Bras Panon Info factures 2011
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Bras Panon Info factures 2011
Commune de BRAS -PANON: Réseau BELLEVUE LES HAUTS, Caro Morin les Hauts, Bellevue les Hauts… Vous êtes alimenté(e)(s) par : une eau de surface Vous dépendez du captage : Bras des Lianes Procédé de traitement :chloration (Station Brise charge) Exploitant : Véolia Eau L’Agence de Santé Océan Indien (ARS-OI) organise et réalise le contrôle sanitaire de l’eau de consommation humaine à La Réunion. Cette mission est assurée par le service Santé-Environnement de la Délégation de l’île de La Réunion. L’objectif de ce bulletin annuel est de vous informer sur la qualité de l’eau distribuée par votre réseau en 2011. * captage équipé de périmètres de protection >> Quelques notions sur l’eau potable ▬ Bactériologie Le contrôle de la qualité microbiologique des eaux consiste à rechercher les bactéries hôtes habituels de l’intestin de l’homme et des animaux. Leur détection fait craindre la présence associée de germes dangereux (virus, bactéries ou parasites). L’eau est alors non conforme. Le % de conformité exprime le rapport entre le nombre d’analyses conformes et le nombre total d’analyses réalisées dans l’année. ▬ Turbidité Elle est due à la présence de matières en suspension qui donnent un aspect trouble à l’eau. Elle se mesure en unités NFU. Les pluies peuvent provoquer, par le lessivage des sols, une dégradation de la qualité de l’eau captée en surface. En l’absence de filtration, les matières en suspension pénètrent dans les réseaux, les dégradent et constituent un obstacle aux opérations de désinfection finale. Par contre, les pompages dans les nappes souterraines sont protégés de la turbidité; l'eau produite ne nécessite alors qu'une simple désinfection avant distribution. La turbidité des eaux destinées à la consommation ne doit pas être supérieure à 2 NFU en distribution. ▬ Nitrates ▬ Pesticides Ils proviennent de l’ensemble des activités humaines (agricoles, industrielles, domestiques). Chez les nourrissons, la consommation excessive de nitrates peut entraîner des perturbations du système d’échange d’oxygène (empoisonnement du sang). De plus ces substances sont suspectées être cancérigènes. Aussi les restrictions de consommation pour les femmes enceintes et les nouveaux nés sont prévues dès que le seuil de 50 mg/l est dépassé. Au delà de 100 mg/l l’interdiction de la consommation s’adresse à l’ensemble de la population. Ce sont des produits chimiques organiques provenant d’activités agricoles, industrielles ou servant à l'entretien des voiries. Ces produits peuvent être entraînés vers les cours d'eau, s'infiltrer dans les sols, et atteindre les nappes profondes. A forte dose (absorption accidentelle) les effets sur la santé se manifestent par des troubles nerveux, digestifs ou respiratoires. A faible dose et exposition répétée, les effets sont encore mal connus. Les doses s'accumulent dans l'organisme, pouvant entraîner un risque à long terme. ▬ Dureté La dureté représente une mesure des concentrations en calcium et en magnésium présents dans l’eau. Elle s’exprime en degrés français (°F). Compte tenu des valeurs rencontrées à La Réunion, les traitements complémentaires (adoucisseurs) ne sont pas nécessaires. Ils sont de nature à altérer notablement la qualité de l’eau si leur entretien est mal assuré. Les eaux captées par la commune sont douces et faiblement minéralisées. Elles représentent un bon pouvoir moussant au contact du savon et n’entartrent pas les appareils ménagers. Elles sont corrosives pour les canalisations. ▬ Chloration et Trihalométhanes (THM) Le chlore est utilisé pour la désinfection de l’eau. Aux doses recommandées dans l’eau de boisson, il n’a pas été décrit d’effet nocif chez l’homme. En excès, il peut être responsable de certaines pathologies (colites). Par ailleurs, le chlore peut réagir avec les matières organiques et produire des THM. Ces composés indésirables (dont le chloroforme) induisent des nuisances gustatives. Dans