Programme de salle - Opéra de Saint
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Programme de salle - Opéra de Saint
//Saison 11/12// L’Héroïque Beethoven Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire établissement de la Ville de Saint-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication ( Direction Régionale des Affaires Culturelles ), du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général de la Loire L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble de ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité Bientôt à l’Opéra Théâtre... musique 6+ Hayim, Toledo 1267 Canticum Novum Musique et théâtre d’ombres s’unissent pour un étonnant voyage entre le xiiie siècle et aujourd’hui. Sous le règne d’Alphonse X le Sage, alors que l’Espagne connaît une vitalité intellectuelle exceptionnelle, le jeune calligraphe juif Hayim, du haut de ses dix ans, découvre de bien étranges liens entre sa belle voisine chrétienne Elizabeth et son ami Quassem, fils d’un des meilleurs musiciens arabes de la cour… Ensemble, ils nous plongent au cœur des ruelles de Tolède à la croisée des trois cultures où fut conçue une musique unique dont la quête d’harmonie nous parle encore aujourd’hui. Conception musicale Gwénaël Bihan, Henri-Charles Caget, Emmanuel Bardon, Jean-François Estager Théâtre Copeau Mercredi 14 mars : 15h Tarif : 11€ (et tarifs réduits) En famille, à partir de 6 ans. théâtre Le Repas des fauves D’après l’œuvre de Vahé Katcha Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit l’immeuble et prend deux otages par appartement. Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, décide de ne passer prendre les otages qu’au dessert... Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux otages qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves. Adaptation et mise en scène Julien Sibre Avec Cyril Aubin, Olivier Bouana, Pascal Casanova, Stéphanie Hédin, Pierre Jean Pagès, Jérémy Prévost, Julien Sibre, Caroline Victoria Grand Théâtre Massenet Jeudi 15 mars : 20h Tarifs : de 10 € à 36 € (et tarifs réduits) da n s e 3+ Henriette et Matisse Michel Kelemenis « Monsieur Matisse, chacun le sait, est un grand peintre. Mademoiselle Henriette est son modèle. Lorsqu’elle pose et danse pour lui toujours deux pinceaux se disputent le trait ou la couleur… Entre inspiration et muse, savoir-faire et invention, réel et représentation, entre reproduction et stylisation, nos quatre personnages, l’artiste, le modèle, le pinceau du trait et celui de la couleur, dansent et dessinent les courbes du corps. Sur scène et en mouvements, se développe une histoire ludopicturale de l’acte de création. Car les enfants sont meilleurs lecteurs de l’art qu’on ne le suppose. à vos gestes, à vos pinceaux, à vos ciseaux… Et de danses en aquarelles en découpis, hantez les théâtres, hantez les musées et rêvez en couleurs. » Michel Kelemenis Conception et chorégraphie Michel Kelemenis Théâtre Copeau Mercredi 21 mars : 15h / Samedi 24 mars : 17h Tarif : 11€ (et tarifs réduits) En famille, à partir de 3 ans. musique Sons mixtes, musique et informatique Ensemble Orchestral Contemporain L’Opéra Théâtre s’associe pour la première fois à la biennale Musiques en Scène de Lyon avec ce concert de l’EOC qui enchantera tous ceux qui veulent découvrir un univers à la croisée entre musiques électroniques et musiques actuelles. Michael Jarrell Droben schmettert ein greller Stein Ondrej Adámek Création pour soprano et ensemble Kenji Sakai Création pour ensemble et électronique Pierre Boulez Dérive I pour 6 musiciens Direction Daniel Kawka Grand Théâtre Massenet Jeudi 22 mars : 20h Tarifs : de 10 € à 21€ (et tarifs réduits) 1 L’Opéra Théâtre, côté