Compagnie Anima Théâtre (Marseille, 13)
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Compagnie Anima Théâtre (Marseille, 13)
Proposition de spectacle pour le réseau départemental jeune public Traité / spectacle de la chute et de l’envol des corps Durée : 30 min Ikare (création oct. 09) Compagnie Anima Théâtre (Marseille, 13) Mise en scène : Claire Latarget & Georgios Karakantzas Dès 18 mois SURLESPECTACLE « Ikare » ne raconte pas vraiment l’histoire d’Ikare. Ce spectacle est avant tout un moment d’exploration commune autour de la chute (des chutes) et de l’envol, de l’audace et de la prise de risque(s). Autour de divers matériaux et constructions simples et éphémères, le public est invité à cheminer avec la comédienne et à s’interroger sur la violence ou la beauté de certaines chutes, suspensions, ascensions. Quels sont les sons qui en découlent ? Quel temps dure la chute ? La comédienne peut-elle se casser en tombant ? Peut-on maintenir un objet en suspension en lui chantant dessus ? « Ikare » est le premier spectacle destiné à la petite enfance de la compagnie Anima Théâtre. Ce désir de travailler pour les plus jeunes est surtout venu du thème. Quelles sont les personnes les plus souvent confrontées à la chute, à cet effort permanent de rester debout, ou tout au moins en équilibre ? Mais en parlant d’Ikare, on ne parle pas que de la chute, on parle aussi d’envol, de cette envie d’autonomie, d’expérimentation personnelle, de cette « petite adolescence » que vit l’enfant quant il marche déjà seul, que l’acquisition du langage lui permet de communiquer avec le monde et non plus seulement avec ses proches, et surtout de refuser, de contester. SURLACOMPAGNIE Claire Latarget et Georgios Karakantzas se rencontrent en 1999, à l’école Nationale des Arts de la Marionnettes à Charleville-Mézières. Alors qu’elle vient d’une formation de comédienne de Théâtre […] lui est déjà manipulateur et sort d’une formation en marionnettes à fils et film d’animation à Prague. Ces différences de cursus et la complémentarité qui en découle les amènent très vite à travailler ensemble, au sein des stages, des cabarets organisés par les élèves et des spectacles de fin d’études. C’est tout naturellement que leurs études finies, ils décident de monter ensemble la Compagnie « La Machine à Racines » puis la Compagnie « Anima Théâtre ». Au sein de leurs créations, ils sont tour à tour interprètes, metteurs en scène, constructeurs de marionnettes et dramaturges. Autre spectacles : Le cabaret des âmes perdues (2003), B (2004), Yéti, yéti pas ? (2006) & Mister H (2008) IKARE Traité/Spectacle De la chute et de l’envol des corps Co-production : Anima théâtre Grand Théâtre - Ville de Lorient (56) Soutiens : L’Hostellerie - Pontempeyrat (63) Le Musée Théâtre Guignol - Brindas (69) Le Trio, théâtre du Blavet - Inzinzac Lochrist (56) Théâtre Lillico - Rennes (35) Très Tot Théâtre - Quimper (29) Tomber : (verbe transitif et intransitif) Aller de haut en bas, en vertu de son propre poids. Pendre en étant fixé par une extrémité. Faire une chute. Se détacher. S’écrouler. Tomber des nues Devenir subitement: tomber amoureux Décroître, s’apaiser: le vent tombe. Rencontrer par hasard: tomber sur un ami. Arriver, survenir: tu tombes mal. Dégénérer: ce spectacle tombe dans le ridicule. Laisser tomber quelqu’un, quelque chose: s’en désintéresser, le ou la quitter. Mais toujours… retomber sur ses pattes …et…voler de ses propres ailes Note d’intention Pourquoi Icare/Ikaros/Ikare ? Outre le mythe bien connu, Icare est le symbole d’une fuite (du labyrinthe), d’une certaine rébellion envers ses ainés et leurs conseils avisés, d’une utopie. C’est pour moi un défi de faire aujourd’hui un spectacle pour la petite enfance. Pour donner à voir la démesure de cet homme-oiseau, homme-volatil(e) et éphémère. Sans aucune prétention pédagogique, ou moraliste, Ikare se propose d’être une exploration autour de la chute, mais aussi de toute une