Journal ITM News N°8 (Page 2)
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© Bourjois MARS 2006 • N°10 • 1 € • Quand www.itmparis.com ITM s’em P our la deuxième année consécutive, ITM reconduit sa collaboration avec la société Bourjois pour le plus grand plaisir de tous. Sylvie Dutour, responsable de la Formation de la marque Bourjois, porte ce projet avec beaucoup de conviction. Venue présenter les valeurs et les produits de la marque et dispenser un cours de maquillage à la rentrée 2005, cette dernière a pu faire partager ses idées aux élèves. Elle insiste sur la nécessité de sortir les étudiants du monde de l’école. «Bien que très bons techniciens, ces jeunes maquilleurs ont tendance à s’accrocher à la dimension théorique de leur discipline. Pour les préparer au mieux à leur vie professionnelle future, il est indispensable de les rapprocher des préoccupations des consommateurs. Ils doivent impérativement apprendre à transformer leurs connaissances techniques en gestes simples que la cliente puisse s’approprier». Les maquilleurs stagiaires font de l’animation pour la marque sur différents points de vente, en grands magasins ou en supermarchés de type Monoprix par exemple. Les élèves inter viennent en renfort magasin sur différents podiums, à l’occasion d’offres spéciales (présentations de nouveaux produits, remise de bons de réduction…). Au programme, conseil clientèle, maquillage flashs et e! démonstration produits. Devant l’enthousiasme des candidatures, Sylvie Dutour a dû opérer un premier tri à l’Institut avant de recevoir les élèves en entretien chez Bourjois. La sélection fut rude ! Il a fallu définir avec précision les critères de recrutement et qualités requises pour ce poste. «Je recherchais des personnalités assez adaptables, des filles bien élevées, pétillantes… voire même avec une pointe d’humour ! ». Bourjois, avant tout synonyme de couleurs et de qualité, véhicule en effet la joie de vivre. Toujours à la pointe de la mode et du style, offrant une touche très parisienne, la marque s’impose en véritable expert de la beauté avec des produits modernes et des nuances toujours très tendance. Des valeurs qui ont convaincu Bilytis Barabas, étudiante de deuxième année. Son travail et sa personnalité ont été particulièrement appréciés par la responsable de la Formation Bourjois. «Une jeune fille généreuse et pleine de ressources qui fournit un travail remarquable» s’enthousiasme cette dernière. Bilytis a beaucoup apprécié l’intervention de Sylvie Dutour à ITM. «Je connaissais bien évidemment la marque auparavant en tant que cliente. J’aime bien leurs produits que je trouve particulièrement ludiques. À l’issue de ce stage, Bourjois m’apparaît encore plus comme une marque dynamique, jeune et fraîche. J’ai découvert des produits très innovants comme les ombres à paupières qui se mélangent avec de l’eau». Bilytis a principalement effectué son stage au Monoprix des Champs-Elysées. Le passage y est important et la population très internationale. Ce n’était pas un problème pour elle qui, enjouée, passe sans difficulté de l’anglais à l’espagnol. Simple, bien dans sa tête et impliquée, Bilytis a vite trouvé sa place dans l’univers de cette marque qui reste un des plus anciens fabricants français de produits cosmétiques. IL ÉTAIT UNE FOIS, LE CINÉMA… 17 Ph.Michael Sawyer - SPEOS heures, lundi 23 janvier 2006. Anne Antoniotti, élève de 2e année en spécialité Effets Spéciaux, se prépare sereinement dans la salle des mariages de la Mairie de Vincennes. Pas d’union en perspective pour cette jeune fille, sinon une belle occasion de donner la mesure de son talent. Courbée sur un postiche qu’elle s’atèle à teindre en blanc à l’aide d’aquacolor, elle attend l’arrivée d’Henri Gruvman, comédien et réalisateur, qu’elle doit transformer en sosie de Georges Méliès dans le cadre des Rencontres Internationales du Cinéma de Vincennes présidées par Claudia Cardinale. «Ce stage est une belle occasion, car il demeure rare de trouver des stages en effets spéciaux» nous confie-t-elle. Mais Henri Gruvman ne souhaite finalement qu’un maquillage naturel. Qu’importe, il faudra faire avec cette décision de dernière minute et surtout sans la palette de produits qui aurait été idéalement nécessaire. C’est aussi cela le métier de maquilleur : faire preuve d’adaptabilité et parer à toutes les situations. L’imprévu est parfois de rigueur. Henri Gruvman est un homme au regard doux et profond : il connaît le stress dans lequel travaillent les maquilleurs et apprécie ce temps qu’est la séance maquillage. «C’est un moment intéressant qui précède l’action où l’on s’abandonne, comme des instants entre parenthèses, une pause, juste avant… J’aime beaucoup parler avec les maquilleurs en général même si cela dépend du rôle que l’on joue ensuite, selon qu’il nécessite ou non une grande concentration. C’est pour cela que c’est un métier dans lequel la fibre psychologique est plus importante qu’ailleurs : le maquilleur doit sentir si le comédien a envie ou non d’échanger». Au cours des deux jours d’exposition ouverts au grand public sur le thème du «Voyage dans l’univers du cinématographe», Anne Antoniotti et Elodie Alessandrini ont néanmoins eu l’occasion de réaliser de nombreuses démonstrations en effets spéciaux. Alexandra Vidal, Chargée de communication, nous explique sa volonté de «proposer au public des animations interactives de façon à rendre l’événement moins statique». Les Prix Henri Langlois, décernés à cette occasion, récompensent des artistes qui restaurent dans les Cinémathèques du monde entier les œuvres disparues ou rares de