didier cuche - Swiss-Ski

Transcription

didier cuche - Swiss-Ski
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Chambre double:
Kai Mahler et Jonas Hunziker
Avril 2012
CHF 8.–
Ski alpin:
Un avant-goût de Sotchi
DIDIER CUCHE
CARACTÈRE
BIEN
www.snowactive.ch
SNOWACTIVE
AVRIL 2012
L E M Y T H E PAT R O U I L L E
DES GLACIERS:
quiconque y participe en parlera sa vie
durant avec émotion.
22
RUBRIQUES
SOMMAIRE
HANDS-UP
38
Suisse Tourisme
40
RTS
44
Sci Svizzera Italiana
46
6 Chambre double
Kai Mahler et Jonas Hunziker
10 Ski alpin
Un avant-goût de Sotchi
12 Relève
Huit médailles pour le Swisscom Junior Team
17 Sport de loisirs
Viande Suisse Summer Trophy 2012
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Chambre double:
Kai Mahler et Jonas Hunziker
Avril 2012
CHF 8.–
18 Coaching Inside
Stabilité de l’axe des jambes
4 Crans-Montana
Ou la couleur de la réussite
Ski alpin:
Un avant-goût de Sotchi
22 Le Mythe
Patrouille des Glaciers
29 Markus Murmann
L’homme à tout faire
DIDIER CUCHE
CARACTÈRE
BIEN
TREMPÉ
www.snowactive.ch
32 Didier Cuche
Itinéraire d’un champion comblé
Couverture:
Didier Cuche: un tout
grand champion et un
personnage hors du
commun quitte le Cirque
blanc. Il laissera une
grande brèche.
Photo: Audi
IMPRESSUM: Snowactive Avril 2012, organe officiel de Swiss-Ski; 45e année; paraît 7 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz
AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel (j.weibel@
snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli ([email protected]); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler
([email protected]), Wolfgang Burkhardt ([email protected]); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry
Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Corinne Dätwyler; Prix d’abonnement
CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement
avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, [email protected], [email protected]
Swiss-Ski: Rédaction Nora Weibel, [email protected]; Collaborateurs permanents Lorenz Liechti, Christian Stahl, Christian Manzoni, David Hürzeler, Nadine
Hess, Diana Fäh, Sophie Clivaz; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss-Ski, Case postale, 3074 Muri, Tél. 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
3
| CHAMBRE DOUBLE
Deux freeskieurs dans l‘élite
mondiale: Jonas Hunziker (à g.)
et Kai Mahler.
6
CHAMBRE DOUBLE |
LE DÉSORDRE CRÉATIF
Ils débordent d’insouciance juvénile et font penser à l’époque du
Sturm und Drang («Tempête et passion»), qu’ils incarnent à merveille.
A respectivement 17 et 16 ans, Jonas Hunziker et Kai Mahler appartiennent déjà à l’élite mondiale.
> Texte et photos: Ulrich Naumann
L
eur exubérance positive est presque
contagieuse et il apparaît très vite
que ce sport vit de l’insouciance et de
la curiosité des jeunes. Le Zurichois Kai
Mahler, 16 ans, s’est imposé comme le
chouchou de l’édition 2011 du freestyle.ch
à Zurich, où il a décroché une sensationnelle deuxième place. Le Bernois Jonas
Hunziker, 17 ans, a quant à lui obtenu la
médaille de bronze aux CM juniors de 2010,
en Nouvelle-Zélande. «Ce qui compte,
c’est d’avoir de la neige sous les skis et
d’essayer sans cesse de nouvelles
choses», déclare Jonas au sujet de son
enthousiasme pour le freeski. Et Kai
d’ajouter: «Et, bien sûr, de rencontrer des
gens qui poursuivent le même objectif;
d’échanger des idées ou simplement de
voir de nouveaux visages et mouvements
comme source d’inspiration.»
Découvrir de nouvelles choses, sans
limites. Le freeski vit de cette quête créative. Trouver de nouvelles figures, les évaluer et les perfectionner, tout en améliorant constamment ce que l’on a appris
auparavant. L’ambition sportive des deux
jeunes est incontestable, malgré leur atti-
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
tude très détendue qui semble ne jamais
les quitter. «Lors d’un événement, il s’agit
bien entendu de montrer ce que l’on sait
faire et d’être récompensé par de bons
résultats pour le temps passé à s’entraîner
sur le trampoline.»
Le freeski – à ne pas confondre avec
l’aerials (appelé également «ski acrobatique») – est un sport très jeune par rapport aux spécialités sportives établies. Ses
structures restent encore assez limitées,
et ses principaux acteurs, comme Kai et
Jonas, viennent tout juste de sortir de
l’enfance. Toutefois, cela ne signifie pas
qu’ils sont inexpérimentés, car tous disposent déjà d’un important bagage de plusieurs années d’expérience de compétition sur le plan international, ou plutôt:
d’une riche expérience en terme d’événements. «Les freeskieurs construisent
eux-mêmes leurs tremplins, sur une pente
à côté de chez eux ou en dehors des pistes
dans un domaine skiable», se remémore
Kai en pensant à ses débuts dans la discipline. «Vers 11 ans ou 12 ans, j’ai rencontré
Jonas sur le tremplin aquatique de Zurich
et depuis, nous avons passé toujours plus
de temps ensemble.»
Jonas a ses racines dans le ski alpin.
«Tout est bien ordonné dans ce sport; ses
structures sont solides ; tout est prévisible.
Quand je pratiquais le ski alpin, je cher-
chais toujours un moyen de m’exprimer
plus librement après les courses ou les
entraînements: des figures, des rotations
ou des sauts. C’est ainsi que j’ai petit à
petit changé de discipline.» Le freeski est
spontané et non-conventionnel. Cela se
répercute aussi sur la prise de possession
de leur chambre lorsque les deux jeunes
sont en déplacement. Le seul semblant
d’ordre est la séparation de la chambre en
deux moitiés: celle de l’un et celle de
l’autre. «Quand nous arrivons, nous déballons tout et dispersons tout par terre – cela
permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble. Le reste se fait tout seul. On prend
ce dont on a besoin», explique Kai. «Les
disputes sont très rares entre nous», déclare Jonas. «Et quand cela arrive, nous en
rions très vite et tout s’arrange. Mais c’est
vraiment exceptionnel.»
Le regard tourné vers l’avenir. Aussi désordonnés qu’ils puissent paraître, les
deux sportifs ne perdent jamais de vue leur
objectif; ils ont donc tout de même le sens
de l’organisation. Au départ, l’équipe de
freestyle du Fricktal regroupait tous les
adeptes suisses du freeski. Pour nos deux
héros, ce fut le début d’une longue et
constante ascension. Et comme il est impossible, à 15 ans, de se concentrer exclusivement sur le ski mais qu’il faut aussi
7
| CHAMBRE DOUBLE
Jonas Hunziker
et Kai Mahler:
«Les disputes sont très
rares entre nous.»
PORT RAIT
Kai Mahler
Date de naissance: 11 septembre 1995
Taille: 175 cm
Site Internet: kai-mahler.ch
Compétition préférée: freestyle.ch
Plat favori: pizza
Loisirs: skate-board, trampoline, surf
Kai à propos de Jonas
Ce que j’admire chez Jonas, c’est sa
capacité à apprendre rapidement et à
réaliser sur la neige les figures apprises
sur le trampoline.
