Mai 2011 - Mairie de Villefranche de Rouergue

Mai 2011
Dossier
Villefranche,
Un environnement privilégié
Cadre de vie
Un parc de verdure aux
portes de la Bastide page 6
Rénovation
Une seconde jeunesse
pour l’îlot Polier page 8
ARRÊT SUR IMAGES
2
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75 bougies pour le BBV
60 printemps pour le
Villefranche XIII
40 ans pour le judo
Fête du Livre :
unsuccèssurtoutelaligne
Rendez-vous incontournable
de l’agenda culturel de
Printemps, la Fête du Livre,
organisée par l’association
Livrefranche, a fait le plein
de visiteurs sous la halle. Ces
derniers, parmi lesquels de
nombreux jeunes, ont profité
de l’occasion pour venir à la
rencontre d’auteurs, illustrateurs, libraires, éditeurs, qui ont
bien volontiers fait partager
leur passion du livre.
La Fête du livre a été aussi l’occasion pour un jury d’écoliers
et de collégiens de désigner
leur livre de l’année parmi une
selection d’ouvrages.
Salon du Chocolat :
encore un succès
Tous les ingrédients étaient
réunis pour que le salon
du chocolat, organisé à l’occasion de la Saint-Valentin,
soit un véritable succès : le
chocolat était présent sous
toutes ses formes, comme
en témoignent ces «Titi».
De quoi ravir tous les
fondus de chocolats, venus
cette année encore en
grand nombre.
Dépistage du cancer
Dès 50 ans c’est le
moment !
Le cancer colorectal est la
seconde cause de mortalité
par cancer en France.
Et pourtant, détecté à temps,
il n’est souvent pas bien méchant. Dépistage gratuit.
Plus d’infos
au 05 65 73 34 90
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
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Miss France à Villefranche
Le 15 avril dernier, notre ville a été le cadre d’une grande soirée dédiée à la mode. Une très belle manifestation au cours de
laquelle mannequins et Miss France se sont succédé sur la scène pour magnifier devant près de 800 personnes les collections
présentées par les commerçants villefranchois. Cet événement démontre, si besoin était, toute la qualité et l’originalité de l’offre
commerciale villefranchoise, et la valeur des commerçants du centre-ville et sa proche périphérie.
Deux Villefranchois élevés au rang de « Justes parmi les Nations »
La ville aux couleurs de Carnaval
Le 5 avril dernier, Germaine et Marcel Cazalet ont reçu à titre posthume le titre de
«Justes parmi les Nations». « La plus haute distinction de l’Etat d’Israël », dira Ziv Nevo
Kulman, Conseiller culturel de l’Ambassade d’Israël, lors d’une cérémonie particulièrement émouvante qui s’est déroulée en présence de membres de la famille
Cazalet, et de descendants d’enfants sauvés par « ces deux héros ordinaires qui ont
accompli des actes extraordinaires ».
Comme le veut chaque année la
tradition dès les premiers beaux jours de
printemps, le 22 mars dernier plusieurs
centaines d’élèves villefranchois ont
défilé le coeur joyeux dans les rues de
la Bastide pour converger vers la place
Notre-Dame où M. Carnaval a vécu ses
dernières heures.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal | Mai 2011
PRATIQUE
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Pour plus d’informations, visitez le site internet de la ville : www.villefranchederouergue.fr
Mairie (services administratifs)
Maison de la Petite Enfance
Promenade du Guiraudet – B.P. 392
Tél. 05 65 65 16 20 – Fax : 05 65 45 01 70
[email protected]
www.villefranchederouergue.fr
Horaires :
Du lun. au mer. : 8h15/12h – 13h30/17h30
Jeu. : 8h15/12h – 13h30/18h30
Ven. : 8h15/12h – 13h30/16h45
Rue du Sénéchal
Pôle Multi-Accueil Municipal :
Tél. 05 65 45 61 46
Relais d’Assistantes Maternelles :
Tél. 05 65 45 60 14
Crèche Parentale : Tél. 05 65 45 07 52
Ouverture du lun. au ven. de 7h30 à 18h30
(horaires spécifiques pour le Relais d’Assistantes Maternelles, se renseigner auprès
de la structure). Accueil des enfants âgés
de 3 mois à 6 ans.
Services techniques
Pl. B. Lhez – B.P. 392
Tél. 05 65 65 22 50 – Fax : 05 65 65 22 51
Mêmes horaires ouverture que les
services administratifrs
Service urbanisme / foncier
Pl. B. Lhez – B.P. 392 - Tél. 05 65 65 22 50
Horaires :
Lun. : 8h15/12h – 13h30/17h30
Mar. et Mer. : 13h30/17h30
Jeu. : 8h15/12h
Ven. : 13h30/16h45
Service des eaux
Pl. B. Lhez – B.P. 392 - Tél. 05 65 65 22 54
Pour ces services, mêmes horaires que
la mairie - Accès aux personnes à mobilité réduite
Aqualudis
33 av. de Fondiès – Tél. 05 65 45 91 23
Ouvert 7/7 jours – Accès aux personnes à
mobilité réduite
Lun. : 11h/20h – Mar. et jeu. : 11h/19h
Mer. : 10h30/20h – Ven. : 11h/21h
Sam., dim. et jours fériés : 10h30/18h
Tarif unitaire : 4,10 € habitants Communauté de Communes (CC) ; 4,70 € pour les
habitants hors CC.
Restaurant d’Aqualudis
Ouvert du lun. au ven. de 10h à 18h. Plat du
jour à 6,50 €, menu du jour à 10€, carte. Repas
associatifs, repas de groupes, formules goûter
d’anniversaire sur réservation.
Tél. 05 65 81 43 91
Recensement militaire :
Inscription en mairie à partir du jour de ses 16
ans. Présenter carte d’identité et livret de famille.
Passeports
Retirer en mairie un dossier de demande
de passeport environ 6 semaines à
l’avance.
Médiathèque municipale
Rue du Sénéchal – B.P. 392
Bibliothèque : Tél. 05 65 45 59 45
Discothèque : Tél. 05 65 81 27 36
Accès aux personnes à mobilité réduite
par la rue des Pénitents bleus
Ouverture du mardi au samedi.
Mar. : 15h/18h30
Mer. : 10h/12h – 14h30/18h30
Jeu. : 10h/12h – 15h/18h30
(sauf discothèque fermée l’après-midi)
Ven. : 14h30/18h30
Sam. : 10h/16h30 non stop
Près de 90 000 références documentaires
(livres, revues, documents sonores...).
Animations diverses : heure du conte,
expositions, conférences, animations
multimédia, initiation à Internet...
Marchés publics
de la Commune
Pour connaître les appels d’offres (bâtiment,
travaux publics et autres), inscription
gratuite sur plate-forme de marchés publics
www.villefranchederouergue.fr
(onglet
marchés publics). Remplir formulaire
correspondant et sélectionner catégorie(s)
d’annonces recherchées. Celles-ci sont
envoyées automatiquement par courrier
électronique.
Don du sang
Prochaines collectes de sang à la salle des
fêtes de 13 Pierres :
> du mar. 19 au ven. 22 juil.
> du mar. 27 au ven. 30 sept.
> du mar. 6 au ven. 9 déc.
Défibrillateurs
Ils peuvent sauver des vies en cas d’arrêt
cardiaque. Leur utilisation est très simple.
Pour suivre une formation aux premiers
secours tél. 05 65 45 60 74. Les défibrillateurs sont à disposition : Stade et tennis de
Laurière, Gymnase du Tricot, Camping et
Stade Henri Lagarde, Salle des Fêtes de 13
Pierres, défibrillateur mobile auprès de la
Police Municipale
Elections
Permanences en mairie
Permanences sur la rénovation de
l’habitat en bastide (Opah-ru) avec le
conseiller habitat du cabinet HD12
le mer. 15h30/17h30. Conseils gratuits.
