Master 1 (Maîtrise) mention droit des affaires

Transcription

Master 1 (Maîtrise) mention droit des affaires
Master 1 (Maîtrise)
mention droit des affaires
GuidHGHO¶pWXGLDQW 2010/2011
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
9RXVYHQH]GHYRXVLQVFULUHDX&HQWUH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUsités
de Paris pour préparer le Master 1 en droit mention droit des affaires ,O V¶DJLW G¶XQ
diplôme national : le niveau des exigences en matière de connaissances et de capacité
HVW LGHQWLTXH j FHOXL UHTXLV GHV pWXGLDQWV TXL VXLYHQW O¶HQVHLJQHPHQW WUDGLWLRQQHO &H
sont les mêmes professeurs et enseignants qui intervLHQQHQW GDQV O¶HQVHLJQHPHQW j
distance. Mais les modalités pédagogiques ont été adaptées à votre situation. Le
Centre Audiovisuel met à votre disposition un ensemble de moyens ou de techniques
spécifiques : cours sur CD MP3, conférences du samedi, permanence présentielle et
téléphonique des enseignants, plate-forme G¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXHIRUXPV«
/¶HQVHLJQHPHQWjGLVWDQFHFRQVWLWXHSRXUYRXVFRPPHSRXUGHVPLOOLHUVG¶pWXGLDQWVTXL
vous ont précédé depuis plus de quarante ans, une remarquable opportunité de
SHUIHFWLRQQHPHQW SHUVRQQHO HW GH SURJUHVVLRQ SURIHVVLRQQHOOH ,O SHUPHW G¶DYDQFHU j
VRQ U\WKPH HQIRQFWLRQ GX WHPSV TXH O¶RQ SHXW UHQGUH GLVSRQLEOH Nous savons aussi
SDUH[SpULHQFHTX¶LOH[LJHGHFHOXLTXLV¶\HQJDJHELHQGHVTXDOLWpVHQGHKRUVGHFelles
requises pour des études supérieures, avant tout le courage et la volonté.
'DQVO¶HIIRUWTXHYRXVDOOH]HQWUHSUHQGUHYRXVQ¶rWHVSDVVHXOGHVHQVHLJQDQWVVRQWj
YRWUH pFRXWH OHV SRVVLELOLWpV GH UHQFRQWUH DYHF HX[ RX DYHF G¶DXWUHV pWXGLDQWV GX
Centre sont nombreuses pour peu que vous sachiez utiliser pleinement les services mis
à votre disposition. Le secrétariat pédagogique vous y aidera.
-HIRUPHGHVY°X[SRXUTXHYRWUHHIIRUWVRLWFRXURQQpGHVXFFqV
Jean-Claude MASCLET
PURIHVVHXUjO¶Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Directeur du Cavej
Le présent guide doit être lu très attentivement. Il est destiné à
UpSRQGUH j O¶HVVHQWLHO GHV TXHVWLRQV TXH OHV pWXGLDQWV GX &HQWUH
$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUVLWpVGH3DULVSHXYHQWse
poser sur les inscriptions, la pédagogie, les méthodes de travail, les
H[DPHQVOHVGLSO{PHV,ODpWppWDEOLSDUO¶pTXLSHGHVHQVHLJQDQWVGX
Centre. Nous vous conseillons de le conserver à portée de main.
SOMMAIRE
PRESENTATION : LE CENTRE AUDIOVIS8(/'¶(78'(6-85,',4UES (CAVEJ)............... 3 I. UNE SPECIALITE : L¶ENSEIGNEMENT A DISTANCE ET EN LIGNE DU DROIT ................................ 3 II. LES RESSOURCES PEDAGOGIQUES ................................................................................. 4
MODALITES ADMINISTRATIVES ............................................................................................. 7 I. FORMALITES D'INSCRIPTION ............................................................................................. 7 II. CONTACTS UTILES .......................................................................................................... 8
MODALITES PEDAGOGIQUES ................................................................................................ 9 I. TABLEAU DES DISCIPLINES ............................................................................................... 9 II. /¶EQUIPE PEDAGOGIQUE ET LES PERMANENCES .............................................................. 11 III. LES REGROUPEMENTS : CALENDRIER 2010/2011 .......................................................... 13 IV. LES DEVOIRS .............................................................................................................. 14 V. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE ........................................................................................... 15
LES EXAMENS........................................................................................................................ 16 I. REGLEMENT.................................................................................................................. 16 II. INFORMATIONS SUR LES RESULTATS DES EPREUVES ........................................................ 17 III. LE « DELESTAGE » ...................................................................................................... 18 IV. DELIVRANCE DES DIPLOMES ........................................................................................ 18 V. LE REDOUBLEMENT ...................................................................................................... 19 VI. LES ANNALES D¶EXAMEN .............................................................................................. 19
ANNEXES ................................................................................................................................ 20 ANNEXE N°1 : SUJETS DES DEVOIRS DU SEMESTRE 1 .......................................................... 20 ANNEXE N°2 : SUJETS DES DEVOIRS DU SEMESTRE 2 .......................................................... 27 ANNEXE N°3 : ILLUSTRATION DES HYPOTHESES QUI PEUVENT SE PRESENTER A L¶EXAMEN ...... 33 ANNEXE N°4 : LES PERSPECTIVES DE CARRIERE ................................................................. 35 ANNEXE N°5 : ANNALES D¶EXAMENS DE L¶ANNEE 2009/2010 ............................................... 36 ANNEXE N°6 : GLOSSAIRE ................................................................................................ 45 ANNEXE N°7 : ACTIVATION DE VOTRE MESSAGERIE PARIS 1................................................. 47 ANNEXE N°8 : ACCES A LA PLATEFORME D¶ENSEIGNEMENT NUMERIQUE ................................ 48 2
PRESENTATION : /(&(175($8',29,68(/'¶(78'(6
JURIDIQUES (CAVEJ)
I. Une spécialité O¶HQVHLJQHPHQWjGLVWDQFH et en ligne du droit
Le Centre Audiovisuel d`Etudes Juridiques rassemble six universités de la région parisienne :
Université Paris I Panthéon-Sorbonne
12 place du Panthéon - 75005 Paris 01 44 07 89 45
Services administratifs - Centre PMF - 90 rue de Tolbiac - 75013 Paris
Université Paris II Panthéon-Assas
UXHG¶$VVDV- 75006 Paris - 01 44 41 57 29
Université Paris V Descartes
10 avenue Pierre Larousse - 92240 Malakoff - 01 41 17 30 00
Université Paris XI Paris-Sud
54 boulevard Desgranges - 92000 Sceaux - 01 40 91 17 59
Université Paris XIII Paris-Nord
avenue Jean Baptiste Clément - 93300 Villetaneuse - 01 49 40 30 53 ou 59
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)
23 rue du Refuge - 78000 Versailles - 01 39 25 41 84 ou 49
Le Centre Audiovisuel offre une formation à distance en droit et prépare aux diplômes
nationaux de Capacité, Licence et Master 1 (3 maîtrises). Réunissant six universités de la
région parisienne, le Centre répond à un besoin : se former tout au long de la vie par des
méthodes adaptées aux études à distance. Chaque année, près de 5000 étudiants choisissent
le CAVEJ.
/¶HQVHLJQHPHQW j GLVWDQFH FRQVWLWXH XQ RXWLO SUpFLHX[ SRXU FHX[ TXL VRXKDLWHQW VXLYUH XQ
double cursus, mener une activité professionnelle en parallèle, ou pour tous ceux qui, pour des
UDLVRQV GH VDQWp RX G¶pORLJQHPHQW JpRJUDSKLTXH QH SHXYHQW VH UHQGUH UpJXOLqUHPHQW j
O¶XQLYHUVLWp. La mise à jour quotidienne du site, la disponibilité des enseignants, la variété des
enseignements ou encore la souplesse des épreuves échelonnées tout au long de l'année
donnent ainsi l'opportunité à tous d'obtenir un diplôme d'études supérieures reconnu et à haute
valeur ajoutée.
Le CAVEJ offre une formation complète : il dispense les cours, assure l'encadrement
pédagogique, le contrôle des connaissances et permet la délivrance des diplômes nationaux de
votre université de rattachement. Spécialement conçue pour la formation à distance et en ligne,
la pédagogie est prise en charge par des universitaires (professeurs, maîtres de conférences,
attaFKpV WHPSRUDLUHV G¶HQVHLJQHPHQW HW GH UHFKHUFKH HW SDU GHV SURIHVVLRQQHOV PDJLVWUDWV
avocats).
Pionnier de la formation à distance depuis plus de 40 ans, le centre assurait à l'origine une
diffusion radiophonique de ses enseignements. Avec l'essor de l'audiovisuel, les cours ont par
la suite été diffusés sur CD, et maintenant sur CD MP3. Aujourd'hui, le centre allie son savoirfaire audiovisuel à Internet. Au plus près des évolutions technologiques dès sa création, il
propose désormais un environnement numérique de travail.
3
II. Les ressources pédagogiques
Afin de fournir aux étudiants une formation adaptée à leur situation, les enseignants et l'équipe
technique du CAVEJ élaborent des ressources pédagogiques de différentes natures. En plus
des ressources traditionnelles au format papier (fascicules de TD), le CAVEJ fournit des
contenus audio et numériques. Pour compenser l'isolement des étudiants qui suivent une
formation à distance, le CAVEJ met l'accent sur l'encadrement pour soutenir leur travail.
A. Les enregistrements audio et les ressources numériques
1)
Enregistrements audio
Les enregistrements audio sont assurés par un professeur de droit ou un maître de conférences
GHO¶XQHGHVXQLYHUVLWpVSDULVLHQQHV&KDTXH&' MP3 SRUWHVXUO¶XQGHVWKqPHVdu programme
et comporte éventuellement des exposés, des exercices théoriques (dissertation), des
H[HUFLFHV SUDWLTXHV FRPPHQWDLUH GH WH[WH FRPPHQWDLUH G¶DUUrW FDV SUDWLTXH FRQVXOWDWLRQ
etc.).
Pour chacune des matières enseignées, le document de travaiO IRXUQL ORUV GH O¶LQVFULSWLRQ
pédagogique indique de manière claire le programme à étudier dans chaque discipline.
/¶HQVHLJQHPHQWGLVSHQVpUHSRVHSULQFLSDOHPHQWVXU O¶pFRXWHGHVHQUHJLVWUHPHQWV fournis sous
IRUPHG¶XQFRIIUHWGH&'03. Ceux-ci sont compaUDEOHVjO¶HQVHLJQHPHQWPDJLVWUDOGpOLYUpj
ODIDFXOWpDYHFWRXWHIRLVSRXUO¶pWXGLDQWXQDYDQWDJHDSSUpFLDEOH : il peut les écouter plusieurs
IRLVDYHFVRXSOHVVHHWIOH[LELOLWpHQIRQFWLRQGHVDGLVSRQLELOLWpRTX¶LOVRLWHWVXUWRXWW\SHGH
support. Il se familiarisera ainsi avec le vocabulaire et le raisonnement juridiques.
&HV HQUHJLVWUHPHQWV GRLYHQW rWUH XWLOLVpV FRPPH OH VHUDLW XQ FRXUV PDJLVWUDO O¶pWXGLDQW GRLW
prendre des notes &HWH[HUFLFH HVW LQGLVSHQVDEOHjO¶DFTXLVLWLRQ GHV FRQQDLVVDQFHVHt à une
compréhension approfondie de la matière. Comme tout étudiant en droit, il devra se procurer
les manuels conseillés et les codes dans leur dernière édition.
/¶pWXGLDQWVHWURXYHSODFpGDQVXQHVLWXDWLRQDXVVLSURFKHTXHSRVVLEOHGHFHOOHGHVpWXGLDQts
GXUpJLPHSUpVHQWLHODILQTX¶LOGLVSRVHjWUDYDLOpJDOGHFKDQFHVpJDOHVORUVGHO¶H[DPHQ
2) Les cours numériques
Une fois inscrit, chaque étudiant peut accéder à la plate-forme G¶HQVHLJQHPHQW QXPpULTXH en
ligne du CAVEJ ( http://cavej.univ-paris1.fr). Cet environnement de travail G¶pFKDQJHV HW
G¶LQIRUPDWLRQV UDVVHPEOH des cours numériques pour certains enseignements, intégralement
téléchargeables et imprimables. Ils comprennent à la fois la totalité des connaissances
théoriques nécessaires à la mavWULVH GH OD PDWLqUH GDQV OD SHUVSHFWLYH GH O¶H[DPHQ HW GDQV
certaines matières des exercices permettant à chaque étudiant de contrôler, au fur et à mesure
de la progression de ses études, sa bonne compréhension des notions fondamentales et des
développements du cours.
3) Les bulletins de liaison
Les bulletins de liaison sont des documents rédigés par les enseignants de chaque matière et
PLVHQOLJQHWRXWDXORQJGHO¶DQQpHVXUODSODWH-forme G¶HQVHLJQHPHQW numérique, afin de vous
donner des conseils de travail, des comptes-rendus des regroupements, une actualisation du
cours ainsi que des corrigés types aux devoirs. Ils peuvent varier selon les matières de deux à
TXDWUH EXOOHWLQV HW YLHQQHQW FRPSOpWHU YRV FRXUV HW O¶pFRXWH GHV &' MP3. Un e-mail est
automatiquement adressé aux étudiants à chaque publication de bulletin.
4
4) Les forums de discussion
3DUPL OHV IRQFWLRQQDOLWpV FROODERUDWLYHV RIIHUWHV SDU OD SODWHIRUPH G¶HQVHLJQHPHQW QXPpULTXH
sont mis en place cette année des forums de discussions thématiques. Ils seront accessibles
depuis la rubrique « Informations générales - Forums » dès la mi-novembre 2010. Sont
proposés :
Des forums « enseignants » pour toutes les matières fondamentales du Master 1 mention droit
des affaires : Ils permettent aux étudiants qui rencontrent un blocage dans leur apprentissage
de contacter un enseignant. Les étudiants peuvent y présenter les problèmes qui ralentissent
OHXUSURJUHVVLRQHWUHFHYRLUGHVFRQVHLOVG¶XQHQVHLJQDQW-animateur de la matière. Des sujets
de discussion vous seront régulièrement proposés.
Un forum « étudiants ªSRXUGpYHORSSHUGHVFRQWDFWVDYHFG¶DXWUHVpWXGLDQWVGHvotre Master
1, pour communiquer des informations, pour échanger des expériences et vous entraider.
Un forum « technique » vous permet de contacter le responsable technique de la plateforme
SRXU UpJOHU GHV TXHVWLRQV UHODWLYHV DX[ SUREOqPHV GH OHFWXUH G¶XQ ILFKLHU 3') G¶DFFqV j XQ
FRXUV QXPpULTXH GH FRQQH[LRQ j O¶8QLYHUVLWp 1XPpULTXH -XULGLTXH )UDQFRSKRQH 81-) GH
changement de mot de passe, etc.) et avec le responsable technique audio (lecture des MP3,
transfert sur baladeurs, etc.)
Enfin, une boîte à idées recueille vos suggestions.
Une information détaillée spécifique sur ces forums vous sera adressée prochainement par
mail.
B. Les permanences
Les permanences offrent des réponses à vos questions tout au long de l'année : une
permanence hebdomadaire est assurée au CAVEJ pour toutes les matières fondamentales et
pour un grand nombre de matières complémentaires. Les étudiants peuvent ainsi s'entretenir
avec les enseignants pour obtenir des conseils, faire part de leurs difficultés, demander des
précisions sur la correction de leurs devoirs, etc. Le calendrier de ces permanences est
disponible dans les tableaux de bord du site Internet du CAVEJ www.e-cavej.org (rubrique
«Maîtrise en droit » > « mention droit des affaires » > « Tableau de bord») et page 11 de ce
document.
Ces permanences se déroulent chaque semaine au Centre René Cassin, 17, rue St-Hippolyte,
75013 PARIS du 22 novembre 2010 au 27 mai 2011. Les enseignants peuvent être également
joints par téléphone pendant les plages horaires de permanence, en appelant le
01 44 08 63 54.
C. Les regroupements
Les regroupements sont un point de contact avec les enseignants et les autres étudiants. Ils
permettent notamment de compléter les cours enregistrés, de fournir un enseignement
méthodologique comparable à celui dispensé lors des travaux dirigés du régime en présentiel,
HQILQG¶DFFRPSDJQHUOHWUDYDLOSHUVRQQHOGes étudiants. Calendrier page 13 de ce document.
Ces rendez-vous (facultatifs) sont très utiles aux étudiants, dans la mesure où ils leur
SHUPHWWHQW G¶DSSURIRQGLU OHV FRXUV SDU XQ WUDYDLO UpJXOLHU WRXW DX ORQJ GH O¶DQQpH
Ils sont assurés par les enseignants du CAVEJ le samedi. Chaque regroupement dure 3 heures
à raison de 6 séances par semestre et par matière. Ces regroupements ne concernent que les
enseignements de Droit bancaire et de Droit fiscal des affaires au semestre 1, de Droit civil :
contrats spéciaux et de Droit des entreprises en difficulté au semestre 2.
5
,OV RQW OLHX j O¶,QVWLWXW GH *pRJUDSKLH UXH 6DLQW -DFTXHV Paris (RER Luxembourg,
%XVjO¶DUUrW*D\/XVVDF
Attention : il arrive que ces regroupements se situent dans un autre lieu. Il convient de consulter
très régulièrement votre messagerie et le site du CAVEJ ( www.e-cavej.org, rubrique
« Actualités ªRVHUDVLJQDOpWRXWFKDQJHPHQWpYHQWXHOG¶DPSKLWKpkWUHV
D. Les devoirs corrigés
Les devoirs corrigés visent à évaluer votre niveau : pour chaque matière à coefficient 2, des
devoirs sont proposés et notés. Les étudiants reçoivent la correction de leurs copies et un
corrigé-type est mis en ligne sur la plate-forme G¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXH afin de présenter ce
qui est attendu aux examens. C'est en se confrontant aux difficultés de compréhension des
sujets, d'élaboration d'une problématique, de composition d'un plan et de rédaction, qu'un
étudiant progressera efficacement dans la préparation de ses examens.
