Contraception nouveautés (2014) - Département de Médecine de
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Contraception nouveautés (2014) - Département de Médecine de
C ONTRACEPTION: NOUVEAUTÉS Au Canada, des grossesses non planifiées surviennent chez bien des femmes en âge d’avoir des enfants. On évalue que 27 à 35% de toutes les grossesses des Canadiennes âgées entre 15 et 50 ans ne sont pas planifiées 1;2. En dépit d’une grande variété de moyens contraceptifs disponibles, la tendance chez les Canadiennes est de bien souvent n’en utiliser qu’une seule sorte 2 et de moins utiliser les contraceptifs réversibles à action prolongée. Des conseils en matière de contraception qui sont personnalisés en fonction de l’étape de vie de la patiente, de son histoire médicale et de ses préférences peuvent améliorer la fidélité à la contraception ainsi que la protection contre les infections transmissibles sexuellement (ITS). Ce module aidera les médecins à: • parfaire leurs connaissances au sujet des choix actuels de contraceptifs pour les femmes de tous les âges et notamment, celles qui ont des problèmes médicaux sous-jacents ou qui souhaitent changer de méthode contraceptive • recommander et commencer des contraceptifs réversibles à action prolongée chez certaines patientes • conseiller les patientes pour favoriser un usage approprié de la contraception incluant résoudre les problèmes fréquents qui peuvent affecter la fidélité de la patiente ou l’efficacité de la contraception. HISTOIRES DE CAS Cas numéro 1: Marguerite, âgée de 52 ans Marguerite vient pour son examen médical périodique. Elle est mariée, travaille à plein temps et a deux garçons adolescents. Sa mère a eu sa ménopause à l’âge de 58 ans. Lorsque vous faites la revue de ses médicaments, vous lui demandez si elle veut toujours prendre ses contraceptifs oraux, Tri-Cyclen® [œstrogène (35 mcg d’éthinylœstradiol) et progestatif (norgestimate)]. Marguerite ne veut prendre aucun autre moyen contraceptif, incluant les condoms. Elle mentionne qu’elle ne veut pas, sous aucun prétexte, devenir enceinte. MODULEDEFORMATION Vol.21(10),Août2013 ©LaFondationpourl’éducationmédicalecontinue Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 Cas numéro 3: Emma, âgée de 18 ans Que feriez-vous face à son souhait de continuer à prendre des contraceptifs oraux? Emma se présente en suivi d’avortement thérapeutique. Ses antécédents médicaux incluent un syndrome d’Asperger, la chlamydia (deux épisodes) et une atteinte inflammatoire pelvienne aiguë (AIPA). Emma est active sexuellement, et elle indique qu’elle a un seul partenaire à la fois (monogame en série). C’est son second avortement thérapeutique; elle est devenue enceinte la première fois sous contraceptifs oraux et la seconde fois en utilisant des timbres contraceptifs. Emma mentionne que même si elle n’avait aucun effet secondaire avec la pilule et les timbres, elle les a parfois oubliés. Deuxième partie Les résultats de son examen physique et de ses analyses de laboratoire indiquent qu’elle n’a aucune contreindication à prendre des contraceptifs oraux. Comment pourriez-vous savoir si Marguerite a toujours besoin de contraception et qu’elle n’est pas déjà en ménopause? Cas numéro 2: Phyllis, âgée de 36 ans Quels seraient les autres choix de contraception pour Emma? Phyllis vient vous consulter pour le renouvellement de son acétate de médroxyprogestérone retard (DepoProvera®). Elle utilise ce moyen contraceptif depuis 12 ans. Ses antécédents médicaux comprennent: obésité (IMC actuel 44), dépression et ostéopénie, d’après une densité minérale osseuse (DMO) demandée, il y a cinq ans, par son ancien médecin parce qu’elle utilisait le Depo-Provera® depuis longtemps. Phyllis est célibataire, travaille à plein temps et mentionne que même si présentement elle n’est pas active sexuellement, il lui arrive d’avoir un partenaire sexuel à l’occasion. Quel counselling pourriez-vous lui donner? Deuxième partie Vous lui avez installé un stérilet avec lévonorgestrel (Mirena®) comme moyen contraceptif et à la visite de suivi, un mois plus tard, vous confirmez qu’il est bien en place dans la cavité utérine. Six mois plus tard, Emma revient vous consulter parce qu’elle a appris «par la bande» qu’un de ses anciens partenaires aurait eu une chlamydia. Vous faites un test et les résultats sont positifs. Que penseriez-vous de ce renouvellement de DepoProvera®? Comment prendriez-vous Emma en charge? RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX Demanderiez-vous une autre densitométrie minérale osseuse? CHOIX ACTUELS DE MOYENS CONTRACEPTIFS Quels autres choix de moyen contraceptif pourriez-vous discuter avec elle? 1. Toute la variété des choix contraceptifs disponibles au Canada ainsi que leur efficacité, leurs effets secondaires et leur prix est énumérée à l’annexe 1. Les nouvelles preuves/recommandations au sujet de certains choix particuliers ainsi que leurs avantages seront discutés ci-dessous. Deuxième partie Après avoir revu les autres choix contraceptifs et l’avoir conseillée de façon appropriée sur les risques possibles de continuer le Depo-Provera®, Phyllis a clairement exprimé qu’elle aime l’idée et le côté pratique de recevoir une injection quatre fois par année en plus de ne pas avoir de menstruations. Elle dit aussi que c’est abordable et qu’elle n’a pas d’assurance-médicaments privée. Stérilets [dispositifs intra-utérins (DIU)] 2. Les stérilets constituent une «méthode contraceptive sécuritaire, efficace et réversible appuyée de plus en plus par des preuves convaincantes» 3. Les deux types de stérilet (cuivre et avec système de libération de lévonorgestrel) offrent plusieurs avantages aux femmes en âge de reproduction: • un taux d’échec équivalent à une stérilisation chirurgicale 4 (voir l’annexe 1) • un retour rapide de la fertilité après le retrait du stérilet 3;5;6 Comment pourriez-vous conseiller Phyllis? Comment procéderiez-vous si Phyllis décide de changer pour un stérilet? 2 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 • aucune augmentation du risque d’AIPA ou de grossesse ectopique, ce qui les rendent sécuritaires chez les adolescentes ou les femmes nullipares 6;7 • sécuritaires aussi lors de l’allaitement et ils peuvent être installés immédiatement après un avortement 8, ou l’expulsion du placenta au moment de l’accouchement vaginal*9 ou de la césarienne 3;5;10;11 • l’efficacité peut durer de 3 à 10 ans en fonction du stérilet utilisé 3;5 • relativement bon marché (voir l’annexe 1) 3;5. * L’installation du stérilet immédiatement en postpartum semble sécuritaire et efficace même si la comparaison directe avec d’autres moments est limitée. Les avantages d’une insertion immédiate en postpartum sont: la motivation élevée, l’assurance que la patiente n’est pas enceinte et la commodité. L’insertion du stérilet immédiatement en postpartum (moins de 10 minutes après l’expulsion du placenta) est généralement sécuritaire et efficace même si les taux d’expulsion sont plus élevés comparativement aux autres moments où le stérilet est habituellement inséré 9 [preuves très faibles, une pratique qui n’est pas encore recommandée au Canada]. Ce dépistage devrait être fait la même journée que l’installation du stérilet 5 et le traitement standard devrait être donné si les résultats des tests sont positifs 7;11. En général, le stérilet devrait être laissé en place durant le traitement 12. c) Le risque d’atteinte inflammatoire pelvienne aiguë (AIPA) est plus élevé chez les femmes qui ont une ITS au moment de la pose du stérilet même si ce risque demeure faible 5. Une revue systématique de six études prospectives où le stérilet a été malencontreusement installé chez des patientes qui avaient une ITS (qui a été subséquemment traitée) montre que même en présence de ces infections, le risque d’AIPA demeure toujours faible. Chez les femmes qui obtiennent des résultats négatifs lors des cultures cervicales, le risque d’AIPA lors de l’installation de stérilet est de 0 à 2% versus 0 à 5% chez femmes ayant une infection 14. Si une AIPA survient, le retrait du stérilet