Kaoha Nui
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Kaoha Nui
Kaoha Nui Kaoha Nui Ia Orana Kia Ora Sommaire Les activités ............................................... 2 Du côté des compagnies virtuelles ........... 3 Du côté du réel.......................................... 3 Le secret des RNAV ................................... 6 Tahiti Air Charter ....................................... 8 Zoom sur aérodromes............................... 9 Récits ....................................................... 10 Maiao : l’île interdite............................... 16 Chez Ginette............................................ 17 Trucs & Astuces ....................................... 18 Addons .................................................... 18 Les petites annonces du P’tit Poly .......... 19 Lexique .................................................... 20 Screens des membres ............................. 20 Maeva Édito C'est avec grand plaisir que nous soumettons à votre lecture le nouveau numéro du P’tit Poly. Huitième édition de ce magazine qui se veut à l’image de la division Polynésie Française, il est le vôtre. Vous pouvez en être, vous devez en être et vous en serez les rédacteurs, le public et les propriétaires. Nous vous attendons. Vous y trouverez des informations dignes d’intérêts sur notre activité favorite. Bien sûr, des choix rédactionnels s’imposeront pour rester sur un magazine agréable à lire sur le nombre de pages le composant. En cette période où les fêtes de fin d’année approchent, il nous a semblé que nous ne devions pas abandonner la place de la simulation à une autre structure. C'est la raison principale de la sortie à cette époque de ce nouvel opus. Tout le monde a des occupations professionnelles, familiales ou universitaires. Aussi, nous serions heureux et fiers de vous voir quand même nombreux à vous présenter en finale rwy 04 à Tahiti Faa’a, (les largages basse hauteur peuvent être acceptés sur autorisation ATC) pour nous livrer votre participation idées d’articles, récits virtuels ou réels, photos, captures d’écran, etc. – pour le prochain P’tit Poly 9. Nous tous, contrôleurs et pilotes, sommes confrontés à la difficulté d'adapter notre attitude de simer solitaire à celle, plus organisée et réglementée de simer online. C'est pourquoi, dans ce magazine, et dans les suivants, nous vous présenterons diverses techniques de contrôle et de pilotage (approche visuelle, ILS, NDB, RNAV, autre), agrémentées de retour d'expérience. Nous jetterons également les bases de la compréhension d’ IVAC et des règles de bonnes pratiques que les ATC débutants ou plus aguerris suivent pour offrir le meilleur service de contrôle de l'espace aérien. Restez tous à l'écoute du forum Poly ivao et des communications du département événement. Nous vous souhaitons une très bonne lecture et des vols enthousiasmants. L'équipe Staff Division POLYNESIE FRANÇAISE www.ivao.aero 1 Les activités Ia Orana Fred, côté activité, quoi de neuf ? Ia Orana P’tit Poly ! Alors, un point sur les événements pour commencer. Je crois que nous avons trouvé notre rythme de croisière ! Un événement par mois, avec régulièrement des pilotes hors divisions, ceci grâce aux canaux de communications qu’on utilise : IVAO international, les forums spécialisés (Pilote-Virtuel, Libertysim) et les réseaux sociaux. Quoi de neuf sur les tours ? Les Float et VFR 2013 ont été de véritables succès, de nouveaux viennent de sortir et on espère avoir les même taux de fréquentation. Nous avons aussi changé le Tour Héli qui n’était plus pratiqué, en l’élargissant un peu au-delà des Tuamotu. Par contre, le Spécial Op’s sorti en juillet n’est pour l’instant que peu pratiqué, nous ne sommes que quatre ou cinq à l’avoir commencé. Nous avons tenté de comprendre pourquoi, certainement dû au fait que ces activités, bien qu’elles ne soient pas belliqueuses, n’attirent pas. On va peut-être en refaire un, plus court, avec plus de recherches et SAR, sans chasseur, on verra. Nous essayons également de créer des événements avec d’autres divisions francophones, comme ce fut le cas en mars 2012 où nous avons été accueillis par les canadiens, qu’on accueille à notre tour à la fin du mois de janvier. Des nouveautés ? Oui, nous avons lancé cette année un IFR / mini Long Haul. De l’ATR au Heavy, nous vous invitons à parcourir le grand Pacifique avec des vols calqués sur des lignes existantes pour la plupart. Et le tour de l’Océanie, il ne devait pas changer ? Si, mais nous avons changé d’optique, et avons mis entre parenthèses son remplacement. 