l’histoire du cinéma. Parmi eux pour cette édition 2006 : Sofia Coppola, Cédric Klapisch ou encore Philippe Noiret. Dans cette logique, proposer des démonstrations d’effets spéciaux était un moyen de faire valoir les progrès techniques observés dans le cinéma et de mettre également en avant la modernité. «Tout le monde a été très impressionné, ainsi que l’équipe de la Mairie de Vincennes elle-même, qui s’est montrée très curieuse de nos réalisations» s’enthousiasme Anne. Une première édition d’un festival que tous espèrent pérenniser : sûrement le début d’un long partenariat avec ITM. La séance maquillage, un moment de connivence entre Anne Antoniotti et le comédien Henri Gruvman. valeur n’attend point le nombre des années La I l y a une première fois à tout. 13 TZAMETI (sortie le 8 février 2006) est le premier long métrage du réalisateur Gela Babluani. C’est aussi le premier long métrage de Tiphaine Rousse (promotion 2003/2004) en tant que maquilleuse. Un avenir prometteur pour le film qui a d’ores et déjà reçu le Lion du Futur à la Mostra de Venise 2005 ainsi que pour Tiphaine et quatre autres maquilleuses sur le film, toutes anciennes d’ITM : Aurore Chauchat, Delphine Birarelli, Marine Bourgoin et Valentine Perrin-Morali. «C’était instructif de nous retrouver toutes ensemble : si nous avons au final des méthodes différentes, nous avons toutes la même base… et surtout la même passion». Avec près de 50 acteurs à maquiller et des journées de 12 à 15 heures, le tournage a été intense. «Il y eu de nombreux maquillages naturels à réaliser ainsi que quelques effets spéciaux comme des impacts de balle». Un travail globalement rendu délicat par une pellicule noir et blanc qui a tendance à souligner les moindres imperfections. «Le tournage en noir CLIP VIDEO Rock around ITM L’album Eaux Trouble dont est extrait Orange Duck. Ph. Kiemsa cinéma international s’invite à Vincennes Le © MK 2 diffusion Le cinéma, du haut de ses cent et quelques années, n’a pas fini d’en faire rêver plus d’un : comédien, acteur, technicien ou simple spectateur. Et ce ne sont pas les étudiants d’ITM qui diront le contraire tant il offre aux maquilleurs de belles heures de création. Le groupe Kiemsa pendant le tournage du clip. et blanc nécessite un travail constant avec la caméra pour observer le rendu sur le moniteur et avec le chef opérateur pour la lumière». La vie loin de tout en quasi autarcie en Normandie pendant plusieurs semaines a, quant à elle, donné lieu à des situations inédites et permis à tous de «se rapprocher les uns des autres». Vous faisiez quoi déjà le 8 février ? Kiemsa, jeune groupe de rock originaire de la Mayenne aime le mélange des genres : rock, ska, punk et jazz ! À l’occasion du tournage du clip vidéo de son prochain single Orange Duck au Nouveau Casino de Paris, les 6, 7 et 8 octobre dernier, Kiemsa a fait appel à trois élèves de 2e et 3e années d’ITM. Jennifer Persévérante, Emilie Poullain et Wan-Ling Tang se sont alors jetées dans l’aventure avec enthousiasme, supervisées par la chef maquilleuse Stéphanie Duval (promo 2000). Cette dernière, une pure ancienne ITM travaille depuis 5 ans (TF1, LCI et Studio Canal…). Elle sait quelle importance revêtent ces expériences professionnelles pour les étudiants et a su leur transmettre les «filons du métier». Nos jeunes recrues se sont «très bien débrouillées» de l’avis de Martin Hallier, chanteur du groupe. Au programme «beaucoup d’amusement, un tournage en musique, des tenues de soirées et des personnalités» qui se sont montrées fort sympathiques avec nos étudiantes : Pascal Légitimus, Daniel Russo ou encore le dessinateur Franck Margerin. Autant d’éléments qui ont rendu cette expérience à la fois originale et inoubliable. Tous sont d’avis qu’il faudra recommencer. Kiemsa ? ITM adore ! www.kiemsa.com TÉLÉVISION La télévision repose sur de l’image avant toute chose. Image émise et image perçue, toutes deux doivent coïncider, le maquillage est alors là pour parfaire les valeurs transmises. Les 10com… des poissons dans l’eau Friandiz, ça n’est pas que pour les enfants ! Ph. Bérengère Gouttefarde - SPEOS E tudiante en deuxième année, Noémie Didenot bénéficie du partenariat inauguré en 2005 entre ITM et la société de production Empreinte Digitale. Noémie est maquilleuse pour Friandiz, une émission hebdomadaire diffusée sur la chaîne télévisée CINE CINEMA FAMIZ. Friandiz est un magazine-cinéma pour les petits et les grands. Dans les salles ou en DVD, Vanessa de Clausade scrute l'actualité cinéma. Elle livre ses coups de cœur chaque mercredi. Avide d’expériences professionnelles en tous genres, Noémie a déjà touché à tout et ce dès sa première année à ITM : courts métrages avec les écoles Femis et Louis Lumière, défilés de mode, séances photos, animations pour enfants et aussi télévision avec l’Equipe TV. Une expérience dans l’univers des médias qui lui a particulièrement plu. «Je préfère les missions un peu récurrentes, où l’on peut se faire une petite famille comme à la télé ou dans le cinéma». Il faut dire que c’est bien un esprit de famille D e Paris à New-York en passant par Barcelone et Tokyo, tout le monde s'affole : la nouvelle “quotidienne” de la chaîne télévisée COMEDIE ! est sur les écrans depuis le 31 octobre 2005 tous les jours à 19H30 et ça s'appelle : Les 10com. Les 10com c'est déjà COMEDIE ! en verlan. Ce sont aussi les 10 commandements d'une bonne émission. Un talk-show complet, à l'américaine, avec : un animateur (Pierre Mathieu), un invité, une sit'com, des programmes courts, des comédiens sur le plateau et des chroniqueurs. En résumé, Les 10com c'est