lien - Atelier Lyrique de Tourcoing

SAISON 15/16
DIDON & ÉNÉE
LE COMBAT DE TANCRÈDE ET CLORINDE
mardi 15, jeudi 17 & vendredi 18 mars 2016
TOURCOING - Théâtre Raymond Devos
Il COMBATTIMENTO DI
TANCREDI E CLORINDA
LE COMBAT DE TANCRÈDE ET CLORINDE
CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643)
8e livre des Madrigali guerrieri ed amorosi
d’après Torquato Tasso
Créé à Venise au Palazzo Mocenigo en 1624
Récitant, Nicolas Rivenq
Clorinda, Aurore Bucher
Tancredi, Denis Mignien
DIDO & ÆNEAS
DIDON & ÉNÉE
HENRY PURCELL (1659-1695)
Opéra en 1 prologue et 3 actes
Livret de Nahum Tate (1652-1715)
d’après le Livre IV de l’Énéide de Virgile
Créé en décembre 1689 à la Boarding School for
girls de Josias Priest à Chelsea
Direction musicale Jean Claude Malgoire
altos Marie Saint-Loubert-Bié, Hélène Couvert
violoncelles Dominique Dujardin, Nicolas Crnjanski
contrebasse Michel Frechina
hautbois Vincent Robin, Luc Marchal
percussion Guillaume Blaise
clavecin organisé Thomas Yvrard
Continuo
Clavecin Benoît Hartoin
Harpe Bérengère Sardin
Théorbe Damien Pouvreau
Viole Robin Pharo
Régie Éric Krins
Équipe technique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing
régie générale Alexandre Arnaud
régie musicale Alexis Noël
régie costumes Mélanie Loisy
maquillage / coiffures Élisabeth Delesalle,
Mathilde Dhordain, Élise Herbe, Véronique Duez
régie surtitrage Anne Lebouvier
technicien plateau Slimane Khelifa
Construction des décors
Alain Le Béon, Lycée Saint-Exupéry d’Halluin, Lycée Le
Corbusier de Tourcoing
Fabrication des costumes des danseurs
Lycée des métiers de la mode et des textiles Sévigné à
Tourcoing
Mise en scène, décors et costumes Andreas Linos
Chorégraphie Bruno Benne
Lumière Jacky Lautem
Vidéo Ariel Mestron
Conseiller technique construction Alain Le Béon
Équipe technique du Théâtre municipal de
Tourcoing
Chef de chant Benoît Hartoin
Remerciements au Conservatoire de Tourcoing, à la
MJC du Virolois de Tourcoing, à l’Opéra de Lille, au
Fresnoy Studio national des arts contemprains
Tourcoing, La Virgule.
Didon, Véronique Gens
Énée, Nicolas Rivenq
Belinda, Hasnaa Bennani
2 femme, Dania El Zein
La magicienne, Marie-Laure Coenjaerts
1 sorcière, Aurore Bucher
2 sorcière, Dania El Zein
L’esprit, Marie-Laure Coenjaerts
Le marin, Denis Mignien
Lui, David Witczak
ème
(technique) René Blairon, Pierre-Vincent Boeykens, Robert
Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Julien Fontaine, Jean Gossot,
Benjamin Guiot, Slimane Khelifa, Gilles Lescroart, Gérald
Peningue, Alain Vandermarlière
(habillage) Marie-Hélène Bessière, Bernadette Tartinville
Production/création Atelier Lyrique de Tourcoing, avec
le soutien de la Fondation Anber.
ère
ème
Tourcoing, Théâtre Municipal R. Devos
mardi 15 mars 2016 20h*
jeudi 17 mars 2016 20h**
vendredi 18 mars 2016 20h
Ensemble vocal
Hasnaa Bennani, Dania El Zein, Marie-Laure Coenjaerts, Aurore
Bucher, Denis Mignien, David Witczak, Stéphanie Révillion,
Sylvain Manet, Olivier Fichet, Stéphane Robert, Cyril
Guilmot, Bruno Schraen-Vanpeperstraete
Danseurs
Maxence Ahmed, Imane Bouadjama, Anatole Courouble,
Anastasia Ermé, Romane Hocquaux, Anna Izard, Claire
Leguy, Mohamed Leulmi, Méderic Lorry, Sophie Motte, Lucie
Neufcourt, Clotilde Sofia, Lina Taki, Kenza Touati, Amélia
Trovato, Jeanne Vermessen.
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
violon solo Philippe Couvert
violons I Élisabeth Desenclos, François Gasnier, Alain Pégeot,
Bernadette Charbonnier
violons II Andrée Mitermite, Ariane Dellenbach,
Sandrine Naudy
2
Paris, Théâtre des Champs-Élysées
dimanche 20 mars 2016 11h
(version de concert)
*la représentation du mardi 15 mars est en partenariat
avec l’Université de Lille2 Droit et santé
**la représentation du jeudi 17 mars est en partenariat avec
La Banque Postale
durée du spectacle :
1h30 + entracte
opéras en italien et en anglais
surtitrés en français.
photo de couverture :
© Antonio MORA
Notes d’intention du metteur en scène et du chorégraphe
Parler d’évasion c’est avant tout parler d’enfermement. Celui dans lequel nous
contraint le préjugé - d’autres diront le destin - celui d’une oeuvre d’art dans son
temps. Ce soir, nous libérons Tancrède et Clorinde, Énée et Didon. Et ce, dans la
fraîcheur des deux tours de magie que messieurs Monteverdi et Purcell réalisaient
pour nous de façon impromptue. L’un pour une soirée entre amis, l’autre pour les
amusements d’une cour de récré.
Lorsque Jean Claude Malgoire m’a demandé, autour d’un délicieux tartare
accompagné du Bordeaux adéquat, si je voulais relier scéniquement les deux
mélodrames, j’ai répondu sans réfléchir, oui ! Plus tard dans la journée cette
spontanéité me parut plutôt inconsciente. Quel rapport entre ce récit guerrier truffé
de trouvailles musico-picturales et l’élégiaque chassé-croisé d’une reine et de son
prince étranger ? En recherchant les mots-clés susceptibles d’ouvrir la porte
séparant ces deux mondes je ne voyais finalement qu’elle : la porte. Fort
heureusement cette porte avait une serrure. Et quelle ne fût pas ma surprise de voir
en m’approchant de celle-ci que derrière s’étendait de toute sa force attractive…
l’Italie! L’Italie du Tasse, des passions en tout genre, du renouveau du langage
expressif, bref la terre promise au prince Troyen qu’une mer de larmes sépare de
Carthage. En me laissant guider par ce lien épique, l’image devenait plus familière,
plus banale. Moins pompeuse mais tout aussi intense : des élèves contraints à réciter
leur texte, une classe au bord de l’endormissement, des filles qui complotaient en
cachette dans les toilettes, un professeur sommé de quitter son établissement, une
collègue amoureuse qui n’a d’autre choix que de rester à son poste…
Au bout du compte, les gisants des amants séparés sont taillés dans la même pierre.
