la lipomatose epidurale est-elle pathogene
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la lipomatose epidurale est-elle pathogene
Rachis, 1995, vol. 7, ,,0 J pp 45-50 FAIT CLINIQUE LA LIPOMATOSE EPIDURALE EST-ELLE PATHOGENE ? A PROPOS DE 2 OBSERVATIONS 15 THE EPIDURAL LIPOMATOSIS PATHOGENIC ? ABOUT 2 CASES R. M. FLlPO* 'Service de Rhumatologie - Pr Delcambre - Hôpital BCH et U Lille. RESUME SUMMARY La Iipomatose épidurale est une cause rare de lomboradiculalgies survenant le plus souvent au cours d'une corticothérapie orale de longue durée. Deux observations sont rapportées avec une imagerie tomodensitomètrique et une résonance magnétique. Dans le premier cas la lipomatose est associée à une pathologie discale et son role pathogéne est peu probable. Elle survient par ailleurs dans un contexte de brève corticothérapie orale. Dans le second cas, elle apparait aprés une corticothérapie locale (neuf infiltrations) de siège épidural et articulaire interapophysaire postérieur. Dans cette seconde observation la L.E. est le seul facteur pathogénique potentiellement responsable de la symptomatologie douloureuse. Epidural lipomatosis is un unusual cause of lombosciatica, most often observed after a long duration of corticosteroid treatment. The authors reports 2 cases of epidural lipomatosis analyzed with computerized tomography and MRI. ln the first case, the lipomatosis is associated with a discal herniation and ils pathogenic role is unlikely. Otherwise the epidural lipomatosis diagnosed after a short time corticotherapy. ln the second case, the epidurallipomatosis appears after a local corticotherapy (9 infiltrations : epidural and facet joint). ln this case, epidural lipomatosis is the only pathogenic factor which could be implicated in the clinical symptomatology. Moreover the existence of chronic alcoholism in our 2 45 R.M. FLIPO La présence d'une intoxication alcoolique chronique chez nos deux patients amène à discuter son rôle pathogéne. En effet l'alcoolisme chronique entraîne des anomalies du métabolisme lipidique et cortisonique de nature à éventuellement potentialiser les effets d'une corticothérapie locale ou générale même à faible dose. La première observation illustre par ailleurs dans cette pathologie, l'intérêt de l'IRM réalisée en position d'hyperextension. patients contributing to epidurallipomatosis is discussed. Alcohol intoxication inducing lipidic and cortisonic metabolism disturbance might potentialize the effects of a low dose local or general corticotherapy. Otherwise the first observation illustrates, the interest of MRI in hyperextension position. Mots clefs: Lipomatose épidurale - Corticoïdes - Alcoolisme - IRM. Keys words : Epidurallipomatosis - Corticosteroïd - Alcoholism - MRI. La lipomatose épidurale (L.E.) est une cause rare de lomboradiculalgies (4). Nous en rapportons deux observations au cours desquelles le rôle d'une corticothérapie locale d'une part et celui d'une intoxication éthylique d'autre part méritent d'être évoqués. Ces deux observations nous conduisent à discuter du rôle pathogéne de la L.E. dans la symptomatologie clinique. OBSERVATION 1 Cet homme âgé de 37 ans, 86 kgs pour Im83, était hospitalisé en décembre 1993 pour le bilan d'une sciatique Sl gauche. Ce patient alcoolotabagique se plaignait depuis 3 ans de deux épisodes lombalgiques aigus chaque année. Il présentait brutalement en juin 1993 une lombosciatique Sl gauche non déficitaire, typique d'un conflit disco radiculaire. Les radiographies standard ne montraient qu'une discopathie L5S l d'aspect dégénératif. Un traitement par AINS, antalgiques, et deux infiltrations épidurales d'une ampoule de cortivazol* ne permettait qu'une amélioration partielle. Une corticothérapie par voie générale (40 mg/j