Se reporter :
Date de remise des devoirs : page 14
Sujets des devoirs du semestre 1 : pages 20 à 26 (annexe n°1)
Sujets des devoirs du semestre 2 : pages 27 à 32 (annexe n°2)
6
MODALITES ADMINISTRATIVES
I. Formalités d'inscription
A. Inscription administrative
/HVpWXGLDQWVLQVFULWVDX&HQWUH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUVLWpVGH3DULVVRQW
REOLJDWRLUHPHQW UDWWDFKpV j O¶XQH GHV VL[ 8QLYHUVLWpV GH 3DULV RX GH OD UpJLRQ SDULVLHQQH SUpcitées.
B. Inscription pédagogique au Centre Audiovisuel
8QH IRLV O¶LQVFULSWLRQ DGPLQLVWUDWLYH HQUHJLVWUpH HW OD FDUWH G¶pWXGLDQW REWHQXH OHV pWXGLDQWV
doivent se connecter sur le site http://www.e-cavej.org (rubrique « 6¶LQVFULUH » puis
« Inscription pédagogique ») pour prendre connaissance des dates des inscriptions
pédagogiques.
Tous les étudiants sont tenus de se présenter personnellement ou de se faire représenter à
FHWWHUpXQLRQDXFRXUVGHODTXHOOHLOVUHFHYURQWO¶HVVHQWLHOGXPDWpULHOSpGDJRJLTXHQpFHVVaire
SRXUO¶DQQpHXQLYHUVLWDLUH
1) 5pXQLRQG¶LQVFULSWLRQ
,OV¶DJLWG¶XQHUpXQLRQG¶HQYLURQXQHKHXUHGRQWODGDWHHWO¶KHXUHVRQWIL[pHVSDUOHVHFUpWDULDW
qui indique les documents à aSSRUWHUSDUO¶pWXGLDQW :
- SRXU YDOLGHU O¶LQVFULSWLRQ SpGDJRJLTXH SDU OH SDLHPHQW G¶XQH SDUWLFLSDWLRQ DX[ IUDLV GH
production de CD MP3 et documents de TD ;
- SRXUREWHQLUGLYHUVUHQVHLJQHPHQWVG¶RUGUHSpGDJRJLTXHRXSUDWLTXHQpFHVVDLUHV ;
- pour recevoir les documents et les CD MP3 GXVHPHVWUHRXGHO¶DQQpHXQLYHUVLWDLUH
2) Frais de scolarité
Cette participation forfaitaire HVWGLVWLQFWHGHVGURLWVG¶LQVFULSWLRQjO¶XQLYHUVLWp
Elle doit être réglée par chèque OLEHOOpjO¶RUGUHGH« MonsiHXUO¶$JHQWFRPSWDEOHGH3DULV »
ORUVGHODUpXQLRQG¶LQVFULSWLRQSpGDJRJLTXHHWVHmonte à ¼
/DSDUWLFLSDWLRQV¶élève à 200 ¼en cas de redoublement GHO¶DQQpHSUpFpGHQWHau CAVEJ.
7
II. Contacts utiles
7RXWH O¶pTXLSH SpGDJRJLTXH HW OH VHFUpWDULDW GX &HQWUH $XGLRYLVXHO YRXV VRXKDLWHQW OD
bienvenue, et vous assurent de leur soutien tout au long de votre scolarité, en vue du meilleur
résultat possible.
Responsable pédagogique de Master 1 : Patricia VANNIER,
PDvWUHGHFRQIpUHQFHVHQGURLWSULYpjO¶8QLYHUVLWpGH3DULVPanthéon-Sorbonne
Gestionnaire de scolarité de Master 1 : Anne SAREZZA
[email protected], 01 44 08 63 44
Responsable des supports audio et internet : David LORENTE
[email protected]
5HVSRQVDEOHGHODSODWHIRUPHG¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXH : Sevim ESSIZ
[email protected]
CAVEJ - Centre Audiovisuel G¶(WXGHV-XULGLTXHV
Centre René Cassin - 17, rue St-Hippolyte, 75013 PARIS
Les bureaux sont ouverts au public du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30
et de 14h à 16h30, excepté le mardi en journée continue de 9h30 à 16h30.
3RXU WRXWH FRUUHVSRQGDQFH O¶pWXGLDQW SUpFLVHUD VXU O¶HQYHORSSH OH VHUYLFH GHVWLQDWDLUH :
&HQWUH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHV- Secrétariat de Master 1, et si possible la nature
de son envoi.
Permanences des enseignants : 01 44 08 63 54
Se référer au « Tableau de bord Maîtrise en droit mention droit des affaires»
( Site internet du CAVEJ) pour connaître les plages horaires des permanences
et à la rubrique « Actualités » pour les éventuelles modifications de dernière
minute.
Votre accès Internet : 2 sites incontournables vous accompagnent tout au long
GHYRWUHDQQpHG¶pWXGHVHWVRQWjconsulter très régulièrement.
n Le site du CAVEJ : http://www.e-cavej.org
Pour chaque année, vous y trouverez un tableau de bord par semestre où vous pourrez
retrouver les dates des regroupements, les horaires des permanences, la date des remises des
GHYRLUVHWF&HVWDEOHDX[YRXVSHUPHWWHQWGHSUHQGUHFRQQDLVVDQFHG¶pYHQWXHOVFKDQJHPHQWV
HQFRXUVG¶DQQpH
Nous vous conseillons également de vous référer régulièrement à la rubrique « Actualités »
GDQVODTXHOOHHVWGLIIXVpHO¶LQIRUPDWLRQUHODWLYHDX[LQVFULSWLRQVaux dates des examens et aux
résultats. Vous y trouverez également les convocations aux examens à télécharger, ou tout
communiqué important de dernière minute.
o La plate-forme G¶HQVHLJQHPHQW numérique : http://cavej.univ-paris1.fr
(OOHYRXVSHUPHWG¶accéder aux cours numériques, bulletins de liaison, annonces régulières,
IRUXPVGHGLVFXVVLRQWKpPDWLTXHV« Voir annexe n°8 (page 48).
3RXUREWHQLUGHO¶DLGH :
- Guide G¶XWLOLVDWLRQGHODSODWHIRUPHG¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXH
(WpOpFKDUJHDEOHGHSXLVODSDJHG¶DFFXHLOGHODSODWHIRUPH ou du site internet du CAVEJ)
- Foire aux questions OLHQGHSXLVODSDJHG¶DFFXHLOGHODSODWHforme)
- Mail : [email protected]
8
MODALITES PEDAGOGIQUES
I. Tableau des disciplines
A. Semestre 1
Unité d'enseignements 1
Coeff.
Crédits
E.C.T.S
Examens
Enregistrements des
cours effectués par
Supports
audio
Droit bancaire
2
7
Ecrit (3h)
Joan Divol
Maître de conférences à
O¶8QLYHUVLWp3DULV
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Droit
international
privé 1
1
4
Oral
Pascal de Vareilles
Sommières
Professeur à
l'Université Paris 1
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Histoire de la
pensée juridique
1
4
Ecrit (1h)
Marie-France Renoux-Zagamé
Professeure à
O¶8QLYHUVLWp3DULV
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Matières
Unité d'enseignements 2
Coeff.
Crédits
E.C.T.S
Examens
Enregistrements des
cours effectués par
Supports
audio
Droit fiscal des
affaires 1
2
7
Ecrit (3h)
Françoise Bizzarri,
Intervenante extérieure
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Propriété
intellectuelle
1
4
Oral
Céline Castets-Renard
Maître de conférences à
l'Université de Toulouse
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Droit européen
des affaires
1
4
Ecrit (1h)
Nicolas Auclair
Maître de conférences à
O¶8QLYHUVLWp3DULV 1
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Matières
9
B. Semestre 2
Unité d'enseignements 1
Coeff.
Crédits
E.C.T.S
Examens
Enregistrements des
cours effectués par
Supports
audio
Droit civil :
contrats
spéciaux
2
7
Ecrit (3h)
Nicolas Auclair
Maître de conférences à
l'Université Paris 1
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Droit pénal des
affaires
1
4
Ecrit (1h)
Corine Van Den Bussche
Maître de conférences à
l'Université Paris 1
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Anglais
1
4
Oral
Marie-Christine Mouton
PRAG
1 CD MP3 audio
(10 heures)
Ou Espagnol
1
4
Oral
Teo Flores
Intervenant extérieur
Pas de CD
(support écrit
uniquement)
Ou Allemand
1
4
Oral
Ingrid Manchuette-Keil Werth
CKDUJpHG¶HQVHLJQHPHQW
Pas de CD
Matières
Unité d'enseignements 2
Matières
Droit des entreprises
en difficulté
Coeff.
Crédits
E.C.T.S
Examens
Enregistrements des
cours effectués par
Supports
audio
2
7
Ecrit (3h)
Nicolas Auclair
Maître de conférences à
l'Université Paris 1
1 CD audio MP3
(10 heures)
1 CD audio MP3
(10 heures)
1 CD audio MP3
(10 heures)
Droit international
privé 2
1
4
Oral
Pascal de Vareilles
Sommières
Professeur à
O¶8QLYHUVLWp3DULV
Droit fiscal des
affaires 2
1
4
Oral
Françoise Bizzarri
Intervenante extérieure
10
II. /¶pTXLSe pédagogique et les permanences
/¶pTXLSH HQVHLJQDQWH GH Master 1 mention droit des affaires VH FRPSRVH G¶HQVHLJQDQWV HQ
poste au CAVEJ, issus de différentes spécialités. Participent aux enseignements des
professeurs agrégés des facultés, des maîtres de conférences, et des Ater recrutés à
O¶8QLYHUVLWp GH 3DULV 3DQWKpRQ-Sorbonne, ainsi que des professionnels issus du monde
juridique.
'LVFLSOLQHG¶HQVHLJQHPHQW
Nom de O¶HQVHLJQDQW
Permanences
du 22/11/10
au 27/05/11
Statut de
O¶HQVHLJQDQW
Droit européen des affaires
Droit des entreprises en
difficulté
Contrats spéciaux
Nicolas Auclair
Lundi
14h - 17h
Maître de conférences
en droit privé
Droit fiscal des affaires 1 et 2
Françoise Bizzarri
Pas de
permanence
Chargée
G¶HQVHLJQHPHQW
Droit des entreprises en
difficulté
Bahar Soleimani
Lundi
9h30 - 12h30
Ater
Propriété intellectuelle
Marc Jeanson
Pas de
permanence
Chargé
G¶HQVHLJQHPHQW
Droit bancaire
Emilie Mazzei
Lundi
9h30 - 12h30
Ater
Histoire de la pensée juridique
Marie-Claire
Renoux-Zagamé
Pas de
permanence
Professeur agrégée
de droit privé
Droit international privé 1 et 2
Christos Zoumpoulis
Lundi
14h - 17h
Ater
Droit pénal des affaires
Corine Van Den Bussche
Jeudi
9h30 - 12h30
Maître de conférences
en droit privé
Responsable pédagogique
Patricia Vannier
Jeudi
9h30 - 12h30
Maître de conférences
en droit privé
Anglais
Marie-Christine Mouton
Pas de
permanence
PRAG
Allemand
Christina Ottomeyer
Pas de
permanence
Chargée
G¶HQVHLJQHPHQW
Espagnol
Teodoro Flores
Pas de
permanence
Intervenant extérieur
11
Pour rencontrer ou contacter vos enseignants :
Par téléphone :
Téléphoner exclusivement sur ces plages horaires
01 44 08 63 54
Sur place :
CAVEJ - CentrH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHV
Centre René Cassin - 17, Rue Saint-Hippolyte, PARIS 13ème
Toute modification de ce calendrier figure dans la rubrique « Actualités » du site Internet du
CAVEJ ( www.e-cavej.org)1¶KpVLWH]SDVjYRXV\UpIpUHUUpJXOLèrement.
12
III. Les regroupements : calendrier 2010/2011
Ces rendez-vous (facultatifs) sont très utiles aux étudiants, dans la mesure où ils leur
SHUPHWWHQW G¶DSSURIRQGLU OHV FRXUV SDU XQ WUDYDLO UpJXOLHU WRXW DX ORQJ GH O¶DQQpH
Ils ne concernent que les enseignements à coefficient 2 qui font O¶REMHWGHUHJURXSHPHQWVG¶XQH
durée de 3 heures répartis sur 6 samedi par semestre.
$O¶,QVWLWXWGHJpRJUDSKLH
191 rue Saint Jacques, 75005 Paris (bus 21 ou 27 arrêt Gay Lussac, RER Luxembourg).
A. Semestre 1
Dates
Samedi 13 novembre 2010
Samedi 27 novembre 2010
Samedi 04 décembre 2010
Samedi 18 décembre 2010
Samedi 08 janvier 2011
Samedi 22 janvier 2011
GRAND AMPHI
De 9h à 12h : Droit fiscal
et
de 13h à 16h : Droit bancaire
B. Semestre 2
Dates
Samedi 5 mars 2011
Samedi 12 mars 2011
Samedi 26 mars 2011
Samedi 2 avril 2011
Samedi 30 avril 2011
Samedi 14 mai 2011
GRAND AMPHI
De 9h à 12h : Contrats spéciaux
et
de 13h à 16h : Droit des entreprises en difficulté
Attention : il arrive que lors de circonstances particulières, ces regroupements se situent dans
XQ DXWUH OLHX &¶HVW SRXUTXRL LO FRQYLHQW GH FRQVXOWHU UpJXOLqUHPHQW OH VLWH GX &$9(-
( www.e-cavej.org), rubrique « Actualités » où sera signalé tout changement éventuel
G¶Dmphithéâtres.
13
IV. Les devoirs
Les devoirs, bien que facultatifs au même titre que les regroupements, ont vocation à inciter les
étudiants à travailler régulièrement et à contrôler GHFHIDLWWRXWDXORQJGHO¶DQQpHOHXUQLYHDX
de connaissances, pour une préparation efficace jO¶H[DPHQ ,OV VRQW DX QRPEUH GH GHX[ SDU
semestre et concernent les matières à coefficient 2.
Les devoirs doivent être adressés par voie postale au CAVEJ ou déposés au secrétariat de
Master 1, en indiquant en tête de la copie nom, prénom et adresse personnelle, ainsi que votre
université de rattachement. Doivent être PHQWLRQQpV OD PDWLqUH O¶LQWLWXOp GX VXMHW DLQVL TXH
O¶LGHQWLWpGHO¶HQVHLJQDQWHQFKDUJHGHODPDWLqUH
Secrétariat de Master 1 du CAVEJ
17, rue Saint-Hippolyte
75013 PARIS
ATTENTION : Vous devez joindre à votre courrier (ou bien lors du dépôt du devoir au Centre)
une enveloppe suffisamment timbrée et libellée à vos nom et adresse, de taille suffisante pour
contenir votre devoir et pouvoir ainsi vous être retournée une fois le devoir corrigé.
Les devoirs ne doivent pas dépasser une copie double et demie, soit 6 pages manuscrites (ou 3
pages en format Word, police Times, caractère 12, interligne 1,5). Ils doivent en outre
comporter une marge de haut de page suffisante pour les annotations, observations et
remarques.
Les corrigés-types sont ensuite publiés dans les bulletins de liaison, sur la plate-forme
G¶HQVHLJQHPHQWnumérique du CAVEJ ( www.cavej.univ-paris1.fr) : fin janvier pour les devoirs
du premier semestre (semestre 1), en mai pour les devoirs du second semestre (semestre 2).
Ces devoirs peuvent également faire O¶REMHW G¶XQH FRUUHFWLRQ GH O¶HQVHLJQDQW ORUV GHV
regroupements.
Semestre 1
Matières
Devoirs proposés
Enseignant
responsable
Remise de devoirs
Droit bancaire
&RPPHQWDLUHG¶DUUrW
Emilie Mazzei
Avant le 08/01/2011
Consultation
juridique/Cas pratique
Françoise Bizzarri
Avant le 08/01/2011
Droit fiscal des affaires
Semestre 2
Matières
Devoirs proposés
Enseignant
responsable
Remise de devoirs
Droit civil :
Contrats spéciaux
&RPPHQWDLUHG¶DUUrW
Nicolas Auclair
Avant le 30/04/2011
Droit des entreprises
en difficulté
Dissertation/
&RPPHQWDLUHG¶DUUrW
Bahar Soleimani
Avant le 30/04/2011
14
V. Bibliographie indicative
Cette liste comprend les ouvrages essentiels recommandés par les enseignants du CAVEJ. Il
convient de rappeler que chaque matière enseignée comporte un document de travail qui
SUpVHQWH XQH ELEOLRJUDSKLH JpQpUDOH SRXU O¶HQVHPEOH GH OD GLVFLSOLQH HW GHV ELEOLRJUDSKLHV
complémentaires pour chaque thème étudié. Il est vivement recommandé de se procurer ces
ouvrages dans leur dernière édition.
Droit fiscal :
Cozian - Deboissy, Précis de fiscalité des entreprises édition Litec 2010 2011.
Cozian - Chadefaux, Exercices de fiscalité des entreprises éditions Litec.
Droit bancaire:
Droit bancaire, Thierry Bonneau, 8ème édition, Montchrestien, 2009.
Droit bancaire, Philippe Neau-Leduc, 4ème édition, Dalloz, 2010.
Contrats spéciaux :
« Contrats civils et commerciaux », F.Collart Dutilleul, Ph. Delebecque, précis Dalloz, dernière
édition.
Droit des entreprises en difficulté :
André Jacquemont, Droit des entreprises en difficulté, Litec, édition 2009.
15
LES EXAMENS
ATTENTION : Les étudiants suivant un double cursus sont invités à tenir compte des difficultés
TXL ULVTXHQW GH VH SUpVHQWHU ORUV GHV pSUHXYHV pFULWHV HW RUDOHV G¶H[DPHQ HQ UDLVRQ GHV
LQFRPSDWLELOLWpV G¶KRUDLUHV $XFXQH GpURJDWLRQ DX[ GDWHV QRUPDOHV G¶H[DPHQ QH SHXW HQ HIIHW
être accordée.
I. Règlement
Les examens comportent deux sessions pour les étudiants qui effectuent leur scolarité au
&$9(-/DSUHPLqUHVHVVLRQGHO¶H[DPHQDOLHXHQMXLQDYHFSRVVLELOLWpGLWHGH© délestage » en
février pour certaines épreuves. La session de rattrapage a lieu en septembre.
Les épreuves des enseignements à coefficient 2 sont des épreuves écrites G¶XQH GXUpH
maximum de 3 heures. Pour les autres enseignements à coefficient 1, les étudiants ont à subir
des épreuves orales ou des interrogations écrites G¶XQHKHXUHFRQIRUPpPHQWjO¶Drticle 18 al.
