didier cuche - Swiss-Ski
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LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE Chambre double: Kai Mahler et Jonas Hunziker Avril 2012 CHF 8.– Ski alpin: Un avant-goût de Sotchi DIDIER CUCHE CARACTÈRE BIEN www.snowactive.ch SNOWACTIVE AVRIL 2012 L E M Y T H E PAT R O U I L L E DES GLACIERS: quiconque y participe en parlera sa vie durant avec émotion. 22 RUBRIQUES SOMMAIRE HANDS-UP 38 Suisse Tourisme 40 RTS 44 Sci Svizzera Italiana 46 6 Chambre double Kai Mahler et Jonas Hunziker 10 Ski alpin Un avant-goût de Sotchi 12 Relève Huit médailles pour le Swisscom Junior Team 17 Sport de loisirs Viande Suisse Summer Trophy 2012 LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE Chambre double: Kai Mahler et Jonas Hunziker Avril 2012 CHF 8.– 18 Coaching Inside Stabilité de l’axe des jambes 4 Crans-Montana Ou la couleur de la réussite Ski alpin: Un avant-goût de Sotchi 22 Le Mythe Patrouille des Glaciers 29 Markus Murmann L’homme à tout faire DIDIER CUCHE CARACTÈRE BIEN TREMPÉ www.snowactive.ch 32 Didier Cuche Itinéraire d’un champion comblé Couverture: Didier Cuche: un tout grand champion et un personnage hors du commun quitte le Cirque blanc. Il laissera une grande brèche. Photo: Audi IMPRESSUM: Snowactive Avril 2012, organe officiel de Swiss-Ski; 45e année; paraît 7 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel (j.weibel@ snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli ([email protected]); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler ([email protected]), Wolfgang Burkhardt ([email protected]); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Corinne Dätwyler; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, [email protected], [email protected] Swiss-Ski: Rédaction Nora Weibel, [email protected]; Collaborateurs permanents Lorenz Liechti, Christian Stahl, Christian Manzoni, David Hürzeler, Nadine Hess, Diana Fäh, Sophie Clivaz; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss-Ski, Case postale, 3074 Muri, Tél. 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12 S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 3 | CHAMBRE DOUBLE Deux freeskieurs dans l‘élite mondiale: Jonas Hunziker (à g.) et Kai Mahler. 6 CHAMBRE DOUBLE | LE DÉSORDRE CRÉATIF Ils débordent d’insouciance juvénile et font penser à l’époque du Sturm und Drang («Tempête et passion»), qu’ils incarnent à merveille. A respectivement 17 et 16 ans, Jonas Hunziker et Kai Mahler appartiennent déjà à l’élite mondiale. > Texte et photos: Ulrich Naumann L eur exubérance positive est presque contagieuse et il apparaît très vite que ce sport vit de l’insouciance et de la curiosité des jeunes. Le Zurichois Kai Mahler, 16 ans, s’est imposé comme le chouchou de l’édition 2011 du freestyle.ch à Zurich, où il a décroché une sensationnelle deuxième place. Le Bernois Jonas Hunziker, 17 ans, a quant à lui obtenu la médaille de bronze aux CM juniors de 2010, en Nouvelle-Zélande. «Ce qui compte, c’est d’avoir de la neige sous les skis et d’essayer sans cesse de nouvelles choses», déclare Jonas au sujet de son enthousiasme pour le freeski. Et Kai d’ajouter: «Et, bien sûr, de rencontrer des gens qui poursuivent le même objectif; d’échanger des idées ou simplement de voir de nouveaux visages et mouvements comme source d’inspiration.» Découvrir de nouvelles choses, sans limites. Le freeski vit de cette quête créative. Trouver de nouvelles figures, les évaluer et les perfectionner, tout en améliorant constamment ce que l’on a appris auparavant. L’ambition sportive des deux jeunes est incontestable, malgré leur atti- S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 tude très détendue qui semble ne jamais les quitter. «Lors d’un événement, il s’agit bien entendu de montrer ce que l’on sait faire et d’être récompensé par de bons résultats pour le temps passé à s’entraîner sur le trampoline.» Le freeski – à ne pas confondre avec l’aerials (appelé également «ski acrobatique») – est un sport très jeune par rapport aux spécialités sportives établies. Ses structures restent encore assez limitées, et ses principaux acteurs, comme Kai et Jonas, viennent tout juste de sortir de l’enfance. Toutefois, cela ne signifie pas qu’ils sont inexpérimentés, car tous disposent déjà d’un important bagage de plusieurs années d’expérience de compétition sur le plan international, ou plutôt: d’une riche expérience en terme d’événements. «Les freeskieurs construisent eux-mêmes leurs tremplins, sur une pente à côté de chez eux ou en dehors des pistes dans un domaine skiable», se remémore Kai en pensant à ses débuts dans la discipline. «Vers 11 ans ou 12 ans, j’ai rencontré Jonas sur le tremplin aquatique de Zurich et depuis, nous avons passé toujours plus de temps ensemble.» Jonas a ses racines dans le ski alpin. «Tout est bien ordonné dans ce sport; ses structures sont solides ; tout est prévisible. Quand je pratiquais le ski alpin, je cher- chais toujours un moyen de m’exprimer plus librement après les courses ou les entraînements: des figures, des rotations ou des sauts. C’est ainsi que j’ai petit à petit changé de discipline.» Le freeski est spontané et non-conventionnel. Cela se répercute aussi sur la prise de possession de leur chambre lorsque les deux jeunes sont en déplacement. Le seul semblant d’ordre est la séparation de la chambre en deux moitiés: celle de l’un et celle de l’autre. «Quand nous arrivons, nous déballons tout et dispersons tout par terre – cela permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble. Le reste se fait tout seul. On prend ce dont on a besoin», explique Kai. «Les disputes sont très rares entre nous», déclare Jonas. «Et quand cela arrive, nous en rions très vite et tout s’arrange. Mais c’est vraiment exceptionnel.» Le regard tourné vers l’avenir. Aussi désordonnés qu’ils puissent paraître, les deux sportifs ne perdent jamais de vue leur objectif; ils ont donc tout de même le sens de l’organisation. Au départ, l’équipe de freestyle du Fricktal regroupait tous les adeptes suisses du freeski. Pour nos deux héros, ce fut le début d’une longue et constante ascension. Et comme il est impossible, à 15 ans, de se concentrer exclusivement sur le ski mais qu’il faut aussi 7 | CHAMBRE DOUBLE Jonas Hunziker et Kai Mahler: «Les disputes sont très rares entre nous.» PORT RAIT Kai Mahler Date de naissance: 11 septembre 1995 Taille: 175 cm Site Internet: kai-mahler.ch Compétition préférée: freestyle.ch Plat favori: pizza Loisirs: skate-board, trampoline, surf Kai à propos de Jonas Ce que j’admire chez Jonas, c’est sa capacité à apprendre rapidement et à réaliser sur la neige les figures apprises sur le trampoline. Ce qui m’agace chez