INTERCOMMUNALITÉ Imaginer la carte de l`habitat de demain La
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INTERCOMMUNALITÉ Imaginer la carte de l`habitat de demain La
Sarreguemines Agglomération Mardi 28 Février 2012 Conférence à la médiathèque Le syndicat mixte du Scot de l’arrondissement de Sarreguemines organise ce mercredi, à 18 h, dans la salle de conférence de la médiathèque de Sarreguemines une conférence-débat sur L’habitat, de nouvelles formes urbaines portant sur les problématiques de densités et de formes urbaines. Ce temps d’échanges a vocation à rassembler, en un même lieu, les acteurs et les décideurs de la construction ainsi que les élus et les partenaires du territoire du Pays de l’arrondissement de Sarreguemines, mais aussi les habitants du territoire. Le séminaire se déroulera en quatre temps : - Un temps d’accueil et d’introduction mené par Roland Roth, président du Smas (Pays de l’arrondissement de Sarreguemines). - Présentation des principes d’urbanisme durable et des points clés en matière d’habitat dans le Padd par l’agence Siam, chargé d’élaborer le Scot. - Intervention de l’agence GIU pour des projets exemplaires et durables menés à proximité de notre territoire. M. Meiser (géographe) et M. Riedel (architecte) présenteront un projet d’aménagement durable Artilleriekaserne à St. Arnual/Sarrebruck et le projet Bellevue, un aménagement résidentiel avec des habitats de hautes qualités. - Intervention de l’association Natura4 : Salvatore la Rocca (élu et membre du comité de pilotage de l’écocité), Sylvain Knecht et M. Hinnerblesse exposeront leur démarche participative pour un aménagement durable en milieu rural concernant le projet écocité Distroff, commune de Moselle. Cette conférence-débat s’inscrit dans une série de réunions à destination du grand public. NÉCROLOGIE Mme Henriette Gérard LE VAL-DE-GUEBLANGE. – Mme Henriette Gérard, née Boul, est décédée à Sarreguemines le 25 février, à l’âge de 92 ans. Née le 5 novembre 1919 à Guéblange-lès-Sarralbe, la défunte était l’épouse de M. Alfred Gérard, décédé le 4 novembre 1999, et mère de trois enfants, Eliane, Alain et Solange. Elle avait la joie de compter quatre petits-enfants et quatre arrière-petites-filles. Mme Gérard était d’une grande générosité, elle était très sociable et avait le sens des relations humaines. L’amitié tenait une grande place et elle aimait le jardinage. Elle faisait partie de l’AFNDIRP (Anciens combattants, déportés). L’office religieux sera célébré ce mercredi, à 15 h 30 en l’église du Val-de-Guéblange. Mme Catherine Sibi SARREGUEMINES. – Mme Catherine Sibi, née Weiss, est décédée le 25 février à Sarrebruck, dans sa 78e année. La défunte était l’épouse de M. Joseph Sibi, décédé en 1988, et mère de six enfants, Angèle, Laurence, Jacqueline, Brigitte, Alain et Romain. Elle avait la joie de compter onze petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants. Mme Sibi résidait à Sarreguemines. Les obsèques auront lieu ce mercredi, à 14 h 30 en l’église du Sacré-Cœur à Sarreguemines. Mme Clémentine Becker SARREGUEMINES. – Mme Clémentine Becker est décédée le 25 février à l’hôpital Robert-Pax, dans sa 92e année. Née Riff le 8 novembre 1920 à Sarralbe, la défunte était l’épouse de M. François Becker, décédé le 21 août 1966, et mère de quatre enfants, Bernard (décédé en 1946), Colette, Albert et Etienne. Elle avait la joie de compter quatre petitsenfants et sept arrière-petitsenfants. La cérémonie religieuse sera célébrée ce mercredi, à 14 h 30 en l’église de Sarralbe. Mme Jeanne Diefenbacher SARREGUEMINES. – Mme Jeanne Diefenbacher est décédée à son domicile le 24 février, à l’âge de 91 ans. Née le 27 septembre 1920 à Sarreguemines, la défunte était célibataire et résidait à Sarreguemines. La cérémonie religieuse sera célébrée ce jeudi, à 14 h 30 en l’église Saint-Nicolas de Sarreguemines. M. Jean-Pierre Maas HONSKIRCH. – M. Jean-Pierre Maas est décédé le 25 février à Sarre-Union, à l’âge de 88 ans. Né le 5 septembre 1923 à Halstroff (Moselle), le défunt était l’époux de Mme née Lucie Rechenman, et père de cinq enfants, Chlotilde, André, MarieThérèse, Hubert et Jean-Michel. Il avait la joie de compter 13 petits-enfants