Ville de Divonne les Bains
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Ville de Divonne les Bains
Sommaire Le magazine d'informations municipales Dossier 13−15 Découvrez le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) et L’Espace Jeunes, lieu d’échanges et de loisirs… Divonne, la vie Questions−Réponses Le don d’organes Les activités associatives Robert Hossein & les Théâtrales 2008 Esplanade du Lac−Médiathèque : les événements de la rentrée 2 5 6−8 9 10−11 Divonne, la ville Le restaurant scolaire : 1 000 repas/jour ! 16 Les travaux : interconnexion des réseaux d’eau 18−19 Les incivilités au quotidien 20 La vie commerçante 22−24 Divonne, l'ouverture Sauvons les jouets de la FADAP Festival de musique de Chambre Les fenaisons d’autrefois Flyers Agenda & Numéros utiles Version anglaise 26 27 28 Divonne Je vis à les Bains Les «Jeunes» en action, une autre vision de la ville ! n° 84 ww w.d 3 ème t ivon n rimestre 2008 elesbains.fr Questions Réponses [email protected] Régulièrement, vous nous interrogez sur des points précis, dorénavant, chaque trimestre, nous tâcherons de vous répondre en quelques lignes. Alors n’hésitez pas à contacter le service communication par courrier, fax, courriel afin que cette rubrique ressemble à vos préoccupations et éclaire l’ensemble de la population divonnaise : 04 50 20 47 85 ou [email protected] Où en est−on du projet de fusion des écoles de hameaux de Villard et de Vésenex ? Ce projet, porté par l’Éducation Nationale, en concertation avec les élus divonnais et les délégués des parents d’élèves, entrera en vigueur dès la rentrée 2008−2009. Pourquoi fusionner ces deux écoles ? Pour améliorer la prise en charge pédagogique des élèves en réduisant le nombre de niveaux dans chaque classe et pour optimiser les moyens de l’Éducation Nationale, en ne gardant qu’un poste de directeur. L’école « fusionnée », nommée l’école des Hameaux, accueillera les élèves du CP au CM2 : CP, CE1 à Vésenex, CE2, CM1 et CM2 à Villard. Pour des raisons de répartition équilibrée des effectifs, les élèves de CE2 seront partagés entre les deux bâtiments. Madame Bernadette Breton assurera la direction et son bureau sera situé à Vésenex. Afin de faciliter l’accompagnement des enfants en cas de fratrie, des horaires décalés seront mis en place : Villard (8h20−11h20 / 13h20−16h20) et Vésenex (8h30−11h30 / 13h30−16h30). Des aménagements de voirie permettront également de sécuriser les déplacements des piétons et des cyclistes et une sensibilisation sera menée en faveur du covoiturage. Lors du conseil municipal du 5 juin, Véronique Baude, maire−adjointe en charge des affaires scolaires, a détaillé les modalités de cette fusion, approuvée par l’ensemble des élus. Qui assure le transport des élèves lors des trajets en bus ? Lors du conseil du 3 juillet, le conseil municipal a reconduit l’entreprise Europ’tours pour une durée d’un an (renouvelable deux fois par reconduction expresse) pour un montant annuel minimum de 20 000 € TTC et un montant annuel maximum de 53 000 € TTC. Cette société assure les trajets vers la cantine du collège, les installations sportives municipales, les sites de ski de La Vattay, le centre culturel L’Esplanade du Lac et autres transports occasionnels. Pourquoi n’y a−t−il pas de ligne de bus transfrontalière Gex−Divonne−Coppet ? Depuis le 3 juillet, cette remarque n’est plus vraie ! Après plusieurs années de discussions, une ligne sera mise en place dès décembre 2009. Cette ligne permettra de rabattre sur la gare de Coppet le flux automobile que représentent chaque jour 1’460 travailleurs vers Vaud et 3’669 travailleurs vers Genève dont 2’300 résidant sur Divonne−les−Bains et Gex. En outre, elle permettra de renforcer la desserte sur l’axe Gex−Divonne, qui connaît un trafic du même ordre que l’axe Gex−Ferney ou Gex−Saint−Genis−Pouilly. Finalement, Divonne sera desservie toutes les demi−heures et Gex en heure de pointe. Il fait la liaison avec la gare de Coppet et dessert une grande quantité de population et de services (notamment le Centre commercial de Chavannes de Bogis et plusieurs établissements scolaires à Gex). À l’intérieur de Divonne, l’itinéraire retenu, identique à l’aller comme au retour, permet de desservir plusieurs îlots de population. La mise en place de cette ligne favorisera donc l’intégration de Divonne−les−Bains dans son environnement franco−valdo−genevois, tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Est−il vrai que la Médiathèque ouvrira plus longtemps à la rentrée ? Oui, avec l’instauration de la semaine de quatre jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi) dans les écoles maternelles et primaires de Divonne−les−Bains, la médiathèque ne pourra plus accueillir ces classes les mercredis matins. En conséquence, l’accueil des scolaires à la médiathèque sera planifié les mardis matins et vendredis matins et la médiathèque ouvrira vingt heures par semaine, soit deux heures de plus à partir de la rentrée de septembre : le mercredi matin de 10h à 12h. Parallèlement, les conditions de prêt vont évoluer et, grâce à l’enrichissement du fond à votre disposition, vous pourrez emprunter davantage de documents ! Qui est responsable de l’entretien des routes de Divonne−les−Bains ? Les routes communales et départementales sont gérées par les services techniques des communes et des départements. Pour les autoroutes et routes nationales, de nouveaux services routiers de l’Etat sont chargés de la construction et de l’entretien du réseau routier national, depuis l’automne 2006. Ils remplacent donc les directions départementales de l’Équipement (DDE) dans l’exercice de ces missions. Infos : www.enroute.equipement.gouv.fr Distribution « Je vis à Divonne » Directeur de Publication : Jacqueline Chorand Rédacteur en chef : Laurent Védie Rédaction : Gérard Dous, Mado Ehrenborg, Guillemette Gaullier, Jacqueline Jouvanceau, Laurent Védie Comité de relecture : Bénévoles : Hélène Bidaud, Catherine Riondel−Cadoux Elus : Véronique Baude, Marie−Fée Champagne, Alain Kespy, Vincent Scattolin Services : Julien Cainne, Dominique Chenillot, Christel Coquilleau, Franck Crestey, Marie−Ange Decornet, Adeline Montoro, Hélène Oyer−Leroy, Daniel Masson, Vanessa Soldan, Gérard Tedeschi. Traduction en langue anglaise : École de Langues de Divonne Crédit photos : Cap images, [email protected], Alain Girod, service communication Hôtel de Ville [email protected] www.divonnelesbains.fr tel. 04 50 20 03 49 - fax 04 50 20 47 87 2 JvD N° 84 Création graphique et réalisation : Graphem − 03 84 60 45 78 − [email protected] Impression : Delta Imprimerie − 04 78 90 48 40 − pao@imp−delta.com édité à 6 500 exemplaires distribué par la commune Si vous ne recevez pas le « Je vis à Divonne » (JvD) dans votre boîte aux lettres, c’est uniquement par omission ou parce que l’accès à votre boîte aux lettres est difficile, non−visible voire non−accessible (code entrée…). En effet, la plupart des immeubles collectifs n’autorisent pas l’accès au hall d’entrée et si la mairie laisse un paquet à la porte, il est souvent jeté… c’est dommage ! Si vous êtes concernés par ce phénomène (immeubles Divona Park, Epinettes, Perdtemps, Léman, Lilas, Chicago, Divonne centre, Eaux vives, Longs Prés, rue Fontaine, rue du Jura, rue Voltaire …), deux solutions : demandez à votre syndic de copropriété ou au responsable de votre immeuble de faciliter l’accès à la mairie ou venez en mairie ou à l’office de tourisme pour vous procurer directement le magazine municipal. Nous vous remercions pour votre fidélité et votre compréhension… Date du prochain conseil municipal Élections prud’homales 2008 Lundi 1er septembre à 19h15. La séance est publique et ouverte à tous. Elles auront lieu le mercredi 3 décembre de 8h à 18h à L’Esplanade du Lac. Ordre du jour sur www.divonnelesbains.fr rubrique une mairie pour vous > Conseil Municipal Plus d’informations prochainement sur www.divonnelesbains.fr Edito Le deuxième semestre de l’année 2008 et l’année 2009 vont voir notre commune traverser une zone de turbulences. Si la fréquentation de l’établissement thermal présente des signes encourageants, si l’occupation des hôtels, des résidences, semble donner quelques satisfactions, l’activité du casino dans le domaine des jeux traditionnels ou des jeux mécaniques présente des signes inquiétants d’affaiblissement. Il est utile de rappeler qu’en 2002, le produit des jeux s’élevait à 7 495 579 € et qu’il couvrait 76 % des dépenses de fonctionnement. En 2007, le produit des jeux a été ramené à 4 798 610 €. En 2008, il s’amenuise encore et présente même les signes d’une forte baisse. Depuis longtemps, Divonne tire l’essentiel de ses recettes du prélèvement sur les jeux et cette nouvelle configuration doit amener le conseil municipal à réfléchir sur la situation budgétaire de la commune. Le temps où Divonne était une des villes les moins imposées de France ou de la région Rhône−Alpes est−il révolu ? Il est trop tôt pour le dire d’autant plus que l’actuel cahier des charges qui nous lie avec l’exploitant du casino arrive à expiration et qu’une nouvelle délégation de service public permettant de mettre en œuvre un nouveau cahier des charges a été lancée. Si, à ce jour, par des économies de dépenses de fonctionnement et par une gestion rigoureuse, la commune a pu faire face à cette diminution de ses recettes, il est certain que dès 2009, il faudra procéder à une augmentation de la fiscalité pour faire face au fonctionnement de notre cité. C’est à cette épineuse question que le conseil municipal devra répondre dans le courant de l’automne 2008. D’ici là, le conseil municipal souhaite que chacun profite de l’été et souhaite surtout pour Divonne−les−Bains une très belle saison touristique 2008. Etienne BLANC Député-Maire de Divonne-les-Bains JEUX…vis à Divonne ! Divonne pour les curieux ! État civil Philippe Cuenin, le président de l’AAPPMA explique que « le lac est réputé pour les carpes et les pêcheurs sont nombreux à y venir. Un magazine spécialisé a déjà consacré quatre pages à notre plan d’eau ». Et l’on vient parfois de loin pour taquiner la carpe. Ainsi Bruno Behague, un Ch’ti, n’a pas hésité à parcourir 800 km depuis Dunkerque pour satisfaire une passion, partagée en famille avec son fils David. Au petit matin, il engage la lutte avec une carpe de 21,5 kilos à la pesée, avant d’être remise à l’eau… Bravo ! A B C D E F G H I J K L Les mots croisés de Philippe Imbert Le nouveau conseil municipal HORIZONTALEMENT : 1- On ne peut pas dire qu’on ne lui a pas donné un conseil ! -2- Poète -3- Commencent son initiation - Leur nombre diffère au conseil municipal -4- Rebaptise - A légitimé le conseil municipal -5- Ne reconnaîtra pas -6- On leur a donné notre confiance -7Molybdène - Etre au présent - Vieux poète chanteur -8- Sont nommés en commençant par le premier - Condamnait aux travaux forcés -9- Voyelles - Lac des Pyrénées - Aère un peu - Deux retirées de cent -10- Composé de personnes distinguées - Hors service -11Méritent chacun un point - On apprécie de les avoir en main - C’est un beau parleur habitué au perchoir -12- Résultent après une consultation approfondie - Celle du conseil municipal permet de débattre et de décider VERTICALEMENT : A- Choisi parmi les élus - A une salle du conseil -B- A connu un véritable dépouillement - Jeu de lois - Avant nous -C- Fait partie du petit monde - Jeunesse ouvrière chrétienne -D- Lettres à la ligne - Ouest-Nord-Nord-Est-Ouest - Ex-organisation de colons -E- Il y en a plusieurs au conseil municipal -F- A la mode - Synonyme de maie - Possessif -G- Classât par séries - Fait de longues journées -H- Baba devant les voleurs ! - Passai en usinage -I- Intra-muros - Romains - Généreux quand il vient du coeur -J- Avalées naïvement - Un certain rire -K- Test inversé - Un certain salut -L- Périodes de réunions - Mariages Nicolas BLAYAC et Séverine RICOT le 19 avril 2008 Emmanuel CORBIN et Béatrice LACHAVANNE le 26 avril 2008 Jonathan HOUDIN et Nelly MARTIN le 10 mai 2008 Frédéric DALLMAYR et Valérie BRESSON le 17 mai 2008 Cyril BLANC et Clarisse BELTZUNG-SÖRENSEN le 21 juin 2008 Mohammed OURJANE et Cécile RUH le 28 juin 2008 Franck PERONNET et Marie NIJS le 28 juin 2008 Christophe SÉCAT et Sandra TISSOT le 5 juillet 2008 Jordan BIETRIX et Christelle VACELET le 11 juillet 2008 Décès Jacqueline SEIRA, née DI MARIO le 19 avril 2008, 77 ans Guy LAUPER le 23 avril 2008, 63 ans Alain SCHAEFFER le 24 avril 2008, 68 ans Maurice REGARD le 4 mai 2008, 84 ans Clément BOCHARD le 15 mai 2008, 87 ans Eliane DELUY veuve DE SERCEY le 7 juin 2008, 99 ans Doina MUNTEANU-RAMNIC veuve VASILIU le 7 juin 2008, 89 ans Renée POIX veuve BOCHARD le 10 juin 2008, 81ans Rose CHANTELAUZE veuve TISSOT le 15 juin 2008, 90 ans Didier CUNIN le 18 juin 2008, 50 ans Maurice LINGLART le 22 juin 2008, 87 ans Michel LAGNIEU le 30 juin 2008, 72 ans 3 JvD N° 84 Solution des jeux page 24 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Naissances Lilou FLEURISSON, le 10 décembre 2006 au Vietnam Isaïa ABAL, le 15 novembre 2007 à Meyrin Christa KUCHARSKI, le 10 février 2008 à Genève Luca TUZZOLINO, le 25 mars 2008 à Annemasse Ayla IZGI, le 26 mars à Meyrin Livia CAUDÉRAN, le 11 avril 2008 à Neuilly Louane BOUDIAS, le 22 mai 2008 à Annemasse Lola BIERI, le 20 avril 2008 à St Julien Rafael HAIST, le 16 mai 2008 à St Julien Yliann LECOEUR, le 21 mai 2008 à Ambilly Maya Talia BEN HAMOU, le 28 mai 2008 à Ambilly Pauline DROUX, le 13 juin 2008 à St Julien Matthieu LE BERRE, le 12 avril 2008 à Ambilly Alix Geindre Depuis le lundi 9 juin, elle fait partie du service Population en remplacement de Shirley Paccani au poste d’hôtesse d’accueil à la Mairie. Titulaire d’un BTS animation et gestion touristique locale, elle vous réservera un accueil chaleureux et convivial grâce à son dynamisme et à sa joie de vivre. Justificatif de vie pour les pensions de retraite Olivier Alessandrini Si vous percevez une pension de retraite d’un organisme étranger, il peut vous être demandé un certificat de vie (ou justificatif à attester) dans le cas de contrôle périodique. Pour le faire établir, adressez−vous au service état civil de votre commune de domicile, muni d’une pièce d’identité, d’un livret de famille précisant votre situation familiale et d’un justificatif de domicile (facture récente). Si vous ne pouvez pas vous déplacer, le justificatif de vie peut être établi par un tiers, qui devra justifier de son identité et fournir les mêmes documents vous concernant (pièce identité, livret famille, facture). Service état civil : 04 50 20 47 65. À Divonne−les−Bains depuis début juillet, ce gardien de police principal de 31 ans, passionné de Krav−Maga et de self−défense, était depuis 2002 en poste à Sorgues (Vaucluse − 84). Dorénavant, en remplacement de Claude Fontanel, il fait partie des effectifs de la Police Municipale de la ville. Emilie Cabantous A 23 ans, originaire de Carqueiranne, elle a déjà été six fois A.S.V.P. (Agent de Surveillance de la Voie Publique) à Courchevel, Saint−Tropez, Croix−Valmer, Pradet et, cette année, c’est dans les rues de Divonne que vous la croiserez. Bienvenue à tous ! Recensement 2007 La Mairie a reçu récemment les résultats de l’enquête 2007 validés par l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) concernant la population et le logement. Depuis le 1er juillet, cette fiche est publiée sur le site www.insee.fr. Voici un résumé des chiffres−clés contenus dans cette fiche : • La population divonnaise compte, en 2007, 7 572 habitants, soit une évolution de 23% par rapport à 1999, dont 47,4% d’hommes et 52,6% de femmes, • Les hommes se répartissent ainsi : 27% de 0−19 ans, 25% de 20−39 ans, 31% de 40−59 ans et 17% de 60 ans et +, • Les femmes se répartissent ainsi : 23% de 0−19 ans, 24% de 20−39 ans, 32% de 40−59 ans et 21% de 60 ans et +, • 68,3% des personnes de + 5 ans habitent Divonne−les−Bains depuis au moins 5 ans, • 53,4% des 15 ans ou + sont mariés, 6,5% sont veufs, 9,5% sont divorcés et 30,6% sont célibataires, • La population active représente 50,8%, le taux de chômage est de 7,3%, • 92,3% des ménages disposent d’au moins une voiture, • Divonne compte 4 718 logements, soit 35,5% de nouveaux logements (+1 237) depuis 1999 et 72,8% sont des résidences principales dont 39% de maisons et 59,8% d’appartements. Les résidences principales se composent de 1 pièce dans 6% des cas, de 2 pièces pour 16%, de 3 pièces pour 21% et de 4 pièces ou + pour 57%. Les propriétaires représentent 60,1% et les locataires 35,8%. « Jeunes et vieux », connectez vous ! 