Ce qui m’agace chez Jonas, c’est quand il
veut taquiner l’autre (en l’occurrence moi)
trop longtemps et qu’il ne s’arrête plus.
Jonas a toujours son MacBook avec lui.
Chez Jonas, j’apprécie sa loyauté et le fait
qu’il reconnaît toujours les exploits des
autres, même quand il n’est pas dans les
meilleurs.
Pour l’avenir, je souhaite à Jonas une
carrière sans blessure et de nombreux
succès et résultats de pointe.
Jonas Hunziker
Date de naissance: 15 mai 1994
Taille: 175 cm
Site Internet: jonas-hunziker.blogspot.com
(dès l’été 2012: jonas-hunziker.com)
Compétition préférée: Survival of the
Fittest
Plat favori: salade tomates-mozzarella
Loisirs: amis, foot, trampoline, natation
travailler à l’école, les deux adolescents
ont bien dû trouver un moyen de s’organiser.
«Si on veut combiner les deux et réussir
dans les deux domaines», explique Jonas,
«il faut choisir une école qui accorde autant d’importance aux deux. Autrement, le
sport ou l’école finit par en pâtir.»
Tous deux ont opté pour la Sportmittelschule Engelberg, qui, en tant que
«Swiss Olympic Sport School» et centre
national de performance avec Davos et
Brigue, fournit un travail de formation précieux en matière de sports de neige depuis
de nombreuses années. Jonas veut passer
la maturité et se trouve déjà sur la dernière
ligne droite. Kai a choisi une formation
professionnelle et s’est inscrit à l’école de
secrétariat hôtelier.
«Du fait que nous sommes tous les deux
à Engelberg, les occasions de partager la
même chambre n’ont fait qu’augmenter»,
déclare Jonas. «A quelques exceptions
près, nous sommes toujours ensemble.
Cela doit bien faire quatre à cinq mois en
tout.» «Mais comme nous vivons presque
toujours en colocation avec d’autres lors
des événements et des camps d’entraînement, cela nous permet aussi de voir
d’autres visages de temps en temps, ce qui
rend la situation encore plus agréable»,
ajoute Kai.
Lors des Jeux Olympiques de Sotchi, le
freeski fera pour la première fois partie
des disciplines olympiques, ce qui renforcera l’intérêt du public et des médias pour
ce sport et le rendra «ENCORE plus organisé», comme le souligne Jonas. «Etant
donné que les Jeux revêtent une importance largement plus grande en Europe
que les événements privés, financés par
des sponsors, nous voulons à tout prix être
de la partie à Sotchi et partager à nouveau
une chambre double», ironise Kai. Tous
deux font actuellement partie du cadre A
de Swiss-Ski et sont prêts à attaquer le
prochain événement de l’AFP World Tour,
l’Austrian Open à Zell am See-Kaprun, au
terme de cet entretien.
<
Jonas à propos de Kai
Ce que j’admire chez Kai, c’est son grand
talent.
Ce qui m’agace chez Kai, c’est sa mauvaise
humeur le matin.
Kai a toujours son MacBook avec lui.
Chez Kai, j’apprécie sa motivation
constante et sa disposition à aider les
autres et à donner des conseils pour
améliorer les choses.
Pour l’avenir, je souhaite à Kai de
nombreux succès et de rester comme
il est.
Les deux élèves de l’école secondaire d’Engelberg Kai Mahler (gauche) et Jonas Hunziker
passent presque tout leur temps ensemble.
8
TOUT SAVOIR SUR... |
> Texte: David Hürzeler
> Photo: Swiss-Ski
ISA JUD
ENTRAÎNEUR
DE L’ÉQUIPE FÉMININE
RD
DE SWISS-SNOWBOARD
C
hez Swiss-Ski, j’occupe la fonction
d’entraîneur de l’équipe féminine de
Swiss-Snowboard, les meilleures
snowboardeuses freestyle de la relève
suisse. Je soutiens également Ursina Haller, qui dirige le projet «Swiss Snowboard
Girls», dans la gestion des camps pour
filles. Ursina doit en effet avant tout garder
son énergie pour ses propres compétitions
de half-pipe. Les camps sont là pour permettre au plus grand nombre de jeunes
filles possible d’accéder au snowboard de
compétition.
Je travaille chez Swiss-Ski parce que cela
me permet d’œuvrer au développement du
snowboard de compétition, et parce que
des personnes compétentes s’y engagent
pour le sport et pour les athlètes.
Le snowboard, c’est ma passion et mon
métier ! Quant aux sports de neige en général, je les considère comme une tradition suisse et pense que chaque enfant
devrait avoir la possibilité de s’y adonner.
Mon objectif personnel en tant qu’entraîneur de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard est d’offrir aux jeunes filles une
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
plate-forme leur permettant d’exploiter
pleinement leur potentiel.
Mon plus grand défi en tant qu’entraîneur
de l’équipe féminine de Swiss-Snowboard est d’apporter à chacune des filles
un maximum en peu de temps en tenant
compte de leurs différences.
J’ai beaucoup de respect pour toutes les
personnes qui s’investissent à fond dans
quelque chose.
Je pourrais volontiers me passer: des
pessimistes et des personnes qui médisent dans le dos des autres.
Cet hiver, je me réjouis particulièrement
d’être tous les jours sur la neige.
La plus belle chose serait que toutes les
jeunes filles motivées par le snowboard
parviennent à rejoindre un cadre régional.
Mon plus grand atout est. . . euh… probablement le fait que je reste une personne
optimiste et joyeuse, quoi qu’il arrive. Dans
ma tâche d’entraîneur, je peux m’appuyer
sur les connaissances techniques ac-
quises pendant les nombreuses années où
j’étais experte chez Swiss Snowsports et
dans le cadre de J + S. En outre, mon deuxième domaine de spécialité, le fitness,
m’aide à soutenir mes sportives de façon
encore plus complète.
Ce qui me procure le plus grand plaisir,
c’est d’avoir le privilège de travailler avec
des personnes motivées. Dans ma vie privée, j’apprécie de passer un bon moment
avec des personnes que j’aime dans un
super snowpark ou de surfer dans un super spot.
<
P O RT RA I T
Portrait: 29.06.1976
Profession apprise: professeur de sport,
monitrice de sports de neige et entraîneur
de sport de performance 1 Swiss Olympic
Etat civil: célibataire
Domicile: Zurich et Davos (en hiver)
Loisirs: snowboard et surf
Carrière chez Swiss-Ski: entraîneur de
fédération 1, experte dans les cours de
formation, responsable du cadre régional à
l’Iceripper de Zurich, entraîneur de l’équipe
féminine de Swiss-Snowboard
9
| SKI ALPIN
SOTCHI
UN AVANT-GOÛT DE
> Texte: Lorenz Liechti Torre
> Photos: Keystone
Beat Feuz s’est rassuré en vue des Jeux
Olympiques de Sotschi. L’Emmentalois
a remporté la descente de Rosa Khutor
le jour de son 25ème anniversaire.
La région autour de Sotchi ressemble à un gigantesque chantier. Dans cette station de vacances russe sur
les bords de la mer Noire, qui accueillera dans à peine deux ans les Jeux Olympiques d’hiver, les équipes
de construction travaillent jour et nuit. 50 000 ouvriers sont actuellement employés à réaliser ce qui sera
la «carte de visite de la Russie».
