Rapport - World Customs Organization
Transcription
Rapport - World Customs Organization
WORLD CUSTOMS ORGANIZATION ORGANISATION MONDIALE DES DOUANES Established in 1952 as the Customs Co-operation Council Créée en 1952 sous le nom de Conseil de coopération douanière COMITE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES 1ère Session - HC0008F1a Bruxelles, le 22 novembre 2010. RAPPORT DU COMITE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES 1. Le Comité du Renforcement des capacités de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) tient sa première session à Bruxelles du lundi 27 au mercredi 29 septembre 2010. La liste des participants figure à l’Annexe I du présent rapport. 2. Le Secrétaire général de l’OMD souhaite la bienvenue aux participants et présente le chemin parcouru en matière de renforcement des capacités par l’OMD, y compris les dernières avancées réalisées dans le cadre de la stratégie du renforcement des capacités de 2003. ll mentionne également les influences extérieures telles que les négociations du Cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ainsi que la sécurité de la chaîne logistique. Sur la base de ce résumé des avancées en matière de renforcement des capacités à l’OMD, il poursuit en soulignant les travaux en cours ainsi que la nécessité de pouvoir continuer à compter sur la participation des Membres. 3. Il fait remarquer que la direction prise en matière de renforcement des capacités est plus large et que l’OMD se mobilise pour répondre aux crises telles que la crise financière mondiale, en mettant à la disposition des Membres de bonnes pratiques et des normes et en permettant aux Membres de s’entraider, par le biais entre autres d’accords tripartites. Les travaux futurs comprennent un accent mis sur la mesure de la performance, notamment la Phase 3 du Programme Columbus et les études sur la mainlevée des marchandises, la mise en œuvre du document stratégique sur la Douane du 21ème siècle, les travaux réalisés à l’échelon régional sur la gestion du risque, la douane en réseau international et la gestion coordonnée des frontières. En concluant, il déclare que ces travaux ont pour objectif final d’accroître le professionnalisme des douanes. 4. Le Directeur du Renforcement des capacités préside l’élection du Président et du Vice-Président de la première session du Comité du renforcement des capacités. Le délégué du Canada est élu Président du Comité du Renforcement des capacités suite à la proposition de l’Australie qui est soutenue par le Mexique. La Norvège propose la Chine en tant que Vice-Président, proposition qui est soutenue par le Brésil. _________________________________________ Copyright © 2010 Organisation mondiale des douanes. Tous droits réservés. Toute demande concernant la traduction, la reproduction ou l’adaptation du présent document doit être adressée à [email protected]. HC0008F1a I. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR 5. Le projet d’Ordre du jour (doc. HC0001) a été adopté, sous réserve d’incorporer au point XIV (Divers) la question d’une plus grande disponibilité des documents du Comité, tel que cela a été expliqué par le Secrétariat dans un document informel, reproduit à l’Annexe II du présent rapport. 6. Son Excellence, M. Alaa Batayneh, Ministre des Transports de Jordanie, est invité à s’adresser au Comité du Renforcement des capacités. Le Ministre Batayneh constate les travaux réalisés par le Secrétariat de l’OMD et fait part des progrès et des projets de modernisation douanière en cours en Jordanie. 7. Son Excellence, Mme Marie Gosset, Ambassadeur de Côte d’Ivoire est invitée à s’adresser au Comité du Renforcement des capacités. L’Ambassadeur fait le lien entre l’importance stratégique de la douane sur les objectifs de facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce dans le cadre du Cycle d’accords de Doha et l’amélioration de la résistance aux graves changements financiers. 8. Plusieurs participants interviennent pour remercier les orateurs et indiquent que la coordination, le renforcement des capacités sur mesure et le capital humain sont essentiels pour un renforcement des capacités durable. Le Président remercie les orateurs et les participants. II. PROGRAMME OMD DE RENFORCEMENT DES CAPACITES : SITUATION ACTUELLE, POSSIBILITES OFFERTES ET DEFIS A RELEVER 9. Le Directeur du renforcement des capacités évoque le doc. HC0002, qui fait référence aux travaux de la Direction du Renforcement des capacités et à son mandat. Le Directeur rappelle aux participants les huit éléments clés de la Stratégie en matière de Renforcement des capacités et le processus en dix étapes nécessaires pour mettre en œuvre l’infrastructure globale de renforcement des capacités de l’OMD. La régionalisation, les accords tripartites et multipartites, le financement à long terme, la gestion et le leadership sont nécessaires au succès du renforcement des capacités. 10. Un délégué convient que le financement à long terme est essentiel au renforcement des capacités. Pour cette raison, son pays, la Suède, a identifié de nouveaux outils, instruments et matériel disponible dans la langue du pays et permettant de fournir l’appui financier nécessaire pour soutenir une communication plus vaste des ressources de l’OMD. 11. Le délégué du Japon fait référence au point soulevé par le Directeur concernant le financement à long terme et fait également mention de la contribution volontaire de son pays au Fonds de coopération douanière depuis 1989. Des informations plus détaillées sur le sujet sont reprises dans un document informel qui est mis à la disposition des participants. 12. Plusieurs délégués interviennent suite à la présentation du Directeur concernant l’importance du leadership et de la coordination. Un intérêt tout particulier est accordé à la proposition de Base de données des experts de l’OMD. 13. Le Directeur répond en indiquant que le Secrétariat est en train de développer un vivier d’experts afin de gérer la coordination et l’accréditation et la mise à disposition du matériel de l’OMD. Une matrice reprenant les exigences en matière d’experts pour les activités de renforcement des capacités en 2010/2011 vient d’être envoyée aux Membres ayant des experts accrédités. 2. HC0008F1a DISCUSSION STRATEGIQUE III. PANEL 1: RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONNELLES 14. Le Président du Comité invite le Président du Conseil de l’OMD à animer la table ronde relative aux discussions sur les efforts réalisés par la douane par rapport aux objectifs financiers et de reprise économique du G20 visant à obtenir un impact maximal dans le contexte douanier, en établissant le lien entre ces efforts et les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies. 15. Le Président du Conseil introduit les trois orateurs de cette table ronde, à savoir, M. Melaku Fenta, de l’Administration douanière et fiscale d’Ethiopie (ERCA), M. Antonis Kastrissianakis, de TAXUD (Union Européenne) et Mme Carol West, du Groupe consultatif du secteur privé (GCSP). Il indique que les orateurs établiront le lien entre le programme de renforcement des capacités global et le développement du commerce, sous l’angle de l’impact direct de la réforme et la modernisation douanières. 16. M. Fenta résume l’approche adoptée par l’Administration douanière et fiscale d’Ethiopie (ERCA) s’agissant du programme de réforme, qui fait partie des 14 domaines de la fonction publique. ERCA utilise cinq stratégies pour mettre en œuvre la modernisation douanière. La première expérience positive concerne la stratégie de coopération, partenariat et stratégie externe qui consiste à s’engager dans des accords tripartites. Plusieurs défis sont en train d’être relevés, à savoir les ressources humaines, la gestion des données, la technologie et l’attitude publique. 17. M. Fenta fait part de quelques statistiques illustrant les progrès réalisés dans le cadre du programme de modernisation. Ceux-ci comprennent entre autres la réduction du transit de 3.47 heures à 40 minutes, des temps de dédouanement à l’importation qui passent de 7 jours à 10 minutes et à l’exportation qui passent de 5-8 heures à 20 minutes. En outre, ERCA a réduit le temps nécessaire aux enquêtes de 397 jours à moins de 20 jours, combiné avec un taux de condamnation supérieur à 95%. Parmi les autres progrès réalisés figurent l’amélioration de la qualité des données, un meilleur niveau d’application de la loi et une meilleure productivité au travail. Le suivi des recettes indique une augmentation de 51,38% (de 23 à 35,78 milliards de Birr) et un passage d’une perception des recettes de l’échelon domestique à l’échelon fédéral. En résumant certains moteurs de changement, M. Fenta indique que l’ « imposition » devient un sujet de conversation du domaine public et que le programme de réforme engagé par ERCA est utilisé par le gouvernement comme un élément de comparaison pour les autres agences. On remarque également un intérêt accru s’agissant de soutenir le programme de réforme d’ERCA. 18. M. Kastrissianakis note que le renforcement des capacités est une nécessité pour les pays développés et les pays en développement. Il insiste sur le fait que le rôle des douanes va au-delà de recouvrement des recettes et fait partie intégrante des politiques nationales. Il cite des exemples de normes internationales, telles que le cadre de normes SAFE, et suggère qu’il convient de faire un travail similaire pour les droits de propriété intellectuelle, la gestion coordonnée des frontières, la douane en réseau international et le renforcement des capacités. 19. Mme West commence par partager le point de vue GCSP sur le statut de la crise financière mondiale. Elle présente ensuite le rapport du Groupe, qui sera mis à disposition sur le site Web de l'OMD. Commentant la reprise économique, elle déclare que, bien que cette année ait été meilleure que l'an dernier, le GCSP est préoccupé. Bien qu'il y ait des zones de croissance, on n’enregistre pas encore de retour au niveau d’activité économique et de rentabilité de 2008. Le GCSP a des préoccupations quant à la stabilité et la durabilité 3. HC0008F1a de la reprise, la pensant fragile. Elle s’exprime avec franchise et indique que le GCSP est également préoccupé par les impacts négatifs sur la crise financière mondiale occasionnés par la douane. A titre d'exemple, elle souligne l’augmentation du niveau de contrôles, des audits, les incohérences en matière de classement et d'évaluation, et la façon dont les ressources douanières sont déployées. Le GCSP cite des exemples de retards dans les inspections et le traitement, qui pourraient être directement liés aux questions d'allocation des ressources au sein des douanes. Plusieurs membres du GCSP ont également indiqué des difficultés relatives au prix de transfert et à la politique fiscale. 20. Dans la deuxième partie de sa présentation elle donne quelques éléments de réponses à la question “pourquoi la douane est-elle importante?”. Les réponses portent entre autres sur les influences de la douane et du secteur privé sur les coûts, les investissements, et les temps de livraison pour les marchandises fragiles. Elle suggère que ces questions vont bien au-delà des solutions traditionnelles type “guichet unique” et que la gestion coordonnée des frontières doit reposer sur un soutien institutionnel au plus haut niveau. La troisième partie de la présentation de Mme West porte sur les attentes et opportunités futures. Parmi cellesci figurent une plus grande transparence, le développement de normes pour réguler la relation de confiance des opérateurs économiques agréés (OEA), l’amélioration de la prévisibilité des exigences douanières. Elle mentionne à cet effet l’expérience du secteur privé travaillant avec une administration des douanes sur le renforcement des capacités et les accords triparties douane-douane-OMD, comprenant le secteur privé qui pourraient servir de modèle à l’avenir. 21. Un délégué cite la gestion du risque, l’OEA, les droits de propriété intellectuelle, la Convention de Kyoto révisée et les amendements du SH2012 en tant que priorités pour la Direction du Renforcement des capacités. Le délégué indique que ces questions sont apparues comme importantes lors de la dernière session du Conseil en juin 2010. 22. Un délégué indique que les vues stratégiques exprimées par les orateurs reposent sur le leadership et les “personnes” en tant qu’élément d’une douane, en ajoutant que de nouveaux outils, instruments et normes sont nécessaires pour nous guider dans cette direction stratégique. 23. Un délégué s’exprime sur la question du renforcement des capacités en coopération avec le secteur privé, et demande avec une pointe de rhétorique, si cela signifie que les coûts seront également partagés avec le secteur privé. En s’étendant sur l’intervention du secteur privé, il indique que selon leur expérience, le secteur privé n’investit jamais dans des politiques chères telles que le matériel d’inspection non intrusive, même si celui-ci est installé aux fins de la facilitation. 24. Un délégué suggère qu’en plus de la nécessité d’une coopération douane-douanesecteur privé, des efforts supplémentaires doivent être fournis en vue d’accroître la coopération avec d’autres organisations internationales. 25. Un délégué présente quelque chose qui pose problème dans son pays, étant donné que la plupart des opérations commerciales sont réalisées par de petites entreprises. Il pose la question suivante au GCSP : « Comment les informations, les expériences et l’expertise sont-elles transmises à ce groupe de la chaîne logistique ? ». 26. Mme West, la Présidente du GCSP répond à cette intervention en soulignant l’affiliation à des groupes représentatifs et utilise l’exemple des stratégies de communication utilisées par la communauté des commissionnaires en douane. Elle indique cependant que le GCSP ne peut s’exprimer au nom de membres individuels du GCSP. 4. HC0008F1a 27. Un délégué partage son expérience relative à la conduite d’une initiative régionale consistant à organiser des ateliers de renforcement des capacités pour les douanes et les commissionnaires en douane. Le groupe comprend des représentants de trois administrations membres et leurs commissionnaires en douane respectifs. L’initiative est conçue de sorte à ce que tous les participants puissent tirer profit de cet atelier, du point de vue de la facilitation et de la sécurisation de la chaîne logistique. 28. Mme West répond en faisant part des objectifs du projet, qui consiste essentiellement à établir un programme d’Opérateur de confiance/OEA entre ce groupe de membres. Il convient de mentionner que le groupe compte beaucoup de représentants et que cela prend du temps, mais que cela en vaudra la peine. Elle termine en encourageant les autres Membres à coopérer avec le secteur privé sur des initiatives de facilitation des échanges de grande envergure. 29. Un délégué indique que les ressources humaines sont au cœur du renforcement des capacités. Une fois les ressources humaines en place, il est important de comparer les efforts réalisés en matière de renforcement des capacités en vue de continuer à s’améliorer. Il donne un exemple d’étude de diagnostic qui a donné lieu à un plan structuré sur 20072010. Bien que les choses progressent, il ajoute que les indicateurs de performance clés liés au plan sont difficiles à définir. 30. Le Directeur du Renforcement des capacités apporte sa contribution à la discussion de la table ronde en disant que les études de diagnostic réalisées par l’OMD portent principalement sur les ressources humaines, toutefois, il n’existe pas de taille unique. Sur plus de 110 diagnostics, il n’y en a pas deux pareils. L’analyse d’une administration commence par une révision de la mise en œuvre du Cadre de normes SAFE, mais l’OMD réalise que l’analyse doit faire référence au document stratégique de la Douane du 21ème siècle afin d’avoir une vue globale avant d’aller dans le détail de l’analyse opérationnelle. En mentionnant la gestion de l’information, il confirme que la base de données du renforcement des capacités actuelle ne concerne que la douane. Dans des circonstances spécifiques et avec l’accord de toutes les parties, il pourrait être possible à l’avenir d’ajouter des informations concernant le secteur privé, telles que les projets conjoints, à l’usage des Membres et du secteur privé. 31. Le Président du Conseil, animateur de la table ronde, résume les échanges de vues et invite la Président du Comité du Renforcement des capacités à reprendre la Présidence. IV. AVANTAGES DE L’INVESTISSEMENT ORGANISATIONNEL EN MATIERE DE RENFORCEMENT DES CAPACITES 32. Le Président du Comité du Renforcement des capacités invite M. Chriticles Mwansa, Commissionner général de la Zambie à animer les présentations et les discussions visant à accroître la participation des experts douaniers aux programmes de renforcement des capacités et à identifier les avantages pour les prestataires de services et les bénéficiaires d’aide extérieure. 33. M. Mwansa présente les quatre orateurs, à savoir M. Brendan O’Hearn, de l’Administration des douanes et de la protection des frontières des Etats-Unis (USCBP), Mme Saadia Alaoui de l’Administration des douanes du Maroc, M. Bill Williamson de l’Administration des douanes et accises du Royaume-Uni, et le Professeur David Widdowson, du Réseau international d’universités liées aux activités douanières. 34. M. O’Hearn ouvre la discussion en proposant trois grands avantages pour une organisation qui souhaite investir dans le renforcement des capacités selon l’expérience de 5. HC0008F1a USCBP. Il décrit le renforcement des capacités comme ayant un effet multiplicateur, une porte d’entrée pour une coopération future et un mécanisme pour développer des citoyens mondiaux. 