Les secrets de Xavier Niel (3). Le jour où le patron de Free a fait
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Les secrets de Xavier Niel (3). Le jour où le patron de Free a fait
1 Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr Avec le recul, il y a pourtant un grand intérêt à regarder de près ce sur quoi porte cette décision judiciaire. Et à regarder de près aussi cette opération financière que fait Xavier Niel le 13 mars 2002, même si la justice a considéré qu’elle n’avait été émaillée d’aucune fraude. Voici cette double histoire, judiciaire et économique. Les secrets de Xavier Niel (3). Le jour où le patron de Free a fait fortune PAR LAURENT MAUDUIT ARTICLE PUBLIÉ LE VENDREDI 11 JANVIER 2013 Dans la vie de Xavier Niel, le 13 mars 2002 est une date singulière. S’il est aujourd’hui un homme richissime, s’il est un géant, en France, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, s’il a pu aussi croquer, avec deux de ses amis, Le Monde, le plus célèbre des quotidiens français, c’est en grande partie parce que ce jour-là, il a fait une culbute formidable. Pour tout dire, c’est parce qu’il a pu racheter à un prix invraisemblablement bas les parts que tous ses anciens associés détenaient dans Iliad, juste au moment où le groupe était en train de devenir hautement rentable. Quand Fernand Develter et son fils Jean-Christophe portent plainte en 2006 pour escroquerie, c’est le juge d’instruction Thomas Cassuto qui est chargé de l’affaire. Et très vite, son enquête se focalise sur un point : la découverte, au cours de l’instruction d’un protocole transactionnel de trois pages, daté du 24 septembre 2004, portant la signature de Xavier Niel et de Fernand Develter et dont l’authenticité apparaît douteuse. Du coup, le juge se focalise sur ce volet, ordonne des expertises en écriture et parvient à la conclusion que la signature de Xavier Niel résulte « d’un montage ayant consisté à photocopier ou à scanner » la vraie signature du patron de Free. La mine d’or, il en est devenu le principal propriétaire, juste au moment où le filon, qui jusque-là ne donnait rien, a commencé à rapporter. Cette formidable culbute financière du 13 mars 2002, il faut donc l’examiner de près, car elle en dit long sur celui qui l’a réalisée. Du même coup, le juge d’instruction change radicalement son fusil d’épaule : l’affaire du faux éclipse tout le reste. Thomas Cassuto cesse d’instruire la plainte pour escroquerie et ne s’intéresse plus qu’à cette histoire de faux. C’est en somme l’histoire de l’arroseur arrosé : de plaignant, Fernand Develter devient donc accusé. Xavier Niel n’aime pas l’évoquer, pas plus qu’il n’aime évoquer ses activités passées, celles où il était associé à Fernand Develter et qui lui ont permis d’amasser le début de sa fortune. Et peu de médias s’y sont intéressés. Pourquoi d’ailleurs auraient-ils exercé leur droit de curiosité ? Il y a bien eu l’associé de Xavier Niel, Fernand Develter, qui a crié, quelque temps après, à la spoliation et qui a introduit, avec son frère, en avril 2006, une plainte « des chefs d’escroquerie en bande organisée, abus de pouvoirs, complicité d’abus de pouvoirs et recels de ces délits ». Le 25 mai 2007, le juge d’instance prend une « ordonnance de refus de mesure d’instruction complémentaire ». En clair, il décide de ne plus faire de nouvel acte d’instruction pour éclaircir les conditions de l’opération financière du 13 mars 2002, à l’origine de la culbute de Xavier Niel. Le plaignant devient accusé Cette ordonnance s’attarde sur l’opération du 13 mars 2002, au terme de laquelle Xavier Niel contrôle 77,93 % du capital d’Iliad (l’ex-société Fermic dont nous avons longuement parlé dans le volet précédent de notre enquête), contre 58,94 % fin 2001 et 50,27 % fin 2000. Différents minoritaires voient alors leurs participations baisser ou même cèdent toutes leurs parts, tel Fernand Develter, qui sort totalement d’Iliad en vendant les 14,27 % du capital qu’il contrôle de la holding via une société de droit belge dénommée Wal Mais les faits dénoncés dans cette plainte ont fait l’objet d’un non-lieu. Et c’est Fernand Develter luimême qui a été finalement condamné le 10 septembre 2008 par la 11e chambre du tribunal de grande instance de Paris, notamment pour « usage de faux en écriture » et « complicité de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles ». 