2 Les Awards PILOT et ATC ? Là, c’est un échec. Aucun pilote ni contrôleur n’a bouclé ces awards en 2013, malgré un sursaut de participation sur le dernier trimestre. Afin d’essayer de faire décoller ces challenges, nous avons porté le nombre de vols / contrôles nécessaires à l’obtention des awards de 10 à 5 participations, et les avons ouvert aux membres du staff ; on va bien y arriver ! Du côté des compagnies virtuelles Une nouvelle compagnie virtuelle s’est rapprochée petit à petit de la Polynésie en 2013 : Nephis Airlines (NPS) Cette compagnie dispose de plusieurs modules gérant différentes activité, liées à IVAO ou non. Pour résumer ? Ne rien lâcher. Créer et maintenir des activités demande du temps, de l’acharnement, et de l’imagination ! D’autant que notre spécificité géographique ne nous aide pas vraiment. Qu’est-ce que tu veux dire ? Que les îles sont éloignées les unes des autres et que la Polynésie est loin de tout. Cette situation est plutôt singulière sur IVAO et il n’est pas toujours facile d’être original et de ne pas retomber dans les mêmes tours et événements. Nephis Airlines Les compagnies virtuelles enregistrées en Polynésie : Aéroclub du Mardi (EDM) Air Tahiti Virtual (VTA) Du côté du réel Le trafic aérien commercial en Polynésie (2012) Mouvements : 57 768 (dont 2 432 internationaux) Passagers : 2 038 268 (dont 523 634 à l’international) Fret (kg) : 12 376 970* (dont 9 556 789 à l’international) * : Uniquement Tahiti-Bora-Raiatea-Rangiroa pour PF Par rapport à 2011, Air Tahiti enregistre -11.7% de mouvements et -7.1% de passagers. Je prends l’exemple du Tour Polynésie 2012, qui a bien démarré et qui est aujourd’hui en panne. Ça va être difficile d’en refaire un qui ne soit pas similaire ! 3 Répartition des 2 432 vols internationaux par compagnie avec comparaison 2011 du nombre de passagers en fonction de la destination : Air Tahiti Nui : 1 470 o Paris LFPG -8% o Los Angeles KLAX +3% o Auckland NZAA +11% o Tokyo RJAA +21% Air France : Paris LFPG - 314 +11% Air New Zealand : Auckland NZAA - 212 +11% Air Tahiti : Rarotonga NCRG - 122 -8% Hawaiian Airline : Honolulu PHNL - 106 +11% Air Calin : Nouméa NWWW- 104 -1% Lan Chîle : Rapa Nui & Santiago SCIP & SCEL - 104 = La liaison VSAT (Very Small Aperture Terminal) Devant la qualité médiocre de la HF, les services techniques de l’aviation civile ont cherché à étendre la couverture VHF en s’appuyant sur la technologie VSAT. Les communications VHF « passent» alors par satellite (elles sont routées par), permettant de couvrir l’ensemble de la Polynésie. Les moyens radios en Polynésie CPDLC (Controller Pilot Data Link Communication) Pour les vols internationaux, les échanges se font par communications directes entre les systèmes embarqués et ceux aux sols. La VHF (Very High Frequency, de 30 à 300MHz) La plus courante et la plus efficace, à courte distance. En effet, le principal inconvénient de la VHF est une portée limité (200 à 250 milles) et surtout c’est une portée optique. Le relief des îles de l’Archipel de la Société oblige la présence de quatre antennes à Tahiti ainsi que des antennes avancées à Raiatea pour les Îles Sous Le Vent, à Rangiroa pour les Tuamotu et à Atuona pour les Marquises. La HF (High Frequency, de 3 à 30MHz) La HF permet de couvrir de grande distance mais son inconvénient majeur est que sa propagation est très dépendante des conditions météorologiques, qui posent des problèmes de fiabilité et de performance. Source SEAC Polynésie 4 Déploiement des RNAV Après Tahiti NTAA et les Îles Sous Le Vent (NTTH, NTTR, NTTB) en 2012, de nouvelles procédures d’approches RNAV sont apparues sur Hao NTTO en 2013. Les prochaines apparaîtront sur Atuona NTMN aux Marquises et Tubuai NTAT aux Australes en janvier 2014. Quelques caractéristiques : A noter que les ATR -500 d’Air Tahiti sont équipés RNAV en zone terminale depuis juillet 2013. Réfection de la piste de NTAA en 2014 Des travaux de réfection de la piste de Tahiti Faa’a doivent débuter en 2014. Le taxiway et le parking G devraient aussi être modifiés afin de pouvoir être pratiqués par les ATR. Source SEAC Polynésie Nous n’avons pas encore à ce jour d’information sur l’organisation des travaux et l’impact qu’ils auront sur les trafics domestiques et internationaux, suivez le forum pour suivre l’évolution de ce chantier. L’arrivée du premier ATR 42-600 Samedi 23 novembre 2013, il est environs 16h locale quand le premier ATR42-600 avec la nouvelle livrée Air Tahiti se pose en 04 à Tahiti NTAA, après avoir survolé plus de la moitié de la planète depuis Toulouse LFBO. 5 Le secret des RNAV Ia Orana Ugo, les procédures d’approche RNAV ont récemment fait leur apparition en Polynésie, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ces nouvelles procédures, et ce qu’elles apportent ? Ia Orana P’tit Poly ! Derrière le sigle RNAV (pour Area Navigation, ou navigation de surface en bon français) se cache une véritable révolution pour le monde de l’aéronautique. Les anciennes méthodes de navigation aux instruments avaient pour défaut de rallonger les distances et les temps de vol. En effet, les balises au sol (tels que les VOR et les NDB) étaient les seuls moyens de radionavigation. Source Air Tahiti prévois le renouvelle de sa flotte sur 5 ans avec l’acquisition de 7 x ATR72-600 et 2 x ATR42-600. Pour la petite histoire 12 septembre 1993, 21h05 à Tahiti Faa’a, le Boeing 747-400 d’Air France F-GITA arrive de Los Angeles KLAX. Après