n’est pas nécessaire à moins qu’il n’y a pas d’amélioration clinique après 48 heures d’antibiothérapie [preuves de niveau très faible]. Pose du stérilet 4. Plusieurs stratégies ont été suggérées pour soulager l’inconfort lors de la pose du stérilet notamment, les AINS, les narcotiques, les anxiolytiques, les anesthésiques locaux (p.ex., un gel intracervical de lidocaïne à 5%), une dilatation mécanique et le misoprostol (en administration orale ou vaginale) 11. Par contre, il y a très peu de preuves qui soutiennent ces stratégies: a) selon une revue de Cochrane, aucune des interventions suivantes n’a été convenablement évaluée (AINS, misoprostol, lidocaïne) sur leur efficacité à diminuer la douleur pendant ou après la pose d’un stérilet. Un essai clinique mal conçu a suggéré que le gel topique de lidocaïne pourrait réduire la douleur au moment de l’insertion, mais exigerait de faire des évaluations plus poussées. Les études comparatives randomisées subséquentes ont montré que la lidocaïne (intracervicale et bloc paracervical) était inefficace 15 b) six petites études comparatives randomisées ont montré que le misoprostol (administré 90 minutes à 4 heures avant la procédure) est inefficace et est associé à plus d’effets secondaires que le placebo 16-18. «On devrait abandonner l’utilisation, de routine, du misoprostol lors de la pose d’un stérilet» 19 c) une petite étude comparative randomisée a révélé que l’analgésie prophylactique avec du 3. Le stérilet (DIU - dispositif intra-utérin) peut être mis en place à n’importe quel moment du cycle menstruel en autant qu’on a tout d’abord éliminé la présence ou la possibilité d’une grossesse 5. Un test de grossesse urinaire ou sanguin pourrait donc être nécessaire. Aucune contraception supplémentaire n’est nécessaire avec le stérilet de cuivre peu importe le moment du cycle où il a été installé. Une autre méthode de contraception devrait être utilisée pendant sept jours après l’insertion du stérilet avec libération de lévonorgestrel à moins qu’il ait été installé dans les cinq jours suivants le début des menstruations ou immédiatement après un accouchement ou un avortement 11. a) Des études comparatives randomisées, des cohortes d’envergure et des études de castémoins ont montré que le risque d’infection lié au stérilet est surtout limité au premier mois après l’insertion, et est associé à une contamination bactérienne dans la cavité endométriale au moment de la procédure d’insertion 12. L’antibiothérapie prophylactique n’est donc pas nécessaire lors de la pose d’un stérilet 13. b) On recommande un dépistage des ITS avant de poser un stérilet chez les femmes à risque élevé. 3 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 tramodol (50 mg) ou du naproxène (550 mg) en administration orale peut soulager la douleur au moment de la pose de stérilet. Le tramadol était plus efficace que le naproxène 20. Acétate de médroxyprogestérone retard (DepoProvera®) 5. Le Depo-Provera® offre plusieurs avantages: a) il peut être un choix pratique chez les femmes qui ont des contreindications absolues ou relatives aux œstrogènes (p.ex., les femmes avec une thrombophilie, qui sont hypertendues, fumeuses, qui ont de plus de 35 ans ou qui souffrent de migraines accompagnées de symptômes neurologiques) 21 b) l’aménorrhée associée au Depo-Provera® peut être un avantage chez les femmes qui préfèrent ne pas avoir de menstruations en raison de symptômes incapacitants ou du risque d’anémie 22 c) c’est la méthode contraceptive la plus simple pour les patientes 21. 6. Santé Canada et la FDA ont émis des avis, il y a plusieurs années, au sujet de la perte de densité minérale osseuse avec l’utilisation du DepoProvera®. Cette perte est beaucoup plus élevée au cours des deux premières années d’utilisation. Il semble qu’il y a une restauration substantielle de la masse osseuse lors de l’arrêt du Depo-Provera® et qu’il n’y a aucune preuve que les utilisatrices ont un risque accru de fracture. Par conséquent, plusieurs organismes officiels – incluant la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – recommandent l’utilisation du Depo-Provera® chez les femmes âgées entre 18 et 45 ans sans aucune restriction 7;21;23 [preuves de niveau modéré] a) en 2006, le Consensus canadien sur la contraception – Mise à jour sur l’acétate de médroxyprogestérone retard publié par la SOGC a soulevé de possibles inquiétudes sur le DepoProvera®et ses effets sur la santé des os chez les utilisatrices adolescentes ou périménopausées notamment, un possible échec à atteindre le pic maximal de masse osseuse chez les adolescentes, et l’échec à regagner la perte de masse osseuse avant la ménopause chez les femmes en périménopause. Des recherches subséquentes ont pu rassurer à ce sujet 24. La SOGC a alors ajouté: «Les avantages de l’acétate de médroxyprogestérone retard surpassent les préoccupations d’utilisation chez les adolescentes et les femmes périménopausées lorsqu’elles ont des contreindications ou ont des difficultés d’utilisation des autres méthodes contraceptives» 21. D’autres organismes crédibles, par exemple, l’OMS ont aussi mentionné que, chez les femmes de moins de 18 ans et de plus de 45 ans, les avantages de cette méthode contraceptive surpassent, en général, les risques 24 b) on ne recommande plus de faire la mesure de la densité minérale osseuse, de routine, chez les utilisatrices de Depo-Provera® 21 c) on devrait conseiller aux patientes qui utilisent le Depo-Provera® de prendre des suppléments de calcium et de vitamine D, de cesser de fumer, de faire de l’activité physique avec levée de poids et de diminuer la consommation d’alcool et de caféine 21. Contraceptifs oraux 7. Les contraceptifs oraux combinés offrent plusieurs avantages incluant la régularisation du cycle menstruel, la diminution du flot menstruel, l’augmentation de la densité osseuse, la diminution de l’acné et de l’hirsutisme, et la diminution du risque de cancer des ovaires, de l’endomètre et possiblement du cancer colorectal 1;25. Habituellement, les femmes en santé non fumeuses sans contreindications cliniques peuvent continuer à utiliser les contraceptifis oraux combinés jusqu’à la ménopause. Selon les critères médicaux de l’OMS 26, et les adaptations faites aux États-Unis 27 et au Royaume-Uni 28, le fait d’être âgée de plus de 50 ans n’est plus une contreindication aux contraceptifs oraux combinés. Toutefois, on recommande de Tableau 1. Politique de remplacement des stérilets avec libération de lévonorgestrel • Le fabricant du stérilet avec système de libération de lévonorgestrel (Mirena®) a un programme de remplacement qui fournit aux professionnels de la santé un remplacement du stérilet avec sytème de libération de lévonorgestrel en cas de problème lors de la manipulation (c.-à-d. contamination ou bris du produit, et(ou) problèmes techniques), avant ou pendant la pose, et même dans certains cas d’expulsion rapide (moins de six semaines après la pose, sans aucune complication ou autres effets indésirables associés). • Le professionnel de la santé peut avoir en sa possession un stérilet de remplacement, mais il doit être utilisé selon la politique de remplacement. • On doit compléter un formulaire pour recevoir un stérilet de remplacement. Dans certains cas, le fabricant peut aussi offrir un stérilet sans frais, mais ces demandes sont négociées au cas par cas. 4 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 les prescrire avec précaution puisqu’on manque de preuves qui puissent confirmer ou réfuter la sécurité des contraceptifs oraux combinés chez les femmes de ce groupe d’âge. Lorsqu’on envisage les contraceptifs oraux combinés chez les femmes de plus de 50 ans, on devrait utiliser une approche personnalisée qui tienne compte des facteurs de risque possibles dont la thromboembolie veineuse, l’AVC et le cancer du sein, et qui équilibre les risques par rapport aux bénéfices potentiels. Chez les femmes qui ont des contreindications absolues aux contraceptifs hormonaux combinés (p.ex., les fumeuses de plus de 35 ans, les femmes ayant de l’hypertension mal contrôlée ou des migraines avec aura), les risques associés aux contraceptifs oraux combinés surpassent les bénéfices 26-30. 