coulisseS EN PRÉPARATI ON mars Madama Butterfly – Puccini. En audiodescription. L’Opéra Théâtre de Saint-Étienne poursuit cette saison encore le développement de son accessibilité aux personnes déficientes visuelles et propose en partenariat avec Accès Culture et la Fondation étienne et Maria Raze une représentation en audiodescription de l’opéra de Puccini, Madama Butterfly, le dimanche 29 avril à 15h. Représentations également les 25 et 27 avril à 20h. BRÈVEs • Entracte & Mi-temps : 1 match + 1 spectacle : 20 € Deux idées de sorties originales pour varier les plaisirs ! Pour la deuxième saison, à Saintétienne, l’Opéra Théâtre et l’ASSE s’associent pour proposer au public stéphanois des idées de sorties originales ! Renseignez-vous à la billetterie ! • Le prochain Congrès de l’Union de la Presse des Clubs Français et Francophones est programmé à Saint-étienne du 29 mars au 1er avril 2012. Une séance plénière ouverte au public aura lieu le samedi 31 mars au Grand Théâtre Massenet (14h - 17h). • Laurent Campellone, directeur musical de l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne a été nommé, le samedi 21 janvier 2012, Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. LA PHOTO 120 C’est le nombre d’élèves du Collège de Feurs qui ont eu la chance de participer à des ateliers de sensibilisation musicale et artistique. Ces ateliers ont eu lieu du 30 janvier au 10 février, à l’occasion de la résidence de l’ensemble de musique baroque Les Ombres au sein de leur établissement. 3 QUESTI ONS À... Roselyne Giraud, Soprano au sein du Chœur Lyrique Quel est votre parcours musical ? C’est mon professeur de solfège en 6e (aveugle) qui a découvert que j’avais une voix. Il m’a engagée comme soliste dans sa chorale et m’a encouragée à entrer au Conservatoire de Rennes. Après avoir momentanément arrêté le chant, j’ai rejoint le chœur de l’Opéra à Rennes, puis à Dijon... pour finalement devenir sténo-dactylo au journal Le Bien Public pendant 5 ans ! Puis je suis arrivée à Saint-Étienne et par le biais de différentes rencontres je suis entrée dans le chœur de l’Opéra en 1994. Votre meilleur souvenir ? Mon premier Turandot pour le côté grandiose de l’ouvrage et de la mise en scène. Et puis Lakmé avec Natalie Dessay... Et Candide de Bernstein ! Le moins agréable dans votre métier ? Rien ! Vous savez, c’est plus une passion qu’un métier, c’est un travail artistique. Il n’y a pas de lassitude, les rencontres sont toujours enrichissantes... Et puis, il y a ce que j’aime le plus : la scène ! © Cyrille Cauvet O•n en pa L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, joué du 1er au 5 février 2012. 2 rle... Sous la plume de Martine Goubatian dans le quotidien La Tribune-Le Progrès, le 1er février dernier : « Le savoir-faire de l’atelier costumes de l’Opéra Théâtre salué par ève Ruggieri. Directrice artistique de la prochaine production Si Carmen m’était contée, donnée dès mars dans tous les Zéniths de France, ève Ruggieri a choisi les costumes de l’Opéra de Saint-Étienne pour leur qualité. » L’Héroïque Beethoven Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire Direction Laurent Campellone Maîtrise du Conseil général de la Loire Directeur artistique Jean-Baptiste Bertrand Adjointe à la direction Cécile Mathevet Chœur des jeunes musicologues de l’Université Jean Monnet Directeur artistique Julien Garde Darius Milhaud Cantate de la paix Ferenc Liszt La Bataille des Huns Arnold Schoenberg Friede auf Erden Ludwig van Beethoven Symphonie n°3 dite « Héroïque » Dimanche 11 mars 2012 : 15h Grand Théâtre Massenet Durée : 1h40 entracte compris 3 introduction au concert Guerre et paix Voilà bien une dialectique féconde pour les artistes ! Dès la Renaissance, la thématique des batailles inspire les compositeurs, tel Clément Janequin (14851558) dans sa chanson polyphonique La Guerre. C’est pour lui un prétexte au jeu figuraliste consistant à imiter, à l’aide d’onomatopées et de figures répétitives, le fracas des armes, la clameur des combattants et le hurlement des clairons. Chez les artistes romantiques, à l’instar de Beethoven et Liszt, le spectacle grandiose des batailles et l’héroïsme des combattants suscite des sentiments ambivalents, autant d’attirance - la guerre relevant alors de la catégorie esthétique du sublime - que de répulsion, dualité dont l’orchestre symphonique romantique, grâce à sa palette expressive, permet une traduction musicale. Toutefois, la guerre perd peu à peu dans les sociétés modernes ses valeurs d’art de vivre et de justification d’un statut social. Et tandis que l’héroïsme des combattants sacrifiés au champ d’honneur demeure une valeur cardinale, c’est le rejet des abominations de la guerre et l’aspiration à la paix qui l’emportent au xxe siècle. Rien ne peut plus être beau dans la guerre. Guernica du peintre Pablo Picasso (1937) et Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima du compositeur polonais Krzysztof Penderecki (1959) ne sont plus que des immenses cris : « plus jamais ça ! » Il est ainsi symptomatique que les deux œuvres du xxe siècle au programme de ce concert mettent l’accent sur la paix… 4 Cantate de la paix Darius Milhaud (1892-1974) Durée : 8 minutes environ Une prière pour la paix : Milhaud Peu de compositeurs ont été aussi prolifiques au xxe siècle que Darius Milhaud, figure emblématique de la musique des années folles en France de par son style mêlant écriture savante, lyrisme et gaieté, à la confluence du modernisme musical français, des musiques folkloriques et du jazz. La Cantate de la Paix op. 166 composée en 1937, est créée l’année suivante par les Petits Chanteurs à la croix de bois. D’une forme transparente et souple, axée sur la compréhension des mots, cette pièce chorale a cappella pour voix d’hommes et d’enfants est écrite sur un poème du dramaturge, poète et diplomate français Paul Claudel (1868-1955). Les relations amicales entre Milhaud et Claudel datent d’un voyage où le compositeur accompagne, en qualité de secrétaire, le ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro. Par la suite, Milhaud composera 27 œuvres sur des textes de Claudel, dont l’opéra Christophe Colomb op. 102 (1928) et de nombreuses cantates. À la différence des cantates de Bach ou Rameau, fondées sur une forme fixée et régulière (alternance de récitatifs et d’airs da capo), elles n’adoptent chez Milhaud aucune forme préconçue. 5 La Bataille des Huns Ferenc Liszt (1811-1886) Durée : 15 minutes environ Une peinture musicale de la guerre : Liszt En 2011 a été célébré le bicentenaire de la naissance du compositeur hongrois Ferenc (Franz) Liszt. Pianiste virtuose adulé dans l’Europe entière, il fut un compositeur très prolifique, passé progressivement de la recherche de la brillance et de l’effet technique à l’intériorité et au dépouillement. Composée en 1857, La Bataille des Huns (S. 105), Hunnenschlacht en allemand, est un poème symphonique pour orchestre et orgue inspiré d’un tableau homonyme du peintre autrichien Wilhelm von Kaulbach (1819-1875), décrivant la bataille des champs Catalauniques. En 451 après Jésus-Christ, cette bataille vit les forces coalisées de l’Empire romain et de peuples fédérés repousser Attila et ses hordes de barbares huns, mettant ainsi fin aux incursions hunniques en Gaule. Les premières pages de cette partition sont caractéristiques de la recherche, chez Liszt, de couleurs orchestrales