le gel du point d’indice, les hausses de la CSG, de la cotisation pour pension, des divers taux de TVA creusent encore les pertes. Et il ne faut plus compter sur les HSA, de nouveau fiscalisées, pour espérer compenser significativement ce manque à gagner. chaines où son gel est déjà annoncé. Au total, ce sont presque quarante ans de dégradation de la situation financière de tous les professeurs, et en particulier de ceux qui enseignent en CPGE. Dans ce contexte, il ne saurait être question pour le SNALC d’accepter la moindre diminution supplémentaire de leur rémunération, quelles que soient les raisons invoquées. ¢ l La ettre d'information n°5/novembre 2014 <<< Les obligations réglementaires de service Elles sont actuellement régies par les articles 6 et 7 du décret n° 50-581 du 25 mai 1950. Ces deux articles sont rédigés de manière quasiment identique, mais le premier concerne les classes scientifiques et le second, les classes littéraires. Voici le texte in extenso de l’article 6 dans sa version actuelle : « 1° Le maximum de service des professeurs de mathématiques, de sciences physiques et de sciences naturelles qui donnent tout leur enseignement dans les classes de mathématiques spéciales, de mathématiques supérieures, dans les autres classes préparatoires aux grandes écoles dont la liste est fixée par décision ministérielle, est arrêté ainsi qu'il suit : Classes de mathématiques spéciales et classes préparatoires à l'Ecole normale supérieure (sciences expérimentales) : Classes ayant un effectif de plus de 35 élèves : 8 heures ; Classes ayant un effectif de 20 à 35 élèves : 9 heures ; Classes ayant un effectif de moins de 20 élèves : 10 heures ; Classes de mathématiques supérieures, classes préparatoires à l'Ecole centrale des arts et manufactures (deuxième année), à l'Ecole navale et à l'Ecole de l'air (deuxième année), aux écoles nationales supérieures d'ingénieurs (deuxième année A et B pour les mathématiques et les sciences physiques), à l'Institut national agronomique (agro deuxième année, pour les sciences naturelles) : Classes ayant un effectif de plus de 35 élèves : 9 heures ; Classes ayant un effectif de 20 à 35 élèves : 10 heures ; Classes ayant un effectif de moins de 20 élèves : 11 heures ; Classes préparatoires aux grandes écoles non désignées ci-dessus : Classes ayant un effectif de plus de 35 élèves : 11 heures ; Classes ayant un effectif de 20 à 35 élèves : 12 heures ; Classes ayant un effectif de moins de 20 élèves : 13 heures. Toutefois, le professeur de physique chargé d'une classe préparatoire à l'Ecole supérieure d'électricité aura le même maximum de service que le professeur de mathématiques chargé d'une classe de mathématiques spéciales. 2° Les professeurs de mathématiques, sciences physiques et sciences naturelles dont le service est partagé entre la classe de mathématiques spéciales ou la classe préparatoire à l'Ecole normale supérieure (sciences expérimentales) et les autres classes désignées ci-dessus ont le même maximum de service que s'ils donnaient tout leur enseignement dans la classe de mathématiques spéciales ou celle de préparation à l'Ecole normale supérieure (sciences expérimentales). Le maximum de service des professeurs qui n'assurent dans les classes désignées ci-dessus qu'une partie de leur service est fixé conformément aux articles 1er et 4 du présent décret. Toutefois chaque heure d'enseignement fait dans les classes désignées ci-dessus est comptée pour une heure et demie, sous réserve : a) Que dans le décompte des heures faites dans lesdites classes, les heures consacrées aux mêmes enseignements dans deux divisions ou sections d'une même classe ne soient comptées qu'une fois ; b) Que le maximum de service effectif du professeur ne deviendra pas, de ce fait, inférieur à celui prévu ci-dessus pour un professeur donnant tout son enseignement dans lesdites classes. 3° Lorsqu'un professeur fait tout son service dans deux des classes considérées dans le présent article : Si l'une seulement compte plus de trente-cinq élèves, le maximum de service du professeur sera le même que si les deux classes comptent plus de trente-cinq élèves. Si l'une compte entre vingt et trente-cinq élèves et l'autre moins de vingt élèves, le maximum de service du professeur sera le même que si les deux classes comptaient entre vingt et trente-cinq élèves. » De fait, les obligations de service comprises entre 11 et 13 heures sont obsolètes en raison de la circulaire n° 2004056 du 29 mars 2004, comme nous le verrons par la suite. La première partie du 2° et le 3° signifient tous deux la même chose, à savoir que si un professeur enseigne à la fois en première et en deuxième année, son ORS varie entre 8 et 10 heures en fonction de l’effectif de sa classe la plus chargée, qu’il s’agisse d’une classe de première ou de deuxième année. Le calcul souvent effectué par l’administration, à savoir retenir la classe affectée de l’obligation de service la moins élevée, ne correspond en rien à la rédaction de cet article. Le SNALC informe tous les collègues sur leurs obligations réglementaires de service et les aide à faire valoir leurs droits face à une administration parfois récalcitrante. ¢ 5 >>> cpge La circulaire