Kaoha Nui

Transcription

Kaoha Nui
Kaoha Nui
Kaoha Nui
Ia Orana
Kia Ora
Sommaire
Les activités ............................................... 2
Du côté des compagnies virtuelles ........... 3
Du côté du réel.......................................... 3
Le secret des RNAV ................................... 6
Tahiti Air Charter ....................................... 8
Zoom sur aérodromes............................... 9
Récits ....................................................... 10
Maiao : l’île interdite............................... 16
Chez Ginette............................................ 17
Trucs & Astuces ....................................... 18
Addons .................................................... 18
Les petites annonces du P’tit Poly .......... 19
Lexique .................................................... 20
Screens des membres ............................. 20
Maeva
Édito
C'est avec grand plaisir que nous soumettons à votre
lecture le nouveau numéro du P’tit Poly.
Huitième édition de ce magazine qui se veut à l’image de
la division Polynésie Française, il est le vôtre. Vous pouvez
en être, vous devez en être et vous en serez les
rédacteurs, le public et les propriétaires. Nous vous
attendons.
Vous y trouverez des informations dignes d’intérêts sur
notre activité favorite. Bien sûr, des choix rédactionnels
s’imposeront pour rester sur un magazine agréable à lire
sur le nombre de pages le composant.
En cette période où les fêtes de fin d’année approchent, il
nous a semblé que nous ne devions pas abandonner la
place de la simulation à une autre structure.
C'est la raison principale de la sortie à cette époque de ce
nouvel opus. Tout le monde a des occupations
professionnelles, familiales ou universitaires. Aussi, nous
serions heureux et fiers de vous voir quand même
nombreux à vous présenter en finale rwy 04 à Tahiti Faa’a,
(les largages basse hauteur peuvent être acceptés sur
autorisation ATC) pour nous livrer votre participation idées d’articles, récits virtuels ou réels, photos, captures
d’écran, etc. – pour le prochain P’tit Poly 9.
Nous tous, contrôleurs et pilotes, sommes confrontés à la
difficulté d'adapter notre attitude de simer solitaire à
celle, plus organisée et réglementée de simer online. C'est
pourquoi, dans ce magazine, et dans les suivants, nous
vous présenterons diverses techniques de contrôle et de
pilotage (approche visuelle, ILS, NDB, RNAV, autre),
agrémentées de retour d'expérience.
Nous jetterons également les bases de la compréhension
d’ IVAC et des règles de bonnes pratiques que les ATC
débutants ou plus aguerris suivent pour offrir le meilleur
service de contrôle de l'espace aérien.
Restez tous à l'écoute du forum Poly ivao et des
communications du département événement. Nous vous
souhaitons une très bonne lecture et des vols
enthousiasmants.
L'équipe Staff
Division POLYNESIE FRANÇAISE
www.ivao.aero
1
Les activités
Ia Orana Fred, côté activité, quoi de neuf ?
Ia Orana P’tit Poly ! Alors, un point sur les événements
pour commencer.
Je crois que nous avons trouvé notre rythme de croisière !
Un événement par mois, avec régulièrement des pilotes
hors divisions, ceci grâce aux canaux de communications
qu’on utilise : IVAO international, les forums spécialisés
(Pilote-Virtuel, Libertysim) et les réseaux sociaux.
Quoi de neuf sur les tours ?
Les Float et VFR 2013 ont été de véritables succès, de
nouveaux viennent de sortir et on espère avoir les même
taux de fréquentation.
Nous avons aussi changé le Tour Héli qui n’était plus
pratiqué, en l’élargissant un peu au-delà des Tuamotu.
Par contre, le Spécial Op’s sorti en juillet n’est pour
l’instant que peu pratiqué, nous ne sommes que quatre
ou cinq à l’avoir commencé. Nous avons tenté de
comprendre pourquoi, certainement dû au fait que ces
activités, bien qu’elles ne soient pas belliqueuses,
n’attirent pas.
On va peut-être en refaire un, plus court, avec plus de
recherches et SAR, sans chasseur, on verra.
Nous essayons également de créer des événements avec
d’autres divisions francophones, comme ce fut le cas en
mars 2012 où nous avons été accueillis par les canadiens,
qu’on accueille à notre tour à la fin du mois de janvier.
Des nouveautés ?
Oui, nous avons lancé cette année un IFR / mini Long Haul.
De l’ATR au Heavy, nous vous invitons à parcourir le grand
Pacifique avec des vols calqués sur des lignes existantes
pour la plupart.
Et le tour de l’Océanie, il ne devait pas changer ?
Si, mais nous avons changé d’optique, et avons mis entre
parenthèses son remplacement.
2
Les Awards PILOT et ATC ?
Là, c’est un échec. Aucun pilote ni contrôleur n’a bouclé
ces awards en 2013, malgré un sursaut de participation
sur le dernier trimestre. Afin d’essayer de faire décoller
ces challenges, nous avons porté le nombre de vols /
contrôles nécessaires à l’obtention des awards de 10 à 5
participations, et les avons ouvert aux membres du staff ;
on va bien y arriver !
Du côté des compagnies virtuelles
Une nouvelle compagnie virtuelle s’est rapprochée petit à
petit de la Polynésie en 2013 : Nephis Airlines (NPS)
Cette compagnie dispose de plusieurs modules gérant
différentes activité, liées à IVAO ou non.
Pour résumer ?
Ne rien lâcher. Créer et maintenir des activités demande
du temps, de l’acharnement, et de l’imagination !
D’autant que notre spécificité géographique ne nous aide
pas vraiment.
Qu’est-ce que tu veux dire ?