4 JvD N° 84 Voilà le thème de la semaine bleue 2008. L’occasion de vous initier à l’utilisation de l’ordinateur et de l’internet. Les élèves du lycée Jeanne d’Arc (Gex) vous attendront du 13 au 24 octobre pour une première approche de cette technologie. Et si vous avez quelques craintes quant aux risques liés à l’utilisation de l’internet (achats en ligne, piratage …), venez vous rassurer à la conférence du 23 septembre de 14h30 à 16h : « Internet et ses risques : les identifier pour naviguer en toute confiance » animée par le Centre de Ressources Informatiques. D’autres animations seront proposées du 20 au 26 octobre 2008 sur l’ensemble du Pays de Gex (programme à paraître début octobre). Infos : du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 17h − 04 50 41 04 04 Programme des manifestations Jeudis 11, 18, 25 septembre et 1er et 8 octobre 2008, de 14h00 à 16h00 à Divonne : « Ateliers Mémoire » animé par le service d’éducation pour la santé de la CRAM Rhône Alpes (quelques places encore disponibles) Mardi 21 octobre 2008 de 9h à 17h au CLIC à Chevry : « Remise à niveau de la conduite automobile » animée par la Prévention Routière (maxi 12 places) Vendredi 14 novembre 2008 de 14h30 à 16h à la salle Mont Blanc (Hôpital Local du Pays de Gex) : « Avancée en âge et diabète : comment le prévenir ? le traiter ? vivre avec ? » animée par l’association Diabète 01 Divonne, la vie Le don d’organes Pascale et sa sœur Pour tout renseignement, il est possible de s’adresser à Mme Dunand, représentante de l’ADOT (Asssociation pour le Don d’Organes et de Tissus humains) au niveau départemental (04 50 40 47 39). NOUVEAU ! Permanence d’information et d’orientation Depuis début juillet, une conseillère sociale bénévole assure une permanence en mairie afin de conseiller toutes les personnes qui le souhaitent et de les orienter dans la jungle des démarches administratives, juridiques et familiales. Elle est à votre service au bureau des permanences (rez−de−chaussée) le 1er et 3ème lundi du mois de 9h à 12h, sans rendez−vous ou au 04 50 20 47 64. Ce service représente pour vous un gain de temps et une aide précieuse pour connaître la bonne information, contacter la bonne personne ou entreprendre la démarche la plus concluante. Le don de Moelle osseuse Comme celui du sang, il est volontaire, anonyme et bénévole mais les conditions de prélèvement sont bien différentes car, nécessitant une anesthésie, il doit être effectué en milieu hospitalier. C’est là aussi un acte d’une extrême générosité. Témoignage de Pascale « J’avais 26 ans lorsque ma maladie a été diagnostiquée : « hépatite auto immune », une pathologie rare qui détruit progressivement le foie et évolue vers un risque de cancer. De plus en plus fatiguée, je devais suivre un régime alimentaire contraignant, limiter mon activité professionnelle, renoncer aux voyages, aux activités sportives… Seule solution : envisager une greffe. Je me suis inscrite sur une liste d’attente. Une longue liste sur laquelle la priorité étant donnée à l’urgence, j’aurais pu attendre des années. Un médecin responsable du programme des donneurs vivants a évoqué la possibilité d’un don par quelqu’un de l’entourage proche. Une solution que je repoussais en raison des risques encourus par le donneur. Joëlle, ma jeune sœur, très consciente de ces risques, a pris sans que je le lui demande la décision de se porter volontaire. Le 8 janvier 2007 à l’unité de transplantation de l’hôpital de Genève, où nous étions toutes les deux hospitalisées, j’ai reçu un lobe de son foie. Une intervention extrêmement lourde physiquement et psychologiquement, tant pour le donneur que pour le receveur, ce qui explique la rareté des cas de donneurs vivants. Le miracle avec le foie, c’est qu’il se régénère. Actuellement, celui de ma sœur comme le mien ont repris une taille et des valeurs normales. » Témoignage de Michel Espagnet « En 2004, à l’âge de 62 ans, je prenais du poids anormalement. Après des examens complets, le médecin a conclu que j’avais fait trois infarctus sans m’en rendre compte. Mon état physique se dégradait progressivement, je ressentais un essoufflement, une fatigue, et un parcours de 50 mètres à pied ressemblait pour moi à un marathon... Ensuite, hospitalisé fin décembre, la nouvelle tombe tel un couperet, les médecins m’annoncent que mon état nécessite une transplantation cardiaque. Transféré à Lyon début 2005, je fais un arrêt cardiaque à l’hôpital et l’on me pose un pacemaker et un défibrillateur… j’espérais ainsi échapper à cette greffe... Puis, aggravation de mon état, hospitalisation durant 5 semaines à Lyon pour les examens « post−greffe ». Mon état de santé s’aggravait de jour en jour : inscrit sur une liste d’attente, dans un premier temps, puis très vite sur une liste prioritaire, ces semaines d’attente furent insoutenables surtout pour l’entourage car, pour moi, j’étais dans un état second. Puis ce cœur arrive dans le courant d’une nuit. Une équipe médicale magnifique vous redonne la vie grâce à la générosité d’un donneur. Ne jamais oublier ce donneur anonyme ! D’une certaine manière, il est encore là au travers de son cœur qui vit en moi. Si vous n’avez pas été confronté à cette situation, il est parfois difficile de comprendre et d’accepter le don d’organes. Dans ces moments là, l’entourage du donneur, en situation de mort encéphalique, doit faire preuve de beaucoup de générosité et de courage pour accepter dans l’urgence le prélèvement de l’organe ou des organes de l’être cher… car le temps presse. En effet, il est impératif de ne pas dépasser 4 heures entre le prélèvement de l’organe et la transplantation. C’est pourquoi, lorsque vous avez pris la décision de donner vos organes dans le cas où....., il ne faut pas hésiter à le dire autour de vous, à l’écrire ou à adhérer à l’association. Pour ce qui me concerne, je veux vivre en pensant à préserver ce précieux cadeau du cœur par le biais de ce donneur. Il m’a permis de reprendre une vie normale et heureuse, entouré des miens. » 5 JvD N° 83 Michel Espagnet Un sujet émouvant dont l’évocation est associée aux formidables progrès de la science et de la médecine, à l’espoir des malades mais aussi à la douloureuse décision que doit prendre, dans l’urgence, une famille qui vient de perdre un être cher. Les deux récits bouleversants recueillis à Divonne sont avant tout des témoignages de reconnaissance extrêmement forts. Celui de Michel Espagnet, greffé du cœur, qui décrit l’angoisse de l’attente et sa gratitude vis−à−vis de la famille du donneur pour son geste d’une infinie générosité. Autre témoignage, celui de Pascale (26 ans) apprenant que son état de son foie nécessitait une greffe. Faites-vous partie des « Amis du Champignon » ? L’association divonnaise « Les amis du champignon » a été créée en 2000. Comptant 40 membres fidèles en 2008, elle réunit des passionnés de la nature qui apprécient de se promener ensemble et surtout d’être capables d’identifier les champignons comestibles ou non. Loisirs & Culture – École de Langues : Nouveaux stages d’été …. et des projets pour la rentrée ! Une chouette année avec quelques 600 adhérents, une nouvelle équipe et de nombreux projets ! Fort du bilan positif de l’année passée, le LEC envisage la rentrée avec optimisme. Lorsque la saison le permet, des rencontres ont lieu tous les mardis soirs. Chacun vient avec sa dernière cueillette et essaie de mettre un nom sur ses champignons. Installée dans les locaux associatifs de la place Perdtemps, l’équipe dispose de nombreux livres spécialisés, CD−Rom, films et de quelques réactifs chimiques qui permettent de classer les champignons les plus mystérieux. Outre ces soirées de détermination, elle organise également des soirées d’étude et trois conférences annuelles liées aux champignons ou à la nature. Cette année, Laurent Francini du club de Ville−la−Grand est venu parler des fleurs de printemps. Puis, Roger Fillion de la Fédération Mycologique et Botanique Dauphiné−Savoie est venu évoquer la faune et la flore de la réserve du Jura. Son frère, Jean−Pierre Fillion, archéologue, a animé en juin une conférence sur la Préhistoire. L’exposition annuelle de l’association est en quelque sorte le point d’orgue de ces cueillettes et défis d’identification. Elle aura lieu les 11 et 12 octobre 2008 à la salle des fêtes de Divonne. Des centaines de champignons régionaux seront exposés et étiquetés à l’attention du grand public. Le 21 novembre, une soirée raclette ouverte à tous permettra encore de sensibiliser aux joies de ce loisir et aux règles de la cueillette. Infos : Jean−Paul Chambard (Président) − 04 50 42 73 24 Tour cycliste du Pays de Gex 2008 Pour sa 32ème édition, le Tour achèvera ses 3 jours de course à Divonne le 14 septembre lors de la 3ème étape : boucle de 93 km entre Gex et Divonne (arrivée rue de la Cité aux alentours de 16h15). Venez nombreux encourager les 130 coureurs (venus des quatre coins de la France et de la Suisse) et assister à un final décisif, comme chaque année ! 6 JvD N° 84 Après une première étape de 127 km, le samedi 13 septembre après midi, entre Segny (départ 14h45 depuis Chenaz, avant la voie ferrée) et Ferney−Voltaire (arrivée Avenue Voltaire), les coureurs du tour déchaîneront les chronos le dimanche 14 septembre, au matin, pour le difficile contre−la−montre de Gex (10,6 km, départ et arrivée de Perdtemps). Programmes et gadgets seront distribués tout au long du parcours par la caravane publicitaire 45 minutes avant le passage des coureurs. Après l’exposition d’art, le spectacle « la Danse dans tous ses états » et le Gala de fin d’année, nous avons pu proposer des stages de hip hop, salsa, danse orientale, yoga et de langue arabe. Et ce n’est pas fini ! On continue avec des stages d’été, du hip−hop et de l’anglais ainsi qu’avec de l’art avec des thèmes originaux tels que “l’art égyptien” et “relooker vos objets”. Vous avez découvert notre nouveau bulletin les ’’Z’infos du LEC’’. Retrouvez toutes nos infos sur notre site plurilingue www.lecdivonne.net, actuellement en construction. La mise à jour quotidienne vous permet de rester connecté avec vos loisirs ! Le LEC pense continuer dans la voie de l’innovation et de l’amélioration constante de ses prestations, tout en gardant en vue son objectif premier de Avis de recherche ! Bénévoles dynamiques Professeur d’anglais / English teacher Contactez [email protected] Stage de Hip Hop avec Teddy Bardou 25 août − 27 août − 29 août de 14 h à 17 h au LEC les rendre accessibles au plus grand nombre. Toutes les bonnes volontés et bonnes idées sont appelées à se manifester ! Venez nous rencontrer et discuter avec nos professeurs au Forum des Associations le 13 septembre à L’Esplanade du Lac ! Nouveautés pour la rentrée Pleins feux sur la danse orientale ! Afin de répondre à l’enthousiasme pour cette discipline, le LEC a engagé deux nouveaux professeurs de danse orientale pour enfants, ados, adultes débutants, adultes confirmés. Langues Arabe enfants et adultes Chinois enfants Espagnol enfants Français par le jeu pour enfants / Fun with French for Young Learners Français par le théâtre pour adultes / French through acting Russe pour enfants russophones Inscriptions 04 50 20 29 61 Permanences les mardis et jeudis de 18h30 à 20h30 www.lecdivonne.net / [email protected] Dance Spirit au cœur de la vie associative divonnaise L’Association Dance Spirit entame sa 4ème année d’existence. Elle a su s’imposer comme l’école de danse de Divonne avec plus de 200 élèves et 5 disciplines enseignées : l’éveil et l’initiation pour les petits dès 4 ans, le modern jazz, le hip hop, le pilates et peut−être des surprises à la rentrée. Les élèves suivant le cursus Dance Spirit intègrent une véritable école de danse qui propose des cours de tous niveaux et pour tous les âges. L’objectif d’Emmanuelle Epstein, fondatrice et enseignante de cette association, est de développer un véritable enseignement technique et artistique de la danse à Divonne. Divonne, la vie Dance Spirit a donné son spectacle les 7 et 8 juin à l’Esplanade et recommencera en 2010. L’idée est d’alterner une année de spectacle et une année de stage de danse. Dans cette optique, l’association souhaite organiser pendant les vacances de Pâques 2009 un stage de danse avec des professeurs de renommée internationale. Pour l’instant, l’association prépare la rentrée avec de belles surprises ! Début des cours le lundi 15 septembre 2008 Pour toutes informations et inscriptions : www.dance−spirit.com/ info@dance−spirit.com/ 06 12 05 04 36 Les enseignants sont tous diplômés d’Etat et poursuivent une activité artistique. Telle est également la conviction de sa directrice : la danse doit être enseignée par des pédagogues certes mais des artistes surtout. Et pour cela, Emmanuelle Epstein n’hésite pas à faire venir ses professeurs d’Aix−les−Bains ou de Paris comme pour David le professeur de hip hop. En 2007-2008, Dance Spirit, c’était : • 64 enfants en éveil et initiation (4 à 7 ans), • 63 enfants en classique, • 40 élèves en modern jazz, • 45 élèves en hip hop. Une nouvelle association : Musica Cultura Cinq amies divonnaises passionnées de musique ont créé l’association « Musica Cultura ». Sa présidente, Anne Thobie, altiste, chef de chœur depuis 15 ans et professeur de musique à l’association divonnaise Arpadi souhaite ainsi créer des spectacles ou des concerts à but pédagogique pour faire découvrir différents genres musicaux ou des compositeurs. Elle a déjà plusieurs succès à son actif notamment son spectacle « Cartes Postales » en 2005 et, plus récemment, sa conférence−concert sur Charles Gounod en novembre 2007 en l’église de Divonne. Lors de ce concert, préparé avec l’aide de Jean−Pierre Gounod, un Divonnais lui−même petit−fils du célèbre musicien, un quatuor de professionnels accompagnait un chœur amateur pour chanter la messe de Gounod entrecoupée de commentaires sur son œuvre. L’association « Musica Cultura » permettra d’avoir une structure plus stable pour le grand projet de 2009 : « Tango », un spectacle retraçant l’histoire du tango de son origine à nos jours. Mis en scène pour des danseurs, un chœur, des solistes et un orchestre professionnels, ce passionnant projet nécessitera au moins un an de préparation. Souhaitons−leur bon vent ! Contact : 04 50 20 44 47. Président de l’Ecole de Jazz, qui depuis trois ans organise la Fête de la musique, Rémy Texier souligne le succès de cette édition, gratifiée comme les précédentes du beau temps. « La journée ayant été chaude, les gens sont venus seulement à partir de 20h30. La foule (plus de 3 000 personnes) animant la ville jusque tard dans la nuit, on s’est aperçu que les habitants aiment bien cette ambiance de fête de village ». Tous les emplacements retenus ont engendré l’affluence, les terrasses des établissements publics ont fait le plein. On sentait que c’était l’amorce des vacances estivales. «La formule proposant aux associations d’organiser la fête, de privilégier la musique et la danse fonctionne bien » remarque encore Rémy Texier, qui souligne la bonne collaboration entre les commerçants, la police et les services de la ville. On recherche : témoignages de poilus 11 novembre 1918 - 11 novembre 2008. Cette année, nous commémorons, en France, dans l’Ain et à Divonne, le 90ème anniversaire de l’armistice de 1918. Tous les témoins ont disparu ! À Divonne, pour marquer cet anniversaire de façon particulière, la section des Anciens combattants recherche des lettres−témoignages de poilus, pour être lues lors de la cérémonie aux monuments aux morts. Si vous possédez certaines lettres, merci de prendre contact avec Roger Mallet au 04 50 20 04 14. Un film de témoignages À l’occasion du 11 Novembre, la section locale de l’Union Fédérale des Anciens Combattants réalise un film, relatant la Seconde Guerre Mondiale, les guerres d’Indochine ou encore d’Algérie à travers les témoignages de certains membres. 