Chantons leurs louanges, dé-fossilisons l’Amour.
Andreas Linos, février 2016
La danse baroque comme vecteur commun.
L'équipe de danseurs, constituée de jeunes amateurs pratiquant deux styles
chorégraphiques aussi éloignés que sont la danse classique et le hip-hop, a trouvé
un terrain commun autour de la danse baroque, langage chorégraphique
nouveau pour tous. Autour d'un travail rythmique et musical, les chorégraphies ont
été composées à partir d'éléments et de principes baroques comme les ornements
de bras, les figures spatiales auxquels se sont ajoutés ou mêlés des mouvements
choisis de danse classique et hip hop. Les chorégraphies sont donc une hybridation,
un nouveau style imaginé avec et pour cette équipe de danseurs aux énergies
riches, inventives et variées. En lien étroit avec la mise en scène, la danse vient
compléter la dramaturgie pour donner un corps sous-jacent aux sentiments et
émotions exprimés par la narration musicale.
Bruno Benne, février 2016
3
Les synopsis
Le Combat de Tancrède et Clorinde
Composé en 1624, le célèbre Combattimento di Tancredi e Clorinda est extrait des Canti
guerrieri du VIIIe Livre de Madrigaux de Monteverdi. L’histoire de ce court mais intense
drame musical pour trois chanteurs et ensemble instrumental raconte le combat,
pendant la Première Croisade (1095-99), entre le chrétien Tancrède et celle qu’il aime, la
princesse musulmane Clorinde, qu’il ne reconnaîtra qu’après l’avoir mortellement
blessée. Pour exprimer les passions extrêmes, Monteverdi concentre ses efforts sur les
pouvoirs des motifs rythmiques, incroyablement expressifs et évocateurs : la colère (ira)
s’oppose dans ce combat à la tempérance (temperanza) et l’humilité (umiltà). Le texte
est essentiellement chanté par un narrateur (Testo).
Didon & Énée
Les personnages :
Didon, reine de Carthage
Énée, prince troyen
Belinda, confidente de Didon
Deuxième femme
Magicienne, reine des sorcières
Première sorcière
Seconde sorcière
L’Esprit, sous les traits de Mercure
Le marin
Lui
Chœur de courtisans
Marins
Chœur de sorcières
L’histoire et les lieux :
Ouverture
ACTE I
Le Palais royal de Carthage
Didon reine de Carthage, confie à sa jeune sœur Belinda qu’elle sent venir les malheurs.
Belinda devine que l’hôte troyen, Énée, réfugié depuis peu à la cour de Didon ne laisse
pas cette dernière indifférente. Belinda suggère à Didon d’épouser Énée car il semble
réellement sensible à ses charmes. Cette union assurerait en outre la paix et la prospérité
de l’empire. Énée paraît, Belinda et le chœur soutiennent la requête du héros qui offre
son cœur à la Reine et toute la cour chante sa joie de voir Didon accepter finalement la
requête d’Énée.
ACTE II
La Caverne
La magicienne dans son antre réunit ses sorcières. Elle leur expose son plan diabolique
4
Les synopsis
pour anéantir définitivement et Didon et Carthage avant le coucher du soleil. La Reine et
Énée sont à la chasse pour le moment, la magicienne leur prépare un bel orage afin de
gâcher leur plaisir et les obliger à rentrer au Palais. Puis elle enverra à Énée un mystérieux
messager, qui lui est tout dévoué, sous les traits de Mercure, lui-même envoyé par Jupiter.
Il ordonnera au prince de partir sans plus attendre, d’appareiller le soir même avec sa
flotte. Les sorcières sont ravies des maléfices annoncés.
Un bosquet
Didon et Énée poursuivent leur partie de chasse accompagnés des courtisans, tous
apprécient la beauté du paysage, si beau que Diane le fréquente, mais ils évoquent aussi
la mort d’Actéon transformé en cerf et blessé à mort par ses chiens. Voici qu’éclate
l’orage et tous regagnent rapidement le palais. Énée seul s’est attardé et comme prévu
l’esprit maléfique sous les traits de Mercure lui apparaît, exigeant qu’il obéisse sans plus
tarder à Jupiter, autrement dit qu’il quitte Didon pour appareiller avec ses guerriers vers
l’Italie où il doit fonder une nouvelle Troie (Rome). Le cœur déchiré, Énée se soumet mais
blâme les Dieux pour leur impitoyable dureté.
ACTE III
Le port de Carthage
Les marins troyens en chantant se préparent à reprendre la mer sans songer aux
« nymphes » qu’ils abandonnent sur le rivage. Dans le même temps, la magicienne et ses
vilaines sorcières jubilent car leur complot a réussi, quelle jouissance et quel triomphe pour
elles : la reine est abandonnée, ruinée ! Et demain Carthage sera en feu, de plus une
tempête se lèvera autour du bateau d’Énée pour le perdre.
Didon et Belinda viennent chercher Énée. Didon appréhende ses premières paroles, il
vient prendre congé. Cependant à la vue de Didon, Énée se déclare prêt à défier les
dieux et à demeurer à Carthage. Mais Didon le repousse et l’oblige à partir. Elle ne peut
lui pardonner d’avoir pensé à la quitter. Abandonnée, il ne reste plus à Didon que la mort.
Entourée par le chœur et Belinda, la reine Didon exprime son désespoir et son adieu à la
vie dans une plainte sublime.
élément du décor de Didon & Énée © Andreas Linos
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L’équipe artistique
Jean Claude Malgoire
direction musicale
Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris,
pionnier de l’époque baroque, musicologue,
metteur en scène, le chef d’orchestre Jean
Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique
du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de
route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble
Européen
de
Musique
Contemporaine,
fondateur de La Grande Écurie et la Chambre
du Roy, cet esprit curieux et avide de
recherches communique sa passion et partage
le fruit de ses investigations au-delà des
époques et des écoles, en fournissant de
nouvelles clés d’écoute.
Son profond respect pour l’œuvre originelle du
compositeur génère un important travail de
recherche qu’il poursuit depuis près de 60 ans.
Cette quête permet une relecture, une écoute
différente,
une
découverte
voire
une
redécouverte des compositions qu’il choisit
minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite
éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire
émotion que procure la musique.
Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait
une maison d’opéra différente au répertoire très
diversifié, un laboratoire d’épanouissement de
toutes les créations, originales et de qualité.
Autant d’expériences stimulent Jean Claude
Malgoire qui est un artisan du spectacle. Du
premier opéra L’Orfeo de Monteverdi à Mare
Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie
Mozart/Da Ponte ou encore L’Opéra de
quat’sous, des choix intéressants, étonnants,
parfois risqués, mais toujours des opportunités de
rencontres et de découvertes vecteurs
d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean
Claude Malgoire initiateur et fédérateur
propose
chaque
saison
une
nouvelle
expédition, un autre défi, à travers les siècles, les
styles et les différentes expressions du spectacle
vivant.
6
L’équipe artistique
Andreas Linos
Bruno Benne
metteur en scène
chorégraphe
Né d’une mère peintre et d’un père architecte
grecs, Andreas Linos grandit dans un
environnement au croisement des arts et des
cultures. Passionné dès ses 11 ans par la viole de
gambe, il entreprendra des années plus tard
l’étude de cet instrument auprès de Nima Ben
David au CNR de Boulogne-Billancourt, d’où il
obtiendra un premier prix en 2006.
Depuis il mène une carrière de chambriste en se
produisant au sein de plusieurs ensembles, tels
que « Le Poème Harmonique », le consort de
violes « L’Achéron », « Le Baroque Nomade »,
« Capriccio Stravagante », « Le Concert Étranger »,
« La Camera delle Lacrime » et « Latinitas nostra »
avec lesquels il enregistre une dizaine de disques.
Il joue en duo avec le claveciniste Olivier Fortin.
De 2008 à 2011, il a organisé dans la salle
parisienne L’Archipel la saison mensuelle du
« Consort Project » dédié aux ensembles de violes
et à la musique anglaise.
Parallèlement à ses études musicales, il s’inscrit à
l’école d’architecture de Versailles et se forme à
la lutherie dans l’atelier de Bernard Prunier. Très
vite, l’alchimie entre musique et arts visuels
l'interpelle. C’est ainsi qu’il contracte le virus de
la scène et se prend de passion pour la
machinerie baroque. Dès lors, il cherchera à
incorporer des éléments scénographiques et
tisser des liens dramaturgiques autour de
manifestations sonores. Il a pu ainsi créer plusieurs
concerts-spectacles, tels que Il Bagatto au
Festival Sinfonia en Périgord en 2006, Jeux de
cour, jeux de coudes au festival d’Essaouira
(Maroc) en 2007, Le Consort Project et Florimène
à L’Archipel (Paris) de 2008 à 2010, Espejos et
Kings and Queens en 2011-2012 à Mexico City
pour le jeune orchestre baroque La Partenope.
L’été 2012, il signe la mise en scène, les décors et
costumes de Vénus et Adonis de John Blow, qu’il
monte dans la forêt du mont Pélion en Grèce sur
un théâtre en plein air qu’il dessine pour
l'occasion. En février 2014, il met en scène La
Pellegrina à l’opéra de Dijon avec l’ensemble
« les Traversées baroques ». Vénus et Adonis a fait
l'objet d’une nouvelle production en février 2015
au Megaron - Athens Concert Hall.
Il poursuit l'exploration du répertoire lyrique
anglais avec Didon et Enée de Henry Purcell qu’il
mettra en scène en miroir avec Il combattimento
di Tancredi e Clorinda de Monteverdi pour
l'Atelier Lyrique de Tourcoing, sous la direction de
Jean Claude Malgoire en mars 2016.
Interprète et chorégraphe spécialisé en danses
baroques, Bruno Benne développe une
approche contemporaine de ce style pour le réinventer aujourd'hui sous de nouvelles formes et
proposer ainsi une vision moderne de l'art
baroque.
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de
Paris en danse contemporaine en 2002, il est
danseur et pédagogue pour Béatrice Massin et
Marie-Geneviève Massé depuis 2004. Danseur
dans de nombreuses productions lyriques, il a
notamment participé à la reprise d'Atys,
chorégraphies de Francine Lancelot. En 2012, il
assiste et collabore avec Lucinda Childs pour les
chorégraphies du spectacle lyrique Alessandro.
Régulièrement invité à l'international (USA,
Norvège, Grèce, Pologne, Canada...), il
partage avec passion ses connaissances lors de
workshops et collaborations.
En 2013, il fonde la compagnie Beaux-Champs,
création baroque pour poursuivre son propre
questionnement de la création à partir de
l'héritage baroque et sa transmission.
Après la création en 2014 du spectacle Figures
Non Obligées au Festival de Sablé-sur-Sarthe, il
prépare actuellement avec l'équipe de la
compagnie Beaux-Champs plusieurs nouvelles
créations : un spectacle destiné au jeune public
Louis XIV et ses Arts ; la pièce Square,
chorégraphie baroque sur création musicale
minimaliste pour instruments anciens de Youri
Bessières et Ornements, création pour 9
danseurs du Ballet du Rhin.
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L’équipe artistique
Jacky Lautem
Véronique Gens
conseil technique et lumière
soprano
Depuis la création de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing,
Jacky
Lautem
collabore
régulièrement avec Jean Claude Malgoire :
Xerxès, un opéra de Haendel ; Requiem pour
Amadeus, une fiction lyrique ; la trilogie des
Monteverdi ; il a mis en espace et réalisé la
partie image et éclairé le Requiem de Mozart au
Stade Couvert de Liévin ainsi que Mare nostrum
de M. Kagel au musée de la Piscine de Roubaix
et Le Tribun sur le plateau de l’ONL à Lille en
2013.
Il a réalisé, dans le cadre de l’année Verdi, la
mise en images d’un concert de musique
classique le Requiem de Verdi dirigé par Jean
Claude Malgoire, dans la grande nef du Fresnoy
à Tourcoing.
Il a mis en place, en tant que réalisateur, de
nombreux événements et a créé les lumières de
nombreux spectacles au théâtre ou à l’opéra et
entre autres la plupart de ceux mis en scène par
Gildas Bourdet.
Il a signé régulièrement au Studio national des
arts contemporains Le Fresnoy, où il est directeur
des productions, les éclairages et les
scénographies d’installations / expositions d’art
contemporain ou de performances vidéo ainsi
que des expositions dont le curateur est Alain
Fleischer : Dans la Nuit des images au Grand
Palais à Paris, Choses lues, Choses vues à la
Bibliothèque Nationale.
Après avoir dominé la scène baroque pendant
plus d'une décennie, Véronique Gens s'est
établi une solide réputation internationale, et
elle est aujourd'hui considérée comme l'une des
meilleures interprètes de Mozart.