inhabituelles qui le conduisent à donner des recommandations d’exécution, à l’exemple du commentaire inscrit sur la première page de son poème symphonique : « Pour les chefs d’orchestre : toute la couleur d’ensemble doit être dès le début rendue très sombre, et tous les instruments doivent sonner de façon fantomatique. » Obtenue par des trémolos de cordes con sordino, la fureur contenue et sinistre de l’arrière-plan du début Tempestuoso vient soutenir le motif des cors arpégeant en triolets un accord de septième, que Liszt définit dans sa partition comme un « cri de guerre ». Présenté aux cors et dominant le fracas des armes, l’antique choral grégorien du Crux fidelis sera repris, harmonisé par l’orgue dolce religioso, comme flottant au-dessus de la bataille. Cette dualité correspond, selon Liszt lui-même, à « deux courants de lumière opposés dans lesquels se déplacent les Huns et la Croix. » 6 Friede auf Erden Arnold Schoenberg (1874-1951) Durée : 8 minutes environ Une réflexion sur la paix : Schoenberg Figure capitale de l’histoire du langage musical, le compositeur autrichien Arnold Schoenberg inaugure en 1923 le dodécaphonisme, nouvelle technique de composition fondée sur l’égalité de traitement en série des douze degrés de la gamme chromatique, comme dans sa Suite pour piano op. 25. Avant de développer la composition avec douze sons, Schoenberg s’attache dans ses œuvres à affaiblir, au risque de les éliminer, les conventionnelles relations hiérarchiques entre les sons, propres au langage tonal. Composée en 1907 pour un chœur mixte à huit voix avec petit orchestre ad libitum sur un poème de Conrad Ferdinand Meyer, Friede auf Erden op. 13 est d’une telle complexité harmonique, impliquant une intonation difficile pour le chœur, qu’elle est rarement chantée. L’écriture extrêmement contrapuntique de cette pièce de forme strophique variée, proche d’un motet, abonde d’imitations entre les voix. À la lumière des événements à venir au cours du siècle le plus touché par la folie guerrière et le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité, le texte de Friede auf Erden, narrant les luttes de l’humanité pour triompher de la cruauté des guerres depuis le Christ jusqu’à la fin du xixe siècle, paraît a posteriori d’autant plus prophétique. 7 Symphonie n°3 en mi bémol majeur dite «Héroïque» Ludwig van Beethoven (1770-1827) I. Allegro con brio II. Marcia funebre : Adagio assai III. Scherzo : Allegro vivace IV. Finale : Allegro molto - Poco andante - Presto Durée : 50 minutes environ L’exaltation des héros : Beethoven « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne. » Tels sont les mots de Romain Rolland dans sa biographie, publiée en 1903, à propos du compositeur allemand Ludwig van Beethoven. Composée entre le printemps de l’année 1803 et le début de 1804, mais esquissée deux années plus tôt à Heiligenstadt, sa Troisième Symphonie en mi bémol majeur op. 55 porte, à l’origine, le titre Buonaparte, en l’honneur du héros des temps modernes qui libère l’Europe des régimes féodaux. Idéaliste, Beethoven la renommera Sinfonia Eroica en apprenant, avec fureur, l’intention de Bonaparte de se faire couronner empereur. Jalon capital de l’œuvre de Beethoven, elle demeure, après deux premières symphonies de jeunesse dignes héritières de la manière de Joseph Haydn, la première d’une série de monuments de la musique et le début du « deuxième style » du compositeur - aussi appelé « style héroïque », référence explicite à la Troisième - qu’annonçait Beethoven à son ami Krumpholz en 1802 : « Je ne suis pas satisfait des ouvrages que j’ai écrits jusqu’à présent ; je veux désormais suivre une nouvelle voie. » 8 Cette nouvelle voie se traduit