35. En s’étendant sur ces avantages, certains des bénéfices qui figurent sous chaque section comprennent les synergies en matière de chaîne logistique, une porte d’entrée pour la coopération au-delà des questions typiquement douanières, le développement du capital humain au sein des administrations impliquées, le développement de la confiance entre les administrations, une expérience multilatérale et un savoir-faire; le développement et le renforcement de la confiance entre administrations. 36. Mme Alaoui présente la démarche de modernisation entreprise par le Maroc qui s’est articulée autour de certains axes de réforme tels que la refonte du cadre législatif et règlementaire, la facilitation et la simplification des procédures douanières, la rationalisation des contrôles douaniers, la réforme organisationnelle, le développement des ressources humaines et l’amélioration de la gouvernance et de l’éthique. Dans le même ordre d’idée et dans le cadre du renforcement des du partenariat douane/entreprises, il a été procédé en coopération avec le secteur privé, à la création d’un Observatoire pour suivre et répondre aux questions relatives à l’éthique liées à la mise en œuvre du Cadre de normes SAFE. ’ 37. S’agissant des suites à apporter à la réforme, il est prévu de développer un circuit vert pour les importateurs bénéficiant du statut d’OEA. Par ailleurs, des pourparlers sont en cours avec certains pays partenaires (Tunisie, EU notamment) pour aboutir à la reconnaissance mutuelle des OEA et des contrôles. Dans le même contexte et afin d’anticiper la mise en vigueur de la phase III du programme Columbus, une démarche stratégique à moyen terme est en cours de finalisation par la douane marocaine visant à consolider les acquis de la réforme susvisée et à mettre en œuvre le plan d’action découlant des objectifs de la Douane du 21ème siècle d’une manière générale. . 38. M. Williamson organise sa présentation autour des défis externes et internes auxquels est confrontée une organisation qui investit dans le renforcement des capacités. S’agissant du contexte externe, les défis comprennent la sécurisation permanente de la volonté politique, le fait de s’assurer que l’administration hôte soit prête à recevoir des experts, la coordination avec les institutions donatrices, une planification efficace de programmes multiples et l’identification des méthodes susceptibles de donner le plus de résultats. 39. Parmi les défis internes peuvent figurer une diminution des dépenses de la part du gouvernement pour le renforcement des capacités, l’alignement sur des objectifs gouvernementaux plus vastes avec les besoins spécifiques au pays et les ressources internes, telles que la disponibilité des experts. M. Williamson résume les différentes raisons pour lesquelles l’Administration des douanes et accises du Royaume-Uni continue à s’engager dans des activités de renforcement des capacités. Par exemple, selon lui, la douane fait partie de la communauté du commerce internationale, dès lors il convient de se montrer proactif dans les politiques de chaîne logistique et de gestion, ce qui comprend une planification à long terme, l’utilisation des Bureaux du Renforcement des capacités (BRRC), en influençant leur rôle et en identifiant de nouveaux modèles de financement. 40. La présentation du Professeur Widdowson soulève deux questions. La première étant « Que peut apporter l’OMD/la douane ? » et la deuxième « Comment cela est-il perçu ? En réponse à la première question, il regroupe la contribution de la douane en trois catégories 1) les normes, 2) la résolution de questions difficiles et 3) l’assistance fournie aux membres. En guise de réponse à la deuxième question, il indique que la douane peut être perçue comme un facilitateur, ou bien comme un obstacle, un mal nécessaire ou un leader mondial ou un tigre édenté. 6. HC0008F1a 41. Afin d’illustrer ce qu’il vient de dire de manière humoristique, le Professeur Widdowson utilise un rapport universitaire indiquant que la douane a obtenu de bonnes notes mais qu’elle peut faire mieux. Il cite des exemples indiquant où les choses peuvent s’améliorer, à savoir assurer une mise en œuvre efficace des normes, mesurer et rendre compte des performances des Membres, l’amélioration de l’application des instruments et des normes par les Membres. Il conclut en disant que le monde universitaire peut apporter son aide dans le cadre des programmes accrédités par l’OMD et la recherche pour appuyer les débats de politique générale en fournissant les preuves empiriques qui aideront à prendre les décisions stratégiques. 42. Un délégué répond à l’ensemble de la table ronde en indiquant que les investissements organisationnels peuvent aussi résulter du recueil de compétences au sein des nouvelles recrues douanières et se demande si ceci peut être fait avec le soutien des donateurs. Cette approche permettra de soulager la difficulté rencontrée par les administrations individuelles s’agissant de détacher du personnel. En guise de commentaire sur la suggestion visant à mesure la performance et le degré d’application des outils par les Membres, le délégué envisage de travailler sur les comptes-rendus nationaux avant d’établir une comparaison à l’échelon international. Dans sa conclusion il déclare que le défi pour le Comité du Renforcement des capacités consiste à répondre aux priorités entre les réunions. 43. Un autre délégué déclare que le fait de trouver des moyens novateurs pour garantir les investissements en matière de renforcement des capacités peut être un vrai défi. Le Comité du Renforcement des capacités doit faire état des exemples de réussite pour conserver l’intérêt et la confiance dans les efforts de l’OMD. Le délégué reconnaît l’existence d’une base solide qui doit être utilisée pour renforcer les partenariats. 44. Un délégué déclare qu’une administration doit avoir une vision à long terme, toutefois ceci peut s’avérer difficile lorsque les mandats des Directeurs généraux sont limités. La tâche de la Direction du Renforcement des capacités doit consister à recueillir les études de cas de sorte que les Membres puissent partager leurs expériences et encourager le développement. 45. Un délégué se dit d’accord avec le commentaire selon lequel les ressources humaines sont l’approche clé du renforcement des capacités et que la disponibilité des experts est une question importante directement liée aux ressources humaines. Le délégué, de la Suède, souligne l’engagement de son administration en annonçant une nouvelle contribution financière de 200.000 euros à l’OMD à utiliser dans le cadres d’activités de renforcement des capacités portant sur la prévention, la détection et le lutte contre la corruption et le trafic d’animaux sauvages protégés par la Convention de la CITES. Il encourage les autres Membres à contribuer également. 46. Un autre délégué déclare que le Comité du Renforcement des capacités, les normes, les instruments et les directives de l’OMD doivent produire des résultats et des bénéfices concrets. 47. M. Mwansa résume la session de la table ronde en notant que les fournisseurs et les bénéficiaires du renforcement des capacités récoltent tous deux les bénéfices. Il conclut en se focalisant sur certains points spécifiques et reconnaît le défi que présente le financement à long terme et les experts. Il passe la parole au Président du Comité du Renforcement des capacités. 7. HC0008F1a DIALOGUE ET ECHANGE D’EXPERIENCE V. AVANTAGES DES ACCORDS TRIPARTITES DE RENFORCEMENT DES CAPACITES 48. En introduisant ce point de l’ordre du jour, le Président indique qu’un nombre de pays ont déjà signé un Protocole d’Accord visant à s’embarquer dans des accords tripartites de coopération, en bénéficiant également du soutien de l’OMD. Le partenariat tripartite est le modèle de prestation de renforcement des capacités de l’OMD le plus récent qui donne de bons résultats. Le Président suggère que le fait qu’un nombre croissant de ces accords ait été conclu avec les Membres des pays en développement, est une avancée particulièrement positive. 49. Le Président explique que ce point de l’ordre du jour fera l’objet de présentations de la part des Membres ayant fait des expériences différentes dans le domaine d’accords tripartites. Avant de passer aux présentations, il est demandé au Directeur du Renforcement des capacités d’expliquer la méthode en question. 50. Dans son explication du modèle tripartite, le Directeur du Renforcement des capacités fait référence au programme d’élargissement de l’Union européenne et plus particulièrement au modèle de « jumelage » dont ce système s’inspire. Le modèle d’accord tripartite de l’OMD consiste en un accord structuré contenant des produits escomptés précis sur une période de temps donné, entre deux (ou plusieurs) Membres et l’OMD. L’accord est en général simple, non contraignant d’un point de vue juridique, spécifique au pays et comprend des objectifs clairement définis. 51. Il décrit le rôle du Secrétariat de l’OMD consistant à recueillir les besoins de ses Membres et dans certains cas à trouver de l’expertise extérieure chez les pays donateurs et/ ou le financement nécessaire. Le Directeur souligne le rôle de coordination de l’OMD dans les accords tripartites, en soulignant qu’il s’agit d’un modèle très simple de coopération reposant entre autres sur un intérêt mutuel. En tant que centre d’expertise douanière, l’OMD peut également apporter une valeur ajoutée aux accords bilatéraux, en fournissant un service de suivi et d’évaluation. 52. Le Directeur résume certains des bénéfices déjà récoltés, à savoir par exemple que l’OMD peut s’ajouter à certains accords bilatéraux existants, la demande faite à l’OMD est spécifique et coordonnée et permet d’éviter les doublons. Certaines synergies sont également identifiées dans les accords existants qui peuvent être transférées à d’autres pays. L’OMD rédige des modèles qui serviront à entamer les négociations entre les Membres. Un autre exemple d’avantages que ce type d’accord tripartite présente est la possibilité qu’une tierce partie soit chargée du suivi et de l’évaluation. 53. Les Pays-Bas et la Mongolie partagent leurs vues sur les accords tripartites. L’accord est une suite logique d’une relation étroite construite entre les deux pays depuis 2006 dans le cadre de la mise en œuvre des engagements relevant du Programme Columbus. Parmi les avantages que présentent les partenariats tripartites, les Pays-Bas notent le développement d’un vivier d’experts de qualité avec le soutien de l’OMD, l’utilisation des instruments et des outils de l’OMD, et le dispositif d’assurance de la qualité que l’implication du Secrétariat de l’OMD fournit. Le représentant de la Mongolie remercie l’OMD et les PaysBas, en indiquant qu’un des avantages que ce partenariat tripartite présente est l’accès rapide à des experts hautement qualifiés, aux formateurs, aux dispositions sur mesure, la souplesse des accords tripartites et les opportunités de coordination efficace avec les donateurs. 8. HC0008F1a 54. Le Canada et Haïti présentent leur expérience à leur tour. Ils échangent des informations sur l’approche tripartite qui comprend entre autres le fait d’apporter un soutien en matière de réforme et de modernisation douanières en utilisant les outils de l’OMD et le cas échéant, les experts ou l’expertise de l’OMD. Un facteur clé en matière de durabilité est l’engagement des partenaires sur le moyen ou long terme et une appropriation conjointe des résultats. En mentionnant la reprise de Haïti à la suite du désastre national qui l’a frappé, les deux administrations réitèrent leur engagement à travailler dur afin de reconstruire l’administration des douanes. 55. L’Ethiopie et le Kenya présentent leur approche de l’accord tripartite. Les orateurs mentionnent l’importance de conclure des accords tripartites tels que celui qu’ils viennent de signer le 27 septembre 2010 à l’occasion du Comité du Renforcement des capacités. Cela permet de clarifier et de confirmer les rôles et les produits escomptés dans un calendrier bien précis. Leur présentation reprend les réformes entreprises au titre du processus de modernisation. Les orateurs soulignent que l’accord tripartite entre les membres en développement fournit une opportunité réelle d’appendre de l’expérience des uns et des autres. Un exemple identifié comme particulièrement utile est le fait que les pays voisins sont souvent confrontés à des défis similaires. Les accords tripartites, dont fait partie l’OMD, permettent d’envisager une palette plus vaste de solutions possibles et de moyens efficaces pour gérer des problèmes communs. 56. Le Président donne la parole aux participants pour recueillir leurs commentaires et observations. Un Membre d’un pays en développement parle de son expérience en matière d’accords tripartites en se focalisant sur la comparaison d’activités. Ce processus a consisté à échanger des expériences avec une administration d’un pays en développement voisin afin d’améliorer la coopération sud-sud. Le même délégué invite les autres Membres à se lancer dans cette approche du renforcement des capacités bénéfique à toutes les parties. 57. En réponse à une intervention préalable qui suggère que le Secrétariat de l’OMD continue à étudier la possibilité d’impliquer le secteur privé dans des accords tripartites, le Directeur du Renforcement des capacités convient qu’il est indispensable de s’assurer dans le contexte du renforcement des capacités douanières que toutes les parties prenantes soient impliquées. Il fait remarquer que plusieurs accords tripartites comprennent déjà des éléments sur la façon de tirer parti du soutien du secteur privé pour s’engager pleinement dans le processus de réforme douanière. Il ajoute que l’utilisation de l’expertise du secteur privé fait l’objet de discussions au sein de l’OMD, toutefois, il s’agit d’abord de s’intéresser tout particulièrement à la consolidation et à la mobilisation du vivier d’experts douaniers. ALLOCUTION PRINCIPALE 58. Le Président invite Mme Helen Clark, l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à faire part de son expérience et de ses observations. 59. Mme Clark commence par informer les participants à la réunion qu’il s’agit de son premier grand rendez-vous depuis le Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement qui s’est tenu la semaine dernière au siège des Nations Unies, à New York. L’objectif de ce Sommet consistait à accélérer les progrès sur les huit Objectifs, une décennie après leur lancement en tant que feuille de route pour améliorer la vie de milliards de personnes dans les pays en développement. 60. Mme Clark explique que pour que les Objectifs du Millénaire pour le Développement soient atteints, les économies des pays doivent prospérer de façon durable et les recettes doivent être perçues aux fins des investissements en services et en infrastructures. Un service des douanes modernes peut jouer un rôle clé en matière de facilitation contribuant 9. HC0008F1a de ce fait à la croissance et de perception des recettes. Elle ajoute que les pays qui ont des règles claires, prévisibles et transparentes ainsi que des institutions solides, ont une meilleure chance d’accroître leur commerce et d’attirer des investissements. 61. Un élément qui ressort clairement d’une Evaluation internationale du PNUD est que le soutien aux processus de développement menés par les pays eux-mêmes, la promotion de modèles de croissance globaux, le renforcement des institutions nationales et locales et la capacité de mobiliser les ressources nationales sont indispensables à la réalisation de ces Objectifs. C’est la raison pour laquelle la réforme et la modernisation douanières ainsi qu’une gestion transparente des frontières ont toute leur importance. 62. Mme Clark indique que le PNUD n’est pas une agence spécialisée dans le domaine douanier ou la gestion des frontières. Toutefois le thème de cette réunion “ Renforcer les ressources actuelles en matière de RC et améliorer la coordination à l’échelon mondial afin d’assurer une meilleure facilitation des échanges sur le plan régional et une meilleure protection de la communauté » est en rapport direct avec les aspects essentiels des travaux du Programme des Nations-Unies pour le développement. 63. Les travaux du PNUD dans le domaine des échanges sont essentiellement réalisés sous les auspices de l’initiative AIDE POUR LE COMMERCE, y compris son cadre intégré renforcé pour les pays les moins avancés. Ils comportent trois éléments essentiels : assistance aux pays partenaires pour intégrer le commerce dans les stratégies de développement national et de réduction de la pauvreté; soutien en vue de la négociation d’accords commerciaux qui accordent la priorité aux résultats en matière de développement humain; et soutien en vue de renforcer la compétitivité des pays et de réduire les contraintes en matière d’offre. 64. 65. 10. Elle cite quelques exemples illustrant les travaux du PNUD, à savoir : Au Lesotho, apporter une aider pour créer un mécanisme permettant au gouvernement d’échanger des informations sur les règlementations commerciales et les exigences douanières; En Mongolie, assister le gouvernement en vue d’améliorer et d’accélérer les procédures douanières; Aux Maldives et à Vanuatu, assister le gouvernement en coopération avec des partenaires impliqués dans le développement pour améliorer les processus de dédouanement automatisé de leur administration des douanes; et Promouvoir la coopération sud-sud grâce au commerce et en aidant les pays à échanger leurs expériences et expertise sur l’aide au commerce. Mme Clark estime qu’il est possible d’échanger d’autres informations et de renforcer les liens entre l’OMD et le PNUD, en particulier s’agissant des programmes de gestion des frontières. Dans ses paroles de clôture, elle félicite l’OMD pour l’attention qu’elle accorde à la façon dont les travaux engagés par la douane peuvent contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Mme Clark ajoute que c’est la combinaison d’efforts dans de nombreux secteurs qui fait toute la différence au moment de présenter les résultats et d’atteindre les espérances fixées par les Objectifs du Millénaire pour le développement. HC0008F1a 66. M. Kunio Mikuriya, le Secrétaire général de l’OMD répond au nom des participants en indiquant que ces paroles inspireront sans aucun doute les Membres à persévérer dans leurs efforts de réforme et de modernisation en sachant que le rôle de l’OMD est reconnu comme ayant un lien direct avec les Objectifs du Millénaire pour le développement. 