L`habitat économe en énergie
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L`habitat économe en énergie
Pleine-page C.A.U.E de la Seine-Maritime Yquebeuf L’habitat économe en énergie p. 7 Formerie Av r i l 2 0 0 7 3 «Les Rendez-vous Paysage» 15 nouvelles expositions à votre 3 disposition 17 Rapport d’activités de l’année 2006 Aménagements extérieurs 3% Autres 7% Extensions 32% Restauration 29% Constructions neuves 29% 2 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Editorial Votre conseil d’administration s’y était engagé en 2004 : Rappelez-vous ! Notre assemblée générale s’était tenue à l’automne et nous avions pensé que c’était un peu tard pour présenter un rapport d’activités qui datait d’une année. Après deux A.G. tenues en Juin, nous nous retrouvons tout début Avril, lors de la semaine du développement durable, pour examiner les activités et les comptes de notre association au titre de l’année 2006. Pari tenu ! A cette occasion, je tiens à saluer tout le travail fourni par l’équipe de Madame Forest, notre directrice, afin que nous puissions disposer de notre « pleine page » dès ce début d’année. L’année 2006, c’est aussi une année de nouveautés pour notre association. Les «Rendez-Vous Paysage» : cinq animations ont été proposées dont la première en Juillet sur le thème emblématique du clos-masure. Ces rendez-vous, presque mensuels, connaissent un succès certain à tel point qu’il deviennent «les Rendez-Vous du C.A.U.E». Ainsi, nous élargissons la palette des thèmes abordés, lesquels étaient jusqu’alors plutôt orientés vers l’écologie et le paysage. Autre succès : l’espace Sommaire «info-énergie», nous avions envisagé 500 demandes de particuliers pour 2006 et c’est à trois fois ce chiffre que nous avons répondu. Aussi, avec nos partenaires et dès 2007, nous envisageons de mettre en place quatre espaces au service des seinomarins pour mieux répondre à leurs attentes. 2006, c’est aussi, une nouvelle façon de travailler avec notre interlocuteur privilégié qu’est notre collectivité départementale : nous avons signé un contrat d’objectifs. Parmi ces engagements, l’exposition sur le thème des paysages et de l’architecture de la Seine-Maritime a été finalisée, de même que celle concernant les Espaces Naturels sensibles. L’équipe technique, le bureau, le conseil d’administration et nos partenaires s’emploient au quotidien pour que l’action de notre C.A.U.E soit appréciée et ce fut le cas en 2006. Je veux croire que ce le sera encore en 2007. L es Rendez-Vous Paysage s’étendent à l’architecture, à l’urbanisme et à l’environnement.................................p.3 F orte audience pour le prix Auguste Perret.......p.4 Un nouveau référentiel..............................p.4 Promenades urbaines dans l’agglo de Rouen....p.4 A Harfleur, une zone verte à valoriser............p.5 R éflexion concertée sur l’aménagement de la plage des Petites dalles......................p.6 ontigny réorganise M ses équipements publics............................p.6 L’habitat économe en énergie........ p.7 C onstruire bioclimatique : une question de bon sens...........................p.7 Aller plus loin avec la maison « passive » !!!...p.9 es exemples européens............................p.10 D Poids du logement dans la consommation d’énergie..............................................p.10 Économies d’énergie et démarche HQE ..........p.11 L es cibles de la HQE directement concernées par les économies d’énergie.........p.12 Dany Minel Maison écologique d’architecte à Yquebeuf......p.13 Président du CAUE 76 Les Airelles, maisons passives à Formerie........p.14 3 nouvelles expositions à votre disposition ......p.15 5 rue Louis Blanc BP 1283 76178 Rouen cedex 1 Téléphone : 02 35 72 94 50 Télécopie : 02 35 72 09 72 Adresse e-mail : [email protected] Site Internet : www.caue76.org Rédaction : C.A.U.E 76. Directrice de la publication : Evelyne Forest Impression : Imprimerie IROPA avril 2007 S ensibilisation des jeunes au cadre de vie.......p.16 Un diagnostic pour de nouvelles perspectives à Bois-Lévêque.......................p.16 Rapport de Gestion...................................p.17 Respectons le bocage brayon.......................p.22 C los-masures : un nouveau chapître..............p.22 Vers une simplification des autorisations d’urbanisme..........................................p.23 A Vieux-Rouen-sur-Bresle, des bâtiments publics changent d’affectation.....................p.23 L ’hydraulique douce au service du cadre de vie........................................p.24 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 3 Les Rendez-Vous Paysage s’étendent à l’architecture, à l’urbanisme et à l’environnement En 2006, le CAUE a créé les “RENDEZ-VOUS PAYSAGE”. Cette action a déjà rencontré son public. Nous avons interrogé Yvonne Basire, fidèle des Rendez-vous . Comment avez-vous entendu parler de ce cycle sur le Paysage et qu’est ce qui vous a décidé à y participer ? J’ai vu dans la presse un article qui annonçait une demi-journée consacrée aux clos-masures. Des intervenants du C.A.U.E nous avaient donné rendez-vous dans une ferme près de Cany. Ils nous ont expliqué que les clos-masures sont des éléments fondamentaux de notre paysage et que c’est unique ; qu’il était important de les restaurer mais aussi qu’il était nécessaire de les adapter aux nouveaux besoins des gens qui vivent, aujourd’hui, à la campagne. On ne pourra plus refaire des clos comme au début du siècle dernier. C’est à l’occasion de cette journée que je me suis procurée le dépliant annonçant le programme des «Rendez-Vous». Combien de « Rendez-vous » avez-vous suivi ? Etant une passionnée de jardins, d’arbres et m’intéressant à l’environnement, je suis donc venue régulièrement pour en apprendre plus sur notre paysage. J’ai suivi la journée autour des arbres remarquables qui consistait en deux promenades commentées en forêt suivies d’une conférence. J’ai également participé à une démonstration de taille de haie réalisée par le technicien forestier du C.A.U.E. Cette demi-journée était assez technique et très pédagogique : j’ai ensuite pu tailler dans les règles de l’art un alignement d’arbres que j’ai planté il y a cinq ans. J’ai aussi suivi l’animation autour des pathologies de l’arbre. Enfin, j’ai participé à la démonstration d’élagage d’un arbre têtard dans le Pays de Bray. Les journées sont-elles accessibles à tous les publics ? Les « Rendez-Vous » ne s’adressent pas qu’à des spécialistes. Elles intéressent tout le monde. Même s’il y a des techniciens parmi les participants, les journées sont très abordables. J’aime bien le principe d’associer les interventions en salle et les visites de terrain. Il me semble important de pouvoir passer de l’apprentissage théorique à une approche pratique. Et puis, l’offre des «Rendez-Vous» est diversifiée puisqu’il y a des conférences, des visites commentées et des démonstrations. Chacun peut donc suivre le rendez-vous qui lui convient. De plus, comme ces manifestations ont lieu le mercredi, certaines personnes viennent en famille. Quelles pourraient être, d’après vous, les améliorations à apporter ? Il me semblerait intéressant d’aborder d’autres notions que le paysage et d’ouvrir les «Rendez-Vous», à l’architecture et à l’urbanisme, autres domaines de compétences du CAUE… Souhaiteriez-vous voir aborder un thème en particulier pour le prochain programme qui débutera au mois de juillet 2007 ? Avec les différents signaux d’alarme qui sont tirés sur le réchauffement climatique, sur les pollutions, il serait par exemple intéressant de présenter des aménagements et des pratiques respectueuses de l’environnement. Une journée très suivie « Autour des haies à jalons » Le lattier, kesako ? C’est celui qui fabrique les “jalons” ! Un savoir-faire presque oublié. Le CAUE a retrouvé un de ces rares artisans, aujourd’hui à la retraite, afin de pouvoir transmettre les gestes aux nouvelles générations. Entourant de nombreux prés et quelques jardins jusqu’au cœur des villages brayons, les haies à jalons sont les témoins d’un savoir-faire ancestral et font partie du patrimoine paysager du Pays de Bray. Il s’agit de haies bocagères traditionnelles s’appuyant sur des baguettes de noisetier fendues et disposées en croisillons. Ce dispositif assure le soutien et renforce leur rôle de protection. La réalisation de la haie à jalons demande une véritable expérience, cette journée a été l’occasion de pouvoir échanger, entre générations, sur les différentes techniques de fabrication et d’implantation des jalons. Le matin Daniel Berneschi, artisan lattier, a emmené le public en forêt afin de choisir sur pied les baguettes de coudrier (noisetier) : « Elles doivent être sélectionnées pour leur diamètre et leur hauteur, mais également bien droites et si possible exemptes de nœuds afin d’être fendues plus facilement ». L’après-midi, Monsieur Berneschi et quelques élèves du lycée de Mesnières-en-Bray ont fabriqué des jalons. C’est à l’aide d’un «coutre», sorte de petite hache, que les baguettes de bois sont fendues en suivant le fil du bois et taillées en pointe. Enfin, les jalons ou «enfiques» ont été mis en place selon deux techniques et une haie a été plantée. A venir « Une commune à la reconquête de son patrimoine arboré » Promenade dans le village : présentation des opérations d’aménagement réalisées sur l’ensemble du territoire communal (talus plantés, mare communale…) Rendez-vous à la salle polyvalente de Gonzeville Mercredi 23 mai 2007 à 14H00 4 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Forte audience pour le prix Auguste Perret Le Grand Prix d’Architecture et d’Urbanisme Auguste Perret, créé en 2002 à l’initiative de la D.R.A.C en partenariat avec le C.A.U.E de la Seine-Maritime, est désormais devenu un moment médiatique et un véritable outil de diffusion de la production architecturale et urbanistique de notre région. Il récompense alternativement tous les deux ans une réalisation soit d’architecture contemporaine soit d’urbanisme ou de paysage. Pour cette troisième session de décembre 2006, plus de quarante bâtiments sont entrés en compétition. Il y a lieu de se réjouir de l’importante adhésion des maîtres d’œuvre régionaux ou extérieurs et des maîtres d’ouvrage qui construisent en Haute-Normandie. C’est le projet de Olivier Arene et Christine Edeikins pour le bâtiment de l’Esigelec à Saint-Etienne du-Rouvray qui a été lauréat. Ce bâtiment construit sur le pôle du Madrillet, dans un cadre arboré de grande qualité, noue une relation forte avec le site en recherchant des perméabilités, des transparences et des cadres de vue. La rigueur et la grande lisibilité fonctionnelle du plan se traduisent également en volumétrie. Le jury du Grand Prix a remarqué 9 autres projets correspondant à des programmes et des sensibilités architecturales très différentes. Le lycée d’Emulation Dieppoise réalisé, par l’ACAU, a été élaboré dans le cadre d’une démarche H.Q.E. L’hôtel de ville de Franqueville-Saint-Pierre conçu par Richard et Schoeller, l’école nationale de musique, de danse et d’art dramatique du Havre dont le maître d’œuvre est Brunet Saunier, l’hôtel Novotel du Havre de JeanPaul Viguier, l’école maternelle et primaire Charles Péguy de NotreDame-de-Gravenchon et l’internat du Havre réalisée par Jacques Etienne et Yves Fréchon, la médiathèque de Sotteville-lès-Rouen faite par Henri Gaudin, Perrine Belin et Groupe 3, le centre d’intervention et de secours de Val-deReuil dont l’architecte est Cyril Leroux du cabinet 9 bis Architecture et enfin une maison individuelle à Saint-Clair-d’Arcey construite par Un nouveau référentiel Repérage, observatoire, référentiel ?... Nous ne l’avons pas encore baptisé, mais un nouvel outil est en train de naître ! Dans le cadre de nos missions d’information et de sensibilisation à la qualité de l’architecture et du paysage, nous avons un rôle de veille dans les domaines qui contribuent à la qualité du cadre de vie. Il nous paraît important de montrer aux maîtres d’ouvrages potentiels que sont les municipalités une sélection d’équipements de qualité en Seine-Maritime et de valoriser le travail de leur concepteur. Nous souhaitons mettre à la disposition de tous cet outil d’analyse qui sera bientôt en ligne sur notre site internet. Chaque fiche pourra être éditée par les internautes. Cette base de références a pour vocation l’exemple mais se veut aussi simple livre d’images que chacun pourra feuilleter à loisir pour se familiariser avec des domaines peu connus tels que l’ architecture contemporaine ou les espaces publics modernes. C’est un véritable observatoire qui aidera à porter un nouveau regard sur la production architecturale, urbaine et paysagère du département. Au delà de la sensibilisation, cette base de données a également pour objectif la diffusion de l’information. Ce référentiel permettra de constituer une mémoire vive qui pourra être exploitée par différents publics. Philippe Lachapelle. Une brochure montrant l’ensemble des opérations a été éditée. Elle va être diffusée très largement auprès des collectivités, des maîtres d’œuvre et des maîtres d’ouvrage comme témoignage de la vitalité de la recherche contemporaine dans une région très attachée pourtant à la tradition. La prochaine édition du prix sera consacrée à l’urbanisme et au paysage et aura lieu en 2008. Photo : Agence Arene et Edeikins Promenades urbaines dans l’agglo de Rouen Le patrimoine ancien de Rouen et de ses alentours est estampillé par les guides touristiques. Le patrimoine architectural récent est mal connu. Certains nouveaux équipements, dont se dotent aujourd’hui les villes, pourraient pourtant parfois prétendre au statut d’oeuvre contemporaine. Les touristes et les habitants intéressés devraient avoir accès à la connaissance de ces architectures de qualité. Dans une optique pédagogique, nous venons de réaliser un nouvel outil qui se décline en quatre promenades. La première, réalisée cette année, se situe sur le secteur nord-ouest de l’agglomération rouennaise. Cette opération, réalisée en partenariat avec la Maison de l’Architecture et l’Agglomération Rouennaise, a pour objectif de faire découvrir un panel de patrimoine récent, quotidien ou exceptionnel, méritant un détour. Un album commenté et illustré par des photos permet de repérer, grâce à une cartographie simplifiée, les opérations sélectionnées. Edité en mars 2007, il peut être obtenu sur simple demande. Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 5 A Harfleur, une zone verte à valoriser La ville d’Harfleur a sollicité le C.A.U.E pour étudier la requalification d’un espace paysager, intégrant des équipements déjà existants et des jardins ouvriers à créer. L’impasse des Prés et du Stade est une grande poche de verdure nettement délimitée par les versants de la vallée de la Lézarde et le quartier de Beaulieu. A l’Est, des voies ferroviaires juchées sur de hauts talus dessinent une large courbe et referment le paysage. Des équipements sportifs, une aire de stationnement ainsi qu’une entreprise ont un impact fort sur le site. Des jardins ouvriers s’étendent le long de l’impasse. Des prairies inondables à proximité de la rivière sont irrégulièrement tramées par des fossés de drainage. Le site présente des ambiances diversifiées : une rivière aux berges ponctuées de trop rares buissons, un bosquet d’arbres têtards et de grandes prairies offrant des vues panoramiques sur la ville. Les jardins ouvriers forment une mosaïque colorée et les talus du réseau ferroviaire laissent s’échapper des clématites, divers buissons et quelques arbres. Parmi les enjeux du site, des préconisations imposaient la gestion des lits mineur et majeur de la rivière, des fossés de drainage et des fonds humides. Le programme aboutissant à la restructuration et à la création des jardins ouvriers doit permettre de créer une véritable vitrine de cet espace, en adoptant une logique d’implantation spatiale cohérente et fonctionnelle. Un axe structurant… L’axe de l’impasse doit être traité comme l’élément de structuration du site, la colonne vertébrale du lieu. Les équipements publics doivent être liés par le même traitement paysager, notamment les limites entre les espaces publics et les espaces semi-privatifs. L’impasse doit être réhabilitée. Un alignement d’arbres soulignera son parcours et affirmera la volonté de marquer le site. Le tracé de l’impasse modifié permet de dégager des espaces dédiés aux aménagements et équipements. Ils seront liés dans un traitement paysager continu. Côté terrains de sport, un cheminement piétonnier souligné par un alignement d’arbres est amorcé. Il pourrait prendre la forme de pontons en bois permettant un surplomb des zones les plus sensibles : le bois humide est ainsi rendu accessible, pédagogique et ludique. Les arbres doivent être mis en valeur et recouvrer une qualité patrimoniale certaine : taille en tête de chat, recépage… Les jardins ouvriers seront implantés de manière cohérente. Ils marqueront l’identité du site (aménagements homogènes de parcelles à parcelles, répartition des espaces...). Les cabanons pourraient répondre à des préoccupations environnementales : empreinte au sol, matériaux, collecte et stockage des eaux, cahier des charges concernant l’utilisation de fumure et de produits phytosanitaires. Les talus ferroviaires doivent être réhabilités en préservant certains effets de végétation. Les prairies inondables doivent être maintenues. Les équipements proposés respectent la qualité des sols et le fonctionnement hydraulique du site. Les fossés de drainage pourraient être valorisés par des fascines, permettant des plantations paysagères spécifiques. L’image de la rivière doit être revalorisée. Le haut des berges pourrait faire l’objet de plantations pour recomposer une ripisylve. L’ensemble de ces préconisations sont synthétisées dans un schéma d’orientation général. Cette esquisse doit servir de base de réflexion pour l’équipe municipale afin d’élaborer un programme. Les enjeux environnementaux et paysagers pris en compte dans cette étude doivent permettre la conception d’un espace cohérent, harmonieux, équilibré et de qualité. 6 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Réflexion concertée sur l’aménagement de la plage des Petites dalles Dans le cadre de la politique départementale de tourisme, le Comité Départemental de Tourisme et le C.A.U.E accompagnent les communes dans leur projet de requalification du front de mer. Les communes de Sassetot-le -Mauconduit et Saint-Martin-auxBuneaux abritent une petite station balnéaire très appréciée pour son authenticité : les Petites Dalles. Elle se situe au sein d’une petite valleuse boisée et son architecture balnéaire de la fin du XIXème siècle est caractéristique. Touché par des bombardements lors de la seconde guerre mondiale, le front de mer a été restructuré dans les années 50, réservant aux aménagements de type routier une place prépondérante. L’accroissement de l’activité touristique a aggravé les difficultés d’accessibilité ; les agressions climatiques ont détérioré les équipements publics ; enfin, l’évolution des besoins et les nouvelles préoccupations environnementales et paysagères ont mis en avant la nécessité d’intervenir sur ce lieu très sensible. C’est pourquoi, un groupe de travail s’est constitué, composé des maires, du syndicat intercommunal de la plage des Petites Dalles, du service tourisme de la communauté de communes de la Côte d’Albâtre, du CDT et du C.A.U.E. complémentaire du travail mené dans les autres domaines a permis de recadrer le projet et de vérifier la faisabilité globale dans le temps et dans l’espace ainsi que les aspects techniques, économiques, financiers, juridiques et sociaux. Des réunions fréquentes en concertation avec les usagers du lieu et les représentants d’association de défense du site ont permis de définir un préprogramme. Missionné dès le début de la réflexion, le C.A.U.E s’est attaché à accompagner les différents partenaires et à apporter un regard extérieur dans la perception du site. Il a étudié le contexte physique et urbain de l’opération : organisation fonctionnelle, données environnementales, architecturales et paysagères, règles d’urbanisme, etc. Cette analyse Montigny réorganise ses équipements publics Bien que située à quelques kilomètres de l’agglomération rouennaise, Montigny présente les caractéristiques d’une commune qui a préservé son identité rurale depuis le développement de son urbanisation vers 1980. Les équipements publics qui ont suivi compte tenu des besoins engendrés par cet apport de population ont été regroupés autour du noyau central de vie alors constitué de la mairie, de l’école, à l’architecture classique de la fin du XIXème siècle, de la cantine et de la salle communale située au ler étage d’une construction plus atypique réalisée vers 1950. Aujourd’hui, les élus s’interrogent sur le devenir de leurs équipements publics sachant que certains ne répondent que partiellement aux exigences actuelles en terme de surfaces, d’organisation fonctionnelle, de contraintes techniques, d’accessibilité et de sécurité. De plus, la création d’une garderie et de locaux associatifs ainsi que le regroupement de l’école élémentaire (une classe est aujourd’hui hébergée dans un bâtiment préfabriqué) sont indispensables pour conforter la qualité du cadre de vie à Montigny. Pour aider les élus à avancer dans leur réflexion, le C.A.U.E, à partir d’un diagnostic principalement fonctionnel et spatial, a simulé différents scénarios de réorganisation des équipements. Leur imbrication au sein d’un quartier d’habitations et leur implantation sur un terrain qui ne pouvait s’étendre laissaient peu de marge de manœuvre pour envisager des solutions conciliant toutes les contraintes préalablement énoncées. L’étude s’est donc attachée à avoir une vision prospective du territoire communal afin que la réorganisation de ces espaces à un moment donné ne compromette pas des réalisations ultérieures comme la construction d’une nou- velle école ou d’une salle communale. Ces hypothèses ont permis également de s’interroger sur la localisation possible de ces futurs équipements et d’appréhender leur portée sur le document d’urbanisme communal en vigueur. Aujourd’hui, la nécessité de poursuivre la démarche est acquise. La finalisation d’un document programme permettra à l’équipe de maîtrise d’œuvre d’appréhender assez finement les attentes de la maîtrise d’ouvrage. L’habitat économe en énergie Construire bioclimatique : une question de bon sens La nouvelle Réglementation Thermique en vigueur, la « RT 2005 », redécouvre et valorise le concept de la construction bioclimatique ; son objectif est un allégement des besoins de chauffage et un meilleur confort d’été pour toutes les nouvelles constructions. Le « climatique » de la démarche bioclimatique : L’approche architecturale Une bonne orientation des ouvertures est donc primordiale. Au nord, on mettra peu d’ouvertures car elles ne captent ni l’énergie ni la lumière et sont autant de points thermiques faibles sans grands apports d’éclairage naturel. A l’est L’architecture bioclimatique est l’alliance du concept climatique et du «bio» que l’on retrouve avec les éco matériaux. Les matériaux Les matériaux ont un rôle essentiel en matière de confort, de santé et d’économie d’énergie. On parle d’inertie thermique des matériaux, c’est-à-dire la capacité des murs à restituer la nuit la chaleur accumulée dans la journée, c’est le «déphasage thermique». Ceci est possible avec des matériaux lourds et massifs (terre, béton, bois massif…) et avec, et c’est essentiel, Garage Chambre Espaces tampons Bains Bains Chambre Séjour Chambre ’hiv er été Lors de la conception, on prendra également soin de ne pas démultiplier les façades qui sont autant de surfaces exposées aux déperditions et on recherchera un bonne «compacité» du volume. Le « bio » de la démarche bioclimatique : il d il d’ Le point de départ est la prise en compte du site, de ses atouts et de ses contraintes. Ce n’est pas au terrain de s’adapter à la maison mais à la maison de s’adapter au site. La recherche de calories solaires incite à étudier la position du bâti par rapport aux points cardinaux. La façade sud captera un maximum d’énergie solaire l’hiver, celle du nord sera la plus exposée aux déperditions. On pourra chercher également à protéger la façade nord par de la végétation persistante et par des espaces tampons. La disposition des pièces doit être pensée en adéquation avec les usages mais aussi avec le cycle du soleil et celui du rythme des saisons. Ainsi les pièces peu ou non chauffées se retrouvent plutôt au nord, alors que les pièces de vie principales s’exposent au sud. Sole Sole C’est ici que la vision globale du projet architectural entre en jeu pour tendre vers de l’éco-habitat. L’architecture climatique redécouvre les traditions vernaculaires et le bon sens constructif de nos maisons anciennes sans faire l’impasse sur les acquis de la modernité. C’est un habitat souple et intelligent qui puise dans les ressources de son environnement pour répondre à ses besoins de confort : chaleur du soleil, climatisation naturelle ou encore récupération d’eau de pluie. et à l’ouest, on prendra soin de les équiper de systèmes d’occultation, par exemple des volets bois que l’on fermera le soir et des brise-soleil, car ces façades sont exposées aux surchauffes d’été. Au sud, de larges baies vitrées sont souhaitables à condition d’avoir des débords de toiture ou tout autre système de protection solaire. Balcon Loggia Loggia Chambre Chambre Jeux Chambre Sas 8 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Maison I Classique Maison II Bien orientée Maison III Bioclimatique Surface 100 m² 100 m² 100 m² Volume 250 m3 250 m3 250 m3 19°C En permanence 19°C 15°C nuit 19°C 15°C nuit 16m² dont 3 m² au sud 16m² dont 11 m² au sud 28m² dont 22 m² au sud Nuit en hiver Volets ouverts Volets fermés Volets fermés Jour en été Volets ouverts Volets fermés à 85% Volets fermés à 85% 7 cm int. 7 cm int. 10 cm extérieur Température Hiver Vitrages Isolation des murs Isolation en toiture Besoin chauffage Résultats 14 cm 14 cm 20 cm 14 300 Kwh 9 420 Kwh 5 070 Kwh -34% TABLEAU RECAPITULATIF Définition : En kwH/m²/an – Ramener les consommations d’un bâtiment en quantité d’énergie primaire par mètre carré de plancher et par an, permet de comparer l’efficacité thermique de toute classe de bâtiment. -65% Source, « La maison des Négawatts » Thierry Salomon et Stéphane Bedel une isolation par l’extérieur ou une isolation répartie : matériaux épais isolés dans la masse qui offrent un bon compromis entre isolation et inertie thermique comme les monomurs (brique alvéolaire de 37 cm, béton cellulaire …), le bois massif, le béton de chanvre... Les parois, ainsi constituées, fonctionnent comme des radiateurs : ce sont des murs rayonnants, diffusant une chaleur homogène et verticale. Sur le plan du confort, les avantages sont évidents : pas de phénomène de parois froides, diminution des besoins de chaleur et protection contre les déperditions hivernales mais aussi contre les surchauffes d’été. Si en plus ces matériaux sont «perméants», c’est le cas des éco-matériaux, c’est-à-dire si les murs respirent, les parois se comportent comme notre épiderme. Elles évacuent naturellement par sudation le surplus de vapeur d’eau et permettent un échange hygrométrique entre l’intérieur et l’extérieur. De plus, elles renouvellement l’air, une ventilation naturelle en quelque sorte. Mettons l’accent sur cette qualité de perméance des matériaux notamment dans le domaine de la réhabilitation de bâti ancien. Dans notre région, ces maisons sont construites avec des matériaux locaux et naturels sur des fondations peu ou non existantes. D’où la présence d’humidité dans les murs par capillarité. Il est essentiel, lors de travaux d’isolation ou de ravalement, de conserver la perméance du mur pour évacuer l’humidité ; on privilégiera les isolants, les joints et les enduits respirants. La qualité de l’air s’en trouvera améliorée. D’autres points sont importants comme la ventilation. Les VMC classiques (autoréglables) sont une source de déperdition importante car elles ne prennent pas en compte les besoins réels ; certaines rejettent jusqu’à 12 fois le volume d’air vicié de la maison par jour ! D’autres systèmes (l’hygroB par exemple) renouvellent l’air selon le taux d’hygrométrie relevé et évitent ainsi le gaspillage (5 fois le volume d’air en occupation standard). Les matériaux écologiques présentent la plupart du temps la charge la plus légère pour les équilibres planétaires : ils sont sains pour les habitants, pour ceux qui les fabriquent et qui les mettent en œuvre et génèrent peu de gaz à effet de serre. Qu’ils soient inscrits depuis toujours dans nos paysages (terre, bois, chaux…) ou qu’ils soient façonnés de façon «moderne» (monomurs, panneau de fibre de bois…), ils participent à redynamiser les économies locales et à revaloriser les savoir-faire des acteurs du bâtiment. Il faut rester vigilant aux malfaçons, à une époque où les termes de développement durable, d’écologie et autres sont à la mode. Dans ce domaine là, comme nous l’avons fait dans celui de l’alimentaire, nous allons devoir apprendre à décrypter les fiches techniques des matériaux. LABEL, Normes, Certifications CONSOMMATION MOYENNE Chauffage clim. ECS AVANT LE CHOC PETROLIER (1974) 450 kWh/m²/an RT 2000 115 à 300 kWh/m²/an Bâtiment 2 fois moins énergivores qu’avant 1974. La RT 2000, est la 1ère réglementation d’une nouvelle génération. Elle imposait entre autre une performance thermique minimum de l’enveloppe, une consommation maxi, un confort d’été minimal également HPE Haute Performance Energétique. Le Label HPE se situe dans ses seuils de performance, entre les 2 RT. La «démarche HQE» Haute Qualité Environnementale ou le label Qualitel dit option HPE sont au moins