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Made in France Comédie corrosive sur le monde du travail D’après Débrayage et L’intérimaire de Rémi De Vos Mise en scène : Illia Delaigle Création lumière : Jean -‐ François Metten Avec : Maud Galet Lalande, Hervé Urbani, Illia Delaigle, avec la participation d’Elodie Rambaud Musique et chant : Thierry Reichmuth Production : Cie Kalisto Chargée de communication pour le festival : Maud Galet-‐Lalande "La Cie Kalisto revient cette année avec une comédie sociale ancrée dans son temps : Made in France. Du français Rémi de Vos, ces textes du quotidien, à la limite de la farce, explorent mine de rien, tout en profondeur, le monde du travail aujourd'hui." Made in France a été créé en octobre 2012 au Théâtre de la Sine et repris en mai 2013 à la friche DMC, à Mulhouse. La pièce sera présentée au Théâtre du Roi René dans le cadre du festival off d’Avignon en juillet 2013. Avec le soutien de la Ville de Mulhouse, de la Région Alsace pour le Festival, la compagnie Kalisto est subventionnée par La Drac Alsace et le CG 68. Made in France ou plutôt, pardon, Fabriqué en France, c’est un titre d’actualité pour dire aussi : comment on fabrique en France ? Et la réponse est simple : avec des humains, majoritairement. Made in France c’est donc une drôle de pièce sur ces individus qui participent (encore) au monde du travail aujourd’hui, en France. Et si la pièce, de par son sujet et le contexte actuel, a des reflets politiques, ils ne surgissent qu’à travers ces êtres-‐là. Ces individus que l’on rencontre dans Made in France (Jean-‐Louis, Mario, Catherine, Monsieur Aiguille, Bruno, Christine, Marx etc…j’aime bien les prénoms, ils racontent beaucoup), ces messieurs et mesdames tout le monde, ils sont eux aussi d’une certaine manière fabriqués en France. On tente donc de tisser un voile ironique sur cette notion « made in France », tellement rabâchée actuellement et qui flirte pathétiquement avec la fierté nationale. Décadence. Made in France c’est aussi l’expression d’une société perdue dans l’image, dans les symboles. On en joue, on s’en moque aussi. On passe librement de la performance surréaliste à la situation réaliste. Par l’apparition de super héros (Astérix, Mario, Wonder Woman) on quitte le réel en plaisantant sur notre patrimoine culturel, plus mondialisé qu’autre chose. Dans la même veine, on s’amuse à reprendre des standards de la musique anglo-‐saxonne comme Born in the USA qui devient Né en France ou encore Nous sommes les champions du groupe « Reine »… Cette malléabilité, de ce manque d’espoir, l’abaissement, la solitude, la peur de perdre, la veulerie, toutes ces choses qui nous entourent…on en rit beaucoup en 1h15. Même si ça grince, même si ça émeut parfois, on a voulu un spectacle drôle et rythmé. Il n’y a pas de message proclamé, juste la sensation in fine que ces individus sont ballotés et nécessairement joyeusement opprimés. Et après avoir bien ri, s’il y a un sens qui se dégage à la fin de ce spectacle sur le monde du travail aujourd’hui en France, c’est justement l’absence de sens. « On ne sait plus, on ne sait plus du tout, du tout, du tout… ça flanque la trouille» conclurai-‐ je par les mots de l’un des personnages. Illia Delaigle Metteur en scène Hervé Urbani et Illia Delaigle dans les rôles de « Mario » et « Monsieur Aiguille » Avec Maud Galet Lalande, dans le rôle de « Catherine » Rémi De Vos © Na th ali e M az ea s Avant 1963 rien. 1963 : Naît à Dunkerque. Enfance sans histoire. 1976 – 1981 : Adolescence difficile. Lit beaucoup en plus. 1981 : Bac Philo -‐ Lettres. Laisse tomber les études. Monte à Paris. 1981 – 1993 : Tous les métiers. Voyage en Israël, en Algérie, à New-‐York… 1993 : Se met à écrire. Bourse Beaumarchais pour Débrayage (Crater). 1995 : Son rapport aux hommes change en devenant père de l’un d’entre eux. 1996 : Avec l’aide d’Éric Vigner, monte Débrayage. S’endette. 1997 : Écrit avec les acteurs André le magnifique (Molière du meilleur auteur, du meilleur spectacle de création, de la meilleure pièce comique, de la révélation masculine et féminine 98). Se renfloue. 