67. Le Secrétaire général s’étend sur le commentaire de Mme Clark selon lequel les organisations telles que la douane « font toute la différence sur le terrain ». Il indique que l’OMD et ses Membres ont mis en œuvre de vraies réformes et continuent sur cette voie, au bénéfice du commerce et de l’économie mais également s’agissant des avantages traditionnels à savoir la protection des frontières. En réponse à votre commentaire sur le programme d’Aide pour le commerce, il fait référence à des échanges de vues entre lui et Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). M. Mikuriya et M. Lamy sont d’avis qu’il est attendu que la mise en œuvre des négociations sur la facilitation des échanges de l’OMC passe par l’OMD. Ceci est perçu comme une activité clé de la douane et les partenariats qui sont en train d’être développés continueront à appuyer les réformes à venir et à fournir une opportunité de relier les activités avec d’autres organisations impliquées dans le renforcement des capacités. 68. Le Secrétaire général aborde l’approche de partenariat de l’OMD en matière de renforcement des capacités, qui comprend les partenariats avec des organes officiels et privés impliqués dans le renforcement des capacités. Il se dit encouragé par le fait que le PNUD estime que les objectifs et les approches des deux organisations, notamment l’approche sud-sud, sont complémentaires. 69. Le Secrétaire général répond également à la question de la lutte contre la corruption soulevée par Mme Clark. Il convient que l’éthique est une pièce maîtresse de la douane, et la corruption porte préjudice aux pays en développement et aux pays développés. Il indique que le Sous-Comité sur l’éthique fera immédiatement suite à la réunion du Comité du renforcement des capacités, en soulignant que la douane n’a pas peur de parler ni de traiter cette question. 70. Pour conclure, il remercie à nouveau Mme Clark d’avoir pris de son temps et d’avoir choisi l’OMD comme premier rendez-vous après l’important Sommet des Objectifs du Millénaire pour le développement. Le Secrétaire général se dit motivé par l’opportunité de travailler ensemble sur ce qui semble être un “vaste terrain d’entente ». Il assure à Mme Clark et aux participants à la réunion que l’OMD et ses Membres ont la volonté et l’expertise pour y arriver. 71. Un délégué pose trois questions à l’Administrateur du PNUD, premièrement, il demande si le PNUD a conduit des études comparatives sur l’efficacité des programmes de développement régionaux par rapport aux programmes nationaux. Deuxièmement, le cas échéant, quelles en sont les leçons retenues, et troisièmement, comment l’OMD et le PNUD peuvent-elle garantir que leurs programmes de développement respectifs soient compatibles et complémentaires ? 72. En réponse, Mme Clark fait à nouveau référence à l’Evaluation internationale du PNUD. Une leçon généralement retenue est l’importance pour les parties concernées de s’aligner sur les plans développés et appropriés au niveau national ; un pays en développement doit reposer sur une vision et un plan appuyés par un leadership fort. Le PNUD soutient l’intégration régionale et des exemples pronostiquant des résultats positifs ont été donnés, y compris l’augmentation du niveau de vie au sein de l’Union européenne et la croissance au sein de l’ASEAN. En réponse à la troisième question, Mme Clark envisage une coopération plus étroite entre l’OMD et le PNUD s’agissant d’une plus grande représentation et du soutien apporté dans les pays. En notant la participation informelle de l’OMD à l’échelon international, celle-ci peut s’améliorer par le biais d’une association 11. HC0008F1a officielle avec les organes officiels multilatéraux. A titre d’exemple elle cite la nécessité pour l’OMD de devenir un partenaire official de l’Aide pour le développement; ceci devra faire l’objet d’échanges de vues avec les autres partenaires. Une association officielle n’empêchera pas les fonctionnaires de l’OMD et du PNUD d’envisager des actions pratiques immédiates afin de capitaliser sur les programmes de développement. 73. Un autre délégué se dit satisfait d’avoir appris qu’un lien a été établi entre les Nations Unies et la douane. En convenant qu’il convient d’avoir une meilleure coordination entre l’OMD et le PNUD, il ajoute que ce commentaire porte également sur les donateurs. Le délégué demande comment la douane s’intègre dans les structures des Nations Unies ? 74. En réponse à la question, Mme Clark explique que deux fois par an, le Secrétaire général des Nations Unies réunit une assemblée multilatérale de dirigeants d’institutions multilatérales. Ces institutions comprennent les postes, les télécommunications, le tourisme, UNICEF, la CNUCED, l’OMC, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’ONUDC et d’autres. Elle indique que toutes ces organisations ont des liens avec la douane, il est dès lors logique que l’OMD puisse ou doive se rapprocher d’elles. 75. Mme Clark indique également que le renforcement des capacités doit être stratégique. Elle fait remarquer que bien que les avancées en matière de renforcement des capacités n’impliquent pas de grands pas en avant, une stratégie et un plan adéquats peuvent servir de catalyseur pour mobiliser les efforts. En faisant référence à un point mentionné précédemment, elle indique que ce qui peut jouer un rôle de catalyseur ce sont les supporteurs qui s'appuient sur le développement mené par le pays lui-même avec un solide leadership. D’un point de vue stratégique, cela veut dire passer d’un projet à petite échelle dans un village par exemple, pour le mettre en œuvre à l’échelon national. 76. Un délégué identifie le Système harmonisé de l’OMD (SH) comme un outil de renforcement des capacités utile. L’exemple des amendements au SH2012 est utilisé en indiquant que ceux-ci peuvent employés pour suivre le commerce des aliments, à des fins plus traditionnelles telles que la perception des recettes et pour rendre compte des données commerciales. Mme Clark fait remarquer qu’avec toutes les nouvelles conventions ou nouvelles normes, les pays qui doivent les mettre en œuvre devront pour ce faire, bénéficier de renforcement des capacités. Les pays doivent être conscients des exigences avant de s’engager afin de répondre à leur engagement s’agissant d’accords et d’instruments internationaux. VI. DOUANE ET LEADERSHIP AU 21ème SIECLE 77. Président du Comité du Renforcement des capacités invite M. Tom Doyle, Département du Commerce international, Banque mondiale, à animer les exposés et échanges de vues lors de la table ronde consacrée aux expériences pratiques et au soutien disponibles en vue de la mise en œuvre de politiques saines de développement des dirigeants et des cadres des douanes. 78. M. Doyle présente les trois orateurs de cette table ronde, M. Martyn Dunne, Président de l’OMD et Directeur général de la douane de Nouvelle-Zélande, M. Lars Karlsson, Directeur, Renforcement des capacités, OMD et M. Chris O’Keeffe, Attaché, Service de la douane et de la protection des frontières, Australie. Lors de son exposé liminaire, il se réfère à une association d’idées présentée dans son allocution d’ouverture par Mme. Helen Clark, Programme des Nations Unies pour le développement, qui s’est référée à la vision et aux aspirations d’un leadership moderne, et à la nature complémentaire de ces deux éléments. Avant de donner la parole aux orateurs, M. Doyle diffuse un message vidéo de M. Octavio Canuto, Vice-Président, Banque mondiale. 12. HC0008F1a 79. Dans son message vidéo, M. Octavio Canuto rappelle au Comité du Renforcement des capacités que la douane constitue une composante d’une importance cruciale dans le système commercial international. Dans la période d’après-guerre, il n’existe aucun exemple de forte croissance durable qui ne soit passée par une intégration dans l’économie mondiale. Il fait valoir que, fondamentalement, un commerce accru débouche sur une croissance économique laquelle, à son tour, contribue à réduire la pauvreté, ce qui constitue la mission essentielle de la Banque mondiale. 80. M. Canuto fait observer que les pays en développement rencontrent de nombreux défis pour obtenir un accès aux marchés dans les pays développés. La Banque mondiale s’est efforcée de promouvoir une issue équitable et favorable au développement dans les négociations commerciales multilatérales du cycle de Doha. Le domaine de la Facilitation des échanges a été marqué par de bons progrès et la Banque mondiale est d’avis qu’il est judicieux d’œuvrer à la mise en œuvre des nombreuses mesures de facilitation des échanges, que les négociations de Doha aboutissent ou non à un accord. 81. M. Canuto ajoute que même si la douane n’est pas la seule autorité habilitée à dédouaner des marchandises, elle est toutefois en bonne place pour conduire les programmes nationaux de réforme. Même si des progrès encourageants ont été réalisés dans de nombreuses administrations des douanes, ils sont, à ses yeux, trop lents pour qu’une différence notable se soit produite. Les gouvernements doivent inclure les réformes douanières à une place bien plus élevée dans leurs programmes de développement interne et faire preuve en outre d’une réelle volonté politique pour que les choses évoluent effectivement. 82. Il fait observer que la Banque mondiale a géré plus de 120 projets en rapport avec la douane au cours des 20 dernières années et soutient actuellement des réformes douanières d’une valeur de 500 millions de dollars des Etats-Unis. La Banque mondiale a également étendu de manière significative son niveau de coopération avec l’OMD, l’un de ses partenaires clés en matière de développement, et de nouvelles initiatives de coopération devraient être annoncées au cours des prochains mois. 83. M. Canuto admet que la modernisation et la réforme douanières constituent des processus longs et complexes. Même si la mise en place de réformes en profondeur entraînent forcément des coûts et des risques, le fait de négliger une composante d’une telle importance dans le système commercial mondial induirait des coûts et risques bien plus élevés encore. Enfin, il déclare que la Banque mondiale se réjouit de pouvoir continuer à soutenir le renforcement des capacités douanières avec l’OMD, les gouvernements et les autres partenaires du développement. 84. M. Martyn Dunne présente ensuite le premier exposé dans lequel il indique comment l’administration des douanes néo-zélandaise a relevé le défi en matière de renforcement de la capacité actuelle et future dans les domaines du leadership et de l’encadrement. 85. M. Dunne fait observer que, lors du renforcement des capacités douanières, il convient de se demander de quelle manière l’administration des douanes peut contribuer à renforcer l’infrastructure et les institutions nationales. Dans le tissu de chaque nation figure la responsabilité de veiller à ce que la douane soit en situation de répondre aux attentes du gouvernement. En renforçant les capacités de la douane en matière de leadership et en assurant une forte continuité dans le leadership de l’administration, il déclare qu’il est possible de contribuer à renforcer le leadership de la nation au-delà des limites de la douane. 13. HC0008F1a 86. Au sein de la douane néo-zélandaise, le développement en matière de leadership et d’encadrement repose sur quatre principes. Il s’agit des Valeurs, de la Déclaration d’Arusha de l’OMD, du Modèle de leadership fonctionnel (qui expose les comportements en matière de leadership, les attentes de l’encadrement et la compétence) et le Cadre du leadership. 87. Il conclut qu’il convient de s’assurer de l’existence d’une vision stratégique du renforcement des capacités. Cette stratégie doit reposer des fondations solides qui renforcent les capacités de leadership, pour le présent et pour l’avenir. Au sein de chaque administration, le leadership doit reposer sur des valeurs essentielles et le Modèle de leadership fonctionnel est un élément fondamental de l’ensemble. Il convient également de disposer d’un cadre des carrières permettant d’assure la sélection des dirigeants, de les faire bénéficier de perfectionnement complémentaire et de continuité et, surtout, de tenir compte des circonstances et opportunités permettant de les mettre à l’épreuve. 88. M. Lars Karlsson présente un exposé sur le Programme de développement des cadres de l’OMD. 89. Le Programme de développement des cadres est fondé sur les normes professionnelles du Programme PICARD et constitue actuellement une priorité au sein de la Direction du renforcement des capacités. Il s’agit d’une solution à un besoin identifié dans le Programme Columbus et dans la stratégie sur la Douane au 21ème siècle. Lors du Dialogue mondial sur le renforcement des capacités douanières, les experts ont considéré qu’un programme de gestion (encadrement) est l’un des facteurs clés pour assurer une réforme et modernisation douanières efficaces. Le Secrétariat de l’OMD a assisté ses Membres à atteindre cet objectif en coordonnant l’élaboration et la rédaction de conseils, y compris de modules normalisés, sur le leadership et le perfectionnement des cadres destinés aux actuels et futurs cadres supérieurs. 90. Il souligne que c’est le facteur humain qui est au cœur du leadership et de l’encadrement. L’enjeu consiste à renforcer les compétences, aptitudes et connaissances des cadres des douanes de manière normalisée et en conformité avec les normes professionnelles PICARD. L’objectif de ce travail est de fournir un aperçu général sur la façon dont il convient de gérer des processus de modernisation douanière qui ont été mis en place, ainsi que leur mise en œuvre. Ces principes ont été inclus dans les objectifs du Programme de développement des cadres de l’OMD. 91. M. Karlsson met en évidence les enseignements clés tirés des six ateliers pilotes consacrés au Programme de développement des cadres de l’OMD, qui ont eu lieu cette année. Ceux-ci ont notamment montré l’importance d’une démarche dynamique, de la constitution de réseaux, de la nécessité de tirer les leçons des expériences acquises, du rôle des animateurs et du recours, parmi les méthodes appliquées, aux projets réalisés en équipe. M. Karlsson invite les Membres à fournir une assistance en matière d’organisation, de financement et de constitution de viviers d’experts pour les ateliers futurs. 92. M. Chris O’Keeffe présente un exposé concernant le leadership et le perfectionnement du personnel d’encadrement dans la région Asie/Pacifique. Il décrit deux programmes offerts par le Service de la douane et de la protection des frontières d’Australie : le Programme douanier international de perfectionnement des cadres (CIEMP), d’une part et le Programme de gestion douanière du Pacifique (PCMP), d’autre part. Le Programme CIEMP est exécuté par le Centre d’études des douanes et des accises (CCES) à l’Université de Canberra en collaboration avec le Service des douanes et de la protection des frontières australien et est destiné aux cadres supérieurs des douanes. Le Programme PCMP est spécialement conçu pour les douanes du Pacifique afin de mieux répondre aux besoins des fonctionnaires des douanes du Pacifique et de mieux tenir compte des problèmes spécifiques aux pays. Il a pour objectif d’intensifier la coopération entre les administrations des douanes du Pacifique. 14. HC0008F1a 93. Il indique que ces deux programmes sont fondés sur les bonnes pratiques internationales et s’appuient sur des activités en participation et des exposés de groupe. Les deux programmes ont vocation à accompagner des changements organisationnels à long terme et à améliorer les relations à l’échelle de la région. Ils ont également évolué dans le temps afin de tenir compte des changements intervenus dans l’environnement en mutation dans lequel évoluent les douanes au 21ème siècle. Les deux programmes ont en commun l’accent mis sur le développement de la réflexion stratégique, la gestion du changement et les aptitudes en matière de planification. 94. M. O’Keeffe fait observer que ces programmes sont considérés comme faisant partie du perfectionnement continu des fonctionnaires des douanes dans la région. Les diplômés sont encouragés à entreprendre d’autres études et sont habilités à obtenir des crédits d’heure en vue de la poursuite d’études supérieures à la suite de l’un quelconque de ces deux programmes. En conclusion, il déclare que les programmes ont contribué à nouer des contacts plus étroits au sein de la région ainsi qu’à identifier les problèmes communs revêtant une importance particulière dans les domaines du terrorisme, de la criminalité transnationale, de la facilitation des échanges et de la protection de la communauté. 95. Un délégué rappelle à l’assemblée qu’il importe d’exercer un leadership de manière novatrice et de déployer une multitude d’aptitudes dans ce domaine. Il se réfère au « Recueil de l’OMD sur le développement du Renforcement des capacités » qui comprend des chapitres consacrés notamment à la gestion du changement, la gestion des risques et la gestion des ressources humaines, quelques exemples des nombreuses aptitudes requises. 