l`homme et son désir christophe colomb
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l`homme et son désir christophe colomb
SAISON 15/16 « Amériques » concert vision L’HOMME ET SON DÉSIR BALLET DE DARIUS MILHAUD (1892-1974) sur un argument de Paul Claudel composé entre 1917 et 1918 et créé le 6 juin 1921 CHRISTOPHE COLOMB ODE-SYMPHONIE EN 4 PARTIES livret de Méry, Chaubet et Sylvain Saint-Étienne et créé le 7 mars 1847 au conservatoire de Paris Direction musicale Jean Claude Malgoire L’HOMME ET SON DÉSIR Conception visuelle et scénographie Jacky Lautem MILHAUD Juliette Raffin-Gay, soprano Gwendoline Druesnes, mezzo-soprano Antoine Bélanger, ténor Marc Boucher, baryton-basse CHRISTOPHE COLOMB DAVID Récitant Daniel Mesguich Chœur Régional Nord-Pas de Calais Vendredi 13 - Dimanche 15 NOVEMBRE 2015 TOURCOING - Théâtre Municipal R. Devos (dir. Éric Deltour assisté de François Grenier) Soprani Elsa Belliard, Catherine Bodet, Anne Duhen-Sion, Céline Gouëllo-Fondeur, Éloïse Guérin, Patricia Her, Ève Hoschede, Catherine Lafon, Christine Picavez, MarieHélène Verstraete, Mélanie Wattrelos Alti Nathalie Baudrin, Françoise Bonte, Virginie Desmarets, Laurence Dubrulle, Isabelle Gallet, Isabelle Hugot, Blandine Jouni, Delphine Lecaille, Séverine Lobiau, Sylvie Merviel, Évelyne Pecqueur, Anne Zbiciak Ténors 1 Arthur Egels, Laurent Jolis, André Thomas Ténors 2 Pascal Baglin, Xavier Dassonville, Félix Demede, Jean-Pierre Guffroy, Christian Lamidey, Emmanuel Lemarchand, François Meyer, Patrick Sendral, Christophe Vanheule, Pascal Vantomme Barytons Thierry Caron, René Charlet, JeanMichel Dansette, Jacques Fichaux, Cyrille Pradal, Sotirios Sideris Basses Emmanuel Allioux, Jean-Pierre Jadas, Jean-Pierre Mac Veigh, Yves Minet, Michel Picavez, Patrick Tillie, Pierre Verstraete, Jean-Marie Roger Renfort ténors 1 Benjamin Aguirre-Zubiri, Alfred Bironien, François Burie, Denis Mignien La Grande Écurie et la Chambre du Roy Violon solo Philippe Couvert* Violons I Élisabeth Desenclos, François Gasnier, Philippe Jégoux*(violon II), Andrée Mitermite, Sandrine Naudy, Alain Pégeot, Clarisse Rinaldo Violons II Maximilienne Caravassilis, Guya Martinini, Hélène Lacroix, Marie-Claude Lebey, Emmanuelle Barré, Ariane Dellenbach Altos Jean-Luc Thonnérieux*, Marie SaintLoubert-Bié, Juliette Danel, Hélène Couvert Violoncelles Isabelle Veyrier, Dominique Dujardin*, Jean-Christophe Marq, Isabelle Saint-Yves Contrebasses Luc Devanne, Tanguy Menez* Flûtes Fleur Grüneissen*, Hélène Dusserre* Hautbois Maryse Steiner* Clarinette Gaëlle Burgelin* Clarinette basse Véronique Fèvre* Bassons François Charruyer, Gilles Daudin Cors Emmanuel Padieu*, Cédric Muller Cornet à piston André Feydy*(trompette en Ut) Trompettes naturelles Julia Boucaut, Pierre Méliz Trombones Guy Duverget, Frédéric Lucchi* Ophicléide Maximilien Gallet Harpe Frédérique Garnier* Timbales/Percussions Guillaume Blaise*, Bruno Grare*, Xavier Mertian* Régie Éric Krins *musiciens sur L’Homme et son Désir Équipe technique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing Animation images et montage vidéo Alexis Noël Effets spéciaux vidéo Guillaume Noël Électricien Clément Morel Régie musicale Fanny Cousin 2 En préambule à ce concert, découvrez le groupe de blues SKY KISSES Comme un baiser venu du ciel… Un groupe… non juste un duo. Wanda au chant et Jay à la guitare et à l’harmonica…Leur association n’est en rien dûe au hasard. Ils ne se connaissent pas d’hier mais leurs routes ne se sont recroisées musicalement il n’y a que trois ans. Leur univers musical nous fait suivre un itinéraire des plus séduisants de la Seine jusqu’aux rives du Mississippi… Nous faisant vibrer au son d’un blues « old school » : Skip James, Robert Johnson en passant par Mississippi John Hurt et tant d’autres. Chacun, à ce moment-là, a redécouvert le potentiel de l’autre… avec une seule envie, revisiter de vieux standards, leur faire hommage en les faisant revivre. Sous une apparence plutôt fragile, Wanda nous fait goûter une voix chaude, forte, parfois