l’état actuel des connaissances, les conséquences à long terme d’une exposition répétée même à très faible dose sont encore incertaines. Mais leur accumulation dans les tissus adipeux pourrait favoriser l’apparition de cancers et de troubles de la reproduction ▬ Personne responsable de la ▬ Plomb ▬ Périmètres de protection Les eaux peu minéralisées sont susceptibles de dissoudre les matériaux à leur contact. Un risque particulier apparaît lorsque le réseau comporte des canalisations en plomb. Il provient de la dissolution de ce métal contenu dans certains types de canalisations, lorsque les eaux sont agressives. Les travaux d’adduction d’eau ayant débuté à l'Ile de La Réunion après 1950, toutes les tuyauteries ont été réalisées en matériaux autre que le plomb. L’eau distribuée est de bonne qualité pour ce paramètre, sur l'ensemble du département. Les périmètres de protection, instaurés par arrêté préfectoral, délimitent autour des captages des zones dans lesquelles s’appliquent des interdictions ou des servitudes qui ont pour but de limiter les risques de pollution. Leur instauration est rendue obligatoire par le Code de la Santé Publique. Ils contribuent à la sécurité sanitaire des ressources en eau en empêchant, selon leur vulnérabilité, les implantations urbaines et le développement d’activités humaines potentiellement polluantes. >> Bilan 2011 L’eau distribuée en 2011 est restée généralement de qualité satisfaisante. Cependant, des problèmes de turbidité peuvent apparaître lors des pluies. L'insuffisance du traitement au vu de la nature de l'eau constitue un facteur de risque. Aussi pour les personnes immunodéprimées, les personnes âgées de plus de 75 ans, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, il est conseillé de : - ne pas boire l'eau du robinet, même en dehors des périodes de pluies; - consommer l'eau embouteillée; ou à défaut de faire bouillir au préalable l'eau du robinet pendant au moins 3 minutes. Bactériologie (% conformité) Turbidité (NFU) Dureté (°F) Nitrates (mg/l) Pesticides (µg/l) * production et de la distribution de l’eau (PRPDE) Il incombe à la commune la responsabilité d’approvisionner sa population en eau de consommation humaine. Pour cela, elle est propriétaire d’un équipement de production et de distribution d’eau constitué de captages, d’unités de potabilisation, de réservoirs et de réseaux d’adduction. La gestion et l’exploitation de cet équipement se fait soit en régie, soit il est délégué à un fermier (VEOLIA, CISE, SAPHIR) qui assure alors le service d’eau. La PRPDE peut désigner donc à la fois la commune ou son fermier. Limites de qualité Valeurs mesurées sur le réseau Absence de germes tests indicateurs de contamination fécale 100 % 2 Moyenne : 1,3 NFU Maximum : 2.9 NFU EAU PONCTUELLEMENT NON - Moyenne : 0,8 °F EAU DE TRES FAIBLE DURETE 50 Moyenne : 0,1 mg/l EAU CONFORME EN NITRATES 0,1 Moyenne inférieure au seuil de détection (<0.02 µg/l) ABSENCE DE PESTICIDES Autres paramètres Commentaires EAU DE BONNE QUALITE BACTERIOLOGIQUE CONFORME EN TURBIDITE EAU CONFORME AUX VALEURS LIMITES REGLEMENTAIRES. (METAUX, SOLVANTS CHLORES…) * 1µg/l (microgramme par litre) = 0,001 mg/l En 2011, l’ARS-OI a effectué 4 prélèvements donnant lieu à diverses analyses bactériologiques et physico-chimiques sur les unités de potabilisation et les réseaux de distribution (en plus de ceux effectués sur les captages). Chaque analyse est interprétée en référence aux valeurs réglementaires définies en application du Code de la Santé Publique. Les eaux superficielles captées pour l’alimentation en eau potable doivent être traitées impérativement au moins par filtration et désinfection, avant leur distribution. >> Conseils pratiques ▬ En cas d’absence de votre domicile durant plusieurs jours : A votre retour, l’eau a stagné dans les canalisations. Faites couler l’eau quelques minutes avant de la boire. ▬ Lorsqu’un cyclone est imminent (alerte orange) : Pensez à constituer des réserves d’eau (citernes, bassines…) et à stocker de l’eau