Tél. 05 65 73 65 76
Permanences sur toutes les questions liées à la bastide avec J.P. Comby,
Conseiller Municipal le mar. 10h/12h
Permanences bimensuelles sur la vie
dans les quartiers avec J. Pons-Calmettes
Le mer. 10h/12h : 4 et 18 mai,
1er et 15 juin, 7 et 21 sept. 5 et 19 oct., 2 et
16 nov., 7 et 21 déc.
calendrier 2011 réunions
de quartiers avec les élus
> 31 mai pour la Bastide à l’Hôtel de Ville
> 5 juil. pour le Tricot au gymnase du Tricot
> 27 sept. pour Pénevayre au lycée François Marty
> 29 nov. pour Aumières / Farrou / Veuzac
au Château de Graves
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
Les personnes non inscrites sur les listes
électorales peuvent s’inscrire toute
l’année (date limite 31/12 pour pouvoir
voter l’année suivante). Informer la mairie
d’éventuels changements d’adresse dans
la commune. Présenter carte d’identité et
justificatif de domicile.
Collecte des déchets
Rens. Communauté de Communes
au 05 65 65 08 01
Centre-ville
Dépôt des déchets dans les containers enterrés répartis sur le tour de ville et dans
la Bastide
Hors centre-ville
Dépôt sur le trottoir des sacs noirs lun. et
ven. de 5h à 11h30.
Dépôt des sacs jaunes mer. de 5h à 11h30.
ÉDITORIAL – SOMMAIRE
5
EDITORIAL
Préserver l’environnement,
une ardente obligation
L
a Commune, depuis de nombreuses
années, sous l’impulsion en particulier de Jean-Claude Deltor et grâce à
la motivation de nos équipes municipales, fait
des efforts multiples et convergents en faveur
de l’environnement.
Ce numéro de votre revue municipale détaille
les réalisations et les aspects de notre politique
environnementale.
Dr. Serge ROQUES
Maire de Villefranche
Conseiller Régional de
Midi-Pyrénées
Préserver notre environnement, travailler à un
développement durable, c’est d’abord et surtout
assurer notre survie collective mais c’est aussi à
notre niveau :
> faire des économies de fonctionnement
bien utiles en ce moment : séchage des boues solaires, diminution de la consommation électrique,
d’eau, de papier, d’herbicides, de désinfectants...
> embellir la ville :
- par la propreté de la rivière, de nos espaces
publics (Saint-Jean, Guiraudet, Petit Languedoc...)
- par la plantation d’arbres, d’arbustes, de fleurs...
> rendre la ville plus agréable à vivre pour les
Villefranchois, plus attractive pour de nouveaux
habitants, de nouvelles activités ou pour des touristes toujours plus nombreux.
Bref, la politique environnementale est une
partie essentielle de la politique communale dans
son ensemble et le sera chaque jour davantage.
En respectant notre environnement, nous faisons une oeuvre :
- indispensable pour le présent
- essentielle pour l’avenir et le développement
de Villefranche de Rouergue.
Nous en sommes convaincus : l’environnement dans toute ses dimensions est devenu désormais une «ardente obligation» pour nous tous.
Ensemble, élus, services municipaux, habitants, nous le satisferons pleinement, j’en suis
persuadé.
SOMMAIRE
ACTUALITÉS——————————— 6
> Un Parc de Verdure aux portes de la ville
> Un point d’accès au droit
> Des projets pour la jeunesse
> Bilhet occitan
IMAGES D’ACTU————————— 10
> Promenade du Petit Languedoc
> La rue Alibert rénovée
> Façade de la Chapelle St-Jacques
ECHOS DE LA BASTIDE— ———— 8
> Une seconde jeunesse pour l’Îlot Polier
> De nouvelles aides pour rénover
EXPRESSION POLITIQUE————— 18
DOSSIER ENVIRONNEMENT— —— 11
CITOYENNETE... Au jardin————— 19
Réagissez aux articles de Villefranche Magazine !
[email protected]
Villefranche de Rouergue Magazine - Edité par la mairie de Villefranche de Rourgue
BP 392 - 12203 Villefranche de Rouergue Cedex - Tél. 05 65 65 16 20 / Fax : 05 65 45 01 70 - Courriel : [email protected]
Dépot légal à parution - Tirage : 6 500 ex.
Co-directeur de la Publication : M. le Maire
Maquette : Etienne Jammes Graphiste - C.C. Eucalyptus - 12510 Druelle
Rédaction et Mise en page : service communication - Photos / illustrations : Ciel Bleu ; Viet (photo Grands Sites), Mairie de Villefranche de Rouergue ;
Dépêche du Midi - Dernière de couverture : création originale de Sharav.
Impression : Grapho 12 - ZA Gaillargues - Farrou - 12200 Villefranche de Rouergue
Bulletin Municipal à parution trimestrielle - Diffusion gratuite - vente interdite - N° ISSN en attente - Mai 2011
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ACTUALITÉS
6
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Le futur parc
de verdure
Un lieu
d’agrément
pour les
villefranchois
et les touristes
Un Parc de Verdure
aux portes de la ville
Le projet est aujourd’hui en passe d’être concrétisé. Depuis plusieurs semaines,
engins et ouvriers sont à pied d’œuvre pour aménager le futur Parc de Verdure
de Villefranche.
B
core, qui verra la mise en place d’un véritable réseau
énéficiant d’une situation exceptionnelle aux
de chemins de randonnées à même de faire découportes de la ville et offrant un magnifique point
vrir les richesses patrimoniales et naturelles de Villede vue sur l’Aveyron et la Collégiale en arrièrefranche et sa région.
plan, le site est appelé à devenir d’ici quelques mois un vrai
Quatre sentiers de randonnée, d’une grande rilieu de tranquillité et d’agrément pour les Villefranchois et
chesse naturelle, et présentant un véritable intérêt paun point d’attrait touristique supplémentaire. Il offre un
trimonial, vont ainsi être mis en valeur
cadre bucolique particulièrement propice
ou créés entre Causse et Ségala : le
au farniente et un vrai ballon d’oxygène à
Une première
sentier des berges de l’Aveyron, qui est
5 minutes à pied de la Bastide.
étape dans le cadre
le point de convergence avec les autres
On pourra venir y pique-niquer, se
d’un projet global
chemins, le sentier des causses autour
prélasser au pied des arbres du verger,
de mise en valeur
des chemins de
de la vallée du Malpas, celui des gorges
entretenir sa forme sur des équipepromenade
de l’Aveyron et du calvaire et le dernier
ments de fitness, pendant que les enconcernant les gorges de la Doulouze,
fants s’amuseront sur la tour de cordes
secteur d’une grande valeur écologique.
ou dans le labyrinthe végétal qui sera réalisé par le serLe sentier des berges sera le premier d’entre eux à
vice des Espaces verts. Le lieu aura aussi une vocation
bénéficier d’un aménagement spécifique. Il offrira un
pédagogique, notamment au travers de panneaux
parcours de santé pour les sportifs et un lieu de proexplicatifs sur la symbolique des arbres, et sera conçu
menade idéal tout le long de l’Aveyron au départ du
pour accueillir des rendez-vous culturels à l’ombre du
centre-ville. Le randonneur pourra ici faire une halte
pigeonnier sauvé de la démolition par la Commune et
dans le Parc de Verdure, et parcourra un sentier d’interqui pourra servir de loge pour les artistes.
prétation qui lui fera découvrir les jardins historiques de
la ville et des jardins thématiques.