1/5 2 Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr Services, le prix de la transaction se faisant au prix de 4,67 euros l’action, ce qui valorise Iliad à 32 millions d’euros. à 10 000 euros d’amendes. Et dans ce jugement, la question de la valeur d’Iliad au moment de l’opération est de nouveau évoquée. Dans son ordonnance, le juge d’instruction évoque cette question du prix de la transaction, mais seulement pour dire qu’il n’y a pas matière à enquêter davantage : « Il peut être constaté que les éléments permettant de valoriser le titre étant multiples et incertains de l’avis des professionnels de la finance », constate-t-il. Voici ce jugement (certaines données personnelles ont été masquées par nous) : Le faux éclipse l'opération financière Ainsi ce jugement porte sur le faux, mais dans ses attendus il évoque lui aussi la question de la valorisation. Il le fait rapidement, considérant que l’ordonnance du juge Thomas Cassuto dispose de l’autorité de la chose jugée. « Les investigations complètes réalisées permettaient au juge d’instruction de considérer que la plainte avec constitution de partie civile déposée était dénuée de tout fondement (…) Non-lieu était rendu pour l’ensemble des faits objets de la plainte initiale. Ce non-lieu est aujourd’hui définitif. » Et l’ordonnance ajoute : « Mais dans la mesure où la vente de titres de société non cotée est une opération de gré à gré, le contrat est valable lorsque les parties sont d’accord sur le prix et la chose. En outre, il ne ressort aucune manœuvre frauduleuse ayant permis de tromper les actionnaires pour leur permettre, à leur demande, de voir leurs titres rachetés. Il ne saurait être invoqué des événements postérieurs, tels que l’introduction en Bourse, l’évolution du titre coté, etc., au cours des exercices postérieurs pour induire l’existence de manœuvre frauduleuse dont la réalité n’est pas établie (…) Il convient en revanche de constater que l’évolution de titres phares dans le même secteur a pu connaître des évolutions erratiques et que la situation de la société Iliad devait s’apprécier au regard d’un certain nombre d’options commerciales et d’investissement réalisés qui, au cours de cette période, étaient de nature à affecter la confiance des clients, des marchés ou des investisseurs et avoir un retentissement sur la valeur de la société. » Et plus loin, le jugement ajoute : « Il paraît de façon évidente qu’aucune sous-évaluation du titre Iliad au mois de mars 2002 ne peut se déduire d’une simple comparaison entre le prix proposé à l’occasion de la réduction de capital (4,67 € soit une valorisation de la société à 32 millions d’euros en mars 2002) et la valorisation de la société au moment de l’entrée de Goldman Sachs à son capital en mars 2000, plus de deux ans avant l’effondrement des marchés (300 millions d’euros), ou encore la valorisation de la société lors de son introduction en Bourse en janvier 2004 (800 millions d’euros). » Voilà pour l’aspect judiciaire de cette histoire : en résumé, le faux éclipse en grande partie le détail même de l’opération financière ; et pour ce qui concerne celle-ci, la justice estime qu’aucun fondement juridique ne permet de contester la valorisation retenue pour la société. « Ainsi, si la valeur de 4,67 euros du titre proposé lors de l’assemblée générale du 13 mars 2002, est critiquée, aucun élément concret n’est avancé pour critiquer à cette date