Janvier - Février
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JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 12 Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique 2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238 Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • Bimestriel Canadien • 13 ANS DÉJÀ Journal des Canadiens et Canadiennes d’origine africaine, antillaise et asiatique 2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B1J3, Tél :(416)203 1342 Télec : (416) 203 1238 Canoraaa @on.aibn.com www.canoraaa.com COUPE CANORA SENIOR 2007 BONNE ANNÉE 2008 LES JEUNES DE CANORA VOUS SOUHAITENT JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(1) LA HONTE D’ÊTRE AFRICAIN Dès la fin de la guerre civile rwandaise, en juillet 1994, un grand quotidien américain a dépêché un de ses reporters à Kigali. Il s’agit d’un Américain de race noire. Scandalisé par le spectacle des hommes, femmes et enfants découpés à la machette par d’autres êtres humains, ce journaliste afro-américain s’est empressé, à son retour aux Etats-Unis, d’écrire un ouvrage sur ce qu’il a vu au pays des Mille collines. Conclusion de l’auteur : «La traite d’esclaves a été une chance pour les Noirs déportés en Amérique». Chacun pourra apprécier cette phrase suscitée plus par l’horreur que par la rationalité. Osons le dire : il y a de fois où l’on est très peu fier d’être Africain. Noir. La situation qui se déroule au Kenya fait la honte du continent. Au moment où nous couchons ces lignes, près de 300 citoyens kenyans ont été abattus, en l’espace de trois jours, comme des vulgaires lapins par la police anti-émeute de ce pays. Qui a donné l’ordre de tuer ? Pourquoi ? Il s’agit des partisans de Raila Odinga qui protestent contre la «victoire» du président sortant Mwai Kibaki. La police kéyanne a reçu l’ordre - de qui on peut imaginer - de tirer sans sommation sur toute personne qui viole le couvre-feu décrété dimanche 30 décembre après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Comparaison n’est sans doute pas raison. En 2005 et tout récemment en 2007, la France a connu durant plusieurs semaines de graves émeutes dans plusieurs banlieues. Des véhicules ont été détruits par des jeunes et autres casseurs. Des commissariats de police ont même été saccagés. Bilan : plusieurs policiers blessés. Il y a eu plusieurs arrestations. Pas une seule victime du côté des protestataires. Et pourtant, les policiers français sont équipés d’armes individuelles. Ce fait montre la différence existant entre une police républicaine avec un grand «R» et les autres. Le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine serait-il une vertu réservée aux seules nations occidentales ? Tout laisse apparaître que le président sortant Mwai Kibaki a été «mal réélu». Refusant la fatalité, son adversaire Raila Odinga continue à dénoncer les fraudes massives portant notamment sur 300.000 voix. L’écart entre les deux candidats n’a été que de 231.728 voix. Raila a manifestement été entendu. Les observateurs européens se disent outrés par des irrégularités lors du dépouillement des bulletins. Comment pourrait-on penser autrement quand on sait que le président réélu a organisé la cérémonie de son investiture, dimanche 30 décembre, seulement une heure après la publication des résultats par la commission électorale. Et pourtant les opérations de dépouillement ont accusé quatre jours de retard. Les Congolais de Kinshasa ont encore frais en mémoire la lettre adressée au gouverneur de la Banque centrale du Congo par She Léonard Okitundu, alors directeur TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN du cabinet présidentiel, demandant une «avance» d’un million de dollar en vue de l’organisation de la cérémonie d’investiture du président élu. A l’époque, les résultats de la présidentielle n’étaient pas encore connus… Les Congolais se rappellent également le pilonnage, par deux fois, de la résidence de Jean-Pierre Bemba, le challenger, par des éléments de la garde présidentielle de Joseph Kabila. En mars dernier, 600 personnes ont péri lors des affrontements sanglants dans la capitale. Revenons au Kenya. On a appris ce mardi 1er janvier que le département d’Etat américain a qualifié ses propres «félicitations» transmises précipitamment à Kibaki comme une «erreur». L’Union européenne, l’Union africaine, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis invitent les deux parties au dialogue. Londres va jusqu’à proposer la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Raila, lui, n’en démord pas. Il invite Mwai à reconnaître sa «défaite». à-vis de la réélection annoncée de Mwai Kibaki pour que les Etats-Unis se ravisent et retirent leurs félicitations au chef de l’Etat kényan. Les Etats Unis se Les observateurs de l’Union européenne ont demandé mardi une enquête indépendante sur les résultats de la présidentielle. Au motif que le scrutin n’a pas respecté les critères internationaux et régionaux d’élections démocratiques. La situation qui prévaut au Kenya inspire au moins trois enseignements. Primo : la compétition politique en Afrique noire tarde à quitter le « Moyen Age » pour faire son entrée dans la modernité. La course au pouvoir continue à prendre une tournure de duel à mort plus pour les avantages et privilèges que procure l’imperium que pour le service à rendre à la collectivité. La répression militaro-policière est érigée en «arme fatale» pour résoudre les différends politiques. Secundo : les dirigeants africains, dans leur grande majorité, affichent un grand mépris pour la vie et la dignité de leurs concitoyens appartenant à d’autres courants politiques. Pour ces dirigeants, la conquête ou la conservation du pouvoir n’a pas de prix. Enfin : il a fallut que la Grande-Bretagne, l’ancienne puissance coloniale, prenne ses distances vis-déclarent maintenant "très inquiets" du déroulement des consultations politiques au Kenya. Ce fait démontre à ceux qui avaient encore des doutes qu’en dépit des indépendances africaines, les anciennes métropoles continuent à jouer – en vertu d’une «division du travail» – le rôle de la lorgnette à travers laquelle la «communauté internationale» scrute les territoires anciennement administrés. Le cordon ombilical est loin d’avoir été coupé. Tout en applaudissant l’indignation européenne, il serait naïf de croire que celle-ci est motivée par l’idéal démocratique... B. Amba Wetshi © Congoindépendant 2003-2008 JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(2) L’AFRIQUE DÉSORMAIS SUR ORBITE 21 Decembre 2007 Le tout premier satellite africain a été lancé à partir de la base de Kourou en Guyane française. Serges Olivier OKOLE Bonne nouvelle ! Les communications entre pays africains n’auront plus besoin de transiter par la France, l’Angleterre, le Canada ou par tout autre pays occidental. Le satellite panafricain Rascom-Qaf 1, le tout premier dévolu aux télécommunications du Continent noir, a effectivement été lancé hier à partir de la base de Kourou, en Guyane française. Par cette acquisition, les pays africains pourront ainsi rattraper quelque peu la fracture numérique qui les sépare des pays occidentaux et même d’Asie. Le satellite qui a été mis en orbite par la fusée Ariane 5 fournira en effet, sur l’ensemble du continent, des services fixes de très grande qualité à de faibles coûts pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès