Janvier - Février

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Janvier - Février
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 12
Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique
2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238
Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 13 ANS DÉJÀ
Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique
2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238
Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com
COUPE CANORA SENIOR 2007
BONNE ANNÉE 2008
LES JEUNES DE CANORA VOUS SOUHAITENT
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(1)
LA HONTE D’ÊTRE
AFRICAIN
Dès la fin de la guerre civile rwandaise, en juillet 1994, un grand quotidien américain a dépêché
un de ses reporters à Kigali. Il s’agit d’un Américain
de race noire. Scandalisé par le spectacle des hommes, femmes et enfants découpés à la machette par
d’autres êtres humains, ce journaliste afro-américain
s’est empressé, à son retour aux Etats-Unis, d’écrire
un ouvrage sur ce qu’il a vu au pays des Mille collines. Conclusion de l’auteur : «La traite d’esclaves
a été une chance pour les Noirs déportés en
Amérique». Chacun pourra apprécier cette phrase
suscitée plus par l’horreur que par la rationalité. Osons le dire : il y a de fois où l’on est très peu fier
d’être Africain. Noir. La situation qui se déroule au
Kenya fait la honte du continent. Au moment où nous
couchons ces lignes, près de 300 citoyens kenyans
ont été abattus, en l’espace de trois jours, comme
des vulgaires lapins par la police anti-émeute de
ce pays. Qui a donné l’ordre de tuer ? Pourquoi ?
Il s’agit des partisans de Raila Odinga qui protestent contre la «victoire» du président sortant Mwai
Kibaki. La police kéyanne a reçu l’ordre - de qui on
peut imaginer - de tirer sans sommation sur toute
personne qui viole le couvre-feu décrété dimanche
30 décembre après la proclamation des résultats
de l’élection présidentielle. Comparaison n’est sans
doute pas raison. En 2005 et tout récemment en
2007, la France a connu durant plusieurs semaines
de graves émeutes dans plusieurs banlieues. Des
véhicules ont été détruits par des jeunes et autres
casseurs. Des commissariats de police ont même
été saccagés. Bilan : plusieurs policiers blessés. Il
y a eu plusieurs arrestations. Pas une seule victime
du côté des protestataires. Et pourtant, les policiers
français sont équipés d’armes individuelles. Ce fait
montre la différence existant entre une police républicaine avec un grand «R» et les autres. Le respect
de la vie et de la dignité de la personne humaine
serait-il une vertu réservée aux seules nations occidentales ? Tout laisse apparaître que le président
sortant Mwai Kibaki a été «mal réélu». Refusant
la fatalité, son adversaire Raila Odinga continue à
dénoncer les fraudes massives portant notamment
sur 300.000 voix. L’écart entre les deux candidats
n’a été que de 231.728 voix. Raila a manifestement été entendu. Les observateurs européens se
disent outrés par des irrégularités lors du dépouillement des bulletins. Comment pourrait-on penser
autrement quand on sait que le président réélu a
organisé la cérémonie de son investiture, dimanche 30 décembre, seulement une heure après la
publication des résultats par la commission électorale. Et pourtant les opérations de dépouillement
ont accusé quatre jours de retard. Les Congolais
de Kinshasa ont encore frais en mémoire la lettre
adressée au gouverneur de la Banque centrale du
Congo par She Léonard Okitundu, alors directeur
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
du cabinet présidentiel, demandant une «avance»
d’un million de dollar en vue de l’organisation de la
cérémonie d’investiture du président élu. A l’époque,
les résultats de la présidentielle n’étaient pas encore connus… Les Congolais se rappellent également le pilonnage, par deux fois, de la résidence
de Jean-Pierre Bemba, le challenger, par des éléments de la garde présidentielle de Joseph Kabila.
En mars dernier, 600 personnes ont péri lors des
affrontements sanglants dans la capitale. Revenons
au Kenya. On a appris ce mardi 1er janvier que le
département d’Etat américain a qualifié ses propres
«félicitations» transmises précipitamment à Kibaki
comme une «erreur». L’Union européenne, l’Union
africaine, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis invitent les deux parties au dialogue. Londres va jusqu’à
proposer la constitution d’un gouvernement d’union
nationale. Raila, lui, n’en démord pas. Il invite Mwai
à reconnaître sa «défaite».
à-vis de la réélection annoncée de Mwai Kibaki
pour que les Etats-Unis se ravisent et retirent leurs
félicitations au chef de l’Etat kényan. Les Etats Unis
se Les observateurs de l’Union européenne ont demandé mardi une enquête indépendante sur les résultats de la présidentielle. Au motif que le scrutin n’a
pas respecté les critères internationaux et régionaux
d’élections démocratiques. La situation qui prévaut
au Kenya inspire au moins trois enseignements.
Primo : la compétition politique en Afrique noire tarde à quitter le « Moyen Age » pour faire son entrée
dans la modernité. La course au pouvoir continue à
prendre une tournure de duel à mort plus pour les
avantages et privilèges que procure l’imperium que
pour le service à rendre à la collectivité. La répression militaro-policière est érigée en «arme fatale»
pour résoudre les différends politiques. Secundo :
les dirigeants africains, dans leur grande majorité,
affichent un grand mépris pour la vie et la dignité de
leurs concitoyens appartenant à d’autres courants
politiques. Pour ces dirigeants, la conquête ou la
conservation du pouvoir n’a pas de prix. Enfin : il a
fallut que la Grande-Bretagne, l’ancienne puissance
coloniale, prenne ses distances vis-déclarent maintenant "très inquiets" du déroulement des consultations politiques au Kenya. Ce fait démontre à ceux
qui avaient encore des doutes qu’en dépit des indépendances africaines, les anciennes métropoles
continuent à jouer – en vertu d’une «division du
travail» – le rôle de la lorgnette à travers laquelle la
«communauté internationale» scrute les territoires
anciennement administrés. Le cordon ombilical
est loin d’avoir été coupé. Tout en applaudissant
l’indignation européenne, il serait naïf de croire que
celle-ci est motivée par l’idéal démocratique...
B. Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2008
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(2)
L’AFRIQUE DÉSORMAIS SUR ORBITE
21 Decembre 2007
Le tout premier satellite africain a été lancé à partir de la base de Kourou
en Guyane française.
Serges Olivier OKOLE
Bonne nouvelle ! Les communications entre pays africains n’auront
plus besoin de transiter par la France,
l’Angleterre, le Canada ou par tout autre pays occidental. Le satellite panafricain Rascom-Qaf 1, le tout premier
dévolu aux télécommunications du
Continent noir, a effectivement été lancé hier à partir de la base de Kourou, en
Guyane française. Par cette acquisition,
les pays africains pourront ainsi rattraper quelque peu la fracture numérique
qui les sépare des pays occidentaux et
même d’Asie. Le satellite qui a été mis
en orbite par la fusée Ariane 5 fournira
en effet, sur l’ensemble du continent,
des services fixes de très grande qualité
à de faibles coûts pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès
Internet à grand débit, ainsi que la
vidéo, la télévision et la radiodiffusion
sonore. Ceci, aussi bien dans les zones
urbaines que rurales.