et trois arrière-petites-filles. Instituteur à la retraite, il avait également été secrétaire de mairie à Honskirch. M. Maas faisait partie des Malgrés-nous et de l’Amicale des anciens instituteurs de Château-Salins. Il était passionné par l’apiculture, le jardinage et la pêche et s’était retiré à la maison de retraite de Sarre-Union. Ses obsèques auront lieu ce mercredi 29 février, à 14 h 30 en l’église de Honskirch. Nos condoléances aux familles. INTERCOMMUNALITÉ La communauté d’agglomération vient d’adopter son programme local de l’habitat. Un document ambitieux pour gérer de façon harmonieuse la construction et la rénovation de logements, notamment sociaux, sur le secteur. L e document, épais, a fait des allers-retours entre les conseils municipaux, la communauté d’agglomération et la préfecture. Aujourd’hui, il est bouclé. La Casc possède donc son programme local de l’habitat (PLH). Explications avec Chantal Légeron, viceprésidente de la Casc, et Régis Glatz, chef de service tourisme et habitat. L’INTERVIEW Régis Glatz et Chantal Légeron ont piloté la mise en place du programme local de l’habitat. Photo Thierry NICOLAS. nous fixer un objectif en matière de rythme de création de logement. En se basant sur les chiffres des décennies précédentes, nous tablons donc sur la création de 200 logements par an sur le territoire de la Casc. On ne prend pas en compte les rénovations, mais les constructions ou l’aménagement de locaux qui n’avaient pas vocation d’habitat au départ. Pour une durée de six ans, l’objectif est donc de créer 1 200 logements. » La rénovation de logement n’est donc pas prise en compte dans le PLH ? « Si, bien sûr. Il existe des mesures incitatives développées dans le PIG, programme d’intérêt général. Pour le parc privé par exemple, des subventions sont accordées pour des travaux de salubrité, de mise en confor mité ou d’adaptation aux personnes handicapés. Les aides sont accordées aux propriétaires bailleurs mais aussi, on le sait moins, aux propriétaires occupants. C’est le Calm (Centre d’amélioration du logement de la Moselle) qui suit le montage des dossiers. L’Anah (Agence nationale de l’habitat) peut subventionner les projets, et la Casc participe également, à hauteur de 10 % des travaux pour les propriétaires occupants et 5 % pour les propriétaires bailleurs. En deux et ans et demi, ce sont ainsi 177 logements qui ont é t é r é n ové s ; l ’A n h a a déboursé 2.865 M€ et la Casc 175 270 € d’aides. » Comment le PLH intervient-il dans le domaine public ? « La grosse part est aujourd’hui les garanties d’emprunts. Ainsi, la Casc garantit 50 % des emprunts effectués par l’OPH de Sarreguemines. D’autres mécanismes, comme l’aide forfaitaire au logement ou la prise en charge de surcoût financier sont à l’étude. Nous menons aussi une réflexion en direction des jeunes qui ont souvent du mal à trouver un logement. Nous allons créer un lieu d’animation à leur intention pour mieux pouvoir les orienter. » Ce PLH, conçu à l’échelle de la Casc, va-t-il être contraignant pour les communes ? « Il va surtout s’agir d’incitation. De toute façon, le PLH est soumis au Scot (schéma de cohérence territoriale) qui lui limite la densité résidentielle dans les communes. Le PLH se situe entre le PLU (plan local d’urbanisme) des communes et le Scot. Nous proposons aussi de créer un observatoire de l’habitat, afin d’avoir une idée plus précise du nombre et du type de logements à créer à l’avenir sur le secteur de la Casc. » Propos recueillis par Cécile CHAMBRU. Les données-clés Population : 34,3 % de la population active de la Casc sont des ouvriers, 27,8 % des employés. Les 2/3 de la population ont des revenus modestes. 47,3 % des foyers fiscaux sont non-imposés (50 % en Lorraine). Le nombre d’allocataires du RMI tourne autour de 1 000 personnes. Demandes sociales : En 2010, sur les 270 demandes HLM enregistrées, 64 % ont des revenus inférieurs à 60 % des plafonds HLM et 59 % ont des revenus précaires (CDD, indemnités chômage, RMI…). Les demandeurs de logements sociaux sont 27,4 % à avoir moins de 30 ans. Parc locatif social : en 2005, le parc locatif social sur le domaine de la Casc s’élève à 2 514 logements, soit 12,5 % du parc de résidences principales, contre 15,3 % pour la Moselle. En 2005, on estime que 300 logements étaient "indignes" soit 2 % des logements privés ; un quart est concentré sur la ville de Sarreguemines. Offre locative : Sur l’ensemble de la Casc, seules 35 % des résidences sont en locations. 