de prednisone) pendant un mois ne se révélait pas plus efficace et le patient était alors hospitalisé. A l'entrée, il persistait une lombosciatique SI gauche au repos, l'interrogatoire retenant l'existence d'une claudication douloureuse bilatérale des membres inférieurs pour un périmétre de marche d'une centaine de mètres. Le rachis lombaire était souple et l'examen neurologique strictement négatif. Lors des examens biologiques, on ne mettait pas en évidence de syndrome inflammatoire mais on trouvait des stigmates d'éthylisme chronique: VGM = 116113 (N : 85-95), TGO = 59 ui/l (N : 8-50), TGP = 85 ui/l (N : 8-30), gamma GT = 175 ui/l (N : 5-36)) ainsi qu'une dyslipidémie modérée (Cholestérol total = 7,43 mmol/l (N < 5,16), Triglycéride = 2,03 mmol/l (N < 1,71) . Figure 1: Aspect trifolié du sac duraI caractèristique de L.E. Figure 2: L.E. associée à une hernie discale L5-S 1 gauche au contact de la racine SI gauche tuméfiée. * Altim, laboratoires Roussel 46 LA LlPOMATOSE EPIDURALE EST-ELLE PATHOGENE? Sur le scanner lombaire, on visualisait un sac duraI très rétréci par un matériel de densité graisseuse, prenant en L4L5 un aspect trifolié typique de L.E (figure 1). Il existait par ailleurs une hernie discale L5S l gauche, au contact de la racine SI gauche tuméfiée (figure 2). La saccoradiculographie montrait un blocage quasi complet du produit de contraste en L4L5, avec un aspect de compression extraduraIe. L'IRM confirmait cet aspect de L.E. étendue de L4 à S2, la sténose du sac duraI se majorant en hyperextension (figures 3 et 4) Le bilan endocrinien à la recherche d'une dysthyroidie ou d'un hypercorticisme était négatif. Nous retenions donc d'une part une intoxication éthylique avec dyslipidémie et d'autre part une courte corticothérapie orale représentant 1200 mg d'équivalent prednisone, et deux infiltrations épidurales (7,50 mg de cortivazo1 *) L'évolution à 6 mois était favorable, après une phase de repos strict de 15 jours et il ne persistait qu'une douleur lombaire minime sans radiculalgie. L'IRM ne montrait cependant aucune régression de la L.E. sur un contrôle 6 mois plus tard. Figure 3: Hypersignal en séquence pondérée Tl de l'espace épidural s'étendant disque L4-LS à S2. OBSERVATION 2 du Ce patient de 46 ans, 85 kg, pour l m74, était hospitalisé en septembre 1991 pour le bilan d'une lomboradiculalgie droite évoluant depuis l an et résistant au repos, aux A.I.N.S. et à deux infiltrations épidurales. L'examen rachidien était pauvre. L'irradiation douloureuse vers la face postérieure de cuisse droite s'accompagnait d'un examen neurologique négatif. Sur les radiographies standard, on objectivait une discopathie L5Sl. Le scanner ne mettait pas en évidence de conflit disco radiculaire. L'IRM confirmait l'existence d'une discopathie L5S l sans autre anomalie (figure 5). Les données de l'examen rachidien et la négativité du bilan paraclinique permettaient de retenir le diagnostic de lombalgies communes avec radiculalgies d'origine articulaire postérieure. Trois infiltrations d'une ampoule de cortivazol * de l'articulation interapophysaire postérieure L5S 1 droite apportaient une amélioration importante. En décembre 1992, une recrudescence douloureuse necessitait la réalisation de deux séries d'infiltrations des articulations interapophysaires postérieures (4 ampoules) aux étages L4L5 et L5S1 droits. En mars 1993 apparaissait une lombosciatique L5 droite accompagnée d'une fatigabilité douloureuse des membres inférieurs pour un effort de marche d'une dizaine de minutes. Cette lomboradiculalgie claudicante obligeait à réaliser de nouveau deux infiltrations intrathécales de 4 mg de dexaméthazone sans succès. Figure 4: La même séquence en hyperextension montre une majoration sténose du sac duraI par la