ponctuée de légères fêlures qui donnent presque le frisson. Elle s'est nourrie de ses voyages et laisse s'exprimer la flamme qui l'anime. Quant à Jay, personnage attachant et séduisant, issu de la scène punk et du rock alternatif, il prit une autre route, seul, un soir de blues. Il s'immergea dans l'univers des bluesmen, du « slide », jusqu'à faire pleurer sa guitare et exorciser ses démons… Exercice réussi. Une belle rencontre, un beau projet. Équipe technique du Théâtre Municipal de Tourcoing René Blairon, Robert Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Jean Gossot, Gilles Lescroart, Gérald Peningue Production La Grande Écurie et la Chambre du Roy avec l’aide du Festival Classica de Saint-Lambert (Québec). Remerciements à La Virgule (centre de création théâtrale transfrontalier TourcoingMouscron), Le Fresnoy Studio national des arts contemporains, Lille3000. Remerciements aux élèves des classes de Formation Musicale du Conservatoire de Tourcoing et à leurs enseignantes, Mmes Florence Dubromer et Adeline Diette, pour leur participation à L’Homme et son désir. Élèves de la classe de Formation Musicale du Conservatoire de Tourcoing Cymbale A Ilyès Bounab Castagnettes de fer Ilyès Belkoura Grosse caisse A Jules-Roman Bruggemann Tambour de basque Chafik Bounab Tambourin provençal Guillaume Blaise* Tambour sans timbre Xavier Mertian* Fouet Gerick Demaecker Triangle Mona Szalkwski Caisse roulante Bruno Grare* Grelots Lucie Demartis Cymbales Gerick Demaecker Machine à vent Emma Flinois Marteau sur une planche Elisa Ferencz Caisse claire avec timbre Amar Ait Larbi Sifflet Lucie Demartis Sifflet sirène Florence Dubromer Tam-tam Elouan Dellea Cymbales B Sidonie Delefirtrie Castagnettes de bois Clara Arsalane Grosse caisse B Marien de Bettignies *musiciens de La Grande Écurie et la Chambre du Roy Wanda et Jay Quelques mots sur le Delta Blues Tourcoing, Théâtre Municipal R. Devos vendredi 13 novembre 2015 20h dimanche 15 novembre 2015 15h30 Le « Delta Blues » ou « Blues rural » vient du sud profond des États-Unis, baigné par le Mississippi. Style musical né dans les champs de coton à la fin du XIXe siècle, ses pères sont des afro-américains descendants d'esclaves, portant en eux une culture métissée aux racines africaines, une histoire riche à la fois douloureuse et chargée d'espoir. Les textes parlent du quotidien de ces hommes et de ces femmes, de leurs relations amoureuses, de leur quête de Dieu. C'est une musique humble et rude, à l'image de la vie de ses auteurs, accompagnant un chant mélancolique et lancinant la plupart du temps. La guitare « Slide » jouée avec un goulot de bouteille au doigt « bottleneck » permet de faire glisser les notes sur le manche de l'instrument et de donner ainsi l'impression de faire pleurer la guitare. durée du concert : 2h30 avec entracte photo de couverture : © Étienne Boucher-Cazabon pour le Festival Classica, Saint-Lambert (Québec), 2015 Dimanche 15 novembre Rencontre avec Juliette Raffin-Gay et Gwendoline Druesnes dans le Foyer du Théâtre à l’issue de la représentation. Animée par Monsieur Maurice Burggraeve 3 4 À propos de L’Homme et son désir L’Homme et son désir fut écrit à Rio de Janeiro en 1918. Darius Milhaud était alors secrétaire de Paul Claudel nommé à cette époque « Ministre de la France » dans l’ancienne capitale du Brésil. Je cite Madeleine Milhaud qui, dans ses mémoires, relate : « c’est Claudel et madame Audrey Parr, la femme du ministre d’Angleterre à Rio, qui l’avaient conçue. En fait les idées étaient de Claudel. Darius a composé de la musique spectacle et divisé les musiciens en quatre groupes… Tout à coup l’Homme était entouré par l’Univers qui a toujours intrigué Darius ; les insectes, les animaux de la forêt extrêmement bruyants… Et la Femme apparaissait face à l’Homme, finissait par l’entraîner avec elle. En fait le titre de L’Homme et son désir était tout à fait clair… » «…des rythmes verbaux, correspondaient certainement aux rythmes de Darius… À la fin de la journée Claudel