Internet à grand débit, ainsi que la vidéo, la télévision et la radiodiffusion sonore. Ceci, aussi bien dans les zones urbaines que rurales. L’intérêt de cette nouvelle acquisition, selon les spécialistes, va au-delà des équipements. Le plus grand bénéfice tenant certainement dans la marge d’économie que les pays africains vont désormais réaliser sur les frais de télécommunication. Les rapports affirment que l’investissement de 200 milliards de francs CFA va permettre au continent d’économiser 250 milliards, auparavant payés annuellement aux opérateurs étrangers. Cet argent comptait pour les frais occasionnés par le passage du trafic interafricain par des centres de transit européens et américains. Pour le Cameroun qui abrite à Douala une des quatre stations de contrôle et de télémesure – la Libye, la Côte d’Ivoire et la Gambie abritent les trois autres – cette nouvelle donne va certainement renforcer sa position stratégique, au centre du développement de la sous-région Afrique centrale. La base de Douala est combinée à la station de communication du système à satellite d’Intelsat, au point d’atterrissement du câble sous-marin SAT3, et au point de terminaison des câbles à fibre optique nationale, sousrégionale et transnationale. Une position qui aura certainement un effet dopant pour le développement des activités économiques, des infrastructures et, sur le plan social, la création des emplois directs et indirects, de même que sur l’urbanisation de la ville de Douala et toutes les régions du pays. Une délégation camerounaise conduite par le ministre d’Etat, ministre des Postes et Télécommunications, Bello Bouba Maïgari, était présente au lancement du satellite Rascom-Qaf 1 à Kourou. UN GRAND NOUS A QUITTE Un grand concert s’est déroulé dans la métropole canadienne pour célébrer la musique du pianiste disparu le 23 décembre dernier. Le 12 janvier, les grands noms du jazz ont rendu hommage à Oscar Peterson lors d'un concert gratuit à Toronto. Grande célébration du virtuose canadien décédé en décembre, ce spectacle intitulé Simply the best a alterné performances musicales, discours et clips vidéo retraçant la longue carrière du pianiste dans une salle de 2000 places de la métropole canadienne, devant laquelle des centaines de fans attendaient depuis l'aube, selon des images diffusées par les télévisions. Parmi les amis du pianiste de jazz venus l'honorer, figuraient notamment Quincy Jones, Herbie Hancock, Nancy Wilson et la soprano Measha Brueggergosman. Sa fille cadette Céline, 16 ans, prit la parole au nom de la famille Peterson. Sa veuve Kelly avait assisté vendredi à une autre cérémonie en son honneur. La gouverneure générale Michaëlle L’application de la loi, suffit-elle pour mettre fin à la violence faite aux femmes à Toronto? La loi doit être considérée par sa nature comme étant une règle générale et impersonnelle de conduite, édictée par une autorité légitimement établie, pour régir une situation donnée, et dont la violation est assortie d’une sanction..Il se dégage donc de cette définition des éléments essentiels qui différencient la loi de toutes les autres règles morales de conduite à savoir, la sanction coercitive imposée par l’autorité à tous ceux ou toutes celles qui la violeraient. La loi doit aussi être générale et impersonnelle c'est-à-dire, qu’elle ne doit pas viser un seul individu en particulier et doit être applicable à tous et à toutes sans exception avantageuse ou désavantageuse. Lorsque nous examinons la plupart des actes de violences faites aux femmes, à l’exception des la violence morale qui est très sournoise, en l’occurrence les menaces, les injures, les voies de faits, les coups et blessures, nous pouvons affirmer sans peur d’être contredit, que ces actes sont par leur essence, des actes répréhensibles par le code criminel canadien. La police fait à cet effet, des interventions dans la plupart des ménages avec objectif d’éradiquer ces violences contre les femmes. Ce qui est à notre avis très appréciable. Cependant, la question importante qui mérite d’être posée est celle de savoir si l’application de la loi, est à elle seule suffisante pour endiguer les violences faites aux femmes dans notre ville? En effet, il y a une dimension dont il faut tenir compte dans la lutte contre les violences faites aux femmes, à savoir, la diversité de cultures que nous retrouvons dans la ville de Toronto. Cette diversité de cultures rend inefficace à notre humble avis, la lutte contre les violences faites aux femmes par le seul usage des instruments juridiques, notamment la police et son code criminel. Il n’est un secret pour personne, que la plupart de cultures, même si elles n’encouragent pas expressément les violences contre les femmes, elles les tolèrent néanmoins. C’est ainsi que dans la plupart de communautés, les femmes en deviennent des victimes non seulement silencieuses, mais surtout des victimes ig- norantes. Elles ignorent que les actes dont elles sont victimes sont de actes de violences et par conséquent les banalisent et les acceptent comme étant des actes normaux de la vie familiale courante. Il s’avère donc que même si la police peut être aussi rigoureuse que l’on puisse le souhaiter, elle n’arrivera jamais à éradiquer les violences faites aux femmes dans nos différentes communauté à cause de en l’absence de coopération des victimes des actes de violence. C’est autant dire que le seul recours à la loi et à la police comme moyens juridiques de lutte contre les violences faites aux femmes, ne suffit pas. C’est pourquoi, nous estimons que le recours aux seuls mécanismes juridiques de répression de la violence, notamment la loi et la police, ne peut jamais réussir à libérer les femmes des actes de violences. Il est dès lors important qu’en dehors de moyens dont le gouvernement peut doter la police pour la répression de violences contre les femmes, il doit aussi éduquer et sensibiliser les victimes de violences dans les diverses communautés culturelles. Le meilleur moyen d’y parvenir pour le gouvernement est donc sans aucun doute, le financement obligatoire des organismes communautaires œuvrant dans ces communautés, et qui travaillent auprès de ces victimes. En effet, étant donné que certains actes de violence entraînent parfois des problèmes d’intimité, les victimes se trouvent autant justifiées à se taire devant des personnes qu’elles jugent ne pas partager les mêmes convictions culturelles qu’elles. C’est ainsi que dans certaines communautés les victimes non seulement refusent de coopérer avec la police, mais parfois refusent malheureusement de se référer aux services d’aide aux victimes de violences. La sensibilisation et l’éducation des victimes seraient un atout important à tous les moyens juridiques que le gouvernement mettrait en place. D’où l’indispensabilité de l’apport des organismes communautaires. Analyse faite par le Centre International de recherches d’Experts Consultants Juridique Indépendants. Jean, invitée d'honneur de cet hommage, a rappelé dans un discours que tout comme ceux d'Oscar Peterson, (ses) parents étaient des immigrants des Caraïbes qui, malgré la pauvreté, les épisodes de racisme et autres difficultés, étaient déterminés à voir leurs enfants donner en tout temps le meilleur d'euxmêmes. Oscar Peterson a succombé le 23 décembre, à l'âge de 82 ans, à une insuffisance rénale, à son