L
es premiers évènements-tests ont
eu lieu dans lieu mi-février dans les
montagnes situées autour de Krasnaya Polyana, à 50 km au nord de Sotchi.
Les courses de Coupe du monde de Rosa
Khutor, qui ont eu lieu sur les pistes
conçues et construites par Bernhard Russi, ont permis de tester une installation qui
devra fonctionner à la perfection lors des
Jeux Olympiques dans deux ans. Athlètes
et entraîneurs ont gardé des impressions
on ne peut plus différentes de ce séjour.
Le thème de la sécurité était omniprésent, ce qui a parfois été contraignant.
Tous les deux mètres ou presque, les ac-
10
créditations étaient en effet attentivement
examinées. Hommes et bagages devaient
en permanence passer à travers les portiques de sécurité et les détecteurs de
métaux. Chiens policiers, patrouilles, tireurs d’élite postés dans la neige et hauts
murs d’enceinte surmontés de barbelés
composaient le décor. Il était interdit de
laisser des sacs à dos ou des sacs à main
sans surveillance, sous peine d’entraîner
la fermeture et l’évacuation totale du site.
Personne ne doutait que les forces de sécurité russes auraient suivi ce plan à la
lettre en cas d’urgence, sans se soucier
que le monde entier y assiste en direct à la
télévision. La peur de subir des attaques
terroristes provenant de la zone de conflit
toute proche au sud de la Géorgie était
palpable. Il y a de cela un an, des combattants de la liberté ont en effet essayé de
faire sauter un pylône de télésiège, par
chance sans y parvenir.
Outre les pistes de ski alpin, d’autres
installations étaient déjà prêtes. Des compétitions nationales ont donc eu lieu en
parallèle sur la nouvelle et impressionnante installation de biathlon. Par ailleurs,
des groupes d’entraînement russes ont
déjà investi, avec un peu d’avance, une
partie du village olympique. Ils y passeront
SKI ALPIN |
le plus clair de leur temps jusqu’au début
des Jeux et s’entraîneront dans la région,
notamment sur la piste de ski de fond, ce
qui leur sera d’un immense avantage. Tel
est le privilège d’être le pays organisateur.
Le tremplin de saut à ski est lui aussi
presque achevé. Comme la plupart des
installations, il a dû être construit de A à Z.
Il n’existait en effet pratiquement aucune
infrastructure dans toute la région sur laquelle il aurait été possible de bâtir. Cinq
patinoires ainsi qu’un stade olympique et
un village sont ainsi construits à Sotchi. Un
second village sera bâti à Rosa Khutor afin
d’accueillir les skieurs alpins, les freeS N OWACT IV E
AVRI L 2 0 1 2
stylers et les snowboardeurs. Non loin de
là, sur un haut plateau, se trouveront les
logements et les installations pour les
athlètes nordiques. Quant aux compétitions de luge et de bob, elles auront lieu
elles aussi sur un canal de glace tout neuf.
Le réseau routier devra enfin être étoffé et
une nouvelle ligne ferroviaire reliant directement l’aéroport au site des compétitions
de ski sera mise en circulation. Le financement ne semblant guère être un problème, il n’est pas surprenant non plus
que le budget d’investissement initial estimé à 10 milliards de francs soit déjà largement dépassé. Il ne fait aucun doute que
Pour le moment, la ville olympique ressemble à un immense chantier.
toutes les installations seront achevées
dans deux ans et répondront aux normes
les plus élevées que les Jeux Olympiques
aient jamais connu. Il est en revanche plus
difficile à dire si les Russes réussiront, une
fois les Jeux terminés, à utiliser et à exploiter à bon escient ce territoire et cette infrastructure en faveur du sport et du tourisme.
<
11
| RELÈVE
La Suisse fête sa troisième place remportée lors du géant parallèle par équipe.
Le Bernois Nils Mani a remporté une
médaille d‘argent en super-G et une de
bronze en descente.
Ralph Weber: Champion du monde junior de
super-G et médaillé d‘argent en descente.
12
Le Swisscom Junior Team a décroché huit médailles pour la Suisse lors des Championnats
du monde juniors 2012 à Roccaraso.
RELÈVE |
HUIT
MÉDAILLES
POUR LE SWISSCOM JUNIOR TEAM
Le Swisscom Junior Team a passé dix jours à Roccaraso à l’occasion des 31èmes Championnats du monde
juniors de ski alpin. La relève suisse ramène dans ses bagages huit médailles, le 2ème rang au classement
par nation et de nombreuses nouvelles expériences. Voici un bilan de ces Championnats du monde juniors
2012.
> Texte: Diana Fäh/Nora Weibel
> Photos: Swiss-Ski / Pentaphoto
Joana Hählen croque dans sa médaille
d‘argent du super-G.
Reto Schmidiger a décroché une troisième
place en slalom.
Corinne Suter, 17 ans, est montée sur la
troisième marche du combiné.
alph Weber et Nils Mani sont les
médaillés suisses qui ont permis au
Swisscom Junior Team de réaliser
une excellente entrée en matière aux 31èmes
Championnats du monde juniors 2012. Dès
la descente, la première compétition au
programme, les deux skieurs ont réussi à
se hisser sur le podium: Ralph Weber de
Gossau a terminé deuxième et Nils Mani
de l’Oberland bernois troisième. Le lendemain, les deux coéquipiers ont poursuivi
sur leur lancée en super-G. Cette fois-ci,
Ralph Weber a fourni une performance
exceptionnelle qui lui a permis de décrocher le titre de champion du monde. Avec
deux dixièmes de retard sur Ralph, Nils
Mani a quant à lui terminé sur la deuxième
marche du podium. Gino Caviezel a complété ce tableau réjouissant en terminant
cinquième.
Bernhard Niederberger ont eu des nerfs
d’acier et ont compensé leurs quelques
éliminations en fournissant une performance de ski d’autant plus convaincante.
Pendant une bonne partie de l’épreuve de
super-G du lendemain, les dames avaient
l’impression qu’elles allaient signer un
doublé. Au final, Joana Hählen a obtenu la
médaille d’argent tandis que sa coéquipière Corinne Suter a dû se contenter d’un
quatrième rang ingrat. En slalom géant,
tant les dames que les hommes sont rentrés bredouilles. Lors de ces deux compétitions, les Suisses avaient pourtant des
espoirs de médaille. Au final, Corinne Suter a terminé septième alors qu’elle avait
signé le deuxième meilleur temps du classement intermédiaire et Gino Caviezel,
troisième après la première manche, a
dégringolé au 18e rang.
Le bronze lors de la première compétition par équipe. Lors de la compétition par
équipe, qui était disputée pour la première
fois dans le cadre de Championnats du
monde juniors FIS de ski alpin, la Suisse a
décroché une médaille de bronze. Jasmina
Suter, Andrea Ellenberger, Luca Aerni et
Des Championnats du monde sans descente dames. A la déception générale, il
n’a pas été possible d’organiser une descente dames. Alors que la première moitié
des Championnats du monde juniors s’est
déroulée par des températures printanières, l’hiver a fait son grand retour vers
la fin des compétitions. Le brouillard a
empêché l’équipe suisse de disputer
d’autres médailles. «C’est dommage, nous
aurions eu de réelles chances de terminer
sur le podium», regrette le chef de la relève
Franz Hofer. Chez les dames, le classement du combiné a donc été établi sur la
base des résultats en super-G, en slalom
géant et en slalom; une autre bonne nouvelle pour notre délégation, comme cela a
permis à Corinne Suter de décrocher le
bronze. Mais les Suisses n’étaient pas au
bout de leurs réjouissances: le dernier
jour, Reto Schmidiger leur a obtenu une
quatrième médaille de bronze en slalom,
alors qu’il était déjà triple champion du
monde juniors. Lors de la deuxième
manche, le coureur de Coupe du monde a
réalisé une très belle performance. Le chef
de la délégation Franz Hofer s’est montré
très satisfait du résultat de ces Championnats du monde: «Nous avons plus ou
moins fourni nos meilleures performances, même si certaines opportunités
n’ont pas été saisies. Je pense néanmoins
que nous sommes sur la bonne voie et que
nous pouvons être fiers de nos huit médailles.»