dans le premier mouvement Allegro con brio de l’Héroïque, exceptionnellement long, énergique et complexe. Le développement de la forme-sonate et la coda y acquièrent notamment des proportions inédites, « héroïques ». Inoubliables demeurent le thème principal tout empreint de solennité et de vitalité, les sonorités éclatantes des cuivres et les rythmes exaltés d’hémiole marqués par des accents sforzando. À l’exubérante ardeur du premier mouvement répond une marche funèbre Adagio assai - aux proportions et à la densité également sans précédent ! - dont la structure de lied oppose deux parties contrastantes : un noble et émouvant chant sotto voce des violons en ut mineur accompagné de grondements de basses aux sonorités de roulements de tambour, d’une part ; un intermède en imitations aux bois rendu lumineux par l’irruption de l’ut majeur et accompagné de doux triolets aux violons, d’autre part. Au centre du mouvement, un solennel fugato atteint un climax avec l’entrée des cors puis des trompettes, avant qu’une codetta amène à la réexposition. De même forme que le menuet avec trio central des symphonies classiques d’un Mozart ou d’un Haydn, le scherzo beethovénien est néanmoins plus rapide, plus tendu et porté par une force motrice. Débutant sur un murmure haletant des cordes sempre pianissimo e staccato dont s’extrait le chant vif du hautbois, le Scherzo de l’Héroïque compte aussi un trio central très contrastant, dont l’apaisante sonorité des trois cors rappelle celle de la musique de plein air. Le Finale est bâti en deux parties - Allegro molto puis Poco andante - ainsi que sur une série de neuf variations de différents thèmes clairement identifiables - dont celui du Finale des Créatures de Prométhée op. 43, qui domine le mouvement -, à la manière d’une passacaille. Un Presto vient conclure la symphonie avec une vigueur étourdissante, grâce à la répétition tonitruante d’accords de tonique sur les treize mesures finales. Vincent Rollin Doctorant contractuel chargé d’enseignement en musicologie à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, Vincent Rollin poursuit des recherches de doctorat portant sur l’esthétique sacrée et funèbre de la messe des morts en France au second xixe siècle, depuis celle de Berlioz jusqu’au Requiem de Fauré. Il projette également la rédaction de la première biographie du compositeur français Charles Lenepveu (1840-1910). 9 BIOGRAPHIE Après des études de violon, de tuba, de percussions et de chant, Laurent Campellone, par ailleurs diplômé de philosophie, étudie la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris. À 23 ans, il devient assistant du Directeur musical de l’Opéra de Toulon puis complète sa formation auprès de Christoph Eschenbach. En 2001, il remporte à l’unanimité le Premier Prix du 8ème Concours international des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté Européenne à Spoleto (Italie), en association avec l’Académie Sainte-Cécile et l’Opéra de Rome. Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger près de 250 œuvres symphoniques et plus de 50 partitions lyriques, parmi lesquelles La Gioconda, Carmen, Turandot (Deutsche Oper de Berlin), Les Troyens (Opéra de Manaus), Les Pêcheurs de perles et Faust (Opéra de Madison, USA), Lakmé, La Traviata, La Damnation de Faust (Opéra national de Bulgarie), Les Contes d’Hoffmann (Bolchoï), L’enfance du Christ de Berlioz, La Périchole (Opéra de Marseille), Don Pasquale, Lucia di Lammermoor, Cleopatra de Cimarosa (Spoleto), Les Mamelles de Tirésias et La Voix humaine à l’Opéra de Toulon, L’Étoile à l’Opéra de Nantes et à l’Opéra d’Angers, Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra national de Bordeaux, La