Le projet est d’envergure. Mais ce n’est là que le
point de départ d’une opération plus importante enMai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
7
Social
A votre Service
Un point d’accès au droit
D
epuis le début de l’année,
le premier point d’accès
au droit du département
propose ses services aux Villefranchois.
Animé essentiellement par l’association d’aide aux victimes Adavem, ce
point d’accès au droit permet à chacun de se renseigner sur ses droits, les
démarches juridiques, sur le suivi d’un
dossier, une procédure, etc. Après un
premier accueil, le justiciable est ainsi
dirigé vers un professionnel du droit,
avocat, notaire, huissier, vers le médiateur de la République, le conciliateur
ou toute autre structure compétente.
Il est aussi envisagé à terme de mettre
en place un système de visio-conférence
qui permettra au justiciable d’être en
contact avec le Tribunal de Grande Instance, et d’interroger à distance un greffier qui pourra lui donner une réponse
immédiate sur un dossier ou une formalité sans avoir à se déplacer.
Le Point d’accès au droit est installé
à la Maison des Sociétés place Bernard
Lhez. Les permanences sont tenues les
1er et 3ème vendredis de chaque mois
de 14h à 17h.
Redécoupage des quartiers
Afin de mieux répondre aux attentes
des habitants dans le cadre des réunions de quartiers, la Commune a redéfini le découpage de la ville.
Un nouveau quartier a été défini :
> Garrigherme / Fontanges / Radel /
Bastonies / Ruelles.
Il est délimité au nord par l’avenue du
Quercy et l’avenue de Toulouse, au
nord-est par l’avenue Vincent Cibiel,
le tour de ville et l’Aveyron, au sud par
l’avenue de la Libération, à l’ouest par
la vieille Côte de Fondiès, le chemin du
Sénéchal, le chemin de la Combe de la
Najague, le chemin du Rescoundut.
> Le quartier Aumières Farrou a quant à
lui été étendu et comprend désormais :
Causseroux, Solozard, les Oulières,
le Causse, Veuzac, Viarens, Testes,
Garrigue Redonde.
Des projets pour la jeunesse
D
epuis plusieurs années, la
Commune fait d’importants
efforts en faveur de la jeunesse.
Elle a créé une Maison de la Petite Enfance, réalisé un centre nautique largement ouvert aux
jeunes et aux élèves et porte actuellement le
projet de créer un groupe scolaire en centreville sur le site de Pendariès. Elle subventionne
aussi de manière significative des associations
agissant en faveur des jeunes.
Mais la jeunesse est un monde qui bouge,
avec des besoins en constante évolution. Les
jeunes, tout en conservant une liberté d’action
et de créativité, ont besoin de trouver des structures et des personnes qui les accompagnent.
Dans ce contexte, les élus municipaux ont
demandé il y a un peu plus d’un an à un cabinet
spécialisé indépendant, « Kaleïsens », de mener
une étude approfondie portant sur la tranche
d’âge des 11-25 ans. Son rôle a été de dresser
un constat de l’existant et surtout de faire des
propositions qui améliorent la situation actuelle.
Parmi celles-ci, l’une des plus marquantes
est la création d’une Maison de la Jeunesse,
une structure qui soit parfaitement identifiée
par les jeunes, qui les accueille dans des conditions attractives et qui réunisse l’ensemble des
acteurs de la jeunesse (de manière permanente
ou sous forme de permanences).
L’ étude pointe également la nécessité d’un
rapprochement et d’une meilleure coordination des acteurs de la jeunesse. Une équipe
éducative pourrait aussi être mise en place au
plus près des quartiers.
Ces projets verront le jour d’ici les deux prochaines années.
Bilhet occitan,
Aprene l’occitan a l’escòla
Apprendre l’occitan à l’école
L
L
os dròlles del Vilafrancat que lo vòlon
pòdon aprene l’occitan dins tota
l’escolaritat primària. Un ensenhament
bilingüe francés-occitan se fa dempuèi
1994 al grope escolari del Tricòt, siá per
un cinquantenat d’escolans a l’ora d’ara.
Es ensenhat tre la pichòta seccion mairala,
amb un o dos corses de sensibilizacion per
setmana. Pels escolans de las seccions mejana e granda son quatre mièja-jornadas
setmanièiras en occitan. Dins las classas
elementàrias, d’unses corses son tot en occitan per una dotzena d’oras setmanièiras.
Es possible de continuar aquel ensenhament al collègi e al licèu.
Contact : associacion OCBI Roerge (escòla
mairala del Tricòt).
Dins las autras escòlas publicas de la vila,
una sensibilizacion a l’occitan (una ora
environ per setmana) es perpausada per
d’intervenants exteriors agreats de l’associacion A.D.Oc. 12.
es enfants villefranchois qui le choisissent ont la possibilité d’apprendre l’occitan tout au long de la scolarité primaire. Un
enseignement bilingue français-occitan est
dispensé depuis 1994 au sein du groupe scolaire du Tricot, qui concerne aujourd’hui une
cinquantaine d’enfants. Il est enseigné dès la
petite section de maternelle, à raison d’une à
deux séances de sensibilisation par semaine.
Pour les élèves de moyenne et grande sections, ce sont quatre demi-journées hebdomadaires d’école en occitan. Dans les classes
élémentaires, certains cours sont donnés
directement dans la langue d’oc, à hauteur
de 12 heures par semaine. Il est ensuite possible de suivre un enseignement de l’occitan
jusqu’au lycée.
Contact : l’association OCBI Rouergue (école
maternelle du Tricot).
Dans les autres écoles publiques de la ville, une
initiation à l’occitan (environ une heure par semaine) est proposée par des intervenants extérieurs agréés de l’association A.D.Oc. 12.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal | Mai 2011
LES ÉCHOS DE LA BASTIDE
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Retrouvez les échos de la Bastide sur le site internet de la ville : www.villefranchederouergue.fr
Projet de
rénovation
de l’îlot
Polier
Imaginé et conçu
par le cabinet
François Ier Finances
RenovAtion urbaine
Une seconde jeunesse pour l’îlot Polier
U
n échafaudage rue Joseph Coucoureux,
un autre rue Urbain Cabrol, et plusieurs
autres encore dans le quartier Polier, et
aux quatre coins de la Bastide. Il y a des signes qui ne
trompent pas et qui montrent qu’il y a bel et bien un
net regain d’intérêt des propriétaires et des investisseurs pour le centre historique.
On le voit, les chantiers de rénovation de l’habitat
se multiplient dans la Bastide. Parmi toutes ces opérations, la plus spectaculaire est sans aucun doute celle
concernant l’îlot Polier, qui est entrée en pleine phase
de travaux. D’ici quelques mois, tout un quartier de
la partie basse de la ville va connaître une véritable
métamorphose. Deux ensembles d’immeubles particulièrement anciens (antérieurs au XVIIe siècle), vont
retrouver une seconde jeunesse sous l’impulsion du
Cabinet François Ier Finances, qui croit particulièrement dans le potentiel de la Bastide et dans le caractère et le cachet si particulier de ses bâtisses.
Au total 18 logements seront créés dans un premier
temps dans l’îlot Polier (12 T2, 3 T1, 2 T3 bis et 1 T1bis),
Ils seront aménagés selon les critères modernes de
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
confort, offrant un cadre de vie spacieux, lumineux et
fonctionnel, tout cela combiné au charme de ces bâtisses historiques. Les dispositions architecturales remarquables, encorbellements, débords de toits, pans
de bois apparents, lucarnes, parties en pierres, seront
conservées et restaurées. Les toitures en tuile seront
restaurées ou remplacées à l’identique avec des tuiles
de type canal ou romanes. Les aménagements seront
réalisés selon les prescriptions et recommandations
de l’Architecte des Bâtiments de France.