Que les îles sont éloignées les unes des autres et que la
Polynésie est loin de tout. Cette situation est plutôt
singulière sur IVAO et il n’est pas toujours facile d’être
original et de ne pas retomber dans les mêmes tours et
événements.
Nephis Airlines
Les compagnies virtuelles enregistrées en Polynésie :
Aéroclub du Mardi (EDM)
Air Tahiti Virtual (VTA)
Du côté du réel
Le trafic aérien commercial en
Polynésie (2012)
 Mouvements : 57 768 (dont 2 432 internationaux)
 Passagers : 2 038 268 (dont 523 634 à l’international)
 Fret (kg) : 12 376 970* (dont 9 556 789 à l’international)
* : Uniquement Tahiti-Bora-Raiatea-Rangiroa pour PF
Par rapport à 2011, Air Tahiti enregistre -11.7% de
mouvements et -7.1% de passagers.
Je prends l’exemple du Tour Polynésie 2012, qui a bien
démarré et qui est aujourd’hui en panne. Ça va être
difficile d’en refaire un qui ne soit pas similaire !
3
Répartition des 2 432 vols internationaux par compagnie
avec comparaison 2011 du nombre de passagers en
fonction de la destination :







Air Tahiti Nui : 1 470
o Paris LFPG -8%
o Los Angeles KLAX +3%
o Auckland NZAA +11%
o Tokyo RJAA +21%
Air France : Paris LFPG - 314 +11%
Air New Zealand : Auckland NZAA - 212 +11%
Air Tahiti : Rarotonga NCRG - 122 -8%
Hawaiian Airline : Honolulu PHNL - 106 +11%
Air Calin : Nouméa NWWW- 104 -1%
Lan Chîle : Rapa Nui & Santiago SCIP & SCEL - 104 =
 La liaison VSAT (Very Small Aperture Terminal)
Devant la qualité médiocre de la HF, les services
techniques de l’aviation civile ont cherché à étendre la
couverture VHF en s’appuyant sur la technologie VSAT.
Les communications VHF « passent» alors par satellite
(elles sont routées par), permettant de couvrir l’ensemble
de la Polynésie.
Les moyens radios en Polynésie
 CPDLC (Controller Pilot Data Link Communication)
Pour les vols internationaux, les échanges se font par
communications directes entre les systèmes embarqués
et ceux aux sols.
 La VHF (Very High Frequency, de 30 à 300MHz)
La plus courante et la plus efficace, à courte distance. En
effet, le principal inconvénient de la VHF est une portée
limité (200 à 250 milles) et surtout c’est une portée
optique.
Le relief des îles de l’Archipel de la Société oblige la
présence de quatre antennes à Tahiti ainsi que des
antennes avancées à Raiatea pour les Îles Sous Le Vent, à
Rangiroa pour les Tuamotu et à Atuona pour les
Marquises.
 La HF (High Frequency, de 3 à 30MHz)
La HF permet de couvrir de grande distance mais son
inconvénient majeur est que sa propagation est très
dépendante des conditions météorologiques, qui posent
des problèmes de fiabilité et de performance.
Source SEAC Polynésie
4
Déploiement des RNAV
Après Tahiti NTAA et les Îles Sous Le Vent (NTTH, NTTR,
NTTB) en 2012, de nouvelles procédures d’approches
RNAV sont apparues sur Hao NTTO en 2013.
Les prochaines apparaîtront sur Atuona NTMN aux
Marquises et Tubuai NTAT aux Australes en janvier 2014.
Quelques caractéristiques :
A noter que les ATR -500 d’Air Tahiti sont équipés RNAV
en zone terminale depuis juillet 2013.
Réfection de la piste de NTAA en 2014
Des travaux de réfection de la piste de Tahiti Faa’a doivent
débuter en 2014. Le taxiway et le parking G devraient
aussi être modifiés afin de pouvoir être pratiqués par les
ATR.
Source SEAC Polynésie
Nous n’avons pas encore à ce jour d’information sur
l’organisation des travaux et l’impact qu’ils auront sur les
trafics domestiques et internationaux, suivez le forum
pour suivre l’évolution de ce chantier.
L’arrivée du premier ATR 42-600
Samedi 23 novembre 2013, il est environs 16h locale
quand le premier ATR42-600 avec la nouvelle livrée Air
Tahiti se pose en 04 à Tahiti NTAA, après avoir survolé
plus de la moitié de la planète depuis Toulouse LFBO.
5
Le secret des RNAV
Ia Orana Ugo, les procédures d’approche RNAV ont
récemment fait leur apparition en Polynésie, peux-tu
nous expliquer en quoi consiste ces nouvelles procédures,
et ce qu’elles apportent ?
Ia Orana P’tit Poly ! Derrière le sigle RNAV (pour Area
Navigation, ou navigation de surface en bon français) se
cache une véritable révolution pour le monde de
l’aéronautique.
Les anciennes méthodes de navigation aux instruments
avaient pour défaut de rallonger les distances et les temps
de vol. En effet, les balises au sol (tels que les VOR et les
NDB) étaient les seuls moyens de radionavigation.
Source
Air Tahiti prévois le renouvelle de sa flotte sur 5 ans avec
l’acquisition de 7 x ATR72-600 et 2 x ATR42-600.
Pour la petite histoire
12 septembre 1993, 21h05 à Tahiti Faa’a, le Boeing
747-400 d’Air France F-GITA arrive de Los Angeles
KLAX. Après un touché assez long sur la 22, l’appareil
se déporte sur la droite sous l’action de son moteur
1 resté en puissance.