un touché assez long sur la 22, l’appareil se déporte sur la droite sous l’action de son moteur 1 resté en puissance. Il sort de la piste à presque 90° de l’axe et fini le nez dans le lagon, proche du seuil 04*. Aucun blessé n’est à déplorer (sauf certains qui se sont fait mal sur les coraux en débarquant). L’appareil sera immobilisé plus de deux mois en zone nord pour les lourds travaux nécessaires, et se verra rapidement baptisé GITANIC par les équipages. Sources « L’aviation à Tahiti 2011 » Polymages + web L’introduction de la RNAV a pour but premier de raccourcir les trajectoires, permettre un vol plus direct d’un point A à un point B (au travers de l’anticipation des virages), tout en améliorant la flexibilité du contrôle aérien et la fluidité du trafic. Cela va donc dans le sens de la sécurité aéronautique, grâce notamment au désengorgement des balises, et permet une meilleure séparation des trafics. Comment cela fonctionne-t-il ? Le principal intérêt de l’apparition de la RNAV réside en zone terminale. Si nous aborderons en détail ce point dans la suite de cet article, il est cependant important d’évoquer l’avantage de la navigation de surface en croisière. Lorsqu’on utilise uniquement des balises physiques, l’avion doit survoler la balise avant de faire route sur la suivante. Du fait des installations au sol et de la topographie (relief, mers, etc...), il est impossible d’implanter des milliers de balises sur le territoire. De ce fait, les routes de balises à balises sont rarement directes. La RNAV permet l’implémentation de points IFR fictifs, aux coordonnées géographiques bien définies, et pour lesquels il suffit ensuite d’utiliser une base de navigation (GPS, FMS...) à jour pour profiter de routes raccourcies. * A l’époque la route de contournement pour se rendre en zone nord n’existait pas (il fallait traverser la piste), le seuil 04 était alors vraiment sur le lagon, comme le seuil 22 l’est aujourd’hui. L’avantage de ces points est qu’ils n’existent pas physiquement parlant, et peuvent donc être des centaines sur le territoire sans encombrer le ciel français d’ondes radioélectriques. On s’affranchit de plus de tous les défauts liés à la propagation des ondes radioélectriques (la portée d’un VOR dépend non seulement de l’altitude de l’aéronef, mais également du relief et de la portée optique du VOR). 6 La navigation de surface, devenue courante dans les années 1970, permet donc le vol sur n’importe quelle trajectoire voulue dans les limites de la couverture des aides de navigation à référence sur station, ou dans les limites des possibilités d’une aide autonome (GPS, centrales inertielles...). Et en Polynésie ? En Polynésie Française, cela s’accompagne forcément d’une amélioration des équipements embarqués des aéronefs. Chez nous, les ATR -500 et nouvelles générations (-600) évoluent dans ce sens en étant qualifiés RNAV zones terminales depuis Juillet 2013. Et comme un schéma vaut mieux que mille mots : Nous pouvons ainsi constater que les routes conventionnelles offrent une flexibilité limitée et une précision moindre. Ce schéma introduit de plus la notion de RNP (Required Navigation Performance, ou système de qualité de navigation requise) qui est un système RNAV appuyant la surveillance et l’alerte à bord relatives aux performances. Ainsi, un avion qualifié RNP 1 présente une précision de navigation en zone terminale de 1 nautique. Il est intéressant de noter que dans ces cas de précisions extrêmes, un système satellitaire (GNSS) doit être utilisé. On distingue deux catégories de RNAV. La B-RNAV et PRNAV. La B-RNAV offre une navigation de surface en route dite « basique » avec une précision de 5 nautiques. La PRNAV, qui elle peut être utilisée en zone terminale, offre une précision de 1 nautique. Auparavant, les ATR étaient seulement B-RNAV (donc en route uniquement) et devaient se cantonner aux approches classiques (VOR pour les aéroports les plus chanceux, sinon approches NDB). Même si le climat en Polynésie favorise régulièrement les approches à vue, il n’est pas impossible de se retrouver en conditions marginales. Dans ce cas-là, une approche RNAV permet d’abaisser considérablement les minimas météo pour atterrir. Pour une illustration concrète des approches RNAV en Polynésie, je vous invite à consulter les cartes de BoraBora (NTTB). La carte « SID RNAV 1 » vous présentera les nouveaux départs depuis Bora-Bora (datant de Juillet 2012), alors que la carte « SID CONV 1 » présente les départs conventionnels. Nous constatons ainsi une utilisation optimale de l’espace aérien, et une fluidification des trajectoires. Le survol des points de navigation n’est alors pas obligatoire, et l’appareil peut anticiper les virages. Il gagne ainsi sur chaque virage une petite distance non négligeable lorsque le vol est assez long. De plus, la précision de navigation s’améliorant continuellement, il est alors possible de faire voler plus d’appareils dans l’espace aérien, et ce en toute sécurité. Illustration des départs