Cette opération de rénovation de grande
envergure a
été rendue possible par le
choix de la municipalité d’acquérir progressivement tous les immeubles formant
l’îlot Polier avant de le revendre en bloc au
Cabinet François 1er Finances, et de mettre en place
un périmètre de restauration immobilière ouvrant
droit à des déductions fiscales.
Voilà de quoi revaloriser le cachet des belles pierres
de la Bastide, et sans aucun doute donner des idées
pour de nouveaux projets…
9
Habitat en Bastide
De nouvelles aides pour rénover
C’est le moment d’en profiter !
1 / Des aides
pour les séniors
- Vous avez plus de 65 ans,
- vous résidez dans la
Bastide en tant que
propriétaire, ou avez le
projet d’y vivre (séduits
par la proximité des
services et des commerces du centre-ville),
- vous souhaitez améliorer les conditions
de confort de votre
logement et adapter celui-ci à vos besoins,
la Ville vous aide à financer vos travaux d’amélioration de l’accessibilité.
Cette aide s’élève à 25% du montant des travaux (plafonnée à
10 000 € de travaux par logement) et peut être attribuée sans
aucune condition de ressources.
Exemples : travaux de suppression de marches et divers obstacles, construction d’une rampe, élargissement de portes,
mise en place d’un monte-personnes, installation de barres
d’appui et autres mains courantes, installation de systèmes
de commandes, modification d’équipements des pièces
d’eau, amélioration des revêtements de sols, etc.
Renseignements auprès du service foncier / habitat de la Mairie
(Julie Garcia au 05 65 65 22 65 - [email protected])
2 / Des Aides pour les propriétaires domiciliés
dans la Bastide, SANS CONDITION de revenus
Vous avez un projet de rénovation globale de votre logement qui
nécessite l’intervention d’au moins trois corps de métiers différents, la Commune vous aide jusqu’à 35% du montant des travaux.
Renseignements auprès du service foncier / habitat de la Mairie
(Julie Garcia au 05 65 65 22 65 - [email protected])
3/ Encore plus d’aides pour les propriétaires
bailleurs (rénovation de logements libres)
Vous êtes propriétaires bailleurs ou investisseurs, la Commune
finance 1/4 de vos travaux (dans la limite de 500 € HT le m²).
Types de travaux : Opérations globales jusqu’à 2/3 de loyers libres
Renseignements auprès du service foncier / habitat de la Mairie (Julie Garcia
au 05 65 65 22 65 - [email protected])
4 / Encore plus d’aides pour les façades
N’hésitez pas à vous renseigner auprès du service urbanisme de
la Mairie (Armelle Duchaine au 05 65 65 22 62 - [email protected])
De nombreuses autres aides existent au titre de l’Opération
Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH). N’hésitez
pas à vous renseigner.
Permanences à l’Hôtel de Ville le mercredi après-midi
de 15h30 à 17h30, assurées par la conseillère habitat du
cabinet HD12, mandaté par la Commune. Tél. 05 65 73 65 76
STATIONNEMENT
Un tarif privilège pour les habitants de la Bastide
A
fin d’améliorer la qualité de vie
des habitants de la Bastide, la
Commune offre à ces derniers,
depuis début avril, des conditions avantageuses en matière de stationnement.
Désormais, les résidants de la Bastide
peuvent bénéficier de près de 80% de réduction sur le tarif de base horaire des parkings de la place Lescure, la place Antoine
de Morlhon et la place Jean-Jaurès, qui sont
payants depuis de nombreuses années
pour tous les automobilistes, y compris
ceux de la Bastide. 120 places de stationnement sont ainsi accessibles aux résidants au
tarif préférentiel de 15 centimes d’euros par
heure de stationnement. Cette offre s’ajoute
à la gratuité portant sur plus de 2 100 places
de parkings réparties dans ou à proximité
immédiate du centre-ville.
Pour bénéficier de ce tarif préférentiel, il
suffit de se rendre au service accueil de l’hôtel de ville, muni d’une attestation de taxe
d’habitation rattachée à un logement de la
Bastide et de la carte grise du véhicule, afin
d’établir une carte « Stationnement Résidant
de la Bastide ». Cette carte est rattachée à
une seule immatriculation. Deux cartes peuvent être délivrées par foyer.
A noter que ces horodateurs sont équipés de petits panneaux solaires leur permettant de fonctionner de manière autonome,
sans être reliés au réseau électrique.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal | Mai 2011
IMAGES D’ACTU
10
Retrouvez les échos de la Bastide sur le site internet de la ville : www.villefranchederouergue.fr
Tout le plaisir de la promenade retrouvé sur le Petit
Languedoc, un balcon sur la Bastide qui fait la part
belle au piéton tout en préservant du stationnement
en bordure immédiate du centre-ville.
On remarquera sur la Promenade ce candélabre à cinq branches, qui rappelle étrangement celui qui trônait quelques mètres plus bas sur la Place
Jean-Jaurès, début XXe, « le cinq fallots ». Il faut d’ailleurs noter qu’il est
aujourd’hui érigé sur le socle de belle pierre de taille d’origine.
Cet espace est agrémenté de bancs au design soigné, de 500 arbustes
et d’une vingtaine de nouveaux arbres mieux adaptés à l’environnement urbain, de petits murets en pierre (dont le mur joliment aménagé par les maçons municipaux à proximité du nouvel escalier de la
rue Pechdo), et d’éclairages
Propriétaires de chiens
publics donnant un charme
respectez les lieux publics de votre ville !
indéniable à ce site.
La rue Alibert
fait peau neuve
Riverains et promeneurs peuvent dès à
présent apprécier la
perspective
accueillante
et lumineuse
qu’offre cette rue nouvellement pavée dans
le respect de l’esprit
architectural de la
Bastide.
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
Laisser les excréments de son animal sur
les espaces publics est verbalisable !
La façade de la
Chapelle
Saint-Jacques
retrouve toute
sa beauté
d’origine
révélant aujourd’hui la
finesse architecturale
des motifs d’ornement
du portail d’entrée.
Cette opération montre
combien la ville est
particulièrement
attachée à valoriser les
monuments témoins de
son histoire sur le
Chemin de Saint-Jacques.
DOSSIER
11
DOSSIER
Environnement
P
réoccupation constante de l’action municipale, la préservation de l’environnement privilégié de notre ville est abordée par Serge Roques, Jean-Claude Deltor et toute
leur équipe de façon pragmatique.
Un regard écologique est ainsi posé sur chaque
choix, sur chaque action et pèse sur la décision
dans toute la mesure du possible. Ou plutôt à
chaque fois que cela est possible.
Cela concerne tous les domaines : de la
construction aux économies d’énergie, de l’éclairage aux déplacements, de la gestion de l’eau à
l’assainissement…
Dans l’équipe de Serge Roques, qui suit de très
près toutes les questions environnementales, c’est
Jean-Claude Deltor qui est en première ligne. Le
premier adjoint a notamment en charge, sous l’autorité du maire, les dossiers essentiels de l’eau et
de l’assainissement.
Evoquer avec lui la préoccupation environnementale dans son action d’élu nous amène très
directement à évoquer en premier lieu le problème des boues de la station d’épuration. Un dossier d’autant plus instructif sur l’ambition environnementale de l’équipe municipale qu’aujourd’hui
encore, près de dix ans après, la ville fait figure de
pionnière.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal |Mai 2011
DOSSIER
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dossier
Environnement
N
solaire en Suisse, à Zurich. Le procédé nous a séduits, nous
ous sommes dans les premiers mois du
l’avons adopté » rappelle Jean-Claude Deltor.
premier mandat, en 2001. Comme toutes
Ce qui semble évident aujourd’hui témoigne
les collectivités équipées d’une station
d’une certaine audace de la part des élus car, à
d’épuration, Villefranche doit traiter la question des
l’époque, le système n’existait que
boues d’épuration. Elles ont beau présenter un intérêt agronomique, leur
dans l’Est de la France et il était
Un système
valorisation en agriculture n’est pas
innovant dans toute la moitié sud.
innovant
sans difficultés. D’autant que la ville
Innovant et écolo, mais aussi financièet écologique
en produit bon an mal an entre 2 000
rement intéressant.
pour le traitement
et 2 500 tonnes !