1998 : Lauréat du programme « En-‐Quête d’auteurs -‐ AFAA/Beaumarchais ». Plusieurs mois au Paraguay. Écrit Projection Privée et Conviction Intime. 1999 : Obtient une bourse du CNL. Voyage au Vietnam. Obtient une aide à l’écriture de la DMDTS. Achète un nouvel ordinateur. 2000 : Création de Conviction intime et de Projection Privée (Crater -‐ m. en s. Alain Barsacq) Écrit La Camoufle. 2001 : Création de La Camoufle (Crater, m. en s. Laurent Vacher). 2002 : Écrit Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Rencontre Claire David. 2003 : Écrit Laisse-‐moi te dire une chose. Dirige un atelier d’écriture au Pérou. 2004 : Écrit Occident. Pleine Lune et Jusqu’à ce que la mort nous sépare éditées aux Éditions Actes SudPapiers. Écrit Ma petite jeune fille pour Hervé Guilloteau. Séjour en Thaïlande. 2005 : Auteur associé au CDDB -‐ CDN de Lorient (direction Éric Vigner) Créations de Ma petite jeune fille, Laisse-‐moi te dire une chose, Bilan sur la maîtrise du poste. Écrit Alpenstock. Laisse-‐ moi te dire une chose éditée chez Actes Sud-‐Papiers. Résidence d’écriture à Beyrouth. 2006 : Créations de Occident (m. en s. Hervé Guilloteau) et de Jusqu’à ce que la mort nous sépare (mise en scène Éric Vigner). Alpenstock et Occident éditées chez Actes Sud-‐Papiers. Écrit Beyrouth Hotel. Prix Diane et Lucien Barrière pour Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Écrit Intendance pour les élèves du CNSAD (m. en s. Christophe Rauck) Occident créée à Bruxelles. 2007 : Édition de Ma petite jeune fille (Actes Sud-‐Papiers.) Traduit Othello avec Éric Vigner. Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Occident, La Camoufle, Intendance jouées à Paris. Occident créée à Milan. Écrit pour Pierre Guillois. 2008 : Débrayage et Beyrouth Hotel éditées chez Actes Sud-‐Papiers. Alpenstock créée à Athènes en langue grecque. Le Ravissement d’Adèle créée à Bussang (m. en s. Pierre Guillois) Création de Othello (m. en s. Éric Vigner) Création de Beyrouth Hotel au Studio des Champs-‐Elysées (m. en s. Niels Arestrup). Écrit une nouvelle pièce pour Éric Vigner. 2009 : Ecrit Sextett. Occident créé à Lima (Pérou) en espagnol (mise en scène de Gilbert Rouvière). Ecrit un scénario de cinéma (Tout le plaisir est pour vous) avec Thibaud Staïb et Nina Roberts. Jusqu’à ce que la mort nous sépare créé à Buenos-‐Aires en espagnol (Mise en scène de Paul Desvaux). Création de Sextett (mise en scène Eric Vigner.) Ecrit Intérimaire pour Anne-‐Laure Liégeois. Ecrit En difficulté pour France-‐Culture. Sextett créé à Lorient le 5 octobre. Au théâtre du Rond-‐Point le 15 octobre. Création de Débrayage (5 extraits et un inédit) au CDN de Montluçon (mise en scène Anne-‐Laure Liégeois). Création de Alpenstock au théâtre de Vanves, (mise en scène de David Lejard-‐Ruffet). 2010 : Sextett est joué à Montréal. Création de Jusqu’à ce que la mort nous sépare à Kiev en Ukrainien (mise en scène Christophe Feutrier). Achète un nouvel ordinateur. Ecrit Un héros de la classe ouvrière pour Christophe Rauck. Occident joué au TGP. Alpenstock au théâtre du Lucernaire, à Paris. Monte Projection privée à La maison Maria Casares. Séjour à Kinshasa (RDC). Ecrit une pièce pour Philipe Boulay. Création de Jusqu’à ce que la mort nous sépare à Madrid. 2011 : il crée sa propre compagnie, Solaris, avec Othello Vilgard. Occident est de nouveau joué à Bruxelles dans la mise en scène de Frédéric Dussenne. Débrayage (4 extraits et un inédit) est jouée au théâtre du Rond-‐Point dans la mise en scène d’Anne-‐Laure Liégeois. Il écrit un monologue pour Anne-‐Laure Liégeois. 