Spécial immobilier - guide Nouvel Observateur

Saint-Maur, l’ancien et le récent se négocient
aux environs de 3 800 euros/m2 et atteignent
4 000 euros/m2 à proximité du RER. « Les
grandes écoles de la ville et la fac de Créteil génèrent une forte demande de location pour des
studios et 2-pièces », dit Pascale Sevestre, de
l’agence Côté Marne Immobilier. Les studios
de 20 à 25 m2 se négocient aux alentours de
120 000 euros. On peut même en trouver pour
90 000 euros si l’on est prêt à faire des travaux.
La location se situe entre 450 et 500
euros/mois charges comprises. Les 2-pièces de
30 à 35 m2 varient entre 130 000 et 160 000
euros et se louent entre 600 et 650 euros avec
les charges.
- 2,9% en trois mois
VILLEJUIF
➧ 3 300 €/m2
Presque à Paris
Villejuif attire une population de plus en
plus bourgeoise, de cadres moyens et supérieurs avec enfants, qui se sent encore à Paris
grâce à la présence de trois stations de métro
de la ligne 7. « Dans cette ville en pleine évolution, les prix subissent une légère hausse, de 5
à 6 %, depuis septembre », confie Patrick
Hébert de l’agence Laforêt. Le long de la ligne
du métro, les appartements des années 1970
varient entre 3 800 et 4 000 euros/m2 et séduisent surtout les jeunes et les personnes âgées.
Un 4-pièces de 67 m2 s’est vendu 255 000
euros. Les familles sont plutôt à la recherche
de pavillons et n’hésitent pas à s’excentrer
aux Barmonts ou sur le Plateau, où les maisons des années 1930 à 1950, de 100 m2 sur
300 m2 de terrain, se négocient aux environs
de 400 000 euros. On peut aussi trouver des
maisons de ville de 70 m2 avec 200 m2 de jardin pour 305 000 euros. Le logement social représente actuellement 36% de l’habitat à
Villejuif. La ville a tout mis en place pour la
réhabilitation de ce parc, surtout dans les
A Saint-Mandé, l’habitat social ne dépasse pas les 8%
quartiers Pasteur, Guipons et le centre-ville.
Avec de nombreuses grandes écoles, les
demandes de location pour étudiants sont
importantes et l’investissement locatif intéressant. Le mètre carré est moins cher que
dans la capitale, mais le loyer mensuel reste
sensiblement le même. Un studio se vend environ 130 000 euros et se loue 600 euros/mois
avec les charges. Il faut compter 160 000 euros
pour un 2-pièces des années 1930 de 43 m2 à
la hauteur du métro, qui se louera facilement
800 euros/mois, charges comprises.
- 4,7% en trois mois
VINCENNES / SAINT-MANDÉ
➧ 5 455 €/m2 / 5 784 €/m2
Toujours chers
Desservies par la ligne 1 du métro, aux portes
de Paris et le long du Bois de Vincennes,
Saint-Mandé et Vincennes restent toujours
les deux villes les plus chères du Val-deMarne. « Après une légère hausse d’environ
« Dans un département où plus de 30% de la population a moins de
25 ans, il était important de favoriser l’accès au logement des jeunes
Val-de-Marnais. Avec le dispositif FSH/Loca-Pass, nous permettons
aux jeunes de moins de 30 ans de louer un appartement, par le biais
d’une subvention ou d’un prêt sans intérêt. Délivrée conjointement
par le département et Résideo Cil (Action Logement, ex-1% logement), cette aide est accessible quel que soit le statut du futur locataire et quel que soit
le type de logement (parc social ou parc privé). Elle permet de faire face aux premières
dépenses à l’entrée dans le logement (paiement du dépôt de garantie ou du premier mois
de loyer) et apporte une certitude de paiement du loyer au propriétaire du logement
grâce à une garantie financière couvrant d’éventuels impayés. C’est donc aussi une garantie pour le particulier qui veut faire un investissement locatif. »
Propos recueillis par C. M.
XXXII ● LE NOUVEL OBSERVATEUR
DR
CHRISTIAN FAVIER
Président du conseil général du Val-de-Marne
M. Castro /Urba Images Server
Spécial immobilier
1,5% depuis septembre, les prix se stabilisent
et le marché reprend doucement », confie
Charles Nollet de l’agence PIF Immobilier. A
Saint-Mandé, l’habitat social ne dépasse pas
8%, malgré les 113 nouveaux logements créés
rue de Lagny. Le secteur le moins cher se situe
autour du boulevard de la Guyane, le long du
périphérique, avec un prix au mètre carré
aux environs de 5 500 euros. Mais les demandes portent davantage autour du métro
ou vers la mairie, où le mètre carré varie entre
6 000 euros dans l’ancien et 6 500 euros dans
le récent. Malgré tout, les primo-accédants
sont nombreux. Un 2-pièces de 46 m2 des années 1940, proche des commerces, a fait l’objet d’un premier achat pour 280 000 euros.
L’investissement reste rare car les petites surfaces sont chères. Les 2-pièces de 30 m2 se négocient à partir de 190 000 euros et se louent
environ 750 euros/mois, charges comprises.
A Vincennes, le mètre carré démarre à 4 500
euros et atteint 7 000 euros avenue Marigny.
La couverture du RER A et les aménagements en centre-ville ont donné un nouvel
élan à la commune dont la population est très
familiale. Les logements sociaux ne dépassent
pas les 7%, mais la ville s’est engagée à augmenter ce pourcentage en 2010. Les deux
quartiers les plus abordables sont vers
Fontenay-sous-Bois où l’ancien se négocie autour de 5 500 euros/m2 et vers les Laitières où
il faut compter de 5 600 à 5 700 euros/m2. Mais
le secteur le plus demandé se situe autour du
métro Saint-Mandé ou vers le RER, entre
5 800 et 6 000 euros. Un 4-pièces de 80 m2 des
années 1920, près du métro, s’est vendu
465 000 euros. Un 2-pièces de 30 m2 se négocie à partir de 150 000 euros et se loue environ 800 euros/mois avec les charges.
- 3,3% / -5,1% en trois mois
C. M.