allait se promener et demandait parfois à Darius de l’accompagner. Darius était attiré par la forêt vierge dont certains arbres se prolongeaient jusqu’aux jardins de la Légation… » (Madeleine Milhaud : Mon XXe siècle, Paris, Bleu Nuit éditeur, 2002) Le très beau poème de Paul Claudel qu’il intitule « Poème plastique » donne à Milhaud l’occasion de mettre en pratique plusieurs de ses méthodes d’écriture « spatialisation de la musique, polytonalité, instrumentations « extrême »… Darius n’a jamais adhéré au dodécaphonisme (bien que très grand ami de Schönberg). A propos de Christophe Colomb Félicien David, grand voyageur, amoureux des grands espaces, curieux de toutes les civilisations ne pouvait pas ne pas être attiré par ces Amériques et son découvreur. Son « ode symphonique » que Berlioz admirait, nous offre dans ces quatre parties un véritable délire instrumental et choral. De son illustre contemporain, Berlioz, il partage le sens de la couleur des instruments de l’orchestre. L’œuvre comprend quatre évocations du fantastique voyage de son héros. Le départ : les caravelles sont amarrées au port de Séville. Des coups de canons (grosse caisse) préviennent du départ. Un marin chante un « au revoir » poignant en duo avec sa fiancée… La nuit des tropiques : à l’instar d’Ulysse, les marins entendent les douces voix des Génies de la mer… Enthousiasme. La révolte : où sont les rives fortunées que Colomb nous promettait ? Les vents poussent à nouveau les navires ! Vive Colomb ! Le Nouveau Monde : rencontre avec les « sauvages ». Danses. Berceuse d’une mère Indienne chantée à son petit enfant. Le retour triomphal. Gloire à toi chef immortel ! Jean Claude Malgoire, octobre 2015 1ère partie – LE DÉPART Introduction Air La brise qui se lève (baryton) Solo et chœur Amis fidèles Les adieux, duo Adieu ma belle, à toi toujours (soprano et ténor) Le départ, symphonie, la prière, chœur Dieu de bonté, Dieu tutélaire 2e PARTIE – UNE NUIT DES TROPIQUES « Darius avait rapporté du Brésil, des sambas, des tangos et des choses de ce genre… » (Madeleine Milhaud). Ce ne sont pas les seules influences que l’on entend dans L’Homme et son désir » ; le rythme caractéristique du Cake walk est un souvenir de Debussy (que Darius admirait énormément) Children’s corner et autres !... On entendra au détour d’une partie de la pièce la chanson du Bœuf sur le Toit. Autre souvenir parisien : Stravinsky avec une longue citation de la Danse de l’Élue du Sacre du Printemps qu’il a entendu à Paris en 1913 lors de sa création. Il n’oubliera pas non plus qu’il est provençal (né à Aix-en-Provence) avec l’utilisation importante du tambourin provençal mêlé à un groupe hétéroclite de percussions brésiliennes. Jean Claude Malgoire, octobre 2015 Introduction et symphonie Chanson du Mousse La mer est ma patrie (soprano) Chœur des Génies de l’océan La douce voix des génies Le Quart, rêverie Ô mer, où la nuit pleure (ténor) Chœur bachique Oh ! qu’il fait bon près du timon Ouragan symphonique et chœur 3e PARTIE – LA RÉVOLTE Le calme plat symphonique et chœur Air C’est un jour de gloire et de fête (baryton) Chœur de la Révolte Où sont les rives fortunées Air Attendez la nouvelle aurore (baryton) Récit Voyez ! déjà la mer respire Chœur Gloire à Colomb ! Dieu l’écoute 4e PARTIE – LE NOUVEAU MONDE Introduction et symphonie Danse de Sauvages, air de ballet Chœur de sauvages Parés de beaux plumages La mer indienne, berceuse Sur l’arbre solitaire L’arrivée, symphonie, chœur final À toi, chef immortel Félicien David naquit en 1810 dans un charmant village de Provence, à Cadenet, dans le Vaucluse. Il fut un compositeur majeur de l’époque postrévolutionnaire française. Il partagea avec Berlioz le goût des grandes messes chorales et instrumentales. Comme son contemporain, il fit évoluer l’orchestre romantique grâce aux progrès de la lutherie, spécialement pour les cuivres et les percussions. Ses œuvres principales sont de grandes fresques historiques : Herculanum, Christophe Colomb et Le désert, œuvre qui fera de lui le premier musicien orientaliste. Dans ses trois œuvres principales, il adopta la forme du mélodrame et du poème symphonique : un récitant qui nous propose le contenu historique et poétique, des solistes chanteurs qui, sous forme d’airs, déclament le côté poétique et prophétique de l’œuvre et, enfin, un orchestre et un grand chœur à l’image de l’ambition de l’œuvre. 