GHO¶DUUrWpGXDYULO.
6LO¶DGPLVVLRQQ¶HVWSDVDFTXLVHHQMXLQO¶pWXGLDQWSUpVHQWHjODVHVVLRQGHUDWWUDSDJHGH
septembre les matières non validées.
ATTENTION : les étudiants ne reçoivent pas de convocation par courrier. Les convocations
aux examens doivent être téléchargées sur le site www.e-cavej.org. Seuls les étudiants
pédagogiquement inscrits au CAVEJ peuvent se présenter aux épreuves.
A. Le Master 1
Il se compose des deux semestres : semestre 1 et semestre 2.
Le Master 1 est obtenu quand FKDFXQ GH FHV VHPHVWUHV D pWp YDOLGp RX TXDQG O¶pWXGLDQW
obtient la moyenne compensée des deux semestres qui le composent.
B. Le semestre
&KDTXHVHPHVWUHVHFRPSRVHGHGHX[XQLWpVG¶HQVHLJQHPHQWV O¶XQLWpG¶HQVHLJQHPHQWVHW
O¶XQLWp G¶HQVeignements 2. Il est validé TXDQG O¶pWXGLDQW D REWHQX OD moyenne arithmétique de
O¶8(HWO¶8(
La défaillance à une ou plusieurs matières interdit la compensation du semestre.
C. /¶XQLWpG¶Hnseignements (U.E.)
Elle se constitue de trois matières pouUO¶8(HWGHWURLV PDWLqUHVSRXUO¶8(.
&KDTXH XQLWp G¶HQVHLJQHPHQWV HVW GpILQLWLYHPHQW DFTXLVHHW FDSLWDOLVDEOHTXDQG O¶pWXGLDQW \ D
obtenu la moyenne. Il y a alors compensation entre les matières FRQVWLWXWLYHVGHO¶8(GHVRUWH
que les notes inIpULHXUHV j OD PR\HQQH VRQW DFTXLVHV /¶pWXGLDQW REWLHQW ainsi les crédits
européens correspondant à cette U.E.
La défaillance GDQV XQH PDWLqUH HQWUDvQH OD GpIDLOODQFH SRXU O¶8( HW GRQF LQWHUGLW OD
compensation. Cela signifie que les notes supérieures ou égales à la moyenne restent
DFTXLVHV PDLV TXH OHV QRWHV LQIpULHXUHV j OD PR\HQQH G¶XQH XQLWp QRQ DFTXise dans un
semestre non validé doivent être repassées à la seconde session (rattrapages de septembre).
D. 1ère VHVVLRQG¶H[DPHQHQMXLQ
Le Master 1 est obtenu quand le semestre 1 et le semestre 2 VRQWYDOLGpVVRLWSDUO¶REWHQWLRQ
de la moyenne dans chaque semestre, soit par la moyenne compensée des 2 semestres.
Les dates des épreuves sont disponibles sur le site www.e-cavej.org en mai. La convocation
HVWjWpOpFKDUJHUSDUO¶pWXGLDQW
16
E. 2ème VHVVLRQG¶H[DPHQHQVHSWHPEUH
$X YX GH VRQ UHOHYp GH QRWHV O¶pWXGLDQW (ajourné ou défaillant à la session de juin) qui veut
obtenir son Master 1 doit représenter cette session pour :
- les matières où il a été déclaré défaillant ;
- OHVPDWLqUHVRODQRWHREWHQXHDpWpLQIpULHXUHjODPR\HQQHVDXIVLO¶8(DpWpYDOLGpHRX
encore si le semestre a été validé par compensation entre les U.E.
/¶pWXGLDQW GRLW GRQF UHSUpVHQWHU OHV VHXOHV PDWLqUHV Gont la note est inférieure à la moyenne
GDQVOHVVHXOHV8(QRQYDOLGpHVG¶XQVHPHVWUHQRQYDOLGpDLQVLTXHOHVPDWLqUHVRLODpWp
défaillant.
$ FRQWUDULR O¶pWXGLDQW ne peut pas repasser les matières où il a obtenu la moyenne (dans les
U.E non validées), ni, évidemment les matières des U.E validées. La note acquise en juin est
toujours FRQVHUYpHPrPHVLO¶pWXGLDQWVHSUpVHQWH- par erreur - en septembre.
Les dates des épreuves de rattrapage de septembre sont disponibles sur le site
www.e-cavej.org fin juillet.
II. Informations sur les résultats des épreuves
A. Les résultats
(WXGLDQWVUDWWDFKpVjO¶8QLYHUVLWpGH3DULV :
Pour prendre connaissance de leurs résultats, les étudiants doivent se rendre sur le site de
O¶XQLYHUVLWp ( www.univ-paris1.fr), en ayant au préalable activé leur messagerie Paris 1 (voir
annexe n°7).
Aller à la rubrique Vous êtes : « Etudiant », puis cliquer sur « Boîte mail, notes et résultats ».
/HVpWXGLDQWVV¶LGHQWLILHQWDYHFOHXUORJLQLGHQWLILDQWDLQsi qu¶DYHFOHPRWGHSDVVHTXLOHXURQW
pWpUHPLVORUVGHO¶DFWLYDWLRQGHOHXUPHVVDJHULHpOHFWURQLTXH© Malix ».
Ensuite se rendre dans la rubrique « mon ENT », « Vie estudiantine ».
Cliquer sur « Dossier étudiant », Enfin aller sur « Notes et résultats » pour consulter les
résultats.
Etudiants des autres universités :
Les résultats sont affichés devant le secrétariat du CAVEJ.
Un relevé de notes est adressé fin juillet 2011 et fin octobre 2011 à tous les étudiants qui se
sont présentés aux examens. Il leur LQGLTXHV¶LOs sont admis, ajournés ou défaillants. /¶pWXGLDQW
QRQDGPLVFRQQDvWUDDLQVLOHVPDWLqUHVTX¶LOOXLUHVWHjDFTXpULU
B. La consultation des copies
Une consultation des copies est proposée après la publication des résultats pour les matières à
coefficient 2. Les dates sont affichées dans la rubrique « Actualités » du site internet du CAVEJ
( www.e-cavej.org) en mars, juillet et octobre 2011.
17
III. Le « délestage »
/HUqJOHPHQWGHO¶H[DPHQSUpFLVHTXHODSUHPLqUHVHVVLRQG¶H[DPHQSRXUOHVsemestres 1 et 2
se fait en juin 2011. Toutefois, le CAVEJ organise des examens en février pour les
enseignements du semestre 1 OHVpWXGLDQWVTXLVHVHQWHQWSUrWVSRXUURQWV¶\SUpVHQWHUPDLVLO
Q¶\DDXFXQHREOLJDWLRQ
/¶pWXGLDQW SHXW DLQVL VH © GpOHVWHU ª G¶XQH RX SOXVLHXUV PDWLqUHV HW LO SUpVHQWH OHV DXWUHV HQ
juin. (Q FDV G¶pFKHF DX[ H[DPHQV HQ MXLQ 2011, une matière non validée au délestage ne
SRXUUDrWUH UHSDVVpH TX¶HQ VHSWHPEUH 2011. /¶pWXGLDQW SHXW FKRLVLU GH QHVHSUpVHQWHU TX¶HQ
juin et de ne pas participer au délestage.
,OQ¶\DSDVG¶LQVFULSWLRQSDUWLFXOLqUH à ce délestage.
ATTENTION : Ne peuvent se présenter au délestage que les étudiants ayant effectué leur
inscription pédagogique au CAVEJ.
Dates des délestages des matières du semestre SRXU OHV pWXGLDQWV TXL GpVLUHQW V¶\
présenter à la place de la session de juin :
Les examens ont lieu au Centre René Cassin, 17 rue St-Hippolyte, 75013 PARIS
y Ecrits le samedi 26 février 2011, toute la journée (amphi 1) :
Droit fiscal (3h) : 9h30 - 12h30
Droit bancaire (3h) : 14h - 17h
y Oraux courant février 2011
(dates précisées sur le site internet ultérieurement)
y Autres épreuves écrites courant février 2011
(dates précisées sur le site internet ultérieurement)
Un calendrier des épreuves sera disponible dans la rubrique « Actualités » du site internet du
CAVEJ ( www.e-cavej.org) en janvier, précisant les dates et les salles des examens oraux et
GHVpSUHXYHVpFULWHVG¶XQHKHXUH
IV. Délivrance des diplômes
Les étudiants inscrits pédagogiquement au CAVEJ restent rattachés administrativement à
O¶8QLYHUVLWpRLOVRQWHIIHFWXpOHXULQVFULSWLRQ Cette université, au terme de leurs études, et au
vu des résultats obtenus au CAVEJ, leur délivrera le diplôme national de Master 1 en Droit.
LHVpWXGLDQWVUDWWDFKpVjO¶8QLYHUVLWpGH3DULV peuvent retirer leur diplôme :
- en se présentant PXQLV GH OHXUV UHOHYpV GH QRWHV HW G¶XQH SLqFH G¶LGHQWLWp HQYLURQ PRLV
après la publication des résultats ;
- ou par courrier, en joignant à leur demande une photocopie des relevés de notes, une
SKRWRFRSLHG¶XQHSLqFHG¶LGHQWLWpXQHJUDQGHHQYHORSSHWLPEUpHDXWDULI/HWWUHUHFRPPDQGpH
OLEHOOpH jO¶DGUHVVH GH O¶pWXGLDQW HW XQ UHFRPPDQGp GpMjUHPSOL jO¶DGUHVVH GH O¶pWXGLDQW. Le
courrier est à adresser :
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Scolarité de la maîtrise en Droit
UFR 05 - Bureau 414
12, place du Panthéon - 75005 Paris
18
Pour les autres universités partenaires, se renseigner directement auprès de ces universités.
SLOHVpWXGLDQWVRQWEHVRLQG¶XQHDWWHVWDWLRQLOVSHXYHQWO¶REWHQLUDXVHFUpWDULDWGX Master 1 du
&$9(-HQMRLJQDQWXQHHQYHORSSHWLPEUpHjO¶DGUHVVHGHO¶pWXGLDQW
V. Le redoublement
7RXW UHGRXEOHPHQW GRLW IDLUH O¶REMHW G¶XQH réinscription administrative préalable (dans
O¶8QLYHUVLWp GH UDWWDFKHPHQW HW pédagogique (au CAVEJ). Le bénéfice des notes égales ou
supérieures à la moyenne est conservé pour les années suivantes. De même, les unités
G¶HQVHLJQHPHQWV8(HWOHVVHPHVWUHVYDOLGpVUHVWHQWDFTXLs.
VI. /HVDQQDOHVG¶H[DPHQ
/¶pWXGLDQWWURXYHUDVXUODSODWHIRUPHG¶HQVHLJQHPHQWnumérique les sujets qui ont été proposés
O¶DQQpH SUpFpGHQWH GDQV FKDTXH PDWLqUH G¶pFULW Quelques exemples sont proposés dans ce
document en annexe n°5.
19
ANNEXES
Annexe n°1 : Sujets des devoirs du semestre 1
1. Droit bancaire
DROIT BANCAIRE
SUJETS DEVOIRS 2010/2011
1° SUJ E T PR A T I Q U E
Le devoir de mise en garde du banquier dispensateur de crédit.
Commentez l'arrêt suivant:
Cour de cassation
chambre commerciale
A udience publique du mardi 17 novembre 2009
N° de pourvoi: 08-70197
LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l'arrêt suivant :
Statuant tant sur le pourvoi principal formé par M. Maurice X... et Mme Andrée X... ainsi que
Mme Y..., que sur le pourvoi incident relevé par la caisse de crédit mutuel Ernée bocage ;
Donne acte à Mme Y... du désistement de son pourvoi à l'égard de la caisse de crédit mutuel
Ernée bocage ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que la caisse de crédit mutuel Ernée bocage (la caisse) a consenti à
M. Denis X... et son épouse, Mme Y..., un prêt de 20 000 euros, en vue de l'activité
professionnelle de M. X... ; que M. Maurice X... et son épouse Mme Andrée X... se sont rendus
cautions solidaires de ce prêt ; qu'après la mise en redressement judiciaire de M. Denis X..., la
caisse a poursuivi Mme Y... et les cautions en exécution de leur engagement ;
Sur le moyen unique du pourvoi incident :
Attendu que la caisse fait grief à l'arrêt d'avoir fait droit en son principe à la demande
reconventionnelle de Mme Y..., de l'avoir condamnée à lui payer une somme de 15 800 euros à
titre de dommages intérêts et d'avoir ordonné la compensation entre la créance de la caisse à
l'égard de Mme Y... et la créance de Mme Y... à l'égard de la caisse, alors, selon le moyen :
1° / que celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver ; que le devoir de conseil et
de mise en garde de la banque n'est dû à l'emprunteur que si ce dernier n'est pas averti ; qu'il
appartient à l'emprunteur de démontrer l'existence d'une obligation à la charge de la banque, et
donc de démontrer sa qualité d'emprunteur non averti ; qu'au cas d'espèce, en faisant peser sur la
caisse charge de prouver le caractère averti de Mme Y... quand il appartenait au contraire à cette
dernière de démontrer qu'elle était un emprunteur non averti et que c'est seulement dans un
second temps que la banque était alors tenue de prouver qu'elle avait exécuté son obligation, les
juges du fond, qui ont renversé la charge de la preuve, ont violé l'article 1315 du code civil ;
20
2° / que si le banquier est tenu d'un devoir de mise en garde envers l'emprunteur non averti, la
qualité de l'emprunteur doit s'apprécier en considération de toutes les caractéristiques du prêt ;
qu'au cas d'espèce, la caisse faisait valoir que le prêt avait été consenti à Mme Y... et à son mari
pour permettre le financement de l'activité professionnelle de ce dernier et que Mme Y..., épouse
commune en biens qui bénéficiait à ce titre des revenus tirés de l'entreprise de son mari, ne
pouvait être considérée comme non avertie dès lors qu'elle connaissait parfaitement les
caractéristiques, en particulier financières, de l'entreprise ; qu'en se bornant à énoncer, pour
conclure à son caractère non averti, que Mme Y..., qui exerçait la profession d'agent d'entretien,
n'avait aucune expérience dans la gestion d'une entreprise et ne disposait d'aucune compétence
pour apprécier la pertinence du montage financier et les perspectives d'avenir de l'entreprise de
transport routier exploitée par M. Denis X..., son mari, les juges du fond n'ont pas donné de base
légale à leur décision au regard de l'article 1147 du code civil ;
3° / que le préjudice résultant d'une perte de chance doit être mesuré à hauteur de la chance
perdue et sa réparation ne peut être égale à l'avantage qu'aurait procuré cette chance si elle s'était
réalisée ; qu'au cas d'espèce, en condamnant la caisse à verser à Mme Y... une somme de 15 800
euros, soit une somme supérieure à celle sollicitée par la banque au titre du remboursement du
prêt, quand seule une fraction du préjudice résultant de l'octroi du prêt pouvait être indemnisé,
les juges du fond ont en toute hypothèse violé l'article 1147 du code civil ;
Mais attendu, en premier lieu, que le banquier auquel il appartient de démontrer qu'il a rempli
son obligation de mise en garde, est dispensé de cette obligation s'il établit que son client a la
qualité d'emprunteur averti ; que c'est dans l'exercice de son pouvoir souverain d'appréciation des
éléments de preuve qui lui étaient soumis, que la cour d'appel, sans inverser la charge de la
preuve, a retenu que Mme Y..., qui était employée en qualité d'agent d'entretien et n'avait aucune
expérience dans la gestion d'entreprise, ne disposait d'aucune compétence pour apprécier ellemême la pertinence du montage financier et les perspectives d'avenir de l'entreprise de transports
routiers de son mari, était une emprunteuse non avertie ;
Attendu, en second lieu, que la cour d'appel n'a pas évalué le préjudice de Mme Y... à une
somme supérieure à celle réclamée par la banque au titre du remboursement du prêt ;
D'où il suit que le moyen qui manque en fait en sa troisième branche, n'est pas fondé pour le
surplus ;
Mais sur le moyen unique du pourvoi principal :
Vu les articles 1234 et 1294, alinéa 1 du code civil ;
Attendu que pour condamner M. Maurice X... et Mme Andrée X... à payer solidairement à la
caisse la somme de 15 174, 30 euros, l'arrêt relève que la caisse poursuit M. Maurice X... et Mme
X... en leur qualité de caution de M. Denis X..., et que la créance telle qu'admise au passif de la
procédure collective de M. Denis X... n'est compensée par aucune créance établie de M. X...
contre la caisse ;
Attendu qu'en statuant ainsi, alors qu'elle avait relevé que les cautions avaient garanti le
remboursement du prêt consenti à M. Denis X... et Mme Y..., ce dont il résultait qu'elles
pouvaient se prévaloir de l'extinction totale ou partielle, par compensation, de la dette garantie, la
cour d'appel, a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce que confirmant le jugement, il a fait droit à la
demande en paiement de la caisse de crédit mutuel Ernée bocage contre M. Maurice X... et
21
contre Mme Andrée X..., l'arrêt rendu le 1er juillet 2008, entre les parties, par la cour d'appel
d'Angers ; remet, en conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se
trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Rennes ;
Condamne la caisse de crédit mutuel Ernée bocage aux dépens ;
Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette les demandes ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera
transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre commerciale, financière et économique, et
prononcé par le président en son audience publique du dix-sept novembre deux mille neuf.
2° SUJ E T PR A T I Q U E
Résiliation unilatérale d'une convention de compte courant.