96. Dans sa conclusion, l’animateur indique qu’il ne faut pas confondre leadership et encadrement. Même si ces deux disciplines sont complémentaires, elles n’en sont pas moins différentes. Il rappelle à l’assemblée que le leadership, c’est la capacité de rassembler les personnes désireuses de conduire les réformes et le changement. Il souligne également que la mise en place dans une organisation d’un trop grand nombre de changements en une seule fois peut être source de difficultés. Des changements trop fréquents de Directeur général peuvent être néfastes dans la mesure où ils entravent un développement durable. Enfin, il conclut en signalant qu’un dirigeant doit posséder deux importantes qualités, à savoir la vision et l’ambition. ORIENTATIONS ET DECISIONS VII – MODELES DE MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES DE RENFORCEMENT DES CAPACITES 97. Le Président attire l’attention des délégués sur le doc. HC0003 et présente les quatre orateurs, M. Ernani Checcucci, Direction du Renforcement des capacités, Secrétariat de l’OMD, M. Eugene Torero, Commissioner des douanes, Administration fiscale et douanière du Rwanda, M. Thabo Moleko, Commissioner des Douanes et Accises, Administration fiscale et douanière du Lesotho et M.. Raúl Augusto Díaz Monroy, Directeur général de l’Administration des douanes du Guatemala. 98. Le Secrétariat, rappelle dans sa présentation les bases de la stratégie du renforcement des capacités de l’OMD ainsi que les trois modèles de mise en œuvre actuellement utilisés à savoir : La mise en œuvre de services d’accompagnement des trois phases du Programme Columbus 15. HC0008F1a Les projets pilotes Les accords tripartites 99. Les progrès réalisés sur la planification des actions de soutien et sur la mise en place d’une base de données d’experts sont également détaillés. L’attention des Membres est attirée sur les points requérant des propositions du Comité comme le rôle que peut jouer l’OMD pour les états fragiles ou en situation post-conflit ou le besoin de définition d’indicateurs précis pour une approché orientée sur les résultats. 100. M. Torero présente le projet de facilitation du commerce mis en place par les administrations de l’EAC (East African Community, Communauté des Etats d’Afrique de l’Est) avec l’aide de l’OMD et du Secrétariat de l’EAC. Ce projet fait suite aux diagnostics réalisés dans la région durant la Phase I du programme Columbus, et à l’analyse des besoins évoqués par le secteur privé. Sur la base de ces éléments, trois priorités ont été décidées au niveau régional par les Directeurs généraux des pays membres de l’EAC : la gestion du risque, le contrôle a posteriori et l’opérateur économique agréé. La structure de gestion du programme d’OEA, reposant sur deux Comités de gestion (public et privé) est détaillée. Ces groupes de travail ont permis la mise en place de politiques régionales sur ces sujets, pour le bénéfice des douanes et du secteur privé. 101. M. Moleko présente les avancées de son Administration en matière de renforcement des capacités, notamment la feuille de route des axes stratégiques d’amélioration suite au diagnostic durant la Phase I du programme Columbus. Un projet conjoint entre l’Administration des douanes du Lesotho, l’OMD et le SACU (Southern African Customs Union, Union des douanes d’Afrique Orientale) est présenté. Ce projet a permis de définir des politiques régionales sur cinq grands axes, renforçant le rôle de l’union douanière de la région et améliorant l’équilibre entre contrôles et facilitation. Un projet tripartite LesothoAfrique du Sud-OMD a également été engagé afin de fournir des échanges améliorés entre ces deux administrations de la région. 102. M. Díaz Monroy présente les aboutissements du projet de réforme mené par son administration. Une nouvelle vision basée sur les normes internationales a été adoptée par l’Administration du Guatemala, permettant d’améliorer significativement les différents indicateurs retenus pour le suivi du projet tels que le taux d’inspection physique des marchandises, le temps de mainlevée ou le taux de contrôle des marchandise à l’export. Les critères de succès de cette réforme sont le financement interne, la collaboration internationale, le partenariat avec le secteur privé et la mise en place d’une équipe de gestion de projet performante. Les prochaines étapes consistent à continuer sur ces axes d’amélioration et d’obtenir des certifications internationalement reconnues de l’administration. 103. Après avoir résumé les présentations des quatre orateurs, le Président donne la parole aux délégués. Un délégué souligne les difficultés rencontrées dans la mise en place du projet OMD-EAC : les changements nécessaires dans les comportements des fonctionnaires, l’obtention d’un soutien politique fort et la collaboration du secteur privé au projet. 104. Un observateur souhaite obtenir des précisions de la part de M. Torero sur la manière dont fonctionnent les Comités de gestion du programme d’OEA évoqués dans la présentation, notamment les modalités d’échange entre les représentants publics et privés. M. Torero précise qu’il existe en réalité deux Comités de gestion, un composé de représentants du secteur public et l’autre de représentants du secteur privé. Ces deux structures participent à des forums communs et ont établi des processus d’échanges, notamment au travers d’observateurs d’un Comité présents lors des réunions de l’autre. 16. HC0008F1a 105. Un observateur se réjouit de la collaboration entre l’OMD et les organisations ou unions régionales, qui permet d’augmenter l’efficacité des décisions prises et d’éviter les risques de doublons. Il souligne que de tels projets conjoints pourront être élaborés dans d’autres régions. 106. Un délégué souligne la forte interconnexion entre les points 35 et 38 du document HC0003 concernant l’établissement de plans stratégiques et l’impérieuse nécessité d’établir de tels plans dans les projets de modernisation, ainsi que de documenter officiellement toutes les informations relatives à ces projets afin de constituer une base d’expérience. Le Président résume l’intervention du délégué et souligne la constance des remarques concernant le risque de discontinuité des projets de renforcement de capacités qui peut être limité par la gestion des connaissances et l’établissement de l’infrastructure informatique nécessaire à cette tâche. 107. Un délégué présente les projets de réforme menés par son administration notamment sur la gestion du risque, le transit électronique, les portails électroniques ou le guichet unique. Il souligne que son administration a terminé la mise en œuvre de la phase II du Programme Columbus et entre maintenant dans la phase III. 108. Un délégué souligne la nécessité d’établir une volonté politique pour la réussite des plans de renforcement des capacités. Il propose au Comité de débattre de l’opportunité d’établir une réunion ministérielle internationale, organisée par l’OMD et qui permettrait de regrouper les différents Ministères de tutelle des administrations Membres afin de les sensibiliser à l’importance de ces projets. 109. Un observateur évoque le projet mené par l’Agence des services frontaliers du Canada, en partenariat avec les Etats-Unis et le Mexique pour le renforcement des capacités en Argentine, au Salvador et au Guatemala. Ce projet est mené avec le support et la collaboration du secteur privé. L’observateur demande aux Membres de considérer la possibilité d’accords tripartites impliquant le secteur privé dans les projets de renforcement des capacités. Un délégué soutient cette intervention en ajoutant que ceci peut se faire dans le cadre d’un accord tripartite. 110. Le délégué de la Slovaquie, souligne que la question des ressources humaines nécessaires au renforcement des capacités n’a pas été évoquée. Il annonce que les administrations de Slovaquie et de République Tchèque vont fournir des experts pour appuyer la politique du renforcement des capacités de l’OMD, et espère que leur expérience sera bénéfique aux autres Membres. Il invite également les autres administrations à participer dans la mesure du possible à ces initiatives. 111. Le délégué du Mexique fait part des efforts réalisés par son administration en matière de renforcement des capacités depuis juin 2009, particulièrement grâce à l’accréditation de plusieurs de ces experts. Il invite d’autres administrations membres d’organiser ou de prendre part à des ateliers d’accréditation et réitère l’engagement de son administration à mettre ces experts à la disposition des Membres. 112. Un délégué, se référant au paragraphe 33 du document HC0003, indique que son administration soutient sans réserve l’approche de gestion des apports en matière de renforcement des capacités basée sur les résultats qui y est proposée. Il souhaite que le Comité prenne en charge la création de nouveaux indicateurs fiables pour mesurer les progrès réalisés en matière de modernisation et demande au Secrétariat de préparer un document de travail qui puisse être débattu à la prochaine réunion du Comité. Ce document devra notamment prendre en compte les indicateurs utilisés par d’autres organisations telles 17. HC0008F1a que la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire International. Cette proposition est appuyée par deux autres délégués. 113. Un délégué souligne l’importance du Comité pour le futur du renforcement des capacités. Il rappelle que l’objectif final des actions de modernisation est la mise en œuvre des outils existants et non leur simple adoption sur le plan législatif. Il soutient les positions évoquées, notamment lors de l’exposé de Mme Clark, sur l’importance de l’utilisation des experts locaux et l’assistance renforcée à apporter aux pays les moins avancés. 114. Un observateur indique qu’il souhaite que le Programme de développement des cadres soit également disponible en espagnol. Le Secrétariat explique qu’il s’agit une projet en cours et que le programme sera disponible en arabe, portugais, russe et espagnol outre les autres langues officielles de l’OMD. 115. Un délégué souligne que les propositions du document HC0003 font montre de la souplesse nécessaire pour adapter les modèles proposés à des situations spécifiques rencontrées par certaines administrations et approuve la suggestion d’un rôle renforcé des Bureaux régionaux de renforcement des capacités (ROCB). 116. Un autre délégué décrit la nécessité pour les parties concernées par le renforcement des capacités à s’adapter aux transformations et à rétablir une culture douanière. Il invite également le Secrétariat à préparer un document sur le rôle des entités régionales de l’OMD (BRRC, Centres régionaux de formation (CRF) et leurs mandats respectifs. 117. Un observateur met l’accent sur les bénéfices apportés par une approche régionale, notamment du fait que les administrations des douanes sont de plus en plus souvent impliquées dans l’intégration régionale au travers des unions économiques ou douanières. Il souhaite également que les accords tripartites avec les unions économiques régionales se développent plus et continuent à produire des effets bénéfiques. 118. Un délégué fait part de son expérience en matière de coopération avec d’autres organisations internationales fournissant déjà de l’assistance aux états fragiles. Le délégué déclare qu’une coopération entre organisations est très importante pour les institutions donatrices. Il suggère que l’OMD établisse un groupe de travail réunissant les donateurs et les Membres de l’OMD afin de renforcer la coopération. 119. Afin de renforcer le nombre d’experts disponibles, certains délégués suggèrent de considérer l’utilisation de fonctionnaires des douanes récemment retraités. 120. Un observateur s’interroge sur la manière de concilier les besoins des administrations bénéficiaires et les exigences des donateurs lors de la mise en place de projets de modernisation. Il souhaite également que les modèles de mise en œuvre utilisés par les Membres soient documentés afin d’être partagés, y compris au niveau interrégional. 121. Le Secrétariat précise que trouver la juste adéquation entre les besoins des Membres et les donateurs est du ressort des Membres et que le Secrétariat joue dans ce processus un rôle de facilitateur, notamment lors de réunions de coordination. Il invite les BRRC et les Membres à réfléchir à des processus de collecte et de partage des modèles de mise en œuvre. 18. HC0008F1a VIII. PROGRAMME COLUMBUS PHASE 3 122. Après avoir présenté les éléments et les concepts décrits dans le contenu du document HC0004, le Président propose au Comité d’instruire le Secrétariat de poursuivre les recherches et le pilotage des activités de la Phase 3 avant la prochaine session du Comité. Le Secrétariat sera appelé à présenter les conclusions de cette recherche et des projets pilotes lors de la prochaine session du Comité prévue pour mai 2011, afin de permettre aux Membres de s’exprimer sur cette question. 123. Le Secrétariat réaffirme son engagement à poursuivre le travail de la Phase 3 du Programme Columbus et rappelle que la prochaine Conférence PICARD qui se tiendra à Abu Dhabi en novembre 2010 et se penchera sur les questions reliées aux mesures de rendement, à l’évaluation et au suivi. 124. Un Membre exprime sa volonté d’accueillir une mission OMD dans le cadre de la Phase 3, qui servira à évaluer le progrès escompté durant la Phase 2. IX. ROLE DU RESEAU D’APPUI A LA REGIONALISATION 125. Le Président donne la parole à Mme Heike Barczyk, Directeur adjoint, Renforcement des capacités, et appelle l’attention sur le document HC0007. 126. Le Directeur adjoint fait état des orientations formulées précédemment par le Conseil de l’OMD. Ce dernier a tracé la marche à suivre, reposant sur une démarche régionale en matière de renforcement des capacités, d’activités de réforme et de modernisation parmi les Membres. Les buts du programme de régionalisation comprennent la mobilisation des ressources propres à chaque région, l'exploitation des synergies régionales, l'implication des parties concernées qui, aux niveaux régional et local, soutiennent le renforcement des capacités et l'apport de réponses pus rapides et plus pertinentes aux questions spécifiques aux régions. Elle fait observer que cinq Bureaux régionaux de renforcement des capacités sont actuellement ouverts et que l’ouverture du sixième Bureau, dans la région Europe, est imminente. S’agissant des défis les plus importants auxquels le réseau régionalisé fait actuellement face, le Directeur adjoint fait observer qu’il s’agit des questions de personnel et de financement. Elle invite les représentants des BRRC et des Centres régionaux de formation (CRF) assistant au Comité à faire part de leurs points de vues et expériences. 127. M. Yoshiro Kosaka, responsable du BRRC Asie/Pacifique fait rapport sur les résultats de l’atelier mondial sur la régionalisation du renforcement des capacités, qui s’est tenu en mars 2010 au Japon. Il indique que 5 BRRC et 17 CRF du monde entier ont participé à cet atelier et souligne que ledit atelier avait pour objet de promouvoir davantage la régionalisation du renforcement des capacités en permettant aux structures régionales, aux Membres et au Secrétariat d’échanger des expériences et des informations sur les modèles de réalisation du renforcement des capacités. Il souligne les avantages que de tels ateliers pourraient présenter pour les autres régions et indique que les participants se sont déclarés disposés à organiser régulièrement de telles réunions. 128. Le représentant du CRF de Hongrie constate qu’il existe 22 CRF, dont six situés en Région Europe. Il est fait observer que cette région ne dispose pas encore d’un BRRC opérationnel et que les structures régionales se félicitent par conséquent du soutien apporté par le Secrétariat pour assurer la coordination entre les activités et structures régionales. Il est également indiqué que l’année 2011 revêt une importance particulière pour la Hongrie en tant que pays d’accueil puisque, à compter du 1er janvier 2011, la Hongrie va assumer la présidence de l’Union européenne. En même temps, le CRF célébrera son 10ème anniversaire, étant d’ailleurs le premier CRF de l’histoire de l’OMD. En conclusion, 19. HC0008F1a ledit CRF propose d’organiser une célébration de l’événement à l’échelon régional, suivie par un séminaire ou atelier régional pour marquer cette occasion. 129. Le représentant du CRF récemment inauguré en Corée indique que celui-ci a l’ambition de devenir un Centre d’excellence régional dans le domaine de la TI. Avec le soutien de l’administration hôte, le CFR a lancé un projet qui permet de réaliser une formation ou des essais sur des techniques douanières électroniques dont la simulation est assurée dans un cyberespace de formation. Le délégué se déclare prêt à présenter ce système moderne lors de prochaines réunions de l’OMD en 2011. 130. Un délégué fait observer que l’ouverture d’un BRRC dans sa région (en l’occurrence l’Europe) constitue un pas très important et se félicite par ailleurs de la création d’un sixième CRF dans la région. Il est rappelé qu’il faut constamment être attentif au risque de fragmentation du renforcement des capacités et des activités de formation dans les pays voisins dans une même région. Il convient donc de veiller à assurer l’indispensable coordination et d’éviter les doublons parmi les structures et protagonistes régionaux. 131. Un délégué estime que la création d’un BRRC pour l’Europe est importante. Le délégué ajoute que le BRRC jouera un rôle essentiel dans la région en appuyant les Membres s’agissant de renforcer leurs capacités en fonction des obligations nationales, régionales et internationales. Ce délégué se félicite également de la création d’un CRF en Ukraine et souligne qu’ainsi le nombre de CRF pour la région Europe est porté à six. La continuation du développement des CRF permet d’avoir une expertise plus proche des utilisateurs grâce au développement d’une formation régionale et l’expansion du réseau d’apprentissage. Parmi les commentaires formulés à ce sujet, figure la préoccupation d’un risque de fragmentation des activités de formation dans les pays voisins de la même région, donnant à lieu à des doublons en termes de coût et d’efficacité. 