embouteillée pour la boisson (2 litres par personne et par jour). ▬ Lors de fortes pluies : Des problèmes de qualité peuvent affecter de manière ponctuelle les captages. En présence d’eau trouble, il est conseillé de la filtrer et de la désinfecter avant consommation (maintenir à ébullition pendant au moins 3 minutes) ou boire de l’eau embouteillée. ▬ Double réseau : Toute interconnexion du réseau d’eau potable public avec un puits privé ou un réseau d’irrigation est strictement interdite et dangereuse. ▬ Dans les habitats très anciens ayant été équipés de tuyauteries en plomb : il est conseillé de rénover les canalisations de distribution d’eau. Commune de BRAS -PANON: Réseau RIVIERE DU MÂT LES HAUTS, Rivière du Mât, Vincendo,Bellevue, Paniandy… Vous êtes alimenté(e)(s) par : une eau de surface Vous dépendez du captage : Bras des Lianes Procédé de traitement :chloration (Station Brise charge) re-chloration (station Bellevue Rivière du Mât) Exploitant : Véolia Eau L’Agence de Santé Océan Indien (ARS-OI) organise et réalise le contrôle sanitaire de l’eau de consommation humaine à La Réunion. Cette mission est assurée par le service Santé-Environnement de la Délégation de l’île de La Réunion. L’objectif de ce bulletin annuel est de vous informer sur la qualité de l’eau distribuée par votre réseau en 2011. * captage équipé de périmètres de protection >> Quelques notions sur l’eau potable ▬ Bactériologie Le contrôle de la qualité microbiologique des eaux consiste à rechercher les bactéries hôtes habituels de l’intestin de l’homme et des animaux. Leur détection fait craindre la présence associée de germes dangereux (virus, bactéries ou parasites). L’eau est alors non conforme. Le % de conformité exprime le rapport entre le nombre d’analyses conformes et le nombre total d’analyses réalisées dans l’année. ▬ Turbidité Elle est due à la présence de matières en suspension qui donnent un aspect trouble à l’eau. Elle se mesure en unités NFU. Les pluies peuvent provoquer, par le lessivage des sols, une dégradation de la qualité de l’eau captée en surface. En l’absence de filtration, les matières en suspension pénètrent dans les réseaux, les dégradent et constituent un obstacle aux opérations de désinfection finale. Par contre, les pompages dans les nappes souterraines sont protégés de la turbidité; l'eau produite ne nécessite alors qu'une simple désinfection avant distribution. La turbidité des eaux destinées à la consommation ne doit pas être supérieure à 2 NFU en distribution. ▬ Nitrates ▬ Pesticides Ils proviennent de l’ensemble des activités humaines (agricoles, industrielles, domestiques). Chez les nourrissons, la consommation excessive de nitrates peut entraîner des perturbations du système d’échange d’oxygène (empoisonnement du sang). De plus ces substances sont suspectées être cancérigènes. Aussi les restrictions de consommation pour les femmes enceintes et les nouveaux nés sont prévues dès que le seuil de 50 mg/l est dépassé. Au delà de 100 mg/l l’interdiction de la consommation s’adresse à l’ensemble de la population. Ce sont des produits chimiques organiques provenant d’activités agricoles, industrielles ou servant à l'entretien des voiries. Ces produits peuvent être entraînés vers les cours d'eau, s'infiltrer dans les sols, et atteindre les nappes profondes. A forte dose (absorption accidentelle) les effets sur la santé se manifestent par des troubles nerveux, digestifs ou respiratoires. A faible dose et exposition répétée, les effets sont encore mal connus. Les doses s'accumulent dans l'organisme, pouvant entraîner un risque à long terme. ▬ Dureté La dureté représente une mesure des concentrations en calcium et en magnésium présents dans l’eau. Elle s’exprime en degrés français (°F). Compte tenu des valeurs rencontrées à La Réunion, les traitements complémentaires (adoucisseurs) ne sont pas nécessaires. Ils sont de nature à altérer notablement la qualité de l’eau si leur entretien est mal assuré. Les eaux captées par la commune sont douces et faiblement