l`hospitalier - Amicale des Hospitaliers Nantais

Transcription

l`hospitalier - Amicale des Hospitaliers Nantais
Printemps-Été 2015
N°68
nantais
L’HOSPITALIER
J O U R N A L D E L' A M I C A L E D U P E R S O N N E L
Un e s i g na ture verte
valor i s a n te p our vos im p rimé s
L’environnement est pour tous une
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Æ
L’HOSPITALIER NANTAIS
Sommaire
COMPOSITION DU BUREAU ET
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ..................... 3
ÉDITO ................................................................................................................... 4
LA VIE DE L’AMICALE
• Carnet blanc, rose, bleu, retraites, décès .................................. 5
• Atelier photo
.................................................................................................
6
• Comité de lecture - Atelier théâtre ................................................. 8
• Voyage à Jersey
.........................................................................................
9
• Infos activités/prestations .................................................................... 10
LA VIE MÉDICALE
• 100 ans de Chirurgie dans les Hôpitaux de Nantes ............ 11
LA VIE HOSPITALIÈRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
• L’hôpital Laennec de Chantenay ...................................................... 13
• L’hôpital Guillaume et René Laennec - 1984 ............................ 14
• L’hôpital Bellier ............................................................................................ 15
• Les « Châteaux » - Hôpitaux annexes périphériques
.........
16
• Les hôpitaux militaires de Nantes ................................................... 17
• Vous avez dit « Service d’aumônerie » ?
....................................
18
LA NOUVELLE DE DANIEL CAILLÉ
• Le brancardier, l’infirmière et le médecin .................................. 19
L’ASSOCIATION SPORTIVE
DU C.H.U. DE NANTES
• Cyclotourisme
..............................................................................................
Bureau du Conseil d’administration
Election du 30 septembre 2014 - Mandat d’un an
Président
Vice-président
Secrétaire
Secrétaire adjointe
Trésorier
Trésorière adjointe
M. RIVALLAND Gérard
M. COUPRY Martial
Mme MEHHANE Annie
Mme MATHURIN Françoise
M. UZUREAU Philippe
Mme BROCHET Carine
Conseil d’administration
Assemblée Générale du 12 juin 2014
Mme BERTHAUD Jeanine
M. BREBION Albert
Mme BROCHET Carine
Mme CADEVILLE Yveline
Mme CHEREAU Simone
M. COGREL Patrick
M. COUPRY Martial
Mme LE BERRE Martine
Mme LEGUERN Jeannine
Mme LE PENEVEN Katrine
Mme MATHURIN Françoise
Mme MEHHANE Annie
M. NEAU Luc
M. RAINGLET Jean-Pierre
M. RIVALLAND Gérard
Mme SAM-WING Marie-Thérèse
M. UZUREAU Philippe
Mme TEXIER Colette
Mme VALLEGEAS Marie-Annick
E.T.S. - Retraitée
C.H.U. - Retraité
C.H.U. - Gestion et logistique St-Jacques
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Retraitée
C.H. Daumézon - Retraité
C.H.U. - Restauration - St-Jacques
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Psychiatrie - St-Jacques
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Retraité
C.H.U. - Retraité
C.H.U. - Retraité
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Affaires Financières - Deurbroucq
C.H.U. - Retraitée
C.H.U. - Retraitée
Président d’Honneur : M. UZUREAU Joseph
22
• Bowling ............................................................................................................. 22
• Fitness ............................................................................................................... 23
Nomination lors du Conseil d’Administration du 11 septembre 2000
Commissaires aux comptes :
MM. GOURBIL Louis et UZUREAU Joseph
• Roller .................................................................................................................. 23
Réélection lors de l’Assemblée Générale du 12 juin 2014
• Qi Gong ............................................................................................................. 23
Comité de rédaction :
LE COIN DIÉTÉTIQUE
• Manger malin, manger bien
...............................................................
24
LE COIN CUISINE ............................................................................ 25
PHILATÉLIE
• Les Floralies internationales, Rafle des Enfants d’Izieu ... 26
Jeanine BERTHAUD, Joëlle BOUGUER, Albert BREBION, Daniel CAILLE,
Louis GOURBIL, Jean-Claude LE NEEL, Gérard RIVALLAND,
Maurice SAVARIAU, Marie-Claire TEXIER D’AIME, Jo UZUREAU,
Alain et Annie VITIELLO
Coordinatrice : Jeanine BERTHAUD
Coordinatrice adjointe : Joëlle BOUGUER
Photos de couverture : la maison Beauséjour est située au Nord-Ouest de la ville de Nantes. Ce bâtiment appartenant au CHU a été mis en service en 1999.
La résidence Beauséjour accueille des personnes âgées dépendantes physiquement et/ou psychiquement - Photos : Alain Vitiello.
Remerciements : l’Amicale des Hospitaliers Nantais adresse ses plus sincères remerciements aux sociétés, artisans et commerçants qui ont bien voulu apporter
leur participation à l’édition de ce magazine - Conception, régie publicitaire et impression : Imprimédia - Tirage à 3500 exemplaires.
3
Edito
De 1920 à 2015 !
2015… une nouvelle ère pour l’Amicale ?
Peut-être, sous peu, un nouveau site Internet moderne et performant, accessible à
tous, vous offrira de l’information régulièrement actualisée. Un nouvel imprimeur aussi,
IMPRIMÉDIA, pour un magazine modernisé qui reprendra cette année une parution
semestrielle, avec les rubriques que vous connaissez, les articles historiques que vous
aimez, des témoignages divers, et un nouveau logo.
À propos, quel âge a notre Amicale ? Bientôt 100 ans ? Non… mais si… 95 ans cette
année ! 95 ans de dévouement par des dizaines de bénévoles à votre service,
hospitaliers nantais. Trois établissements ont adhéré à notre association : le CHU de
Nantes, l’ICO Gauducheau, le CH G.Daumezon, une véritable communauté hospitalière
au service de la population dont vous faites partie.
L’Amicale des Hospitaliers Nantais est donc fière d’avoir des adhérents de ces trois
établissements ; au fait, êtes-vous amicaliste ? Non ? C’est sûrement un oubli.
Contactez-nous à St-Jacques, de nombreuses offres et avantages divers vous seront proposés !
4
L’Amicale est en compétition avec les comités d’entreprise des conjoints, des associations diverses, voire le CGOS, que beaucoup confondent avec l’amicale mais les
prestations se complètent. L’association a beaucoup évolué au fil des ans et s’est adaptée
à l’évolution des modes de vie. Les loisirs ne sont plus les mêmes qu’il y a 50 ans, les
moyens de communication non plus et le vivre ensemble n’est plus le même ; devenez
un acteur de l’amicale, en adhérant déjà tout simplement, puis en bénéficiant de
nos activités à tarifs réduits (spectacles culturels, diverses activités de « bien-être », …),
en participant à une activité qui vous plaît (photo, théâtre, comité de lecture …) ou en
créant d’autres activités. Soyez force d’entreprendre !
En 95 ans, plusieurs dizaines de milliers d’hospitaliers nantais ont été amicalistes,
beaucoup le sont encore. L’Amicale est totalement indépendante et évoluera comme
vous le souhaitez, tout en gardant ses fondamentaux : solidarité et entraide.
La force de notre association c’est aussi, outre son indépendance, sa diversité.
Ses adhérents sont d’horizons divers : personnels médicaux et non médicaux
(soignants, administratifs, techniques, médico-techniques), chacun et chacune y a sa
place quels que soient son parcours et son statut.
Une association libre, faite pour vous et par vous, puisque son conseil d’administration
est issu d’élections annuelles parmi ses adhérents.
J’écris ces lignes en ce début d’année 2015, aussi je formule le vœu pour chacune
et chacun d’entre vous, que cette année vous apporte, ainsi qu’à vos proches,
santé, bonheur et succès dans vos projets ; et que vous aurez envie de faire partie de
cette communauté des hospitaliers nantais élargie (3 établissements indépendants),
et de bénéficier ainsi de toutes nos offres.
BONNE ET BELLE ANNÉE AMICALISTE 2015 !