Il sort de la piste à presque 90° de l’axe et fini le nez
dans le lagon, proche du seuil 04*. Aucun blessé
n’est à déplorer (sauf certains qui se sont fait mal sur
les coraux en débarquant). L’appareil sera
immobilisé plus de deux mois en zone nord pour les
lourds travaux nécessaires, et se verra rapidement
baptisé GITANIC par les équipages.
Sources « L’aviation à Tahiti 2011 » Polymages + web
L’introduction de la RNAV a pour but premier de
raccourcir les trajectoires, permettre un vol plus direct
d’un point A à un point B (au travers de l’anticipation des
virages), tout en améliorant la flexibilité du contrôle
aérien et la fluidité du trafic. Cela va donc dans le sens de
la sécurité aéronautique, grâce notamment au
désengorgement des balises, et permet une meilleure
séparation des trafics.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Le principal intérêt de l’apparition de la RNAV réside en
zone terminale. Si nous aborderons en détail ce point dans
la suite de cet article, il est cependant important
d’évoquer l’avantage de la navigation de surface en
croisière.
Lorsqu’on utilise uniquement des balises physiques,
l’avion doit survoler la balise avant de faire route sur la
suivante. Du fait des installations au sol et de la
topographie (relief, mers, etc...), il est impossible
d’implanter des milliers de balises sur le territoire.
De ce fait, les routes de balises à balises sont rarement
directes. La RNAV permet l’implémentation de points IFR
fictifs, aux coordonnées géographiques bien définies, et
pour lesquels il suffit ensuite d’utiliser une base de
navigation (GPS, FMS...) à jour pour profiter de routes
raccourcies.
* A l’époque la route de contournement pour se
rendre en zone nord n’existait pas (il fallait traverser
la piste), le seuil 04 était alors vraiment sur le lagon,
comme le seuil 22 l’est aujourd’hui.
L’avantage de ces points est qu’ils n’existent pas
physiquement parlant, et peuvent donc être des centaines
sur le territoire sans encombrer le ciel français d’ondes
radioélectriques. On s’affranchit de plus de tous les
défauts liés à la propagation des ondes radioélectriques
(la portée d’un VOR dépend non seulement de l’altitude
de l’aéronef, mais également du relief et de la portée
optique du VOR).
6
La navigation de surface, devenue courante dans les
années 1970, permet donc le vol sur n’importe quelle
trajectoire voulue dans les limites de la couverture des
aides de navigation à référence sur station, ou dans les
limites des possibilités d’une aide autonome (GPS,
centrales inertielles...).
Et en Polynésie ?
En Polynésie Française, cela s’accompagne forcément
d’une amélioration des équipements embarqués des
aéronefs. Chez nous, les ATR -500 et nouvelles
générations (-600) évoluent dans ce sens en étant
qualifiés RNAV zones terminales depuis Juillet 2013.
Et comme un schéma vaut mieux que mille mots :
Nous pouvons ainsi constater que les routes
conventionnelles offrent une flexibilité limitée et une
précision moindre. Ce schéma introduit de plus la notion
de RNP (Required Navigation Performance, ou système de
qualité de navigation requise) qui est un système RNAV
appuyant la surveillance et l’alerte à bord relatives aux
performances.
Ainsi, un avion qualifié RNP 1 présente une précision de
navigation en zone terminale de 1 nautique. Il est
intéressant de noter que dans ces cas de précisions
extrêmes, un système satellitaire (GNSS) doit être utilisé.
On distingue deux catégories de RNAV. La B-RNAV et PRNAV. La B-RNAV offre une navigation de surface en route
dite « basique » avec une précision de 5 nautiques. La PRNAV, qui elle peut être utilisée en zone terminale, offre
une précision de 1 nautique.
Auparavant, les ATR étaient seulement B-RNAV (donc en
route uniquement) et devaient se cantonner aux
approches classiques (VOR pour les aéroports les plus
chanceux, sinon approches NDB).
Même si le climat en Polynésie favorise régulièrement les
approches à vue, il n’est pas impossible de se retrouver en
conditions marginales. Dans ce cas-là, une approche RNAV
permet d’abaisser considérablement les minimas météo
pour atterrir.
Pour une illustration concrète des approches RNAV en
Polynésie, je vous invite à consulter les cartes de BoraBora (NTTB). La carte « SID RNAV 1 » vous présentera les
nouveaux départs depuis Bora-Bora (datant de Juillet
2012), alors que la carte « SID CONV 1 » présente les
départs conventionnels.
Nous constatons ainsi une utilisation optimale de l’espace
aérien, et une fluidification des trajectoires. Le survol des
points de navigation n’est alors pas obligatoire, et
l’appareil peut anticiper les virages. Il gagne ainsi sur
chaque virage une petite distance non négligeable lorsque
le vol est assez long. De plus, la précision de navigation
s’améliorant continuellement, il est alors possible de faire
voler plus d’appareils dans l’espace aérien, et ce en toute
sécurité.
Illustration des départs RNAV à Bora-Bora
7
On peut alors constater une liberté accrue dans les
départs vers le nord, ainsi qu’une navigation facilité sans
radiales à intercepter et autres virages de procédure
obsolètes.
La compagnie proposera des vols de découverte, à travers
des tours, des vols à la demande, et aussi des prestations
de fret et de travaux aériens. Tout cela sur la Société et les
Tuamotu Ouest.
Pour les arrivées « STAR RNAV 1 », vous pouvez constater
l’apparition des points fictifs NOBUG et BELBO. Ils
permettent des arrivées plus directes sur les Îles Sous Le
Vent. Comparez aux anciennes arrivées « STAR CONV 1 »,
celles-ci devaient obligatoirement passer verticale HHN
(VOR de Huahine), voire RU (NDB de Raiatea).