un magnifique tremplin pour les dixhuit jeunes talents, ceux qui envahiront le PAF * de demain et qui viennent pour la plupart faire leurs premières armes à la télévision… tout comme, on l’espère, nos deux élèves maquilleuses, Aurélie Dehesdin et Sarah Lochner (2e année). Après de nombreux stages dans divers domaines (photo, défilé, animations, etc.), toutes deux avaient très envie d’acquérir une expérience en télévision. Une expérience tellement concluante qu’elles ont fait en sorte de poursuivre ce stage durant toute la saison. Pour Sarah, c’est l’adrénaline imposée par le rythme et le tournage dans les conditions du direct qui est motrice avant tout. «On doit maquiller vite, aller sans cesse faire des retouches en plateau, il ne s’agit pas de traîner !» explique-t-elle. Pour Aurélie en revanche, c’est l’ambiance qui prime. «La technique de maquillage est certes plus simple en télévision qu’au théâtre par exemple, mais l’ambiance ici est meilleure et très décontractée». Aujourd’hui, Aurélie et Sarah ont le sentiment d’avoir fait leurs preuves et d’être considérées comme «des membres de l’équipe à part entière». Et force est de le constater tant les chroniqueurs, coiffeurs, régisseurs, et autres membres de l’équipe de production qui défilent dans le studio de maquillage les chahutent au portrait Karine Gachon, un rêve de gosse devenu réalité 2000 LES FEMMES EN OR - Réa. Jean-Claude Mocik. Diffusion France 2 LA NATURE DES CHAMPIONS Présentateur Bixente Lizarazu. Diffusion France 2 L’ŒIL ET LA MAIN Réa. Gilles Monchie LE PROCES KLAUS BARBIE - Diffusion la Cinquième et Histoire (…) ● ● ● ● ● PUBLICITES 2004 CRISTALINE – Prod.Film Factory 2002 ZURICH ASSURANCES - Prod. Arkadin, réa. Philippe Lioret LORINA Production Arkadin, réa. Jacques Monnet 2001 OREADE - Prod. Hareng Rouge, réa. Laurent Buchemeyer CELEBREX - Prod. Arkadin, réa. Pol Gachon. LA JOURNEE DU SOMMEIL Pro. Arkadin, réa. Pol Gachon GENERIQUE TV5 - Prod. Arkadin ZURITEL - Prod. Arkadin, réa. Thierry Adams. (…) Ph. Serge Cohen ● ● ● ● TELEFILMS / SERIES TELEVISEES 2003-2005 DIANE, FEMME FLIC (9 épisodes) - Prod. GMT 2004 LA LAVERIE DE FAMILLE (40 épisodes) - Prod. Label Tele, réa. Laurent Lévy. 2002 LA CRIM’ (6 épisodes) - Prod. FIT, Jean-Pierre Ramsay Levy 2001 LES FILLES A PAPA - Prod. Dune ● ● ● ● LONGS METRAGES 2005 LES BRIGADES DU TIGRE (renfort) - TF1 Films, réa.Jérôme Cornuau 2004 POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE (renfort) - Prod. Téléma, réa. Didier Caron. CAVALCADE (renfort) - 55 Production, réa. Steve Suissa 2002 BON VOYAGE (renfort) - Prod. ARP, réa. Jean-Paul Rappeneau L’AFFAIRE DOMINICI (renfort) - Prod. Geteve (…) DVD 2005 RENDEZ-VOUS - Jane Birkin Prod. Capitol, réa. Régis Roinsard ● ● ● ● ● ● FILMS INSTITUTIONNELS 2002 IDENTICAR - Prod. Arkadin, réa. Thierry Spitzer CLARINS - Prod. Arkadin, Réa. Pol Gachon DANONE - Prod. Prodéo HERMES - Prod. Prodéo 2001 LA MALADIE DE PARKINSON - Prod. Arkadin, réa. Thierry Spitzer LE CREDIT LYONNAIS - Prod. RVB LA JOURNEE DU SOMMEIL - Prod. Arkadin, réa. Pol Gachon (…) ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● EMISSIONS TELEVISEES 2002 L’ŒIL ET LA MAIN - Réa. Gilles Monchie DIE NACHT - Arte 2001 L’ŒIL ET LA MAIN - Réa. Gilles Monchie LE SENS DE L’HISTOIRE - Réa. Gilles Daude LE JOURNAL DE L’HISTOIRE - Diffusion la Cinquième et Histoire VOUS AVEZ DIT NUMERIQUE ? - Réa. Christine Bonnet ● ● ● PHOTOS 2001 SIPA-PRESS - Photo. Phillipe Le Roux, maq. des lofteurs ISA MAGAZINE - Photo. Bruno Comptesse, maq. de Daniel Levy STARFACE - Photo. Charles Dolphie-Michels, maq. de Léa Drucker 2000 SYGMA - Photo. Pascalito, maq. de Christophe Lambert, Bixente Lizarazu, Elsa MPA - Photographe Catherine Cabrol, maq. de Julie Gayet STARFACE - Photo Manuelle Toussaint, Charles Dolphie-Michels, maq. de Nicole Calfan, Anne Gisel-Glass, Sandra Valentin… SIPA-PRESS - Photo. Philippe Le Roux, Arnaud Baumann, maq. de Francois Cluzet, Medhi… (…) ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Et de bien nombreux autres courts métrages, concerts, pochettes de disques, clips vidéos, affiches… même titre que leurs acolytes. Toujours avec le même esprit, souvent bon enfant, parfois un brin taquin. Le rire et le sourire sont de rigueur pour cette jeune équipe qui offre en réalité la même image divertissante que celle retransmise via l’émission télévisée. Si Aurélie et Sarah sont pour l’équipe de bonnes camarades, elles n’en sont pas moins de bonnes maquilleuses. Pour preuve, Cécile Marques, ancienne d’ITM (promo 1999) qui endosse de temps en temps le rôle de chef maquilleuse sur ce tournage, ne s’inquiète guère de ses petites protégées. «Je n’ai vraiment pas besoin de les superviser. Elles sont là plus souvent que moi et connaissent très bien les spécificités du maquillage télé. Et puis je sais que si elles sont là c’est qu’elles ont été demandées et donc qu’elles sont appréciées» explique-t-elle. Bref, chez COMEDIE ! nos deux étudiantes sont comme des poissons dans l’eau. * PAF : Paysage Audiovisuel Français A 30 ans, Karine Gachon a l’œil qui pétille et la fraîcheur d’une petite fille. Sortie il y a près de 11 ans d’ITM, formée par la fondatrice de l’école, Aïda Carange elle-même, cette jolie et timide jeune femme poursuit son rêve d’enfant avec foi et passion. Comment vous est venue l’idée de faire du maquillage ? L’envie de faire du maquillage m’est venue très tôt, à l’âge de 11 ou 12 ans. Tout a commencé par une rencontre, une amie de mes parents, elle-même chef maquilleuse. J’ai le souvenir d’avoir passé une soirée entière au coin du feu, lovée sur ses genoux, subjuguée par