de 2004 et le principe d’égalité Deux jours avant de quitter ses fonctions, Xavier Darcos, alors ministre de l’enseignement scolaire, a demandé à son directeur de cabinet de rédiger une circulaire accordant à l’ensemble des professeurs de CPGE les mêmes obligations réglementaires de service que celles dont bénéficiaient jusqu’alors les professeurs de disciplines scientifiques dans les classes scientifiques et de disciplines littéraires dans les classes littéraires. Voici le texte de cette circulaire : « Réf. : C. n° 96-225 du 10-9-1996 Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie et au directeur de l’académie de Paris La note citée en référence vous précisait quels étaient les maxima de service à retenir en ce qui concerne les enseignants des CPGE à compter de la rentrée 1996. En application de ce texte, les enseignants assurant la totalité de leurs services en CPGE peuvent être soumis à des obligations hebdomadaires d’enseignement différentes selon la discipline. Il apparaît qu’une telle distinction n’est pas justifiée, chaque discipline ayant sa place dans la formation des élèves. Il convient donc, d’aligner tous les enseignements sur le régime le plus favorable. En conséquence, pour les professeurs donnant l’ensemble de leurs enseignements dans les classes préparatoires, les obligations maximales de service seront les suivantes à compter de la rentrée scolaire de 2004 : Classes ayant un effectif de plus de 35 élèves 20 à 35 élèves moins de 20 élèves Classe de deuxième année 8 heures 9 heures 10 heures Classe de première année 9 heures 10 heures 11 heures Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur du Cabinet Alain BOISSINOT » Malheureusement, la publication de ce texte n’a pas réglé tous les problèmes. La description des obligations de service étant moins explicite que dans le décret de 1950, et celui-ci n’étant pas cité en référence, les rectorats ont souvent retenu la classe affectée de l’obligation de service la moins élevée pour les professeurs qui ne relevaient pas stricto sensu dudit décret. Les collègues qui ont tenté de faire valoir leurs droits au tribunal administratif se sont vu rejeter leur demande, au motif qu’une circulaire ne peut modifier un décret, et qu’en la signant, le directeur de Cabinet du ministre avait commis un abus de pouvoir. En réalité, en rédigeant cette circulaire, le ministère n’a pas voulu légiférer en matière de traitement des personnels, ce qui ne relèverait pas de sa compétence, mais faire respecter le principe d’égalité de traitement pour des fonctionnaires appartenant à un même corps ou à un même cadre d’emploi qui sont placés dans une situation identique. C’est d’ailleurs ce principe qu’a retenu le Tribunal administratif de Versailles dans un jugement de 2007 : « Considérant que M. X, professeur agrégé de mathématiques, affecté au lycée … à …, 6 exerce ses fonctions dans des classes préparatoires aux grandes écoles de deuxième année, option économique et commerciale, dont l'effectif est supérieur à 35 élèves ; Considérant que l'égalité de traitement à laquelle ont droit les agents d'un même cadre exerçant les mêmes fonctions fait obstacle à ce que puissent être établies légalement des règles de rémunération discriminatoires au détriment de certains d'entre eux, à moins que des circonstances exceptionnelles ne légitiment l'institution de telles règles dans l'intérêt du service ; Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que M. X, qui relève du même statut que les professeurs affectés à des classes préparatoires scientifiques ou littéraires, exerce ses fonctions dans les mêmes conditions que ceux-ci ; que la circonstance que le décret de 1950 ne prévoit pas, en ce qui concerne les heures supplémentaires qu'ils effectuent, la même rémunération pour les enseignants des classes préparatoires économiques et commerciales que pour ceux des classes préparatoires scientifiques ou littéraires ne peut être regardée comme étant justifiée par des circonstances exceptionnelles, dont l'existence, au surplus, n'est pas invoquée par l'administration ; que dès lors, M. X est fondé à soutenir que la décision du recteur de l'académie de Versailles méconnaît le principe de l'égalité de traitement et est entaché d'excès de pouvoir ; » C’est ce principe d’égalité de traitement qui justifie que tous les professeurs de CPGE se voient affecter les mêmes obligations de service, quelles que soient leur discipline d’enseignement et la ou les classes où ils exercent. Ce principe est respecté dans le second degré où tous les professeurs agrégés, de la Sixième à la Terminale, ont une obligation de service de 15 heures, indépendamment de la matière qu’ils enseignent. Il est également en vigueur pour les Professeurs Agrégés en poste dans l’enseignement supérieur (PRAG) dont le service annuel d’enseignement est de 384 heures. Il n’y avait donc aucune raison pour qu’il ne s’appliquât pas aux professeurs de CPGE. Ainsi, quelles que soient leur discipline et les classes où ils exercent, tous les professeurs de CPGE doivent avoir des obligations de service définies par les termes des articles 6 et 7 du décret n° 50-581 du 25 mai 1950. Si les discussions reprennent, le SNALC