L’intérêt de cette nouvelle acquisition, selon les spécialistes, va au-delà
des équipements. Le plus grand bénéfice tenant certainement dans la
marge d’économie que les pays africains vont désormais réaliser sur les frais
de télécommunication. Les rapports
affirment que l’investissement de 200
milliards de francs CFA va permettre
au continent d’économiser 250 milliards, auparavant payés annuellement
aux opérateurs étrangers. Cet argent
comptait pour les frais occasionnés par
le passage du trafic interafricain par des
centres de transit européens et américains. Pour le Cameroun qui abrite à
Douala une des quatre stations de
contrôle et de télémesure – la Libye, la
Côte d’Ivoire et la Gambie abritent les
trois autres – cette nouvelle donne va
certainement renforcer sa position stratégique, au centre du développement
de la sous-région Afrique centrale.
La base de Douala est combinée à
la station de communication du système à satellite d’Intelsat, au point
d’atterrissement du câble sous-marin
SAT3, et au point de terminaison des
câbles à fibre optique nationale, sousrégionale et transnationale. Une position qui aura certainement un effet
dopant pour le développement des activités économiques, des infrastructures
et, sur le plan social, la création des emplois directs et indirects, de même que
sur l’urbanisation de la ville de Douala
et toutes les régions du pays. Une délégation camerounaise conduite par le
ministre d’Etat, ministre des Postes et
Télécommunications, Bello Bouba Maïgari, était présente au lancement du
satellite Rascom-Qaf 1 à Kourou.
UN GRAND NOUS A QUITTE
Un grand concert s’est déroulé dans la métropole canadienne pour célébrer la
musique du pianiste disparu le 23 décembre dernier.
Le 12 janvier, les grands noms du jazz
ont rendu hommage à Oscar Peterson
lors d'un concert gratuit à Toronto.
Grande célébration du virtuose canadien décédé en décembre, ce spectacle
intitulé Simply the best a alterné performances musicales, discours et clips vidéo retraçant la longue carrière du pianiste dans une salle de 2000 places de la
métropole canadienne, devant laquelle
des centaines de fans attendaient depuis
l'aube, selon des images diffusées par les
télévisions.
Parmi les amis du pianiste de jazz venus
l'honorer, figuraient notamment Quincy
Jones, Herbie Hancock, Nancy Wilson et
la soprano Measha Brueggergosman. Sa
fille cadette Céline, 16 ans, prit la parole
au nom de la famille Peterson. Sa veuve
Kelly avait assisté vendredi à une autre
cérémonie en son honneur.
La gouverneure générale Michaëlle
L’application de la loi, suffit-elle
pour mettre fin à la violence faite
aux femmes à Toronto?
La loi doit être considérée par sa nature
comme étant une règle générale et impersonnelle de conduite, édictée par une autorité légitimement établie, pour régir une
situation donnée, et dont la violation est
assortie d’une sanction..Il se dégage donc
de cette définition des éléments essentiels
qui différencient la loi de toutes les autres
règles morales de conduite à savoir, la sanction coercitive imposée par l’autorité à tous
ceux ou toutes celles qui la violeraient. La
loi doit aussi être générale et impersonnelle c'est-à-dire, qu’elle ne doit pas viser
un seul individu en particulier et doit être
applicable à tous et à toutes sans exception
avantageuse ou désavantageuse.
Lorsque nous examinons la plupart des
actes de violences faites aux femmes, à
l’exception des la violence morale qui est
très sournoise, en l’occurrence les menaces,
les injures, les voies de faits, les coups et
blessures, nous pouvons affirmer sans peur
d’être contredit, que ces actes sont par
leur essence, des actes répréhensibles par
le code criminel canadien. La police fait à
cet effet, des interventions dans la plupart
des ménages avec objectif d’éradiquer ces
violences contre les femmes. Ce qui est à
notre avis très appréciable. Cependant, la
question importante qui mérite d’être posée est celle de savoir si l’application de la
loi, est à elle seule suffisante pour endiguer
les violences faites aux femmes dans notre
ville?
En effet, il y a une dimension dont il
faut tenir compte dans la lutte contre les
violences faites aux femmes, à savoir, la
diversité de cultures que nous retrouvons
dans la ville de Toronto. Cette diversité de
cultures rend inefficace à notre humble
avis, la lutte contre les violences faites aux
femmes par le seul usage des instruments
juridiques, notamment la police et son
code criminel. Il n’est un secret pour personne, que la plupart de cultures, même
si elles n’encouragent pas expressément
les violences contre les femmes, elles les
tolèrent néanmoins. C’est ainsi que dans
la plupart de communautés, les femmes
en deviennent des victimes non seulement
silencieuses, mais surtout des victimes ig-
norantes.
Elles ignorent que les actes dont elles sont
victimes sont de actes de violences et par
conséquent les banalisent et les acceptent comme étant des actes normaux de la
vie familiale courante. Il s’avère donc que
même si la police peut être aussi rigoureuse
que l’on puisse le souhaiter, elle n’arrivera
jamais à éradiquer les violences faites aux
femmes dans nos différentes communauté
à cause de en l’absence de coopération des
victimes des actes de violence. C’est autant
dire que le seul recours à la loi et à la police
comme moyens juridiques de lutte contre
les violences faites aux femmes, ne suffit
pas.
C’est pourquoi, nous estimons que le recours aux seuls mécanismes juridiques de
répression de la violence, notamment la loi
et la police, ne peut jamais réussir à libérer
les femmes des actes de violences. Il est dès
lors important qu’en dehors de moyens
dont le gouvernement peut doter la police
pour la répression de violences contre les
femmes, il doit aussi éduquer et sensibiliser
les victimes de violences dans les diverses
communautés culturelles. Le meilleur moyen d’y parvenir pour le gouvernement est
donc sans aucun doute, le financement
obligatoire des organismes communautaires œuvrant dans ces communautés, et
qui travaillent auprès de ces victimes. En
effet, étant donné que certains actes de
violence entraînent parfois des problèmes
d’intimité, les victimes se trouvent autant
justifiées à se taire devant des personnes
qu’elles jugent ne pas partager les mêmes
convictions culturelles qu’elles. C’est ainsi
que dans certaines communautés les victimes non seulement refusent de coopérer
avec la police, mais parfois refusent malheureusement de se référer aux services
d’aide aux victimes de violences.
La sensibilisation et l’éducation des victimes seraient un atout important à tous les
moyens juridiques que le gouvernement
mettrait en place. D’où l’indispensabilité de
l’apport des organismes communautaires.
Analyse faite par le Centre International
de recherches d’Experts Consultants Juridique Indépendants.
Jean, invitée d'honneur de cet hommage, a rappelé dans un discours que
tout comme ceux d'Oscar Peterson,
(ses) parents étaient des immigrants
des Caraïbes qui, malgré la pauvreté, les
épisodes de racisme et autres difficultés,
étaient déterminés à voir leurs enfants
donner en tout temps le meilleur d'euxmêmes.
Oscar Peterson a succombé le 23
décembre, à l'âge de 82 ans, à une insuffisance rénale, à son domicile de la
banlieue de Toronto. Pianiste virtuose et
compositeur fabuleux, Peterson, l'un des
Canadiens les plus connus à l'étranger, a
enregistré près de 200 albums en plus
de 60 ans de carrière et a joué avec les
plus grands noms du jazz.
Les organismes Le Centre International de Recherches d’Experts Consultants Juridiques Indépendants, La
Femme en Action et Le Regroupement
des Jeunes Francophones de l’Est de
Toronto en collaboration avec le Ministere Ontarien de la promotion de la
santé organisent une serie d' ateliers
sur les activités physiques.