cette valeur », résume l’ordonnance. Du même coup, le juge d’instruction rejette toutes les demandes d’actes complémentaires souhaités par le conseil de Fernand Develter. Et par la suite, c’est ainsi sur le faux que porte l’instruction conduite le juge d’instruction. Si la plainte contestant cette valorisation est, selon ce jugement, dénuée de « tout fondement », l’opération du 13 mars 2002 mérite pourtant d’être regardée de près. Car ce volet économique de l’affaire n’en reste pas moins très instructif. À l’occasion d’une assemblée générale des actionnaires de la société Iliad, L’épilogue de cette histoire judiciaire survient donc le 10 septembre 2008. Ce jour-là, la 11e chambre du tribunal de grande instance de Paris condamne Fernand Develter à 10 mois de prison avec sursis et 2/5 3 Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr Xavier Niel veut donc monter fortement au capital de la holding et y accueillir quelques-uns de ses plus proches collaborateurs. gagner à rester au capital d’une société de ce secteur qui, de surcroît, n’a jamais servi, depuis sa création, de dividendes à ses actionnaires. Inclus dans un document transmis à l’AMF, le tableau résume ci-dessous l’opération. Les trois colonnes présentent les parts détenues par les principaux actionnaires à la fin de chacun des exercices des années 2000, 2001 et 2002 : En outre, Xavier Niel se montre très pressant et propose à Fernand Develter ce fameux complément de prix secret, payable en liquide pour un montant de 9 200 euros par mois pendant trente ans – celui-là même, comme nous l’avons vu dans le premier volet de notre enquête, que découvrira le juge Renaud Van Ruymbeke, lors de son instruction. Dans le jugement condamnant Fernand Develter que nous venons de découvrir plus haut, des précisions sont apportées sur les modalités de ce versement : « Par protocole transactionnel conclu en date du 28 février 2002 entre Xavier Niel et Fernand Develter, Xavier Niel s’engageait à verser une indemnité transactionnelle mensuelle de 9 200 euros pendant une période de trente ans payable à hauteur de 5 % à Caroline Develter (la fille de Fernand) et à hauteur de 50 % à Haifa Sbouai (sa compagne) ; Fernand Develter pouvait seul modifier les bénéficiaires de cette indemnité. Le versement de cette indemnité débutait le mois du paiement du rachat de la totalité des actions détenues par la société Wal Services dans le capital de la société Iliad (…) Dans le cadre d’un interrogatoire devant Renaud Van Ruymbeke dans le cadre d’une autre procédure, Xavier Niel déclarait à ce sujet : “La transaction conclue avec Fernand Develter le 28 février 2002 relative au versement mensuel de 9 200 euros pendant trente ans correspond au complément du prix officiellement convenu pour le rachat des actions de Wal Services par Iliad ? C’est moi personnellement qui paie ces 9 200 euros”. » Au terme de l’opération au cours de laquelle 30 % du capital changent de mains, Xavier Niel dispose d'un très fort contrôle de son groupe, puisqu’il détient 77,93 % du capital, tandis que les principaux cadres dirigeants qui l’entourent grimpent à 2 %, dont Michaël Boukobza, qui sera ultérieurement envoyé en mission au journal Le Monde et qui dirige aujourd’hui la société israélienne Golan Telecom. Le directeur technique du groupe, Rani Assaf, l’un des concepteurs de la Freebox, grimpe même à 2,42 %. Au passage, on relève aussi que c’est à cette occasion que l’ami et allié de Xavier Niel dans la vie parisienne des affaires, Alain Weill, le patron de NextRadioTV (BFM, RMC, etc.), acquiert lui aussi 0,2 %. Lequel Alain Weill présidera le « Grand prix du manager 2009 » décerné par sa station BFM radio, au terme d’un vote des internautes, décerné à… Xavier Niel ! Et le jugement ajoute : « Dans le même interrogatoire, Xavier Niel expliquait régler cette indemnité mensuelle en espèces et produisait certains justificatifs