les récits de cette femme qui me caressait la joue. J’avais aussi la certitude que je voulais un travail manuel : j’adore la peinture, mon père est peintre lui-même et depuis toute petite j’avais toujours eu des pinceaux entre les mains. Il n’en fallait pas plus. Pourquoi avoir choisi ITM ? C’est une amie maquilleuse qui m’a parlé d’ITM pour la première fois. J’ai aussitôt rencontré Aïda Carange. Ce fut pour moi une rencontre très marquante avec ce personnage à la fois charismatique et impressionnant. Dès lors que j’ai su qu’il me fallait le niveau bac pour intégrer ITM, je n’ai plus eu qu’une seule idée en tête : entrer en terminale ! (rires) C’était une vraie passion, je ne voyais plus que ça.. Ph. Stéphane Dujardin - SPEOS Sarah (à gauche) et Cécile (à droite) préparent respectivement un des chroniqueurs et le présentateur Pierre Mathieu avant le tournage en plateau. qui règne au sein de cette petite équipe de seulement quatre personnes. Chacun doit savoir faire preuve de polyvalence : Vanessa est rédactrice et présentatrice, Laurent est caméraman et réalisateur, Laure est assistante et scripte… et Noémie maquilleuse avant tout. L’équipe est sur le front depuis 8h30, au premier étage du cinéma Pathé d’Ivry-surSeine. Noémie s’est levée à 5h00 du matin. Autant dire que la séance petit déjeuner est plus qu’appréciée : comme chaque semaine, Laurent apporte le thermos de café, Vanessa se charge des croissants. Puis le travail peut débuter. L’ambiance restera détendue pendant, aussi bien qu’entre, les prises. Ici pas de loges maquillage, pas de grand plateau télévisé, pas de régie, le tournage se fait un peu «à l’ancienne». Vanessa n’a qu’une exigence : un maquillage naturel. Elle présente une émission pour enfants et ne voit pas l’utilité d’être trop sophistiquée. Et puis ça n’est pas dans sa nature… simple avant tout. Elle a déjà fait les frais d’un maquillage trop soutenu en début de carrière et n’est pas prête à recommencer. Mais Noémie connaît son travail et sait parfaitement ce qui sied à son modèle. «En télévision, on poudre beaucoup plus en général, mais Vanessa ne brille presque pas. J’ai donc peu de retouches à faire sinon lui remettre du gloss si jamais elle boit un café ou fume une cigarette». Le maquillage est donc simple, un peu de poudre plus claire au niveau des yeux pour élargir et intensifier le regard, un fard à paupières rose tendre légèrement irisé, un crayon brun pour redessiner la ligne des sourcils, et le tour est joué. «Je n’ai jamais pu voir d’image diffusée de ce que j’ai fait jusqu’ici, je ne peux donc pas contrebalancer. Or ils retravaillent l’image en sepia en post production, j’essaie donc de faire au mieux et me fie avant tout au rendu caméra». C’est le dernier jour de stage de Noémie sur le tournage de Friandiz. Attristée à l’idée de quitter ceux qui sont devenus au fil des jours comme une seconde famille, elle sait qu’il faut céder la place aux autres. Dès la semaine suivante, elle sera donc remplacée par une nouvelle étudiante d’ITM qui, à coup sûr, saura trouver sa place dans cet environnement idéal pour ceux qui savent cultiver leur âme d’enfants. Le sourire est de rigueur pour la joyeuse équipe de Friandiz. Le passage par une école de maquillage vous apparaît-il essentiel pour devenir Make-up artist ? J’ai du mal aujourd’hui à pouvoir imaginer faire sans ce que j’ai appris. La maîtrise du travail du teint a été essentielle dans l’enseignement que j’ai reçu. Pour Aïda Carange c’était le teint avant tout, elle nous a beaucoup fait travaillé sur cet élément du maquillage. La maîtrise du teint demeure une base essentielle : le teint seul suffit à un maquillage réussi. Comment s’est passé votre parcours professionnel depuis votre sortie d’ITM ? C’est le bouche à oreille avant tout qui a guidé mon parcours. J’ai commencé par beaucoup de courts métrages, sur l’un d’eux un machiniste m’a fait rencontrer une comédienne qui recherchait une maquilleuse pour faire son book. Ça a été l’occasion de rencontrer un photographe et hop me voilà partie pour New York où j’ai travaillé pour l’agence Sigma pendant une semaine. Mon parcours a donc été essentiellement basé sur la photo et les «people» au début. Petit à petit, j’ai maquillé pour des émissions et des publicités. Je n’ai pas touché tout de suite à la fiction ; je ne suis venue que récemment aux téléfilms. C’est un monde relativement difficile à percer quand on vient de la photo. Avez-vous régulièrement travaillé depuis la fin de vos études ? J’ai toujours bien travaillé. Dans ce métier, ça tient souvent à une rencontre. Evidemment au début cela a été un peu plus dur qu’aujourd’hui. Je ne savais pas faire les démarches, prendre mon téléphone pour me rappeler au bon souvenir des gens et malgré cela, ça a toujours fonctionné. J’imagine que les gens vous rappellent s’ils sont satisfaits du travail réalisé. Et puis depuis quelques années, ITM propose des modules de «Préparation à l’entrée dans la vie active» (rédaction de CV, lettre de motivation, prise de rendez-vous téléphonique, simulation d’entretien). Comment voyez-vous votre évolution de carrière aujourd’hui ? J’aimerais continuer à aller vers la fiction car j’aime quand les choses bougent, lorsque c’est vivant. De plus être en équipe, j’adore ça ! Et puis les tournages durent sur la longueur, ça me plait vraiment. En fiction, il y a une histoire et donc plus de choses à raconter qu’en photo du point de vue du maquillage. Bref en fiction, je m’amuse plus. Quelle expérience ou quelle rencontre a été la plus marquante dans votre parcours ? Sans hésitation la rencontre de Jane