Pour tout renseignement et
l’enregistrement, veuillez appeler
au
(647) 438-0988 ex. 3
Email: [email protected]
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(3)
DEBATS : POUR LA CREATION DES ECOLES POUR ENFANTS NOIRS ?
La création des écoles pour
les enfants noirs, est-elle la voie
obligée pour leur réussite ?
La province d’Ontario est
reconnue comme étant la
province la plus multiculturelle
compte tenu de la diversité
de sa population. A travers
les années, les autorités de
cette province ont tellement
bien géré cette diversité à telle
enseigne qu’au lieu qu’elle
soit considérée comme une
source des tensions sociales,
force est d’affirmer qu’elle est
en revanche une potentialité
qui place Ontario en tête de
toutes les provinces sur plusieurs plans dont notamment,
le nombre de la population
et l’économie pour ne citer
que cela. Ainsi donc, nous ne
pouvons pas nous empêcher
de dire que la population est
le moteur de l’économie de
tous les pays modernes, si elle
est bien gérée. Toutefois, si
la population n’est pas bien
gérée, elle peut facilement
devenir une bombe à retardement dont l’éclatement détruira l’économie. Souvent cet
éclatement est occasionné par
la création ou la mauvaise gestion des tensions sociales au
fur et à mesure qu’elles apparaissent.
C’est pourquoi, la sagesse
commande que les dirigeants
qui ont sous leurs attribution la
charge de gérer la population,
puissent faire d’elle une source
motrice du développement et
non un feu latent couvant sous
les bois.
L’harmonie et la diversité
dont l’Ontario est si fière est
ostensible aussi bien dans tous
les milieux professionnels que
dans des écoles. Ces dernières,
sont vraiment le reflet de la
diversité
de la population
ontarienne et du symbole de
l’intégration bien réussie. Il est
dès lors impérieux, en ce moment où l’on parle de plus en
plus de la création des écoles
pour les noirs, de se poser
plusieurs questions qui sont
suscitées
automatiquement
par ce projet à savoir : la création des écoles pour les noirs
est-elle la panacée pour leur
réussite ? N’y-a-t-il pas une autre voie pour relever le degré
de la réussite des enfants noirs
qui ne passerait pas par la création des écoles séparées pour
les noirs ? Est- ce que ce projet
cacherait-il un autre projet derrière au préjudice des enfants
noirs? S’il est vrai ces enfants
noirs en difficulté de réussite
méritent ce projet, à qui le
prochain tour ? Ces écoles seront – elles créées pour les enfants noirs qui sont en difficulté
d’apprentissage seulement, ou
tous les enfants noirs mêmes
les plus brillants y seront consignés quels que soient leurs
degré d’apprentissage dans les
écoles mixtes ?
En effet, tel qu’on peut le constater, ce projet soulève à notre
humble avis, plus de questions
qu’il en résout. C’est pourquoi, s’il est vrai que les élèves
noirs éprouvent des difficultés
d’apprentissage au regard des
résultats obtenus, et qu’il ya
nécessité absolue de les aider,
il est aussi autant vrai que ces
élèves peuvent être efficacement aidés à surmonter leurs
difficultés non pas en leur créant un nouvel environnement
d’apprentissage séparé. Il
convient de se rappeler qu’à
travers le monde, l’unification
du système éducatif permettant à chaque enfant de bénéficier du même financement
des écoles, de mêmes moyens
logistiques et de mêmes programmes et activités, avait
toujours été le résultat d’une
lutte de classes sociales. Cette
lutte est souvent justifiée par
le fait que les écoles de noirs
n’avaient jamais bénéficié du
même financement que celles
de blancs, dans les pays où
il y a eu des écoles séparées.
C’était le cas aux Etats-Unis et
en Afrique du Sud. Ainsi donc,
quelle que soit la bonne volonté des géniteurs de ce projet,
il est certain qu’il faut craindre
un dérapage ou sa mauvaise
application sur le terrain, qui
peut éventuellement conduire aux conséquences que l’on
peut dès maintenant prévoir à
savoir, le sous financement de
ces écoles qui entrainerait leur
disfonctionnement.
Par anticipation, il sied de
se poser la question de savoir
quel noir aura donc intérêt à
voir son enfant fréquenter des
écoles moins financées? La
création de ce genre d’écoles
pourrait faire renaitre ou resurgir dans la population, les
sentiments ségrégationnistes
et attiser les tensions sociales.
Il nous semble donc judicieux
d’envisager une aide pour
les élèves noirs en difficulté
d’apprentissage dans le cadre
d’un même environnement
scolaire mixte plutôt que séparé. Il est vrai que dans toutes
les écoles, il y a aussi des enfants d’autres races qui sont en
difficulté d’apprentissage. Les
professionnels d’enseignement
savent que des programmes
peuvent être adaptés aux besoins des élèves en difficulté
d’apprentissage. Ainsi donc, au
lieu d’envisager la création des
écoles séparées, il nous semble
beaucoup plus pratique de
penser à la création des projets
et des programmes extrascolaires avec la collaboration des
enseignants, des parents et
des organismes communautaires pour aider non seulement les élèves noirs, mais
aussi tous ceux qui comme
eux, se retrouveraient en difficulté d’apprentissage. Il faudrait éviter de teinter en noir
tous les élèves en difficulté car
les difficultés d’apprentissage
n’ont pas de couleur.
Si ce projet est conçu pour
aider ces jeunes élèves noirs, il
doit cependant être enrichi et
il n’est pas bon de l’exécuter à
la hâte, car dans son état actuel
il est de nature à créer plus de
problèmes qu’il peut les résou-
dre. L’intégration de nos communautés avec leurs différences de couleurs et de culture est
atout bien acquis et fait notre
force en Ontario. D’où il sied
de se demander, que serait
Ontario, si les communautés
devaient s’engager dans un
développement séparé et non
intégré ? A notre avis, nous
pesons que cela amènerait les
politiciens à passer plus de leur
temps à gérer les conflits sociaux qu’à concevoir des projets de développement social.
Les enfants sont notre espoir
de demain et il conviendrait
de veiller scrupuleusement à
ce que nous leur léguons. Si
nous leur laissons un héritage
scolaire axé sur une politique
d’apprentissage séparé, ils auront de difficulté à la longue
à créer une société où il y
a l’intégration de toutes les
communautés comme nous
le vivons ce jour. Nous pensons que le premier ministre
d’Ontario. Mr. MC Guinty qui
a exprimé ses réticences et ses
réserves sur un tel projet, est
sur une bonne voie. Ce projet
réunit tous les risques pour devenir demain un grand monstre pour notre société multiculturelle avec conséquences
sociales, les exclusions et la
lutte des races.
Analyse faite par le Centre
International de recherches
d’Experts Consultants Juridique Indépendants ([email protected] )
LA PLACE DES NOIRS AU CANADA, RECIT D’UNE HISTOIRE VECUE
I need your help to tell the world what is happening in Canada. Black people are being systematically enslaved.
I am an African man who
emigrated from Africa to Canada five years ago as a landed
immigrant with masters level
education and more than 15
years management experience
in the financial services industry. I have been through some
most traumatic times here in
Canada due to endemic racism in this country.