Jonas, c’est quand il veut taquiner l’autre (en l’occurrence moi) trop longtemps et qu’il ne s’arrête plus. Jonas a toujours son MacBook avec lui. Chez Jonas, j’apprécie sa loyauté et le fait qu’il reconnaît toujours les exploits des autres, même quand il n’est pas dans les meilleurs. Pour l’avenir, je souhaite à Jonas une carrière sans blessure et de nombreux succès et résultats de pointe. Jonas Hunziker Date de naissance: 15 mai 1994 Taille: 175 cm Site Internet: jonas-hunziker.blogspot.com (dès l’été 2012: jonas-hunziker.com) Compétition préférée: Survival of the Fittest Plat favori: salade tomates-mozzarella Loisirs: amis, foot, trampoline, natation travailler à l’école, les deux adolescents ont bien dû trouver un moyen de s’organiser. «Si on veut combiner les deux et réussir dans les deux domaines», explique Jonas, «il faut choisir une école qui accorde autant d’importance aux deux. Autrement, le sport ou l’école finit par en pâtir.» Tous deux ont opté pour la Sportmittelschule Engelberg, qui, en tant que «Swiss Olympic Sport School» et centre national de performance avec Davos et Brigue, fournit un travail de formation précieux en matière de sports de neige depuis de nombreuses années. Jonas veut passer la maturité et se trouve déjà sur la dernière ligne droite. Kai a choisi une formation professionnelle et s’est inscrit à l’école de secrétariat hôtelier. «Du fait que nous sommes tous les deux à Engelberg, les occasions de partager la même chambre n’ont fait qu’augmenter», déclare Jonas. «A quelques exceptions près, nous sommes toujours ensemble. Cela doit bien faire quatre à cinq mois en tout.» «Mais comme nous vivons presque toujours en colocation avec d’autres lors des événements et des camps d’entraînement, cela nous permet aussi de voir d’autres visages de temps en temps, ce qui rend la situation encore plus agréable», ajoute Kai. Lors des Jeux Olympiques de Sotchi, le freeski fera pour la première fois partie des disciplines olympiques, ce qui renforcera l’intérêt du public et des médias pour ce sport et le rendra «ENCORE plus organisé», comme le souligne Jonas. «Etant donné que les Jeux revêtent une importance largement plus grande en Europe que les événements privés, financés par des sponsors, nous voulons à tout prix être de la partie à Sotchi et partager à nouveau une chambre double», ironise Kai. Tous deux font actuellement partie du cadre A de Swiss-Ski et sont prêts à attaquer le prochain événement de l’AFP World Tour, l’Austrian Open à Zell am See-Kaprun, au terme de cet entretien. < Jonas à propos de Kai Ce que j’admire chez Kai, c’est son grand talent. Ce qui m’agace chez Kai, c’est sa mauvaise humeur le matin. Kai a toujours son MacBook avec lui. Chez Kai, j’apprécie sa motivation constante et sa disposition à aider les autres et à donner des conseils pour améliorer les choses. Pour l’avenir, je souhaite à Kai de nombreux succès et de rester comme il est. Les deux élèves de l’école secondaire d’Engelberg Kai Mahler (gauche) et Jonas Hunziker passent presque tout leur temps ensemble. 8 TOUT SAVOIR SUR... | > Texte: David Hürzeler > Photo: Swiss-Ski ISA JUD ENTRAÎNEUR DE L’ÉQUIPE FÉMININE RD DE SWISS-SNOWBOARD C hez Swiss-Ski, j’occupe la fonction d’entraîneur de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard, les meilleures snowboardeuses freestyle de la relève suisse. Je soutiens également Ursina Haller, qui dirige le projet «Swiss Snowboard Girls», dans la gestion des camps pour filles. Ursina doit en effet avant tout garder son énergie pour ses propres compétitions de half-pipe. Les camps sont là pour permettre au plus grand nombre de jeunes filles possible d’accéder au snowboard de compétition. Je travaille chez Swiss-Ski parce que cela me permet d’œuvrer au développement du snowboard de compétition, et parce que des personnes compétentes s’y engagent pour le sport et pour les athlètes. Le snowboard, c’est ma passion et mon métier ! Quant aux sports de neige en général, je les considère comme une tradition suisse et pense que chaque enfant devrait avoir la possibilité de s’y adonner. Mon objectif personnel en tant qu’entraîneur de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard est d’offrir aux jeunes filles une S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 plate-forme leur permettant d’exploiter pleinement leur potentiel. Mon plus grand défi en tant qu’entraîneur de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard est d’apporter à chacune des filles un maximum en peu de temps en tenant compte de leurs différences. J’ai beaucoup de respect pour toutes les personnes qui s’investissent à fond dans quelque chose. Je pourrais volontiers me passer: des pessimistes et des personnes qui médisent dans le dos des autres. Cet hiver, je me réjouis particulièrement d’être tous les jours sur la neige. La plus belle chose serait que toutes les jeunes filles motivées par le snowboard parviennent à rejoindre un cadre régional. Mon plus grand atout est. . . euh… probablement le fait que je reste une personne optimiste et joyeuse, quoi qu’il arrive. Dans ma tâche d’entraîneur, je peux m’appuyer sur les connaissances techniques ac- quises pendant les nombreuses années où j’étais experte chez Swiss Snowsports et dans le cadre de J + S. En outre, mon deuxième domaine de spécialité, le fitness, m’aide à soutenir mes sportives de façon encore plus complète. Ce qui me procure le plus grand plaisir, c’est d’avoir le privilège de travailler avec des personnes motivées. Dans ma vie privée, j’apprécie de passer un bon moment avec des personnes que j’aime dans un super snowpark ou de surfer dans un super spot. < P O RT RA I T Portrait: 29.06.1976 Profession apprise: professeur de sport, monitrice de sports de neige et entraîneur de sport de performance 1 Swiss Olympic Etat civil: célibataire Domicile: Zurich et Davos (en hiver) Loisirs: snowboard et surf Carrière chez Swiss-Ski: entraîneur de fédération 1, experte dans les cours de formation, responsable du cadre régional à l’Iceripper de Zurich, entraîneur de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard 9 | SKI ALPIN SOTCHI UN AVANT-GOÛT DE > Texte: Lorenz Liechti Torre > Photos: Keystone Beat Feuz s’est rassuré en vue des Jeux Olympiques de Sotschi. L’Emmentalois a remporté la descente de Rosa Khutor le jour de son 25ème anniversaire. La région autour de Sotchi ressemble à un gigantesque chantier. Dans cette station de vacances russe sur les bords de la mer Noire, qui accueillera dans à peine deux ans les Jeux Olympiques d’hiver, les équipes de construction travaillent jour et nuit. 50 000 ouvriers sont actuellement employés à réaliser ce qui sera la «carte de visite de la Russie». L es premiers