L.E. surtout en regard de LS. de la 47 KM. FLIPO Un nouvel examen scannographique mettait en évidence une nette hypertrophie du tissu graisseux épidural correspondant à une L.E. (figure 6). La saccoradiculographie montrait une sténose du sac duraI d'origine extra-durale prédominant en L4L5. La L.E. était bien visible sur l'IRM en coupes sagitales et s'étendait de L4 à S2. (figure 7). Le bilan endocrinien était lui aussi négatif et seule une dyslipidémie (eT = 7,94 mmolll (N < 5,16), TG = 5,90 mmo1l1 (N < 1,71), dans un contexte d'éxogénose sévère (VGM = 104 (N : 85-95), TGO = 154 ui/L (N : 8-50), TGP = 117 ui/L (N : 8-30), gamma GT 1660 uill (N : 5-36) et de surcharge pondérale (indice de masse corporelle : 28) était retrouvée. La dose cumulée de corticoïdes locaux était calculée à 615,5 mg d'équivalent prednisone. Une prise en charge nutritionelle permettait un amaigrissement de 5 Kg en 3 mois et s'accompagnait d'une franche amélioration clinique. Six mois plus tard, alors qu'il ne persistait qu'une gêne lombaire modérée, le patient présentait une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale gauche. L'IRM 6 mois plus tard ne montrait cependant aucune régression significative de la L.E. Figure 5: Discopathie du disque LSS] (9/91). i~,: Figure 7: Figure 6: Protrusion du disque L4-LS et hypertrophie entrainant une sténose du sac duraI. du tissu graisseux épidural Hypersignal en séquence pondérée Tl de ]' espace épidural s'étendant L4 à S2 et correspondant à la L.E (3/93). 48 de DISCUSSION injectées localement en 18 mois, soit 615,5 mg d'équivalent prednisone. Dans le même intervalle apparaissait une symptomatologie clinique et des signes radiologiques de L.E. suggérant le rôle éventuel des corticoïdes locaux. La L.E. survient plus rarement en dehors d'un traitement corticoïde. L'association à une surcharge pondérale a été rapportée (2,8,21), ainsi qu'à une hypothyroidie franche (21). Parfois, aucun facteur ni terrain particulier n'est retrouvé (3,15). Dans nos deux observations, le bilan thyroïdien est négatif, une surcharge pondérale est présente une fois, et une intoxication éthylique chronique est retrouvée dans les deux cas. Le rôle pathogène de l'alcool peut être discuté. En effet, dans la lipomatose bénigne symétrique (maladie de Launois-Bensaude) qui est caractérisée par une infiltration sous cutanée de tissu adipeux non encapsulé, l'association à une intoxication éthylique est très fréquente, estimée à 70% dans une revue de 112 cas (10) . Il faut cependant noter qu'aucune localisation épidurale de la lipomatose n'a été signalée au cours de la maladie de Launois Bensaude. L'alcool augmente la synthèse des triglycérides hépatiques et celle des VLDL mais il modifie également l'activité de la lipoprotéine lipase tissulaire qui est une enzyme jouant un rôle clef dans l'adaptation métabolique du tissu adipeux (6). De plus, les sujets ayant une hépatopathie alcoolique ont une diminution du catabolisme cortisolique lié à un déficit en Il beta hydroxy-steroide deshydrogénase (20). On peut donc penser qu'ils sont, pour des doses analogues de corticoïdes, plus sensibles que des sujets sains. Ces données incitent à une prudence supplémentaire lors de la prescription de corticoïdes chez les éthyliques. Du point de vue thérapeutique, le choix entre le traitement chirurgical et médical dépend de la sévérité, de l'évolutivité de la symptomatologie, ainsi que du terrain. Plusieurs observations de L.E. associées à une obésité font état de l'efficacité du régime hypocalorique avec une guérison clinique et une régression des images radiologiques (3,11). Dans nos 2 observations la situation s'est améliorée avec le La L.E. est une affection rare puisqu'il n'y a eu qu'une cinquantaine d'observations publiées