Commentez l'arrêt suivant:
Cour de cassation
chambre commerciale
A udience publique du mardi 26 janvier 2010
N° de pourvoi: 09-65086
Publié au bulletin
LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur le moyen unique :
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Aix-en-Provence, 23 octobre 2008), que la Caisse d'épargne et de
prévoyance Côte d'Azur (la caisse) a notifié, le 13 décembre 2005, à la société Riviera, titulaire
de deux comptes courants dans ses livres, la cessation de leurs relations commerciales sous un
délai de préavis de 90 jours ; que contestant cette décision unilatérale, la société Riviera a, le 27
juin 2006, assigné la caisse en paiement de dommages-intérêts ;
Attendu que la société Riviera fait grief à l'arrêt d'avoir rejeté son action en responsabilité
exercée contre la caisse, alors, selon le moyen, que la convention d'ouverture de compte formée
entre un établissement bancaire et son client ne peut être rompue unilatéralement par la banque
qu'à la condition de motiver sa décision par des considérations propres à sa structure interne ou à
son fonctionnement ou afférentes au mode de fonctionnement du compte ; qu'en décidant que la
caisse avait pu, sans commettre une faute contractuelle, décider la fermeture des comptes ouverts
dans ses livres par la société Riviera sans avoir l'obligation de motiver sa décision, la cour
d'appel qui n'a pas recherché, comme elle y était invitée, si le refus de motivation de la rupture
par la banque n'était pas l'exercice d'un pouvoir discrétionnaire en lui-même constitutif d'un abus
dans le cadre de la relation spécifique entre une banque et son client, mais qui a débouté la
société Riviera de sa demande d'indemnisation du préjudice ayant résulté de la rupture
dépourvue de motifs qu'elle a dû subir a, en statuant ainsi, privé de base légale sa décision au
regard des articles 1134 et 1147 du code civil ;
22
Mais attendu qu'en l'absence de disposition légale particulière, toute partie à un contrat à durée
indéterminée peut, sans avoir à motiver sa décision, mettre fin unilatéralement à celui-ci, sauf à
engager sa responsabilité en cas d'abus; que l'arrêt retient que, si elle considère que cette faculté
de résiliation discrétionnaire et arbitraire constitue une source potentielle de discrimination, la
société Riviera n'établit pas ni même ne prétend que la décision de la banque qui a été assortie
d'un délai de préavis de 90 jours suffisant à permettre à sa cliente de retrouver un nouveau
banquier procéderait d'un motif illégitime ou d'une volonté de nuire ; qu'en l'état de ces
constatations et appréciations, la cour d'appel a légalement justifié sa décision ; que le moyen
n'est pas fondé ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne la société Riviera Sport Développement aux dépens ;
Vu l'article 700 du code de procédure civile, la condamne à payer à la Caisse d'épargne et de
prévoyance Côte d'Azur la somme de 2 500 euros et rejette sa demande ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre commerciale, financière et économique, et
prononcé par le président en son audience publique du vingt-six janvier deux mille dix.
23
2. Droit fiscal des affaires
2EXERCICES+ 2ENTRAINEM(176/(6&255,*(692866(5217'211(6(1&2856'¶$11((
F aire des exercices F¶HVWXQHDVVXUDQFHGHUpXVVLUO¶H[DPHQWHUPLQDO
EXERCICE 1 - A FAIRE APRES LA SEANCE 3
Rédiger un des deux sujets au choix
Consultation juridique
1.le revenu imposable HVWXQUHYHQXGLVSRQLEOHHQPDWLqUHGHEpQpILFHLQGXVWULHOHWFRPPHUFLDOF¶HVWODUqJOHGHV
FUpDQFHVDFTXLVHVTXLV¶DSSOLTXHH[SOLTXH]GDQVXQHEUqYHQRWHFHVSULQFLSHV
2.Un exploitant individuel qui exerce une activité industrielle et commerciale la vente et la réparation de produits
LQIRUPDWLTXHVHQYLVDJHG¶DFKHWHUXQLPPHXEOH :
Au rez de chaussée il y installerait son commerce, aux étages supérieurs disposant de deux appartements il pense en
IDLUHO¶XVDJHVXLYDQW XQTX¶LORFFXSHUDLWDYHFVRQpSRXVHLOHQIHUDLWVDUpVLGHQFHHWO¶DXWUHpWDJHVHUDLWORXpjXQ
tiers Il vous demande une étude pour lui préciser le régime fiscal lié à cette opération dans les deux hypothèses
suivantes LPPHXEOHLQVFULWjO¶DFWLIGHVRQELODQLPPHXEOHQRQLQVFULWj O¶DFWLIGHVRQELODQ
3 OHUpJLPHGXUHSRUWGpILFLWDLUHHQPDWLqUHG¶LPS{WVXUOHUHYHQX
4. les règles de déductibilité des frais généraux
Cas pratique
0RQVLHXU1250$1'H[SORLWHXQHHQWUHSULVHLQGLYLGXHOOHGHUpSDUDWLRQPpFDQLTXHDXWRPRELOHO¶HQWreprise clôture
VRQH[HUFLFHOHGpFHPEUHGHFKDTXHDQQpHVRQUpJLPHG¶LPSRVLWLRQHVWOHUpJLPHUpHOQRUPDO
9RXVrWHVFKDUJpVG¶DQDO\VHUOHVRSpUDWLRQVVXLYDQWHV
5HODWLYHVjO¶H[HUFLFHFORVOH
il convient de bien comprendre les problématiques, rappeler le principe et rapporter le principe au fait pour en
WLUHUODFRQFOXVLRQDWWHQWLRQO¶LPSRUWDQWHVWGHPRWLYHUYRWUHUpSRQVH
I Parmi les produits comptabilisés par le comptable
1Figure un produit exceptionnel relatif à un dégrèvemenWG¶XQPRQWDQWGH¼FHGpJUqYHPHQWGRQWODYLVDpWp
UHoXOHFRUUHVSRQGjXQGpJUqYHPHQWGHODSpQDOLWp79$LQIOLJpHjO¶HQWUHSULVHLO\DGHX[DQV
)LJXUHGDQVOHVSURGXLWVXQHIDFWXUHG¶XQPRQWDQWGH¼UHODWLYHjODUpSDUDWLRQG¶XQ véhicule la réparation a
été réalisée le 12 12 2008 ODIDFWXUHDpWpHQYR\pHOHODIDFWXUHQ¶HVWWRXMRXUVSDVUpJOpHjODGDWHGHOD
FO{WXUHGHO¶H[HUFLFH
/H FRPSWDEOH Q¶D SDV FRPSWDELOLVp XQ GHYLV UpDOLVp OH octobre 2008 pour le client DUBLEY, ce devis
correspond à la réparation de 20 camions
,,OHVRSpUDWLRQVVXLYDQWHVQ¶RQWSDVGRQQpOLHXjG¶HQUHJLVWUHPHQWFRPSWDEOHSDUOHFRPSWDEOH :
,O D SURFpGp OH DX UHEXW G¶XQH PDFKLQH DFTXLVH ¼ HW DPRUWLH j OD GDWH Ge mise au rebut à
KDXWHXUGH¼
,O D UHSULV GDQV VRQ SDWULPRLQH SULYp XQ RUGLQDWHXU DFKHWp SDU O¶HQWUHSULVH LO \ D GHX[ DQV OH SUL[ G¶DFKDW GH
O¶RUGLQDWHXU HVW GH 2¼ OH PRQWDQW GHV DPRUWLVVHPHQWV GpGXLWV j OD GDWH GX UHWUDLW ¼ , le prix de cet
RUGLQDWHXUVXUOHPDUFKpRVFLOOHHQWUH¼(7¼
3 O¶HQWUHSULVH D FpGp j O¶HQWUHSULVH *,*$ OH RFWREUH XQH PDFKLQH DFTXLVH ¼ HQ OH SUL[ GH
FHVVLRQHVWGH¼ OHPRQWDQWGHO¶DPRUWLVVHPHQWjODGDWHGHODFHVVLRQHVWGH¼
24
III Charges déduites comptablement
/H FRPSWDEOH D GpGXLW HQ FKDUJHV OD UpPXQpUDWLRQ GH PRQVLHXU 1250$1' ¼ HW OD UpPXQpUDWLRQ GH
O¶pSRXVH GH PRQVLHXU QRUPDQG PDULp VRXV OH UpJLPH GH OD FRPPXQDXWp PRQWDQW GH OD UpPXQpUDWLRQ GpGXLte
FRPSWDEOHPHQW¼
'HVFRQWUDYHQWLRQVUHoXHVHWSD\pHVHQSRXUXQPRQWDQWGH¼
/DWD[HVG¶KDELWDWLRQGHPRQVLHXUQRUPDQGSRXUXQPRQWDQWG
H¼
GHVKRQRUDLUHVSD\pVHQDXFRQVHLOOHUMXULGLTXHSRXUXQPRQWDQWGH¼FHVKRnoraires ont pour objet de
défendre monsieur NORMAND dans le cadre a) litige avec le voisin de sa résidence principale b) honoraires
UHODWLIV j O¶pWXGH G¶XQ OLWLJH DYHF OH SUHVWDWDLUH TXL D LQVWDOOp OD OH V\VWqPH G¶DODUPH DQWL- intrusion dans le local
professionnel
IV questions diverses
01250$1'YRXVGHPDQGHGHOXLH[SOLTXHUOHVFRQVpTXHQFHVG¶XQHDGKpVLRQjXQFHQWUHGHJHVWLRQDJUpH
([SOLTXH]ODQRWLRQGHWHUULWRULDOLWpHQPDWLqUHG¶LPS{WVXUOHUHYHQX
3. précisez le régime du report GpILFLWDLUHDQPDWLqUHG¶LPS{WVXUOHUHYHQX
D E V O I R N U M E R O 2 - A R E A L ISE R A V A N T L A D E R N I E R E SE A N C E
Le devoir qui vous est proposé ici est le sujet de septembre 2009
L e candidat choisira un des deux sujets suivants et indiquera le sujet choisi sur sa copie
SUJET 1 : CONSULTATION JURIDIQUE
1. /HFKDPSG¶DSSOLFDWLRQHWODWHUULWRULDOLWpGHO¶LPS{WVXUOHVVRFLpWpV
2 /HWUDLWHPHQWILVFDOGHVSOXVRXPRLQVYDOXHVG¶DFWLIGDQVOHFDGUHGHVHQWUHSULVHVVRXPLVHVjO¶LPS{WVXUOHUHYHQX
HWjO¶LPS{WVXUles sociétés
3. /DOLEHUWpG¶DIIHFWDWLRQFRPSWDEOHSULQFLSHVHWFRQVpTXHQFHV
4. Les règles fiscales de déductibilité des charges
SUJET 2 : LE CAS PRATIQUE
La société CLEANUP est une société resSRQVDELOLWpOLPLWpHDXFDSLWDOGH¼HOOHDSRXUREMHWOHQHWWR\DJH
industriel, son gérant est madame LEAU qui détient 20% du capital, les 80% restants sont détenus par la société
+<*,(1$TXLHVWXQHVRFLpWpDQRQ\PHDXFDSLWDOGH¼
Elle HPSORLHSUpVGHVDODULpVHWDUpDOLVpXQFKLIIUHG¶DIIDLUHVSRXUO¶H[HUFLFHFORVOHGHO¶RUGUHGH
PLOOLRQV G¶HXURV OD VRFLpWp HQUHJLVWUH GHV GpILFLWV GHSXLV GH QRPEUHXVHV DQQpHV HW OH GpILFLW ILVFDO pWDEOLW SRXU
O¶H[HUFLFHFORVOHV¶pOqYHj±¼
/DVRFLpWpHVWSURSULpWDLUHG¶XQORFDOGHVWRFNDJHHQSpULSKpULHGHODYLOOHGH1LFHHWOHVORFDX[DGPLQLVWUDWLIVVRQW
implantés à ANTIBES, la société a conclu un bail de location en 2007 sur la ville de Nice pour déménager son siège
social
9RXVrWHVFKDUJpVG¶DQDO\VHUOHVSRLQWVVXLYDQWVUHODWLIVjO¶H[HUFLFHFORVOH'pFHPEUH
Il faut analyser les points suivants au regard des règles du droit fiscal, vous motiverez vos réponses ±aucun calcul
Q¶HVWGHPDQGp±
1
Produits (2 points)
1. La société a perçu le 23 AvriO XQH LQGHPQLWp G¶DVVXUDQFH j O¶RFFDVLRQ GH OD GHVWUXFWLRQ G¶XQ ELHQ ORXp FLUHXVHSURIHVVLRQQHOOHFHWWHLQGHPQLWpG¶XQPRQWDQWGH¼jODOHFWXUHGXFRQWUDWYRXVYRXVDSHUFHYH]TXHOH
reversement au bailleur de cette indemnité est prévu dans le contrat.
/HFRPSWDEOHDFRPSWDELOLVpHQSURGXLWOHGpJUqYHPHQWREWHQXOH$YULOHQPDWLqUHG¶LPS{WVXUOHVVRFLpWpV
8QHVRPPHGH¼SHUoXHOH0DLTXLUpVXOWHGHO
DFWLRQHQLQGHPQLWpLQWURGXLWHSDUODVRFLpWpHQUDLVRQ
d'une rupture de contrat avec la mairie de Nice.
25
2
L es charges (9 points)
Ont été déduites en charge les sommes suivantes :
a)
XQHVRPPHGH¼ FRUUHVSRQGDQWDX[IUDLVGHUpVHUYDWLRQG¶XQHPSODFHPHQWDXVDORQSURIHVVLRQQHOTXL
aura lieu le 3 Avril 2008 à HAMBURG
b)
ODVRPPH GH ¼FRUUHVSRQGDQWjODIDFWXUHpPLVHOH$YULOSDUOµHQWUHSULVH7$5$-($8TXLD
effectué la réparation du réseau informatique du siége social
c)
DPHQGHVDXFRGHGHODURXWHSRXUXQPRQWDQWGH¼LQIOLJpHVHQGpFHPEUHDX
cRQGXFWHXUGXYpKLFXOH&/,2TXLHVWLQVFULWHjO¶DFWLIGXELODQGHO¶HQWUHSULVH
d)
OD VRPPH GH ¼ FRUUHVSRQGDQW DX[ GpSHQVHV H[SRVpHV SDU OD VRFLpWp SRXU OD participation de sa
gérante et d'un tiers à une compétition automobile, la voiture engagée est décorée aux insignes de la société
HYGIENA
e)
D pWp GpGXLW OD VRPPH GH ¼ FRUUHVSRQGDQW DX[ frais de déplacement et de réception exposés il est à
noter que les pièces justificatives correspondantes ne sont pas datées et ne comportent aucune mention relative à
leur objet.
f)
/DVRPPHGH¼FRUUHVSRQGDQWDX[OR\HUVG¶DYDQFHSRXUOHORFDOSULVjEDLOOHMXLQFHX[FLVRQW
ont été exigés à titre de cautionnement par le bailleur.
g)
DpWp GpGXLWODVRPPH GH ¼FHVVRPPHVUHSUpVHQWHQWOHVVDlaires revenant aux enfants de la gérante
pour l'aide que ceux-ci lui apportent dans l'exercice de sa profession, il est précisé que ces sommes dès lors qu'elles
n'ont fait l'objet d'aucun versement effectif.
KODVRPPHGH¼DpWpGpGXLWHHQFKDUJHLOV¶DJLWGHIDFWXUHVpPLVHVHQSDUXQH
VRFLpWpDYHFODTXHOOHODVRFLpWp&/($183DFRQFOXXQHFRQYHQWLRQG¶DVVLVWDQFHHWGHFRQVHLO
FHQVpHOXLIDFLOLWHUO¶REWHQWLRQGHPDUFKpVSXEOLFV ; vous demandez des explications et la société
ne justifie pas avoir bénéficié des prestations en contrepartie du versement de ces sommes
3
Provisions (3 points)
a) La société a constitué DFRPSWDELOLVpjO
LVVXHGHO¶H[HUFLFHFORVOHXQHSURYLVLRQjUDLVRQGHFUpDQFHV
détenues sur ses clients pour des montants déterminés de façon globale et forfaitaire par application d'un ratio de 10
% au montant des créances non payées à la clôture de chacun des 2 derniers exercices.
b) La société a comptabilisé une provision pour risque relative au licenciement de son directeur commercial à
KDXWHXUGXPRQWDQWGHVLQGHPQLWpVOpJDOHVGHOLFHQFLHPHQWHWGHO¶LQGHPQLWpWUDQVDFWLRQQHOOHVRLWODVRPPHGH
¼
Le licenciement est prévisible à la date du 31/12/2007 compte tenu des rapports conflictuels que la gérante entretien
avec con directeur commercial.
La lettre préalable au licenciement a été adressée au directeur commercial le Janvier 2009.
4
Questions diverses (4 points)
Pour le transport de ses équipes de nettoyage, la société souhaite utiliser des minibus immatriculés dans la catégorie
GHV YRLWXUHV SDUWLFXOLqUHV FHV YpKLFXOHV VHUYLURQW H[FOXVLYHPHQW DX WUDQVSRUW GH OHXUV VDODULpV O¶XVDJH VHUD
exclusivement réservé au transport du personnel de l'entreprise. Après avoir exposé la règle fiscale relative aux
DPRUWLVVHPHQWV HW FKDUJHV VRPSWXDLUHV DPRUWLVVHPHQWV YRXV YRXV SURQRQFHUH] VXU O¶DSSOLFDWLRQ GH FHWWH UqJOH DX
cas particulier.
b) jO¶DFWLIGXELODQILJXUHXQFRPSWHFRXUDQWGpELWHXULOV¶DJLWGXFRPSWHGH0DGDPH/($8SRXUXQPRQWDQWGH
¼ FHWWHVRPPHUpVXOWHGHO¶pFULWXUHFRPSWDEOHVXLYDQWHTXLUHWUDFHOHVIDLWVVXLYDQWV :
(Q 0DGDPH /($8 D GHPDQGp j O¶HQWUHSULVH GH ELHQ YRXORLU DVVXUHU XQH SUHVWDWLRQ GH QHWWR\DJH GDQV VRQ
nouveau domicile principal, la facture lui a été présenté mais HOOHQ¶DSDVUpJOpFHWWHVRPPHGDQVFHVFRQGLWLRQVOH
comptable a comptabilisé en produits la prestation facturée à Madame LEAU, et la créance a été comptabilisée au
débit de son compte courant
$XODVRPPHGH¼UHVWHWRXMRXUVDXFRPSWHFRXUDQWGpELWHXU
Quelles sont les conséquences fiscales de cette opération ?
c) ODVRFLpWpHQUHJLVWUDQWGHVGpILFLWVFKURQLTXHVHW IDFHDX[SHUWHVGHPDUFKpSHQVHFKDQJHUG¶DFWLYLWpLOYRXVHVW
dHPDQGp TXHOOHV SRXUUDLHQW rWUH OHV FRQVpTXHQFHV G¶XQH WHOOH GpFLVLRQ SRXU OH UHSRUW GpILFLWDLUH TXL D pWp
systématiquement reporté en avant.
