Lille mag - EURAFECAM

Transcription

juin
2016
#122
Circulation :
quels
changements ?
l ACTUALITÉ l Une nouvelle brigade cynophile l SPORT l L’Euro à Lille l J’AI TESTÉ POUR VOUS l Le service
civique l HISTOIRE l Les Lillois des Jeux olympiques l SORTIES l Que faire cet été ?
SOMMAIRE
Jours de foot P6
Une journée à
la Maison du don P31
Circulation : quels
changements ? P16
RETOUR
EN IMAGES4
GRAND ANGLE
6
Fan-zone6
Foot foraine
8
ACTUALITÉ
10
Soutenir ceux qui
entreprennent autrement 10
Lille Plage aux couleurs
de 36
11
Questions à... Pierre Delion 12
PORTRAIT
DU MOIS14
VIE DES
QUARTIERS24
Porte-paroles
Faubourg de Béthune :
tiens-toi maladroit(e) !
24
DOSSIER16
Fives : Euro et culture,
un mix solidaire ! 26
Circulation : quels
changements ?
16
Vos questions,
nos réponses
Wazemmes : l’atelier
anti-coup de pompe !
27
18
Des émissions mesurées
19
Vieux-Lille : Comtesse
sous surveillance
28
En chiffres
20
Lille-Sud : pour décrocher
des écrans
29
La carte du nouveau
plan de déplacements
22
Saint-Maurice Pellevoisin :
un ouistiti square Faraday 30
Une brigade qui a du chien 13
Mensuel de la Ville de Lille – CS 30667 – 59033 LILLE Cedex – Téléphone : 03 20 49 50 70 – Télécopie :
03 20 49 50 68 – Directeur de la publication : Arnaud DESLANDES – Directeur de la
communication : Benjamin BÉCHAUX – Directrice de la rédaction, rédactrice en chef :
Élodie DE VREYER – Rédaction : Sabine DUEZ, Valérie PFAHL, Frédéric VANDENBOOGAERDE,
Élodie DE VREYER, Guy LE FLÉCHER, Elwina PODEVIN – Photos : Anaïs GADEAU, Daniel
RAPAICH, Julien SYLVESTRE – Création maquette et mise en pages : Scoop Communication –
Impression : SIB Imprimerie – Dépôt légal : juin 2016 – Tirage : 110 000 exemplaires.
02 // LILLE MAG N#122 JUIN 2016
ÉDITORIAL
par MARTINE
AUBRY
C
Les Lillois des Jeux
olympiques P38
L’été à Lille P40
UNE JOURNÉE
À...31
SÉLECTION40
OBJET DU MOIS34
TRIBUNES
POLITIQUES44
L’été à Lille
la Maison du don
La tour de Baball
J'AI TESTÉ
POUR VOUS35
Le service civique
POURQUOI ?36
Pourquoi ne pas oublier ?
DÉCOUVRIR37
Ça pousse au GRAND SUD !37
Les Lillois des
Jeux olympiques
38
LE COIN DES
PETITS LILLOIS46
Pourquoi aller à l’école à pied ?
VIE PRATIQUE47
œur d’une
grande métropole
européenne,
capitale économique
reconnue, la Ville
de Lille agit chaque
jour à la fois pour
renforcer son
attractivité et pour
offrir, à tous les
habitants, un cadre de vie agréable et
un environnement urbain de qualité.
C’est dans cet esprit, et à l’issue
d’un important travail d’études et
de nombreux échanges avec les
Lilloises et Lillois, les représentants
des commerçants, des associations,
et des professionnels des transports,
qu’a été conçu le nouveau plan de
déplacements. Il vise à faciliter
l’accès au centre-ville et aux parcs
publics de stationnement, à soutenir
l’attractivité des commerces, à
apaiser la circulation, à réduire
la pollution de l’air et à avoir un
meilleur partage de l’espace public
au profit des piétons, des vélos
et des transports en commun.
Partant du constat que de nombreuses
voitures qui circulent dans le
Vieux-Lille ne font que le traverser
sans s’y arrêter, saturant ainsi des
rues souvent trop étroites pour
accueillir autant de véhicules, le
nouveau plan de déplacements a
été établi pour éviter ces « flux de
transit » tout en permettant aux
automobilistes devant se rendre en
cœur de ville d’y accéder facilement.
Ce plan de déplacements, qui prendra
effet fin août, a pour objectif de
rendre les rues plus calmes, des
espaces publics plus agréables
et un centre-ville plus attractif.
Être maire, c’est agir au nom de
l’intérêt général et anticiper avant
que les problèmes se posent.
Ce dossier vous apportera tous les
éclairages nécessaires. La période
estivale permettra à chacun de
repérer les nouveaux itinéraires et
d’anticiper de nouvelles habitudes
avant la mise en service du
nouveau plan de déplacements.
Je vous souhaite, en attendant
la rentrée, un très bel été dans
notre ville. Lille-Plage ainsi que de
nombreuses animations municipales
et associatives vous attendent.
MARTINE AUBRY,
MAIRE DE LILLE
LILLE MAG N#122 JUIN 2016 // 03
RETOUR EN IMAGES
RETOUR
© Dan. R.
COMME LES GRANDS. AVEC MÔM’ART,
LES ÉCOLIERS ONT PU EXPOSER À LA MAISON FOLIE
MOULINS LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES RÉALISÉES
DANS LE CADRE DU PROJET ÉDUCATIF GLOBAL.
FIVESTIVAL. Succès pour cette
nouvelle édition qui a mis Fives
en fête du 30 mai au 5 juin, avec
notamment la parade de géants.
© J. S.
© A. G.
L’ADN DE LA BANANE.
Dans le cadre des Journées
thématiques santé, l’institut
Pasteur accueillait les écoliers
de Saint-Exupéry (LilleMoulins). Au programme :
prélever l’ADN de la banane !
© J. S.
RÉOUVERTURE ! Depuis le
22 mai, le Jardin écologique
du Vieux-Lille attend chaque
dimanche après-midi
les volontaires qui sauront
lui rendre sa beauté.
DÉFI RELEVÉ. POUR LA DEUXIÈME
© Dan. R.
ÉDITION, FIN MAI, PLUS DE 4 000 PERSONNES
ONT TESTÉ LES ACTIVITÉS DES 24 HEURES
DU SPORT PROPOSÉES PAR LA VILLE.
GÉANT. Le P’tit Jacques du
jardin Vauban a désormais
son géant. Il est parrainé par la
comédienne Chantal Ladesou
et Arnaud Delbarre, musicien et
longtemps directeur de l’Olympia.
© J. S.
VENEZ DONC VOIR !
Pour faire connaître
le bilan de leur action,
les conseillers de
quartier ont choisi
cette année des
formats originaux ;
balades de quartier,
speed-dating, etc.
© Dan. R.
© J. S.
FRATERNELS.
Inauguration de la nouvelle
salle de convivialité de
la résidence Corot, qui
accueille les réfugiés. Elle a
été rénovée par les élus du
Conseil lillois de la jeunesse.
GRAND ANGLE
Fan zone
Il vous reste encore une quinzaine de jours pour profi ter de la fan-zone. Installé parc Matisse et place François Mitterrand depuis le 10 juin, cet
espace est le cœur des festivités durant l’Euro de football. Il retransmet, sur écran géant, les rencontres de la compétition jusqu’à la fi nale du 10 juillet. Il vit aussi, de 10h à minuit, aux rythmes d’animations et de rencontres. 06 // LILLE MAG N#122 JUIN 2016
© A. G.
GRAND ANGLE
Foot foraine
Jusqu’au 6 novembre à la Gare Saint-Sauveur, avec lille3000, « Foot foraine » aborde le ballon rond sous tous ses aspects : culturels,
artistiques et sportifs. Photo, cinéma, gastronomie, babyfoot multijoueurs et manèges de collection vous attendent !
ACTUALITÉ
La Ville recrute des
agents d’animation
Dès la rentrée de septembre, ces
agents mettront en place des
activités après la restauration
scolaire et/ou accompagneront
les enfants dans les nouvelles
activités périscolaires. Vous pouvez vous informer et postuler sur
lille.fr à la rubrique “emploi” ou
adresser votre CV et lettre de
motivation au service Recrutement temporaire, Hôtel de ville,
place Augustin Laurent BP 667
- 59000 Lille.
Soutenir ceux
qui entreprennent
autrement
LE CONSEIL MUNICIPAL A VOTÉ LE QUATRIÈME
PLAN LOCAL DE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE
SOCIALE ET SOLIDAIRE. EXPLICATIONS.
l SOLIDARITÉ l
Triez utile vos vêtements
La collecte de vêtements de “la
Mode a du cœur” a pour objectif
de donner une seconde vie à vos
habits en les vendant à un prix
symbolique à des Lillois ne pouvant se permettre de les acheter
à leur prix réel. La Ville et ses partenaires recherchent donc des
vêtements de soirée, de marque
ou “street wear” propres et en
parfait état à déposer :
- au service “Lille, Ville
de la Solidarité”, hôtel de ville,
nº 34 sous les arcades ;
- au Jardin de Mode, 58/60 rue
du Faubourg des Postes ;
- à Oxfam friperie,
24 rue de l’Hôpital Militaire.
Plus d’infos sur lille.fr
l BRADERIE l
Réserver
son emplacement
La Grande Braderie aura lieu les
3 et 4 septembre. Les réservations d’emplacement se feront
à partir du 8 août. Retrouvez les
modalités sur braderie.lille.fr
L’entreprise Gecco collecte et recycle des huiles de friture.
E
n matière de politique d’économie sociale et solidaire
(ESS), la Ville de Lille est pionnière en France, depuis 2001.
L’ESS représente 20 000 emplois
à Lille, soit presque 12 % de l’emploi total. Ce secteur en pleine expansion, reconnu par la loi de juillet 2014, place l’humain au centre
de la démarche économique.
Le quatrième plan local de
développement de l’ESS couvre la
période 2016-2020. « S’il continue
de soutenir l’innovation, ce plan
s’oriente plus fortement vers les
quartiers et ses habitants », note
Christiane Bouchart, conseillère
municipale déléguée à l’économie sociale et solidaire. Dans les
quartiers, il y a de fortes dynamiques ESS : Moulins, avec la
Maison Stéphane Hessel et la
CoFabrik, « regroupe les innovations socio-économiques », précise
l’élue. « Fives se tourne davantage vers les projets solidaires et
de proximité avec l’Accorderie ou
les Saprophytes et Wazemmes vers
le commerce bio et équitable. »
L’alimentation durable et solidaire est une thématique importante
des quatre prochaines années, de
même que le réemploi. La ville s’inscrira également dans la démarche
métropolitaine d’expérimentation
de monnaie locale complémentaire.
Dernier objectif enfin : plus de transversalité avec les autres politiques et
services de la Ville.
Pour Berengère Delfairière,
directrice de l’Apes (Acteurs pour
une économie solidaire), ce plan
conforte son action en continuant
de soutenir l’innovation et la créativité. Mais surtout, il s’articule avec
les autres dispositifs portés par la
Région, le Département et la MEL.
L’ESS crée de l’emploi dans
tous les domaines, du logement à
la culture, du sport aux services
à la personne. Elle constitue une
opportunité face à la crise économique, avec des emplois non délocalisables. ■ Par Sabine Duez
© Photos MEL – Charles Delcourt LightMotiv
l EMPLOI l
51 154
C’est le nombre de fans de la page Facebook
de la Ville. Une communauté qui ne cesse
de grandir et qui s’étend jusqu’en Afrique
et en Amérique. La page de Lille a des fans
© Dan. R.
dans 44 pays autres que la France.
Lille-Plage aux
couleurs de 36 !
POUR SA NOUVELLE ÉDITION,
DU 9 JUILLET AU 21 AOÛT, LILLE-PLAGE
RENDRA HOMMAGE AU FRONT
POPULAIRE, DONT ON FÊTE LES 80 ANS.
700
tonnes
de sable
c ô t i e r,
deux bassins, douze cabines, de l’accrobranche et
de nombreux partenaires
associés à l’événement.
Lille-Plage, qui a accueilli
l’an dernier 53 736 visiteurs, reprend ses quartiers
boulevard de Strasbourg.
La Ville a souhaité cette année associer Lille-Plage aux
80 ans du Front populaire,
qui a instauré les congés
payés (1).
L’inauguration se fera
le premier week-end au
son de la « fanfare 36 » du
Tire-laine, dans des décors
inspirés de l’époque. Des
animations musicales et
fitness « 1936 » sont égale-
ment prévues. Durant tout
Lille-Plage enfin, chacun
sera invité à se prendre
en photo dans ces décors
avant de publier sur les
réseaux sociaux avec le
#commeen36. Ces photos
seront valorisées sur les
réseaux sociaux et le site
internet de la Ville. ■
Du mardi au vendredi
de 13 h à 20 h, le week-end
de 12 h à 19 h, boulevard
de Strasbourg, métro Porte
des postes. Retrouvez la
programmation complète
sur été.lille.fr et en fin
de journal.
(1) Découvrez les manifestations
labellisées « 80 ans du Front
populaire » et quelques repères
historiques sur lille.fr/Que-fairea-Lille/Les-grands-evenements/Les80-ans-du-Front-Populaire.
Projet
éducatif
global : le
3e bientôt
dévoilé
C
omment améliorer la prévention précoce et accompagner les parents dans
leur rôle éducatif ? Avec l’accès aux
nouvelles technologies, la citoyenneté et le
développement des liens entre les professionnels de la communauté éducative, ce
sera au programme du troisième PEG. Ce
Programme éducatif global sera présenté
au conseil municipal d’octobre prochain.
Le PEG, lancé en 2005, est revu tous les
cinq ans afin de s’adapter aux évolutions et
d’imaginer de nouvelles propositions. Depuis
novembre 2015, une large concertation a été
menée avec l’Éducation nationale, le réseau
associatif, les services de la Ville et les représentants des parents d’élèves. Un questionnaire en ligne a été proposé et plusieurs
réunions de travail se sont tenues. Objectif :
faire le point sur le fonctionnement de cette
politique municipale ambitieuse mise en
place pour favoriser l’égalité des chances à
l’école, en famille et dans les loisirs. ■ Plus d’informations dans nos prochaines
éditions de Lille Mag et sur lille.fr/Parents
ACTUALITÉ
Questions à…
PIERRE DELION
PIERRE DELION EST PÉDOPSYCHIATRE AU CHRU DE LILLE. LA VILLE L’A
MISSIONNÉ POUR CONDUIRE UN TRAVAIL AUTOUR DES VIOLENCES.