132. Un délégué évoque le risque d’une solution de continuité entre les objectifs à long terme et les programmes à court terme dans l’exécution de l’aide de l’OMD mais fait valoir que l’environnement régional constitue le lieu idéal pour apporter des solutions durables à ce problème. Il est fait observer qu’il serait utile d’être informé de toute initiative régionale (y compris celles organisées en-dehors du contexte de l’OMD) pour éviter les doubles emplois et le gaspillage des ressources. En résumé, il est suggéré qu’un système intégré de données permettant de fournir des informations sur la proposition, le financement, l’environnement et les résultats de chaque initiative en matière de renforcement des capacités contribuerait à la continuité des programmes et réduirait les doublons. 133. Un représentant d’un CRF asiatique rend hommage à l’excellent travail accompli par le Secrétariat de l’OMD, la Direction du renforcement des capacités et les BRRC de la région. Il n’est pas interdit de penser que cette région compte plus d’experts que toute autre région et que lesdits experts pourraient être utilisés dans d’autres régions. Le délégué remercie le Japon qui finance la presque totalité des ateliers régionaux qui ont eu lieu dans ce CRF. 134. Un délégué fait observer que les BRRC et CRF doivent être dotés d’une stratégie claire, qui leur montre la marche à suivre. Des préoccupations ont été exprimées par rapport à une certaine « lassitude des donateurs », ce qui appelle à présenter des argumentaires plus concrets et de meilleure facture. Si les structures régionales pouvaient exciper d’une vision globale lorsqu’elles présentent à des donateurs des demandes de financement pour des projets régionaux, cela serait de nature à surmonter ce sentiment de lassitude. 135. Le responsable du BRRC Asie/pacifique demande au Secrétariat de fournir aux BRRC la totalité des outils et instruments de l’OMD, comme c’est le cas en ce qui concerne les CRF. Le Directeur adjoint, Renforcement des capacités, répond favorablement à cette demande. Le délégué fait également observer que l’échange d’informations entre le 20. HC0008F1a Secrétariat de l’OMD et les Bureaux régionaux revêt une importance capitale et appelle de ses vœux une coordination meilleure encore en matière d’organisation d’événements régionaux ou nationaux. Le délégué en appelle aux Membres pour qu’ils intensifient leur soutien aux structures régionales en mettant davantage de personnel et d’experts à la disposition des BRRC. 136. Le délégué du Japon informe les participants à la réunion que le Japon continuera à soutenir la démarche de régionalisation et du BRRC dans sa région par le truchement du Fonds pertinent, à savoir le Fonds de coopération douanière (FCD) de l’OMD. Il fait observer qu’il importe de renforcer la coopération entre toutes les parties prenantes et se félicite à cette occasion de la signature d’un PDA entre l’OMD et la Banque asiatique de développement. 137. En réponse à une question posée par un délégué et en guise de résumé des discussions sur ce point de l’ordre du jour, le Directeur adjoint, Renforcement des capacités, fait observer que, ainsi qu’en dispose la politique actuelle de l’OMD, les BRRC et les CRF sont des entités régionales et ce sont les régions qui sont le mieux placé pour déterminer le statut juridique qu’elles sont disposées à accorder aux BRRC et pour décider si elles souhaitent faire évoluer leurs CRF pour en faire des Centres d’excellence. Elle souligne également les enjeux en matière d’obtention d’aide des donateurs, de financement par les Membres et de ressources qu’il convient encore de résoudre, pour que la structure régionale soit totalement opérationnelle et efficace. QUESTIONS D’ACTUALITE ET REALISATIONS X. NORMES, OUTILS ET INSTRUMENTS 138. Le Président présente le document HC0006 et un document informel y afférent, qui constituent la toile de fond pour les discussions sur le Recueil de l’OMD sur le développement du renforcement des capacités, le Cadre du diagnostic et les premiers travaux concernant la mesure des résultats obtenus. Les Membres ont sans exception considéré que les discussions sur la mesure des performances revêtent une extrême importance et il est porté à la connaissance des délégués que ce sujet sera traité plus avant lors de la Conférence PICARD et dans de futures recherches réalisées par le Secrétariat. 139. Le Président fait observer que de nombreux programmes opérationnels se déroulent dans le cadre des travaux de l’OMD en matière de renforcement des capacités et qu’il serait malaisé de les examiner dans leur totalité. Ceci étant, il est décidé de retenir comme thème de discussion les normes professionnelles PICARD. Les normes professionnelles et leur pertinence aux fins du développement des cadres présentent un intérêt effectif et actuel aux yeux de la majorité des participants. Le Président invite ensuite Mme Riitta Passi, Secrétariat de l’OMD, à rappeler à l’assemblée ce que sont les normes professionnelles PICARD. 140. Mme Passi présente les progrès réalisés à ce jour, explique comment les normes PICARD sont gérées et expose brièvement les développements récents et futurs. Comme indiqué précédemment, le Programme OMD de développement des cadres déjà évoqué constitue un développement récent. En l’occurrence, le lien entre ces deux éléments provient du fait que la Programme de développement des cadres contient un programme de cours conçu pour les cadres des douanes fondé sur les composantes essentielles des normes professionnelles PICARD. Parmi les développements futurs figurent des recherches et la tenue de la prochaine Conférence PICARD à Abu Dhabi en novembre 2010. La Conférence abordera des sujets tels que le perception des recettes provenant des droits de douane, de la TVA et autres taxes sur les marchandises faisant l’objet d’échanges, la mesure des performances et les partenariats douane/entreprises. 21. HC0008F1a 141. En sa qualité de représentant du Réseau international des universités douanières (INCU), le Professeur David Widdowson déclare qu’en résumé, l’objectif du Programme PICARD consiste à « élever le statut universitaire de la profession douanière ». Outre l’intérêt qu’il porte au Programme OMD de développement des cadres, l’INCU supervise les programmes universitaires douaniers et fournit des conseils à cet égard, participe à l’organisation de la Conférence PICARD annuelle, gère des directives en matière d’accréditation et publie le Journal mondial des douanes. Le Professeur Widdowson fait également état d’initiatives en matière de recherches actuellement en cours et invite les participants à assister à la prochaine Conférence PICARD qui se tiendra du 23 au 25 novembre 2010. XI. PROGRAMMES OPERATIONNELS DE L’OMD EN MATIERE DE RENFORCEMENT DES CAPACITES 142. 143. Le Président indique que ce point de l’ordre du jour pourrait faire l’objet d’un traitement administratif. Le Secrétariat de l’OMD fait en sorte que les Membres soient tenus informés de l’état d’avancement de programmes tels que l’éthique, l’apprentissage en ligne (elearning), PICARD, etc., par le truchement du présent Comité, de la Commission de politique générale et du Conseil de l’OMD. Le Président se réfère au document HC0005 et demande à l’assemblée si elle souhaite formuler des observations à cet égard, ce document constituant en quelque sorte un rapport et une référence concernant les activités de renforcement des capacités. Il n’y a aucune interventions relatives aux point X ou XI. XII. QUESTIONS TRANSVERSALES AU SEIN DE L’OMD SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES 144. Le Président présente les différents représentants des autres Directions du Secrétariat de l’OMD qui vont faire un rapport de leurs activités et leur impact sur le renforcement des capacités. Avant d’inviter les représentants des Directions à faire leur exposé, le Président demande à Roy Skårslette de faire part de certaines informations au nom du Groupe des Attachés douaniers en poste à Bruxelles. 145. M. Skårslette, l’Attaché douanier de la Norvège et Président de l’Association des Représentants douaniers à Bruxelles, parle du rôle actif de communication joué par les Attachés entre l’OMD et ses Membres. Le Groupe des Attachés se réunit de manière informelle à l’OMD et comprend à ce jour 90 membres. Un exemple de coopération récent est l’atelier sur la sensibilisation au renforcement des capacités de l’OMD qui s’est tenu en juillet 2010. 146. La Direction du Contrôle et de la Facilitation fait état de son travail sur les dossiers suivants : la douane en réseau international, la dernière version du Modèle de données de l’OMD, la mise en œuvre du CEN/nCEN, ainsi que les préparatifs pour la prochaine réunion du Comité sur la Convention de Kyoto révisée, et la tenue du Comité Technique Permanent (CTP). La Direction de Contrôle et de la Facilitation rappelle également son travail préliminaire dans le cadre du groupe sur les opérations de secours en cas de catastrophes naturelles, et explique que trois administrations membres de chaque région ont manifesté un intérêt pour contribuer à ce travail de recherche. La Direction indique que la prochaine session conjointe du CTP et du Comité de la lutte contre la fraude en juin 2011 se penchera sur la gestion du risque, la gestion coordonnée des frontières et les technologies. 22. HC0008F1a 147. La Direction des questions tarifaires et commerciales et tarifaires présente à son tour un aperçu des nombreux évènements régionaux tenus sur le système harmonisé (SH), la douane verte et sur l’accréditation d’experts-formateurs en SH afin de contribuer à la régionalisation, et au soutien des Membres dans la mise en place du modèle de travail adéquat en matière de nomenclature. Cette Direction rappelle également qu’elle a récemment appuyé les douanes du Libéria dans la création d’une unité de classification douanière. Cet appui a également mené à la présentation par le Libéria de ses instruments d’adhésion au SH en juin 2010. Dans le domaine du SH, la prochaine priorité pour le renforcement des capacités sera la tenue de divers ateliers régionaux sur le SH version 2012. Au cours des travaux de la 46ème session du Comité sur le SH, les membres discuteront de l’amélioration des capacités des administrations nationales à émettre des décisions anticipées et à d’autres questions reliées au développement. 148. Sur la question de l’administration des règles d’origine, la Direction se concentre sur l’appui apporté aux Membres à la demande, afin d’améliorer la compréhension et la mise en œuvre des règles d’origine préférentielles. Dans ce sens, de nombreux outils ont été lancés au cours de la dernière année comme la base de données sur les différentes règles d’origine en vigueur. Dans le domaine de la valeur en douane, la Direction compte se concentrer sur des activités qui permettront aux Membres de renforcer leurs capacités à gérer des programmes de valeur en douane. Ces activités seront également complémentées par l’organisation d’un nombre d’ateliers d’accréditation pour experts-formateurs sur la valeur. 149. La Direction des questions tarifaires et commerciales présente également un résumé du contexte et des résultats escomptés jusqu’à maintenant par la création du « Dossier recettes » de l’OMD. Suite à une décision du Conseil de l’OMD en juin 2009, le Secrétariat a publié la liste des outils et instruments existants qui peuvent améliorer la perception des recettes et a organisé 6 ateliers régionaux pour familiariser les Membres sur ces questions. Les prochaines étapes de ce programme - en fonction des besoins identifiés par les Membres – comprendront probablement l’élaboration de plans d’action nationaux, l’assistance technique pour renforcer les capacités en matière de contrôle de la valeur en douane (par exemple l’échange d’information, l’utilisation de bases de données pour effectuer la gestion du risque, les lignes directrices révisées sur la fraude commerciale, le contrôle a posteriori, etc.). Grâce à cela, le Secrétariat espère renforcer la connaissance et l’utilisation au niveau national des outils et instruments existants, la publication de documents, et l’organisation de séminaires nationaux et régionaux sur différents aspects du dossier des recettes. 150. L’Unité de recherche et des stratégies (URS) présente également son rôle et ses responsabilités, et rappelle que son objectif est de fournir des services de recherche sur des questions stratégiques en matière douanière. Parmi les recherches publiées par l’URS jusqu’à présent, nous comptons celles sur les agences fiscales, le Cadre des normes SAFE, sur la littérature en matière d’anti-corruption, le Recueil sur les OEA, et sur un chapitre faisant partie d’une publication de la Banque Mondiale sur la gestion des frontières. L’URS présente également le site internet lancé récemment dénommé le “Club de la réforme”. Ce dernier vise à faciliter les échanges d’expériences entre les Membres de l’OMD, le monde académique, et d’autres partenaires intéressés. Le site web permet la création de groupes de discussions virtuels, d’évènements, et la publication de documents sur des sujets d’intérêt. Jusqu’à présent, 93 participants se sont inscrits au site web et tous les Membres sont invités à se joindre. 151. Les recherches de l’Unité en cours portent sur la documentation de cas concrets relatifs à la gestion coordonnée des frontières, ainsi que sur l’évaluation de la capacité actuelle à échanger des renseignements pour contribuer au concept de la douane en réseau, sur la collecte de documents académiques, et sur le suivi du projet au Cameroun sur la gestion de la performance. Dans ce sens, l’URS participera prochainement à la 23. HC0008F1a Conférence PICARD pour présenter les résultats du projet sur la gestion du rendement au Cameroun et sur la Douane et le changement climatique. 152. Plusieurs délégués félicitent le Secrétariat d’avoir reconnu l’importance d’impliquer toutes les directions techniques dans les efforts de renforcement des capacités de l’OMD. Compte-tenu des liens étroits entre la douane du 21ième siècle et le renforcement des capacités, il est rappelé que le fait d’aborder les questions transversales permettra d’assurer la pertinence et la visibilité de l’OMD. 153. Les questions soulevées par d’autres Direction suscitent un grand intérêt auprès des Membres et les orateurs rassurent les participants sur la présence d’une coopération étroite avec la Direction du renforcement des capacités dans la planification des activités de soutien aux Membres. 154. En réponse à une question portant sur le choix des sujets de recherche, l’URS explique que les thèmes sont identifiés parmi les suggestions et les priorités des Membres, tout en tenant compte des compétences du personnel de l’Unité et de la capacité limitée de l’Unité. Les Membres sont invités à soumettre leurs suggestions sur les thèmes de recherche possible. XIII. ROLE DES GROUPES DE TRAVAIL SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES 155. L'OMD continue avec succès à recourir aux groupes de travail afin de formuler des recommandations sur les produits à fournir ou d'améliorer la coordination, la rentabilité et l'efficacité des travaux des Comités. 156. En raison des contraintes de temps, ce point ne peut être examiné de manière approfondie. Le Président invite les Membres, d’ici à la prochaine session du Comité du renforcement des capacités, de formuler leurs éventuelles observations concernant la nécessité de créer des groupes de travail en vue d’appuyer et de guider les travaux du Secrétariat en ce qui concerne les divers sujets faisant partie de la stratégie du renforcement des capacités et des programmes de la Direction. XIV. DIVERS 157. Le Président appelle l’attention des Membres sur un document informel diffusé le premier jour de la réunion qui posait la question de savoir s’il fallait assurer une distribution plus générale aux documents du Comité du renforcement des capacités. Cette question a par ailleurs été posée à tous les Comités de l’OMD qui ont été invités à soumettre des observations à la Commission de politique générale et au Conseil de l’OMD en juin 2011. Pour lancer les débats, le Président soumet à la discussion l’idée selon laquelle tous les documents non sensibles du Comité du renforcement des capacités pourraient être mis à disposition sur le ite Web public. 158. Un délégué se déclare préoccupé à l’idée de soutenir une décision générale ayant pour effet de rendre les documents publiquement disponibles. Le délégué s’appuie sur l’exemple de la Base de données des experts. Le Secrétariat indique en réponse que la suggestion a pour effet de modifier un état de fait dans lequel tous les documents sont placés dans le site Web des Membres pour en arriver à une situation dans laquelle l’OMD publierait tous les documents qui peuvent l’être dans le site Web public. Pour reprendre l’exemple de la Base de données Experts, il est indiqué qu’il s’agit précisément là d’un type 24. HC0008F1a d’information qui ne serait pas publiquement disponible et que certaines informations ne seraient en aucun cas disponibles en dehors du cercle de l’OMD. 159. Le Président fait ensuite la synthèse de la réunion, remercie les nombreux orateurs et intervenants, en rappelant la nature stratégique des travaux de la première journée et le passage ensuite aux questions spécifiques de caractère régional, national ou organisationnel inscrites à l’ordre du jour. Cette synthèse est illustrée par un document informel intitulé « Priorités du Président » qui a vocation à focaliser les travaux du Comité et du Secrétariat au cours de l’intersession. Ce document est articulé sur trois thèmes principaux, à savoir, le facteur humain, les partenariats et la volonté politique. Ce document est reproduit à l’annexe III. Le Président fait également référence à un Récapitulatif de la réunion, reproduit à l’annexe IV au présent document. 