domicile de la banlieue de Toronto. Pianiste virtuose et compositeur fabuleux, Peterson, l'un des Canadiens les plus connus à l'étranger, a enregistré près de 200 albums en plus de 60 ans de carrière et a joué avec les plus grands noms du jazz. Les organismes Le Centre International de Recherches d’Experts Consultants Juridiques Indépendants, La Femme en Action et Le Regroupement des Jeunes Francophones de l’Est de Toronto en collaboration avec le Ministere Ontarien de la promotion de la santé organisent une serie d' ateliers sur les activités physiques. Pour tout renseignement et l’enregistrement, veuillez appeler au (647) 438-0988 ex. 3 Email: [email protected] TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(3) DEBATS : POUR LA CREATION DES ECOLES POUR ENFANTS NOIRS ? La création des écoles pour les enfants noirs, est-elle la voie obligée pour leur réussite ? La province d’Ontario est reconnue comme étant la province la plus multiculturelle compte tenu de la diversité de sa population. A travers les années, les autorités de cette province ont tellement bien géré cette diversité à telle enseigne qu’au lieu qu’elle soit considérée comme une source des tensions sociales, force est d’affirmer qu’elle est en revanche une potentialité qui place Ontario en tête de toutes les provinces sur plusieurs plans dont notamment, le nombre de la population et l’économie pour ne citer que cela. Ainsi donc, nous ne pouvons pas nous empêcher de dire que la population est le moteur de l’économie de tous les pays modernes, si elle est bien gérée. Toutefois, si la population n’est pas bien gérée, elle peut facilement devenir une bombe à retardement dont l’éclatement détruira l’économie. Souvent cet éclatement est occasionné par la création ou la mauvaise gestion des tensions sociales au fur et à mesure qu’elles apparaissent. C’est pourquoi, la sagesse commande que les dirigeants qui ont sous leurs attribution la charge de gérer la population, puissent faire d’elle une source motrice du développement et non un feu latent couvant sous les bois. L’harmonie et la diversité dont l’Ontario est si fière est ostensible aussi bien dans tous les milieux professionnels que dans des écoles. Ces dernières, sont vraiment le reflet de la diversité de la population ontarienne et du symbole de l’intégration bien réussie. Il est dès lors impérieux, en ce moment où l’on parle de plus en plus de la création des écoles pour les noirs, de se poser plusieurs questions qui sont suscitées automatiquement par ce projet à savoir : la création des écoles pour les noirs est-elle la panacée pour leur réussite ? N’y-a-t-il pas une autre voie pour relever le degré de la réussite des enfants noirs qui ne passerait pas par la création des écoles séparées pour les noirs ? Est- ce que ce projet cacherait-il un autre projet derrière au préjudice des enfants noirs? S’il est vrai ces enfants noirs en difficulté de réussite méritent ce projet, à qui le prochain tour ? Ces écoles seront – elles créées pour les enfants noirs qui sont en difficulté d’apprentissage seulement, ou tous les enfants noirs mêmes les plus brillants y seront consignés quels que soient leurs degré d’apprentissage dans les écoles mixtes ? En effet, tel qu’on peut le constater, ce projet soulève à notre humble avis, plus de questions qu’il en résout. C’est pourquoi, s’il est vrai que les élèves noirs éprouvent des difficultés d’apprentissage au regard des résultats obtenus, et qu’il ya nécessité absolue de les aider, il est aussi autant vrai que ces élèves peuvent être efficacement aidés à surmonter leurs difficultés non pas en leur créant un nouvel environnement d’apprentissage séparé. Il convient de se rappeler qu’à travers le monde, l’unification du système éducatif permettant à chaque enfant de bénéficier du même financement des écoles, de mêmes moyens logistiques et de mêmes programmes et activités, avait toujours été le résultat d’une lutte de classes sociales. Cette lutte est souvent justifiée par le fait que les écoles de noirs n’avaient jamais bénéficié du même financement que celles de blancs, dans les pays où il y a eu des écoles séparées. C’était le cas aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Ainsi donc, quelle que soit la bonne volonté des géniteurs de ce projet, il est certain qu’il faut craindre un dérapage ou sa mauvaise application sur le terrain, qui peut éventuellement conduire aux conséquences que l’on peut dès maintenant prévoir à savoir, le sous financement de ces écoles qui entrainerait leur disfonctionnement. Par anticipation, il sied de se poser la question de savoir quel noir aura donc intérêt à voir son enfant fréquenter des écoles moins financées? La création de ce genre d’écoles pourrait faire renaitre ou resurgir dans la population, les sentiments ségrégationnistes et attiser les tensions sociales. Il nous semble donc judicieux d’envisager une aide pour les élèves noirs en difficulté d’apprentissage dans le cadre d’un même environnement scolaire mixte plutôt que séparé. Il est vrai que dans toutes les écoles, il y a aussi des enfants d’autres races qui sont en difficulté d’apprentissage. Les professionnels d’enseignement savent que des programmes peuvent être adaptés aux besoins des élèves en difficulté d’apprentissage. Ainsi donc, au lieu d’envisager la création des écoles séparées, il nous semble beaucoup plus pratique de penser à la création des projets et des programmes extrascolaires avec la collaboration des enseignants, des parents et des organismes communautaires pour aider non seulement les élèves noirs, mais aussi tous ceux qui comme eux, se retrouveraient en difficulté d’apprentissage. Il faudrait éviter de teinter en noir tous les élèves en difficulté car les difficultés d’apprentissage n’ont pas de couleur. Si ce projet est conçu pour aider ces jeunes élèves noirs, il doit cependant être enrichi et il n’est pas bon de l’exécuter à la hâte, car dans son état actuel il est de nature à créer plus de problèmes qu’il peut les résou- dre. L’intégration de nos communautés avec leurs différences de couleurs et de culture est atout bien acquis et fait notre force en Ontario. D’où il sied de se demander, que serait Ontario, si les communautés devaient s’engager dans un développement séparé et non intégré ? A notre avis, nous pesons que cela amènerait les politiciens à passer plus de leur temps à gérer les conflits sociaux qu’à concevoir des projets de développement social. Les enfants sont notre espoir de demain et il conviendrait de veiller scrupuleusement à ce que nous leur léguons. Si nous leur laissons un héritage scolaire axé sur une politique d’apprentissage séparé, ils auront de difficulté à la longue à créer une société où il y a l’intégration de toutes les communautés comme nous le vivons ce jour. Nous pensons que le premier ministre d’Ontario. Mr. MC Guinty qui a exprimé ses réticences et ses réserves sur un tel projet, est sur une bonne voie. Ce projet réunit tous les risques pour devenir demain un grand monstre pour notre société multiculturelle avec conséquences sociales, les exclusions et la lutte des races. Analyse faite par le Centre International de recherches d’Experts Consultants Juridique Indépendants ([email protected] ) LA PLACE DES NOIRS AU CANADA, RECIT D’UNE HISTOIRE VECUE I need your help to tell the world what is happening in Canada. Black people are