7 JvD N° 84 Fête de la musique, fête populaire ! De Gauche à droite : Roselyne Lefrancois, Alwina Olschewski, Karinne Bontems, Anne Thobie Garrido, Christilla Beccucci Arpadi adapte ses activités «Tout en respectant nos statuts et notre personnalité, nous réorientons notre activité» explique Pierre Delort, le président d’Arpadi (Arts et patrimoine divonnais). Une association qui, depuis dix−sept ans, est tournée vers les activités culturelles avec un tronc commun : l’académie de musique, les beaux−arts et le patrimoine. Avec une centaine de membres actifs cotisants, l’association rassemble quelques 140 élèves (80% de jeunes) au sein de son académie de musique, fer de lance de l’association. «Nous vivons essentiellement sur nos propres fonds avec une participation de la commune» affirme fièrement le président. Relancer les concerts Une exposition à amplifier Six instruments et l’éveil musical sont enseignés, aux adultes et aux enfants. «La qualité de nos professeurs, la souplesse des horaires, les prix pratiqués, forgent notre succès. Nous refusons des inscriptions et sommes déjà complets pour la rentrée scolaire. Nos leçons s’apparentent à des cours particuliers et le nombre d’élèves n’est pas limité par instrument» dit le président. Dès la rentrée, l’association va également relancer les concerts de musique de chambre. La section Beaux−Arts, présidée par Dominique Kuss, est aussi très active, avec un temps fort : la biennale « Artistes et créateurs divonnais », rassemblant, chaque fois, une trentaine d’artistes de la ville et du Pays de Gex. « C’est une grosse préparation, un budget d’environ 7 000 € couvert par Arpadi. Cette année nous avons refusé une vingtaine d’exposants » ajoute Pierre Delort, déplorant l’absence d’une salle d’exposition. Prochaine édition : du 23 mars au 23 avril 2009 autour du thème « Le rêve ». Cherche vice-président(e) Pour son activité patrimoniale, l’association cherche un(e) vice−président(e). « Il est difficile de trouver des bénévoles. En l’occurrence, nous souhaitons intégrer quelqu’un d’ouvert sur la culture, capable de proposer et de commenter des visites dès 2009 » complète Pierre Delort. Infos : 04 50 20 15 51 et 06 16 14 63 24 ou à la permanence d'ARPADI au 04 50 20 69 42 le jeudi de 15h à 18h. École de Jazz de Divonne En pleine expansion depuis dix ans, L’EJD (Ecole de Jazz de Divonne−les−Bains) compte 200 élèves inscrits en 2008 (enfants, adolescents et adultes) et propose trois types d’activités : solfège, cours individuels d’instruments et ateliers. Solfège Six classes de niveau permettent aux élèves de travailler le solfège afin de pouvoir lire aisément une partition ou des tablatures. L’apprentissage de cette matière pour les plus jeunes est fortement lié à la pratique de la flûte à bec permettant une approche concrète, accessible et ludique de la partition. Instruments Après une année de formation musicale, il est proposé des cours individuels d’instruments (clarinette, flûte traversière, violon, trompette, trombone, saxophone, basse électrique, batterie, guitare et piano). Le travail technique de base est identique pour tous les styles de musique, travail développé et approfondi tout au long du cursus de l’élève. L’improvisation et l’étude des musiques actuelles se feront ensuite grâce à une étroite collaboration avec le professeur d’instrument et celui d’atelier et toujours en parallèle avec le travail technique classique de l’instrument. Ateliers Cette troisième partie d’enseignement de l’EJD est collective : les élèves sont appelés à jouer ensemble en ateliers où l’étude des thèmes et l’improvisation leur permettent une participation active et vivante à la musique de groupe, tout en faisant un lien étroit avec les cours d’instrument et de formation musicale. Un travail d’écoute, de reproduction et d’improvisation va développer la créativité des musiciens de tous âges et de tous niveaux. 8 JvD N° 84 L’ Ecole de Jazz de Divonne dispose aussi de deux grands orchestres permanents : le Big Band Jazz, composé de 20 musiciens travaillant essentiellement un répertoire jazz et l’EJD Latin orchestra, formé d’une douzaine de musiciens dont le dynamisme sur scène est largement communicatif. L’École de Jazz de Divonne propose aussi des ateliers qui ne nécessitent pas de connaissances en solfège : l’atelier vocal de Christine Python, les percussions latines ou africaines. De nouveaux cours verront le jour dès septembre 2008, avec l’ouverture d’une classe d’éveil musical pour les plus petits (dès 6 ans) et une classe d’improvisation appliquée, du crayon à l’instrument. L’école de musique a de nombreux projets en cours dont le Spectacle CinéJazz le 25 octobre (Mingus fait son cinéma − Esplanade), la grande fête de l’EJD du 20 décembre, la rencontre départementale de Big Bands des 20 et 21 mars 2009 à L’Esplanade du Lac, mais aussi le concert de Gala du Big Band du 16 mai 2009, sans oublier les nombreux concerts des ateliers tout au long de l’année 2008−2009. Il y a également une future collaboration avec une école de musique du Brésil... Inscriptions-informations : les 8, 9 et 10 septembre de 17h à 20h EJD Maison de la Musique 17, allée de la Mélie 04.50.20.18.63 – 06.74.92.63.88 Directeur : Didier GRENU GOSTELI www.ecolejazzdivonne.org courriel : [email protected] Organisée par l’Association Théâtre de Divonne en co−production avec L’Esplanade du Lac, la manifestation se déroulera à L’Esplanade du Lac et au Théâtre André Dussollier. Professionnels et amateurs vous présenteront différentes formes de théâtre. Buvette et petite restauration italienne seront assurées tout au long du week end. À l’Esplanade du lac : Billets en vente à l’Esplanade du Lac (+33 (0)4 50 99 00 75), à l’Office de Tourisme (+33 (0)4 50 20 01 22), dans les magasins Fnac (www.fnac.com) et Carrefour (www.carrefourspectacle.com). Du lundi 29 septembre au vendredi 3 octobre, de 19h à 23h : Stage de commedia dell’arte avec Gilbert Bourébia (Directeur artistique). Ouvert aux étudiants en théâtre, comédiens amateurs ou professionnels ou toute personne souhaitant s’initier ou se perfectionner à la Commedia dell’Arte (pantomime, masque, escrime…) Durée : 5 séances de 4h. 340 €. Renseignements au +33 (0)4 50 20 01 05 Vendredi 3 octobre à 20h30 : « Le joueur d’échecs » de Stefan Zweig par le Populart Théâtre, pour sa 1 000ème représentation ! L’écrivain viennois a imaginé la rencontre sur un paquebot de Czentovic, champion du monde d’échecs, et de M. B., adversaire, aussi mystérieux que redoutable. Troublant affrontement entre un homme intelligent mais fruste et un inconnu au douloureux secret… Samedi 4 octobre à 20h30 : « Top Dogs » de Urs WIDMER par le Théâtre du Torrent. Huit cadres supérieurs, accros aux règles du Marketing et du Marché Mondial, drogués du travail − des « Top Dogs », comme on dit dans ce milieu − sont licenciés du jour au lendemain par leurs sociétés… De beaux éclats de rire et de grands moments d’émotion. Dimanche 5 octobre à 18h30 : « Pour vous avoir beaucoup aimés... ROBERT HOSSEIN − Toute ma vie ». De et avec Robert Hossein lui−même. En création avant Paris. Tournée exceptionnelle de septembre à décembre 2008. Sur le plateau un homme seul : ROBERT HOSSEIN étonnant, détonnant, drôle, émouvant et inattendu. Avec des rires et de petites larmes dont on ne sait si elles naissent de la joie ou de « la nostalgie ». Samedi 4 octobre et dimanche 5 octobre : village du Théâtre Amateur (entrée libre), sous la halle de l’Esplanade. A partir de 15 h, le public pourra déambuler d’un espace scénique à un autre pour assister à des présentations d’extraits de pièces d’une durée de 15 minutes ou de saynètes complètes. Les troupes présentes interviendront 2 fois dans l’après−midi le samedi et le dimanche selon une rotation programmée pour permettre au public de voir le maximum de spectacles. Au Théâtre André Dussollier : Billets en vente à l’Office du Tourisme (+33 (0)4 50 20 01 22). Vendredi 3 octobre à 18h : « Mont de Dieux » de Thomas Durand par La Compagnie Du côté de chez Elles. Dans cette comédie qui mêle habilement l’antiquité et les anachronismes, Thomas Durand nous livre une vision rafraîchissante des mythes grecs… Samedi 4 octobre à 17 h 30 : « Petits crimes conjugaux » d’Eric−Emmanuel Schmitt par la Compagnie Les Souffleurs de Vers. Une comédie noire pleine de surprises où le marivaudage alterne avec la guerre totale. Dimanche 5 octobre à 15h30 : « Le Marchand de Venise » de William Shakespeare. Spectacle sur Tréteaux, tout public, librement adapté en Commedia Dell’Arte par Gilbert Bourébia et la Compagnie du Mystère Bouffe. Bassanio, ruiné, demande à Antonio, son ami, de lui prêter une somme d’argent supplémentaire afin qu’il ait plus de chance de séduire une riche héritière, Portia. Pièce précédée d’un Brunch Italien à la Brasserie du Léman au Domaine de Divonne à 12h30. 9 JvD N° 84 Les Théâtrales du lac : 3 - 4 et 5 octobre 2008 Divonne, la vie La 4ème saison culturelle de l’Esplanade du Lac Continuez à oser la découverte ! Trois saisons artistiques. Un voyage d’émotions partagées. Des moments de rire, de réflexion, de rêve, et de surprises. Fuyant la facilité, le public a accepté de venir aux spectacles, prenant le risque d’être étonné, parfois dérouté mais aussi celui d’être enchanté et captivé... C’est donc avec un grand bonheur que nous vous invitons à continuer ce voyage. Cette prochaine saison offrira de nombreuses escales dans les domaines de l’humour, du théâtre, de la danse, de la musique et de la chanson. Autour d’Anne Roumanoff, de Michel Galabru, du Quatuor Debussy ou encore des Blérots de R.A.V.E.L et d’Urs Karpatz, sera présentée une étonnante version de « Macbeth », un spectacle tonique de la Compagnie de danse Itchy Feet, des spectacles magiques à voir en famille comme « Gulliver & Fils » ou « Roi fatigué cherche royaume pour se reposer » et bien d’autres encore. Une escale plus longue sera proposée, au printemps, autour du cirque... sous chapiteau, en salle, dans la rue... le cirque sera partout présent pour le plaisir des petits et des grands. Et pour vous aider à choisir vos spectacles, cette nouvelle saison sera présentée le dimanche 7 septembre à 17h30. Ce sera l’occasion de découvrir quelques extraits vidéos et musicaux des spectacles. Cette présentation sera suivie d’un apéritif. Billetterie – Informations pratiques et nouveautés Nouveaux horaires Mardi, jeudi et vendredi de 14h à 18h Mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h [email protected] – (33) 04 50 99 17 70 www.esplanadedulac.fr Les billets sont en vente à L’Esplanade du Lac, à l’Office de Tourisme de Divonne, dans les réseaux Fnac et Carrefour. La carte d’abonnement et le Pass’ Jeune sont en vente à l’Esplanade du Lac uniquement. La carte d’abonnement et ses avantages Carte d’abonnement nominative au prix de 12 € • bénéficiez du tarif abonnement sur tous les spectacles de la saison culturelle de l’Esplanade du Lac • profitez du quota de 20 places réservées aux abonnés jusqu’à 8 jours avant le spectacle en cas de spectacle complet • bénéficiez de la carte Passedanse (voir ci−contre) gratuitement et sur demande, en choisissant au moins un spectacle de danse sur la saison culturelle de l’Esplanade du Lac • recevez régulièrement l’actualité de l’Esplanade du Lac Les nouveaux tarifs Le Pass’Jeune et ses avantages Pour les jeunes de 12 à 26 ans, cette carte permet de bénéficier d’un tarif très privilégié sur tous les spectacles de la saison. Et pour encourager les jeunes à profiter de cette offre culturelle, au 3ème spectacle acheté, un bon valable pour un PASS’JEUNE sera offert et pourra être remis à la personne de votre choix. Carte Pass’Jeune : 5 € Le Tarif Enfant : Un tarif unique de 8 € est appliqué pour les enfants de moins de 12 ans sur de nombreux spectacles de la saison culturelle. La batie – Festival de Genève The porcelain project - Needcompany 10 JvD N° 84 La Bâtie − Festival de Genève est un festival pluridisciplinaire consacré aux arts vivants, qui fait vibrer Genève et ses alentours la première quinzaine de septembre depuis plus de 30 ans déjà, et dont la programmation encourage l’exploration, la curiosité et la réflexion. L’Esplanade du Lac est partenaire de La Bâtie pour la 3ème année : l’occasion de présenter une fois par an à l’Esplanade un spectacle à la fois contemporain et urbain de qualité exceptionnelle. La Needcompany, invitée cette année, présentera The Porcelain Project, un spectacle de danse contemporaine, mettant en scène des personnages, mi−humain mi−porcelaine, qui dansent et qui évoluent dans une vaste installation d’objets en porcelaine. Un jeu spatial surréaliste, érotique et pétillant, aussi poétique et léger qu’un numéro de puces savantes. Jeudi 11 et vendredi 12 septembre /20h30 TP 17 € / TR, TA 12 € / Pass’Jeune 10 € Retrouvez le programme complet de La Bâtie−Festival de Genève sur www.batie.ch Les Transvoisines du 3 au 31 octobre 2008 Festival de musiques actuelles en Rhône Alpes et en Suisse Romande Buridane/Thierry Romanens Dans le domaine des Musiques Actuelles, la Région Rhône−Alpes et les cantons de Suisse romande fourmillent d’artistes et de créateurs talentueux. Ce sont eux que le festival les Transvoisines se propose de faire découvrir au public suisse et rhônalpin, avec une programmation répartie sur plusieurs salles du 3 au 31 octobre, dont Le Brise Glace à Annecy, les Docks de Lausanne, le Chat Noir de Carouge ou encore l’Ebullition à Bulle, pour n’en citer que quelques uns. Buridane Pour la première fois cette année, L’Esplanade du Lac accueillera la soirée de clôture du festival avec, au programme, deux artistes hors pair. En 1ère partie, ce sera l’occasion de découvrir Buridane, artiste apparue