Quel était l’enjeu du colloque
« Innovons contre les
violences » du 27 mai ?
L’idée a été de rassembler
des professionnels :
enseignants, chercheurs ou
artistes, pour échanger sur
les projets innovants dans
la lutte contre les violences,
celles des enfants et celles
qu’ils subissent. Plus de
400 personnes ont répondu à
l’appel de la Ville qui a souhaité
organiser ce temps fort dans le
cadre des 10 ans de son Projet
éducatif global. Ce dernier
propose des actions éducatives
de qualité dès la petite enfance
et sur tous les temps de vie. Il
se penche, entre autres sujets,
sur celui des violences.
© Dan. R.
Quel est votre regard
sur ces violences ?
Des changements dans la
parentalité ont bouleversé la
question de l’autorité et mis
en évidence la toute-puissance
infantile. Des changements
se sont aussi produits dans la
société, encourageant l’image
au détriment de l’authenticité.
Enfin, des changements ont
bousculé l’école, amenant
un désamour vis-à-vis des
« choses » à y apprendre.
Les professionnels doivent
trouver des dispositifs
pour changer la donne.
Quel exemple retenezvous des différents
projets partagés ?
Le projet « Overview of
Restorative Practices » mené
à Leeds, en Angleterre. Il
tente de modifier les rapports
de société entre l’État et les
citoyens, en mettant l’accent
sur la qualité des relations
entre les professionnels et
les administrés. Un a priori
positif est accordé aux
familles en difficulté, leur
permettant de retrouver
en elles des compétences
inhibées par les préjugés.
Et à Lille ?
Citons, entre autres,
le « Parler bambin » qui
développe le langage dès le
plus jeune âge afin de savoir
mettre des mots sur ses
émotions. Ou le projet « À corps
et à cris » du Palais des BeauxArts qui engage les échanges
à partir d’œuvres d’art
portant sur le harcèlement,
l’exclusion ou l’injustice.
Les ateliers philo donnent
aussi de bons résultats.
Comment se déroulent-ils ?
Des enfants de grande
section de maternelle se
retrouvent par petits groupes
pour parler de leur quotidien.
Ils interviennent lorsqu’ils
ont le bâton de parole. Je me
souviens de ce petit garçon
qui demandait « Pourquoi y
a-t-il des chefs ? ». S’en sont
suivis des échanges imagés
dont certains exprimaient
crûment la violence. Quand
l’institutrice a rappelé que
personne n’avait le droit de
faire de mal à quelqu’un,
le propos d’un adulte
responsable a été rassurant.
■ Propos recueillis
par Valérie Pfah
Plus d’infos sur
ce colloque sur lille.fr
Une brigade qui a du chien
LA POLICE MUNICIPALE VIENT DE SE DOTER D’UNE UNITÉ CYNOPHILE
COMPOSÉE DE TROIS CHIENS ET SIX POLICIERS.
© Dan. R.
L
ipton, Jig et Jerk sont les trois
nouvelles recrues de la police
municipale. Pleins de fougue,
les trois bergers hollandais sont âgés
d’un peu plus d’un an. Chacun est
accompagné de deux maîtres-chiens
appelés aussi « conducteurs ».
Leur principale mission est d’intervenir dans les secteurs de la vie
nocturne en appui à d’autres brigades. Avant cela, avec leurs chiens,
ils patrouilleront dans les rues de
Lille, en immersion, pour que ces
derniers se familiarisent aux bruits
de la ville.
Parmi eux, Julie, la seule femme
de l’équipe. Elle travaille en binôme
avec Kevin et leur chien, Jig. « Pour
intégrer une telle unité, il faut aimer
les chiens. Jig est un partenaire de travail mais qui requiert des exigences
particulières. Outre les soins et les
repas, il faut l’entraîner régulièrement
à la défense pour qu’il puisse nous
épauler pendant nos interventions »,
résume Julie, policière municipale
depuis cinq ans.
Avant d’intervenir sur la voie publique, elle et ses collègues ont suivi
une formation de six semaines avec
les chiens pour les entraîner à obéir
et à maîtriser une personne ou tout
simplement à mener des actions de
prévention. « Le chien est là avant
tout pour impressionner, il est dissuasif. Mais en patrouille pédestre, il
rassure les habitants et crée aussi du
lien », continue la policière.
DES MOYENS RENFORCÉS
Conformément aux engagements
de Martine Aubry, la Ville continue
à renforcer ses moyens pour mieux
réguler la vie nocturne. Après la
création, en 2015, de neuf postes de
policiers municipaux pour renforcer la brigade de la vie nocturne,
la nouvelle unité cynophile est un
atout de plus dans la prévention et
la dissuasion des faits de tapage et
de délinquance dans les secteurs de
la vie nocturne.
La sécurité sera également renforcée, avec l’arrivée en septembre
de 372 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du département. ■
Par Sabine Duez
Premières planches pour l’habitat participatif
© Dan. R.
L
’un démarre cet été, l’autre à la
rentrée. Les deux premiers chantiers d’habitat participatif sont
lancés. Les premières planches ont été
posées le 28 mai, aux Bois-Blancs. Le
groupe « Les Voisins et caetera » a imaginé avec Partenord son projet de huit
logements en accession sociale. « Les
Voisins du quai » lancent avec LMH huit
logements en accession sociale et trois
logements sociaux. Éco-conception,
mixité intergénérationnelle et sociale,
ouverture sur le quartier, mutualisation de certains espaces : l’habitat participatif est innovant dans sa démarche
comme dans ses réalisations. Sous l’impulsion d’Audrey Linkenheld, députée
du Nord et co-rapporteure de la loi
ALUR, l’habitat participatif a désormais
une reconnaissance dans la loi. La Ville
a lancé d’autres projets auxquels il est
possible de participer. ■
Renseignements sur lille.fr/Vivre-aLille/Mon-logement.
PORTRAIT
PORTE-PAROLE
BÉJAN EYISAN ET FLORIAN COLPIN FONT PARTIE DES 60 MEMBRES
DU CONSEIL LILLOIS DE LA JEUNESSE. LEUR MANDAT TOUCHANT À SA
FIN, ILS FONT LE BILAN DE CETTE AVENTURE CITOYENNE ET HUMAINE.
L
eur engagement n’est pas nouveau.
Béjan Eyisan, 19 ans, a fait partie du
Conseil municipal d’enfants dès 2007,
« par curiosité et avec l’envie de faire des
choses pour les autres ». Quant à Florian
Colpin, 18 ans, c’est dans son lycée qu’il a
commencé à s’impliquer, avec plusieurs
casquettes : conseiller de la vie étudiante
et au conseil d’administration, délégué de
l’internat et créateur, avec quelques camarades, de l’association les « Jules » (jeunes
unis pour l’égalité des sexes). « Je n’étais
pas toujours d’accord avec des décisions
prises pour nous, élèves, j’ai voulu faire
entendre ma voix pour défendre l’intérêt
des jeunes. »
L’entrée au Conseil lillois de la jeunesse
a donc coulé de source pour chacun d’eux.
Là, avec leurs camarades, ils peuvent faire
valoir leurs attentes et
leurs besoins auprès
du conseil municipal
et monter des projets.
« J’aime prendre part à la
vie citoyenne », confirme
Béjan, soucieuse, comme son homologue
au CLJ, « de montrer que les jeunes sont
capables de faire des choses et de penser
aux autres ». Sourire rayonnant, la jeune
fille dit à plusieurs reprises la nécessité
pour elle « de se sentir utile ». Florian, de
son côté, se réjouit de pouvoir élaborer
des projets qui touchent à peu près tout le
monde. Exemples ? Il cite alors un travail
autour de l’handisport et des animations
auprès des seniors. « J’ai vraiment appris
de la différence, en entrant au CLJ. Je ne
m’attendais pas à ça, j’ai été agréablement
surpris ! » Cette richesse, les jeunes la
vivent au sein même du Conseil grâce à
la diversité des profils qui s’y trouvent,
« une vraie aventure humaine », affirme
Béjan. Elle a fait partie des groupes « urbanisme », « culture » et « réfugiés », et que
ce soit dans l’un ou l’autre, « les jeunes ne
sont jamais à court d’idées » !
Florian, sprinteur de compétition (il
a fait sport études section athlé dans son
lycée) et bac en poche, travaille actuellement comme bariste dans un coffee shop.
Une première expérience professionnelle
en attendant, sans doute, un BTS en alternance pour se spécialiser dans les ressources humaines. Béjan
n’a pas trouvé satisfaction
dans sa première année de
médecine, finalement peu
en lien avec son projet professionnel. Elle va rejoindre
une école de commerce international qui pourrait la
mener sur la voie de l’humanitaire. « Si je
reste à Lille, je souhaite continuer au sein
du CLJ. Créer des projets ouvre sans cesse de
nouveaux horizons », remarque-t-elle. Pour
Florian, tout dépendra de son emploi du
temps car « l’engagement est assez prenant.
D’ailleurs, vu ce que les jeunes y réalisent,
je trouve que le CLJ n’est pas encore suffisamment connu et reconnu » !
■ Par Valérie Pfahl
"Les jeunes ne
sont jamais à
court d’idées"
Pratique
. Une séance plénière
le 29 juin à 18h,
au Palais SaintSauveur, pour
présenter les avis
et projets.
. Un renouvellement
prévu en septembre.
Le Conseil municipal
des jeunes, créé en
2009, est composé
de 60 membres
de 16 à 25 ans. Plus
d’infos sur lille.fr
DOSSIER
CIRCULATION :
QUELS CHANGEMENTS ?
LE NOUVEAU PLAN DE DÉPLACEMENTS ENTRE EN VIGUEUR
PROGRESSIVEMENT ENTRE LE 19 ET LE 27 AOÛT.
SON OBJECTIF : APAISER LA CIRCULATION
DANS L’HYPER-CENTRE, EN MODIFIANT CERTAINS SENS
DE CIRCULATION ET EN FACILITANT L’ACCÈS AUX PARKINGS.
EXPLICATIONS.
T
out devra être calé en une semaine, fin août, de la pose des
derniers panneaux de double
sens au réglage des feux de circulation. Dans les services municipaux
et ceux de la Métropole européenne
de Lille, l’été sera
chargé. Entre le 19 et
le 27 août, le nouveau
plan de déplacements
lillois (PDL) deviendra
effectif (1). Les modifications ne concernent
que 2 % des rues de
Lille mais nécessiteront d’intégrer de
nouvelles habitudes
(voir la carte détaillée). Pour un centre-ville « plus paisible, plus calme, moins pollué, moins
embouteillé », a résumé Martine Aubry
en février, lors de la réunion publique
de présentation.
Le projet est né d’un constat : l’engorgement du centre-ville avec du trafic dit de transit, celui des voitures qui
ne font qu’y passer. « Par habitude ou
parce que souvent les GPS le suggèrent
ainsi, beaucoup d’automobilistes traversent la ville au lieu d’emprunter les
boulevards de ceinture (Liberté, Victor
Hugo), voire le périphérique », commente Jacques Richir, adjoint aux déplacements. Conséquences : de la pollution et des embouteillages récurrents
dans des rues étroites à vocation résidentielle et commerciale, comme la rue
Basse. Ceci alors même que 45 % des
Lillois n’ont pas de voiture que 70 %
de leurs déplacements se font à pied.
Des changements de sens, de nouveaux itinéraires et
la mise en zone 30
de tout le Vieux-Lille
doivent diminuer
le trafic de transit :
jusqu’à 50 % dans
certains secteurs. Le
cas de la Grand’Place
est symptomatique.
Les automobilistes ne
pourront plus la traverser en venant du
secteur Liberté/Nationale mais seront
incités à se garer dans l’un des quatre
parkings existants aux alentours. Les
automobilistes qui ne doivent pas
s’arrêter dans l’hyper-centre seront
incités à emprunter les boulevards
plus larges, comme Liberté et Louis
XIV, qui passeront à double sens.
© A. G.
Beaucoup
d’automobilistes
traversent
l’hyper-centre
sans s’y arrêter.
ZONE 30 DANS LE VIEUX-LILLE
Second objectif du PDL : aménager une ville plus agréable, qu’on soit
en voiture, en vélo, en bus ou à pied.
« Nous nous inscrivons dans le Plan de
déplacements urbains métropolitain, qui
prévoit un partage égal de l’espace public
entre les voitures et les modes dits doux,
DOSSIER
cyclistes, bus et piétons », rappelle Martine Aubry. Dans le prolongement de
la Grand’Place et de la rue Esquermoise, les rues adjacentes à l’est deviennent des zones de rencontre. Les
piétons y sont prioritaires et la vitesse
est limitée à 20 km/h. Les cyclistes disposeront de sept kilomètres de voies
supplémentaires (100 km dans toute
la ville). Quant aux bus, bien sûr, ils
continueront de circuler. La navette
du Vieux-Lille, très prisée depuis sa
mise en service en 2012, changera
juste de sens.
Pour autant, les automobiles ne
sont pas chassées du centre-ville, au
contraire. De nouveaux panneaux
indiqueront les parkings les plus
proches et leur disponibilité en temps
réel. « L’idée, c’est de trouver plus vite,
en tournant moins longtemps, un endroit où se garer », commente Émilie
Calcoen, chef de service « qualité de
la gestion urbaine » en mairie. Car
contrairement aux idées reçues, le
stationnement dans la plupart des
parkings du secteur coûte moins
cher que sur la voie publique et il y
reste toujours des places, même le
samedi après-midi. 12 500 places de
parkings accessibles à tous sont disponibles dans les secteurs Lille-Centre
et Vieux-Lille. Ceux de Lille Grand
Palais ou de République par exemple
font très rarement le plein. Et il y a
aussi les parkings relais des stations
de métro, vides à 80 % le week-end.
© A. G.
« TOURNER MOINS LONGTEMPS
POUR SE GARER »
Les travaux de jalonnement ont
démarré et le PDL sera pleinement
effectif à partir du 27 août. D’ici là,
n’oubliez pas de configurer votre GPS
dès que les fabricants auront actualisé
les informations. Vous retrouverez
tout au long de l’été, sur lille.fr, tous
les conseils pour acquérir au plus vite
ces nouvelles habitudes. Première
suggestion : avec la carte, préparez
votre itinéraire avant vos premiers
déplacements. ■ Par Élodie De Vreyer
(1) Tous les habitants des secteurs concernés
vont recevoir un document détaillé
dans leur boîte aux lettres.
