Proposition de sujet de thèse CIFRE, Nouvelle-Calédonie
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Proposition de sujet de thèse CIFRE, Nouvelle-Calédonie
- Proposition de sujet de thèse CIFRE, Nouvelle-Calédonie Partenariat KNS et Université de Nouvelle-Calédonie (UNC) / IRD / IAC Entreprise partenaire : KNS Koniambo Nickel SAS, Koné, Nouvelle-Calédonie. Description du projet KNS: Koniambo Nickel SAS (KNS) est un projet industriel de classe mondiale visant à produire 60 000 tonnes de Nickel par an (sous forme de ferronickel) par un procédé pyrométallurgique éprouvé. Ce projet est situé en province nord de la Nouvelle-Calédonie à cheval sur les communes de Voh, Koné et Pouembout (zone VKP). Il est issu d’un partenariat entre Xstrata Nickel et le Société Minière du Sud Pacifique (SMSP). Il exploitera un gisement de saprolite dans une mine à ciel ouvert située sur le massif du Koniambo, avec une capacité d’extraction de 5 millions de tonnes de minerai brut par an pendant 25 ans. Les installations industrielles comprennent, en plus de l’usine pyrométallurgique et de la mine, une centrale thermique de 270 MW pour couvrir les besoins énergétiques du projet, une centrale de désalinisation de l’eau de mer, et un port en eau profonde afin d’importer les matériaux de construction puis le charbon nécessaire au fonctionnement de la centrale, et d’exporter le minerai vers les clients de l’entreprise. La mine se situe sur le massif du Koniambo constitué de roches ultrabasiques doté de caractéristiques géologiques et écologiques très particulières, caractérisées d’un point de vue biologique par une forte biodiversité et un taux d’endémisme exceptionnellement élevé (> 80%). Conscient de cet environnement unique et encore peu étudié, KNS apporte un soin particulier à la compréhension des écosystèmes présents sur le massif afin de pouvoir développer une stratégie de restauration des sites miniers efficaces une fois l’exploitation minière achevée. C’est dans ce cadre que le département Environnement de KNS soutient régulièrement des travaux de recherches à même de faire avancer la recherche fondamentale liée aux problématiques de compréhension des écosystèmes miniers, tout en lui permettant d’affiner ses procédés de restauration des écosystèmes impactés. Thématique proposée : Stratégies de re-végétalisation des maquis miniers nickélifères de Nouvelle-Calédonie : étude sur les potentiels biologiques des topsoils et leur gestion en vue de leur utilisation pour la restauration écologique du milieu dégradé. 1) Contexte général: La Nouvelle-Calédonie est un archipel tropical situé dans le Pacifique Sud. Ce territoire est le quatrième pays producteur mondial de nickel. L’activité minière (extraction du minerai de nickel) est concentrée sur les massifs ultramafiques qui couvrent près du tiers de la surface de l’île principale. 1 Sur ces massifs, les sols de surface (topsoils) sont caractérisés par une faible teneur en éléments minéraux essentiels pour la nutrition des végétaux (N, P, K,) un fort déséquilibre du rapport Ca/Mg et une forte concentration en divers métaux potentiellement toxiques (Ni, Co, Mn, Fe, Cr) pour les végétaux non adaptés. Conséquence de ces caractéristiques géochimiques remarquables, les écosystèmes se développant sur ce sols, présentent une biodiversité unique au monde, très diversifiée avec un taux d’endémisme végétal supérieur à 80% et des communautés fongiques et microbiennes adaptées à ces sols. L’extraction du minerai de nickel est une activité en plein essor et nécessite le « décapage » des