<
R
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
13
| SPORT DE LOISIRS
> Texte: Sophie Clivaz
> Photos: Alphafoto.com
«L’IMPORTANT,
C’EST
DE PARTICIPER»
Les 13 courses de qualification du
Grand Prix Migros ont été un
grand succès populaire et se sont
très bien déroulées. Le 30 mars,
la saison 2012 trouvera son couronnement dans la finale, qui accueillera plus de 650 enfants à
Saas-Fee.
C
ette année encore, des enfants et
des jeunes venus de toute la Suisse
ont fait leurs preuves dans le cadre
de différentes courses de qualification. La
légendaire course de ski pour enfants
continue de jouir d’une grande popularité
grâce à son atmosphère unique, que l’on
doit avant tout à l’engagement des sponsors Migros, Farmer, Swissmilk, Nordica
et Viande Suisse, ainsi que des partenaires
Toko et Swix. Tous offrent des animations
14
et l’occasion de vivre des expériences inoubliables dans l’aire d’arrivée. «Le Grand
Prix Migros est une véritable tradition. Son
nom évoque bien sûr une course organisée
de façon professionnelle, mais aussi un
programme d’animation attrayant, que
nous pouvons offrir grâce à nos fidèles
sponsors», souligne Roman Rogenmoser,
chef de projet Grand Prix Migros chez
Swiss-Ski.
Cette année, sur certains sites, des
«sideevents» sportifs étaient organisés en
plus de la course et des animations habituelles. Les enfants pouvaient y découvrir
de nouvelles disciplines sportives hivernales, encadrés par des professionnels. A
Davos, les enfants ont pu s’essayer au
freeski; à Airolo, le ski de bosses était à
l’honneur; et à Wildhaus, certains participants ont pu s’élancer pour la première
fois sur un tremplin de saut à ski.
Plus de 7000 participants ont pris le
départ des différentes courses, organisées
aux Crosets, à Sörenberg, aux Diablerets,
à Schönried, à Grächen, à Wengen, à Davos, à Airolo, à Stoos, à Adelboden, à Wildhaus, à Lenzerheide et à Nendaz. Ils ont
tenté d’y décrocher une place pour la finale, le moment fort de la saison. Chaque
course a permis à 50 enfants d’obtenir leur
ticket pour Saas-Fee : les trois premiers de
chaque catégorie et les deux heureux gagnants d’une «wild card» attribuée par tirage au sort.
Lors de la finale, les participants prendront le départ de deux courses: un slalom
géant et une Combi Race. Comme lors de
chaque Grand Prix Migros, les animations
extérieures à la piste tiendront une grande
place à Saas-Fee. L’aire d’arrivée sera le
théâtre d’un grand nombre d’activités. En
outre, la présence de stars du ski actuelles
ou à la retraite, dont la plupart ont d’ailleurs participé au Grand Prix Migros dans
leur jeunesse, rendra ce week-end encore
plus attrayant et passionnant.
<
SPORT DE LOISIRS |
Les enfants se sont autant
amusés sur la piste que dans
le village du Grand Prix Migros,
et le plus souvent dans des
conditions magnifiques.
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
15
| SPORT DE LOISIRS
Découvrir de jeunes talents: La championne olympique Tanja Frieden (en haut à droite) participe à la recherche de jeunes talents du
snowboard lors des Audi Headhunt Days.
LA «CHASSE»
A
É T É
Casque sur la tête, planche aux
pieds et c’est parti: cette année
encore, plusieurs dizaines de
jeunes espoirs du snowboard se
sont inscrits aux headhunt-days
d’Audi aux quatre coins de la
Suisse pour faire preuve de leur
savoir-faire. Les chasseurs de
talents en sont bien entendu
ravis.
> Texte: Anita Suter
> Photos: Nadja von Büren
16
B O N N E
D
epuis cinq ans, les Audi headhuntdays organisés par Swiss-Snowboard offrent aux jeunes coureuses
et coureurs de tout le pays l’occasion de
faire évaluer leur savoir-faire par des
chasseurs de talents expérimentés. L’objectif de cette série d’événements, qui fait
partie de l’Audi Snowboard Series depuis
2012, consiste à détecter le plus grand
nombre de nouveaux talents possible et à
les intégrer aux structures exisantes dans
leur région.
Nombreux sont les jeunes qui n’ont pas
laissé passer cette chance: quelque 70
snowboardeurs prometteurs ont ainsi fait
le déplacement entre janvier et février
pour participer à l’une des journées de
détection des talents et montrer de quoi ils
étaient capables. Technique, sauts et
formes de glisse: aucun détail n’a échappé
aux yeux avertis des organisateurs.
A la Lenk, la participation à la journée
de détection des talents s’est avérée doublement payante. En effet, les jeunes
snowboardeurs ont non seulement reçu un
feed-back et de précieux conseils à la fin
de la journée, mais ils ont même été encouragés par des personnalités de taille:
la championne olympique Tanja Frieden et
le champion du monde Fabien Rohrer.
«2012 a été l’année la plus fructueuse
pour les headhunt-days jusqu’ici», déclare
avec enthousiasme Kilian Baeriswyl, responsable de la relève de la région BABE.
Le jeune âge moyen et le niveau élevé des
participants laissent présager une relève
forte dans le domaine du snowboard.
Les six jours de détection des talents se
sont déroulés à Flumserberg, aux Bugnenets-Savagnières, à Davos, à Airolo, à Lenk
et à Melchsee-Frutt.
<
SPORT DE LOISIRS |
C’EST PARTI POUR LA
DEUXIÈME ÉDITION
La saison d’hiver touche bientôt
à sa fin. Il est donc grand temps
de planifier la saison des beaux
jours et de songer à l’entraînement estival.
Le «Viande Suisse Summer Trophy»
est le rendez-vous estival où les amateurs
de sports de neige se retrouvent dans
la joie et la bonne humeur.
> Texte: Nora Weibel
> Photos: Swiss-Ski
C
et été, le Viande Suisse Summer
Trophy sera l’occasion pour tous les
passionnés de sport âgés de 7 à
15 ans de se préparer de manière optimale
à la prochaine saison hivernale.
Six compétitions de sélection sous
forme d’un concours multiple par équipe
seront organisées afin de permettre aux
enfants et aux jeunes de se mesurer dans
les catégories Youngsters et Juniors en
sautillant, en courant, en lançant, en sautant et, surtout, en transpirant. Les cinq
équipes les plus rapides, les plus fortes,
les plus endurantes et les plus habiles de
chaque catégorie se qualifieront automatiquement pour la finale du 8 septembre
2012 à Lucerne. La première édition du
Viande Suisse Summer Trophy a eu lieu
l’été dernier avec près de 1500 participants
et une grande finale à Bâle. Il s’agit donc
de mettre à profit les expériences acquises
l’année passée, l’objectif étant de proposer
S N OWACT I V E
AVRI L 2 0 1 2
aux enfants et aux jeunes un défi sportif et
de nombreuses attractions chaque année
pendant l’été et d’inscrire durablement
cette manifestation dans le calendrier des
événements.