being systematically enslaved. I am an African man who emigrated from Africa to Canada five years ago as a landed immigrant with masters level education and more than 15 years management experience in the financial services industry. I have been through some most traumatic times here in Canada due to endemic racism in this country. When I apply for senior jobs they tell me I do not have Canadian experience or simply ignore my applications. When I apply for junior jobs they ask me why I would want to apply for such junior positions with all my qualifications. I have been between a rock and a hard place over the last five years! I remain a jobless man. My qualifications from the West are ACIB (London-1992), CBA-(Manchester -1994), Global Award for Excellence in Commercial Banking- Standard Chartered Bank, London, MBA degree (University of Wales 2001), CFA (Chartered Financial Analysts USA) -Level 2 Student, CGA ( Certified General Accountants of Ontario) -Level 4 Student). HALTE ! AU BUREAU, VOUS POUVEZ ETRE SURVEILLE A VOTRE INSU ? Rien de ce que vous faites au bureau en utilisant les outils informatiques n’est secret. Votre employeur peut à tout moment, savoir ce que vous faites et écrivez. Évidemment, il faut avant que vous en soyez avisé, mais c’est assez légitime si on y pense bien. Téléchargez de la musique illégalement puis l’ordinateur que votre employeur met à votre disposition met aussi sa responsabilité en cause. Il existe des tas de façon pour un patron de vous surveiller. La plus simple est de lire ce que contient votre courriel et d’intercepter les discussions de messagerie instantanée. Évidemment, il faut que la compagnie dispose d’un bon administrateur réseau qui sait quoi faire, mais tout compte fait cela n’est pas si compliqué. Il existe aussi des petits logiciels très discrets qui enregistrent absolument tout ce que vous tapez au claviez et envois à la personne en charge de la surveillance un beau texte contenant votre activité heure par heure en fonction du logiciel utilisé. Et je ne vous parle pas des assistants de poche (Blackberry)dont un logiciel à vu le jour aujourd’hui, permet de tout enregistrer ce qui transite par cette laisse électronique qui vous relie à votre bureau. Et quand je dis tout, c’est vraiment tout. Y compris vos mots de passe de Hotmail, vos informations de carte de crédit utilisée pour vous commander une pizza en ligne ou toute autre information confidentielle frappée au clavier. Hasch, vous aurais-je fait peur? Mine is the typical story of majority of black people in Canada. I have shared my experiences with the world by publishing a book called “In Thick of Things: A Tale of Undying Hope, Courage and Determination”. I have traced my journey back to my ancestors in Africa since 1886 and have demonstrated how the black race has systematically been persecuted. I do this by looking at how my grand parents and my parents lived as well as my own experiences. Beyond this, I TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN have also examined the direction the black Africans are taking that continent and the implications on our future generations. The following is the press release of my book and I would kindly urge you to give it the widest circulation possible. Thank you. My pen name is Peter Mwangi. I am the author of "In The Thick of Things: A Tale of Undying Hope, Courage and Determination" published by Author house www. authorhouse.com as ISBN 9781434336002. JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(4) LE CRIME HAINEUX PRINCIPES Les crimes haineux sont des infractions qui comportent une sélection intentionnelle des victimes fondée sur les préjugés des contrevenants à l’égard d’une caractéristique de « groupe » que possède la victime, comme la race, l’origine ethnique, la religion, le sexe, un handicap physique ou mental, ou l’orientation sexuelle. Les crimes haineux, quelle que soit la forme qu’ils prennent, sont de par leur nature des infractions extrêmement graves. L’intérêt public exige une poursuite énergique et fructueuse des crimes haineux. Ces crimes sont graves parce qu’ils entraînent les conséquences préjudiciables suivantes : Effet sur les personnes : Les crimes haineux ont un effet dévastateur sur les personnes qui en sont victimes. En plus des torts psychologiques et affectifs causés par un crime haineux et ses répercussions sur l’identité et la valorisation personnelle de la victime, le degré de violence manifesté dans les infractions motivées par la haine est habituellement beaucoup plus élevé que dans les crimes ayant d’autres motifs. Effet sur le groupe visé : Les crimes haineux entraînent une terreur généralisée au sein du groupe auquel appartient la victime, parce que l’occurrence d’un tel crime inspire un sentiment de vulnérabilité chez tous les membres de ce groupe qui pourraient en être les prochaines victimes. • Effet sur les autres groupes vulnérables : Les crimes haineux ont un effet néfaste sur d’autres groupes vulnérables qui ont également un statut minoritaire ou qui s’identifient au groupe visé, surtout si la haine manifestée s’appuie sur une idéologie ou une doctrine qui vise plusieurs groupes vivant au sein de la collectivité. • Effet sur la collectivité dans son ensemble : C’est là, peutêtre, l’effet le plus dévastateur des crimes haineux. Les crimes haineux peuvent entraîner la division au sein de la société. Dans une société multiculturelle comme le Canada, où on s’attend à ce que tous les groupes vivent ensemble dans l’harmonie et l’égalité, les crimes haineux sont une abomination. Tout crime haineux qui est commis nie les valeurs fondamentales du Canada. Dans toutes les régions, on devrait désigner des avocats de la Couronne pour coordonner les affaires relatives aux crimes haineux. Sanctions pénales pour les crimes haineux : Pour qualifier un acte criminel de crime haineux, il n’est pas nécessaire que l’infraction soit entièrement motivée par la haine ou par un préjugé à l’endroit de la victime en raison de son appartenance à un groupe. Même un crime partiellement motivé par la haine ou un préjugé peut être considéré comme un crime haineux et traité comme tel. Même si le Code criminel comprend des dispositions particulières sur les crimes haineux, il n’est pas nécessaire que les infractions soient désignées ainsi pour qu’on puisse les qualifier de crimes haineux. Les avocats de la Couronne devraient tenir compte des diverses façons dont on peut aborder les crimes motivés par la haine, notamment les façons suivantes : • Le Code criminel comprend des dispositions portant sur des infractions particulières désignées comme crimes haineux, et des mesures prévoyant la confiscation et la saisie de matérial haineux, exigeant le consentement du procureur général. • Les articles du Code criminel portant sur les méfaits prévoient une infraction de méfait portant sur les biens religieux qui est motivée par un préjugé ou par la haine. • D’autres actes criminels motivés par la haine pourraient être des crimes haineux. Les avocats de la Couronne doivent faire preuve de vigilance quand il s’agit de reconnaître qu’un crime est un crime haineux. • La common law et le Code criminel considèrent le motif de haine comme un facteur aggravant pour la détermination de la peine. • Effet sur les victimes : Vu la nature des crimes haineux et la gravité des effets qu’ils ont sur les victimes, les groupes visés et la collectivité dans son ensemble, il peut être utile de présenter des preuves de ces effets à l’étape de la détermination de la peine. Les organismes communautaires ont souvent accès à des experts et sont habituellement en mesure de fournir des renseignements pertinents pouvant être utiles dans le processus de détermination de la peine. TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN JOURNAL CANORA 2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B 1J3 Tél:(416)203 3979 (416)-203-1342 Télec: (416) 203 1238 [email protected] www.Canoraaa.com Le journal est disponible sur le web. 