Birkin, en janvier 2005. J’ai été maquilleuse sur le tournage de son DVD de duos «Rendez-vous». C’est un de mes plus beaux souvenirs : à la fois pour la rencontre avec la femme elle-même et aussi pour l’atmosphère du tournage. J’ai eu droit à des duos en direct avec des artistes comme Alain Bashung, Mickey 3D, Etienne Daho, Marianne Faithfull et bien d’autres encore… Nous étions une petite équipe autour de ces artistes invités en duos : c’était comme s’ils ne chantaient que pour nous ? En termes d’émotion, c’est un de mes plus beaux tournages. Quelles sont les qualités requises pour être un bon maquilleur ? Il faut être passionné avant tout. Il convient aussi d’être tactile, d’aimer le travail en finesse. Il faut aussi être un minimum observateur. C’est aussi un subtil équilibre de patience et de discrétion : il faut toujours être sur le coup, sans jamais se mettre en avant. Ce n’est pas un métier facile, mais je suis persuadée que si l’on fait tout pour réussir, on y parvient. Cela fait 10 ans que je travaille et j’en vis confortablement depuis 3 ou 4 ans. C’est long à se mettre en place, les choses vont crescendo. C’est pourquoi, de mon point de vue, il faut avant tout être guidé par la passion. Et le résultat en vaut la peine ! Quels sont vos projets à court et moyen terme ? Je pars sur un téléfilm, une série policière, «Diane, femme flic» pendant 2 mois. J’ai d’autres projets en suspens mais je préfère ne rien en dire tant que les choses ne sont pas finalisées. LA MODE DANS TOUS SES ÉTATS Pas de défilé de mode sans un maquillage à la hauteur des tenues présentées par les créateurs. L’urgence, l’imprévu et l’effervescence sont le lot quotidien des défilés… Dans les coulisses, les Itemien(ne)s assurent. 24 Janvier 2006, dans l’alcôve du salon Marie-Antoinette de l’hôtel Plaza Athénée (Paris 8e), quelque 30 acheteurs et directeurs de collection de la marque de prêtà-porter de luxe Léonard assistent à la présentation de la Pré-collection Automne/Hiver 2006/2007. Tandis qu’en coulisse, quatre étudiantes de deuxième année (option mode) s’affairent autour de six mannequins professionnels. Aurélie Givone, Emilie Goudal, Sabrina Cannistra et Hélène Lefèvre sont toutes charmées par ce palace Grand Siècle, carrefour du luxe et de la mode. Hélène, qui n’en est pourtant pas à son premier défilé, évoque ses souvenirs les yeux encore plein d’étoiles. «Le lieu était particuliè- rement intime, explique-t-elle, et les mannequins très sympathiques avec nous. Leurs peaux étaient belles, sans imperfections : on a ainsi pu s’éclater sur les teints même si les maquillages demandés étaient au final plutôt naturels, bonne mine… un peu babydoll !». Du rose surtout et avant tout : des pommettes rehaussées, des lèvres glossées et des yeux joliment fardés pour une précollection aux couleurs pastel et acidulées. Encore une fois Léonard a su cultiver ce qui a jusqu’ici fait la notoriété de la marque depuis 1958 : le concept floral. Une expérience fleurie, luxueuse et féerique que personne n’est près d’oublier. Vous avez dit E thical Fashion Show aime à mettre la création aux couleurs de l’engagement solidaire. ITM s’est associé à la deuxième édition du Salon de la Mode Ethique organisé dans le cadre de la semaine du prêt-à-porter. À cette occasion, Ethical Fashion Show accueillait 50 créateurs ethniques venus des quatre coins du globe. Objectif : présenter une mode solidaire dédiée au développement durable, qui respecte l’environnement et l’être humain. Ainsi les 6, 7 et 8 octobre 2005, à l’espace des Blancs Manteaux au coeur du quartier du Marais, huit étudiantes d’ITM ont pu participer à l’événement avec coeur et une grande motivation. Trois soirs, trois défilés et près d’une vingtaine de mannequins à maquiller. Parmi les élues, se trouvait Jennifer Perseverante, étudiante de 2e année. «C’était mon premier défilé et une super expérience», nous confie-t-elle. «Nous sommes arrivées impressionnées avec un peu d’appré- THÉÂTRE Comique, tragique antique, classique ou contemporain, quel que soit le genre, c’est la scène qui caractérise le théâtre avant toute chose. Et pas de mise en scène digne de ce nom sans le travail du maquilleur qui permet au personnage d’exister en renforçant l’interprétation du comédien. Quand le théâtre met en scène le réel… L’école de la vie au théâtre Marigny L e 23 janvier 2006, le Théâtre Marigny (Paris 8e) accueillait 120 comédiens de tous âges, jeunes enfants ou moins jeunes adultes, tous bénévoles, pour la représentation d’un spectacle intitulé L’école de la vie. Organisé à l’initiative de l’ENC (Ecole Normale Catholique) à l’occasion de ses 100 ans, le spectacle était monté par PierreArnaud Juin, comédien et parent d’élève. L’ENC avait décidé de mettre en scène la richesse des valeurs enseignées par la vie à chacune de ses étapes, de la naissance jusqu’à la mort. La pièce s’est alors inspirée d’œuvres cinématographiques et théâtrales au même titre que de bons mots d’enfants recensées au Je ne t’ai pas fait attendre ?» s’inquiète Stéphane. Et Olivia de répondre «Non pas du tout. Tu vois, j’arrive et tu es prêt, c’est parfait». Stéphane Guérin est comédien. Olivia Duhamel est stagiaire maquilleuse. Tous deux travaillent sur l’adaptation du Procès de Franz Kafka par la Compagnie du Troisième Œil. Une compagnie qui réunit des personnes valides et handicapées, dont un de ses créateurs, Bruno Netter, comédien non-voyant. Déférence et humilité sont sans nul doute les maîtres mots de cette pièce, déjà montée il y a un an. Elle trouve cette année à nouveau, sans surprise, un large public. Un jeudi soir, à quelques