5 6 LES INTERPRÈTES 7 LES INTERPRÈTES Jean Claude Malgoire Jacky Lautem Juliette Raffin-Gay Gwendoline Druesnes direction musicale conception visuelle et scénographie soprano, Elvire mezzo-soprano Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue, metteur en scène, le chef d’orchestre Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble Européen de Musique Contemporaine, fondateur de La Grande Écurie et la Chambre du Roy, cet esprit curieux et avide de recherches communique sa passion et partage le fruit de ses investigations au-delà des époques et des écoles, en fournissant de nouvelles clés d’écoute. Son profond respect pour l’œuvre originelle du compositeur génère un important travail de recherche qu’il poursuit depuis près de 50 ans. Cette quête permet une relecture, une écoute différente, une découverte voire une redécouverte des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique. Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait une maison d’opéra différente au répertoire très diversifié, un laboratoire d’épanouissement de toutes les créations, originales et de qualité. Autant d’expériences stimulent Jean Claude Malgoire qui est un artisan du spectacle. Du premier opéra L’Orfeo de Monteverdi à Mare Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de quat’sous, des choix intéressants, étonnants, parfois risqués, mais toujours des opportunités de rencontres et de découvertes vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean Claude Malgoire initiateur et fédérateur propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à travers les siècles, les styles et les différentes expressions du spectacle vivant. Depuis la création de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Jacky Lautem collabore régulièrement avec Jean-Claude Malgoire : Xerxès, un opéra de Haendel ; Requiem pour Amadeus, une fiction lyrique ; la trilogie des Monteverdi ; il a mis en espace et réalisé la partie image et éclairé le Requiem de Mozart au Stade Couvert de Liévin ainsi que Mare nostrum de M. Kagel au musée de la Piscine de Roubaix et le Tribun sur le plateau de l’ONL à Lille en 2013. Il a réalisé, dans le cadre de l’année Verdi, la mise en images d’un concert de musique classique le Requiem de Verdi dirigé par Jean Claude Malgoire, dans la grande nef du Fresnoy à Tourcoing. Il a mis en place, en tant que réalisateur, de nombreux événements et a créé les lumières de nombreux spectacles au théâtre ou à l’opéra et entre autres la plupart de ceux mis en scène par Gildas Bourdet. Il a signé régulièrement au Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, où il est directeur des productions, les éclairages et les scénographies d’installations / expositions d’art contemporain ou de performances vidéo ainsi que des expositions dont le curateur est Alain Fleischer : Dans la Nuit des images au Grand Palais à Paris, Choses lues, Choses vues à la Bibliothèque Nationale. Après des études de piano et de chant au conservatoire de Rouen, la soprano Juliette Raffin-Gay intègre le CNSMDP dans la classe d'Alain Buet, où elle poursuit actuellement sa formation. Elle a bénéficié notamment de l'enseignement de Sophie Aguessy, Luciana Serra, Élisabeth Vidal et André Cognet. Juliette affectionne tous les répertoires et se produit essentiellement dans l'oratorio en soliste avec différents chœurs de la région normande dans le Gloria de Vivaldi, le Requiem et le Kyrie de la Messe en ut de Mozart, la Messe en ut de Beethoven, le Requiem de Gounod, la Petite Messe solennelle de Rossini... Elle s’est également produite en récital pour interpréter des lieder de Schubert et de