évènements-tests ont eu lieu dans lieu mi-février dans les montagnes situées autour de Krasnaya Polyana, à 50 km au nord de Sotchi. Les courses de Coupe du monde de Rosa Khutor, qui ont eu lieu sur les pistes conçues et construites par Bernhard Russi, ont permis de tester une installation qui devra fonctionner à la perfection lors des Jeux Olympiques dans deux ans. Athlètes et entraîneurs ont gardé des impressions on ne peut plus différentes de ce séjour. Le thème de la sécurité était omniprésent, ce qui a parfois été contraignant. Tous les deux mètres ou presque, les ac- 10 créditations étaient en effet attentivement examinées. Hommes et bagages devaient en permanence passer à travers les portiques de sécurité et les détecteurs de métaux. Chiens policiers, patrouilles, tireurs d’élite postés dans la neige et hauts murs d’enceinte surmontés de barbelés composaient le décor. Il était interdit de laisser des sacs à dos ou des sacs à main sans surveillance, sous peine d’entraîner la fermeture et l’évacuation totale du site. Personne ne doutait que les forces de sécurité russes auraient suivi ce plan à la lettre en cas d’urgence, sans se soucier que le monde entier y assiste en direct à la télévision. La peur de subir des attaques terroristes provenant de la zone de conflit toute proche au sud de la Géorgie était palpable. Il y a de cela un an, des combattants de la liberté ont en effet essayé de faire sauter un pylône de télésiège, par chance sans y parvenir. Outre les pistes de ski alpin, d’autres installations étaient déjà prêtes. Des compétitions nationales ont donc eu lieu en parallèle sur la nouvelle et impressionnante installation de biathlon. Par ailleurs, des groupes d’entraînement russes ont déjà investi, avec un peu d’avance, une partie du village olympique. Ils y passeront SKI ALPIN | le plus clair de leur temps jusqu’au début des Jeux et s’entraîneront dans la région, notamment sur la piste de ski de fond, ce qui leur sera d’un immense avantage. Tel est le privilège d’être le pays organisateur. Le tremplin de saut à ski est lui aussi presque achevé. Comme la plupart des installations, il a dû être construit de A à Z. Il n’existait en effet pratiquement aucune infrastructure dans toute la région sur laquelle il aurait été possible de bâtir. Cinq patinoires ainsi qu’un stade olympique et un village sont ainsi construits à Sotchi. Un second village sera bâti à Rosa Khutor afin d’accueillir les skieurs alpins, les freeS N OWACT IV E AVRI L 2 0 1 2 stylers et les snowboardeurs. Non loin de là, sur un haut plateau, se trouveront les logements et les installations pour les athlètes nordiques. Quant aux compétitions de luge et de bob, elles auront lieu elles aussi sur un canal de glace tout neuf. Le réseau routier devra enfin être étoffé et une nouvelle ligne ferroviaire reliant directement l’aéroport au site des compétitions de ski sera mise en circulation. Le financement ne semblant guère être un problème, il n’est pas surprenant non plus que le budget d’investissement initial estimé à 10 milliards de francs soit déjà largement dépassé. Il ne fait aucun doute que Pour le moment, la ville olympique ressemble à un immense chantier. toutes les installations seront achevées dans deux ans et répondront aux normes les plus élevées que les Jeux Olympiques aient jamais connu. Il est en revanche plus difficile à dire si les Russes réussiront, une fois les Jeux terminés, à utiliser et à exploiter à bon escient ce territoire et cette infrastructure en faveur du sport et du tourisme. < 11 | RELÈVE La Suisse fête sa troisième place remportée lors du géant parallèle par équipe. Le Bernois Nils Mani a remporté une médaille d‘argent en super-G et une de bronze en descente. Ralph Weber: Champion du monde junior de super-G et médaillé d‘argent en descente. 12 Le Swisscom Junior Team a décroché huit médailles pour la Suisse lors des Championnats du monde juniors 2012 à Roccaraso. RELÈVE | HUIT MÉDAILLES POUR LE SWISSCOM JUNIOR TEAM Le Swisscom Junior Team a passé dix jours à Roccaraso à l’occasion des 31èmes Championnats du monde juniors de ski alpin. La relève suisse ramène dans ses bagages huit médailles, le 2ème rang au classement par nation et de nombreuses nouvelles expériences. Voici un bilan de ces Championnats du monde juniors 2012. > Texte: Diana Fäh/Nora Weibel > Photos: Swiss-Ski / Pentaphoto Joana Hählen croque dans sa médaille d‘argent du super-G. Reto Schmidiger a décroché une troisième place en slalom. Corinne Suter, 17 ans, est montée sur la troisième marche du combiné. alph Weber et Nils Mani sont les médaillés suisses qui ont permis au Swisscom Junior Team de réaliser une excellente entrée en matière aux 31èmes Championnats du monde juniors 2012. Dès la descente, la première compétition au programme, les deux skieurs ont réussi à se hisser sur le podium: Ralph Weber de Gossau a terminé deuxième et Nils Mani de l’Oberland bernois troisième. Le lendemain, les deux coéquipiers ont poursuivi sur leur lancée en super-G. Cette fois-ci, Ralph Weber a fourni une performance exceptionnelle qui lui a permis de décrocher le titre de champion du monde. Avec deux dixièmes de retard sur Ralph, Nils Mani a quant à lui terminé sur la deuxième marche du podium. Gino Caviezel a complété ce tableau réjouissant en terminant cinquième. Bernhard Niederberger ont eu des nerfs d’acier et ont compensé leurs quelques éliminations en fournissant une performance de ski d’autant plus convaincante. Pendant une bonne partie de l’épreuve de super-G du lendemain, les dames avaient l’impression qu’elles allaient signer un doublé. Au final, Joana Hählen a obtenu la médaille d’argent tandis que sa coéquipière Corinne Suter a dû se contenter d’un quatrième rang ingrat. En slalom géant, tant les dames que les hommes sont rentrés bredouilles. Lors de ces deux compétitions, les Suisses avaient pourtant des espoirs de médaille. Au final, Corinne Suter a terminé septième alors qu’elle avait signé le deuxième meilleur temps du classement intermédiaire et Gino Caviezel, troisième après la première manche, a dégringolé au 18e rang. Le bronze lors de la première compétition par équipe. Lors de la compétition par équipe, qui était disputée pour la première fois dans le cadre de Championnats du monde juniors FIS de ski alpin, la Suisse a décroché une médaille de bronze. Jasmina Suter, Andrea Ellenberger, Luca Aerni et Des Championnats du monde sans descente dames. A la déception générale, il n’a pas été possible d’organiser une descente dames. Alors que la première moitié des Championnats du monde juniors s’est déroulée par des températures printanières, l’hiver a fait son grand retour vers la fin des compétitions. Le brouillard a