L'un des rôles phares de sa carrière, Donna Elvira
dans Don Giovanni, présenté par Peter Brook et
Claudio Abbado au Festival d'Aix-en-Provence,
lui a permis de se faire connaître dans le monde
entier.
Véronique Gens a chanté sur les plus grandes
scènes comme par exemple Covent Garden de
Londres, Staatsoper de Vienne, Opéra de Paris,
Staatsoper de Munich, La Monnaie de Bruxelles,
Liceu de Barcelone, Nederlandse Opera
d'Amsterdam, Salzbourg et Glyndebourne et
auprès des orchestres les plus importants, dont le
Philarmonique de Berlin, Age of Enlightenment,
Orchestre National de France, BalthasarNeuman-Ensemble, Mahler Chamber Orchestra
ou encore le Boston Symphony Orchestra.
Son répertoire est composé des plus grands rôles
mozartiens (Donna Elvira, La Contessa, Vitellia,
Fiordiligi et autres), des grands rôles de la
Tragédie Lyrique (entre autres Iphigénie en
Tauride, Iphigénie en Aulide, Alceste) mais aussi
de rôles plus tardifs comme Missia Palmeri (La
Veuve joyeuse), Madame Lidoine (Dialogues
des Carmélites), Alice (Falstaff) ou Eva
(Meistersinger von Nürnberg).
En plus d'un large répertoire de pièces
classiques, elle donne de nombreux concerts,
notamment à Paris, Dresde, Berlin, Pékin, Vienne,
Prague, Londres, Tanglewood, Stockholm,
Moscou, Genève ou Edimbourg. Elle se produit
très régulièrement dans des récitals de mélodies
françaises dans le monde entier.
Ses
futurs
engagements
comprennent
notamment Alceste et Desdemona (Otello) au
Staatsoper de Vienne, Iphigénie en Tauride à
Paris et Dialogues des Carmélites à Bruxelles.
En 1999, elle est élue Artiste Lyrique de l'année
aux Victoires de la Musique Classique.
Ses nombreux enregistrements (plus de 80 CD et
DVD) ont reçu plusieurs récompenses
internationales.
Véronique Gens est Chevalier dans l'Ordre de La
Légion d'Honneur et Chevalier des Arts et des
Lettres.
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L’équipe artistique
Nicolas Rivenq
Hasnaa Bennani
baryton
soprano
Licencié ès Lettres et ancien élève de l’École
Normale Supérieure des Arts Décoratifs, Nicolas
Rivenq commence ses études de chant dans la
classe de J. Bonnardot au Conservatoire
National de Musique de la ville d’Orléans. Après
avoir été membre des Arts Florissants et de La
Chapelle Royale, il entre dans la classe de M.
Sénéchal à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de
Paris pour deux ans, puis se perfectionne trois
ans aux USA à l’Université d’Indiana dans la
classe de la basse russo-italienne N. RossiLemeni.
Remarqué par Yehudi Menuhin, il fait ses débuts
aux Festivals d’Edinburgh et de Gstaad sous sa
direction. À son retour en France, il débute une
longue collaboration avec William Christie dans
Atys à l’Opéra Comique, Les Indes Galantes à
Aix-en-Provence, Les Boréades à l’Opéra de
Paris ou dans des tournées qui le portent à
travers le monde. Sa rencontre avec JC
Malgoire et PL Pizzi a été déterminante en
prenant part à plus d’une vingtaine de leurs
productions (Rinaldo, Hippolyte et Aricie, Le
Comte Ory, Les Danaïdes, Trilogie Mozart-Da
Ponte, Platée, Les Paladins, 3 opéras de
Monteverdi, etc.).
G. Strehler le choisit pour ce qui sera sa dernière
production d’opéra (Così fan tutte) pour
l’inauguration du Teatro d’Europa à Milan. Il
participe aux concerts inauguraux de la
réouverture de La Fenice sous la direction de R.
Muti ainsi qu’à l’ouverture de la Cité de la
Musique à Paris sous les directions de P. Boulez et
W. Christie.
Jonglant du Baroque au Contemporain, il
couvre un vaste répertoire qui le conduit à
travers le monde sous la direction de nombreux
chefs tels que Z. Mehta, S. Ozawa, R. Jacobs, I.
Fischer, M. Plasson, A. Pappano, E. Pido, M.
Benini, G. Carella, M. Guidarini, D. Renzetti, R.
Palumbo, A. Gerecz, J.E. Gardiner, K.
Montgomery, J. Marin, D. Gatti, C. Scimone, etc.
Nicolas Rivenq figure dans plus de cinquante
enregistrements CD ou DVD.
Il reçoit le premier prix du Concours GB Viotti à
Vercelli en 1990.
Régulièrement invité par JC Malgoire à
participer aux productions de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing, il était la saison dernière Don Alfonso
dans Così fan tutte (ms Pierre Constant) et
Tannhäuser en février 2016 au Théâtre municipal
de Tourcoing.
Soprano
marocaine,
Hasnaa
Bennani
commence son parcours musical à Rabat
auprès de sa sœur Jalila Bennani et de Laszlo
Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée
du CNSM de Paris dans la classe de G.
Chambers et se perfectionne en musique
ancienne auprès d’H. Crook et d’I. Poulenard.
Elle a remporté en 2011 le 1er Prix du Concours
de chant baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi
nombreuses et réputées que La Grande Écurie
et la Chambre du Roy (JC Malgoire), Le Poème
Harmonique (V. Dumestre), Les Musiciens du
Louvre (M. Minkowski), Les Talens Lyriques (C.
Rousset), Les Muffatti (P. Van Heyghen)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’al-Faïma, dans
Aben Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de
Tourcoing, la neige et le printemps dans La
Chouette enrhumée de Condé à Metz, une
nymphe des eaux dans Armide de Lully à
l’Opéra national de Lorraine, Cléone et une
ombre heureuse dans Castor et Pollux de
Rameau successivement avec Le Concert
Spirituel au Théâtre des Champs-Élysées et avec
Les Talens Lyriques au Capitole de Toulouse.
Elle forme un duo avec le claveciniste Laurent
Stewart, avec lequel elle est invitée à chanter
dans de prestigieux festivals (Saint-Michel-enThiérache, Sinfonia en Périgord, Radio France et
Montpellier...).
Parmi ses projets de la saison 2015-2016, de
nombreux concerts : la Markus-Passion de Bach
au Festival d’Ambronay avec Le Concert
Étranger, le programme De l’Ombre à la Lumière
avec Pygmalion (dir. R. Pichon) à Francfort et la
participation à un Concert pour la Paix des
Religions au Château de Chantilly en
compagnie de parrains prestigieux.