L’école à pied
À Lille, plusieurs écoles ont mis en place un pédibus pour emmener les
enfants à l’école autrement qu’en voiture. Le pédibus est un autobus
pédestre constitué d’un groupe d’écoliers conduit par des parents qui
effectue le trajet de la maison jusque l’école avec des arrêts respectant
un horaire précis, comme une ligne de bus.
. Pour monter un pédibus : renseignements auprès de l’Adav (association
droit au vélo) au 03 20 86 17 25 ou [email protected]
. Voir aussi page 46.
DEUX ANS DE
PRÉPARATION
Le PDL est le fruit d’un travail
de deux ans en collaboration
avec la Métropole européenne
de Lille et les nombreux
partenaires. « Après avoir
mesuré la circulation, il a fallu
définir les secteurs, les rues que
l’on voulait apaiser et définir
les nouveaux itinéraires »,
commente Émilie Calcoen,
chef de service « qualité de
la gestion urbaine » en mairie.
Les services municipaux ont
aussi rencontré à plusieurs
reprises les différents acteurs
économiques (Fédération lilloise
du commerce, Groupement
des acteurs économiques de
Lille-Centre..., Euralille), des
transports (taxis, Transpole),
les représentants d’usagers
(ADAV, transports en commun)
de l’assistance aux personnes
(police, secours) ainsi que les
conseils de quartier. Le projet
a été présenté en réunion
publique en février.
Paroles de Lillois
rue Basse
J’habite Neuville-enFerrain et pour venir
travailler à Lille, je prends
le métro : cela va plus
vite que de chercher du
stationnement près de mon
travail et il ne faut pas payer
de parcmètre. Les soirs où
j’assure la fermeture, il est
trop tard pour prendre le
métro. Mes proches viennent
me chercher ou je prends
un taxi. Je suis content
si la circulation s’apaise
rue Basse : nos terrasses
seront plus attractives.
Amélie, kinésithérapeute
Je suis revenue
habiter Lille et j’ai
vendu ma voiture car
j’avais peur de me
perdre quand je roulais
en ville, où certains
sens de circulation ont
changé. Et quand je
vois la circulation rue
Faidherbe à partir
de 15h, je n’ai pas de
regret. Maintenant,
je fais tout à pied,
je prends le taxi ou
je me fais déposer
par des amis.
Avant, j’habitais rue de la Bassée. Pour
mes déplacements extérieurs, je prenais
la voiture car j’avais une bretelle d’autoroute
toute proche. Pour circuler en ville, je prenais
le V’Lille, c’est super avantageux car on n’est
pas obligé de rendre son vélo à l’endroit
où on a l’emprunté. Aujourd’hui, j’alterne
toujours voiture et vélo pour le centre-ville
et les courtes distances. Il faut juste être
bien équipée car la météo n’est pas toujours
clémente. Je ne comprends pas qu’on puisse
passer tant de temps à rouler à deux à
l’heure dans un bouchon ! On pourrait encore
améliorer la
sécurité, mais
c’est bien qu’il y
ait de nouveaux
aménagements
cyclables.
© A. G.
Timothée, barman
Mathilde, retraitée
© A. G.
© A. G.
Et vous, comment vous déplacez-vous dans la ville ?
Devenez fan de Lille sur
https://www.facebook.com/LilleFrance
Vos questions, nos réponses
son sens de circulation. Sinon, pas de
changements.
Certaines entrées de la ville
ne seront plus accessibles.
Si, tous les points d’entrée dans Lille
le restent.
Comment actualiser mon GPS ?
Les sociétés de GPS ont été contactées dès validation du plan pour apporter les changements. Si c’est un
GPS intégré au véhicule, il vous faudra
sans doute passer chez votre concessionnaire. Pour les GPS mobiles, les
actualisations automatiques sont régulièrement proposées.
Où trouver plus d’infos ?
Sur lille.fr tout au long de l’été. ■
© Dan. R.
Quels travaux cet été ?
Les travaux nécessaires sont des
changements d’aménagement de
carrefour ainsi que du marquage de
chaussée.
Et les cars de tourisme ?
En attendant la livraison de
25 places au Champ de Mars, ils
peuvent stationner sur l’aire aménagée à Lille-Europe. Il existe aussi un
arrêt pour déposer les voyageurs place
Rihour.
Les arrêts de bus sont-ils déplacés ?
Seul l’arrêt Rihour du bus de nuit
sera déplacé à République Beaux-Arts.
La navette du Vieux-Lille changera
Des émissions
mesurées
L
A.
G.
adjoint aux
déplacements
Le symbole de ce PDL pourrait être la
zone de rencontre, un cœur de ville où
cohabitent les différents usagers. Les autres
grandes villes font-elle aussi ce choix ?
Jacques Richir : La plupart de nos
homologues européennes préfèrent en
effet créer des zones de rencontre plutôt
que de développer le secteur piétonnier. On
connaît les effets pervers de ce dernier : la
disparition des habitants et l’envolée des
prix pour les surfaces commerciales.
À Lille, nous voulons maintenir la triple fonction
du centre, à la fois résidentiel, commercial et
touristique. En apaisant à la fois la circulation
et l’ambiance urbaine, les zones de rencontre
y contribuent. C’est pourquoi nous en créons
de nouvelles. Elle fonctionne quand les piétons
y sont très nombreux, créant un rapport
de force en leur faveur. Sur la Grand’Place,
vous n’entendrez pas les automobilistes
klaxonner les piétons qui traversent.
ront les éléments nécessaires à
l’identification, anonymisée, du
type de véhicule. Il sera alors
possible de comparer les données officielles d’émissions des
constructeurs à celles produites
en conditions réelles de circulation.
La sensibilisation fait aussi
partie du dispositif. En affichant
les valeurs d’émissions de leurs
propres véhicules (comme pour
la vitesse), les automobilistes
sauront immédiatement s’ils
polluent beaucoup, un peu ou
pas trop. L’automobile n’est
pas l’unique responsable de la
qualité de l’air et des épisodes
de pics de pollution sur le territoire lillois (plus de 35 jours par
an). L’industrie, le chauffage,
l’agriculture en sont également
responsables. ■
Seulement 2 % des rues de la ville
changent de circulation. Et pourtant,
vous en attendez de grands effets
dans quelques secteurs centraux…
J. R. : Certains vont se trouver métamorphosés,
comme le secteur des gares. À sens
unique de la Grand’Place vers la gare LilleFlandres, la rue Faidherbe retrouvera sa
vocation de promenade urbaine. Finie aussi,
sauf pour les bus et taxis, la circulation
incessante devant Lille-Flandres, qui
disposera par ailleurs de deux déposeminute. En fermant l’accès de l’avenue Willy
Brandt vers la gare Lille-Flandres, nous
sécurisons la circulation des très nombreux
piétons qui passent quotidiennement là.
* Meet Pampa : Mesures
environnementales des émissions
trafic et Plan d’action municipal
pour la protection de l’atmosphère.
© A. G.
’expérimentation s’appelle « Meet Pampa »* et
elle est unique en France.
À partir du 20 juin et pour une
durée d’un mois, les automobilistes circulant à Lille croiseront
sur leur route des capteurs. Installés le long des boulevards, ils
mesureront les émissions des
véhicules sans exiger que ces
derniers soient à l’arrêt.
Même si la dégradation de
la qualité de l’air est identique
dans toutes les agglomérations
ou villes de forte densité, la
Ville souhaite agir.
En devenant le laboratoire
en plein air de cette opération
financée par l’Ademe (Agence
de l’environnement et de la
maîtrise de l’énergie), la municipalité connaîtra précisément
la part de pollution générée par
les voitures et permettra d’envisager des moyens d’actions.
30 000 véhicules devraient ainsi
être « mesurés » en un mois.
En plus d’enregistrer les
émissions, les capteurs scanne-
©
Parole d’élu
JACQUES
RICHIR
Le PDL, c’est une ville plus confortable
pour tous.
J. R. : En effet. En multipliant par trois la
zone de rencontre, en mettant tout le
Vieux-Lille en zone 30, nous améliorons le
confort des piétons sans passer par une
piétonnisation. Nous créons sept kilomètres
d’aménagements cyclables (pistes, doubles
sens cyclables et voies de bus partagées). Nous
redessinons le trajet de la navette du VieuxLille. Et nous facilitons, par un jalonnement
renforcé, l’accès au centre-ville pour tous
les automobilistes qui ont pour projet de s’y
arrêter. Propos recueillis par Élodie De Vreyer
LE PLAN DE DÉPLACEMENTS EN CHIFFRES
70 %
des déplacements de résidents
lillois se font à pied.
2%
le pourcentage de
rues impactées par
ces changements.
30 à 50 %
100
Le nombre de kilomètres aménagés
pour les vélos à Lille (bandes et
pistes cyclables, couloirs de bus).
400
300 000
Le nombre de véhicules qui entrent
et sortent chaque jour de Lille.
30
Les zones 30 sont
généralisées à tout le Vieux-Lille.
La baisse de la circulation
automobile attendue dans
certains secteurs du Vieux-Lille et
de Lille-Centre, une fois mis en œuvre
le nouveau Plan de déplacements.
12 538
Le nombre de places de parkings
ouvragés disponibles dans
le Vieux-Lille et Lille-Centre.
L’accès à ces parkings
sera facilité grâce à de
nouveaux jalonnements.
Les nouveaux panneaux de
signalisation qui seront posés cet été.
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Légende :
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Dépose minute
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Nouveau double sens
Zone piétonne
Zone de rencontre
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Zone 30
Mise en double sens de la rue Royale jusqu’à la rue d’Angleterre
2
Mise en double sens du boulevard de la Liberté
3
Mise en double sens des boulevards Louis XIV et Calmette
4
Mise en double sens de l’avenue Charles Saint-Venant
5
Mise en double sens d’un tronçon de la rue Saint-Sauveur
6
Mise en double sens d’une partie du boulevard du Maréchal Vaillant,
entre la rue Camille Guérin et le boulevard Calmette
7
Mise en double sens de la rue du Professeur Calmette
8
Fermeture d’accès de la sortie du rond point de la Porte de Paris vers la rue du Réduit
9
Fermeture d’accès de l’avenue Willy Brandt vers la Gare Lille-Flandres
10
Fermeture d’accès du dernier tronçon de la rue Gombert vers la rue du Molinel
11
Mise en sens unique de la Place de la Gare et de la rue Faidherbe
12
Mise en sens unique de la Grand’Place vers la rue Esquermoise
13
Inversion du sens de circulation du dernier tronçon de la rue Royale
14
Inversion du sens de circulation du dernier tronçon de la rue de la Barre
15
Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue de la Halle et de la rue du Pont Neuf
16
Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue Basse
17
Inversion du sens de circulation de la rue Camille Guérin
18
Inversion du sens de circulation de la rue Molière
19
Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue de Valmy
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Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue Jacquemars Giélée
21
Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue Patou
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Inversion du sens de circulation d’un tronçon de la rue Gustave Delory
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© Perrine Saupé, Cie de l’Interlock
VIE DES QUARTIERS
Tiens-toi
maladroit(e) !
FAUBOURG DE BÉTHUNE
LES PONCIFS DE L’ENFANCE ET
LES SOUVENIRS D’HABITANTS
DU QUARTIER ONT ÉTÉ MIS
EN MOTS ET EN MUSIQUE
AVEC LA COMPAGNIE DE
L’INTERLOCK. APRÈS LE CD,
BIENTÔT LE SPECTACLE.
T
i e n s - to i d r o i t e » ,
« baisse les yeux » ou
encore « n’avale pas le
noyau » ! Les injonctions éducatives reçues pendant l’enfance font partie intégrante
de notre culture. « Certaines
nous collent à la peau et, parfois, nous empoisonnent la vie.
Nous avons eu envie de leur
tordre le cou », raconte Martine Delannoy. Créatrice de la
compagnie de l’Interlock, elle
revendique l’idée de projets
artistiques participatifs. Pour
ce faire, elle collabore étroitement avec le centre social du
Faubourg de Béthune.
RETROUVEZ DANS CES PAGES UNE SÉLECTION DE L’ACTUALITÉ QUI SE DÉROULE AU
CŒUR DES DIX QUARTIERS DE LA VILLE ! POUR DAVANTAGE D’INFORMATIONS SUR
CELUI QUI VOUS CONCERNE, UNE SEULE ADRESSE : LILLE.FR /MON QUARTIER
Numérik’Day
le 8 juillet
Après le succès de la première édition, l’association
PROJET et l’association X2000 organisent leur
deuxième « Numérik’Day, le numérique pour tous ».
C’est un événement gratuit et ouvert à tous pour
découvrir toutes les ressources du numérique.
Au programme, un « village maker bidouille », pour
apprendre à démonter/réutiliser des pièces, une
imprimante 3D, des spectacles numériques, des
mini-conférences, des ateliers, des jeux vidéo, sans
oublier des stands d’information et de prévention.
© A. G.
Le salon se déroule de 10 h 30 à 12 h 30 puis de 14 h à 17 h 30 au centre social Proiet,
65, rue Saint-Bernard.
Renseignements :
http://www.association-projet.org/numerikday
Une quinzaine d’habitants, femmes et enfants,
usagers des lieux, ont donc
commencé à cogiter, voilà
un an, sur les poncifs enfantins. « Nous avons raconté des
souvenirs, échangé et discuté,
écrit des petits bouts chacun
de notre côté et d’autres ensemble », précise Christine,
l’une des participantes. Ces
textes, mis en bouche, ont été
enregistrés sur un CD baptisé « Tiens-toi maladroit(e) ».
Martine en est fière : « Ces
poésies donnent à entendre le
meilleur de ces voix qui n’ont
pas l’habitude d’être enten-
dues. » Guitare et piano se
mêlent aux percussions
corporelles et autres ustensiles de cuisine. Une exposition photos a également été
conçue, certaines ouvrant
l’imaginaire de notre enfance grâce à des objets du
réel et d’autres en tissu.
En ce moment, le groupe
se prépare à monter sur les
planches tels des voyageurs
interpellant les enfants. Le
spectacle, en lien avec la
parentalité, est prévu pour
l’automne prochain. Le trac
est déjà là pour ces quelques
habitantes qui ont « peur
d’être ridicule », comme Nathalie, « d’oublier son texte »,
comme Gabi, ou de « trop se
dévoiler », comme Christine.