RNAV à Bora-Bora 7 On peut alors constater une liberté accrue dans les départs vers le nord, ainsi qu’une navigation facilité sans radiales à intercepter et autres virages de procédure obsolètes. La compagnie proposera des vols de découverte, à travers des tours, des vols à la demande, et aussi des prestations de fret et de travaux aériens. Tout cela sur la Société et les Tuamotu Ouest. Pour les arrivées « STAR RNAV 1 », vous pouvez constater l’apparition des points fictifs NOBUG et BELBO. Ils permettent des arrivées plus directes sur les Îles Sous Le Vent. Comparez aux anciennes arrivées « STAR CONV 1 », celles-ci devaient obligatoirement passer verticale HHN (VOR de Huahine), voire RU (NDB de Raiatea). La compagnie a déjà un Cessna 208 amphibie (actuellement en zone Nord de l’aéroport), et d’autres avions de mêmes gabarits (C208 et C206, dont un wheel) sont prévus. Les hydrobases qu’utilisera Tahiti Air Charter ont d’ores et déjà été définies autour de Moorea et des ISLV et publiées au JO de la PF. Les premiers vols sont prévus sur le premier trimestre 2014, et vous pouvez compter sur nous pour vous présenter un reportage photos & vidéos de cette nouvelle expérience ! Bref, de quoi simplifier la vie des pilotes et des contrôleurs ! Tahiti Air Charter Tahiti Air Charter De notre côté, nous avons souhaité en profiter pour développer l’activité hydravion en Polynésie ! Créée début 2013 par des acteurs touristiques de la place, la nouvelle compagnie Tahiti Air Charter lance le pari de refaire voler des hydravions en Polynésie ! Nous allons créer les scènes pour les hydrobases et vous proposerons de venir les découvrir à travers un ou plusieurs événements. Une section spécifique sera aussi vraisemblablement créée sur le site de la division. 8 Zoom sur aérodromes Aérodrome de Mangareva - Gambier Située à 1600 km au sud-ouest de Tahiti, Mangareva est l’île principale de l’archipel de Gambier. D’une surface émergée d’environ 15 km², elle abrite environs 800 habitants dont plus de 500 dans son village principal, Rikitea. L’aérodrome de Totegegie a été construit sur le motu du même nom en 1967 pour les besoins du CEP. Ce n’est qu’en 1978 que la première liaison commerciale est établie entre l’archipel et Papeete, faisant de cette ligne la plus longue en Polynésie. OACI : NTGJ IATA : GMR Piste : 12/30 (124°/304°) de 2000 x 30 m Élévation : 7’ (2m) Aérodrome de Hiva Oa - Marquises Mondialement connue pour abriter les dernières demeures de Jacques Brel et de Paul Gaugin, Hiva Oa est la plus peuplé de l’archipel marquisien après Nuku Hiva. Atuona, le village principal, sert de point de départ vers les îles du sud de Tahuata et Fatu Hiva. L’aérodrome était équipé d’une piste de 1130m, qui a été récemment agrandi à 1600m. Une tranchée a également été faite dans la colline au nord-est de la piste, facilitant les décollages en 02 et les atterrissages en 20. Ces travaux permettront aux ATR72 de la pratiquer car seul les ATR42 et les Twin se posent aujourd’hui à Atuona. L’aérodrome a été rebaptisé « Jacques Brel » en 2008. OACI : NTMN IATA : AUQ Piste : 02/20 (18°/198°) de 1600 x 30 m Élévation : 1521’ (507m) 9 Récits Voyage en Polynésie Par Philippe L. Ia Orana Philippe, pourquoi avoir choisi de venir en Polynésie ? Ia Orana P’tit Poly ! Nous y pensions depuis quelques années, comme beaucoup de gens ; qui ne rêve pas d'aller un jour dans ces contrées lointaines ? En fait cela c'est fait par concours de circonstance : nous avons de la famille (du côté de ma femme) qui y est allé quatre ou cinq fois déjà sur une vingtaine d'années (ils se sont même remariés en Polynésie pour leur 20 ans d'anniversaire de mariage) et à chaque fois mon beaufrère me disait "alors, vous venez ce coup-ci ?". Mais jamais je n'avais "osé" faire le pas. Entre temps ma belle-sœur qui est fonctionnaire territorial avait demandé sa mutation en Polynésie, comme ça, "ça ne mange pas de pain" comme on dit. Contre toute attente, sa mutation a été acceptée. Les voilà donc partis pour quelques années à Tahiti car elle travaille en mairie de Papeete depuis l'été 2012. Un beau jour au début de cette année, je reçois un appel de ma nouvelle conseillère de mon agence bancaire qui souhaitait prendre un rendez-vous pour se présenter et me parler d'un compte d'épargne qui arrivait à échéance dont il fallait s'occuper avant taxation fin de l'année. Et au lieu de laisser dormir cette somme, je me suis dis « c’est le moment d’en profiter, on part en Polynésie ! » Comment as-tu organisé ce voyage ? C'est très loin, on avait décidé de partir un mois. Du coup on était hors scope des voyages en Polynésie classiques proposés par les agences de voyage. Il nous fallait pouvoir tenir 30 jours à trois. Avec l'aide de mon beau-frère qui est sur place nous avons donc cherché à monter un séjour en tirant les prix au plus bas. Il a pu me faire bénéficier de son expérience et des pensions qu'il connaissait. De mon côté j'ai pu trouver des billets d'avions "discount" par l'intermédiaire