Magazine N°33 - Ville de Saint-Paul-Trois
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Magazine N°33 - Ville de Saint-Paul-Trois
SAINT-PAUL TR IS-CHÂTEAUX LE MAGAZINE / N°33 - Avril - mai 2015 ÉVÉNEMENT P.6 Stacey Kent en concert DE JOUR EN JOUR P.17 Actualité du Pôle technique UNE JOURNÉE AVEC… P.20 Les archives municipales DOSSIER Enfance & jeunesse Quoi de neuf ? n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 1 www.ville-saintpaultroischateaux.fr SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 1 saintpaultroischateaux VilleSP3C 31/03/15 09:52 Sommaire ÉDITO P.3 Construire l’avenir RETOUR EN IMAGES P.4 Les moments forts de mars et avril ÉVÉNEMENT P.6 Stacey Kent en concert ACTUALITÉS P.8 Pierre Rabhi en conférence DOSSIER P.10 Enfance et jeunesse : Quoi de neuf ? PORTRAITS P.14 Pascale Pieri, Christophe Cirillo, Élodie Georges DE JOUR EN JOUR P.17 Le printemps en vacances P.6 ÉCONOMIE P.18 Nouvelles activités en ville UNE JOURNÉE AVEC… P.20 Les Archives municipales LA RECETTE DE CUISINE P.21 Tiramisu aux fraises TRIBUNES P.22 Expression libre des groupes politiques HISTOIRE ET MÉMOIRE P.23 Renée Michel : Mémoire d’une sage-femme Directeur de la publication : Jean-Michel Catelinois Rédacteur en chef : Aurore Alcalay Direction de la communication : Marie-Laure Signoret Conception et réalisation : Tirage : 4 700 exemplaires Périodicité : trimestrielle Dépôt légal : Deuxième trimestre 2015 Éditeur : Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux Hôtel de Ville - Place Castellane 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux Tél. : 04 75 96 78 78 Courriel : [email protected] Imprimeur : Imprimerie Graphot N° ISSN en cours d’attribution P.10 P.19 © Marine Nicola LE MAGAZINE N°33 Avril - mai 2015 P.7 2 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 2 31/03/15 09:52 Éditorial Construire l’avenir © Bruno Conty © Benoit Peverelli I P.17 l y a un an environ, vous nous renouveliez votre confiance lors des élections municipales en votant pour une équipe d’expérience, dynamique et efficace. Durant cette année, nous avons posé les bases de notre second mandat. Nous avons souhaité poursuivre un certain nombre de projets entamés lors de la précédente mandature, alors même que le contexte économique national, et la conjoncture locale, nous incitent à envisager la gestion communale d’une autre manière. Moins de recettes, cela veut dire une gestion encore plus rigoureuse. Mais cela ne doit pas se faire uniquement au détriment de l’investissement, qui se fait au bénéfice des jeunes générations. Poursuivre nos investissements, c’est croire en l’avenir, c’est travailler pour nos enfants. Vous découvrirez donc dans ce magazine municipal un dossier consacré à la jeunesse. Plusieurs actions ont été menées ces dernières années à destination des jeunes Tricastins. Désormais, les plus petits d’entre eux bénéficient d’un accueil de loisirs neuf et adapté. Les jeunes ont un skate park agrandi et modernisé. Les lycéens arpenteront bientôt un lycée agricole neuf, à l’image de sa réputation et de la richesse des enseignements qui y sont proposés. La jeunesse tricastine, c’est aussi des sportifs, des intervenants, des artistes, qui réussissent, grâce à des conditions d’accueil de grande qualité. Mais travailler pour nos enfants, c’est aussi mutualiser des moyens, rationaliser les efforts et le travail de plusieurs associations. Travailler pour nos enfants, c’est leur fournir des activités, dans le cadre du temps péri-éducatif, aussi diverses que qualitatives, et ce alors même que cela représente un coût d’environ 260 000 euros pour la commune. Travailler pour nos enfants, c’est développer notre cadre de vie, en poursuivant la coulée verte, en améliorant le tri de nos déchets et en soutenant des projets comme la construction d’une maison de santé. Pour nous, l’enjeu est important. Il s’agit de poursuivre le développement de notre commune alors même que nos recettes vont baisser de manière drastique. Poursuivre nos investissements, c’est croire en l’avenir, c’est travailler pour nos enfants. Afin de vous donner plus d’éléments à ce sujet, une réunion publique de présentation du budget et de l’instauration de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères est organisée le 9 avril à 19 h à la salle Fontaine. En attendant, si vous avez des questions à ce sujet, vous pouvez les envoyer au service communication à l’adresse mail suivante : communication@ mairie-sp3c.fr. JEAN-MICHEL CATELINOIS, VOTRE MAIRE. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 3 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 3 31/03/15 09:52 RETOUR EN IMAGES 9 février 2015 / Le Rubis’Cube inauguré D’abord occupé par les élèves lors des travaux de l’école du Resseguin, l’ALSH, inauguré le 9 mars, est désormais géré par l’AFI-Centre social les mercredis après-midi et pendant les vacances. 4 mars 2015 / Divino Le talentueux ténor Vincent Niclo s’est produit à guichets fermés à l’Espace de la Gare. Un spectacle généreux et un public conquis ! 28 février 2015 / Joyce Jonathan en concert En tournée dans toute la France, Joyce Jonathan est venue à l’Espace de la Gare rencontrer son public tricastin. Près de 500 personnes ont assisté au concert. 4 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 4 31/03/15 09:52 RETOUR EN IMAGES 21 mars 2015 / Nuit de l’eau 18 janvier 2015 / Supporter du RCT Une belle mobilisation : la Nuit de l’eau qui a permis de récolter la somme de 1 237 €, à laquelle viendra s’ajouter le don du CNPE Tricastin généré par les nageurs agents ERDF, en faveur des enfants du Togo. Soutien indéfectible du Rugby Club Tricastin en Fédérale 1 cette année, le maire descend même sur le terrain donner le coup d’envoi ! Hiver 2015 / Espace de la Gare De spectacle en spectacle, de rendez-vous en rendezvous, des milliers de spectateurs viennent profiter de l’Espace de la Gare. Un bel équipement à la hauteur de ses promesses. Mars 2015 / Renouveau au musée Découvrez la nouvelle exposition du musée d’Archéologie tricastine à la Salle de l’Archidiacre, sur le thème des rites gaulois et romains entre Rhône et Alpes. Fin janvier 2015 / Quel chantier ! Beau succès pour la Fête du livre de jeunesse ! Un joyeux bazar littéraire avec des écrivains, des illustrateurs, des éditeurs, une équipe dynamique et bien sûr… beaucoup d’enfants ! n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 5 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 