empêché l’équipe suisse de disputer d’autres médailles. «C’est dommage, nous aurions eu de réelles chances de terminer sur le podium», regrette le chef de la relève Franz Hofer. Chez les dames, le classement du combiné a donc été établi sur la base des résultats en super-G, en slalom géant et en slalom; une autre bonne nouvelle pour notre délégation, comme cela a permis à Corinne Suter de décrocher le bronze. Mais les Suisses n’étaient pas au bout de leurs réjouissances: le dernier jour, Reto Schmidiger leur a obtenu une quatrième médaille de bronze en slalom, alors qu’il était déjà triple champion du monde juniors. Lors de la deuxième manche, le coureur de Coupe du monde a réalisé une très belle performance. Le chef de la délégation Franz Hofer s’est montré très satisfait du résultat de ces Championnats du monde: «Nous avons plus ou moins fourni nos meilleures performances, même si certaines opportunités n’ont pas été saisies. Je pense néanmoins que nous sommes sur la bonne voie et que nous pouvons être fiers de nos huit médailles.» < R S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 13 | SPORT DE LOISIRS > Texte: Sophie Clivaz > Photos: Alphafoto.com «L’IMPORTANT, C’EST DE PARTICIPER» Les 13 courses de qualification du Grand Prix Migros ont été un grand succès populaire et se sont très bien déroulées. Le 30 mars, la saison 2012 trouvera son couronnement dans la finale, qui accueillera plus de 650 enfants à Saas-Fee. C ette année encore, des enfants et des jeunes venus de toute la Suisse ont fait leurs preuves dans le cadre de différentes courses de qualification. La légendaire course de ski pour enfants continue de jouir d’une grande popularité grâce à son atmosphère unique, que l’on doit avant tout à l’engagement des sponsors Migros, Farmer, Swissmilk, Nordica et Viande Suisse, ainsi que des partenaires Toko et Swix. Tous offrent des animations 14 et l’occasion de vivre des expériences inoubliables dans l’aire d’arrivée. «Le Grand Prix Migros est une véritable tradition. Son nom évoque bien sûr une course organisée de façon professionnelle, mais aussi un programme d’animation attrayant, que nous pouvons offrir grâce à nos fidèles sponsors», souligne Roman Rogenmoser, chef de projet Grand Prix Migros chez Swiss-Ski. Cette année, sur certains sites, des «sideevents» sportifs étaient organisés en plus de la course et des animations habituelles. Les enfants pouvaient y découvrir de nouvelles disciplines sportives hivernales, encadrés par des professionnels. A Davos, les enfants ont pu s’essayer au freeski; à Airolo, le ski de bosses était à l’honneur; et à Wildhaus, certains participants ont pu s’élancer pour la première fois sur un tremplin de saut à ski. Plus de 7000 participants ont pris le départ des différentes courses, organisées aux Crosets, à Sörenberg, aux Diablerets, à Schönried, à Grächen, à Wengen, à Davos, à Airolo, à Stoos, à Adelboden, à Wildhaus, à Lenzerheide et à Nendaz. Ils ont tenté d’y décrocher une place pour la finale, le moment fort de la saison. Chaque course a permis à 50 enfants d’obtenir leur ticket pour Saas-Fee : les trois premiers de chaque catégorie et les deux heureux gagnants d’une «wild card» attribuée par tirage au sort. Lors de la finale, les participants prendront le départ de deux courses: un slalom géant et une Combi Race. Comme lors de chaque Grand Prix Migros, les animations extérieures à la piste tiendront une grande place à Saas-Fee. L’aire d’arrivée sera le théâtre d’un grand nombre d’activités. En outre, la présence de stars du ski actuelles ou à la retraite, dont la plupart ont d’ailleurs participé au Grand Prix Migros dans leur jeunesse, rendra ce week-end encore plus attrayant et passionnant. < SPORT DE LOISIRS | Les enfants se sont autant amusés sur la piste que dans le village du Grand Prix Migros, et le plus souvent dans des conditions magnifiques. S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 15 | SPORT DE LOISIRS Découvrir de jeunes talents: La championne olympique Tanja Frieden (en haut à droite) participe à la recherche de jeunes talents du snowboard lors des Audi Headhunt Days. LA «CHASSE» A É T É Casque sur la tête, planche aux pieds et c’est parti: cette année encore, plusieurs dizaines de jeunes espoirs du snowboard se sont inscrits aux headhunt-days d’Audi aux quatre coins de la Suisse pour faire preuve de leur savoir-faire. Les chasseurs de talents en sont bien entendu ravis. > Texte: Anita Suter > Photos: Nadja von Büren 16 B O N N E D epuis cinq ans, les Audi headhuntdays organisés par Swiss-Snowboard offrent aux jeunes coureuses et coureurs de tout le pays l’occasion de faire évaluer leur savoir-faire par des chasseurs de talents expérimentés. L’objectif de cette série d’événements, qui fait partie de l’Audi Snowboard Series depuis 2012, consiste à détecter le plus grand nombre de nouveaux talents possible et à les intégrer aux structures exisantes dans leur région. Nombreux sont les jeunes qui n’ont pas laissé passer cette chance: quelque 70 snowboardeurs prometteurs ont ainsi fait le déplacement entre janvier et février pour participer à l’une des journées de détection des talents et montrer de quoi ils étaient capables. Technique, sauts et formes de glisse: aucun détail n’a échappé aux yeux avertis des organisateurs. A la Lenk, la participation à la journée de détection des talents s’est avérée doublement payante. En effet, les jeunes snowboardeurs ont non seulement reçu un feed-back et de précieux conseils à la fin de la journée, mais ils ont même été encouragés par des personnalités de taille: la championne olympique Tanja Frieden et le champion du monde Fabien Rohrer. «2012 a été l’année la plus fructueuse pour les headhunt-days jusqu’ici», déclare avec enthousiasme Kilian Baeriswyl, responsable de la relève de la région BABE. Le jeune âge moyen et le niveau élevé des participants laissent présager une relève forte dans le domaine du snowboard. Les six jours de détection des talents se sont déroulés à Flumserberg, aux Bugnenets-Savagnières, à Davos, à Airolo, à Lenk et à Melchsee-Frutt. < SPORT DE LOISIRS | C’EST PARTI POUR LA DEUXIÈME ÉDITION La saison d’hiver touche bientôt à sa fin. Il est donc grand temps de planifier la saison des beaux jours et de songer à l’entraînement estival. Le «Viande Suisse Summer Trophy» est le rendez-vous estival où les amateurs de sports de neige se retrouvent dans la joie et la bonne humeur. > Texte: Nora Weibel > Photos: Swiss-Ski C et été, le Viande Suisse Summer Trophy sera l’occasion pour tous les passionnés de sport âgés de 7 à 15 ans de se préparer de manière optimale à la prochaine saison hivernale. Six compétitions de sélection sous forme d’un concours multiple