ces topsoils, afin d’accéder aux couches inférieures de latérites et saprolites riches en minerai de nickel. Cette activité de décapage impacte fortement les écosystèmes terrestres en place et menace leurs équilibres biologiques. Jusqu’à présent, les sols de surface (topsoils) ont fait l’objet de peu d’attention en Nouvelle-Calédonie et sont généralement peu réutilisés pour la restauration écologique des terrains miniers après exploitation, comme cela se fait dans d’autres pays, notamment l’Australie. La bonne gestion des topsoils est un enjeu important de la réussite de la re-végétalisation. En effet, ces sols contiennent non seulement les éléments minéraux nécessaires aux plantes, mais aussi un stock de graines des espèces endémiques, les microorganismes symbiotes de plantes (bactéries et champignons), ainsi que la matière organique dont les microorganismes ont besoin. 2) Etat des connaissances récentes sur les massifs ultramafiques : écosystèmes et communautés microbiennes libres ou associées aux plantes de ces massifs, essais de re-végétalisation. - Publications récentes de synthèse (revues) sur la structure et le fonctionnement des écosystèmes sur sols ultramafiques : Brady et al., 2005 (Annu. Rev. Ecol. Syst. 36:243-266.) ; Chiarucci, A. and A.J.M. Baker. 2007 (Plant and Soil 293:1-217) ; Kazakou et al., 2008 (Biol. Rev. 83:495-508). - Publications récentes sur la diversité des symbioses champignons endo et ecto mycorhiziennes sur sols ultramafiques : Moser et al. 2005 (Am. J. Bot. 92:224-230.), Gonçalves et al., 2007 (Mycorrhiza 17:677-686), Schechter, S.P. and T.D. Bruns. 2008 (Mol. Ecol. 17: 3198-3210.) ; Gonçalves et al. 2009 (Mycorrhiza 19:221-230). Et en particuliers sur le massif du Koniambo en Nouvelle-Calédonie: articles scientifiques publiés et thèse relatifs : Nicolas Perrier (thèse UNC, 2005) ; Perrier et al., 2006 (Mycorrhiza 16:449-458) ; Amir et al., 2007 (Plant and Soil. 293:23-35) ; Thèse d’Alexandre Lagrange, 2009 (Thèse UNC, 2009) ; Jourand et al., 2010 (FEMS Microbiol. Ecol. 72:238-249). - Publications récentes sur la diversité de la flore microbienne des sols ultramafiques associées ou non aux plantes en Nouvelle-Calédonie: Hery et al., 2005 (Environ Microbiol 7 :486-498) ; Herrera et al, 2007 (Eur J Soil Biol 43:130-139) ; Chaintreuil et al., 2007 (Appl Environ Microbiol 73:8018-8022). Thèse d’Alexandre Lagrange, 2009 (Thèse UNC, 2009). - Publications (revues) sur les stratégies de végétalisation et sur les topsoils • En Nouvelle-Calédonie : 2 • • o . Ouvrage collectif IAC/ IRD/ UNC (LIVE) : L’Huillier L., Jaffré T. et Wulff A. 2010. Mines et Environnement en Nouvelle-Calédonie : les milieux sur substrats ultramafiques et leur restauration. Éditions IAC, Nouméa, NouvelleCalédonie, 412 p. Cet ouvrage fait le point sur les connaissances que nous avons sur les écosystèmes miniers en nouvelle-Calédonie, sur les topsoils et la restauration écologique des milieu dégradés (aspects physico-chimiques et biologiques). o Cherrier JF, 1994, Bois et Forêt des Tropiques, 225:5-23; Jaffré et al, 1994 : La réhabilitation de sites miniers, dossier spécial, Nouvelle-Calédonie, Bois et Forêt des Tropiques, 242:5-23 o L’Huillier L. 2007. Assessment of soil seed banks for rehabilitation of nickel mines in New Caledonia. Proceedings et communication orale au congrès « Seed Ecology », Perth (Australie), 10-13 septembre 2007. En Australie : o T. McDonald and J. Williams 2009. A perspective on the evolving science and practice of ecological restoration in Australia: Ecological Management & Restoration 10:112- 125. o Ward S. C., Koch J.M. and Ainsworth G.L. 1996.The effect of timing of rehabilitation procedures on the establishment of a jarrah forest after bauxite mining. Restoration Ecol. 4:19-24. Au USA (Kentucky), mines de charbon abandonnées: o Gould A. B., Hendrix J. W. 1998. Relationships of mycorrhizal activity to time following reclamation of surface mine land in western Kentucky. II. Mycorrhizal fungal communities. Can J Bot, 76: 204-212. Voir liste bibliographique en annexe. 