LE CHIEN JAUNE DE MONGOLIE

LE CHIEN JAUNE DE MONGOLIE
Byambasuren Davaa
(Mongolie, 2005, 93 minutes)
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Site des « enfants de cinéma » :
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/chien-jaune.html
Nombreuses images et pistes pédagogiques sur le site « IMAGE » :
http://site-image.eu/index.php?page=film&id=346&partie=pistesTravail
Résumé, images et critiques
Présentation du film
La réalisatrice explique que pour elle, son film a trois niveaux de lecture :
a – l’histoire d’une petite fille qui veut un chien alors que son père ne veut pas
b – un conte mongol (voir ci-dessous)
c – un documentaire sur la vie quotidienne des nomades en Mongolie
Avec ce film, nous partageons la vie quotidienne d'une jeune famille mongole nomade. Les acteurs non
professionnels sont filmés de manière très sensible dans leur vie de tous les jours. C’est malgré tout une
fiction où se mêlent le conte et la réalité, mais aussi le témoignage d'une culture et d'un mode de vie,
confrontés à la modernité.
C’est aussi une histoire universelle : celle d’une petite fille qui veut adopter un chien alors que son père ne
veut pas.
Pour préparer le film
1 – Lire l’affiche :
Observer l’affiche : personnages, paysage…Emettre des hypothèses.
2 – Travailler à partir d’un extrait sonore :
La réalisatrice nous montre, presque au début du film, un écran noir. Toute notre attention se porte vers le
son : qu’entend-on ? Des cris d’homme, des bêlements…Le son sollicite l’imaginaire.
Nous vous proposons de faire écouter aux élèves le son du début de la bande annonce en leur proposant
de faire des hypothèses et de bien différencier les voix, la musique et les bruits.
Autres propositions relatives au son sur le site « Image ».
3 - Etudier la civilisation des nomades de Mongolie :
Vous pouvez présenter à vos élèves :
Elle est la quatrième fille d'un fier cavalier
mongol qui n'a pas daigné la prénommer à
sa naissance, tant les filles ont peu d'intérêt
pour lui. Mais elle est prête à tout pour
mériter la confiance de son père... et se
gagner un beau prénom.
Je t’appelerai Baïna
de Lucca et Arno
Paris : Ed. Sarbacane, 2003
40 p. : ill. en couleurs
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En Mongolie, le Naadam est une fête
traditionnelle au cours de laquelle sont
organisés des concours de tir à l'arc, de
lutte, et des courses de chevaux. Le jeune
Namdjil doit concourir sur son cheval Petit
Miel, il espère secrètement gagner pour
séduire la jolie Nara, mais Otchir, un
camarade de classe plus âgé, cherche à
l'humilier.
Naadam de Magali Bonniol
l’école des loisirs, 2003 - 37 pages
Sous la yourte de feutre épais, tandis que
tombe la nuit sur la steppe et siffle le vent
dans les collines, s'élève la voix grave du
vieux barde mongol aux yeux plissés par les
ans.
Alors
chacun
retient
son
souffle...
Le temps des contes est venu...
13 contes de Mongolie…
de Cazenove, De Weulersse
Père Castor, 2006
La sélection d’ouvrages de littérature de jeunesse proposée par RICOCHET :
http://www.ricochet-jeunes.org/themes/theme/589-mongolie
4 – Raconter le conte mongol : La grotte du chien jaune.
Jadis, une famille très riche vivait dans ce pays. Les parents chérissaient leur enfant, une jeune fille
ravissante.
Un jour, elle tomba très malade. Aucun médecin ne parvenait à la soigner. Son père demanda conseil à
un sorcier, qui déclara : «Le chien jaune est fâché. Chassez-le de votre maison.».
Le père, incrédule, répondit :
«Pourquoi ? Il protège les miens et notre troupeau. Ma fille l’aime tendrement.»
« J’ai dit ce que j’avais à vous dire, il n’y a point d’autre remède», insista le sorcier. «Vous savez ce que
vous devez faire».
Le père n’eut pas le cœur de tuer son chien jaune.
Mais sa fille devait absolument guérir. Alors il décida de cacher le chien dans une grotte dont il ne
pourrait s’échapper, et où nul ne le retrouverait.