de retraits significatifs d’espèces, opérés sur son compte personnel. Le tribunal comprend que cet “arrangement” entre deux associés de longue date avait notamment un objectif de dissimulation fiscale. » Le prix de la transaction est de 4,67 euros l’action, ce qui valorise Iliad à 32 millions d’euros. Au début, Fernand Develter, qui est en retrait de la société depuis plusieurs années, n’a guère envie de céder les 14,27 % qu’il détient, via la société de droit belge Wal Services. Mais l’éclatement de la bulle technologique et la dégringolade des titres « high tech » en Bourse peuvent lui faire penser qu’il n’a pas grand-chose à Les doléances de deux autres minoritaires Ces premières indications éclairent les conditions financières de l’opération du 13 mars 2002. 3/5 4 Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr Ultérieurement, cela suscite d’ailleurs d’autres ennuis judiciaires à Xavier Niel. Car si un complément de prix est accordé secrètement à Fernand Develter, qui détient 14,27 % du capital, les autres minoritaires qui sortent en cédant environ 16 % du capital, ne sont payés, eux, qu’au prix officiel de 4,67 euros l’action, sans complément de prix. Du coup, quand des actionnaires apprennent quelques années plus tard, fortuitement, grâce à l’instruction de Renaud Van Ruymbeke, qu’il y a eu un dessous de table, ils sont furieux. titre de l’avoir fiscal, cela équivaut, pour une action valant (en théorie) 4,67 euros, à un rendement de 26,98 %. Belle culbute ! D’un coup d’un seul, les actionnaires d’Iliad, du moins ceux qui n’ont pas eu la malencontreuse idée de rétrocéder leurs actions, s’enrichissent. Et Xavier Niel le premier, qui perçoit un beau pactole. Logique ! Puisqu’il détient désormais presque 78 % des parts de la société, la plus grosse part du gâteau lui revient. De la société dont il est devenu le principal actionnaire, il reçoit donc un chèque considérable de 3 117 484,44 euros, daté du 8 octobre 2002 et tiré sur la banque Eurofin. Deux d’entre eux, qui sont des anciens salariés d’Iliad, Olivier Chami et Pierre Gohon, assignent Iliad et certains de ses dirigeants, dont Xavier Niel et Michaël Boukobza, qui est alors son directeur général, devant le tribunal de grande instance de Paris pour « dol (ici la définition sur Wikipedia) et violence à l’occasion de l’acquisition de leurs actions en mars 2002 par la société Iliad et Monsieur Niel» – une procédure à laquelle s’associe Wal Services. Mais du même coup, les minoritaires qui, deux semaines plus tôt, ont vendu leurs titres peuvent penser qu’ils ont perdu beaucoup d’argent, ce qui n’aurait pas été le cas, s’ils avaient été dans la confidence d’une possible distribution de dividendes. Or, ce ressentiment qu’éprouvent à l’époque de nombreux actionnaires minoritaires, ceux qui ont vendu leurs titres, ne cesse ensuite de grandir. Car cette assemblée du 13 mars 2002 est un point de bascule dans l’histoire de la société. C’est la date à partir de laquelle les actionnaires du groupe vont véritablement s’enrichir. Et Xavier Niel, le premier, qui va alors devenir progressivement l’une des plus grandes fortunes françaises. À l’époque, l’affaire ne fait guère de bruit. Seules quelques publications s’en font l’écho (ici le compterendu de PC-INpact). Et visiblement, Xavier Niel se sent en position juridique inconfortable puisque, selon nos informations, l’affaire se termine peu après par une transaction amiable au terme de laquelle Olivier Chami et Pierre Gohon empochent un complément de prix de 1,3 million d’euros chacun. Ce qui a valeur de confirmation : une seconde fois, Xavier Niel convient donc que le prix officiel de 4,67 euros l’action n’est peut-être pas le bon. L'évaluation faramineuse de KPMG Pour les minoritaires qui ont cédé leur part, l’envolée de la société s’apparente à un chemin de croix. Ils peuvent ainsi penser que la société, qui était valorisée 