When I apply for senior jobs
they tell me I do not have Canadian experience or simply
ignore my applications. When
I apply for junior jobs they ask
me why I would want to apply for such junior positions
with all my qualifications. I
have been between a rock and
a hard place over the last five
years! I remain a jobless man.
My qualifications from the
West are ACIB (London-1992),
CBA-(Manchester
-1994),
Global Award for Excellence
in Commercial Banking- Standard Chartered Bank, London,
MBA degree (University of
Wales 2001), CFA (Chartered
Financial Analysts USA) -Level
2 Student, CGA ( Certified
General Accountants of Ontario) -Level 4 Student).
HALTE ! AU BUREAU, VOUS POUVEZ ETRE
SURVEILLE A VOTRE INSU ?
Rien de ce que vous faites au
bureau en utilisant les outils informatiques n’est secret.
Votre employeur peut à tout
moment, savoir ce que vous
faites et écrivez.
Évidemment, il faut avant
que vous en soyez avisé, mais
c’est assez légitime si on y
pense bien.
Téléchargez de la musique
illégalement puis l’ordinateur
que votre employeur met à
votre disposition met aussi sa
responsabilité en cause.
Il existe des tas de façon pour
un patron de vous surveiller.
La plus simple est de lire ce
que contient votre courriel et
d’intercepter les discussions
de messagerie instantanée.
Évidemment, il faut que la
compagnie dispose d’un bon
administrateur réseau qui sait
quoi faire, mais tout compte
fait cela n’est pas si compliqué.
Il existe aussi des petits logiciels
très discrets qui enregistrent
absolument tout ce que vous
tapez au claviez et envois à la
personne en charge de la surveillance un beau texte contenant votre activité heure par
heure en fonction du logiciel
utilisé. Et je ne vous parle pas
des assistants de poche (Blackberry)dont un logiciel à vu le
jour aujourd’hui, permet de
tout enregistrer ce qui transite
par cette laisse électronique
qui vous relie à votre bureau.
Et quand je dis tout, c’est
vraiment tout. Y compris vos
mots de passe de Hotmail, vos
informations de carte de crédit
utilisée pour vous commander
une pizza en ligne ou toute autre information confidentielle
frappée au clavier.
Hasch, vous aurais-je fait
peur?
Mine is the typical story of
majority of black people in
Canada.
I have shared my experiences with the world by publishing a book called “In Thick
of Things: A Tale of Undying
Hope, Courage and Determination”. I have traced my
journey back to my ancestors
in Africa since 1886 and have
demonstrated how the black
race has systematically been
persecuted.
I do this by looking at how
my grand parents and my parents lived as well as my own
experiences. Beyond this, I
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
have also examined the direction the black Africans are
taking that continent and the
implications on our future
generations.
The following is the press release of my book and I would
kindly urge you to give it the
widest circulation possible.
Thank you.
My pen name is Peter
Mwangi. I am the author of
"In The Thick of Things: A
Tale of Undying Hope, Courage and Determination" published by Author house www.
authorhouse.com as ISBN
9781434336002.
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(4)
LE CRIME HAINEUX
PRINCIPES
Les crimes haineux sont des
infractions qui comportent une
sélection intentionnelle des victimes fondée sur les préjugés
des contrevenants
à l’égard d’une caractéristique de « groupe » que possède la victime, comme la race,
l’origine ethnique, la religion,
le sexe, un handicap
physique ou mental, ou
l’orientation sexuelle.
Les crimes haineux, quelle
que soit la forme qu’ils prennent, sont de par leur nature
des infractions extrêmement
graves. L’intérêt public exige
une poursuite énergique et
fructueuse des crimes haineux.
Ces crimes sont graves parce qu’ils entraînent les conséquences préjudiciables suivantes :
Effet sur les personnes : Les
crimes haineux ont un effet
dévastateur sur les personnes
qui en sont victimes. En plus
des torts psychologiques
et affectifs causés par un
crime haineux et ses répercussions sur l’identité et la valorisation personnelle de la victime,
le degré de violence manifesté
dans les infractions motivées
par la haine est habituellement
beaucoup plus élevé que dans
les crimes ayant d’autres motifs.
Effet sur le groupe visé : Les
crimes haineux entraînent une
terreur généralisée au sein du
groupe auquel appartient la victime, parce que l’occurrence
d’un tel crime inspire un
sentiment de vulnérabilité
chez tous les membres de ce
groupe qui pourraient en être
les prochaines victimes.
• Effet sur les autres groupes
vulnérables : Les crimes
haineux ont un effet néfaste sur
d’autres groupes vulnérables
qui ont également un statut
minoritaire ou qui s’identifient
au groupe visé, surtout si la
haine manifestée s’appuie sur
une idéologie ou une doctrine
qui vise plusieurs groupes vivant au sein de la collectivité.
• Effet sur la collectivité dans
son ensemble : C’est là, peutêtre, l’effet le plus dévastateur
des crimes haineux. Les crimes
haineux peuvent entraîner la
division au sein de la société.
Dans une société multiculturelle comme le Canada, où
on s’attend à ce que tous les
groupes vivent ensemble dans
l’harmonie et l’égalité, les
crimes haineux sont une abomination. Tout crime haineux qui
est commis nie les valeurs fondamentales du Canada.
Dans toutes les régions, on
devrait désigner des avocats de
la Couronne pour coordonner
les affaires relatives aux crimes
haineux.
Sanctions pénales pour les
crimes haineux : Pour qualifier un acte criminel de crime
haineux, il n’est pas nécessaire
que l’infraction soit entièrement motivée par la haine
ou par un préjugé à l’endroit
de la victime en raison de son
appartenance à un groupe.
Même un crime partiellement
motivé par la haine ou un
préjugé peut être considéré
comme un crime haineux et
traité comme tel. Même si le
Code criminel comprend des
dispositions particulières sur
les crimes haineux, il n’est pas
nécessaire que les infractions
soient désignées ainsi pour
qu’on puisse les qualifier de
crimes haineux.
Les avocats de la Couronne
devraient tenir compte des
diverses façons dont on peut
aborder les crimes motivés par
la haine, notamment les façons
suivantes :
• Le Code criminel comprend des dispositions portant
sur des infractions particulières désignées comme crimes
haineux, et des mesures prévoyant la confiscation et la
saisie de matérial haineux,
exigeant le consentement du
procureur général.
• Les articles du Code criminel
portant sur les méfaits prévoient une infraction de méfait
portant sur les biens religieux
qui est motivée par un préjugé
ou par la haine.
• D’autres actes criminels
motivés par la haine pourraient être des crimes haineux.
Les avocats de la Couronne
doivent faire preuve de vigilance quand il s’agit de reconnaître qu’un crime est un crime
haineux.
• La common law et le Code
criminel considèrent le motif
de haine comme un facteur
aggravant pour la détermination de la peine.
• Effet sur les victimes : Vu la
nature des crimes haineux et
la gravité des effets qu’ils ont
sur les victimes, les groupes
visés et la collectivité dans son
ensemble, il peut être utile de
présenter des preuves de ces
effets à l’étape de la détermination de la peine. Les organismes communautaires ont
souvent accès à des experts et
sont habituellement en mesure
de fournir des renseignements
pertinents pouvant être utiles
dans le processus de détermination de la peine.