d'une agence spécialisée dans le pacifique. Nous sommes passés par Séoul et Tokyo plutôt que le classique Paris-Los Angeles. Quelles îles avez-vous choisi de visiter ? Le but étant d'en voir un maximum en déboursant le moins possible et en restant le plus longtemps possible. Nous avons décidé de faire une boucle dans l'archipel de La Société "en solo" et un saut aux Tuamotu pour découvrir dans l'ordre Tahiti, Huahine, Tahaa et BoraBora. Ensuite notre famille locale nous rejoindrait sur Rangiroa en faisant coïncider leurs vacances là-bas pour une semaine. Nous sommes revenus sur Tahiti une journée, histoire de prendre une voiture de location pour ensuite enchainer pour une semaine ensembles sur Moorea. Quels sont vos meilleurs souvenirs ? Il y en a énormément !! Les plus marquants sont : Notre rencontre avec Fred autour d'une Hinano (c'est toujours un grand moment de rencontrer les voix du réseau), la randonnée à la Fachoda (Ndr, vallée de la Fautaua) dans la forêt tropicale sur Tahiti, c'est dingue de voir des tapis de verdure fait avec nos plantes d'appartement ! 10 Le bateau taxi qui nous a emmenés de l'aérogare de Raiatea vers notre pension de Tahaa en hors-bord dans le lagon. Nos premiers snorkling à Bora-Bora, dans le jardin de corail j'ai eu l'impression d'être tombé dans un aquarium tellement il y avait de poissons autour de nous y compris raies et requins à pointes noires ! Le plateau de Taravao sur les hauteurs de la presqu'île de Tahiti, la vue vers Tahiti Nui (la grande) était imprenable! Les journées passées chez l'habitant à Huahine ; on a beaucoup échangé, le peuple polynésien est très chaleureux et accueillant. Nous avons appris à tisser des feuilles palmiers, à ouvrir des noix de coco ... tout en chantant ! Notre baptême de plongée (mon fils et moi) à Rangiroa dans un lieu-dit "l'aquarium" situé dans le lagon, suivi de notre formation au niveau 1 de plongée et de deux sorties océan à 21m de profondeur entourés de requins, dauphins ... c'était magique ! Le belvédère sur les hauteurs de Moorea. Nous pouvions admirer les deux baies de Cook et d'Opunohu. 11 Quels sont vos moins bons souvenirs ? L'hiver tahitien car en juillet-aout, le temps change pour la saison hiver. Nos premières journées de découvertes des îles sous le vent étaient très venteuses (vent à 50km/h) et des nuits fraiches et bruyantes avec le vent qui n'arrêtait pas. C'était à devenir dingue. Là j'ai compris pourquoi on les appelle les Îles Sous Le Vent :-) La sortie plongée où nous nous sommes retrouvés entre Moorea et Tahiti à admirer les baleines à bosse et leurs petits (c'est un lieu de migration des baleines à cette époque de l'année). Et très rare à observer ! Le côté marketing à l'américaine sur les destinations touristiques du genre Bora et Moorea. Tout le monde trouve normal de payer cher des produits sous prétexte que l'on vient qu'une fois en Polynésie dans sa vie ou pour un voyage de noces. Visite de la tour de Tahiti Faa’a Par Fred B. Il est un peu plus de 9h00 locale lorsqu’on franchit avec les amis d’IVAO la barrière de la zone nord de l’aéroport de Tahiti. Nous sommes cinq accueillis par Serge, responsable des contrôleurs. Les rotations des ATR (je m'en lassais pas à Rangiroa car nous étions juste en face de l'aéroport). Avec nos six vols domestiques, j'ai été bien servi !! A la base de la tour, un local technique, ou le centre névralgique des outils et appareils utilisés pour les communications, le radar etc. Salle impressionnante où nous n’avons pas le droit d’y pénétrer. On prend l’ascenseur, on arrive juste en dessous du niveau principal. Là, salle de repos et couchettes ! Je découvre qu’à l’instar des marins et des navigants, les contrôleurs font des quarts. De l’autre côté de la tour, le contrôle du centre régional NTTT. VHF, HF, satellite, plus de doute, on y est ! Deux opératrices assurent le quart, devant un banc d’appareils de communications et d’informations diverses, sans aucune fenêtre sur l’extérieur. 12 On sort à l’extérieur, les ATR décollent et arrivent avec un rythme bien local, un Cessna est en tour de piste et les militaires prennent les airs : un Dauphin pour une série d’entraînements, et un Gardian Falcon pour une direct RAN au FL410, suivi d’un vol aux Îles Sous Le Vent et de deux ILS 04. Après quelques minutes au contrôle régional, on monte d’un étage et on arrive au cœur de la tour. Visibilité sur 360°, la pré-vol, la tour, l’approche. Tom, qui nous avait organisé la visite, avait bien prévu son coup : on voit le 777 d’Air France, AF077, qui fait son push pour se positionner sur B1. Il roule point S, remonte la 04, s’aligne et s’envole pour Paris LFPG via Los Angeles KLAX. Ce jour là le radar était en maintenance, donc tous les postes étaient doublés. On sent l’atmosphère un tantinet tendu, on s’écrase donc et on profite, dans un sîlence seulement interrompu par les opérateurs et par nos appareils photos. On avait pleins de questions, malheureusement l’absence de radar ne se prêtait pas aux interviews. La fin de la visite approche, on remercie tout le monde chaleureusement et on quitte l’aéroport. Quel souvenir ! Un grand mauruuru à Serge et aux contrôleurs pour leur accueil ! 