Toutes ont envie de bien faire,
aussi pour Martine Delannoy
qui défend à la fois l’exigence
et la culture plaisir ouverte
sur l’autre et le monde. Ces
aventures artistiques, elle les
imagine toujours pour « tisser des liens entre générations
et publics de différents horizons ». ■ Par Valérie Pfahl
CD disponible dans les
médiathèques de Lille.
Plus d’infos sur
www.interlock.fr
VIE DES QUARTIERS
FIVES
Euro et culture,
un mix solidaire !
JUSQU’AU 10 JUILLET, PRÈS DE 600 ENFANTS PARTICIPENT À L’EURO 2016
GRÂCE AU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS. L’ASSOCIATION, INSTALLÉE
DANS LE QUARTIER, LEUR OFFRE AUSSI DES JOURNÉES DE VACANCES.
I
ls ont été désignés « porteurs officiels du ballon »
pour le coup d’envoi du
match France / Suisse, du
19 juin. Le 1er juillet, également sur la pelouse du
stade Pierre-Mauroy, ils
lanceront le quart de finale.
Alicia et Ryad, passionnés
de football, garderont l’Euro 2016 gravé en mémoire.
Ils seront onze dans toute la
France à réaliser leur rêve.
Tous deux font partie d’un
club de football. Ryad joue
depuis l’âge de cinq ans à
Alicia et Ryad
font partie des
onze porteurs
officiels de
ballons.
l’AS Hellemmes, club partenaire du Secours populaire.
Quand il a appris qu’il était
choisi, il ne voulait pas le
croire : « C’est un rêve pour
moi. Ce que j’aime dans le
foot, c’est dribbler, marquer
des buts et surtout l’esprit
d’équipe avec les copains.
Je suis content de peut-être
pouvoir voir mon joueur
préféré, Antoine Griezmann ». Alicia, de son côté,
évolue dans un club de garçons à l’Olympique Marcquois depuis l’âge de huit
ans. Elle espère rejoindre
une équipe féminine dès
l’année prochaine. Elle est
une fan de Paul Pogba.
Mais en ce mois de juin,
le Secours Populaire prépare aussi les vacances avec
une grande expo-vente,
Solid’Art, qui s’est tenue
au Palais Rameau de Lille.
Pour cette seconde édition
et à l’occasion des 80 ans des
congés payés, 150 artistes
se sont mobilisés. « Les vacances ce n’est pas du luxe »,
commente Florian Neveu,
du Secours populaire français. Encore aujourd’hui,
dans la région, un enfant
sur trois et une personne
sur deux ne partent pas en
vacances. Florian Neveu
le rappelle : « En 2015, Solid’Art avait permis d’offrir
1 783 journées de vacances
à des enfants et familles accompagnées par le Secours
populaire du Nord. Objectif
en 2016 : offrir 2 000 journées vacances ! » ■ Par Frédéric Vandenboogaerde
VIE DES QUARTIERS
EN BREF
WAZEMMES
L’atelier anti-coup
de pompe
LILLE
> Toute l’année
Plan d’alerte et d’urgence
© J. S.
Seniors de plus de 60 et/ou bénéficiaires
d’une prestation adulte handicapé, le Plan
d’alerte et d’urgence permet de vous
protéger. En cas de canicule, de grand froid
ou d’épidémie, ce PAU est déclenché par la
Préfecture. Les personnes inscrites sur la
liste de veille peuvent alors être contactées
par les équipes de la Ville de Lille. Ces
dernières leur délivreront des messages
de prévention et évalueront leur état de
santé. Si une urgence est détectée, les
agents de la Ville appelleront les secours.
Pour vous inscrire sur la liste de veille,
rapprochez-vous de votre mairie de
quartier ou du C.L.I.C. seniors à l’hôtel de
ville de Lille. Plus d’infos C.L.I.C. Seniors :
03 20 49 57 49
« Ce n’est pas un repère d’experts, remarque
Grégoire, le lieu s’adresse
à tous, quels que soient le
vélo et la façon d’en faire. »
D’ailleurs depuis l’ouverture, l’atelier est souvent le
prétexte à monsieur tout-lemonde pour se lancer dans
la remise en état du vélo du
grand-père condamné à la
casse.
Pour trente euros par an,
l’adhérent peut venir aussi
souvent qu’il le souhaite
bricoler sa petite reine avec
l’aide des autres. La recyclerie, avec ses nombreuses
pièces d’occasion, permet
aussi de donner une seconde
vie à petit prix aux vieux
vélos. Avant de reprendre
la route, au fond du local, le
bistrot propose de boire un
café entre passionnés. Histoire de refaire le monde…
à vélo !
■ Par Sabine Duez
Les Mains dans le guidon :
166 rue Gambetta.
LILLE-MOULINS
> 6 septembre
L’heure du bilan
Les conseils de quartier ont tenu leur
bilan annuel. Dans chaque quartier, les
conseillers de conseillers (forces vives,
collège politique et habitants tirés au
sort) ont présenté leurs actions et
leurs projets devant les habitants.
Pour le quartier de Moulins, la date est fixée
au 6 septembre à 18h30, salle Courmont
sous forme d’échanges en tables rondes.
© Dan. R.
A
vant, mon atelier,
c’était ma cave humide. J’avais investi
dans une mallette de réparation, mais il me manquait toujours un outil », raconte Rémi,
coursier à vélo venu monter
lui-même un nouveau portebagages. « Ici, j’ai un établi et
tous les outils à ma disposition
pour customiser mon vélo. Et
en cas de doute, je peux toujours compter sur l’avis ou
l’aide de quelqu’un. »
Renaud et Grégoire
ont eu l’idée d’ouvrir « Les
Mains dans le guidon », espace d’autoréparation vélocipédique, parce qu’il y avait
une demande. Les vélos ont
aussi leurs bobos : de la petite
crevaison au dérailleur déréglé, des freins usés à la roue
voilée, chaque cycliste est un
jour ou l’autre confronté à ce
genre de pannes. Pas évident
de démonter une roue quand
on est novice, mais l’intérêt
du lieu est que l’on n’est jamais seul face à un problème.
VIE DES QUARTIERS
VIEUX-LILLE
Comtesse sous surveillance
Cinq étudiants de l’ISEN
de Lille, situé dans le
quartier, ont reçu le prix
Norbert Ségard du jeune
espoir. Ce prix a pour
objectif de promouvoir
et soutenir les jeunes
créateurs d’entreprises
technologiques innovantes
parmi les élèves des grandes
écoles d’ingénieurs.
Leur projet baptisé Parkki est
un système de détection de
places de stationnement.
Il fonctionne grâce à des
capteurs positionnés
sur les façades ou sur
l’éclairage public. Par son
positionnement en hauteur,
le système est capable de
comptabiliser les places
libres dans un rayon de
40 mètres de large. Les
capteurs envoient leurs
informations à une borne
qui transmet ces données
au système Parkki.
Les jeunes inventeurs
comptent maintenant
créer une start-up pour
commercialiser leur
technologie. Des premiers
tests en conditions réelles
sont prévus en septembre.
Le développement des
« smart cities » – villes
intelligentes – est un enjeu
majeur dans le futur des
grandes villes, notamment
en optimisant l’espace
urbain. Ce projet y répond
et offre un gain de temps à
l’automobiliste qui trouvera
vite une place réduisant
aussi la pollution en ville.
L
es bâtiments du Musée de
l’Hospice Comtesse se sont
accommodés des mouve ments de sols. Les déformations
des façades et les pentes de certains
planchers en témoignent. L’édifice
a été construit sur plusieurs types
de terrains (berge, bras de rivière
remblayé, îlot, canal) et soumis aux
variations des nappes phréatiques.
La Ville surveille ces tassements
depuis 1947, année de mise à disposition des bâtiments par le CHRU,
propriétaire des lieux.
Soucieuse de la préservation de
son patrimoine, la Ville a entrepris
en juin des examens pour s’assurer de la bonne réaction des murs
et charpentes de la chapelle. Des
échafaudages ont été montés pour
inspecter les charpentes, les parties métalliques et radiographier les
maçonneries.
Ce sera ensuite au tour du canal
Saint-Pierre, qui passe en dessous,
d’être scruté. Une dernière vérification aura lieu fin juillet, avec un sondage de sol près de la chapelle sur les
parties engazonnées. ■ Par S.D.
© A. G.
Capteur de
stationnement
LILLE-MOULINS
Le quartier fait BAM !
L
es portes du quartier de Moulins s’ouvrent en grand les
25 et 26 juin avec le BAM.
Chaque année, depuis neuf ans,
le collectif « Bienvenue à Moulins »
organise le dernier week-end de
juin son événement culturel transdisciplinaire. Le BAM est l’occasion
de réunir et de faire se rencontrer
une quarantaine d’associations et
de structures avec les habitants du
quartier. Chacun y découvre la richesse de l’autre : les qualités artistiques et l’esprit festif des habitants.
Le BAM n’est pas un événement de
quartier habituel. Durant un weekend, le quartier s’ouvre aux spectacles de rue, concerts et animations.
Tous les Lillois et les métropolitains
sont aussi invités à la fête qui se
déroulera sur les places du Carnaval, Vanhœnacker et rue de Wattignies. L’occasion de découvrir des
spectacles de compagnies de toute la
France et d’Europe autour du cirque,
du théâtre de rue et de la danse. ■
Infos au 03 20 95 08 82.
[email protected]
facebook/bienvenueamoulins
Événement gratuit.
VIE DES QUARTIERS
BOIS-BLANCS
La plaine des Vachers bientôt réaménagée
A
Durant près de six mois, les habitants du quartier ont été consultés
pour savoir quelles améliorations ils
souhaitaient voir dans leur espace
vert. Chacun a pu donner son avis
© Dan. R.
près la concertation, place à
l’action. Les premiers aménagements de la plaine des
Vachers vont démarrer dès la rentrée
de septembre.
grâce aux questionnaires distribués,
aux réunions de concertation ou aux
ateliers mis en place.
Résultat : les habitants apprécient
le caractère « nature » de cette plaine
de trois hectares, d’une taille identique à celle du parc Jean-Baptiste
Lebas. Les troncs coupés laissés au
sol, les prairies hautes et les chemins
peu formalisés renforcent ce côté
champêtre.
La Ville va donc, dans un premier
temps, agrandir l’espace de jeux dans
l’esprit « terrain d’aventures » et planter des arbres fruitiers. Pour faciliter
le déplacement des poussettes, du
gravier recouvrira les chemins pour
éviter la boue par temps pluvieux.
À terme, de nouveaux aménagements pourront venir compléter cet
espace vert.
■ Par Sabine Duez
LILLE-SUD
Pour décrocher des écrans
E
t si vous laissiez tomber télé,
tablette ou autre console pour
un jeu de société ou une partie de ballon ? C’est le message lancé
aux familles, en 2010, par le dispositif de réussite éducative. Il met alors
en œuvre un projet innovant baptisé
« Alternatives aux écrans ».
Le 24 juin, un temps fort de ce projet est organisé au GRAND SUD dans
le cadre des 10 ans du Projet éducatif
global. Sans moraliser ni culpabiliser, « Alternatives aux écrans » a vu
le jour après un constat inquiétant
dans une école du quartier : la fatigue, la passivité et le manque de
vocabulaire des écoliers. Une situation qui semblait corrélée avec l’utilisation croissante et non maîtrisée
des écrans dans les foyers. Enseignants, animateurs du périscolaire,
associations concernées et parents
ont relevé leurs manches.
La sensibilisation met en avant les
dangers potentiels liés à « trop d’écrans
et inadaptés à l’âge de l’enfant ». Des
espaces de discussion ont été ouverts,
des activités manuelles, de la lecture
et du sport proposées aux enfants. Dès
la première année, les effets positifs
ont été encourageants. L’action, gérée
désormais par la direction municipale
des actions éducatives, a été étendue
aux neuf groupes scolaires de LilleSud. Ce sont précisément 24 classes,
de la petite section au CE2, qui y sont
aujourd’hui impliquées.
Formation des équipes du péri
scolaire, temps d’échange, ateliers
parents-enfants, création d’une ludothèque mobile…, l’enthousiasme ne se
dément pas. Quant au temps fort du
24 juin, il permet d’informer encore,
grâce à des expositions ludiques, un
spectacle, des stands mais aussi la
présence d’experts. ■ Par Valérie Pfahl
De 9h à 16h au GRAND SUD.
Retrouvez le retour sur ce temps fort
du 24 juin sur lille.fr
VIE DES QUARTIERS
SAINT-MAURICE PELLEVOISIN
LILLE-CENTRE
Un ouistiti
square Faraday
Du miel
au parc Matisse
L
a nouvelle aire de jeux, située le long de la rue
Faraday, juste derrière l’église Notre-Dame de
Pellevoisin, vient d’être inaugurée.
Un ouistiti, une aire de jeux en bois avec « ponts
de singes », a été installé il y a plusieurs mois dans
ce square repéré par les conseillers de quartier à
l’occasion d’une visite. Plusieurs hypothèses ont
été envisagées pour son devenir. Le choix a été fait
d’améliorer l’existant en donnant la préférence à
la convivialité pour les familles et au divertissement pour les enfants. Le secteur s’y prête : quelque
700 enfants y sont scolarisés et sont à moins de dix
minutes à pied du square.
L’espace d’environ 800 m2 était divisé en deux
parties : la petite aire de jeux pour une vingtaine
d’enfants a été conservée. Une seconde partie en
schiste sans usage précis accueille désormais la
structure ouistiti pour 70 enfants de 2 à 6 ans. Pour
agrémenter les lieux, des pommiers à fleurs ont été
plantés et un cadre végétal structure l’espace.
■ Par S.D.
© La fabrique à miel – 2016 – conceptrices : Malvina Bali
et Camille Garzuel – Production : MAV Lille.
© Dan. R.
Q
uatre ruches vont être implantées dans le
parc Matisse. « Les sites urbains, souvent
moins traités en produits chimiques, sont fleuris une grande partie de l’année et légèrement plus
chauds. Ils offrent nourriture et habitat aux abeilles,
premières victimes des insecticides et pesticides utilisés en agriculture. Le parc Matisse est un site propice
à ce projet », commente Odile Werner, directrice de
la MAV.