veillera à ce que cette disposition y soit inscrite. ¢ l La ettre d'information Les professeurs en service partagé Selon la circulaire du 17 novembre 1950, « On entend par professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles les professeurs qui effectuent la totalité de leur maximum de service hebdomadaire dans ces classes ». Autrement dit, ce sont tous les professeurs dont l’horaire hebdomadaire assuré en CPGE est au moins égal à l’ORS à laquelle donnent droit les classes où ils enseignent. Par exemple, si un professeur enseigne 9 heures en classes préparatoires, dont au moins une classe de deuxième année d’au moins 20 étudiants, et 4 heures en second cycle, il est considéré comme professeur de classe préparatoire, et a droit aux obligations de service définies par les articles 6 et 7 du décret du 25 mai 1950. Par contre, si un professeur enseigne 6 heures en classes préparatoires et 8 heures en second cycle, il est considéré comme professeur de lycée et son ORS est de 15 heures. Toutefois, aux termes du décret du 25 mai 1950, « chaque heure d'enseignement faite dans les classes désignées ci-dessus [les CPGE] est comptée pour une heure et demie, sous réserve : a) que dans le décompte des heures faites dans lesdites classes, les heures consacrées au même enseignement dans deux divisions ou sections d'une même classe ne soient comptées qu'une fois ; b) que le maximum de service effectif du professeur ne devienne pas, de ce fait, inférieur à celui prévu au 1° ci-dessus pour un professeur donnant tout son enseignement dans lesdites classes ». La situation prévue au a) ne pourrait se produire que pour un professeur qui enseigne uniquement dans des classes de première année de moins de 20 étudiants, et est donc très rare. Celle décrite au b) se produit par exemple dans le cas d’un professeur de Mathématiques qui aurait une classe d’Hypokhâgne B/L et le reste de son service en second cycle : ses deux heures de TD ne compteraient que pour 2 h 30 et non pour 3 h. Si l’horaire en CPGE d’un professeur approche l’ORS à laquelle lui donnent droit ses classes, la circulaire du 17 novembre 1950 lui permet tout de même d’en bénéficier : en effet, elle dispose que « les heures d'interrogation effectuées ne peuvent être rétribuées que si le service hebdomadaire normal du fonctionnaire est par ailleurs au moins égal au maximum de service dû. Elles servent d'abord à compléter ce maximum, une heure d'interrogation comptant, en complément de service, pour une heure d'enseignement ». Cette mesure concerne en particulier les professeurs dont l’ORS augmente d’une heure en raison de la diminution de l’effectif de leur classe, lorsque celui-ci tombe en-dessous de 36 ou de 20 étudiants, et qui ne bénéficiaient d’aucune heure supplémentaire : il est alors d’usage qu’ils puissent compléter leur service avec des heures d’interrogation. Toutefois, le flou subsiste sur le nombre d’heures d’interrogation requises : est-ce heure pour heure, ou une heure annuelle ? Faut-il déduire les heures des concours blancs, des jours fériés, etc. ? Les usages sur ce point varient, ce qui met les professeurs concernés en situation d’inégalité dans leur rémunération. Le SNALC demandera que les restrictions des points a) et b) du décret de 1950 soient supprimées, et qu’un professeur de CPGE puisse compléter son service à concurrence de deux heures manquantes par rapport à l’ORS à laquelle ses classes lui donnent droit, à raison de 30 heures d’interrogation annuelles en première année et 25 heures en deuxième année. ¢ n°5/novembre 2014 <<< Effectif de la classe ou effectif du groupe ? Lorsqu’un professeur d’option ou de langue vivante enseigne devant seulement une partie d’une classe, la question se pose de savoir si son ORS doit être déterminée par l’effectif du groupe qu’il a en face de lui ou par l’effectif de la classe dont il est issu. La logique voudrait que ce soit l’effectif du groupe, mais, dans la réalité, les choses ne sont pas si simples. Le terme employé par le décret du 25 mai 1950 est « classe », donc réglementairement ce peut être l’effectif de la classe qui est considéré. Cette interprétation a été confirmée par plusieurs réponses des DGRH du ministère aux associations de professeurs de CPGE : courriers de Pierre-Yves Duwoye du 16 avril 2007 et de Josette Théophile du 16 mai 2011. Il n’y a pas forcément d’injustice à cela par rapport aux collègues qui ont en face d’eux une classe entière d’effectif faible. En effet, les professeurs concernés ont souvent devant eux des groupes issus de plusieurs classes de programmes différents, et même si l’effectif total est faible, le travail qui en résulte peut être conséquent. De plus, leur emploi du temps est souvent fractionné, partagé entre les pauses de midi et les fins de journée. Par ailleurs, les besoins de l’établissement dans la discipline enseignée peuvent être de 8 ou 9 heures, donc ne constituent pas une ORS de 10 ou 11 heures, et les heures d’interrogation, en nombre insuffisant, voire inexistantes, ne permettent pas en général de compléter le service du professeur. Celui-ci se voit donc obligé d’assurer des enseignements de second cycle et se retrouve avec une ORS de 15 heures, ce qui lui