sur la scène lyonnaise, à la fois douce et tendre, mais pas fragile. Seule, avec sa grosse guitare sur le ventre, elle chante les Maux à fleur de voix, en remplissant les têtes d’étoiles et de vitriol. Lauréate du Tremplin « et en plus elles chantent », Buridane s’est vue offrir des scènes et des premières parties. Elle se forge ainsi un spectacle fait de chansons bien à elle, d’instantanés de vie, d’espoir et d’ironie. Place ensuite à Thierry Romanens, cet helvète à la gouaille enthousiaste qui s’est inventé un univers très personnel au fil de ses nombreux concerts donnés aux quatre coins de la francophonie, accompagné de ses complices Greg Guhl, Alexis Gfeller et Jan Peyer. L’éventail sonore est particulièrement riche et révèle d’autant mieux la patte Romanens qui évoque souvent une mélancolie poétique mais toujours traitée avec légèreté, humour et impertinence. Et son troisième album, « Le Doigt », réalisé à Montréal et pour lequel Sarclo et Kent ont signé quelques titres, vient confirmer son étoffe d’auteur−compositeur−interprète qui porte en lui ce savant mélange de maturité et de fraîcheur. Ce concert a été rajouté après l’impression du programme et fait partie de la saison culturelle 08-09 de l’Esplanade du Lac Vendredi 31 octobre 08 / 20h TP 15 € / TR 12 € / TA 10 € / TE 8 € / Pass’Jeune 8 € Retrouvez le programme complet des Transvoisines sur www.dessousdescene.com Thierry Romanens Lire en fête et Semaine du goût du 13 au 19 octobre Dans le cadre de ces deux événements, la médiathèque vous propose le vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 octobre un programme d’animations variées : • Exposition : cuisine Illiko Comment se faire cuire un œuf ? Comment manger un kouglof ? Comment pédaler dans la semoule ? Comment mettre la cerise sur le gâteau ? Et comment mettre du beure dans les épinards ? Lili Aysan a mis en scène une sélection des réponses d’illustrateurs jeunesse (Olivier Douzou, Jochen Gerner, Jean−Christophe Menu, Diego Arranega, Christian Voltz, Anaïs Massini, Corinne Dreyfuss) dans une cuisine en carton grandeur nature ! • Exposition des illustrations du livre de cuisine « Puzzle gourmand à Divonne » : recettes de chefs, d’artisans et de gourmands, édité par le Sou des écoles. • Sélection bibliographique Une sélection d’ouvrages sur le goût, la gourmandise et la gastronomie, pour petits et grands. Présentation des livres sur grilles ; édition et diffusion de la sélection. • Soirée débat vendredi 10 octobre à partir de 18h00 : « Mangeons−nous si mal que cela ? » « Obésité, malbouffe, repas express… on est loin des "5 fruits et légumes par jour" ! D’un autre côté, les marchés ne désemplissent pas, les études annoncent de meilleures habitudes alimentaires. Par ailleurs, nous sommes de plus en plus informés sur ce que nous mangeons, et pourtant les inquiétudes et les doutes sont bien présents. Vache folle, OGM, colorants, cancer, farine animale, poissons carrés, poulets entassés, devons−nous nous méfier ? Produits bio, AOC, label rouge, est−ce la panacée ? Comportements alimentaires, qualité des aliments, risque alimentaire, conséquences sur la santé… Comment réagissent les consommateurs, les industriels, … ? » Soirée animée par un représentant de Slow food, une enseignante en technologie alimentaire et une diététicienne. • Soirée débat suivi d’un buffet préparé par le Sou des Écoles Dégustation de recettes extraites du livre « Puzzle gourmand à Divonne » en vente sur place. 11 JvD N° 84 • Samedi 11 octobre 16h30 à 17h30 Séance de conte « A chacun son régime » par Les Voix du conte. Public familial à partir de 4 ans. Lettres Frontière 2008 : rencontres intimistes… Loin de la vie littéraire parisienne et des palmarès des meilleures ventes, Lettres Frontière œuvre au développement des échanges littéraires entre Rhône−Alpes et la Suisse romande. La sélection annuelle Lettres Frontière permet de découvrir 5 auteurs suisses et 5 auteurs rhônalpins. Deux auteurs de la sélection 2007 étaient invités à rencontrer leurs lecteurs à la médiathèque le vendredi 13 juin dernier. Anne–Lise Grobéty, auteur suisse romande a fait entendre avec sensibilité la musique de son livre « La corde de mi » : corde indispensable au violon, c’est aussi le lien fragile entre un père et sa fille racontée par un « je » qui recompose progressivement la vie des personnages. Ça s’est passé près de chez vous ! Le 21 mai dernier, Erik L’Homme, auteur de littérature jeunesse sélectionné pour le 19ème Prix des Incorruptibles, a été invité à la médiathèque Correspondances avec le concours du collège Marcel Anthonioz. Ce fut l’occasion pour les fans de faire dédicacer ses ouvrages (vente assurée par la librairie Page à Page). Erik L’Homme considère qu’il est naturel pour un auteur d’être accessible à ses lecteurs et il s’est prêté avec gentillesse et simplicité à ces échanges. Nous avons appris qu’il est un baroudeur aguerri (« chasseur » de Yéti dans l’Himalaya, de trésors de guerre aux Philippines), qu’il aime randonner et que, bercé par les contes et récits d’aventures de son enfance, il retranscrit dans ses ouvrages cet esprit de curiosité et d’aventure. Visiblement il y réussit bien puisque, dès sa première trilogie, le « bouche à oreille » a fait monter les ventes à plus de 500 000 exemplaires ! Sa dernière trilogie « Phaenomen », davantage destinée à un lectorat adolescent, s’avère un thriller d’anticipation haletant, mêlant énigme à la Da Vinci Code, pouvoirs surnaturels et quête d’identité. Il écrit actuellement une suite à la série « Les Maîtres des Brisants », une saga de science−fiction qui rappellera à certains les aventures d’un certain Albator. Michel Arrivé, dont l’éditeur est rhônalpin, nous livre une réflexion sur l’acte d’écrire avec le personnage de son drôle de livre « Une très vieille petite fille » : désécrire pour atteindre l’immortalité, c’est ce qu’entreprend cette vieille dame de 91 ans… mais ne vaudrait−il pas mieux tuer les êtres plutôt que les lettres ? Les deux auteurs ont conversé avec le public présent, avec douceur et sensibilité pour Anne−Lise Grobéty, accessibilité et jubilation pour Michel Arrivé, également professeur de linguistique. Une nouvelle hôtesse d’accueil-billetterie à L’Esplanade du Lac Depuis le 11 juin dernier, c’est un nouveau sourire, celui d’Isabelle Carrichon, qui vous accueille à la billetterie de L’Esplanade du Lac. Abonnée de la première heure à l’Esplanade, Isabelle est passionnée de spectacles. Depuis des années, elle fréquente les théâtres de la région lémanique et pratique elle−même le théâtre amateur. Avec enthousiasme, elle a choisi de mettre son expérience à la disposition du public de l’Esplanade, orientant avec beaucoup de gentillesse et de savoir−faire ceux qui le souhaitent dans le choix des spectacles. Nous souhaitons la bienvenue à Isabelle dans son nouveau poste. Concours d’illustrations : derniers jours ! 12 JvD N° 84 Vous avez jusqu’au 30 août pour participer au concours d’illustrations « les dix droits illustrés du lecteur » lancé par la médiathèque cet été. Ouvert à tous, il s’inspire des dix droits du lecteur énoncés par Daniel Pennac dans son essai « Comme un roman ». Plus de renseignements sur notre site www.mediathequecorrespondances.fr. Les œuvres seront exposées sur place du 3 au 27 septembre. Dossier Découvrez le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) : son fonctionnement, son histoire, ses projets. L’Espace Jeunes, lieu d’échanges et de loisirs… Les conseils d’enfants sont des instances créées librement au niveau municipal, départemental ou régional. Ces instances résultent directement de la loi sur la démocratie de proximité de 2002. Un Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) vise à améliorer la vie de la cité par des propositions et des actions menées par des jeunes. Les élus de la ville et le CMJ travaillent ensemble sur des projets de la collectivité (besoins des différentes générations, aménagements urbains, plans de déplacements urbains, vie associative...). 2006-2007, le lancement officiel et les « treize » de départ ! À l’automne 2006, sur impulsion d’Hélène Oyer−Leroy, Directrice de cabinet d’Etienne Blanc, la mairie de Divonne−les−Bains décide de mettre en place un Conseil Municipal des Jeunes (CMJ). Dans la commune, certains acteurs sociaux ont pour mission de travailler avec les jeunes. Parmi eux, David Capelli (directeur du centre de loisirs) et Damien Fournand (responsable de l’Espace jeunes) à qui revient naturellement le pilotage de ce projet. Ils réfléchissent ensemble à la structure du futur CMJ de Divonne et aux grandes étapes de sa mise en place. Tout de suite, il leur apparaît logique de calquer le fonctionnement du CMJ sur le rythme de l’année scolaire. Ainsi, en mai 2007, David et Damien partent en campagne au collège Marcel Anthonioz. Ils animent conjointement une série de quatre réunions pour expliquer aux collégiens le concept du CMJ, encourager les jeunes à s’y intéresser et à se porter volontaire pour la première « promotion ». À l’issue de ces réunions, une vingtaine d’élèves se montrent intéressés. En septembre 2007, ils sont à nouveau contactés pour le lancement officiel du projet. Treize jeunes seront finalement volontaires sur le long terme. En classe de 3ème : Marjorie, Anaïs, Baptiste, Marc, Hugo et Vincent. En classe de 4ème : Romain. Et en classe de 5ème : Clément, Sylvain, Pauline, Elise, Léa, Louis−Arthur et Adrien. 10 thèmes de réflexion Plutôt que d’imposer aux jeunes un cadre, il a été décidé que la première promotion aiderait à la définition du fonctionnement du CMJ. A Divonne, comme dans de nombreuses autres communes, le CMJ n’est pas une association loi 1901 avec des statuts précis. C’est une assemblée encadrée par un animateur de l’Espace Jeunes ; ils réfléchissent ensemble aux thèmes et aux actions à mener pour améliorer leur quotidien au sein de la ville. Entre septembre et décembre 2007, l’équipe du CMJ réfléchit aux thèmes qui les mobilisent. De ce brainstorming, dix thèmes émergent : • La piscine : la qualité des jeux et loisirs au centre nautique, • Le mobilier urbain : WC publics, poubelles, bancs... où sont−ils et dans quel état sont−ils à Divonne ? • Les transports : vélo ou bus. Comment se déplacer à Divonne et dans le Pays de Gex quand on est jeune ? • L'environnement : protégeons la planète à Divonne, • Un site web pour les jeunes Divonnais : actualité pour les jeunes (concerts, cinéma, manifestations…), • Un city stade : foot, basket... un lieu de sport gratuit au cœur de la ville, • L'accès aux lieux publics pour les handicapés, • Le cinéma : une programmation plus adaptée aux jeunes. Le CMJ demande aux collégiens de voter pour choisir les chantiers prioritaires. Des élections ont été organisées dans le hall du collège les 15 et 17 janvier 2008. Un petit tract fait la liste de tous ces thèmes avec de brèves explications afin de guider les collégiens dans leur choix et de leur rappeler l’importance d’exercer leur droit de vote. Une participation record est enregistrée : 336 collégiens sur 400 ont fait la démarche de voter (soit 75%). Trois thèmes prioritaires : la piscine, le cinéma et le city-stade L’équipe du CMJ se met aussitôt au travail sur le dossier du centre nautique. Elle remet sa copie officiellement en avril 2008 aux deux adjoints concernés : Josette Lamielle, déléguée aux activités sportives et aux équipements et Véronique Baude, déléguée à la jeunesse, au conseil municipal des jeunes. Les solutions proposées par les jeunes sont pour la plupart raisonnables et facilement applicables. La Mairie décide de répondre au plus vite à leurs demandes (lire article p14). Le CMJ est lancé. C’est un succès dès la première année. En 2009, une bonne partie de l’équipe entrera au lycée. Une commission à part va sans doute être créée pour leur permettre de continuer à s’investir tout en ayant des horaires adaptés à leur vie de lycéens. Une grande campagne de recrutement a eu lieu en juin 2008 pour être à pied d’œuvre à la rentrée. 13 JvD N° 84 Les «Jeunes» en action, une autre vision de la ville ! Qu'est-ce que le Conseil Municipal des Jeunes ? Le Conse il Municipa l des Jeun es Centre Nautique : le 1er projet concret du CMJ Hiver 2008...Pendant que leurs copains collégiens skiaient, l’équipe du CMJ, appareil photo au poing, rôdait dans un centre nautique fermé pour diagnostiquer les éléments à améliorer pour la saison à venir. Premier constat : la cohabitation entre nageurs et joueurs ne se passe pas toujours bien dans le grand bassin. Comment faire en sorte que tout le monde ait accès à la piscine sans déranger l’autre groupe ? Des lignes d’eau permettraient sans doute de mieux délimiter les espaces. Deuxième constat : le toboggan et le plongeoir ne sont pas en très bon état. Les joints du toboggan font très mal au dos lorsqu’on glisse dessus. Quant au plongeoir, ce sont les marches abruptes et glissantes qui posent problème. En outre, les plongeurs craintifs n’ont pas les moyens de redescendre du plongeoir s’ils décident finalement de ne pas sauter. Troisième constat : il manque des animations pour les jeunes au centre nautique. Certains passent des demi−journées voire des journées entières à la piscine et ils s’ennuient. Le tennis est trop cher. Il n’y a pas de matériel de ping−pong sur place, pas de possibilité de jouer au foot sur l’herbe. Par ailleurs, le sable du beach−volley est un gravier très inconfortable. Le CMJ étudie la possibilité d’avoir quelques équipements sur place (matériel de tennis, ping−pong) à louer moyennant caution et également d’avoir un petit terrain de foot avec cages amovibles. Fournissant une évaluation financière très détaillée des animations, ils recommandent l’achat de matériel pour un montant de 515 €. La Mairie représentée par Josette Lamielle, adjointe aux sports et aux associations et Véronique Baude, ajointe à la jeunesse, prennent acte des remarques et interpellent les services techniques de la ville. Certaines dispositions ont déjà été prises : changement des joints du toboggan et réparation des marches du plongeoir. Grâce à l’oreille attentive de son nouveau directeur, Patrick Mulet, la piscine s’est également dotée de raquettes de ping−pong, tennis, ballons de volley, etc. Quant à l’aire de jeux, c’est un chantier plus vaste prévu pour l’été 2009. Les ambitions de Véronique Baude, Les jeunes s’expriment… « En tant que premier CMJ de Divonne, l’année 2007−2008 a été une année de mise en place. Nous avons émis plein d’idées mais peu ont abouti, faute de temps ». « Avec le CMJ, nous avons pris conscience de ce qui se passe dans la ville et du fonctionnement d’une mairie. Ce n’est pas si facile. Tout est très long. On ne peut rien faire sans que le sujet ait été débattu puis voté au Conseil Municipal. Parfois, on se demande pourquoi ça prend autant de temps... ». 