2012 : Cassé est créé au TGP-‐CDN de Saint-‐Denis dans une mise en scène de Christophe Rauck. Illia Delaigle – Metteur en scène Formé à l’Académie des Arts de Minsk, il y réside un mois, puis un an. Il y trouve des bases, des fondamentaux qui fonderont sa recherche et son engagement dans ses pratiques théâtrales. A son retour, il monte La Mouette de TCHEKHOV et se distingue auprès de ses pairs qui lui permettent en 2007 d’être « Lauréat des Plateaux Lorrains », dispositif visant à mettre en lumière de jeunes metteurs en scène prometteurs. Il enchaine par Douleurs Fantômes de Vassiliy SIGARIEV en 2008 au Théâtre du Saulcy, avant de revenir dans son Alsace natale afin de créer la Compagnie Kalisto. Après l’excellent accueil de Slaves (déambulations théâtrales autour de la nouvelle dramaturgie d’Europe de l’Est) en 2009, il présente Drôles d’émancipations (plaisanteries tchekhoviennes) en 2010 et continue sa virée autour des écritures contemporaines d’Est en Ouest avec la création de Parasites de L’allemand Marius VON MAYENBURG coproduite par La Comédie de l’Est CDN / Colmar en 2011. En 2012, il monte Made in France, comédie corrosive sur le monde du travail de Rémi DE VOS, pièce présente au Festival D’Avignon OFF 2013. Il prépare actuellement la création de Love and Money de l’anglais Dennis KELLY, spectacle coproduit par La Filature, scène nationale de Mulhouse, La Margelle et le TIL. La compagnie Kalisto Nouvelle venue dans le paysage haut-‐rhinois, la compagnie de théâtre professionnelle Kalisto veut défendre ses valeurs d’humilité et d’engagement à travers ses créations et ses actions sur le territoire. Elle souhaite contribuer à l’animation culturelle du territoire par le biais d’actions et de diffusion de ses productions. Kalisto est une compagnie qui se veut ancrée dans son temps. Comme en témoigne ce «Quadriptyque » autour des écritures contemporaines européennes qu’elle a entrepris en 2009 avec Slaves (montage de textes des auteurs russes I.VIRIPAEV et V.SIGARIEV). Un voyage d’Est en Ouest qu’elle poursuit avec Parasites en 2011 (de l’auteur allemand M. VON MAYENBURG), puis Made in France aujourd’hui en 2012 (extraits de Débrayage et de L’intérimaire ) du français Rémi De Vos. Enfin, elle finira sa virée outre manche avec Love and Money de l’anglais Dennis KELLY. Sa dernière création Parasites de M.VON MAYENBOURG a été coproduite par la Comédie de l’Est (CDN de Colmar) et elle collabore depuis 2009 avec la Filature (Scène Nationale de Mulhouse) avec prochainement la coproduction de son nouveau spectacle Love and Money (création en novembre 2013). Par ailleurs, tout au long de la saison, la compagnie Kalisto organise dans son studio-‐théâtre « la Kalista » des soirées théâtrales axées sur la création ; en conviant le public et les artistes à échanger et se rencontrer autour de spectacles en construction. Elle invite également des musiciens et des plasticiens à offrir des propositions spécifiques à partir des textes joués ce soir-‐là. La Compagnie Kalisto est soutenue depuis 2010 par la Ville de Mulhouse et ses projets sont accompagnés régulièrement par la Drac Alsace, la Région Alsace et le Conseil Général du Haut-‐Rhin. Extraits de Presse «C’est souvent rock’n’roll, un esprit très bande dessinée fanzine, en un mot, attachant. Précipitez-‐vous au spectacle de la compagnie Kalisto, un spectacle Made in France. » Jean-‐Marie Valder-‐ L’Alsace. Mai 2013 « Embauche, perte d’emploi, souffrance et menaces entre hiérarchies sont magistralement interprétées par les comédiens Maud Galet-‐Lalande, Hervé Urbani, Illia Delaigle, entrecoupés par l’ironie des chansons du musicien Thierry Reichmutt. Une pièce décoiffante qui interpelle. » G.B -‐ L’Alsace. Avril 2013 « Un mélange grinçant à souhait, affreusement drôle bien souvent, et dont les moments les plus humains sont aussi les plus solitaires, Kalisto confirme là sa capacité à faire cogiter le spectateur en le bousculant. » Sylvain Freyburger -‐ L’Alsace. Novembre 2012 Interview d’Illia Delaigle, metteur en scène, dans Journal des spectacles sur Made in France La compagnie Kalisto, implantée avenue Aristide Briand à Mulhouse depuis 2008, est emmenée par le metteur en scène Illia Delaigle. Dans Made in France, son prochain spectacle adapté de textes de Rémi De vos, il prend le parti de rire du monde du travail et de son univers impitoyable. Une pièce qui sera jouée à DMC, puis présentée au festival off d’Avignon. Vous avez la particularité de faire des avant-‐premières en