équivalents. Soit environ de 105 à 275 kWh/m²/an RT 2005 80 à 250 kWh/m²/an Elle reprend les exigences de la RT 2000 en la renforçant de 15 % environ au niveau des références minimum à atteindre. La grande nouveauté c’est qu’elle intègre dans sa méthode de calcul les gains réels apportés par une conception bioclimatique et par les énergies renouvelables. En zone H1 dont fait partie la Seine-Maritime nous sommes à 130 kWh/m²/an et à 250 kWh/m²/an en tout électrique. THPE Soit 80 à 250 kWh/m²/an Très haute performance énergétique dont les seuils sont équivalents à ceux de la RT 2005 ou label Qualitel dit option THPE. Certification « Basse Energie » En réhabilitation 45 à 75 kWh/m²/an Elle est équivalente au standard Suisse En neuf environ 35 kWh/m²/an Minergie, effinergie en France, existe aussi en réhabilitation « basse énergie » Enfin le recours aux énergies renouvelables est très recommandé. En couplant à la très basse énergie « une production d’énergie (ex : photovoltaïque) on peut aller vers un bâtiment Concevoir bioclimatique… c’est finalement retrouver l’art de bâtir en associant l’homme et son environnement, ces règles n’étant que l’expression d’un bon sens trop souvent perdu dans l’impératif de construire (ou rénover) au plus vite, au plus standardisé et au moindre coût... « zéro énergie » 0kwh Voire vers un bâtiment à « Energie positive» c’est-à-dire produisant plus qu’il ne consomme L’approche Bioclimatique en réhabilitation divise de 3 à 8 les besoins de chauffage ou de rafraichissement Le parc ancien existant très énergivore peut ainsi passer d’une consommation de 450 kWh/m²/an à 75 m²/an La conception bioclimatique en projet neuf est équivalente à une basse voire très basse énergie. C’est-à-dire au minimum 3 fois plus pertinents que le standard neuf (RT 2005) actuellement 130 à 250 kWh/m²/an voir 45 kWh/ 15 à 35 kWh/m²/an Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 9 Aller plus loin avec la maison « passive » !!! Le chauffage engloutit les trois quarts de la consommation d’énergie d’une maison, la maison passive tend à s’en passer. Ce concept est une alternative d’avenir ayant largement fait ses preuves. Il reste malheueusement, aujourd’hui très méconnu en France. La maison passive intègre les principes de la construction bioclimatique mais les matériaux utilisés ne sont pas nécessairement «bio» et les parois ne sont pas forcément respirantes. L’isolation thermique est la clef de la maison passive. Elle met en œuvre des parois très performantes sur le plan thermique avec entre autres des triples vitrages mais surtout une résistance thermique supérieure à 6 (contre 2.5 en RT2005) ! L’isolation est posée sur toute l’enveloppe extérieure du bâtiment, sans interruption ni brèche. Cela permet de placer les murs porteurs (lourds) du coté intérieur et donc de renforcer l’inertie thermique du bâtiment. C’est une source de confort pour les habitants, car les murs lourds régulent la chaleur et l’humidité. En hiver et demi-saison, ils sont chauffés par le soleil et accumulent ses rayonnements pour les diffuser en soirée. En été, si on ventile bien la maison durant les heures fraîches de la nuit, ces murs restituent cette fraîcheur dans la journée. La France reste l’un des rares pays à continuer d’isoler par l’intérieur, démultipliant les ponts thermiques et l’inconfort des parois froides. La continuité de l’étanchéité à l’air doit être soigneusement étudiée dès le stade de la conception, en portant une attention particulière aux liaisons entre les éléments, aux encadrements de baies et aux pénétrations d’air (conduits de cheminée, canalisations...), aux qualités des isolants, etc. Un défaut dans l’étanchéité à l’air d’une maison passive et tout le travail d’isolation en supporte les conséquences. Les déperditions liées au renouvellement d’air sont également prises en compte par l’utilisation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) double flux avec récupération de chaleur, souvent couplée à un «puits canadien» (voir encadré page 14). L’utilisation des Energies Renouvelables est courante, notamment les capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire. Un soin particulier est également apporté au choix des petits équipements comme le mitigeur. La maison passive prend en compte toutes les consommations d’énergie ainsi que la gestion de l’eau. Ainsi, la maison passive fait partie d’une démarche écologique et sa rentabilité va au-delà de l’aspect purement financier : elle n’émet que peu de Gaz à Effet de Serre et est peu nocive pour l’environnement. Les Airelles, Formerie (60) 10 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Des exemples européens En France, un retard à combler… Chez nos voisins européens, la construction de logements économes en énergie est encouragée. En Allemagne par exemple, le label Passivhaus est en place depuis une quinzaine d’années. La maison passive allemande, pratiquement sans chauffage, consomme 15 kWh/m²/an, pour 5 à 12% d’investissement supplémentaire. L’investisseur rentrera dans ses frais au bout d’une trentaine d’année maximum. En France, où la Règlementation Thermique 2005 est actuellement en vigueur, les maisons neuves sont, pour le chauffage, à environ 90 kWh/m²/an (jusqu’à 250 kWh/m²/an en tout électrique!). Le label Passivhaus, qui a fait ses preuves, est transposable en France à condition de former des artisans et de créer un DTU (Documents Techniques Unifiés) spécifique notamment pour l’isolation par l’extérieur. La Suisse s’est fixée pour but une diminution de dix pour cent des émissions de CO² avant 2010. Le label Minergie « fait fleurir » des maisons très peu consommatrices, voire productrices d’énergie (maison à énergie positive). Ce concept est ancré sur un réseau regroupant associations, écoles et entreprises. Une réalisation Minergie ne consomme que 45 kWh/m²/an pour le chauffage et l’eau chaude. Les bons résultats et une forte promotion permettent à ce concept de se développer et de bénéficier d’avantages financiers bancaires. Pour approfondir cette démarche, la Suisse a développé récemment le label MinergieP, issu du mariage des labels Minergie et Maison Passive. Ses exigences écologiques sont plus poussées. En termes d’économie d’énergie, la densification de l’habitat peut aussi apporter des réponses. Dans les pays comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse, la construction de logements mitoyens est encouragée par des programmes régionaux et locaux. En Bavière, le gouvernement a lancé dès 1996 un programme pilote intitulé « Modèles de lotissements », concernant environ sept mille logements répartis dans douze communes. La construction de maisons en bande ou jumelées répond aux exigences des labels Habitat à basse énergie et Habitat passif. Si la RT 2005 est encourageante, elle n’est pas suffisante et ne fixe que les valeurs planchers. La projection des souhaits sur la RT 2050 est de 35kwh/m²/an, nous allons donc devoir attendre plus de 40 ans avant de nous mettre péniblement à niveau avec ce qui existe déjà chez nos voisins… Pourtant, le collectif français Effinergie relève le défi de la basse, voire très basse énergie. Composé de collectivités territoriales, d’associations, de banques, de scientifiques… il s’inspire du label Minergie : 30 à 50 kWh/m²/an en projet neuf et 50 à 80 kWh/m²/an en réhabilitation. Nous devons résoudre en urgence le besoin de formation de tous les acteurs du bâtiment, conception, maîtrise d’œuvre, artisans… mais aussi de sensibilisation des pouvoirs publics et des banques… Face au double enjeu du réchauffement climatique et de l’envolée du prix des énergies, la réduction des Gaz à Effet de Serre et la diminution de nos factures énergétiques sont des priorités. C’est une évidence écologique, économique et sociale ! Poids du logement dans la consommation d’énergie Dans le monde, 20% de la population mondiale consomment près de 80% des réserves d’énergie, que ce soit pour le chauffage ou l’électricité. Il est par conséquent important de faire attention à sa consommation énergétique globale, afin de ne pas accroître les dégâts. Le bâtiment représente 46% de la consommation d’énergie en France, dont deux tiers dans l’habitat et un tiers dans le tertiaire, public et privé. Le logement est quant à lui responsable de 40 % des émissions de Gaz à Effet de Serre. Pour limiter les effets irréversibles du réchauffement climatique en prenant en compte l’accroissement des pays en développement, il faudra diviser par 4 les émissions de GES d’ici à 2050 (le fameux facteur 4). Le potentiel d’économie d’énergie est donc énorme dans ce secteur, notamment dans le bâti ancien où les consommations de chauffage dépassent souvent les 210 kWh /m²/an. Comparaison des bilans carbone entre une maison traditionnelle et une maison privilégiant les matériaux d’origine végétale pour une surface habitable de 150 m² et un volume de 375 m3 MAISON PRIVILEGIANT LES MATERIAUX D’ORIGINE VEGETALE MAISON TRADITIONNELLE Matériaux Kg CO2/Kgou m² * Densité Volume ou surface CO2éq MATERIAUX Kg CO2/Kgou m² * Densité Volume ou surface CO2éq BOIS -3,49 680 10 -23732 BOIS -3,49 680 120 -284 784 BETON 0,13 2355 150 45923 BETON 0,13 2 355 40 12 246 TUILES FIBROCIMENT 0,88 1600 4 5632 0,35 1900 4 2660 LAINE MINERALE 0,98 25 60 1470 0 125 60 0 CARRELAGE 0,004 1980 150 1083 REVETEMENT COLLE (m²) 0,26 — 150 39 FENETRES OUVRANTS ALUMINIUM (m²) 29,1 — 25 728 FENETRES OUVRANTS BOIS (m²) -15,57 — 25 -389 TOTAL soit une émission de 207 Kg CO²/m² habitable Source : ETH de Zurich et Ecole des Mines de Paris 31 104 kg TUILES OUATE DE LIN TOTAL Soit un stockage de 1802 Kg CO²/m² habitable -270 228 kg Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 11 Économies d’énergie et démarche HQE La démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), intègre les objectifs d’économies d’énergie qui font aujourd’hui l’objet de toutes les attentions collectives. Elle s’applique à l’ensemble des impacts environnementaux des projets de bâtiment. Cette démarche concerne à la fois la maîtrise des impacts écologiques, économiques et sociaux d’un bâtiment sur l’environnement et la création d’un cadre de vie confortable et respectueux de la santé de ses occupants. timents, le traitement des façades vis-à-vis des apports solaires et de la lumière naturelle... conditionnent fortement les consommations de chauffage, d’éclairage, de climatisation et de tout autre usage. Pour répondre à ces différentes préoccupations exprimées dans le concept de développement durable, la démarche se structure autour de 14 cibles qui permettent de créer un cadre de travail. Et pour ne pas répondre de manière ponctuelle sans prise en compte des effets induits par les solutions techniques retenues, la HQE considère les impacts d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie, de sa conception et sa construction à sa démolition. Dans ce contexte, toute programmation d’opération de construction peut profiter des expériences précédentes. La démarche HQE, à travers ses différentes cibles, permet au maître d’ouvrage de définir des objectifs de consommation d’énergie et de qualité de confort intérieur notamment : ce travail se déroule pendant la phase de programmation. Le thème de l’économie d’énergie dans la démarche HQE La question des économies d’énergie est souvent traitée sous l’angle technique de l’isolation et de l’installation d’équipements performants. Elle relève cependant aussi et avant tout de l’architecture : les choix d’implantation, d’orientation et de volume des bâ- Ensuite, dès l’esquisse, le maître d’oeuvre propose des solutions techniques pour satisfaire à l’ensemble des exigences d’usage, de fonctionnement, d’esthétique. Le maître d’oeuvre répond de manière d’autant plus pertinente que les objectifs ont été identifiés et validés en amont. Logements Lycée d’Emulation Dieppoise Photo Acau Architectes Energie renouvelable rime avec économies ment, le coût d’investissement et de consommation, la facilité et le coût d’entretien. La démarche environnementale prend aussi en compte le moindre prélèvement des ressources fossiles la limitation des productions de rejets polluants le moindre impact sur l’accroissement de l’effet de serre la limitation des productions de déchets et notamment de déchets nucléaires... Les critères classiques de choix d’une énergie sont la disponibilité, la garantie d’approvisionne- Plus simplement, on devra travailler à l’utilisation des énergies renouvelables et à leurs avanta- Enfin, après avoir vérifié qu’ils répondent bien à l’ensemble des exigences du programme, les choix énergétiques sont validés. ges à l’échelle de la durée de vie du bâtiment, le principal frein aux recours de ces énergies propres étant lié au coût d’investissement. On passe alors naturellement d’une réflexion classique sur les coûts d’investissements et de fonctionnement à une démarche de coût global. Les retours d’expériences des réalisations écologiques montrent des économies parfois 10 fois supérieures aux coûts d’investissement : on peut bien parler de véritables bénéfices économiques ! Lotissement HQE à Notre-Dame-de-Gravenchon Gilles Thorel - Architecte 12 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Les cibles de la HQE directement concernées par les économies Famille 1 : Cibles d’écoconstruction Cible 1 : relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat L’étude du site permettra par exemple de tirer profit des apports solaires gratuits, d’exploiter l’énergie des vents dominants (et de s’en protéger au niveau des espaces de vie), de créer un système de chauffage par pompe à chaleur exploitant un cours d’eau souterrain... Famille 2 : Cibles d’écogestion Cible 4 : gestion de l’énergie Cette cible permet de répondre à la fois à la question de la production d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage, la climatisation, la ventilation, l’électroménager... mais aussi à l’isolation de l’enveloppe et à la réduction des besoins en général : régulation et programmation de la production de chaleur ou de froid. n’est pas seulement un problème de température. D’autres facteurs comme l’hygrométrie, l’effet de paroi froide ou chaude, la vitesse de l’air, le gradient vertical de température ont aussi leur importance. Alors que l’objectif de cette cible est au coeur des questions d’économies d’énergie, on perçoit ici qu’une réponse apparemment techniquement satisfaisante peut en fait générer des inconforts qui pousseront l’usager à une surconsommation pour créer le confort attendu. C’est en cela que la démarche HQE peut apporter des réponses pertinentes. La réflexion est «systémique» : c’est à dire qu’elle permet de raisonner de manière globale avec une prise en compte des effets induits pour éviter les contre-performances. Cible 10 : confort visuel L’apport d’énergie solaire est lié à la gestion de la lumière naturelle. Selon l’orientation, la dimension des vitrages et leur composition, les conséquences