galerie de personnages mythologiques, du rapport que l’homme entretient entre : Terre, air et sol Vie, rêve et mort Envol, vertige et chute Etre Icare, absolument, parce qu’il faut encourager tout élan vers la liberté, par tous les moyens, toute évasion, par-delà une réalité contraignante, oppressante, aliénante, vers une autre réalité, rêvée, à construire, à inventer, en devenir, osée. Audace et ingéniosité. Dynamisme et légèreté. Révolte et création. Pour créer du sens . Pour créer des liens. Claire Latarget Icare, dis nous à quoi rêvent les bébés, si solidement arrimés à l’autre, lourds de toute la pesanteur de leur vie naissante, si peu autonomes, perdus dans leur détresse essentielle, incapables, innocents? Patrick Ben Soussan et Pascale Mignon, Les bébés vont au théâtre. Le mythe d’Icare Quand Thésée arriva en Crète, Ariane, la fille de Minos, tomba amoureuse de lui, et elle obligea Dédale à lui révéler la sortie du labyrinthe. Conseillée encore par Dédale, elle donna à Thésée un fil grâce auquel il pourrait sortir : Thésée, le tirant derrière lui, entra. Ayant débusqué le Minotaure dans une partie reculée du labyrinthe, il le tua puis, en rembobinant le fil, il rebroussa chemin et sortit. Quand Minos s’aperçut de la fuite de Thésée et de ses compagnons, il en tint Dédale pour responsable, et il l’enferma dans le labyrinthe avec son fils Icare. Alors Dédale construisit des ailes, (avec le lin, il attache les plumes du milieu; avec la cire, celles qui sont aux extrémités. Il leur donne une courbure légère; elles imitent ainsi les ailes de l’oiseau) et les attacha sur son dos et sur celui de son fils, en lui recommandant de ne pas voler trop haut, afin que les rayons du soleil ne fassent pas fondre la cire, ni trop près de la mer, afin que l’humidité n’alourdisse pas les ailes. Mais Icare, emporté par l’enthousiasme, oublia les recommandations de son père, et vola toujours plus haut. La cire fondit alors, et le garçon tomba dans cette portion de mer qui, à partir de son nom, s’appela ensuite Icarios, et il mourut. Le Spectacle Ikare ne raconte pas vraiment l’histoire d’Icare. Ce n’est pas non plus une petite journée dans la petite vie d’un petit personnage. C’est la rencontre entre Elle, Lui, et ce petit bout de papier envolétombéfroisséperduréinventé Ikare, quoi. Ce spectacle est avant tout un moment d’exploration commune autour de la chute (des chutes) et de l’envol, de l’audace et de la prise de risque(s). Ikare est le premier spectacle destiné à la petite enfance de la compagnie Anima Théâtre. Ce désir de travailler pour les plus jeunes est surtout venu du thème. Quelles sont les personnes les plus souvent confrontées à la chute, à cet effort permanent de rester debout, ou tout au moins en équilibre ? Combien de fois un enfant tombe-t-il avant l’âge de 5 ans ? Le nombre de chutes doit être astronomique. Mais il est toujours égal au nombre de fois où l’on se relève, aidé ou seul, meurtri ou renforcé. Mais en parlant d’Icare, on ne parle pas que de chute, on parle aussi de l’envol, de cette envie d’autonomie, d’expérimentation personnelle, de cette petite adolescence que vit l’enfant quand il marche déjà seul, que l’acquisition du langage lui permet de communiquer avec le monde et non plus seulement avec ses proches, et surtout de refuser, de contester. Tout corps jeté en l’air fini par retomber sur terre plus ou moins violemment. L’espace En haut, sous l’abri parasol/parapluie, un mobile. Il se meut autour de l’action, y sont accrochés objets, sachets contenant les matières, les sons, les mots du spectacle. Inspirée des mobiles de Calder, la structure scénique oscille entre installation plastique et outil du spectacle. Faite de bric et de broc, de fil de fer, la suspension est le pourvoyeur de fonds et de formes. Contrepoids, contre pieds, contrastes, contre sons,… Pas tout à fait en haut, mais pas tout en bas, la comédienne manipule, bat des bras comme des ailes, voltige comme un