Citons aussi la création des Élémens de
Destouches avec l’ensemble Les Surprises, le rôle
d’Oberto dans Alcina de Haendel avec
l’Accademia Bizantina à Monte-Carlo, Versailles
et Toulouse, ainsi que le rôle de Belinda dans
Dido and Æneas de Purcell avec l’Atelier Lyrique
de Tourcoing, également au Théâtre des
Champs-Élysées, sous la direction de JeanClaude Malgoire et avec une mise en scène
d’Andreas Linos, aux côtés de Nicolas Rivenq et
Véronique Gens.
En juin 2016, elle fera également ses débuts au
prestigieux
Händel
Festspiel
de
Halle
(Allemagne) dans le rôle de Berenice de
Scipione, sous la direction de George Petrou et
avec une mise en scène d’Angela Saroglou.
9
L’équipe artistique
Dania El Zein
Marie-Laure Coenjaerts
soprano
mezzo-soprano
Remarquée pour sa musicalité, son attention au
texte et sa voix au timbre « naturel et clair »,
Dania El Zein est titulaire du Diplôme Supérieur
de Concertiste de l'École Normale de Musique
de Paris dans la classe de D. Ottevaere. Elle
poursuit actuellement ses masters de chant et
de musique de chambre au CNSM de Paris. Elle
travaille également avec JP Fouchécourt, Ch
Mathias et M. Hönig lors de master classes et a
choisi d'approfondir ses connaissances du
répertoire allemand à Leipzig auprès de R.
Werner-Dietrich avec qui elle étudie à la
Hochschule.
Désireuse de partager sa passion, elle se produit
dans des salles prestigieuses : Philharmonie de
Paris, Auditorium de Radio France, Salle
Gaveau, Théâtre du Châtelet, Château de
Versailles... avec des artistes et ensembles tels
que JF Heisser, G. Dangain, E. Astoul, les Folies
Françoises, l'Ensemble Amarillis, A. Buet, M.
Gester, V. Vittoz, JB Lhermelin...
Sur scène, elle incarne Juliette dans die Tote
Stadt de Korngold à Radio France, Zelmira dans
Armida de Haydn, à l'étranger avec l'ensemble
Purpur, Ardélise dans La Carmélite de Hahn (ms
E. Cordoliani), Daphné dans Nausicaa du même
compositeur... Elle est Daphné et Eurydice dans
la création de Finzi Les Metamorphôsis.
Au-delà du répertoire opératique, elle
affectionne particulièrement la musique
baroque ainsi que l'oratorio et le répertoire de la
mélodie et du Lied jusqu'à l'époque
contemporaine (Hersant, Finzi, Aboulker...). En
parallèle de ses récitals de musique de
chambre, elle a ainsi chanté dans de
nombreuses cantates de Montéclair à Bach et a
récemment été soliste dans le Requiem de
Mozart à la Sorbonne (dir. V. Barthe).
Le Duo Arya, créé avec la pianiste Agnès
Graziano a remporté le 2 Prix de la Mélodie
Contemporaine au Concours International de
l'Interprétation de la Mélodie française de
Toulouse.
Le Duo Aedelounia, formé avec la pianiste
Louise Akili, défend un répertoire très varié allant
de la musique romantique française à la
musique contemporaine, en passant par les
Lieder et les compositeurs anglais et américains.
En octobre dernier, Louise et Dania ont été
invitées dans l'émission Génération jeunes
interprètes sur France Musique.
Musicienne curieuse, Dania aime mêler les arts.
Elle a d'ailleurs participé à plusieurs concertslecture avec l'écrivain Marie Darrieussecq.
Née à Bruxelles, Marie-Laure Coenjaerts entre
dans le monde de la musique à huit ans au
travers de l’étude du violon. En 2001, elle entre à
l'École Internationale de Théâtre Lassaad et
obtiendra son diplôme avec succès.
En 2004, elle est admise au Conservatoire Royal
de Mons dans la classe de chant de T. Migliorini
où elle obtient le titre de Master of music avec
grande distinction.
En 2009, elle entre en Master à la Haute École de
Musique de Genève dans la classe de D. Borst
où elle obtient son diplôme de chant concert,
interprète le rôle d’Alcina dans Orlando
Paladino de Haydn (dir. T. Rösner - ms S. Grögler)
et est engagée pour le rôle de Nerone dans
L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi.
En 2010, elle se produit en concert avec
l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie,
interprète le Requiem de Duruflé, le Magnificat
de Bach, le Stabat Mater de Pergolèse, le Gloria
et le Beatus Vir de Vivaldi et le Te Deum de
Charpentier, le rôle-titre de L’Enfant et les
sortilèges de Ravel (dir. P. Rophé) avec
l’orchestre philharmonique de Liège, au Bozar
Bruxelles et à la salle philharmonique de Liège.
En 2011, elle chante des Cantates de Bach.
En 2012, elle interprète le rôle de Métella dans La
Vie parisienne d’Offenbach à Bruxelles et fait ses
débuts à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle
de Javotte dans Manon de Massenet (dir. P.
Davin) et chante au Théâtre des ChampsÉlysées dans le rôle de la sorcière dans Didon et
Énée de Purcell (dir. JC Malgoire).
En 2013, elle chante les Vespro della Beata
Virgine de Monteverdi à Tourcoing et interprète
Pisana dans I due foscari de Verdi à l’ORW,
reprend les Vêpres de Monteverdi avec JC
Malgoire au TCE et interprète le rôle de
Stéphano dans Roméo et Juliette de Gounod.
En 2014, elle chante entre autres Il tramonto de
Respighi au château de Chimay ainsi que de la
musique baroque française au festival de Roisin.
L’an passé, elle chante au Palais des Beaux-arts
de Charleroi, au Théâtre des Riches-Claires, à
l’Abbaye de la Cambre... et fait ses débuts dans
la comédie musicale avec La mélodie du
Bonheur dans le cadre du Festival Bruxellons !
Parmi ses projets de 2016, elle chantera à
nouveau au Théâtre des Champs-Élysées et à
Tourcoing le rôle de la sorcière dans Didon et
Énée de Purcell (dir. JC Malgoire - ms A. Linos),
La Vie parisienne d’Offenbach, la Petite Messe
solennelle de Rossini, la Messe de Saint-Nicolas
de Haydn.
e
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L’équipe artistique
Aurore Bucher
Denis Mignien
soprano
ténor
La soprano Aurore Bucher circule librement à
travers les genres musicaux. Du chant grégorien
aux créations contemporaines en passant par
l’opéra et l’improvisation, elle chante en soliste
sous la direction de chefs tels que JC Malgoire,
R. Alessandrini, H. Niquet, P. Järvi ou E. Haïm et de
metteurs en scène comme Wilson ou Marthaler.