sur la thermique du bâtiment sont directes et sont intégrées dans les calculs. L’exemple significatif de cette relation s’incarne dans l’architecture «climatique» dont l’expression emblématique aujourd’hui est probablement l’habitat passif. LES QUATORZE ‘’CIBLES’’ DE LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE Domaine 1 Les cibles de maîtrise des impacts Les cibles de création d’un envisur l’environnement extérieur ronnement intérieur satisfaisant Famille F1 Famille F3 Les cibles d’écoconstruction : Les cibles de confort Cible n° 01 : Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Cible n° 08: Confort hygrothermique Cible n° 02 : Choix intégré des procédés et produits de construction Cible n° 10 : Confort visuel Cible n° 11 : Confort olfactif Famille F2 Famille F4 Les cibles d’écogestion : Les cibles de santé : Cible n° 04 : Gestion de l’énergie Cible n° 12 : Conditions sanitaires Cible n° 05 : Gestion de l’eau Cible n° 13 : Qualité de l’air Cible n° 06 : Gestion des déchets d’activités Cible n° 14 : Qualité de l’eau Cible n° 07 : Entretien et maintenance Famille 4 : Cibles de santé Cible 13 : qualité de l’air On retrouve la question du système de ventilation pour la qualité de l’air du bâtiment. Cible 11 : confort olfactif Une ventilation est nécessaire pour l’évacuation des odeurs désagréables et des polluants émis à l’intérieur du bâtiment. Le système de ventilation retenu, en fonction du niveau de confort souhaité, aura une incidence plus ou moins importante sur la consommation globale d’énergie électrique. Cibles de confort Cible 8 : confort hygrothermique La sensation de confort thermique est liée aux individus et ne peut être abordée au stade du projet que statistiquement. Mais ce Cible n° 09 : Confort acoustique Cible n° 03 : Chantier à faibles nuisances De même, le choix des types d’éclairages artificiels influencera le besoin de production d’énergie électrique. Par exemple, recourir à des lampes basse consommation est source d’économies d’énergie. Famille 3 : Domaine 2 Villa urbaine durable, quartie Pellissier à Rouen Atelier des 2 anges. Dans les maisons passives par exemple, la consommation de l’énergie électrique pour le fonctionnement de la VMC représente une large part de la consommation énergétique globale. Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 13 Maison écologique d’architecte à Yquebeuf Yvon SERRES, architecte et propriétaire-occupant Implantée sur une parcelle vierge en limite d’un hameau en cours de densification, cette maison de 200 m² environ se caractérise par des choix de conception et de construction dits écologiques. L’architecte a souhaité réaliser une démarche «test» vis à vis des systèmes constructifs et des matériaux respectueux de l’environnement ainsi que d’équipements spécifiquement performants et économes en énergie. Une architecture conçue avec le climat Alors que la façade plein sud s’ouvre au chaud rayonnement du soleil, les percements de la façade nord composent une élévation rythmée et parfaitement calepinée mais relativement fermée. Les petites pièces, plus faciles à chauffer, sont situées au nord, tandis que le grand volume du séjour-salon-cuisine et le jardin d’hiver occupent le sud de la construction. Les ouvertures sont équipées de persiennes et les grandes surfaces vitrées bénéficient de brisesoleil. L’aménagement paysager Le jardin sud est structuré par des allées en stabilisé qui dessinent différents parterres. Aucun gazon n’est semé, la nature devant trouver sa place dans ce contexte semi-rural. Un alignement d’arbres est implanté à une distance suffisante de la toiture pour ne pas créer d’ombre sur les capteurs solaires. Au nord, le jardin d’agrément qui accueille le visiteur est organisé suivant un dessin géométrique qui tient compte du captage géothermique ; seules des graminées s’épanouissent devant la maison, mettant en valeur la façade bois. Par ailleurs, une cuve de récupération des eaux de toiture a été intégrée et alimente les sanitaires, le lave-linge et permet l’arrosage du jardin. Des matériaux écologiques Que ce soit le bois de charpente, l’isolation ou les matériaux de finition, le souci de l’architecte était d’utiliser des matériaux exclusivement écologiques, par exemple le fermacell, la ouate de cellulose et le liège. L’ossature et la charpente sont réalisées en bois rouge, naturellement classe 3, ne nécessitant donc pas de traitement particulier. Le plancher bois intègre un chauffage basse température, expérience relativement novatrice qui nécessite une bonne maîtrise des contraintes thermiques. Des équipements économes en énergie Le système de chauffage couple un captage géothermique avec des capteurs thermiques solaires en appoint. A noter le choix de ne pas installer de VMC. La ventilation étant naturelle, les occupants ouvrent les fenêtres le temps nécessaire. Seule, la salle de bain est équipée d’une ventilation. Une autre entrée d’air directe a été créée dans le cellier pour maintenir une température plus basse dans ce local isolé de la partie chauffée. Globalement, la simplicité des volumes, l’organisation interne et l’orientation des pièces à vivre confortent le bien-être procuré par les matériaux. Le choix d’avoir mis en oeuvre des matériaux écologiques a une incidence budgétaire de + 15% environ. Le montant des travaux est de 250.000 euros TTC y compris garage, terrasses... et pour une surface habitable de 167 m². 14 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Les Airelles Maisons passives à Formerie, Oise En Pays de Bray, deux maisons très économes en énergie sortent de terre. Avec moins de 15 kWh/m²/an, soit l’équivalent de 1,5L de fuel/m²/an pour chauffer une maison, Les Airelles vont bien au delà de la règlementation RT 2005. Elles illustrent parfaitement le concept de MAISON PASSIVE. Afin de stocker la chaleur le jour pour la restituer la nuit, des refends lourds sont prévus en maçonnerie ainsi qu’une dalle béton isolée au sol. Isolation La ouate de cellulose, composée de papier recyclé, est un isolant écologique classé au Feu M1. Grâce aux sels de bore qu’elle contient, le bois est protégé naturellement contre les termites, les champignons et le feu. Elle apporte grâce à sa masse, un déphasage de température important très appréciable en période de chaleur. En complément d’isolation par l’extérieur, des panneaux de polystyrène servent de support aux revêtements extérieurs. Ce procédé d’isolation par l’extérieur est un des seuls à bénéficier d’un DTU en France, d’où son choix. Le recours à une laine de bois dense aurait été préférable sur le plan écologique. Quelles épaisseurs ? En toiture : 40 cm de Ouate et sur les murs : 22 cm de Ouate + 15 cm de PSE, soit 37 cm. Les menuiseries Éléments essentiels de la maison passive, elles doivent atteindre des performances thermiques exceptionnelles. Elles sont équipées de triples vitrages. Ces «super fenêtres» chauffent la maison par le rayonnement solaire. Elles permettent de laisser entrer plus de chaleur au cours d’une année qu’elles ne laissent passer de déperditions... Durant la période estivale, des stores à lamelles orientables permettent d’assurer une lumière suffisante, sans laisser le soleil transformer la maison en serre… Les portes d’entrée et les portes de service doivent également posséder des performances thermiques équivalentes. Ces éléments constituent la part de «surinvestissement» la plus conséquente. Principe de fonctionnement du puits canadien : Le puits Canadien consiste à faire passer l’air de renouvellement (avant qu’il ne pénètre dans l’habitation) par des tuyaux enterrés dans le sol à une profondeur d’au moins un mètre cinquante. Ventilateur Extérieur Étanchéité à l’air – Fermacell Une attention particulière portée à l’étanchéité à l’air est indispensable pour que le renouvellement de l’air soit parfaitement maîtrisé. Les murs intérieurs sont revêtus de Fermacell. Ce sont des plaques de gypse et cellulose plus performantes que les simples plaques BA13. A la fois très rigides et résistantes aux lourdes charges ainsi qu’ à l’humidité, elles apportent une isolation phonique supplémentaire pour un habitat plus sain, une excellente protection au feu pour la structure bois et enfin plus de masse pour stocker la chaleur le jour et la restituer la nuit : inertie thermique oblige… VMC, Puits Canadien et capteurs solaires thermiques : En période de grand froid, il sera tout de même nécessaire d’amener quelques calories supplémentaires ! Une petite pompe à chaleur capte sur le ballon d’eau chaude ces calories pour les envoyer dans chaque pièce via la VMC. C’est de l’air tiédi qui maintient la température souhaitée. Le ballon d’eau chaude est lui-même relié à des capteurs solaires thermiques. L’arrivée d’air frais de la VMC passe par le puits canadien. Air soufflé 25°C Air intérieur 20°C Serre Air soufflé 10°C Air aspiré 5°C Nord Sud Pente environ 3% Evacuation des condensats - En hiver, le sol à cette profondeur est plus chaud que la température extérieure, l’air froid est alors préchauffé lors de son passage dans ce circuit souterrain. - En été, c’est l’inverse, le sol est naturellement plus frais que l’air extérieur; celui ci, lors de son passage dans le puits Canadien va se refroidir de façon souvent surprenante. Ventilateur Récupérateur d’eaux pluviales Air extrait par tirage naturel Extérieur Une cuve béton de 5000 litres équipe chaque maison pour alimenter en eau de pluie les toilettes, les arrosages de jardin et lavages de voiture, etc. C’est plus de 50 % de réduction de la facture d’eau… Air soufflé 20°C Air intérieur 26°C Serre Air aspiré 32°C Pour en savoir plus : Nord http://www.lesairelles.fr/formerie.asp Tiré de : Qualité Environnementale des bâtiments en Languedoc Roussillon Sud 15 3 nouvelles expositions à votre disposition : Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Chaque exposition est à votre disposition. Réservation au 02 35 72 94 50 Espaces Naturels Sensibles Les Espaces Naturels Sensibles, zones naturelles remarquables et fragiles, possèdent une richesse naturelle emblématique. La politique départementale des E.N.S. permet de les protéger, de les gérer et de les ouvrir au public. Le Département de la SeineMaritime a mis en place, depuis le printemps 2005, une semaine de découverte du patrimoine naturel. Celle-ci permet à des collégiens de découvrir un Espace Naturel Sensible à l’occasion d’une visite guidée. Pour renforcer ses actions de sensibilisation en faveur des E.N.S., le Département a confié au C.A.U.E l’élaboration d’une exposition. Celle-ci, finalisée au premier trimestre 2007, se compose de 12 panneaux et comporte deux parties. «Paysage et Architecture traditionnelles», l’exposition a été inaugurée le 20 février dernier à l’Hôtel du Département en présence du Président Didier Marie. Du Pays de Bray au Pays de Caux, des bords de Seine aux bords de mer, le département de la Seine-Maritime est riche d’un paysage et d’une architecture traditionnelle contrastés. Il nous a semblé indispensable de sensibiliser le public, «acteur», à l’intérêt de préserver et de réhabiliter ce patrimoine paysager et architectural départemental. Les images idylliques que nous montrons veulent avoir valeur d’exemple et donner l’alerte sur la menace de perte d’identité de notre cadre de vie. Cette exposition, est mise à disposition de tous (mairies, écoles,…). Sur demande, des animations pourront être proposées afin de renforcer la sensibilisation en matière d’architecture, d’urbanisme et de paysage. Pour accompagner ce nouvel outil de sensibilisation, quatre fiches ont été éditées. Elles décrivent les grandes caractéristiques des quatre principales entités paysagères du département : le Pays de Caux, le Pays de Bray, la Vallée de Seine et la Côte d’Albâtre. Ces documentations sont distribuées gratuitement au public lors des présentations de l’exposition. L’exposition sera visible à : C.I.F.P. Rouen Lycée A. Maurois à Elbeuf Mairie de Sainneville sur Seine Ferme Le Valaine à Etretat Mairie de Yerville Mairie de Mesnières en Bray Mairie de Gonzeville Cercle d’Actions et d’études Normandes Un premier volet introduit la politique menée par le Département en matière de gestion et d’ouverture au public des sites. Il rappelle l’importance de protéger et de gérer ces espaces possédant un fort intérêt biologique. La seconde partie de l’exposition présente les six espaces ouverts à la visite lors de la Semaine de découverte du Patrimoine Naturel : Le Bois de l’Epinay à Forges les Eaux, la Valleuse d’Eletot, la Valleuse d’Antifer, le Cap d’Ailly, le Bois de Villequier, la Côte du Roule à Saint Léger du Bourg Denis. Pour chacun des sites, outre une présentation générale, l’exposition explore les milieux naturels et étudie les espèces à préserver, qu’il s’agisse de faune ou de flore. Elle présente les différents atouts du site ainsi que des données sur sa gestion. Cette exposition s’adresse à tous. Illustrée et pédagogique, elle pourra notamment être utilisée auprès d’un public scolaire. Elle est disponible gratuitement sur réservation auprès du CAUE ou auprès de la cellule ENS du Département de la Seine-Maritime. «Comprendre sa ville pour la réecrire» Cette exposition vous permet d’expliciter le P.L.U à vos administrés lors de la concertation Vous élaborez un P.L.U. ou une carte communale ? Ou bien c’est un de vos projets. Pour une concertation constructive, il est intéressant d’expliquer à la population les grandes lignes de ces documents d’urbanisme. Le C.A.U.E vous propose une exposition pédagogique qui éclaire le déroulement du projet et ses implications sur le territoire. Elle a pour objectif de faciliter l’appropriation du document d’urbanisme et la compréhension de sa portée collective. Il s’agit aussi de mieux comprendre le « bien fondé » des décisions en matière d’urbanisme pour traduire un projet politique communal et ses implications directes sur le territoire. L’exposition montre des exemples concrets, applicables à l’échelle d’une commune rurale ou plus urbaine. Pour faciliter leur lecture, les 12 panneaux sont largement illustrés. 