Schumann et dans un programme d'airs de comédies musicales américaines dans le cadre du festival des Nocturnes de la cathédrale de Rouen. Elle est aussi membre de l’ensemble vocal Rouennais « Les Affinités Électives » qui parcourt le répertoire de la renaissance à la musique moderne. Sur scène, elle a chanté dans King Arthur de Purcell, lors du festival du Périgord noir, dans les rôles de L'Honneur, une sirène et une bergère, dirigé par Michel Laplénie et Yvon Repérant. Dans le rôle de Lisa du Pays du sourire de Franz Lehar au théâtre Charles Dullin. En Micaëla dans Carmen de Georges Bizet, à Saint-Paul de Vence dans le cadre du festival « Les nuits de la Courtille ». À l'opéra de Rouen, dans le rôle du Marchand de sable dans Hansel et Gretel de Humperdinck. Gwendoline Druesnes est une mezzo-soprano colorature qui voit le jour le 23 avril 1988 à Tournon-sur-Rhône en Ardèche. Sa mère qui joue du piano en amateur lui transmet très tôt sa passion pour la musique. C'est ainsi qu'elle commence le piano à l'âge de 5 ans, pour finalement choisir la clarinette à 7 ans, instrument dont elle apprécie le timbre rond et chaud tout comme la virtuosité. Elle obtient son prix en formation musicale et en clarinette avec mention très bien puis commence l'étude du chant encouragée par ses professeurs, au CRD d'Angoulême, puis au CRR de Lille dans la classe de Françoise Semellaz où elle obtient le Diplôme National d'Orientation Professionnelle. Durant sa formation, elle participe à de nombreux stages et master-classe en France et en Allemagne afin de parfaire sa technique, son jeu et sa diction. En 2012, elle intègre les chœurs de l'opéra de Lille et ceux de l'Atelier Lyrique de Tourcoing. Au conservatoire, elle interprète Carmen sous la direction de Jean-Sébastien Bereau, mais c'est dans les rôles mozartiens, rossiniens, ou encore dans le répertoire baroque du XVIIIe siècle que l'on peut apprécier toutes ses qualités vocales qui reprennent, dit-on, celles de la clarinette, tant pour l'agilité que pour la rondeur du son. 8 LES INTERPRÈTES 9 LES INTERPRÈTES Antoine Bélanger Marc Boucher Daniel Mesguich Tayeb Benamara ténor, Fernand baryton, Christophe Colomb récitant chorégraphe Antoine Bélanger est récipiendaire du Prix de Conservatoire de Musique de Montréal et ancien membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal. Il est invité régulièrement à l’Opéra de Montréal ou il a interprété les rôles tels que – Tybalt (Roméo et Juliette), Arturo (Lucia di Lammermoor), Rinuccio (Gianni Schicchi), Rodolfo (La Bohème), le rôle-titre dans Faust, Ismaele (Nabucco) et dernièrement Pinkerton (Madama Butterfly). Il a aussi chanté à l’Opéra de Québec, Vancouver Opera, Calgary Opera, Opera Lyra Ottawa, Saskatoon Opera, Opéra Eclaté en France ou ses rôles incluent – Rodolfo (La Bohème), Pinkerton (Madama Butterfly), Alfredo (La Traviata), Tybalt (Roméo et Juliette) et Don José (Carmen). Prochainement, il chantera dans Ode à Christophe Colomb de Félicien David avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing sous la direction de Jean Claude Malgoire, le Messie de Haendel avec l’Orchestre de Chambre McGill et Cassio (Otello) à l’Opéra de Montréal. Il est invité en tant que soliste par des ensembles et des orchestres dans des œuvres tels que - La Grande Messe de Gilles Vigneault, le Requiem de Verdi, Les Sept Paroles du Christ, Carmina Burana, la Neuvième symphonie de Beethoven, la Messa di Gloria de Puccini et la Messe du Couronnement et le Requiem de Mozart. Depuis plus de 15 ans, le baryton canadien Marc Boucher mène une carrière active tant à l'opéra, au concert symphonique qu’au récital. D'un océan à l'autre, les orchestres canadiens les plus renommés l’invitent. On a pu l'entendre, entre autres, dans le Requiem de Duruflé, la Messe de Sainte-Cécile de Gounod, Carmina Burana de Orff, le Requiem de Fauré. À l'opéra, soulignons ses prestations à New York et Mexico dans le rôle de Zurga dans Les Pêcheurs de perles de Bizet, Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Montréal, Escamillo