160. Un délégué se demande si la réunion a entériné les travaux relatifs au Recueil sur le développement du renforcement des capacités et sur le cadre du diagnostic. S’agissant notamment du Cadre du diagnostic, ce dernier est considéré comme un document extrêmement important qui est également lié au Cadre SAFE. Le délégué suggère qu’il conviendrait de déterminer si le Comité du Renforcement des capacités doit s’approprier le Groupe de travail SAFE. 161. En réponse, le Secrétariat rappelle au Comité que les deux questions en cause, à savoir le Recueil sur le développement du renforcement des capacités et le Cadre du diagnostic, étaient traitées dans les documents de la réunion. Aucune objection n’a été émise lors de l’examen de ces points. Le Secrétariat fait également observer qu’une décision du Conseil a déjà confié au Comité du renforcement des capacités la tâche d’examiner le Cadre du diagnostic. L’objet de cette décision du Conseil est de s’assurer de la pertinence du Cadre du diagnostic aux fins de la préparation des missions de la Phase III du Programme Colombus. Il convient de constater que, si des amendements étaient jugés nécessaires, ils ne seraient pas pris en compte avant d’avoir été portés à l’attention des Comités idoines et d’avoir été ensuite présentés à l’approbation finale du Comité du renforcement des capacités. 162. Un autre délégué se réfère à la question de la formation douanière et suggère de constituer un groupe de travail sur les normes professionnelles. La tâche de ce groupe de travail consisterait à faire un rapprochement entre le programme de développement des cadres PICARD de l’OMD et les cours de niveau universitaire de l’UE, afin de pouvoir obtenir par la suite un diplôme universitaire ou un mastère en administration des douanes. Le Président indique qu’une discussion en groupe de travail aura lieu lors de la prochaine réunion. 163. Un délégué formule des observations à propos du document « Priorités du Président » et suggère d’ajouter dans la rubrique Facteur humain : « étudier la possibilité de diversifier le vivier d’experts et d’en augmenter la disponibilité en faisant appel à des fonctionnaires à la retraite ». 164. Un autre délégué propose la même modification et ajoute l’idée de la prise en compte du secteur privé dans le vivier d’experts. Le délégué suggère également d’ajouter dans la rubrique Partenariats : « étudier différents modèles de financement avec les donateurs, le secteur privé et les milieux universitaires ». 165. Le Président indique qu’un rapport complet de la réunion sera diffusé et, après réception des observations écrites des Membres, la version finale sera placée sur le site Web des Membres de l’OMD. 25. HC0008F1a 166. Le Président invite ensuite M. Erich Kieck, Directeur élu de la Direction du renforcement des capacités à faire part de ses réflexions à propos de la réunion. En premier lieu, M. Kieck déclare que la participation et l’intérêt qu’a suscité la réunion constitue une démonstration éclatante que le renforcement des capacités reste une priorité pour la douane et pour l’OMD. L’expérience lors de la réunion et lors de ces cinq dernières années montre que le renforcement des capacités douanières n’est plus cette activité de nature plutôt technique et fondée sur l’offre mais qu’elle est désormais fondée sur la demande, tournée – focalisée même -vers les résultats. Il constate qu’il existe toujours une série de risques, tels que la lassitude des donateurs et la disponibilité des experts pour exécuter les missions des Phases 2 et 3. En concluant sur une note positive, M. Kieck déclare qu’il voit encore un fort potentiel de progrès tant qu’existent vision claire et déterminée et ambition, allant de pair avec une bonne volonté et de forts partenariats entre les Membres, ainsi qu’avec les autres partenaires. 167. M. Lars Karlsson, Directeur, Renforcement des capacités, exprime ensuite quelques considérations sur la réunion et sur les cinq dernières années. M. Karlsson rend hommage aux nombreux contributeurs du renforcement des capacités à l’OMD, qui vont des Membres à la communauté du renforcement des capacités au sens large. 168. M. Kunio Mikuriya, Secrétaire général de l’OMD, formule ensuite quelques remarques en guise de conclusion. Il remercie M. Karlsson pour la création de la Direction et la constitution de réseaux. A propos de la réunion, il constate à l’évidence que les Membres continuent à soutenir le renforcement des capacités et qu’ils appellent de leurs vœux des avancées dans le programme de renforcement des capacités. Les expériences dont ont fait état les Membres témoignent d’avancées considérables au cours de ces cinq dernières années mais il est évident qu’il reste encore beaucoup à faire. En conclusion, il déclare que le renforcement des capacités à l’OMD est appelé à connaître de nombreux développements et il a la conviction que des améliorations pourront constamment être apportées à ce programme. XV. DATE ET LIEU DE LA PROCHAINE SESSION 169. Le Président informe le Comité que la 2ème session du Comité du renforcement des capacités aura lieu dans la semaine du 3 au 6 mai 2011, au siège de l’OMD à Bruxelles. Les jours exacts de la réunion durant cette semaine seront communiqués à une date ultérieure. 170. Il informe également les participants que cette réunion sera suivie des réunions du Sous-Comité sur l’éthique et des BRRC. x x 26. x Annexe I au doc. HC0008F1a CAPACITY BUILDING COMMITTEE LIST OF PARTICIPANTS COMITÉ DU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS LISTE DES PARTICIPANTS CHAIRPERSON / PRESIDENT Canada Mr. C. HENDERSON Canada Border Services Agency [email protected] MEMBERS / MEMBRES Afghanistan Head of Delegation/ Chef de délégation Counselor Afghan Embassy Brussels [email protected] Mr. M. N. POYESH Algeria / Algérie Head of Delegation/ Chef de délégation M. H. BERDJOUDJ Responsable Organisation & modernization des services, Douanes [email protected] ; [email protected] Angola Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. PAREDES Angola Customs Administration [email protected] Alternate/Suppléant Mr. E. BUCHARTTS Angola Customs Administration [email protected] Alternate/Suppléant Ms. N.E. CHINEVA Angola Customs Administration [email protected] Armenia / Arménie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. A. MELKIKYAN Embassy of Armenia – Brussels – Belgium attaché@Customs.am ; [email protected] Australia / Australie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. C. O´KEEFFE Australian Customs & Border Protection Service [email protected] ; [email protected] I/1. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Azerbaijan / Azerbaïdjan Advisers/Conseillers Mr. S. BAGHIROV State Customs Committee [email protected] Mr. D. FARZALIYEV Bangladesh Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M.A.R. KHONDAKER Embassy of Bangladesh – Brussels [email protected] Belgium / Belgique Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. A. Cordeiro Moura FPS Finance – General Administration of Customs & Excise [email protected] Bermuda / Bermudes Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. T. KELLY H.M. Customs [email protected] Bolivia / Bolivie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. E. QUINO VALDEZ Gerente General Aduana Nacional de Bolivia [email protected] Alternate/Suppléant Ms. M. VARGAS Gerente Regional, Santa Cruz Aduana Nacional de Bolivia [email protected] Adviser/Conseiller Ms. L. ALIAGA SAUMA Adviser, Embassy of Bolivia [email protected] Bosnia and Herzegovina / Bosnie-Herzégovine Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. K. CAUSEVIC Indirect Taxation Authority [email protected] Brazil / Brésil Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. L. F.B. RECHE Undersecretary of Customs and International Relations of the Federal Revenue [email protected] Alternate/Suppléant Mr. J.A. BRAGA Brazilian Mission to the EU [email protected] I/2. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Burkina Faso Head of Delegation/ Chef de délégation M. A.E. SAWADOGO Chef du Service administratif et financier, Direction générale des Douanes du Burkina Faso [email protected] Alternate/Suppléant Mme C. ZOURÉ Ataché, Ambassade du Burkina Faso [email protected] Cameroon / Cameroun Head of Delegation/ Chef de délégation M. S. BILANGNA Chef de Division de l’Informatique, Direction générale des Douanes du Cameroun [email protected] Alternate/Suppléant M. M. DJEUWO Chef de la Cellule de Gestion des Risques, Direction générale des Douanes du Cameroun [email protected] ; [email protected] Canada Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. C. HENDERSON Canada Border Services Agency [email protected] Alternate/Suppléant Ms. D. HALL Canada Border Services Agency [email protected] Advisers/Conseillers Ms. C. BOUCHARD Agence des Services frontaliers du Canada [email protected] Mr. H. DUCHESNEAU Agence des Services frontaliers du Canada [email protected] Central African Republic / République centrafricaine Head of Delegation/ Chef de délégation M. V. N´ZINGAZO Gestionnaire de formation - Point de Contact de l´OMD Douanes centrafricaines [email protected] Head of Delegation/ Chef de délégation M. A-V. YAKOSSOBE Directrice Générale Adjointe – Chargée des Services Extérieurs, Douanes centrafricaines [email protected] Chad / Tchad Head of Delegation/ Chef de délégation M. T. DOUMAPI Directeur général adjoint, Direction générale des Douanes et Droits indirects [email protected]; [email protected] I/3. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Adviser/Conseiller M. A. DINGAOYAMBAYE Directeur de la Formation Direction générale des Douanes et Droits indirects [email protected] Chile / Chili Head of Delegation/ Chef de délégation Embassy of Chile EU [email protected] Mr. R. SABAT Colombia / Colombie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. G. CLARA Colombia [email protected] Comoros / Comores Head of Delegation/ Chef de délégation M. A. DADA Inspecteur des Administrations financières, Direction générale des Douanes de l’Union des Comores [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller M. A. MAOULANA Conseiller du Directeur général, Direction générale des Douanes de l’Union des Comores [email protected] ; [email protected] ; [email protected] Congo (République démocratique du) / Congo (Democratic Republic of the) Head of Delegation/ Chef de délégation Mme W. J. B. KAWANDA Attachée douanière, Ambassade de la République démocratique du Congo [email protected] Congo (République du) / Congo (Republic of the) Head of Delegation/ Chef de délégation M. C. N. HELAULT Ambassade du Congo [email protected] Côte d’Ivoire / Côte d’Ivoire Head of Delegation/ Chef de délégation I/4. M. G.E. BOBIA Directeur Général Adjoint, Direction Générale des Douanes [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Alternate/Suppléant Mme M. GOSSET Ambassadeur, Ambassade de la République de Côte d´Ivoire à Bruxelles [email protected] ; [email protected] M. K. J. N’DRI Attaché douanier, Ambassade de la République de Côte d´Ivoire à Bruxelles [email protected] Croatia / Croatie Alternate/Suppléant Mr. M. LUCIC Croatian Mission to the EU [email protected] Czech Republic / République tchèque Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. D. CHOVANEC Permanent Representation of the Czech Republic to the EU [email protected] Denmark / Danemark Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. O. RIISHEDE SKAT, Danish Tax&Customs Administration [email protected] Alternate/Suppléant Mr. P. HANSEN SKAT, Danish Tax&Customs Administration [email protected] Djibouti Head of Delegation/ Chef de délégation M. A.Y. GOULED Directeur général des Douanes et Droits indirects, Direction des Douanes et Droits indirects [email protected] ; [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant M. E. D. IDRIS Assistant du Directeur des Douanes et des Droits Indirects, Direction des Douanes et Droits indirects [email protected] Dominican Republic / République dominicaine Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. J. Peña Alternate/Suppléant Mme R.E. Ruiz GONZÁLEZ Dirección General de Aduanas [email protected] Ministre Conseillère, Ambassade de la République Dominicaine [email protected] ; [email protected] I/5. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Egypt / Egypte Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. ABOUL-ALLA Egyptian Customs Authority [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller Ms. L. FAKHRY Embassy, Egypt Commercial Office [email protected] Ecuador / Equateur Alternate/Suppléant Mr. R. HIDALGO Embassy of Ecuador [email protected] Ethiopia / Ethiopie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. C. MELAKU FENTA Director General, Ethiopian Revenues and Customs Authority [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. B. GEBRE-CHRISTOS H.E. the Ambassador Federal Democratic Republic of Ethiopia [email protected] Alternate/Suppléant Mr. S. BAHARU Ethiopian revenues and Customs Authority [email protected] Adviser/Conseiller Mr. B. TOUBOUL Ethiopian revenues and Customs Authority [email protected] European Union / Union européenne Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. A. KASTRISSIANAKIS Director for Security & Safety, Trade Facilitation & International Coordination Taxation & Customs Union Directorate General (TAXUD) [email protected] Alternate/Suppléant Mrs. S. JACOBSEN TAXUD [email protected] Advisers/Conseillers Mrs. C. FONTENOVA TAXUD [email protected] I/6. Ms. C. PESSAUD TAXUD [email protected] Ms. M. FRANCHOMME TAXUD [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Finland / Finlande Head of Delegation/ Ms. M. HALLIVUORI Chef de délégation National Board of Customs [email protected] Alternate/Suppléant National Board of Customs [email protected] Ms. P. KOTRO France Head of Delegation/ Mme A. PAINCHAUX Chef de délégation Adjointe au chef de la Délégation aux Relations Internationales, Direction générale des douanes et droits indirects [email protected] [email protected] Alternate/Suppléant M. M. BLANQUART Adjoint au chef de la Délégation aux Relations Internationales, Direction générale des douanes et droits indirects [email protected] [email protected] Gabon Head of Delegation/ Chef de délégation M. F. ONGUIDA Advisers/Conseillers M. J.E. NDOUTOUME Directeur Général des Douanes Douanes Gabonaises [email protected] Conseiller du Directeur Général des Douanes Douanes Gabonaises [email protected] Mr. R.R. BIRINDA Conseiller douanier, Douanes Gabonaises [email protected] M. S. NGUEMA ZUE Inspecteur Principal des douanes, Douanes Gabonaises [email protected] Gambia / Gambie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. A. CEESAY Gambia Revenue Authority [email protected] ; [email protected] [email protected] Germany / Allemagne Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. J. REIß Federal Ministry of Finance [email protected] I/7. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Ghana Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. I. CRENTSIL Ghana Customs Excise and Preventive Service [email protected] Advisers/Conseillers Mr. P. GYAN Ghana Customs Excise and Preventive Service [email protected] Mr. P. MENSAH Ghana Customs Excise and Preventive Service [email protected] Guatemala Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. R.A. DIAZ MONROY Superintendencia de Administración Tributaria – SAT [email protected] ; [email protected] [email protected] ; [email protected] [email protected] Guinea / Guinée Head of Delegation/ Chef de délégation M. T. SANGARE Directeur Général Adjoint Direction Générale des Douanes de Guinée [email protected] Alternate/Suppléant M. P. TOURE Chef de division formation Direction Générale des Douanes de Guinée [email protected] Haiti / Haïti Head of Delegation/ Chef de délégation M. T. ACHILLE Directeur de la Réglementation Administration Générale des Douanes [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant M. J.C. EXANTUS Administration Générale des Douanes [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant M. J.B. FRESNEL Coordonnateur des Bureaux de Douane Administration Générale des Douanes [email protected] ; [email protected] Hong Kong – China / Hong Kong, Chine Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. K-H. HO Customs & Excise Department [email protected] [email protected] Adviser/Conseiller Mr. H-K. KONG Customs & Excise Department [email protected] ; [email protected] I/8. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Iceland / Islande Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. S. OLSEN Directorate Of Customs [email protected] Alternate/Suppléant Mr. S.S. BERGSSON Directorate of Customs [email protected] Alternate/Suppléant Directorate of Customs [email protected] Mrs. S. GUNNLAUGSDÓTTIR India / Inde Head of Delegation/ Mr. A. BHATNAGAR Chef de délégation National Academy Of Customs – Excise & Narcotics [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. V. CHATURVEDI Embassy of India – Brussels [email protected] Adviser/Conseiller Mr. S. GANGAR Embassy of India – Brussels [email protected] Indonesia / Indonésie Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. A. ISKANDAR Indonesian Embassy [email protected] ; [email protected] Ireland / Irlande Head of Delegation/ Chef de délégation Ms J. FEEHILY Chairman Office of the Revenue Commissioners [email protected] Alternate/Suppléant Mr. N. O´GRADY Permanent Representation of Ireland to the EU [email protected] Israel / Israël Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. U. BRUCK Israel Tax Authority [email protected] [email protected] Italy / Italie Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. N. CANCILA Italian Customs Agency [email protected] [email protected] I/9. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Adviser/Conseiller Mr. G. BOFFI Italian Customs Agency [email protected] Japan / Japon Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. K. OMOTO Ministry of Finance [email protected] [email protected] Advisers/Conseillers Mr. T. HIRATA Ambassade du Japon – Bruxelles – Belgique [email protected] ; [email protected] Mr. T. TAKAHIRO Ministry of Finance [email protected] Jordan / Jordanie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. E. NOSEAIR Jordan Customs [email protected] ; [email protected] Mr. A. BATAYNEH Minister of Transports, Jordan Kazakhstan Head of Delegation/ Chef de délégation Mrs. N. DOSMURATOVA Customs Control Committee Ministry of finance of Kazakhstan [email protected] Kenya Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. W. NAMU Kenya Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Korea (Republic of) / Corée (République de) Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. J. .H. PARK Korea Customs Service – KOREA (Republic of) [email protected] Alternate/Suppléant Mr. S. LEE Korea Customs Service [email protected] Kuwait / Koweït Head of Delegation/ Mr. A. AL- HASSOUN Chef de délégation I/10. Kuwait Feneral Administration of Customs [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Lesotho Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. T. LETJAMA Commissioner General, Lesotho Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. T. MOLEKO Commissioner of Customs and Excise, Lesotho Revenue Authority [email protected] Liberia Head of Delegation/ Ms. D.T. KING-SACKIE Chef de délégation Commissioner, Liberia Bureau of Customs & Excise [email protected] ; [email protected] Libyan Arab Jamahiriya / Jamahiriya arabe libyenne Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. B. ABDEL MOAMEN Alternate/Suppléant Mr. W. RIDA Alternate/Suppléant Mr. R. WHEEBS Adviser/Conseiller Mr. B. TAIB Libyan Administration [email protected] Luxembourg Head of Delegation/ Mr. M. STAEDTGEN Chef de délégation Customs & Excise [email protected] Macau – China / Macao, Chine Head of Delegation/ Ms. O. DRUMMOND Chef de délégation Macao Economic & Trade Office to the EU [email protected] Madagascar Head of Delegation/ Chef de délégation M. X. RAZANAMAHERY Attaché douanier à Bruxelles Direction Générale des Douanes de Madagascar [email protected] Malawi Head of Delegation/ Mr. C.C. KULEMEKA Chef de délégation Malawi Revenue Authority [email protected] Alternate/Suppléant Malawi Revenue Authority [email protected] Mr. C. KAKWESA I/11. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Ms. G. CHIMPOKOSERA Investment and Trade Attache Embassy of Malawi to Belgium and the European Union [email protected] Malaysia / Malaisie Advisers/Conseillers Mr. A.S. IDRIS Royal Malaysian Customs [email protected] Mr. S. MOHAMAD Royal Malaysian Customs [email protected] ; [email protected] Mali Head of Delegation/ Chef de délégation Alternate/Suppléant Adviser/Conseiller M. M. DEMBELE M. D.A. CISSOKO M. A. K. SANGHO Directeur Général Adjoint des Douanes Direction Générale des Douanes du Mali [email protected] Chargé de mission auprès du Directeur Général Direction Générale des Douanes du Mali [email protected] Chef de la division formation Direction Générale des Douanes du Mali [email protected] Mauritius / Maurice Head of Delegation/ Ms. S.D. DINDOYAL Chef de délégation Mauritius Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Mexico / Mexique Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. J.A. PADILLA Alternate/Suppléant Mr. H.X. LANDEROS General Customs Administration of México [email protected] General Customs Administration of México [email protected] ; [email protected] Mongolia / Mongolie Head of Delegation/ Mr. L. DELGERBAYAR Chef de délégation Alternate/Suppléant I/12. Mr. G. BATTULGA Customs General Administration of Mongolia [email protected] ; [email protected] Embassy of Mongolia [email protected] ; [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Morocco / Maroc Head of Delegation/ Chef de délégation Mme S. ALAOUI ABDELLAOUI Directrice des Études et de la Coopération internationale Administration des Douanes et Impôts Indirects [email protected] Alternate/Suppléant M. M. ATIKI Chef de la Division de la Coopération internationale Administration des Douanes et Impôts Indirects [email protected] Namibia / Namibie Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. S. BEUKES Namibia Customs [email protected] Alternate/Suppléant Ms. M. NANGOLO Namibia Customs [email protected] Netherlands / Pays-Bas Head of Delegation/ Mr. H. VAN ZANDWIJK Chef de délégation Dutch Ministry of Finance [email protected] New Zealand / Nouvelle-Zélande Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. DUNNE New Zealand Customs Service [email protected] Alternate/Suppléant Mr. A. BADRICK New Zealand Embassy [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller Mr. P. KENNEDY New Zealand Embassy [email protected] [email protected] Niger Head of Delegation/ Chef de délégation M. M. S. LABO Conseiller de la Directrice générale chargé des reformes [email protected] I/13. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Nigeria Head of Delegation/ Mr. D.I. ABDULLAHI Chef de délégation Comptroller General Nigeria Customs Service [email protected] Alternate/Suppléant Mrs. M.L. ADEGOKE Deputy Comptroller General Strategic Research and Policy Nigeria Customs Service [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. S. ARGUNGU Deputy Comptroller General Human Resource and Development Nigeria Customs Service [email protected]; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. J. MANASSAH DANIEL Nigeria Customs Service [email protected] Adviser/Conseiller Mr. A.B. ADENIYI Nigeria Customs Service [email protected] Norway / Norvège Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. P.A. NORDLI Norwegian Directorate of Customs and Excise [email protected] Adviser/Conseiller Mr. R. SKÅRSLETTE Directorate of Customs and Excise [email protected] Panama Head of Delegation/ Ms. G. MORENO DE Chef de délégation LÓPEZ Autoridad Nacional de Aduanas de Panamá [email protected] [email protected] [email protected] Papua New Guinea / Papouasie-Nouvelle-Guinée Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. G. JUFFA Papua New Guinea Customs Service [email protected] ; [email protected] Paraguay Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. O. SANDOVAL Customs National Direction [email protected] Alternate/Suppléant Mr. R. SILVERO Minister, Embassy of Paraguay [email protected] ; [email protected] I/14. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Advisers/Conseillers Mr. L. MORALES Director of International Relationships & Negotiations Office Customs National Direction [email protected] Mr. M. SANDOVAL Embassy of Paraguay [email protected] People’s Republic of China / République populaire de Chine Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. J. LIU Mission of the People’s Republic of China to European Union [email protected] Advisers/Conseillers Ms. L. MA Mission of the People’s Republic of China to European Union [email protected] Mr. L. PING Deputy Director, Office of Origin Customs General Administration, China [email protected] [email protected] Peru/Pérou Head of Delegation/ Chef de délégation M. F. DOCARMO Deuxième Secrétaire, Ambassade du Pérou [email protected] Poland / Pologne Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. D. WENCEL Polish Customs Administration [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mrs. A. BUTRYMBIELATKO Polish Customs Administration [email protected] Portugal Head of Delegation/ Chef de délégation M. F. CURINHA Director Cooperação Aduaneira e Documentação, DGAIEC [email protected] Qatar Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. AL-NUAIMI General Directorate of Customs [email protected] Alternate/Suppléant Mr. A AL-KHINJI General Directorate of Customs [email protected] I/15. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Russian Federation / Russie (Fédération de) Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. S. FILIPPENKO The Federal Customs Service of the Russian Federation [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. A. SEN Customs Attaché in Belgium Federal Customs Service of the Russian Federation [email protected] Rwanda Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. E. TORERO Deputy Commissioner General and Commissioner for Customs Services, Rwanda Revenue Authority, Rwanda Revenue Authority [email protected]; [email protected] Saudi Arabia / Arabie Saoudite Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. ALZABEN Saudi Customs [email protected] ; [email protected] Senegal / Sénégal Head of Delegation/ Chef de délégation M. G. SOW Directeur de la réglementation et de la coopération, Direction générale des douanes [email protected] Alternate/Suppléant M. M.F. DIOP Conseiller technique, Direction générale des douanes [email protected] Serbia / Serbie Adviser/Conseiller Ms. M. BUDIMIROVIC Mission of Serbia to the EU [email protected] Seychelles Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. R. CAFRINE SEYCHELLES REVENUE COMMISSION – CUSTOMS DIVISION [email protected] Advisers/Conseillers Ms. S. ORPHEE Seychelles Revenue Commission [email protected] Mr. C. MANGROO Trade Attaché, Embassy of Seychelles [email protected] I/16. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Slovakia / Slovaquie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. V. STASKO Permanent Representation of the Slovak Republic to the EU [email protected] ; [email protected] Slovenia / Slovénie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. T. JERAS Slovenian Customs Administration [email protected] Adviser/Conseiller Mr. B. FRANJGA Permanent Representation [email protected] South Africa / Afrique du Sud Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. E. KIECK SARS [email protected] ; [email protected] Advisers/Conseillers Ms. G. AFRICA SARS [email protected] ; [email protected] Mr. C. LEBEPE South African Embassy [email protected] ; [email protected] Spain / Espagne Head of Delegation/ Mr. J.L. FERNANDEZ Chef de délégation RANZ Permanent Representation of Spain to the EU [email protected] Alternate/Suppléant Mr. J.L. RODRIGUEZ Customs & Excise Department. Tax Agency [email protected] Sudan / Soudan Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. B.E. BASHIR Customs Administration [email protected] ; [email protected] Swaziland Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. G.T. DLAMINIZWANE Customs Attaché, Embassy of the Kingdom of Swaziland [email protected] ; [email protected] I/17. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Sweden / Suède Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. I. EHNE Swedish Customs [email protected] Adviser/Conseiller Mr. C. KRISTENSSON Swedish Customs [email protected] Tanzania / Tanzanie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. W.J. OMAR Tanzania Revenue Authority [email protected] Thailand / Thaïlande Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. C. EKAROHIT Alternate/Suppléant Mr. T. CHOOMCHAIYO Adviser/Conseiller Ms. B. RATNAPINDA Office of Customs Counsellor Royal Thai Embassy (Annex) [email protected] The Former Yugoslav Republic of Macedonia / L’Ancienne République Yougoslave de Macédoine Head of Delegation/ Mr. Z. VETEROVSKI Chef de délégation Customs Administration [email protected] Togo Head of Delegation/ Chef de délégation M. DM. ABLYBIDAMON Directeur Général des Douanes, Togo [email protected] Alternate/Suppléant M. P.F. ABOUZI Inspecteur en charge des Questions de l’OMD, DOUANES TOGOLAISES [email protected] Tunisia / Tunisie Head of Delegation/ Chef de délégation M. J. HASSIOUN Capitaine des Douanes, Direction Générale des Douanes Bureau de la Coopération Internationale [email protected] ; [email protected] Turkey / Turquie Head of Delegation/ Chef de délégation I/18. Mr. M. ESEN Turkish Embassy [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Uganda / Ouganda Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. P. MALINGA Uganda Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller Ms. B.F. ARINAITWE Uganda Revenue Authority [email protected] Ukraine Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. Y. BIELKIN Mission to the E.U. [email protected] United Arab Emirates / Emirats arabes unis Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. S. ALAGROOBI Federal Customs Authority [email protected] United Kingdom / Royaume-Uni Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. A. SHALLARDBROWN HM Revenue and Customs – UK [email protected] Alternate/Suppléant Mr. D. PEDLEY HM Revenue and Customs – UK [email protected] Adviser/Conseiller Mr. W. WILLIAMSON HM Revenue and Customs – UK [email protected] ; [email protected] Assistant Ms. S. HOSKING HM Revenue and Customs – UK [email protected] United States / États-Unis Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. B. O´HEARN U.S. Customs and Border Protection [email protected] ; [email protected] Advisers/Conseillers Mr. D. DOLAN U.S. Customs and Border Protection [email protected] ; [email protected] Ms. R. PARK U.S. Customs and Border Protection [email protected] Ms. C. FAIRFAX Government Analyst, U.S. Embassy [email protected] Uruguay Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. M. ALVEZ Embassy of Uruguay [email protected] ; [email protected] I/19. Annexe I au doc. HC0008F1a MEMBERS / MEMBRES Venezuela Head of Delegation/ Ms. E. HERNANDEZ Chef de délégation Embassy of Venezuela [email protected] Vietnam Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. T.H. PHAM THI The General Department of Vietnam Customs [email protected] Alternate/Suppléant Mr. P. DOAN VU The General Department of Vietnam Customs [email protected] Yemen / Yémen Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. A. ALMAKTARI Minister Plenipotentiary Embassy of Yemen in Brussels [email protected] Zambia / Zambie Head of Delegation/ Chef de délégation Mr. C. MWANSA Zambia Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Alternate/Suppléant Mr. E. SIGANDE Zambia Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller Mr. N. MAIMBO Zambia Revenue Authority [email protected] ; [email protected] Adviser/Conseiller M. F.I.D. ZALOUMIS Zambia Revenue Authority [email protected] Zimbabwe Head of Delegation/ Chef de délégation Ms. C. MSEMBURI Commissioner HR and Administration [email protected] Adviser/Conseiller Mr.G. MAKWANGUDZE Chief Training Officer [email protected] I/20. Annexe I au doc. HC0008F1a ROCBs – RTCs / BRRC – CRF Argentina / Argentine Ms. A.M. PAZ Head of ROCB Argentina Administración Federal de Ingresos Públicos [email protected] Brazil / Brésil Ms. P. PRISCO Head of RTC Brazil Secretaria da Receita Federal do Brasil [email protected] Burkina Faso M. A. KONDITAMDE Directeur du Centre Régional de formation de l’OMD de la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale Directeur de l´Ecole Nationale des douanes, Burkina Faso [email protected] Côte d’Ivoire M. F. OYENIYE Attaché Technique OMD, BRRC-AOC [email protected] M. S. SANGARE Directeur BRRC, BRRC-AOC [email protected] Hungary / Hongrie Ms. S. KECSKÈS Head of Division Hungarian Customs and Finance Guard Department for European and International Affairs Division for International Cooperation Regional Training Center, Budapest [email protected] Kenya Mr. J. BISONGA WCO Regional Office for Capacity Building – ESA [email protected] ; [email protected] Mr. S. ANALO Head of the WCO RTC Kenya [email protected] ; [email protected] I/21. Annexe I au doc. HC0008F1a ROCBs – RTCs / BRRC – CRF Russian Federation / Fédération de Russie Mr. I. RODIN WCO RTC in Moscow – Russian Customs Academy [email protected] Ms. A. YAKUNINA Russian Customs Academy [email protected] Thailand / Thaïlande Mr. Y. KOSAKA Asia Pacific Regional Office for Capacity Building [email protected] Mr. S. ZHANG WCO ROCB Asia Pacific [email protected] Ukraine Ms. O. PAVLENKO Head of the WCO Regional Training Centre for Europe Region – Dnipropetrovs’k Coordinator of WCO PICARD Programme in Ukraine Academy of the State Customs Service of Ukraine [email protected] Ms. I. PETRUNIA Member of the Working Group in realization WCO PICARD Programme in the Ukrainian Academy of Customs [email protected] Ms T. YANCHUK WCO Regional Training Centre for Europe Region - Dnipropetrovs’k Participant of the pilot project WCO PICARD Programme in Ukraine [email protected] Ms G. PARADOVYCH WCO Regional Training Centre for Europe Region - Dnipropetrovs’k Participant of the pilot project WCO PICARD Programme in Ukraine [email protected] Mr. D. MALIAR Participant of the pilot project WCO PICARD Programme in Ukraine [email protected] UNIVERSITIES / UNIVERSITÉS Centre for Customs & Excise Studies (University of Canberra) I/22. Prof D. WIDDOWSON Chief Executive Officer [email protected] Mr. J. HOWARD Associate Director & Manager - Middle East [email protected] Mr. J. OLAIMAT Regional Manager - MENA - Centre for Customs&Excise Studies [email protected] Mr. S. HOLLOWAY Dean of Studies Annexe I au doc. HC0008F1a UNIVERSITIES / UNIVERSITÉS [email protected] Riga Technical University Prof. A.V. KRASTINS Head of Department of Customs & Taxes [email protected] Université du Havre M. S. LAUWICK Directeur de la Formation continue, Université du Havre [email protected] University of Canberra M. C. BUYONGE Regional Manager (Africa), Centre for Customs & Excise Studies University of Canberra [email protected] University of Münster Mr. R. EHMCKE Senior Consultant [email protected] Prof. H.M. WOLFFGANG Professor of Law [email protected] University of Verona Prof. C. GAGLIARDI Head of Department of Foreign Languages [email protected] Dr. N. DEGLI ANTONI Senior Customs Official - Expert on the Subject [email protected] OBSERVERS / OBSERVATEURS African Union Commission Mr. C.C.N. CHIUMYA Policy Officer for Customs, African Union Commission [email protected] ; [email protected] Agadir Technical Unit ATU Mr. W. ELNOZAHY President, Agadir Technical Unit ATU [email protected] I/23. Annexe I au doc. HC0008F1a OBSERVERS / OBSERVATEURS Mr. M. MAHMOUD Trade Relations