16 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Sensibilisation des jeunes au cadre de vie Le C.A.U.E coordonne des dispositifs éducatifs et est présent auprès des élèves comme intervenant culturel. Ces missions sont encadrées par diverses conventions de partenariat. Un diagnostic pour de nouvelles perspectives à Bois-Lévêque La commune de Bois-l’Evêque, s’étant engagée dans un projet d’extension de l’école communale, a sollicité le C.A.U.E afin de l’aider à refléchir aux abords du nouveau bâtiment avec comme objectif le ré-aménagement du parking actuel pour permettre un stationnement du bus de ramassage et l’organisation de la cour de l’école. Par exemple, le C.A.U.E intervient dans le cadre d’actions conventionnées avec le Département de la Seine-Maritime. L’opération «plantations dans les collèges» permet l’amélioration du cadre de vie des élèves côté espaces verts. Ce dispositif accorde une grande importance au volet péda- L’état des lieux proposé par le C.A.U.E a mis en évidence la nécessité de restructurer plus largement le centre-bourg. En effet, la structure linéaire du village et l’organisation actuelle des abords de la route principale donnent trop de place à la voirie au détriment des bâtiments et des espaces publics. La mairie, l’école actuelle qui deviendra une halte-garderie, la future école ainsi que leurs accès souffrent, aujourd’hui, d’un manque de lisibilité et de fonctionnalité. Le C.A.U.E a donc proposé à la municipalité d’élargir la demande initiale à une réflexion d’ensemble. L’étude a permis de définir trois enjeux majeurs : il diffusera et valorisera le travail réalisé avec les élèves. A la rentrée 2006/2007, une nouvelle action a été promue par la DRAC : l’opération « architecture en classe ». Elle a été créée à titre expérimental auprès de trois classes de primaire, dont deux sur les Hauts de Rouen. gogique. Les élèves des 5 collèges retenus chaque année bénéficient d’une sensibilisation au paysage et à l’environnement. Ils portent un regard sur leur environnement et sur le paysage du collège. Avec l’intervenant du C.A.U.E, ils imaginent le projet d’aménagement possible. L’année scolaire suivante, élèves, professeurs et élus locaux se retrouvent pour planter ensemble selon les dessins et les suggestions des élèves. L’équipe du C.A.U.E propose également des animations sur les thèmes développés dans nos expositions (architecture traditionnelle et paysages du département, haies, mares…). Dans le cadre d’un pôle de ressources « Pédagogie auprès des jeunes » initié par la Fédération Nationale des C.A.U.E, nous contribuons à l’édition d’un ouvrage « 50 activités sur l’architecture » réalisé en partenariat avec le CRDP de la région Midi-Pyrénées. Des partenariats sont aussi mis en place avec le réseau Citéphile, réseau national d’éducation à l’environnement urbain. En partenariat avec la DRAC, le C.A.U.E pilote l’opération «architecture au collège». C’est un dispositif de sensibilisation à l’architecture à l’échelle académique. Le C.A.U.E assure une coordination administrative et pédagogique, les interventions auprès des élèves étant assurées par des étudiants en architecture. Cette année, nous mettons en ligne un site internet entièrement dédié à cette opération. Véritable outil interactif, www.caue76.org/archi-college/ • Requalifier les espaces publics riverains de la mairie et de l’école dans une logique globale • Mettre en place des continuités fonctionnelles et paysagères entre les bâtiments publics majeurs • Préserver le caractère et l’ambiance rurale du site Aussi, a-il été proposé à la municipalité de renforcer la centralité du centre-bourg par la valorisation de la mairie et de ses abords. Une placette piétonne aménagée devant la mairie, à la place de la cour fermée actuelle, participerait à mettre en scène la façade de la mairie et l’entrée de la cour d’école, positionnées en retrait de l’alignement. Ce parvis ouvert sur la route départementale constituerait une dilatation de l’espace public permettant de marquer fortement la centralité du bourg et de fédérer les usages liés aux futures école et halte garderie : stationnement, accès, desserte piétonne et automobile. Le projet d’extension de l’école devient ainsi une opportunité pour la commune de Bois-l’Evêque d’envisager une restructuration de son centre-bourg par étapes, tout en garantissant, à long terme, une cohérence d’ensemble. Rapport de Gestion de l’année 2006 PRODUITS En ma qualité de trésorière, j’ai le plaisir de vous présenter les comptes de l’exercice écoulé : Taxe départementale 57% Subventions département La recette provenant de la T.D. CAUE atteint un très bon niveau et dépasse les prévisions du budget. Elle reste toutefois inférieure à la recette de l’année 2005 qui était tout à fait exceptionnelle. 19% Communes et autres partenaires Divers 5% Les demandes des communes pour des missions de conseils sont toujours soutenues et nous avons signé trois nouvelles conventions annuelles. 13% Cotisations adhérents 6% Nous avons enregistré 12 nouvelles adhésions ce qui porte à 550 le nombre de communes adhérentes et à 24 le nombre des «autres membres». CHARGES La convention annuelle avec le Département de Seine Maritime fait maintenant l’objet de « Fiches Actions » qui permettent de chiffrer très précisément les objectifs à réaliser dans l’année pour chaque action que le CAUE propose de mener pour le compte du Département. Salaires et charges 74% Fonctionnement 12% Honoraires 2% Immobilier 4% Plus de 1500 particuliers rencontrés en architecture Aménagements extérieurs 3% 29% Constructions neuves 29% Ceci permet d’enregistrer un résultat excédentaire de 87959 euros représentant + 7 % du budget prévisionnel. Comme les années précédentes, nous nous efforçons de gérer les comptes avec rigueur tout en maintenant une activité soutenue, voire novatrice dans certains domaines afin de mériter la confiance que nos partenaires financiers nous témoignent. La Trésorière Françoise SUITNER Maire de Saint-Martin-Aux-Arbres 30% Les architectes ont rencontré personnes pour des conseils. Restauration En ce qui concerne les charges, on constate une bonne stabilité (dépassement de 1%) entre l’approuvé et l’exécuté. Conseils aux particuliers 7% 32% En ce qui concerne les produits, l’exécution du budget dépasse les prévisions d’environ 8 % Répartition des actions Autres Extensions L’exécution du budget est cohérente en charges comme en produits. En 2005, le CAUE avait reçu l’agrément de L’ADEME pour être le référent EIE en Seine Maritime. Le poste a été créé avec un financement de l’ADEME. 8% Equipement La Région Haute-Normandie souhaitant soutenir cette action, a décidé dès 2006 de co-financer ce projet. 1513 Le technicien forestier a donné des conseils sur des projets de plantations à 186 personnes. Conseils aux communes 29% dont : 43% sans convention 36% convention annuelle 21% convention ponctuelle Le conseil dans les communes En 2006, ce sont 193 interventions dont 68 jurys qui ont concerné 133 communes du département. 23% Environnement & paysage 38% Architecture Sensibilisation et communication 40% dont 13% pédagogie auprès des scolaires Conseils autres partenaires 1% Site internet www.caue76.org 39% Urbanisme 77 visiteurs par jour 18 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Conseils dans les communes Canton d’Argueil Mesnil-Lieubray Recommandations pour la réhabilitation du patrimoine communal (leader+) Sigy-en-Bray Proposition d’aménagement d’un commerce Canton d’Aumale Vieux-Rouen-sur-Bresle Projet de transformation de l’ancienne école en salle des fêtes Canton de Bacqueville-enCaux Avremesnil Avis sur un projet de lotissement Bacqueville-en-Caux Suivi des études d’aménagement et d’urbanisme et suivi des permis de construire Canton de Bellencombre Bellencombre Principe d’aménagement d’une bibliothèque-médiathèque Grandes-Ventes (Les) Principe d’organisation et d’extension d’une salle polyvalente Conseils pour l’élaboration d’un marché de maîtrise d’œuvre Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la restructuration d’une salle Participation au groupe de travail pour le recensement des bâtiments agricoles Rosay Participation au groupe de travail de la carte communale Canton de Bois-Guillaume Bihorel Participation au choix du maître d’œuvre pour l’élaboration du PLU Bois-Guillaume Suivi des études d’aménagement et d’urbanisme et suivi des permis de construire Isneauville Participation aux commissions d’urbanisme et suivi des permis de construire Etude d’aménagement de la traversée de la commune Participation au groupe de travail du PLU Assistance et suivi des permis de construire Quincampoix Etude d’aménagement de la traversée de la commune Canton de Bolbec Bernières Etude paysagère de la traversée du bourg Beuzeville-la-Grenier Avis sur l’aménagement d’un lotissement Bolbec Suivi des dossiers de permis de construire Suivi des dossiers de ravalement dans le cadre de l’OPAH Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour une opération de logements (Immobilière Basse Seine) Bolleville Esquisse d’implantation d’une zone bâtie au lieu-dit « La prairie » Parc d’Anxtot Etude d’aménagement pour la création d’une nouvelle voie aux abords de la salle polyvalente Saint-Eustache-la-Forêt Proposition d’aménagement d’un sas d’entrée à la mairie Saint-Jean-de-la-Neuville Orientations d’aménagement d’une zone d’urbanisation Heuqueville Préconisations pour la végétalisation de la mare et de ses abords dans le cadre d’un lotissement Saint-Jouin-de-Bruneval Trouville-Alliquerville Participation à un jury de concours pour un groupe scolaire Participation au groupe de travail pour le recensement des bâtiments agricoles Canton de Boos Canton de Darnétal Suivi des études d’aménagement et d’urbanisme et examen des permis de construire Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la construction d’un équipement sur le site de l’ancien casino Participation au groupe de travail sur le projet de lotissement route du Faulx Bonsecours Montmain Proposition d’aménagement de halles dans le centre-bourg Saint-Aubin-Celloville Projet de création d’un verger Ymare Avis sur la localisation d’un futur lotissement Canton de Buchy Buchy Avis sur un projet d’aire de camping-cars Catenay Proposition d’aménagement du centrebourg Canton de Cany-Barville Bertreville Préconisations sur l’aménagement du cimetière Butôt-Vénesville Avis sur un projet de lotissement Cany-Barville Participation à la commission urbanisme, conseils sur les autorisations d’urbanisme et les aménagements urbains Animation d’une conférence-débat sur les documents d’urbanisme Saint-Aubin-Epinay Conseils auprès du service urbanisme Conseils sur les ravalements de façade Hautot-Saint-Sulpice Participation au groupe de travail sur la carte communale Yvecrique Proposition d’aménagement de la RD 27 et du hameau « les Bruyères » Canton de Duclair Duclair Participation au jury de concours pour la construction d’un centre multisports à Duclair (DDE) Canton d’Envermeu Freulleville Proposition d’aménagement des abords du cimetière Sauchay Esquisse de faisabilité pour une école Esquisse pour l’agrandissement des sanitaires de l’école Tourville-la-Chapelle Proposition d’intégration d’une parcelle avec plusieurs lots Esquisse d’aménagement végétal du bassin du lotissement « les bleuets » Touffreville-la-Cable Etude préalable à l’aménagement de la mare de la « cour des Charmilles » Canton de Caudebec-lès-Elbeuf Cléon Participation au jury de concours pour un Centre de Loisirs Sans Hébergement Canton de Clères Flocques Le Tréport Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la modernisation de la maison de retraite (Maison de Retraite) Sept-Meules Esquisse pour le projet d’agrandissement de la mairie Canton de Fauville-en-Caux Auzouville-Auberbosc Proposition d’aménagement aux abords des équipements communaux Participation au groupe de travail sur la carte communale Grugny Conseils sur l’entretien de l’église Conseils auprès de la commission d’urbanisme Participation au groupe de travail de l’aménagement de l’espace Maurice Lecoutre Principe d’aménagement d’un bâtiment agricole en gîtes de groupe Avis technique sur la dangerosité d’un arbre dans la cour de l’école Mont-Cauvaire Montville Hattenville Canton de Fécamp Avis sur un projet de maison contemporaine Canton de Fontaine-le-Dun Canton de Criquetot l’Esneval Aménagement paysager du centre-bourg Fécamp Participation au jury de concours pour la construction d’un centre de gériatrie Ermenouville Angerville-l’Orcher Canton de Forges-les-Eaux Bénouville Participation au plan bocager et au projet de plantation de haies sur le Haut Gilly Criquetot-l’Esneval Examen du dossier Leader + pour un pigeonnier du XVIème siècle Participations au groupe de travail pour le recensement des bâtiments agricoles Participation au groupe de travail pour un projet de lotissement Participation au groupe de travail sur le PLU Tocqueville-les-Murs Saint-Aubin-sur-Mer Virville Projet d’aménagement de la mairie et d’un logement communal Canton de Gonfrevillel’Orcher Gonfreville-l’Orcher Assistance architecturale auprès du service urbanisme Participation à une présentation des critères Haute Qualité Environnementale pour les équipements Réalisation d’un inventaire sur le patrimoine architectural Participation au jury de concours pour la ZAC du chemin vert (Immobilière Basse Seine) Participation au jury de concours pour une opération de logements au Chemin Vert (Immobilière Basse Seine) Harfleur Suivi des dossiers de rénovation de façades et participation à la commission ravalement Canton de Gournay-en-Bray Avesnes-en-Bray Elaboration des principes d’aménagement du centre-bourg et d’un parking Elbeuf-en-Bray Avis sur l’opération « plantations de haies à jalons » Gournay-en-Bray Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la construction d’un espace culturel Participation au comité de pilotage pour une étude urbanistique et architecturale du centre ville Commune de Touffreville-la-Cable Fauville-en-Caux Avis sur un projet de lotissement Plantation d’ormes à l’espace Jean Loup Chrétien dans le cadre des rendez-vous du C.A.U.E Saint-André-sur-Cailly Participation au groupe de travail sur le PLU Bermonville Fontaine-le-Bourg Participation au jury de concours pour la construction d’une salle d’activités Participation au groupe de travail sur le PLU Ecrainville Conseils sur des travaux de l’église Doudeville Canton d’Eu Participation au groupe de travail sur la carte communale Canton de Goderville Aménagement d’un nouveau cimetière Bretteville-Saint-Laurent Préconisation sur un projet de lotissement Maulévrier-Sainte-Gertrude Animation d’une conférence sur les closmasures Canton de Doudeville Participation au groupe de travail sur le PLU Canton de Caudebec-en-Caux La Mailleraye-sur-Seine Criquetot-L’Esneval Participation à la commission de travaux pour la sécurisation de la traversée de village Projet d’aménagement de la traverse du centre-bourg Saint-Jacques-sur-Darnétal Participation au groupe de travail sur la carte communale Caudebec-en-Caux Canton de Criquetot l’Esneval La Ferté-Saint-Samson Rouvray-Catillon La commune de Touffreville a souhaité mener une réflexion sur la perception de son village. Le travail du C.A.U.E a mis en évidence la possibilité de retisser des liens entre les différents lieux d’usages du centre aujourd’hui éclaté. S’appuyant sur une meilleure délimitation de l’espace public, la création de liaisons visuelles et de cheminements piétons facilités, la commune va peu à peu retrouver une centralité. Cette étude permettra à la municipalité de planifier à long terme la requalification du coeur du village.. 