minéralisées. Elles représentent un bon pouvoir moussant au contact du savon et n’entartrent pas les appareils ménagers. Elles sont corrosives pour les canalisations. ▬ Chloration et Trihalométhanes (THM) Le chlore est utilisé pour la désinfection de l’eau. Aux doses recommandées dans l’eau de boisson, il n’a pas été décrit d’effet nocif chez l’homme. En excès, il peut être responsable de certaines pathologies (colites). Par ailleurs, le chlore peut réagir avec les matières organiques et produire des THM. Ces composés indésirables (dont le chloroforme) induisent des nuisances gustatives. Dans l’état actuel des connaissances, les conséquences à long terme d’une exposition répétée même à très faible dose sont encore incertaines. Mais leur accumulation dans les tissus adipeux pourrait favoriser l’apparition de cancers et de troubles de la reproduction. ▬ Personne responsable de la ▬ Plomb ▬ Périmètres de protection Les eaux peu minéralisées sont susceptibles de dissoudre les matériaux à leur contact. Un risque particulier apparaît lorsque le réseau comporte des canalisations en plomb. Il provient de la dissolution de ce métal contenu dans certains types de canalisations, lorsque les eaux sont agressives. Les travaux d’adduction d’eau ayant débuté à l'Ile de La Réunion après 1950, toutes les tuyauteries ont été réalisées en matériaux autre que le plomb. L’eau distribuée est de bonne qualité pour ce paramètre, sur l'ensemble du département. Les périmètres de protection, instaurés par arrêté préfectoral, délimitent autour des captages des zones dans lesquelles s’appliquent des interdictions ou des servitudes qui ont pour but de limiter les risques de pollution. Leur instauration est rendue obligatoire par le Code de la Santé Publique. Ils contribuent à la sécurité sanitaire des ressources en eau en empêchant, selon leur vulnérabilité, les implantations urbaines et le développement d’activités humaines potentiellement polluantes. >> Bilan 2011 L’eau distribuée en 2011 est restée généralement de qualité satisfaisante. Cependant, des problèmes de turbidité peuvent apparaître lors des pluies. L'insuffisance du traitement au vu de la nature de l'eau constitue un facteur de risque. Aussi pour les personnes immunodéprimées, les personnes âgées de plus de 75 ans, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, il est conseillé de : - ne pas boire l'eau du robinet, même en dehors des périodes de pluies; - consommer l'eau embouteillée; ou à défaut de faire bouillir au préalable l'eau du robinet pendant au moins 3 minutes. Bactériologie (% conformité) Turbidité (NFU) Dureté (°F) Nitrates (mg/l) Pesticides (µg/l) * THM production et de la distribution de l’eau (PRPDE) Il incombe à la commune la responsabilité d’approvisionner sa population en eau de consommation humaine. Pour cela, elle est propriétaire d’un équipement de production et de distribution d’eau constitué de captages, d’unités de potabilisation, de réservoirs et de réseaux d’adduction. La gestion et l’exploitation de cet équipement se fait soit en régie, soit il est délégué à un fermier (VEOLIA, CISE, SAPHIR) qui assure alors le service d’eau. La PRPDE peut désigner donc à la fois la commune ou son fermier. Limites de qualité Valeurs mesurées sur le réseau Absence de germes tests indicateurs de contamination fécale 100 % 2 Moyenne : 1,0 NFU Maximum : 3.3 NFU EAU PONCTUELLEMENT NON - Moyenne : 1,3 °F EAU DE TRES FAIBLE DURETE 50 Moyenne : 0,2 mg/l EAU CONFORME EN NITRATES 0,1 Moyenne inférieure au seuil de détection (<0.02 µg/l) ABSENCE DE PESTICIDES 100 Moyenne : 41, 3 NFU Maximum : 50,6 NFU EAU CONFORME EN THM Commentaires EAU DE BONNE QUALITE BACTERIOLOGIQUE CONFORME EN TURBIDITE * 1µg/l (microgramme par litre) = 0,001 mg/l En 2011, l’ARS-OI a effectué 13 prélèvements donnant lieu à diverses analyses bactériologiques et physico-chimiques sur les unités de potabilisation et les réseaux de distribution (en plus de ceux effectués sur les captages). Chaque analyse est interprétée en référence aux valeurs réglementaires