depuis sa description en 1975 (12). Son siège est essentiellement dorsal (77% des cas) et plus rarement lombaire (23 % des cas), ce qui explique que seules neuf observations de lomboradiculalgies par L.E. aient été jusqu'alors publiées. Cinq d'entre elles étaient rapportées à une corticothérapie orale au long cours, ce qui constitue ainsi l'étiologie la plus souvent retrouvée (1.7,13.16,18). Trois autres étaient reliées à une obésité (5,9,19), la dernière survenant chez un sujet sain (3), Le caractère volontiers claudicant des lomboradiculalgies dans la L.E. peut être expliqué par le rétrècissement du canal lombaire par la graisse épidurale hypertrophiée. Dans certains cas, il existe une pathologie discale ou une étroitesse canalaire osseuse surajoutée, faisant discuter le rôle pathogéne de la L.E. (14,18). Dans notre première observation la symptomatologie douloureuse est probablement à rapporter en premier lieu à un conflit discoradiculaire, ce dernier étant majoré par une lipomatose préexistante ou secondaire à la corticothérapie par voie orale, Le diagnostic positif est assuré par la tomodensitométrie qui permet de visualiser une hypertrophie de la graisse épidurale dont la densité va de -80 a -120 UR. L'IRM a cependant l'avantage de préciser l'extension longitudinale de cette lipomatose. Les clichés dynamiques d'IRM en hyperextension réalisés dans notre première observation montrent la majoration de la sténose canal aire en hyperlordose lombaire (figures 3 et 4). Du point de vue étiologique, le lien entre la lipomatose épidurale et la corticothérapie est bien établi (4). Il s'agit toujours d'une corticothérapie orale à fortes doses, ou petites doses mais poursuivie de nombreuses années; la dose cumulée minimale a été calculée à 3,6 g d'équivalent prédnisone. La corticothérapie locale a été incriminée à une reprise, dans une observation de Roy Camille et coll (17), dans laquelle 103 infiltrations épidurales avaient été réalisées en 13 ans, soit 5120 mg d'équivalent prednisone. Mais à cette dose, l'effet systémique est difficile à dissocier de l'effet local. repos, un régime hypocalorique et une diminution des boissons alcoolisées. Il nous semble souhaitable d'inclure le sevrage éthylique dans la prise en charge des L.E. associées ou non à une obésité. Cependant l'absence de régression significative de la L.E. constatée sur les contrôles IRM à 6 mois, rend son caractère pathogéne discutable dans nos deux observations. Dans notre seconde observation un total de 9 ampoules de cortivazol, plus 2 ampoules de dexaméthazone, ont été CONCLUSION Ces deux observations soulèvent l'hypothése du rôle de l'intoxication éthylique chronique et des infitrations locales de corticoïde comme facteur étiologique de L.E. lombaire. Enfin la discordance entre l'évolution clinique favorable et l'absence d'amèlioration radiologique plaide pour le caractére parfois asymptomatique de la L.E. 49 R.M. FLIPO BIBLIOGRAPHIE 13 - LIPSON FANGD.e. 1 - ARCHER e.R., SMITH KR Extra-durai limpomatosis simulating an acute herniated nucleus pulposus. Case report. J Neurosurg, 1982,57,559-62. 2 - BADAMI J.P., HINCK V.e. Symptomatic deposition of epidural fat in a morbidly woman. Ann J Nucl Radiol, 1982,3,664-5. 15 - QUINT D.J., BOULOS B.A., PATEL S.e., TIEL RL. Epidurallipomatosis. Radiology, 1988, 169,485-90. R.S., SANDERS W.P., MEHTA Epidurallipomatosis with lumbar radiculopathy J Comput Assis tomogr, 1986, 10, 1039-41. CT appearance. 17 - ROY-CAMILLE SAILLANTG. HUSSON R., MAZEL Symptomatic spinal epidural lipomatosis steroid treatment. C.H., J.L., induced by a long-term Spine, 1991, 16, 1365-71. 10506 18 - RUSSEL NA, BELANGER G., BENOIT B.G., LATTER O.N., FINESTONE D.L., AMSTRONG G.W. 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