19 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Canton de Grand-Couronne Petit-Couronne Participation au jury de concours pour l’amélioration de logements à Petit-Couronne (OPAC) Canton de Grand-Quevilly Canton de Mont-Saint-Aignan Participation au jury de concours pour la reconstruction du centre culturel ne Durable sur les rives de l’Aubette Participation au jury de maîtrise d’œuvre pour des opérations de construction de logements au Châtelet (Immobilière Basse Seine) Mesnières-en-Bray Oissel Mont-Saint-Aignan Canton de Saint-Etiennedu-Rouvray Grand-Quevilly Canton de Neufchâtel-en-Bray Canton du Havre Participation à la mise en valeur de l’espace mairie/groupe scolaire Avis technique sur le projet de plantations de haies à jalons Participation au jury de concours pour la modernisation de logements collectifs (OPAC) Participation au groupe de travail sur le PLU Avis technique sur le projet de plantations de haies à jalons Participation au jury de concours pour la construction d’un bâtiment d’hospitalisation (Centre Hospitalier du Rouvray) Participation au comité de pilotage pour la requalification de la zone d’activités du Madrillet Participation au jury de concours pour la construction des locaux du service logistique de l’usine Vesta (SMEDAR) Le Havre Participation au jury de maîtrise d’œuvre pour l’amélioration des façades de bâtiments (OPAC) Neuville-Ferrières Saint-Saire Canton de Lillebonne Avis technique sur le projet de plantations de haies à jalons Participation au jury de concours pour la construction d’un centre aéré Avis sur les travaux dans l’église dans le cadre d’un projet leader+ Notre-Dame-de-Gravenchon Petiville Proposition d’aménagement d’un terrain en lotissement Canton de Londinières Bailleul-Neuville Avis Leader+ sur le projet de rénovation de l’église Clais Avis Leader+ sur le projet de réhabilitation de l’église Fresnoy-Folny Principe d’aménagement d’un terrain communal en zone d’habitat collectif et accession (OPAC) Londinières Avis sur le remplacement des lucarnes à la mairie Canton de Longueville-sur-Scie Bertreville-Saint-Ouen Participation au groupe de travail sur la carte communale Manéhouville Aménagement foncier de la RN 27 entre Manéhouville et Dieppe Sauqueville Participation au groupe de travail sur la carte communale Canton de Maromme Canteleu Participation au groupe de travail du PLU Assistance et suivi des demandes d’autorisation d’urbanisme Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la reconstruction du collège Gounod Participation au concours de maîtrise d’oeuvre pour la construction de logements quartier Bapeaume et rue de la Valette (OPAC) Maromme Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la restructuration et l’extension du collège Alain (Département) Participation au jury de concours pour la construction de logements collectifs sociaux Participation au groupe de travail du PLU Canton de Montivilliers Cauville-sur-Mer Avis sur le projet de réglement du POS Montivilliers Assistance et suivi des demandes d’autorisations d’urbanisme Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une cuisine centrale Participation au jury de concours pour la construction d’une maison de retraite Canton de Montville Montville Assistance et suivi des demandes d’autorisations d’urbanisme Vatierville Canton de Notre-Dame-deBondeville Malaunay Assistance et suivi des demandes d’autorisations d’urbanisme Montigny Réflexion sur l’implantation d’une classe élémentaire, de locaux associatifs et d’une garderie Notre-Dame-de-Bondeville Participation au groupe de travail de révision du POS Canton d’Offranville Saint-Etienne-du-Rouvray Canton de Saint-Romainde-Colbosc Etainhus Participation au groupe de travail pour le recensement des bâtiments agricoles Saint-Gilles-de-la-Neuville Conseils sylvicoles sur un boisement communal de 4 ha Conférence-débat sur les bâtiments bioclimatiques et économies d’énergie Saint-Romain-de-Colbosc Examen et suivi des demandes d’autorisation d’urbanisme et participation à la commission urbanisme Participation au groupe de travail sur le PLU Sainneville-sur-Seine Conseils sur l’isolation de la mairie bibliothèque Participation au groupe de travail du POS Proposition d’un schéma d’aménagement de lotissement Etude de polychromie pour la façade de l’hôtel les Bains Etude de polychromie pour la façade de l’office de tourisme Conseils sur le volet paysager d’un lotissement dans le cadre d’un partenariat avec le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande Le Bourg Dun Quiberville-sur-Mer Tancarville Sainte-Marguerite-sur-Mer Canton de Saint-Saëns Participation au groupe de travail du PLU Avis sur un projet de lotissement en partenariat avec la DDE Canton d’Ourville-en-Caux Ourville-en-Caux Participation à la commission d’appel d’offres pour un jardin public Thiouville Revalorisation des abords du calvaire et aménagement d’un jardin Canton de Pavilly Beautot Avis sur le projet d’un lotissement dans le centre Bouville Participation à des réunions sur l’aménagement de la traversée de bourg Emanville Participation au groupe de travail du PLU Limesy Participation au groupe de travail du PLU Canton de Petit-Quevilly Bosc-Mesnil Proposition d’aménagement d’une friche industrielle Sassetot-le-Mauconduit Projet de construction d’un « espace artisans » et d’un atelier communal Canton de Yerville Criquetot-sur-Ouville Participation au groupe de travail sur la carte communale Etoutteville Esquisse d’aménagement d’un lotissement Saint-Martin-aux-Arbres Participation au groupe de travail pour la carte communale Avis sur la faisabilité d’une ancienne grange Yerville Diagnostic et préconisations pour l’aménagement du Golf-bois de Ribeaumard et du «Parc aux Daims» Participation au jury de concours pour la réhabilitation d’une grange en centre pédagogique Avis sur un projet de lotissement « la briquetterie » Canton d’Yvetôt Auzebosc Participation au groupe de travail sur le recensement des bâtiments agricoles Touffreville-la-Corbeline Conseils pour le recensement des bâtiments agricoles Valliquerville Participation au groupe de travail sur le PLU Yvetôt Conseils en urbanisme et documentation Suivi des dossiers de permis de construire Participation au marché de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement de la place des Belges Participation au groupe de travail du PLU Participation au comité de pilotage façades en centre-ville Rocquemont Participation au groupe de travail sur la carte communale Saint-Martin-Osmonville Principe d’extension du groupe scolaire Canton de Saint-Valéry-enCaux Commune de Belleville-en-Caux Sainte-Colombe Participation au choix du bureau d’études pour la carte communale Proposition d’aménagement du centre bourg Saint-Valéry-en-Caux Suivi des études d’aménagement et d’urbanisme et conseils sur les autorisations d’urbanisme Participation au comité de pilotage pour le projet de création d’un jardin public Information sur une consultation dans le cadre d’une ZAC Veules-les-Roses Participation au jury de concours pour l’aménagement d’un îlot paysager « Espace Paul » Participation à la commission d’appel d’offres pour la transformation d’un camping en résidence de vacances Canton de Rouen Canton de Sotteville-lèsRouen Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la réhabilitation de l’ancienne école normale (Département) Participation au jury de maîtrise d’oeuvre pour la réalisation d’une auberge de jeunesse Participation au jury de maîtrise d’œuvre pour les espaces publics quartier du Châtelet (OPAC) Participation au concours de maîtrise d’œuvre pour la construction du Centre de Formation des Apprentis (Chambre de Métiers) Avis consultatif sur un projet de Villa Urbai- Colleville Elaboration des principes de clôture pour la mairie Petit-Quevilly Rouen Canton de Valmont Saint-Etienne-du-Rouvray Participation au jury de concours pour une unité de soins de 25 lits au Centre Hospitalier du Rouvray (CHR) Canton de Tôtes Auffay Avis sur un projet d’aire de camping-cars Saint-Maclou-de-Folleville Etude sur la réalisation d’un équipement scolaire Dans le cadre de leur projet de création d’une nouvelle mairie, les élus de Belleville-en-Caux souhaitaient réaliser une opération exemplaire. Pour répondre à leurs attentes, le C.A.U.E leur a proposé de s’appuyer sur la démarche H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale). Cette approche globale garantit une logique qualitative de conception et une pérennité de l’ouvrage ainsi qu’une image valorisante auprès de la population. 20 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Syndicats et comcom Autres partenaires Communauté d’Agglomération de la Région Dieppoise Etat Participation à la Commission Locale d’Amélioration de l’Habitat Communauté de Communes de la Côte d’Albâtre Participation au groupe de travail Patrimoine/identité Participation à la commission technique et financière de l’OPAH Réflexion sur la mise en œuvre d’un dispositif d’aide à la plantation pour les particuliers Note de préconisations végétales pour le lotissement de la Croix de la Dame à Veules-les-Roses Communauté de Communes du Pays Neufchâtelois Participation au comité de pilotage de la ZA des Hayons Avissurl’opération«plantationsdehaiesàjalons»pour la zone d’activités des Hayons Communauté de Communes entre Mer et Lin Participation au 2ème salon des énergies renouvelables Proposition d’aménagement paysager d’une Zone d’Activités Communauté de Communes Plateau de Caux – Fleur de Lin Participationàlacommission«Politiquedulogementet du cadre de vie » Communauté de Communes Saâne et Vienne (amicale des maires) Animation sur le thème des clos-masures du Pays de Caux Pays Plateau de Caux Maritime Participation au groupe de travail « développement durable » dans le cadre de la charte paysagère Membre de la commission départementale des sites, perspectives et paysages Participations aux Commissions d’Amélioration de l’Habitat (Rouen – Le Havre et Dieppe) Membre de la Commission Départementale de l’Action Touristique DDE (Direction Départementale de l’Equipement) La charte de partenariat signée en octobre 2001 est toujours en application. Elle se traduit par l’appui des architectes-conseillers auprès des services instructeurs de permis de construire. Participation au comité de pilotage pour la déviation de Gournay en Bray DIREN (Direction Régionale de l’Environnement) Chambre de Métiers de la Seine-Maritime Supports pédagogiques sur le paysage - Finalisation de l’exposition « Paysage et architecture traditionnelle en Seine Maritime » qui comprend 43 panneaux. L’inauguration a eu lieu le 20 février 2007 au Département. - Finalisation de 4 fiches-albums sur les 4 entités paysagères du Département à distribuer lors du prêt de l’exposition. Convention de partenariat signée entre la DRAC et le C.A.U.E pour les thèmes suivants : Co-organisation du Grand Prix d’architecture et d’urbanisme Auguste Perret Dans le cadre d’Architecture au collège : Sensibilisation à la démarche paysagère avec la mise en place de deux journées de formation Préparation et animation d’un module de formation aux techniques traditionnelles du bâti brayon Nexity Foncier Conseil Pays des Hautes Falaises Département de la Seine Maritime Syndicat Mixte d’Etudes et de Réalisation d’Assainissement Bresle Littoral Participation à la commission d’appel d’offres pour la station d’épuration Syndicat d’Etude Caux-Vallée de Seine Participation à la commission patrimoine Participation aux réunions préparatoires sur des actions pédagogiques sur le paysage Syndicat de Bassins Versants de l’Austreberthe Propositions de plantations de parcelles à Mesnil-Panneville et Saint-Paer Syndicat de Rivière de la Ganzeville et de la Valmont Projet de plantation des berges de la Ganzeville Syndicat de Bassins Versants ClèresMontville Animation sur le thème de la haie à Claville-Motteville Syndicat Intercommunal de la Plage des Petites Dalles Proposition d’aménagement du front de mer Agglo d’Elbeuf Consultation sur l’aménagement paysager du clos Allard à Saint Aubin lès Elbeuf Appui technique au développement de la politique paysagère Finalisation de l’étude sur le recensement des closmasures Ce travail a permis de mettre à jour les grandes tendances d’évolution des clos-masures, sur 9 communes-test du département, et de donner des indications sur leur état de conservation. Il a également donné des pistes d’actions à mettre en œuvre pour une politique départementale de valorisation paysagère. DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) Examen des dossiers de permis de construire sur des lotissement à Gournay-en-Bray, Canteleu et à Angerville-l’Orcher Avis sur la réalisation d’une aire de camping-cars à Etretat Participation à une réunion sur la valorisation touristique de la vallée de la Ganzeville Pour faire connaître cette nouvelle action, le CAUE a publié un programme général qui a été largement diffusé auprès de toutes les mairies du département (20 000 envois). Puis, pour chaque conférence-débat, des invitations ont été réalisées et envoyées à tous les élus et partenaires. Plantations dans les collèges Action pour l’aménagement de 5 collèges dans le cadre d’une démarche pédagogique : Collège Eugène Varlin au Havre – Collège Fontenelle à Rouen – Collège Emile Zola à Sotteville-lès-Rouen – Collège Irène Joliot Curie au Havre – Collège Edouard Branly au Havre. Une formation à destination des enseignants a eu lieu le 6 et 8 juin à Mesnières-en-Bray sur le thème « Pays Paysage ». Participation au comité d’expérimentation d’un dispositif d’encouragement aux projets territoriaux de développement durable Pays Entre Seine et Bray Participation au groupe de travail charte paysagère - le clos-masure dans tous ses états - l’arbre dans la ville - une journée autour des arbres remarquables - une journée autour des haies à jalons - agissons pour les ormes - tailles de haies champêtres Direction de l’Environnement Plantations de haies 287 visites de contrôle des plantations subventionnées faites en mai et juillet 2006 223 certificats de visite 186 dossiers de plantations inscrits avec visite sur place. Longueurs plantée au cours de l’hiver 2005-2006 : 51 160 m dont 17 129 sur talus et 3 403 m à plat. Ce sont les linéaires les plus importants subventionnés par le Département Le C.A.U.E a organisé 4 démonstrations de taille de formation en décembre sur les sites suivants : Ferme Fruitière des Authieux-Ratiéville – Bermonville - Bretteville-Saint-Laurent - Bretteville-du-Grand-Caux Appui pédagogique à la connaissance des clos-masures Le CAUE a animé 10 conférences-débats sur l’ensemble du département auprès de public très divers. Elaboration du livre sur les clos-masures Pour mener à bien ce projet, une géographe a été recrutée. Un partenariat a été établi avec Michel Lerond, Ingénieur-écologue et la DRAC, par la collaboration de Philippe Fajon, Archéo-géographe. Elaboration du guide sur les clos-masures L’élaboration des guides clos-masures est achevée. Le lancement de la collection a eu lieu le 5 juillet 2006 à