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
JOURNAL CANORA
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Ontario M5B 1J3
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JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(5)
LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2008 AU GHANA DU 20 JANVIER AU 10
FEVRIER. PAR KANEGNON
Cette l’occasion pour plusieurs pays de vivre des moments assez intenses, car le
football demeure jusque là le
sport qui
attire beaucoup
de spectateurs. La coupe
d’afrique de 2008 retient deux
grands pays la Côte d’Ivoire et
le Cameroun à cause de deux
grands noms Didier Drogba
et Samuel Eto de ces deux
joueurs la question est de
savoir: s
Qui est le plus fort ?
L’éléphant ou le lion ? Depuis
une demi-décennie, la Côte
d`Ivoire de Didier Drogba,
sans remporter le moindre
trophée, conteste le leadership historique du Cameroun
de Samuel Eto’O sur le football
africain. A Yaoundé, la capitale des Lions indomptables,
personne n’a oublié les traumatismes des éliminatoires de
la dernière Coupe du Monde
et du quart de finale de la
dernière Coupe d’Afrique des
Nations, quand justement les
Eléphants ivoiriens avaient fini
par prendre le dessus. L’heure
est donc, pour Samuel Eto`O
et les siens, à la reconquête
du trône alors que la Côte
d’Ivoire ne peut se permettre
un nouvel échec en finale. "Je
n’ai pas envie de donner à
mon ennemi les cartouches
pour me tirer dessus ! Je ne
peux pas ! Je t’aime bien, Didier, mais vraiment je préfère
les 19 millions de Camerounais". Dans l’excellent entretien
croisé entre Samuel Eto’O
et Didier Drogba paru dans
France Football, le buteur du
FC Barcelone revient sur la rivalité entre les deux pays sur
la scène africaine . Il sait qu`il
doit une revanche à son peu-
ple et à ses supporters, lui qui
avait manqué son tir au but
lors de l’interminable séance
finale scellant la qualification
de la Côte d’Ivoire lors des
quarts de finale de l`édition
2006. Eto`O ne fuit pas ses
responsabilités: "Si on est embarqué dans une séance de
tirs au but, je ne me défilerai
pas", avoue-t-il, toujours dans
les colonnes de France Football. On se souvient encore
de la polémique sur le penalty
manqué face à l`Egypte de
son coéquipier Pierre Womé,
qui avait envoyé... la Côte
d`Ivoire en Allemagne.
Un Cameroun revanchard
Vainqueur de l`épreuve en
2000 et en 2002, déjà avec
Samuel Eto`O, le Cameroun
n’est plus l’épouvantail qu’il
était il y a cinq années de cela.
Otto Pfister, le sélectionneur
allemand très contesté des Lions indomptables, peut néanmoins compter sur un groupe
ambitieux avec notamment un
milieu de terrain surpuissant et
bien sûr, l’atout Samuel Eto`O
dans sa manche. Placés dans
le groupe C avec le tenant du
titre, l’Egypte, la Zambie et le
Soudan, les enfants de Roger
Milla doivent logiquement
se qualifier pour les quarts
de finale de l’épreuve et rencontrer un rescapé du terrible
groupe D (Angola, Sénégal,
Tunisie, Afrique du Sud). Les
retrouvailles avec la Côte
d’Ivoire attendront le dernier
carré ou une hypothétique finale, mais tout le continent en
salive déjà.Que dire de la Côte
d’Ivoire?
Finaliste malheureux de la
Coupe d’Afrique des Nations
2006, la sélection dirigée par
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Gérard Gili aura la pression
sur les épaules. Didier Drogba et ses coéquipiers doivent
impérativement
remporter
un trophée continental pour
assumer leur leadership naissant sur le football africain.
Le buteur des Blues de Chelsea craint particulièrement...
le Cameroun. "Une équipe
comme le Cameroun, sortie
par la Côte d`Ivoire en quarts
il y a deux ans, on en parle pas
beaucoup. Mais c`est l`équipe
que je crains le plus", admetil dans France Football. Si
l’identité du sélectionneur a
changé peu de temps avant
l’épreuve - Gérard Gili a remplacé coma -, les Eléphants
ont un potentiel énorme
avec une attaque digne des
grandes sélections européennes et un milieu de terrain
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JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(6)
COMMENT S’Y PREND-T-ON POUR FALSIFIER L’HISTOIRE DE
L’AFRIQUE ?
par Jean-Philippe Omotunde - Cheikh Anta Diop nous a prévenu.
Le climat géopolitique actuel ne
favorise pas un échange honnête
sur le plan de l’historiographique
entre le nord et le sud. Mais en attendant, les chercheurs panafricains
doivent poursuivre leurs recherches
et se débarrasser de toute tutelle
intellectuelle extérieure pour accomplir leur mission avec rigueur et
dévouement.
En fait, il s’agit d’assumer nos
responsabilités d’hommes et de
femmes d’ascendance africaine et
de laver l’honneur de nos ancêtres,
tout en préparant l’avenir des jeunes générations. Mais nombreux
sont ceux qui n’ont pas encore saisit
les multiples facettes que revêt la
falsification de l’histoire de l’Afrique
depuis l’ère coloniale. Le but visé est
de nier toute réalisation civilisationnelle autochtone en Afrique noire
(sciences, architecture, organisation
politique, spiritualité, etc...).
Les ouvrages proposés au public
sont tellement bien faits que l’on
pense qu’ils disent la vérité. Pourtant ils travestissent allègrement les
faits historiques. Voilà pourquoi il
est important de bien comprendre
le mécanisme de la falsification occidentale de l’histoire de l’humanité.
Ainsi, l’étude de l’histoire comporte des règles strictes qui sont
toujours bafouées par les historiens
occidentaux lorsqu’il est question
du passé de l’Afrique. Voilà les pistes
suivies par les menteurs.
MANUEL OCCIDENTAL DU FALSIFICATEUR DE L’HISTOIRE AFRICAINE
Règle 1 : Ne pas perdre de vue
l’objectif suprême : Nier toute intelligence civilisationnelle aux peuples
d’Afrique noire. Toute démonstration doit aboutir explicitement ou
implicitement à cette conclusion. Il
convient de maintenir dans l’esprit
du public la vision d’une Afrique
sauvage, non civilisée qui sert de justification moralisatrice à l’occident.
Règle 2 : Eviter de mentionner
les écrits valorisants des peuples
étrangers ayant pénétré en Afrique,
peu importe la période. Nier par
tous les moyens leurs attestations
quant à l’origine nègre des faits
civilisationnels décrits (réalisations
architecturales, organisation sociale,
découvertes, etc...).
Règle 3 : Tout faire pour nier
l’origine africaine des Egyptiens anciens (documentaires TV, articles de
presse, ouvrages historiques, sites
web...). Nier ou travestir les écrits
des Grecs anciens, des Arabes anciens et des Juifs anciens, témoins
visuels reconnaissant l’origine africaine de cette civilisation. Ne jamais
citer les passages concernés. Traiter
avec dérision tout auteur reprenant
les citations concernées.
Règle 4 : Trafiquer la documentation historique africaine : falsifier
les textes, les datations, les fresques
murales, multiplier les erreurs de
traduction. Eviter tout document
africain dévoilant l’origine autochtone des Egyptiens anciens.