26
Annexe n°2 : Sujets des devoirs du semestre 2
1. Droit civil : Contrats spéciaux
2010/2011 SUJETS DE DEVOIR « CONTRATS SPECIAUX » Sujet 1 : &RPPHQWDLUHG¶DUUrW Cour de cassation chambre civile 1 Audience publique du jeudi 14 mai 2009 N° de pourvoi: 08-­16395 Publié au bulletin Rejet Sur le moyen unique : Attendu que le 7 juillet 2004 les époux X... ont acheté à la Jardinerie de l'Oison un rat, qui, le 10 juillet 2004 a mordu Mme X... et leur fils Fabien lequel est tombé gravement malade ;; que les consorts X... ont alors assigné le vendeur en réparation du préjudice subi du fait d'un manquement à l'obligation d'information sur les risques de maladie pouvant résulter des morsures ;; Attendu qu'il est fait grief à la juridiction de proximité (Elbeuf, 27 mars 2008) d'avoir condamné la Jardinerie à payer des dommages et intérêts à Fabien X... et à sa mère, alors, selon le moyen : 1°/ que la contradiction de motifs équivaut à leur absence ;; qu'en jugeant, d'une part, qu'il n'était pas démontré que le rat vendu ait été malade au moment de la vente, ni que la Sarl Jardinerie de Loison ait commis une négligence, ni qu'il ait existé un lien de causalité entre un comportement fautif de cette société et le dommage, de sorte que la responsabilité civile de l'exposante dans la réalisation du dommage ne pouvait être retenue, tout en énonçant, d'autre part, que la Sarl Jardinerie de Loison aurait manqué à son obligation d'information et de conseil et causé un dommage, la juridiction de proximité a entaché sa décision d'une contradiction de motifs, en violation de l'article 455 du code de procédure civile ;; 2°/ que l'obligation d'information et de conseil ne peut s'appliquer aux faits qui sont de la connaissance de tous ;; que selon les propres constatations du jugement attaqué, l'acheteur d'un rat est "habituellement averti du fait qu'il s'agit d'un animal qui ne présente pas toutes les garanties d'hygiène" ;; qu'il devait nécessairement s'en déduire que le risque de morsure infectieuse, et donc éventuellement dangereuse, de la part d'un tel rongeur réputé pour sa saleté, était de la connaissance de tous ;; qu'en jugeant néanmoins que ce risque aurait dû faire l'objet d'une obligation particulière d'information et de conseil, la juridiction de proximité a violé l'article 1147 du code civil ;; Mais attendu que le juge de proximité qui ne s'est pas contredit et qui a constaté que l'acheteur n'avait ni connaissance ni conscience, qu'en achetant un rat domestique il s'exposait à un risque de maladie, a pu en déduire que le vendeur, en tant que professionnel, avait manqué à son obligation d'information en ne portant pas ce risque à la connaissance de l'acheteur ;; D'où il suit que le moyen n'est fondé en aucune de ses branches ;; PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi ;; 27
MOYEN ANNEXE au présent arrêt. Moyen produit par la SCP Tiffreau, avocat aux Conseils pour la société Jardinerie de Loison. Le moyen reproche au jugement attaqué d'AVOIR condamné la société JARDINERIE DE L'OISON à payer à Monsieur Fabien X... la somme de 2.000 , et à Madame Danielle X... la somme de 500 , à titre de dommages-­intérêts, AUX MOTIFS QUE « sur la responsabilité délictuelle de la SARL jardinerie de l'Oison : « que conformément à l'article 1382 du code civil, tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ;; que pour obtenir réparation de son dommage, il faut apporter la preuve d'une faute, d'un préjudice ou dommage et d'un lien de causalité entre les deux précédentes conditions ;; « que l'article 1383 du code civil, chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait mais également par sa négligence ou par son imprudence ;; « attendu en l'espèce que rien ne permet d'établir de façon ferme et précise dans les pièces versées au dossier que le rat était malade au moment de la vente ;; « qu'en effet les attestations de personnes ayant rendu visite à la famille avant la morsure de l'animal selon lesquelles le «rat ... toussait, éternuait et semblait malade », « le rat ... toussait et éternuait » et l'animal « se comportait comme un animal malade en toussant et en éternuant » ne permettent pas d'établir qu'il était malade ;; qu'il ressort au contraire du courrier du Professeur Guy Y... que Monsieur Fabien X... a développé « un tableau infectieux sévère à streptobacillus moniliformis lié à la morsure du rat. Il ne s'agit pas d'une leptospirose. Le streptobacillus moniliformis est une bactérie normalement présente dans la flore buccale des rongeurs. Elle a pénétré dans votre organisme à l'occasion de la morsure » ;; que le lien de causalité entre le dommage et le comportement fautif de la SARL jardinerie de l'Oison ne se trouve pas plus établi ;; « que les demandeurs ne rapportent pas plus la preuve d'une négligence commise par la SARL jardinerie de l'Oison ;; « attendu en conséquence que la responsabilité civile de la SARL jardinerie de l'Oison dans la réalisation du dommage ne peut pas être retenue. « sur la responsabilité contractuelle de la SARL jardinerie de l'Oison : « attendu que l'article 1147 du code civil dispose que le débiteur est condamné, s'il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l'inexécution de l'obligation, soit à raison du retard dans l'exécution, toutes les fois qu'il ne justifie pas que l'inexécution provient d'une cause étrangère qui ne peut lui être imputée, encore qu'il n'y ait aucune mauvaise foi de sa part ;; « que selon l'article 1134 alinéa l du code civil "les conventions librement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites" ;; « attendu que dans le cadre du contrat de vente, le vendeur peut être tenu à des obligations d'information et de conseil, que par obligation d'information, le contractant prévient son cocontractant des risques et avantages de l'acte envisagé ;; « attendu en l'espèce que la vente conclue le 7 juillet 2004 a porté sur la livraison, par la SARL jardinerie de l'Oison, d'un animal dont il s'est avéré qu'il pouvait être extrêmement dangereux et faire courir un risque mortel à son propriétaire puisqu'il est rapporté la preuve par les demandeurs que l'infection à streptobacillus moniliformis liée à la morsure du rat dont a été victime Monsieur Fabien X... peut donner la mort dans 10% des cas chez les sujets non traités et dans 7% des cas chez les sujets soignés ;; que le Professeur Guy Y... a indiqué que Monsieur Fabien X... a contracté « un tableau infectieux sévère" ;; que le courrier de la SARL jardinerie de l'Oison en date du 31 juillet 2004 suivant lequel l'événement était traité avec tout le sérieux nécessaire, que les rats en contact avec l'animal ayant mordu la victime avaient été retirés de la vente et remis au service vétérinaire aux fins d'analyse et qu'ils recherchaient les personnes qui auraient pu acquérir le même type d'animal, corrobore le fait que le rat puisse présenter des risques sérieux pour la santé des acquéreurs ;; « qu'en plaçant Monsieur Fabien X... en traitement au service réanimation du CHU, les médecins ont également confirmé cette analyse ;; « que si l'acheteur d'un rat est habituellement averti du fait qu'il s'agit d'un animal qui ne présente pas toutes les garanties d'hygiène, il n'a en principe, contrairement à l'acquisition d'un serpent 28
venimeux par exemple, ni connaissance ni conscience qu'en achetant un rat domestique, il s'expose à un risque mortel ;; « que même si aucun texte réglementaire ne met à la charge de la SARL jardinerie de l'Oison d'obligation spécifique en matière de vente de rat, en présence d'un animal pouvant s'avérer dangereux il lui appartenait en tant que professionnel averti employant les services de vétérinaires, de mettre en garde les acquéreurs des risques subis pour leur santé ;; « que la SARL jardinerie de l'Oison reconnaît n'avoir donné aucune information et aucun conseil en la matière ;; « que le juge considère que le défendeur à l'action a failli à son obligation d'information et même de conseil dans le cadre de la vente de cet animal dont les morsures peuvent s'avérer mortelles ;; qu'avisé des risques encourus, Monsieur Fabien X... n'aurait peut-­être pas acquis ledit rat ;; « qu'il en ait résulté un dommage en premier lieu pour Monsieur Fabien X... qui a subi notamment une hospitalisation de cinq jours liée à la morsure du rat ;; qu'il y a donc lieu de condamner la SARL jardinerie de l'Oison à lui payer 2000 en raison de l'inexécution de ses obligations d'information et de conseil ;; qu'il convient en second lieu de condamner le défendeur à l'action à payer à Madame Danielle X... qui a également été malade à la suite de la morsure du rat litigieux 500 à titre de dommages et LQWpUrWVHQUDLVRQGXSUpMXGLFHVXEL«ª ALORS QUE 1°), la contradiction de motifs équivaut à leur absence ;; qu'en jugeant, d'une part, qu'il n'était pas démontré que le rat vendu ait été malade au moment de la vente, ni que la SARL JARDINERIE DE L'OISON ait commis une négligence, ni qu'il ait existé un lien de causalité entre un comportement fautif de cette société et le dommage, de sorte que la responsabilité civile de l'exposante dans la réalisation du dommage ne pouvait être retenue, tout en énonçant, d'autre part, que la SARL JARDINERIE DE L'OISON aurait manqué à son obligation d'information et de conseil et causé un dommage, la juridiction de proximité a entaché sa décision d'une contradiction de motifs, en violation de l'article 455 du nouveau Code de procédure civile, ALORS QUE 2°), l'obligation d'information et de conseil ne peut s'appliquer aux faits qui sont de la connaissance de tous ;; que selon les propres constatations du jugement attaqué, l'acheteur d'un rat est « habituellement averti du fait qu'il s'agit d'un animal qui ne présente pas toutes les garanties d'hygiène » ;; qu'il devait nécessairement s'en déduire que le risque de morsure infectieuse, et donc éventuellement dangereuse, de la part d'un tel rongeur réputé pour sa saleté, était de la connaissance de tous ;; qu'en jugeant néanmoins que ce risque aurait dû faire l'objet d'une obligation particulière d'information et de conseil, la juridiction de proximité a violé l'article 1147 du Code civil. Publication : Décision attaquée : Juridiction de proximité d'Elbeuf du 27 mars 2008 Titrages et résumés : VENTE -­ Vendeur -­ Obligations -­ Obligation d'information -­ Etendue -­ Eléments d'appréciation -­ Qualité du vendeur -­ Vendeur professionnel -­ Applications diverses -­ Vente d'un rat domestique 29
Sujet 2 : &RPPHQWDLUHG¶DUUrW Cour de cassation chambre mixte Audience publique du vendredi 26 mai 2006 N° de pourvoi: 03-­19376 Publié au bulletin Rejet. LA COUR DE CASSATION, siégeant en CHAMBRE MIXTE, a rendu l'arrêt suivant : Vu leur connexité, joint les pourvois n Y 03-­19376 et n C 03-­19495 ;; Donne acte aux consorts X... de la reprise de l'instance introduite au nom de Daurice X..., décédée le 25 septembre 2003, en leur qualité d'héritiers ;; Donne acte aux consorts X..., tous les sept agissant en leur qualité d'héritiers de Daurice Y..., du désistement de leur pourvoi en ce qu'il est dirigé contre M. Z... ;; Sur le moyen unique : Attendu, selon l'arrêt attaqué (Papeete, 13 février 2003), qu'un acte de donation-­partage dressé le 18 décembre 1957 et contenant un pacte de préférence a attribué à Mme Adèle A... un bien immobilier situé à Haapiti ;; qu'une parcelle dépendant de ce bien a été transmise, par donation-­partage du 7 août 1985, rappelant le pacte de préférence, à M. Ruini A..., qui l'a ensuite vendue le 3 décembre 1985 à la SCI Emeraude, par acte de M. B..., notaire ;; qu'invoquant une violation du pacte de préférence stipulé dans l'acte du 18 décembre 1957, dont elle tenait ses droits en tant qu'attributaire, Mme X... a demandé, en 1992, sa substitution dans les droits de l'acquéreur et, subsidiairement, le paiement de dommages-­intérêts ;; Attendu que les consorts X... font grief à l'arrêt d'avoir rejeté la demande tendant à obtenir une substitution dans les droits de la société Emeraude alors, selon le moyen : 1 / que l'obligation de faire ne se résout en dommages-­intérêts que lorsque l'exécution en nature est impossible, pour des raisons tenant à l'impossibilité de contraindre le débiteur de l'obligation à l'exécuter matériellement ;; qu'en dehors d'une telle impossibilité, la réparation doit s'entendre au premier chef comme une réparation en nature et que, le juge ayant le pouvoir de prendre une décision valant vente entre les parties au litige, la cour d'appel a fait de l'article 1142 du code civil, qu'elle a ainsi violé, une fausse application ;; 2 / qu'un pacte de préférence, dont les termes obligent le vendeur d'un immeuble à en proposer d'abord la vente au bénéficiaire du pacte, s'analyse en l'octroi d'un droit de préemption, et donc en obligation de donner, dont la violation doit entraîner l'inefficacité de la vente conclue malgré ces termes avec le tiers, et en la substitution du bénéficiaire du pacte à l'acquéreur, dans les termes de la vente ;; que cette substitution constitue la seule exécution entière et adéquate du contrat, laquelle ne se heurte à aucune impossibilité ;; qu'en la refusant, la cour d'appel a violé les articles 1134, 1138 et 1147 du code civil ;; 3 / qu'en matière immobilière, les droits accordés sur un immeuble sont applicables aux tiers dès leur publication à la conservation des hypothèques ;; qu'en subordonnant le prononcé de la vente à l'existence d'une faute commise par l'acquéreur, condition inutile dès lors que la cour d'appel a constaté que le pacte de préférence avait fait l'objet d'une publication régulière avant la vente contestée, la cour d'appel a violé les articles 28, 30 et 37 du décret du 4 janvier 1955 ;; Mais attendu que, si le bénéficiaire d'un pacte de préférence est en droit d'exiger l'annulation du contrat passé avec un tiers en méconnaissance de ses droits et d'obtenir sa substitution à l'acquéreur, c'est à la condition que ce tiers ait eu connaissance, lorsqu'il a contracté, de l'existence du pacte de préférence et de l'intention du bénéficiaire de s'en prévaloir ;; qu'ayant retenu qu'il n'était pas 30
démontré que la société Emeraude savait que Mme X... avait l'intention de se prévaloir de son droit de préférence, la cour d'appel a exactement déduit de ce seul motif, que la réalisation de la vente ne pouvait être ordonnée au profit de la bénéficiaire du pacte ;; D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;; PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi ;; Condamne les consorts X... aux dépens ;; Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, siégeant en chambre mixte, et prononcé par le premier président en son audience publique du vingt-­six mai deux mille six. Moyen produit par la SCP Waquet, Farge et Hazan, avocat aux Conseils, pour les héritiers de Daurice Y..., épouse X.... Moyen annexé à l'arrêt n° 240 P (chambre mixte) MOYEN DE CASSATION IL EST FAIT GRIEF à l'arrêt attaqué, après avoir constaté et jugé que le pacte de préférence contenu dans l'acte de donation-­partage du 18 décembre 1957 n'a pas été respecté à l'égard de Daurice Y... épouse X..., et, après avoir dit que Mme Y... épouse X... a subi un préjudice du fait de ce non-­respect, dont sont responsables in solidum le vendeur, Ruini A..., l'acquéreur, la SCI Emeraude, et le notaire, Me B..., d'avoir cependant rejeté la demande de Mme Y...-­X... tendant à s'entendre substituer à la SCI Emeraude dans l'acquisition de la parcelle vendue à celle-­ci par Ruini A... ;; AUX MOTIFS QUE le pacte de préférence entre dans la catégorie des obligations de faire ;; que l'article 1142 du code civil dispose que toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages-­
intérêts, en cas d'inexécution de la part du débiteur ;; qu'en outre, si la SCI Emeraude était censée connaître l'existence du pacte de préférence puisque les actes le contenant ont été transcrits aux hypothèques, il n'est pas démontré qu'elle savait que Mme X... avait l'intention de se prévaloir de ses droits de préférence, ni qu'elle aurait usé de manoeuvres pour l'en priver ;; qu'il n'y a donc pas lieu à annulation de la vente, qui en tout état de cause n'aurait pu aboutir à la substitution de Mme X... à la SCI Emeraude ;; ALORS, D'UNE PART, QUE l'obligation de faire ne se résout en dommages-­intérêts que lorsque l'exécution en nature est impossible, pour des raisons tenant à l'impossibilité de contraindre le débiteur de l'obligation à l'exécuter matériellement ;; que, en dehors d'une telle impossibilité, la réparation doit s'entendre au premier chef comme une réparation en nature ;; que, le juge ayant le pouvoir de prendre une décision valant vente entre les parties au litige, la cour d'appel a fait de l'article 1142 du code civil, qu'elle a ainsi violé, une fausse application ;; ALORS, D'AUTRE PART, QU'un pacte de préférence, dont les termes obligent le vendeur d'un immeuble à en proposer d'abord la vente au bénéficiaire du pacte, s'analyse en l'octroi d'un droit de préemption, et donc d'une obligation de donner, dont la violation doit entraîner l'inefficacité de la vente conclue malgré ces termes avec le tiers, et en la substitution du bénéficiaire du pacte à l'acquéreur, dans les termes de la vente ;; que cette substitution constitue la seule exécution entière et adéquate du contrat, laquelle ne se heurte à aucune impossibiilité ;; qu'en la refusant la cour d'appel a violé les articles 1134, 1138 et 1147 du code civil ;; ALORS, ENFIN, QUE, en matière immobilière, les droits accordés sur un immeuble sont applicables aux tiers dès leur publication à la conservation des hypothèques ;; qu'en subordonnant le prononcé de la vente à l'existence d'une faute commise par l'acquéreur, condition inutile dès lors que la cour d'appel a constaté que le pacte de préférence avait fait l'objet d'une publication régulière avant la vente contestée, la cour d'appel a violé les articles 28, 30 et 37 du décret du 4 janvier 1955. 31
2. Droit des entreprises en difficulté
Droit des entreprises en difficulté
Devoirs 2010/2011
1) Sujet théorique : dissertation
« Les créanciers postérieurs »
2) Sujet pratique FRPPHQWDLUH GH O¶DUUrW GH OD &KDPEUH FRPPHUFLDOH HQ GDWH
du 13 mars 2007
Sur le moyen unique, pris en sa seconde branche :
9XO¶DUWLFOH/-32 du code de commerce dans sa rédaction antérieure à la loi du 26
juillet 2005 de sauvegarde des entreprises ;
$WWHQGX VHORQ O¶DUUrW GpIpUp TXH OD VRFLpWp %RGHJD OD VRFLpWp D pWp PLVH HQ
liquidation judiciaire, le 19 juin 2001, M. X..., étant nommé liquidateur judiciaire ; que le
bail des locaux commerciaux appartenant aux époux Y... (les bailleurs) a été poursuivi
par le liquidateur, en vue de la cession du fonds, laquelle a été autorisée le 25 février
2002 ; que les bailleurs ont, le 10 mai 2002, assigné le liquidateur judiciaire en
SDLHPHQWG¶XQHFHUWDLQHVRPPHDXWLWUHGHVOR\HUVHWFKDUJHVLPSD\pVHWG¶XQHVRPPH
GHHXURVFRUUHVSRQGDQWjGHVIUDLVGHUHPLVHHQpWDWGHVOLHX[TX¶LOVRQWOH
mai 2002, déclaré cette dernière créance à la liquidation judiciaire de la société et
demandé à être relevés de la forclusion encourue ; que le juge-commissaire a rejeté
cette demande par une ordonnance du 10 juin 2002 dont les époux Y... ont fait appel ;
TX¶XQMXJHPHQWGXRFWREUHVWDWXDQWVXUO¶DVVLJQDtion du 10 mai 2002, a donné
acte au liquidateur du paiement des loyers et charges à concurrence de la somme de
HXURVHWHQUDLVRQGHODFRQQH[LWpDUHQYR\pGHYDQWODFRXUG¶DSSHOVDLVLH
GH O¶DSSHO GH O¶RUGRQQDQFH GX MXLQ OD GHPDQGH UHlative aux réparations
locatives ;
$WWHQGXTXHSRXUGLUHTXHODFUpDQFHGHUpSDUDWLRQVORFDWLYHVUHOqYHGHO¶DUWLFOH/ GX FRGH GH FRPPHUFH O¶DUUrW UHWLHQW G¶DERUG TXH TXHOOH TXH VRLW OD SpULRGH j
laquelle les dégâts, détériorations ou défautVG¶HQWUHWLHQVHVRQWSURGXLWVODFUpDQFHGH
UpSDUDWLRQQ¶DSULVQDLVVDQFHTX¶jODGDWHROHSUHQHXUDUHVWLWXpOHVORFDX[TX¶LODYDLW
O¶REOLJDWLRQVHORQOHEDLOGH³UHQGUHHQSDUIDLWpWDW³HQVXLWHTX¶LOHVWFRQVWDQWTXHOHV
locaux ont été rendus DSUqVO¶RXYHUWXUHGHODOLTXLGDWLRQMXGLFLDLUH
$WWHQGX TX¶HQ VH GpWHUPLQDQW DLQVL VDQV UHFKHUFKHU FRPPH HOOH \ pWDLW LQYLWpH VL OD
créance relative aux travaux de remise en état ne résultait pas de dégradations
FRPPLVHV DQWpULHXUHPHQW DX MXJHPHQW G¶ouverture de la liquidation judiciaire, la cour
G¶DSSHOQ¶DSDVGRQQpGHEDVHOpJDOHjVDGpFLVLRQ
3$5&(6027,)6VDQVTX¶LO\DLWOLHXGHVWDWXHUVXUODSUHPLqUHEUDQFKH
&$66( (7 $118/( PDLV VHXOHPHQW HQ FH TX¶LO GLW SRXU GURLW TXH OD FUpDQFH de
UpSDUDWLRQVORFDWLYHVUHOqYHGHO¶DUWLFOH/-GXFRGHGHFRPPHUFHO¶DUUrWUHQGXOH
MXLOOHWHQWUHOHVSDUWLHVSDUODFRXUG¶DSSHOGH1DQF\UHPHWHQFRQVpTXHQFH
VXUFHSRLQWODFDXVHHWOHVSDUWLHVGDQVO¶pWDWRHOOHVVHWURXYDLHQWavant ledit arrêt et,
SRXUrWUHIDLWGURLWOHVUHQYRLHGHYDQWODFRXUG¶DSSHOGH0HW]
32
Annexe n°3 : Illustration des hypothèses qui peuvent se présenter à
O¶H[DPHQ
1ère possibilité O¶pWXGLDQWDREWHQXODPR\HQQHDX[VHPHVWUHVHWGRQFDXPRLQV0/20.