Dotée de nombreuses récompenses (prix de
piano au conservatoire de Strasbourg, Premier
Prix de chant au concours international des
Symphonies d'Automne de Mâcon), elle a
enregistré différents disques avec la Fenice, le
Poème Harmonique ou la Chapelle Rhénane.
Elle incarne Micaëla ou Belinda, Athalia ou Elvira,
se produit à Pleyel ou au Théâtre des ChampsÉlysées mais son énergie et sa curiosité la
poussent souvent loin des cadres traditionnels du
concert classique. Ce qui lui importe c'est de
raconter des histoires en musique, d'incarner des
personnages et d’aller à la rencontre d’un public
nouveau : avec l’Ensemble Justiniana, elle
amène l'opéra dans les prairies de Franche
Comté, avec Opéra Apéro, elle se produit dans
des hôpitaux, des centres d'hébergement
d'urgence, des prisons, des bars...
À ses yeux, la musique appartient d’abord à
ceux qui l’écoutent et c’est dans cette
perspective qu’elle fonde le groupe Virévolte en
2013, avec lequel elle enchaîne sans transition
airs d’opéra et chansons pop.
Aurore a pris part à la Petite Messe solennelle de
Rossini qui célébrait les 30 ans de l’Atelier Lyrique
de Tourcoing en janvier 2012 et reprise en janvier
2014.
En parallèle à des études de Lettres Modernes et
de Management Culturel, Denis Mignien
apprend le chant, la musique ancienne et l’art
lyrique aux conservatoires de Lille et Roubaix et
se
perfectionne
auprès
de
maîtres
internationaux tels U. Reinemann ou F. Pollet.
En tant que chanteur soliste, il se produit en
oratorio (Orff, Rossini, Mozart, Bach,...) sous la
baguette de JC Malgoire, avec le Chœur
Régional Nord-Pas-de-Calais ou l’ensemble Alia
Mens (dir. O. Spilmont)… À l’opéra, il chante
Ravel (L’Enfant et les sortilèges), Offenbach
(Mesdames de la Halle, Les Brigands, Orphée
aux Enfers…), Milhaud (Le Pauvre Matelot),
Terrasse (Monsieur de la Palisse), Donizetti (Viva
la Mamma), Purcell (Dido & Æneas), Blow
(Venus & Adonis), Moretti (En Chemyse) mais
également le répertoire contemporain avec St
Kilda, l’île des Hommes-Oiseaux de JP Dessy… Il
fait ses débuts dans la comédie musicale avec
le rôle d’Edna dans Hairspray à Bruxelles et
Charleroi, et dans La Géante, comédie
musicale à croquer de la compagnie la Femme
et l’Homme debout.
Il collabore avec des chefs tels que JC Malgoire,
F. Santi, F. Boulanger… et des metteurs en scène
tels que T. Poquet, F. de Carpentries, A. Baldi, JP
Delavault, W. Mesguisch… et se produit sur des
scènes telles que le Théâtre Sébastopol de Lille,
le Théâtre Municipal de Tourcoing, les Opéras de
Reims et Rouen, le Théâtre des Champs-Élysées,
le Bozar de Bruxelles…
Passionné de spectacle, il collabore depuis 2003
avec la compagnie théâtrale Les Blouses Bleues
en tant qu’assistant à la mise en scène et coach
vocal. Il conçoit et réalise de nombreuses petites
formes et est régulièrement sollicité pour la mise
en scène. En 2014, il met en scène Orphée aux
Enfers de Offenbach, en 2015, Didon et Enée de
Purcell au Théâtre de Douai et crée
parallèlement Quelle Aventure ?, forme
musicale pour jeune public autour de Poulenc. Il
est également sollicité comme regard extérieur
sur la réalisation de Fantaisies Animalières par
l’Atelier Lyrique de Tourcoing.
Il prend part, en 2015/16, à la mise en scène
d’un Coriolan de Shakespeare avec Les Blouses
Bleues, en 2016, met en scène Don Procopio de
Bizet pour La Cappella Forensis (Saint-Étienne) et
en 2017, Dédé de Christiné avec la Reine de
Cœur (Mons-en-Barœul).
Depuis 2013, il est artiste associé à la Reine de
Cœur, structure de création, diffusion et
formation artistique et culturelle.
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L’équipe artistique
David Witczak
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
baryton
David Witczak commence sa formation de
chanteur au Centre de Musique Baroque de
Versailles, avant d'intégrer le Conservatoire
Sweelinck d'Amsterdam, où il étudie avec
Valérie Guillorit et David Wilson-Johnson. De
retour en France, il se perfectionne avec la
soprano Anna Maria Bondi.
Sa passion pour la musique ancienne l'amène à
interpréter des œuvres majeures du répertoire
en tant que soliste, telles que la Passion selon StMatthieu et plusieurs cantates de JeanSébastien Bach, le Magnificat de Carl Philipp
Emanuel Bach, la Krönungsmesse et la Messe en
Ut de Mozart ou encore des grands motets de
Mondonville.
Également attiré par la musique de chambre, il
travaille avec des formations comme Le
Concert Spirituel, Les Arts Florissants, l’Atelier
Lyrique de Tourcoing, La Cappella Pratensis, Les
Éléments et l'Ensemble Marguerite Louise avec
lequel il enregistre un programme de motets de
Marc-AntoIne Charpentier (L’Encelade, 2015).
Sur scène, son répertoire comprend Masetto
(Don Giovanni, Mozart), Pluto (Orpheus,
Telemann), Shaunard (La Bohème, Puccini),
Fiorello (Il Barbiere di Siviglia, Rossini), Alessio (La
Sonnambula,
Bellini),
Coviello
(L’Egisto,
Mazzocchi-Marazzoli), Curio et Achilla (Giulio
Cesare, Haendel), Ben (The Telephone, Menotti).
Par ailleurs, il s’intéresse au répertoire du
madrigal italien et a effectué des recherches
afin de créer un programme autour du Pastor
Fido de Guarini (madrigaux de D’India, Cifa,
Monteverdi, Marenzio…).
On pourra l'entendre prochainement dans une
production mise en scène des Indes Galantes
de Rameau (rôles de Bellone, Huascar, Osman
et Don Alvar) avec l'ensemble Il Giardino
d'Amore.