3) Objectifs de la thèse: Il s’agit essentiellement d’étudier l’évolution des potentialités biologiques du topsoil (banques de graines, symbiotes mycorhiziens, activité globale) au cours de son stockage dans différentes conditions (humidité, stockage en verse, en andain, par étalage, avec ou sans ensemencement à l’aide de graminées, et /ou mise en place d’une végétation « nurse » pour régénérer les couches superficielles…) et d’en déduire une méthode optimale de stockage et de gestion. 4) Proposition du plan de thèse: 4.1. Typologie des topsoils : élaborer une typologie des topsoils présents sur la zone (Massif du Koniambo) à l’aide de données bibliographiques et complétées (si besoin) par des mesures ou des analyses complémentaires: données géologiques, pédologiques (graviers sans matrice fine, graviers avec matrice fine, matrice fine sans graviers), géographiques et botaniques. 4.2. Caractérisation des topsoils : l’objectif est de réunir les données de bases nécessaires pour effectuer ensuite une étude de l’évolution de ces données au cours du stockage des topsoils. Déterminer les caractéristiques physico-chimiques et biologiques à l’état initial (semences présentes, symbiotes mycorhiziens présents, structure de la microflore, activité globale, pH, nutriments, état d’oxydation des métaux, état hydrique). Si possible avoir une idée du gradient de ces paramètres dans les 10-15 premiers centimètres afin d’identifier la 3 zone optimale à prélever. (Si l’ensemble des caractéristiques se concentre dans les 5 premiers centimètres, il conviendra alors de mette en place des moyens adapté pour ne récupérer que cette fraction, ce qui limitera d’autant ensuite les problèmes de transport et de stockage de la fraction de topsoil utile). Il s’agit aussi de réunir les données concernant les facteurs environnementaux (stress hydrique, climatologie = T° et pluviométrie) agissant sur le sol afin de déterminer de façon réaliste les variations à tester pour le stockage des topsoils. 4.3. Etude des variations des potentiels biologiques des topsoils : variations en milieu contrôlé (laboratoire) et en pépinière KNS, en fonction i) des paramètres environnementaux majeurs (température et humidité, oxygène) ; et ii) des paramètres biologiques (seed bank, matière organique, nutriments) avant et après traitement avec des conditions de vieillissement accéléré ; et iii) d’une méthode de conservation biologique (topsoils semés ou non avec des graminées). Cette partie vise notamment à mieux maîtriser l’interprétation des études de stockage des topsoils sur le terrain, dont les résultats risquent d’être plus difficiles à interpréter en absence de données en conditions contrôlées. 