La compagnie a déjà un Cessna 208 amphibie
(actuellement en zone Nord de l’aéroport), et d’autres
avions de mêmes gabarits (C208 et C206, dont un wheel)
sont prévus.
Les hydrobases qu’utilisera Tahiti Air Charter ont d’ores et
déjà été définies autour de Moorea et des ISLV et publiées
au JO de la PF.
Les premiers vols sont prévus sur le premier trimestre
2014, et vous pouvez compter sur nous pour vous
présenter un reportage photos & vidéos de cette nouvelle
expérience !
Bref, de quoi simplifier la vie des pilotes et des
contrôleurs !
Tahiti Air Charter
Tahiti Air Charter
De notre côté, nous avons souhaité en profiter pour
développer l’activité hydravion en Polynésie !
Créée début 2013 par des acteurs touristiques de la place,
la nouvelle compagnie Tahiti Air Charter lance le pari de
refaire voler des hydravions en Polynésie !
Nous allons créer les scènes pour les hydrobases et vous
proposerons de venir les découvrir à travers un ou
plusieurs événements.
Une section spécifique sera aussi vraisemblablement
créée sur le site de la division.
8
Zoom sur aérodromes
Aérodrome de Mangareva - Gambier
Située à 1600 km au sud-ouest de Tahiti, Mangareva est
l’île principale de l’archipel de Gambier. D’une surface
émergée d’environ 15 km², elle abrite environs 800
habitants dont plus de 500 dans son village principal,
Rikitea.
L’aérodrome de Totegegie a été construit sur le motu du
même nom en 1967 pour les besoins du CEP. Ce n’est
qu’en 1978 que la première liaison commerciale est
établie entre l’archipel et Papeete, faisant de cette ligne la
plus longue en Polynésie.
OACI : NTGJ
IATA : GMR
Piste : 12/30 (124°/304°) de 2000 x 30 m
Élévation : 7’ (2m)
Aérodrome de Hiva Oa - Marquises
Mondialement connue pour abriter les dernières
demeures de Jacques Brel et de Paul Gaugin, Hiva Oa est
la plus peuplé de l’archipel marquisien après Nuku Hiva.
Atuona, le village principal, sert de point de départ vers
les îles du sud de Tahuata et Fatu Hiva.
L’aérodrome était équipé d’une piste de 1130m, qui a été
récemment agrandi à 1600m.
Une tranchée a également été faite dans la colline au
nord-est de la piste, facilitant les décollages en 02 et les
atterrissages en 20.
Ces travaux permettront aux ATR72 de la pratiquer car
seul les ATR42 et les Twin se posent aujourd’hui à Atuona.
L’aérodrome a été rebaptisé « Jacques Brel » en 2008.
OACI : NTMN
IATA : AUQ
Piste : 02/20 (18°/198°) de 1600 x 30 m
Élévation : 1521’ (507m)
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Récits
Voyage en Polynésie
Par Philippe L.
Ia Orana Philippe, pourquoi avoir choisi de venir en
Polynésie ?
Ia Orana P’tit Poly ! Nous y pensions depuis quelques
années, comme beaucoup de gens ; qui ne rêve pas d'aller
un jour dans ces contrées lointaines ?
En fait cela c'est fait par concours de circonstance : nous
avons de la famille (du côté de ma femme) qui y est allé
quatre ou cinq fois déjà sur une vingtaine d'années (ils se
sont même remariés en Polynésie pour leur 20 ans
d'anniversaire de mariage) et à chaque fois mon beaufrère me disait "alors, vous venez ce coup-ci ?".
Mais jamais je n'avais "osé" faire le pas. Entre temps ma
belle-sœur qui est fonctionnaire territorial avait demandé
sa mutation en Polynésie, comme ça, "ça ne mange pas de
pain" comme on dit. Contre toute attente, sa mutation a
été acceptée. Les voilà donc partis pour quelques années
à Tahiti car elle travaille en mairie de Papeete depuis l'été
2012.
Un beau jour au début de cette année, je reçois un appel
de ma nouvelle conseillère de mon agence bancaire qui
souhaitait prendre un rendez-vous pour se présenter et
me parler d'un compte d'épargne qui arrivait à échéance
dont il fallait s'occuper avant taxation fin de l'année. Et au
lieu de laisser dormir cette somme, je me suis dis « c’est le
moment d’en profiter, on part en Polynésie ! »
Comment as-tu organisé ce voyage ?
C'est très loin, on avait décidé de partir un mois. Du coup
on était hors scope des voyages en Polynésie classiques
proposés par les agences de voyage. Il nous fallait pouvoir
tenir 30 jours à trois.
Avec l'aide de mon beau-frère qui est sur place nous
avons donc cherché à monter un séjour en tirant les prix
au plus bas. Il a pu me faire bénéficier de son expérience
et des pensions qu'il connaissait.
De mon côté j'ai pu trouver des billets d'avions "discount"
par l'intermédiaire d'une agence spécialisée dans le
pacifique. Nous sommes passés par Séoul et Tokyo plutôt
que le classique Paris-Los Angeles.
Quelles îles avez-vous choisi de visiter ?
Le but étant d'en voir un maximum en déboursant le
moins possible et en restant le plus longtemps possible.
Nous avons décidé de faire une boucle dans l'archipel de
La Société "en solo" et un saut aux Tuamotu pour
découvrir dans l'ordre Tahiti, Huahine, Tahaa et BoraBora.