par équipe seront organisées afin de permettre aux enfants et aux jeunes de se mesurer dans les catégories Youngsters et Juniors en sautillant, en courant, en lançant, en sautant et, surtout, en transpirant. Les cinq équipes les plus rapides, les plus fortes, les plus endurantes et les plus habiles de chaque catégorie se qualifieront automatiquement pour la finale du 8 septembre 2012 à Lucerne. La première édition du Viande Suisse Summer Trophy a eu lieu l’été dernier avec près de 1500 participants et une grande finale à Bâle. Il s’agit donc de mettre à profit les expériences acquises l’année passée, l’objectif étant de proposer S N OWACT I V E AVRI L 2 0 1 2 aux enfants et aux jeunes un défi sportif et de nombreuses attractions chaque année pendant l’été et d’inscrire durablement cette manifestation dans le calendrier des événements. Choisissez dès maintenant à quelles sélections du Viande Suisse Summer Trophy vous souhaitez participer et bloquez la date dans votre agenda. Vous pourrez vous y inscrire en ligne à partir du 1er mai. < DAT E S D U V I A N D E S U I SSE S U M M E R T RO P H Y > > > > > > > 16 juin 01 juillet 19 août 25 août 26 août 02 septembre 08 septembre Nyon Herisau Ilanz Schüpfheim Crans-Montana Thoune Finale, Lucerne Informations complémentaires et inscriptions (en ligne dès le 1er mai) www.viandesuisse-summertrophy.ch 17 | COACHING INSIDE STABILITÉ DE L’AXE DES JAMBES DANS LES SPORTS DE NEIGE Les blessures font malheureusement partie du sport, comme en témoignent les nombreux accidents enregistrés ces derniers temps. Mais sommes-nous totalement impuissants face à cette réalité? Non, car nous pouvons contribuer activement à prévenir les blessures. > Texte: Silvia Meyer Läuppi > Photo: Peter Läuppi COR RECT P lusieurs études ont en effet montré qu’un entraînement ciblé de l’axe des jambes (entraînement de la proprioception et de la coordination) pouvait réduire considérablement les risques de blessures aux genoux. La stabilité du bassin, du tronc et des hanches joue également un rôle important, tout comme la forme de la voûte plantaire par rapport à la stabilité de l’axe des jambes. Ce thème sera abordé dans le prochain numéro. Il est très important d’apprendre à adopter et à ressentir une position correcte et contrôlée de l’axe des jambes pendant les exercices, que ce soit simplement en étant sur une jambe ou dans des formes de sauts complexes. Avec de l’entraînement, le système nerveux central s’adapte et la position correcte de l’axe des jambes devient automatique. Toutefois, cet automatisme ne peut être atteint qu’à condition d’effectuer les exercices régulièrement, au moins deux à quatre fois par semaine. Lors de l’apprentissage des exercices, il est en outre nécessaire que les mouvements soient contrôlés et corrigés. Ce n’est pas la durée de l’exercice qui compte, mais la fréquence et la qualité des mouvements. Grâce à des exercices de force et de force-vitesse, il est possible d’augmenter l’efficacité d’un bon axe des jambes, car seul un entraînement de force et de coordination permet d’atteindre la stabilité nécessaire. < FAU X Se tenir sur une jambe avec une position correcte du pied et des jambes > Pied stable: voûte plantaire bien redressée, orteils détendus. Le pied a toujours trois points de contact avec le sol. > Genou stable: Rotule orientée vers l‘avant (bas de la jambe légèrement tourné vers l’intérieur et cuisse/hanche légèrement tournée vers l’extérieur). > Hanches/bassin/trouc stables: Hanhe légèrement pliée, bassin horizontal, haut du corps redressé (attention à ne pas pencher de côté). EX E R CICES D‘E QU IL L I BR E/ SE TEN I R CORRECT EMENT S U R U N E JAMBE 18 E X E RC I C E S D E FO R CE / H A M S TI N GS S U R UN PIED FO R M AT I O N | PROCHAINEMENT À NOTTWIL SWISS-SKI FORUM 2012 D epuis 2004, Swiss-Ski organise le forum annuel des entraîneurs. A l’occasion de cette nouvelle édition du forum, qui se déroulera les 23 et 24 avril 2012, Swiss-Ski se rendra de nouveau à l’Institut Guido A. Zäch de Nottwil, lieu où se tient traditionnellement le forum de Swiss-Ski. Cette année, le thème abordé tournera autour de l’apprentissage du mouvement dans les sports de neige, passant en revue les connaissances de base nécessaires à l’apprentissage du mouvement, la visualisation, l’apprentissage différentiel mis en pratique, la répétition et la variation, pour ne citer que quelques points principaux. L’objectif de ce forum est de former les entraîneurs de Swiss-Ski de manière ciblée et spécifique aux sports de neige dans le cadre d’une formation continue interne. Le mardi, les thèmes spécifiques aux spécialités sportives traiteront de sujets actuels axés sur l’amélioration des performances de ces dernières. > Ski alpin: discipline « problématique » du slalom géant, blessures > Ski de fond: intervenant, Oyvind Sandbakk (de Norvège) > Snowboard: Guidelines de l’entraînement, affiner et appliquer Le séminaire de condition physique de Swiss-Ski aura lieu les 24 et 25 avril 2012, à la suite du forum. Durant ces deux jours, l’accent sera mis sur la souplesse, sur la force-vitesse et sur l’entraînement fonctionnel, la question d’une meilleure préparation physique des sportives et des sportifs étant l’un des thèmes centraux, afin d’améliorer à l’avenir notre bilan des blessures. Ce séminaire s’adresse exclusivement aux entraîneurs de condition physique de Swiss-Ski, aux entraîneurs des CNP et aux entraîneurs régionaux qui auront reçu une invitation personnelle. Nous nous réjouissons à l’idée des discussions captivantes qui animeront Nottwil et des décisions importantes qui y seront prises. < PERSPECTIVES POUR LA FORMATION 2013 sport dédié aux enfants mais également dans la formation d’entraîneur. Rafraîchie, l’ancienne formation d’entraîneur régional change de nom, s’intitulant désormais «entraîneur de la relève Swiss-Ski». Cette formation se termine par un module d’entraîneur de la relève Swiss-Ski ainsi que Module méthodologie compétition 5 jours Module coordination 2 jours Module biomécanique 1 jour J+S cours de moniteur Cours assistant de club S N OWACT IV E AVRI AVRIL L 2012 5‐6 jours 3 jours Module traçage Condition de participation à la formation d’entraîneur régional 2‐3 jours Formation continue 2 Spécialisation ETAPES DE LA FORMATION D’ENTRAÎNEUR DE SKI DE FOND 2013 Formation continue 1 Module technique compétition 5 jours Module condition 3 jours par un petit examen final. Chaque spécialité sportive est adaptée en fonction des modules et des besoins spécifiques. Retrouvez d’autres informations relatives aux modifications susmentionnées sur le site Internet www.swiss-ski.ch dans la rubrique «Formation». < Etapes de la formation d'entraîneur de ski de