dans Carmen à Dublin, transmis sur l’Ireland's National Television and Radio Broadcaster. Avec Jean Claude Malgoire, il a chanté l’Ode anglaise de Philidor, la Messe du couronnement de Mozart à la Chapelle Royale de Versailles, la Passion selon Saint-Mathieu de Bach (concert diffusé sur France-Musique) au Théâtre des Champs-Élysée, Cithéron dans Platée de Rameau au Megaron d’Athènes, le Sacristain dans Tosca de Puccini à Reims, Brest et Tourcoing, la Petite Messe Solennelle de Rossini dans une mise en scène de JeanPhilippe Delavaut. Il était en mars 2014 le Duc de Santa Fe dans la première mondiale de l’opéra Aben-Hamet de Théodore Dubois en France. Il tiendra à l’automne 2015, en France, le rôle-titre dans Christophe Colomb ou la découverte du nouveau monde de Félicien David. Depuis 2006, il partage avec le pianiste Olivier Godin sa passion pour l’art de la mélodie française et donne de nombreux concerts. En novembre 2013, il était de l’intégrale des mélodies de Francis Poulenc en concert à Tours. En février 2014, ils se sont produits dans le Nord Pas-de-Calais dans un récital autour de Dubois, Poulenc et Chausson et récemment, ils ont donné une série de récitals sur les mélodistes du Canada français au temps de Georges-Étienne Cartier. Le Conseil des arts et des lettres du Québec lui octroyait récemment deux bourses pour ses recherches autour des œuvres composées sur les textes du poète Pierre de Ronsard et Paul Verlaine. Le Conseil québécois de la musique décernait au baryton en janvier 2007 un prix Opus pour le disque de l’année, catégorie Musiques classique, romantique et postromantique. En 2009 il recevait le prix Opus pour son « rayonnement à l’étranger ». Depuis 2011, Marc Boucher assume les fonctions de directeur général et artistique du Festival Classica à Saint-Lambert, Québec. Né à Alger, en 1952, Daniel Mesguich prend ses premiers cours de théâtre à partir de 1966 au Conservatoire national de la région de Marseille, dans la classe d’Irène Lamberton. En 1970, il suit des études de philosophie à la faculté de Censier, à Paris. En 1971, à dix-huit ans, il est admis au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris, où il suit les enseignements d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche. Metteur en scène, acteur, il dirige aussi le Théâtre Gérard-Philipe de Saint Denis et le Théâtre de (La Métaphore) à Lille. Dès 1983, il revient au Conservatoire comme professeur. De 2007 à octobre 2013, il en est le directeur. En trente-cinq ans, il a monté plus d'une centaine de spectacles pour le théâtre (Hamlet, Le Prince travesti, Andromaque, Dom Juan...) et une quinzaine pour l'opéra (Le Ring, Le Grand Macabre, La Flûte enchantée...), sur les plus grandes scènes étrangères (Bruxelles, Prague, Moscou, Budapest, Leipzig, Séoul, Brazaville, Bologne, Pékin, Los Angeles...) et françaises (Cour d'honneur du Festival d'Avignon, Comédie-Française, Théâtre de Chaillot, Odéon...). Il a joué dans une quarantaine de films de cinéma, signés, notamment Michel Deville (Dossier 51), Costa-Gavras (Clair de femmes), François Truffaut (L'Amour en fuite), Ariane Mnouchkine (Molière), Francis Girod (La Banquière), Alain Robbe-Grillet (La Belle Captive), James Ivory (Quartet, Jefferson à Paris, Le Divorce), Bernard Rapp (Tiré à part)... Au théâtre, il a joué, notamment, dans ses propres spectacles ou sous la direction de Robert Hossein, Antoine Vitez, Jean-Pierre Miquel... (Hamlet, Platonov, Meyerhold, Dom Juan, Pascal, Descartes...). Il enregistre des textes de grands auteurs (Baudelaire, Proust, Mallarmé, Chateaubriand, Kafka…) pour de nombreuses maisons de disques ou pour la radio. Il est invité fréquemment dans de diverses manifestations littéraires (Marathon des mots à Toulouse, Banquets de Lagrasse…) et comme récitant : aux côtés de grands pianistes, tels que Brigitte Engerer, Soo Park, Jean-Efflam Bavouzet, Hélène Grimaud, Cyril Huvé, ou sous la baguette de grands chefs, tels que Kurt Masur, Jean-Claude