4.4. Etude des variations des potentiels biologiques des topsoils in situ : variations en fonction i) des paramètres environnementaux majeurs et ii) d’une méthode de conservation biologique (topsoils semés ou non en graminées). Pour ces trois parties, les potentialités biologiques à mesurer sont notamment les suivantes : - Evolution de la viabilité des graines des différentes espèces végétales contenues dans le topsoil, en fonction du milieu d’origine et du type de stockage. - Evolution du potentiel de germination et de croissance, par estimation de la biomasse produite en pépinière après semis de natives dans chaque topsoil (selon le type de stockage du topsoil et de la durée). - Evolution de la viabilité des champignons mycorhiziens à arbuscules (AMF) : densité des spores viables et, sur quelques échantillons, mesure du potentiel mycorhizogène par culture de sorgho sur le topsoil et estimation de l’intensité de mycorhization. On pourra aussi, pour ces échantillons, extraire l’ADN des racines et séquencer les AMF pour les identifier et déterminer ainsi quelles sont les espèces d’AMF qui se conservent le mieux au cours du stockage du topsoil. - Evolution de la structure des populations microbienne par métagénomique, afin de vérifier si certaines populations microbiennes disparaissent au cours du stockage. - Evolution de l’activité microbienne globale (ATPase par la technique de bioluminescence), la baisse de cette activité traduisant une baisse de fertilité du sol. - A comparer à chaque fois avec un témoin constitué d’une zone revégétalisée avec un topsoils frais non stocké) 4.5. Essais de re-vitalisation d’un topsoil dégradé. L’objectif est de vérifier si on peut réintroduire les potentialités biologiques dans un topsoil qui les a perdu : - étude du ré-ensemecement du topsoil : avec des graines de plantes endémiques, en association ou non avec des plants mycorhizés (cf. point suivant), ou avec une couche fine de topsoil frais. - essai de ré-inoculation de mycorhizes à l’aide de plants mycorhizés en pépinière : il s’agit de savoir si l’inoculation en pépinière avec un champignon mycorhizien d’une espèce végétale à forte affinité mycorhizienne est en mesure de réimplanter les symbiotes et si ces derniers 4 arriveront à mycorhizer un cortège d’espèces végétales se développant dans un deuxième temps. La viabilité des graines, la croissance des plantes, l’évolution de la mycorhization de ces plantes et l’évolution de la densité en spores pourront être mesurées dans cette partie. 4.6. Conclusion : proposition d’un protocole de gestion du topsoil adaptées aux contraintes de l’exploration minière sur massif (faible disponible et temps important entre décapage et réutilisation) (conservation et utilisation). 4.7. calendrier Activité importante Tâches (N° parag. plan de thèse) année 1 T1 T2 année 2 T3 T1 T2 T3 Activité moindre année 3 T1 T2 T3 1-Typologie des topsoils 2- Caractérisation des topsoils 3- Var. potentiel biologique labo et pépinière 4- Var. potentiel biologique in situ 5- Essai re-vitalisation d’un topsoil 6- Conclusion (rédaction) 5) Encadrement de la thèse Directeur de thèse: Pr Hamid AMIR, Professeur des Universités, titulaire d’une HDR (Habilitation à Diriger les Recherches), Université Nouvelle-Calédonie, Directeur du Laboratoire Insulaire du Vivant et de l’Environnement, Université de Nouvelle-Calédonie ; spécialiste de l’écologie microbienne des sols ultramafiques (miniers), notamment endomycorhizes. Email : [email protected] Ecole doctorale de rattachement : ED du Pacifique n°469 (Université de Nouvelle Calédonie/Université de Polynésie Française) Partenaire KNS : -‐ Antoine LEVEAU – Responsable du service revégétalisation de KNS – BP679 – 98860 KONE – Nouvelle Caledonie – [email protected] 5 -‐ Pierre MERCIER – Responsable du département Environnement de KNS – BP679 – 98860 KONE – Nouvelle Caledonie – [email protected] Autres personnes directement impliquées dans