L’investissement total a été de
des boues
Des coûts d’élimination élevés
880.000 euros (dont 580.000 euros à
d’épuration
obligent à trouver une solution susla charge de la commune après subceptible de répondre à toutes les
ventions de l’Agence de l’eau, de la
Région, du Conseil Général et de l’Ademe), et il perproblématiques : de traitement et d’évacuation des
met une économie de fonctionnement d’au moins
boues, de préservation de l’environnement, bien
100.000 euros par an.
sûr, mais aussi des préoccupations budgétaires.
« Nous sommes allés visiter des serres de séchage
Un procédé relativement simple et parfaitement
écologique : les boues sont stockées dans deux serres
solaires de 1 200 m2 et, grâce à la chaleur du soleil et
un système de ventilation, l’eau qu’elles contiennent
s’évapore, ce qui permet de réduire leur volume des
2/3, soit de 1 400 tonnes par an ! Ces boues séchées
sont ensuite acheminées vers une plateforme de compostage, le compost produit étant alors utilisé dans les
filières agricoles.
Après une période de réglage, bien compréhensible par ailleurs, l’outil est aujourd’hui parfaitement
maîtrisé (aucun problème d’odeur ne vient troubler le
processus), et fait de Villefranche une ville montrée en
exemple dans ce domaine.
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
13
Des chiffres
L’eau potable
un enjeu pour demain
Pour éviter le manque d’eau,
sécuriser notre ressource
P
lusieurs fois, durant ces dernières
années, au fil d’un été, pas forcément caniculaire, l’alimentation en eau potable d’une large part de la population de
Villefranche a été menacée, en raison du
faible niveau de l’eau de l’Aveyron. Il ne s’agit
pas là d’un scénario catastrophe, mais bel et
bien de la réalité de la situation. Et si rien n’est
fait, le risque de la panne sèche guette…
Conscients de la situation, et parce que
leur rôle est de prévoir le pire pour qu’il n’arrive jamais, les élus ont donc pris le dossier
à bras le corps… « Il fallait impérativement
nous préoccuper de notre alimentation en eau
potable, car notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de tous en toutes circonstances »
détaille Jean-Claude Deltor.
Sans entrer dans les détails techniques,
quelle est la situation ?
Aujourd’hui, notre alimentation est pour
l’essentiel assurée par les captages de Combenègre et le pompage dans les eaux de l’Aveyron. Cela représente 1,2 million de m3 par an.
Tout ceci est aujourd’hui insuffisant
pour assurer une alimentation en eau de
bonne qualité et en quantité suffisante
tout au long de l’année. « La sécheresse de
2003 nous a fait prendre conscience de la
fragilité de ces ressources quantitativement
insuffisantes en été », précise Jean-Claude
Deltor. A cela s’ajoute une réglementation
de plus en plus contraignante, qui nous
oblige à ne pas puiser l’eau dans l’Aveyron
en-deçà d’un certain débit de la rivière. Le
risque d’être privé d’eau est donc bien réel...
sauf si la Commune va la chercher là où elle
coule en abondance.
La situation demain ?
Au terme d’une réflexion prenant en
compte le coût des travaux, leur délai de
réalisation, les contraintes techniques, le prix
d’achat de l’eau, les conditions d’aide financières de l’Agence de l’eau Adour Garonne, les
élus ont fait un choix : celui de ne plus procéder
en régie à la « fabrication » d’eau potable, mais
d’acheter l’intégralité des besoins nécessaires
à tous les Villefranchois au Syndicat du Ségala.
Celui-ci livrera l’eau en limite de commune ; elle sera alors amenée jusqu’à Pénevayre où l’actuel réseau de distribution
prendra le relais. Pour cela il sera nécessaire
d’installer une conduite longue de près
de 4 kilomètres. Un chantier spectaculaire
mais surtout financièrement très lourd.
« De l’ordre de 2 millions d’euros pour lequel nous
espérons être aidés par l’Agence de l’eau » ajoute
le Maire-Adjoint.
L’eau du Ségala devrait couler des
robinets villefranchois au cours du
second semestre 2012.
Elle sera donc produite par le Syndicat
du Ségala mais toujours distribuée, gérée
et facturée par la Commune. Ce qui permettra de garder une maîtrise de l’abonnement et du prix de l’eau. Celui-ci, toutefois,
augmentera inévitablement.
Pourquoi ? D’abord parce qu’il va falloir
amortir les importants travaux indispensables
pour amener l’eau du Breil à Pénevayre. Mais
aussi parce que l’eau achetée au Syndicat
coûtera plus cher que l’eau potable produite
localement. Une augmentation que l’élu promet « la plus légère possible».
L’eau coûtera demain 1,54€ le m3. Cela représente 0,15 centimes le litre (0,00154€).. quand une
bouteille d’eau de source coûte en moyenne 15 à
20 centimes au supermarché, soit plus de 100 fois
plus cher que l’eau du robinet.
Et l’eau, avant d’arriver au robinet, doit
être pompée, filtrée, traitée, transportée
depuis le Ségala jusqu’au château d’eau,
puis à travers les conduites jusqu’à Pénevayre. Enfin chez vous.
Ces 0,00154 euros pour un litre rémunèrent aussi les agents - une équipe de 7
personnes (sans compter la secrétaire et le
technicien) prêtes à intervenir à tout moment - qui sont chargés de l’entretien des
conduites et de la continuité du service
d’alimentation en eau… Tout cela pour
un élément vital dont on ne connaîtrait
la véritable valeur que le jour où il serait
amené à manquer.
On rappellera
que le service des
eaux est responsable du compteur
et du branchement entre la canalisation et le compteur. L’abonné est responsable du regard
du compteur et de la canalisation après
le compteur.
L’eau à Villefranche, c’est aussi 100 kilomètres de tuyaux pour alimenter 6 300
abonnés qui consomment chaque année
entre 800 000 et 850 000 m3. Une eau qualifiée par ailleurs de « bonne qualité » par
les rapports successifs de la DDASS.
Quelques gestes utiles pour
alléger la facture... et bons pour
l’environnement
> Préférez une douche (60 litres) à un
bain (200 litres).
> Privilégiez les chasses d’eau à double
commande.
> Récupérez l’eau de pluie pour le jardin.
> Et pour vérifier que vous n’avez pas de
fuites, faites un relevé du compteur le soir et
comparez le matin avant toute utilisation.
C’est essentiel car un robinet qui goutte
c’est entre 5 m3 et 15 m3 par an.
Et une chasse d’eau qui fuit c’est
entre 30 et 250 m3 par an.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal |Mai 2011
DOSSIER
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Une station d’épuration performante
pour Villefranche mais aussi pour Toulonjac, Savignac, La Glèbe et Saint-Rémy
Assainir, indispensable
Les venelles,
mais… invisible !
seulement pour la pluie !
utrefois, au petit matin, on vidait son
« pot d’aisance » dans la venelle, le
contenu étant ensuite acheminé jusqu’à
la rivière. Plus tard les pots d’aisance ont
disparu mais les conduites finissaient toujours dans l’Aveyron.
Depuis, les municipalités successives, et
notamment celles de Robert Fabre et Jean
Rigal, ont beaucoup investi dans l’assainissement, le « tout-à-l’égout ». Ce fut surtout
vrai avec la réalisation de la station d’épuration ainsi que la création de gros collecteurs.