C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire soliste
à l’Orchestre de Paris fonde La Grande Écurie et
la Chambre du Roy. Cet ensemble cosmopolite
constitué d’instrumentistes spécialisés est le plus
ancien en France, encore en activité, jouant sur
instruments historiques. Si la Grande Écurie s’est
illustrée dans le style baroque, son répertoire
s’étend en réalité du XVIe au XXIe siècle. De la
résurrection de chefs d’œuvre en passant par
de grands classiques jusqu’à la création
contemporaine, cet orchestre novateur de
renommée internationale réalise de nombreux
enregistrements intégraux et se voit décerner de
prestigieuses récompenses. De la muséologie à
la musicologie en passant par la lutherie,
l’activité de La Grande Écurie est intense.
Rendre hommage au compositeur en restituant
son œuvre telle qu’elle a été écrite demeure sa
particularité. À chaque période correspond un
son bien précis que les instrumentistes
s’évertuent à reproduire, les obligeant à
posséder plusieurs jeux d’instruments (jusqu’à 7
ou 8 pour les vents) qu’ils sont parfois amenés à
fabriquer eux-mêmes. Certains d’entre eux sont
d’ailleurs
devenus
facteurs.
Outre
l’investissement financier, de longues recherches
d’écrits et de partitions originales sont
entreprises, auxquelles s’ajoute une étude
minutieuse
des
textes.
Cette
quête
d’authenticité engendre également un travail
rigoureux de formation des chœurs et des
chanteurs afin qu’une symbiose s’opère entre
l’interprétation vocale et instrumentale. Depuis
près de 50 ans cet ensemble original compte
plus de 3000 concerts sur les 5 continents, et plus
de 100 enregistrements, mais d’autres aventures
sont déjà en projet puisque La Grande Écurie et
la Chambre du Roy envisage déjà les saisons à
venir.
Orchestre subventionné par le Ministère de la Culture et de
la Communication/ Drac Nord Pas de Calais - Picardie.
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Un projet collaboratif
Depuis sa création en 1981, l’ouverture au jeune public est l’un des objectifs premiers de
l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Il nous paraît fondamental de susciter la curiosité, d’éveiller
les sens, d’initier et éduquer aujourd’hui les auditeurs de demain. Il est tout aussi essentiel
pour Jean Claude Malgoire de travailler la mémoire collective et de transmettre les
connaissances qu’il a acquises durant près de 60 ans de carrière. Chaque saison,
plusieurs milliers d’enfants, collégiens, lycéens et étudiants découvrent le monde
fascinant du spectacle vivant et plus particulièrement de l’opéra.
L’opéra de Purcell Didon et Énée a été créé en 1689 dans un collège de jeunes filles de
la noblesse londonienne. C’est tout naturellement que nous avons donc souhaité
intégrer des adolescents et jeunes adultes à la création de l’opéra sur la scène du
Théâtre Municipal de Tourcoing. Inventer, fabriquer et construire ensemble un spectacle
novateur, en s’imprégnant des savoirs et expériences de chacun.
—le rapprochement d’univers et de styles très différents, a priori incompatibles :
le monde classique (Conservatoire de Tourcoing) et la danse urbaine (MJC du Virolois
de Tourcoing), la culture hip hop,
—la collaboration de deux lycées professionnels avec des professionnels du spectacle
pour la réalisation des décors, le Lycée St Exupéry à Halluin pour la structure bois et le
transport et le Lycée Le Corbusier à Tourcoing pour la décoration,
—la création des costumes des danseurs est confiée à des élèves du Lycée des métiers
de la mode et des textiles Sévigné à Tourcoing
Chaque partenaire a souhaité s’approprier le projet et l’élargir au sein de sa structure,
devenant un projet d’établissement pour les uns, devenant un support valorisant du
travail pour les autres. De septembre à mars, des ateliers de réflexion et de travail ont été
mis en place. Supervisés par leurs professeurs, le metteur en scène Andréas Linos, le
chorégraphe Bruno Benne et l’Atelier Lyrique de Tourcoing, ces adolescents et jeunes
adultes se retrouvent plongés dans un univers qui leur est totalement étranger : le
spectacle vivant, l’opéra, le théâtre et sa scène, la musique classique.
Cette expérience enrichissante et fructueuse a été mise en place grâce à l’aide
précieuse de la Fondation Anber.
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Ont participé à ce projet :
Les danseurs :
Maxence Ahmed, Imane Bouadjama, Anatole Courouble, Anastasia Ermé, Romane
Hocquaux, Anna Izard, Claire Leguy, Mohamed Leulmi, Méderic Lorry, Sophie Motte,
Lucie Neufcourt, Clotilde Sofia, Lina Taki, Kenza Touati, Amélia Trovato, Jeanne
Vermessen.
Remerciements à Sergine Debeire, professeur de danse au Conservatoire de Tourcoing
et Samba Sissoko, professeur de danse urbaine.
élément du décor de Didon & Énée © Andreas Linos
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Ont participé à ce projet :
Lycée professionnel Antoine de Saint-Éxupéry d’Halluin :
Les 3 classes de Bac Pro Menuiserie pour la fabrication du décor :
- 2 TF (Seconde Bac Pro) Dylan Cailleux, Victor Defaux, Kévin Mortelecque, Nelson
Pereira Fernandes, Rodrigue Pinto, Christopher Rondeau, Farouk Zemzani.
- 1 TF (Première Bac Pro) Marc André, Julien Denele, Julien Lefebvre, Maximilien Tiago,
Dylan Vandewyngaerde.
- TTF (Terminale Bac Pro) Mickaël Bois, Antony Deketelaere, Saïd Hadjou, Steeven
Lagoda, Benjamin Mahon, Kévin Mortier, Nicholas Noury.
Les professeurs encadrants de la section menuiserie, Madame Bourreli, professeur de
Lettres/Histoire-Géographie, Monsieur Verdonck, Monsieur Castel, Monsieur Duterte,
professeurs d’enseignement professionnel de Génie Industriel Bois et Madame Rousseau,
professeur Documentaliste.
Les élèves de Bac Pro de la section Conduite Routière et leurs professeurs pour le
transport des éléments du décor.
Remerciements à Madame Marianne Lefaist, proviseur et Monsieur Philippe Kuylle, chef
de travaux.
Lycée Le Corbusier de Tourcoing :
La classe de Brevet des métiers d’art Graphiste Décorateur :
Maxence Brackez, Wendy Faraci, Maël Griffaton, Habibe Sert, Théo Strychar, Valentin
Lefebvre, Rayan Chiheb, Bryan Cordonnier.
Les professeurs :
Thierry Duponcheel et Fabienne Hellebuyck.
Et la participation active des classes de Bac Pro Métiers de l’Enseigne et de la
signalétique - professeur Stéphane Van Assel, des classes de première et terminale bac
pro Finition et Aménagement et de terminale CAP Peintre applicateur de revêtements professeurs Olivier Carrette, Arnaud Langlois et Géraldine Mahy.