8. Une méta-analyse récemment publiée et regroupant des études cas-témoins a révélé une petite augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés préménopausées (une augmentation de 0,76 cas par 10 000 femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés – une augmentation du risque de moins de 1 cas par 10 000 femmes n’a aucune signification clinique). L’association entre l’utilisation de contraceptifs oraux combinés et le risque de cancer du sein est plus élevé chez les femmes qui ont eu un enfant et qui ont utilisé des contraceptifs oraux quatre ans ou plus avant leur première grossesse menée à terme (RC: 1,52; IC à 95%: 1,26–1,82). Par contre, puisque le jeune âge lors de la première grossesse protège contre le cancer du sein, il faut tenir compte de ces données pour interpréter ces résultats 31. Globalement, il semble y avoir une très petite ou aucune augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices actuelles ou passées de contraceptifs oraux combinés. Les médecins peuvent donc rassurer leurs patientes que l’utilisation des contraceptifs oraux combinés n’augmentera pas leur risque de cancer du sein même chez celles qui ont une histoire familiale de cancer du sein 32. de 29 cas/10 000 et peut être aussi élevé que 300 à 400 cas/10 000 grossesses en postpartum immédiat [fondés sur des études comparatives bien conçues sans randomisation] 33. a) Les contraceptifs oraux combinés avec ≤ 35µg d’éthinylœstradiol ont un risque plus faible de thromboembolie veineuse que ceux ayant 50µg [fondé sur des études de cohortes ou de castémoins bien conçues] 33. b) Deux études montrant une légère augmentation du risque de thromboembolie veineuse avec la drospirénone (Yaz®, Yasmin®) ont des faiblesses méthodologiques significatives «qui rendent leurs conclusions suspectes» 33. c) Le risque de thromboembolie veineuse est plus élevé chez les femmes qui ont un syndrome des ovaires polykystiques et qui prennent des contraceptifs oraux combinés. L’analyse d’une cohorte populationnelle a révélé que le risque absolu de thromboembolie veineuse chez les femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques et qui prennent des contraceptifs oraux combinés est de 23,7 cas/10 000 femmes-année versus 6,3 cas/10 0000 femmes-année chez les femmes qui ont un syndrome des ovaires polykystiques, mais qui ne prennent pas de contraceptifs oraux 34. ÉLÉMENT CLÉ: Une évaluation du risque individuel peut cibler les femmes auxquelles on devrait conseiller l’utilisation d’autres moyens contraceptifs. Chez la plupart des femmes en bonne santé et en âge d’avoir des enfants, les bénéfices des contraceptifs oraux combinés surpassent les risques 33. 10. L ’utilisation des contraceptifs oraux combinés chez les femmes qui allaitent demeure controversée. L’ACOG (American College of Obstetricians and Gynecologists) recommande de l’envisager uniquement une fois la production de lait bien installée 30. L’OMS recommande de ne pas les utiliser dans les trois premières semaines du postpartum à cause de considérations théoriques d’association entre les contraceptifs oraux et le risque de thrombose chez la mère 26. 11.Les contraceptifs contenant uniquement des progestatifs peuvent être utilisés chez les femmes qui ont des contreindications aux œstrogènes. Cette option est souvent utile lors de l’allaitement parce que, théoriquement, les progestatifs affectent moins la production de lait 1. 9. La thromoboembolie veineuse est rare mais demeure un effet indésirable grave associé aux contraceptifs oraux combinés. Le taux de thromboembolie veineuse chez les utilisatrices de contraceptifs oraux est de 9 à 10 cas/10 000 femmes-année versus 4 à 5 cas/10 000 femmes non utilisatrices de contraceptifs oraux en âge d’avoir des enfants. À titre comparatif, le taux de thromboembolie veineuse durant la grossesse est globalement 5 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 Contraception hormonale continue ou prolongée 12.Les schémas posologiques continus ou prolongés (voir l’annexe 1) sont efficaces chez les femmes: • qui souhaitent diminuer la fréquence de leurs menstruations peu importe la raison • qui souffrent d’endométriose (pour diminuer la fréquence et l’intensité de la dysménorrhée, de la dyspareunie profonde et des douleurs pelviennes non menstruelles) [preuves de niveau élevé] • qui ont des saignements utérins anormaux sans aucune pathologie décelée suite aux examens appropriés (incluant les saignements associés aux fibromes utérins) [preuves de niveau très faible] • qui souffrent de diathèse hémorragique (pour diminuer les saignements lors des menstruations) [preuves de niveau faible] • qui ont des symptômes de sevrage hormonal pendant la période sans hormone des contraceptifs oraux combinés [preuves de niveau modéré] • qui souffrent de migraine et céphalée menstruelles [preuves de niveau très faible] • qui sont en périménopause avec des saignements problématiques (sans avoir aucune pathologie décelée suite aux examens appropriés) et des symptômes vasomoteurs [preuves de niveau très faible] 35. L’efficacité des condoms féminins par rapport à la protection des ITS n’a pas été beaucoup étudiée et ils coûtent plus chers que les condoms masculins (voir l’annexe 1). Toutefois, «les partenaires sexuels devraient envisager le condom féminin si le condom masculin ne peut pas être utilisé de façon appropriée» 37. 16.Très peu de Canadiennes choisissent le diaphragme comme méthode contraceptive 2. En effet, il doit être ajusté par un professionnel de la santé et être utilisé en combinaison avec une gelée spermicide à base de nonoxonyl-9 (qui n’est plus disponible au Canada). De plus, l’utilisatrice doit être motivée pour l’utiliser systématiquement et adéquatement. Techniques de planning familial naturel 17.Les techniques de planning familial naturel incluent: • les méthodes pour déterminer le moment de fertilité (méthode du calendrier ou du cycle menstruel, de la température basale corporelle, de la glaire cervicale, et la méthode symptothermique, une combinaison des trois précédentes méthodes). L’identification des jours fertiles peut être difficile chez les femmes: qui ont des cycles très irréguliers qui prennent des médicaments qui affectent la température corporelle et la glaire cervicale qui sont malades ou qui ont souvent des pertes vaginales anormales qui ont des ITS qui font un allaitement mixte. 13.La sécurité à court terme des schémas posologiques continus ou prolongés est semblable à celle des schémas posologiques cycliques. La sécurité à long terme est inconnue pour le moment [preuves de niveau très faible] 35, mais on ne s’attend pas à ce qu’elle diffère des schémas posologiques traditionnels de 28 jours puisque la dose hormonale totale n’est pas substantiellement différente. Contraception d’urgence Anneau vaginal et timbre 18.On devrait offrir aux femmes une contraception hormonale d’urgence (lévonorgestrel-uniquement ou combinaison œstrogène-progestatif) qui ont eu une relation sexuelle non protégée et qui veulent éviter une grossesse. Idéalement, cette contraception d’urgence devrait être prise en moins de 72 heures, mais peut être efficace jusqu’à cinq jours après la relation sexuelle [preuves modérées] 39. La méthode avec uniquement le lévonorgestrel est plus efficace et mieux tolérée en comparaison à la méthode d’hormones combinées œstrogène-progestatif. La méthode œstrogène-progestatif devrait être utilisée uniquement dans des circonstances où les méthodes avec uniquement du lévonorgestrel ou un stérilet de cuivre ne sont pas disponibles. Remarque: Le PlanB® (lévonorgestrel uniquement) devrait être pris en une seule dose, 1,5 mg de lévonorgestrel, (non pas en dose divisée de 0,75 mg qui était la norme auparavant). 