l’occasion de l’inauguration des Rendez-vous Paysage. Un coffret a été envoyé à l’ensemble des élus du département en décembre. Organisation du cycle «Rendez-Vous Paysage» Ce cycle remplace l’action «journée de l’arbre». Six animations se sont déroulées en 2006 visant un public très varié : - Classeur « Apprends-moi-le-paysage » Le principe du site internet intéractif a été présenté aux enseignants référents. Le projet a été accepté. Les nouvelles thématiques à aborder ont été validées par le groupe de travail. Des fiches sont en cours de rédaction. Parallèlement l’infographiste du CAUE a suivi une formation «SPIP» pour réaliser le site. Actuellement, une étude de transposition des fiches du classeur vers le site est en cours. - Animation des expositions Trois animations ont eu lieu cette année ce qui a nécessité de réactualiser le diaporama afin de réaliser un outil en vidéo-projection. Prêts d’exposition La mare en Seine-Maritime : Collège Jean Rostand à Longueville-sur-Scie/ Fédération des Chasseurs/Collège A. Rimbaud à Saint-Aubinles-Elbeuf/Collège Cocteau à Offranville. La haie en Seine-Maritime : Collège Boieldieu à Rouen/collège Jean Rostand à Longueville-sur-Scie/Collège Jacques Brel à Cléon/Association Vivre à Gainneville/Comice Agricole de Neufchâtel-en- Bray. 3 animations ont été faites dans des établissements scolaires sur ces deux thèmes. Aménagement des berges de Seine A la demande de la Direction de l’Environnement, le CAUE a rédigé des notes qui stipulent l’ensemble des remarques sur le projet qui lui a été présenté. Avis sur l’Avant-Projet de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement des berges de Seine au Trait Espaces Naturels Sensibles Appui pédagogique à la semaine de découverte du patrimoine La semaine de découverte du patrimoine naturel a eu lieu du 14 au 23 mai 2006. A l’issue de l’opération, un questionnaire a été adressé à l’ensemble des collèges participants. Le CAUE a analysé le questionnaire et en a fait un bilan. Supports pédagogiques ENS Pré-visites des sites : Valleuse d’Eletot, le bois de Villequier, le bois de l’Epinay, la Côte du Roule, le Cap d’Ailly et la valleuse d’Antifer Réalisation d’une exposition itinérante sur les ENS à destination des scolaires. Direction des Routes Assistance technique par secteur A la demande de la Direction des Routes, le C.A.U.E donne un avis et participe aux groupes de travail Réflexions sur la requalification de la RD 43 et RD 64/45 à Berville-sur-Seine Aménagement foncier de la RN 27 entre Manéhouville et Dieppe Aménagement des abords de la gare de Bréauté et Beuzeville-la-Grenier Participation au groupe-projet pour l’aménagement de la RD 925 Section Dieppe-Penly Participation au groupe de travail pour l’aménagement de l’itinéraire RD 110/28/29/40 Note d’observation sur le projet de la rocade nord du Havre, 3ème section Participation au groupe de travail pour la requalification de la RN 27 à Bouville Gare de Bréauté Participation aux réunions du comité de pilotage/ élaboration de plan variante Assistance pédagogique Guide méthodologique pour l’aménagement paysager des routes départementales La réalisation d’un guide méthodologique est en cours de réalisation. Le C.A.U.E s’appuie sur une réflexion en cours, menée sur l’itinéraire de la RD 1 entre Neufchâtel en Bray et Dieppe. Les premières problématiques identifiées sur cet itinéraire sont liées à la signalétique (entrées de bourgs, sécurité, enseignes touristiques ou publicitaires), à la gestion des délaissés et des accotements, la gestion et la mise en œuvre de structures arbustives et arborées, la gestion hydraulique (incidence des bassins versants et ruissellement de chaussées), les circulations douces (raccordements aux circuits de randonnées pédestres et cyclables), les aménagements routiers (îlots sur chaussées, terre-plein, marquage des croisements, calibres de voiries…), l’interface des chaussées entre espaces publics et espaces privés. Direction de l’Aménagement, de l’Economie et de l’Habitat Aménagement foncier Analyse des paysages et des milieux naturels Aménagement foncier de la RN 27 dans le cadre de l’expertise préalable d’aménagement foncier lié à la réalisation de travaux sur la RN 27 entre Manéhouville et Dieppe. Démarche de qualité dans l’urbanisation des communes Etablissement d’un guide généraliste Une réunion préparatoire a eu lieu avec la Direction. A partir de ces échanges, la trame du guide a été élaborée. Une maquette a été réalisé pour appréhender sa mise en forme. Un diaporama a également été réalisé pour pouvoir concerter avec le personnel technique du Département qui pourrait être concerné par le sujet. Direction juridique Participation à 3 jurys de concours Restructuration du collège Alain à Maromme Reconstruction du collège Gounod à Canteleu Réhabilitation de l’ancienne école normale Autres organismes : AURH (Agence d’Urbanisme de la Région du Havre) Participation à la commission « problématique de gestion de l’eau dans les PLU » 21 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime CDT (Comité Départemental du Tourisme) Participation à la réunion de travail pour l’installation de cabines de plage et de mobilier urbain à Veules-les-Roses Communauté d’Agglomération Rouennaise Animations dans le cadre de la semaine du Développement Durable : Mairie du Havre Conseils sur les économies d’énergie auprès des havrais, en bus itinérant. Participation à un groupe de travail sur un programme local de l’habitat Participation au séminaire « les nouvelles formes d’habitat » Participation à la commission de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement de la Plaine de la Ronce (Agglo de Rouen) Participation à la commission d’appel d’offres pour l’aménagement des berges de la Seine de la Boucle de Roumare dans le cadre du plan Agglo vélo (Agglo de Rouen) Participation au jury de concours pour la construction du palais des sports (Agglo de Rouen) Participation au jury de concours pour l’aménagement de la Scène des Musiques Actuelles (Agglo de Rouen) Participation au jury de concours pour la réalisation d’un auditorium sur le hangar 2 (Agglo de Rouen) Mairie de Bois Guillaume CODAH Animations dans le cadre de l’EIE : Participation à la commission locale d’amélioration de l’habitat de l’agglomération havraise Région Haute-Normandie Avis sur un projet d’aire de services de camping-cars à Auffay Réseau Ferré de France Préconisations paysagères sur la modernisation et l’électrification de la ligne ferroviaire Montérolier-Buchy à Motteville Autres animations : Animation sur le thème de la haie à Autretot et visite de talus plantés avec la Communauté de Communes Lycée Horticole d’Offranville - Prélèvement de boutures d’ormes et multiplication in vitro Animation sur le thème des clos-masures dans le cadre des « vendredis du patrimoine » Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Veulais Conférence-débatsur«Quellespolitiquesfoncièrespour unurbanismedequalité?»danslecadredel’assemblée générale annuelle du C.A.U.E Visite commentée d’opérations d’aménagement faite en partenariat avec le Syndicat Mixte de Port Jérôme sur 3 communes : Elbeuf-sur-Seine, Vatteville-la-Rue et Auberville-la-Campagne Table ronde sur le thème de l’habitat HQE et des économies d’énergie et d’eau. Communauté de Communes de la Côte d’Albâtre Conférence sur les clos-masures Conseils sur les économies d’énergie auprès des particuliers Syndicat d’Etude Caux Vallée de Seine à Lillebonne Conférence sur les clos-masures Conseils sur les économies d’énergie auprès des particuliers Conférence sur les bâtiments agricoles à destination des agriculteurs Communauté de Communes entre Mer et Lin Participation au 2èmesalon des énergies renouvelables Table ronde sur les économies d’énergies à Angiens Association pour l’environnement de la vie saine à Sanvic-Bléville Animation sur les économies d’énergie dans la maison Région Haute Normandie Participation au groupe de travail Comité du label touristique sur une thématique environnementale des hébergements touristiques Animation d’une journée de conseils personnalisés pour les agents de la Région Mairie de Saint Gilles de la Neuville Conférence-débat sur les bâtiments bioclimatiques et économies d’énergie SMAD du Pays de Bray 4 journées de sensibilisation des artisans brayons à l’isolation du bâti ancien. Cette opération a été clôturée par la tenue d’un stand dans le cadre du salon des Brayonnades DIREN Préparation de la 3ème journée des pratiques du développement durable Participation à la table ronde du colloque « vivre dans un habitat durable » Mini-club Dévé à Rouen Animation sur les énergies renouvelables Effet de Serre Toi Même Animation d’un Café Climat Rouennais sur les maisons économes en énergie et bioclimatique Salon du bois Tenue du stand de l’ADEME Animations scolaires La reconnaissance institutionnelle du C.A.U.E 76 a permis des sollicitations diverses : Par l’IUFM du Havre Lecture de ville à travers le patrimoine et la trame urbaine, Par le CRDP et le CDDP (centre départemental de documentation pédagogique) du Havre Rencontre avec des directeurs d’écoles primaires. Participation au Contrat Educatif Local de Grand Quevilly et de Rouen. Atelier Artistique Paysage - Collège Fontenelle à Rouen Le C.A.U.E propose également des formations pour les enseignants de collèges inscrits au « Plan Académique de Formation ». . Stage « initiation à la démarche paysagère » - deux journées, à destination des enseignants impliqués dans l’opération « plantations dans les collèges ». . Stage : « le génie du lieu » - stage en partenariat avec la DRAC, la DAAC, Habitat et Développement (27) et une consultante en patrimoine, se déroulant sur deux jours à l’abbaye de Fontaine Guérard, à destination d’enseignants et d’intervenants culturels (architectes, animateurs Patrimoine…) impliqués dans des démarches sur les thèmes de l’environnement, de l’architecture et les paysages. . Stage : « Architecture et patrimoine » (stage en partenariat avec la DRAC, la DAAC et une consultante en patrimoine). Le C.A.U.E intervient également régulièrement dans des dispositifs éducatifs spécifiques à l’éducation nationale, selon les sollicitations d’enseignants au niveau primaire ou secondaire. . Ateliers de Pratiques Artistiques sur le thème du paysage et du jardin (collège Fontenelle à Rouen). . Classes à Projets Artistiques et Culturels. . Itinéraires de Découverte au collège René Coty d’Auffay. . Voyage en ville Un groupe de travail associant des enseignants de l’Education Nationale travaille actuellement à la mise en ligne sur internet du classeur « je lis, tu lis, nous lisons le paysage » créé par le C.A.U.E en 2002, sur une commande du Département de la Seine Maritime. COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Collège des 4 représentants de l’Etat François GUEGAN Directeur Départemental de l’Equipement Dany MINEL Jean-Yves BELOTTE Odile BOBENRIETHER Directrice Départementale de l’Agriculture et de la Forêt Brigitte LELIEVRE Directrice du Service Départemental de l’Architecture et du patrimoine Roger SAVAJOLS Inspecteur d’Académie Collège des 6 représentants des Collectivités Locales, désignés par le Conseil Général (16 avril 2004) Dominique CHAUVEL Conseiller Général Maire d’Harfleur Conseiller Général Maire de Mesnières-en-Bray Nathalie NAIL Conseillère Générale Vice-Présidente du Conseil Général Conseillère Municipale Mairie du Havre Véronique CHATENAY-DOLTO Directrice Régionale des Affaires Culturelles Collège des 6 représentants élus par l’Assemblée Générale du 19 novembre 2004 4 Professionnels Guy FILLEUX Patrick LECOURT Maire de Goderville Samuel CRAQUELIN Maire d’Auberville la Campagne Maire d’Angiens Représentant La Chambre des GéomètresExperts Marie-Hélène JOYEN-CONSEIL Représentant les Ingénieurs Ecologues Maire de Franqueville Saint Pierre Conseiller Général Maire de Malaunay Directeur de l’Ecole d’Architecture de Normandie Conseiller Général, Maire de Bénarville Directeur Régional de l’Environnement Jacques BUNEL Olivier LEMOINE Philippe CLEMENT-GRANDCOURT Philippe DUCROCQ Collège des membres désignés par le Préfet le 8 juillet 2004 Conseillère Générale Maire de Sotteville Sur Mer Joël CLEMENT 2 Personnes qualifiées Jean-Michel KNOP Bertrand CAMILLERAPP Président de l’Ordre Régional des Architectes Maire de Bouville Philippe LEROY Françoise SUITNER Maire de Saint-Martin-Aux-Arbres Stagiaires Le C.A.U.E a un devoir de formation ; c’est dans ce cadre que nous accueillons chaque année des stagiaires en architecture, en paysage et en environnement. Martial YAPO Stage obligatoire de 3ème cycle Ecole d’architecture Paris La Villette Paul LANGLOIS BTSA GPN - Lycée Agricole de SEES dans l’Orne Benoit WOJCIK Stage de césure de 2ème année - Ecole nationale d’Horticulture et d’Aménagement du Paysage d’Angers Aurélia JOLIVET Ecole d’Architecture de Normandie François BOSSET Stage de 3ème année de l’Ecole Supérieure d’Architecture des Jardins - Paris Camille BOUDIN Stage de première pratique conduisant au diplôme de Licence en Architecture – Ecole d’Architecture de Normandie Opération brise-vent Hiver 2005-2006 51 km de haies brise-vent plantés dont 30% sur talus. 186 dossiers de plantations. 