définies en application du Code de la Santé Publique. Les eaux superficielles captées pour l’alimentation en eau potable doivent être traitées impérativement au moins par filtration et désinfection, avant leur distribution. >> Conseils pratiques ▬ En cas d’absence de votre domicile durant plusieurs jours : A votre retour, l’eau a stagné dans les canalisations. Faites couler l’eau quelques minutes avant de la boire. ▬ Lorsqu’un cyclone est imminent (alerte orange) : Pensez à constituer des réserves d’eau (citernes, bassines…) et à stocker de l’eau embouteillée pour la boisson (2 litres par personne et par jour). ▬ Lors de fortes pluies : Des problèmes de qualité peuvent affecter de manière ponctuelle les captages. En présence d’eau trouble, il est conseillé de la filtrer et de la désinfecter avant consommation (maintenir à ébullition pendant au moins 3 minutes) ou boire de l’eau embouteillée. ▬ Double réseau : Toute interconnexion du réseau d’eau potable public avec un puits privé ou un réseau d’irrigation est strictement interdite et dangereuse. ▬ Dans les habitats très anciens ayant été équipés de tuyauteries en plomb : il est conseillé de rénover les canalisations de distribution d’eau. Commune de BRAS -PANON: Réseau VILLE, La Caroline, Rivière des Roches, Centre ville, Beauvallon… Vous êtes alimenté(e)(s) par : une eau de surface Vous dépendez du captage : Bras des Lianes Procédé de traitement :chloration (Station Brise charge puis station Bellevue Rivière du Mât puis Station Paniandy) Exploitant : Véolia Eau L’Agence de Santé Océan Indien (ARS-OI) organise et réalise le contrôle sanitaire de l’eau de consommation humaine à La Réunion. Cette mission est assurée par le service Santé-Environnement de la Délégation de l’île de La Réunion. L’objectif de ce bulletin annuel est de vous informer sur la qualité de l’eau distribuée par votre réseau en 2011. * captage équipé de périmètres de protection >> Quelques notions sur l’eau potable ▬ Bactériologie Le contrôle de la qualité microbiologique des eaux consiste à rechercher les bactéries hôtes habituels de l’intestin de l’homme et des animaux. Leur détection fait craindre la présence associée de germes dangereux (virus, bactéries ou parasites). L’eau est alors non conforme. Le % de conformité exprime le rapport entre le nombre d’analyses conformes et le nombre total d’analyses réalisées dans l’année. ▬ Turbidité Elle est due à la présence de matières en suspension qui donnent un aspect trouble à l’eau. Elle se mesure en unités NFU. Les pluies peuvent provoquer, par le lessivage des sols, une dégradation de la qualité de l’eau captée en surface. En l’absence de filtration, les matières en suspension pénètrent dans les réseaux, les dégradent et constituent un obstacle aux opérations de désinfection finale. Par contre, les pompages dans les nappes souterraines sont protégés de la turbidité; l'eau produite ne nécessite alors qu'une simple désinfection avant distribution. La turbidité des eaux destinées à la consommation ne doit pas être supérieure à 2 NFU en distribution. ▬ Nitrates ▬ Pesticides Ils proviennent de l’ensemble des activités humaines (agricoles, industrielles, domestiques). Chez les nourrissons, la consommation excessive de nitrates peut entraîner des perturbations du système d’échange d’oxygène (empoisonnement du sang). De plus ces substances sont suspectées être cancérigènes. Aussi les restrictions de consommation pour les femmes enceintes et les nouveaux nés sont prévues dès que le seuil de 50 mg/l est dépassé. Au delà de 100 mg/l l’interdiction de la consommation s’adresse à l’ensemble de la population. Ce sont des produits chimiques organiques provenant d’activités agricoles, industrielles ou servant à l'entretien des voiries. Ces produits peuvent être entraînés vers les cours d'eau, s'infiltrer dans les sols, et atteindre les nappes profondes. A forte dose (absorption accidentelle) les effets sur la santé se manifestent par des troubles nerveux, digestifs ou respiratoires. A faible dose