14.L’anneau vaginal mensuel et le timbre transdermique hebdomadaire offrent les mêmes effets contraceptifs et non contraceptifs que les contraceptifs oraux combinés mais n’exigent pas d’être pris à tous les jours — une caractéristique qui est particulièrement utile chez les adolescentes qui ont un taux plus élevé de non fidélité à la prise quotidienne de la pilule que les femmes adultes 36. Méthodes barrières 15.Le condom de latex est la seule méthode de contraception qui protège, à la fois, contre les ITS et la grossesse. On devrait conseiller aux jeunes adultes d’utiliser le condom à chaque relation sexuelle en raison de leur taux d’ITS plus élevé 36. 6 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 a) Les femmes qui ont des contreindications à l’utilisation quotidienne de contraceptifs oraux combinés (p.ex., fumeuses de plus de 35 ans) peuvent utiliser, de façon sécuritaire, l’une ou l’autre de ces méthodes contraceptives hormonales d’urgence parce que la durée d’utilisation des hormones est très courte 39. b) Il n’y a pas d’augmentation substantielle du risque de thromboembolie veineuse avec la contraception hormonale d’urgence combinée, même si les études ont souvent exclus les femmes qui avaient des contreindications aux contraceptifs oraux combinés. Le schéma posologique avec uniquement du lévonorgestrel peut être préférable chez les femmes qui ont des contreindications aux œstrogènes (p.ex., thrombophilie connue, antécédents d’AVC, de crise cardiaque, ou de migraine active avec aura) 39. patientes à choisir une méthode contraceptive en accord avec leurs préférences et leurs problèmes médicaux sous-jacents 42. Consulter l’annexe 2. COUNSELLING 22.Le counselling contraceptif dans un contexte de soins de première ligne a surtout été associé à une augmentation de l’utilisation des méthodes contraceptives hormonales et a réduit le taux de de grossesses non planifiées 43. Le counselling efficace exige de revoir les préférences de la patiente et de faire le recueil de son histoire médicale, en plus d’avoir une bonne compréhension des risques/bénéfices, des effets secondaires, et des contreindications pour chaque méthode42. Les femmes et leur partenaire ont besoin de conseils et d’information précise sur les diverses méthodes contraceptives disponibles et sur la façon de gérer les effets secondaires fréquents (voir l’annexe 3), les oublis, la contraception d’urgence, en plus de la façon de changer de méthode contraceptive (voir l’annexe 4) 44. Il est essentiel de donner de l’information autant verbale qu’écrite ainsi que des sources d’information de confiance sur le Web, par exemple: • site Web de la SOGC: ma sexualité (disponible en anglais et en français): http://www. sexualityandu.ca/ • MedlinePlus – Birth Control (site américain, disponible uniquement en anglais): http://www. nlm.nih.gov/medlineplus/birthcontrol.html 19.Un stérilet de cuivre peut être installé jusqu’à sept jours après la relation sexuelle non protégée chez les femmes qui n’ont pas de contreindications [preuves très faibles]. Préalablement, on doit exclure la possibilité de grossesse par un test urinaire ou sanguin 39. Une revue récente de 42 études (n=7000 femmes) a révélé un taux de grossesse de 0,09% chez les femmes qui ont utilisé un stérilet de 2 à 10 jours ou même plus, après une relation sexuelle non protégée (dans 74% des études, le stérilet avait été installé en moins de cinq jours), un taux 10 à 20 fois moins élevé qu’avec la contraception hormonale d’urgence, par exemple, le lévonorgestrel 40. ARRÊT DE LA CONTRACEPTION À LA MÉNOPAUSE CONTRACEPTIFS: FAIRE LE BON CHOIX 23. La décision de cesser la contraception dépendra du type de méthode utilisée, des risques associés à un âge avancé, du risque diminué de grossesse et de la disponiblité/préférence des méthodes alternatives 25. 20.Plusieurs facteurs influenceront le choix de contraception chez une femme notamment, l’efficacité (voir l’annexe 1), le côté pratique, le délai pour le retour à la fertilité, les répercussions sur les menstruations, les effets secondaires (voir l’annexe 1), la protection contre les ITS, les contreindications médicales (voir l’annexe 2) et le prix (voir l’annexe 1). Le fait de poser des questions peut aider à définir les préférences de la patiente et à choisir la méthode contraceptive la plus efficace que la patiente a le plus de chances d’utiliser avec succès 41. 24. Même si les taux de FSH (mesurés pendant une période sans hormone) ont souvent été utilisés pour confirmer la ménopause, cette pratique n’est plus considérée comme fiable. a) La SOGC mentionne que: «La ménopause survient après le cycle menstruel final, qui est reconnu de façon rétrospective certaine uniquement après un an ou plus après l’arrêt complet des menstruations. Il n’y a pas de marqueur biologique indépendant approprié pour identifier cet événement et il n’y a pas lieu de faire des mesures sériées de l’estradiol sérique ou de FSH pour tenter de spécifier si le cycle menstruel final a eu lieu ou non 46». D’autres sociétés (p.ex., 21.Chez les femmes qui ont des comorbidités, une grossesse non planifiée peut même aggraver leur état. De plus, plusieurs des médicaments utilisés pour traiter les problèmes chroniques sont tératogènes. Il est donc important d’aider ces 7 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 American Association of Clinical Endocrinologists) notent que pendant la périménopause, les taux de FSH sont élevés de façon intermittente et ne sont donc pas fiables pour confirmer l’apparition de la ménopause 47. Le RCOG (Royal College of Obstetricians and Gynaecologists) du RoyaumeUni fait valoir que: «la FSH n’est pas un indicateur fiable de l’insuffisance ovarienne chez les femmes qui prennent des hormones combinées, même si elle est mesurée pendant une période sans hormone 45. b) Par contre, le RCOG stipule que, chez les femmes qui prennent des contraceptifs avec uniquement des progestatifs, il est possible de mesurer les taux de FSH pour confirmer la ménopause, même si on devrait restreindre ce test chez les femmes de plus de 50 ans qui ont le plus de chances d’être ménopausées. La contraception peut cesser un an après que les résultats de deux tests de FSH donnent ≥ 30 U.I./L (faits à six semaines d’intervalle) 45. Tableau 2. En cas d’oubli de contraceptifs hormonaux 22 Il arrive souvent que des femmes oublient de prendre leur contraceptif hormonal comme prescrit. Elles ont besoin d’instructions simples et précises pour savoir quoi faire dans le cas d’un délai de prise du contraceptif (< 24 heures) ou d’oubli (pris plus de 24 heures après le moment prévu). Voici les recommandations mises à jour: • L’intervalle sans hormone (période de temps entre deux emballages) ne devrait pas dépasser sept jours lors de l’utilisation des contraceptifs oraux combinés. Si cette situation survient, il peut être nécessaire selon la situation, d’utiliser une autre méthode contraceptive et une contraception d’urgence, si nécessaire. • Si un comprimé ou plus de contraceptifs oraux combinés ont été oubliés lors de la première semaine de prise des hormones, prendre un comprimé dès que possible (ce qui peut signifier de prendre deux comprimés la même journée) et continuer à prendre un comprimé par jour jusqu’à la fin de l’emballage. Utiliser une autre méthode de contraception pendant sept jours, et envisager une contraception d’urgence si vous avez eu des relations sexuelles non protégées au cours de cette semaine. • Lorsque des contraceptifs oraux combinés sont oubliés dans la deuxième ou la troisième semaine des hormones: Si moins de trois comprimés ont été oubliés: prendre un comprimé dès que possible puis à chaque jour jusqu’à la fin de l’emballage. Commencer ensuite un nouveau cycle de contraceptifs sans faire l’arrêt sans hormone. Si trois comprimés ou plus ont été oubliés: prendre un comprimé dès que possible puis à chaque jour jusqu’à la fin de l’emballage. Commencer ensuite un nouveau cycle de contraceptifs sans faire l’arrêt sans hormone. Utiliser un autre moyen de contraception et envisager une contraception d’urgence si vous avez eu des relations sexuelles non protégées au cours de cette semaine. Remarque: Les oublis de prise de contraceptifs oraux peuvent déclencher une ovulation si ces oublis surviennent, en particulier, dans