UE 1 : Droit bancaire (coeff. 2) :
Droit international privé 1 :
Histoire de la pensée juridique :
14/20
10/20
06/20
UE 2 : Droit fiscal des affaires 1 (coeff. 2) :
Propriété intellectuelle :
Droit européen des affaires :
13/20
03/20
13/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 1 :
44/80 soit 12/20
42/80 soit 10.5/20
10.7/20
UE 1 : Droit civil : contrats spéciaux (coeff. 2) :
Droit pénal des affaires :
Langues :
07/20
15/20
11/20
UE 2 : Droit des entreprises en difficulté (coeff. 2) :
Droit international privé 2 :
Droit fiscal des affaires 2 :
08.5/20
14/20
13/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 2 :
40/80 soit 10/20
44/80 soit 11/20
10.5/20
Moyenne générale :
10.62/20
ADMIS
2nde possibilité O¶pWXGLDQW Q¶D YDOLGp TX¶XQ VHXO VHPHVWUH PDLV LO D REWHQX OD PR\HQQH
arithmétique pour les deux semestres : il bénéficiera, de droit, de la compensation annuelle.
UE 1 : Droit bancaire (coeff. 2) :
Droit international privé 1 :
Histoire de la pensée juridique :
14/20
10/20
06/20
UE 2 : Droit fiscal des affaires 1 (coeff. 2) :
Propriété intellectuelle :
Droit européen des affaires :
10/20
07/20
13/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 1 :
44/80 soit 12/20
40/80 soit 10/20
10.5/20
UE 1 : Droit civil : contrats spéciaux (coeff. 2) :
Droit pénal des affaires :
Langues :
05.5/20
15/20
14/20
UE 2 : Droit des entreprises en difficulté (coeff. 2) :
Droit international privé 2 :
Droit fiscal des affaires 2 :
08.5/20
10/20
09/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 2 :
40/80 soit 10/20
36/80 soit 09/20
09.5/20
Moyenne générale :
10/20
33
ADMIS
3ème possibilité O¶pWXGLDQWQHV¶HVWSDVSUpVHQWpjWoutes les épreuves. La défaillance à une ou
SOXVLHXUVPDWLqUHVIDLWREVWDFOHjO¶DGPLVVLRQSRXUODVHVVLRQFRQFHUQpH
UE 1 : Droit bancaire (coeff. 2) :
Droit international privé 1 :
Histoire de la pensée juridique :
14/20
10/20
12/20
UE 2 : Droit fiscal des affaires 1 (coeff. 2) :
Propriété intellectuelle :
Droit européen des affaires :
10/20
12/20
10/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 1 :
50/80 soit 12.5/20
42/80 soit 10.5/20
11.5/20
UE 1 : Droit civil : contrats spéciaux (coeff. 2) :
Droit pénal des affaires :
Langues :
défaillant
défaillant
12/20
UE 2 : Droit des entreprises en difficulté (coeff. 2) :
Droit international privé 2 :
Droit fiscal des affaires 2 :
08.5/20
10/20
16/20
Moyenne UE 1 :
Moyenne UE 2 :
Moyenne Semestre 2 :
défaillant
10.75/20
défaillant
Moyenne générale :
défaillant
/¶pWXGLDQW GHYUD UHSDVVHU OHV pSUHXYHVGH 'URLWFLYLO : contrats spéciaux et de Droit pénal des
affaires du second semestre. Les autrHVQRWHVUHVWHQWYDOLGpHVSDUFHTX¶LODREWHQXODPR\HQQH
GDQV OHV PDWLqUHV FRQFHUQpHV RX ELHQ OD PR\HQQH GDQV O¶XQLWp G¶HQVHLJQHPHQWV RX OH
semestre concerné.
Ex GDQV O¶8( GX VHPHVWUH OD QRWH GH HQ 'URLW GHV HQWUHSULVHV HQ GLIILFXOWp HVW
FRPSHQVpHSDUOHVDXWUHVQRWHVGHO¶8(
34
Annexe n°4 : Les perspectives de carrière
Les études juridiques mènent la très grande majorité des étudiants vers les juridictions, les
administrations, les cabinets ou les études, les entreprises, les associations : les débouchés
VRQWH[WUrPHPHQWGLYHUVPDLVLOVRQWHQFRPPXQTXHO¶RQ\©IDLWGXGURLWª%HDXFRXSG¶HQWUH
HX[ VRQW RIIHUWV SDU GHV SURIHVVLRQV MXULGLTXHV HW MXGLFLDLUHV UpJOHPHQWpHV HW GRQW O¶DFFqV HVW
subordonné à un diplôme de droit.
De nombreux GpERXFKpVV¶RIIUHQWDLQVLDX[pWXGLDQWVGLSO{PpV HQGURLWWLWXODLUHVG¶XQH/LFHQFH
Ils peuvent ensuite :
Envisager une profession juridique : avocat, notaire, magistrat. Il faut alors
poursuivre ses études en faculté de droit après la Licence et préparer un Master
1 (Bac+4) de son choix, ou bien un Master 2 (Bac+5) qui nécessite au minimum
GHX[ DQV G¶pWXGHV VXSSOpPHQWDLUHV ,O IDXW JDUGHU j O¶HVSULW TXH O¶DFFqV DX[
0DVWHUVIDLWO¶REMHWG¶XQHVpOHFWLRQGHVGRVVLHUVXQLYHUVLWDLUHV
3DVVHU OH FRQFRXUV G¶HQWUpH GDQV OHV ,(3 ,QVWLWXWV G¶pWXGHV SROLWLTXHV RX
Sciences Pô)
3DVVHU OHV FRQFRXUV G¶HQWUpH HQ pFROHV GH FRPPHUFH : concours Passerelle 2,
Tremplin 2 pour entrer par admission parallèle en école de commerce
3DVVHU OH FRQFRXUV G¶HQWUpH HQ pFROH GH MRXUQDlisme ou en école de
communication ;
Passer des concours administratifs GHODIRQFWLRQSXEOLTXHG¶(WDWRXWHUULWRULDOH,O
V¶DJLUDGHODYRLHH[WHUQHODYRLHLQWHUQHpWDQWUpVHUYpHDX[IRQFWLRQQDLUHVHWj
certains agents publics. Sont ainsi ouverts aux tLWXODLUHVG¶XQH/LFHQFHGHGURLW
OHV FRQFRXUV G¶DWWDFKp WHUULWRULDO GH FRPPLVVDLUH GHV DUPpHV G¶DWWDFKp
G¶DGPLQLVWUDWLRQ± KRVSLWDOLqUHGHO¶pGXFDWLRQQDWLRQDOHGHO¶21)±, de conseiller
G¶pGXFDWLRQ G¶LQVSHFWHXU GHV GRXDQHV LQVSHFWHXU GHV LPS{WV RIIicier de
gendarmerie, etc.
Vous diriger plus spécifiquement vers la fonction RH (Ressources Humaines) en
intégrant une école de RH ou un Master RH.
'¶XQHPDQLqUHJpQpUDOHOHVpWXGLDQWVHQGURLWV¶RULHQWHQWHQSULRULWpYHUVODIRQFWLRQSXEOLTXHHW
les professions intermédiaires du secteur privé. 40 % des jeunes diplômés en droit se
retrouvent dans la fonction publique à niveau Bac+3. Les autres 60 % rejoignent le privé, et,
SRXUSUqVGHODPRLWLpG¶HQWUHHX[OHVHFWHXUEDQFDLUH
35
Annexe n°5 : Annales G¶H[DPHQVGHO¶DQQpH2010
6RQWLQFOXVHVGDQVYRWUHJXLGHTXHOTXHVDQQDOHVGHO¶DQQpHSRXUYRXVSHUPHWWUHGH
YRXVIDPLOLDULVHUDYHFOHVH[DPHQV/¶HQVHPEOHGHVDQQDOHVVHUDGLVSRQLEOHHQOLJQHVXUOD
plate-forme du CAVEJ.
1. Droit bancaire
&(175($8',29,68(/'¶(78'(6-85,',48(6
D ES U N I V E RSI T ES D E P A R IS
M AST E R 1 E N D R O I T M E N T I O N D R O I T PR I V E / D R O I T D ES A F F A I R ES
F E V R I E R 2010
DROIT BANC AIRE
3HQGDQWO¶pSUHXYHOHVWpOpSKRQHVRUGLQDWHXUVHWOHFWHXUV03GRLYHQWrWUHpWHLQWVHWUDQJpVGDQs
les sacs posés dans les travées latérales.
'XUpHGHO¶H[DPHQ : 3 heures
Documents autorisés : Le Code monétaire et financier sous toutes ses formes, le Code de
commerce
7UDLWH]O¶XQGHVGHX[VXMHWVDXFKRL[ :
Dissertation juridique
« O¶$0)HWOD&RPmission Bancaire, convergences et divergences »
&RPPHQWDLUHG¶DUUrW
Assemblée plénière de la Cour de cassation, en date du 9 octobre 2006
Statuant tant sur le pourvoi formé par la société CDR créances (le CDR créances) venant aux
droits de la Société de banque occidentale (la SDBO) que sur le pourvoi formé par la société Le
Crédit lyonnais (le Crédit lyonnais), qui attaquent le même arrêt ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que M. X... avait, avec son épouse, organisé ses activités et son
patrimoine autour de deux sociétés en nom collectif dont ils étaient les seuls associés, la société
Financière et Immobilière Bernard X... (la société FIBT) et la société Groupe Bernard X... (la
société GBT) ; que tandis que la première regroupait les divers actifs patrimoniaux des époux
X..., la seconde détenait la majorité du capital de la société anonyme Bernard X... finance (la
société BTF SA), elle-même détentrice des participations industrielles du groupe et notamment
de celle acquise en juillet 1990 et janvier 1991, par l'intermédiaire de la société allemande BTF
et avec le concours financier de la SDBO, dans le capital de la société Adidas ; que M. X... ayant
décidé de cesser ses activités industrielles et commerciales, les sociétés GBT, FIBT et BTF SA
ont, les 10 et 16 décembre 1992, conclu avec la SDBO un "mémorandum" puis une "lettre
d'engagement" aux termes desquels la société BTF SA s'engageait de manière irrévocable à
vendre, au plus tard le 15 février 1993 et pour un prix fixé à 2 085 000 000 francs, à toutes
sociétés désignées par la SDBO et à première demande de celle-ci, la totalité de ses parts
représentant 78 % du capital de la société BTF ainsi qu'à affecter l'intégralité du prix à percevoir
36
de cette cession au remboursement des concours ayant bénéficié aux trois sociétés, lesquelles
devaient par ailleurs fusionner au sein d'une société nouvelle ; que ce même 16 décembre 1992,
la société BTF SA a confié à la SDBO, pour la même durée, le mandat irrévocable de solliciter
des acquéreurs et de recevoir le prix ; que les cessions prévues sont intervenues le 12 février
1993 au profit de huit sociétés, parmi lesquelles la société Clinvest, filiale du Crédit lyonnais
>«@ ;
Que le même jour, l'ensemble des cessionnaires a par ailleurs consenti à M. Y..., jusqu'au 31
décembre 1994, une promesse de cession de leurs acquisitions respectives pour un prix de 3 498
000 000 francs, option qui a été levée le 22 décembre 1994 ; que le mémorandum n'ayant pu être
exécuté, non plus que le protocole signé le 13 mars 1994 avec le Crédit lyonnais pour mettre fin
aux relations bancaires des intéressés et solder les comptes du groupe X..., les prêts accordés à
celui-ci ont été rendus exigibles ; que les sociétés du groupe X... ont alors fait l'objet de
procédures de redressement puis de liquidation judiciaires, bientôt poursuivies sous patrimoine
FRPPXQ>«@TXHUHSURFKDQWDX&UpGLWO\RQQDLVHWjOD6'%2G
DYRLUDEXVLYHPHQWVRXWHQXOH
groupe X... et frauduleusement conclu, dès le mois de décembre 1992, "un accord secret de
revente au double" avec M. Y..., les organes des procédures collectives ont recherché la
UHVSRQVDELOLWpGX&UpGLWO\RQQDLVHWGHOD6'%2>«@
Sur le premier moyen du pourvoi formé par le CDR créances, pris en sa troisième branche, et le
quatrième moyen du pourvoi formé par le Crédit lyonnais, pris en sa première branche, réunis :
Vu les articles 1134 et 1147 du code civil ;
Attendu que pour retenir la responsabilité du CDR créances et du Crédit lyonnais, l'arrêt retient
que le groupe Crédit lyonnais avait manqué à ses obligations de banquier mandataire en
s'abstenant de proposer au groupe X... le financement constitué par les prêts à recours limité qu'il
avait octroyés à certains des cessionnaires des participations litigieuses ;
Qu'en statuant ainsi, alors qu'il n'entre pas dans la mission du mandataire de financer l'opération
pour laquelle il s'entremet et que, hors le cas où il est tenu par un engagement antérieur, le
banquier est toujours libre, sans avoir à justifier sa décision qui est discrétionnaire, de proposer
ou de consentir un crédit quelle qu'en soit la forme, de s'abstenir ou de refuser de le faire, la cour
d'appel a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs :
CASSE ET ANNULE l'arrêt rendu le 30 septembre 2005 par la cour d'appel de Paris ; remet, sur
ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait
droit, les renvoie devant la cour d'appel de Paris, autrement composée.