74 % du parc de logements sociaux est concentré sur Sarreguemines. On en compte aussi à Rouhling (364 logements des Houillères, 50 % des résidences) et à Woustviller (256 logements soit 22,5 % des résidences). ENVIRONNEMENT Renouvellement faible : le parc social se renouvelle peu. Entre 2001 et 2008, seuls 118 logements sociaux ont été réalisés sur le territoire de la Casc : 58 à Sarreguemines, 54 à Rouhling et 6 à Zetting. 63 % du parc a été construit avant 1974 et se concentre sur plusieurs quartiers : Beausoleil (470 logements), cité de la Forêt (137), Maraichers-Faïenceries (162), secteur rue du Bac (109) et Vieux Chêne-Allmend (165). Individuel : en 2006, les maisons individuelles représentaient 60 % des résidences principales (82 % hors Sarreguemines). Et sur les 1 906 logements commencés entre 2000 et 2006, 70 % sont en individuel. Croissance : entre 1990 et 1999, le parc de résidence principales a augmenté de 2 690 unités (250 à 260 par an) et de 1 535 unités (200 à 22 par an) entre 1999 à 2006. Parc privé : en 2006, le parc locatif privé s’élevait à 5 452 logements (25 % du parc de résidences principales), dont 65 % sur la ville de Sarreguemines. L’avenir : le plan de développement de logements sociaux prévoit la production de 400 logements nouveaux en 10 ans : 150 sur Sarreguemines, 130 sur les bourgs secondaires (Grosbliederstroff, Woustviller, Rouhling et Hambach) et 120 sur les autres communes. syndicat mixte de l’arrondissement de sarreguemines De futurs ingénieurs se penchent sur les énergies renouvelables Des étudiants en dernière année à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie de Nancy (Ensaia) ont restitué une étude réalisée auprès des communes sur le thème de l’énergie et du territoire. C’ est la troisième fois que nous faisons appel à eux, et leur travail constituera une source de réflexion pour le Scot », explique Jean-Claude Kratz, viceprésident de la Casc et du Scot (schéma de cohérence territoriale). « Eux », ce sont en effet les étudiants de l’Ensaia, qui après le monde agricole et la perception du Scot par les habitants (un document d’urbanisme qui s’imposera à tous les autres au plan des communes ou des intercommunalités), ont jeté leur dévolu sur les énergies renouvelables. Elus, mais aussi responsables d’entreprises et de services d’État ont écouté attentivement cette restitution dans les locaux de la communauté d’agglomération. « Nous sommes venus trois jours début janvier, nous étions 27 élèves et trois accompagnateurs et avons bien été reçus par les maires », font savoir les étudiants concernés, qui ont délégué six d’entre eux pour passer le grand oral face à un public intéressé. Diversité L’enquête des futurs agronomes, menée de manière pointue, a porté sur les scénarios de développement et d’exploita- La salle du conseil de la Casc était comble à l’occasion de cette présentation. Photo Thierry NICOLAS tion des énergies renouvelables, leur travail devant être apprécié dans le cadre de leurs études. La grande question posée au début de leur présentation était de savoir s’il était possible de parvenir à l’autonomie partielle ou totale d’un territoire (celui de l’arrondissement, plus la 3 URGENCES Imaginer la carte de l’habitat de demain A quoi sert un PLH ? Est-ce un document obligatoire ? « Le PLH est un document obligatoire pour les communautés d’agglomération de plus de 15 000 habitants. Approuvé par le préfet, il est signé pour six ans. Il comprend deux parties. D’abord un diagnostic du territoire, en s’appuyant sur des donnés socio-économiques et démographiques. C’est une vraie radiographie du territoire. Ce volet permet de définir les enjeux et les plans d’actions. Le but est d’équilibrer l’habitat sur tout le territoire, en tenant compte des besoins et des demandes. » Mais dans quels domaines sont lancées ces actions ? « Nous devons prévoir des actions dans le parc privé