Lancée par la MAV (Maison de l’architecture et de
la ville), en partenariat avec la ferme pédagogique
Marcel Dhénin et le rucher école de la ville de Lille,
l’opération est soutenue financièrement par la municipalité mais il reste encore une somme d’argent à
trouver pour que le projet voie le jour.
Huit mille euros sont nécessaires. Une collecte
via la plateforme kisskiss bankbank a été mise en
place pour la fabrication des ruches contemporaines
réalisées par deux jeunes architectes, Malvina Bali
et Camille Garzuel.
Une protection en bois autour des ruches, un
aménagement végétal et la sortie des abeilles par
une cheminée haute assureront la sécurité des usagers du parc.
L’inauguration est prévue le week-end du 17 et
18 septembre à l’occasion de la fête de l’abeille organisée par la Ville et son rucher école.
■ Par S.D.
www.kisskissbankbank.com/
la-fabrique-a-miel-dans-le-parc-matisse-lille
Infos MAV : 03 20 14 61 15 ou [email protected]
UNE JOURNÉE À…
© Dan. R.
la Maison du don
500 000 PERSONNES BÉNÉFICIENT CHAQUE ANNÉE D’UNE TRANSFUSION SANGUINE
EN FRANCE. AUTANT DE VIES SAUVÉES GRÂCE À LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS.
DU DONNEUR AU RECEVEUR, QUEL EST LE PARCOURS DU SANG APRÈS UN DON ?
UNE JOURNÉE À…
© Dan. R.
« Le sang est centrifugé
pour séparer globules
rouges, plasma
et plaquettes »
9H
La Maison du don, rue Charles
Saint-Venant, ouvre ses portes. Des
volontaires attendent pour donner
leur sang. Globules rouges, plasma
ou plaquettes : en un prélèvement
on obtient les trois composants.
Cette Maison du don est le premier
site de prélèvements de France, avec
40 000 dons par an. La région est la
plus généreuse de France.
9 H 15
Xavier est un donneur régulier.
« Donner mon sang est une évidence
pour moi, parce qu’il en faut. Ça aide
les autres. Et en plus, c’est simple et
vite fait. » Nathalie, médecin, le reçoit
pour un entretien médical avant qu’il
ne passe à l’étape du prélèvement.
Des tubes-échantillons sont d’abord
remplis pour être analysés puis le
sang alimente une poche d’environ
400 millilitres. Des codes-barres sont
ajoutés pour assurer la traçabilité
du produit. Vingt minutes plus tard,
Xavier se dirige vers l’espace collation
avant de se rendre au travail.
13 H
Le sang « total » n’est jamais transfusé à un malade. Globules rouges,
plasma et plaquettes qui le composent sont séparés. Le patient ne
recevra que ce dont il a besoin.
Pour cette étape dite de préparation, une navette quitte la Maison du
don avec les poches de sang, direction
un plateau technique de préparation
à Lille dans lequel 1 000 poches sont
traitées chaque jour. Avec le sang,
tout est une question de temps. Il doit
être traité dans les 24 heures après le
prélèvement. Des équipes se relayent
de 6 h 30 à 21 h 30, sept jours sur sept.
L’automatisation est faible, l’humain
est au cœur de la préparation.
Frédéric, superviseur de production, place la poche dans une centrifugeuse pour en séparer les différents
composants. « Il faut être très rigoureux. C’est un métier valorisant parce
qu’il en va de la vie des malades. »
À l’œil, Frédéric sait reconnaître
le sang d’un fumeur – sombre parce
que moins oxygéné – ou le plasma de
quelqu’un qui mange très gras, plus
pâle que les autres. Une fois l’opération de séparation terminée, les
poches sont stockées.
14 H 30
Alexis stocke les caisses en attente
d’être acheminées dans les centres de
distribution qui fournissent les hôpitaux. Les produits sanguins ont une
durée de vie limitée : 42 jours entre
2° et 6°C pour les globules rouges,
cinq jours pour les plaquettes entre
20° et 24°C et un an pour le plasma
« Le sang artificiel
n’existe pas d’où
l’importance des dons »
à moins 36°C. D’où l’importance de
donner régulièrement son sang.
15 H
En début de don, des tubeséchantillons du sang de Xavier ont été
prélevés. Ils ont été transmis à un plateau de qualification biologique situé
à Eurasanté pour passer une série de
tests. Cette étape se fait en parallèle
de la préparation des poches de sang,
pour ne pas perdre de temps. « Avant
transfusion, le sang du donneur est
analysé pour garantir la sécurité du
receveur », explique Céline, une biologiste. « Nous recherchons les virus,
les bactéries, les anticorps, etc. Si les
résultats présentent une anomalie, la
poche de sang est écartée et le donneur
averti. » 15 000 tubes sont traités ici
chaque jour. Ils proviennent des donneurs du nord de la France, d’Île-deFrance et de Normandie.
18 H
Dernière étape. Les produits sanguins viennent d’arriver du plateau
technique de préparation au centre
de distribution situé sur le site du
CHRU. Le centre fournit une vingtaine
d’hôpitaux et cliniques de la région.
Un fax sonne. Il est spécifiquement
dédié aux urgences du CHRU. Un
patient doit être transfusé à l’hôpital
Huriez. Véronique, l’une des opératrices, interrompt son activité pour
mettre à disposition la poche demandée. Le sang est acheminé par TAL
(transport automatisé léger) et non
plus par coursier interne, expliquet-elle « Par air comprimé, des tubes
contenant les produits sanguins sont
envoyés vers les services de soins des
hôpitaux en une à deux minutes seulement. »
■ Par Sabine Duez
Pour donner
son sang
Donner son sang est un
geste solidaire et gratuit. Il
faut être âgé de 18 à 70 ans,
peser au moins 50 kilos
et ne pas venir à jeun.
À l’approche de l’été, période
sensible où la fréquentation
des collectes est en baisse,
il est important de venir
donner son sang.
Maison du don : 38-42 rue
Saint-Charles. Ouverte du
lundi au vendredi de 9 h à
18 h, le jeudi jusque 19h et
le samedi de 8 h à 13 h.
Infos au 03 28 54 21 22.
www.dondusang.net
L’OBJET DU MOIS
Plus de 500 ballons de
football ont été utilisés
par l’artiste Kendell
Geers pour créer cette
structure contemporaine.
©
Sa hauteur est de 170 cm
et sa base fait
230 cm de côté.
G.
La forme pyramidale de
l’œuvre a été choisie en
référence aux pyramides
égyptiennes : le ballon
rond élevé au rang
d’image sacrée pour des
millions de supporters.
LA TOUR
DE BABALL
Tandis que l’Euro de football 2016
bat son plein, la Gare Saint-Sauveur
a vu s’installer entre ses murs de
drôles d’animations et œuvres d’art
contemporain. Parmi elles, « La tour
de Baball ». Une pyramide insolite
composée exclusivement de ballons
de football imaginée et conçue par
l’artiste sud-africain Kendell Geers.
Le but : illustrer le caractère symbolique et sacré de ce sport populaire.
C’est dans le cadre de l’opération « Foot Foraine », proposée par
A.
lille3000 et le Comité du 11 Tricolore,
que la Gare Saint-Sauveur et le parc
Jean-Baptiste Lebas accueillent le
ballon rond sous toutes ses formes.
« Foot foraine » mêle les univers du
football, de l’art contemporain mais
aussi de la fête foraine.
L’événement invite tous les publics à découvrir des installations
artistiques, des jeux vidéo, des manèges de collection, des projections
de films ou encore d’étranges terrains de foot.
« L’objectif de Foot Foraine est de
montrer que le football et le monde
forain, populaires aux yeux du public,
se marient parfaitement à la culture.
Pas moins de onze artistes internationaux exposent leurs œuvres dédiées à
la fois à ce sport et à la fête foraine »,
explique Caroline Carton, commissaire de l’exposition. Une initiative
ludique et originale pour vivre l’Euro
2016 autrement.
■ Par Elwina Podevin
Plus d’infos sur lille3000.eu
© J. S.
J’AI TESTÉ POUR VOUS
© J. S.
Notre testeur
Ugo
LE SERVICE
CIVIQUE
DEPUIS 2006, LA VILLE DE LILLE A
ACCUEILLI PLUS DE 250 JEUNES
EN SERVICE CIVIQUE. UN NOUVEAU
RECRUTEMENT AURA LIEU EN SEPTEMBRE.
LE PRINCIPE
POUR QUI ?
Le service civique permet à des jeunes volontaires
de s’engager dans des missions d’intérêt général en
lien avec l’éducation pour
tous, l’environnement, l’action humanitaire ou encore
la solidarité. Exemples d’actions proposées à Lille : des
visites de courtoisie auprès
de seniors isolés, des animations dans les maisons
de retraite, des lectures
en pied d’immeubles, une
médiation auprès de Lillois
rencontrant des difficultés
sociales…
Le service civique est
ouvert aux jeunes entre
18 et 25 ans. Il faut justifier
d’une résidence régulière
et continue de plus d’un an
en France. Pas de condition
de diplôme ou d’expérience
professionnelle, c’est la motivation et le savoir-être qui
comptent. Le jeune s’engage
pour une durée comprise
entre 6 et 12 mois, précisément 8 mois s’il postule
auprès de la Ville de Lille.
À QUEL PRIX ?
L’indemnité forfai-
taire, versée par l’État
et non soumise à l’impôt
sur le revenu, s’élève à
467,34 euros net par mois.
La Ville verse une aide de
128 euros correspondant
à la prise en charge des
frais d’alimentation ou de
transport. Cette indemnité
n’est pas prise en compte
pour le calcul de l’aide au
logement.
Le service civique
de huit mois m’a
beaucoup apporté sur
le plan professionnel
comme sur le plan
personnel : savoir
s’adapter à des publics
très différents, gagner
en confiance et en
autonomie. »
ter des histoires dans les
crèches et haltes-garderies.
Étudiant en droit, je prépare des concours, le service civique m’a apporté
l’expérience souhaitée.
Travailler en binôme avec
Coline a aussi été enrichissant, on a pu s’appuyer l’un
sur l’autre et rendre complémentaires nos qualités
personnelles. »
■ Par Valérie Pfahl
L’AVIS DU TESTEUR
« Ma mission pour la
Ville a été de favoriser l’accès aux livres, notamment
auprès des enfants. La
moitié du temps, j’étais à
la médiathèque de Moulins
pour proposer lectures et
animations, et l’autre à la
médiathèque du Faubourg
de Béthune pour appor-
Pour postuler au prochain
recrutement de la Ville de
Lille, un « service civique
dating » aura lieu
le 13 septembre de 10 h
à 15 h dans le Grand Carré
de l’Hôtel de Ville,
place Augustin Laurent.
Plus d’infos
au 03 20 49 50 31.
© Dan. R.
POURQUOI ?
© Dan. R.
Pourquoi ne pas oublier ?
« Chaque fois que je vois
ces plaques commémoratives dévoilées aux quatre
coins de France, cela me fait
très chaud au cœur. Y sont
apposés les noms, prénoms
et âges des enfants juifs déportés, rappelant jusqu’à
quelle extrémité peuvent
amener l’intolérance, le
racisme et l’antisémitisme.
C’est l’association pour
la mémoire des enfants juifs
déportés (AMEJD), créée
en 2003, qui œuvre pour
pérenniser leur mémoire
dans certains établissements scolaires et dans des
lieux publics symboliques.
Dans le Nord/Pas de
Calais, l’antenne de cette
association a vu le jour
en 2012. Depuis, présidé
SERGE KLARSFELD, HISTORIEN, ÉCRIVAIN
ET AVOCAT DE LA DÉFENSE DES DÉPORTÉS
EN FRANCE, ÉTAIT À LILLE POUR LE
DÉVOILEMENT DE PLAQUES COMMÉMORANT
LES ENFANTS JUIFS LILLOIS DÉPORTÉS.
par Paulette Touzard, le
projet a permis la pose de
plaques à Douai, Tourcoing,
Valenciennes et maintenant
Lille. Il s’agit d’un travail de
longue haleine pour retrouver les identités des enfants
déportés.
En 1994, mon épouse,
Beate, et moi-même avons
publié un ouvrage mémoriel rassemblant les noms
de 11400 enfants arrêtés
et déportés en France. À
partir de 1995, lorsque
Jacques Chirac a reconnu
le rôle de l’État français
dans la déportation, des
milliers de plaques ont
commencé à être apposées
dans les écoles, permettant
à ces enfants morts dans
l’anonymat, de redevenir
des sujets de l’Histoire.
Il s’agit d’un devoir de
mémoire mais aussi de sensibilisation pour éduquer
les enfants d’aujourd’hui
alors que notre société est
confrontée à la peur de
l’autre et au repli sur soi.
Les témoins de cette terrible partie de l’histoire du
monde disparaissent aussi.
Il est nécessaire de continuer à en parler pour ne
pas reproduire les erreurs
du passé.
Pour apposer ces
plaques, le rectorat, l’inspection d’académie et les
mairies doivent donner
des autorisations, indispensables à la consultation
des archives. Nous devons
retrouver l’identité de ces
enfants arrêtés et exterminés en déportation.
Ce 9 juin, à Lille, nous
avons dévoilé trois plaques,
dont une à l’école Lavoisier
et une autre à l’école Sophie
Germain. La troisième, répertoriant les 73 enfants
lillois, de 3 mois à 17 ans,
arrêtés lors de la rafle du
11 septembre 1942, a été
apposée sur le site de la
Gare Saint Sauveur. Un lieu
choisi après réflexion avec
le maire, Paulette Touzard
et les représentants de la
communauté juive.
L’endroit est symbolique car c’est de la gare
Fives Saint Sauveur, toute
proche, que partaient les
trains de la mort vers les
camps de concentration.
Mais aussi car, désormais,
ce lieu foisonne de culture,
parfait pour transmettre un
message de tolérance ».
■ Propos recueillis par
Valérie Pfahl
Retrouvez sur lille.fr,
profil « Parents », un article
sur le travail mené
avec les écoliers lillois
des écoles concernées.
DÉCOUVRIR
NATURE
ÇA POUSSE
AU GRAND SUD !
© A. G.
SITUÉE AU CŒUR D’UN QUARTIER EN PLEINE MUTATION
ARCHITECTURALE, LA SERRE DU GRAND SUD VOUS INVITE
À DÉCOUVRIR UNE AGRICULTURE URBAINE 100 % NATURE.