22 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime Respectons le bocage brayon La charte paysagère du Pays de Bray ayant été lancée en 2004, un plan bocager a été mis en place début 2006 à La Ferté Saint Samson près de Forges les Eaux. Celuici a pour objectif de mobiliser les acteurs locaux, en particulier les agriculteurs, pour une gestion durable, collective et cohérente du bocage dans cette commune. Dans un premier temps, un diagnostic a été mené par la Chambre d’Agriculture sur le territoire de la commune. Trois types de haies ont été recensés : - les haies basses sont les plus courantes (35 km). Destinées à clore les parcelles, elles se composent de prunellier, d’aubépine, de houx, de noisetier, de cornouiller sanguin, d’érable champêtre, etc. Elles sont généralement taillées tous les ans. Près d’un tiers de leur linéaire est dégradé : plants morts, trous, envahissement par le lierre ou la ronce. - les alignements d’arbres têtards totalisent 28 km. On y trouve beaucoup de charme mais aussi du frêne et du chêne pédonculé. Environ la moitié de ce linéaire est dégradé : alignements discontinus ou arbres morts. - les haies brise-vent totalisent 27 km. Elles associent des arbres de haut jet, comme le frêne, à des arbustes bas comme le houx, le prunellier, le sureau, l’aubépine, etc. Un tiers d’entre elles est également en mauvais état. La commune reste encore bocagère avec une densité de haies de 80 mètres par hectare. Cependant, on observe des signes alarmants pour l’avenir : les haies basses sont taillées avec du matériel « traumatisant » comme l’épareuse. C’est une cause de disparition de certains végétaux et les trous qui se forment ne sont pas replantés. Par ailleurs, les arbres têtards ne sont plus exploités régulièrement. Une formation a donc été proposée aux agriculteurs de la région pour se réapproprier les gestes de la plantation et de l’entretien des haies. Le technicien forestier du C.A.U.E a animé un chantier de plantation d’une haie basse et d’un alignement d’arbres têtards. La haie basse a été réalisée sur 90 m avec des arbustes épineux comme le prunellier et le poirier sauvage auxquels on a associé du charme, du hêtre vert, de l’érable champêtre, du cornouiller sanguin, de la viorne lantane, de la bourdaine et du fusain d’Europe en jeunes plants forestiers dans la taille 50/80cm. Une bonne couche de paille a été étalée pour éviter le développement des adventices les premières années. Des plantations d’arbres ont ensuite été réalisées à la place de charmes têtards qui avaient dépéri. On s’est orienté sur un mélange de frêne, d’érable sycomore et de chêne sessile. Sur la partie la plus humide (passage de source), deux aulnes glutineux ont été plantés. Cet alignement d’arbres têtards pourra produire du bois de chauffage tous les 10 ans. Dans cette commune où les 3/4 des agriculteurs utilisent le bois comme mode de chauffage principal ou en appoint, une démonstration de taille de charmes têtards a été réalisée. Ces arbres n’avaient pas été exploités depuis 20 ans et, en comptant les cernes de croissance, on s’est aperçu que leur production avait commencé à chuter vers 15 ans. Une taille pourrait donc être conseillé tous les 10 à 15 ans pour du charme ou du chêne ; tous les 8 à 10 ans pour des essences plus productives comme le frêne, le saule ou l’aulne glutineux. Le déchiquetage de ces têtes de charme a ensuite permis de calculer le volume de bois produit par cette haie : 5,71 M.A.P (Mètre Cube Apparent Plaquettes) pour 6 charmes. A titre d’exemple, une habitation qui demande pour son chauffage un volume annuel de 35 M.A.P nécessiterait l’exploitation d’une quarantaine de ces charmes têtards. A noter que le déchiquetage permet de récupérer 30% de volume de bois en plus que l’utilisation en bois bûche. Une fois la méthodologie du cubage acquise, chaque exploitant peut ensuite calculer le volume total de bois présent sur son exploitation, il en déduit ensuite son autosuffisance énergétique mais aussi ses possibilités de vente à l’extérieur en se regroupant à plusieurs. En conclusion, tout le monde s’accorde à reconnaître au bocage Brayon de multiples rôles : paysage, lutte contre les inondations, biodiversité… mais c’est encore bien souvent l’agriculteur qui entretient ce milieu en y investissant du temps et de l’argent. Dans certains cas, la conservation, la restauration et l’entretien des haies ne pourra se faire que si la charge financière est contrebalancée par des produits comme la vente de bois bûche ou de plaquettes destinées à des chaudières automatiques. Clos-masures : un nouveau chapître Si le clos-masure est un élément emblématique du paysage du département, et plus particulièrement du Pays de Caux, il est un thème méconnu du grand public et n’apparaît que trop peu dans les publications scientifiques et documentaires. Le C.A.U.E, souhaitant poursuivre son action de sensibilisation, a décidé d’écrire un ouvrage destiné au grand public. Pour avoir un regard pluridisciplinaire sur cette thématique, le C.A.U.E a associé à sa réflexion les compétences de spécialistes en archéologie, géographie et écologie. L’enjeu est de rassembler les connaissances scientifiques existantes et de les diffuser pour traiter du clos-masure dans son aspect dynamique. En commençant par retracer l’évolution des paysages cauchois et du clos-masure de la Préhistoire à jusqu’à nos jours, cet ouvrage abordera aussi les problé- matiques paysagères actuelles en envisageant des scénarios d’évolution des paysages cauchois de demain. Ce document intéressera les publics jeune et adulte par une approche à la fois pédagogique et pointue. Largement illustré par des photographies, des aquarelles et des photos anciennes, le livre fera redécouvrir les paysages cauchois et le clos-masure sous un angle inattendu. Sa sortie est prévue au cours du premier trimestre 2008. Pour témoigner de quelques scènes de la vie quotidienne, nous recherchons des photos évoquant le clos-masure, la vie traditionnelle dans les cours de ferme, les fêtes et les repas de famille, les travaux agricoles, … Alors tous à vos albums de famille ! Et contactez le Caue au 02.35.72.94.50 Pleine page - 2007 - Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Seine-Maritime 23 Vers une simplification des autorisations d’urbanisme La réforme prévue par l’ordonnance du 8 décembre 2005 va bientôt entrer en application. Elle vise à faciliter l’acte de construire en clarifiant et en rendant accessible au public la législation sur les permis de construire et les autorisations d’urbanisme. Ainsi, les onze régimes différents seront regroupés en trois autorisations : le permis de construire, le permis de démolir, le permis d’aménager. Les cinq régimes de déclaration sont fusionnés en une seule déclaration préalable. Les constructions nouvelles qui créent plus de 20 m² de surface hors œuvre brute sont toujours soumises à permis de construire. Les constructions qui créent entre 2 m² et 20 m² sont soumises à déclaration préalable. Toutes les infrastructures (rou- tes, ponts, digues) sont exclues du champ du permis ou de la déclaration sauf dans les secteurs sauvegardés et les sites classés. Le permis de démolir est désormais exclusivement destiné à empêcher la démolition du patrimoine protégé ; il est donc obligatoire uniquement dans les secteurs protégés par l’Etat. Le conseil municipal peut décider de l’instituer en dehors de ces zones. Le permis d’aménager s’applique à toutes les opérations de lotissements de plus de deux lots créant des voies ou des espaces communs. Quel que soit le nombre de lots, le lotissement qui ne crée aucun espace collectif est, lui, soumis à simple déclaration. Ces réformes visent à rendre plus efficace le contrôle de la conformité des travaux aux permis délivrés. Elles devraient surtout permettre de garantir les délais d’instruction qui seront ramenés à un mois pour les déclarations, à deux mois pour les maisons individuelles et à trois mois pour les autres constructions. Des délais différents pourront être fixés lorsque des consultations seront nécessaires. Cette majoration de délai doit être impérativement notifiée un mois après le dépôt du permis. De même, les pièces manquantes au dossier seront réclamées dans le premier mois. A la fin de cette période, le pétitionnaire connaît précisément le délai dans lequel la décision doit intervenir. Pour accroître son efficacité et répondre à cette nouvelle législation, depuis le 1er janvier 2007 la Direction Départementale de l’Equipement se restructure. Cinq Bureaux d’Aménagement Urbain se sont substitués aux 11 subdivisions territoriales. A partir du 1er octobre 2007, le dispositif de la D.D.E doit être efficient. De ce fait, ayant une charte de partenariat avec la D.D.E pour examiner les dossiers de permis de construire en cours d’instruction, nous devons réaménager les permanences des architectes du C.A.U.E en fonction de ce nouveau dispositif. Cette réorganisation va permettre de dégager du temps dans des secteurs où la demande de rendez-vous auprès des particuliers était particulièrement saturée. A Vieux-Rouen-sur-Bresle, des bâtiments publics changent d’affectation Projet de transformation de l’ancienne école en salle des fêtes L’école de la commune ayant fermé, le bâtiment désaffecté devait trouver un nouvel usage. Les élus, voulant créer une salle des fêtes dans cette construction de bonne facture architecturale, ont fait appel au C.A.U.E pour esquisser des propositions. Ainsi, il a été suggéré dans les croquis un réaménagement intérieur permettant de retrouver une grande salle d’activités, de nouveaux sanitaires conformes aux règles en vigueur, une cuisine et une nouvelle entrée. Sur le plan architectural, il a semblé primordial de tourner l’accès vers la rue afin de rendre plus lisible ce nouvel équipement depuis l’espace public. Un petit parvis pourra être créé à cet effet entre la rue et la façade. Ce travail réalisé en amont permet aux élus de conforter leurs interrogations et de prendre des décisions de principe sur leur programme de restructuration avant de faire appel à un architecte libéral. Bureau élu au Conseil d’Administration Président Dany MINEL Vice-Président Joël CLEMENT Trésorière Françoise SUITNER Secrétaire Samuel CRAQUELIN Membres Hélène JOYEN-CONSEIL Bertrand CAMILLERAPP 550 communes 24 autres partenaires adhèrent au C.A.U.E Cette année 11 nouvelles communes ont adhéré. Par ce geste, elles montrent l’intérêt qu’elles témoignent pour notre démarche et plus généralement pour l’aménagement de leur cadre de vie. Dans ce but, nous vous proposons d’adhérer à notre association dont la cotisation annuelle est de 43 euros pour les communes de moins de 430 habitants et 0,10 euros par habitant pour les communes de plus de 430 habitants. (conforme au vote de l'Assemblée Générale du 08 octobre 2002) N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir un bulletin d’adhésion. 02 35 72 94 50 L’hydraulique douce au service du cadre de vie visite commentée d’extensions urbaines Nous sommes régulièrement appelés par les élus pour réfléchir sur les projets d’extension de l’urbanisation de leur commune. Les architectes urbanistes du C.A.U.E esquissent alors des solutions pour permettre au futur lotissement de devenir un quartier de la commune à part entière. Ces conseils tiennent toujours compte des contraintes du site et favorisent le bouclage des voies, l’inscription de logements diversifiés dans l’opération ainsi que le respect du parcellaire existant. Nos conseillers insistent également pour que le projet s’inscrive dans un contexte de développement durable, notamment en ce qui concerne l’hydraulique douce. nouveaux quartiers. Ces opérations ont en commun, outre la qualité de leur aménagement, le recours à l’hydraulique douce. Ces techniques de gestion des eaux pluviales permettent d’échapper aux bassins d’orage bâchés qui défigurent n’importe quel paysage. Les élus, grâce à une météo capricieuse, ont pu à la fois apprécier la réalisation de ces nouveaux paysages et voir que ces techniques dites «alternatives» qui comportent des plaines inondables et des noues enherbées fonctionnent parfaitement, surtout quand il pleut… Ces visiteurs d’un jour sont devenus depuis d’ardents défenseurs de ces principes qui ne les effraient plus. Il nous a semblé intéressant de montrer « in situ » des opérations exemplaires aux élus et aux personnels des services techniques. Ainsi, en partenariat avec le syndicat mixte de Port Jérome, nous avons organisé une visite commentée le 6 décembre dernier sur 3 sites : deux lotissements en accession, l’un à Elbeuf-sur-Seine et l’autre à Auberville-la-Campagne, et une opération de logements aidés à Vatteville-la-Rue. Cette journée a reçu un écho très positif. Ainsi, une soixantaine d’élus très motivés et ayant des projets similaires dans leur commune, ont découvert les trois réalisations, sous une pluie battante. Dans des contextes et avec des programmes différents, les équipes de maîtrise d’œuvre ont su intégrer des espaces publics de qualité dans la création de ces Aujourd’hui, avec la réforme du code de l’urbanisme issu de la loi S.R.U, la demande d’autorisation de lotir devra préciser le projet architectural et paysager du lotissement. Ainsi, l’urbanisation d’une nouvelle zone devra mettre l’accent sur la prise en compte du développement durable et la recherche de la mixité de l’habitat. Selon cette nouvelle disposition, il faudra également démontrer l’intégration de l’opération dans l’environnement bâti et non bâti. Ce régime appelé « permis d’aménager » améliorera peut être ces zones sachant qu’en matière d’urbanisme, il existe des remèdes efficaces. Mais, dans le domaine architectural, tout reste à inventer car les maisons de constructeurs, majoritaires sur le territoire, sont incapables de donner de l’âme à un quartier. A noter... M.I.Q.C.P. : point sur les marchés négociés Beaucoup de petites communes ne disposant pas de service technique s’interrogent sur les procédures qu’il faut utiliser lorsque les montants se situent en dessous des seuils européens (210 000 euros pour les collectivités territoriales). Le C.A.U.E, très souvent sollicité pour éclairer les maîtres d’ouvrage, a souhaité organiser une réunion d’information. Nous avons convié le directeur de la Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques, Monsieur Cabanieu à animer une conférence. Entièrement réservée à la procédure adaptée, elle permettra de lever toutes les interrogations concernant ce type de mise en concurrence. Elle aura lieu le mercredi 30 mai après midi à 14 heures 30 E.I.E. : un bilan à énergie positive L’Espace Info Energie est de plus en plus sollicité. Pour les constructions neuves, l’essentiel de la demande des particuliers concerne le bioclimatique ; pour la réhabilitation, les sollicitations sont le plus souvent axées sur la réalisation d’une isolation adaptée. Cette année, il y a eu 1611 contacts. Devant ce chiffre impressionnant, le succès de ce dispositif porté par le C.A.U.E n’est plus à prouver, il est donc très sérieusement envisagé la démultiplication de ce service pour 2007 afin que les conseils puissent être donnés dans différents points du département, développement durable exige… Soyez aux RendezVous LLeess RR BUREAU DU C.A.U.E L’équipe DU C.A.U.E Directrice Evelyne FOREST Agent comptable Catherine VERDURE Secrétaire de direction Gaëtane PREVOT Secrétaire - Informations EIE Anne SEVESTRE Documentaliste chargée de communication Sylvie LECROQ Infographiste - Webmaster Stéphane FERAY Dessinateur - graphiste Gilles PESQUET Architectes Virginie TIRET Eric PIARD Chargé de mission urbanisme Philippe GRENON Responsable service environnement Sophie de Champsavin Architectes Paysagistes Jean-Christophe GOULIER Virginie MAURY Technicien forestier Cyril RETOUT Assistante d’étude Blandine HARDEL Architectes conseillers EIE Christine CHAILLOU Valérie LOPES Architectes conseillers Anne ARCHAMBAULT Emmanuel CÔME Alain EOCHE-DUVAL Olivier GOSSELIN Daniel LE BOCQ François MIRC ez-vous en d Après l’inauguration du concept d «Rendez Vous Paysage» en 2006, u C . A . U . E nous allons en 2007 continuer et étendre cette action à l’ensemble des thématiques sur lesquelles travaille le C.A.U.E : Architecture, Urbanisme, Paysage et Environnement. Ainsi, nous inviterons chaque mois les particuliers, les élus et les professionnels à débattre avec un spécialiste à l’occasion d’une conférence, d’une visite commentée ou d’une démonstration in situ. Le programme vous sera envoyé prochainement. Il sera aussi en ligne sur www.caue76.org. N’hésitez pas à l’imprimer pour le diffuser largement.
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