Des sommes considérables ont été investies
sous nos pieds - et sont encore investies aujourd’hui pour l’extension et l’entretien de
ces réseaux. Des sommes invisibles dès
lors que les tranchées sont refermées.
Invisibles mais tellement importantes et
surtout tellement essentielles. Car comment pourrions-nous parler d’environnement préservé si les eaux usées n’étaient pas
traitées avant d’être restituées à la nature ?
Sous nos pieds courent ainsi près de
100 kilomètres de conduite qui amènent
tous les ans à la station d’épuration plus
de 800.000 m3 d’eaux usées que l’équipement a pour fonction de rendre propres
avant de les restituer à la rivière.
Cette station, très performante, traite les
eaux usées avec des rendements bien supérieurs aux normes réglementaires (par ex,
99% pour les matières en suspension, 98%
pour le phosphore, 95% pour les nitrates).
es étroites venelles avaient autrefois
pour vocation, en plus de l’évacuation
des eaux de pluie, celle des eaux usées, qui
étaient canalisées jusqu’à la rivière. C’était
autrefois ; une époque révolue... mais pas
complètement. Depuis certaines habitations, on y déverse encore les eaux usées.
C’est évidemment interdit et contraire au
respect le plus élémentaire que l’on doit à
l’environnement. Les propriétaires doivent
donc de façon obligatoire se raccorder aux
réseaux. Pour sa part, la commune met
gratuitement les branchements au plus
près des évacuations pour réduire le coût
à la charge des propriétaires.
Une obligation qui, si elle n’est pas respectée, est passible d’une surtaxation de
100% sur l’assainissement en cas de nuisances constatées par le voisinage (mauvaises odeurs, infiltration, voire des dégâts
dans le bâti). « Nous enregistrons une trentaine
de plaintes par an » précise Jean-Claude Deltor.
A
L
LES LINGETTES,
INTERDITES
DANS LE RESEAU
(risques d’obstruction et de
détérioration du réseau)
A JETER IMPÉRATIVEMENT
DANS LES POUBELLES !
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Rénovation complète des
réseaux d’eau usée et
d’eau potable Avenue de
la Libération.
A
fin d’améliorer le service aux
riverains, la Ville vient de réaliser la réfection totale de la
conduite d’assainissement et celle
d’eau potable dans l’avenue de la
Libération sur une longueur d’environ 600m (du parking du stade du
Teulel au virage de la villa des Pins).
Une opération d’envergure qui
fait suite à l’un des plus importants
chantiers d’assainissement mené par
la Commune ces dernières années :
l’assainissement du secteur des
Imberts et de la route de
Montauban.
La Ville a aussi construit un bassin de
rétention d’eau dans ce quartier, sans
aucune aide, pour un coût de 285 000 €
afin de limiter les effets des crues dont
cette zone était souvent victime lors
de fortes pluies. Cet ouvrage collecte
l’eau en amont de la route de Montauban, qui est ensuite évacuée de
manière progressive dans le ruisseau
situé en contrebas, grâce aux ouvrages
de régulation et aux conduites qui ont
été installés par la Commune.
15
Préservation du milieu naturel
Au chevet des vallées
de l’Aveyron et de l’Alzou
L
’Aveyron et ses affluents ont
toute l’attention de la Commune, qui adhère pour cela
au Syndicat Intercommunal d’Aménagement des Vallées de l’Aveyron et de l’Alzou
(SIAV2A), présidé par Jean-Claude Deltor.
« Nos cours d’eau sont des milieux
fragiles, qu’il faut absolument préserver
et valoriser », insiste l’élu. Voilà ici l’un des
premiers champs d’intervention du Syndicat. Celui-ci assure notamment l’étude et
la gestion des milieux aquatiques, mène
des opérations de sensibilisation et de
communication, conduit des études et
travaux de mise en valeur des vallées.
Les rivières, à Villefranche comme partout dans le monde, sont des éléments
imprévisibles, naturellement soumis au
risque d’inondation : nous touchons là un
autre domaine d’intervention du SIAV2A
Sans pouvoir totalement supprimer ce
risque – restons humbles face à la nature –
le Syndicat s’attache à trouver et mettre
en œuvre des solutions qui en limitent les
effets. L’entretien régulier des berges
est l’une de celles-ci. A ce propos, l’action des hommes a retenu les leçons de
l’histoire et sait se montrer à l’écoute de la
nature. « Les embâcles peu volumineux ne
présentant pas de risque pour les ouvrages
d’art ne sont pas systématiquement enlevés, comme c’était le cas auparavant » dit à
titre d’exemple Jean-Claude Deltor. « On
s’est aperçu qu’ils jouaient un rôle important
dans le maintien et le développement de la
vie piscicole et de la faune aquatique en général. En outre, ils peuvent agir sur le ralentissement des crues ». Seuls les arbres menaçant
les ouvrages d’art et risquant de créer des
barrages qui amplifieraient le phénomène
de crue sont aujourd’hui supprimés.
Des étudiants, notamment ceux de
l’Institut François Marty de Monteils participent à cette œuvre collective. Chaque
année, ils nettoient la rivière, la débarrassent des déchets de toute nature. Parfois
on se dit qu’un peu plus de citoyenneté
et de respect de la nature seraient de
bons alliés pour l’avenir de notre bien le
plus précieux : notre cadre de vie !
Rappelons qu’il est
absolument interdit de
jeter quoi que ce soit
dans la rivière,
y compris les débris
végétaux.
Une solution pour traiter
le problème des algues
Nul ne contestera que la présence
des algues dans l’Aveyron, si elle ne présente aucun danger sanitaire, dénature la
beauté du site. Sous l’Archange du pont
des Consuls, les jours lumineux d’été, voir
ces filaments verts flirter avec la surface de
l’eau est un spectacle dont on se passerait
volontiers.
Les algues prolifèrent car l’Aveyron
se réchauffe sous l’effet d’une baisse du
niveau de l’eau : c’est l’eutrophisation.
Pour en être connu, et reconnu
comme étant désagréable par tous, le
phénomène n’est guère facile à solutionner. La commune a choisi l’élimination
mécanique avec l’achat d’une machine
à couper ces algues, une faucardeuse,
mise au point en Suède. Testée au milieu de l’été dernier, elle est aujourd’hui
opérationnelle.
Par ailleurs, dans une optique de
meilleure appropriation de l’Aveyron par
ses habitants et les visiteurs, et pour leur
plaisir, la Commune va mettre en valeur
les berges et les sentiers longeant la rivière
du centre-ville au Pont de la Madeleine.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal |Mai 2011
DOSSIER
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Déchets ménagers
De réelles améliorations
L
es déchets ménagers, leur ramassage, leur transport, leur
stockage, leur tri et leur traitement ne sont pas de la compétence de la
commune.
C’est en effet la Communauté de Communes du Villefranchois qui a en charge
la collecte, et le syndicat départemental
(Sydom) qui est compétent pour l’ensemble des autres aspects. Deux structures
présidées par Patrice Couronne, Maire de
Morlhon.
La ville ne peut pourtant pas se
désintéresser du dossier car le bien-être de
ses habitants peut être affecté en cas de
mauvais fonctionnement ou de problèmes
divers.
Pour ce qui concerne les ordures ménagères, les conteneurs enterrés ont incontestablement amélioré le service en
même temps que la propreté de l’ensemble de la commune. Il reste cependant
des points à améliorer. C’est le cas des conteneurs enterrés situés au cœur de la Bastide
et Place Antoine de Morlhon : ils débordent
le week end. La mairie a donc demandé et
obtenu de la Communauté d’organiser une
collecte supplémentaire le samedi pour les
points qui posent encore problème, et d’augmenter leur contenance.