Règle 5 : Eviter de divulguer
les vrais résultats des fouilles archéologiques et des datations au
carbone 14 afin de placer continuellement la Mésopotamie devant
l’Afrique pour les découvertes cruciales (inventions de l’écriture, des
mathématiques, de l’astronomie,
etc...). Pour la Mésopotamie, maintenir le flou artistique : Qui a découvert ? qui a daté ? quand ? où ?
comment ? voilà les questions auxquelles il ne faut jamais répondre.
Règle 6 : Ne jamais citer les résultats des colloques internationaux de
confrontation de thèses historiques
et scientifiques entre chercheurs
panafricains et occidentaux. Passez
sous silence l’existence des rapports
(Actes) car ceux-ci sont tous en défaveur des thèses historiques occidentales.
Règle 7 : Ne jamais inviter un
chercheur non-occidental à un débat
public sur l’histoire de l’humanité
car il risquerait de dévoiler nos subterfuges.
Règles 8 : Présenter les analyses historiques actuelles comme exactes même si elles sont en parfaite
contradiction avec les aveux des
historiens anciens. Pour y parvenir,
passer sous silence l’existence de
documents contradictoires à notre
thèse.
Règle 9 : Défendre explicitement
ou implicitement, à travers toute
analyse historique, la supériorité intellectuelle des peuples nordiques
sur l’Afrique noire. Nier l’héritage
africain (sciences, culture, spiritu-
alité, etc...) par tous les moyens
malhonnêtes.
Règle 10 : Ne jamais dévoiler
l’intégralité de la documentation
historique universelle car cette démarche risque de nuire aux thèses
occidentales. Ne jamais citer les
travaux de quelconque chercheur
ou spécialiste africain. Préserver par
tous les moyens la tutelle intellectuelle occidentale.
Règle 11 : Injecter artificiellement dans les consciences panafricaines, le souvenir d’une Afrique sauvage, perpétuellement asservie, à la
dérive, civilisée par l’occident et sans
avenir. Mettre à profit l’ignorance
des Noirs vis à vis de leur propre
histoire pour les maintenir éternellement en servitude.
Règle 12 : Mettre en quarantaine
tout chercheur occidental refusant
de collaborer. Résilier les commandes de ses ouvrages, éviter de
l’inviter à des débats et le supprimer
des listes bibliographiques en université.
Règle 13 : Ne jamais faire la
promotion d’un ouvrage émanant
d’un auteur panafricain présentant
l’Afrique de façon positive et pragmatique. Au contraire, médiatiser
tout auteur panafricain, dévalorisant
le continent ou ses ressortissants.
Règle 14 : Faire en sorte que les
personnes d’ascendances africaines
se persuadent de leur responsabilité
dans le déclin de l’Afrique et attendent leur salut de l’extérieur.
Règle 15 : Nier l’héritage spirituel de l’Afrique noire et maintenir
l’image d’une Afrique maudite en
ayant recours à des textes religieux
subversifs et sans fondement historique (ex. Malédiction de Cham).
Forcer les Africains a ne percevoir
leur salut que dans l’au-delà, par
le biais exclusif de Dieux étrangers
voir même extra-terrestres, qu’ils
prieront avec dévotion et naïveté.
Règle 16 : A travers les ouvrages
historiques destinés aux enfants,
induire explicitement ou implicitement la vision de la hiérarchisation des races chères à Gobineau.
Présenter les personnages Noirs
exclusivement en position servile
même s’il s’agit de civilisations implantées en Afrique. Préférer, des
décors précaires (huttes en paille)
aux grands empires noirs comme
lieu de déroulement des actions.
Passer sous silence les cours royales
des grandes empires, la chevalerie
africaine précoloniale et le prestige
international des civilisations africaines.
Telles sont les règles à suivre pour
espérer poursuivre votre carrière
professionnelle d’historien dans
l’espace francophone !.
Références bibliographiques:
[1] Illustration : La revue scientifique « Pour la science » d’août
2007 a consacré un dossier sur les
résultats des fouilles archéologiques
menées récemment en Afrique
de l’ouest. Celles-ci ont d’ailleurs
révélé que cette région d’Afrique
devance la Mésopotamie dans de
nombreux domaines d’innovations
technologiques. Pour étayer ses
travaux, Eric Huuysecom, auteur des
fouilles et Professeur à l’université
de Genève a écrit ceci (page 44) :
« L’Afrique est un monde anhistorique non développé, entièrement
prisonnier de l’esprit naturel et dont
la place se trouve encore au seuil de
l’historie universel... ». Il poursuit
: « Cette opinion, celle du philosophe Hegel en 1822, semble étrange
aujourd’hui. Elle traduit cependant
un préjugé occidental tenace : les
Africains n’auraient rien inventé
et stagneraient depuis toujours au
même stade de développement ».
[2] Illustration : La momie de Ramsès II prouve que ce pharaon était
roux, ce qui n’est pas une pigmentation habituelle des cheveux dans
les populations négroïdes (qu’on
ne voit pas là un terme raciste, il
s’agit simplement du terme anthropologique qui désigne les populations de l’Afrique noire, à peau noire,
nez épaté, lèvres lippues, le terme
mélanoderme étant plus large, englobant toutes les populations à
peau noire quelques soit les autres
caractéristiques morphologiques).
Texte de Frédéric Payraudeau, site
web Thot-web forum. Pour information, Malcom X était roux d’où
son surnom "RED" !
[3] Illustration : L’origine &
l’usage de la circoncision chez
d’autres peuples que les Hébreux,
est facile à démontrer ; mais tous
l’ont tirée d’Abraham & de ses de-
scendans. Source : antiq. Jud. liv.
XIII. ch. xvij. Voilà exactement ce
que dit l’historien grec Hérodote
sur la question : les Colchidiens,
les Egyptiens et les Ethiopiens sont
les seuls peuples qui aient de tout
temps pratiqué la circoncision. Les
Phéniciens et les Syriens de Palestine reconnaissent qu’ils tiennent
cet usage des Egyptiens ; les Syriens
établis dans les vallées du Thermodon et du Parthénios, ainsi que
les Macrons leurs voisins, déclarent
l’avoir depuis peu emprunté aux
Colchidiens. Voilà les seuls peuples
qui aient cet usage, et l’on constate qu’ils observent sur ce point
les mêmes règles que les Egyptiens.
Des Egyptiens et des Ethiopiens, je
ne saurais dire quel est le peuple qui
a pris cette coutume à l’autre, car
elle est, de toute évidence, des plus
anciennes.
[4] Illustration : C’est en Mésopotamie (littéralement « le pays
entre les fleuves »), quelque part en
bordure du Tigre ou de l’Euphrate,
que l’écriture est apparue pour la
première fois. Faux ! Il n’existe pas
d’écriture en Mésopotamie en 3
200 avant l’ère chrétienne. Il s’agit
de pictogrammes et l’homme utilise la boue séchée (argile). D’autre
part, les fouilles menées à 400 km
au sud du Caire à Abydos en Afrique
en 1998 par le professeur Günter
Dreyer, directeur de l’Institut
d’Archéologie d’Allemagne, ont
dévoilé que l’écriture est bien née
en Afrique noire vers 3 400 avant
l’ère chrétienne, donc bien avant
la Mésopotamie. Ce professeur a
d’ailleurs confirmé dans sa déclaration officielle que : "L’écriture
égyptienne était bien plus avancée
que celle de la Mésopotamie qui à
l’époque n’était pas encore habitée
par les Sumériens". Aïe !