32 millions d’euros le 13 mars 2002, valait peutêtre beaucoup plus cher, puisque des « compléments de prix » ont été apportés pour certains actionnaires, et puisque la société a été en mesure peu de temps après de verser un très confortable dividende. Et puis surtout, le titre de la société se met alors à flamber, puisque l’introduction en Bourse, en janvier 2004, c’est-à-dire moins de deux ans plus tard, se fait sur la base d’une valorisation de… 800 millions d’euros. Soit une valorisation 25 fois supérieure à celle retenue lors de l’opération du 13 mars 2002. De quoi alimenter bien des regrets sinon des colères… Quoi qu’il en soit, au lendemain de l’Assemblée générale des actionnaires du 13 mars 2002, les choses s’accélèrent. À peine deux semaines plus tard, le 28 mars 2002, le directoire d’Iliad décide de distribuer 4 millions d’euros de dividendes au titre de l’exercice de 2001. Pour tous les actionnaires d’Iliad, c’est une heureuse surprise. Alors que la société Iliad, en seize ans d’existence, n’a effectivement jamais distribué de dividendes auparavant, la nouvelle est totalement inattendue et spectaculaire. Avec un dividende de 0,84 euro en net, auquel il convient d’ajouter 0,42 euro au 4/5 5 Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr Même si dès 2007, le juge d’instruction Thomas Cassuto a estimé qu’il n’y avait pas matière à instruire sur les conditions de l’opération financière du 13 mars 2002, et si le 10 septembre 2008 Fernand Develter est finalement condamné pour cette histoire de faux, ce dernier n’en demande pas moins en 2007 au cabinet international d’audit KPMG de se pencher sur l’opération controversée et de donner, selon lui, ce qui était la juste valorisation d’Iliad à la date du 13 mars 2002. 29, le cabinet écrit en effet ceci : « Sur ces bases, nous estimons que la valeur de 100 % des actions du groupe Iliad à la date du 28 février 2002 s’élève selon toute vraisemblance entre 227 et 586 millions d’euros. Parmi cet intervalle, nous considérons que les valeurs les plus pertinentes sont comprises entre 227 et 259 millions d’euros. » Au lieu des 32 millions d’euros sur la base desquels l’opération a été faite. Si on retient donc cette fourchette de 227 à 259 millions d’euros, cela veut dire que l’évaluation d’Iliad était, selon KPMG, sept à huit fois supérieure à celle qui est intervenue. Le cabinet d’audit KPMG réalise ainsi une longue étude, rendue en janvier 2008, que voici : Alors bien sûr, à l’époque où KPMG publie cette étude, ces chiffres n’ont plus aucune importance : en ce mois de janvier 2008, la valeur d’Iliad atteint déjà environ 3,7 milliards d’euros. Cette étude, quand elle est publiée, n’est plus de nature à peser sur le cours de la justice. Puisque le juge Thomas Cassuto a déjà rendu son ordonnance disant qu’il n’y a pas matière à instruire, elle n’a plus qu’une valeur… intellectuelle ! Il n’empêche ! Si Xavier Niel devient richissime, c’est d’abord à cause de cette fantastique culbute du 13 mars 2002… On ne peut s’empêcher, pourtant, d’être surpris par cette évaluation, tant les chiffres avancés par KPMG sont faramineux. En conclusion de son étude, page Directeur de la publication : Edwy Plenel Directeur éditorial : François Bonnet Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS). Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007. Capital social : 1 538 587,60€. Immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS. Numéro de Commission paritaire des publications et agences de presse : 1214Y90071. Conseil d'administration : François Bonnet, Michel Broué, Gérard Cicurel, Laurent Mauduit, Edwy Plenel (Président), Marie-Hélène Smiéjan, Thierry Wilhelm. Actionnaires directs et indirects : Godefroy Beauvallet, François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Marie-Hélène Smiéjan ; Laurent Chemla, F. 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