la première semaine du cycle. Il n’y a aucune preuve que l’omission de deux comprimés lors de la 2e et la 3e semaine déclenche une ovulation. Les lignes directrice de la SOGC: Missed Hormonal Contraceptives: New Recommendations provides detailed algorithms for missed combined OCPs, patch, ring and progestin only pills. Ces lignes directrices sont disponibles (en anglais seulement) à: http://www. sogc.org/guidelines/documents/gui219ECO0811.pdf La SOGC offre l’outil «S.O.S. (Reprenez le rythme!)» pour aider les femmes à savoir quoi faire si elles oublient ou retardent la prise de leur contraceptif (disponible en anglais et en français). http://www.sexualityandu.ca/games-and-apps Tableau 3. Quand cesser la contraception 25;36;45 Contraception non hormonale • Si moins de 50 ans: Cesser après deux ans d’aménorrhée • Si 50 ans et plus: Peut cesser après une année d’aménorrhée Contraception hormonale •Progestatif uniquement (stérilet, • Peut continuer jusqu’à l’âge de 55 ans* ou passer à une méthode injection, pilule) contraceptive non hormonale et cesser ensuite après une année d’aménorrhée •Combinée (pilule, timbre, anneau) • Peut continuer jusqu’à l’âge de 55 ans* si pas de facteurs de risque (voir la section Renseignements généraux, point 7), ou passer à une méthode contraceptive non hormonale et cesser ensuite après une année d’aménorrhée * En général, les femmes qui utilisent une contraception hormonale peuvent cesser à 55 ans parce que la plupart d’entre elles sont ménopausées, mais on devrait adapter cet avis en fonction de la patiente. 8 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 contraceptives incluant le stérilet ou des progestatifs uniquement (voir la section Renseignements généraux, points 2 à 4, et 11; et l’annexe 1). LES ÉLÉMENTS CLÉS • Le stérilet est une méthode contraceptive sécuritaire et réversible qui est tout aussi efficace qu’une stérilisation chirurgicale. • Le Depo-Provera® peut être adéquat chez les femmes qui ont des contreindications absolues ou relatives aux œstrogènes. • Chez la plupart des femmes en bonne santé et en âge d’avoir des enfants, les bénéfices des contraceptifs oraux combinés surpassent les risques. • Le counselling peut augmenter l’utilisation de la contraception et réduire le taux de grossesses non désirées. Cas numéro 2: Phyllis, âgée de 36 ans Que penseriez-vous de ce renouvellement de DepoProvera®? Il y a du pour et du contre à ce que Phyllis utilise le DepoProvera®. Il a été un choix efficace et abordable dans son cas. Passé l’âge de 35 ans, la fertilité commence à décliner abruptement et le délai prolongé avant le retour à la fertilité (souvent rencontré avec le Depo-Provera®) peut représenter un problème si Phyllis veut avoir des enfants dans un avenir rapproché (voir la section Renseignements généraux, points 5 et 6; et l’annexe 1). COMMENTAIRES DES HISTOIRES DE CAS Demanderiez-vous une autre densitométrie minérale osseuse? Cas numéro 1: Marguerite, âgée de 52 ans Que feriez-vous face à son souhait de continuer à prendre des contraceptifs oraux? Le test initial de densité minéral osseuse de Phyllis n’était pas indiqué et ne nécessite donc pas d’être répété (voir la section Renseignements généraux, point 6). La discussion pourrait inclure le risque de grossesse pendant la période de la périménopause (faible, mais pas inexistant) par rapport aux risques de prendre des contraceptifs oraux à son âge. Il serait important de dire à Marguerite que même si les données au sujet de la sécurité et des risques des contraceptifs oraux sont limitées pour son groupe d’âge, les lignes directrices recommandent de continuer les contraceptifs oraux combinés jusqu’à l’âge de 50 à 55 ans, s’il n’y a pas de facteurs de risque cardiovasculaire ni d’autres contreindications (voir la section Renseignements généraux, point 7). Toutefois, il faudrait vérifier sa TA, son poids et si elle fume. Même les taux de FSH ont déjà été utilisés comme une façon d’indiquer le début de la ménopause, ils ne sont plus utilisés pour confirmer la ménopause car ces taux varient beaucoup en périménopause (voir la section Renseignements généraux, point 24). Quels autres choix de moyen contraceptif pourriez-vous discuter avec elle? Les méthodes contraceptives réversibles pourraient inclure le stérilet, les contraceptifs hormonaux (contraceptifs oraux combinés, timbre et anneau) ou des progestatifs uniquement. Le timbre devrait être utilisé avec précaution en raison de son obésité et d’une augmentation possible des taux d’échec (voir l’annexe 1). Le stérilet serait un bon choix (voir la section Renseignements généraux, points 2 à 4); par contre, le coût initial pourrait être un obstacle (même si le coût moyen d’utilisation sur cinq ans est bien moins cher que plusieurs autres méthodes contraceptives). Une méthode de contraception permanente pourrait aussi constituer un autre choix (voir l’annexe 1). Peu importe son choix, Phyllis pourrait être exposée à un risque d’ITS et il serait important de lui conseiller d’utiliser systématiquement un condom (voir la section Renseignements généraux, point 15; et l’annexe 1). Deuxième partie Comment pourriez-vous savoir si Marguerite a toujours besoin de contraception et qu’elle n’est pas déjà en ménopause? Deuxième partie La plupart des femmes peuvent prendre, de façon sécuritaire, des contraceptifs oraux jusqu’à l’âge de 55 ans (voir la section Renseignements généraux, point 23). Toutefois, sachant la tendance familiale de Marguerite d’avoir une ménopause très tardive, il serait important de discuter des autres choix de méthodes Comment pourriez-vous conseiller Phyllis? Il serait important de rappeler à Phyllis le délai avant le retour à la fertilité et, à la lumière de son ostéopénie, de lui conseiller d’adopter des habitudes de vie saines pour protéger ses os incluant de prendre des suppléments 9 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 de calcium et de vitamine D (si ce n’est pas déjà fait) (voir la section Renseignements généraux, point 6; et l’annexe 1). serait plus élevé au cours du premier mois après la pose du stérilet (voir la section Renseignements généraux, point 3a). Même si elle développe une AIPA, son stérilet devrait être retiré uniquement si on ne constate pas d’amélioration clinique après 48 heures d’antibiothérapie (voir la section Renseignements généraux, point 3c). Comment procéderiez-vous si Phyllis décide de changer pour un stérilet? Le stérilet peut être installé à n’importe quel moment du cycle menstruel d’une femme. Les utilisatrices de stérilet avec lévonorgestrel devraient utiliser une autre méthode contraceptive pendant sept jours si le stérilet n’a pas été installé dans les cinq premières journées du cycle menstruel. Le stérilet en cuivre est efficace immédiatement après sa pose. Si une patiente souhaite passer du Depo-Provera® à un stérilet, le stérilet devrait être installé pas plus tard que 14 semaines après la dernière injection pour s’assurer qu’il n’y a pas de période sans contraception (voir l’annexe 4). Nous apprécions toujours vos commentaires. Si vous souhaitez nous faire parvenir de la rétroaction au sujet de ce module, le lien suivant vous amène directement au formulaire du sondage électronique: https:// adobeformscentral.com/?f=idkLSBREP9gAiGOgNi8t8Q © La Fondation pour l’éducation médicale continue Vol. 21(10), Août 2013 Cas numéro 3: Emma, âgée de 18 ans Auteur: Dr Carol Geller, CCFP, FCFP Médecin de famille Ottawa, Ontario Réviseures: Dre Amanda Black, MPH, FRCSC Associate Professor, Department of Obstetrics and Gynecology, The Ottawa Hospital, University of Ottawa Ottawa, Ontario Quels seraient les autres choix de contraception pour Emma? Emma pourrait envisager les choix qui diminuent les problèmes de fidélité à la contraception: • Depo-Provera® (voir la section Renseignements généraux, point 5; et l’annexe 1) • anneau contraceptif vaginal qui peut demeurer en place pendant trois semaines (voir la section Renseignements généraux, point 14; et l’annexe 1) • stérilet (en cuivre ou avec lévonorgestrel) (voir la section Renseignements généraux, point 2; et l’annexe 1). Dre Ashley Waddington FRCSC Obstetrician and Gynecologist Contraception and Family Planning Specialist Kingston, Ontario Rédactrice Dre Barbara Bell, CCFP, FCFP médicale en chef:Médecin de famille Guysborough, Nouvelle-Écosse Quel counselling pourriez-vous lui donner? Rédactrice médicale/ Coordonnatrice développement du module: Lynda Cranston, Hons BA Orangeville, Ontario Le counselling devrait mettre l’accent sur la nécessité pour Emma d’utiliser des condoms pour prévenir les ITS (voir la section Renseignements généraux, point 15; et l’annexe 1) et sur la prise d’acide folique liée à son risque d’être enceinte. Il serait aussi important de lui donner des instructions au sujet de la contraception d’urgence, sur la façon de s’en procurer et de l’utiliser, en plus des coûts associés (voir la section Renseignements généraux, points 18 et 19). Traduction: Biograph Coordonnatrice développement des modules: Wendy Leadbetter, RN, BScN Hamilton, Ontario Deuxième partie L’équipe de rédaction de La Fondation tient à remercier Karen Ferguson (Ottawa, Ontario), Maria Hubinette (Vancouver, C.