5 31/03/15 09:52 ÉVÉNEMENT STACEY KENT EN CONCERT L’invitation au voyage Vendredi 22 mai 2015, Stacey Kent invite les Tricastins à un nouveau bain de douceur parmi les lumières émouvantes de son dernier album. en chiffres 12 albums en 18 ans de carrière Dont : The Boy Next Door en 2006 (disque d’or) Breakfast on the Morning Tram en 2007 (disque d’or) Raconte-moi en 2010 (album de chansons françaises) The Changing Lights en 2013 Prix de meilleure vocaliste aux British Jazz Award (2001) et BBC Jazz Award (2002) Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2009 © Benoit Peverelli A moureuse des mots autant que de notes, l’artiste américaine, diplômée de littérature, propose à chacun de ses albums de nouveaux horizons musicaux. En témoigne le poème de Christopher Marlowe qu’elle interprète dans le cadre de l’adaptation de Richard III de Richard Loncraine voilà tout juste dix ans. Qui d’autre pour mêler sa voix à la scansion shakespearienne ? Même si le jazz demeure l’immuable architecture de ses morceaux, fondations à la fois solides et souples, la chanteuse explore chaque fois des frontières nouvelles : sa reprise du Jardin d’hiver d’Henri Salvador au sein d’un album tout entier composé de chansons en français (Raconte-moi, 2010) illustre ses liens profonds avec notre pays et notre culture : la voix survole un piano cristallin presque au seul chaloupement du charley. On y trouve les petits riens de Gainsbourg qui écrivait que « Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout ». Cette douceur fragile et forte à la fois comme la naissance au monde traverse la voix de Stacey de part en part. On en ressort le cœur percé de lumière, apaisé et triste comme au sortir d’un naufrage, plus vivant encore. NÉCESSAIRE DOUCEUR Son dernier album vient de loin en réalité. « J’ai découvert le Brésil à l’adolescence. Le Brésil c’est avant tout la voix de João Gilberto, et les chansons d’Antonio Carlos Jobim. » Un coup de foudre dans le cœur, écrirait Georges Bataille, qui la marqua durablement et se poursuit aujourd’hui. « J’ai découvert là l’écho de mon propre univers, cette sorte de magie carioca : une mélancolie puissante et délicate. Voilà trois ans j’ai rencontré Roberto Menescal, à l’occasion d’un concert au Brésil. Puis Jim* a écrit The Changing Lights. Au final, c’est trente ans de maturation lente pour parvenir à cet album dédié à la musique brésilienne. » Un résultat qu’elle nous livrera animée de son inépuisable groove à l’Espace de la Gare. En attendant d’ailleurs, le mieux c’est encore de l’écouter : www.staceykent.com. Son « One Note Samba » reste le moyen le plus assuré de vous convaincre de cette nécessaire douceur. THE CHANGING LIGHTS, DOUCES LUMIÈRES La traduction littérale rend imparfaites les nuances musicales de ces lumières changeantes, mouvantes, émouvantes même d’une bossa nova remodelée par l’artiste. Si le pitch officiel précise qu’il s’agit d’un album hommage à la musique brésilienne, son écoute nous renseigne mieux que toutes les phrases promotionnelles. Tandis qu’elle s’accompagne en accords pincés, sa voix aérienne dépose chaque syllabe a tempo sur chaque note du piano qui égrène la mélodie. C’est enlevé, jamais précipité, à la fois délicat, précis et rythmé. L’album compte parmi ces œuvres musicales que l’on peut écouter à toute heure du jour et surtout de la nuit et qui ramène un peu de cette petite et indispensable lumière, même au milieu de l’obscurité la plus complète : la douceur. INFOS+ RÉSAS : Guichet unique de la mairie, 04 75 96 78 78 ou sur www.ville-saintpaultroischateaux.fr * Jim Tomlinson, son irremplaçable saxophoniste et néanmoins mari. 6 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 6 31/03/15 09:52 ACTUALITÉS TOURNOI INTERNATIONAL D’IMPRO Bengal Sur le ring Les 10 et 11 avril prochains, à 20 h, rendez-vous à l’Espace de la Gare, salle Fontaine, pour un tournoi international de théâtre d’improvisation, également appelé catch-impro. C ’est la deuxième année consécutive que la compagnie L’Improdrome organise ce tournoi. L’an passé, un duo italien l’avait emporté. Il vient donc remettre son trophée en jeu. Installées sur un ring bien délimité, les équipes, venant de France, d’Italie, de Suisse et de Belgique, s’affrontent dans des joutes verbales intenses, où le contenu compte autant que la manière de dire. Vous verrez ainsi naître sous vos yeux « des histoires riches et improbables aux personnages hauts en couleur ! ». Le principe est simple. Il s’agit d’improviser une création théâtrale sans écriture préalable et sur un thème donné par les spectateurs, après définition de règles et de contraintes posées par un arbitre. C’est ensuite au public de voter en brandissant des panneaux de couleurs. Le catch-impro est presque un sport. Il est vrai qu’il en faut de la verve et de la gouaille, des idées et du dynamisme, pour remporter la bataille ! Si vous ne connaissez pas le Pour écouter Bengal : http:// bengaltheband.bandcamp.com théâtre d’improvisation, c’est le moment ! Et si vous connaissez déjà, la variété et la qualité des jeux des improvisateurs vous incitera sûrement à vous rendre ce week-end à la salle Fontaine pour apporter votre voix à votre équipe préférée. Et la magie opérera sans aucun doute ! La dynamique équipe de l’Improdrome nous fait découvrir ses alter ego des pays voisins. INFOS+ 04 90 62 03 63 [email protected] FESTIVAL DU FILM Belle consécration L Après un premier album en 2012, le groupe Bengal vient de sortir son deuxième album autoproduit, Eschnapur. À la croisée d’influences multiples telles que le rock, la pop ou le métal, Bengal est souvent qualifié d’ovni tant son style est difficile à définir. Dans ce deuxième CD, Bengal propose cinq titres débordants d’énergie, baignés d’une inspiration cinématographique empruntée à l’univers de Fritz Lang et à une Inde coloniale kitch revisitée. e Festival du film a de quoi être heureux et fier de sa dernière sélection : le destin de plusieurs films présents sur les écrans tricastins l’automne dernier fait la preuve de la qualité de sa programmation. Présenté en avant-première, le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako a été honoré par sept Césars. Les responsables de la sélection ne cachent pas leur joie : « Abderrahmane Sissako est un réalisateur que nous suivons depuis longtemps. Nous avions programmé ses trois précédents films, Bamako, La Vie sur terre et En attendant le bonheur. Nous avions repéré