14 JvD N° 84 « Nous avons eu au moins la fierté d’aboutir sur le projet du centre nautique ». « L’année prochaine, nous continuerons de travailler sur le dossier des transports. La mairie est consciente qu’il y a des problèmes de transports dans le Pays de Gex. Cela concerne à la fois les vélos dans Divonne mais aussi les liaisons avec d’autres villes du Pays de Gex ». « Nous avons également un projet de cinéma en plein air avec L’Esplanade du Lac, nous sommes vraiment pris au sérieux. Là encore, les délais sont incroyables, on s’est mis au travail en juin 2008 pour l’été 2009 ! ». « Oui, nous sommes contents de faire partie du CMJ. Si c’était à refaire on le referait ». maire-adjointe en charge des affaires scolaires, de la jeunesse et de la petite enfance. Les jeunes du CMJ sont des porte−paroles des jeunes Divonnais. Grâce à eux, nous avons un retour sur les besoins spécifiques de leur génération. Nous avons une réelle volonté de les associer au fonctionnement d’une mairie en les faisant assister à un conseil municipal, en visitant les services techniques, en rencontrant le maire ou la commission scolaire−jeunesse... Mon objectif est de faire en sorte que le CMJ ne travaille pas dans le vide, et que les jeunes élus soient accompagnés dans leurs projets par la Commune, dans la mesure bien sûr où ils sont réalisables. Il faut leur prêter attention car ils ont envie de s’investir dans la vie de la cité et d’améliorer le sort de leurs « collègues ». Au mois de mai 2008, ils nous ont remis leur projet sur le centre nautique. Nous avons été surpris par leurs propositions raisonnables et réalistes. Ils travaillent également sur les pistes cyclables dans Divonne. Beaucoup d’entre eux se déplacent uniquement à vélo dans la ville : ils ont donc les préoccupations des utilisateurs. En travaillant sur ce dossier, ils fournissent une grande aide aux services techniques de la ville. Dossier L’Espace Jeunes : un accueil pour tous Bons ou moins bons élèves, en classe de 3ème ou de 6ème, le mélange est naturellement propice à une dynamique d’entraide entre les jeunes. En fin de soirée, la détente est de mise grâce aux jeux mis à disposition (baby−foot, ping−pong, ordinateurs en réseau avec jeux vidéo, jeux de société, livres...). L’association ALFA3A a été créée en 1971 pour gérer l’accueil des enfants sur Divonne. Elle se structure en trois entités : la Crèche−Halte Garderie pour les moins de 3 ans, le Centre de Loisirs pour les 3 à 10 ans et l’Espace Jeunes pour les 11 à 17 ans. Situé derrière la mairie, à côté du practice de golf, l’Espace Jeunes permet aux adolescents de vivre des activités de loisirs tout en développant leur sens de la responsabilité, de l’autonomie et du partage tout en bénéficiant d’un suivi scolaire. Les jeunes sont encadrés tout au long de l’année par deux animateurs diplômés : Damien Fournand, animateur permanent professionnel (DEUST animation) et Angélique Guichon (BPJEPS loisirs). Les jours de semaine, le centre est ouvert de 17h à 19h30. En début d’année, les jeunes s’inscrivent librement ou sur conseil de leurs professeurs afin d’avoir un soutien dans leurs devoirs scolaires. Après leurs cours, une navette ramène les jeunes du collège au local de l’association. Les animateurs les épaulent pour leurs devoirs et plus généralement dans leur vie d’élève (ils rencontrent régulièrement les parents et établissent une fiche de liaison trimestrielle pour le collège). Ouvert de 14h à 18h30 le mercredi, l’Espace Jeunes fonctionne sous forme de foyer ouvert à tous et librement. Il n’y a pas d’activités préétablies, ce sont les jeunes qui en proposent (match de foot...). C’est aussi le temps du Conseil Municipal des Jeunes (cf. article annexe). Pendant les vacances, un programme quotidien de 8h à 18h30 propose des activités très variées : sports, cinéma, activités manuelles (cuisine, bricolage...) et visites culturelles. Des acteurs locaux, associations ou commerçants, offrent parfois un partenariat ponctuel : cours de cuisine avec les Coulisses Gourmandes, escalade à Saint−Claude, visite de l’alimentarium à Vevey, stage tennis avec le Tennis Club de Divonne etc. A chaque vacances, un mini−camp de 3 jours permet de créer une vie collective nouvelle. Depuis trois ans, la thématique des camps est établie selon la saison : en février, un mini−camp de 3 jours de ski alpin, en avril, un court séjour dans un parc d’attraction (Europaparc, parc Asterix et Disneyland...), en été, camping dans le Jura. Des activités de pleine nature sont également proposées (VTT, randonnées pédestres, canyoning, parcours aventures...). À voir les jeunes et les animateurs présents, force est de constater que tout est prévu pour lutter contre l’ennui et faire régner la bonne humeur. Les voyages scolaires d'Arbère Les CP et CE1 à la découverte du bois Les élèves de l’école d’Arbère sont partis avec leur maîtresses à Thônes (74) les 29 et 30 avril derniers pour une découverte de la forêt et du travail du bois. Dans le cadre d’animations préparées par l’Ecomusée du Bois et de la Forêt, ils ont visité une scierie à l’ancienne avec moulin à eau puis ont réalisé collectivement un calend en bois, des mangeoires et des nichoirs pour les oiseaux de l’école, dans un atelier menuiserie. Deux promenades en forêt avec des accompagnateurs de moyenne montagne ont permis une découverte du milieu forestier montagnard. Tout ce petit monde est rentré fatigué mais heureux de cette expérience de deux jours sans parents mais avec les copains ! Merci à la commune, au Sou des Ècoles de Divonne et à l’Amicale de l’école d’Arbère pour leur participation, ainsi qu’aux parents qui nous ont chaleureusement accompagnés. Les CM2 en stage d’Arts Plastiques Les 5 et 6 mai 2008, tous les CM2 d’Arbère sont partis à Thônes, aux Armaillis, pour un stage d’arts plastiques. Le thème choisi était le sport et les JO. Les élèves ont réalisé des sculptures de mouvements sportifs. Un séjour court, mais plutôt sympathique ! 15 JvD N° 84 Les CM1 à la découverte de la Montagne Les élèves de CM1 de l’école d’Arbère sont partis en voyage scolaire les 5 et 6 mai à Saint−Jean−de−Sixt pour une découverte du milieu montagnard. Après l’installation dans le chalet et le repas, ils sont partis à la découverte de la faune et de la flore des environs (lecture de paysage, poils d’animaux, fleurs ...). Le lendemain matin après la visite de l’Ecomusée du bois de Thônes, à l’origine une ancienne scierie fonctionnant grâce à un moulin à eau, ils sont montés dans les alpages pour étudier les essences de bois. Une petite balade le long du sentier des cascades afin d’étudier la composition de l’eau et son cycle, et c’était déjà le temps du retour… Le restaurant scolaire : près de 1 000 repas quotidiens Proposer quotidiennement une vraie cuisine de qualité pour les enfants, telle est la mission de Marc Thomas, cuisinier scolaire à Divonne. La restauration scolaire divonnaise fonctionne encore en mode de gestion directe : tous les repas sont fabriqués de A à Z dans la cuisine centrale au collège de Divonne. Les repas sont préparés le matin−même pour le déjeuner. Entre la cuisine et les trois satellites (école Arbère, Maternelle Centre et Primaire Centre), les aliments sont transportés en liaison chaude. C’est−à−dire que les aliments à consommer chauds sont transportés à une température d’au moins 63 °C dans des véhicules adaptés et dans des conteneurs qui ne sont ouverts qu’au moment du service, pour ne pas risquer une perte de température. Le goût des produits frais Dans la cuisine centrale, une équipe de huit personnes travaille avec des produits frais fabriqués ou sélectionnés par des acteurs locaux : les boulangeries divonnaises fournissent le pain à tour de rôle, les fruits et légumes proviennent du maraicher grossiste à Divonne, AGD et la viande française des abattoirs de Bellegarde etc. Trois avantages à ce système : un meilleur goût, des produits toujours frais et des proportions modulables. Les menus sont définis toutes les 5 semaines par une commission composée de cuisiniers, élus locaux, parents d’élèves, personnel municipal et de deux élèves volontaires. Ils reprennent bien sûr les grands succès des enfants (steak haché, spaghettis bolognaise, cordon bleu...) mais on note également depuis peu une tentative d’éveil culturel avec des plats d’ailleurs (tajine, couscous etc.). Depuis 1998, avec la loi sur l’Hygiène et la sécurité Alimentaire (HACCP), les contraintes sont de plus en plus nombreuses : traçabilité de tous les produits, suivi rigoureux du nettoyage des lieux et contrôle des locaux. Des analyses alimentaires sont effectuées une fois par semaine sur un plat, une fois par mois sur les surfaces de fabrication et les ustensiles et une fois par trimestre dans les écoles. doivent s’adapter également à ce rythme galopant. Ainsi, en 2008, ce sont près de 1 000 repas qui sont servis quotidiennement (12% de la population divonnaise est donc nourrie pour le déjeuner par la cantine scolaire !). Le coût de revient d’un repas varie entre 7,56€ pour les maternelles et 5,53€ pour les collégiens. La différence s’explique par les frais des personnes qui aident les petits à manger, les coûts de transports des petits et de leurs accompagnateurs pour se rendre sur le lieu de restauration, etc. Globalement, le déficit lié à la cantine scolaire s’élevait à 304 000 euros en 2008, un bilan très lourd qui renforce les arguments en faveur de la mise en place d’un nouveau système en septembre 2008 : les quotients familiaux (voir article ci−dessous). En outre, les cuisiniers ont dû s’adapter à la démographie divonnaise. De 2000 à 2006, le nombre de repas servis augmentait en moyenne de 8%/an. Depuis 2 ans, le rythme s’accélère avec + 15% de repas par an. Le matériel, l’organisation et les finances Nouveauté : l’inscription au quotient familial 16 JvD N° 84 À compter de la rentrée scolaire 2008−2009, le conseil municipal a approuvé ce mode de calcul afin d’aider les revenus les plus modestes mais aussi réduire le déficit du restaurant scolaire. Six tranches ont été établies (− de 354 €, 355−499 €, 500−832 €, 833−1164 €, 1165 € et plus et hors commune) établissant un coût des repas entre 4,30 et 5,30 € pour la maternelle, entre 2,90 et 5,30 € pour le primaire et le collège, de 4,50 à 5,50 pour les adultes. Les enfants sont accueillis au restaurant scolaire dès l’âge de 4 ans et seuls les enfants dont les deux parents travaillent (sauf pour le collège ou exception) sont prioritaires. Les inscriptions ont eu lieu du 17 juin au 4 juillet et vous avez été nombreux à nous solliciter. Les badges donnant accès au restaurant scolaire seront à retirer auprès du service scolaire à partir du 25 août. Ils sont nominatifs et à ne pas perdre ! La Commission menus Elle se réunit en général toutes les 6 semaines et détermine le choix des menus pour le restaurant scolaire. Elle est composée de Véronique Baude, maire−adjoint chargée des affaires scolaires, Gérard Tedeschi, directeur général des services, Daniel Masson, directeur des services techniques, Martine Canton, responsable du service scolaire, Marc Thomas, chef cuisinier, Nathalie Kerbeci, principale du collège, Arnaud Defurne, principal−adjoint, Sabine Poirier, présidente A.D.P.E., Marie−Christine Delafontaine, représentante A.D.P.E., Liliane Altheer, représentante A.P.E., Françoise Schmid, secrétaire F.C.P.E., Bénédicte Bagnoud, infirmière et 2 collégiens volontaires. Une semaine avec l’OL La Ligue 1 fidèle à Divonne pour ses stages d’entraînement FC Sochaux UEFA Équipe de France féminine des moins de 17 ans de football Équipe de France féminine d’épée Derniers entraînements des championnes devant leur public divonnais avant les J.O. 2008 17 JvD N° 84 rencontre avec les juniors de l’USD L’interconnexion des réseaux d’eau : un enjeu majeur pour Divonne et le Nord Gessien Depuis plusieurs années, la commune de Divonne, la Communauté de Communes du Pays de Gex (CCPG) et le SITSE (Services Industriels de Terre Sainte et Environs, ex-SIDAC) mènent un partenariat ambitieux relatif à l’alimentation en eau potable de la ville. Dans le cadre des schémas directeurs votés par la CCPG et d’événements contextuels (hausse des températures, manque de pluies, baisse du niveau des nappes, croissance de la population, interdiction d’utilisation de la source de la Mélie), les acteurs ont été amenés à proposer une nouvelle approche, plus globale pouvant se résumer en 3 principes : • permettre l’approvisionnement depuis le lac Léman en cas de besoin, • interconnecter les réseaux, et • préserver les réserves naturelles et souterraines. Ainsi, après la construction d’une nouvelle station de traitement en 2007 à Balessert (Suisse - capable de produire plus de 10 000 m3/jour d'eau potable), une canalisation sera prochainement posée dans le lac Léman, à 70m de profondeur, pour le captage d’eaux dite superficielles qui seront traitées et mélangées aux eaux de sources françaises et suisses. Cette eau mixte (française et suisse, des sources et du lac) servira à l’approvisionnement de la région en cas de besoin, soit principalement l’été lorsque les sources produisent moins. L’autre phase de ce projet d’interconnexion des réseaux consiste à relier Divonne et Gex (pré Bataillard) à la Suisse pour assurer l’alimentation en eau du haut de Divonne, de Gex et du Nord Gessien, tout en permettant à la ressource de pré Bataillard de se reconstituer jusqu’à un niveau satisfaisant et durable. La ville en chantier pendant 12 à 18 mois à partir de septembre Les travaux d’alimentation en eau potable de la ville, réalisés en partenariat avec la Communauté de Communes du Pays de Gex (CCPG) vont débuter au mois de septembre et s’étaleront en trois phases jusqu’au mois de septembre 2009. Ils coûtent à la CCPG 10 millions d’euros et à la ville 1 millions d’euros. Ils affecteront dans un premier temps le secteur compris depuis le carrefour du Temple protestant, la rue du Temple, la rue de Plan, le chemin de Pré Peilloud et le chemin du Clézet. Les perturbations seront très importantes en matière de circulation et de nuisances de chantier puisque, par endroits, les fouilles descendront jusqu’à 6 mètres de profondeur. Toutefois, dans les dossiers de consultation des entreprises, la CCPG et la commune ont intégré les contraintes de circulation en zone urbaine dense. Des feux tricolores et un plan de déviation seront mis en place pour réduire les nuisances du chantier. Le ramassage des déchets sera également poursuivi selon des aménagements et des modalités à définir en fonction des coupures de circulation. Quelles améliorations pour Divonne ? 