Chaque jour, il quittait la maison pour aller lui apporter à manger. La santé de sa fille commençait à
s’améliorer, chaque jour, elle reprenait des forces. Un matin, lorsque le père arriva devant la grotte, le
chien avait disparu.
Sa fille se rétablit complètement. Le secret de sa guérison était le suivant : elle était tombée amoureuse
d’un jeune homme, qu’elle rencontrait parfois, secrètement. Grâce au chien jaune, qui éloignait son père
quotidiennement de la maison, elle put chaque jour retrouver le garçon qu’elle aimait…
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Après la projection
1 – Maitrise de la langue :
A – Retrouver le(s) début(s) du film.
Ce film a une particularité : il a plusieurs débuts. Il est intéressant d’écouter à ce sujet l’intervention de
Claudine Le Pallec Marand, doctorante à Paris 8 :
Comment commence le film ? 10 min 41s
(Patienter pendant le téléchargement du fichier)
B - Regarder des extraits :
Il est possible de trouver la bande annonce sur le site « cinémovies ».
Cette vidéo permet de faire des arrêts sur image et de commenter les actions des personnages.
C- Mettre les images en ordre :
Pour comprendre et mémoriser le film : ordonner les vignettes et raconter le film
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D – Présenter un album traitant du même thème que Le chien jaune de Mongolie.
Chien bleu de Nadja : c’est l’histoire d’une enfant qui souhaite garder un chien alors que sa maman s’y
oppose.
l’école des loisirs - 1989
E - Répondre à des questions :
Vous trouverez une série de questions accompagnées de leurs réponses sur le site :
http://www.grignoux.be/dossiers/214/
F - Repérer les scènes « prises sur le vif » :
Tenter de repérer les scènes qui ont été écrites et mises en scène par la réalisatrice et celles qu’elle est
parvenue à capter sur le vif. Les lister et les comparer.
2 – Culture humaniste :
A - Comparer les modes de vie.
Faire la liste de tout ce qui a été appris au cours du film sur la vie quotidienne des Mongols par rapport aux
costumes, à la religion, à la fabrication du fromage, à la yourte et à son démontage, aux paysages, au
rapport entretenu avec la ville….
Dessiner et légender :
l’habitat
les moyens de
transport
en France
en Mongolie
B – Situer la Mongolie.
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les activités des
enfants
les animaux qui
les entourent
C – Pratique artistique.
• Inventer des motifs ornementaux
Dans la yourte, l’espace est réduit. Les meubles sont peu nombreux mais ils sont tous décoré de motifs
mongols colorés.
Œuvres de référence
Objectifs
Réaliser un « tampon-ficelle ».
Explorer cette technique pour
jouer avec des variations
graphiques.
Finalité
Orner un meuble ou un tapis.
Le Chien jaune de Mongolie
Matériel
Support du tampon (carton rigide, carreau de carrelage, de bois…), colle forte, ficelle de coton
Déroulement
1 – Distribuer un mètre de ficelle de coton à chaque élève.
Demander aux enfants de « dessiner avec la ficelle » un motif graphique (la ficelle peut être
coupée en plusieurs morceaux).
Comparer les différentes trouvailles : spirales, arabesques, symétries
2 – Réaliser un tampon ficelle.
Transférer le motif définitif sur le support rigide préencollé.
Laisser sécher.
3 – Mettre en couleur.
Observer les couleurs utilisées dans la culture mongole : rose, orange, bleu turquoise…
Choisir une couleur de fond, monochrome ou polychrome (voir le cloisonné du photogramme
de référence).
Réaliser des impressions avec les tampons. Étaler une couche assez fine d’encre à linogravure
ou de gouache. Appuyer le tampon sur le support en exerçant une pression assez forte.
Évaluation
• Classer les images. Noter la diversité des stratégies : ficelle en entier, en plusieurs
morceaux, enroulement, arabesque, symétrie, cloisonnement, répétition.
• Repérer la richesse des couleurs
• Réaliser un répertoire graphique des propositions des élèves.
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•
Des nuages pour rêver
« Le nuage est une forme en devenir : "Gros éléphant ! Allonge ta trompe ", dit l'enfant au nuage
qui s'étire. Et le nuage obéit.