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PAR KANEGNON Cette l’occasion pour plusieurs pays de vivre des moments assez intenses, car le football demeure jusque là le sport qui attire beaucoup de spectateurs. La coupe d’afrique de 2008 retient deux grands pays la Côte d’Ivoire et le Cameroun à cause de deux grands noms Didier Drogba et Samuel Eto de ces deux joueurs la question est de savoir: s Qui est le plus fort ? L’éléphant ou le lion ? Depuis une demi-décennie, la Côte d`Ivoire de Didier Drogba, sans remporter le moindre trophée, conteste le leadership historique du Cameroun de Samuel Eto’O sur le football africain. A Yaoundé, la capitale des Lions indomptables, personne n’a oublié les traumatismes des éliminatoires de la dernière Coupe du Monde et du quart de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, quand justement les Eléphants ivoiriens avaient fini par prendre le dessus. L’heure est donc, pour Samuel Eto`O et les siens, à la reconquête du trône alors que la Côte d’Ivoire ne peut se permettre un nouvel échec en finale. "Je n’ai pas envie de donner à mon ennemi les cartouches pour me tirer dessus ! Je ne peux pas ! Je t’aime bien, Didier, mais vraiment je préfère les 19 millions de Camerounais". Dans l’excellent entretien croisé entre Samuel Eto’O et Didier Drogba paru dans France Football, le buteur du FC Barcelone revient sur la rivalité entre les deux pays sur la scène africaine . Il sait qu`il doit une revanche à son peu- ple et à ses supporters, lui qui avait manqué son tir au but lors de l’interminable séance finale scellant la qualification de la Côte d’Ivoire lors des quarts de finale de l`édition 2006. Eto`O ne fuit pas ses responsabilités: "Si on est embarqué dans une séance de tirs au but, je ne me défilerai pas", avoue-t-il, toujours dans les colonnes de France Football. On se souvient encore de la polémique sur le penalty manqué face à l`Egypte de son coéquipier Pierre Womé, qui avait envoyé... la Côte d`Ivoire en Allemagne. Un Cameroun revanchard Vainqueur de l`épreuve en 2000 et en 2002, déjà avec Samuel Eto`O, le Cameroun n’est plus l’épouvantail qu’il était il y a cinq années de cela. Otto Pfister, le sélectionneur allemand très contesté des Lions indomptables, peut néanmoins compter sur un groupe ambitieux avec notamment un milieu de terrain surpuissant et bien sûr, l’atout Samuel Eto`O dans sa manche. Placés dans le groupe C avec le tenant du titre, l’Egypte, la Zambie et le Soudan, les enfants de Roger Milla doivent logiquement se qualifier pour les quarts de finale de l’épreuve et rencontrer un rescapé du terrible groupe D (Angola, Sénégal, Tunisie, Afrique du Sud). Les retrouvailles avec la Côte d’Ivoire attendront le dernier carré ou une hypothétique finale, mais tout le continent en salive déjà.Que dire de la Côte d’Ivoire? Finaliste malheureux de la Coupe d’Afrique des Nations 2006, la sélection dirigée par ECONOMY OPTICAL Optician 8 Collège Street, Toronto, ON, M5G 1K2 416-922-4870 KEYS www.keys.ca ERNEST TAMFO Mortgage Consultant A. Anidjar NOTE BOOKS COMPUTERS SERVERS PROJETCTORS NETWORK HARDWARE PRINTERS, TONERS DATA RECOVERY REPAIRS COMPUTERS, PRINTERS, FAX MACHINES NETWORK & INTERNET CABLING&SETUP Dominion Mortgage Corporation Mortgage Brokers 4651 Sheppard Ave. E #205, Scarborough, ON, M1S 3V4 Bus (416) 298-8745 Cell (416) 994-5043 Fax : (416) 298-3896 Give your business the completive edge Affordable website and e-commerce Solutions for small business THIET VO Web Design & Database consultant Phone 416-777-9996 • Fax 416-777-9903 [email protected] • www.twmcompuage.com Kingston Gérard Gili aura la pression sur les épaules. Didier Drogba et ses coéquipiers doivent impérativement remporter un trophée continental pour assumer leur leadership naissant sur le football africain. Le buteur des Blues de Chelsea craint particulièrement... le Cameroun. "Une équipe comme le Cameroun, sortie par la Côte d`Ivoire en quarts il y a deux ans, on en parle pas beaucoup. Mais c`est l`équipe que je crains le plus", admetil dans France Football. Si l’identité du sélectionneur a changé peu de temps avant l’épreuve - Gérard Gili a remplacé coma -, les Eléphants ont un potentiel énorme avec une attaque digne des grandes sélections européennes et un milieu de terrain surpuissant. Tel : 416-364-7755 http://websmart.esmartdesign.com NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS! 182 Sydenham Street Kingston, ON K7K 3M2 Tel: (613) 546-5559 Fax: (613) 546-9592 Hours: 8:30-4:30 Mon to Fri Sept to June Tues till 6 Email: [email protected] Nous offrons nos services aux femmes francophones du grand Toronto qui sont victimes de violence, immigrantes, réfugiées ou à la recherche d'un emploi. Gananoque Gananoque Community Resources Center ( Sampson House) 215 Stone Street South Gananoque, ON Tel: (613) 382-2492 Fax: (613) 382-2492 Hours 8:30-4:00 Mon to Fri Email: [email protected] Oasis Centre des femmes C.P. 46085 College Park Toronto (ON) M5G 2P6 Tél: 416-591-6565 Fax : 416-591-7525 [email protected] www.oasisfemmes.org Ligne de soutien pour femmes francophones victimes de violence 1-877-femaide (336-2433) • ATS 1-866-860-7082 www.briserlesilence.ca TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(6) COMMENT S’Y PREND-T-ON POUR FALSIFIER L’HISTOIRE DE L’AFRIQUE ? par Jean-Philippe Omotunde - Cheikh Anta Diop nous a prévenu. Le climat géopolitique actuel ne favorise pas un échange honnête sur le plan de l’historiographique entre le nord et le sud. Mais en attendant, les chercheurs panafricains doivent poursuivre leurs recherches et se débarrasser de toute tutelle intellectuelle extérieure pour accomplir leur mission avec rigueur et dévouement. En fait, il s’agit d’assumer nos responsabilités d’hommes et de femmes d’ascendance africaine et de laver l’honneur de nos ancêtres, tout en préparant l’avenir des jeunes générations. Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas encore saisit les multiples facettes que revêt la falsification de l’histoire de l’Afrique depuis l’ère coloniale. Le but visé est de nier toute réalisation civilisationnelle autochtone en Afrique noire (sciences, architecture, organisation politique, spiritualité, etc...). Les ouvrages proposés au public sont tellement bien faits que l’on pense qu’ils disent la vérité. Pourtant ils travestissent allègrement les faits historiques. Voilà pourquoi il est important de bien comprendre le mécanisme de la falsification occidentale de l’histoire de l’humanité. Ainsi, l’étude de l’histoire comporte des règles strictes qui sont toujours bafouées par les historiens occidentaux lorsqu’il est question du passé de l’Afrique. Voilà les pistes suivies par les menteurs. MANUEL OCCIDENTAL DU FALSIFICATEUR DE L’HISTOIRE AFRICAINE Règle 1 : Ne pas perdre de vue l’objectif suprême : Nier toute intelligence civilisationnelle aux peuples d’Afrique noire. Toute démonstration doit aboutir explicitement ou implicitement à cette conclusion. Il convient de maintenir dans l’esprit du public la vision d’une Afrique sauvage, non civilisée qui sert de justification moralisatrice à l’occident. Règle 2 : Eviter de mentionner les écrits valorisants des peuples étrangers ayant pénétré en Afrique, peu importe la période. Nier par tous les moyens leurs attestations quant à l’origine nègre des faits civilisationnels décrits (réalisations architecturales, organisation sociale, découvertes, etc...). Règle 3 : Tout faire pour nier l’origine africaine des Egyptiens anciens (documentaires TV, articles de presse, ouvrages historiques, sites web...). Nier ou travestir les écrits des Grecs anciens, des Arabes anciens et des Juifs anciens, témoins visuels reconnaissant l’origine africaine de cette civilisation. Ne jamais citer les passages concernés. Traiter avec dérision tout auteur reprenant les citations concernées. Règle 4 : Trafiquer la documentation historique africaine : falsifier les textes, les datations, les fresques murales, multiplier les erreurs de traduction. Eviter tout document africain dévoilant l’origine autochtone des Egyptiens anciens. Règle 5 : Eviter de divulguer les vrais résultats des fouilles archéologiques et des datations au carbone 14 afin de placer continuellement la Mésopotamie devant l’Afrique pour les découvertes cruciales (inventions de l’écriture, des mathématiques, de l’astronomie, etc...). Pour la Mésopotamie, maintenir le flou artistique : Qui a découvert ? qui a daté ? quand ? où ? comment ? voilà les questions auxquelles il ne faut jamais répondre. Règle 6 : Ne jamais citer les résultats des colloques internationaux de confrontation de thèses historiques et scientifiques entre chercheurs panafricains et occidentaux. Passez sous silence l’existence des rapports (Actes) car ceux-ci sont tous en défaveur des thèses historiques occidentales. Règle 7 : Ne jamais inviter un chercheur non-occidental à un débat public sur l’histoire de l’humanité car il risquerait de dévoiler nos subterfuges. Règles 8 : Présenter les analyses historiques actuelles comme exactes même si elles sont en parfaite contradiction avec les aveux des historiens anciens. Pour y parvenir, passer sous silence l’existence de documents contradictoires à notre thèse. Règle 9 : Défendre explicitement ou implicitement, à travers toute analyse historique, la supériorité intellectuelle des peuples nordiques sur l’Afrique noire. Nier l’héritage africain (sciences, culture, spiritu- alité, etc...) par tous les moyens malhonnêtes. Règle 10 : Ne jamais dévoiler l’intégralité de la documentation historique universelle car cette démarche risque de nuire aux thèses occidentales. Ne jamais citer les travaux de quelconque chercheur ou spécialiste africain. Préserver par tous les moyens la tutelle intellectuelle occidentale. Règle 11 : Injecter artificiellement dans les consciences panafricaines, le souvenir d’une Afrique sauvage, perpétuellement asservie, à la dérive, civilisée par l’occident et sans avenir. Mettre à profit l’ignorance des Noirs vis à vis de leur propre histoire pour les maintenir éternellement en servitude. Règle 12 : Mettre en quarantaine tout chercheur occidental refusant de collaborer. Résilier les commandes de ses ouvrages, éviter de l’inviter à des débats et le supprimer des listes bibliographiques en université. Règle 13 : Ne jamais faire la promotion d’un ouvrage émanant d’un auteur panafricain présentant l’Afrique de façon positive et pragmatique. Au contraire, médiatiser tout auteur panafricain, dévalorisant le continent ou ses ressortissants. Règle 14 : Faire en sorte que les personnes d’ascendances africaines se persuadent de leur responsabilité dans le déclin de l’Afrique et attendent leur salut de l’extérieur. Règle 15 : Nier l’héritage spirituel de l’Afrique noire et maintenir l’image d’une Afrique maudite en ayant recours à des textes religieux subversifs et sans fondement historique (ex. Malédiction de Cham). Forcer les Africains a ne percevoir leur salut que dans l’au-delà, par le biais exclusif de Dieux étrangers voir même extra-terrestres, qu’ils prieront avec dévotion et naïveté. Règle 16 : A travers les ouvrages historiques destinés aux enfants, induire explicitement ou implicitement la vision de la hiérarchisation des races chères à Gobineau. Présenter les personnages Noirs exclusivement en position servile même s’il s’agit de civilisations implantées en Afrique. Préférer, des décors précaires (huttes en paille) aux grands empires noirs comme lieu de déroulement des actions. Passer sous silence les cours royales des grandes empires, la chevalerie africaine précoloniale et le prestige international des civilisations africaines. Telles sont les règles à suivre pour espérer poursuivre votre carrière professionnelle d’historien dans l’espace francophone !. Références bibliographiques: [1] Illustration : La revue scientifique « Pour la science » d’août 2007 a consacré un dossier sur les résultats des fouilles archéologiques menées récemment en Afrique de l’ouest. Celles-ci ont d’ailleurs révélé que cette région d’Afrique devance la Mésopotamie dans de nombreux domaines d’innovations technologiques. Pour étayer ses travaux, Eric Huuysecom, auteur des fouilles et Professeur à l’université de Genève a écrit ceci (page 44) : « L’Afrique est un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l’historie universel... ». Il poursuit : « Cette opinion, celle du philosophe Hegel en 1822, semble étrange aujourd’hui. Elle traduit cependant un préjugé occidental tenace : les Africains n’auraient rien inventé et stagneraient depuis toujours au même stade de développement ». [2] Illustration : La momie de Ramsès II prouve que ce pharaon était roux, ce qui n’est pas une pigmentation habituelle des cheveux dans les populations négroïdes (qu’on ne voit pas là un terme raciste, il s’agit simplement du terme anthropologique qui désigne les populations de l’Afrique noire, à peau noire, nez épaté, lèvres lippues, le terme mélanoderme étant plus large, englobant toutes les populations à peau noire quelques soit les autres caractéristiques morphologiques). Texte de Frédéric Payraudeau, site web Thot-web forum. Pour information, Malcom X était roux d’où son surnom "RED" ! [3] Illustration : L’origine & l’usage de la circoncision chez d’autres peuples que les Hébreux, est facile à démontrer ; mais tous l’ont tirée d’Abraham & de ses de- scendans. Source : antiq. Jud. liv. XIII. ch. xvij. Voilà exactement ce que dit l’historien grec Hérodote sur la question : les Colchidiens, les Egyptiens et les Ethiopiens sont les seuls peuples qui aient de tout temps pratiqué la circoncision. Les Phéniciens et les Syriens de Palestine reconnaissent qu’ils tiennent cet usage des Egyptiens ; les Syriens établis dans les vallées du Thermodon et du Parthénios, ainsi que les Macrons leurs voisins, déclarent l’avoir depuis peu emprunté aux Colchidiens. Voilà les seuls peuples qui aient cet usage, et l’on constate qu’ils observent sur ce point les mêmes règles que les Egyptiens. Des Egyptiens et des Ethiopiens, je ne saurais dire quel est le peuple qui a pris cette coutume à l’autre, car elle est, de toute