Remerciements à Monsieur Derancy, proviseur, Monsieur Corteville, proviseur-adjoint et
Monsieur Vincent Lanciaux, directeur délégué aux Formations Professionnelles et
Technologiques.
LY C É E
P R O F E S S I O N N E L
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Ont participé à ce projet :
Lycée des métiers de la mode et des textiles Sévigné de Tourcoing :
- Première année Bts MMV (métiers de la mode vêtements) Camille Barnole, Audrey
Becam, Pauline Carpentier, Mathilde de Clercq, Héloïse Dejonghe, Océane Delcroix,
Brandon Devynck, Katia Ghelboun, Lola Gonzalez y Martinez, Mélanie Guyot, Céleste
Honquert, Alicia Krasnowolski, Léa Lambert, Lina Largillière, Cecillia Laudicina, Lucie
Levionnais, Guillaume Mascart, Cindy Misiorek, Dolhène Mvita Djomba, Gwendoline
Nzuzi Lukumakio, Sarah Pereira, Mélanie Prata, Claire Pruvost, Justine Rapaille, Océane
Raquet, Céline Robilliart, Abigaelle Vanoverfeldt, Manon-Elsa Villca.
- et les enseignants, Madame Nadège Costa, Madame Isabelle Jacquot-Danneels.
Remerciements à Monsieur Pascal Dupuich, proviseur, Madame Hodane Maremmo,
proviseur-adjoint et Monsieur Stéphane Majorczyk, directeur délégué aux Formations
Professionnelles et Technologiques.
Lycée Jean Rostand de Roubaix :
- BTS des Métiers de l’Audiovisuel, Théo Behague (gestion de production), Fabien
Delfosse (son), Bérénice Brochard (image) et Pierre Borne (montage).
Remerciements à Monsieur Philippe Notot, proviseur, Monsieur Samuel Buil, proviseuradjoint, Monsieur Jean-Luc Trinel, directeur délégué aux Formations Professionnelles et
Technologiques et Messieurs Laurent Beaufort et Jean Pacholczyk, professeurs.
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Les maquettes des décors par Andreas Linos
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La collaboration avec l’esä - École Supérieure d’Art de Tourcoing
Didon et Enée : un opéra / une double exposition
Dans le cadre du partenariat associant l’esä et l’Atelier Lyrique de Tourcoing, les
étudiants de l’atelier Texte en scène, conduit par Gilles Froger et Stéphane Cabée, ont
choisi de réagir plastiquement à la dramatique histoire de Didon abandonnée par Enée,
telle que la relate, après Virgile, le librettiste de l’opéra de Purcell, Didon et Enée.
Ils vous proposent de découvrir une double exposition - d’une part, d’affiches dans les
rues de Tourcoing, du 29 février au 14 mars 2016, et, d’autre part, de travaux divers au
Théâtre municipal Raymond Devos, du 15 au 18 mars 2016.
S’il n’est pas donné à tous de se projeter dans la terrible destinée de super héros troyen
ou d’orgueilleuse reine de Carthage, chacun aura su utiliser l’univers visuel qui est le
nôtre (cinéma, bande dessinée, publicité...) pour redonner vie au drame antique. Vingt
affiches vous attendent donc dans les rues, qui vous invitent autant à la déambulation
qu’à la découverte de l’opéra mis en scène par Andréa Linos et dirigé par Jean Claude
Malgoire.
Didon et Enée a été créé en 1689 par Henry Purcell. Il s’agit d’un court opéra en trois
actes, le premier en anglais et le seul de Purcell. Les dieux de Virgile ne suffisant à
décider seuls de la destinée des héros, le poète et librettiste irlandais Nahum Tate leur
adjoint de maléfiques sorcières qui, jalouses du bonheur royal et souhaitant la ruine de
Carthage, parviendront à grands coups de métamorphoses, de tonnerre, d’éclairs et
d’horrible musique à convaincre le Troyen de reprendre sa route. Car le héros, docile aux
voix d’En haut, est, malgré ses promesses, facile à persuader. Lorsqu’il renonce à partir, il
est trop tard : Didon, trahie, choisit de se donner la mort.
Affiches et pièces diverses de Victor Bacili Pereira, Isadora Bello Silveira, Laura Boitelle,
Noémie Bonnel, Julien Bourgain, Elise Boutier, Lucile Caron, Cintia Coelho Gonçalves,
Pauline Corvisier, Sophia Daveluy-Moussaoui, Rodrigo de Carvalho Barbosa, Rémi Dif,
Lucie Dupont, Solène Junet, Léane Keters, Estelle Le, Axel Massa, Laura Mercier, Eva
Mohier, Delphine Phan, Monica Pinto Souza, Pedro Pontieri-Nascimento, Carolina Porto.
Gilles Froger, février 2016
Remerciements au Service communication de la Ville de Tourcoing pour la mise à
disposition de 10 panneaux d’affichage Decaux dans les rues de Tourcoing du 29 février
au 4 mars 2016 afin d’exposer les travaux des élèves de l’esä dans le cadre du
partenariat avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing.
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Prochains rendez-vous de l’Atelier Lyrique de Tourcoing
26 avril 2016
Musique contemporaine concert
Schoenberg, Boulez, Kagel...
TOURCOING, MUba Eugène Leroy
—
Informations abonnés :
Nous vous offrons la possibilité d’assister
gratuitement à une répétition au Théâtre
Municipal R. Devos de Tourcoing.
-L’Italienne à Alger, 10 mai 2016 à 18h
Création
20 – 22 – 24 mai 2016
L’Italienne à Alger opéra
Rossini
TOURCOING, Théâtre municipal R. Devos
—
17 juin 2016
Lully / Campra musique sacrée
TOURCOING, Église Saint-Christophe
Sur inscription impérative et dans la limite des
places disponibles (30 places maximum) au
03-20-26-66-03.
-Avant-concert L’Italienne à Alger,
10 mai 2016 à 14h
à la Maison des Associations de Tourcoing
(100 rue de Lille), animé par Grégory Guéant,
professeur agrégé de musicologie à
l’Université de Lille3 et suivi d’une répétition
au Théâtre municipal R. Devos à 15h30.
Tarif abonné : 2,50€, réservation obligatoire
(dans la limite de 25 places) au 03-20-26-66-03.
/ RÉSERVATIONS
+33 (0)3 20 70 66 66
RENSEIGNEMENTS
Nouveau billetterie en ligne
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Avec l’aide
de
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Ville de Tourcoing, Région Nord Pas de Calais-Picardie, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374