l’encadrement de la thèse: -‐ Dr Bruno Fogliani, Maitre de Conférence, HDR, spécialité : Bio-Ecologie Végétale Appliquée, Laboratoire Insulaire du Vivant et de l’Environnement, Université de NouvelleCalédonie (UNC), BP R4 -98851 Nouméa Cedex. Tel. (687) 290262. Email : [email protected]: spécialiste de la biologie des graines, notamment sur sols ultramafiques -‐ Dr Laurent L’Huillier, IAC, Nouvelle-Calédonie. Institut Agronomique néoCalédonien (IAC), B.P. 73, 98890 Païta, Nouvelle-Calédonie. Tel. (687) 41 16 74, Fax. 687 43 74 16. Email : [email protected] : spécialiste de la restauration écologique des sols ultramafiques, sols, graines, écologie. -‐ Dr Marc DUCOUSSO Laboratoire, Directeur de Recherche CIRAD, HDR, LSTM (UMR113), Campus International de Baillarguet, TA-A82/J - 34398 Montpellier cedex 5, France Tel: (687) 26 07 74. Email : [email protected] : spécialiste des symbioses mycorhiziennes -‐ Dr Philippe JOURAND, Ingénieur de Recherche IRD, Laboratoire LSTM (UMR113), IRD, BPA5 Nouméa, Nouvelle-Calédonie, Tel: (687) 26 07 69, Fax: (687) 26 43 26. Email : [email protected] spécialiste d’écologie microbienne, notamment des bactéries. -‐ Dr Emmanuel FRITSCH, Directeur de Recherche IRD, UMR 206 IMPMC, Centre IRD, 101 Promenade Roger Laroque - Anse Vata, BPA5, 98 848 Nouméa cedex, Nouvelle-Calédonie, Tel : (687) 26 07 85, Email : [email protected] , spécialiste de géochimie des sols. 6) Complément de financement: En dehors de la bourse CIFRE, les travaux seront financés au sein de différents projets en cours : budget de fonctionnement (coût des matériels, expérimentations) : la thématique du sujet de thèse proposé par les laboratoires LIVE (UNC), LSTM (IRD) et IAC fait partie de programmes de recherche en cours et déjà subventionnés et pourra donc être pris en charge par les laboratoires LIVE, LSTM (IRD) et IAC: • Programme ANR Ultrabio (période initiale 2007- 2011) : N° Projet : ANR-07-BDIV 010-02 : Biodiversité et stratégies adaptatives végétales et microbiennes des écosystèmes ultramafiques en Nouvelle-Calédonie. • Programme CNRT Ecomine - Biotop (période initiale 2010-2013): caractérisation et fonctionnement des sols de surface (topsoils) des maquis miniers de NouvelleCalédonie en vue de leur utilisation pour à la restauration écologique des terrains dégradés. • Appui financier complémentaire du CIRAD au thésard encadré par un agent du CIRAD, titulaire d’une HDR : 5 k€/an • Budget complémentaire prévu par l’entreprise KNS : prise en charge des déplacements et hébergement de l’étudiant à Koné au sein de l’entreprise, mise en place des travaux expérimentaux sur le terrain à Koniambo, frais d’analyses physico-chimiques des sols de Koniambo étudiés par le doctorant (environ 3000 à 4000 € /an) participation à un congrès international (déplacement et hébergement). Accès base vie. 7) Liste des références citées 6 Amir H, Perrier N, Rigault F, Jaffré T (2007) Relationships between Ni hyperaccumulation and mycorrhizal status of endemic plant species from New Caledonian ultramafic soils. Plant Soil 293: 23-35. Brady KU, Kruckeberg AR & Bradshaw Jr HD (2005) Evolutionary ecology of plant adaptation to serpentine soils. An Rev Ecol Evol Syst 36: 243-266. Chaintreuil C, Rigault F, Moulin L, Jaffre T, Fardoux J, Giraud E, Dreyfus B & Bailly X (2007) Nickel resistance determinants in Bradyrhizobium strains from nodules of the endemic New Caledonia legume Serianthes calycina. Appl Environ Microbiol 73: 8018-8022. Cherrier JF, 1994, Bois et Forêt des Tropiques, 225:5-23; Jaffré et al, 1994 : La réhabilitation de sites miniers, dossier spécial, Nouvelle-Calédonie, Bois et Forêt des Tropiques, 242:5-23 Chiarucci, A. and A.J.M. Baker. 