Amicalement vôtre,
Gérard RIVALLAND,
Président
Æ
LA VIE DE L’AMICALE
Carnet blanc, rose, bleu, retraites, décès de 2012 à 2014
2012 & 2013
NAISSANCES
BASILETTI Lyam
BUFFET Pierre
DAVIAUD Mayeul
DESSABLES Axelle
DURUPT Nino
GERARD Louis
HIOU Owen
LEMASSON Lennie
LOEZIC Céleste
L’OLIVIER HOARAU Pierre
GUIGUER Maxime
ORDONAUD Camille
PEROT Natéo
ROUSSEL Emilien
09/03/2013
Né le 16/04/2010
Adopté le 28/05/2013
04/06/2013
28/03/2013
28/10/2013
04/04/2013
31/12/2013
04/04/2013
12/02/2013
26/10/2012
02/02/2013
01/07/2013
06/04/2013
02/05/2013
MARIAGES
CHEVALIER Anne-Sophie
DENIAU Sylvie
JIGOREL Valérie
JOLLY Elodie
PINAULT Anne-Laure
RABY Virginie
11/05/2013
18/05/2013
30/03/2013
01/06/2013
08/12/2012
01/06/2013
DIARA Marilyne
FENEUX Yvette
GUERIN Marie-Thérèse
GUILLOU Catherine
GUITTON Marie-Christine
JAUMOUILLE Françoise
JOBERT Sylvie
JOUALLAND Yves
LEROUX Monique
LORIEU Patrice
LUNEAU Christine
MARTIN Brigitte
NICOL Serge
PELLOIS Françoise
PONDARD Danielle
PORSMOGUER Catherine
SALAUD Michel
SAUPIN Marie-Annick
01/03/2013
01/04/2013
01/02/2013
01/11/2013
01/08/2013
01/07/2013
01/01/2013
01/07/2013
01/01/2013
01/01/2013
01/02/2013
01/07/2013
01/01/2013
01/08/2013
01/03/2013
01/12/2012
01/09/2013
01/08/2013
DÉCÈS
DUTEIL Guy
JARRY François
ETIENNE Julian
MORIO Catherine
FAQUET Pierrick
LE NUE Armand
PEYRET Roselyne
RIVALLAND Isabelle
23/03/2013
29/01/2013
16/02/2013
09/04/2013
06/02/2013
29/09/2013
26/11/2012
28/05/2012
PACS
ANNEIX Anne-Marguerite
CHEDOTE Stéphane
COLLET Margareth
CORBINEAU Daniel
GRASSET Nadège
LEBRETON Sophie
LE PENEVEN Catherine
MULLER Annabelle
MUSTIERE Marina
15/05/2013
09/01/2013
07/12/2012
27/09/2012
18/02/2012
01/10/2012
28/11/2013
19/03/2013
20/11/2013
RETRAITES
ANCELOT Michèle
ARNAUD Jacky
ARNAUD Paulette
BEIGNET Bénédicte
BRUNEAU Michelle
CABARET Edwige
CADITH Catherine
CHIRON Marie-Christine
CLENET Madeleine
CLOCHARD Patrick
CORBINEAU Danielle
DESPRES Elisabeth
01/01/2013
01/01/2013
01/02/2013
17/01/2013
01/07/2013
01/10/2012
01/01/2013
04/06/2013
01/09/2013
01/01/2013
01/05/2013
01/02/2013
2014
NAISSANCES
BARDOT Gabin
BESNIER Valentin
BOUTEL Prune
BRISSOT Timéo
CHARRIAU Elliot
HIOU Owen
MACE Pénélope
MATHYS Linda
MEVEL-KASONGO Amiel-Edouard
ORDRONNEAU Martin
POILANE Antonin
SABLE-DAVID Azénor
TOUATI Oways
03/10/2014
26/11/2014
09/12/2014
19/05/2014
29/09/2014
31/12/2013
19/04/2014
20/02/2014
19/05/2014
22/01/2014
07/04/2014
29/08/2014
03/11/2014
MARIAGES
CEPPE Annie
DAUBAS Isabelle
DOUARD Florence
23/05/2014
23/09/2014
07/03/2014
GUITTOGER Stéphanie
JULIOT Alain
QUERARD Michel
SAUZEAU-BERTIN Roselyne
14/06/2014
12/10/2013
06/09/2014
07/06/2014
PACS
BOUYER Laurent
DIAS Claudine
PONDART Danielle
SORRIAUX Véronique
17/12/2014
24/01/2014
30/05/2014
06/03/2014
RETRAITES
BERTRAND Ginette
BIOTEAU Patricia
BUTSTRAEN Patrick
CHU-VAN Alain
CHU-VAN Brigitte
CREMET Jean-Marc
CROIZE Françoise
DELEBECQUE Brigitte
DEVISE Claudine
FORGERIT Jacqueline
GANGNIEUX Francis
GARCON Nicole
GORVAN POULAIN Chantal
GUENNO Rolande
LEJEUSNE Patrice
LEMAITRE Sophie
MARTIN Brigitte
MATIEU Pascale
MEHHANE Annie
PETIT Isabelle
PRUVOST Ghislaine
RABILLARD Christine
RENARD Michèle
RIVALLAND Gérard
RONCERAY Thérèse
TIJOU Jean
29/10/2014
01/05/2014
01/03/2014
01/02/2014
01/09/2013
01/11/2014
01/09/2014
01/02/2014
01/05/2014
01/06/2014
01/06/2014
01/10/2014
01/07/2014
01/05/2014
01/09/2014
01/11/2014
01/07/2013
01/02/2014
01/01/2014
01/01/2014
01/05/2014
01/08/2014
01/07/2014
01/08/2014
01/10/2014
01/10/2014
DÉCÈS
BONNET Stéphanie
CHUSSEAU Annick
DANIEL Jean-Noël
DENIEUL Michel
GENDRON Simone
LESAGE Elisabeth
PROU Sandrine
SI MOUSSA Benyoucef
09/04/2014
08/05/2014
27/10/2014
24/12/2014
04/02/2014
01/10/2014
21/06/2014
14/10/2014
5
Æ
LA VIE DE L’AMICALE
Atelierphoto
photo
Abum
Nous avons le plaisir de vous diffuser une sélection de notre exposition 2014 « Face à la lumière ».
Elle a remporté un vif succès auprès des personnes qui ont eu la gentillesse de venir la voir.
Annie VITIELLO
Brigitte CHU VAN
Brigitte CHU VAN
6
Lucile BROSSEAU
Jean-Yves AUGER
Lucile BROSSEAU
Gilbert DUVAL
Jean-Louis BOREL
Gilbert DUVAL
Jean-Yves AUGER
Alain VITIELLO
Marie-José GOUZERH
Alain VITIELLO
7
Annie GNINGUE
Annie GNINGUE
Danielle CHAUVIN
Géraldine GUELLIER
Danielle CHAUVIN
Pour tout renseignement
concernant notre club,
n’hésitez pas à prendre
contact avec :
Alain VITIELLO
Tél. : 06 10 39 16 45
[email protected]
Jean-Pierre RAINGLET
Jean-Pierre RAINGLET
Æ
LA VIE DE L’AMICALE
Comité de lecture
„ « Je n’ai jamais pu envisager ma table de nuit sans un ou
plusieurs livres, accompagnée d’un homme qui, lui aussi, lit
beaucoup mais aime, un peu trop à mon goût, les romans
policiers ou romans noirs étrangers. J’ai été séduite par l’idée
de varier mes lectures avec l’aide du comité de lecture de
l’amicale des hospitaliers nantais.
Je n’ai pas été déçue, loin de là, avec les 10 livres de la sélection
pour le prix des lecteurs nantais, il y en avait pour tous les goûts !
Tranquillement au fil de l’année, les échanges de livres se font
avec la complicité de Mme Jeanine Berthaud et de Chantal
Jouneau, la secrétaire.
Il ne faut pas oublier de prendre quelques notes et d’écrire ses
impressions, au fur et à mesure, afin de pouvoir rendre son vote,
en toute connaissance, quand arrive le moment d’envoyer son
classement fin mai.
Je n’ai pu, hélas, que peu ou prou, participer aux réunions
d’échanges ou de rencontres avec les auteurs, travail oblige.
8
Cela ne m’a pas empêchée d’aimer la réunion où j’ai pu me
rendre et de constater, avec parfois un peu de surprise et d’intérêt, que chaque lecteur a bien sa sensibilité et son approche des
différents livres.
Cette année, c’est le roman de Gilles Vincent Beso de la muerte
qui a remporté le prix, un roman policier bien mené, par lequel
j’avais eu la joie de commencer, même si ce n’était pas mon
lauréat ! Mais tous les romans ont retenu mon intérêt, un seul
m’a déplu !
Je ne vois pas comment j’aurais pu lire ces livres sans cette
participation, ce fut pour moi (et pour mon compagnon qui en a
profité parfois pendant les vacances) une très bonne expérience.
Inutile de vous préciser que j’ai bien l’intention de continuer pour
la prochaine saison, j’ai même hâte de découvrir quels livres
nous seront proposés ».
Sylvie QUELAIN
Atelier théâtre
„ UNE ANNÉE PLEINE DE PROGRESSION
« Commencé le lundi 7 octobre 2013, 6 personnes ont suivi
cet atelier théâtre le lundi soir de 20h à 22h (20 séances de
2 heures réparties sur 8 mois).
Nous avons travaillé principalement sur 2 axes :
- Certaines bases du travail théâtral
- La confiance en soi
À la fin du 1er trimestre, nous avons produit une mini prestation de lectures. Durant le 2e trimestre, nous avons abordé
l’humour en travaillant sur des sketches (Jean-Luc Lemoine,
Pierre Palmade, Sylvie Joly…) et sur la pièce "Le Père Noël
est une ordure".
À la fin, une courte prestation d’une scène de cette pièce a
été travaillée. Au 3e trimestre, nous avons choisi de monter
un court spectacle, "Hôtel Pirmil", autour d’une dizaine de
sketches ». Christophe
Jouzel, comédien, animateur de l’atelier théâtre.
L’atelier théâtre 2013/2014 s’est achevé par un court spectacle joué lundi 2 juin 2014 à la
Maison Pirmil. Il a permis à chaque comédien de progresser en fonction de son niveau ;
la plupart n’avait jamais fait de théâtre.
L’atelier théâtre a repris en septembre 2014. Une réunion d’information fin septembre a permis
aux personnes intéressées de prendre connaissance du contenu du programme.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès du bureau de l’Amicale !
Voyage à Jersey (du 31 mai au 1er juin 2014)
„ Rendez-vous le samedi 31 mai Hôpital St-Jacques à 4h15 du matin... Eh oui, j’ai bien dit 4h15 du matin...
Aucun retardataire, le car est bien bien là…
Départ pour Saint-Malo, via Rennes, silence religieux dans le car, tout le monde dort sauf le chauffeur...
Réveil à Saint-Malo pour embarquement à 6h45 sur un NGV (Navire à Grande Vitesse), en direction de StHélier (Jersey)... Trop rapide ce navire : départ à 7h30 arrivée à 7h40 ??? C’est juste ! j’oubliais une heure
de décalage horaire.
Donc, arrivée à St-Hélier à 8h40 (heure française), passage en Douane et Contrôle de Police... Enfin libre !
Saint-Hélier, un mini-car avec chauffeur et guide nous attend. Bien sûr poste de conduite à droite… Nous
sommes presque en Grande-Bretagne… Quoique sur les bâtiments publics, on peut lire, en Français, la
devise de la Monarchie Britanique « DIEU ET MON DROIT », dont l’origine date d’Henri V, la Langue Française était utilisée par les Souverains du Royaume depuis Guillaume le Conquérant...
Nous commençons notre périple par la visite du Sud-Est de l’île.
Une route côtière, pas très large, bordée de magnifiques plages, des pointes rocheuses défendues par
des tours fortifiées, nous mènent à GOREY Harbour dominé par le magnifique château « Mont Orgueil »
pour une petite halte...
Retour à St-Hélier pour prendre possession de nos chambres à l’Hôtel « MAYFAIR Hotel*** ». Puis déjeuner
en ville, quartier libre et « shopping » (les « boutiques » sont fermées le dimanche).
En soirée, en autocar, direction Sainte-Brelade pour un dîner dans un « Pub » avec vue imprenable sur la mer.
Dimanche 1er Juin, lever un peu matinal, mais la nuit a été bonne...
Le progamme est chargé... Visite du côté Ouest de l’île : Baie de St-Ouen, tunnels de guerre de Jersey, site de
la Hougue Pie, considéré comme l’un des plus beaux exemples de dolmens d’Europe, Manoir et Jardin de
Samares et Eglise St-Matthew de Milbrook… Œuvre composée de pièces en verre de René Lalique de Paris.
Mais, les meilleures choses ont une fin : embarquement gare maritime à 18h20 pour St-Malo, arrivée à 20h40.
Un petit dîner bien sympathique, et retour vers Nantes... Un week-end bien chargé, bien organisé... Même
le très beau temps était de la partie... Merci aux organisateurs.
Simone CHEREAU
9
2015
Vos vacances
coup de cœur !