Une autre nuisance, plus récurrente
celle-là, inquiète les riverains de la décharge de Solozard, dont l’exploitation
est autorisée jusqu’en 2020 et dont la
gestion est une compétence du SYDOM.
Des odeurs parfois désagréables s’en dégagent, rendant difficile la vie des habitants concernés. Des progrès ont été
enregistrés, mais tout n’est pas encore
réglé. Ce qui amène les élus à demeurer
très vigilants, à suivre ce dossier de très
près, à rester à l’écoute des riverains, afin
que soient réalisés les aménagements indispensables pour maîtriser les nuisances.
Collecte, traitement,
valorisation des déchets :
Qui fait quoi ?
L
a collecte des déchets ménagers est assurée par la Communauté de Communes du Villefranchois.
Le SYDOM Aveyron se charge ensuite de leur traitement. Les sacs noirs
sont enfouis au Centre de Stockage
des Déchets Ultimes de Solozard à
Villefranche de Rouergue.
Les sacs jaunes (contenant uniquement : les bouteilles, les flacons et les
sacs en plastique, les emballages en
métal, les briques alimentaires, les petits cartons et le papier) sont triés manuellement au Centre de Tri de Figeac
avant d’être recyclés.
Les déchets encombrants et les déchets toxiques (vieux meubles, ferrailles,
gravats, déchets verts, électroménager,
huiles de vidanges, batteries…) sont
collectés à la déchetterie (rue Gabriel
Soulié à la Zone Industrielle des Gravasses). Elle est ouverte du lundi au
samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Vos vieux meubles ou appareils
ménagers peuvent aussi être apportés
à la Recyclerie du Rouergue, située non
loin de la déchetterie.
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Développement durable
Les efforts de la Collectivité
A
u-delà des grands dossiers, la
préoccupation environnementale est constante. C’est toujours
la solution la plus écologique qui est privilégiée, dans toutes les décisions.
> Les constructions nouvelles : l’école
Pendariès, par exemple, devra répondre
aux exigences des normes BPC (bâtiment
basse consommation).
> Les travaux réalisés par les particuliers,
notamment par les propriétaires de la Bastide,
pour favoriser les économies d’énergie,
bénéficient d’aides publiques.
> L’utilisation d’ampoules Leds pour les
illuminations de Noël, l’utilisation de plus
en plus fréquente d’appareils économes en
énergie (ampoules basse consommation),
l’interruption de l’illumination des monu> Les économies d’eau recherchées
par le service des espaces verts, grâce
à l’utilisation d’eau gélifiée qui supprime
deux arrosages sur trois, grâce au paillage
désormais généralisé, et grâce à l’installation
d’arrosage automatique et de système de
goutte à goutte… Sur la demande des élus,
le service veille aussi à baisser les quantités
de désherbant chimique pour limiter les
mauvaises herbes. Il a notamment recours
à la technique du désherbage thermique.
Une expérience est par ailleurs en cours aux
serres municipales, visant à supprimer l’utilisation d’insecticide en introduisant des
insectes prédateurs (inoffensifs sur les
plantes). Avec des résultats particulièrement probants.
ments après minuit, ainsi que la mise en place
d’un éclairage sélectif au gymnase.
> Les études menées par la Commune
pour créer un réseau de chaleur qui
utilise la biomasse comme source
énergétique destinée au chauffage des
bâtiments publics et HLM du plateau du
Tricot, ou pour récupérer des calories
sur le réseau d’assainissement.
200 nouveaux arbres
plantés par la Ville
ces dernières années
La Commune plante beaucoup plus
d’arbres qu’elle n’en abat et mène une
gestion raisonnée du patrimoine arboré.
Le patrimoine d’arbres doit être régulièrement renouvelé. C’est ce que la Ville
s’attache à faire, en diversifiant les variétés,
et en plantant des espèces parfaitement
adaptées au milieu urbain. La Commune
a ainsi récemment planté des arbres dans
le parc du Saint-Jean, place Jean-Jaurès,
Promenade du Petit Languedoc, plaine de
Treize-Pierres, Salle des Fêtes, Ruelles, Parc
Mémorial des Croates...
> L’impression de ce magazine municipal sur un papier certifié pour une gestion durable des forêts (un arbre planté
pour un arbre abattu).
> L’étude menée par la Communauté de
Communes pour la mise en place d’une
navette, mais aussi l’action de Village 12,
qui organise le covoiturage, participent à
diminuer le nombre de voitures et donc la
pollution. La gare multimodale, en projet,
les aménagements qui favorisent la circulation piétonne, participent également à cette
volonté collective de préservation de notre
environnement.
>Touteslespollutionsdoiventêtrecombattues
- lutte contre les excréments
(des
chiens,
des
pigeons)
:
nettoyage, mise à disposition de sacs à
excréments, battues contre les pigeons...
- lutte contre le bruit : la police municipale a été récemment dotée d’un sonomètre qui permet de lutter contre le
bruit des cyclomoteurs notamment.
- lutte contre l’affichage sauvage et
les graffitis, qui sont naturellement punis
par la loi, avec travaux d’intérêt général
pour leurs auteurs.
- lutte contre le gaspillage des papiers
Et puis le geste de chacun participera
à rendre plus agréable la vie de tous.
On peut prendre plusieurs exemples :
> Dans la limitation de l’utilisation
d’engrais ou de produits phytosanitaires : la vie des abeilles, qui disparaissent
en très grand nombre, vaut bien quelques
mauvaises herbes…
> Dans la recherche d’économies :
d’eau (voir par ailleurs) et d’énergie : choisir
des appareils économes en énergie (ex : ampoules à faible consommation) ; éteindre la
lumière dans les pièces inoccupées ; éteindre
les appareils électriques au lieu de les laisser
en veille ; baisser le thermostat du chauffage...
> Le respect du règlement à Aqualudis, et le port du bonnet de bain par
exemple, permet d’utiliser moins de produits
chimiques, et d’avoir une eau plus pure.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal |Mai 2011
EXPRESSION LIBRE
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La parole à la Majorité Municipale
Tous pour Villefranche Tous acteurs de notre environnement
Consciente que la qualité de vie ne dépend
pas uniquement du cadre exceptionnel
dont nous avons hérité, fût-ce une Bastide
Royale, la Municipalité s’attache à l’améliorer afin de rendre notre commune plus
belle et plus agréable pour les habitants et
plus accueillantes pour les visiteurs.
Grâce à une étroite collaboration entre la
Communauté de Communes du Villefranchois et notre Commune, les sacs d’ordures ménagères et les sacs de tri sélectif
ne sont plus déposés à même le trottoir
sans aucune protection, mais sont collectés dans des colonnes ou des conteneurs
enterrés. Neuf sites régulièrement répartis
sur le tour de ville, et quatre dans la Bastide,
permettent aux habitants de déposer leurs
déchets ménagers 24/24h et 7/7j.
Les Services Municipaux s’emploient tôt le
matin au nettoiement des rues afin de les
rendre accueillantes dès l’ouverture des
commerces et des services.
Des poches pour recueillir les déjections
canines sont gracieusement mises à la disposition des maîtres et la Police Municipale
veille au respect de la réglementation dans
ce domaine.
La Commune a fait l’acquisition en juillet
2010 d’une faucardeuse afin de couper les
algues qui, chaque été, envahissent l’Aveyron dans la traversée de la Ville et fixent un
grand nombre de déchets flottants donnant
une image peu agréable de notre rivière.