insecte autour et au centre du mobile, et goute aux contraintes de sa position intermédiaire. Recherche de l’équilibre, de la rupture. Au centre, un rond. L’espace de chute, l’espace de jeu. La silhouette de la comédienne tracée au sol. Est-elle déjà tombée, s’est-elle envolée par terre ? À la périphérie, l’île. L’île de lui. Pas dedans, pas dehors, avec surtout. Il manipule l’espace, se confronte à la comédienne, s’abrite du monde, et joue à le transformer, le monde. Autour, les coussins où prennent place les spectateurs. Entre eux tous, les chemins se dessinent, sur lesquels viennent se mêler traces de mains, de pieds, dessins et mots : Pieds blancs, empreintes noires, orteils rouges, … Un petit labyrinthe en colimaçon qui mène à la rencontre. Celle de Lui, de Elle, des autres et aussi d’Ikare, tombé du ciel au beau milieu. Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique. Jean Paul Sartre Les matériaux Plumes Papier machine Papier canson Papier nappe Papier plié papier découpé Eau Plastique Fil de pêche Fil de nylon Fil transparent Fil électrique … Quand la vie ne tient qu’à un fil, c’est fou le prix du fil ! Daniel Pennac L’équipe de création Jessy CAILLAT, metteur en scène, constructrice., interprète (en alternance avec C. LATARGET) Après un Diplome Universitaire d’Etudes Théâtrales à la Faculté Nancy II, suivi d’une formation au Théâtre aux Mains Nues, puis à l’Ecole Internationale Jacques Lecoq, elle intègre la cinquième promotion de l’ESNAM, dont elle sortira diplomée en 2002. Depuis elle travaille en tant que comédienne-marionnettiste dans Rien que pour les filles par la fabrique des Arts d’à coté, Les aventures de Khiro Bérechit par la Compagnie C’est la nuit, elle construit et met en scène : Bilan sur la Maîtrise du poste de Rémi De Vos par la fabrique des arts d’à coté, joue, construit et co-met en scène L’employé du mois, à partir de textes de Rémi De Vos. Elle: Claire LATARGET, conceptrice du projet, constructrice., interprète (en alternance avec J. CAILLAT) Après l’obtention d’un baccalauréat option Théâtre à Tarbes, elle intègre la cinquième promotion de l’ESNAM dont elle sort diplomée en juin 2002. Depuis, elle travaille sur différentes productions pour marionnettes et théâtre d’acteur, notamment avec Les Théâtres de Cuisine, Punch is not dead, l’Art en gaine, L’institut International de la Marionnette, Puppetmastaz et la Friche Belle de Mai de Marseille. Depuis 2003, elle collabore à la création, au sein de sa propre Compagnie, Anima Théâtre, de tous les spectacles, en tant que metteur en scène, constructrice ou interprète. Lui: Luc-Vincent PERCHE, interprète, constructeur, auteur. Luc-Vincent Perche a émis son premier cri le 18 Août 1981. Le 7 Juillet 2000, il obtient son permis B. En Juillet 2002, c’est le baccalauréat qu’il obtient. Le voilà alors parti pour l’université de Valenciennes où il étudie les arts plastiques, la vidéo, les arts de la scène. En Avril 2005, un facteur valenciennois lui dépose une lettre lui indiquant son admission a l’Ecole Supérieure National des Arts de la Marionnette. Trois riches années de formation qui se solderont par l’obtention du diplome le 28 juin 2008. Jeune professionnel, il multiplie depuis les expériences auprès de plusieurs compagnies : Clastic théâtre/ Aurelia Ivan, Résidence dans un lycée Ardennais, Anima théâtre/ Claire Latarget et Georgios Karaktanzas, Ches panses vertes le tas de sable/ Sylvie Baillon (Associé sur un projet dans un Centre de Rééducation Psychologique). Une première création personnelle est moitié en projet, moitié en cours et verra le jour, à son tour, en 2010… Georgios KARAKANTZAS, assistant à la mise en scène. Formé à l’académie de Théâtre de Prague puis à l’Ecole Nationale de la Marionnette de Charleville Mézières, il crée en 2001 la Compagnie la machine à racines avec Claire Latarget, puis Anima Théâtre. Installés à Marseille, ils créent Le Renard Pleureuse, Le Cabaret des âmes perdues, B, Yéti, yéti