18 JvD N° 84 L’ensemble de ces travaux, présentés au Conseil municipal du 3 juillet, permettra de : 1. sécuriser l’approvisionnement en eau potable avec la distribution d’une eau potable de qualité, plus douce et donc moins calcaire, et éviter des pénuries d’eau comme la ville en a connu par le passé, 2. simplifier et structurer le réseau de distribution d’eau afin de répondre aux besoins de l’ensemble de la population divonnaise, en pleine expansion, 3. compléter l’assainissement des eaux usées et pluviales avec l’extension des réseaux en séparatifs. Parallèlement d’autres travaux de modernisation des infrastructures et de respect de l’environnement, seront réalisés par les acteurs concernés : • installation de fibres optiques et développement du réseau Internet à très haut débit (Syndicat Intercommunal d’Electricité de l’Ain −SIEA), • remplacement des branchements au plomb existants par des matériaux sans danger (déjà fortement diminués suite aux travaux de la Zac des Long Prés) (CCPG), • extension du réseau naturel des fontaines, et prise en compte du risque d’inondation (Ville de Divonne−les−Bains), • réalisation de branchements EDF avec enfouissement des lignes. Une communication régulière et de proximité Une lettre d’information explicative sur le déroulement des travaux, sera envoyée à chaque riverain concerné directement par ces travaux. En octobre, nous vous proposerons une réunion publique pour revenir sur ces travaux et sur leur avancement et répondre à vos questions. Nous vous remercions d’avance, pour votre compréhension et votre patience. Divonne, la vie Eaux de sources préservées Le pompage au Léman se fait à Coppet (Vaud). Depuis le lac, l’eau est remontée jusqu’à un réservoir de 8 000m3, construit au lieu−dit Balessert, à Founex, à proximité de la jonction autoroutière de Divonne. Les eaux stockées proviennent aussi des sources de La Rippe (village vaudois limitrophe de Divonne). C’est ainsi que, sur une année, 50% des eaux sont constitués par l’apport des sources. La politique d’approvisionnement en eau, menée par la CCPG, vise à remettre en service les sources non−exploitées, y compris les anciennes réserves. Matériaux réemployés Pour éviter la mise en décharge des matériaux d’extraction, réduire la circulation des camions, le maître d’ouvrage a prévu le réemploi des matériaux. Ainsi, les entreprises ont l’obligation de réutiliser les matériaux excavés, ce qui limite aussi les coûts des travaux. Rues Voltaire et de la Cité en travaux « Il s’agit d’un programme de travaux relativement important » explique Virgile Hervet, responsable des travaux de la CCPG. En effet, la Communauté de communes du Pays de Gex et la commune de Divonne−les−Bains, unissent leurs efforts pour l’amélioration du réseau d’eaux pluviales et de distribution de l’eau potable. Dans cet esprit, elles ont constitué un groupement de commande visant à réaliser un programme d’eaux pluviales, lequel sera financé par Divonne, et à renouveler le réseau alimentant les fontaines de la cité thermale. Quant à la CCPG, à sa charge, elle va procéder au renouvellement du réseau d’eau potable, ainsi qu’à la mise en conformité des branchements. Du coup, les compteurs seront posés en limite de propriété, ce sera l’occasion pour supprimer les anciens branchements en plomb. Ces travaux vont permettre la mise en séparatif des réseaux actuels ainsi que la reprise complète des branchements pour le réseau auparavant en système unitaire (soit eaux pluviales et eaux usées concentrées dans le même collecteur). Si la commune financera le réseau d’eaux pluviales, la CCPG, pour sa part, investira dans le réseau d’assainissement, en remplaçant les canalisations en béton par de la fonte. La feuille de route de la CCPG La Communauté de communes du Pays de Gex a adopté en 2006 le schéma directeur de l’eau (50 millions d’euros sur 12 ans). En 2007, face à la baisse du niveau de la nappe phréatique de Pré Bataillard, principale ressource gessienne (40% de l’alimentation totale), les élus ont demandé qu’un programme soit mis en place, garantissant pour la fin 2009, une alimentation pérenne en eau du Pays de Gex. Ce plan prévoit une utilisation maximum des ressources existantes, soit en eau de sources, soit en améliorant les conditions de captage et de prélèvement, dans le secteur Gex−Divonne. Une autre intervention consiste à soulager Pré Bataillard, en alimentant Chevry à partir du captage de Chennaz et partiellement la commune de Saint−Genis−Pouilly, à partir du Puits du Marais. Trois mesures retenues Le schéma directeur prévoit aussi des actions significatives en termes d’interconnexions avec le SITSE (Services Industriels de Terre Sainte et Environs) ; l’alimentation de Ferney−Voltaire, Ornex et Prévessin−Moëns, à partir des Services industriels de Genève (SIG) provisoirement en attente, du fait du prix élevé de l’eau); enfin, l’alimentation du Sud gessien (Pougny à St−Genis−Pouilly) par la ressource de Pougny. Parallèlement une importante étude de capacité des ressources de plaine est menée par un cabinet d’hydrogéologie, dont les conclusions seront connues à l’automne. Le rendu des études retient l’exploitation des anciennes ressources, en les remettant en exploitation, dans l’objectif de les diversifier. Dans les cinq années à venir on tend à réaliser une gestion dynamique de l’ensemble de ces ressources. Perturbations Ces travaux vont se dérouler en deux parties : de septembre à décembre 2008 ; puis ils reprendront de janvier à mai 2009 pour les artères concernées. Elles seront évidemment fermées à la circulation de transit selon les besoins du chantier, mais ouvertes pour les riverains. Un nouveau jardin public ! Dans le quartier de l’église, un nouveau parc vient d’être aménagé par les services municipaux avec pour objectif de revaloriser la rivière et ses berges, et de créer un chemin piétonnier reliant le centre ville aux nouvelles habitations de la ZAC des Longs Prés, aux hôtels et à la zone du lac. Dans un avenir proche, des jeux et d’autres installations familiales feront de ce jardin un lieu de rendez−vous dans Divonne, à l’égal du jardin public de la Gare. Venez le découvrir ! Un ralentisseur chemin du Clézet 19 JvD N° 84 Avec la pose d’un « coussin berlinois » ralentisseur, ce chemin sera déclaré « zone 30 » afin d’assurer la sécurité des riverains. Merci à tous de respecter cette limitation de vitesse. Les incivilités au quotidien : Apprenons à vivre ensemble ! Divonne n’est plus à l’abri de ce phénomène dénommé « incivilités », qui recouvrent l’absence d’esprit citoyen, le vandalisme, le mépris et la bêtise. «Le plus choquant, c’est lorsque l’on plante des fleurs dans un massif. Certains propriétaires laissent leur chien se soulager à deux pas de nous » explique Emmanuel Corbin, adjoint du chef du service floral de la ville. « Souvent, si l’on intervient, on se fait insulter, voire on nous rétorque que l’on paie des impôts. Les crottes sont partout, malgré la vingtaine de “ toutounettes ” installées en ville ». « Même le jardin d’enfants n’échappe pas aux propriétaires de chiens en promenade nocturne » dit un habitant du secteur. Laisser-aller des propriétaires de chiens Pour les jardiniers, les chiens non tenus en laisse qui divaguent sur les pelouses, autour du lac constituent, de loin, la pire des incivilités du moment. La police municipale est consciente du fait. Elle a mené campagne contre les chiens non tenus en laisse autour du lac. « Ce genre d’incivilités n’est pas l’apanage d’une catégorie de gens » reconnaît le chef de la Police municipale. « Même autour du Monuments aux morts, les gens laissent aller leur chien… » Un arrêté municipal prévoit des amendes pour les propriétaires irresponsables. À condition d’être pris sur le fait ! À cette panoplie d’infractions, les jardiniers déplorent le vol (peu fréquent) de fleurs dans les massifs ou les jardinières, le passage des vélos ou des vélomoteurs dans les massifs fraîchement plantés. Mobilier urbain endommagé, ordures vidées etc. « La voirie n’est guère épargnée » constate Jean−Loup Gaillard, responsable de la coordination aux services techniques. « Les tags augmentent en nombre et en volume. En fin de semaine, on relève des déprédations du mobilier urbain, des poubelles vidées sur la voie publique, des panneaux de travaux jetés à la rivière, des panneaux indicateurs tagués ou endommagés ». Sans parler des sacs poubelles déposés près des points verts dont ce n’est pas la destination : « Le lundi, il n’est pas rare de remplir un camion» dit−il. Tout cela aux frais de la collectivité ! Finalement, c’est l’image de la ville, le savoir-vivre ensemble qui en prennent un coup… Le Hérisson, un noctambule menacé Le hérisson, ce petit mammifère au dos hérissé de piquants (environ 6 000) est un animal sauvage peu sociable et non domesticable qui ne sort qu’à la nuit tombée. Il bénéficie d’un statut de protection totale sur le territoire français, il est interdit de détruire, de capturer et de commercialiser un hérisson. Le hérisson vit à l’orée des forêts et dans les vergers, mais il s’aventure aussi dans nos villes et on peut avoir la chance d’héberger une famille hérisson dans son jardin. Il nous débarrasse volontiers des escargots et limaces dont il raffole. C’est l’allié parfait des jardiniers. Le hérisson n’as pas de territoire, et on peut en compter 10 à 30 par km². 20 JvD N° 84 Chaque nuit à partir de mars, le hérisson parcourt à petits pas de longues distances pour se nourrir et se reproduire. Il peut traverser plusieurs fois la même route dans la nuit. Et là c’est le drame ! Chaque année, des milliers de hérissons périssent sur les routes (24%). Chaque fois qu’ils traversent, ils risquent leur vie. Contrairement à une idée reçue, le hérisson ne s’immobilise pas lorsqu’il croise un véhicule. En modérant notre vitesse dans et autour des agglomérations, il est possible de les épargner. Depuis quelques jours aux abords de Divonne, des affiches « attention à moi » ont été posées afin de ne pas oublier que ce petit animal vit parmi nous… Une vitesse adaptée et de l’anticipation vous permettront de les éviter. La route n’est malheureusement pas le seul danger. On estime que la reproduction est insuffisante pour couvrir la mortalité des hérissons. Causes de mortalité du Hérisson • 26% meurent d’intoxication chimique par les pesticides, les tue−limaces, • 20% meurent avant d’atteindre 1 mois et les ¾ décèdent avant d’atteindre leur 1ère année, • 24% meurent écrasés sur nos routes, • 13% des hérissons succombent d’épuisement et de faim à la sortie de l’hibernation qui dure 4 à 5 mois, • 18% meurent de parasitisme par des tiques, des larves de mouches, des puces du hérisson (non transmissibles à l’homme) qui se développent dans son corps. • Si vous trouvez un hérisson qui semble mal en point en pleine journée uniquement : il est en danger et a besoin de votre aide : mettez−le à l’abri dans un carton retourné sur un tas de feuilles, paille ou journaux. Vous pouvez également l’emmener chez un vétérinaire qui le traitera, • 10 % périssent suite à des noyades dans les piscines, des morsures de chiens et chats, • 9% sont victimes des prédateurs naturels : blaireau, renard, Grand Duc. Quelques gestes pour le sauver • Maintenir les haies de votre jardin et laisser une ouverture de 10 cm au bas de vos clôtures, • Ne pas épandre de produits chimiques dans votre jardin (utilisez des méthodes biologiques), • Donner de l’eau (surtout pas de lait) en cas de sécheresse, le nourrir avec des boîtes pour chiens ou chats (surtout pas de pain), • Couvrir votre piscine la nuit ou installer une buchette rugueuse sur le bord de votre bassin pour qu’il puisse s’y agripper, • Ne pas brûler les tas de feuilles sèches, vous risqueriez de le brûler vif, • Ne pas déranger une famille hérisson dans son nid. Infos : http://valleech.club.fr/index.html ou Laurence Ribeton − [email protected] Le globe terrestre a fait peau neuve Lors du Téléthon 2000, Divonne, l’une des cinq villes ambassadrices, était sous les projecteurs de France 2. L’ingéniosité et le travail de nombreux bénévoles ont assuré le succès de cet évènement exceptionnel dont le fil conducteur « Divonne ville internationale » fit naître l’idée de la construction, pendant les trente heures d’animation, d’un globe terrestre qui, resterait pour longtemps le témoin de l’événement. Cette réalisation est un exemple de réussite grâce à la mise en commun des compétences d’un grand nombre de bénévoles : Alain Girod proposa une boule de cinq mètres de diamètre, assemblage de plots de bois qui seraient vendus pièce par pièce au profit du téléthon. Marcel Lachelier, charpentier, compagnon du devoir du Tour de France, dessina les éléments et construisit la maquette. Le stock de chêne constitué, la famille Salvi mit à disposition son savoir faire, ses ateliers et ses machines pendant deux mois. Gérard Vindret, spécialiste en construction métallique conçut l’ensemble, prêt pour l’animation. Et si le globe tournait sur lui-même incliné à 23°27 ? Ce fut Louis Rosset de Thoiry, inventeur mécanicien qui trouva la solution pour répartir et équilibrer les charges. Christophe Durand, infographiste, modélisa sur informatique l’ensemble des sept cents plots de bois qui furent montés en atelier par de nombreux bénévoles. Les élèves compagnons d’Annecy et de Genève vinrent démonter le globe dans l’atelier en numérotant chaque pièce à vendre au profit du Téléthon et les remonter pendant l’animation. Le Samedi 8 décembre, à 22h00, le globe tournait sur lui−même… le défi était réussi ! Le printemps suivant, Alain Girod dessinait les continents à l’échelle 1/40 000 000, les sociétés Kentek et Delieutraz offraient et installaient les projecteurs pour l’éclairer. Louis Rosset installa un moteur électrique pour le faire tourner. Sapeurs-pompiers : un recrutement laborieux Tout a changé chez les sapeurs−pompiers. En dix ans, les exigences de formation se sont accrues. Savez−vous que pour intervenir sur un incendie, il faut avoir acquis une formation étalée sur trois ans ? Un sapeur−pompier volontaire est opérationnel dans un Centre de secours après 243 heures de formation sur les notions de base. Pour le lieutenant Jean−Louis Katsuraki, chef de centre, c’est effectivement la garantie d’être bien formé. Mais la médaille a des revers : cette formation – pouvant être obtenue en un an, en cumulant les cours – décourage bien des impétrants. Elle empiète sur la vie professionnelle et familiale. «Lorsque quelqu’un est candidat, je suis intransigeant sur la nécessité de prendre 48 heures de recul, de réfléchir avant de s’engager. Nos difficultés de recrutement remontent à plusieurs années. Elles touchent tout le Pays de Gex. La plupart de nos pompiers travaillant en Suisse, ils sont donc moins disponibles…» Nouvelle contrainte Depuis le 1er mars dernier, un nouveau régime de service est en vigueur. Il impose des gardes de 24 heures, fractionnées en 12 heures encasernées. Trois hommes doivent pouvoir intervenir en moins de quatre minutes. En parallèle, six sapeurs−pompiers sont de service d’astreinte, mais capables d’être opérationnels en moins de huit minutes. Appel aux volontaires À l’heure actuelle, le chef du centre divonnais a recruté trois volontaires, dont deux issus des Jeunes Sapeurs−Pompiers (JSP). Ils doivent néanmoins s’astreindre à 56 heures de formation, sans compter – une fois majeurs – une nouvelle formation de 48 heures. « Il faut vraiment avoir la foi pour s’engager » ajoute, inquiet, Jean−Louis Katsuraki. « Pour faire tourner un centre comme Divonne, qui intervient 600 à 800 fois par an, il me faudrait 50 personnes. Nous sommes 37… » Vous l’aurez donc compris : si vous souhaitez intégrer le corps des pompiers volontaires, les pompiers de Divonne vous accueilleront à bras ouverts ! Alors n’hésitez pas à prendre contact avec le centre de Divonne au 04 50 20 13 61. Aujourd’hui, le globe est rénové, il tourne toujours en équilibre parfait sur lui−même. Il suffit pour cela d’appuyer les mains sur l’équateur et de le mettre lentement en mouvement. Quartier de la Gare : État des lieux – Juillet 2008 Magalie Dubout, guide touristique de l'office de tourisme initie deux jeunes divonnaises de passage. Aussi, pour conduire ce projet, un comité de pilotage a été créé au sein de l’équipe municipale. Il est composé de 5 élus qui seront chargés de : • suivre les études préalables nécessaires à la réalisation du projet, • choisir le montage juridique le plus adapté, • d’assurer le suivi des travaux. Par ailleurs, une concertation la plus large possible aura lieu durant l’automne 2008 pour recueillir l’avis des forces vives de la commune ainsi que celui de la population. D’ores et déjà, n’hésitez à nous faire part de vos remarques en prenant contact avec le service urbanisme (04 50 20 47 20) ou en envoyant un mail à Vincent Scattolin, maire−adjoint en charge de l’urbanisme ([email protected]). 