Malheureusement, l’inconscience et le comportement irresponsable de quelques personnes compromettent les efforts consentis
par les Collectivités et la majorité des Villefranchois pour améliorer la propreté de notre ville
et le cadre de vie des Villefranchois :
- encombrants déposés sur les sites des
conteneurs enterrés (meubles, électroménager, sommiers...), alors que nous disposons
d’une déchetterie gratuite pour les recevoir ;
- sacs d’ordures ménagères abandonnés
au pied des goulottes en cas de saturation, alors que les points de collectes voisins peuvent les accueillir ;
- chiens lâchés par leurs maîtres tôt le matin ou tard le soir dans certaines rues ou
parcs de la ville et sur les berges de l’Aveyron avec accumulation de déjections.
Alors que Villefranche vient d’obtenir le
label prestigieux de Grand Site de MidiPyrénées, chacun d’entre nous doit avoir
un comportement d’écocitoyen afin de
justifier et surtout de pérenniser cette
reconnaissance, facteur de notoriété et
de développement touristique pour notre
cité.
Jean-Claude Deltor
1er Adjoint en charge de l’environnement
La parole à l’Opposition Municipale
Groupe des élus Atout Villefr@nche
Tribune du Groupe de Gauche
Vous êtes nombreux – habitants et commerçants – à nous
faire part de problèmes d’incivilités et d’actes de délinquance
dans le centre-ville.
Pour nous, la sécurité et la tranquillité publiques sont prioritaires. A cet égard, nous déplorons que les effectifs de la
brigade territoriale de gendarmerie diminuent du fait de l’application au niveau national de la Révision (« Réduction ») Générale (« Généralisée ») des Politiques Publiques (RGPP).
Au plan municipal, nous avons demandé des explications
sur l’inscription de 200 000 euros au budget 2011 pour la mise
en place d’un système de vidéo surveillance. En effet, il doit
être démontré qu’un tel dispositif est bien approprié aux caractéristiques de la Bastide sachant qu’il ne peut à lui seul régler
tous les problèmes. C’est pourquoi nous sommes pour la mise
en œuvre d’une politique globale de sécurité - prévention, dissuasion, sanction - en partenariat avec les services de l’Etat et
les acteurs locaux concernés. Nous y serons très attentifs.
Seuls les élus socialistes ont voté contre l’augmentation de 1,5%
des taux des impôts (l’augmentation depuis le début du mandat
est de 11%) et contre le budget qui une nouvelle fois ne prend en
compte la situation financière délicate des Villefranchois, et n’a aucune vision à long terme et aucun projet fédérateur et mobilisateur.
Sur les 10 676 800 € d’investissement annoncés, 5 432 250 €
concernent des programmes non réalisés en 2010 soit 50%.
Comme seules actions nouvelles : 482 200 € pour l’abattoir dont
son avenir reste toujours incertain, 220 000 € pour la vidéo surveillance
de la bastide et 50 000 € pour l’achat d’horodateurs photovoltaïques.
En dépassant le clivage droite gauche, nous partageons les résultats des études scientifiques conduites en France et à l’étranger sur la
question de la vidéo surveillance qui convergent toutes vers la même
conclusion « peu d’efficacité pour un coût exorbitant ».
En votant contre le budget nous avons voté contre la vidéo surveillance
en centre ville qui ne ferait qu’augmenter le sentiment d’insécurité.
Faut-il aussi rappeler, que le commissariat de police a été fermé, que les effectifs de la gendarmerie sont insuffisants et il en est
de même pour les moyens des associations Villefranchoises qui
oeuvrent pour prévenir la délinquance.
La sécurité en Bastide
Eric Cantournet, Suzanne Andréotti, Patrice Calmels,
Stéphanie Gayral et Claude Mouly, Conseillers Municipaux
Contact : 06 07 91 36 05 - [email protected]
Mai 2011 | VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal
Un budget 2011 sans ambition
Jean-Michel Bouyssié et Rose Hérail
CITOYENNETÉ
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Les bons gestes pour l’environnement... au
jardin
Les conseils de Jérôme Picarougne, Responsable du service des Espaces Verts Municipaux
Au jardin, des gestes simples contribuent à préserver l’environnement.
Certains conseils apparaîtront parfois
comme des évidences mais il est utile de
les rappeler tant ils sont importants pour
l’environnement.
Arrosage
> Récupérez les eaux de pluie. Il existe des
systèmes de récupération d’eau de pluie,
incluant le bac et le système d’installation
sur la gouttière simple à monter. L’eau de
pluie est en outre beaucoup plus appropriée pour l’arrosage du jardin que l’eau
du robinet, qui est trop froide.
> Paillez vos plantations. Le paillage (végétal comme le broyage de taille, la paille,
les écorces, ou minéral comme le pétale
d’ardoise ou la pierre de lave) permet
d’économiser la moitié de l’arrosage, car il
limite la perte d’eau par évaporation.
> Consultez la météo avant d’arroser.
Arrosez lorsque les températures sont les
plus fraîches, pour limiter l’évaporation.
> Installez un système d’arrosage intégré.
Pour moins de 100€, des systèmes comme
le goutte à goutte permettent de réduire
de 50 à 60% le volume d’eau… et évitent
la corvée d’arroser.
> Privilégiez les plantations adaptées à
notre climat.
Vos déchets peuvent
fertiliser votre jardin :
optez pour le compost !
Le compostage, qui permet d’obtenir un
engrais 100% naturel, a pour effet de limiter
l’utilisation d’engrais chimique, et contribue
à donner une deuxième vie à vos déchets.
Saviez-vous que l’on peut réduire de 40kg
par an et par habitant la quantité de déchets lorsque l’on fait du compostage (soit
20% du volume de notre sac noir).
Vous pouvez produire votre propre
compost en utilisant :
- Les déchets de jardin : tontes de pelouse, feuilles mortes, branchages...
- Les déchets de cuisine : épluchures,
coquilles d’œuf, marc et filtre de café,
essuie-tout, mouchoirs en papier…
La Communauté de Communes vous permet d’obtenir un composteur en bois de 400
litres pour seulement 15€. Renseignements au
05 65 65 08 01 ou sur www.cc-villefranchois.fr
Des solutions pour éviter
l’utilisation de pesticides
et des désherbants
> Privilégiez la lutte biologique intégrée.
Vous redoutez les insectes ravageurs pour
vos plantations et légumes ? D’autres insectes, appelés insectes auxiliaires, vous
permettront de les éliminer efficacement,
sans nuire à vos cultures. Quoi de plus naturel, par exemple, que les coccinelles pour
lutter contre les pucerons ? La plupart des
insectes ravageurs ont leurs prédateurs.
Associez les cultures dans votre jardin. Par
exemple, la mouche de l’oignon est repoussée par les carottes et celle de la carotte par
les oignons. Le basilic et le persil défendent
la tomate, le poireau éloigne la mouche de la
carotte, les géraniums protègent les rosiers…
Prenez conseil auprès de votre jardinerie,
qui propose à la vente de nombreuses variétés d’insectes auxiliaires.
> Vous pouvez aussi élaborer votre insecticide bio. Marre des pucerons qui envahissent
vos rosiers ? Trempez des orties dans l’eau
pendant une bonne semaine dans un seau
ou un arrosoir. Diluez ensuite avec de l’eau et
pulvérisez la décoction sur les plantes à pucerons. Cette méthode a fait ses preuves.
> Plutôt que de jeter dans l’évier l’eau de
cuisson des pommes de terre ou de vos
pâtes, versez-là dans les zones (comme les
allées par exemple) où vous voulez chasser les mauvaises herbes. Une bonne solution pour les petites surfaces.
> Apprenons aussi à tolérer quelques
mauvaises herbes dans nos cultures pour
préserver la biodiversité et ne pas polluer l’air et le sol avec l’usage intempestif
d’herbicides.
VILLEFRANCHE MAGAZINE, votre bulletin municipal |MAI 2011