fond 2013 Entraîneur des espoirs Spécialisation Formation continue 1 Formation continue 2 Modules entraîneur des espoirs (coaching, psyché, information entraîneur des espoirs) 4‐5 jours Formation de base Entraîneur de club Entraîneur des espoirs ETAPES DE LA FORMATION D’ENTRAÎNEUR DE SKI ALPIN 2013 Entraîneur de club Etapes de la formation d'entraîneur de ski alpin 2013 Formation de base F ormation d’entraîneur, Coach Point, examen final pour les entraîneurs de fédération, formation de moniteurassistant: la planification pour l’année prochaine bat déjà son plein. Des restructurations et des modifications ne sont pas à attendre uniquement dans le domaine du Modules entraîneur des espoirs (coaching, psyché, information entraîneur des espoirs) 4-5 jours Module technique compétition Module condition 5 jours 3 jours Module méthodologie compétition 5 jours Module coordination Module biomécanique 2 jours 1 jour J+S cours de moniteur 5-6 jours Cours assistant de club 3 jours 19 | SPONSORING ENTHOUSIASME POUR LES SPORTS DE NEIGE M ontagnes, neige et patrie ne font qu’un pour nombre de Suissesses et de Suisses. Il n’est pas donc pas étonnant que les sports de neige soient devenus le sport numéro un de notre pays. Les caractéristiques que les clientes et les clients apprécient chez Swisscom sont exactement les mêmes que celles qui représentent les sports de neige et leurs athlètes: tradition et patrie, mais également dynamisme, innovation et la volonté de relever des défis. C’est ce qui fait de Swisscom le partenaire idéal de Swiss-Ski, car s’engager pour la Suisse est une évidence pour l’entreprise. Son engagement pour la neige, elle l’exprime en encourageant le sport d’élite, le sport de la relève et le sport de loisirs. Tournage pour le spot télévisé de Swisscom: Swisscom soutient les passionnés de sports de neige de tout âge afin de leur permettre d’atteindre des sommets. Les collaboratrices et collaborateurs de Swisscom portent la sonnaille, symbole de l’enthousiasme pour les sports de neige, jusqu’à l’hôtel où sont hébergés Dario Cologna, Célina Hangl et Mike Schmid. «LES IMAGES ÉMOTIONNELLES DIFFUSÉES DANS LE SPOT REPRÉSENTENT ÉGALEMENT LA SUISSE ET, AINSI, NOTRE PATRIE». A notre arrivée, tout était encore vert et les vaches broutaient dans les prés. Les premiers flocons ont fait leur apparition juste au moment où nous avons commencé à tourner et la neige n’a cessé de tomber que le lendemain matin. C’était très romantique : les flocons, les lumières, l’arbre de Noël sur la place du village. Toutefois, le tournage a été fatigant: nous nous sommes retrouvés le mercredi après-midi à 14h et le jeudi matin, à 6h, nous avions terminé. Avec neuf de mes collègues, nous avons porté la grande sonnaille, ce qui nous a demandé quelques efforts. Mais tout s’est très bien passé. Notre troupe a été super 20 et nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Et je ne parle pas de l’incroyable aventure que nous avons vécue en côtoyant de si près les athlètes de Swiss-Ski Dario Cologna, Célina Hangl et Mike Schmid. Le spot met, bien entendu, en avant l’engagement de Swisscom pour la neige, mais je trouve qu’il rappelle également les caractéristiques ancrées dans le principe directeur de l’entreprise: toucher les cœurs, surprendre les clients et montrer notre engagement. En effet, nous nous engageons également dans d’autres domaines de la société: nous employons, par Monika Lorenzen travaille dans la formation professionnelle de Swisscom. exemple, plus de 800 apprentis et disposons d’un système de formation professionnelle unique dans toute la Suisse. Nous recrutons à un niveau particulièrement élevé et attirons de jeunes gens faisant preuve de beaucoup d’initiative personnelle. Les images émotionnelles diffusées dans le spot représentent également la Suisse et, ainsi, notre patrie. < CLAIR ET CONCIS | Wendy Holdener Julie Zogg Jan Scherrer Jasmin Rothmund Q UAT RE ATHL ÈTES D E SWI SS - SK I NOM I NÉS POU R L E PR I X DES MEIL L EU RS ES P O I R S SU I SSE S Le 20 avril 2012, l’heure de vérité sonnera de nouveau. Ce soir-là, l’Aide sportive remettra le Prix des meilleurs espoirs suisses au château de Lenzbourg. Parmi les dix nominés (cinq jeunes hommes et cinq jeunes femmes), on trouve quatre athlètes de Swiss-Ski. Comme en 2010, la spécialiste de snowboard alpin Julie Zogg figure parmi eux, en raison des belles performances réalisées en 2011. Un autre représentant du snowboard, Jan Scherrer, est également sur la liste. L’an dernier, ce freestyler a su convaincre grâce à sa médaille de bronze obtenue aux Championnats du monde juniors. Deux spécialistes de ski alpin complètent le quatuor: Wendy Holdener, qui a remporté un jeu de médailles complet aux Championnats du monde juniors de Crans-Montana, et Jasmin Rothmund, qui a décroché l’argent lors de la même manifestation, se disputent désormais le titre de meilleur espoir féminin suisse de l’année 2011. Selina Gasparin s‘est classée deux fois dans le Top 15 en compétition individuelle. Votez pour votre favori! Comme l’an passé, le public a la possibilité de voter pour sa favorite ou son favori. Les dix nominés des catégories individuelles se présentent sur www.aidesportive.ch dans un portrait vidéo. L’espoir qui aura obtenu le plus de voix pourra participer en tant que gladiateur au Superdécathlon 2012 de l’Aide sportive le 2 novembre prochain. Il est possible de voter jusqu’au 19 avril 2012. Trente participants au vote remporteront en outre un prix attrayant. Benjamin Weger, 16ème lors de la poursuite, termine ses Championnats du monde à l’hôpital après que le sort se soit acharné sur lui lors de l’épreuve départ en ligne. T R OI S TEMPS FOR TS E T U N M O MEN T D’ EF F R O I Les Championnats du monde IBU de biathlon à Ruhpolding s’achèvent sur une note dramatique pour Swiss-Ski. Lors de la dernière course, Benjamin Weger a en effet fini à l’hôpital, après avoir accumulé les coups du sort. Il y a tout de même eu de bonnes surprises grâce aux compétitions par équipe et à Selina Gasparin. > Texte: Christian Manzoni > Photos: NordicFocus La plus grande manifestation de biathlon de l’histoire s’est achevée après huit jours de compétitions à guichets fermés qui ont rassemblé des dizaines de milliers de fans dans le stade. L’objectif de 300 000 spectateurs a été allègrement atteint. L’équipe suisse masculine a réussi une très belle performance collective dans un stade de Ruhpolding en ébullition. Le relais sur 4 x 7,5 km restera la plus belle réussite pour Swiss-Ski. Ivan Joller, Benjamin Weger, Claudio S N OWACT IV E AVRI L 2 0 1 2 Böckli et Simon Hallenbarter ont en effet décroché une superbe septième place. Aucune équipe de biathlon suisse ne s’était encore