France
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Adhérente
Centre Commercial des Thébaudières - 67 Avenue des Naudières
44800 St Herblain / Tél. 02 40 94 11 31
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LA VIE DE L’AMICALE
Infos activités/prestations
Abum
photo
AMICALE des HOSPITALIERS NANTAIS
C.H.U. de Nantes – I.C.O. René Gauducheau - C.H. Georges Daumézon
MAISON DES ASSOCIATIONS - HÔPITAL SAINT-JACQUES
85, Rue Saint-Jacques - 44093 NANTES Cedex 1
Tél 02 40 84 61 25 - Fax : 02 40 84 61 28
L’adhésion à l’Amicale des Hospitaliers Nantais, bien que facultative, témoigne de l’appartenance à la
communauté hospitalière, symbole d’aide et d’amitié. Les cotisations sont en effet reversées sous forme de :
Activités
„ L’HOSPITALIER NANTAIS
Magazine semestriel
„ SPECTACLE DE NOËL
„ COMITÉ DE LECTURE
Participation au « Prix des Lecteurs Nantais »
„ CLUB DES RETRAITÉS
Jeudi de 14h à 17h
Maison des Associations St-Jacques
„ VOYAGES - SOIRÉES SPECTACLE
„ ATELIER THÉÂTRE
„ CARTE CEZAM
10
Réduction sur : billets de cinéma, spectacles, sites
touristiques, parcs de loisirs, abonnements aux salles
de sport, espaces bien-être, locations de vacances,
commerces…
www.cezampdl.org
„ CARTE RESTO DUO
Réduction de 50%
sur le 2e, le 4e et le 6e repas
www.restoduo-lesite.fr
Lundi de 20h à 22h
Maison Pirmil
„ ATELIER PHOTO
Jeudi de 20h à 22h
Maison des Associations St-Jacques
„ BOWLING
St-Sébastien-sur-Loire
www.eurobowl.fr
Prestations
Ces prestations sont attribuées selon franchises,
stipulées à l’article 8 des statuts et figurant au verso
du bulletin d’adhésion à l’Amicale.
Cadeaux de condoléances
„ ALLOCATION DÉCÈS : 200 €
Amicaliste - Actif ou retraité
(du conjoint, d’un enfant à charge
au sens de la législation fiscale)
„ GERBE DE FLEURS : 90 €
Amicaliste - Actif ou retraité
Chèques cadeaux
„ DÉPART EN RETRAITE : 95 €
„ MARIAGE OU PACS : 75 €
„ NAISSANCE : 65 €
„ NOËL : 20 €
(enfants jusqu’à 14 ans)
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LA VIE MÉDICALE
100 ans de chirurgie dans les hôpitaux de Nantes
Pr JC Le Néel (Chirurgien Honoraire du CHU)
„ Jusqu’à la révolution la chirurgie était pratiquée par des chirurgiens – non médecins – formés
par compagnonnage et qui pratiquaient un petit
nombre d’opérations : hernie, pierre de vessie,
amputation et pour certains cataracte. Ensuite les
médecins formés dans les facultés ou les écoles
étaient habilités à opérer ; mais les conditions
étaient difficiles : l’anesthésie n’apparaît qu’en
1850 et l’asepsie en 1880. Jusque-là on opère
en salle commune et en tenue de ville ! Les premières salles d’opérations apparaissent en 1885 ;
on opère alors en blouse, avec des gants et des
instruments stérilisés à l’autoclave. À Nantes, la 1ère
salle d’opération est celle de Chantenay (1890) ;
suivent celles de l’HD en 1895 que se partagent
les 5 services de chirurgie polyvalente pour réaliser des interventions encore modestes. En 1914,
2 évènements vont perturber cette situation ;
l’ouverture de l’hôpital militaire Broussais (les militaires étaient soignés à l’HD), et la guerre de 14-18
et ses innombrables blessés… l’activité chirurgicale s’est alors spécialisée.
1- L’Obstétrique était pratiquée à l’HD depuis
1808, mais une salle d’accouchement n’est ouverte qu’en 1885, puis en 1914 une salle d’opérations à la maternité du quai Moncousu. La nouvelle maternité de la Madeleine en 1920 comporte
2 salles; puis, après les bombardements les 2
maternités bien équipées, vont en 1965 s’installer au PME (agrandissement en 1980). Aujourd’hui
la maternité est en 1ère catégorie avec unité de
grossesses à risque et réanimation, un secteur de
chirurgie gynécologique et une unité de procréation médicale assistée. En 100 ans on est passé de
400 à 4 000 accouchements par an !
2- L’Ophtalmologie exercée par le Dr Guépin
depuis 1850, puis le Dr Diannoux a un service
depuis 1877 devenu clinique en 1887. Après Diannoux, G Sourdille, son fils GP décédé en 1956 puis
J Legrand et M Quéré prendront le relais. Aux
opérations classiques de cataracte et strabisme
vont s’ajouter les greffes de cornée puis toute les
techniques actuelles avec des durées d’hospitalisation très réduites et tendant pour beaucoup à
l’ambulatoire (ex : cataracte).
3- L’ORL avait débuté dès 1908 avec le Dr Texier
puis son associé en ville le Dr Levesque. Ils partagent en 1910 un service commun avec l’ophtalmologie. En 1920 l’activité était très importante ;
le Dr Viel (1935), F.Baron (1946) puis F.Legent vont
assurer le développement du service avec le
traitement des maladies du larynx et des fosses
nasales et l’otologie. Infections, tumeurs, troubles
de l’audition sont pris en charge par une équipe
complémentaire installée dans des locaux fonctionnels. Hormis ces 2 spécialités dont les praticiens étaient recrutés par concours spécial, les
autres services accueillaient le « tout venant ».Le
service des « urgences » n’a été créé qu’en 1935.
Cependant le nombre des salles d’opération augmente : il y en aura 10 dont 8 détruites par le bombardement de 1943.
4- L’Urologie avait une consultation depuis
1895, mais le service n’a ouvert qu’en 1924 avec
Rivet, Gourdet puis Pasquereau dans l’ancienne
maternité ; le sol de la salle d’opération était un
plancher ! de 1930 à 1970, R.Auvigne, M.Nédelec
puis J.Auvigne ont développé la discipline qui en
1970 traitait par chirurgie ouverte les infections
(tuberculose), la lithiase et les tumeurs. Après
1970 l’endoscopie puis la cœlioscopie ont permis
des gestes moins agressifs et des hospitalisations
moins longues. Dans les années 1980, l’uro-dynamique qui explore les troubles de la miction,
la chirurgie vidéoassistée puis robotisée, les
greffes de rein et de pancréas (1er centre français
de transplantation),sont le quotidien d’une équipe
urologique très complémentaire qui compte 6
praticiens seniors.
5- L’Orthopédie est initialement le traitement
non opératoire des malformations osseuses de
l’enfant. Avant 1914, les interventions osseuses
sont rares car le risque infectieux est considérable. En 1940 l’enclouage des os longs est
un progrès et les antibiotiques améliorent les
résultats. À partir de 1960 les prothèses vont
se développer et on opère les arthroses de la
hanche puis du genou… À Nantes c’est R.Bureau
qui s’est le premier consacré à cette chirurgie dès 1940 chez les enfants et les adultes ;
il dirige la clinique orthopédique infantile et suit
les enfants de Pen Bron avec l’aide de M.Horeau
puis JL.Gouin. Ensuite Ch.Mirallié va transformer
son service de chirurgie générale en traumatologie (1950). Leurs successeurs sont ; J.sourdille,
JV.Bainvel, J.Letenneur… un secteur « traumatologie » ouvre aux urgences. Vers 1980 l’arthroscopie
permet une chirurgie mini invasive des articulations (genou, épaule). La chirurgie osseuse traite
les fractures, les malformations, les tumeurs,
l’arthrose… dans des salles dédiées spécifiques.
en 1946, dirigé par le Dr Colas aidé de M Collet et
Lebatard-Sartre, puis Descuns, Resch, R.Robert…
La stéréotaxie en 1950 permet d’atteindre en
percutané des lésions cérébrales internes. Les
progrès de l’imagerie permettent de traiter aujourd’hui outre les traumatismes cérébraux, médullaires et nerveux, les tumeurs, les malformations vasculaires, mais aussi la douleur chronique,
et par l’implantation d’électrodes la maladie de
Parkinson ou les déficits sphinctériens… Le service dédoublé est localisé à l’HD et HGRL.
8- La Chirurgie Thoracique rarement pratiquée
au 19e siècle (avec une mortalité élevée) se limitait
à drainer les plaies et les pleurésies purulentes.
En 1912 les sutures vasculaires sont codifiées par
A Carrel ; en 1930 le cathétérisme cardiaque et
l’angiographie vont autoriser des interventions «
à coeur fermé » dès 1950 sur les anomalies ou les
séquelles valvulaires du rhumatisme articulaire
aigu. À Nantes, le service ouvre en 1947 à Laennec, confié au Pr Cornet ; en 1952 un bloc opératoire spécifique autorise les opérations à « cœur
ouvert » avec Dupon et Coiffard. Dès 1980 on
implante des pace maker pour traiter les troubles
du rythme. En 1984 à HGRL, l’équipe renforcée par
Michaud, Duveau, Despins, entreprend les greffes
de cœur puis de poumons… et en 1990 l’implantation d’un cœur artificiel externe (Jarwick) puis
en 2014, interne(Carmat). La chirurgie thoracique
prend en charge - avec la radiologie interventionnelle - les malformations congénitales, les
troubles du rythme, les accidents aigus , mais
aussi les pathologies pulmonaires tumorales ou
infectieuses.
Parallèlement la Chirurgie Vasculaire (aorte, gros
vaisseaux, carotides, veines) s’est développée et
autonomisée en 1998 (Pr Patra).
6- La Stomatologie. Dès 1908 un dentiste soignait les malades de l’HD. Avec les nombreuses
« gueules cassées » de la guerre, il s’avère nécessaire - en 1920 - de recruter un chirurgien pour la
discipline, le Dr Jossu. Le service ouvre en 1930 puis
en 1956 le Dr Landais et après 1960 les Prs Delaire
et Gaillard vont développer la chirurgie maxillofaciale des malformations, des tumeurs, des traumatismes…
9- La Chirurgie Plastique est pratiquée depuis
l’antiquité en Inde et en Egypte : on modifiait le
nez, les oreilles, les lèvres. La 1ère greffe de peau
mince date de 1930 !
La chirurgie plastique s’est développée après
la guerre de 14-18 pour restaurer et améliorer
l’aspect des blessés, elle est devenue esthétique. En 1952 le Pr Mousseau crée, avec le Dr
Lebeaupin, une unité de brûlés dans son service de St Jacques. Lors du transfert à l’HD en
1968, ce service est le 3ème centre en France. Le
Pr Pannier va y développer la chirurgie réparatrice, reconstructive et esthétique: plasties,
lifting, implants, liposuccion. Cette chirurgie traite
les séquelles de brûlures, les tumeurs cutanées,
les cicatrices, des malformations, améliore l’aspect physique des insuffisances ou des excès …
7- La Neurochirurgie apparue à la fin du 19e siècle,
se limitait à la traumatologie. Elle se développe
après 1920 avec de Martel et Vincent (1er service à
Paris 1938). À Nantes, le service ouvre à St jacques
10- La Chirurgie Infantile s’est développée tardivement ; jusqu’ au milieu du 20e siècle chaque
discipline traitait les enfants de sa spécialité dans
le service.