Timbuktu à Cannes où il n’avait pas été primé, nous sommes très heureux qu’il soit récompensé aux Césars et ait été nominé aux Oscars. » Mais la satisfaction du Festival du film ne s’arrête pas là. Les courts métrages Bang bang et Mais où je mets ma pudeur ont été nominés, tout comme Lulu, femme nue et Les Chèvres de ma mère. Deux autres coups de cœur du Festival, présentés en avant-première, mènent aussi leur chemin vers la notoriété : Whiplash a été nominé aux Oscars et le magique Spartacus & Cassandra séduit un public de plus en plus large. « À voir absolument », insistent les responsables du Festival. Noëlle Vachon, présidente, ajoute : « Ce qui se passe au Festival est extrêmement encourageant, notre thématique Peuples et Cultures, qui n’est rien d’autre qu’une manière de partager la culture des autres, apparaît évidemment comme un besoin essentiel dans la France de 2015. C’est le travail d’une petite équipe de bénévoles qui y croient. Nous espérons que de nombreux jeunes passionnés viendront nous rejoindre tant parmi les organisateurs bénévoles que parmi le public. » Festival polynésien Pendant trois jours, du 15 au 17 mai, la Polynésie s’installe à Saint Paul 2003. Comme chaque année, immergez-vous dans cette culture chatoyante et chaleureuse, avec le marché artisanal, les tatoueurs traditionnels et des points de restauration traditionnels. Samedi et vendredi soir, deux spectacles de danse au prix de 3 €. INFOS+ Te Hoa Porinetia, 06 87 47 27 76 n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 7 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 7 31/03/15 09:52 ACTUALITÉS EVÉNEMENT Pierre Rabhi en conférence Agriculteur, penseur et écrivain, Pierre Rabhi était à l’Espace de la Gare mardi 17 mars pour une conférence intitulée Du champ à l’assiette : la place de l’homme sur la planète, son impact. C ’est pour alimenter sa réflexion menée de longue date par les équipes enseignantes sur le développement durable que le Lycée agricole TricastinBaronnies a invité ce pionnier de l’agriculture biologique à venir s’exprimer devant les Tricastins. Un choix d’intervenant cohérent puisque l’établissement compte parmi les Lycées Éco-responsables de la Région RhôneAlpes, cohérent aussi parce que SaintPaul est particulièrement concernée par les possibilités en matière de développement de pratiques agricoles accessibles au plus grand nombre et respectueuses de la terre comme du patrimoine nourricier. Une conférence qui a réuni plus de 800 personnes, parmi lesquels des enseignants, des étudiants, des élus et surtout des citoyens de Saint-Paul et des environs. Le succès était tel qu’un grand nombre de personnes, pour certaines venues de très loin, n’ont pas pu avoir de place. Une foule nombreuse donc, venue écouter et échanger avec cet insatiable défenseur de l’agroécologie qui tour à tour a fait prendre conscience de l’interdépendance croissante des humains, et de l’importance d’une ouverture sur le monde pour imaginer et construire un monde plus juste, plus solidaire. Que du bon sens en somme, mais ça fait du bien de l’entendre. Reste désormais à agir. « Une agriculture qui ne peut produire sans détruire porte en elle les germes de sa propre destruction » (Pierre Rabhi) Une foule nombreuse est venue écouter cet homme plein de sagesse et d’humanité. MÉDIATHÈQUE ANGLE Ça remue à la médiathèque ! Demain c’est loin Ce printemps, entre lectures nocturnes et sieste musicale, votre sommeil va connaître des aventures inattendues à la médiathèque ! L es samedis 25 avril et 9 mai, en partenariat avec l’association Regarde Venir, la médiathèque ouvre en nocturne pour une expérience nouvelle : des lectures à haute voix sur le thème de la nuit dans la littérature, mises en scène par la Compagnie Aldebaran. Samedi 30 mai, un moment de repos avec coussins est proposé à l’occasion de la sieste musicale indienne : un rendez-vous original plébiscité par le public. Soucieuse de tous les publics, la médiathèque s’est aussi investie dans l’accueil de groupe du public handicapé une fois par mois « hors les horaires d’ouverture pour des ques- tions d’accessibilité et de disponibilité », explique Anne Lafumas, directrice. « Nous proposons un accueil personnalisé avec l’aide des éducatrices accompagnantes et essayons de répondre au mieux à la diversité des attentes » précise Sandrine Sengeissen, l’agent référent de cet accueil. Le dispositif, d’abord mis en place avec une seule structure, devrait s’ouvrir à un second établissement. D’autres rendez-vous vous attendent : programme complet dans l’agenda central. INFOS+ 04 75 96 61 80 www.catalogue-mediathequesaintpaultroischateaux.fr J usqu’au 30 avril, la galerie Angle art contemporain présente les œuvres de Pablo Garcia dans une exposition intitulée Demain c’est loin. Diplômé de l’école des BeauxArts, cet artiste montpelliérain aime à faire dialoguer des éléments prélevés dans le monde qui l’entoure avec des dispositifs utilisés pour montrer. Demain c’est loin croise des réflexions sur l’Histoire et la Résistance, le paysage post-guerre ou encore la révolution en musique. En grande partie le résultat de la résidence « Mémoire de Clandestinités » de Pablo Garcia aux Rias, en Ardèche, cette exposition explore différentes manières d’aborder l’idée de clandestinité et de résistance. INFOS+ 04 75 04 73 03, angle-art.fr 8 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 8 31/03/15 09:52 ACTUALITÉS Appel de l’ACT aux Tricastins AST VOLLEY BALL Un club porteur d’avenir Grâce à son école de volley, au niveau de ses joueurs et à une équipe d’entraîneurs qualifiés, l’AST Volley Ball a obtenu le label Club Formateur du Futur pour 2015. « Tous les ans la Fédération française de volleyball (FFVB) enquête pour déterminer les clubs à labelliser. Avoir 60 % d’adhérents de moins de 16 ans (les plus jeunes ayant 4 ans) et plusieurs entraîneurs diplômés a dû jouer en notre faveur » explique Jean-Paul Rolland, le président du club. Au-delà des cinq ballons offerts par la FFVB, l’intérêt de la labellisation, « c’est de montrer à tous nos partenaires (Ville, sponsors…) que notre club est dynamique et digne de confiance dans sa capacité à œuvrer pour le développement de cette activité », précise-t-il. Les portes du club sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent découvrir ou encadrer cette activité. INFOS+ www.astvolleyball.fr / [email protected] Pour les Journées du Patrimoine, l’Association Culturelle Tricastine