-B.) et Ed Kucharski (Toronto, Ontario) qui ont participé à la table ronde initiale de ce module. De plus, La Fondation remercie les groupes-pilotes PGBP facilités par Beatriz Sainz (Oromocto, Nouveau-Brunswick) et Anita Wong (Langley, C.-B.) qui ont testé ce module de formation et proposé des améliorations. Comment prendriez-vous Emma en charge? Emma et son partenaire auraient besoin d’un traitement de la chlamydia. Il ne serait pas nécessaire de retirer son stérilet pendant le traitement (voir la section Renseignements généraux, point 3b). Son risque d’AIPA 10 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 Divulgation de conflits d’intérêts: Carol Geller, Barbara Bell, et Lynda Cranston n’en ont déclaré aucun. Au cours des deux dernières années, Amanda Black a reçu des honoraires des compagnies suivantes: Pfizer, Bayer, Warner Chilcott et Merk, pour élaborer des programmes de formation, donner des conférences à un événement d’EMC, ou pour faire partie d’un comité d’experts. Au cours des cinq dernières années, Ashley Waddington a été rémunérée par Bayer Inc., le fabricant des dispositifs intra-utérins Mirena et Nova-T, pour agir à titre de consultante et de conférencière, et a aussi reçu des subventions de frais de voyage pour participer à une conférence. De plus, Ashley Waddington a été rémunérée par Merck, Warner-Chilcott et Pfizer pour prononcer des conférences. Même si le plus grand soin a été apporté à la préparation des informations contenues dans ce module, le Programme ne peut en garantir la pertinence dans des cas cliniques particuliers ou chez certains patients. Les médecins et les autres professionnels de la santé doivent utiliser leur propre jugement clinique, fondé sur les circonstances particulières de chaque cas, pour décider de la prise en charge et du traitement de leur patient. Quiconque utilise ces renseignements, le fait à ses risques, et ne peut tenir pour responsable La Fondation pour l’éducation médicale continue ni le Programme d’apprentissage en petit groupe basé sur la pratique d’aucun incident ou dommage qui pourrait découler de cet usage. Les ressources sur le Web citées dans ce module étaient toujours actives en juillet 2013. 11 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 NIVEAUX DE PREUVES Niveau Type de preuves incluses •Revues systématiques/méta-analyses qui incluent une grande variété d’études bien conçues Élevé (peu de limitations/de risque de biais, directement applicables à la population ciblée); l’évaluation du sommaire a un intervalle de confiance restreint. •Études comparatives randomisées d’envergure et bien conçues. Modéré Faible Très faible Les conclusions de l’étude ont peu de chances d’être grandement modifiées par l’information révélée lors de futures études. •Revues systématiques/méta-analyses d’études comportant plus de limitations/de risques de biais (études comparatives randomisées moins bien conçues, cohortes, études de cas-témoins), ou lorsque l’évaluation du sommaire a un intervalle de confiance large. •Études comparatives randomisées bien conçues, mais de taille modérée ou unique. •Études comparatives bien conçues et cohérentes mais non randomisées. •Études d’envergure de cohortes. Les conclusions de l’étude pourraient changer en fonction de l’information révélée lors de futures études. •Petites études comparatives randomisées avec risque élevé de biais. •Études comparatives ou de cohortes comportant des limitations/des risques de biais importants ou des variations significatives des résultats entre les études. Les preuves provenant d’études bien conçues dans les populations représentatives manquent ou sont insuffisantes. •Opinion d’experts •Rapports de cas individuel ou de séries de cas Sources: 1) Scottish Intercollegiate Guidelines Network-(SIGN) http://www.sign.ac.uk/guidelines/fulltext/50/annexb.html 2) U.S. Preventive Services Task Force Grade Definitions. May 2008. http://www.uspreventiveservicestaskforce.org/ uspstf/grades.htm 3) Balshem H, Helfand M, Schunemann HJ, Oxman AD, Kunz R, Brozek J et al. GRADE guidelines: 3. Rating the quality of evidence. J Clin Epidemiol 2011; 64(4):401-406. 12 Contraception: nouveautés Volume 21(10), Août 2013 Références bibliographiques (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) Fisher WA, Black A. Contraception in Canada: a review of method choices, characteristics, adherence and approaches to counselling. CMAJ 2007; 176(7):953-961. PM:17389445 (15) Allen RH, Bartz D, Grimes DA, Hubacher D, O’Brien P. 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Délai de retour à la fertilité (moyenne: 9 mois), â DMO surtout dans les 2 premières années, céphalées, acné Nausée, sensibilité des seins, céphalée. Rare: TA élevée, caillots sanguins, crise cardiaque, AVC 147 $/année Saignements irréguliers, céphalée, acné, sensibilité des seins (< acétate de médroxyprogestérone retard) 285 $/année Utilisation parfaite: < 1 Résultat habituel: 6 Injection aux 3 mois Contraceptifs oraux combinés Utilisation parfaite: < 1 Résultat habituel: 9 Pilule prise quotidiennement Peut être utilisé avec schéma posologique continu/prolongé Pilule quotidienne: respect de l’heure de la prise essentiel: si oublié plus de > 3 heures, autre contraception pendant 48 heures 1 timbre par semaine x 3 semaines, puis 1 semaine sans. Peut être utilisé en continu/de façon prolongée Timbre transdermique (Evra®) Utilisation parfaite: < 1 Résultat habituel: 9 Anneau vaginal (Nuva Ring®) Utilisation parfaite: < 1 Résultat habituel: 9 Méthodes pour déterminer la période de fécondité Utilisation parfaite: symptothermique: < 1 glaire cervicale: 3 Résultat habituel: symptothermique: 2; glaire cervicale: 20 Retrait Utilisation parfaite: N/D Résultat habituel: 27 Utilisation parfaite: multipare: 20; nullipare: 9 Résultat habituel: multipare: 24; nullipare: 12 Utilisation parfaite: 2 Résultat habituel: 18 Éponge avec spermicide •Condom masculin (latex et polyuréthane) •Condom féminin (polyuréthane) Utilisation parfaite: 5 Résultat habituel: 21 Prix Douleur, saignement, infection, dommages aux organes lors de la chirurgie Acétate de médroxyprogestérone retard (Depo-Provera®, générique) Pilule avec progestatifs Utilisation parfaite: < 1 uniquement Résultat habituel: 9 (Micronor®) Risques Une seule fois, procédures permanentes Délai d’efficacité de trois mois pour la ligature tubaire et la vasectomie Inséré par un médecin Dure de 3 à 10 ans Inséré par la patiente Anneau peut rester en place pendant trois semaines puis une semaine sans anneau Peut être utilisé en continu/de façon prolongée Outils utilisés pour déterminer les jours de fertilité (voir la section Renseignements généraux, point 17); pas de relations sexuelles pendant ces jours Condoms de latex offrent une protection contre plusieurs ITS 70 $/année 230 $/année Précaution chez les femmes ≥ 90 kg 250 $/année (potentiellement moins efficace), possible á risque de thromboembolie veineuse, saignement de retrait, sensibilité des seins, réaction cutanée locale (20%) Vaginite: ~5 à 13% des patientes 245 $/année auraient de l’inconfort, la sensation d’un corps étranger. L’expulsion spontanée exige de cesser l’utilisation: < 4% patientes Patiente doit pouvoir noter et conserver Varie selon les ses résultats outils utilisés par la patiente Patiente et son partenaire doivent s’accorder pour ne pas avoir de relations sexuelles pendant 10 à 14 jours du cycle menstruel Lié à un grand contrôle, à l’expérience et à la confiance N/D Irritation, réactions allergiques, infections urinaires, difficile à retirer, choc toxique et disponibilité difficile Éponge: 12 $/ pour 4 Réactions allergiques (condoms en polyuréthane peuvent être utilisés chez les personnes allergiques au latex) 50¢ à 1 $ chaque 4 à 5 $ chaque * Pourcentage des femmes qui auront une grossesse non planifiée pendant la première année Sources: (1) FDA Birth Control Guide 2011. http://www.fda.gov/ForConsumers/ByAudience/ForWomen/FreePublications/ucm313215.htm; 2) Regier L. Hormonal Birth Control Options and Supplementary Tables. RxFiles. www RxFiles.ca 2012.; 3) Fisher WA, Black A. 