21 JvD N° 84 L’aménagement de ce secteur est dans le domaine de l’urbanisme une priorité des nouveaux élus. Ce projet, dont l’objectif est de développer l’attractivité du centre ville, doit être le symbole de l’image dynamique et touristique de la ville. Renovauto : la passion du travail bien fait Carrossier, un métier exigeant nécessitant de multiples capacités : manipulation; démontage, remise en forme de différentes pièces… et également beaucoup d’habileté et de minutie. Ces qualités, le sérieux, l’amour du travail bien fait et le souci de la sécurité sont celles d’Edgardo Pulici depuis son apprentissage au lycée professionnel de Bourg en Bresse suivi d’une année en alternance à l’issue de laquelle il s’est classé « Premier de sa promotion » dans le département de l’Ain. Edgardo Pulici exploite depuis avril 1984 la carrosserie « Rénovauto » 158 rue des Roseaux à Divonne. Il est secondé par Yohan, fidèle collaborateur depuis sept ans. Son épouse Christiane assure le secrétariat de l’entreprise tous les après−midi. Cette maison se veut sérieuse, proche du client, attentive à ses besoins et à ses désirs. Elle est apte à recevoir toutes les marques, voitures de tourisme, petits utilitaires. Un marbre spécifique lui permet de contrôler et de redresser les châssis de tout les véhicules y compris les 4x4. Quant à Edgardo Pulici, serviable et dévoué, vous pourrez compter sur lui en toutes circonstances … il ne sait pas dire non… Depuis quelques années, pour satisfaire davantage ses clients, Rénovauto offre un service très apprécié : le dépannage remorquage, 24h/24, toutes distances. N° d’appel 04 50 20 07 95. Holiday bikes Rubrique élaborée en partenariat avec les commerçants et le Groupement Économique Divonnais Contact : Corinne Crassard 06 85 42 69 52 Constatant le succès du vélib’ dans les grandes villes, Bernard Elgrichi, un amoureux du pays de Gex a eu l’idée de mettre en place une société de location de VTT et vélos électriques. Encouragé par les réactions positives des municipalités qu’il a démarchées (Gex, Saint−Genis, Divonne...), il a acheté un parc de 24 vélos dernier cri qu’il a repartis sur plusieurs sites. À Divonne, on peut les trouver devant l’office de tourisme au pied d’un panneau explicatif. C’est un moyen bon marché et très souple pour se faire plaisir en disposant d’un deux roues neuf et régulièrement entretenu. Pour le divonnais pressé de faire une petite course d’une heure, compter 2 €. Pour le touriste en vacances à Divonne qui veut profiter d’une semaine entière pour sillonner la région, compter 75 €. Une caution et une pièce d’identité sont à présenter. Pour les groupes ou tout autre renseignement, s’adresser à l’office de tourisme ou à Bernard Elgrichi, Agence Holiday Bikes−ADA à Thoiry, 04 50 41 90 91 ou www.holiday−bikes.com Borey 22 JvD N° 84 Un nouveau magasin de vêtements pour femmes a ouvert fin avril dans la Grande rue. Portant le joli prénom de sa propriétaire, « Borey », il offre une large gamme de prix “ pour que tout le monde y compris des Smicards puissent s’habiller à Divonne”. Borey a pris beaucoup de soin à sélectionner des articles de qualité, bien taillés et à prix accessibles créés par des jeunes artistes du sentier à Paris (marques Etc, Clara...). Arrivée il y a six ans de son Cambodge natal, Borey est attentive et à l’écoute de ses clients. La création du magasin a été très encouragée par son voisin, Le Comptoir du Chocolat et ses beaux−parents qui l’ont aidée dans son intégration en France. Borey − 04 50 99 15 96 Made in Sushi Le premier restaurant de sushis du Pays de Gex a ouvert ses portes à Divonne! À l’origine de cette aventure, trois jeunes diplômés d’école de commerce : Gaël et Sébastien Gouriou (frères) et leur cousin Jérémie Itkin. Ayant réalisé une brève étude de marché, ils détectent qu’ils sont les seuls sur ce concept dans la région. Eux−mêmes fans de sushis, ils peaufinent leur technique auprès de véritables maîtres sushis et obtiennent en 2007 le diplôme de cafetier genevois (apprentissage des normes d’hygiène et de la gestion d’un commerce). Par chance, l’ancien local de Cap Images se libère à Divonne. Ils réalisent eux−mêmes tous les travaux en apportant un soin tout particulier à la décoration murale. Soucieux de la qualité et de la fraîcheur des produits, ils décident de s’approvisionner pour le poisson auprès de Paviot Marée et pour les fruits auprès du grossiste AGD, tous deux dans la Zone d’Activité de Divonne. Quant au riz et à la sauce, c’est un distributeur japonais bien connu des restaurants parisiens qui livre. Par souci de bien accompagner des aliments sains de qualité, ils ont eu l’idée de faire également des jus de fruits frais. Surpris par l’ampleur du bouche−à−oreilles et par le nombre de clients qui sont passés pendant les travaux, ils affichent une mine réjouie et promettent de régaler le tout Divonne. Made in Sushi − 31 place de l’église, 04 50 99 21 46. Connaissez-vous Self-box ? Poissonnerie Paviot Marée Paviot Marée, 135 rue des Roseaux, 04 50 20 35 34 ou 04 50 20 79 35. Redécouvrir La Brasserie C’est avec beaucoup de chaleur que les nouveaux exploitants du restaurant parlent de leur association « une société amicale » disent−ils, dont le but est d’offrir à la clientèle un beau cadre et une ambiance sympathique. Plusieurs membres de la société ont une expérience professionnelle en matière de restauration qui permet d’élaborer une carte de saison très équilibrée offrant un grand choix de salades, d’entrées froides ou chaudes, sans oublier un clin d’œil à la cuisine italienne car pâtes et pizzas ont toujours beaucoup de succès. Spécialité de la maison : la viande, sur ardoise ou traditionnelle. Quant aux desserts, les clients n’ont que l’embarras du choix. Il en va de même pour la carte des vins. La décoration, très réussie, est l’œuvre d’un professionnel. Christian de Geer, architecte, a non seulement assuré le confort mais, par le choix des couleurs, des éclairages, de la décoration des murs il a réussi également à donner un air de fête à la salle d’une capacité de 80 places. Le service est assuré par six personnes en permanence. Petit plus pour les fumeurs, ils peuvent être servis dans le hall. La Brasserie est ouverte tous les jours sauf le lundi. En soirée le service est assuré jusqu’à 22h30. Dans une région en plein boom immobilier avec une forte rotation de population, la famille Gallizzi, divonnaise depuis 3 générations, a décidé de tirer parti d’un entrepôt à Cessy en créant une entreprise de self−stockage. Le self−stockage est un concept créé au États−Unis qui consiste à louer au public des consignes de toutes tailles pour ranger, archiver, stocker, déménager temporairement ou conserver des biens. Contrairement au garde−meubles qui a des contraintes de volumes (containeur) et de durée, le self−stockage est très souple : il présente un large choix de volumes (de 1 à 50 m³) et une grande souplesse d’utilisation. Les clients remplissent eux−mêmes leur box à l’aide de monte−charges et chariots à disposition, ils possèdent un cadenas de leur box qui est accessible 6 jours sur 7 de 9h à 18h. Les locaux sont surveillés 24h/24 et tempérés au cours de l’année. Sans aucun frais de dossier à l’arrivée, la facturation s’effectue en durée réelle au jour près. Les tarifs commencent à 8 € ttc/m3/mois. Les professionnels peuvent stocker des produits ou échantillons, des gros arrivages de stocks pour la saison suivante, Self−box réceptionne la marchandise gratuitement. Les particuliers peuvent l’utiliser en guise de garage ou grenier (s’ils vivent en appartement ou maison), ou bien entreposer des meubles entre deux destinations (en cas de succession, divorce etc). Self−box : 04 50 20 36 36 ou www.selfbox.fr La Brasserie, 51 rue des Bains, 04 50 20 76 76 23 JvD N° 84 Un poissonnier à Divonne? Il se fait fort discret, presque caché dans la zone artisanale à côté de la caserne de pompiers. Daniel, Chantal et leur fils Michaël Paviot sont en effet à Divonne depuis 20 ans. Pendant leur 15 premières années, ils ont mené une double activité : grossistes en poisson et restaurateurs (La Marée, avenue de Genève). En 2002, ils décident de se consacrer exclusivement au commerce de poissons et s’installent dans de nouveaux locaux dans la zone d’activité de Divonne. Travaillant exclusivement sur des produits français directement acheminés de douze criées bretonnes et normandes, ils s’occupent de la distribution aux professionnels (restaurateurs et supermarchés) en Haute−Savoie et dans le Pays de Gex. Forts de leur devise ’Les restaurateurs n’attendent pas le poisson frais’, ils livrent tous leurs clients très tôt le matin et fonctionnent sans stock. A 10h, lorsque les tournées s’achèvent, Monsieur Paviot est prêt à se consacrer à sa clientèle de particuliers. Pratiquant les mêmes tarifs ’grossistes’ envers ces derniers, Monsieur Paviot est ravi de mettre à profit son expérience de restaurateur en donnant des conseils culinaires avisés. Il a également un rayon de produits artisanaux (soupe de poisson, sel de Guérande, Aïoli...) 100% naturels introuvables en magasin car réservés aux enseignes d’épicerie de luxe. Tous les poissons de saison sont extra−frais et disponibles sur commande (thon, espadon, dorade, bar, rouget−barbet...). Des plateaux de fruits de mer sont prêts à emporter. Nouvelle terrasse au bord du lac Le Rectiligne Côté Jardin vous accueille durant la saison estivale les jours de beau temps. Vous découvrirez un nouvel espace à fleur d’eau où vous pourrez vous détendre dans de confortables canapés tout en savourant un apéritif, une boisson, une glace ou encore l’une des pâtisseries de Sébastien Brocard. Et aussi… un kiosque à rafraîchissements Le kiosque ouvre ses portes du 1er juillet au 31 août au bord du lac, côté hippodrome, pour une halte fraîcheur. Boissons, glaces et bonbons à consommer sur place ou à emporter. Solution des mots croisés de Philippe Imbert HORIZONTALEMENT : 1- MUNICIPALITE -2- ARAGON -3- INI SIEGES -4- RENOMME - VOTE -5- NIERA -6- CONSEILLERS (municipaux) -7- MO ES - AEDE -8- ADJOINTS (premier adjoint) STO -9- IEO - OO - AE - CN -10- CONSEIL (municipal et distinguées = remarquées) H.S. -11- II - AS - ARA -12- ELUS - REUNION - 24 JvD N° 84 VERTICALEMENT : A- MAIRE - MAIRIE -B- URNE - CODE (civil) - IL -C- NAIN - J.O.C. -D- IG - O.N.N.E.O. O.A.S. -E- COMMISSIONS -F- IN - MEE NOS -G- SERIAT - ETE -H- ALI - ALESAI -I- E.V. - LD - ELAN -J- GOBEES - RI -K- TSET (test) - TCHAO -L- SESSIONS - Coulisses gourmandes : Coulisses gourmandes : la cuisine cuisine plaisir la plaisir Un art qui nécessite non seulement un esprit créatif mais également de solides connaissances pratiques, du choix des produits de base à celui des subtiles épices qui les sublimeront (ou les enrichiront). C’est ce savoir de trente années de pratique de la restauration et son expérience de quinze ans auprès de chefs étoilés que Dominique Roué* propose aux élèves de son école de cuisine divonnaise « Les coulisses gourmandes ». Un enseignement qui s’adresse à tous, aux débutants comme à ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances. Dans une ambiance agréable les élèves découvrent, avec les conseils d’un grand chef, de multiples réalisations autour d’un produit, d’une saveur. Cet enseignement leur donne également l’occasion de se familiariser avec le matériel de cuisine le mieux adapté. Le mercredi est le rendez−vous hebdomadaire des enfants à partir de six ans. Quel bonheur de réaliser, dès onze ans, des recettes sucrées ou salées… comme les grands ! Quelle joie de proposer à leur maman la dégustation sur place du plat et du dessert qu’ils viennent de préparer. Pendant toute la saison touristique, des cours sont organisés en partenariat avec l’Office de Tourisme dans le cadre de ses animations. Pas de bon repas sans le vin qui lui correspond Aux Coulisses Gourmandes, il suffit de descendre quelques marches pour se retrouver dans une véritable cave à vin… le domaine de Virginie…! Un cadre agréable dans lequel elle dispense conseils et cours d’œnologie en général accompagnés d’un repas. Autre endroit où il fait bon s’arrêter pour prendre un café, déguster une glace, à l’abri du bruit de la circulation : la terrasse dans la cour intérieure au centre de laquelle murmure le jet d’eau. Contact : « Les Coulisses Gourmandes » 04 50 99 04 32 info@coulisses−gourmandes.fr / www.coulisses−gourmandes.fr *Au cours de sa carrière Dominique a œuvré dans de très grandes maisons comme La Tour d’Argent et auprès de chefs mondialement réputés : Joël Robuchon, Georges Blanc, Pierre Gagnaire, Pierre Troisgros… Divonne, la ville Le Pays de Gex, au cœur du projet d’agglo Il y a moins de deux ans, était portée sur les fonts baptismaux la Fondation pour la Recherche et la Technologie (FFRST). Cet organisme franco−suisse siège à Genève et associe trois régions françaises (Alsace, Franche−Comté et Rhône−Alpes) et six cantons suisses (Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) ainsi que l’Université de Bâle. Il a pour objectifs : • La promotion de la coopération franco−suisse en matière de recherche scientifique et technologique : échange d’informations, mobilité des chercheurs, partenariats laboratoires/entreprises pour des projets communs, • La stimulation de l’innovation technologique régionale et sa compétitivité économique, en soutenant, voire élaborant des projets à haute valeur ajoutée, • La mutualisation des efforts de recherche et développement sur les thématiques d’intérêt commun, principalement au niveau transfrontalier et, dans la perspective de l’espace européen de la Recherche, en y associant d’autres régions limitrophes, • La mise en réseau d’établissements d’enseignement supérieur, d’organismes de recherche et d’entreprises autour de projets conjoints. Une action concrète sur le terrain Le Dr. Olfa Hooft van Huijsduijnen, qui dirige la Fondation depuis sa création, possède des compétences scientifiques et technologiques, ainsi que de direction de projets et de « business administration ». Je vis à Divonne : Comment faites-vous la promotion de l’organisme ? Olfa Hooft van Huijsduijnen : Je suis sur le terrain. Autrement dit, je rencontre beaucoup de gens et je me renseigne sur ce qu’ils font. Ainsi, je découvre les forces, les faiblesses et les attentes de chacun. En retour, ils me connaissent et peuvent s’adresser à nous pour les aider à trouver un partenaire côté français. Parallèlement, j’organise des journées autour de thématiques, par exemple sur la télémédecine. JvD : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de votre action de terrain ? OHvH : Nous avons soutenu le projet de bio−parc à Archamps. À ce jour, huit projets ont été identifiés qui sont maintenant labellisés par le Conseil scientifique. L’enchantement de l’eau La cascade de la Grande Source L’inspiration saccadée prend sa source Réflexions et pensées se bousculent Désordonnées les idées reculent. Le bruit de l’eau devient musique On s’émerveille de cet instant magique. Ce spectacle plein de réalité, Actuellement, ils sont soumis à des demandes de financement. Rien, à l’aspect de futilité. JvD : Comment fait-on pour faire