37
2. Droit fiscal des affaires
&(175($8',29,68(/'¶(78'(6-85,',48(6'(681,9(56,7(6'(3$5,6
M A I T R ISE E N D R O I T D ES A F F F A I R ES
E PR E U V E D E D R O I T F ISC A L
Février 2010
'XUpHGHO¶pSUHXYH : trois heures
Documents autorisés : Code général des impôts et livre des procédures fiscales non annoté , la
calculette devra être non programmable
L e candidat choisira un des deux sujets suivants et indiquera le sujet choisi sur sa copie
Sujet 1 : C O NSU L T A T I O N JU R I D I Q U E
1. /H WUDLWHPHQW ILVFDO GHV SOXV RX PRLQV YDOXHV GH O¶DFWLI LPmobilisé dans le cadre des
HQWUHSULVHVVRXPLVHVjO¶LPS{WVXUOHUHYHQX
2. Les provisions en droit fiscal
3 /¶DFWHDQRUPDOGHJHVWLRQHWVHVFRQVpTXHQFHV
4 /HFKDPSG¶DSSOLFDWLRQGHO¶LPS{WVXUOHVVRFLpWpV
5 Les règles fiscales de déductibilité GHVVDODLUHVGDQVOHVVRFLpWpVLPSRVDEOHVjO¶LPS{WVXUOHV
sociétés
****************************************************************
SUJ E T 2 : L E C AS PR A T I Q U E
/DVRFLpWp27(//$HVWXQHVRFLpWpDQRQ\PHDXFDSLWDOGH¼HOOHDSRXUREMHWODYHQWH
G¶RUGLQDWHXUV
La dirigeante est Madame BOUE qui détient 40% du capital, 30% sont détenus par la société
anonyme BETAMAX dont Mme BOUE est actionnaire et 30% sont détenus par la société en
nom collectif TECHNOJI
Elle emploie prés de 10 salariés et a réaOLVp XQ FKLIIUH G¶DIIDLUHV SRXU O¶H[HUFLFH FORV OH
GHO¶RUGUHGHPLOOLRQVG¶HXURVOHGpILFLWILVFDOSRXUO¶H[HUFLFHFORVOH
V¶pOqYH j ±¼ LO HVW j SUpFLVHU TXH OH VLqJH DGPLQLVWUDWLI HVW j 3DULV OHV HQWUHS{WV VRQW
implantés à ROISSY.
1. L e comptable a déduit au titre des charges (5 points)
Ont été déduites en charges les sommes suivantes :
a)
$PHQGHV DX FRGH GH OD URXWH SRXU XQ PRQWDQW GH ¼ LQIOLJpHV HQ GpFHPEUH DX
conducteur du véhicule CLIO, cette voiture esWLQVFULWHjO¶DFWLIGXELODQGHO¶HQWUHSULVH
b)
A pWpGpGXLWODVRPPHGH¼FRUUHVSRQGDQWDX[frais de déplacement et de réception,
il est à noter que les pièces justificatives correspondantes ne sont pas datées et ne comportent
aucune mention relative à leur objet.
c)
/DVRPPHGH¼FRUUHVSRQGDQWDX[OR\HUVUHODWLIVDX[PRLVGHQRYHPEUHHWGpFHPEUH
SRXUXQPRQWDQWGH¼jODVXLWHGXEDLOTXLDpWpVLJQpOHHQWUHO¶HQWUHSULVH
OTELLA et la société BETA MAX
38
Ce local qui appartient à BETAMAX est situé à
ISSY LES MOULINEAUX, il a été pris à
bail pour abriter un atelier de réparation et de service après vente de la société OTELLA ,mais il
YRXV HVW H[SOLTXp TXH OD VRFLpWp Q¶D SX GLVSRVHU GX ORFDO FRPSWH WHQX G¶XQ SUREOqPH GH
voisinage très ancien , le local est donc inutilisé
d) une somme GH¼DpWpGpGXLWHHWHVWODFRQWUHSDUWLHG¶XQHVRPPHYHUVpHjXQDUFKLWHFWH
SRXUO¶pWXGHGHO¶DJUDQGLVVHPHQWGHODUpVLGHQFHSULQFLSDOHGHODGLULJHDQWH
e) XQHVRPPHGH¼FRUUHVSRQGDQWDX[WUDYDX[G¶DPpQDJHPHQWGXSDUNLQJGHVHQWUHS{WV
de ROISSY
f) ODVRFLpWpDGpFLGpG¶pWHQGUHVRQDFWLYLWpjO¶pWUDQJHUHWSOXVSDUWLFXOLqUHPHQWHQ,QGHSRXU
REWHQLUXQPDUFKpODVRFLpWpDGXYHUVHUXQEDNFKLFKGH¼HQMXLQDX[DXWRULWpV
locales
g) /DVRFLpWpDYHUVp¼jO¶DVVRFLDWLRQG¶XWLOLWpSXEOLTXe LE SAVOIR PARTAGE
2SpUDWLRQVVXUO¶DFWLILPPRELOLVpSRLQWV
OHFRPSWDEOHQ¶DSDVWUDLWpOHVRSpUDWLRQVDE et c /il vous est demandé de calculer les
LQFLGHQFHVILVFDOHVGHFHVRSpUDWLRQVHWGHSUpFLVHUOHXUPRGHG¶LPSRVLWLRQ
a) Un sinistre est intervenu en juin 2008 dans les entrepôts et un matériel de manutention a
été détruit
/HGLWPDWpULHOPLVHQVHUYLFHHQMXLQDXQHYDOHXUG¶RULJLQHGH¼OHVDPRUWLVVHPHQWV
GpGXLWVjODGDWHGXVLQLVWUHVRQWGH¼OHPRQWDQWGHO¶LQGHPQLWpSHUoXHHVWGH¼
b) un camion de transport a été vendu en 2008 pour un montant de 3¼ FH PDWpULHO D pWp
DFKHWpHQSRXUXQPRQWDQWGH¼OHPRQWDQWGHVDPRUWLVVHPHQWVSUDWLTXpVMXVTX¶jOD
GDWHGHFHVVLRQHVWGH¼
FOD VRFLpWp GpWLHQW GHV WLWUHV GH SODFHPHQW HW SOXV VSpFLDOHPHQW GHV WLWUHV G¶RUJDQLVPHV GH
placement collectif de valeurs mobilières -O.P.C.V.M.-GRQWO¶DFWLIHVWFRPSRVpjKDXWHXUGH
G¶DFWLRQV FHV WLWUHV DFTXLV HQ SRXU XQH VRPPH GH ¼ RQW j OD FO{WXUH GH O¶H[HUFLFH
XQHYDOHXUOLTXLGDWLYHGH¼
3. A mortissement (1 point)
Le comptaEOHDGpGXLWXQHVRPPHGH¼GDQVOHFRPSWHDPRUWLVVHPHQW
LO V¶DYqUH TXH OH FRPSWDEOH D RPLV GH FRPSWDELOLVHU XQH DQQXLWp G¶DPRUWLVVHPHQW OLQpDLUH HQ
FHWWH DQQXLWp FRQFHUQH XQ ELHQ TXL D IDLW O¶REMHW G¶XQ DPRUWLVVHPHQW OLQpDLUH GHSXLV VRQ
acquisLWLRQDQQXLWpDQQXHOOHOLQpDLUH¼
Pour rattraper son erreur VXUO¶H[HUFLFHOHFRPSWDEOHDGpGXLWOHVDQQXLWpVet 2008
VRLW¼
4.Provisions (4 points)
Les provisions suivantes ont été déduites fiscalement
D8QHVRPPHGH¼ a été déduite et correspond à une provision pour risque de vandalisme
b) XQH VRPPH GH ¼ FRUUHVSRQGDQWH j XQH SURYLVLRQ SRXU IDLUH IDFH DX[ LQGHPQLWpV GH
OLFHQFLHPHQWSRXUPRWLIVpFRQRPLTXHVGHO¶DWWDFKpFRPPHUFLDOH± la lettre de licenciement a
été envoyée le 20 octobre 2008
F¼DXWLWUHGHODSURYLVLRQSRXUUDEDLVjDFFRUGHULOV¶DJLWGHUDEDLVTXHO¶HQWUHSULVHVHUD
DPHQpHjDFFRUGHUjVHVFOLHQWVDXFRXUVGHO¶H[HUFLFHVXLYDQWHQ
39
GOD VRFLpWp D FRQVWLWXp j OD FO{WXUH GH O¶H[HUFLFH XQ FRPSOpPHQW GH SURYLVLRQ G¶XQ
PRQWDQWGH¼HWFHSRXUIDLUHIDFHjXQHFUpDQFHGRXWHXVHGpWHQXHVXUO¶HQWUHSULVH%(7$ PRQWDQWGHODFUpDQFH%(7$¼en effet en juillet 2007 BETA a été mise en mise en règlement judiciaire et au cours de
O¶H[HUFLFH GHODFUpDQFHDpWpGpSUpFLpHVRLWSURYLVLRQGpGXLWHILVFDOHPHQW¼
au titre de 2007
GHSXLV FHWWH GDWH OD VRFLpWp 27(//$ Q¶D DXFXQH QRXYHOOH GH O¶DGPLQLVWUDWHXU FKDUJp GH OD
procédure de règlement judiciaire, la société a donc procédé à une provision égale à 100% de la
FUpDQFHDXWLWUHGHO¶H[HUFLFHVRLW¼
Il est précisé que vous apprenez cet administrateur n'a pas encore achevé l'état du passif et de
l'actif et qu'une procédure en comblement de passif à l'encontre de la banque du débiteur est en
cours.
5.questions diverses (6 points)
a)la société TECHNOJI qui détient 30% de la société OTELLA est une société en nom collectif
TXL Q¶D SDV RSWp SRXU O¶LPS{W VXU OHV VRFLpWpV ,elle a un exercice comptable qui coïncide avec
O¶DQQpHFLYLOH
&HWWHVRFLpWp HQQRP FROOHFWLID UpDOLVpDX FRXUVGHO¶H[HUFLFHXQEpQpILFHILVFDO SRXUXQ
PRQWDQWGH¼ entièrement distribué aux associés en juin 2008 SDUFRQWUHSRXUO¶H[HUFLFH
clos en 2008 la société en nom collectif enregistre une perte ILVFDOHGH¼
Comment ces opérations sont-elles traitées fiscalement par la société OTELLA ?
E/DVRFLpWp27(//$GLVSRVHHQ%HOJLTXHj/,(*(G¶XQpWDEOLVVHPHQWTXLGLVSRVHG¶XQFHQWUH
de décision administratif et commercial autonome, cet établissement a réalisé un bénéfice de
¼DXWLWUHGH
Cette somme est elle imposable en FRANCE ?- motivez votre réponse c)vous expliquerez à la société OTELLA les modalités de traitement des déficits fiscaux pour les
HQWUHSULVHVLPSRVDEOHVjO¶LPS{WVur les sociétés
d)La dirigeante a ODLVVp OD VRPPH GH ¼ GDQV O¶HQWUHSULVH FHWWH VRPPH TXL ILJXUH DX
FUpGLW GH VRQ FRPSWH FRXUDQW Q¶HVW SDV UpPXQpUp HW QH IDLW SDV O¶REMHW GH YHUVHPHQW G¶LQWpUrW
vous lui préciserez les règles de déductibilité des intérêts en compte courant
40
3. Droit civil : Contrats spéciaux
&HQWUH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUVLWpVGH3DULV
Maîtrise mention droit des affaires / droit privé
DROIT CIVIL : CONTRATS SPECIAUX
Session de juin 2010
3HQGDQWO¶pSUHXYHOHVWéléphones, ordinateurs et lecteurs MP3 doivent être éteints et rangés dans les sacs posés
dans les travées latérales.
Durée de l'épreuve : 3 H
Documents autorisés : Code civil non annoté
T raitez, au choix, l'un des deux sujets suivants :
Sujet 1 - C as pratique
1) Paul et Virginie, après avoir quitté O¶Ile Maurice, décident d'acheter en France une maison où ils comptent
s'établir. Ils signent donc un acte préparatoire à la vente avec une amie Eugénie PORTALIS. Aux termes de celui-ci,
il est prévu que dans l'hypothèse où celle-ci décide de vendre, elle proposera le bien en priorité à Paul et Virginie.
Toutefois, quelques mois après la signature, ils apprennent qu'elle a vendu la maison à un certain Jean CAPITANT.
Ils sollicitent votre avis (3,5 points).
2 /D V°XU GH 9LUJLQLH D\DQW DSSULV FHWWH VLWXDWLRQ HW HOOH DXVVL GpVLUHXVH GH V
LQVWDOOHU HQ )UDQFH VLJQH XQH
promesse unilatérale de vente avec M. DOMAT. Il est prévu dans l'acte une indemnité d'immobilisation de 10% du
SUL[GHODPDLVRQVRLW¼ $O
DUULYpHGXWHUPHODV°XUGpFLGHGHQHSDVOHYHUO
RSWLRQFDUHOOHDWURXYpXQH
maison plus jolie et moins chère. Elle vous demande si elle peut ou non récupérer l'indemnité d'immobilisation ou
bien encore obtenir la réduction de son montant (3,5 points).
3) Jean-Paul qui a entendu parler de vous par Virginie vient également vous consulter. Il a signé un contrat
d'installation téléphonique de 5 ans pour sa société. Le contrat fait référence au tarif annuel appliqué par le
fournisseur. Jean-Paul trouve le tarif demandé cette année trop élevé et vous interroge sur le point de savoir s'il peut
envisager une action pour se sortir de ce contrat à durée déterminé avant l'arrivée de son terme (3,5 points).
4) Paul et Virginie ont acheté un magnifique téléviseur 3 D pour regarder des films romantiques et pour jouer à des
jeux vidéos qui le sont moins. Le branchement du poste a été réalisé par les installateurs de l'enseigne FNARTIC. Le
soir même, Paul allume le poste pour regarder un DVD et c'est alors que le poste explose provoquant la destruction
de leur maison. Une fois sorti de l'hôpital avec Virginie, il vous demande si une action est possible, contre qui et sur
quel fondement (3,5 points).
5) Paul a offert à Virginie un rat pour son anniversaire. Il a acheté cet animal dans une animalerie jardinerie. En
caressant la gentille petite bête, le rat a mordu Virginie. Virginie a été hospitalisée dans un état grave pendant
plusieurs jours. Le chef du service hospitalier a précisé à Paul que tous les rats sont potentiellement dangereux car
ils ont dans la bouche de dangereuses bactéries. Paul vous demande s'il peut agir en responsabilité contre
l'animalerie et sur quel fondement ? (3,5 points).
6) Paul a décidé de faire construire une véranda dans sa maison afin que Virginie puisse s'y livrer à son passe-temps
favori, la peinture. Une fois la véranda achevée celle-ci présente des défauts d'étanchéité. Que peut faire Paul ? (2,5
points)
Sujet 2 - Commentaire d 'ar rêt
Cour de cassation
chambre civile 1
Audience publique du mardi 8 décembre 2009
N° de pourvoi: 08-16471
Publié au bulletin Cassation partielle
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur la première branche du moyen unique :
Vu les articles 1108, 1109 et 1110 du code civil ;
Attendu qu'ayant été adjudicataire, lors d'une vente aux enchères publiques organisée par la société Sadde hôtel des
ventes, d'une coupe de cristal montée sur un socle en bronze argenté, Mme X... a refusé de prendre livraison de cet
objet et d'en payer le prix en alléguant son mauvais état ; que la société Sadde l'a fait assigner en paiement de la
41
somme de 2 698,87 euros correspondant au prix d'adjudication augmenté des frais ; qu'invoquant une erreur sur les
qualités substantielles de l'objet, Mme X... a sollicité l'annulation de la vente ;
Attendu que pour déclarer la vente parfaite et accueillir la demande en paiement de la société Sadde, la cour d'appel,
a retenu que Mme X..., exerçant une activité d'antiquaire au moment de la vente, est une professionnelle et
connaissait donc parfaitement les précautions à prendre avant de se porter acquéreur d'un objet dont la vente est
mise aux enchères ; qu'elle ne peut donc soutenir qu'elle a été victime d'une erreur ;
Attendu qu'en statuant ainsi, sans rechercher, comme il lui était demandé de le faire, si, nonobstant sa qualité de
professionnelle, Mme X..., se fondant sur les indications du catalogue, la photographie de l'objet et les réponses
données par la société Sadde aux questions qu'elle avait posées antérieurement à la vente sur l'état de l'objet, ne
s'était pas portée adjudicataire dans la croyance erronée que l'objet était en bon état, la cour d'appel a privé sa
décision de base légale au regard des textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, sauf en ce qu'il a déclaré la société Sadde hôtel des ventes recevable en son action, l'arrêt
rendu le 23 octobre 2007, entre les parties, par la cour d'appel de Dijon ; remet, en conséquence, sur les autres
points, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie
devant la cour d'appel de Besançon ;
Condamne la société Sadde hôtel des ventes aux dépens ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être
transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience
publique du huit décembre deux mille neuf.
M O Y E N A N N E X E au présent ar rêt
Moyen produit par Me Rouvière, avocat aux Conseils pour Mme X....
Le moyen fait grief à l'arrêt infirmatif attaqué d'avoir dit que la vente de la coupe CHRISTOFLE du 22 mai 2005
était parfaite et d'avoir, en conséquence, condamné Madame X... à verser à la SARL SADDE HOTEL DES
9(17(6GH'LMRQODVRPPHGH¼DYHFLQWpUrWVDXWDX[OpJDOVXUODVRPPHGH¼jFRPSWHUGXPDL
2005
AUX MOTIFS QUE Madame X... s'est portée acquéreur de la coupe litigieuse en portant les enchères par téléphone
dans les conditions qui sont conformes aux usages en vigueur dans les sociétés de vente ; que, de part l'activité
d'antiquaire qu'elle exerçait à l'époque de la vente aux enchères, Madame X... est une professionnelle au regard de
l'achat et de la vente d'objets d'art anciens ; qu'elle connaissait donc parfaitement les précautions à prendre avant de
se porter acquéreur d'un objet dont la vente est mise aux enchères ; qu'elle ne peut ainsi sérieusement soutenir qu'elle
a été victime d'une erreur ; ..... ; qu'il convient, en conséquence, de confirmer le jugement entrepris en ce qu'il a
déclaré recevable l'action de la SARL SADDE HOTEL DES VENTES de Dijon et de l'infirmer pour le surplus ; que
la vente sera jugée parfaite ; que Madame X... sera, en conséquence condamnée à verser à la SARL SADDE
+27(/'(69(17(6GH'LMRQ¼RXWUHLQWpUrWVDXWDX[OpJDOVXUODVRPPHGH¼jFRPSWHUGX
mai 2005 jusqu'au jour du règlement définitif ; que Madame X... sera déboutée de ses demandes de condamnation de
la SARL SADDE HOTEL DES VENTES de Dijon à des dommages-intérêts dès lors qu'elle ne justifie pas des
préjudices allégués
1°/ ALORS QUE le commissaire priseur est tenu de ne donner que des informations exactes dans les catalogues mis
à la disposition de la clientèle, et engage sa responsabilité en y reproduisant des indications erronées ; qu'en l'espèce,
n'étant pas contesté que le descriptif de la coupe vendue la présentait comme étant en bon état, en dépit
d'imperfections, la cour d'appel qui ne nie pas que l'objet litigieux ne correspondait pas au descriptif fait par la
société de commissaires priseurs, ne pouvait dès lors infirmer le jugement et débouter Madame X... de ses
demandes, en se fondant exclusivement sur sa qualité de professionnelle, sans rechercher si, précisément guidée par
cette compétence l'intéressée ± qui avait fait toutes diligences - n'avait pas posé des questions antérieurement à la
vente, et si les réponses qui lui avaient été apportées ne l'avaient pas confortée dans la croyance erronée, créée par le
catalogue de la vente, du bon état de la chose vendue ; qu'ainsi, l'arrêt manque de base légale au regard des articles
1108, 1109, 1110 et 1116 du code civil ;
....