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Changes in weight, total fat, percent body fat, and central-to-peripheral fat ratio associated with injectable and oral contraceptive use. Am J Obstet Gynecol 2009; 200(3):329-8. © La Fondation pour l’éducation médicale continue, www.fmpe.org Août 2013 ANNNEXE 2. La prescription des contraceptifs chez les femmes ayant des comorbidités Facteurs de risque ou comorbidité Dépression Diabète avec complications Histoire familiale de cancer du sein Méthodes à envisager Contraceptifs oraux combinés, AMPR, DIU*, anneau, timbre, contraceptifs oraux avec progestatifs uniquement AMPR, DIU avec progestatif, contraceptifs oraux avec progestatif uniquement Contraceptifs oraux combinés, AMPR, DIU, anneau, timbre, contraceptifs oraux avec progestatif uniquement Méthodes à éviter Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, timbre) Les preuves actuelles suggèrent que les contraceptifs oraux n’augmentent pas le risque de cancer du sein chez les femmes avec une histoire familiale de cancer du sein ou des gènes de susceptibilité de cancer du sein. La seule contreindication absolue aux contraceptifs hormonaux combinés est un antécédent de cancer du sein chez la patiente Contraceptifs oraux combinés et contraceptifs oraux avec progestatif uniquement: cette chirurgie diminue l’efficacité des contraceptifs oraux parce qu’elle diminue l’absorption et peut être encore plus faible avec les complications post-opératoires (p.ex., diarrhée ou vomissement prolongé) Antécédents de chirurgie bariatrique Chirurgie de malabsorption: diminution de l’absorption des nutriments et des calories en raccourcissant la longueur fonctionnelle de l’intestin grêle AMPR, DIU, anneau, timbre Antécédents de chirurgie bariatrique Chirurgie de restriction gastrique: diminution de la capacité de remplissage de l’estomac (gastroplastie à bandes verticales), pose d’un anneau gastrique ajustable par laparoscopie ou gastrectomie longitudinale (sleeve) Antécédents de thromoboembolie veineuse/embolie pulmonaire Maladie inflammatoire de l’intestin légère et pas d’autre risque de thromboembolie veineuse Toutes les méthodes Des preuves limitées ne montrent aucune diminution substantielle de l’efficacité des contraceptifs oraux lors de la pose d’un anneau gastrique ajustable par laparoscopie Migraines avec aura AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif uniquement Obésité (IMC: ≥ 30 kg/m2) Contraceptifs oraux combinés, AMPR, DIU, anneau, À cause du risque accru de thromboembolie timbre (idéalement, < 90 kg), contraceptifs oraux veineuse, les contraceptifs combinés devraient être avec progestatif uniquement utilisés avec précaution chez les femmes obèses de plus de 35 ans AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, uniquememt timbre) Contraceptifs oraux combinés, DIU, anneau, AMPR: les risques, à cause de leurs effets sur la timbre, contraceptifs oraux avec progestatif DMO, peuvent dépasser les bénéfices chez les uniquement patientes qui prennent des corticostéroïdes depuis longtemps avec des antécédents ou des facteurs de risque de fractures de fragilité AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, uniquement timbre) AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, uniquement timbre) AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, uniquement timbre) à cause du risque de thromboembolie veineuse. Ces choix sont disponibles dans le cas de lupus érythémateux systémique sans anticorps antiphospholipides Hypertension mal contrôlée Arthrite rhumatoïde (patientes qui prennent des immunosuppresseurs) Tabagisme et femmes âgées de plus de 35 ans AVC Lupus érythémateux systémique (avec anticorps antiphospholipides) AMPR, DIU, contraceptifs oraux avec progestatif uniquement Contraceptifs oraux combinés, AMPR, DIU, anneau, timbre et contraceptifs oraux avec progestatif uniquement Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, timbre) Les risques des contraceptifs oraux, de l’anneau et du timbre peuvent surpasser les bénéfices chez les femmes qui ont une maladie inflammatoire de l’intestin à risque accru de thromboembolie veineuse (p.ex., celles qui ont une maladie active ou étendue, qui ont eu une chirurgie, qui sont immobilisées, qui utilisent des corticostéroïdes, ou qui ont une carence en vitamine ou un déficit hydrique) Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, anneau, timbre) AMPR = acétate de médroxyprogestérone retard * Inclut les stérilets avec progestatif et en cuivre Consulter le site suivant pour une liste détaillée des comorbidités et l’utilisation des contraceptifs: Centers for Disease Control and Prevention. US Medical Eligibility Criteria for Contraceptive Use, 2010. MMWR Early Release 2010;59, May 28, 2010:1-86. http://www.cdc.gov/mmwr/pdf/rr/ rr59e0528.pdf (disponible en anglais seulement). Sources: 1) Medical Eligibility for Contraceptive Use. Fourth Edition. 2009. Geneva, World Health Organization.; 2) Centers for Disease Control and Prevention. U.S. medical eligibility criteria for contraceptive use, 2010. MMWR 2010;59:1–88. http://www.cdc.gov/mmwr/pdf/rr/rr5904.pdf © La Fondation pour l’éducation médicale continue, www.fmpe.org Août 2013 16 ANNEXE 3. Utilisation efficace de la contraception: résolution des problèmes fréquents Problèmes Stratégies de résolution – façon de conseiller et de prendre en charge les patientes fréquents Contraceptifs hormonaux combinés (pilule, timbre, anneau) Saignement léger intermenstruel «spotting» De façon typique, ce problème s’améliore en moins de trois mois; l’utilisation constante (c.-à-d. moins de doses oubliées, prendre la pilule toujours à la même heure, à tous les jours) peut améliorer les saignements (une utilisation inconstante ou irrégulière de la pilule a été associée à une augmentation de 60 à 70% des risques relatifs de saignement inopiné). Le «spotting» peut aussi être lié au tabagisme. Si le saignement de retrait survient après trois mois d’utilisation, éliminer la possibilité de prise irrégulière de la pilule, de tabagisme, d’une pathologie, d’une infection, d’autres médicaments ou de problèmes qui peuvent interférer avec l’absorption. Les patientes qui ont toujours ce problème avec une pilule de 20 µg peuvent bénéficier de passer à une pilule avec une dose plus élevée d’éthinylœstradiol. Si on constate aucune amélioration des symptômes avec ce changement (ou que la patiente prend déjà des pilules avec une teneur de 30 ou 35 µg), la patiente peut bénéficier de passer à des contraceptifs oraux combinés avec une classe différente de progestatif. Trouble de l’humeur Même si les études ont montré qu’il n’y a pas d’effets marqués sur l’humeur, les femmes qui ont des troubles de l’humeur passés les deux premiers mois d’utilisation peuvent bénéficier de changer de méthode contraceptive. Même si certains contraceptifs oraux combinés ont été spécifiquement étudiés pour traiter le trouble dysphorique prémenstruel, cela ne