Dans la serre
du GRAND
SUD on peut
cultiver
melons,
pastèques
ou agrumes.
C
onçue en 2013 par
l’agence d’architecture
parisienne Lacaton &
Vassal, le GRAND SUD a été
pensé comme une salle modulable, équipée d’une serre
agro-écologique. À sa création,
cet espace à la fois agréable et
sophistiqué, haut de 10 mètres
et long de 150 mètres, a permis
aux enfants de l’école maternelle la Briqueterie de planter
leurs premières graines d’ipomées, de bougainvilliers mais
aussi de passiflores. « La serre
est un lieu d’échanges de savoirfaire avec les habitants du
quartier. Nous accordons une
grande importance à la transparence du projet et à sa dimen-
sion pédagogique », explique
Laurent Poutrel, directeur du
GRAND SUD.
De la culture des produits
de saison aux techniques de
compostage et de jardinage, des
ateliers accessibles à tous y sont
proposés depuis mai pour un
été à croquer… Un projet qui
fait suite à la rencontre du service des Parcs et jardins avec
les associations Lille Sud Insertion, Entrelianes et Des Jardins
et des Hommes. « La dimension
alimentaire associée au développement durable est essentielle
dans notre démarche », précise
Simon, membre de l’association
Des Jardins et des Hommes,
avant d’ajouter que la création
LES ATELIERS D’ÉTÉ
Le 8 juillet, Des Jardins
et des Hommes
invite le public à venir
découvrir les plantes
alimentaires de saison.
Le 22 juillet, un atelier
sur les particularités
des plantes et insectes
vivant en serre sera
proposé. Enfin, les
2 et 9 septembre,
les Lillois seront
invités à apporter les
plantes ramenées
de leurs voyages
pour apprendre à les
identifier et les cultiver.
Infos : https ://
naturealille.org
de liens entre les Lillois est un
des objectifs de ce partenariat.
Côté avantages, Simon ne
cache pas son enthousiasme :
« Il est compliqué de trouver
des terres propices à l’agriculture sans risques sanitaires. Il
est difficile aussi de travailler
en extérieur en raison des aléas
climatiques. Le GRAND SUD
nous permet de mieux appréhender la complexité du vivant
et de cultiver des produits nécessitant des conditions spéciales,
comme le melon, la pastèque ou
les agrumes. »
■ Par Elwina Podevin
Pour tout savoir sur
la serre du GRAND SUD :
grandsud-lille.fr
DÉCOUVRIR
En 1932, le musicien Charles Pacôme monte
sur la première marche du podium en lutte.
HISTOIRE
LES LILLOIS
DES JEUX OLYMPIQUES
DU 5 AU 21 AOÛT, RIO ACCUEILLERA LES JEUX OLYMPIQUES D’ÉTÉ. PLUSIEURS SPORTIFS
LILLOIS PARTICIPERONT À CE GRAND RENDEZ-VOUS. DÈS 1900, LEURS PRÉDÉCESSEURS
S’ÉTAIENT ILLUSTRÉS AUX JO DE PARIS. RETOUR SUR CES LILLOIS QUI ONT FAIT LES JEUX.
L
’histoire de Lille avec les Jeux olympiques a commencé dès 1900, à Paris.
Pour cette deuxième édition des JO
de l’ère moderne, qui dure cinq mois (!), il
n’y a pas encore d’équipe nationale. Quatre
équipes de club représentent la France en
water-polo, dont trois sont lilloises : les Libellules de Paris, les Tritons Lillois et deux
équipes des Pupilles de Neptune de Lille. Le
12 août en demi-finale, l’équipe 2 des Pupilles
affronte les Anglais de l’Osborne Swimming
Club. Ils sont défaits sur un score sans appel
de 10-1. Médaillés de bronze, les Lillois reçoivent un accueil triomphal à leur retour.
Ils traversent la ville sur un char, entourés
par le conseil municipal. La fête se termine
par une démonstration de water-polo dans la
Deûle. En natation dans le relais 5 x 200 m, les
Tritons et les Pupilles ramènent deux autres
médailles d’argent et de bronze. Lille fut ainsi
la seule ville française dans l’histoire à avoir
remporté trois médailles olympiques, le principe d’une équipe nationale s’étant très vite
imposé.
CHARLES PACÔME, LUTTEUR MÉLOMANE
Le graal olympique est atteint pour la
première fois par un Lillois en 1924 aux
Jeux de Paris. On se souvient surtout de la
médaille d’or en water-polo de la France avec
une équipe composée par des joueurs des
Enfants de Neptune de Tourcoing. Le Lillois
Pierre Coquelin de Lisle devient quant à lui
champion olympique… en tir. Au stand de tir
de Reims, Il réussit un véritable exploit au tir
couché à la carabine 60 coups. Il a battu le
record du monde du jeune Américain Marcus
Dinwiddie, avec 398 points sur 400 possibles.
Nouvelle médaille d’or en 1932 avec
Charles Pacôme. Celui qui a donné son nom
à une salle des sports de Vauban-Esquermes
était avant tout un immense lutteur. Quand
il revient des Jeux de Los Angeles le 31 août,
il est accueilli en mairie par Roger Salengro.
Le maire lui rend hommage en ces termes :
« C’est pour les enfants de nos écoles un bel
exemple de persévérance. » Et en effet, tout
avait mal débuté pour le champion lillois.
Lors de son voyage transatlantique de seize
jours pour l’Amérique, il souffre d’un anthrax au cou et se blesse au genou. Mais cette
force de la nature récupère pour s’imposer
en finale de lutte libre (poids léger) face au
Hongrois Karoly Karpati. Ce farouche compétiteur fut également premier prix de violon
du Conservatoire de Lille. Jouant aussi de
la trompette, il se produisait sur radio PTTNord.
FÉLIX GRIMONPREZ AU HOCKEY
Un autre Lillois devenu célèbre grâce au
foot s’illustra pourtant en hockey, un sport où
les Lillois brillent encore aujourd’hui. Félix
Grimonprez participe avec les Tricolores
aux JO de 1928 puis à ceux de 1936 (Berlin)
où ils finissent à la quatrième place. Félix
Grimonprez est mort au front en 1940 lors
du siège de Calais mais a laissé son nom au
DIRECTION RIO 2016
À ce jour, quatre Lillois sont sûrs de participer aux Jeux
olympiques de Rio : David Goffin (Tennis club lillois Lille Métropole)
en tennis, Amandine Henry (Thorns FC de Portland) avec l’équipe
de France de football, ainsi que Fabienne Saint-Omer et Juliette
Watine (LUC Lille Handibasket). D’autres athlètes lillois doivent
encore dans les prochaines semaines se qualifier en réalisant
les minimas : Gaël Querin (décathlon), Kafétien Gomis (longueur),
Vanessa Boslak (perche), Romain Martin (décathlon), Ophélie
Cyrielle Étienne (natation) et Souhad Ghazouani (haltérophilie
handisports). Cette dernière est la championne olympique
d’haltérophilie en titre, dans la catégorie des moins de 67,5 kg.
stade du LOSC, accolé à celui du président
de l’Olympique lillois et de la Ligue du Nord
de football : Henri Jooris. Lors de ces mêmes
Jeux de Berlin, Georges Maton a ramené une
nouvelle médaille de bronze en tandem sur
piste avec Pierre Georget, battant facilement
les Italiens dans la petite finale.
Les olympiades passent… Il faut attendre
les Jeux d’hiver de Turin (2006) et de Vancouver (2010) pour voir Sylvie Becaert remporter
la médaille de bronze et d’argent au relais
4 x 6 km de biathlon. Une belle revanche pour
cette sportive du plat pays qui, après avoir
intégré la section de ski de haut niveau du
lycée d’Alberville, avait dû stopper sa carrière
pour combattre une affection musculaire, le
syndrome des loges.
D’autres athlètes portant les couleurs d’un
club lillois marquèrent de leur empreinte
l’histoire de l’olympisme tricolore. Parmi
eux, le fleurettiste Didier Flament qui enseigne aujourd’hui cette arme à l’académie
d’escrime de Vauban-Lille. Il remporte le titre
suprême par équipes à Moscou en 1980 et
finit à la troisième place à Montréal en 1976.
À Pékin en 2008, Mehdi Baala, membre du
Lille Métropole Athlétisme, se qualifie pour
la finale du 1500 m le 19 août. Il termine à la
quatrième place dans une course dominée
par le Bahreïni Rachid Ramzi. Ce dernier
étant reconnu positif à l’érythropoïétine en
2009, le Lillois récupéra la médaille de bronze
de manière rétroactive.
■ Par Frédéric Vandenboogaerde
Tous les médaillés olympiques nordistes
sont évoqués dans l’ouvrage de JeanPierre Guilbert « Jeux en Nord-Pas-deCalais » aux éditions « Les Lumières de
Lille » (parution prévue en juillet).
Sélection
DES MANIFESTATIONS
SPECTACLE, ÉVÉNEMENT, CURIOSITÉ… LA RÉDACTION DE
LILLE MAG VOUS PROPOSE SES COUPS DE CŒUR. UNE
SÉLECTION QUI NE PEUT ÊTRE EXHAUSTIVE DANS CES
PAGES, AUSSI NOUS VOUS INVITONS À VOUS CONNECTER
SUR LILLE.ETE.FR POUR DAVANTAGE DE MANIFESTATIONS.
collective, la présence,
l’absence, une évocation
de souvenirs… bref, une
fenêtre ouverte sur le
monde, laissant la libre
place à l’interprétation.
facebook.com/
ateliergaleriebleu
Jeunesse
En juillet et août
Expositions
PARC ZOOLOGIQUE
Du 4 juin au 31 juillet
TRANSPHOTOGRAPHIQUES
Après le succès des
Transphotographiques
2014 qui parcouraient
les réalités du territoire
français, le festival revient
cet été au Tripostal. Cette
année, These Americans
propose plusieurs regards
sur les États-Unis et
le monde : ceux de
grands photojournalistes,
comme ceux de jeunes
artistes moins connus,
présentés dans des
monographies ou dans
des expositions collectives.
transphotographiques.com
autour d’une obsession
commune : la répétition.
Chacun y présente des
séries, des collections,
des ensembles créés
par l’impulsion d’un geste
répété, accumulé.
newsquaregallery.com
Ces artistes d’Italie,
d’Espagne, de Grèce ou
encore d’Amérique Latine
évoquent l’humanité
souffrante mais pleine
d’espoir pour construire
un avenir meilleur.
cathedralelille.com
Jusqu’au 28 septembre,
cathédrale de la Treille
Les 24 et 26 juin,
Lille Grand Palais
Jusqu’au 9 juillet, Lasécu
MISERICORDE !
KLIMSZA
LILLE INTERNATIONAL
TATOO CONVENTION
Les photographies
de Jérémie Lenoir
vous proposent une
relecture des territoires
contemporains dans
laquelle dialoguent le réel
et l’imaginaire, la présence
et l’absence... L’artiste
livre un regard distancié et
objectif sur nos territoires.
lasecu.org
L’artiste roubaisien
Claude Klimsza investit
la cathédrale NotreDame-de-la-Treille pour
la saison estivale. À
travers ses sculptures, ses
installations et son oeuvre
participative, cet artiste
nous interroge et nous
interpelle sur les valeurs
universelles que sont
le pardon, l’espérance,
l’entraide et le partage.
cathedralelille.com
Du 24 juin au 3 septembre,
New Square gallery
HUMEURS EN SÉRIE
Cette nouvelle exposition
rassemble les œuvres
de deux jeunes artistes,
Sébastien Hildebrand
et Elodie Wysocki,
Venez à la rencontre des
180 artistes tatoueurs
venus du monde
entier. International
Lille Tattoo Convention,
c’est également trois
jours de festivités avec
des concerts et des
spectacles tout au
long de l’évènement.
lilletattooconvention.com
Du 25 juin au 11 septembre,
Centre d’art sacré
VISTA
MÉRIDIONAL #2
Suite à l’engouement
de 2015, le Centre
d’art sacré de Lille a
décidé à nouveau de
mettre à l’honneur cet
été les artistes venant
de l’hémisphère sud.
JÉRÉMIE LENOIR
Jusqu’au 20 juillet,
Atelier-galerie Bleu
WILD
L’exposition présente une
série d’illustrations qui
grandit depuis plusieurs
années, des images
accumulées qui parlent
du temps qui passe et du
souvenir. C’est un récit,
comme un carnet de
voyage qui questionne la
mémoire individuelle et
Dans le cadre
d’une campagne de
sensibilisation consacrée
aux primates, le zoo
de Lille propose :
•u
n conte, « Les
aventures d’Iwan le
petit gibbon », qui
sensibilise aux problèmes
de déforestation et
de braconnage
À partir du 9 juillet,
les mercredis à 11 h
et à 15h30 et
les samedis à 15h30.
•d
es stands d’animation
pour jouer et se cultiver
avec l’équipe d’animation
À partir du 9 juillet, les
jeudis et vendredis de 14 h
à 16 h (sauf le 14/07).
•u
ne conférence
accessible à tous sur nos
surprenants cousins, du
ouistiti aux grands singes
Jeudi 7 juillet à 18 h 30.
•E
t aussi le petit-déj’au
zoo pour assister au
réveil des animaux et
à leur premier repas,
avant l’ouverture des
portes au public.
Chaque samedi matin
dès 8 h 30, jusqu’au
27 août (tarif plein
9€, réduit 6,50€,
réservation obligatoire).
Plus d’infos sur lille.fr
Tout l’été, au jardin Vauban
LE P’TIT JACQUES
Venez suivre les aventures
du héros P’tit Jacques
et de ses amis dans un
environnement verdoyant
et paisible. Profitez du
théâtre de semi-plein
air installé au Chalet des
chèvres du jardin Vauban.
Les séances seront
Piétonnisation
estivale
assurées même en
cas de pluie !
Tout le programme sur
lepetitjacques.fr
Les temps
forts
Les 25 et 26 juin,
Gare Saint Sauveur
RENCONTRES
DES PRATIQUES
ARTISTIQUES
AMATEURS
Les Lillois qui chantent,
dansent, sculptent,
dessinent ou jouent d’un
instrument seront à
l’honneur tout le weekend. Au programme
le samedi, de 14h à
17h30, des rencontres
et débats sur les
pratiques artistiques
amateurs adultes
(inscription préalable sur
pratiquesamateurs@
mairie-lille.fr). Puis place
aux musiciens amateurs
jusqu’à 19h (le Madrigal,
la Grande Barrière,
Attention chorale de
jeunes, l’Orchestre
d’harmonie de Lille-Fives
avec DJ Monoblok), à une
master-class « sample »
puis à une scène
ouverte « Be a DJ ».