Malgoire, Philippe Bender, Jean-Christophe Spinosi, FrançoisXavier Roth, Jean-Claude Casadesus, Emmanuel Krivine, etc. Tayeb Benamara, chorégraphe-danseur et pédagogue depuis trente ans est considéré comme l’un des précurseurs de la mouvance hip-hop en France. Il propose des master-class, en milieu scolaire et universitaire, ainsi que des formations de formateur en danse depuis 1995. Tayeb danse et collabore avec des chorégraphes, metteurs en scènes, musiciens et vidéastes dans des spectacles de danses de formes multiples Bâche de Koen Augustinen (les Ballets C de la B), Diwan et Os de Jacky Achar (PH7), Leçon de Ténèbres de François Raffinot. Avec Wes Howard, il crée des spectacles de danses en France, en Italie et aux Açores. Tayeb a chorégraphié entre autres pour l’Opéra d’Avignon Fandango et Présence, pour la Compagnie Union Dance Even of Earth. Depuis vingt ans, il chorégraphie et met en scène pour la compagnie Esope 12 opéras d’enfant et comédies musicales. Entre 1997 et 2000, il a co-animé des laboratoires de recherche Voix-CorpsMouvements pour la formation vocale « La Capella Ducale di Venezia » de Livio Picotti. Coaching artistique pour la Cie Malka sur Regarde-moi 2007, Cie Mosaïk Traces 2008, Cie Les associés Crew Le syndrome de l’exilé 2012. Sa dernière création solo Là-bas a été programmée dans le cadre du Festival internationale CDC de Toulouse en 2012 et jouée au CCN de Créteil (Mourad Merzouki). Il a récemment collaboré avec des chercheurs en intelligence artificielle du CNRS de Toulouse (Laboratoire du L.A.A.S) et crée une chorégraphie avec le robot humanoïde HRP2. Il a également participé aux films documentaires Les ballets de-ci de-là (Alain Platel) primé au Festival de Cannes en 2007 et Espèce de corps, espèce d’espace (Frédéric Jollivet) 2009. Récemment, il a assuré le coaching danse à l’Atelier Lyrique de Tourcoing (dir. Jean-Claude Malgoire) pour les opéras Platée de Rameau (2013) et Aben Hamet de Théodore Dubois (2014) ; coréalisé le vidéo clip Pour devenir un artiste 2014 (Cie Esope), collaboré avec Budo Attitude (Centre de Tai Chi, karaté et Qi Gong) de Romain Bussi (2014) ; dansé dans Expender (Cie IGI de Sophiatou Kossoko 2014). À l’occasion du congrès mondial de recherche culturelle et scientifique de Qi Gong Santé en août 2015, Tayeb a dansé avec Ke Wen cofondatrice des Temps du Corps. 10 LES INTERPRÈTES Chœur Régional Nord-Pas de Calais La Grande Écurie et la Chambre du Roy Prochains rendez-vous de l’Atelier Lyrique de Tourcoing C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire soliste à l’Orchestre de Paris fonde La Grande Écurie et la Chambre du Roy. Cet ensemble cosmopolite constitué d’instrumentistes spécialisés est le plus ancien en France, encore en activité, jouant sur instruments historiques. Si la Grande Écurie s’est illustrée dans le style baroque, son répertoire s’étend en réalité du XVIe au XXIe siècle. De la résurrection de chefs d’œuvre en passant par de grands classiques jusqu’à la création contemporaine, cet orchestre novateur de renommée internationale réalise de nombreux enregistrements intégraux et se voit décerner de prestigieuses récompenses. De la muséologie à la musicologie en passant par la lutherie, l’activité de La Grande Écurie est intense. Rendre hommage au compositeur en restituant son œuvre telle qu’elle a été écrite demeure sa particularité. A chaque période correspond un son bien précis que les instrumentistes s’évertuent à reproduire, les obligeant à posséder plusieurs jeux d’instruments (jusqu’à 7 ou 8 pour les vents) qu’ils sont parfois amenés à fabriquer euxmêmes. Certains d’entre eux sont d’ailleurs devenus facteurs. Outre l’investissement financier, de longues recherches d’écrits et de partitions originales sont entreprises, auxquelles s’ajoute une étude minutieuse des textes. Cette quête d’authenticité engendre également un travail rigoureux de formation des chœurs et des chanteurs afin qu’une symbiose s’opère entre l’interprétation vocale et instrumentale. Depuis près de 50 ans cet ensemble original compte plus de 3000 concerts sur les 5 continents, et plus de 100 enregistrements, mais d’autres aventures sont déjà en projet puisque La Grande Écurie et la Chambre du Roy envisage déjà les saisons à venir. 