heures du début de la représentation, une étrange atmosphère règne dans cette pièce reculée à quelques mètres de la scène. Pas question de se faire valoir ou de parler fort : Jean-Luc Orofino relit son texte, Monica Companys va et vient tandis que Bruno Netter se retire dans une pièce occulte. Chacun semble à la fois si proche et si lointain. Au milieu de cette troupe, Olivia Duhamel incarne la douceur et la discrétion. Cette élève de deuxième année assure le maquillage de neuf des onze comédiens. «Je réalise le même type de maquillage pour tous… un maquillage un peu glauque qui joue sur les contrastes de façon à bien ressortir sur scène. J’utilise des produits Kryolan que je travaille au pinceau et au doigt ». Avec Marion Chevance, une autre élève d’ITM, elles alternent les représentations. Elles ont fait en sorte de se laisser guider par les comédiens sur la façon de les maquiller. «Nous sommes venues ensemble au départ pour savoir dans quel sens travailler, explique Olivia, et depuis nous maquillons à l’identique pour ne pas perturber les habitudes de chacun. Nous communiquons aussi entre nous lorsqu’il y a des changements». Le travail prend tout son sens lorsque l’aventure humaine surpasse l’expérience professionnelle… Adapter Kafka au théâtre ne présente pas de difficultés majeures. Il suffit de couper dans la succession de dialogues et de monologues avec suffisamment de discernement. Jouer, voilà la question. Il faut éviter le pathos, l'accablement, de surjouer dans l'absurde. Bruno Netter a demandé à Philippe Adrien, metteur en scène et directeur du Théâtre de la Tempête, de monter la mésaventure tragique qui arrive à Joseph K, mort à la fin d’un procès dont il n’a pas réussi à connaître la raison. Sûrement parce qu’il n'y a pas de raison. Celui qui a perdu la vue le sait parfaitement. Cette version sombre offre une évidence effrayante. Elle souligne que cela ne sert à rien, que la vie est ainsi, que c'en est drôle. Et qu'il n'y a guère mieux que ceux qu'elle a éprouvés pour en rendre compte. Le Procès, du 7 janvier au 5 février 2006 au Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes. hension et beaucoup d’humilité. Pour ma part, ce stage était une grande première : premiers vrais mannequins à maquiller et… premiers maquillages de carnations africaines. Titi, le chef coiffeur nous a très bien «briefées» et les modèles se sont montrées contentes des maquillages que je réalisais. Très vite la confiance est venue et la bonne ambiance générale a dissipé le stress : nous étions dans le bain !». Un stage riche en enseignements qui a permis à nos quatre stagiaires de gagner en confiance et d’éprouver leurs compétences dans un environnement professionnel exigeant où tout est millimétré. Comme une récompense pour la qualité du travail Emilie Poullain s’applique à maquiller un des mannequins. fourni, toutes ont pu assister aux défilés. Un moment magique ! C’était la troisième fois qu’Isabelle Quéhé, créatrice de l’événement, faisait appel à des étudiants d’ITM dont elle a une nouvelle fois salué le comportement de «pro»… Gageons que ce sera une ouverture pérenne dans le monde de la mode puisque Ethical Fashion Show a d’ores-et-déjà fait appel à ITM pour le prochain défilé qui aura lieu les 12,13 et 14 mai 2006. CONSEIL Vous reprendrez bien un peu de D Make Up… au bar ? ernier lieu des rendezvous parisiens, sur 30 m2, le Make Up Bar du Printemps Haussmann présente, en exclusivité ou en avant première, douze marques de maquillage des plus techniques aux plus glamour : Anastasia, Be Chic, Bloom, Bling, Classified, Jelly Pong Pong, Lola, Only, Model Co, etc. «L’objectif est de réunir des marques innovantes venues des 4 coins du monde et qui confèrent aux cosmétiques une dimension à la fois ludique et étonnante», explique Catherine Renard, gérante de Quatre S Cosmetics, la société à l’origine de ce concept créatif. Le Make Up Bar met en scène des produits qui présentent de vrais « plus produit » comme le fond de teint en spray développé par la marque Classified Cosmetics. «C’est un produit issu de la vulgarisation de la technique professionnelle du maquillage à l’Airbrush. Un fond de teint mat sans huile posé en 3 secondes à peine» nous explique Diane Delors, responsable du stand. Le Make Up Bar ce sont aussi des Ph. Maja Daniels – SPEOS Le maquillage doit être lumineux et contrasté pour ressortir dans le décor très sombre du Procès. « maquillages juvéniles lumineux et rosés à des maquillages plus pailletés inspirés par exemple de la Boum 2. De l’avis de celle qui les supervisait, les élèves maquilleuses se sont montrées très réactives et ont eu un très bon contact avec les différents partenaires : comédiens et organisateurs, enfants et adultes. Pierre-Arnaud Juin n’oublie pas «leur talent, leur gentillesse ainsi que leur enthousiasme». Isabelle Ducoudert qui exerce en temps normal son métier de maquilleuse principalement en publicité et en télévision, souligne par ailleurs «une très bonne capacité d’adaptation» compte tenu des contraintes de temps imparties. Et si c’était aussi ça l’école de la vie ? rien qui fait la différence Ph. S. Dujardin - SPEOS Ce petit fil des ans par leurs enseignants. Un an de préparation, 120 comédiens, 40 techniciens et 2 heures 15 d’une unique représentation. Autant dire qu’il fallait être calé le jour J. Pour cela, Isabelle Ducoudert, chef maquilleuse et mère d’élèves, avait construit des fiches correspondant à chaque personnage. Ceci afin de faciliter le travail des sept élèves de première année d’ITM venues lui prêter main forte. Arrivées pour le dernier filage, suivant