Choisissez dès maintenant à quelles
sélections du Viande Suisse Summer Trophy vous souhaitez participer et bloquez la
date dans votre agenda. Vous pourrez vous
y inscrire en ligne à partir du 1er mai. <
DAT E S D U V I A N D E
S U I SSE S U M M E R T RO P H Y
>
>
>
>
>
>
>
16 juin
01 juillet
19 août
25 août
26 août
02 septembre
08 septembre
Nyon
Herisau
Ilanz
Schüpfheim
Crans-Montana
Thoune
Finale, Lucerne
Informations complémentaires
et inscriptions (en ligne dès le 1er mai)
www.viandesuisse-summertrophy.ch
17
| COACHING INSIDE
STABILITÉ DE L’AXE DES JAMBES
DANS LES SPORTS DE NEIGE
Les blessures font malheureusement partie du sport, comme en
témoignent les nombreux accidents enregistrés ces derniers
temps. Mais sommes-nous totalement impuissants face à cette
réalité? Non, car nous pouvons
contribuer activement à prévenir
les blessures.
> Texte: Silvia Meyer Läuppi
> Photo: Peter Läuppi
COR RECT
P
lusieurs études ont en effet montré
qu’un entraînement ciblé de l’axe
des jambes (entraînement de la
proprioception et de la coordination) pouvait réduire considérablement les risques de blessures aux genoux. La stabilité du bassin, du tronc et des hanches
joue également un rôle important, tout
comme la forme de la voûte plantaire par
rapport à la stabilité de l’axe des jambes.
Ce thème sera abordé dans le prochain
numéro.
Il est très important d’apprendre à
adopter et à ressentir une position correcte et contrôlée de l’axe des jambes
pendant les exercices, que ce soit simplement en étant sur une jambe ou dans des
formes de sauts complexes.
Avec de l’entraînement, le système nerveux central s’adapte et la position correcte de l’axe des jambes devient automatique. Toutefois, cet automatisme ne peut
être atteint qu’à condition d’effectuer les
exercices régulièrement, au moins deux à
quatre fois par semaine. Lors de l’apprentissage des exercices, il est en outre nécessaire que les mouvements soient
contrôlés et corrigés. Ce n’est pas la durée
de l’exercice qui compte, mais la fréquence
et la qualité des mouvements.
Grâce à des exercices de force et de
force-vitesse, il est possible d’augmenter
l’efficacité d’un bon axe des jambes, car
seul un entraînement de force et de coordination permet d’atteindre la stabilité
nécessaire.
<
FAU X
Se tenir sur une jambe avec une position
correcte du pied et des jambes
> Pied stable: voûte plantaire bien redressée, orteils détendus. Le pied a
toujours trois points de contact avec le
sol.
> Genou stable: Rotule orientée vers
l‘avant (bas de la jambe légèrement
tourné vers l’intérieur et cuisse/hanche légèrement tournée vers l’extérieur).
> Hanches/bassin/trouc stables: Hanhe légèrement pliée, bassin horizontal, haut du corps redressé (attention
à ne pas pencher de côté).
EX E R CICES D‘E QU IL L I BR E/ SE TEN I R
CORRECT EMENT S U R U N E JAMBE
18
E X E RC I C E S D E FO R CE /
H A M S TI N GS S U R UN PIED
FO R M AT I O N |
PROCHAINEMENT À NOTTWIL
SWISS-SKI FORUM 2012
D
epuis 2004, Swiss-Ski organise le
forum annuel des entraîneurs. A
l’occasion de cette nouvelle édition
du forum, qui se déroulera les 23 et 24 avril
2012, Swiss-Ski se rendra de nouveau à
l’Institut Guido A. Zäch de Nottwil, lieu où
se tient traditionnellement le forum de
Swiss-Ski.
Cette année, le thème abordé tournera
autour de l’apprentissage du mouvement
dans les sports de neige, passant en revue
les connaissances de base nécessaires à
l’apprentissage du mouvement, la visualisation, l’apprentissage différentiel mis en
pratique, la répétition et la variation, pour
ne citer que quelques points principaux.
L’objectif de ce forum est de former les
entraîneurs de Swiss-Ski de manière ciblée et spécifique aux sports de neige dans
le cadre d’une formation continue interne.
Le mardi, les thèmes spécifiques aux
spécialités sportives traiteront de sujets
actuels axés sur l’amélioration des performances de ces dernières.
> Ski alpin: discipline « problématique »
du slalom géant, blessures
> Ski de fond: intervenant, Oyvind Sandbakk (de Norvège)
> Snowboard: Guidelines de l’entraînement, affiner et appliquer
Le séminaire de condition physique de
Swiss-Ski aura lieu les 24 et 25 avril 2012,
à la suite du forum. Durant ces deux jours,
l’accent sera mis sur la souplesse, sur la
force-vitesse et sur l’entraînement fonctionnel, la question d’une meilleure préparation physique des sportives et des sportifs étant l’un des thèmes centraux, afin
d’améliorer à l’avenir notre bilan des blessures.
Ce séminaire s’adresse exclusivement
aux entraîneurs de condition physique de
Swiss-Ski, aux entraîneurs des CNP et aux
entraîneurs régionaux qui auront reçu une
invitation personnelle.
Nous nous réjouissons à l’idée des discussions captivantes qui animeront Nottwil
et des décisions importantes qui y seront
prises.
<
PERSPECTIVES POUR LA FORMATION 2013
sport dédié aux enfants mais également
dans la formation d’entraîneur. Rafraîchie,
l’ancienne formation d’entraîneur régional
change de nom, s’intitulant désormais
«entraîneur de la relève Swiss-Ski». Cette
formation se termine par un module d’entraîneur de la relève Swiss-Ski ainsi que
Module méthodologie compétition 5 jours Module coordination
2 jours Module biomécanique
1 jour J+S cours de moniteur Cours assistant de club S N OWACT IV E
AVRI
AVRIL
L 2012
5‐6 jours 3 jours Module traçage Condition de participation à la formation d’entraîneur régional 2‐3 jours Formation continue 2
Spécialisation
ETAPES DE LA FORMATION D’ENTRAÎNEUR DE SKI DE FOND 2013
Formation continue 1
Module technique compétition 5 jours Module condition 3 jours par un petit examen final. Chaque spécialité sportive est adaptée en fonction des
modules et des besoins spécifiques.
Retrouvez d’autres informations relatives aux modifications susmentionnées
sur le site Internet www.swiss-ski.ch dans
la rubrique «Formation».