11
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LA VIE MÉDICALE
100 ans de chirurgie dans les hôpitaux de Nantes
À Nantes R.Bureau avait la clinique orthopédique
et infantile où, outre les lésions osseuses (scoliose, luxation congénitale…), il traitait aussi les
sténoses du pylore et quelques anomalies digestives, les appendicites… La chirurgie infantile
osseuse a ensuite été pratiquée par JM Rogez et
un service constitué en 1989 au PME, avec une
unité de Brûlés-Plastique (M Pannier) et une unité
de Chirurgie viscérale (Le Néel-Héloury) qui prit en
charge la chirurgie digestive classique, les malforma-tions néonatales et bientôt l’urologie infantile.
Au sein de l’HME, ce service dispose aujourd’hui
de conditions optimales pour fonctionner avec
des anesthésistes et des réanimateurs spécialisés, des radiologues, les pédiatres et les obstétriciens. C’est l’un des plus important service de la
spécialité dans le « Grand Ouest ».
11- La Chirurgie Générale. Ce terme regroupait initialement toutes les activités au sein d’un
même service. Le chirurgien généraliste est un
polyvalent de la chirurgie. Le Conseil de l’Ordre
avec cette qualification permettait aux praticiens
d’exercer toutes les disciplines. La complexité des
techniques et des appareillages, les spécificités,
les contraintes sécuritaires, ont fait que dans les
années 1980 la chirurgie générale est devenue
la chirurgie viscérale (viscères digestifs et endocriniens) qui elle-même se subdivise aujourd’hui.
De 1920 à 1970 la chirurgie «classique» c’est à dire
«ouverte» a régné avec parfois de grandes opérations nécessitant une longue hospitalisation (ex :
œsophage). À Nantes, 3 services exerçaient cette
vaste spécialité : la clinique chirurgicale A du Pr
Mousseau, puis Malvy et le Néel jusqu’en 2006) ;
les services de chirurgie des Prs Pichat, puis
Kropff et Visset et du Dr Le Forestier puis Barbin
et Leborgne, ces 2 services passant de St jacques
à HGRL en 1984. En 1968 un service de chirurgie
ouvre aussi au Centre Gauducheau à l’HD qui lors
du transfert à HGRL en 1984, sera autonomisé (Dr
Guillard).
La coelioscopie et la chirurgie mini-invasive sont
alors apparues, avec moins de délabrements
pariétaux et des récupérations plus rapides pour
des interventions bien réglées (appendicite, hernie, vésicule…) et des durées de séjour réduites.
Depuis 10 ans, la chirurgie assistée par ordinateur a aussi une place dans l’arsenal chirurgical ;
l’équipement (robot da Vinci) est partagé par
les spécialités… En 1995, l’HD a accueilli le service de chirurgie du Pr Leborgne qui est regroupé avec la CCA en 2005. De même le service
du Pr Visset a été transféré au CRLC devenu
ICO où son successeur le Pr Paineau exerce son
activité.
Aujourd’hui avec les progrès techniques des disciplines chirurgicales mais aussi de l’imagerie et de
l’anesthésie, il y a moins d’urgences et en majorité une chirurgie programmée ; moins de chirurgie
radicale et plus de chirurgie « fonctionnelle » ; le
développement d’ interventions courtes codifiées
(hernies, thyroïde, vésicule) vise à diminuer les lits
d’hospitalisation mais avec comme contrainte une
organisation draconienne et une utilisation optimale de blocs opératoires moins nombreux.
12
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Les 15, 16 et 17 Octobre 2015
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Æ
LA VIE HOSPITALIÈRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
L’hôpital Laennec de Chantenay
13
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LA VIE HOSPITALIÈRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
L’hôpital
Guillaume et René Laennec - 1984
Abum
photo
14
L’hôpital Bellier
15
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LA VIE HOSPITALIÈRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Les “Châteaux
Abum
photo ”, hôpitaux annexes périphériques
16
Les hôpitaux militaires de Nantes
17
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LA VIE HOSPITALIÈRE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Vous avez dit « Service d’aumônerie » ?
„ Le mot aumônerie, étymologiquement et historiquement, se rapporte à un lieu où l’on fait l’aumône, au sens
de « don charitable ». À Nantes, la première aumônerie date de l’an 849. C’est l’aumônerie St-Clément qui a
accueilli les malades, indigents, etc., jusqu’en 1557. Elle est l’ancêtre de l’hôpital comme cela a été montré
dans l’exposition « La vie hospitalière d’hier et d’aujourd’hui » qui est paru dans les numéros précédents.
18
En 1905, la loi de « séparation de l’Église et de l’État », prévoit
– pour garantir le droit fondamental à la liberté religieuse et la
neutralité de l’État (laïcité) – la reconnaissance « d’aumôniers »
dans les lieux où les personnes ne jouissent pas d’une pleine
liberté de mouvement (hôpitaux, prison, armée). Ces services
permettent aux personnes hospitalisées de bénéficier de l’assistance spirituelle d’un représentant de leur culte, ainsi que de
pratiquer certains rites tant qu’ils demeurent compatibles avec
l’organisation hospitalière.
La figure de « l’aumônier » a longtemps été celle d’un prêtre
catholique envoyé dans l’établissement par l’évêque, parfois
logeant sur place (au 9e étage de l’Hôtel-Dieu par exemple) et
disponible 24h sur 24h pour l’assistance aux malades. Cette
figure a évolué.
Aujourd’hui les services d’aumônerie prennent le plus souvent
la forme d’un responsable laïc (pour lequel on a gardé le mot
d’aumônier) accompagné d’un prêtre, et entouré d’une équipe
de bénévoles qui remplissent différents services : par exemple
des accueils collectifs en psychiatrie, le service de la prière et de
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gériatrie ou court dans les services de médecines et de chirurgie,
etc. Cette association de bénévoles est une particularité de notre
service.
En plus du soutien spirituel et de la pratique religieuse régulière
des personnes hospitalisées, nous intervenons particulièrement
aussi en soutien des équipes médicales et des familles dans des
situations difficiles : fin de vie, décès, annonce d’un handicap,
migrants, etc. Un autre volet est aussi de pouvoir apporter tout
simplement une présence humaine et une écoute, (si elles le
demandent) auprès des personnes isolées (âgées, migrants, précarité familiale et sociale…).
En 1905, trois cultes étaient envisagés par la loi : le culte Israélite,
Réformé et Catholique ; peu à peu se sont organisés – de différentes
manières – des services pour les Musulmans, et les Bouddhistes.
L’aumônerie est un service de l’établissement. Petit service, il a le
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LA NOUVELLE DE DANIEL CAILLÉ
Le brancardier, l’infirmière et le médecin
1914-2014 – Il y 100 ans une tragédie sanglante endeuilla le monde
Le brancardier, l’infirmière et le médecin
Nouvelle historique
« Parmi tous les êtres étranges qui composent la faune du front, le brancardier mérite d’arrêter quelques instants notre attention. C’est un
mammifère de l’ordre des Poilus ; extérieurement il se distingue du Poilu ordinaire par le signe rouge, en forme de croix, qui orne son membre
antérieur gauche ; il se caractérise, surtout par ses mœurs toutes spéciales et son genre très différent de celui de son proche parent, le Poilu
des tranchées. De même que l’on a personnifié le travail dans la fourmi, le renard l’astuce, le porc la malpropreté, l’allemand la fourberie, le
brancardier semble l’incarnation du dévouement.
Peu belliqueux de sa nature, il se borne à suivre au combat les autres Poilus, ses frères, afin de les panser, et, au besoin, de les emporter s’ils
sont blessés. Rien ne le rebute, dans l’accomplissement de ce travail de sauvetage, et l’on a vu des brancardiers se faire tuer en essayant
d’aller chercher un de leurs congénères tombé au cours de la bataille.
Pendant les périodes calmes, les brancardiers poursuivent leur œuvre bienfaisante : ils se rassemblent en groupe et soufflent de leur mieux
dans des instruments de formes variées dont ils tirent des sons assez agréables pour la plus grande joie des Poilus qui les écoutent.
Ils sont généralement dans cette tâche plutôt les clairons, et l’ensemble forme ce qu’on appelle une « fanfare ». Une chose curieuse à étudier,
c’est la façon dont procèdent les clairons et leurs partenaires pour arriver à produire leurs sons en mesure : tandis que le brancardier - fanfariste, animal méthodique et de tempérament classique, déchiffre méticuleusement, sur un carton gribouillé, les notes et les mesures, le
clairon, plus fantaisiste et d’allures plutôt romantiques, joue de mémoire en scandant simplement les temps avec le pied.
Le brancardier, être bizarre et à transformations multiples, sera sans doute, pour les générations futures, un sujet d’étonnement et d’admiration.
Nos arrière-petits-enfants se représenteront avec stupéfaction cet étrange phénomène : aujourd’hui, terre-neuve sauveteur, versant au jour
de la bataille la teinture d’iode réglementaire, et obligatoire sur les plaies des Poilus, et demain, rossignol charmeur, faisant couler dans leurs
oreilles des torrents d’harmonie. » (1-A)
1917
28 août 1917- Notre ambulance « immobilisée » était installée à Neufbourg
sur Brabde. On ne sait pourquoi, mais il y avait eu une accalmie depuis
quelques jours, un silence relatif régnait, on s’attendait à quelque offensive
de la part de l’ennemi, ce calme ne présageait rien de bon. En attendant
j’avais décidé de prendre un bain dans la rivière qui passait près de notre
cantonnement. Mais je ne me doutais pas à ce moment, que la pudibonderie de l’époque ferait que mon escapade n’allait pas passer inaperçue.
Ne pouvant résister aux plaisirs d’un bain prolongé, pour décompresser de
ces longues heures passées à recevoir des blessés et des mourants. Par
moments cela n’arrêtait pas, un défilé incessant de membres ou de gueules
cassés, de cris, de gémissements.
Mais, pour le moment, je me laissais entraîner par un doux courant qui me
faisait nager sans efforts. En fin de compte, j’atterris près du lavoir municipal. Je décidais d’arrêter là mon exercice de natation et de revenir en
petites foulées à mon point de départ par le chemin de halage longeant la
rivière. bien sûr dans une tenue sommaire. Je n’avais pas fait attention à
une équipe de blanchisseuses qui était en pleine activité. Des lavandières
pudibondes de surcroît.