Ensuite notre famille locale nous rejoindrait sur Rangiroa
en faisant coïncider leurs vacances là-bas pour une
semaine. Nous sommes revenus sur Tahiti une journée,
histoire de prendre une voiture de location pour ensuite
enchainer pour une semaine ensembles sur Moorea.
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Il y en a énormément !! Les plus marquants sont :
Notre rencontre avec Fred autour d'une Hinano (c'est
toujours un grand moment de rencontrer les voix du
réseau), la randonnée à la Fachoda (Ndr, vallée de la
Fautaua) dans la forêt tropicale sur Tahiti, c'est dingue de
voir des tapis de verdure fait avec nos plantes
d'appartement !
10
Le bateau taxi qui nous a emmenés de l'aérogare de
Raiatea vers notre pension de Tahaa en hors-bord dans le
lagon.
Nos premiers snorkling à Bora-Bora, dans le jardin de
corail j'ai eu l'impression d'être tombé dans un aquarium
tellement il y avait de poissons autour de nous y compris
raies et requins à pointes noires !
Le plateau de Taravao sur les hauteurs de la presqu'île de
Tahiti, la vue vers Tahiti Nui (la grande) était imprenable!
Les journées passées chez l'habitant à Huahine ; on a
beaucoup échangé, le peuple polynésien est très
chaleureux et accueillant. Nous avons appris à tisser des
feuilles palmiers, à ouvrir des noix de coco ... tout en
chantant !
Notre baptême de plongée (mon fils et moi) à Rangiroa
dans un lieu-dit "l'aquarium" situé dans le lagon, suivi de
notre formation au niveau 1 de plongée et de deux sorties
océan à 21m de profondeur entourés de requins,
dauphins ... c'était magique !
Le belvédère sur les hauteurs de Moorea. Nous pouvions
admirer les deux baies de Cook et d'Opunohu.
11
Quels sont vos moins bons souvenirs ?
L'hiver tahitien car en juillet-aout, le temps change pour la
saison hiver. Nos premières journées de découvertes des
îles sous le vent étaient très venteuses (vent à 50km/h) et
des nuits fraiches et bruyantes avec le vent qui n'arrêtait
pas. C'était à devenir dingue. Là j'ai compris pourquoi on
les appelle les Îles Sous Le Vent :-)
La sortie plongée où nous nous sommes retrouvés entre
Moorea et Tahiti à admirer les baleines à bosse et leurs
petits (c'est un lieu de migration des baleines à cette
époque de l'année). Et très rare à observer !
Le côté marketing à l'américaine sur les destinations
touristiques du genre Bora et Moorea. Tout le monde
trouve normal de payer cher des produits sous prétexte
que l'on vient qu'une fois en Polynésie dans sa vie ou pour
un voyage de noces.
Visite de la tour de Tahiti Faa’a
Par Fred B.
Il est un peu plus de 9h00 locale lorsqu’on franchit avec
les amis d’IVAO la barrière de la zone nord de l’aéroport
de Tahiti. Nous sommes cinq accueillis par Serge,
responsable des contrôleurs.
Les rotations des ATR (je m'en lassais pas à Rangiroa car
nous étions juste en face de l'aéroport). Avec nos six vols
domestiques, j'ai été bien servi !!
A la base de la tour, un local technique, ou le centre
névralgique des outils et appareils utilisés pour les
communications, le radar etc. Salle impressionnante où
nous n’avons pas le droit d’y pénétrer.
On prend l’ascenseur, on arrive juste en dessous du
niveau principal. Là, salle de repos et couchettes ! Je
découvre qu’à l’instar des marins et des navigants, les
contrôleurs font des quarts.
De l’autre côté de la tour, le contrôle du centre régional
NTTT. VHF, HF, satellite, plus de doute, on y est ! Deux
opératrices assurent le quart, devant un banc d’appareils
de communications et d’informations diverses, sans
aucune fenêtre sur l’extérieur.
12
On sort à l’extérieur, les ATR décollent et arrivent avec un
rythme bien local, un Cessna est en tour de piste et les
militaires prennent les airs : un Dauphin pour une série
d’entraînements, et un Gardian Falcon pour une direct
RAN au FL410, suivi d’un vol aux Îles Sous Le Vent et de
deux ILS 04.
Après quelques minutes au contrôle régional, on monte
d’un étage et on arrive au cœur de la tour. Visibilité sur
360°, la pré-vol, la tour, l’approche.
Tom, qui nous avait organisé la visite, avait bien prévu son
coup : on voit le 777 d’Air France, AF077, qui fait son push
pour se positionner sur B1. Il roule point S, remonte la 04,
s’aligne et s’envole pour Paris LFPG via Los Angeles KLAX.
Ce jour là le radar était en maintenance, donc tous les
postes étaient doublés. On sent l’atmosphère un tantinet
tendu, on s’écrase donc et on profite, dans un sîlence
seulement interrompu par les opérateurs et par nos
appareils photos.
On avait pleins de questions, malheureusement l’absence
de radar ne se prêtait pas aux interviews.
La fin de la visite approche, on remercie tout le monde
chaleureusement et on quitte l’aéroport. Quel souvenir !
Un grand mauruuru à Serge et aux contrôleurs pour leur
accueil !
13
Voler au-dessus des lagons
Par Jean-Pierre L.
métropolitaines, ne vieilliraient pas très bien sous ces
latitudes, et si près de la mer.
En novembre 2001, je fais mon baptême de l'air... pour
me rendre en Polynésie Française. Depuis, sept voyages à
Tahiti s'enchaînent, une inscription en 2004 sur IVAO-PF,
un PPL avec 150 heures inscrites sur le carnet, et huit vols
au-dessus des lagons polynésiens.