Le dimanche, concert de
l’Harmonie municipale
de Lille à 11h30 puis
« bal taquin » avec la
Cie du Tire-Laine et
son école de musique.
Gratuit.
garesaintsauveur.com
Du 26 juin au 25 août
FESTIVAL CLEF
DE SOLEIL #15 Le Festival Clef de Soleil
revient cet été pour sa
15e édition dans des lieux
du patrimoine lillois. Il
débute le 26 juin, chaque
jeudi jusqu’au 25 août
pour satisfaire vos envies
de musique classique.
Rendez-vous au couvent
des Dominicains,
à l’Auditorium du
Conservatoire de Lille et à
l’Hermitage Gantois pour
découvrir les musiciens de
renommée internationale.
Programme sur
clefdesoleil.com
14 juillet
14 JUILLET
Au programme cette
année à Lille : le
traditionnel défilé militaire,
un concert de l’Harmonie
municipale à Lille Plage, un
spectacle pyrotechnique
de haute volée à 23h
au Champ de Mars et
des bals populaires
dans les quartiers !
Plus d’informations sur
lille.fr
Les 3 & 4 septembre,
braderie de Lille
qui déboussole et pose
la question des images.
lille3000.eu
LA BRADERIE
Les réservations
d’emplacements
commencent le 8 août.
Comme chaque année,
Lille attend plus de deux
millions de visiteurs
et 60 nationalités qui
arpenteront les rues de la
ville au son de la musique
et des nombreuses
animations. Du samedi
14h au dimanche 23h,
100 km d’étals et plus de
10 000 exposants pour
le plus grand marché
aux puces d’Europe.
braderie.lille.fr
Jusqu’au 4 septembre,
Gare Saint Sauveur
Jusqu’au 31 octobre,
Palais des Beaux-Arts
OPEN MUSEUM #3 ZEP
Pour l’édition 2016 de
l’OPEN MUSEUM, le Palais
des Beaux-Arts de Lille
accueille l’auteur de
bande dessinée le plus
populaire de France : Zep.
Il ponctuera le circuit du
visiteur de dessins inédits,
de projections et de
surprises qui donneront
vie aux sculptures
et aux tableaux.
pba-lille.fr
Nature
HOME CINEMA
Les arts numériques sont
à l’honneur. À travers un
parcours d’installations
d’artistes internationaux,
« Home Cinema »
interroge les nouvelles
pratiques numériques.
Profitez d’une expérience
unique autour des
différentes installations
et d’une réalité virtuelle
Le 3 juillet,
Jardin des plantes
VISITE DE LA SERRE
ÉQUATORIALE
Elle est proposée de
15h30 à 17h30. Le
nombre de places étant
limité, il est impératif
de réserver. À noter
que le 24 septembre,
le Jardin des plantes
fêtera l’abeille.
Réservation au
03 28 36 13 50 ou
jardindesplantes@
mairie-lille.fr
Le 8 juillet,
Jardin des plantes,
LES PLANTES ET
LES SAISONS #2
© Dan. R.
© A. G.
Cette année encore et jusqu’au 2 septembre,
les rues de Gand, de la Monnaie (entre
la rue Comtesse et la place du Concert)
et la place du Concert donnent la priorité
aux piétons de 19 h à minuit du mardi au
samedi. Une opération organisée avec les
associations de commerçants du secteur.
Découvrez en famille les
plantes alimentaires de
saison, leurs cycles de
vie, leurs caractéristiques
SÉLECTION DES MANIFESTATIONS
Temps forts de l’été
un événement collectif et participatif
qui rassemble les instagramers dans
des lieux offrant de nombreuses
sources visuelles d’inspiration.
Le Palais des Beaux-Arts est le
premier musée français à avoir
organisé un Instameet sur toute
une journée, dans les pas du
Metropolitan Museum de New York
ou de la Tate Gallery de Londres.
En février dernier, plusieurs dizaines
de photographes ont investi le
musée, jusque tard dans la nuit.
Résultat : près de 600 clichés
partagés, à la fois surprenants,
drôles ou poétiques pour un regard
renouvelé sur le lieu et ses coulisses.
pba-lille.fr
© J. S.
Les 25 et 26 juin, quartier Moulins
Du 9 juillet au 21 août,
boulevard de Strasbourg
LILLE PLAGE
Venez fouler le sable, étendre vos
serviettes, mettre les pieds dans
l’eau et profiter gratuitement des
nombreuses installations et des
nouveautés de Lille Plage 2016. Au
programme : bassins chauffés, espaces
détente, plongée, accrobranche,
animations foot, gonflables et de
nombreuses surprises en tous genres
dans un décor dédié aux 80 ans du
Front populaire et des congés payés !
En plus des animations proposées
tout l’été, Lille Plage vous invite
à venir nombreux au week-end
d’ouverture en musique avec la
« Fanfare 36 » de la Cie du Tire-Laine,
et à participer au barbecue géant
organisé sur la plage le 24 juillet.
Ouvert du mardi au vendredi de
13 h à 20 h et le week-end de 12 h
à 19 h, accessible en métro ou en
bus, métro Porte des Postes.
ete.lille.fr
Jusqu’au 29 août,
Palais des Beaux-Arts
LES INSTAGRAMERS S’EXPOSENT
C’est la première exposition de photos
Instagram au Palais des Beaux-Arts.
Cette exposition est l’aboutissement
d’une expérience inédite : l’Instameet,
BIENVENUE À MOULINS
Comme chaque année, le dernier
week-end de juin rime avec
« Bienvenue à Moulins ». Rendezvous le 25 et 26 juin pour voir le
quartier Moulins s’animer à l’occasion
de la troisième édition de BAM.
Au programme, des spectacles, des
concerts, des ateliers, des projections,
des animations pour tous, des défis,
des rencontres…préparés par une
quarantaine de structures socioéducatives et culturelles du quartier
de Moulins. Un week-end festif,
familial et entièrement gratuit !
facebook.com/bienvenueamoulins
et leurs origines. Cet
atelier donnera aussi
lieu à la dégustation de
produits de saison.
desjardinsetdes
hommes.org
Spectacles
et concerts
Le 23 juin,
église Saint Michel
REQUIEM DE DURUFLÉ
C’est l’une des œuvres
religieuses les plus souvent
entendues dans le monde,
mais le Requiem de
Duruflé n’a plus été donné
dans la région depuis
1999. Il sera interprété
par le Chœur régional
des Hauts-de-France,
en collaboration avec
l’Orchestre Divertimento.
choeur-regional-npdc.org
Le 24 juin, Nouveau Siècle
DOFUS
Découvrez ce premier
long-métrage du studio
Ankama, sur écran
géant, avec la bande
originale jouée en direct
par l’Orchestre National
de Lille. Préparez-vous
à frissonner et à vibrer
au rythme des violons,
des contrebasses et
autres percussions.
onlille.com
Le 24 juin, théâtre du
Casino Barrière
NATURYA
Assistez à « l’ultime
combat entre la nature
et la pollution ». Naturya
est une comédie musicale
florale imaginée par
Axel Montel. C’est aussi
l’incroyable performance
de la « Tribu », formée
d’une trentaine de
personnages atypiques.
spectacle-naturya.com
Du 3 juillet au 28 août,
église Saint-Martin
d’Esquermes
FESTIVAL
INTERNATIONAL
D’ORGUE
Tous les dimanches aprèsmidi, l’église St Martin
d’Esquermes accueille
le fleuron de la jeunesse
musicale autour de l’orgue.
Sur la console mobile dans
la nef, le public découvrira la
virtuosité des musiciens, en
temps réel. Originaires du
Nord, de Paris, de Belgique,
du Portugal, d’Italie et des
Pays-Bas, les musiciens
viendront défendre
leur talent dans des
programmes éclectiques.
lilletourism.com
Le 12 juillet, stade
Pierre-Mauroy
BEETHOVEN
ET BERLIOZ
L’ONL investit à nouveau
le stade Pierre-Mauroy
à Villeneuve d’Ascq pour
un concert géant de JC
Casadesus et 300 musiciens
et choristes, avec la 9e
symphonie de Beethoven
et la Marseillaise de Berlioz.
Plus de 15 000 spectateurs
avaient assisté à ce grand
concert l’an dernier. L’équipe
espère donc faire aussi
bien voire mieux pour
instaurer chaque année
ce grand rendez-vous de
musique classique. Avec
des tarifs accessibles (10€
en catégorie 4, et jusqu’à
40 € en catégorie 1), c’est
l’occasion de découvrir le
stade autrement qu’aux
couleurs de l’Euro 2016.
onlille.com
Le 23 juillet, Gare
Saint Sauveur
ARTICULATIONS
ÉLECTRONIQUES
Objectif : articuler son
et vidéo pour vous
en mettre plein les
yeux et les oreilles !
Une programmation
qui va vous surprendre,
vous amuser et vous
faire danser ! Sur place
vous pourrez customiser
vos vêtements autour
du thème de la soirée
grâce au collectif
d’artistes LE GAGIBI.
facebook.com/
lebistrotdestso
Sport
Le 2 juillet, au bord
de la Deûle
LILLE PADDLE RACE
Rendez-vous le 2 juillet
pour cette course de
10 km de stand up
paddle à deux pas de la
Citadelle. De nombreuses
animations seront
également proposées
toute la journée.
facebook.com/
Le-Grand-Huit
Le 28 août
URBAN RANDO CYCLO
Participez à l’Urban Rando
Cyclo, une course à vélo
de 18 km et découvrez
Lille d’une façon originale.
Cette année l’Urban
Rando tournera autour
de la thématique des cinq
sens et vous réserve plein
de surprises ! Inscrivezvous avant le 25 août,
vous pourrez ainsi profiter
de V’Lille mis à disposition
gratuitement au B’twin
Village (dans les limites
des 100 vélos disponibles).
Inscription sur
lechtibiketour.org
Le 3 septembre,
dans les rues
SEMI-MARATHON
DE LILLE
Participez au semimarathon de Lille
pour sa 31e édition !
Inscription sur
semimarathon-lille.fr
Le 5 septembre, Hellemmes
LE GUIDON D’OR
Le Guidon d’or a 14 ans !
Une fois de plus, cette
journée sera dédiée
au vélo sous toutes
ses formes : village du
cyclisme, critérium filles,
randonnée famille et
critérium professionnel.
Plus d’informations
sur lillemetropole.fr
RETROUVEZ TOUTE LA PROGRAMMATION
DE L’ÉTÉ À LILLE ET NOTAMMENT DANS
VOTRE QUARTIER SUR ETE.LILLE.FR
ONL : une saison
pleine de passions
2016 marque un tournant dans l’épopée de
l’Orchestre national de Lille (ONL) fondé en 1976 :
les concerts « de passation » entre l’emblématique
chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus,
80 ans, et son successeur Alexandre Bloch,
30 ans, auront lieu les 29 et 30 septembre. Au
programme ces deux soirs-là : l’ouverture de
Benvenuto Cellini de Berlioz, le concerto pour
violon de Khatchaturian et L’Oiseau de feu de
Stravinsky. Jean-Claude Casadesus continuera
toutefois en tant que « chef fondateur » et
dirigera deux à trois programmes chaque année,
ainsi que le Lille piano(s) festival, créé en 2004.
« Il n’est pas question de retraite », dit-il.
On se souvient qu’Alexandre Bloch, le nouveau
directeur musical de l’ONL, avait dirigé Stravinsky
remix au Grand Sud, le soir du funeste
13 novembre, ainsi que le 15 mars. La saison
prochaine, on le découvrira dans quatre beaux
programmes. Outre l’ouverture, il dirigera en
décembre une soirée de fêtes aux accents colorés
des Amériques. En mai, il livrera une version
concert des Pêcheurs de perles, l’autre chefd’œuvre de Bizet, avant de clôturer la saison par
sa vision musicale de l’enfer et du paradis. Sont
également programmés : un cycle Schumann, une
intégrale des concertos pour piano de Beethoven,
ainsi qu’un cycle « L’amour et la danse » avec des
œuvres de Mozart, Berlioz, Strauss, Prokofiev,
Scriabine… L’ONL accueillera au cours d’une saison
qui se veut « riche et variée » de nombreux solistes,
ainsi que des chefs invités dont quatre femmes.
Partisan d’une mixité de son public, selon
le mot du directeur général François Bou,
l’Orchestre continuera de proposer des concerts
originaux, comme ceux à l’attention des familles
(famillissimo), des ciné-concerts plus que
jamais populaires (Ratatouille et Le Cirque de
Chaplin), des mélanges classique/hip-hop ou des
programmations lors de la pause déjeuner en
semaine. Nouveauté cette saison : les « Leçons
de musique » ouvertes à tous et proposées
par les deux compositeurs en résidence, Yann
Robin et Hector Parra. Par Guy Le Flécher
C’est la saison des abonnements !
L’ONL propose plusieurs formules
d’abonnements. Se renseigner au
03 20 12 82 40 et sur onlille.com. On peut
aussi déjà s’abonner aux saisons du Théâtre
du Nord (accueil-billeterie, 03 20 14 24 24 et
sur www.theatredunord.fr) et de l’Opéra de
Lille (depuis le 11 juin au 03 62 21 21 21 ; vente
en ligne : [email protected]). Dans son
prochain numéro, Lillemag présentera les
saisons 16-17 de ces structures culturelles.
TRIBUNES
GROUPE SOCIALISTE DÉMOCRATE, RADICAL, CITOYEN ET PERSONNALITÉ
Les vacances,
c’est pas du luxe !
La Ville de Lille mobilise
toutes ses ressources en vue
d’offrir à tous ses habitants
des conditions d’accès aux
vacances et aux loisirs, sans
distinction d’origine sociale
et sans discrimination. Pour
l’ensemble des élus de notre
groupe politique, c’est une
volonté politique majeure
et déterminante. C’est le
socle de notre idéologie, sillon et creuset des combats
que nous menons au quotidien aux côtés des Lillois et
des Lilloises.
Dans tous les quartiers,
nous travaillons chaque
année à la mise en place de
dispositifs d’accueil pour
toutes les tranches d’âge,
de la petite enfance aux
seniors.