13 Voler au-dessus des lagons Par Jean-Pierre L. métropolitaines, ne vieilliraient pas très bien sous ces latitudes, et si près de la mer. En novembre 2001, je fais mon baptême de l'air... pour me rendre en Polynésie Française. Depuis, sept voyages à Tahiti s'enchaînent, une inscription en 2004 sur IVAO-PF, un PPL avec 150 heures inscrites sur le carnet, et huit vols au-dessus des lagons polynésiens. Dès 2005, année de ma première leçon de pilotage, l'idée est persistante : je dois voler à Tahiti. Un an plus tard, ma licence en poche et un séjour dans le Pacifique en prévision, je me renseigne. Une bonne surprise, l'aéroclub UTA – Les Ailes du Fenua est affilié à la FFA (Fédération Française Aéronautique) comme beaucoup de clubs en France, et étant moi-même adhérent, l'inscription sur place n'en sera que simplifiée. Je prends donc contact, et le rendez-vous est fixé avec un instructeur. Moorea par Matahi V. lors d’un vol avec JP Deuxième chose, l'UEA (Unité d'Entretien Agréée) est sur place. Logique finalement, vu l'isolement géographique elle ne pourrait pas vraiment être ailleurs. Du coup, beaucoup d'outils et deux avions avec le capot ouvert. Et enfin, la troisième chose, la plus exotique à ce stade, est la vingtaine de fûts de carburants à côté du hangar. Depuis que les liaisons inter-îles se font avec des avions à turbopropulseur, il n'y a plus que du kérosène en Polynésie. Les fûts d'essence arrivent donc par bateau... et pour avitailler il faut pomper... comme les Shadoks. Basé à Pau et habitué à voler dans le Béarn, l'environnement du terrain est déjà aux antipodes de ce que je côtoie normalement. Pour arriver jusqu'au club et pénétrer sur la route qui contourne la piste, gagnée sur le lagon, il faut montrer patte blanche au poste de contrôle. La barrière étant levée, on peut se rendre... à l'autre poste de contrôle pour pénétrer dans la zone réservée de l'aéroport, soumise au plan Vigipirate (à cette époque, il fallait être accompagné d'un membre du club pour passer sous le portique de sécurité. Aujourd'hui, la licence de pilote suffit). Arrivé sous le hangar, je ne peux m'empêcher de comparer avec ce que je connais. Ce premier vol regroupe globalement les mêmes impressions que ceux qui suivront. Il ne faut pas perdre de vue que nous sommes sur un aéroport international. Trois choses m'interpellent. Les avions sont tous à aîles hautes, à part un PA28 : deux C172 et un C150. Les DR400 en toîles et bois, si fréquents dans nos contrées On doit appeler le service des intentions de vol quelques minutes avant de partir, chose inexistante sur le terrain de Pau-LFBP. Le hangar des Ailes du Fenua 14 Une fois dans l'avion ce qui dénote aussi avec mes habitudes est le tutoiement de rigueur sur la fréquence. Le roulage s'effectue par le minuscule taxiway, on s'aligne sur l'immense piste. Et c'est la mise en puissance et le décollage : la magie commence car à peine la rotation effectuée le lagon et plus loin le Pacifique sont omniprésents. Pour la première fois je vais faire la quasitotalité d'un vol au-dessus de l'eau. Certes pas bien loin de la côte, mais quand on n'est pas habitué cela peut déstabiliser un peu. La seule façon de survoler la terre finalement est de faire une incursion dans le relief tahitien. Mais les nuages ne m'auront pas permis d'en profiter pleinement et je me rattraperai quelques années plus tard en faisant le tour du mont Rotui dans la caldera de Moorea. Le survol maritime à ça de bien qu'avec un peu d'habitude on peut lire le vent. Ce qui nous a permis d'anticiper notamment un cisaillement en finale à 300 pieds du sol en C150. Autre point qui change par rapport à mes habitudes béarnaises, c'est trouver le bon plan de descente avec une si grande piste. L'instructeur m'avait prévenu. Et histoire de simplifier les affaires, le point d'aboutissement en 22 n'est pas la paire de carrés blancs. Il vaut mieux se poser plus loin pour éviter un roulage interminable sur la piste pour rejoindre le club. Parmi les choses qui sonnent bien aux oreilles du pilotaillon métropolitain, il y a par exemple « tu tourneras en vent arrière une fois passé le lagon » pour un tour de piste à Tahiti ou bien dans le secteur des motus Fareone et Tiahura à Moorea « Fais un 360, j'ai aperçu des baleines ». Pour le reste, la façon de voler est heureusement la même, une fois prise l'habitude des aîles hautes et d'un yoke à la place du manche. Pour résumer, je dirais que cette expérience est extraordinaire pour un pilote métropolitain car elle offre un dépaysement radical tout en offrant un cadre technique très confortable, grâce notamment aux instructeurs du club, à la langue française utilisée sur la fréquence et à un environnement aéronautique assez proche de ce que l'on trouve en France. Appareils pilotés : C172 FOCNX, C172 FBXZX, C150 FODFC Quelques