organise une exposition consacrée aux différentes carrières de SaintPaul-Trois-Châteaux : bauxite, castine, phosphates, kaolin, pierre du Midi… Dans ce cadre, l’association lance un appel auprès des Tricastins. Elle serait intéressée par des photos d’époque, d’anciennes cartes postales, des livres, mais aussi des habits, des outils… Les objets et documents insolites sont aussi les bienvenus ! La sélection des pièces exposées aura lieu en juin. Toutes seront assurées et bien entendu restituées à la fin de l’exposition. INFOS+ 20 ANS DE LA RANDO DES 3 PLATEAUX À pied, en vélo, en VTT Roland Zimpfer, 06 83 35 42 76, [email protected] D imanche 8 mars 2015, plus de 1 300 personnes ont participé à la 20 e édition de la Randonnée des 3 plateaux. Une manifestation organisée par le Cyclo Club Tricastin dont l’originalité réside dans la multitude des parcours proposés pour les VTT, les vélos de route et la marche à pied. Une journée sport donc, mais où l’on n’oublie pas de bien vivre : sur le parcours plusieurs points de ravitaillement étaient prévus et un grand barbecue attendait les participants à l’arrivée. Discipline nature par excellence, quelque 840 VTTistes ont pu choisir entre quatre parcours de 25 km à 60 km et qui relient les massifs de La Garde-Adhémar à Clansayes et Saint-Restitut pour le plus long. De quoi satisfaire les débutants comme les sportifs les plus endurants. Nouveauté pour cette édition, deux parcours route étaient également proposés. Le plus court faisait 60 km, le plus long, 80 km. Des tracés empruntés par 130 cyclistes de tous niveaux qui se sont ainsi adonnés à leur sport favori dans les alentours de Saint-Paul-Trois-Châteaux, en direction du sud et des dentelles de Montmirail. Avec trois parcours, les marcheurs n’étaient pas en reste. De 11 km, 14 km ou 18 km, Jeunes Tricastins travaillant à proximité du site d’exploitation des phosphates de Chanabasset en 1943 Nuit des musées chaque parcours a permis à plus de 375 marcheurs de découvrir à leur rythme la magnificence des massifs de Saint-Restitut et des petits sentiers calmes qui y conduisent. Et puis comme les 20 ans ça se fête, le Cyclo Club Tricastin avait mis le paquet et a permis à un participant de gagner un VTT à la Tombola. À en croire les photos et les commentaires laissés sur le blog du Cyclo Club Tricastin, www.cyclotricastin. blog4ever.com, cette journée était trop bien, c’était déjà le printemps. 840 VTTistes ont arpenté le somptueux cadre des massifs qui entourent Saint-Paul Samedi 16 mai, rendez-vous au musée pour une visite insolite ! Comme près de 3 500 musées et institutions en Europe participant à la Nuit des musées, le musée d’Archéologie tricastine sera ouvert en nocturne de 20 h à minuit. L’art de la peinture murale sera à l’honneur avec un atelier jusqu’à 22 h suivi d’une visite des peintures de la cathédrale. INFOS+ 04 75 96 92 48, musat.fr n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 9 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 9 31/03/15 09:52 DOSSIER ENFANCE ET JEUNESSE Quoi de neuf ? L’enfance et la jeunesse continuent d’être la priorité de la Ville. Le budget 2015 ne déroge pas à cette équation. Mais la Ville n’agit pas seule. Partenaires publics, privés, associatifs conjuguent les actions au service des plus précieux de nos concitoyens : ceux-là qui conduiront demain la destinée du Tricastin. À Saint-Paul comme ailleurs, MJC et Centre social constituent souvent l’une des pierres angulaires de l’action socioéducative en faveur des enfants et des adolescents. Des équipements qui fonctionnent aussi à l’aune du soutien financier des acteurs publics, au premier rang desquels les collectivités. À Saint-Paul comme ailleurs, les ressources des collectivités, notamment corrélées aux dotations de l’État et à la capacité financière de leurs administrés, doivent être l’objet d’une gestion rigoureuse et attentive. Or, depuis plusieurs années, des discussions étaient engagées entre la MJC et l’AFI-Centre social pour déterminer dans quelle mesure l’offre jeunesse offerte par les deux équipements ne pouvait pas s’effectuer en un seul lieu, en harmonie et surtout au service d’une offre de territoire. À l’époque, les échanges rencontrèrent peu d’écho auprès des partenaires publics. Aujourd’hui un nouveau projet, qui s’oriente vers une fusion des deux équipements, en conservant la singularité de chaque approche – MJC d’une part et Centre social d’autre part – est en cours d’élaboration sous l’œil bienveillant de la Ville dans un contexte économique tendu qui impacte tous les registres de l’action publique directe et indirecte. Accompagné par un cabinet d’études et d’expertise spécialisé dans le domaine, il s’agit aujourd’hui de mesurer la complémentarité des offres, leur éventuelle redondance et leur capacité à enrichir un nouveau projet commun. En mairie, on souligne d’ailleurs que le maintien en l’état actuel de deux équipements majeurs conduirait à mettre en péril le maintien de l’un ou de l’autre. « Et il est impensable d’être confrontés à ce type de choix, nécessairement arbitraire mais financièrement inéluctable. » Il s’agit donc d’anticiper. En matière de lieu d’accueil et d’activités, les actuels locaux de l’AFI-Centre social, inadaptés, seraient regroupés au sein d’une MJC réaménagée et transformée à l’aune du nouveau projet. « Le seul objectif pour nous est de maintenir la qualité des activités de loisirs, d’éducation et de citoyenneté proposés par les deux structures au service de la jeunesse tricastine et des enfants. Pas de diminution en matière d’offre ou de qualité, mais une optimisation des moyens mis en œuvre. » La convention 2.0 devrait être finalisée en juin 2015 pour un nouveau 10 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 10 31/03/15 09:52 DOSSIER Après les écoles Plein Soleil et du Resseguin, le Serre-Blanc va être équipé d’un self. projet opérationnel en janvier 2016. À suivre. TOUS LES TALENTS DU TRICASTIN En attendant la mise en œuvre de cet ambitieux et vaste projet, les activités dispensées à la MJC continuent de conjuguer les loisirs, l’éducation populaire, la citoyenneté et l’égalité (à travers par exemple les actions de soutien scolaire), à destination de la jeunesse en particulier. Parmi celleslà, on compte pour sa troisième édition le concours de chant. Cette année encore, la MJC de Saint-Paul, en partenariat avec la Ville et Envol Prod, organise en effet un concours de chant amateur ouvert à