J’arrive au lieu où j’avais déposé mes vêtements. De bons camarades me
les avaient cachés je ne sais où. C’est dans cette tenue improbable et non
réglementaire que m’accueillirent mes deux collègues de l’ambulance de
la deuxième division d’infanterie. En fait pour rejoindre mes quartiers je
devais traverser une pièce de l’habitation réquisitionnée que l’on avait
transformée en « salle de pansement ». Pour mon malheur, s’affairaient à
l’intérieur de ladite pièce le Docteur Nicole Girard-Mangin (1) et l’infirmièremajor « Strokie ». Deux femmes que je connaissais depuis peu, mais avec
qui je m’entendais déjà très bien. J’essayais de me faire tout petit, mais
ne pus passer inaperçu. Elles feignirent de prendre un air courroucé, et
m’invectivèrent tout en pouffant :
- Va vite te cacher, ignoble individu, satyre…
Plus tard, j’appris qu’une de ces dames du lavoir était allée déclarer au
commandant du secteur qu’elle avait vu un homme, surgir de l’eau, dans
une tenue jugée indécente par elle et ses consœurs. Il faut le reconnaître,
je portais pour ce bain un triangle d’étoffe imprimée plutôt transparent une
fois mouillé ; c’était le pansement individuel type trousse de secours des
soldats britanniques, illustré avec son mode d’utilisation (à savoir : comment faire un pansement, une attelle, une écharpe, etc.) Bon, l’officier
menant l’enquête considérant qu’il avait d’autres chats à fouetter, et que
des horreurs de la guerre, ces braves dames auraient sans doute l’occasion
d’en voir d’autres, aboutit à la conclusion suivante :
- Comment savoir si le coupable fait partie de notre unité, sans possibilités
de déterminer le grade, pas plus que le numéro de son régiment !
Le 10 août 1917 s’était produit, au pont de Nura, une escarmouche entre
une patrouille des nôtres et des soldats allemands armés, montés sur une
automobile arborant le drapeau de la Croix-rouge.
L’un de nos compagnons fut tué et son cadavre confié à l’Administration
communale de Braulx le Vieux. Un autre, blessé d’une balle à l’abdomen
fut transporté à un poste desservi par la Croix-Rouge et il y mourut le lendemain paraît-il.
Le 12 août, à 13 heures commence le bombardement du fort de Chaudlarue.
Le premier obus tue une de nos sentinelles et en blesse une autre. Nous
évacuons le blessé vers le poste de secours. Le lendemain à 9h30, deux
artilleurs atteints de brûlures très étendues se sauvent du fort où une violente explosion vient de se produire.
En dégringolant la pente escarpée de la colline au pied de laquelle était
situé le refuge des blessés.
Sur ces entrefaites, le commandant de la division avait résolu de quitter la
position et de rejoindre Ebanws. J’eus à peine le temps de panser sommairement les deux brûlés. Je fis dire – sur instruction du médecin du poste
de secours – à l’Administration communale de Braulx le Vieux que je lui
remettrais trois blessés ainsi que le cadavre du soldat tué la veille et qui
n’avait pu encore être enterré. À ce moment le bataillon se mettait en route
pour entreprendre une marche de 17 heures qui nous conduisit au village
d’Awans. Il y eut quelques blessés au moment même du départ et nous
fûmes obligés de les abandonner sur place. L’ennemi nous serrant de très
près...
Au nord-est d’Embille la colonne fut attaquée brusquement, perdit un
homme, et deux blessés que je pus transporter avec mon camarade Marcel, après pansement, dans une ferme abandonnée voisine – que nous
transformâmes en ambulance « immobilisée ». J’y restai jusqu’à la fin de
la guerre.
19
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LA NOUVELLE DE DANIEL CAILLÉ
Le brancardier, l’infirmière et le médecin
C’est là que je fis la connaissance du Docteur Nicole Girard- Mangin. (1) –
(Je sus plus tard que c’était la seule femme médecin française engagée
(par erreur) dans les zones de combat) – et d’une infirmière qu’un soldat
Anglais avait un jour affublée d’un surnom qui lui était resté, « strokie ».
1967
20
Donc mon grand-père, Raoul Granger était brancardier pendant la grande
guerre. Ce héros, dont une lésion à la jambe ne s’arrangeait pas avec l’âge.
Il était devenu un vieillard épais qui s’était laissé pousser la moustache.
Sa physionomie lui donnait à présent une certaine ressemblance avec
Clemenceau. Son allure en fait, nous le pressentions bien, était une facétie
voulue et bien dans sa personnalité. En aimable provocateur cela lui plaisait
de laisser son interlocuteur (surtout inconnu) dans un état de perplexité
parfois embarrassée.
- Vous êtes un admirateur du Tigre…
- Admirateur, c’est un mot qui n’est plus de mon vocabulaire surtout
concernant les acteurs, les actes, les exploits consécutifs de cette catastrophe. Tout cela restera sinistre, terriblement triste. Quand on a connu une
telle tragédie, on ne peut-être qu’admirateur d’une chose : de la paix.
Voilà ce qu’il répondait invariablement. Parfois en précisant sa pensée :
- Ceux qui ont eu la chance d’en réchapper, en sont revenu traumatisés de
ce pugilat mondial. Alors ne nous demandez pas, en plus de nous émerveiller devant des événements ou des protagonistes de l’époque. Je crois
que pour certains d’entre nous cela n’entre plus dans nos capacités. Nous
avons fait ce que l’on appelle notre devoir, ne nous en demandez pas plus.
Comprenne qui pourra. Il poursuivait néanmoins que pourtant deux personnages, deux femmes, qu’il avait connues dans les pires moments, resteront
à jamais gravées, l’une dans son panthéon, l’autre dans son coeur.
Notre grand- père n’était pas très disert sur cette époque. Nous en avions
des bribes parfois. Juste des faits sans chronologie, sans liens entre eux.
Des flashs qui lui revenaient tout soudain.
Bien sûr, professeur d’histoire, il nous présentait la Grande Guerre de façon
professionnelle, sans trace d’émotion visible, à sa manière, assez synthétique. Un jour, à notre demande, sous prétexte qu’une de nos sœurs devait
rendre un devoir sur le sujet, il nous expliqua le fonctionnement du service
de santé pendant la grande guerre.
Au début commença-t-il en guise de prologue, les états-major des différentes armées n’avaient sans doute pas pensé que cette guerre allait produire tant de blessés et de morts, (2) surtout tant de traumatismes différents. De nouveaux outils d’agression allaient faire leur apparition, comme
les gaz, la mitrailleuse ou encore l’artillerie lourde. De nouvelles pathologies aussi comme les commotions psychiques et neuro-psychiques qui
allaient provoquer une belle controverse médicale. Il faut y ajouter le traitement de l’eau à résoudre, la fameuse « Verdunisation » (3). Il fallut isoler
les contagieux (le typhus), trouver des méthodes efficaces pour traiter les
pieds gelés. Une organisation rationnelle du système de santé s’imposait
donc. La description du dispositif fit qu’il partit de la ligne de feu. Les blessés
étaient acheminés dans des refuges situés autant que possible à l’abri :
repli de terrain, bois. Ils y venaient par leurs propres moyens s’ils le pouvaient, aidés par des camarades, ou des brancardiers. À cet endroit Il y était
prodigué les premiers soins par eux-mêmes ou par les brancardiers avec le
matériel de fortune qu’ils avaient dans leur paquetage : pansements, poses
d’attelle, arrêt d’hémorragie. Puis une autre équipe de brancardiers les
acheminait au poste de secours où ils voyaient un médecin qui examinait
la blessure, rectifiait au besoin les premiers soins dispensés et procédait
dans la mesure de ses moyens à un geste médical. Le patient ne traînait pas
au poste. Vite on le dirigeait vers une ambulance soit dite « immobilisée »,
(il s’agissait d’un bâtiment abandonné, d’une grange (si elle était faite de
pierre, surtout pas en tôle), ou d’une ferme. À cet endroit se trouvait (en principe) une équipe médicale plus conséquente. Ou alors on l’acheminait tout
de suite vers une ambulance automobile, où il ne tarderait pas à être dirigé
vers un hôpital d’évacuation. Puis, selon les cas si la blessure se guérissait
vite, il pouvait retourner au front, être dirigé vers « un dépôt d’éclopé »,
ou bien un établissement hospitalier de l’arrière. Ce qui se faisait par train
sanitaire. À chaque étape un tri s’opérait suivant la gravité de la blessure.
Vu l’arrivée exponentielle des victimes, on dut réquisitionner des bâtiments
un peu partout dans le pays pour les recevoir. À Nantes, on agrandit l’hôpital St-Jacques en construisant des baraquements provisoires qui prirent
le nom d’un généreux donateur, comédien de son état, Harry Baur. J’ai lu
quelque part que le soldat Jacques Vaché – Ami du poète surréaliste André
Breton - fut hospitalisé à l’hôpital communal n°103 bis au 2, rue Marie- Anne
du Boccage, dans les locaux du lycée de jeunes filles Gabriel Guist’hau. Cet
Hôpital provisoire a fonctionné du 26 septembre 1914 au 31 janvier 1919.
Puis comme il semblait d’humeur à raconter, nous lui demandions de poursuivre et de nous parler du personnel soignant.
- Pour commencer il fallait ramasser les hommes qui tombaient sous le feu,
et on n’a pas trouvé mieux que des brancardiers. Ils furent recrutés tout
d’abord parmi les séminaristes, les enseignants les plus âgés, les musiciens. Puis ce fut le tour des inaptes à faire leur service militaire en temps
de paix, des victimes dont les séquelles d’une blessure leur permettaient
encore d’être utiles. (C’était mon cas). Les médecins militaires réclamèrent
tout au long de la guerre un accroissement de l’effectif des brancardiers
par régiment. Ces soldats eurent bientôt une formation de secouriste, pose
de garrot, attelle, manipulation de patients. Ils portaient un brassard de
neutralité. (Croix-rouge)
Il s’arrêta tout net, on allait avoir droit à un flash.
- Un jour je vois Marcel, mon camarade de brancard, déambuler vers je ne
sais quelle destination, un seau d’aisance à la main et un livre de l’autre.
En ambulance ou en hôpital, nous étions bien sûr nous aussi affectés à
d’autres tâches – si cela se révélait nécessaire – que celles de transporter des malades. Il s’agissait de certains travaux que l’on peut considérer
comme subalternes mais qui sont néanmoins indispensables. M’apercevant, Marcel s’immobilisa, me fixa étrangement et me déclara tout net
qu’il allait arrêter ses études de médecine interrompues par la guerre pour
se consacrer à la littérature. Il continua son chemin en marmonnant une
poésie, où l’on parlait de roses et d’amour et de toujours… Quelle image
saisissante : Marcel son récipient à la main, allant le vider dans une proche
feuillée et son poème qu’il se mit tout à coup à déclamer d’une voix forte
dominant le grondement sourd du canon, au loin… Une image un peu…
surréaliste.