aussi bien classée dans des Championnats du monde ou des Jeux Olympiques. De façon générale, Swiss-Ski s’est particulièrement illustré dans les épreuves par équipe. L’exploit espéré s’est même produit dès l’épreuve d’ouverture: les Suisses ont obtenu la dixième place dans le relais mixte, où concourent uniquement les meilleurs athlètes de 26 pays. Avec sa 21e place, l’équipe féminine de relais a quant à elle obtenu un résultat satisfaisant pour sa première apparition. Les trois juniors Elisa Gasparin, Irene Cadurisch et Patrizia Jost ont grandement aidé leur leader Selina Gasparin à récolter de précieux points en vue des Jeux Olympiques. Selina Gasparin a réalisé d’excellentes performances avec notamment deux places dans le top 15 des compétitions individuelles – sprint et poursuite. Côté hommes, les objectifs ont été clairement manqués. Aucun des athlètes n’a en effet réussi à combiner de façon optimale course et tir. Mais l’impressionnante 16e place obtenue par Benjamin Weger dans la poursuite, après une fulgurante remontée depuis la place de départ 36, atteste une nouvelle fois du potentiel présent. Les Championnats du monde à Ruhpolding ont cependant également montré à quel point le malheur peut s’acharner sur un athlète le temps d’une course. Dans le départ en ligne, Benjamin Weger a en effet commencé par casser un bâton avant le premier tir, puis un ski un peu plus tard dans la boucle, avant de faire mauvaise chute qui l’a envoyé à l’hôpital de Traunstein avec une commotion cérébrale et des contusions au visage et au genou. Swiss-Ski dresse donc un bilan en demiteinte de ces Championnats du monde. Si les relais ont dépassé les attentes, l’objectif d’une place dans le top 10 des compétitions individuelles a, lui, été clairement manqué. Il y a tout de même beaucoup de choses positives à retenir, en particulier au niveau de la relève. 21 | FSSI RIVISTA DELLA FEDERAZIONE SCI SVIZZERA ITALIANA Supplemento per soci e lettori di lingua italiana | April 2012 BUON COMPLEANNO AL CLUB «AMICI DELLA FSSI» CHE QUEST’ANNO COMPIE 10 ANNI Il club «AMICI DELLA FSSI» che quest'anno compie dieci anni, è stato fondato nel 2002 con l'obiettivo di sostenere la Federazione di sci della svizzera italiana sotto molteplici aspetti. Il Club offre alla FSSI un sostegno finanziario volto a promuovere tutte le attività inerenti il settore della competizione nonché la promozione di attività sportive e culturali. 46 I l club prende vita grazie all'iniziativa dell'ex presidente della FSSI Giovanni Pettinari, del presidente onorario Eugenio Filippini e del cassiere FSSI Albino Pinana. I soci del Club s'impegnano a versare una quota di 200.– annui. Grazie alla costante attività svolta con serietà e passione da parte dei membri del club, nel corso dei primi 10 anni di esistenza, l'associazione ha regolarmente versato annualmente alla FSSI un contributo di ventimila franchi, destinati come già detto, al settore competitivo con lo scopo di ridurre l’onere per le famiglie degli atleti membri della FSSI. Sempre con lo stesso obiettivo il club ha sostenuto finanziariamente Con il sostegno Sponsor principale manifestazioni competitive di importanza nazionale e internazionale, ha inoltre contribuito ai costi per l’acquisto di un pulmino per le trasferte dei selezionati FSSI. L’effettivo dei soci, che supera quota 200, dimostra quanto la FSSI e la sua attività godono di molta simpatia, e meritano l' appoggio morale e finanziario che ricevono. La collaborazione tra FSSI e il club «AMICI DELLA FSSI» perdura con successo da ormai dieci anni, grazie all'affetto e agli obiettivi comuni da cui sono uniti. Ci auguriamo che questa collaborazione possa continuare nel tempo e facciamo gli auguri di buon compleanno a questo simpatico club! < Sponsor FSSI FSSI | UNA GIOVANISSIMA SPERANZA DELLO SNOWBOARD: MATHIS ROSSETTI Data di nascita: 15.04.1999 Luogo di nascita: Bellinzona Carriera da sciatore: Membro della FSSI Cosa vorrebbe fare dopo: Entrare nella nazionale svizzera di snowboard Sogno nel cassetto: Diventare uno snowboarder professionista a livello mondiale I tratti principali del mio carattere: Pregi: Sono tenace, quando credo in qualcosa non mollo, socievole. difetti: disordinato, impulsivo. Il mio sogno nel cassetto: Diventare uno snowboarder professionista a livello mondiale. Che cosa farò da grande: Ho 12 anni e non ho ancora preso una decisione in merito. Le qualità che apprezzo nelle persone: La simpatia, la professionalità, la sincerità. Ciò che detesto più di tutto: Le persone esibizioniste. Il mio motto è: Vai avanti tu… Che poi arrivo io… Il mio personaggio preferito: Pat Burgener Il mio libro preferito: Non mi piace leggere. La musica che preferisco: Ascolto musica Rap, house, reggie. Il mio film preferito: Mi piacciono i film d’avventura. Cosa porterei su un’isola deserta: Porterei i miei amici. Come hai deciso di praticare lo snowboard? Nelle vacanze di Carnevale 2006 ero a Bormio a sciare e affascinato dagli snowboarders ho chiesto ai miei genitori se potevo provare anche io. Il giorno dopo mi hanno noleggiato una tavola per tutto il giorno. Da quel momento non ho più mollato la mia tavola perché da subito capii che era il mio sport preferito. Che scuola frequenti? Frequento la seconda media a Giornico Come riesci a conciliare scuola e sport? Per il momento non ho problemi a conciliare scuola e sport perché svolgo solo un allenamento al mercoledì pomeriggio al centro sportivo di Tenero, e altri due allenamenti settimanali di attrezzistica alla SPAI di Biasca. ra di snowboard. Per quel che riguarda il mio futuro professionale, sono ancora giovane, deciderò in base ai voti, alla fine della quarta media. Cosa diresti a un ragazzo che vuole praticare questo sport? Gli direi di avere costanza e pazienza nei «tricks» per ottenere risultati soddisfacenti in futuro, gli direi anche che se vuole decidere di praticare questo sport lo deve fare in modo sicuro perché è sicuramente pericoloso, anche un piccolo errore può provocare cadute con gravi conseguenze. Che considerazione hai dei tuoi allenatori? Ho un buon rapporto con i miei due allenatori Diego Schütz e Lukino Ramelli. Grazie al loro insegnamento, in questo ultimo anno ho avuto un miglioramento che mi ha portato ad arrivare sul podio alle gare dell’ Audi Snowboard Serises di Crans Montana e Grindenwald . Come ti trovi con i tuoi compagni? Sia durante gli allenamenti in palestra che nelle trasferte siamo un gruppo molto affiatato. Naturalmente questo è dovuto al fatto che siamo in pochi, infatti la FSSI conta solo quattro snowboaders. Qual è il tuo sogno? Continuare a vincere le gare che mi aspettano in futuro, anche se so che sarà molto dura poiché l’anno prossimo farò parte della categoria under 16 e dunque dovrò confrontarmi con un livello ancora più alto. Cosa ti aspetti dal futuro? Buoni risultati e possibilmente senza finire all’ospedale! Qual è il tuo risultato migliore? Ho ottenuto un primo posto a Crans Montana nella gara Audi Snowboard Serises, un secondo posto alla seconda gara di Crans Montana e un altro secondo posto alla gara Audi Snowboard Serises di Grindenwald. Quali sono le discipline che più preferisci? Lo slopestyle. In che cosa potresti ancora perfezionarti? Vorrei perfezionarmi nell‘ halfpipe. Come ti alleni? Quanti allenamenti alla settimana fai e dove ti alleni? Mi alleno facendo condizione fisica a Tenero al mercoledì pomeriggio e a casa nel tempo libero saltando sul maxitramp in giardino. Segui anche una preparazione mentale? No. Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci? Mi piace lo skate e la ginnastica. Come sta andando la stagione? Bene. A parte la rottura del gomito sulle piste di Livigno durante le vacanze di Carnevale mentre effettuavo un salto. Per il momento mi attende tanto riposo forzato e niente allenamento per un mese. < Quali sono i tuoi obiettivi sportivi e professionali? Il mio obiettivo a livello professionale è quello di continuare a vincere gare per poi riuscire ad entrare nella nazionale svizzeS N OWACT IV E APRI LE 2 0 1 2 47 | FSSI ANA MARIA GRASSI: GIOVANE PROMESSA DELLO SCI FREESTYLE TYLE Data di nascita: 01.01.1993 Luogo di nascita: Cali, Colombia Carriera da sciatore: Membro FSSI Cosa vorrebbe fare dopo: Principalmente vorrei dedicarmi allo sci ma ovviamente avere anche un attestato di capacità è importante. Quindi vorrei concludere la formazione alla Scuola perSportivi d’élite e ottenere la post maturità. Sogno nel cassetto: Partecipare alle Olimpiadi di Sochi (Russia) del 2014. I tratti principali del mio carattere: Pregi: So cosa voglio e sono determinata. Difetti: Ci metto un po’ più degli altri a raggiungere gli obiettivi. Il mio sogno nel cassetto: Partecipare alle Olimpiadi di Soci (Russia) del 2014. Che cosa farò da grande: Sarò una sciatrice professionista. Le qualità che apprezzo nelle persone: La positività, la fiducia e l’onestà. Ciò che detesto più di tutto: La falsità. Il mio motto è: Tutto è possibile, l’impossibile richiede solo più tempo. Il mio personaggio preferito: Albert Einstein. Il mio libro preferito: Non ho un libro preferito ma «Il bambino con il pigiama a righe» mi é piaciuto molto. La musica che preferisco: Wiz Khalifa. Il mio film preferito: Il diario di Bridget Jones. Cosa porterei su un’isola deserta: Un paio di sci. Come hai deciso di praticare lo sci freestyle? Ero in terza elementare e la mia maestra insegnava questa disciplina ad un gruppo dello Sci Club Airolo di cui anche mio fratello faceva parte. Un pomeriggio la maestra mi chiese se ero interessata a provare a praticare questa spettacolare disciplina, io risposi di sì e da lì partì la mia avventura, infatti da subito mi innamorai di questo sport, e poco più tardi decisi di specializzarmi nelle gobbe. Che scuola frequenti? Come riesci a conciliare scuola e sport? Frequento l’ultimo anno della Scuola professionale per sportivi d’élite a Tenero. Questa scuola mi ha dato la possibilità di 48 suddividere l’ultimo anno di scuola su due anni cosicché io riesca a conciliare ancora meglio scuola e sport.Anche quando sono assente per lunghi periodi a causa dello sport, specialmente tra gennaio e marzo, riesco a seguire le lezioni e a non rimanere indietro, grazie ai mezzi informatici messi a disposizione dalla scuola, grazie anche alla disponibilità e alla flessibilità dei docenti che mi permettono di armonizzare molto bene scuola e sport. Quali sono i tuoi obiettivi sportivi e professionali? I miei obiettivi sportivi sono sicuramente quelli di riuscire a partecipare a gare di Coppa del mondo per poter apprendere il più possibile dalle altre atlete e riuscire così ad approdare alle Olimpiadi di Sochi 2014. Mentre per quel che concerne gli obiettivi professionali, vorrei concludere la mia formazione alla scuola per sportivi di élite per poi ottenere la post maturità. Mi piacerebbe però riuscire anche in futuro a coniugare l’attività lavorativa con quella sportiva anche se so che non sarà facile perché spesso sono assente per lunghi periodi per il mio sport. Che considerazione hai dei tuoi allenatori? Sono grata a tutti loro perché mettono a disposizione le loro preziose conoscenze e il loro tempo e danno sempre il 110 %. Ci aiutano anche nei momenti più difficili, incoraggiandoci nel continuare nonostante non sia sempre tutto facile. Come ti trovi con i tuoi compagni? Mi trovo bene. Ormai sono diversi anni che andiamo in giro per il mondo insieme, si può dire che siamo una grande famiglia. un po’ di anni che siamo sempre in giro assieme, si può dire che siamo una grande famiglia. Qual è il tuo sogno? Partecipare alle Olimpiadi di Sochi 2014 Cosa ti aspetti dal futuro? Tanto lavoro e sacrifici, ma sicuramente arriveranno anche le soddisfazioni. Qual è il tuo risultato migliore? Quest’ anno ho guadagnato il secondo gradino del podio in una gara di Coppa del Mondo di gobbe. Con il sostegno Sponsor principale Quali sono le discipline che più preferisci? Ormai mi sono specializzata e faccio solamente gobbe, ma preferisco il singolo gobbe. In che cosa potresti ancora perfezionarti? Secondo me non si finisce mai di perfezionarsi, ora devo lavorare sodo per riuscire ad aumentare la mia velocità in gara. Come ti alleni? Quanti allenamenti alla settimana fai e dove ti alleni? Tra giugno ed agosto mi alleno al centro sportivo di Tenero e lavoro sui salti in piscina e fuori, (Water Jumps, tappeto elastico) e pratico tanta condizione fisica .Tra agosto e ottobre mi alleno sulle nevi di Zermatt per lavorare sui salti e sulla tecnica, come pure sulla condizione fisica.Poi tra ottobre e dicembre mi alleno sulle nevi di Airolo, Prato Leventina e al centro sportivo di Tenero dove lavoro sulla condizione fisica (tre o quatto sedute alla settimana), alleno la parte acrobatica sul tappeto elastico (uno o due allenamenti alla settimana). E infine da gennaio a marzo gareggio nel circuito di Coppa Europa (all’incirca due gare alla settimana). Segui anche una preparazione mentale? No, niente di specifico. Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci? Mi piace praticare sport in generale, ascoltare la musica e guardare film. Come sta andando la stagione? Quest’anno molto bene: ho ottenuto un secondo, un terzo e un quarto posto in Coppa Europa e ho fatto tutte le finali. Attualmente mi trovo 2 nella generale di Coppa Europa. Sono molto contenta dei risultati che ho ottenuto, anche se non é ancora finita. < Sponsor FSSI