ses directives dans un premier temps, ces dernières ont ensuite pu laisser libre cours à leur imagination dans la seconde partie du spectacle. Soumis à l’épreuve du temps, les personnages se transformaient passant de éthique ? Ph.Francesca Montovani Un maquillage naturel réalisé par Hélène Lefèvre, étudiante en 2e année, option mode. show au Plaza Athénée Ph.Laure Maud Ph. ITM fait son marques qui offrent une vraie histoire comme Anastasia Beverly Hills. Tout droit venue des USA et créée par Anastasia Soare, l’experte du soin du sourcil, la marque a assis sa réputation auprès d’une kyrielle de célébrités au nombre desquelles Madonna, Jennifer Lopez, Naomi Campbell et bien d’autres encore. La cliente doit être sûre qu’elle trouve ici un produit nouveau qu’elle ne trouvera pas ailleurs. Edwige Fraisse, étudiante en deuxième année à ITM, est conseillère de vente sur le Make Up Bar plusieurs aprèsmidi par semaine. Et Edwige, le caractère bien trempé, sait ce qu’elle veut. «Bien qu’ayant opté pour la spécialité Effets Spéciaux à ITM, je ne voulais pas m’éloigner définitivement du maquillage beauté. Je tiens à maîtriser parfaitement les bases du maquillage avant de me spécialiser. Et puis le concept du Make Up Bar me donne l’occasion de maquiller tous les types de peaux. Cela me sera utile pour les effets spéciaux car j’observe ainsi comment celles-ci réagissent». Notre jeune maquilleuse a choisi de privilégier la dimension conseil sur la dimension commerciale, convaincue qu’une cliente qui se sent en confiance est plus disposée à acheter. «C’est étonnant de constater que ce sont finalement les clientes qui sont arrivées sans intention d’achat qui sont les plus «faciles» à convaincre. Si le concept du Make Up Bar plait, c’est de mon point de vue avant tout parce que les femmes ne se sentent pas agressées. Elles n’ont pas le sentiment qu’on veut leur vendre une marque envers et contre tout. La pluralité des marques représentées est la garantie de notre indépendance et de notre objectivité : cela les rassure». Mais travailler sur le Make-Up Bar, c’est aussi vendre. Edwige n’en est pas à sa première expérience en la matière. C’est un exercice qui lui plait car elle est «toujours en contact avec des individus, tantôt sympathiques, tantôt compliqués. Et cela [lui] apprend ainsi à canaliser [son] tempérament et à adapter [sa] personnalité». Diane Delors, elle-même maquilleuse professionnelle, connaît les exigences de ce métier et ce qui peut faire la différence. Elle attend d’Edwige qu’elle fasse partie de l’équipe du Make Up Bar à part entière et agisse avant tout avec «le cœur au bout des doigts». À bon entendeur… Edwige Fraisse prodigue ses bons conseils en matière de maquillage en conjuguant enthousiasme et professionnalisme. News Les Amours de poisson Ateliers Maquillage & Création d’ITM Historiquement ITM propose des cycles de formation de maquilleur artistique sur deux ans. Depuis la rentrée 2005, l’Institut propose des ateliers. Ces sessions de formation de courte durée, de 4 heures à 35 heures, ont été conçues afin de permettre au plus grand nombre de suivre des enseignements qu’il regrettait de ne pouvoir recevoir. Néophyte ou initié, grand public ou professionnel, chacun peut trouver la formation courte adaptée à son besoin. Les ateliers recouvrent un large éventail de l’univers du maquillage et ses activités connexes. Ils sont proposés en initiation et/ou en perfectionnement. Durant les mois de mars et avril 2006, Geoffrey Veraghaenne se met en scène dans un spectacle poétique qu’il a lui-même conçu d’après l’œuvre de Tchekhov. Reprenant notamment Les méfaits du tabac, Histoire de rire, Amours de poisson, ou encore Un concours (etc.), il illustre la solitude et le besoin d’aimer. Pour chacune des douze représentations, Geoffrey Veraghaenne apparaîtra sous les traits d’un homme aux traits tirés, fatigué par la vie grâce au travail de métamorphose réalisé par les étudiants de 2e année d’ITM. Amours de poisson au Théâtre Pixel, 18 rue Championnet 75018 Paris. Réservations au 01 42 54 00 92. ● Découverte du maquillage artistique et professionnel Pour les jeunes lycéens sensibles au domaine du maquillage, ITM a conçu un stage de découverte pour s’initier au métier de maquilleur professionnel. D’une durée de 30 heures (sur 5 jours), dispensé pendant les vacances scolaires, le stage aborde les bases du maquillage : présentation des secteurs d’activité et du matériel utilisé, démonstration et pratique des différentes disciplines (beauté, face painting, effets spéciaux). Les prochains stages se dérouleront du lundi 10 au vendredi 14 avril 2006 et du lundi 26 au vendredi 30 juin 2006. Rendez-vous au SIA Le prochain Salon International de l’Agriculture (SIA) se tiendra du 25 février au 5 mars 2006, au Paris expo, porte de Versailles (15e). Cette année encore les élèves d’ITM ont été sollicités pour réaliser des animations maquillage sur les stands des exposants «Tomates et Concombres de France» et «Pommes du Val de Loire». Invités chaque jour à décliner les beautés de Dame Nature en la matière, 5 étudiants de 1re année se prêteront à la réalisation de Face Painting sur des enfants. ● Automaquillage Situation privée ou professionnelle, rendez-vous amoureux, entretien d’embauche, démarche commerciale ou encore besoin de se sentir bien dans sa peau, il s’agit toujours de séduire et de faire la différence. Pour toutes ces situations, le maquillage est alors un atout essentiel grâce auquel vous saurez vous mettre en valeur. Venez apprendre les gestes des professionnels et faites du maquillage votre allié au