Héritiers des centres
aérés, les accueils de loisirs des vacances reçoivent
nos enfants pendant les
périodes de vacances scolaires.
« Lille, Ville de la Solidarité » a conclu un partenariat avec l’association
« Vacances solidaires »
pour proposer des séjours
aux seniors tout au long de
l’année, sans accompagnateur et vers de nombreuses
destinations.
Il existe aujourd’hui
de nombreux dispositifs
permettant aux personnes
disposant de faibles revenus de s’offrir des séjours
de vacances d’une à deux
semaines à la mer, à la montagne ou à la campagne.
Dans le cadre du dispositif « Tous en Vacances »,
les Lillois peuvent ainsi accéder à des séjours adaptés
à leurs ressources.
Ces séjours individuels
ou collectifs, en simple
location, demi-pension
ou pension complète, proposent des tarifs réduits de
plus de 50 % par rapport
à ceux proposés au grand
public.
Puisque le coût des
transports peut aussi cons
tituer un frein au départ
en vacances, une bourse
d’aide au transport est
mise en œuvre à partir
de partenariats avec la
SNCF et Air France. Elle
propose des tarifs réduits
aux personnes disposant
de faibles ressources ainsi
que la gratuité des cartes
« enfants + », « jeune »,
« week-end » et « senior + ».
Maillons majeurs de
la chaîne de la solidarité
à Lille, les centres sociaux
lillois sont ouverts à tous et
toutes. Cet été, dans le cadre
des vacances, ils proposent
aussi bien des activités de
loisirs que culturelles : des
ateliers théâtre ou vidéo,
des cours de cuisine, un accès au multimédia, des ateliers de création-couture,
des activités d’éducation
populaire, etc.
Enfin, « Nos quartiers
d’été » édition 2016 contribuera à l’animation de tous
les quartiers populaires
lillois. Ce dispositif est né
en 1990 de la volonté de la
Préfecture de Région et du
Conseil régional Nord - Pasde-Calais pour faire vivre et
animer, l’été, les territoires
inscrits en politique de la
ville. C’est grâce à l’investissement des nombreuses
associations lilloises que
tous les ans cette aventure
humaine prend vie.
Ces initiatives, fruits
de notre engagement au
service de Lille, Lomme et
Hellemmes, constituent un
axe majeur de notre projet
municipal.
1936 - 2016 : que restet-il de l’héritage du
Front populaire ?
L’année 2016 marque
les 80 ans de l’accession du
Front populaire au gouvernement, suite à sa victoire
aux législatives du 3 mai
1936. C’est aussi l’année
de la disparition de Roger
Salengro, maire de Lille et
ministre de l’Intérieur dans
le gouvernement de Léon
Blum, mort le 18 novembre
1936.
Dans l’imaginaire collectif, la période estivale
est synonyme de vacances.
Pourtant, cette année encore, près de 50 % des Français ne partiront pas. Pire,
trois millions d’enfants et
de jeunes seront condamnés à rester chez eux, soit
25 % des 5-19 ans.
Ce constat dévoile une
injustice sociale, économique et culturelle, qui
frappe principalement
les plus fragiles. Le droit
aux congés valorise ceux
qui en bénéficient en leur
reconnaissant le droit à
l’enrichissement culturel,
en leur offrant la possibilité de faire de nouvelles
rencontres, de découvrir
d’autres manières de vivre
et d’autres cultures. C’est en
ce sens qu’il est un temps
d’apaisement individuel, et
participe à la construction
d’une société elle-même
apaisée.
À Lille, sous l’impulsion
de Martine Aubry, et de
l’héritage des maires socialistes lillois, nous avons toujours su placer ce combat
de société au cœur de nos
engagements et actions,
chaque été, depuis plus de
quatre-vingts ans.
Lille-Plage aux
couleurs de mai 1936
Cet été, Lille-Plage prendra des airs de mai 36. Organisée comme chaque année du 4 juillet au 16 août,
boulevard de Strasbourg,
cette animation phare et
véritable succès reviendra
sur l’une des mesures socles
de 1936 : les congés payés.
Walid HANNA
Président du Groupe
socialiste, démocrate,
radicaux, citoyen
et personnalité
EUROPE ÉCOLOGIE
LES VERTS
La santé, c’est l’affaire
des citoyennes
et des citoyens !
Les Journées thématiques
santé qui ont eu lieu du
12 mai au 5 juin à Moulins,
Lille-Sud et Wazemmes, en
association avec le Festi’Santé
à Fives, ont été l’occasion de
mettre en lumière les actions
de prévention santé qui se déroulent chaque année dans la
ville. Au travers de L’auberge
espagnole inter-quartier, des
parcours scolaires du cœur,
ou du cœur est aussi féminin
– avec le professeur Claire
Mounier-Vehier –, ces journées thématiques ont pris
une ampleur véritablement
lilloise, comme l’avait souhaité le Conseil communal
de concertation. L’ensemble
des actions dans les quartiers
et auprès des scolaires nous
mobilise afin de développer
nos compétences santé dans
un esprit de convivialité et de
coopération.
C’est bien l’esprit de notre
politique que de donner
le pouvoir aux citoyen-ne-s
sur leur santé. Ainsi, les réunions avec les habitant-e-s
réalisées en 2015 dans les
Pôles ressources santé, se
poursuivent en 2016 par des
projets initiés et mis en place
directement par les citoyenne-s, avec l’aide des services
de la ville. Au Faubourg de
Béthune et Hellemmes, les
femmes « ambassadrices
santé » ont été formées par
le Planning familial. Cette
dynamique se poursuivra
et s’étendra à Lille-Moulins dès 2016. À Fives, nous
avons aussi soutenu l’envie
des conseiller-e-s de quartier
de travailler sur l’accès au
soin. Partout, les habitant-e-s
sont davantage associé-e-s
aux Pôles ressources santé,
aux côtés des associations et
des professionnel-le-s. Enfin,
nous relançons le Conseil lillois de santé mentale, grâce
au volontarisme de la Ville
de Lille et de l’EPSM Lille
Métropole. La santé est au
cœur des préoccupations des
élu–e-s écologistes ; prévenir
avant de soigner, s’adapter
aux besoins spécifiques de
tous les publics, émanciper
en donnant le pouvoir et
la capacité à chacun-e de
prendre en charge sa santé.
Jérémie CRÉPEL
Conseiller municipal
délégué à la santé
UN AUTRE LILLE
(UMP-UDINON INSCRITS)
État d’urgence ou pas ?
Ces dernières semaines,
à Lille comme à Rennes
ou encore à Paris, se sont
déroulés en marge de la
manifestation contre la loi
Travail des actes inqualifiables d’une rare violence.
Des actes perpétrés par des
casseurs qui n’ont rien à
voir avec la majorité des
manifestants.
Évidemment nous
condamnons tout ce qui
porte atteinte à la sécurité
de nos concitoyens et saluons le formidable travail
des forces de l’ordre.
Tous ces actes de violence ne font qu’accentuer
le sentiment d’insécurité de
nos habitants et commerçants lillois, s’ajoutant aux
faits de délinquances déjà
bien récurrents dont voici
les derniers en date :
• Les règlements de comptes,
comme celui de la rue du
Faisan le 11 avril.
• Les trafics de drogue avec
le coup de filet à Lille-Sud
et au Faubourg de Béthune.
• Les agressions à répétition,
les coups de couteau en
pleine rue ou dans le métro.
• Les braquages des petits
commerces, du Monop’ rue
Faidherbe…
• Les nuisances sonores et
nocturnes déjà bien présentes
qui vont s’accroître avec l’arrivée des beaux jours.
• Sans oublier avec l’approche de l’été, les rodéos
motorisés de quads et autres
motos qui feront de nouveau leurs apparitions.
Depuis que nous
sommes élus et à chaque
fois que cela est possible
nous faisons les propositions suivantes ;
• Augmentation des effectifs
de la police municipale et
que celle-ci soit formée et
armée.
• Installation d’un réseau de
vidéo protection dans TOUS
les quartiers lillois.
• Création d’un centre de
supervision urbain.
Ce sont les faiseurs de
troubles qui doivent avoir
le sentiment d’insécurité et
non nos concitoyens !
Il est insupportable de
laisser croire à ces délinquants qu’ils peuvent tout
détruire sur leur passage.
La réponse pénale doit
être sévère !
Caroline BOISARD-VANNIER
Conseillère municipale
« Un autre Lille »
https://www.facebook.com/
UnAutreLille/
https://twitter.com/
UnAutreLille
[email protected]
LILLE
BLEU MARINE
À quoi jouent
les socialistes
avec les Roms ?
Il y a deux mois, un feu
dans le camp de Roms du
Faubourg de Béthune provoquait la mort d’un bébé
rom. Cette mort n’est pas
la première à Lille et elle
ne sera malheureusement
pas la dernière, au vu de la
multitude de campements
sauvages qui ceinturent la
ville et où les conditions de
sécurité et d’hygiène sont
déplorables.
Cette situation catastrophique aurait dû inciter la
mairie socialiste à revoir
sa politique d’accueil des
Roms dans notre ville. Au
lieu de quoi, on apprend
que l’équipe municipale va
elle-même ouvrir un nouveau camp dans le quartier
de Vauban-Esquermes, près
de l’avenue Léon Jouhaux.
Martine Aubry persiste
donc à multiplier les bidonvilles aux abords de notre
ville, mettant ainsi en danger
aussi bien les Roms que les riverains de ces campements.
Cette attitude prolonge la
politique menée depuis 2010,
quand Martine Aubry avait
demandé au Préfet de ne pas
expulser les campements
sauvages de Roms, au nom
de « l’humanisme ». Rien à
attendre de la part des Républicains non plus, puisque
Monsieur Lecerf demandait
déjà, en 2013, que des logements sociaux soient attribués aux Roms.
Il est urgent de mettre
fin à cette politique laxiste,
en prenant exemple sur le
maire Front National de
Cogolin, Marc-Étienne Lansade, qui au lieu d’inciter
les Roms à s’installer dans
sa ville, les a fait expulser.
L’expulsion est donc possible, à condition d’avoir un
maire FN !
Éric DILLIES,
Groupe Lille Bleu Marine
http://www.
fnlillemetropole.com/
LE COIN DES PETITS LILLOIS
Pourquoi aller
à l’école à pied ?
Par Valérie Pfahl
User ses souliers
Il y a au moins trois bonnes raisons de
marcher pour aller à l’école à la prochaine
rentrée. Tu te dépenses physiquement
plutôt que d’être assis dans la voiture. En
plus, utiliser ses pieds pour avancer, ça ne
pollue pas la planète ! Et tu apprends aussi
à devenir un piéton attentif et responsable.
La fin des bouchons !
Le pédibus, c’est un groupe d’écoliers
conduits par leur papa ou leur maman
qui fait des arrêts à des heures précises
devant les maisons ou immeubles des
copains. Avec cet « autobus à pied »,
on évite les bouchons et on peut
bavarder avec les autres familles.
Sois prudent
Dans la rue, les enfants ne voient pas les choses comme
les grands. Avec leur petite taille, ils ne distinguent pas bien
les panneaux et sont moins visibles pour les conducteurs.
Avant 7 ans, l’enfant pense que s’il voit la voiture, le
chauffeur le voit aussi. Ou encore il a du mal à évaluer les
distances. Tout cela, on l’apprend avec le pédibus !
À Lille, il existe plusieurs pédibus
ou vélobus (même principe mais
avec des vélos). À la rentrée,
demande à tes parents de se
renseigner dans ton école. Ils
peuvent aussi mettre en place
l’un ou l’autre. Pour plus d’infos,
contacter l’ADAV (Association
droit au vélo) au 03 20 86 17 25
ou [email protected]
VIE PRATIQUE
Numéros
utiles
Facilitez-vous la ville
/HÔTEL DE VILLE
03 20 49 50 00
/MAIRIES
Mairie de quartier
des Bois-Blancs
03 20 17 00 40
[email protected]
Mairie de quartier
du Lille-Centre
03 20 15 97 40
[email protected]
Mairie de quartier du
Faubourg de Béthune
03 20 10 96 40
[email protected]
Mairie de
quartier de Fives
03 20 71 46 10
[email protected]
© J. S.
Mairie de quartier de Lille-Sud
03 28 54 02 30 ou
03 20 49 51 50
[email protected]
| À chacun son V’Lille
Pour se déplacer rapidement et
sans stress, ou tout simplement pour
se balader, il y a le V’Lille. Deux
possibilités : le libre-service pour
les déplacements de courte durée
d’une station à une autre ou le vélo
en location longue durée à emmener chez soi.
Infos : www.vlille.fr
| Lilas Autopartage
L’autopartage, c’est la possibilité
de louer un véhicule disponible instantanément et sans démarche administrative. Les voitures, de différents
modèles, sont en libre-service, disponibles 24 h/24 et 7 j/7. Idéal pour les
trajets ponctuels en voiture (location
à partir d’1 heure), les courses encombrantes, les sorties tard le soir ou
pour les week-ends. Une vingtaine de
stations sont réparties à Lille, Hellemmes et Lomme.
Infos : www.lilas-autopartage.fr
| L’école à pied
À Lille, plusieurs écoles ont mis
en place des pédibus (ou autobus
pédestre) pour emmener les enfants
à l’école. Encadrés par des parents,
ils effectuent le trajet jusqu’à l’école
avec des arrêts respectant des horaires comme une ligne de bus.. Si
vous souhaitez tenter l’expérience
pour la rentrée : Adav (association
droit au vélo) au 03 20 86 17 25 ou
[email protected]
| Stationner à Lille
57 500 places de stationnement
gratuites sont disponibles sur la
voirie ; 10 061 places payantes
sur la voirie (horodateurs) et
1 948 places en parcs relais (dont
450 gratuites). 10 802 places
sont également disponibles dans
16 parkings souterrains, même le
samedi après-midi !
Retrouvez les parkings
sur lille.fr/Vivre à Lille/
Me déplacer/En voiture
Mairie de quartier
de Lille-Moulins
03 28 55 09 20
[email protected]
Mairie de quartier
de Saint-Maurice Pellevoisin
03 28 36 22 50
stmauricepellevoisin@
mairie-lille.fr
Mairie de quartier
de Vauban-Esquermes
03 28 36 11 73
[email protected]
Mairie de quartier du Vieux-Lille
03 28 38 91 40
[email protected]
Mairie de quartier
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03 20 12 84 60
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