[5] Illustration : La première trace
du zéro nous parvient des babyloniens (300 avant J.C.), Source : ac
Strasbourg. Faux : La première trace
du zéro vient du papyrus Boulaq 18,
document comptable de la ville de
Thèbes en Afrique pharaonique. Ce
document qui remonte à 3700 ans
révèle que le zéro était dénommé
"Néfer".
http://africamaat.com
SI ON PARLAIT INFORMATIQUE!
Choisir une carte mémoire
La carte mémoire est une pièce
essentielle des appareils photo numériques. Il existe de nombreux types
de cartes mémoire et il peut être intéressant d'examiner quel type de mémoire un appareil photo
utilise avant de l'acheter.
Les carte mémoire sont également
utilisés aujourd'hui dans les baladeurs
MP3, les consoles de jeux, ...
Il est important de vérifier que vous
avez assez de mémoire pour couvrir un
certain événement ou avant de partir
en vacances. En effet, bien qu'elles
soient réutilisables à volonté, les cartes
mémoires n'ont pas une capacité infinie et il est toujours bon de disposer
de plus d'espace que de ce que vous
avez réellement besoin.
Quel type utiliser ?
CompactFlash, SD, xD, MemoryStick, SmartMedia, que se cache t'il
sous ces formats de cartes mémoire,
quelles sont leurs différences, leurs
avantages et leurs inconvénients.
CompactFlash
La CompactFlash est un des formats
de carte mémoire le plus utilisé dans
les appareils photos numériques professionnels. Il existe 2 tailles de CompactFlash : Type I et Type II. Certains
appareils photos n'acceptent que du
type I (moins épais). Le type II autorise
de plus
grosses
capacités
(plusieurs
Giga-octets avec
les MicroDrive).
L'idéal est
bien sûr que votre appareil photo supporte les 2 types.
En plus de sa grande disponibilité,
l'intérêt principal des cartes mémoire
CompactFlash est qu'elles intègrent
une puce permettant d'obtenir des
taux de transferts élevés. En clair,
l'écriture et la lecture sur la carte mémoire sont beaucoup plus rapides.
Secure Digital (SD) et MultiMediaCard (MMC)
Les cartes SD et MMC sont les plus
petites cartes mémoire disponibles.
Elles sont couramment utilisées dans
les appareils photo numériques, mais
également dans les PDA, les téléphones portables et les baladeurs numériques.
La seule différence entre les deux
types de mémoire est que la SD a un
petit interrupteur pour autoriser/interdire l'écriture de données (comme sur
les disquettes). On préféra donc les
cartes SD.
Les cartes mémoires SD sont très répandues, faciles à trouver et ne sont
pas chères. C'est certainement le format le plus intéressant.
Pour dépasser la limite de 4 Go du
format SD et atteindre jusqu'à 32
Go, la spécification SDHC (SD Haute
Capacité) a été créée. Attention, un
équipement (lecteur MP3, téléphone
mobile ou appareil photo numérique)
qui peut recevoir une telle carte doit
mentionner spécifiquement sa compatibilité.
Notez que les cartes SD existent
également en 2 formats réduits, utilisés généralement dans les téléphones
portables, les baladeurs MP3 et les
consoles de jeux : les Mini-SD et les
Micro-SD). Un adaptateur permet
d'utiliser ces mini-cartes dans un emplacement SD standard.
xD Picture card
Créée par Olympus et Fuji en 2002,
la carte mémoire xD est le dernier format de carte mémoire sorti. Elle est
très petite ce qui signifie qu'elle peut
être utilisée avec des appareils photo
très compacts. Les cartes mémoire
xD peuvent également être utilisées
dans n'importe quel appareil photo
numérique compatible CompactFlash
à l'aide d'un adaptateur.
Cependant, elles sont peu répan-
dues et coûtent assez chères. A l'heure
actuelle, préférez donc un appareil
photo compatible SD ou Compact
Flash.
Memory Stick
Les cartes mémoire Memory Stick
ont été développées par Sony pour
leurs appareils photos numériques
ainsi que pour leurs autres équipements numériques (baladeurs, console
PSP, ordinateurs portables, caméras
numériques,…).
A part quelques rares exceptions,
seul Sony utilise des Memory Stick
dans ses appareils photo. Cela signifie
que le jour où vous décidez d'acheter
une autre marque d'appareil photo
numérique, les cartes mémoires que
vous possédez déjà ne fonctionneront
pas avec votre nouvelle appareil photo. D'un autre côté, si vous avez plusieurs équipements Sony, vous pourrez
utiliser vos cartes mémoire avec eux.
Sachez également que d'une manière
générale, les Memory Stick coûtent
plus chères que les autres formats de
carte mémoire.
Il existe plusieurs types de Memory
Stick.
- Memory Stick : les cartes mémoire
standard de Sony limitée à 128 Mo.
- Memory Stick PRO : ce sont les
plus répandues aujourd'hui. Elles of-
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
frent des capacités plus grandes (256,
512 Mo), et fonctionne sous une plage
de température plus large (de -25° C à
85° C au lieu de 0° C à 60° C).
- Memory Stick DUO : deux fois plus
petites que les Memory Stick standard
et PRO (nécessitent un adaptateur),
elles sont également plus rapides et
offrent de plus grandes capacité (1, 2
Go).
MicroDrive
Le MicroDrive est un mini disque
dur dans un boîtier CompactFlash
de type II. Il consomme plus que les
cartes mémoire classique à cause des
pièces mécaniques qui le compose. Il
est également plus lent que les cartes
mémoire haute vitesse.
Avec l'augmentation de la capacité
des cartes CompactFlash et la baisse
des prix, les MicroDrive ne sont
aujourd'hui plus justifiés face aux
CompactFlash standards. Préférez
donc ces dernières.
SmartMedia
Il y a quelques années, les cartes mémoire SmartMedia était le support de
stockage pour les appareils photos numériques le plus répandu. Aujourd'hui,
il est abandonné car complètement
dépassé par les nouveaux types de
mémoire (xD, SD)
A.JIENU
JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(7)
LES JEUNES PARLENT DE CANORA ET
VOUS SOUHAITENT BONNE ANNÉE 2008
I’ve been coming to Canora for a couple of
months November probably October so about 3
months. My friend brought me her one day and
Ive been coming back since then to use the computers, and to meet new people. It’s a good place
to come, ever if you don’t speak French. I don’t
speak French but I still come out and use the computers and talk to some people.
There aren’t a lot of computers so sometimes
you can’t stay, but overall yes I’m satisfied.
If we could set a bigger room it would be better.
Space is hard, it’s like only elbowroom, and everyday is dose to each other when we sit down.
Jalen
C’est depuis 5 ans que je fréquente le Centre Canora,j’ai connu le centre grace à l’une de
mes nieces.Avec le centre Canora, toutes mes
attentes sont satisfaites,les computers sont à
notre disposition,nous avons l’opportunité de
mener nos recherche d’emploi dans une bonne
ambiance.J’aurais seleument une seule suggestion
à faire .J’aimerai que le centre ouvre ses portes
jusqu’un peu plus tard pour nous me permettre
de travailler un peu plus. Longue vie à Canora.