Cenerentola à l’Opéra de Bogotá... En 2004, Laurent Campellone est nommé Directeur musical de l’Opéra Théâtre et de l’Orchestre symphonique Saint-Étienne Loire, où il a lancé une politique de redécouverte du répertoire lyrique français du xixe siècle, dirigeant à ce titre des œuvres rares de Massenet (Sapho, Le Jongleur de Notre-Dame, 10 © JA Raveyre Laurent campellone direction musicale Ariane, Le Mage...), de Gounod (La Reine de Saba, Polyeucte), de Lalo (Le Roi d’Ys)... Ses lectures du grand répertoire sont très remarquées et saluées par la presse internationale, notamment Rigoletto, Norma, Samson et Dalila, Tosca, Die Walküre, Der Fliegende Höllander, Roméo et Juliette, Carmen, L’Elisir d’amore, ou Faust… Régulièrement invité par les plus grandes maisons lyriques internationales, Laurent Campellone se produit également à la tête d’orchestres prestigieux : l’Orchestre de la Radio bavaroise, l’Orchestre national du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Dublin, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre de l’Opéra National de Nancy, l’Orchestre Philharmonique de Nice... et est régulièrement l’invité de festivals prestigieux en France, dont le Festival de La Chaise-Dieu, le Festival Berlioz... Depuis septembre 2009, il est Chef principal invité de l’Opéra national de Sofia. Il y dirigera cette saison deux nouvelles productions (La Traviata et Carmen) ainsi que plusieurs reprises (Lakmé, Don Quichotte, Turandot...). En janvier 2012, il est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. BIOGRAPHIES Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire (OSSEL) a su s’élever au rang des grands orchestres français. La critique, toujours attentive aux évolutions des institutions musicales, salue de façon enthousiaste cette phalange, considérant désormais que la Ville de Saint-Étienne possède un très bel instrument, capable de servir tant les grandes œuvres du répertoire que la création contemporaine. En 2004 Laurent Campellone devient Directeur musical de l’orchestre et instaure une véritable complicité avec ses musiciens ; il entreprend un travail en profondeur sur la qualité artistique de cet ensemble, permettant d’engager l’OSSEL dans une nouvelle phase de développement. © DR L’Orchestre Symphonique Saint-Étienne loire À Saint-Étienne et dans la Loire, l’OSSEL est un acteur culturel incontournable qui accomplit une mission essentielle d’éducation et de diffusion du répertoire symphonique et lyrique. Sur le plan régional, l’OSSEL va à la rencontre de tous les publics au travers d’actions de médiation ou de la participation à des festivals (Festival Berlioz, Festival de La Chaise-Dieu...). Sur le plan national enfin, l’OSSEL a su acquérir une solide réputation, en particulier dans le répertoire romantique français. En septembre 2010, le Conseil général de la Loire confirme son attachement à l’Orchestre en signant avec la Ville de Saint-Étienne une convention visant notamment à développer l’action artistique et pédagogique sur l’ensemble du département. La Maîtrise du Conseil général de la Loire La Maîtrise du Conseil général de la Loire est une école d’enseignement de chant choral pour les élèves de la 6ème à la terminale. Près de 140 élèves bénéficient d’une formation musicale élargie avec des professeurs de haut niveau dans les locaux du Centre Musical Pierre Boulez à Montbrison. Son répertoire très large (du chant grégorien à Ohana) et le souci qu’elle a de créer chaque année une ou plusieurs œuvres contemporaines amènent la Maîtrise à participer à de nombreux concerts en France et à l’étranger. 