<
Etapes de la formation d'entraîneur de ski de fond 2013
Entraîneur des espoirs
Spécialisation
Formation continue 1
Formation continue 2
Modules entraîneur des espoirs (coaching, psyché, information entraîneur des espoirs) 4‐5 jours Formation de
base
Entraîneur de club
Entraîneur des espoirs
ETAPES DE LA FORMATION D’ENTRAÎNEUR DE SKI ALPIN 2013
Entraîneur de club
Etapes de la formation d'entraîneur de ski alpin 2013
Formation de base
F
ormation d’entraîneur, Coach Point,
examen final pour les entraîneurs de
fédération, formation de moniteurassistant: la planification pour l’année prochaine bat déjà son plein. Des restructurations et des modifications ne sont pas à
attendre uniquement dans le domaine du
Modules entraîneur des espoirs
(coaching, psyché, information entraîneur des espoirs)
4-5 jours
Module
technique
compétition
Module
condition
5 jours
3 jours
Module
méthodologie
compétition
5 jours
Module
coordination
Module
biomécanique
2 jours
1 jour
J+S cours de moniteur
5-6 jours
Cours assistant de club
3 jours
19
| SPONSORING
ENTHOUSIASME POUR
LES SPORTS DE NEIGE
M
ontagnes, neige et patrie ne font
qu’un pour nombre de Suissesses
et de Suisses. Il n’est pas donc pas
étonnant que les sports de neige soient
devenus le sport numéro un de notre pays.
Les caractéristiques que les clientes et les
clients apprécient chez Swisscom sont
exactement les mêmes que celles qui représentent les sports de neige et leurs
athlètes: tradition et patrie, mais également dynamisme, innovation et la volonté
de relever des défis. C’est ce qui fait de
Swisscom le partenaire idéal de Swiss-Ski,
car s’engager pour la Suisse est une évidence pour l’entreprise. Son engagement
pour la neige, elle l’exprime en encourageant le sport d’élite, le sport de la relève
et le sport de loisirs.
Tournage pour le spot télévisé de Swisscom:
Swisscom soutient les passionnés de sports
de neige de tout âge afin de leur permettre
d’atteindre des sommets. Les collaboratrices
et collaborateurs de Swisscom portent la
sonnaille, symbole de l’enthousiasme pour
les sports de neige, jusqu’à l’hôtel où sont
hébergés Dario Cologna, Célina Hangl et
Mike Schmid.
«LES IMAGES ÉMOTIONNELLES
DIFFUSÉES DANS LE SPOT
REPRÉSENTENT ÉGALEMENT
LA SUISSE ET, AINSI, NOTRE PATRIE».
A notre arrivée, tout était encore vert et les
vaches broutaient dans les prés. Les premiers flocons ont fait leur apparition juste
au moment où nous avons commencé à
tourner et la neige n’a cessé de tomber que
le lendemain matin. C’était très romantique : les flocons, les lumières, l’arbre de
Noël sur la place du village. Toutefois, le
tournage a été fatigant: nous nous sommes
retrouvés le mercredi après-midi à 14h et
le jeudi matin, à 6h, nous avions terminé.
Avec neuf de mes collègues, nous avons
porté la grande sonnaille, ce qui nous a
demandé quelques efforts. Mais tout s’est
très bien passé. Notre troupe a été super
20
et nous avons eu beaucoup de plaisir à
travailler ensemble. Et je ne parle pas de
l’incroyable aventure que nous avons vécue en côtoyant de si près les athlètes de
Swiss-Ski Dario Cologna, Célina Hangl et
Mike Schmid.
Le spot met, bien entendu, en avant
l’engagement de Swisscom pour la neige,
mais je trouve qu’il rappelle également les
caractéristiques ancrées dans le principe
directeur de l’entreprise: toucher les
cœurs, surprendre les clients et montrer
notre engagement. En effet, nous nous
engageons également dans d’autres domaines de la société: nous employons, par
Monika Lorenzen travaille dans la formation
professionnelle de Swisscom.
exemple, plus de 800 apprentis et disposons d’un système de formation professionnelle unique dans toute la Suisse.
Nous recrutons à un niveau particulièrement élevé et attirons de jeunes gens faisant preuve de beaucoup d’initiative personnelle. Les images émotionnelles
diffusées dans le spot représentent également la Suisse et, ainsi, notre patrie. <
CLAIR ET CONCIS |
Wendy Holdener
Julie Zogg
Jan Scherrer
Jasmin Rothmund
Q UAT RE ATHL ÈTES D E SWI SS - SK I
NOM I NÉS POU R L E PR I X
DES MEIL L EU RS ES P O I R S SU I SSE S
Le 20 avril 2012, l’heure de vérité sonnera de
nouveau. Ce soir-là, l’Aide sportive remettra le
Prix des meilleurs espoirs suisses au château
de Lenzbourg. Parmi les dix nominés (cinq
jeunes hommes et cinq jeunes femmes), on
trouve quatre athlètes de Swiss-Ski.
Comme en 2010, la spécialiste de snowboard
alpin Julie Zogg figure parmi eux, en raison des
belles performances réalisées en 2011. Un
autre représentant du snowboard, Jan Scherrer, est également sur la liste. L’an dernier, ce
freestyler a su convaincre grâce à sa médaille
de bronze obtenue aux Championnats du monde
juniors.
Deux spécialistes de ski alpin complètent le
quatuor: Wendy Holdener, qui a remporté un jeu
de médailles complet aux Championnats du
monde juniors de Crans-Montana, et Jasmin
Rothmund, qui a décroché l’argent lors de la
même manifestation, se disputent désormais le
titre de meilleur espoir féminin suisse de l’année 2011.
Selina Gasparin s‘est classée deux fois dans le Top 15 en compétition
individuelle.
Votez pour votre favori!
Comme l’an passé, le public a la possibilité de
voter pour sa favorite ou son favori. Les dix nominés des catégories individuelles se présentent sur www.aidesportive.ch dans un portrait
vidéo. L’espoir qui aura obtenu le plus de voix
pourra participer en tant que gladiateur au
Superdécathlon 2012 de l’Aide sportive le 2 novembre prochain. Il est possible de voter
jusqu’au 19 avril 2012. Trente participants au
vote remporteront en outre un prix attrayant.
Benjamin Weger, 16ème lors de la poursuite, termine ses
Championnats du monde à l’hôpital après que le sort se soit acharné
sur lui lors de l’épreuve départ en ligne.
T R OI S TEMPS FOR TS E T U N M O MEN T D’ EF F R O I
Les Championnats du monde IBU de biathlon à
Ruhpolding s’achèvent sur une note dramatique pour Swiss-Ski. Lors de la dernière
course, Benjamin Weger a en effet fini à
l’hôpital, après avoir accumulé les coups du
sort. Il y a tout de même eu de bonnes
surprises grâce aux compétitions par équipe
et à Selina Gasparin.
> Texte: Christian Manzoni
> Photos: NordicFocus
La plus grande manifestation de biathlon de
l’histoire s’est achevée après huit jours de compétitions à guichets fermés qui ont rassemblé
des dizaines de milliers de fans dans le stade.
L’objectif de 300 000 spectateurs a été allègrement atteint. L’équipe suisse masculine a réussi une très belle performance collective dans un
stade de Ruhpolding en ébullition. Le relais sur
4 x 7,5 km restera la plus belle réussite pour
Swiss-Ski. Ivan Joller, Benjamin Weger, Claudio
S N OWACT IV E
AVRI L 2 0 1 2
Böckli et Simon Hallenbarter ont en effet décroché une superbe septième place. Aucune
équipe de biathlon suisse ne s’était encore
aussi bien classée dans des Championnats du
monde ou des Jeux Olympiques. De façon générale, Swiss-Ski s’est particulièrement illustré
dans les épreuves par équipe. L’exploit espéré
s’est même produit dès l’épreuve d’ouverture:
les Suisses ont obtenu la dixième place dans le
relais mixte, où concourent uniquement les
meilleurs athlètes de 26 pays. Avec sa 21e place,
l’équipe féminine de relais a quant à elle obtenu
un résultat satisfaisant pour sa première apparition. Les trois juniors Elisa Gasparin, Irene
Cadurisch et Patrizia Jost ont grandement aidé
leur leader Selina Gasparin à récolter de précieux points en vue des Jeux Olympiques.