2007. Advances in the ecology of serpentine soils. Plant Soil 293:1-217. Gonçalves SC, Portugal A, Goncalves MT, Vieira R, Martins-Loucao MA, Freitas H (2007) Genetic diversity and differential in vitro responses to Ni in Cenococcum geophilum isolates from serpentine soils in Portugal. Mycorrhiza 17:677-686 Gonçalves SC, Martins-Louçao MA, Freitas H (2009) Evidence of adaptive tolerance to nickel in isolates of Cenococcum geophilum from serpentine soils. Mycorrhiza 19:221-230 Gould A. B., Hendrix J. W. 1998. Relationships of mycorrhizal activity to time following reclamation of surface mine land in western Kentucky. II. Mycorrhizal fungal communities. Can J Bot, 76: 204-212. Herrera A., Héry M.,. Stach JEM , Jaffré T., Normand P., Navarro E. 2007. Species richness and phylogenetic diversity comparisons of soilmicrobial communities affected by nickelmining andrevegetation efforts in New Caledonia. European Journal of Soil Biology 43 :130139. Héry M., Philippot L., Mériaux E., Poly F., Le Roux X. and Navarro E.. 2005. Nickel mine spoils revegetation attempts: effect of pioneer plants on two functional bacterial communities involved in the N-cycle. Environmental Microbiology 7 : 486-498 Jourand P, Ducousso M, Loulergue-Majorel C, Hannibal L, Santoni S, Prin Y, Lebrun M. (2010b) Ultramafic soils from New Caledonia structure Pisolithus albus in ecotype. FEMS Microbiol Ecol 72:238-249 Kazakou E, Dimitrakopoulos PG, Baker AJM, Reeves RD, Trumbis AY (2008) Hypotheses, mechanisms and trade-offs of tolerance and adaptation to serpentine soils: from species to ecosystem level. Biol Rev 83:495-508. Lagrange, A. 2009. Etudes écologiques et microbiologiques des espèces du genre Costularia (Cyperaceae) pionnières des sols ultramafiques en Nouvelle-Calédonie: perspectives d’application à la restauration écologique. Thèse doctorat, Université de la NouvelleCalédoniea, Nouméa. 7 L’Huillier L. 2007. Assessment of soil seed banks for rehabilitation of nickel mines in New Caledonia. Proceedings et communication orale au congrès « Seed Ecology », Perth (Australie), 10-13 septembre 2007. L’Huillier L., Jaffré T. et Wulff A. 2010. Mines et Environnement en Nouvelle-Calédonie : les milieux sur substrats ultramafiques et leur restauration. Éditions IAC, Nouméa, NouvelleCalédonie, 412 p. Moser AM, Petersen CA, D’Allura JA, Southworth D (2005) Comparison of ectomycorrhizas of Quercus garryana (Fagaceae) on serpentine and non-serpentine soils in southwestern Oregon. Am J Bot 92: 224-230. Perrier N (2005) Bio-Géodiversité fonctionnelle des sols latéritiques miniers : application à la restauration écologique (massif du Koniambo, Nouvelle-Calédonie). Thèse doctorat, Université de la Nouvelle-Calédoniea, Nouméa. Perrier N, Amir H, Colin F (2006) Occurrence of mycorrhizal symbioses in the metal-rich lateritic soils of the Koniambo Massif, New Caledonia. Mycorrhiza 16:449-458. Schechter, S.P. and T.D. Bruns. 2008. Serpentine and non-serpentine ecotypes of Collinsia sparsiflora associate with distinct arbuscular mycorrhizal fungal assemblages. Mol. Ecol. 17: 3198–3210. T. McDonald and J. Williams 2009. A perspective on the evolving science and practice of ecological restoration in Australia: Ecological Management & Restoration 10:112- 125. Ward S. C., Koch J.M. and Ainsworth G.L. 1996.The effect of timing of rehabilitation procedures on the establishment of a jarrah forest after bauxite mining. Restoration Ecol. 4:19-24. 8