Dès 2005, année de ma première leçon de pilotage, l'idée
est persistante : je dois voler à Tahiti.
Un an plus tard, ma licence en poche et un séjour dans le
Pacifique en prévision, je me renseigne. Une bonne
surprise, l'aéroclub UTA – Les Ailes du Fenua est affilié à la
FFA (Fédération Française Aéronautique) comme
beaucoup de clubs en France, et étant moi-même
adhérent, l'inscription sur place n'en sera que simplifiée.
Je prends donc contact, et le rendez-vous est fixé avec un
instructeur.
Moorea par Matahi V. lors d’un vol avec JP
Deuxième chose, l'UEA (Unité d'Entretien Agréée) est sur
place. Logique finalement, vu l'isolement géographique
elle ne pourrait pas vraiment être ailleurs. Du coup,
beaucoup d'outils et deux avions avec le capot ouvert.
Et enfin, la troisième chose, la plus exotique à ce stade,
est la vingtaine de fûts de carburants à côté du hangar.
Depuis que les liaisons inter-îles se font avec des avions à
turbopropulseur, il n'y a plus que du kérosène en
Polynésie. Les fûts d'essence arrivent donc par bateau... et
pour avitailler il faut pomper... comme les Shadoks.
Basé à Pau et habitué à voler dans le Béarn,
l'environnement du terrain est déjà aux antipodes de ce
que je côtoie normalement.
Pour arriver jusqu'au club et pénétrer sur la route qui
contourne la piste, gagnée sur le lagon, il faut montrer
patte blanche au poste de contrôle.
La barrière étant levée, on peut se rendre... à l'autre poste
de contrôle pour pénétrer dans la zone réservée de
l'aéroport, soumise au plan Vigipirate (à cette époque, il
fallait être accompagné d'un membre du club pour passer
sous le portique de sécurité. Aujourd'hui, la licence de
pilote suffit). Arrivé sous le hangar, je ne peux
m'empêcher de comparer avec ce que je connais.
Ce premier vol regroupe globalement les mêmes
impressions que ceux qui suivront. Il ne faut pas perdre de
vue que nous sommes sur un aéroport international.
Trois choses m'interpellent. Les avions sont tous à aîles
hautes, à part un PA28 : deux C172 et un C150. Les DR400
en toîles et bois, si fréquents dans nos contrées
On doit appeler le service des intentions de vol quelques
minutes avant de partir, chose inexistante sur le terrain de
Pau-LFBP.
Le hangar des Ailes du Fenua
14
Une fois dans l'avion ce qui dénote aussi avec mes
habitudes est le tutoiement de rigueur sur la fréquence.
Le roulage s'effectue par le minuscule taxiway, on s'aligne
sur l'immense piste. Et c'est la mise en puissance et le
décollage : la magie commence car à peine la rotation
effectuée le lagon et plus loin le Pacifique sont
omniprésents. Pour la première fois je vais faire la quasitotalité d'un vol au-dessus de l'eau.
Certes pas bien loin de la côte, mais quand on n'est pas
habitué cela peut déstabiliser un peu. La seule façon de
survoler la terre finalement est de faire une incursion dans
le relief tahitien. Mais les nuages ne m'auront pas permis
d'en profiter pleinement et je me rattraperai quelques
années plus tard en faisant le tour du mont Rotui dans la
caldera de Moorea.
Le survol maritime à ça de bien qu'avec un peu d'habitude
on peut lire le vent. Ce qui nous a permis d'anticiper
notamment un cisaillement en finale à 300 pieds du sol en
C150. Autre point qui change par rapport à mes habitudes
béarnaises, c'est trouver le bon plan de descente avec une
si grande piste.
L'instructeur m'avait prévenu. Et histoire de simplifier les
affaires, le point d'aboutissement en 22 n'est pas la paire
de carrés blancs. Il vaut mieux se poser plus loin pour
éviter un roulage interminable sur la piste pour rejoindre
le club.
Parmi les choses qui sonnent bien aux oreilles du
pilotaillon métropolitain, il y a par exemple « tu tourneras
en vent arrière une fois passé le lagon » pour un tour de
piste à Tahiti ou bien dans le secteur des motus Fareone
et Tiahura à Moorea « Fais un 360, j'ai aperçu des
baleines ».
Pour le reste, la façon de voler est heureusement la
même, une fois prise l'habitude des aîles hautes et d'un
yoke à la place du manche.
Pour résumer, je dirais que cette expérience est
extraordinaire pour un pilote métropolitain car elle offre
un dépaysement radical tout en offrant un cadre
technique très confortable, grâce notamment aux
instructeurs du club, à la langue française utilisée sur la
fréquence et à un environnement aéronautique assez
proche de ce que l'on trouve en France.
Appareils pilotés : C172 FOCNX, C172 FBXZX, C150 FODFC

Quelques vols en Polynésie (2009)

Le tour de Tahiti en C172 (2007)

Le site de l'aéroclub de Tahiti
15
Maiao : l’île interdite
Par Bruno L.
Lors de vos vols IFR entre les Îles Sous Le Vent et Tahiti, à
hauteur du point « IDUTA», avez-vous déjà remarqué
cette île ?
Un peu d’histoire
Le premier occidental à avoir posé le pied sur cette petite
île fut le capitaine britannique Samuel Wallis, en 1767. Le
capitaine Cook l’y suivit deux ans plus tard en 1769 puis,
en 1774, c’est le navigateur espagnol Boenecchea qui y
mouilla quelques jours.
C’est en 1904 qu’elle fut, administrativement, rattachée à
la circonscription de Tahiti et dépendances. Aujourd’hui,
elle est une commune associée à Moorea, formant la
circonscription de Moorea-Maiao.