évidence, des plus anciennes. [4] Illustration : C’est en Mésopotamie (littéralement « le pays entre les fleuves »), quelque part en bordure du Tigre ou de l’Euphrate, que l’écriture est apparue pour la première fois. Faux ! Il n’existe pas d’écriture en Mésopotamie en 3 200 avant l’ère chrétienne. Il s’agit de pictogrammes et l’homme utilise la boue séchée (argile). D’autre part, les fouilles menées à 400 km au sud du Caire à Abydos en Afrique en 1998 par le professeur Günter Dreyer, directeur de l’Institut d’Archéologie d’Allemagne, ont dévoilé que l’écriture est bien née en Afrique noire vers 3 400 avant l’ère chrétienne, donc bien avant la Mésopotamie. Ce professeur a d’ailleurs confirmé dans sa déclaration officielle que : "L’écriture égyptienne était bien plus avancée que celle de la Mésopotamie qui à l’époque n’était pas encore habitée par les Sumériens". Aïe ! [5] Illustration : La première trace du zéro nous parvient des babyloniens (300 avant J.C.), Source : ac Strasbourg. Faux : La première trace du zéro vient du papyrus Boulaq 18, document comptable de la ville de Thèbes en Afrique pharaonique. Ce document qui remonte à 3700 ans révèle que le zéro était dénommé "Néfer". http://africamaat.com SI ON PARLAIT INFORMATIQUE! Choisir une carte mémoire La carte mémoire est une pièce essentielle des appareils photo numériques. Il existe de nombreux types de cartes mémoire et il peut être intéressant d'examiner quel type de mémoire un appareil photo utilise avant de l'acheter. Les carte mémoire sont également utilisés aujourd'hui dans les baladeurs MP3, les consoles de jeux, ... Il est important de vérifier que vous avez assez de mémoire pour couvrir un certain événement ou avant de partir en vacances. En effet, bien qu'elles soient réutilisables à volonté, les cartes mémoires n'ont pas une capacité infinie et il est toujours bon de disposer de plus d'espace que de ce que vous avez réellement besoin. Quel type utiliser ? CompactFlash, SD, xD, MemoryStick, SmartMedia, que se cache t'il sous ces formats de cartes mémoire, quelles sont leurs différences, leurs avantages et leurs inconvénients. CompactFlash La CompactFlash est un des formats de carte mémoire le plus utilisé dans les appareils photos numériques professionnels. Il existe 2 tailles de CompactFlash : Type I et Type II. Certains appareils photos n'acceptent que du type I (moins épais). Le type II autorise de plus grosses capacités (plusieurs Giga-octets avec les MicroDrive). L'idéal est bien sûr que votre appareil photo supporte les 2 types. En plus de sa grande disponibilité, l'intérêt principal des cartes mémoire CompactFlash est qu'elles intègrent une puce permettant d'obtenir des taux de transferts élevés. En clair, l'écriture et la lecture sur la carte mémoire sont beaucoup plus rapides. Secure Digital (SD) et MultiMediaCard (MMC) Les cartes SD et MMC sont les plus petites cartes mémoire disponibles. Elles sont couramment utilisées dans les appareils photo numériques, mais également dans les PDA, les téléphones portables et les baladeurs numériques. La seule différence entre les deux types de mémoire est que la SD a un petit interrupteur pour autoriser/interdire l'écriture de données (comme sur les disquettes). On préféra donc les cartes SD. Les cartes mémoires SD sont très répandues, faciles à trouver et ne sont pas chères. C'est certainement le format le plus intéressant. Pour dépasser la limite de 4 Go du format SD et atteindre jusqu'à 32 Go, la spécification SDHC (SD Haute Capacité) a été créée. Attention, un équipement (lecteur MP3, téléphone mobile ou appareil photo numérique) qui peut recevoir une telle carte doit mentionner spécifiquement sa compatibilité. Notez que les cartes SD existent également en 2 formats réduits, utilisés généralement dans les téléphones portables, les baladeurs MP3 et les consoles de jeux : les Mini-SD et les Micro-SD). Un adaptateur permet d'utiliser ces mini-cartes dans un emplacement SD standard. xD Picture card Créée par Olympus et Fuji en 2002, la carte mémoire xD est le dernier format de carte mémoire sorti. Elle est très petite ce qui signifie qu'elle peut être utilisée avec des appareils photo très compacts. Les cartes mémoire xD peuvent également être utilisées dans n'importe quel appareil photo numérique compatible CompactFlash à l'aide d'un adaptateur. Cependant, elles sont peu répan- dues et coûtent assez chères. A l'heure actuelle, préférez donc un appareil photo compatible SD ou Compact Flash. Memory Stick Les cartes mémoire Memory Stick ont été développées par Sony pour leurs appareils photos numériques ainsi que pour leurs autres équipements numériques (baladeurs, console PSP, ordinateurs portables, caméras numériques,…). A part quelques rares exceptions, seul Sony utilise des Memory Stick dans ses appareils photo. Cela signifie que le jour où vous décidez d'acheter une autre marque d'appareil photo numérique, les cartes mémoires que vous possédez déjà ne fonctionneront pas avec votre nouvelle appareil photo. D'un autre côté, si vous avez plusieurs équipements Sony, vous pourrez utiliser vos cartes mémoire avec eux. Sachez également que d'une manière générale, les Memory Stick coûtent plus chères que les autres formats de carte mémoire. Il existe plusieurs types de Memory Stick. - Memory Stick : les cartes mémoire standard de Sony limitée à 128 Mo. - Memory Stick PRO : ce sont les plus répandues aujourd'hui. Elles of- TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN frent des capacités plus grandes (256, 512 Mo), et fonctionne sous une plage de température plus large (de -25° C à 85° C au lieu de 0° C à 60° C). - Memory Stick DUO : deux fois plus petites que les Memory Stick standard et PRO (nécessitent un adaptateur), elles sont également plus rapides et offrent de plus grandes capacité (1, 2 Go). MicroDrive Le MicroDrive est un mini disque dur dans un boîtier CompactFlash de type II. Il consomme plus que les cartes mémoire classique à cause des pièces mécaniques qui le compose. Il est également plus lent que les cartes mémoire haute vitesse. Avec l'augmentation de la capacité des cartes CompactFlash et la baisse des prix, les MicroDrive ne sont aujourd'hui plus justifiés face aux CompactFlash standards. Préférez donc ces dernières. SmartMedia Il y a quelques années, les cartes mémoire SmartMedia était le support de stockage pour les appareils photos numériques le plus répandu. Aujourd'hui, il est abandonné car complètement dépassé par les nouveaux types de mémoire (xD, SD) A.JIENU JOURNAL CANORA • VOLUME 13, NUMÉRO 63, janv – fév 2008 Bimestriel • Bimestriel • P(7) LES JEUNES PARLENT DE CANORA ET VOUS SOUHAITENT BONNE ANNÉE 2008 I’ve been coming to Canora for a couple of months November probably October so about 3 months. My friend brought me her one day and Ive been coming back since then to use the computers, and to meet new people. It’s a good place to come, ever if you don’t speak French. I don’t speak French but I still come out and use the computers and talk to some people. There aren’t a lot of computers so sometimes you can’t stay, but overall yes I’m satisfied. If we could set a bigger room it would be better. Space is hard, it’s like only elbowroom, and everyday is dose to each other when we sit down. Jalen C’est depuis 5 ans que je fréquente le Centre Canora,j’ai connu le centre grace à l’une de mes nieces.Avec