11 distribution maîtrise du conseil général de la loire Cécile Camatte, soliste Elsa Chomienne Gwendoline Guichard Jessica Paris Cédric Garde, soliste Frédéric Chosson Anna Guigner Mathilde Perrin Fabienne Marguerie, soliste Roxane Choux Léa Guillot Yoann Picquenot Zoé Achard Tim Corbeau-Broly Nicolas Hentges Manon Pique Rachel Arnaud Lucas Cottancin Veronika Huber Tanguy Poble Loris Arnaud Jehanne Crouzier Margaux L’huillier Justine Poirieux Timothée Asensio Guillemette David Mélanie Lapalus Quentin Ponchon Clarysse Bachongy François Defour Louise Le Maître Marjorie Poyard Gaïane Ballian Pierre Defour Justine Léonard Julie Robert Candice Barjat Barbara Deloume Caroline Lopez Coline Rose Barbara Barnoud Mégane Demirdjibashian Norbert Maisse Ann-Laure Serra Arnaud Berjoan Laureline Descos Nadine Maisse étienne Seux Guillaume Bernard Lory Dupuy Julien Mallard Gaudeline Sorlin Meddy Bernard Charles-Andréa Dupuy Loÿs Marechal Audrey Suc Margot Bonini Kim-Lan Durieu Josselin Marnat Axel Sudrie Christelle Bossu Arthur Epinat Théo Martin Marie Taillandier Lisa Bouamar Karoline Fontrodona Jean-Luc Masset Amélie Tournaire Clémentine Bouteille Simon Fontvieille Cécile Mathevet Mégane Viallon Clément Brun Victor Franc Clara Maurice Marie-Aude Viallon Laurine Brun Julie Gaudin Natacha Monteil Adrien Xavier Émile Caillol François Gauthier Léa Mosnier Margaux Catillon Claire Gay-Peiller Pauline Mourelon Eva Chaussinand Gaëtane Gillet Lara Odin Bénédicte Chevalier Pierre-Yves Grange Estelle Paracuellos distribution Chœur des jeunes musicologues Baptiste Bailly Cyril Couchoux Bertille Jouve Laura Phelut Marie Berginiat Quentin Desgeorges Maxime Mazuyet Mathilde Piper Jules-Adrien Borel Sylvaine Dumas Mélanie Michel Marianne Pouilhe Marianne Brunet Clara Galand Romain Michon Coraline Ramirez François Carnino Julien Garde Kévin Morata Marie Rue Xavier Carrot Siloé Gavillet Artur Ollagnon Marion Ternoir Pascal Chapuis Alexis Gipoulou Julie Oustinoff Laura Varache 12 Distribution orchestre symphonique saint-étienne loire VIOLONS I violonce lles CORS Lyonel Schmit, soliste Florence Auclin, soliste Frédéric Hechler, soliste Françoise Chignec, soliste Daphné Charpentier Serge Badol Isabelle Reynaud Romain Hugon Thierry Gaillard Laure Philippoteaux Louis Bonnard Philippe Constant Agnès Pereira Ludovic Le Touzé Tigran Toumanian Anne-Sophie Ratajczak Virginie Fioriti Pascale Verne contreb asses trompet tes Didier Martin, soliste Gilles Peseyre Clémence Huguet Jérôme Bertrand, soliste Séverine Bora-Léage Dominique Rochet Jens Rossbach Marie Rossbach Raphaël Bernardeau Violaine Launay Nicolas Vasquez, soliste Thomas Cornut Gilbert Bonnet VIOLONS II François Vuilleumier, soliste FLûTEs Diedrie Mano Denis Forchard, soliste Caroline Bréchet Gilles Bauer Hubert Zrihen Sanda Boac Alain Meunier Béatrice Meunier Marie-Noëlle Villard PICCOLO Christine Comtet, soliste HAUTBOIS Solange Becqueriaux Sébastien Giebler, soliste Isabelle Salelles Mylène Coimbra altos CLARINETTES Vincent Dormieu, soliste Bernard Gaviot-Blanc, soliste Anne Perreau Eva Villegas Marc Rousselet Geneviève Rigot BASSONs Fabienne Grosset Pierre-Michel Rivoire, soliste Sophie Odde Pierre Cathelain Bénédicte Dolivet Brice Duval Michel Herbaux TROMbon ES Arnaud Druart t u ba Éric Varion, soliste TIMBALIER Philippe Boisson, soliste percuss ions Nicolas Allemand, soliste orgue Cyril Goujon, soliste Locations / réservations du lundi au vendredi de 12h à 19h 04 77 47 83 40 [email protected] Conception graphique : www.breakfast-included.com Réalisation : Opéra Théâtre de Saint-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385 Opéra Théâtre de Saint-étienne Jardin des Plantes – BP 237 42013 Saint-étienne cedex 2 www.operatheatredesaintetienne.fr
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