appartement, chez vous, avenue Aristide Briand à Mulhouse. Qu’est-‐ce qui vous a motivé ? La création est souvent liée à la liberté. Dès que l’on devient professionnel, que l’on a plus de moyen, la liberté devient plus faible pour des questions de productions, de distributions. Avoir un lieu à soi, si modeste soit-‐il, permet de garder sa liberté. Et puis, à travers ses avant-‐premières, il y a une vingtaine de personnes avec qui on partage un moment sans crispation, sans m’as-‐tu vu ?, dans une formidable proximité. Cela permet d’engager la conversation après le spectacle. Après Marius Von Mayenburg, vous adaptez des textes de Rémi De vos, deux auteurs contemporains qui dépeignent la société de manière corrosive. Pourquoi ce choix ? On n’est pas enfermé dans un quartier résidentiel entrain d’écouter de la poésie. On est implanté dans le centre-‐ville ouvrier de Mulhouse : il y a des klaxons, il y a des cris, il y a le chômage, il y a la crise… Comment s’exclure de ça ? Il y a une implication citoyenne de l’art. Et puis je suis encore assez jeune pour avoir envie, à ma manière, à une toute petite échelle, de vouloir changer le monde, sans naïveté, sans candeur. On pratique un théâtre sur des textes contemporains, parfois pointus, mais on désacralise beaucoup : on a envie que nos spectacles soient vus aussi bien par des spectateurs de la Filature que des Coteaux, de Thann ou de Staffelfelden. Du coup, notre travail est basé sur l’acteur, l’humain, la générosité : c’est universel. Made in France est un slogan à la mode et le titre de votre prochain spectacle, sur le monde du travail. Que raconte-‐t-‐il ? Ce sont des textes fragmentés en plusieurs scénettes, qui nous plongent dans des situations quotidiennes au travail, le tout mis en musique, avec des passages au micro, soit des monologues, soit des chants. On n’a pas voulu dépeindre le monde du travail comme une fresque dépressive et aliénante. On joue avec le loufoque, avec les codes de la société française, et on s’amuse de ses racines mondialisées, comme avec l’apparition de Mario Bross ou Wonderwoman. Made in France, c’est ce qu’on fabrique en France et c’est ce qu’on est. La scénographie sera simple, fait de cartons et palettes, pour mettre en évidence la marchandisation des personnes. Vous jouerez cette pièce à DMC, tout un symbole pour parler du monde du travail… Le choix s’imposait par rapport au quartier, à nous et à la thématique. On y lancera un nouveau dispositif, culture solidaire, qui permet aux adhérents des centres sociaux de Mulhouse de bénéficier d’un billet à 1€. Ce public-‐là, si on veut le toucher, il faut aller là où il est, le prendre par la main et l’emmener au théâtre. Même si demain, la Filature lui réserve des billets à 5€, il n’ira pas, parce que ce n’est pas son monde pense-‐t-‐il. Ce dispositif nous plaît parce qu’on a un ancrage social et sociétal très important Fiche technique Plan de feu modulable selon option choisie (en salle ou hors les murs) Equipes technique et artistique : 6 personnes Arrivée la veille, un service de 4 h le matin pour le montage et un service de 4 heures de répétition, 2 H de démontage, retour le lendemain matin. En version « légère », la compagnie peut éventuellement apporter son propre matériel technique (lumière et son). Pour des informations complémentaires, contacter le régisseur [email protected], ou le metteur en scène : [email protected]. Nous restons à l’écoute concernant toutes actions pertinentes en direction des publics et nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire. Prix indicatif : 2 000 euros HT Contacts Illia Delaigle, metteur en scène : 06 89 33 78 48 – [email protected] Maud Galet-‐Lalande, chargée de communication sur Avignon : 06 10 88 03 10 – [email protected] Charlotte Laquille, chargée de diffusion : 06 75 62 48 80 – [email protected] Cie Kalisto Siège social: 66 av Aristide Briand, 68200 Mulhouse Adresse postale : 49 c rue de Guebwiller, 68260 Kingersheim www.compagniekalisto.com Crédits Photos : D.D
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