trois catégories : les 7-12 ans, les 13-17 ans et les 18 ans et plus. Les inscriptions sont Il s’agit aujourd’hui de mesurer la complémentarité des offres closes au 10 avril. Un concours qui se soldera par des battles sur scène à la salle Fontaine (quart et demifinales les 14 et 15 mai) avec la Finale à l’Espace de la Gare à 20 h samedi 16 mai. À voir pour découvrir tous les talents du Tricastin. INFOS+04 75 04 90 33. DES AMÉLIORATIONS CONTINUES Sur un autre registre, la modernisation des écoles tricastines se poursuit. Après d’autres groupes scolaires publics tricastins, c’est au tour de la cantine du Serre-Blanc d’être transformée en self-service. Les petits et les grands mangent aujourd’hui dans une salle commune, ce qui n’est pas sans générer un bruit conséquent, et qui ne présente pas des conditions de restauration idéales ni pour les enfants ni pour le personnel. La transformation en self sera aussi l’occasion de créer une séparation ouverte avec isolation phonique. À l’origine de ce nouveau projet, non pas un dogme en faveur du self mais le bilan des deux selfs déjà existants à Plein Soleil d’abord puis au Resseguin : les conditions d’accueil de la restauration scolaire se sont considérablement améliorées. Moins de chahut, plus de calme, un temps de pause méridienne qui s’est transformé au bénéfice de tous. Autre avantage, la formule self permet d’accompagner les enfants à l’autonomie et d’adapter le temps de repas au rythme de chaque enfant. « Aujourd’hui notre ambition est d’étendre ce mode de restauration à l’ensemble des écoles de la ville. Bien sûr il faut que les possibles budgétaires nous le permettent », souligne Georgia Brun, adjointe au maire. En attendant, les enfants du Serre-Blanc bénéficieront de leur self flambant neuf dès la rentrée 2015/2016. Budget : 40 000 euros. En matière de travaux, le 9 février était inauguré le bâtiment qui accueille aujourd’hui l’Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH) proposé par l’AFI-Centre social. Dédié à l’origine à l’ALSH, il a été utilisé comme lieu d’accueil temporaire des classes maternelles du Resseguin pendant le très important chantier de restructuration de l’école qui aura duré deux ans. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 11 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 11 31/03/15 09:52 DOSSIER INITIATIVES Des jeunes qui agissent Les politiques jeunesse ne relèvent pas seulement de dispositifs ou d’actions pensés pour la jeunesse. Elles sont aussi constituées des initiatives des jeunes eux-mêmes, soutenues par les politiques mises en place. C e mouvement perpétuel, cette énergie caractérisent la jeunesse tricastine. Les jeunes n’attendent pas qu’on pense ou qu’on agisse à leur place, ils le font eux-mêmes. Ils n’attendent pas qu’on les conduise, ils attendent qu’on les accompagne. FILLES DU DÉSERT Si le célèbre 4L Trophy permet à des étudiants de goûter à une aventure inédite à travers le désert marocain, il est surtout l’occasion de rencontres et de partage. En 2015, Floriane Milon et Alizée Castejon faisaient partie des 1 159 équipages en lice, tout comme Maëlis Verdoux et Sarah Fontmarty. Ces deux équipages sont certes tricastins, mais également 100 % féminins. Elles ont rallié le village départ installé à Biarritz pour embarquer ensuite direction Marrakech sur 6 000 kilomètres de pistes. Végétation insolite au milieu de nulle part et sommets enneigés auront été au rendez-vous autant que la solidarité. « Pendant la course, si un véhicule s’ensable, les équipages qui le croisent l’aident systématiquement. De la même manière, chacun s’échange les pièces nécessaires aux réparations au gré des casses. C’est tout l’esprit du raid, la compétition n’interdit pas l’entraide. » Un état d’esprit que traduit bien d’ailleurs l’objectif de l’événement qui fêtait sa 18e édition : amener des fournitures scolaires et sportives au bénéfice de l’association Enfants et Familles du désert qui agit en faveur des populations locales. Aujourd’hui, Floriane reste toujours au volant de sa 4L baptisée Choupette, tandis que Maëlis et Sarah, qui roulaient avec Poulette, se demandent si elles ne repartiraient pas faire un tour dans le désert, peut-être pour faire une nouvelle cure de thé ! SKATE PARK : UN PROJET CO-CONSTRUIT Le skate park de Saint-Paul, proposé à l’origine par un groupe de jeunes Tricastins, avec force propositions détaillés techniquement et plans à l’appui, est inauguré le 18 avril. Une illustration concrète de la capacité de proposition de la jeunesse lorsqu’elle s’empare du débat public, loin des clichés de jeunes uniquement consuméristes. Qu’on le sache, les jeunes de bonne volonté (moins bruyants que les autres sans doute) restent la majorité. Et c’est heureux. Floriane Milon et Alizée Castejon ont traversé le désert marocain en 4L. « On dormait à l’arrière de la 4L, une type F6 fourgonnette aménagée. » libre et collective. Une approche littéraire, débarrassée des a priori que pouvaient nourrir certains, qui aura accouché d’un opus aussi beau que singulier. Gloire aux poètes. Voir l’encadré. GLOIRE AUX POÈTES Les jeunes Tricastins ont été très impliqués dans le projet du skate park. Les nouveaux temps d’activité périéducatifs ont donné lieu, avec un groupe de 13 élèves de CM2 du Resseguin, à l’exercice in vivo de la poésie : pas celle de la récitation et de la scansion contrainte mais celle-là qui nous rend vivant, celle-là que l’on crée soi-même. En deux séances, à partir de consignes empruntées à la mécanique surréaliste, il s’agissait par exemple de travailler à partir de la première lettre de son prénom puis de partir en chasse aux mots au cours de lectures de textes poétiques pour fabriquer ensuite une prosodie TEXTE D’UN COLLECTIF D’ÉLÈVES DE CM2 DU RESSEGUIN échange entre horizon et lune l’éclipse illumine d’arc-en-ciel le regard de Charlie aimer ses dessins l’innocence cède aux yeux des arcs et des douleurs envahissent notre naissance colère égarée de parfum impossible pleurer la mémoire du coquelicot 12 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 12 31/03/15 09:52 DOSSIER LYCÉE DRÔME PROVENÇALE Cultiver l’excellence Plusieurs innovations marqueront la rentrée 2015 du lycée agricole tricastin : nouveau nom, nouveaux bâtiments, nouveaux outils pédagogiques, nouveau BTS. Exploration d’un lycée 2.0. À la rentrée 2015, le lycée agricole privé Tricastin-Baronnies deviendra le Lycée Drôme Provençale. « L’ancienne dénomination