et exposition répétée, les effets sont encore mal connus. Les doses s'accumulent dans l'organisme, pouvant entraîner un risque à long terme. ▬ Dureté La dureté représente une mesure des concentrations en calcium et en magnésium présents dans l’eau. Elle s’exprime en degrés français (°F). Compte tenu des valeurs rencontrées à La Réunion, les traitements complémentaires (adoucisseurs) ne sont pas nécessaires. Ils sont de nature à altérer notablement la qualité de l’eau si leur entretien est mal assuré. Les eaux captées par la commune sont douces et faiblement minéralisées. Elles représentent un bon pouvoir moussant au contact du savon et n’entartrent pas les appareils ménagers. Elles sont corrosives pour les canalisations. ▬ Chloration et Trihalométhanes (THM) Le chlore est utilisé pour la désinfection de l’eau. Aux doses recommandées dans l’eau de boisson, il n’a pas été décrit d’effet nocif chez l’homme. En excès, il peut être responsable de certaines pathologies (colites). Par ailleurs, le chlore peut réagir avec les matières organiques et produire des THM. Ces composés indésirables (dont le chloroforme) induisent des nuisances gustatives. Dans l’état actuel des connaissances, les conséquences à long terme d’une exposition répétée même à très faible dose sont encore incertaines. Mais leur accumulation dans les tissus adipeux pourrait favoriser l’apparition de cancers et de troubles de la reproduction ▬ Personne responsable de la ▬ Plomb ▬ Périmètres de protection Les eaux peu minéralisées sont susceptibles de dissoudre les matériaux à leur contact. Un risque particulier apparaît lorsque le réseau comporte des canalisations en plomb. Il provient de la dissolution de ce métal contenu dans certains types de canalisations, lorsque les eaux sont agressives. Les travaux d’adduction d’eau ayant débuté à l'Ile de La Réunion après 1950, toutes les tuyauteries ont été réalisées en matériaux autre que le plomb. L’eau distribuée est de bonne qualité pour ce paramètre, sur l'ensemble du département. Les périmètres de protection, instaurés par arrêté préfectoral, délimitent autour des captages des zones dans lesquelles s’appliquent des interdictions ou des servitudes qui ont pour but de limiter les risques de pollution. Leur instauration est rendue obligatoire par le Code de la Santé Publique. Ils contribuent à la sécurité sanitaire des ressources en eau en empêchant, selon leur vulnérabilité, les implantations urbaines et le développement d’activités humaines potentiellement polluantes. >> Bilan 2011 L’eau distribuée en 2011 est restée généralement de qualité satisfaisante. Cependant, des problèmes de turbidité peuvent apparaître lors des pluies. L'insuffisance du traitement au vu de la nature de l'eau constitue un facteur de risque. Aussi pour les personnes immunodéprimées, les personnes âgées de plus de 75 ans, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, il est conseillé de : - ne pas boire l'eau du robinet, même en dehors des périodes de pluies; - consommer l'eau embouteillée; ou à défaut de faire bouillir au préalable l'eau du robinet pendant au moins 3 minutes. Bactériologie (% conformité) Turbidité (NFU) Dureté (°F) Nitrates (mg/l) Pesticides (µg/l) * THM production et de la distribution de l’eau (PRPDE) Il incombe à la commune la responsabilité d’approvisionner sa population en eau de consommation humaine. Pour cela, elle est propriétaire d’un équipement de production et de distribution d’eau constitué de captages, d’unités de potabilisation, de réservoirs et de réseaux d’adduction. La gestion et l’exploitation de cet équipement se fait soit en régie, soit il est délégué à un fermier (VEOLIA, CISE, SAPHIR) qui assure alors le service d’eau. La PRPDE peut désigner donc à la fois la commune ou son fermier. Limites de qualité Valeurs mesurées sur le réseau Absence de germes tests indicateurs de contamination fécale 100 % 2 Moyenne : 1,3 NFU Maximum : 6.8 NFU EAU PONCTUELLEMENT NON - Moyenne : 1,3 °F EAU DE TRES FAIBLE DURETE 50 Moyenne : 0,1 mg/l EAU