comme dans le parc public, et avoir une attention pour les populations en difficulté. Par exemple, la création d’aires de gens du voyage entre dans le cadre du PLH. Nous devons 1 06 commune de Siltzheim). La réponse est loin d’être évidente. « Chaque énergie a ses points forts et ses points faibles », ont observé les représentants de l’Ensaia, se faisant fort de proposer des pistes et non des solutions. Leur étude a porté sur les bâtiments communaux, et non les habitations particu- lières. Les étudiants ont tour à tour présenté les filières existant et leur potentiel (bois énergie, éolien, photovoltaïque, géothermie, hydraulique et méthanisation), prenant en compte la production, les conditions d’approvisionnement ou le terrain. « Ces énergies peuvent surtout être complémentai- res entre elles, il vaut mieux proposer un bouquet énergétique pour les combiner », ont indiqué les étudiants, qui se sont ensuite prêtés au jeu des questions. « La difficulté est désormais dans le camp des élus, il va falloir trouver des orientations », a pour sa part indiqué Jean-Claude Kratz. Pharmacies Sarreguemines : appeler le commissariat au 03 87 98 42 54. Médecins Régime général et SSM : en l’absence du médecin traitant, tél. 0 820 33 20 20. En cas d’urgence, appeler le 15. Dentiste Appeler le 15. Ambulances Appeler le 15. Gendarmeries Sarreguemines : 67, rue du Maréchal-Foch, tél. 03 87 95 22 88 ou 17. Brigade motorisée, rue Houchard, de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h (renseignements concernant la circulation routière au 03 87 28 77 63). Sarralbe : 11, rue de Strasbourg, tél. 03 87 97 80 19. Puttelange-aux-Lacs : rue des Tuileries, tél. 03 87 09 60 09. Police Sarreguemines : 26, rue Poincaré, tél. 17 ou 03 87 98 42 54. Sapeurs-pompiers Permanence : tél. 18. NUMÉROS Services ERDF : tél. 09 726 750 57. GRDF : tél. 09 726 750 57. Compagnie générale des eaux : tél. 0810 463 463. Taxis : place de la Gare, tél. 03 87 98 15 32 ou 03 87 98 13 13. Loisirs Médiathèque : de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h, 4 chaussée de Louvain, tél. 03 87 28 60 80. Centre nautique : espace nautique de 10 h à 21 h 30 (tél. 03 87 95 03 30), espace détente de 10 h à 21 h 30 (tél. 03 87 98 86 07), avenue de la Blies. Office de tourisme : rue du Maire-Massing (tél. 03 87 98 80 81), de 9 h 30 à 18 h. Musée des Techniques faïencières : de 10 à 12 h et de 14 à 18 h, 125 avenue de la Blies, tél. 03 87 98 93 50. Musée de la Faïence : de 10 à 12 h et de 14 à 18 h, 17 rue Poincaré, tél. 03 87 98 93 50. Santé et social Centre hospitalier RobertPax : tél. 03 87 27 33 10. Centre médico-social : de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30 à la maison du département au 51, rue du Bac (tél. 03 87 35 03 10). Groupes familiaux AlAnon (aide à l’entourage du malade alcoolique) : tél. 06 01 93 01 54 (7j/7 -24 h/24 h). Centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles : de 15 h à 19 h, 17 rue Fulrad, tél. 03 87 98 26 64. Informations rencontre cancer : de 14 h à 16 h à l’hôpital Robert-Pax. Permanences Association mosellane d’aide aux personnes âgées : de 8 h 30 à 11 h 30, à la maison de l’enfance et de la solidarité, 5 rue de la Paix (tél. 03 87 95 20 52). Député-maire Céleste Lett : de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 17 h, 18 rue Chamborand. Premier adjoint au maire Jean-Marie Buchheit : de 10 h à 12 h en salle 223, au 2e étage de l’hôtel de ville, bureau des adjoints. Délégué du médiateur : de 9 h à 12 h à la sous-préfecture (tél. 03 87 27 62 56). Conciliateur : de 14 h à 17 h, à la maison de l’enfance et de la solidarité, 5 rue de la Paix, 2e étage (tél. 03 87 98 93 18). Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie : de 15 h à 16 h 30, au quartier de Neunkirch, 153 rue Maréchal-Foch, entrée de la poste (porte de gauche). Comité de défense des travailleurs frontaliers de Moselle : de 9 h à 11 h et de 17 h à 19 h, maison des syndicats, 1-3 rue de la Paix (tél. 03 87 95 53 41). Centre d’information des retraites complémentaires : de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h sur rendezvous, à la maison de l’enfance et de la solidarité, 5 rue de la Paix (tél. 0 820 200 015).