Faustin
Depuis 2 mois, par les
amis,Oui ça aide beaucoup les
nouveaux arrivants à s’integrer
dans la societé chacun son domaine.Canora aussi aide les
nouveaux arrivants à pratiquer
leurs connaissance qu’ils ont
eu dans leurs pays et les marier
ou relier au niveau d’ici .
Marie Prudence
J'ai découvert Canora et son
journal en 2003, et depuis j'y
suis toujours, en 2007, nous avions decidé d'incorporer dans le
journal la rubrique technique <<
SI ON PARLAIT INFORMATIQUE>>
pour divulguer et familiariser nos
lecteurs
de quelques astuces
techniques en Français et accessible pour tous.
Je vous remercie de toutes vos
remarques durant l'année 2007
et espère qu'elles seront encore
nombreuses cette année.
Pour 2008: Santé pour tous,
reussite tous les jours et bonheur
pour toujours.
A. JIENU
Je frequente Canora depuis
2 ans , j’ai connu canora à
travers une amie,je nais pas à
me plaindre
Raissa
Depuis Mai 2006 ,Par le biais du
Centre Francophone de Toronto.
Plus de machines à disposition
pour la salle informatique, aggrandir la salle informatique pour
la rendre plus spacieuse et confortable. Créer un forum de rencontre et d’éclairage d’idées entre
la dispora d’afrique et celle des
îles caraîbes.
Justin
September 2007, I knew
Canora though my friends,
almost all my friends know
about Canora. Yeah, I’m satisfied.
Because, I’m new here in
Canada, and Canora is like
a place where I feel comfortable, because i meet new
people, also old friends, also it
promotes African Youth, it also
helps most of us who wants to
exploit their potentialities in
journalism.
I will suggest more computers, faster but also events so
that we can meet more people.
Mudatangwa Ulysse
Depuis I mois déjà, grâce à un
ami.Vraiment satisfaisantes,il
y n’ya rien à redire, j’apprecie
l’ordre et la dicipline qui
regne ici malgrès la diversité
culturelle des personnes qui
fréquentent ce lieu. Je suggère
à l’administration de CANORA
d’organiser souvent des campagnent de sensibilisation pour
les nouveaux arrivants, afin de
leur permettre d’eviter les pièges que tend cette grande ville.
ATELIER DE PERCUSSIONS AFRICAINES
Avec NJACKO BACKO
Tout les dimanches
Enfants : 12h à 13h
Débutant : 13h à 14h30
Prof : 14h30 à 16h
$15/adultes,
$10/enfants
Au 352 1/2 rue Queen Est (Queen et Parliament)
Pour information : (416) 836-8951 [email protected]
BONNE ANNÉE QUAND
MÊME!
Que puis-je vous souhaiter
cette année, sinon d'être
plus vigilants que jamais?
Ne prenez surtout pas la
mouche. Ce n'est pas un reproche. Les médias, de nos
jours, sont de véritables machines à propagande. Nous
nous rapprochons plus que
jamais de la désinformation à
son paroxysme.
Prenez Stephen Harper,
notre cher Premier ministre.
Quand il renvoie la commissaire canadienne de la sûreté
nucléaire, Linda Keen, il arrive a ne plus être vilipendé
comme il le mérite. Ni par les
politiciens dits de l'opposition,
ni par les principaux journalistes connus au pays. Madame
Keen avait refusé de rallumer
le réacteur nucléaire de Chalk
River car une mise à jour était
nécessaire. Le problème qui
se posait était les nombreux
hôpitaux en Amérique du
nord qui dépendent de ce réacteur pour fournir l'énergie
indispensable aux soins de
cancéreux. Le Premier ministre a ordonné la remise en
marche du réacteur avec le
soutien de l'opposition. Après
des échanges acrimonieux
entre Linda Keen et le ministre
fédéral des richesses naturelles, Gary Lunn, on a montré
la porte au commissaire.
Au-delà de ceux qui étaient
pour la mise en marche du réacteur et ceux qui s'y opposaient, il y a l'attitude brutale et
arbitraire du Premier ministre.
Dans tout service public, il y a
toute une procédure à suivre
pour remercier une haute responsable à la tête d'un organisme qui se veut indépendant et dont le but principal
et la sécurité des citoyens canadiens dans le domaine du
nucléaire. Or monsieur Harper, d'un geste sans équivoque,
a chassé cette commissaire et
du même coup, montré aux
citoyens, qu'en fait, le pouvoir d'un haut responsable
d'un organisme vital ne tient
qu'à un fil.
Quant à l'indépendance de
ces organismes de surveillance et de gestion d'une
énergie aussi dangereuse et
nécessaire que le nucléaire,
elle n'existe pas. Ce sont des
gens de paille, des marionnettes placées pour répondre
aux désirs du Premier ministre. Monsieur Harper, on ne
le dira pas assez, gouverne
comme une brute. Il ne teint
pas en compte de la haute autorité morale que représente
un organisme normalement
indépendant des magouilles
de l'État.
Les
médias
canadiens,
notamment les plus importants, devraient traiter le Premier ministre pour ce qu'il
est, un politicien belliqueux
TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN
qui n'hésite pas à poser des
gestes arbitraires quand cela
sert son intérêt. Il ne mérite
pas de flatterie, ni même le
bénéfice du doute. Ce qui
lui revient sont des critiques
acerbes, virulentes et une opposition le traitant de tous les
noms à la Chambre des communes.Mais nous assistons
plutôt à des propos mesurés de la part des médias de
droite et même à un certain
respect de ceux dits modérés. Il n'est pourtant plus
question d'idéologie ici mais
simplement de respects des
institutions canadiennes dans
leur entièreté. L'intoxication
de la part des médias fonctionne car il n'est pas perçu
par la population en général
comme la brute qu'il est; le
politicien dont la fin justifie
les moyens.
Avec la campagne électorale américaine qui bat son
plein aux États-Unis, les médias vont applaudir si on élit
un Noir, Barack Obama, ou
une femme, Hilary Clinton,
à la tête du pays. La question
que personne ne se pose est
la suivante. Va-t-on avoir une
diminution du racisme ou du
sexisme aux USA si un homme noir ou une femme dirige
l'Amérique? Non, bien sûr.
Certains diront que là n'est
pas la question et que le simple fait de mettre une minorité ou une femme à la Maison
blanche est déjà un progrès.
Je rétorquerais que ce n'est
pas forcément un progrès.
Pourquoi avoir attendu si
longtemps avant d'effectuer
ce "progrès"? Le fait qu'il a fallu attendre le XXI ème siècle
diminue
considérablement
l'aspect progressiste d'un tel
vote. Je dirais plus, il souligne
l'esprit réfractaire et raciste
des électeurs et des institutions américains. Quelqu'un
peut-il me dire s'il n'y avait
pas un Noir ou une femme
plus compétent que Richard
Nixon pour diriger les USA?
Voilà les questions qui ne seront pas débattus de façon
générale. On y répondra dans
certains cercles mais du bout
des lèvres. Par contre, on aura
droit à des commentaires
émus, la larme à l'oeil, de
citoyens américains heureux
d'assister à ce changement
historique à la présidence.
Le changement en lui-même
n'est pas insignifiant mais
le traitement de ce changement le rendra à peine digne
d'intérêt et caduque à long
terme. Refus et encore refus
de faire face à la réalité de la
part des gouvernants et des
principaux médias canadiens
et américains. Nous sommes
en retard. Pas en avance.
Bonne année quand même!
Didier L