le centre Canora, toutes mes attentes sont satisfaites,les computers sont à notre disposition,nous avons l’opportunité de mener nos recherche d’emploi dans une bonne ambiance.J’aurais seleument une seule suggestion à faire .J’aimerai que le centre ouvre ses portes jusqu’un peu plus tard pour nous me permettre de travailler un peu plus. Longue vie à Canora. Faustin Depuis 2 mois, par les amis,Oui ça aide beaucoup les nouveaux arrivants à s’integrer dans la societé chacun son domaine.Canora aussi aide les nouveaux arrivants à pratiquer leurs connaissance qu’ils ont eu dans leurs pays et les marier ou relier au niveau d’ici . Marie Prudence J'ai découvert Canora et son journal en 2003, et depuis j'y suis toujours, en 2007, nous avions decidé d'incorporer dans le journal la rubrique technique << SI ON PARLAIT INFORMATIQUE>> pour divulguer et familiariser nos lecteurs de quelques astuces techniques en Français et accessible pour tous. Je vous remercie de toutes vos remarques durant l'année 2007 et espère qu'elles seront encore nombreuses cette année. Pour 2008: Santé pour tous, reussite tous les jours et bonheur pour toujours. A. JIENU Je frequente Canora depuis 2 ans , j’ai connu canora à travers une amie,je nais pas à me plaindre Raissa Depuis Mai 2006 ,Par le biais du Centre Francophone de Toronto. Plus de machines à disposition pour la salle informatique, aggrandir la salle informatique pour la rendre plus spacieuse et confortable. Créer un forum de rencontre et d’éclairage d’idées entre la dispora d’afrique et celle des îles caraîbes. Justin September 2007, I knew Canora though my friends, almost all my friends know about Canora. Yeah, I’m satisfied. Because, I’m new here in Canada, and Canora is like a place where I feel comfortable, because i meet new people, also old friends, also it promotes African Youth, it also helps most of us who wants to exploit their potentialities in journalism. I will suggest more computers, faster but also events so that we can meet more people. Mudatangwa Ulysse Depuis I mois déjà, grâce à un ami.Vraiment satisfaisantes,il y n’ya rien à redire, j’apprecie l’ordre et la dicipline qui regne ici malgrès la diversité culturelle des personnes qui fréquentent ce lieu. Je suggère à l’administration de CANORA d’organiser souvent des campagnent de sensibilisation pour les nouveaux arrivants, afin de leur permettre d’eviter les pièges que tend cette grande ville. ATELIER DE PERCUSSIONS AFRICAINES Avec NJACKO BACKO Tout les dimanches Enfants : 12h à 13h Débutant : 13h à 14h30 Prof : 14h30 à 16h $15/adultes, $10/enfants Au 352 1/2 rue Queen Est (Queen et Parliament) Pour information : (416) 836-8951 [email protected] BONNE ANNÉE QUAND MÊME! Que puis-je vous souhaiter cette année, sinon d'être plus vigilants que jamais? Ne prenez surtout pas la mouche. Ce n'est pas un reproche. Les médias, de nos jours, sont de véritables machines à propagande. Nous nous rapprochons plus que jamais de la désinformation à son paroxysme. Prenez Stephen Harper, notre cher Premier ministre. Quand il renvoie la commissaire canadienne de la sûreté nucléaire, Linda Keen, il arrive a ne plus être vilipendé comme il le mérite. Ni par les politiciens dits de l'opposition, ni par les principaux journalistes connus au pays. Madame Keen avait refusé de rallumer le réacteur nucléaire de Chalk River car une mise à jour était nécessaire. Le problème qui se posait était les nombreux hôpitaux en Amérique du nord qui dépendent de ce réacteur pour fournir l'énergie indispensable aux soins de cancéreux. Le Premier ministre a ordonné la remise en marche du réacteur avec le soutien de l'opposition. Après des échanges acrimonieux entre Linda Keen et le ministre fédéral des richesses naturelles, Gary Lunn, on a montré la porte au commissaire. Au-delà de ceux qui étaient pour la mise en marche du réacteur et ceux qui s'y opposaient, il y a l'attitude brutale et arbitraire du Premier ministre. Dans tout service public, il y a toute une procédure à suivre pour remercier une haute responsable à la tête d'un organisme qui se veut indépendant et dont le but principal et la sécurité des citoyens canadiens dans le domaine du nucléaire. Or monsieur Harper, d'un geste sans équivoque, a chassé cette commissaire et du même coup, montré aux citoyens, qu'en fait, le pouvoir d'un haut responsable d'un organisme vital ne tient qu'à un fil. Quant à l'indépendance de ces organismes de surveillance et de gestion d'une énergie aussi dangereuse et nécessaire que le nucléaire, elle n'existe pas. Ce sont des gens de paille, des marionnettes placées pour répondre aux désirs du Premier ministre. Monsieur Harper, on ne le dira pas assez, gouverne comme une brute. Il ne teint pas en compte de la haute autorité morale que représente un organisme normalement indépendant des magouilles de l'État. Les médias canadiens, notamment les plus importants, devraient traiter le Premier ministre pour ce qu'il est, un politicien belliqueux TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN qui n'hésite pas à poser des gestes arbitraires quand cela sert son intérêt. Il ne mérite pas de flatterie, ni même le bénéfice du doute. Ce qui lui revient sont des critiques acerbes, virulentes et une opposition le traitant de tous les noms à la Chambre des communes.Mais nous assistons plutôt à des propos mesurés de la part des médias de droite et même à un certain respect de ceux dits modérés. Il n'est pourtant plus question d'idéologie ici mais simplement de respects des institutions canadiennes dans leur entièreté. L'intoxication de la part des médias fonctionne car il n'est pas perçu par la population en général comme la brute qu'il est; le politicien dont la fin justifie les moyens. Avec la campagne électorale américaine qui bat son plein aux États-Unis, les médias vont applaudir si on élit un Noir, Barack Obama, ou une femme, Hilary Clinton, à la tête du pays. La question que personne ne se pose est la suivante. Va-t-on avoir une diminution du racisme ou du sexisme aux USA si un homme noir ou une femme dirige l'Amérique? Non, bien sûr. Certains diront que là n'est pas la question et que le simple fait de mettre une minorité ou une femme à la Maison blanche est déjà un progrès. Je rétorquerais que ce n'est pas forcément un progrès. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d'effectuer ce "progrès"? Le fait qu'il a fallu attendre le XXI ème siècle diminue considérablement l'aspect progressiste d'un tel vote. Je dirais plus, il souligne l'esprit réfractaire et raciste des électeurs et des institutions américains. Quelqu'un peut-il me dire s'il n'y avait pas un Noir ou une femme plus compétent que Richard Nixon pour diriger les USA? Voilà les questions qui ne seront pas débattus de façon générale. On y répondra dans certains cercles mais du bout des lèvres. Par contre, on aura droit à des commentaires émus, la larme à l'oeil, de citoyens américains heureux d'assister à ce changement historique à la présidence. Le changement en lui-même n'est pas insignifiant mais le traitement de ce changement le rendra à peine digne d'intérêt et caduque à long terme. Refus et encore refus de faire face à la réalité de la part des gouvernants et des principaux médias canadiens et américains. Nous sommes en retard. Pas en avance. Bonne année quand même! Didier L
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