quotidien ! Organisés en 5 modules indépendants de 4 heures chacun, les prochains stages se dérouleront les vendredis après-midi 10, 17, 24, 31 mars et 7 avril 2006 ainsi que du 19 au 21 avril 2006. Sephora célèbre les amoureux Mardi 14 février 2006, le Sephora des Quatre-Temps à Paris La Défense propose une animation spéciale à l’occasion de la Saint Valentin. Dix élèves de première année d’ITM seront présents toute la journée autour de tables de maquillage pour proposer des démonstrations aux clients. Il s’agit cette fois pour Sephora et donc pour les maquilleurs stagiaires de promouvoir des marques de maquillage américaines. Et encore… Automaquillage peaux matures Automaquillage peaux colorées Maquillage à l’Airbrush (stage conventionné AFDAS) Face painting Body painting Effets spéciaux (avec ou sans prothèses) pour maquilleurs Beauté des mains (automanucure) Prothésie ongulaire De nouveaux programmes sont proposés chaque trimestre. ● ● ● ● Le nouveau site ITM est en ligne ! LA BOUTIQUE DU MAQUILLAGE PROFESSIONNEL vous propose : • 30 marques de maquillage et accessoires disponibles sur stock : Ardell, Ben Nye, Bobbi Brown, Cantoni, Clinique, Comodynes, Dinair Airbrush, Estée Lauder, Fardel, GM.Foam, Joe Blasco, Julie Hewett, Kerastase, Kryolan, Laukrom, T. Leclerc, Le Maquillage Professionnel, Make-up International, Mehron, Michaël Davy, Naimies, Numeric Proof, RCMA, Sebastian, Skin Illustrator, Talika, Temptu, Viseart, valises, pinceaux et livres de maquillage…, • des informations sur les nouveaux produits français et étrangers. Liste des produits et tarifs sur le site internet www.pleinfard.com ● ● Pour plus d’informations sur les Ateliers Maquillage & Création ITM, demandez le catalogue au 01 44 08 11 44. INTERNATIONAL ITM met le Japon à l’honneur Le groupe de la Hiro Make Up Academy dans un des studios de maquillage d’ITM, Paris 5e. A E = M6 L deux reprises, le Japon a récemment investi les locaux d’ITM au cœur de à Paris. Les 6 et 7 février 2006, 11 étudiants de la Hiro Make Up Academy sont venus suivre une formation spéciale dispensée par ITM. Au programme, une demijournée de démonstrations de Maquillage Mode Tendance autour de l’intervention de Huelan Van Duc, suivie d’un jour et demi de démonstrations et de pratiques en Face Painting avec Alexandra Berthomé. Le 1er décembre 2005, 20 personnes de Nihon MakeUp Artist étaient déjà spécialement venues assister à une journée de Maquillage Mode Tendance. venue dans les locaux d’ITM Paris où Aurélie Rameau, maquilleuse professionnelle et ancienne élève de l’Institut (promo 2001), s’est prêtée à une séquence de maquillage. Denise Houssard, professeur de morphopsychologie au sein d’ITM, a quant à elle été interrogée dans son atelier. Elle explique comment les rides, qui sont propres à chaque individu et à chaque type de peau, sont les marques de notre personnalité et de notre vécu. ITM e 29 janvier 2006 à 20h05, E=M6 l’émission de Marc Lesgy dédiée aux sciences et aux technologies proposait une émission intitulée «La peau dans tous ses états». Au programme, un sujet consacré au langage des rides. Afin d’illustrer ce sujet, l’équipe de tournage est Publication d’EFFE-ITM ; Sarl capital de 8 000 € ; Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Robert Mouillet ; Rédaction en chef : Florence CAPEL ; Rédaction : Raphaëlle ROUYÈRE ; Maquette : Framboise Communication ; Impression : Edimpra ; 10000/1 ; Perigord c.mat/115. www.itmparis.com 9, rue des Arènes de Lutèce MARS 2006 • N°10 • 1 € 33 (0)1 44 08 11 44 75005 PARIS Demande d’information Je souhaite recevoir : ❑ Une documentation gratuite sur ITM ❑ Une documentation gratuite sur les Ateliers Maquillage & Création ❑ Les 12 cartes postales éditées par ITM (je joins un chèque de 2 € ou, de préférence, une enveloppe timbrée à 2 € et libellée à mes nom et adresse (correspondant aux frais d’envoi et de port) ❑ La cassette vidéo de présentation d’ITM et je joins un chèque de 6 € correspondant aux frais d’envoi et de port ✁ “Conformément à la loi “Informatique et libertés”, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant. Sauf refus de votre part, ces informations pourront être utilisées par des tiers”. NEIØ36 Niveau d’études ❑ Secondaire ❑ Terminale ❑ Supérieur Filière suivie ______________ __________________________ __________________________ à renvoyer à : ITM - Institut Technique du Maquillage 7, rue de Courcelles 75008 Paris Tél. : 33 (0)1 42 56 34 28 Pour les groupes et les entreprises, des programmes sur mesure peuvent être mis en place sur demande. Contactez Florence Capel au 01 44 08 11 48. ● Ph. Serge Cohen En novembre 2005, ITM a inauguré la nouvelle version de son site Internet. Plus moderne et plus dynamique, le site propose des animations vidéos (portraits d’élèves, visite de l’école…) ainsi que de nombreux visuels de maquillages réalisés par les élèves dans tous les domaines : mode, beauté, face et body painting, effets spéciaux, etc. sous forme de portfolio. Rappelons que les entreprises à la recherche de stagiaires peuvent déposer leurs offres de stage directement sur le site. Celles-ci sont traitées par Valérie Voisin, responsable des stages, dans un délai de 24 heures à 48 heures. Poursuivant le développement de l’Institut à l’international, le site est disponible en six langues : français, anglais, espagnol, polonais, russe et chinois. www.itmparis.com ● ❑ M. ❑ Mlle Nom Prénom Adresse Code Postal Année de naissance Enseignement supérieur technique privé 9, rue des Arènes de Lutèce - 75005 PARIS E-mail (en capitales) Ville Tél.
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