19 - 24 - 28 novembre 2015 Fantaisies animalières RONCQ, LYS-LEZ-LANNOY, WERVICQ-SUD — 4 & 6 mars 2016 Concert à Vienne avec Véronique Gens Beethoven, Mozart, Schoenberg, Mahler TOURCOING, Théâtre R. Devos — 25 novembre 2015 Les Mariés... / Le Tribun concert Le groupe des Six, Cocteau, Kagel ROUBAIX, Musée La Piscine — Création 15 – 17 – 18 mars 2016 Didon et Énée / Le Combat... opéra Purcell, Monteverdi TOURCOING, Théâtre R. Devos — 12 & 13 décembre 2015 Zanni ! bouffonnerie polyphonique TOURCOING, Conservatoire — 26 avril 2016 Musique contemporaine concert TOURCOING, MUba Eugène Leroy — 21 janvier 2016 Soirée Neukomm musique sacrée TOURCOING, Église Sainte-Christophe — Création 20 – 22 – 24 mai 2016 L’Italienne à Alger opéra Rossini TOURCOING, Théâtre R. Devos — dir. Éric Deltour Créé en 1981, le Chœur Régional Nord-Pas de Calais propose un répertoire choral exigeant et varié : de la musique ancienne à la musique contemporaine, en passant par l’opéra, l’opérette, la musique de chambre, des chefs d’œuvre de Bach, Mozart, Brahms ou Ravel, comme ceux d’Ohana, Cavanna ou Tippett... S’il s’affiche volontiers dans le genre de l’oratorio symphonique, le Chœur sait faire la part belle à la musique de chambre vocale et profane, voire au répertoire lyrique. En 30 ans, c’est un répertoire d’environ 200 œuvres qui a été construit. Sous la direction de Jean Bacquet (†) puis d’Éric Deltour, le Chœur a donné plus de 500 concerts. Il se produit aussi bien seul, accompagné au piano, à l’orgue ou a cappella, qu’avec d’autres formations tels que l’Orchestre National de Lille ou La Grande Écurie et la Chambre du Roy. Couleur vocale et musicalité, réactivité, souplesse d’interprétation, sont autant de ses qualités appréciées par tous. À travers son encadrement professionnel, il apporte une formation rigoureuse ainsi qu’une pratique de haut niveau aux 130 choristes actuels de la région soucieux d’enrichir leur expérience musicale, tous animés par la passion de la musique vocale et les valeurs d’échange, de générosité, de solidarité mais aussi d’effort et de dépassement de soi… Le Chœur Régional Nord-Pas de Calais bénéficie du soutien financier du Conseil Régional Nord-Pas de Calais. Il est également soutenu par les Conservatoires de Lille et d’Arras, la Fondation d’entreprise Crédit Mutuel-Nord Europe, Expert Juridique Santé et Mazars-Acéa. Éric Deltour directeur artistique et chef de chœur Né dans le Nord en 1963, Éric Deltour a fait ses études musicales au Conservatoire de Douai (chant, art lyrique, écriture...). Agrégé de musicologie, il est également admis à l’unanimité au CNSM de Lyon dans la classe de Bernard Tétu (direction de chœur). Parallèlement, il mène une carrière de chanteur soliste et récitant dans de nombreuses productions lyriques et concerts. Directeur assistant du Chœur Régional NordPas de Calais en 1988, il en prend la direction musicale en 2005 et s’attache alors à élargir le répertoire mais aussi à assurer une large diffusion des concerts. Son action pédagogique s’exerce également au Conservatoire de Lille, où il a été responsable des classes de chant choral et d’orchestres de jeunes et dirige actuellement l’Orchestre des Étudiants et Amateurs. 11 Orchestre subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/ Drac Nord-Pas de Calais. 2 & 4 février 2016 Tannhäuser opéra en concert vision Wagner TOURCOING, Théâtre R. Devos — 17 juin 2016 Lully / Campra musique sacrée TOURCOING, Église Sainte-Christophe RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONS +33 (0)3 20 70 66 66 Nouveau billetterie en ligne www.atelierlyriquedetourcoing.fr Avec l’aide de www.atelierlyriquedetourcoing.fr Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374
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