- Et les infirmières grand-père ?
- Les Infirmières appellation générique de l’époque où il y avait beaucoup
de volontaires bénévoles dès le début du conflit, souvent sans formation,
munies de leur seule bonne volonté. Elles avaient des raisons, des motivations, des engagements (Il y avait des religieuses) différents. Toutes se
démenaient avec énergie et dévouement auprès des soldats blessés ou
mourants. Le travail d’infirmière de guerre ne recouvrait pas non plus les
fonctions spécifiques - et réglementaires - que l’on entend aujourd’hui pour
exercer cette profession. Les tâches étaient diverses, encore mal définies,
à la fois domestiques et thérapeutiques. Les activités variaient selon les
circonstances et les endroits, mélange de travaux d’aide-soignante, voire
d’agent de service, et lorsqu’elles le pouvaient, elles y ajoutaient quelques
gestes para-médicaux. Cela changea cependant pendant l’année 1916.
Ces femmes-là payèrent parfois de leur vie leurs sacrifices. – Dans le pays,
quelques monuments leur sont dédiés à elles et aux brancardiers. – Il reprit
son souffle pour nous préciser :
- Le diplôme d’État d’infirmière date en France de 1922. Jusqu’en 1916,
seule la Croix-rouge formait à ce métier et bien sûr nous retrouvions beaucoup de ses dames dans nos rangs. Lorsque je connus « Strokie », (au mois
d’août 1917) elle venait juste de sortir d’une formation organisée par le
service de santé des armées. Elle était infirmière militaire - que son expérience antérieure au front et ses compétences avaient tout de suite amenée
au grade d’infirmière- major - avec une solde mensuelle, engagée pour la
durée du conflit et six mois après.
Flash, sans avertir, comme à son habitude :
- Je m’apprêtais à aller nettoyer une « salle d’opération », (En fait une ancienne chambre de la ferme, adaptée tant bien que mal et dont le parquet
allait en voir de rude.) seau, chiffons et serpillière à la main. Je vis alors
« Strokie » qui venait vers moi, bouleversée. D’habitude elle avait plus de
sang-froid que cela, notre infirmière- major, elle en avait déjà tellement vu.
Pourtant là… Je lui pris les mains, (quelle audace !). Elle ne les relâcha pas.
(Quel bonheur !). Elle avait besoin de parler : -Tu connais les cousins Debreuil, tous les deux gazés et aveugles. Ils se tiennent toujours par la main,
s’inquiétant mutuellement de la souffrance de l’autre. Ils devaient partir ce
matin pour l’hôpital d’évacuation. Je les emmenai donc vers le véhicule,
et les avais assis côte à côte, moi en tenant toujours un par la main. Je les
recommandai au conducteur en disant aux cousins de ne pas se lâcher et
se serrer bien fort. « Je ne le lâcherai pas » me dit l’un d’eux en serrant plus
fort. Seulement c’était ma main à moi qu’il tenait, croyant tenir celle de son
parent. J’en suis encore tout émue. Elle se mit à pleurer. « Je suis fatiguée
Raoul, de ces blessés, de ces morts, de ces mutilés, quand cela va-t-il se
terminer ? ». Je la pris alors dans mes bras. Ses larmes étaient fines, toutes
brillantes, elle, toute frémissante contre moi, et moi comme un imbécile
j’étais heureux.
Nous ne pûmes réprimer un petit sourire, et lui demandâmes de continuer
sur le corps médical. Il enchaîna donc tout d’une traite :
- Après les brancardiers et les infirmières, nous finissons par les médecins,
pas très protocolaires cela. Bien sûr les médecins sont les indispensables
acteurs du système. Certains ont payé de leur vie leur dévouement. Les
praticiens du front étaient logés souvent à la même enseigne que le simple
troupier, même bouffe, même bibine, même boue, même peur, même angoisse aussi. Ils soignaient dans des conditions déplorables, par exemple
pas d’eau pour se laver les mains pleines de boue. Le médecin de l’arrière
était lui aussi à la peine, il avait tellement de problèmes à régler. Il fallait
qu’il s’adapte aux nouvelles techniques : Marie Curie amenait la radiologie,
c’étaient aussi les premiers pas de la chirurgie esthétique avec les gueules
cassées. Médecine et guerre : antagonisme. Mais il y a une affinité particulière entre blessés et médecins, l’un attendant beaucoup de l’autre.
D’abord qu’il le maintienne en vie, ensuite qu’il le répare voire les deux à la
fois, le miracle quoi. Il faut dire aussi que la médecine de guerre, de cette
guerre-là, toute nouvelle, toute moderne n’avait rien à voir avec la médecine apprise dans les facultés. Louis Maufrais, jeune médecin appelé alors
qu’il avait à peine fini ses études déclare « qu’en quatre années de guerre,
il avait perdu le niveau de connaissances acquis jusqu’en 1914 ». Il dit aussi dans des propos qui n’engagent que lui « qu’il ne se battait pas pour
une idéologie, ni contre un ennemi, mais contre la mort ». D’ailleurs, sans
vouloir m’exprimer à la place de toutes les équipes soignantes appelées à
intervenir sur les théâtres de ce conflit, toutes celles que j’ai côtoyées ne
regardaient jamais l’uniforme de celui qui réclamait secours.
Il ferma les yeux. Il semblait parti ailleurs, dans ce monde d’atrocité, il revoyait sans doute des scènes incroyables, difficiles à décrire. Nous l’entendîmes pousser un soupir. Il rouvrit les yeux, vit qu’il était bien dans son
salon, un havre de paix, nous redécouvrit. Il conclut :
- Bien naturellement nous retrouvons chez les médecins le système hiérarchique bien huilé de l’armée. De plus on y entend parler de médecins
auxiliaires, de médecins assistants, d’aides majors, de médecins -majors,
d’aides chirurgiens. Avec tous la même fonction, soulager, guérir, scier,
couper, extraire…
Une porte du salon s’ouvrit doucement. Notre grand-mère entra sans faire
de bruit, et surprit notre grand-père en venant derrière lui et en lui faisant
une caresse sur la joue.
- Je vous ai entendus… As-tu parlé à ces jeunes gens de ton idole le Docteur Girard -Mangin… (1)
- Pas encore, j’allais le faire. Le médecin dont vient de parler votre grandmère, avec qui nous avons travaillé quelques mois, était quelqu’un d’exceptionnel, de compassionnel aussi pour ces hommes dont la souffrance
était parfois en-dehors de ce que l’on peut imaginer . Elle avait une énergie du diable. Je l’ai vue s’occuper de deux patients à la fois… Et en plus
donner des consignes concernant une dizaine d’éclopés qui arrivaient en
même temps du refuge. Une femme au front, même médecin, difficilement
admissible au début du XXe Siècle, et pourtant… Elle s’était portée volontaire sous son nom. L’administration n’a pas vérifié le prénom. Lorsque l’on
s’aperçut de l’erreur elle refusa de « regagner ses foyers » ou un hôpital
de l’arrière. Elle est donc affectée à Verdun, secteur « tranquille ». Pourtant
quand elle arrive au mois de janvier 1916, la région croule sous les bombes.
Ensuite elle fut nommée dans notre secteur. Début novembre 1918 il nous
fallut évacuer notre ambulance, les ennemis essayaient de regagner le
plus de terrain possible avant la signature de l’armistice que tout le monde
pressentait. Il nous restait cinq patients, elle refusa – et nous avec – de
les abandonner. Nous avons alors organisé un convoi dont elle prit la tête
au mépris des obus qui pleuvaient et de ses propres blessures. Et on les a
sauvés… Il nous regarda, navré, elle n’a jamais eu ni médailles, ni citations.
L’émotion était visible sur le visage de nos grands-parents. Nous la respections, quand une de mes sœurs, que ce silence angoissait posa la question
que tout le monde dans la famille n’avait jamais osé poser :
- Pourquoi grand-mère, t’avait-on surnommé « Strokie » ?
Le sourire revint sur leurs visages. Un coup d’œil complice et c’est grandpère qui reprit la parole.
- Vous avez vu quand elle est rentrée, la caresse qu’elle m’a faite, et bien
cette caresse-là, (stroke en Anglais), c’est celle-là qu’elle faisait aux blessés, le soir, avant qu’ils s’endorment. Cela les apaisait, les aidait à mieux
dormir disaient-ils… Vous pensez bien que j’étais un peu jaloux je me suis
vite raisonné, je n’avais rien à dire à cela. En fait je me suis dit que c’était
une caresse… thérapeutique.
Martine G… Le … NOVEMBRE 1967 Pour copie conforme. DANIEL CAILLE
AVERTISSEMENT - Le scénario de l’histoire, les personnages (sauf le Dr
Girard-Mangin), les noms de lieux sont fictifs, toute ressemblance avec des
faits réels ne serait que pure coïncidence. L’anecdote des lavandières et le
récit introductif de 1917 sont tirés de faits réels que j’ai arrangés. Garder des
fonds de scènes ayant existé, c’était aussi cela leur rendre hommage. Le
récit n’est pas exhaustif, il donne une idée de la situation et de l’organisation du système de santé au front. (Enfin j’espère). Pour décrire le système
de santé imaginé pour soigner les victimes des combats, ainsi que la (ou
les) situation des personnels, je me suis bien sûr documenté, vous trouverez certaines références ci-dessous. Je n’ai pas non plus abordé le rôle des
pharmaciens, des chirurgiens dentistes et des vétérinaires qui firent aussi
partie du système de santé mis en place pour affronter cette guerre.
Quelques documents pdf trouvés sur le web (Il y a pléthore) : Infirmières
des premiers temps de la grande guerre. 14-18 – Moral des combattants
– Organisation du service de santé – Larousse 1915 – Les trains sanitaires
Larousse 1916 – Les Gueules cassées dans la grande guerre – Verdun et
le service de santé – Dr Girard- Mangin – Le Weblog de Anne Parlier –
Biographe : Le journal de Amélie Hardouin Infirmière pendant la grande
guerre. – L’encyclopédie du Web Wikipédia – Ouvrages (Il en a aussi beaucoup) : « J’étais médecin dans les tranchées » de Louis Maufrais – ED
Robert Lafont – Les soldats de la honte – Jean-Yves le Naour – Ed Perrin
– Paroles de Poilus ED Librio – La femme au temps de la guerre 14-18
– Françoise Thébaud – ED Stock –
(1-A) Un extrait d’un journal de tranchée, Le Diable au cor, n°11 du 22 août 1915 sur le
musicien-brancardier. (Source : Les journaux de tranchées de Jean-Pierre Tubergue).