appel à la Fondation ? OHvH : Il suffit de me contacter. Tous les projets doivent répondre à des critères précis. Par exemple, ils doivent être transversaux, donc franco−suisses au départ et être issus des territoires couverts par la fondation. Je ne regrette pas y rester des heures. Si c’est cela toucher un peu le bonheur, Sur le chemin du retour chez moi J’ai l’impression d’être ému par la Foi. Pourtant je ne fais pas partie des croyants Mais dans ces grands moments cependant Je me pose la question de fondement Cela me réchauffe véritablement, et dans l’union de l’âme et du cœur Je m’en vais gentiment sans aucune peur. Poème écrit par Roger Beluze (04 50 20 02 38 – 80 rue de Lausanne) le 7 janvier 2008 : « C’est avec grand plaisir que je vous donne ce petit poème écrit lors d’une de mes promenades qui me mènent souvent à la Grande Source. Pour moi, c’est un lieu idyllique, nous avons de la chance de posséder un tel site… » 25 JvD N° 84 Une Fondation pour aider la Recherche et la Technologie En 2008, les acteurs et partenaires poursuivront activement la construction de cet espace de vie commun. Ce qui a été fait Pour élaborer ce que sera l’agglomération de demain, les acteurs et les partenaires sont engagés depuis plus de deux ans dans une démarche d’aménagement concerté du territoire transfrontalier. Ils ont déjà dessiné ensemble les formes de l’agglomération et défini des stratégies communes. Elles portent sur huit thématiques : urbanisation, mobilité, logement, économie, environnement, culture, formation et santé. Après l’envoi d’un avant−projet à la Confédération Helvétique, l’objectif de l’an dernier a été d’élaborer un document comprenant un schéma d’agglomération, des pistes d’actions pour les politiques de services et la coopération métropolitaine et, enfin, la charte d’engagement. Elle concrétise l’engagement de tous sur le long terme, tout en permettant de déposer la candidature de l’agglomération au financement du fonds d’infrastructures helvétiques (850 millions de FS ont déjà été attribués à des projets urgents de transports). Poème Ce projet novateur est né d’une volonté franco−suisse de collaborer au sein de l’agglomération franco−valdo−genevoise, avec l’ambition d’offrir à la population (200 000 habitants supplémentaires et 100 000 emplois d’ici 2020) une qualité de vie supérieure et une société plus équitable. Aujourd’hui, cette seule et même agglomération, englobant 204 communes franco−suisses et 770 000 habitants, transcende la frontière pour un espace de vie commun comportant d’importants défis : construire ensemble un développement durable, préserver un cadre de vie exceptionnel et assurer un développement harmonieux. Pour répondre à ces défis, dix−huit partenaires français (Ain et Haute−Savoie), vaudois (district de Nyon) et le canton de Genève, ont convenu de réaliser ensemble ce Projet d’agglomération. Fin 2007, à Genève, ils ont signé la Charte d’engagement du Projet d’agglomération, document fondateur du développement de la coopération transfrontalière de l’avenir. Depuis fin 2007, le projet est entré dans une phase décisive avec son dépôt devant la Confédération Helvétique et l’Etat Français. « Sauvons les Jouets en peluche de la FADAP » Un appel à la mémoire sur ce thème a été lancé à l’occasion de l’assemblée générale de l’association « Divonne−les−Bains Hier et Demain ». La FADAP (Fabrique Artistique d’Animaux en Peluche), propriété de la famille Emile Lang était implantée rue de la Cité près de la gare de Divonne. Elle a fonctionné de 1924 à 1978. Cette usine dont l’activité a commencé à Rolle en Suisse, puis dans une ferme à Crassy, s’est développée pendant 54 ans en employant plus de cent salariés dans ses ateliers et de nombreux travailleurs à domicile dans les foyers du Pays de Gex. Un bus régulier livrant le travail et transportant les ouvriers sillonnait le Pays de Gex, de Divonne jusqu’à Longeray. La FADAP a offert une activité principale ou complémentaire à une grande partie de la population divonnaise avant et surtout après la guerre. L’usine ayant jusque dans les années 60 une situation de monopole, beaucoup d’enfants, dans le monde entier, ont joué avec des peluches référencées FADAP. L’originalité et la qualité de ces jouets étaient incontestables. collection une qualité patrimoniale : brevets, affiches, catalogues, dessins, esquisses, photos, matériel de couture etc… Pour garantir le succès de cette future exposition, du 26 au 30 novembre, l’association a fait appel à un collectionneur spécialiste du jouet (dont ceux de la FADAP), Eric Petit, propriétaire du musée du jouet à Uzès qui se déplacera avec sa collection à Divonne. L’association invite toutes les personnes de la région qui ont conservé peluches ou documents à se faire connaître afin de participer à cet effort de mémoire. Contacts : Marc Dubout 04 50 20 05 69 – Alain Girod 06 78 62 80 92. En décembre 1995, une première exposition avait été organisée à la mairie de Divonne. Depuis, les jouets en peluche de la FADAP ont tendance à se disperser dans des vide−greniers et des brocantes. De ce fait il était urgent de rappeler les activités de cette entreprise, de réunir, afin de les protéger, les jouets et toutes les archives qui garantissent à une Il y a cent ans, naissait le Docteur Lionel Vidart « C’était un gros travailleur, infatigable. Le matin, dès 6 heures, il commençait à doucher ses patients puis continuait ses consultations aux Thermes » raconte Thérèse Leduc, de Divonne. Pendant dix−huit ans de 1968 à 1986, elle fut la fidèle secrétaire du docteur Lionel Vidart, psychiatre renommé, né le 1er mars 1908. 26 JvD N° 83 Le Dr Lionel Vidart, décédé à 92 ans, en 2000, était le cousin de l’aviateur René Vidart, mais aussi le descendant de la lignée des fondateurs de la station thermale de Divonne. Il perpétua la tradition familiale, dont les racines remontent à 1848. « Oui, il a été pour moi – et pour tous – un bon patron : il donnait l’exemple » se souvient Thérèse Leduc. C’était la période dorée de la station thermale qui accueillait pas loin de 6 000 curistes. « Une bonne partie était des israélites, anciens déportés victimes du nazisme, dont les séjours étaient payés par l’Allemagne. Je me souviens qu’ils arrivaient en masse, dès le début août, et qu’il fallait les canaliser à l’entrée du cabinet en leur attribuant des numéros de passage. On les reconnaissait à leurs casquettes blanches. Souvent, ils s’asseyaient sur les bancs, devant les Thermes – l’actuelle mairie – et chantaient » évoque Thérèse Leduc. C’était aussi l’époque où les huit médecins thermaux avaient leurs cabinets dans les thermes (jusqu’en 1991). Le Dr Vidart avait un cabinet à Paris, rue Pierre 1er de Serbie et venait à Divonne de mai à septembre. Il habitait la villa « Les Acacias » à la Croix d’Arbère. A la fin de la saison thermale, il repartait à Paris après quelques jours de repos dans le Midi. Jusqu’en 1985, il a présidé la Société médico−psychologique de France qui regroupait les praticiens de la spécialité. Il travaillait aussi à l’Hôpital de jour pour épileptiques de Créteil. Le Dr Lionel Vidart repose dans le caveau familial à Divonne−les−Bains. Festival de Musique de Chambre Divonne, l’ouverture Sous le sceau de la qualité Depuis sa création le Festival de Musique de Chambre est l’ambassadeur de choix de la vocation artistique et culturelle de Divonne et ce, bien au−delà des frontières. Tous les ans, dès le mois d’avril, publication du programme et ouverture du service des réservations. Cette année ce ne fut pas le cas… Inquiétude des habitués qui demandent des explications…En juillet, tombe la grande nouvelle : l’année 2008 aura son Festival !.... Hubert Benhamou, PDG du Domaine, annonce pour octobre une manifestation de grande qualité avec huit concerts organisés par l’une des personnes les plus en vue dans le domaine de la musique classique, Eve Ruggieri. Créatrice de la célèbre émission « Musiques au cœur » pour laquelle elle a reçu, parmi des prix prestigieux, le Sept d’Or de la meilleure émission musicale en 1988, elle est également l’auteur d’ouvrages littéraires et productrice de Festival d’Opéras. 1954 – 2008 : histoire du Festival Si à l’époque actuelle, les festivals de musique fleurissent un peu partout, au moment de sa création, celui de Divonne était l’un des premiers en France. Le théâtre du Casino, aujourd’hui Théâtre André Dussollier, lui offrait avec son excellente acoustique un cadre idéal dans lequel, durant cinquante trois ans, des musiciens prestigieux ont fait partager le plaisir de la musique à un public appréciant les moments exceptionnels qui lui étaient offerts. Ses créateurs, messieurs Knecht, Porte et Werner, soutenus par une association, fondée par Mme Vieux « Les Amis du Festival », ne ménagèrent pas leurs efforts pour développer l’audience de ce festival naissant. Une réussite incontestable ! La scène de ce théâtre de 250 places a reçu des artistes prestigieux. Quelques noms parmi beaucoup d’autres : Nikita Magaloff, Alfred Cortot, Francis Poulenc, Arthur Rubinstein, Isaac Stern, Mstislav Rostropovich, Karl Münchinger… La réputation du festival dépassait de beaucoup le cadre local, il suffisait de lever les yeux vers le balcon pour y reconnaître des personnalités du monde des arts et des lettres, académiciens, cinéastes, artistes, critiques musicaux internationaux… Maurice Werner, directeur artistique, soutenu par une association très active placée sous le haut patronage de Sa Majesté la Reine Marie Josée d’Italie, souvent présente, a su, durant plus de trente ans, faire vivre cette manifestation qui contribua au renom de la station. Jean−Pierre Gounod en assura la présidence pendant de nombreuses années. Le choix en 1988 du successeur de Maurice Werner ne pouvait se porter que sur un homme capable de maintenir les valeurs musicales et la tradition de qualité. Jean Auberson, altiste au sein de diverses formations et organisateur de concerts, dont « Temps et Musique » au Conservatoire de Genève, présentait à la fois l’expérience de l’interprète et celle de l’organisateur. Avec des prix de places abordables et les concerts « tôt » du dimanche matin, il a ouvert le festival à un plus large public. D’autre part, Divonne a été une étape au début de leur carrière pour de jeunes artistes aujourd’hui mondialement connus : Renaud Capuçon y a signé son premier contrat. La municipalité, les habitants de la cité thermale et tous ceux qui sont très attachés à cette prestigieuse manifestation espèrent qu’elle gardera la place qui est la sienne depuis un demi siècle. Une soirée au Festival avec Marcel Anthonioz, Secrétaire d’Etat au Tourisme et Maire de Divonne, S.M. la Reine d’Italie, Mme Vieux, MM. René Clair et Jules Romain de l’Académie Française, M. Jean Claude Aaron (photo d’archive - publication de la mairie de Divonne en date du 1er trimestre 1971). 27 JvD N° 84 10 juin 2007 - Lors du dernier concert du 53ème Festival. Jean Auberson avec les musiciens du célèbre quatuor Artemis. Divonne, l’ouverture Thème n° 85 La nouvelle école d’Arbère et la rentrée scolaire 2008-2009 Parution novembre 2008 Fenaisons d’autrefois Pendant des siècles, les travaux des champs en période estivale n’étaient pas de tout repos. Les exploitations agricoles, souvent de faible superficie (moins de dix hectares), étaient très nombreuses, employant une importante main d’œuvre saisonnière, vouée aux travaux manuels et vivant très modestement. Dès qu’arrivait le mois de juin, dont les journées sont les plus longues de l’année, les foins riches en graminées de toutes sortes, en marguerites et œillets odorants attendaient les faucheurs. Dès l’aube, après avoir consulté le baromètre, le paysan mettait en action la faucheuse tirée par un cheval. La machine étalait ses andains* d’herbe gorgée de rosée qu’il fallait ensuite désandainer* pour favoriser le séchage. Les grands pères (les plus expérimentés de la génération) et les molardiers* coupaient avec une faux tranchante les endroits les moins accessibles, les pentes, sous les arbres et les angles des parcelles. La sueur ne tardait pas à perler sur leur front qu’ils essuyaient d’un revers de manche. Les grillons et sauterelles s’agitaient et donnaient une note de gaîté avec leur chant continuel. À l’issue d’une longue et rude matinée de labeur, arrivait l’heure du repas. Généralement composé de soupe, de lard et de pommes de terre, il permettait à chacun de reprendre des forces. Une sieste s’imposait au moment où le soleil était au zénith et redonnait aux hommes courage pour l’après−midi. Il fallait retourner le fourrage pour lui assurer un séchage parfait en espérant que les orages fréquents en cette saison veuillent bien épargner la récolte. Si celle−ci n’était pas complètement sèche, il fallait accucher* le foin pour le protéger de l’humidité de la nuit ; et le lendemain, nouvelle opération de séchage. La récolte trouvait ensuite place sur un char aux grosses roues de bois cerclées de fer, tiré par un cheval ou un bœuf. La fermière juchée sur le char, la tête protégée par un large chapeau de paille, entassait les fourchées de foin en confectionnant des épaules* pour assurer l’équilibre du chargement, qui était ensuite pressé avec une longue barre de bois passée dans l’échelette* et serré sur l’arrière à l’aide d’une corde. Le plus grand des enfants tirait la galère* pour récupérer les brins de foin qui jonchaient le sol, il ne fallait rien laisser perdre de la récolte. À l’aide d’une branche feuillue, il fallait aussi chasser les taons et les mouches qui s’acharnaient sur la tête et le poitrail de l’animal de trait. Une agréable senteur d’herbes séchées se répandait dans l’atmosphère, des papillons multicolores s’agitaient en tout sens. La chaleur se faisant toujours plus accablante au cours de l’après−midi, une courte pause s’imposait et permettait d’apprécier un verre de cidre conservé à l’ombre d’un arbre. Enfin, le char était peigné au râteau de bois pour éviter que, le long du chemin souvent cahoteux, des haies arrachent une partie du chargement. Dans les virages, le char penchait parfois dangereusement. Les hommes le maintenaient en équilibre à l’aide de fourches. La manutention se poursuivait ensuite à la ferme où le foin était remisé dans une grange aérée pour la nourriture hivernale des animaux. Le gros souci des paysans était alors le risque occasionné par la fermentation des récoltes plus ou moins sèches pouvant provoquer de graves incendies. Au retour des travaux des champs, après la traite et le coulage* du lait, les hommes se lavaient et se rafraîchissaient aux fontaines. Le repas du soir se prenait tardivement après une longue et pénible journée. Puis, demain, il faudra recommencer… Cette intense activité durait généralement trois à quatre semaines, dimanches inclus, rythmée par les caprices de la météo. Le temps de travail hebdomadaire n’était pas comptabilisé… Glossaire d’antan andain = en rang régulier désandainer = défaire l’andain molardier = un saisonnier (savoyard recruté place du Molard à Genève jusqu’à environ 1930) accucher = faire des petites meules épaule = manière de rouler une fourchée de foin afin de faire un chargement bien carré échelette = petite échelle qui permettait de bloquer le foin galère = grand râteau en fer de 2m de large coulage = pesage du lait à la fromagerie
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