ne se justifiait plus dans la mesure où nous n’avons plus d’antenne sur les Baronnies. La construction du nouveau bâtiment était aussi l’occasion de marquer symboliquement l’évolution de l’établissement dans sa mission d’animation du territoire* », explique Éric Reynier, son directeur. Un changement de nom qui s’assortit d’une transformation complète du cadre d’enseignement avec la construction de nouveaux bâtiments et l’aménagement des espaces extérieurs. « Les plans du bâtiment ont été élaborés à partir et en fonction du projet pédagogique qui prévoit par exemple 24 élèves par classe. Des classes entièrement connectées qui auront un accès au VOD** piloté par le nouveau centre de documentation et d’information, lui-même adossé à un espace collaboratif où les élèves pourront venir travailler en groupe. Chaque professeur pourra délivrer son cours à partir de son ordinateur ou de sa tablette avec vidéoprojection, poursuit Éric Reynier. Cet enseignement sur support numérique vise également à accueillir des étudiants étrangers dans le cadre de l’ouverture du lycée à l’international qui se traduira pour nos élèves par des stages en Europe dans le cadre de la charte Erasmus + à laquelle nous adhérons. » Le bâtiment comptera enfin un nouveau self avec terrasse et deux laboratoires (physique/chimie et biologie/ écologie). en chiffres 350 élèves dont 280 internes 50 salariés dont 35 enseignants Budget des travaux : 5,6 millions d’euros (dont 20 % financés par la Région Rhône-Alpes) Travaux pratiques à l’occasion de la construction du nouveau lycée. EXCELLENCE ET SINGULARITÉ Autant de travaux qui s’inscrivent dans la dynamique d’un établissement déjà connu pour la qualité et la spécificité de ses filières cheval et aménagements paysagers. Témoin de cette culture de l’excellence, le lycée compte en effet parmi les cinq ouvertures de formations dites à enjeux particuliers en 2015 en France, avec un BTS agricole Productions animales support Équin au sein duquel interviendront des professionnels de l’élevage. « Nous poursuivons également la Prépa intégrée en ostéopathie animalière***, en plus d’en proposer une nouvelle dédiée à l’école d’Assistant Infirmier Vétérinaire. » Tout en agissant concrètement en faveur de l’égalité des chances avec des classes de 4e et de 3e dotées d’une prise en charge spécialisée pour les élèves souffrant de dyslexie. Autant d’atouts et de nouveautés que les journées portes ouvertes du lycée, vendredi 22 mai, seront l’occasion de découvrir. * Sa nouvelle identité s’est d’ailleurs construite en accord avec le Comité de promotion de Drôme Provençale. ** Video On Demand. *** Seulement trois écoles en France ! DES ESPACES AMÉNAGÉS PAR LES ÉLÈVES Autour du bâtiment, outre la nouvelle cour fermée sur trois côtés, pour protéger du mistral, les espaces verts seront réaménagés. Originalité de la démarche, ces travaux sont réalisés par les élèves de la filière Aménagements paysagers qui ont travaillé le projet sur DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) à partir des plans fournis par l’architecte. « Nous sommes d’ailleurs les seuls en France à proposer cette option DAO en Bac pro Aménagements paysagers », souligne le directeur. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 13 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 13 31/03/15 09:52 PORTRAITS PASCALE PIERI CHRISTOPHE CIRILLO Accords ouverts Poète à succès, Tricastin pour toujours P our Pascale Pieri, professeure au Conservatoire, « la guitare s’est imposée comme une évidence ». Formée ici par Bernard Piris, elle y enseigne la guitare classique depuis trente-trois ans. « C’est une discipline qui exige beaucoup de travail. Ce n’est qu’à partir de la maîtrise technique que l’on peut véritablement jouer de son instrument, ad litteram, c’est-à-dire qu’il vous répond. » Les deux tiers de son temps sont consacrés à cet enseignement auprès d’élèves qui « entrent en musique » à environ 6-7 ans. « J’accompagne la plupart d’entre eux bien au-delà du 1er cycle*. » Et puis, chaque mardi matin, depuis douze ans, Pascale anime des séances d’éveil musical au sein de la Maison de l’Enfance. Une activité dédiée aux 0-3 ans qui ne laisse pas de la ravir : « Quand j’ai eu ma fille, je me suis rendu compte de la musicalité des comptines et de l’extraordinaire attention qu’y prêtait mon bébé et son plaisir manifeste. J’ai alors effectué des formations spécialisées pour développer cette activité et depuis le succès ne décroît pas. Tous les sens des bébés sont en alerte, chaque son les émerveille, les ouvre au monde ! » explique la guitariste avant d’ajouter en riant : « D’ailleurs, à la maison, la musique n’est pas une option. Ma fille joue du violon, mon fils du piano. » Quand elle n’enseigne pas, qu’elle ne joue pas pour elle-même ou à l’occasion de concerts, Pascale Pieri s’adonne à sa seconde passion : la cuisine. En écoutant Ravel ou Purcell. * De 4 à 5 ans. ÉLODIE GEORGES Elle nage pour Saint-Paul P our Élodie Georges, la natation est affaire de famille. Son grand-père, médecin dans la Marine, en avait fait son sport favori, son cousin, Damien Joly, fait partie en 2012 de la sélection française pour les Jeux olympiques, et Élodie, après avoir été championne de France par équipes en 2001, représentera la France à l’occasion des Jeux mondiaux militaires qui se dérouleront en octobre 2015 en Corée du Sud. « Une sélection dont je suis fière car c’est le genre de compétition que l’on ne vit qu’une fois dans sa vie », explique la Maréchale des Logis qui a repris goût à la natation grâce au Cercle Nautique Tricastin : « J’ai été mutée pendant quatre ans à la compagnie de gendarmerie de Pierrelatte. C’est là que j’ai rencontré des membres du CN Tricastin. Ils m’ont convaincue de reprendre les entraînements et je me suis tout de suite trouvée très bien entourée. La plupart des membres sont devenus de vrais amis et c’est d’ailleurs pour ça que, même après être retournée vers mon Toulon natal, je continue de nager pour le club. » Si Élodie a adopté Saint-Paul, Saint-Paul veut bien l’adopter aussi et, les yeux rivés sur la Corée du Sud lors des prochains Jeux mondiaux militaires d’octobre 2015, on criera à l’unisson : « Allez Élodie ! » « Auteur, compositeur, interprète », c’est de cette façon que Christophe Cirillo définit son travail, mais lorsque l’on écoute Cow-boy désarmé, son dernier album (2015), on a envie d’ajouter « poète », et comme on est un peu chauvin, « Tricastin ». Des textes intimes qui parlent de la vie, de notre époque, avec beaucoup de justesse et un brin d’humour. Il faut dire que Christophe n’en est pas à son coup d’essai. Sa carrière musicale débute avec « Les Rencontres d’Astaffort » parrainées par Francis Cabrel : Chaque année la ville accueille des stagiaires qui abordent le processus de création et proposent une réflexion sur et autour de la chanson. Le tout encadré par des artistes renommés. Fort de cette expérience et avec un peu plus de confiance en lui, Christophe envoie ses premières maquettes à Louis Chedid : « Il a eu un coup de cœur et a parlé de moi à un éditeur. J’ai été très touché qu’il trouve mon travail digne d’intérêt », explique celui qui dès l’année suivante sortira un premier album chez Universal sous le nom de Monsieur Clément. Après cette première étape franchie avec succès, le destin s’en mêle et le met sur la route de Calogero, qui l’emmène en tournée avec lui, puis de Marc Lavoine : « J’ai dû le remplacer au pied levé un matin sur une radio et après avoir entendu mes chansons, il a voulu que je fasse ses premières parties au Casino de Paris. » De concerts en albums, Christophe finit par côtoyer les étoiles : « Aujourd’hui, j’ai la chance de collaborer avec Calogero pour qui j’ai co-écrit Fidèle et nous avons travaillé ensemble sur le dernier album de Florent Pagny », explique l’auteur des Murs porteurs. Avec tant de stars dans son carnet d’adresses, Christophe n’en demeure pas moins un Tricastin comme les autres : « Je suis attaché à cette ville où j’ai grandi et même si je dois souvent monter à Paris, je reste à Saint-Paul avec les miens. » INFOS+ Le dernier album de Christophe est en vente à la Librairie des 5 Continents. www.christophecirillo.com, facebook.com/christophecirillo 14 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 14 31/03/15 09:52 DE JOUR EN JOUR ACTUALITÉ DU PÔLE TECHNIQUE Des compétences pour apprendre et créer On le sait, les agents du Pôle technique savent tout faire. Mais, on le sait moins, le Pôle technique est aussi un lieu de formation pour les plus jeunes. C haque année plusieurs jeunes intègrent les équipes du Pôle technique pour quelques jours, quelques semaines, quelques mois. Chef du service Espaces verts, Sandrine Pateytas explique : « Notre service accueille en moyenne 10 stagiaires par an pour des périodes pouvant aller jusqu’à trois semaines et nous avons actuellement un apprenti qui prépare son Brevet professionnel (BP) pendant deux ans. L’été nous accueillons aussi 10 à 12 saisonniers. Ils apprennent les bases de notre métier pour suppléer nos agents pendant les congés. » Un mode d’apprentissage et de découverte apprécié par les équipes qui peuvent transmettre leur savoir-faire et par les jeunes qui voient d’un peu plus près le monde du travail. Cette année ce service a même accueilli six élèves de la Maison Familiale Rurale de Richerenches pour un chantier de nettoyage d’un sous-bois du côté de Sainte Juste. Le service Maintenance Voirie, quant à lui, compte quatre contrats d’avenir : « Ce sont des jeunes qui peuvent rester ici pendant trois ans. On leur apprend le métier et ils interviennent sur les missions de maçonnerie, d’entretien des chemins, ou encore sur l’installation de signalisation. Le plus souvent on les accompagne aussi pour qu’ils passent le Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES). Pour la suite, c’est un vrai plus sur le CV », assure Franck Henry, chef du service. Au service Propreté Urbaine et Développement durable, « c’est un contrat d’emploi aidé qui a permis à un jeune de 23 ans d’intégrer l’équipe il y a deux ans. Il a en charge la laveuse et a été formé au désherbage chimique et à l’utilisation de l’aérogommeuse pour enlever les graffitis », explique Jennifer Thomas, chef du service. Le service Régie Bâtiment reçoit lui aussi des stagiaires « d’une semaine pour les collégiens jusqu’à quatre semaines pour les Bac Pro. On compte aussi deux CUI (Contrat unique d’insertion) qui renforcent l’équipe et permettent de réaliser des travaux plus importants » conclut Pascal Pateytas, chef du service. Les agents du Pôle technique et leurs apprentis contribuent à un cadre de vie agréable LE PÔLE TECHNIQUE CRÉATEUR Par les missions qu’on leur confie, les agents du Pôle Technique sont amenés à imaginer des espaces publics : « Des aménagements qui doivent répondre à des exigences techniques, mais qui doivent aussi convenir aux considérations esthétiques des habitants » explique Sandrine Pateytas. C’est dans ce cadre par exemple qu’a été pensée la création des massifs du rond-point des Trufficulteurs : « Le site est en plein courant d’air et il n’y’ a pas d’eau à proximité. Il fallait donc des essences désertiques qui résistent au froid. Dans le même temps, nous devions conserver une ambiance champêtre », détaille-t-elle. Il en résulte une composition faite de cyprès et de f leurs aux dominantes bleue, blanche et rose. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 15 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 15 31/03/15 09:52 DE JOUR EN JOUR SÉCURITÉ PUBLIQUE Brèves de conseil Prochain conseil municipal le 4 juin Juiverie : création d’un Comité Consultatif Dans le cadre de la rénovation du quartier Juiverie (voir magazine n°32), le Conseil municipal, après délibération, a décidé à l’unanimité la création d’un Comité Consultatif et désigné les membres qui y siègent. Destiné à suivre de près le déroulement de ce projet majeur, le Comité Consultatif compte 21 personnes parmi lesquelles les “simples” citoyens sont majoritaires. Il se compose en effet, outre cinq élus et trois techniciens (responsables de la voirie, du musée, et des archives), de onze habitant-e-s et d’un commerçant. Insolite : mesures sismiques à l’Hôtel de Ville La commune a été sollicitée par la société AREVA afin d’implanter des appareils de mesure sismique dans un “emplacement géographique favorable”. Or les études géologiques et topographiques menées sur onze sites différents attestent que l’endroit idéal s’avère être… la Mairie de Saint-Paul. On découvre à cette occasion d’indécelables atouts comme “un substratum affleurant” ou un site “topographiquement neutre”. Après délibération, le Conseil municipal a approuvé, à l’unanimité, une convention avec AREVA qui se traduira notamment par l’installation de deux enregistreurs sismiques, d’un sismomètre et d’un accéléromètre au sein d’un espace d’un mètre