est en général peu favorable. Malheureusement, les tribunaux administratifs n’en ont pas décidé ainsi, et plusieurs décisions ont considéré que c’est l’effectif du groupe qui doit être pris en considération. Par exemple, pour les CPGE, c’est paraît-il le cas du jugement du Tribunal Administratif de Grenoble n° 0902861 du 29 novembre 2011, mais il est impossible d’en être certain car il n’est pas publié sur Legifrance. Il n’y a pas d’injustice selon nous à ce que les professeurs dans cette situation bénéficient d’ORS basées sur l’effectif des classes, puisque c’est la lettre du décret de 1950. Toutefois, plusieurs proviseurs se mettent à redéfinir les ORS de ces collègues, et ils n’ont guère de moyens d’y résister puisqu’un recours contentieux paraît voué à l’échec. Pour le SNALC, le ministère doit rester cohérent avec lui-même et confirmer ce qu’il a déjà affirmé deux fois ! Et si c’est l’effectif des groupes qui est finalement retenu, les professeurs qui enseignent à des groupes issus de plusieurs classes de programmes différents doivent bénéficier d’une ou deux heures supplémentaires, suivant le nombre de ces classes, en raison de la charge de travail supplémentaire qui en résulte. ¢ 7 >>> cpge Les agrégés hors classe en CPGE Le barème de Montpellier, bible d’environ 85 pages comportant tous les taux de rémunération des services assurés par les personnels de l’Éducation nationale, comporte en sa page 58 les taux des heures supplémentaires et des heures d’interrogation des professeurs. Or, concernant les CPGE, ces heures sont rémunérées au même taux pour tous les « professeurs autres que de chaire supérieure donnant tout leur enseignement en CPGE ». Ainsi, les HSA, HSE et heures d’interrogation sont à ce jour rémunérées au même taux pour tous les professeurs agrégés, qu’ils soient de classe normale ou à la hors classe, contrairement à la situation qui prévaut en second cycle où, pour ces derniers, les HSA et HSE sont augmentées de 10 %. Un récent arrêt du Conseil d’Etat vient de modifier cette situation. En effet, dans son jugement n° 350750 du 3 juillet 2013, la haute juridiction a disposé que les professeurs hors classe enseignant en CPGE ont eux aussi droit à cette majoration de 10 % de leurs HSA et HSE. Le taux des heures d’interrogation équivalant au 36ème d’une HSA diminué de 25 %, celles-ci sont logiquement elles aussi concernées par cette majoration, à l’instar de celles des professeurs de chaire supérieure dont le taux correspond au 36ème de leur HSA diminué de 25 %. Les professeurs concernés peuventils obtenir un rappel pour les heures assurées par le passé ? Oui, mais seulement jusqu’à un certain point, car la loi n° 68-1250 du 31 décembre 1968 précise dans son article 1 : « Sont prescrites, au profit de l'Etat, des départements et des communes, sans préjudice des déchéances particulières édictées par la loi, et sous réserve des dispositions de la présente loi, toutes créances qui n'ont pas été payées dans un délai de quatre ans à partir du premier jour 8 L’indemnité de fonctions particulières de l'année suivant celle au cours de laquelle les droits ont été acquis ». En pratique, à la date de publication de la présente Lettre (novembre 2014), les professeurs concernés peuvent réclamer le paiement de ces arriérés pour les heures perçues après le 1er janvier 2010. Ils doivent pour cela envoyer avant le 31 décembre de cette année une lettre recommandée avec accusé de réception au rectorat dont ils dépendent, doublée d’un envoi par la voie hiérarchique, et en cas de non-réponse ou de réponse négative, déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif. Le SNALC a publié sur son site un modèle de lettre à adresser aux services rectoraux, ainsi qu’un tableur permettant de calculer précisément le montant dû en fonction du nombre d’heures supplémentaires et d’heures d’interrogation perçues chaque mois. Il se tient à la disposition des collègues qui souhaitent de l’assistance dans le dépôt de leur demande. Plusieurs professeurs ont reçu une réponse dilatoire de leur rectorat qui dit attendre la décision du ministère sur ce dossier. Cette réponse n’interrompt pas la procédure et ne les dispense pas de déposer un recours contentieux sous peine de perdre leurs droits au moins pour toute une année. Le SNALC a demandé au ministère d’ordonner à tous les rectorats de répondre positivement aux demandes des collègues concernés, comme plusieurs ont du reste commencé à le faire. Il a également demandé que soient rapidement publiés les codes DCP permettant la mise en paiement des HSA, HSE et heures d’interrogation aux taux majorés de 10 % pour les professeurs agrégés hors classe assurant tout leur service en CPGE. ¢ Cette indemnité a été instituée par le décret n° 99886 du 19 octobre 1999, à la suite des manifestations contre la diminution de 17 % des HSA et des HSE décidée par Claude Allègre. Celui-ci a dû revenir partiellement sur cette mesure en augmentant de 20 % la première HSA que le professeur ne peut refuser – mais moins 17 %, puis plus 20 %, cela fait encore moins 0,4 % ... – et en créant cette indemnité d’environ 1000 euros par an payée en dix fois. Selon l’article 1er du décret précité, les conditions