Selina Gasparin a réalisé d’excellentes performances avec notamment deux places dans
le top 15 des compétitions individuelles – sprint
et poursuite. Côté hommes, les objectifs ont été
clairement manqués. Aucun des athlètes n’a en
effet réussi à combiner de façon optimale
course et tir. Mais l’impressionnante 16e place
obtenue par Benjamin Weger dans la poursuite,
après une fulgurante remontée depuis la place
de départ 36, atteste une nouvelle fois du potentiel présent. Les Championnats du monde à
Ruhpolding ont cependant également montré à
quel point le malheur peut s’acharner sur un
athlète le temps d’une course. Dans le départ
en ligne, Benjamin Weger a en effet commencé
par casser un bâton avant le premier tir, puis un
ski un peu plus tard dans la boucle, avant de
faire mauvaise chute qui l’a envoyé à l’hôpital de
Traunstein avec une commotion cérébrale et
des contusions au visage et au genou.
Swiss-Ski dresse donc un bilan en demiteinte de ces Championnats du monde. Si les
relais ont dépassé les attentes, l’objectif d’une
place dans le top 10 des compétitions individuelles a, lui, été clairement manqué. Il y a tout
de même beaucoup de choses positives à retenir, en particulier au niveau de la relève.
21
| FSSI
RIVISTA
DELLA FEDERAZIONE SCI SVIZZERA ITALIANA
Supplemento per soci e lettori
di lingua italiana | April 2012
BUON COMPLEANNO AL
CLUB «AMICI DELLA FSSI»
CHE QUEST’ANNO COMPIE
10 ANNI
Il club «AMICI DELLA FSSI»
che quest'anno compie dieci
anni, è stato fondato nel 2002
con l'obiettivo di sostenere
la Federazione di sci della
svizzera italiana sotto molteplici
aspetti. Il Club offre alla FSSI
un sostegno finanziario volto
a promuovere tutte le attività
inerenti il settore della competizione nonché la promozione
di attività sportive e culturali.
46
I
l club prende vita grazie all'iniziativa
dell'ex presidente della FSSI Giovanni
Pettinari, del presidente onorario Eugenio Filippini e del cassiere FSSI Albino Pinana.
I soci del Club s'impegnano a versare
una quota di 200.– annui.
Grazie alla costante attività svolta con
serietà e passione da parte dei membri del
club, nel corso dei primi 10 anni di esistenza, l'associazione ha regolarmente versato annualmente alla FSSI un contributo di
ventimila franchi, destinati come già detto,
al settore competitivo con lo scopo di ridurre l’onere per le famiglie degli atleti membri della FSSI. Sempre con lo stesso obiettivo il club ha sostenuto finanziariamente
Con il sostegno
Sponsor principale
manifestazioni competitive di importanza
nazionale e internazionale, ha inoltre contribuito ai costi per l’acquisto di un pulmino
per le trasferte dei selezionati FSSI. L’effettivo dei soci, che supera quota 200,
dimostra quanto la FSSI e la sua attività
godono di molta simpatia, e meritano l'
appoggio morale e finanziario che ricevono.
La collaborazione tra FSSI e il club
«AMICI DELLA FSSI» perdura con successo da ormai dieci anni, grazie all'affetto e
agli obiettivi comuni da cui sono uniti. Ci
auguriamo che questa collaborazione possa continuare nel tempo e facciamo gli
auguri di buon compleanno a questo simpatico club!
<
Sponsor FSSI
FSSI |
UNA GIOVANISSIMA SPERANZA DELLO SNOWBOARD:
MATHIS ROSSETTI
Data di nascita: 15.04.1999
Luogo di nascita: Bellinzona
Carriera da sciatore: Membro della FSSI
Cosa vorrebbe fare dopo: Entrare nella
nazionale svizzera di snowboard
Sogno nel cassetto: Diventare uno
snowboarder professionista a livello mondiale
I tratti principali del mio carattere:
Pregi: Sono tenace, quando credo in qualcosa
non mollo, socievole.
difetti: disordinato, impulsivo.
Il mio sogno nel cassetto:
Diventare uno snowboarder professionista
a livello mondiale.
Che cosa farò da grande:
Ho 12 anni e non ho ancora preso una
decisione in merito.
Le qualità che apprezzo nelle persone:
La simpatia, la professionalità, la sincerità.
Ciò che detesto più di tutto:
Le persone esibizioniste.
Il mio motto è:
Vai avanti tu… Che poi arrivo io…
Il mio personaggio preferito:
Pat Burgener
Il mio libro preferito:
Non mi piace leggere.
La musica che preferisco:
Ascolto musica Rap, house, reggie.
Il mio film preferito:
Mi piacciono i film d’avventura.
Cosa porterei su un’isola deserta:
Porterei i miei amici.
Come hai deciso di praticare lo
snowboard?
Nelle vacanze di Carnevale 2006 ero a
Bormio a sciare e affascinato dagli snowboarders ho chiesto ai miei genitori se
potevo provare anche io. Il giorno dopo mi
hanno noleggiato una tavola per tutto il
giorno. Da quel momento non ho più mollato la mia tavola perché da subito capii che
era il mio sport preferito.
Che scuola frequenti?
Frequento la seconda media a Giornico
Come riesci a conciliare scuola e sport?
Per il momento non ho problemi a conciliare scuola e sport perché svolgo solo un
allenamento al mercoledì pomeriggio al
centro sportivo di Tenero, e altri due allenamenti settimanali di attrezzistica alla
SPAI di Biasca.
ra di snowboard. Per quel che riguarda il
mio futuro professionale, sono ancora giovane, deciderò in base ai voti, alla fine
della quarta media.
Cosa diresti a un ragazzo che vuole
praticare questo sport?
Gli direi di avere costanza e pazienza nei
«tricks» per ottenere risultati soddisfacenti in futuro, gli direi anche che se
vuole decidere di praticare questo sport lo
deve fare in modo sicuro perché è sicuramente pericoloso, anche un piccolo errore
può provocare cadute con gravi conseguenze.
Che considerazione hai dei tuoi
allenatori?
Ho un buon rapporto con i miei due allenatori Diego Schütz e Lukino Ramelli. Grazie
al loro insegnamento, in questo ultimo
anno ho avuto un miglioramento che mi ha
portato ad arrivare sul podio alle gare dell’
Audi Snowboard Serises di Crans Montana
e Grindenwald .
Come ti trovi con i tuoi compagni?
Sia durante gli allenamenti in palestra che
nelle trasferte siamo un gruppo molto affiatato. Naturalmente questo è dovuto al
fatto che siamo in pochi, infatti la FSSI
conta solo quattro snowboaders.
Qual è il tuo sogno?
Continuare a vincere le gare che mi aspettano in futuro, anche se so che sarà molto
dura poiché l’anno prossimo farò parte
della categoria under 16 e dunque dovrò
confrontarmi con un livello ancora più alto.
Cosa ti aspetti dal futuro?
Buoni risultati e possibilmente senza finire all’ospedale!