(1) Docteur Nicole Girard - Mangin - Née à Paris le 11/10/1878 Décédée le 06/06/1919.
Connue aussi pour ses travaux sur les cancers et la tuberculose. Elle préparait une série
de conférences qu’elle allait faire à l’étranger, quand on l’a découverte chez elle, sans
vie, dans des circonstances troublantes. Elle avait 41 ans.
(2) En France on a estimé pour toute la durée de la guerre : 4 266 000 blessés, mutilés,
handicapés physiques ou psychiques à vie. 21 228 813 pour tous les pays engagés.
(3) Verdunisation : Traitement de l’eau par le chlore.
21
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L’ASSOCIATION SPORTIVE DU CHU DE NANTES
Cyclotourisme
„ BILAN D’UNE SAISON 2014 BIEN GONFLÉE
L’année 2014 a commencé sur le calendrier établi un an auparavant par la
Fédération Française de Cyclotourisme.
La 19e randonnée, organisée le 23 mars par la section, au départ de l’hôpital
Nord (HGRL), nous a accueillis comme ces dernières années.
Une centaine de cyclotouristes sont venus emprunter l’un des trois circuits
afin de découvrir le nord de la région nantaise.
Cette année, un grand merci aux cyclos et cyclotes de la section qui ont proposé et réalisé de nombreuses randonnées et séjours pour leurs membres.
La saison 2014 s’est achevée avec les sorties de la section et les randonnées
des autres clubs. La section organisera le 29 mars 2015 sa 20e randonnée.
Pour les personnes qui pratiquent le vélo quotidiennement ou occasionnellement et qui désireraient intégrer un club de cyclotourisme,
ils peuvent se renseigner et même effectuer des sorties avec nous.
Départ en alternance de l’HGRL ou Saint-Jacques le samedi.
La prise d’une licence peut-être effectuée tout au long de l’année,
mais compte pour une année civile, donc 2015 maintenant.
Patricia, sortie du 26 avril au Pays de Retz.
Jean R, rencontre pour une sortie avec les cyclos de la Bruffière en Vendée.
Jean M, les 2 et 3 mai, un aller-retour Saint-Herblain Saint-Malo soit 400 kms.
Alain, séjour du 15 au 21 juin, dans le Limousin auprès du lac de Vassivière.
Bernard Ch, le 26 juillet, nouveau circuit de sa célèbre randonnée.
22
Toutes ces randonnées et événements internes à la section ont été très
appréciés par les participants. Merci encore aux organisateurs.
Outre ces sorties internes, la section participe aux randonnées que les clubs
du département organisent tout au long de l’année. Randonnées, brevets
ou séjours, ces termes déterminent souvent le kilométrage à réaliser.
Les brevets, d’une distance variable, sont bien souvent préparatoires aux
cyclos qui désirent faire de très grandes distances.
L’occasion, par exemple, de refaire les 16 et 17 mai, le trajet Vertou-SaintMalo aller-retour, une quinzaine de jours après en être revenu.
Début août, nous avons aussi participé à la Semaine Fédérale de Cyclotourisme.
Organisée à Nantes en 2013, c’est à Saint-Pourçain-sur-Sioule qu’elle a eu
lieu en 2014. Elle a accueilli plus de 14 000 participants et leurs familles.
Christian BARJOLE
Président de la section cyclotourisme de l’A.S CHU de Nantes
Plus d’infos sur : cyclosaschunantes.e-monsite.com
Contact : 06 86 95 84 57
Bowling
„ LES QUILLES VONT ENCORE TREMBLER
Voici une nouvelle saison qui commence et nous reprenons, avec joie, la
route de l’Eurobowl de Saint-Sébastien-sur-Loire le mardi de 19h30 à 21h30.
La saison dernière, les 6 équipes de la section se sont plutôt bien comportées. A la fin des 30 rencontres, les équipes CHU 1 et CHU 5 ont fini 2e et 3e
de la ligue entreprises derrière l’équipe Eurobowl... Les joueurs ont aussi
réalisé de belles performances (13 joueurs sur 24 sont à plus de 140 points
de moyenne) et beaucoup ont progressé grâce à l’acquisition d’une boule
personnelle percée à leurs doigts. La maîtrise et la régularité passent aussi
par le matériel. Certains ont des perçages classiques et d’autres ont choisi
un perçage dit « en finger »
spécifique des boules dites
« réactives ». Ces dernières
sont plus difficiles à maîtriser
du fait de leur noyau excentré
mais beaucoup plus efficaces.
Mais en dehors des performances et du matériel, ce qui
est le plus important, c’est
l’ambiance conviviale des
rencontres avec les autres
équipes (LU, BN sport, Alcatel, Université, Eurobowl) ou lors des matchs
entre équipes du CHU.
Enfin, le tournoi de bowling intersections de l’ASCHU a rassemblé 56 adhérents issus de 8 sections le 11 avril dernier. Dans une ambiance riche en
strikes, en nounours en guimauve et en éclats de rire, la section Tennis
l’a emporté devant celle de Tennis de table et de Golf. Toutes les équipes
ont été récompensées et René, le pâtissier de la section, nous a gratifié de
petits gâteaux dont il a le secret. Une très belle soirée à reconduire l’an
prochain.
N’hésitez pas à venir nous voir !
Laurent TESSON
Président de la section bowling de l’A.S CHU de Nantes
Contact : 02 40 08 74 27
Fitness
„ L’ACTIVITÉ SPORTIVE REPREND DANS LE CADRE
DE LA SECTION FITNESS DE L’ASCHU !
Les cours sont dispensés depuis le 15 septembre 2014 jusqu’à fin juin 2015,
sur le site de l’Hôpital Saint-Jacques.
Les traditionnels cours de fitness-step sont maintenus, à raison de 4 fois par
semaine : lundi (de 19h à 20h), mardi (de 15h à 16h et de 18h30 à 19h30), et
vendredi (de 10h30 à 11h30). La cotisation est fixée à 130 € pour l’année.
Et il y a du nouveau pour cette saison 2014-2015 !
La section a recruté un professeur de zumba pour diversifier son activité
(1h par semaine) et inaugure son site internet.
http://www.fitnesschunantes.com
Roller
„ CETTE ANNÉE, LA SECTION ROLLER A CHANGÉ DE LIEU
ET D’HORAIRE POUR SES ENTRAÎNEMENTS.
Venez nous rejoindre tous les samedis de 9h30 à 11h30 au Gymnase Urbain
Le Verrier (Quartier Bottière - Nantes), 11 rue Félix Ménétrier, 44300 Nantes.
Le tarif 2014/2015 est de 58 € pour les hospitaliers et de 61 € pour les
adhérents hors C.H.U.
Que vous soyez débutants ou confirmés de plus de 15 ans, vous trouverez
votre place, soit pour apprendre à patiner, soit pour découvrir ou améliorer
slaloms, croisés ou sauts.
Tous les cours se terminent par un match de hockey amical, qui permet de
clôturer la séance dans la détente et d’appliquer la théorie enseignée sans
s’en rendre compte.
Si le hockey vous motive, le club participe aux tournois inter-club afin de
rencontrer les équipes voisines.
Le club organise également des sorties randonnées (en 1/2 journée, journée ou le week-end) et participe aux randonnées du jeudi sur Nantes ainsi
qu’à celles proposées par d’autres clubs ou par la fédération.
Les adhérents les plus sportifs nous représentent chaque année aux compétitions rollers : 6h de Bouaye, 24h du Mans Roller…
N’hésitez pas à visiter le site internet de la section pour consulter les actualités,
le calendrier des sorties et toutes autres informations utiles :
http://aschu.roller.free.fr/ - À bientôt sur les roulettes.
.
Envie de participer à un cours d’essai, contactez-nous par téléphone
au 06 72 36 43 54 ou par mail : [email protected]
Qi Gong
„ Pour la saison 2013-2014, le groupe d’adhérents s’est renouvelé pour
une petite moitié. Un nouveau professeur, André Boutin, a pris en charge
l’enseignement du Qi Gong comme relaté dans l’article publié dans le
numéro 67 de L’Hospitalier Nantais.
La pratique du Qi Gong vise à une meilleure régulation de l’énergie améliorant ainsi la gestion du stress et favorisant le renforcement de la Santé en
général et notamment du cœur, du poumon, du rein, du foie et de la rate.
Concrètement cela se traduit par trois ou quatre temps d’exercices lors de
chaque cours. Échauffement et relaxation (début et fin de cours) et entre
ces deux temps, une ou plusieurs séries d’enchaînements.
Cette évolution nous a amenés à prolonger le cours de quinze minutes
depuis le 18 septembre 2014. Le cours a donc lieu le jeudi de 18h à 19h15
au Foyer des Cadres, Espace Léonie Chaptal, Institut de Formation en Soins
Infirmiers, Hôpital Saint-Jacques.
Miranda Cambe, Présidente
Contact : 06 65 72 35 36
23
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LE COIN DIÉTÉTIQUE
Service Diététique CHU Nantes
Manger malin, manger bien
„ En 2013, 71% des Français affirment que leur budget alimentaire est en augmentation ; et 39% d’entre
eux déclarent que leur premier critère de choix est le prix devant la qualité gustative. Pour faire face à cette
situation, les Français sont plus vigilants.
Comment manger équilibré et ménager notre portefeuille ? Comment optimiser nos achats et limiter le
gaspillage ? En 40 ans, le pourcentage de nourriture perdue a été multiplié par 2. De façon plus concrète,
nous avons jeté, en moyenne, en 2013, 20 kg de déchet alimentaire par habitant dont 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés.
De petits gestes suffiraient pour limiter ce gaspillage :
En faisant les courses
24
• Pour éviter les tentations, faites vos courses le ventre plein,
avec votre liste, et respectez-la.
• Si possible, préparez les menus pour 2 ou 3 jours.
• Attention aux promotions parfois trompeuses qui vous incitent
à acheter des lots.
• Soyez vigilant sur le prix des aliments dans les différents
magasins, en comparant les prix des aliments au kg ou au litre.
• Pensez à adapter les quantités aux nombres de convives et
en fonction de leurs besoins.
• Pour les adeptes du marché, n’oubliez pas qu’à la fin, les prix
sont cassés !
• Préférer les produits de saison, moins chers et bien meilleurs.
• Penser aux aliments en conserve. Contrairement aux idées
reçues, leur qualité nutritionnelle est préservée. Faciles à
stocker, ils permettent de varier et équilibrer vos repas. On
y retrouve tous les groupes d’aliments : poisson au naturel
(thon, saumon…), les légumes (haricots verts, tomates pelées,
petits pois, salsifis…), les légumes secs (pois chiches, lentilles,
flageolets...), les fruits (au sirop ou en compote).