Dans les années 1920, un citoyen britannique du nom
d’Eric Trower s’installa dans le village de Taora O Mere à
et y ouvrit un magasin où l’on trouvait à peu près tout ce
que l’on pouvait rêver à l’époque, au cœur du Pacifique.
Usant et abusant du goût des insulaires pour tout ce qui
venait de l’extérieur, il ouvrit crédit à tous ses clients…
Il s’agit de Maiao, île de 9 km² dont le point culminant,
Rave’a, s’élève à 154 m et qui comptait 299 habitants au
recensement de 2007. On y trouve deux lacs aux eaux
saumâtres : le lac Rotoiti (au nord) et le lac Rotorahi (à
l’est).Le village principal de l’île, Taora o mere, est situé au
sud-ouest. Bref, une petite île paradisiaque comme il en
existe tant en Polynésie …
Puis un jour il se lança dans le recouvrement de toutes ces
créances. Bien peu de gens, à l’époque, disposaient de
liquidités dans ces îles et leur seule richesse était leur
terre. Et c’est ainsi qu’Eric Trower devint propriétaire de
80 % de l’île ! Il fallut, vers 1935, l’intervention de l’Etat et
du pasteur Moreau pour résoudre le problème.
Dans un premier temps, l’Etat solda la dette des habitants
auprès du commerçant indélicat et devint donc
propriétaire de toutes les terres. Le pasteur Moreau, lui,
poussa les habitants à constituer une coopérative afin de
pouvoir racheter leurs terres à l’Etat.
C’est ce douloureux épisode de leur histoire qui a rendu
très méfiants les habitants de Maiao, les amenant à
imposer une règlementation très restrictive quant aux
conditions de séjour dans leur île.
Pas d’avions pour accéder à ce petit paradis. La seule
liaison maritime, via bonitier, se fait à partir de Moorea,
elle n’est pas régulière et ne peut transporter qu’une
douzaine de passagers à la fois en plus du fret.
Il n’en est rien ! Car en dehors des personnes ayant une
indiscutable raison de séjourner sur l’île (missions
médicales, administrative, scientifiques, etc.) nul n’a le
droit d’y passer la nuit. De même, seules les personnes
originaires de l’île peuvent espérer obtenir l’autorisation
de s’y installer. Encore faut-il que leur demande soit
acceptée par la collectivité.
Pour toutes ces raisons, Maiao ne figure pas sur les guides
touristiques et n’est pas fréquentée par les touropérateurs.
Et pour ces mêmes raisons, Maiao mérite plus que
largement que l’on fasse le détour jusqu’à elle, quand
bien même on ne puisse y rester que quelques heures.
16
Chez Ginette
Ia Orana Ginette !
Hey P’tit Poly, Ia Orana ! Bienvenue, maeva, sur le motu,
ça faisait longtemps !
Maitai roa, mauruuru, oui en effet, un an précisément !
On vole avec des amis aux Îles Sous Le Vent depuis que
les hydrobases sont opérationnelles, on ne pouvait pas
passer dans le coin sans venir te voir !
Mauruuru ! Ahh ces hydrobases sont une bonne chose
mon ami, ça fait bouger les affaires dans le bon sens, une
bonne chose tous ces touristes en hydravion !
Bon les amis, qu’est-ce que je vous sers ?
Bien écoute on va rester très
classique, on va commencer avec
quatre Hinano, ambrées, si tu as.
Oui bien sûr j’en ai, pas de
problème, je vous amène ça.
Certains ajoutent de l’ail, d’autres ne mettent pas de
carotte, bref, comme je te l’ai dit c’est un peu comme
chacun veut.
A servir frais, avec du riz ou des patates douces, et si tu
me demandes des frites, je n’en ai pas !
Ah les Hinano, on prendra quatre poisson cru à la
tahitienne, j’imagine que tu en as ?
Le jour où je n’ai plus de poisson cru, je ferme ! (rires) Je
vous amène ça rapidement, il macère depuis ce matin !
Ah bon ? Explique-nous comment tu le prépare s’il te
plait.
Alors, tu sais, des manières de faire du poisson cru, il y en
a autant que de cuisiniers ! Mais grosso modo : tu prends
du thon blanc de préférence que tu découpes en cube.
Tu découpes les tomates en petit morceau, les
concombres, les oignons finement hachés, tu râpes un
peu de carottes.
Tu mets les morceaux de thon dans un saladier et ajoute
le jus de citron vert, le thon commence à blanchir, normal
c’est le citron qui commence à le cuire. Tu peux avant
laisser macérer quelques heures le thon découpé dans de
l’eau très salée.
Tu ajoutes ensuite les tomates, concombres, oignons,
carottes et le lait de coco, tu mélanges le tout et tu mets
au frigo.
A partir de là, tu peux le manger quand tu veux, mais
quelques heures de macération est pour moi un
minimum. Avant de servir, tu coupes les tiges d’oignons
verts que tu ajoutes sur le plat.
Voilà, c’est prêt !
Poisson cru à la tahitienne
Pour 4 POB, préparation 30 minutes

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300 à 400g de thon blanc cru
2 tomates
Un concombre
Une carotte
4 citrons verts
Un oignon
3 tiges d’oignons verts
Lait de coco
Sel
Toujours avec du thon ?
Non, tu peux presque utiliser n’importe quel poisson !
Disons qu’avec les gros, thon, espadon, thazard, tu
batailles moins avec les arêtes !
Merci pour tout Ginette, on va aller farniente un peu sur
le motu, on repassera sûrement pour l’apéro de ce soir.