Qual è il tuo risultato migliore?
Ho ottenuto un primo posto a Crans Montana nella gara Audi Snowboard Serises,
un secondo posto alla seconda gara di
Crans Montana e un altro secondo posto
alla gara Audi Snowboard Serises di Grindenwald.
Quali sono le discipline che più preferisci?
Lo slopestyle.
In che cosa potresti ancora perfezionarti?
Vorrei perfezionarmi nell‘ halfpipe.
Come ti alleni? Quanti allenamenti alla
settimana fai e dove ti alleni?
Mi alleno facendo condizione fisica a Tenero al mercoledì pomeriggio e a casa nel
tempo libero saltando sul maxitramp in
giardino.
Segui anche una preparazione mentale?
No.
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Mi piace lo skate e la ginnastica.
Come sta andando la stagione?
Bene. A parte la rottura del gomito sulle
piste di Livigno durante le vacanze di Carnevale mentre effettuavo un salto. Per il
momento mi attende tanto riposo forzato
e niente allenamento per un mese.
<
Quali sono i tuoi obiettivi sportivi e
professionali?
Il mio obiettivo a livello professionale è
quello di continuare a vincere gare per poi
riuscire ad entrare nella nazionale svizzeS N OWACT IV E
APRI LE 2 0 1 2
47
| FSSI
ANA MARIA GRASSI:
GIOVANE PROMESSA DELLO SCI FREESTYLE
TYLE
Data di nascita: 01.01.1993
Luogo di nascita: Cali, Colombia
Carriera da sciatore: Membro FSSI
Cosa vorrebbe fare dopo: Principalmente
vorrei dedicarmi allo sci ma ovviamente
avere anche un attestato di capacità è importante. Quindi vorrei concludere la formazione
alla Scuola perSportivi d’élite e ottenere la
post maturità.
Sogno nel cassetto: Partecipare alle
Olimpiadi di Sochi (Russia) del 2014.
I tratti principali del mio carattere:
Pregi: So cosa voglio e sono determinata.
Difetti: Ci metto un po’ più degli altri a raggiungere gli obiettivi.
Il mio sogno nel cassetto:
Partecipare alle Olimpiadi di Soci (Russia)
del 2014.
Che cosa farò da grande:
Sarò una sciatrice professionista.
Le qualità che apprezzo nelle persone:
La positività, la fiducia e l’onestà.
Ciò che detesto più di tutto:
La falsità.
Il mio motto è:
Tutto è possibile, l’impossibile richiede solo
più tempo.
Il mio personaggio preferito:
Albert Einstein.
Il mio libro preferito:
Non ho un libro preferito ma «Il bambino
con il pigiama a righe» mi é piaciuto molto.
La musica che preferisco:
Wiz Khalifa.
Il mio film preferito:
Il diario di Bridget Jones.
Cosa porterei su un’isola deserta:
Un paio di sci.
Come hai deciso di praticare lo sci
freestyle?
Ero in terza elementare e la mia maestra
insegnava questa disciplina ad un gruppo
dello Sci Club Airolo di cui anche mio fratello faceva parte. Un pomeriggio la maestra mi chiese se ero interessata a provare
a praticare questa spettacolare disciplina,
io risposi di sì e da lì partì la mia avventura,
infatti da subito mi innamorai di questo
sport, e poco più tardi decisi di specializzarmi nelle gobbe.
Che scuola frequenti? Come riesci a
conciliare scuola e sport?
Frequento l’ultimo anno della Scuola professionale per sportivi d’élite a Tenero.
Questa scuola mi ha dato la possibilità di
48
suddividere l’ultimo anno di scuola su due
anni cosicché io riesca a conciliare ancora
meglio scuola e sport.Anche quando sono
assente per lunghi periodi a causa dello
sport, specialmente tra gennaio e marzo,
riesco a seguire le lezioni e a non rimanere indietro, grazie ai mezzi informatici
messi a disposizione dalla scuola, grazie
anche alla disponibilità e alla flessibilità
dei docenti che mi permettono di armonizzare molto bene scuola e sport.
Quali sono i tuoi obiettivi sportivi e
professionali?
I miei obiettivi sportivi sono sicuramente
quelli di riuscire a partecipare a gare di
Coppa del mondo per poter apprendere il
più possibile dalle altre atlete e riuscire
così ad approdare alle Olimpiadi di Sochi
2014. Mentre per quel che concerne gli
obiettivi professionali, vorrei concludere la
mia formazione alla scuola per sportivi di
élite per poi ottenere la post maturità. Mi
piacerebbe però riuscire anche in futuro a
coniugare l’attività lavorativa con quella
sportiva anche se so che non sarà facile
perché spesso sono assente per lunghi
periodi per il mio sport.
Che considerazione hai dei tuoi
allenatori?
Sono grata a tutti loro perché mettono a
disposizione le loro preziose conoscenze e
il loro tempo e danno sempre il 110 %. Ci
aiutano anche nei momenti più difficili,
incoraggiandoci nel continuare nonostante non sia sempre tutto facile.
Come ti trovi con i tuoi compagni?
Mi trovo bene. Ormai sono diversi anni che
andiamo in giro per il mondo insieme, si
può dire che siamo una grande famiglia. un
po’ di anni che siamo sempre in giro assieme, si può dire che siamo una grande famiglia.
Qual è il tuo sogno?
Partecipare alle Olimpiadi di Sochi 2014
Cosa ti aspetti dal futuro?
Tanto lavoro e sacrifici, ma sicuramente
arriveranno anche le soddisfazioni.
Qual è il tuo risultato migliore?
Quest’ anno ho guadagnato il secondo gradino del podio in una gara di Coppa del
Mondo di gobbe.
Con il sostegno
Sponsor principale
Quali sono le discipline che più preferisci?
Ormai mi sono specializzata e faccio solamente gobbe, ma preferisco il singolo gobbe.
In che cosa potresti ancora perfezionarti?
Secondo me non si finisce mai di perfezionarsi, ora devo lavorare sodo per riuscire
ad aumentare la mia velocità in gara.
Come ti alleni? Quanti allenamenti alla
settimana fai e dove ti alleni?
Tra giugno ed agosto mi alleno al centro
sportivo di Tenero e lavoro sui salti in piscina e fuori, (Water Jumps, tappeto elastico)
e pratico tanta condizione fisica .Tra agosto
e ottobre mi alleno sulle nevi di Zermatt
per lavorare sui salti e sulla tecnica, come
pure sulla condizione fisica.Poi tra ottobre
e dicembre mi alleno sulle nevi di Airolo,
Prato Leventina e al centro sportivo di Tenero dove lavoro sulla condizione fisica (tre
o quatto sedute alla settimana), alleno la
parte acrobatica sul tappeto elastico (uno
o due allenamenti alla settimana). E infine
da gennaio a marzo gareggio nel circuito
di Coppa Europa (all’incirca due gare alla
settimana).
Segui anche una preparazione mentale?
No, niente di specifico.
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Mi piace praticare sport in generale, ascoltare la musica e guardare film.
Come sta andando la stagione?
Quest’anno molto bene: ho ottenuto un
secondo, un terzo e un quarto posto in
Coppa Europa e ho fatto tutte le finali. Attualmente mi trovo 2 nella generale di
Coppa Europa. Sono molto contenta dei
risultati che ho ottenuto, anche se non é
ancora finita.
<
Sponsor FSSI