Director, Agadir Technical Unit ATU [email protected] Arab Administrative Development Organization Mr. M. FATHI Arab Administrative Development Organization [email protected] ; [email protected] Asociación de Agentes Profesionales de Aduana de las Américas Mr. A. RAMOS Jefe de Delegación, ASAPRA, México [email protected] Mr. C.P. R. CASTAÑEDA ASAPRA, México [email protected] Asian Development Bank Mr. H. KOIDE Principal Regional Cooperation Specialist (Transport&Trade Facilitation) ADB’s Institutional Focal Point for WCO-ADB Partnership [email protected] Caribbean Customs Law Enforcement Council Mr. P. HILAIRE Permanent Secretary, Caribbean Customs Law Enforcement Council [email protected] ; [email protected] Cross-Border Research Association Mr. J. HINTSA Director [email protected] Mr. V. TSIKOLENKO Deputy Director [email protected] ; [email protected] East African Community Mr. K. BAGAMUHUNDA I/24. Director Customs, East African Community [email protected] ; [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a OBSERVERS / OBSERVATEURS ECOWAS Mr. H. OUEDRAOGO Chargé de Programme (Formation et Assistance), Communauté Economique des Etats de l´Afrique de l´Ouest (CEDEAO) [email protected] ; [email protected] Mr. M.O. AFOLABI ECOWAS [email protected] Mr. G. HOUNKPATIN Mr. O.T. AGYEMANG-DUAH Mr. F. KWAKYE EU Border Assistance Mission to Moldova & Ukraine Mr. M. TOLS Customs management advisor EU Border Assistance Mission to Moldova & Ukraine [email protected] Mr. A. FILMER Head of Capacity Building Unit, EU Border Assistance Mission [email protected] ; [email protected] Ms. N. KOLOTOVICHEVA [email protected] Eurasian Economic Community Mrs. O. SHERBAKOVA Head Department of Customs, EEC [email protected] ; [email protected] Mrs. S. PRIMBETOVA Deputy Head Department of Customs, EEC [email protected] Europol Mr. E. LANGHOFF Deputy Head of Analysis & Knowledge Unit, Europol [email protected] ; [email protected] FIATA Mr. C. WOOLSGROVE [email protected] Global Express Association - GEA Mr. D. JOST Global Express Association – GEA [email protected] I/25. Annexe I au doc. HC0008F1a OBSERVERS / OBSERVATEURS Hochschule Harz Prof. F. ALTEMOELLER Professor of International - European & German Economic Law [email protected] ; [email protected] Hutchison Port Holdings Europe - Brussels Branch Mr. E. DEVISCH General Manager, Hutchison Europe - Brussels Branch [email protected] ; [email protected] Mr. J. Y. KOK General Manager – CSI [email protected] IBM Corporation Ms. D. TURNBULL Executive Program Manager - Supply Chain Security, IBM Corporation [email protected] Mr. A. JACKSON Executive Program Manager - Import Compliance Office [email protected] International Federation of Customs Brokers Associations Ms. C. WEST Chairperson, WCO Private Sector Consultative Group Secretary, International Federation of Customs Brokers Associations [email protected] International Federation of Inspection Agencies (IFIA) Mr. R. BROCKWAY Director General, International Federation of Inspection Agencies (IFIA) [email protected] Mrs. H. REID EVANS Deputy Director General, International Federation of Inspection Agencies [email protected] International Organization for Migration (IOM) I/26. Ms. J. HOLLINGS EU Liaison & Project Development Coordinator International Organization for Migration (IOM) [email protected] M. D. THURIAUX Technical Cooperation Specialist, International Organisation for Migration [email protected] Mr. F. PRUTSCH Technical Cooperation Specialist for Europe [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a OBSERVERS / OBSERVATEURS Islamic Development Bank Mr. A.I.A.T. MAHMOUD Senior WTO Specialist, Islamic Development Bank [email protected] ; [email protected] Nissan/Renault Mr. D. BUSAM Director of Customs and Trade [email protected] Oceania Customs Organization Mr. K. BLOOMFIELD Oceania Customs Organization [email protected] Ms. S. FAASII Oceania Customs Organization [email protected] ; [email protected] OJEE – OKH Organization Ms. F. JOHNSON Information Technical Officer in Nigeria [email protected] Organization for Security and Cooperation in Europe (OSCE) Mr. R. JANSSENS Economic Adviser [email protected] PICARD Advisory Group Mr. J. FONSECA [email protected] SACU - Southern African Customs Union Mr. Y. DAYA Deputy Director, SACU - Southern African Customs Union [email protected] Ms. T. MOREMI Executive Secretary, SACU - Southern African Customs Union [email protected] SADC Mr. W. SHUMBA SADC [email protected] I/27. Annexe I au doc. HC0008F1a OBSERVERS / OBSERVATEURS Samsung Electronics (UK) Ltd - EHQ European Tax Director [email protected] Mr. S. SCHOFIELD SITPRO Mr. M. McKINNON Chief Executive Officer United Kingdom [email protected] The International Air Cargo Association TIACA Mr. J. RAVEN [email protected] TNTGlobal Express Association Mr. M. BROWN Global Customs Manager – Regulatory Affairs [email protected] Trusted Trade Alliance Europe GmbH Dr. Ch. DALLIMORE Senior Consultant - LL.B. - LL.M. [email protected] Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (UDEAC) Mr. J. S. WAFIO Commissaire en charge du Marché Commun CEMAC [email protected] US Agency for International Development Ms. V. BROWN Virginia Brown, Trade Team Leader, USAID/EGAT US Agency for International Development [email protected] World Bank Mr. T. DOYLE Mr. F. CUZA I/28. Moderator, World Bank [email protected]; [email protected] World BASC Organization International President - WBO, World BASC Organization [email protected] Annexe I au doc. HC0008F1a OTHER INVITEES / AUTRES INVITÉS Palestinian Authority Mrs. B. BURKAN Director of International Relations & Development [email protected]; [email protected] Mr. L. RAJAB Project Manager, Institutional Building & Economic Development Unit, Office of the Prime Minister Al-Siyadeh Programme [email protected]; [email protected] SECRETARIAT Mr. L. KARLSSON Director, Capacity Building [email protected] Ms. H. BARCZYK Deputy Director, Capacity Building [email protected] Mr. M. BANNON Standards Development & Review Advisor [email protected] Ms. H. CAUX Training Production / Fellowship Programme [email protected] Mr. E. CHECCUCCI Capacity Building Development Manager [email protected] Mr. S. DUHAMEL Capacity Building Development Advisor [email protected] Mr. A. HELLBERG SIDA Sub-Saharan Programme ICT/Project Management Advisor Regional Development Manager North of Africa, Near and Middle East [email protected] Mr. T. HERMES Training & e-learning [email protected] Ms. Z. MAWETE Regional Development Manager East & Southern Africa [email protected] Ms. B. MEILLE HR Development Coordinator Regional Training Centres [email protected] Mr. V. MIKELADZE Regional Development Manager I/29. Annexe I au doc. HC0008F1a SECRETARIAT Europe [email protected] Mr. T. NAKAO Regional Development Manager Far East, South & South East Asia, Australasia and the Pacific Islands CCF funding liaison [email protected] Ms. S. NURGALIYEVA Information and Communication [email protected] Ms. R. PASSI PICARD & Management Development Advisor [email protected] Mr. D. PERRIER Capacity Building Delivery Manager [email protected] Ms. E. PORTZ Donor Coordination/Accreditation of experts/SACU [email protected] Ms. P. REVESZ Integrity Development Advisor [email protected] Ms. B. TEODOSIEVA Regionalization Manager [email protected] Ms. E. THORNTON Regional Development Manager Americas & the Caribbean [email protected] Mr. B. ZBINDEN Regional Development Manager West & Central Africa [email protected] Ms. R. B. MOKATI Regional Program Manager (WCO) | SACU - Secretariat [email protected]; [email protected] Mrs. S. NAMITALA NTEGE [email protected] ; [email protected] * * I/30. * Annexe II au doc. HC0008F1a ORDRE DU JOUR ADOPTE Généralités Ouverture de la Session Election du Président et du Vice-Président I. II. Adoption de l'ordre du jour - Ordre du jour annoté Programme OMD de Renforcement des capacités : Situation actuelle, possibilités offertes et défis à relever HC0001F HC_Ordre_du_jo ur_annoté_F1.pdf HC0002F Discussion de la stratégie III. Renforcement des capacités institutionnelles Aligner les efforts sur les objectifs du G20 qui visent un rétablissement économique et financier en vue d'une efficacité maximum dans le cadre de la Douane au 21ème siècle et liens entre la Douane au 21ème siècle et les Objectifs du Millénaire pour le Développement des NU IV. Avantages de l'investissement organisationnel en matière de renforcement des capacités − Pour l'Administration qui fournit le soutien − Pour la personne qui dispense le programme de RC Dialogue et échange d'expériences V. Avantages des accords tripartites de renforcement des capacités − Expériences initiales des Membres parties prenantes VI. Douane et Leadership au 21ème siècle − Le programme de développement des capacités de gestion et d’encadrement − La conception d'un ensemble de gestion des carrières professionnelles − La création d'une équipe de gestion nouvelle Orientation et Décisions VII. Modèles de mise en œuvre des programmes de renforcement des capacités Différentes approches HC0003F VIII. Programme Columbus – Phase 3 HC0004F II/1. Annexe II au doc. HC0008F1a IX. Rôle du réseau d'appui à la régionalisation HC0007F Questions d'actualité et réalisations X. Normes, Outils & Instruments − Gestion de la performance HC0006F HC_GP_F1. pdf XI. Programmes opérationnels de l'OMD en matière de renforcement des capacités XII. Questions transversales sur le Renforcement des capacités − Direction du contrôle et de la facilitation − Direction des questions tarifaires et commerciales − Section « Recherche » − Représentants douaniers en poste à Bruxelles XIII. Rôle des Groupes de travail sur le renforcement des capacités Divers XIV. Disponibilité élargie des documents Clôture/Résumé des débats XV. Date et lieu de la prochaine session * * II/2. * HC0005F Annexe III au doc. HC0008F1a VUES DU PRÉSIDENT SUR LES PRIORITÉS DU COMITÉ COMITÉ DU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS (27-29 septembre 2010) Trois thèmes essentiels ressortent de la 1ère session du Comité du Renforcement des capacités : Le facteur humain Les partenariats La volonté politique Le fil d’or qui relie ces 3 thèmes a pour éléments constitutifs une planification stratégique, une coordination et une évaluation fortes aux niveaux mondial, régional, bilatéral et national. Résultats Production de résultats sur le terrain, tels qu’en témoignent les nombreux exposés et interventions de Membres exposant leurs progrès concrets. La phase de suivi et d’évaluation a été identifiée comme constituant, pour le Secrétariat, une priorité à examiner durant l’intersession, avant la session de mai 2011. L’évaluation des initiatives de renforcement des capacités permet d’avancer aux donateurs et aux gouvernements des arguments plus solides en faveur d’un investissement dans une modernisation et une réforme douanières. Le facteur humain - Tout tourne autour du facteur humain Résultats à terme 1. 2. Modèle de développement de carrière Recherches portant sur la réforme et la modernisation douanières - études de cas Partenariat - A tous les niveaux Résultats à terme 1. 2. Initiative pilote conjointe secteur privé-douane en matière de renforcement des capacités Participation à l’initiative aide pour le commerce Volonté politique et engagement - Genèse de la notion de durabilité Résultats à terme 1. 2. Evénement de l’OMD de niveau ministériel La Douane au 21ème siècle et dispositif de mesures/actions en matière de renforcement des capacités pour les décideurs III/1. Annexe III au doc. HC0008F1a Planification stratégique, coordination et évaluation Résultats à terme 1. Mise au point d’indicateurs pour l’évaluation des initiatives de renforcement des capacités x x III/2. x Annexe IV au doc. HC0008F1a COMITE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES 1ERE SESSION Bruxelles, 27-29 septembre 2010 Résumé du Président 29 septembre 2010 La première session du Comité du Renforcement des capacités (CRC) de l’OMD s’est tenue à Bruxelles du 27 au 29 septembre 2010. Les principaux résultats sont notamment les suivants : 1. Les participants reconnaissent que la réforme et la modernisation des procédures douanières et commerciales contribuent de manière positive à l’ensemble du programme mondial de développement économique. Cette reconnaissance s’est très fortement manifestée de manière générale pendant la session, où l’on a cité les liens directs existant entre les Objectifs du Millénaire pour le Développement, le programme de Doha pour le développement mis en place par l’OMC et le programme de renforcement des capacités de l’OMD. Les principaux intervenants ont rappelé aux participants que la réforme et la modernisation douanières constituent l’un des principaux moteurs du développement durable ainsi qu’une part essentielle des efforts mis en œuvre pour améliorer le développement économique et réduire la pauvreté. 2. Compte tenu du contexte décrit précédemment, les délégués présents à la 1ère session du Comité du Renforcement des capacités de l’OMD ont identifié les thèmes de travail suivants : • • • • le facteur humain; les partenariats; la volonté politique; une solide planification stratégique, coordination et évaluation à l’échelon mondial, régional, bilatéral et national. Pour plus de détails, voir le document « Vues du Président sur les priorités du Comité ». 3. Le CRC se félicite que l’infrastructure et les systèmes de renforcement des capacités douanières soient désormais en place et que l’on puisse même s’attacher à accroître encore davantage le soutien apporté aux Membres. 4. Le CRC approuve la méthodologie de gestion des programmes de renforcement des capacités, appliquée actuellement par l’OMD, et souligne l’importance capitale des modèles de planification, de coordination et de diffusion, présentés par le Secrétariat de l’OMD. 5. Le CRC reconnaît que la mise à disposition d’experts pour la conduite des activités de renforcement des capacités de l’OMD est une situation avantageuse pour tous, car l’investissement réalisé apporte une valeur ajoutée à toutes les parties prenantes et à l’ensemble de la communauté douanière. Le CRC encourage donc les Membres à s’engager activement à fournir des experts à l’OMD pour les besoins des activités de renforcement des capacités. IV/1. Annexe IV au doc. HC0008F1a 6. L’assemblée accueille favorablement l’échange d’expériences mis en place par les Membres déjà engagés dans des accords tripartites. Les délégués considèrent qu’il est nécessaire de continuer à s’engager dans de tels accords et recommandent au Secrétariat de l’OMD de jouer un rôle plus visible dans ces accords. 7. Le CRC souligne l’importance du développement des capacités de direction et d’encadrement pour une réforme et une modernisation douanières durables, et juge indispensable d’établir par la suite le Programme de développement des cadres de l’OMD dans d’autres langues que l’anglais et le français. 8. Le CRC salue les 25 années d’existence du Programme de bourses de l’OMD et se félicite de la création d’un premier Programme de bourses pour hispanophones à l’automne 2010. 9. Le CRC approuve le développement d’une démarche pour la Phase III du Programme Columbus. Cet aspect sera abordé plus en détails lors de la réunion du CRC de mai 2011. On souligne qu’il sera nécessaire de développer des indicateurs d’évaluation du renforcement des capacités. Il est proposé que d’ici la prochaine réunion du CRC, le Secrétariat de l’OMD rende compte de l’expérience obtenue suite à une ou deux missions pilotes. 10. Le CRC approuve la stratégie de régionalisation du renforcement des capacités, conduite par les Membres, telle qu’elle est présentée par le Secrétariat et par les Bureaux régionaux de renforcement des capacités. Le CRC est conscient qu’il est urgent de soutenir cette stratégie en détachant du personnel dans les Bureaux régionaux et en mettant à disposition les ressources financières nécessaires. 11. Le CRC approuve d’autres travaux relatifs à la mise à jour du Recueil de l’OMD visant à développer le renforcement des capacités et du Cadre de diagnostic. 12. Le CRC fait grand cas des travaux menés par le Secrétariat de l’OMD dans le cadre des programmes opérationnels de renforcement des capacités et estime qu’il est indispensable de garder ce rythme pour les actions au programme en matière de renforcement des capacités, pour la conduite de la réforme et de la modernisation et pour la mise en œuvre à un niveau pratique et mesurable dans les pays membres. La gestion des performances est considérée comme un thème global pour les administrations douanières. Le CRC recommande que le Secrétariat se penche sur cet aspect de manière structurée, en coopération avec les milieux universitaires. Il recommande également que le CRC soit tenu au courant de l’avancement des travaux lors de sa prochaine réunion, en mai 2011. 13. Le CRC approuve la coopération étroite engagée avec les milieux universitaires dans le cadre du Programme PICARD. 14. Le CRC estime qu’il est nécessaire d’envisager une coopération étroite avec le secteur privé sur des projets de renforcement des capacités pouvant être avantageux pour l’ensemble de la chaîne logistique. Des projets pilotes entre l’OMD, le secteur privé et les bénéficiaires pourraient être utilisés pour se préparer à acquérir une certaine expérience dans ce domaine. 15. Le CRC recommande de réfléchir à la création de groupes de travail d’ici la prochaine réunion du CRC, en mai 2011. Les participants au CRC souhaitant proposer des thèmes à traiter par ces groupes de travail sont invités à contacter le Secrétariat de l’OMD. 16. Le prochain CRC devrait avoir lieu à Bruxelles, pendant la semaine du 3 au 6 mai 2011. ________________ IV/2.
Documents pareils
Rapport - World Customs Organization
WORLD CUSTOMS ORGANIZATION
ORGANISATION MONDIALE DES DOUANES
Established in 1952 as the Customs Co-operation Council
Créée en 1952 sous le nom de Conseil de coopération douanière