CONFORME EN NITRATES 0,1 Moyenne inférieure au seuil de détection (<0.02 µg/l) ABSENCE DE PESTICIDES 100 Moyenne : 56,6 NFU Maximum : 78,1 NFU EAU CONFORME EN THM Commentaires EAU DE BONNE QUALITE BACTERIOLOGIQUE CONFORME EN TURBIDITE * 1µg/l (microgramme par litre) = 0,001 mg/l En 2011, l’ARS-OI a effectué 26 prélèvements donnant lieu à diverses analyses bactériologiques et physico-chimiques sur les unités de potabilisation et les réseaux de distribution (en plus de ceux effectués sur les captages). Chaque analyse est interprétée en référence aux valeurs réglementaires définies en application du Code de la Santé Publique. Les eaux superficielles captées pour l’alimentation en eau potable doivent être traitées impérativement au moins par filtration et désinfection, avant leur distribution. >> Conseils pratiques ▬ En cas d’absence de votre domicile durant plusieurs jours : A votre retour, l’eau a stagné dans les canalisations. Faites couler l’eau quelques minutes avant de la boire. ▬ Lorsqu’un cyclone est imminent (alerte orange) : Pensez à constituer des réserves d’eau (citernes, bassines…) et à stocker de l’eau embouteillée pour la boisson (2 litres par personne et par jour). ▬ Lors de fortes pluies : Des problèmes de qualité peuvent affecter de manière ponctuelle les captages. En présence d’eau trouble, il est conseillé de la filtrer et de la désinfecter avant consommation (maintenir à ébullition pendant au moins 3 minutes) ou boire de l’eau embouteillée. ▬ Double réseau : Toute interconnexion du réseau d’eau potable public avec un puits privé ou un réseau d’irrigation est strictement interdite et dangereuse. ▬ Dans les habitats très anciens ayant été équipés de tuyauteries en plomb : il est conseillé de rénover les canalisations de distribution d’eau. Commune de : Réseau Vous êtes alimenté(e)(s) par : une eau Vous dépendez du captage : Procédé de traitement : Exploitant : L’Agence de Santé Océan Indien (ARS-OI) organise et réalise le contrôle sanitaire de l’eau de consommation humaine à La Réunion. Cette mission est assurée par le service Santé-Environnement de la Délégation de l’île de La Réunion. L’objectif de ce bulletin annuel est de vous informer sur la qualité de l’eau distribuée par votre réseau en 2011. * captage équipé de périmètres de protection >> Quelques notions sur l’eau potable ▬ Bactériologie Le contrôle de la qualité microbiologique des eaux consiste à rechercher les bactéries hôtes habituels de l’intestin de l’homme et des animaux. Leur détection fait craindre la présence associée de germes dangereux (virus, bactéries ou parasites). L’eau est alors non conforme. Le % de conformité exprime le rapport entre le nombre d’analyses conformes et le nombre total d’analyses réalisées dans l’année. ▬ Turbidité ▬ Dureté Elle est due à la présence de matières en suspension qui donnent un aspect trouble à l’eau. Elle se mesure en unités NFU. Les pluies peuvent provoquer, par le lessivage des sols, une dégradation de la qualité de l’eau captée en surface. En l’absence de filtration, les matières en suspension pénètrent dans les réseaux, les dégradent et constituent un obstacle aux opérations de désinfection finale. Par contre, les pompages dans les nappes souterraines sont protégés de la turbidité; l'eau produite ne nécessite alors qu'une simple désinfection avant distribution. La turbidité des eaux destinées à la consommation ne doit pas être supérieure à 2 NFU en distribution. La dureté représente une mesure des concentrations en calcium et en magnésium présents dans l’eau. Elle s’exprime en degrés français (°F). Compte tenu des valeurs rencontrées à La Réunion, les traitements complémentaires (adoucisseurs) ne sont pas nécessaires. Ils sont de nature à altérer notablement la qualité de l’eau si leur entretien est mal assuré. Les eaux captées par la commune sont douces et faiblement minéralisées. Elles représentent un bon pouvoir moussant au contact du savon et n’entartrent pas les appareils ménagers. Elles sont corrosives pour les canalisations. ▬ Nitrates ▬ Pesticides ▬ Aluminium Ils proviennent de l’ensemble des activités humaines (agricoles, industrielles, domestiques). Chez les nourrissons, la consommation excessive de nitrates peut entraîner des perturbations du système d’échange d’oxygène (empoisonnement du sang). De plus ces substances sont suspectées être cancérigènes. Aussi les restrictions de consommation pour les femmes enceintes et les nouveaux nés sont prévues dès que le seuil de 50 mg/l est dépassé. Au delà de 100 mg/l l’interdiction de la consommation s’adresse à l’ensemble de la population. Ce sont des produits chimiques organiques provenant d’activités agricoles, industrielles ou servant à l'entretien des voiries. Ces produits peuvent être entraînés vers les cours d'eau, s'infiltrer dans les sols, et atteindre les nappes profondes. A forte dose (absorption accidentelle) les effets sur la santé se manifestent par des troubles nerveux, digestifs ou respiratoires. A faible dose et exposition répétée, les effets sont encore mal connus. Les doses s'accumulent dans l'organisme, pouvant entraîner un risque à long terme. La présence d’aluminium dans l’eau peut être d’origine naturelle (roches, sols) ou liée à la filière de traitement d’eau utilisant des réactifs à base d’aluminium. En excès dans l’eau, il peut présenter un danger d’encéphalopathie pour les personnes subissant des séances de dialyse. Pour les eaux utilisées en dialyse, la concentration en aluminium ne doit pas dépasser 10 µg/l selon la pharmacopée. Pour l’eau distribuée, la référence de qualité est fixée à 200 µg/l. ▬ Plomb ▬ Périmètres de protection Les eaux peu minéralisées sont susceptibles de dissoudre les matériaux à leur contact. Un risque particulier apparaît lorsque le réseau comporte des canalisations en plomb. Il provient de la dissolution de ce métal contenu dans certains types de canalisations, lorsque les eaux sont agressives. Les travaux d’adduction d’eau ayant débuté à l'Ile de La Réunion après 1950, toutes les tuyauteries ont été réalisées en matériaux autre que le plomb. L’eau distribuée est de bonne qualité pour ce paramètre, sur l'ensemble du département. Les périmètres de protection, instaurés par arrêté préfectoral, délimitent autour des captages des zones dans lesquelles s’appliquent des interdictions ou des servitudes qui ont pour but de limiter les risques de pollution. ▬ Personne responsable de la production et de la distribution de l’eau (PRPDE) Il incombe à la commune la responsabilité d’approvisionner sa population en eau de consommation humaine. Pour cela, elle est propriétaire d’un équipement de production et de distribution d’eau constitué de captages, d’unités de potabilisation, de réservoirs et de réseaux d’adduction. La gestion et l’exploitation de cet équipement se fait soit en régie, soit il est délégué à un fermier (VEOLIA, CISE, SAPHIR) qui assure alors le service d’eau. La PRPDE peut désigner donc à la fois la commune ou son fermier. Leur instauration est rendue obligatoire par le Code de la Santé Publique. Ils contribuent à la sécurité sanitaire des ressources en eau en empêchant, selon leur vulnérabilité, les implantations urbaines et le développement d’activités humaines potentiellement polluantes. >> Bilan 2011 Bactériologie (% conformité) Turbidité (NFU) Dureté (°F) Nitrates (mg/l) Limites de qualité Valeurs mesurées sur le réseau Absence de germes tests indicateurs de contamination fécale % 2 Moyenne : NFU Maximum : NFU - Moyenne : °F 50 Moyenne : mg/l Commentaires >> Conseils pratiques Pesticides ▬ ▬ * En d’absence de= 0,001 votremg/l 0,1 1µg/l cas (microgramme par litre) De (µg/l) * domicile durant plusieurs jours : aff En 2011, l’ARS-OI a effectué prélèvements donnant lieul’eau à diverses analyses A votre retour, a stagné dans lesbactériolog ca canalisations. unités de potabilisation et les réseaux de distribution (en plus Faites de ceux couler effectuésl’eau sur les captag es quelques EAU minutes avant deAUX la boire. 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