d’attribution sont les suivantes : « Art. 1er. - Une indemnité de fonctions particulières, non soumise à retenue pour pension, est allouée aux personnels enseignants qui dispensent hebdomadairement dans les classes préparatoires aux grandes écoles établies dans un lycée relevant du ministre chargé de l'éducation nationale : - soit au moins huit heures d'enseignement ; - soit au moins quatre heures d'enseignement devant une même division ; toutefois, les heures accomplies, le cas échéant, devant des groupes d'élèves issus d'une même division ne sont décomptées qu'une fois lorsqu'elles portent sur des programmes d'enseignement identiques ». Outre la complication résultant des notions de division et de groupe telles que vue précédemment, cet article institue une inégalité de traitement qui nous paraît peu justifiée entre les enseignants suivant qu’ils ont un horaire plus ou moins fractionné entre plusieurs classes. Ainsi, un professeur de Lettres qui exerce devant trois classes scientifiques ne la touchera pas pour ses six heures hebdomadaires devant sans doute nettement plus de cent étudiants, tandis que son collègue qui assure cinq heures devant son unique hypokhâgne y aura droit. En dehors de la diminution de rémunération qui a résulté des décisions de Claude Allègre pour la plupart des collègues, le SNALC n’est pas opposé par principe à cette indemnité, car elle permet d’améliorer la rémunération d’une partie des professeurs de CPGE les moins bien payés, notamment ceux qui ont au maximum deux HSA et ceux qui n’assurent qu’une partie de leur service en CPGE. Toutefois, il considère que l’assiette de cette indemnité devrait être élargie. Le SNALC demandera donc que tous les professeurs qui enseignent au moins quatre heures hebdomadaires en CPGE aient droit à l’indemnité de fonctions particulières, quelle que soit la composition de leur service dans ces classes, et une augmentation sensible de son montant, en particulier pour compenser la perte par les professeurs en service partagé de l’heure de première chaire. ¢ l La ettre d'information n°5/novembre 2014 <<< Et maintenant ? Le 13 novembre dernier, Madame la Ministre a annoncé son intention de reprendre les discussions sur les CPGE. « Ce point devra être retravaillé dans les prochains mois pour donner une base solide aux missions des professeurs de CPGE et à leurs obligations réglementaires de service. Le travail reste à faire », a-t-elle déclaré à l'occasion de la présentation des conclusions des chantiers métiers sur les personnels. Nous y sommes prêts et défendrons les positions qui sont les nôtres et que nous avons exposées dans la présente Lettre. Nous prendrons également en compte les avis des collègues exprimés dans le sondage que nous avons réalisé l’an dernier, et qui sont fournis dans la Lettre d’information CPGE n° 3 de février dernier. Bien évidemment, notre voix aura d’autant plus de chance d’être entendue que le nombre de collègues que nous représenterons sera important. Dans ces circonstances, il importe donc que le SNALC obtienne les meilleurs résultats possibles aux élections professionnelles. Nous comptons sur nos adhérents et sympathisants pour y contribuer : Contre toute diminution de salaire, pour l’amélioration des revenus des professeurs de CPGE les moins bien payés, pour la défense des CPGE, VOTEZ ET FAITES VOTER SNALC DU 27 NOVEMBRE AU 4 DÉCEMBRE 2014, C’EST VOTRE VOIX QUI PERMETTRA AU SNALC-FGAF DE FAIRE ENTENDRE VOS IDÉES. Pour nous contacter, pour réagir à cette Lettre, une seule adresse : [email protected] 9 Responsables académiques ACADéMIE PRéSIDENT SECRéTAIRE TRéSORIER SNALC - M. Didier Anastay - Les Fauvettes M. Thierry Tirabi - (Vice-Pdt) M. Gilbert Aguilar M. Marc Silanus 181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille [email protected] - Tél 09.51.52.98.08 [email protected] [email protected] http://www.snalc.org M. Martial Cloux - [email protected] M. Patrice Leloir SNALC - M. Fleury AMIENS 26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons 12, rue de l'abbaye - 80800 Marcelcave 2, rue Vivaldi - 60300 Senlis T-Fax 03.23.59.53.64 [email protected] [email protected] - Tél 03.44.53.65.06 Mme Sylvie Prévot M. Gilles Chambaret Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval BESANçON [email protected] 40, rue des Ecoles - 39000 Lons-le-Saunier 25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95 [email protected] Tél 06.33.26.99.13 Tél 03.84.24.73.87 Mme Marie-Thérèse Alonso M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC M. Thierry Claus BORDEAUX 43, av. Galliéni - 33500 Libourne 109, rue Millière - 33000 Bordeaux Tél 05.57.25.91.09 - [email protected] Tél 05.57.25.91.09 - [email protected] SNALC - M. Richard Piquet Mme Anne Parléani M. Henri Laville - [email protected] CAEN 25, rue Châteaubriand - 14000 Caen 4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen [email protected] Tél 02.31.73.72.02 - [email protected] Tél 06.33.92.09.61 - Fax 02.31.52.13.66 1, rue de Perseigne - 72610 Champfleur Mme Nicole Duthon - Tél 06.75.94.22.16 Mme Isabelle Defix - Tél 06.88.18.28.44 M. Jean-René Lanaret CLERMONT 9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom 6, imp. du 4 septembre - 63800 - Cournon d'Auvergne 15 ter, av. Massenet - 63400 Chamalières FERRAND [email protected] [email protected] Tél 06.69.04.05.11 - [email protected] Mme Sylvie Chiariglione SNALC - M. André Agostini M. Lucien Barbolosi CORSE Fossi Village - 20137 Porto-Vecchio Les terrasses du Fango - Bat A - 20200 Bastia Tél 06.80.32.26.55 Tél 04.95.46.17.38 - 06.10.87.09.07 Tél 04.95.70.49.07 - 06.22.85.43.54 SNALC - Mme Damienne Vatin Mme Marie-Hélène Burnouf M. Loïc Vatin - Tél 09.53.77.86.60 CRéTEIL 93, av. Mendès France - 94880 Noiseau 33, rue de Seine [email protected] - http://snalc.creteil.free.fr [email protected] 75006 Paris 93, av. Mendès France - 94880 Noiseau M. Bernard Thiébaud Mme Line Godefroy Mme Françoise Morard DIJON 27, rue de Talant - 21000 Dijon 16, rue du Général H. Delaborde - 21000 Dijon 7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny Tél 06.76.74.17.97 - [email protected] [email protected] Tél 06.62.72.66.37 - [email protected] M. Alexandre Froelicher - Tél 06.70.77.19.93 Mme Anne Mugnier M. Bernard Lévy GRENOBLE 42, rue Pierre Semard - 38000 Grenoble [email protected] Tél 06.45.16.55.25 [email protected] [email protected] - www.snalc.fr/grenoble Tél 06.13.63.89.46 Mme Rots - 10, allée des Santolines M. G. Petitberghien - Rés. Franklin - appt 315 M. Benoît Theunis - [email protected] LILLE 59380 Crochte 5, rue Sainte-Barbe - 59000 Lille 6, rue de la Métairie - 59270 Méteren Tél 03.28.62.37.78 - [email protected] [email protected] Tél-Fax 03.28.42.37.79 M. Olivier Jaulhac M. Frédéric Bajor - [email protected] SNALC - M. Saillol LIMOGES 50, av. du G al Leclerc - 19200 Ussel Le Mazaudon - 87240 Ambazac 6, rue Monnet - 23000 Guéret Tél 06.15.10.76.40 Tél 06.61.95.43.10 - [email protected] Mme Sylviane Arweiler M. Christophe Paterna - [email protected] Mme Anne-Marie Le Gallo-Piteau LYON 36, Avenue du château - 69003 Lyon 06.08.43.31.12 61, all. de la Font Bénite - 42155 Saint-Léger-sur-Roanne 04.72.33.21.16 - [email protected] [email protected] Tél 06.32.06.58.03 M. Karim El Ouardi - 06.43.68.52.29 M. Vincent Clavel Mme Christine Begue MONTPELLIER SNALC - Les Meravelles II, 16 imp. Antoni Tapies rue du Puits Descarses - 30190 Brignon 30, rue du Grenache - 66200 Latour Bas Elne [email protected] - 06.65.55.75.76 66270 Le Soler - [email protected] Mme Anne Weiersmuller Mme Elisabeth Exshaw - Tél 03.83.90.10.90 NANCY SNALC T-Fax 03.83.36.42.02 - [email protected] 6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy METZ 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy [email protected] Mme Marie-Christine Ferrere M. Hervé Réby - Tél 02.40.29.89.00 M. Laurent Marconcini NANTES 11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce sur Loire 38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris [email protected] [email protected] SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange - Bat B Mme Françoise Tomaszyk NICE 83600 Fréjus 25, av. Lamartine - 06600 Antibes Les Eglantiers n°20, rue Amiral Emeriau - 83000 Toulon [email protected] [email protected] Tél 04.94.91.81.84 - [email protected] SNALC - 6, rue J.-B. Clément M. Laurent Chéron - Tél-Fax 02.38.54.91.26 M. François Tessier - Tél 06.47.37.43.12 ORLéANS 45400 Fleury les Aubrais 28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans 21 bis, rue George Sand - 18100 Vierzon TOURS Tél 02.38.73.88.21 [email protected] [email protected] M. Gildas Le Roux Mme Fabienne Leloup M. Laurent Marconcini PARIS [email protected] [email protected] SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris Tél - 01.40.22.09.92 - 06.59.96.92.41 Tél - 07.70.43.98.05 Mle Elodie Le Droucpeet M. Alain Roche M. Toufic Kayal - [email protected] POITIERS 6, rue Youri Gagarine - 79000 Niort 8, av. Louis Dognon - 79110 Chef-Boutonne 15, rue de la Grenouillère - 86340 Nieuil l'Espoir [email protected] Tél 05.49.29.76.91 Tél 05.49.56.75.65 - 06.75.47.26.35 M. Thierry Koessler Mme Marie-Françoise Barillot M. Albert-Jean Mougin REIMS 12, place Hélène Boucher - 51100 Reims 20, rue Dominique - 10000 Troyes [email protected] SNALC-Reims - 4, rue de Trevise - 75009 Paris [email protected] - Tél 03.25.73.06.00 [email protected] Mme Brigitte Ayala - [email protected] M. Gaëtan Maléjacq - [email protected] M. Sébastien Robreau - [email protected] RENNES Les Riais - 35470 Bain-de-Bretagne 16, rte de la Haute Corniche - 29280 Plouzane 21, rue de Provence - 22440 Ploufragan Tél 09.63.26.82.94 Tél 09.64.09.65.16 Tél-Fax 02.96.78.15.43 M. Ph. Peyrat - [email protected] M. Pradel - [email protected] M. Patrick Hamel - SNALC LA RéUNION 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55 Tél 06.92.87.40.02 M. Nicolas Rat - [email protected] M. Thiell - [email protected] SNALC - Mme de Bigault de Granrut 4, square Jean Monnet - 76240 Bonsecours ROUEN 4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses 8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08 Tél 02.35.31.89.01 Tél 09.51.80.55.41 M. Guy Hervé Westermann Mme M. Houel - [email protected] M. Laurent Marconcini 2, rue de l’Été 68720 - Spechbach-le-Bas STRASBOURG Tél-Fax 03.81.55.75.95 - 06.72.07.20.36 SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris SNALC-Strasbourg - 4, rue de Trevise - 75009 