Le nuage nous aide à rêver la transformation. Avec les nuages, la tâche est à la fois grandiose et
facile : dans cet amas globuleux, tout roule à souhait, des montagnes glissent, des avalanches
s'écroulent puis s'apaisent, des monstres s'enflent puis se dévorent l'un l'autre, tout l'univers se
règle sur la volonté et l'imagination du rêveur. » Magali Roux
Dans le film, Nansa regarde les nuages. Leur forme lui suggère des animaux ou des objets. Il s’agit
dans cette proposition d’apprendre à rêver à partir des formes changeantes que nous proposent les
nuages.
Artistes
Proposition
Références artistiques
pédagogique
(cliquer pour voir l'image agrandie)
Des nuages
pour rêver
Objectif
Faire preuve d’imagination à partir
des formes des nuages.
La tête dans les nuages
Marc Solal
Matériel :
- une série de photocopies de nuages : on en trouve de nombreuses sur internet.
- des pastels gras,
- du papier Canson
Déroulement:
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Rappeler le passage du film pendant lequel Nansa et sa petite sœur regardent les
nuages. On peut le trouver en ligne car il est présenté tout au début de la bandeannonce.
Choisir un nuage (photocopie en noir et blanc).
Décrire celui-ci.
Jouer à le tourner dans tous les sens pour voir ce qu’il pourrait suggérer.
Contourner la forme repérée avec un pastel gras blanc, gris ou noir, ajouter
éventuellement quelques détails (yeux, bouche…).
Encadrer ce nuage « interprété » pour le valoriser.
Evaluation :
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Confronter les productions.
Quels élèves ont su tirer parti du nuage donné au départ ?
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Prolongement :
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Présenter l’album de Marc Solal : « La tête dans les nuages »
Observer les ombres et les lumières.
Quand Nansa rend visite, en rêve, à la vieille femme, celle-ci lui conte une histoire. Leurs visages sont
éclairés par un feu de bois. Ombres et lumières rappellent les tableaux de Georges de la Tour.
Œuvres de référence
Objectifs
Georges de la Tour
Devenir plus attentif aux effets de
la lumière sur un objet ou sur un
visage.
Saint Joseph charpentier
Apprendre des techniques de
clair-obscur.
Le Chien jaune de Mongolie
Le Nouveau né (1645)
Matériel :
• spot, lampe-troche, lampe halogène, bougie
• appareil photo numérique - imprimante
Déroulement :
1 – Expérimentation de la lumière – photographie :
Observer les effets de la lumière.
Réaliser une mise en scène, d’objets ou de personnages en faisant varier les sources
lumineuses, l’intensité et l’orientation du faisceau de la lumière : à gauche, à droite, au-dessus,
devant, derrière…
2 – Expérimentation de « obscurité à la lumière » :
A) Noircir une feuille blanche légèrement cartonnée avec une mine de plomb ou un fusain, puis
figurer des zones de lumière en gommant ou estompant des parties à éclaircir.
B) Photocopier une image fortement contrastée. Poser un calque sur l’image. Blanchir les
parties claires à l’aide d’un pastel gras ou sec. Noircir les parties sombres en aplats ou avec
des hachures plus ou moins denses.
Présenter le travail achevé sur un fond foncé.
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Evaluation :
Classer les images en fonction des types de transformations observées : zones d’ombre, de
lumière, lignes nettes, floues, ambiances colorées, effets de brillance…
•
Regarder différentes grosseurs de plan et constater les effets produits sur le spectateur.
Voir un film est toujours l’occasion de connaître quelques bases du langage cinématographique.
Photogramme
Grosseur de plan
Plan d’ensemble
Effets produits
Le paysage prend toute la place. Le récit est situé.
Plan moyen
On voit bien le corps des personnages. Leurs mouvements,
leurs actions sont mises en valeur.
Gros plan
On ne voit que le visage de Nansa. L’accent est mis sur ce
qu’elle ressent : de la tristesse.
Sitographie
•
Les interventions de Claudine Le Pallec Marand sur le film :
http://www.cddp95.ac-versailles.fr/cinema/spip.php?article502
•
Fiche très complète :
http://enfant7art.org/archives/Festival2007/Docs/Pdf72/LeChienJauneDeMongolie72.pdf
•
Renseignements divers :
http://www.findeseance.com/L-innocence-retrouvee
•
Site pédagogique :
http://www.grignoux.be/dossiers/214/
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