pas ? et Mr H. Georgios collabore également avec LE Théâtre de Cuisine, le Cirque Batard Cahin Caha et la compagnie Pseudonymo. Aujourd’hui, Georgios est également associé à la compagnie Drolatic Industry. Christian CARRIGNON, réponses aux questionnements divers, variés, et répétés. Cécile MANZO, illustrations. Mathieu L’HARIDON, construction de l’île, aide technique. Laurence MENER, administratrice de production La Compagnie Claire Latarget et Georgios Karakantzas se rencontrent en 1999, à l’Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières. Alors qu’elle vient d’une formation de comédienne de Théâtre et n’a que très peu d’expérience et de connaissance sur la marionnette, lui est déjà manipulateur et sort d’une formation en marionnettes à fils et film d’animation à Prague.Ces différences de cursus et la complémentarité qui en découle les amènent très vite à travailler ensemble, au sein des stages, des cabarets organisés par les élèves et des spectacles de fin d’études. C’est tout naturellement que leurs études finies, ils décident de monter ensemble la Compagnie La Machine à Racines, puis la Compagnie Anima Théâtre. Au sein de leurs créations, ils sont tour à tour interprètes, metteurs en scène, constructeurs de marionnettes et dramaturges. La marionnette, c’est notre vaisseau à la recherche de notre utopie, tel le bateau d’Ulysse dans son périple vers Ithaque. Nous l’avons choisie pour sa force, sa capacité à exprimer un mélange étrange de naïveté enfantine et de poésie. Ses mouvements, contre nature, mouvements d’un artifice qui imite la vie, comme le comédien prétend être un autre, nous émeuvent. Sauf que l’objet (marionnette ou autre) ne fait pas semblant. N’ayant pas de vie au sens propre du terme, c’est à nous, manipulateurs ou spectateurs de projeter nos vies et nos envies sur lui. Telle est la force de cet artifice. Nous faire voyager en se positionnant comme miroir vis-à-vis de notre imaginaire. A l’origine au croisement des arts plastiques et du théâtre, aussi traditionnelle que novatrice, la marionnette est aujourd’hui un carrefour de rencontre où d’autres disciplines de spectacles vivants (danse, Opéra, cirque, concerts,…) se rejoignent et se mélangent. C’est cet aspect de la marionnette, naïve, poétique, utopique et polymorphe qui nous a donné envie de nous lancer dans cette aventure, au mépris des divers Cyclopes, Sirènes et Poséidons. Cet artifice sans cesse en mouvement, au propre comme au figuré, dont l’ouverture nous permet de nous placer au centre des expérimentations artistiques actuelles, de créer de nouveaux métissages, de nouveaux codes. Claire Latarget et Georgios Karakantzas Les spectacles Le cabaret des âmes perdues, Cie La Machine à Racines, mis en scène par Georgios Karakantzas et interprété par Claire Latarget et Sylvain Julien : Marionnettes, cirque et vidéo. B, Cie Anima Théâtre et La Machine à Racines, mis en scène par Claire Latarget et interprété par Georgios Karakantzas : marionnettes et jeu de clown. Yéti, yéti pas ? , Cie Anima Théâtre, mis en scène par Christian Carrignon, assisté de Claire Latarget et interprété par Gilles Debenat et Georgios Karakantzas : Conte cruel et sensible en marionnettes, théâtre d’objet et théâtre burlesque. . Mister H , Cie Anima Théâtre, mis en scène par Georgios Karakantzas, interprété par Stéphane Miquel, Claire Latarget et Mathieu L’Haridon, cabinet de curiosités librement adapté de l’Etrange cas du dr Jekyll et Mr Hyde de R.L Stevenson: marionnettes et théâtre d’objet. Ouest France 16 décembre 2009 Contact Artistique : Compagnie Anima Théâtre Friche Belle de Mai 41, rue Jobin 13003 MARSEILLE Tel : 04 91 04 68 51 Mob : 06 50 56 58 98 [email protected] Contact production et diffusion : Laurence MENER LES GOMERES Le Trio, Théâtre du Blavet place François Mitterrand 56 650 INZINZAC LOCHRIST Tel 09 62 20 70 04 Mob : 06 30 97 68 57 [email protected]
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