Paris Tél 03.89.25.53.24 - [email protected] M. Jean-Christophe Deydier Mme Marie-Hélène Piquemal M. J-F Berthelot - [email protected] TOULOUSE 5, rue Bardou - appt. A61 - 31200 Toulouse [email protected] 30, pl. Mage - 31000 Toulouse - Tél 05.61.55.58.95 [email protected] Tél 06.15.73.50.76 Mme Anna Delmon - 06.95.33.13.45 M. Frédéric Seitz - 06.95.16.17.92 M. Matthieu Poiré VERSAILLES 4, rue de Trévise - 75009 Paris 4, rue de Trévise - 75009 Paris [email protected] [email protected] [email protected] DéTACHES M. Frantz Johann vor der Brügge SNALC Mme Anna Delmon éTRANGER Secteur Etranger Outre-Mer Tél - 01.47.70.00.55 01.47.70.00.55 - 06.88.39.95.48 OUTRE-MER 4, rue de Trévise - 75009 Paris 4, rue de Trévise 75009 Paris [email protected] AIX MARSEILLE DéLéGUé auprès du RECTORAT M. Thierry Tirabi M. Gilbert Aguilar [email protected] M. Philippe Trépagne - Tél 09.73.82.67.93 14, rue Edmond Cavillon - 80270 Airaines [email protected] Mme Michèle Houel (voir col. Présidente) Vice-Pdte Mme A.-M. Marion - 06.09.64.37.93 [email protected] Mme Marie-Thérèse Alonso (voir col. Présidente) M. Henri Laville (voir col. Président) Mme Duthon (voir col. Trésorier) Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84 M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35 Mme R-Marie Biancardini - Tél 06.18.53.80.83 M. Emmanuel Protin Tél 06.17.82.23.05 - [email protected] M. Florian Martin - Tél O6.34.11.25.21 [email protected] - M. Maxime Reppert Tél 06.60.96.07.25 - [email protected] M. Alexandre Froelicher (voir col. Président) M. Grégory Petitberghien (voir col. Secrétaire) Tél-Fax 03.20.07.69.08 M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.84.40.04.58 32, rue Krüger - Rés Athéna, appt 64- 87100 Limoges [email protected] Mme Sylviane Arweiler (voir col. Trésorière) Mme Chantal Outrebon - Tél 06.84.28.78.02 [email protected] Mme Anne Weiersmuller Tél. 06.76.40.93.19 M. Hervé Réby (voir col. Président) Mme Dany Courte (voir col. Présidente) Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24 M. Laurent Chéron (voir col. Secrétaire) Mme Fabienne Leloup (voir col. Présidente) M. Toufic Kayal (voir col. Président) (voir col. Secrétaire et Trésorier) Mme Brigitte Ayala (voir col. Trésorier) M. Jérôme Motet 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 06.92.77.61.00 M. Nicolas Rat (voir col. Secrétaire) M. Guy Hervé Westermann - Tél 03.89.25.53.24 Mme Sylvie Compte-Sastre - Tél 06.74.05.29.80 M. Florian Marty - Tél. 06.03.38.36.79 M. Frédéric Seitz (voir col. Président) M. Frantz Johann vor der Brügge (voir col. Président) Quinzaine universitaire Bulletin La d’adhésion La protection syndicale et juridique FACILE n°1373/27 octobre 2014 <<< Syndicat NAtional des Lycées et Collèges à renvoyer accompagné de votre règlement à snaLC – 4, rue de trévise – 75009 Paris (ou à votre section académique) Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF) 4, rue de Trévise – 75009 Paris www.snalc.fr – Mel : [email protected] ! Adhérez en ligne sur le site du SNALC (www.snalc.fr) par CARTE BANCAIRE (paiement sécurisé et immédiat) : plus de chèque à remplir, ni de courrier à envoyer, juste quelques clics et c'est fait ! rts © Iga ASSISTANCE ET PROTECTION JURIDIQUES PÉNALES COMPRISES : agressions, diffamation, harcèlement, outrage, attaques nominatives sur le net… La cotisation comprend l’abonnement à la Quinzaine Universitaire, la défense pénale et les conseils juridiques gratuits de la GMF (Garantie Mutuelle des Fonctionnaires) dans le cadre de vos activités professionnelles et syndicales. Soit une économie d'environ 30 euros incluse, contrairement à ce qui se fait ailleurs, dans votre cotisation académie de Éch. Adhésion Madame Renouvellement Mademoiselle Prénom .... Date de naissance adresse Éch. CERTIFIÉS, P-EPS, PLP Classe Normale 197 € 4 160 € 54 172 € 5 200 € 68 212 € 5 170 € 58 177 € 6 210 € 71 225 € 6 180 € 61 185 € 7 220 € 75 238 € 7 190 € 64 196 € 8 230 € 78 252 € 8 200 € 68 209 € 9 235 € 80 268 € 9 210 € 71 225 € 10 245 € 83 287 € 10 220 € 75 243 € 250 € 85 297 € 11 230 € 78 257 € 1à6 Mobile Courriel Je souhaite recevoir la Quinzaine universitaire uniquement sous forme électronique. disciPline corPs Éch. Cl norm Hcl Depuis le stagiaire tzr enseignement privé s/c CPGe PraG PrCe sts Formateur iuFM Pourquoi payer plus ?** 64 AGRÉGÉS Hors Classe et CHAIRES SUP tél. fixe Coût réel après impôts* À régler 190 € ville Chef de travaux Pourquoi payer plus ?** 4 11 CP Coût réel après impôts* AGRÉGÉS Classe Normale Monsieur nom usuel née À régler 265 € 90 340 € CERTIFIÉS, P-EPS, PLP Hors Classe 1à7 245 € 83 280 € ÉTUDIANTS M1/M2 30 € STAGIAIRES (90 euros de moyenne ailleurs, sans assurance !) 