vols en Polynésie (2009) Le tour de Tahiti en C172 (2007) Le site de l'aéroclub de Tahiti 15 Maiao : l’île interdite Par Bruno L. Lors de vos vols IFR entre les Îles Sous Le Vent et Tahiti, à hauteur du point « IDUTA», avez-vous déjà remarqué cette île ? Un peu d’histoire Le premier occidental à avoir posé le pied sur cette petite île fut le capitaine britannique Samuel Wallis, en 1767. Le capitaine Cook l’y suivit deux ans plus tard en 1769 puis, en 1774, c’est le navigateur espagnol Boenecchea qui y mouilla quelques jours. C’est en 1904 qu’elle fut, administrativement, rattachée à la circonscription de Tahiti et dépendances. Aujourd’hui, elle est une commune associée à Moorea, formant la circonscription de Moorea-Maiao. Dans les années 1920, un citoyen britannique du nom d’Eric Trower s’installa dans le village de Taora O Mere à et y ouvrit un magasin où l’on trouvait à peu près tout ce que l’on pouvait rêver à l’époque, au cœur du Pacifique. Usant et abusant du goût des insulaires pour tout ce qui venait de l’extérieur, il ouvrit crédit à tous ses clients… Il s’agit de Maiao, île de 9 km² dont le point culminant, Rave’a, s’élève à 154 m et qui comptait 299 habitants au recensement de 2007. On y trouve deux lacs aux eaux saumâtres : le lac Rotoiti (au nord) et le lac Rotorahi (à l’est).Le village principal de l’île, Taora o mere, est situé au sud-ouest. Bref, une petite île paradisiaque comme il en existe tant en Polynésie … Puis un jour il se lança dans le recouvrement de toutes ces créances. Bien peu de gens, à l’époque, disposaient de liquidités dans ces îles et leur seule richesse était leur terre. Et c’est ainsi qu’Eric Trower devint propriétaire de 80 % de l’île ! Il fallut, vers 1935, l’intervention de l’Etat et du pasteur Moreau pour résoudre le problème. Dans un premier temps, l’Etat solda la dette des habitants auprès du commerçant indélicat et devint donc propriétaire de toutes les terres. Le pasteur Moreau, lui, poussa les habitants à constituer une coopérative afin de pouvoir racheter leurs terres à l’Etat. C’est ce douloureux épisode de leur histoire qui a rendu très méfiants les habitants de Maiao, les amenant à imposer une règlementation très restrictive quant aux conditions de séjour dans leur île. Pas d’avions pour accéder à ce petit paradis. La seule liaison maritime, via bonitier, se fait à partir de Moorea, elle n’est pas régulière et ne peut transporter qu’une douzaine de passagers à la fois en plus du fret. Il n’en est rien ! Car en dehors des personnes ayant une indiscutable raison de séjourner sur l’île (missions médicales, administrative, scientifiques, etc.) nul n’a le droit d’y passer la nuit. De même, seules les personnes originaires de l’île peuvent espérer obtenir l’autorisation de s’y installer. Encore faut-il que leur demande soit acceptée par la collectivité. Pour toutes ces raisons, Maiao ne figure pas sur les guides touristiques et n’est pas fréquentée par les touropérateurs. Et pour ces mêmes raisons, Maiao mérite plus que largement que l’on fasse le détour jusqu’à elle, quand bien même on ne puisse y rester que quelques heures. 16 Chez Ginette Ia Orana Ginette ! Hey P’tit Poly, Ia Orana ! Bienvenue, maeva, sur le motu, ça faisait longtemps ! Maitai roa, mauruuru, oui en effet, un an précisément ! On vole avec des amis aux Îles Sous Le Vent depuis que les hydrobases sont opérationnelles, on ne pouvait pas passer dans le coin sans venir te voir ! Mauruuru ! Ahh ces hydrobases sont une bonne chose mon ami, ça fait bouger les affaires dans le bon sens, une bonne chose tous ces touristes en hydravion ! Bon les amis, qu’est-ce que je vous sers ? Bien écoute on va rester très classique, on va commencer avec quatre Hinano, ambrées, si tu as. Oui bien sûr j’en ai, pas de problème, je vous amène ça. Certains ajoutent de l’ail, d’autres ne mettent pas de carotte, bref, comme je te l’ai dit c’est un peu comme chacun veut. A servir frais, avec du riz ou des patates douces, et si tu me demandes des frites, je n’en ai pas ! Ah les Hinano, on prendra quatre poisson cru à la tahitienne, j’imagine que tu en as ? Le jour où je n’ai plus de poisson cru, je ferme ! (rires) Je vous amène ça rapidement, il macère depuis ce matin ! Ah bon ? Explique-nous comment tu le prépare s’il te plait. Alors, tu sais, des manières de faire du poisson cru, il y en a autant que de cuisiniers ! Mais grosso modo : tu prends du thon blanc de préférence que tu découpes en cube. Tu découpes les tomates en petit morceau, les concombres, les oignons finement hachés, tu râpes un peu de carottes. Tu mets les morceaux de thon dans un saladier et ajoute le jus de citron vert, le thon commence à blanchir, normal c’est le citron qui commence à le cuire. Tu peux avant laisser macérer quelques heures le thon découpé dans de l’eau très salée. Tu ajoutes ensuite les tomates, concombres, oignons, carottes et le lait de coco, tu mélanges le tout et tu mets au frigo. A partir de là, tu peux le manger quand tu veux, mais quelques heures de macération est pour moi un minimum. Avant de servir, tu coupes les tiges d’oignons verts que tu ajoutes sur le plat. Voilà, c’est prêt ! Poisson cru à la tahitienne Pour 4 POB, préparation 30 minutes 300 à 400g de thon blanc cru 2 tomates Un concombre Une carotte 4 citrons verts Un oignon 3 tiges d’oignons verts Lait de coco Sel Toujours avec du thon ? Non, tu peux presque utiliser n’importe quel poisson ! Disons qu’avec les gros, thon, espadon, thazard, tu batailles moins avec les arêtes ! Merci pour tout Ginette, on va aller farniente un peu sur le motu, on repassera sûrement pour l’apéro de ce soir. Avec plaisir les amis, aller bonne sieste, à toute à l’heure ! 