Avec plaisir les amis, aller bonne sieste, à toute à l’heure !
17
Trucs & Astuces
WebEye IVAO
Addons
Twin Otter Extended par Aerosoft (FSX / P3D)
Comment créer un raccourci WebEye pour pointer
directement sur une zone ?
Il suffit de modifier le lien en ajoutant les coordonnées
lat/long du point central et une variable spécifiant le zoom
choisi.
Exemple pour la Polynésie (La Société) :
http://webeye.ivao.aero/p/-17.0000;-150.2200;8
Pour la France :
http://webeye.ivao.aero/p/47.0000;2.3800;6
Merci à Vincent B. pour la trouvaille !
Forcer FSX/P3D à démarrer sur UNICOM
122.8
Une nouvelle version du célèbre Twin Otter DHC6 est
sortie cette année. Meilleur rendu, tableau de bord plus
complet et plus joli, Float en version -300, version
Amphibie et Tundra ; une valeur sûre !
Vous avez déjà remarqué qu’au démarrage de FSX ou de
P3D, COM1 est réglé sur 128.300MHz ; non ? C’était donc
vous qui ne communiquiez pas sur UNICOM l’autre jour !
Pour cela (ainsi que pour les autres fréquences), ouvrir
avec un éditeur de texte le fichier :
- FSX\Flights\other\FLTSIM.flt
ou
- P3D1\Flights\other\PREPAR3D.flt
ou
-P3D2\Flights\other\PREPAR3D.fxml
Trouvez la(es) section(s) :
[Avionics.0]
Comm1Active=122.800
Comm1Standby=118.100
Comm2Active=127.800
Comm2Standby=127.900
Nav1Active=109.90
Nav1Standby=112.90
OBS1=340
Nav2Active=112.90
Nav2Standby=116.80
OBS2=315
Transponder=2000
ADFActive=284
ADF2Active=240
DMESelected=1
ComTransmit=1
(…)
Note: ne fonctionne pas avec certains addon
Aérosoft
ATR 42/600 (FS9 / FSX / P3D)
Pas de grande qualité, mais a le mérite d’exister pour la
poignée d’euros demandés.
VirtualCod
18
NTAA Flight Scène (FSX)
Nouvelle scène pour FSX de NTAA qui s’intègre
parfaitement à Tahiti X d’Aerosoft. Elle est de loin la plus
réalistes jamais réalisée pour FS !
Les petites annonces du P’tit Poly
La DGAC rappelle avec vigueur que les barbecues sur le
parking Whiskey à Tahiti sont formellement interdits.
Vend PA-28 Archer II, 450h de vol, livrée bleue et blanche,
bien entretenu, hélice offerte si achat pendant le premier
trimestre 2014. Contacter la rédaction.
FlightScene
ORBX – FTX Global (FSX / P3D)
Un pack de textures du célèbre éditeur de renom destiné
à remplacer celui par défaut de FSX. Le résultat est
impressionnant, vous allez redécouvrir FSX !
ADT recherche professionnel du tir au fusil de chasse pour
éloigner de l’aéroport de Tahiti les drones des particuliers
un peu trop curieux et gênant la circulation aérienne. Gros
calibre fourni et forte récompense à chaque drone
descendu.
Recherche pilote de C208 amphibie pour le transport de
poissons frais entre Mataiva – Tikehau – Rangiroa et
Tahiti. Vols à l’aube les matins en semaine. Contactez
Titaua à l’aérodrome de Rangiroa.
Donne cours de pilotage théorique et pratique (surtout
pratique) destinés aux non voyant. Contactez Paul
Yvoirien chez Ginette.
Textures uniquement, pas de mesh si landclass.
Vend pneu usé d’A340 (train avant), idéal comme base de
piscine jardin pour enfant. [email protected]
FTX
19
Technicien en maintenance aéronautique recherche poste
CDD ou CDI n’importe où en Polynésie. Pas plus de 4H par
jour, faut pas déconner non plus. [email protected]
Screens des membres
ADT rappelle aux piroguiers qu’il est interdit de traverser
la piste de Tahiti avec sa pirogue sur l’épaule sous risque
de fortes amendes.
Au sud de Bora en début de journée – Bruno EDM590
Trouvés chez Ginette le lendemain de la bringue du 31
décembre : un casque ANR avec string léopard enroulé sur
le micro, deux licences de pilotes privés à moitié brûlées
et un tube pitot visiblement usagé.
Lexique
Marquisien (sud)
Français
Kaoha
A Pae
Mave mai
E / A’o’e
Koutou
Nui
Meitai
Fae
Ahana
Vehine
Oio’i
Tinahi
Ma’ama / Po
Motu
Himene
Ori
Kaikai
Kai
Metani
Moana
Vai
Oumati
Fetu
Bonjour
Au revoir
Bienvenue
Oui / Non
Merci
Beaucoup
Aller bien, bon
Maison
Homme
Femme
Demain
Hier
Jour / Nuit
Ile, ilot
Chant
Danse
Manger
Repas, nourriture
Vent
Océan
Eau
Soleil
Etoile
A Bora pour l’évent Hydravion d’août 2012 – Fred VTA010
Au-dessus de Bora en A320 Air Tahiti – Charles VTA024
20
Test Cessna sur nouveau simu – Vincent
Sur le tour Float13 en C185 – Matthieu NPS286
En provenance de KLAX en Concorde – Michel NPS002
Départ de Bora en Grumman Goose – Bruno EDM590
Panne et huile qui prend feu en courte 22, Vincent en mode test
Mauruuru roa !
Tahiti NTAA en Baron 58 – Fred VTA010
Le Staff Polynésie
Janvier 2014
21