Pour équilibrer l’alimentation, choisir des aliments dans les
5 groupes d’aliments indispensables : viande-poisson-œufs,
produits laitiers, légumes-fruits, céréales-féculents, matières
grasses et les varier.
Les groupes d’aliments : viandes-poissons et légumes-fruits,
représentent un budget important pour les ménages.
Choisir des aliments de bonne qualité
nutritionnelle qui présentent le meilleur rapport
entre calories et éléments nutritifs.
C En pratique, les légumes secs, les produits laitiers et les
œufs présentent un bon intérêt nutritionnel et sont à des prix
abordables.
B Par contre, chips, cacahuètes, panés, pizza, gâteaux,
sont des aliments bon marché, riches en calories et souvent
pauvres en vitamines et minéraux.
De retour à la maison
Attention aux dates de péremption ! Dans le réfrigérateur ou
dans le placard, appliquez cette méthode simple : « Premier
rentré, premier sorti ».
Cuisiner soi-même est toujours plus économique et plus équilibré
(moins gras et moins salé) qu’acheter des plats cuisinés.
Nul besoin de passer des heures en cuisine pour agrémenter vos
petits restes (quiches, gratins, salades composées, compotes…) !
Astuce :
Cuisiner pour 2 repas économise du temps et de l’argent
Pourquoi ne pas redécouvrir les protéines végétales ?
• Présentes dans les céréales, les légumes secs et oléagineux, les protéines végétales sont moins onéreuses à produire et
à l’achat que les protéines animales (carnées).
2/3 de céréales
riz, seigle, avoine, maïs,
orge, sarrasin, blé
+
1/3 de légumes secs
haricots secs, pois cassés,
pois chiches, lentilles, fèves, …
=
Protéines de la viande,
du poisson
100 g
de viande
ou
100 g
50 g
de céréales
de légumes secs
20 g
de protéines
Cette association prisée de tous temps dans de nombreuses cultures est à l’origine de nombreux plats traditionnels :
le riz et les lentilles en Inde, les pâtes et les haricots secs en Italie, le blé et les pois chiche au Maghreb (couscous) le maïs
et les haricots rouges en Amérique du sud (tortillas) ou le soja et le riz en Chine.
Æ
LE COIN CUISINE
B. POULAIN et S. CHEVALIER - Service Restauration CHU Nantes
Magret de canard
aux fruits secs
Risotto aux cèpes
Ingrédients pour 4 personnes :
Ingrédients pour 4 personnes :
• Magrets de canard 2 pièces
• Oignons 200 g
• Fruits secs (Raisins blonds,
dattes, abricots , figues)
• Feuille de laurier et romarin 1 pièce
• 1 petit verre de banyuls
• Bouillon de volaille 25 cl
• Beurre 50 g
• Fleur de sel et poivre du moulin
• Préchauffer le four à 200 °C
• Cèpes 400 g
• Riz rond type carnaroli ou arborio 180 g
• Vin blanc 15 cl
• Bouillon de volaille chaud 60 cl
• Comté 50 g
• Crème épaisse 25 cl
• Oignons 1 pièce
• Graisse de canard 4 cuillères à soupe
• Persil plat 4 petites pluches et 20 g de haché
1- Éplucher les oignons et les tailler en mirepoix puis les faire
dorer à la poêle avec 20 gr de beurre, la feuille de laurier,
le romarin et un peu d’eau tiède.
2- Couvrir et laisser cuire 10 min à feu doux. Débarrasser les
oignons dans un récipient.
3- Inciser légèrement les magrets en croix à l’aide d’un couteau
bien aiguisé puis saisir côté peau ceux-ci dans la poêle des
oignons. Saler et poivrer puis les retourner et mettre dans un plat
allant au four 10/15 min selon la cuisson désirée.
4- Couper les fruits secs en petits morceaux et ajouter les
oignons, le verre de banyuls, le jus de volaille dans la poêle
ayant servi à la cuisson des magrets. Réduire et ôter la feuille de
laurier et le romarin.
5- Réduire la température et ajouter le reste du beurre en petits
morceaux. Bien remuer et ajouter le jus rendu par les magrets.
6- Dresser les magrets et tailler en éventail sur des assiettes
chaudes en les entourant des fruits secs et la sauce ainsi
obtenue. Bon appétit !
1- Éplucher l’oignon et ciselez-le finement. Dans une sauteuse
faites fondre 2 cuillères à soupe de graisse de canard et jetez-y
les oignons. Faites-les cuire sans coloration jusqu’à ce qu’ils
deviennent translucides.
2- Verser le riz dans la sauteuse avec l’oignon. Mélanger bien
pour que le riz soit bien enrobé de graisse et qu’il éclate un peu.
3- Verser le vin blanc et laisser le riz l’absorber complètement.
Ajouter un tiers du bouillon de volaille et poursuivez la cuisson.
Lorsque tout est absorbé, verser le reste du bouillon, salez, poivrez.
La cuisson doit durer au plus ou moins 17 min, mais cela dépend
de votre riz. Pour savoir s’il est cuit, le mieux c’est de le goûter.
4- Pendant ce temps, nettoyer les cèpes et coupez-les en
morceaux. Dans une autre sauteuse, faire cuire les cèpes avec
le restant de la graisse de canard jusqu’à ce qu’ils blondissent.
Les égoutter et remettre dans la sauteuse avec la crème et le
persil haché. Saler, poivrer et mélanger bien.
5- Verser cette préparation dans le risotto, mélanger et server
aussitôt le Comté râpé dans des petites écuelles individuelles
avec quelques pluches de persil plat. Bon appétit !
Crumble aux poireaux
et aux courges
Crème de foie gras
et sa tuile de pain d'épice
Ingrédients pour 4-6 personnes :
Ingrédients pour 4 personnes :
• 200 g de boulgour cru (ou autre
céréale - riz, sarrasin, quinoa, millet…)
• 150 g de pois chiches
ou haricot blancs cuits
• 80 g de noisettes concassées
• 50 g de fromage râpé
• 800 g de poireaux
• 700 g de courge butternut (ou autre)
• Huile d’olive, sel, poivre
• 3 gousses d’ail, thym
• 1 cuillère à soupe de purée d’amande ou de crème fraîche (facultatif)
Préparation des légumes
1- Cuire à l’étouffée les poireaux et la courge coupés en morceaux d’1 cm.
2- Placer dans une casserole les légumes (poireaux au fond de
la casserole puis courge).
3- Ajouter l’assaisonnement (ail, thym, sel, poivre).
4- Couvrir et cuire à l’étouffée : démarrer à feu vif puis baisser le
feu et laisser cuire 20 mn.
5- Après la cuisson, incorporer aux légumes éventuellement 1
cuillère à soupe de purée d’amande ou de crème fraîche (pour
lier le jus des légumes restant et donner plus d’onctuosité).
Préparation de la pâte à crumble
6- Cuire le boulgour. Puis l’égrener et l’imprégner d’un peu
d’huile d’olive (1 cuillère à soupe) lorsqu’il est encore chaud.
7- Y mélanger les pois chiches ou haricots blancs écrasés, les
noisettes concassées et le fromage râpé.
8- Déposer ce mélange « crumble » sur les légumes dans un
plat à gratin. Enfourner à four très chaud 10 mn pour « croûter ».
• 120 g de foie gras cuit ou mi-cuit
• 15 cl de crème liquide à 30% MG
• 4 Tranches de pain d’épice
• Un peu de cassonade
• 2 jaunes d’œuf
• Poivre du moulin 5 baies
Recette inspirée de Gilles Daveau
1- Étaler au rouleau les tranches de pain d’épice, puis les
détailler à l’aide d’un emporte-pièce.
2- Placer les cercles de pain d’épice entre 2 feuilles de papier
sulfurisées et 2 plaques de four. Mettre au four durant 30 min à
140/150 °C.
3- Couper le bloc de foie gras en gros morceaux, et le
mixer jusqu’à obtention d’une purée bien lisse. Faire bouillir
la crème liquide, puis la laisser tiédir un peu.
4- Séparer les blancs des jaunes puis ajouter ces jaunes au
foie gras mixé ainsi que la crème tiédie jusqu’à obtention d’un
mélange homogène sans morceaux.
5- Assaisonner en sel et poivre (mélange 5 baies).
6- Verser la préparation obtenue dans des ramequins allant au four,
et les faire cuire à 110/120 °C à four préchauffé pendant 10 à 12 min.
7- Laisser les crèmes refroidir à l’air libre, avant de les placer au
réfrigérateur durant une nuit.
8- Au moment de servir, saupoudrer de cassonade puis brûler à
l’aide d’un chalumeau et déposer une tuile de pain d’épice sur
le côté de l’assiette.
Bon appétit !
25
Æ
PHILATÉLIE
Les Floralies internationales, Rafle des Enfants d’Izieu
„ Les Floralies Internationales « Bouquet d’Arts » se sont
tenues à Nantes du 8 au 18 mai 2014. Pour tous ceux qui ont
eu la possibilité de s’y rendre, ce fut un vrai régal, tant visuel
qu’olfactif. J’ai apprécié la beauté des décors fleuris. J’ai bien
sûr visité les expositions philatéliques et je vous présente ciaprès une enveloppe « premier jour » mettant par ailleurs en
valeur Anne de Bretagne (timbre émis le 13 janvier 2014).
„ Une carte philatélique était également disponible lors de ces
Floralies. Elle s’illustre de quatre timbres, reprenant les décors
des stands.
26
- Le dîner monumental
- Les cités de la danse
- Les grands studios
- La rencontre poétique
„ Sur un tout autre plan,
pour la mémoire historique, j’ai
tenu à vous présenter le timbre
émis en avril 2014, commémorant le
70ème anniversaire de la « Rafle des
Enfants Juifs d’Izieu », perpétrée le
6 avril 1944.
Izieu est un village situé dans l’Ain. Ce 6 avril 1944, les 44 enfants
de l’école, âgés de 5 à 17 ans, et leurs 7 moniteurs, sont emmenés
par des soldats allemands, sur ordre de Klaus Barbie, et envoyés à
la mort à Auschwitz.
Je me permets de recommander aux lecteurs de l’Hospitalier
Nantais qui souhaiteraient plus amples informations sur ce sinistre
épisode de notre histoire, trois ouvrages de référence :
L’institutrice d’Izieu de Dominique MISSIKA (Editions du Seuil),
Mémoires de la « Dame d’Izieu » de Sabine ZLATIN (Témoin.
Gallimard), D’Izieu à Auschwitz de Pierre-Jérôme BISCARAT (Librio
Document).
Il est triste de terminer cette rubrique sur cette période tragique,
pour mémoire, aussi j’attends la parution de nouveautés
philatéliques plus réjouissantes à vous présenter dans le prochain
magazine « L’Hospitalier Nantais ».
Philatéliquement et amicalement vôtre, Jeanine BERTHAUD
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