17 Trucs & Astuces WebEye IVAO Addons Twin Otter Extended par Aerosoft (FSX / P3D) Comment créer un raccourci WebEye pour pointer directement sur une zone ? Il suffit de modifier le lien en ajoutant les coordonnées lat/long du point central et une variable spécifiant le zoom choisi. Exemple pour la Polynésie (La Société) : http://webeye.ivao.aero/p/-17.0000;-150.2200;8 Pour la France : http://webeye.ivao.aero/p/47.0000;2.3800;6 Merci à Vincent B. pour la trouvaille ! Forcer FSX/P3D à démarrer sur UNICOM 122.8 Une nouvelle version du célèbre Twin Otter DHC6 est sortie cette année. Meilleur rendu, tableau de bord plus complet et plus joli, Float en version -300, version Amphibie et Tundra ; une valeur sûre ! Vous avez déjà remarqué qu’au démarrage de FSX ou de P3D, COM1 est réglé sur 128.300MHz ; non ? C’était donc vous qui ne communiquiez pas sur UNICOM l’autre jour ! Pour cela (ainsi que pour les autres fréquences), ouvrir avec un éditeur de texte le fichier : - FSX\Flights\other\FLTSIM.flt ou - P3D1\Flights\other\PREPAR3D.flt ou -P3D2\Flights\other\PREPAR3D.fxml Trouvez la(es) section(s) : [Avionics.0] Comm1Active=122.800 Comm1Standby=118.100 Comm2Active=127.800 Comm2Standby=127.900 Nav1Active=109.90 Nav1Standby=112.90 OBS1=340 Nav2Active=112.90 Nav2Standby=116.80 OBS2=315 Transponder=2000 ADFActive=284 ADF2Active=240 DMESelected=1 ComTransmit=1 (…) Note: ne fonctionne pas avec certains addon Aérosoft ATR 42/600 (FS9 / FSX / P3D) Pas de grande qualité, mais a le mérite d’exister pour la poignée d’euros demandés. VirtualCod 18 NTAA Flight Scène (FSX) Nouvelle scène pour FSX de NTAA qui s’intègre parfaitement à Tahiti X d’Aerosoft. Elle est de loin la plus réalistes jamais réalisée pour FS ! Les petites annonces du P’tit Poly La DGAC rappelle avec vigueur que les barbecues sur le parking Whiskey à Tahiti sont formellement interdits. Vend PA-28 Archer II, 450h de vol, livrée bleue et blanche, bien entretenu, hélice offerte si achat pendant le premier trimestre 2014. Contacter la rédaction. FlightScene ORBX – FTX Global (FSX / P3D) Un pack de textures du célèbre éditeur de renom destiné à remplacer celui par défaut de FSX. Le résultat est impressionnant, vous allez redécouvrir FSX ! ADT recherche professionnel du tir au fusil de chasse pour éloigner de l’aéroport de Tahiti les drones des particuliers un peu trop curieux et gênant la circulation aérienne. Gros calibre fourni et forte récompense à chaque drone descendu. Recherche pilote de C208 amphibie pour le transport de poissons frais entre Mataiva – Tikehau – Rangiroa et Tahiti. Vols à l’aube les matins en semaine. Contactez Titaua à l’aérodrome de Rangiroa. Donne cours de pilotage théorique et pratique (surtout pratique) destinés aux non voyant. Contactez Paul Yvoirien chez Ginette. Textures uniquement, pas de mesh si landclass. Vend pneu usé d’A340 (train avant), idéal comme base de piscine jardin pour enfant. [email protected] FTX 19 Technicien en maintenance aéronautique recherche poste CDD ou CDI n’importe où en Polynésie. Pas plus de 4H par jour, faut pas déconner non plus. [email protected] Screens des membres ADT rappelle aux piroguiers qu’il est interdit de traverser la piste de Tahiti avec sa pirogue sur l’épaule sous risque de fortes amendes. Au sud de Bora en début de journée – Bruno EDM590 Trouvés chez Ginette le lendemain de la bringue du 31 décembre : un casque ANR avec string léopard enroulé sur le micro, deux licences de pilotes privés à moitié brûlées et un tube pitot visiblement usagé. Lexique Marquisien (sud) Français Kaoha A Pae Mave mai E / A’o’e Koutou Nui Meitai Fae Ahana Vehine Oio’i Tinahi Ma’ama / Po Motu Himene Ori Kaikai Kai Metani Moana Vai Oumati Fetu Bonjour Au revoir Bienvenue Oui / Non Merci Beaucoup Aller bien, bon Maison Homme Femme Demain Hier Jour / Nuit Ile, ilot Chant Danse Manger Repas, nourriture Vent Océan Eau Soleil Etoile A Bora pour l’évent Hydravion d’août 2012 – Fred VTA010 Au-dessus de Bora en A320 Air Tahiti – Charles VTA024 20 Test Cessna sur nouveau simu – Vincent Sur le tour Float13 en C185 – Matthieu NPS286 En provenance de KLAX en Concorde – Michel NPS002 Départ de Bora en Grumman Goose – Bruno EDM590 Panne et huile qui prend feu en courte 22, Vincent en mode test Mauruuru roa ! Tahiti NTAA en Baron 58 – Fred VTA010 Le Staff Polynésie Janvier 2014 21