42
4. Droit des entreprises en difficulté
&HQWUH$XGLRYLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUVLWpVGH3DULV
M aîtrise mention D roit des A ffaires
D roit des entreprises en difficulté
Session de Juin 2010
Durée : 3 heures.
Documents autorisés : Code civil / Code de commerce ou code des procédures collectives
3HQGDQWO¶pSUHXYHOHVWpOpSKRQHVRUGLQDWHXUVHWOHFWHXUV03GRLYHQWrWUHpWHLQWVHWUDQJpVGDQV
les sacs posés dans les travées latérales.
T raitez, au choix, l'un des deux sujets suivants :
Sujet 1 : commentaire d'ar rêt
Cour de cassation chambre commerciale
Audience publique du mardi 12 janvier 2010
N° de pourvoi: 08-21456
Publié au bulletin
Sur le moyen unique :
Vu les articles L. 621-32, L. 621-43 et L. 621-44 du code de commerce, dans leur rédaction
antérieure à la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué, rendu sur renvoi après cassation (cass., com. 30 janvier 2007,
pourvoi n° 05-17.141 ), que le 2 février 1998, la société Auximurs, aux droits de laquelle se
trouve la société Oseo financement, et la société Ucabail, devenue la société Finamur, agissant
conjointement à concurrence de moitié chacune, ont consenti à la société OJM un contrat de
crédit-bail immobilier ; que la société OJM a été mise en redressement judiciaire le 24 juillet
2002 ; que son plan de continuation a été arrêté le 5 février 2003 ; que le 7 août 2002, une
préposée de la société Auximurs, a déclaré une créance de 717 330,14 euros dont une partie à
échoir à titre privilégié pour le compte des sociétés Auximurs et Ucabail ; que le contrat de
crédit-bail a été poursuivi ;
Attendu que pour constater l'extinction de la créance de la société Finamur à défaut de
déclaration régulière, l'arrêt, après avoir énoncé que la déclaration portait sur des sommes échues
et à échoir au titre d'un contrat de crédit-bail conclu antérieurement à l'ouverture de la procédure
collective qui ne relevaient donc pas des dispositions de l'article L. 621-32 du code de
commerce, retient qu'il n'est pas justifié du pouvoir spécial donné par la société Ucabail à la
société Auximurs en vue de déclarer sa créance lors de la déclaration ou dans le délai légal de
celle-ci ;
Attendu qu'en statuant ainsi, alors que la créance relative aux loyers du crédit-bail dus pour la
période de jouissance suivant l'ouverture du redressement judiciaire constituait une créance née
régulièrement après le jugement d'ouverture, qui n'était pas soumise à l'obligation de déclaration,
et ne pouvait donc être éteinte en raison de l'irrégularité de cette dernière, la cour d'appel a violé
les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il a constaté l'extinction de la créance de la
société Finamur, l'arrêt rendu le 4 novembre 2008, entre les parties, par la cour d'appel de
Montpellier ; remet, en conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se
trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Nîmes ;
43
Sujet 2 : cas pratique
L'agence de voyage Sunny Side connaît des difficultés liées à la crise. Cette société est
spécialisée dans l'organisation de circuits touristiques autour de la mer Méditerranée. Les
réservations ont fortement chuté et le passif de la société s'est aggravé. La société n'envisage
toutefois pas de demander l'ouverture d'une procédure de redressement car elle est propriétaire
de trois immeubles dont la valeur dépasse son passif.
1) Indiquez la ou les procédures pouvant être ouvertes.
Un jugement ouvrant une procédure de redressement judiciaire est finalement rendu le 2 février
2010 et la date de cessation des paiements est fixée au 3 janvier 2010. Le tribunal a nommé un
administrateur judiciaire, Maître O'Balard, et lui a confié une mission d'assistance pour tous les
actes concernant la gestion de l'entreprise.
2) Le mandataire juridiciaire se demande s'il n'est pas possible d'étendre la procédure à la
société-mère, Sunny Sky Med, car il s'avère que celle-ci a payé directement des dettes
contractées par sa filiale, Sunny Side.
3) La société Loutou et la société Sunny Side avaient conclu, antérieurement au jugement, un
accord de partenariat privilégié en vertu duquel, dans leurs relations avec des tiers, à prix égal,
chaque partenaire s'engage à donner la préférence à l'autre. La société Loutou veut dénoncer le
partenariat en invoquant, d'une part, la clause de résiliation de plein droit en cas d'ouverture
d'une procédure collective contenue dans l'accord, et, d'autre part, le non-paiement de services
fournis. Maître O'Balard souhaite que le contrat se poursuive, mais la société Loutou indique
qu'il n'en est pas question tant que Sunny Side n'a pas remboursé ses dettes impayées à la date du
jugement d'ouverture.
4) Par un acte conclu le 4 mars 2010, la société Sunny Side a acheté 1000 nuitées à l'hôtel Villa
Riviera, situé sur la Côte d'Azur, à une dizaine de kilomètres du Lavandou. L'administrateur n'a
pas autorisé l'acte.
5) Le 15 janvier 2010, la société Meublo a vendu à Sunny Side du mobilier de bureau de grande
qualité, pour un prix assez élevé, d'un montant de 50 000 euros. L'affaire a été conclue
rapidement, avant le jugement d'ouverture, pour ne pas que les parties se heurtent au régime de la
procédure collective. Qu'en pensez-vous ? La solution aurait-elle été différente si la procédure
collective finalement ouverte avait été une procédure de sauvegarde ?
Relevez, pour chaque question, les difficultés juridiques et proposez des solutions
argumentées.
(4 points par question)
44
Annexe n°6 : Glossaire
Ajac : « Ajourné autorisé à continuer ». Un AJAC est un pWXGLDQWTXLDYDOLGpXQVHPHVWUHG¶XQH
DQQpHPDLVQ¶DSDVREWHQXODPR\HQQHFRPSHQVpHDX[GHX[VHPHVWUHV,OSHXWDORUVV¶LQVFULUH
GDQV O¶DQQpH VXLYDQWH PDLV GRLW UHSDVVHU OHV PDWLqUHV GX VHPHVWUH R VHV QRWHV RQW pWp
inférieures à la moyenne. Les AJAC 2 sont admis en L3 mais doivent repasser les matières de
L2 non validées). ,OQ¶\DSDVG¶$MDFHQWUHODOLFHQFHHWOHPDVWHU
ATER : $WWDFKpV7HPSRUDLUHVG¶(QVHLJQHPHQWHWGH5HFKHUFKHOHV$WHUVRQWGHVHQVHLJQDQWV
chercheurs non titulaires recrutés sur un contrat à durée déterminée.
Bulletins de liaison RX G¶LQIRUPDWLRQ : Ce sont des documents rédigés par les enseignants
GHFKDTXHPDWLqUHHWPLVHQOLJQHWRXWDXORQJGHO¶DQQpHVXUODSODWH-forme numérique, afin de
vous donner des conseils de travail, des comptes-rendus des conférences, une actualisation du
cours. Ils peuvent varier selon les matières de deux à quatre bulletins.
CAVEJ : Centre Audio-YLVXHOG¶(WXGHV-XULGLTXHVGHV8QLYHUVLWpVGH3DULV
Code INE ,GHQWLILDQWQDWLRQDOGHO¶pWXGLDQWRX code NNE 1XPpUR1DWLRQDOGHO¶pWXGLDQWRX
code BEA (Base Elève Académique) : Ces trois appellations correspondent à un seul et même
QXPpUR FRPSRVp GH FDUDFWqUHV &H QXPpUR ,1( RX %($ RX 11( Q¶D pWp DWWULEXp DX[
bacheliers que depuis 1995.
Cours numériques : Ces cours se composent des cours en ligne, téléchargeables et
imprimables depuis la plate-forme pédagogique numérique http://cavej.univ-paris1.fr
Crédits E.C.T.S : Ces crédits expriment la quantité de travail que chaque cours requiert par
UDSSRUWDXYROXPHJOREDOGHWUDYDLOQpFHVVDLUHSRXUUpXVVLUXQHDQQpHG¶pWXGHFRPSOqWH&¶HVW
donc un outil de transfert permettant de favoriser les échanges universitaires entre les pays
HXURSpHQV8QHDQQpHG¶pWXGH correspond à 60 crédits ECTS.
Défaillance : &¶HVW OH IDLW GH QH SDV VH SUpVHQWHU j XQH pSUHXYH G¶H[DPHQ ,O HVW DORUV
LPSRVVLEOHGHFDOFXOHUODPR\HQQHGHO¶pWXGLDQWTXLQHSHXWGRQFYDOLGHUOHVHPHVWUHRXO¶DQQpH
quand bien même il aurait une moyenne générale de 10/20. Pour autant, la défaillance à la
VHVVLRQGHMXLQQ¶HPSrFKHSDVGHVHSUpVHQWHUjODVHVVLRQGHVHSWHPEUH
Délestage : Le CAVEJ organise des examens en février pour les enseignements du premier
semestre. Les étudiants qui se sentent prêts SRXUURQW V¶\ SUpVHQWHU PDLV LO Q¶\ D DXFXQH
REOLJDWLRQ /¶pWXGLDQW SHXW DLQVL VH © GpOHVWHU ª G¶XQHRX SOXVLHXUV PDWLqUHV HW LO SUpVHQWH OHV
DXWUHV HQ MXLQ (Q FDV G¶pFKHF HQ MXLQ XQH PDWLqUH QRQ YDOLGpH DX GpOHVWDJH QH SRXUUD rWUH
UHSDVVpHTX¶HQVHSWHmbre.
Licence : La Licence en droit est d'une durée de 6 semestres. Des enseignements
IRQGDPHQWDX[ VRQW GLVSHQVpV GDQV OHV GLVFLSOLQHV JpQpUDOHV GX GURLW DLQVL TXH G¶DXWUHV
disciplines (langues vivantes, etc.) en complément afin d'éviter un cloisonnement. Ces 6
semestres sont répartis sur trois années.
LMD : Licence ± Master ± 'RFWRUDW1RXYHOOHRUJDQLVDWLRQGHO¶HQVHLJQHPHQWXQLYHUVLWDLUHGDQV
OHFDGUHGHO¶KDUPRQLVDWLRQGHVFXUVXVG¶HQVHLJQHPHQWVXSpULHXUHXURSpHQVHQYLJXHXUGHSXLV
la rentrée universiWDLUH /H FXUVXV XQLYHUVLWDLUH V¶RUJDQLVH GpVRUPDLV DXWRXU GH WURLV
diplômes : la Licence, le Master et le Doctorat.
Maître de conférences : Les maîtres de conférences doivent être qualifiés à ces fonctions par
le Conseil national des Universités (CNU). Docteurs en droit, économie, sciences politiques ou
histoire du droit, ils sont recrutés par concours sur dossier et entretien avec une commission de
spécialistes pour chaque faculté.
45
Moyenne arithmétique : Elle consiste à additionner toutes les notes obtenues aux examens et
les ramener à une moyenne sur 20.
Plate-forme G¶HQVHLJQHPHQW numérique : ,OV¶DJLWG¶XQHVSDFHG¶pFKDQJHVG¶LQIRUPDWLRQVGH
FRPPXQLFDWLRQ HW G¶DSSUHQWLVVDJH HQ OLJQH DXWRXU GH FRQWHQXV HW G¶DFWLYLWpV SpGDJRJLTXHV
GLYHUVHV/¶DFFqs à la plate-forme du CAVEJ est réservé aux étudiants inscrits.
Professeur agrégé : /HVSURIHVVHXUVVRQWWLWXODLUHVG¶XQHDJUpJDWLRQGHGURLWREWHQXHjO¶LVVXH
G¶XQFRQFRXUVQDWLRQDOWUqVVpOHFWLI
Régime présentiel : Le régime présentiel est propre aux étudiants qui suivent de manière
DVVLGXHOHVFRXUVjO¶XQLYHUVLWpWRXWDXORQJGHO¶DQQpHHWTXLVRQWDLQVLWHQXVG¶rWUHLQVFULWVHQ
WUDYDX[GLULJpVHWG¶\DVVLVWHU,OV¶RSSRVHDXUpJLPHjGLVWDQFHTXLHVWFHOXLGHVpWXGLDQWVGX
CAVEJ et du CNED.
Regroupement : Assurés par des enseignants du CAVEJ en amphithéâtre, ils sont d¶XQHGXUpH
de trois heures par matière et VRQWUpSDUWLVWRXWDXORQJGHO¶DQQpH. Bien que facultatifs, ils vous
SHUPHWWHQW G¶DSSURIRQGLU YRV FRQQDLVVDQFHV GH YRXV IDPLOLDULVHU DYHF les enseignements, de
PLHX[SHUFHYRLUO¶HQYLURQQHPHQWMXULGLTXH
46
Annexe n°7 : Activation de votre messagerie Paris 1
3RXUOHVpWXGLDQWVLQVFULWVjO¶8QLYHUVLWp3DULV&DYHMRX&DYHM&QHG :
-­‐
Connectez-YRXVjO¶(17 : http://ent.univ-paris1.fr
-­‐
Sélectionnez « Activation de votre compte ªGDQVO¶(17
-­‐
Munissez-vous de votre carte d'étudiant et complétez les champs avec les
informations y figurant :
. votre identifiant national étudiant (INE)
. votre numéro de dossier étudiant (7 ou 8 chiffres)
. votre date de naissance
-­‐
Cliquez sur « -¶DFFHSWHODFKDUWHHWM¶DFWLYHPDERLWH ».
Un écran affiche votre identifiant, votre mot de passe et votre adresse courriel.
Notez scrupuleusement ces informations et conservez-les.
La procédure peut être refaite en cas de perte du mot de passe.
Pour les étudiants des autres universités partenaires :
-­‐
Vous devrez impérativement compléter un formulaire de «DHPDQGHG¶LQVFULSWLRQjOD
plate-forme pédagogique numérique» lors de votre inscription pédagogique et y
MRLQGUH OD SKRWRFRSLH G¶XQ document officiel comportant vos code INE (cf. glossaire) et
numéro étudiant. 6LYRXVQ¶DYH]SDVFRPSOpWpFHWWHILFKHYHXLOOH]SUHQGUHFRQWDFWDYHF
[email protected].
Un délai minimum de 72 heures est nécessaire pour enregistrer votre demande. Vous
recevrez alors un courriel SRXU YRXV LQGLTXHU OD SURFpGXUH G¶DFWLYDWLRQ GH YRWUH
messagerie Paris 1. Vous pourrez alors :
-­‐
Vous connecter à : https://malix.univ-paris1.fr/inscri-cavej.html
-­‐
Compléter les champs avec les informations qui figurent sur votre carte d'étudiant :
. votre identifiant national étudiant (INE) ;
. votre date de naissance ;
. votre numéro de dossier étudiant précédé du préfixe de votre établissement de
rattachement administratif sous la forme suivante : UPXX-XXXXXXXX ;
-­‐
Cliquer sur « -¶DFFHSWHODFKDUWHHWM¶DFWLYHPDERLWH ».
Un écran affiche votre identifiant, votre mot de passe et votre adresse courriel.
Notez scrupuleusement ces informations et conservez-les.
En cas de perte de votre mot de passe de votre messagerie Paris 1, il convient de recommencer
l'activation de votre compte (voir les 2 procédures ci-dessus). Un nouveau mot de passe vous sera
attribué ; votre boîte aux lettres restera la même et les courriers que vous avez reçus ne seront pas
perdus.
------Le « Guide des usages du Numérique » est à consulter attentivement afin de bénéficier des
services numériques GHO¶XQLYHUVLWp. ,OHVWpJDOHPHQWWpOpFKDUJHDEOHGHSXLVODSDJHG¶DFFXHLOGX
site du CAVEJ ( www.e-cavej.org, encart à droite «Guide numérique (pdf)»).
47
Annexe n°8 : Accès à la plateforme G¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXH
Comment accéder à la plate-forme G¶HQVHLJQHPHQW numérique ?
-­‐
Entrez dans votre navigateur1 l'adresse http://cavej.univ-paris1.fr
-­‐
Cliquez sur le bouton orange «Universités de Paris».
-­‐
Saisissez votre identifiant et le mot de passe de votre messagerie Paris 1, souvent
appelée « messagerie malix ªTX¶LOFRQYLHQWG¶DFWLYHUDXSUpDODEOH, voir annexe n°7).
-­‐
Cliquez sur "Connexion"
-­‐
Accédez alors aux cours auxquels vous êtes inscrits.
3RXUOHVpWXGLDQWVLQVFULWVjO¶8QLYHUVLWp3DULVSDUpTXLYDOHQFHDYHFGHVPDWLqUHVjSUpVHQWHU
dans une année inférieure, une ©GHPDQGH G¶LQVFULSWLRQ j OD SODWH-forme pédagogique
numérique» est à compléter lors de votre inscription pédagogique.
3RXUREWHQLUGHO¶DLGH :
- GXLGHG¶XWLOLVDWLRQGHODSODWHIRUPHG¶HQVHLJQHPHQWQXPpULTXH
(WpOpFKDUJHDEOHGHSXLVODSDJHG¶DFFXHLOGHODSODWHIRUPH ou celle du site internet du CAVEJ)
- Foire aux questions OLHQGHSXLVODSDJHG¶DFFXHLOGHODSODWHIRUPH)
- Mail : [email protected]
Il est inutile de téléphoner.
1
/¶XWLOLVDWLRQGXQDYLJDWHXU0R]LOOD)LUHIR[HVWUHFRPPDQGpHSRXUXQDIILFKDJHRSWLPDOGHODSODWHIRUPH
G¶HQVHLJQHPHQWen ligne du CAVEJ. Téléchargement gratuit : http://www.mozilla-europe.org/firefox
48