justifie pas nécessairement de les prescrire de préférence. Acné La plupart des femmes constatent une diminution de l’acné à cause de l’augmentation des protéines qui lient les hormones sexuelles et de la diminution de la testostérone libre. Deux contraceptifs oraux combinés (éthinylœstradiol/drospirénone et éthinylœstradiol/acétate de cyprotérone) ont des effets antiandrogéniques directs. Diminution de libido Des études bien contrôlées montrent que la diminution de la libido n’est pas un effet secondaire des contraceptifs hormonaux combinés. En réalité, certaines études montrent le contraire. Sensibilité aux seins La sensibilité des seins disparaît généralement en moins de trois mois. Sinon, envisager de changer de contraceptifs oraux combinés pour une sorte contenant moins d’œstrogènes. Nausées Les nausées disparaissent souvent en moins de trois mois. On peut envisager de les prendre au coucher avec des aliments, ou de changer pour un contraceptif à faible teneur en œstrogènes. Prise de poids Des études conparatives randomisées d’envergure ont montré que les contraceptifs oraux combinés ne sont pas associés à une augmentation de poids. Les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés peuvent avoir des variations de poids/des ballonnements cycliques dans les périodes sans hormones mais, en général, ils sont moins importants que lorsque la patiente ne prenait aucun contraceptif hormonal. Stérilet avec lévonorgestrel (Mirena®) Problème de L’insertion peut causer une légère douleur et un inconfort pendant quelques heures. Conseiller un saignement léger après soulagement approprié de la douleur (voir la section Renseignements généraux, point 4). Le saignement l’insertion léger est très fréquent dans les trois premiers mois d’utilisation mais, en général, il diminue avec le temps. Saignement prolongé Même si les taux d’aménorrhée sont élevés, certaines femmes ont des saignements continus (légers ou même plus importants). Habituellement, le problème s’améliore avec le temps. On devrait confirmer que le stérilet avec lévonorgestrel est bien positionné dans la cavité utérine. Aucun traitement n’a pu diminuer, de façon constante, les saignements. Si le «spotting» persiste, d’autres causes devraient être éliminées (p.ex., dysplasie cervicale, ITS, polypes cervicaux). Partenaire peut sentir Si le fil est suffisamment long, il s’adoucit habituellement avec le temps et s’enroule autour du col. S’il le fil n’est pas trop long et qu’il continue à déranger le partenaire, il pourrait être coupé à nouveau. Dans certains cas, le fil est coupé trop court au départ et «pique» le partenaire. Dans ce cas, le fil peut être coupé à nouveau de façon à ce que l’extrémité se retrouve dans le canal endocervical. Stérilet en cuivre Saignement important/ Peut être traité avec des AINS et de l’acide tranéxamique; envisager de passer à un DIU avec progestatif prolongé Acétate de médroxyprogestérone retard (Depo Provera®) Menstruations L’acétate de médroxyprogestérone est associée à des saignements irréguliers qui s’améliorent, irrégulières/ saignement habituellement, avec le temps. Les taux d’aménorrhée sont de 30% après six mois, > 50% après prolongé 12 mois et > 75% après 24 mois. Aucun schéma thérapeutique n’a montré un effet suppressif prolongé des saignements irréguliers avec l’utilisation de méthodes contraceptives à progestatif uniquement. Gain de poids Chez les adolescentes, le gain de poids peut être un élément naturel de maturité et de croissance. Conseiller aux patientes de faire régulièrement de l’activité physique et de manger sainement – l’appétit peut augmenter donc, aviser les patientes de surveiller cet effet sur l’alimentation/les collations. Sources: 1) National Institute of Health and Clinical Excellence (NICE). Long acting reversible contraception. Clinical Guideline 30. 2005. National Collaborating Centre for Women’s and Children’s Health.; 2) Fisher WA, Black A. Contraception in Canada: a review of method choices, characteristics, adherence and approaches to counselling. CMAJ 2007; 176(7):953-961.; 3) Regier L. Hormonal Contraception: Supplementary Tables. RxFiles. www. RxFiles.ca. 2012; 4) Edelman A. Management of unscheduled bleeding in women using contraception. In: UptoDate. Rose BE (Ed). Waltham, MA: 2012. © La Fondation pour l’éducation médicale continue, www.fmpe.org 17 Août 2013 ANNEXE 4. Comment passer d’une méthode contraceptive à une autre Remarque: «Pilule» dans le tableau suivant fait référence, à la fois, aux contraceptifs oraux combinés et à ceux avec progestatif uniquement Passer à: Passer de: Pilule Timbre Anneau AMPR DIU avec progestatif DIU en cuivre* Insérer l’anneau pas plus tard que sept jours après la prise de la dernière pilule (pas nécessaire de finir l’emballage) Si pilule avec progestatif uniquement, insérer l’anneau moins de 24 heures après la dernière prise de pilule Insérer l’anneau et retirer le timbre la même journée Aucun délai Donner la première injection sept jours avant de cesser la pilule (pas nécessaire de finir l’emballage) Poser le DIU avec progestatif la même journée que la pilule est cessée (pas nécessaire de finir l’emballage) Poser le DIU en cuivre jusqu’à sept jours après avoir cessé la pilule (pas nécessaire de finir l’emballage) Donner la première injection sept jours avant d’enlever le timbre hebdomadaire Donner la première injection sept jours avant d’enlever l’anneau Poser le DIU avec progestatif la même journée qu’on retire le timbre Poser le DIU en cuivre jusqu’à sept jours après avoir retiré le timbre hebdomadaire Poser le DIU avec progestatif la même journée qu’on retire l’anneau Poser le DIU en cuivre jusqu’à sept jours après avoir retiré l’anneau Poser le DIU avec progestatif jusqu’à 14 semaines après la dernière injection Poser le DIU en cuivre jusqu’à 14 semaines après la dernière injection CONSEILLER À LA PATIENTE DE: Pilule Changer directement d’une pilule à une autre Aucun délai – on peut cesser un emballage avant la fin et prendre le premier comprimé d’un nouvel emballage le jour suivant Timbre Commencer la pilule la veille de la journée prévue pour retirer le timbre hebdomadaire Anneau Commencer la pilule une journée avant de retirer l’anneau jusqu’à un maximum de 34 jours après l’insertion de l’anneau (l’anneau est efficace jusqu’à 35 jours) Les patientes peuvent prendrent la première pilule jusqu’à 14 semaines après la dernière injection Installer le timbre deux jours avant d’enlever l’anneau DIU avec progestatif Commencer la pilule sept jours avant d’enlever le DIU Installer le Insérer l’anneau timbre sept sept jours avant jours avant de de retirer le DIU retirer le DIU DIU en cuivre Commencer la pilule sept jours avant de retirer le DIU AMPR Installer le timbre moins de 24 heures après la prise de la dernière pilule (pas nécessaire de finir l’emballage) Installer le timbre jusqu’à 14 semaines après la dernière injection Insérer l’anneau jusqu’à 14 semaines après la dernière injection Donner la première injection sept jours avant de retirer le DIU Installer le Insérer l’anneau Donner la timbre sept sept jours avant première jours avant de de retirer le DIU injection sept retirer le DIU jours avant de retirer le DIU Poser le DIU en cuivre tout de suite après le retrait du DIU avec progestatif Poser le DIU avec progestatif juste après avoir retiré le DIU en cuivre AMPR: acétate de médroxyprogestérone retard * Le DIU en cuivre est efficace dès sa pose et prévient la grossesse grâce à un effet spermicide jusqu’à sept jours après une relation non protégée. Adapté de: 1) Lesnewski R, Prine L, Ginzburg R. Preventing gaps when switching contraceptives. Am Fam Physician 2011; 83(5):567-570. 2) Regier L. Hormonal Birth Control Options and Supplementary Tables. RxFiles. www RxFiles ca 2012 3) Black A, Francoeur D, Rowe T, Collins J, Miller D, Brown T et al. SOGC clinical practice guidelines: Canadian contraception consensus. J Obstet Gynaecol Can 2004; 26(3):219-296. © La Fondation pour l’éducation médicale continue, www.fmpe.org Août 2013 18
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