70 € DISPONIBILITÉ, CONGÉ PARENTAL, Contractuels, Vacataires, M. A., Assistants Éducation, Adjoints administratifs (Adjaenes), Personnels administratifs retraités 60 € PROFESSEURS DES ÉCOLES, PERSONNELS ADMINISTRATIFS (sauf Adjaenes), SOCIAUX et de SANTÉ 90 € CLD, ATER, Professeurs RETRAITÉS 125 € PEGC / CE EPS / Adjoints d'Enseignement 180 € sections internationales CneD ASSISTANCE ET PROTECTION JURIDIQUES PÉNALES DE LA GMF COMPRISES Greta Établissement d’exercice 2014/2015 code cPe, chefs d'établissement, inspecteurs, universitaires… nous contacter ([email protected]) nom * Coût réel après impôts : 66 % du montant de votre cotisation seront déduits de vos impôts (ou crédités si non imposable). ** Moyenne des 2 autres principaux syndicats nationaux du 2nd degré, sans protection juridique (soit environ une économie supplémentaire de 30 € incluse dans votre cotisation SNALC !). adresse CP ville Cocher ici si vous acceptez de devenir (ou de continuer à être) délégué SNALC de votre établissement. Cotisation de base (cases bleutées) : En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, j’accepte en remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à l’examen de ma carrière, lui demande de me communiquer en retour les informations sur ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion des CAPA, CAPN, FPM et autres groupes de travail et l’autorise à les faire figurer dans ses fichiers, sous réserve des droits d’accès et de rectification prévus par la loi et sauf demande contraire de ma part. La cotisation au SNALC est annuelle : elle est due dans son intégralité (Statuts article 3 – Règlement intérieur art. 2.II). Je joins un règlement d’un montant total de par prélèvement mensualisé reconductible (voir verso) par chèque(s) à l’ordre du SNALC (max. 3 chèques) €è: MI-TEMPS joindre obligatoirement l’arrêté : – 40 % Autre temps partiel. CPA, congé formation : – 20 % Sous Total S/T (arrondir à l’euro) : – S/T = € : – 25 % de S/T COUPLE avec (– 25 % pour chaque membre du couple) – Adht OUTRE-MER/ETR (avion/sal. maj) : + 35 € + +7€ + BI-ADMISSIBLE, Agrégé Hcl 2e/3e chevrons : Adhérent bienfaiteur (je soutiens le SNALC) Date et Signature (indispensables) : MONTANT à RÉgLER (arrondir à l’euro) : + € cotisations 2014/2015 le prélèvement automatique La cotisation au SNALC est annuelle : elle est due dans son intégralité (Statuts article 3 – Règlement intérieur art. 2.II) ! Adhérez en ligne sur le site du SNALC (www.snalc.fr) par prélèvements automatiques mensualisés (paiement sécurisé et immédiat) : plus de courrier ni de RIB à envoyer, juste quelques clics et bonjour la tranquillité ! Mandat de prélèvement SEPA En signant ce formulaire vous autorisez le SNALC à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte, et votre banque à débiter votre compte conformément aux instructions du SNALC. Vous bénéficiez du droit d’être remboursé par votre banque selon les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé. rts © Iga FACILE Identifiant créancier SEPA FR 87ZZZ000675 nom, Prénom, adresse organisme créancier du titulaire du compte à débiter Syndicat NAtional des Lycées et Collèges CP 4, rue de Trévise – 75009 PARIS désignation du comPte À déBiter IBAN (27 caractères commençant par 2 lettres) Paiement récurrent/répétitif (mensuel) Référence Unique du Mandat (RUM) Les informations contenues dans le présent mandat sont destinées à n’être utilisées par le snaLC que pour la gestion de sa relation avec son client. elles pourront donner lieu à l’exercice, par ce dernier, de ses droits d’oppositions, d’accès et de rectification tels que prévus aux articles 38 et suivants de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. date et signature oBligatoires du titulaire du compte Date : signature : Si vous choisissez d’adhérer par prélèvement mensualisé reconductible : remplissez datez et signez le bulletin d’adhésion au verso ainsi que l’autorisation de prélèvement ci-dessus, accompagnée d’un RIB. Puis adressez le tout dès maintenant au SNALC-FGAF – 4, rue de Trévise – 75009 PARIS, Si votre adhésion nous parvient avant le 15 du mois, la cotisation sera prélevée le dernier jour de chaque mois, en autant de fois qu’il reste de mois avant juin (compris). Ainsi, une adhésion parvenue au SNALC : • le 5 septembre, sera prélevée en 10 fois (du 30 septembre au 30 juin), • le 22 mars, sera prélevée en 3 fois (du 30 avril au 30 juin). Vous recevrez en fin d’année scolaire votre reçu fiscal. Sauf avis contraire de votre part, la cotisation sera tacitement renouvelée en 10 mensualités de septembre à juin au tarif en vigueur. è indéPendant, humaniste è Puissant, eFFicace Avec 14 commissaires paritaires nationaux et plus de 260 commissaires paritaires académiques siégeant pour tous les corps, le SNALC-FGAF est le 2e syndicat le plus représenté chez les professeurs du second degré, chez les PRAG et les PRCE. Être SNALC, c’est d’abord être fermement convaincu que le politique et le syndical sont deux domaines distincts qui doivent le demeurer : l’indépendance à l’égard des partis politiques est la garantie de l’objectivité des jugements que le SNALC-FGAF porte sur la politique éducative. Il est par ailleurs le seul syndicat aussi représentatif dont la confédération ne soit pas subventionnée par l’État… Conscient que l’avenir des élèves dépend pour beaucoup de la formation qui leur est donnée, le SNALC-FGAF, syndicat humaniste, revendique un enseignement de qualité centré sur la transmission des savoirs et des savoir-faire. è Protecteur Le SNALC-FGAF défend les intérêts matériels et moraux des personnels. Et en partenariat avec la Garantie Mutuelle des Fonctionnaires, le SNALC est LE syndicat qui assure !
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