carré, loué à cette fin par la Ville. Frais d’exploitation, d’entretien, consommation électrique sont évidemment à la charge d’AREVA. Une volonté, des moyens, des résultats Avec 30 % de baisse* des atteintes aux biens entre 2013 et 2014, Saint-Paul-Trois-Châteaux enregistre les résultats les plus probants du canton en matière de lutte contre la délinquance. D es résultats qui témoignent d’une action croisée et efficace de la Gendarmerie nationale, du dispositif de vidéoprotection et de la Police municipale dont les missions, les effectifs et les horaires ont notablement évolué au cours des dernières années. La Police municipale compte aujourd’hui huit agents** avec des « horaires qui ont considérablement augmenté pour assurer plus de présence dans l’espace public, à la fois en matière de surveillance générale et d’actions de proximité. À partir de cette année, de mai à octobre, les vendredis et samedis, notre service se termine ainsi à 2 heures du matin. » Par ailleurs, « nous avons divisé la ville en secteurs de sorte d’organiser les patrouilles. Et aujourd’hui, nous effectuons des patrouilles pédestres à l’intérieur de chaque lotissement en stationnant notre véhicule de manière visible à leur entrée. C’est de la surveillance et de la prise de renseignements indispensables. Cela vise aussi à être connus de la population et à résoudre les difficultés du quotidien (stationnement devant garages, conflits de voisinage, etc). » Nous sommes aussi aidés du dispositif de vidéoprotection*** qui sert tout à la fois d’outil de dissuasion et de résolution. Autres missions de la PM, les actions de répression : « Il faut rappeler aux administrés que la Police municipale peut aussi contrôler et verbaliser toutes les infractions au Code de la route (téléphone au volant, défaut de ceinture, etc.) comme celles au Code de l’urbanisme ou au Code de l’environnement. » Elle assure également la gestion des objets trouvés, des chiens dangereux, l’occupation du domaine public, la sécurisation des manifestations ou la prévention dans les écoles. « Il est loin le temps où nous nous occupions principalement – pour autant que cela ait été le cas – des questions de stationnement », explique James Combroux, le responsable de la Police municipale. groupes scolaires cette année au programme. » Hors les bancs des classes, la prévention se traduit aussi par une présence dans l’espace public : les contrôles pédagogiques de vitesse portent aussi leurs fruits : « Nous verbalisons de moins en moins, et nous nous en réjouissons : les vitesses respectées, c’est la sécurité de chacun qui augmente. Penser que nous avons des obligations en matière de verbalisation, avec une politique du chiffre, relève de la légende urbaine. Un policier heureux, dans l’absolu, c’est un policier qui n’aurait plus à verbaliser, qu’on se le dise. » * Sources : Gendarmerie nationale. ** L’un d’eux est en cours de recrutement. *** 38 caméras aujourd’hui avec un projet d’extension du dispositif. COOPÉRATION PARFAITE Dotée récemment de pistolets électriques (taser), la Police municipale est un auxiliaire de proximité précieux pour les services de gendarmerie. « Nous sommes les premiers sur site lorsqu’une situation exige une présence policière et nous travaillons en parfaite collaboration avec la gendarmerie nationale. » Liaison permanente, transmission d’informations, actions conjointes (patrouilles en VTT, contrôles de vitesse) et opérations de terrain en tous genres traduisent cette parfaite collaboration. PRÉVENTION EN HAUSSE Facteur essentiel de la tranquillité publique et de lien à la population, la Police municipale effectue, depuis de nombreuses années, des actions de prévention. « Nous intervenons dans les écoles, sur la base du volontariat des enseignants, en matière d’information et de sensibilisation autour de la violence, du harcèlement, du racket, etc en plus du permis piéton. Chaque année, cette coopération avec les écoles monte en puissance, avec quatre 16 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 16 31/03/15 09:52 DE JOUR EN JOUR SOS tri ! LOISIRS ENFANCE-JEUNESSE Le printemps en vacances MJC : CULTURES ET CITOYENNETÉ La première semaine placera les nombreuses activités de la MJC, parmi lesquels des stages de hip-hop, sous le signe des cultures urbaines et se terminera avec l’inauguration du skate-park le 18 avril (voir dossier). La deuxième semaine sera, elle, aux couleurs de la citoyenneté avec, entre autres, la réalisation d’un courtmétrage. Elle se conclura par la projection, gratuite, à l’issue du Forum jeunesse du 22 avril, du documentaire Jeunesse lève-toi ! réalisé par une jeune Tricastine et présenté au festival de Cannes. INFOS+ 04 75 04 90 33 lia.co Foto oll letr © litt L’ALSH communal du Serre-Blanc invite les enfants à imaginer leur printemps à eux. Au programme : promenades, jardinage, land’art, marionnettes et spectacle « que d’histoires » avec la compagnie arthéma. Au Centre aéré, les enfants de 6 à 14 ans profiteront d’une conjugaison d’activités sur place et à l’extérieur sur le thème « Envie d’ART » avec un programme adapté en fonction des tranches d’âge (cinéma, nature, piscine, bibliothèque, spéléo, cuisine…). Deux grands jeux réuniront toutes les générations, les 7 et 23 avril. À l’AFI-Centre social, les enfants pourront s’adonner aux joies d’une enquête éducative et ludique sous le thème de « L’inspecteur Tambouille a des embrouilles », autour d’ateliers artistiques, de théâtre d’objets, de grands jeux, d’ateliers sportifs… Ouvert à tous, l’espace Rubi’s Cube proposera des activités, du 15 au 24 avril, à découvrir en famille : sorties, petits déjeuners, rencontre thématique et veillées familiales. m Du 13 au 24 avril, les vacances scolaires de printemps sont l’occasion de découvrir de nouvelles activités. Un doute ? Une question concernant le tri de vos ordures ménagères ? Les ambassadeurs du tri sont à votre service pour vous répondre. N’hésitez pas à prendre contact avec eux, une adresse e-mail est spécialement dédiée à tous vos cris vos SOS au sujet du tri : [email protected] ! Questionnaire Le Conseil des sages travaille actuellement sur le thème du « mieux vivre à Saint-Paul ». Un questionnaire est distribué avec le magazine. Vous pouvez y répondre avant le 2 mai en renvoyant votre questionnaire par courrier au service communication. INFOS+ Guichet unique de la Mairie : 04 75 96 78 78 / AFI-Centre social : 04 75 96 65 20 COIN CIVIQUE COIN Changer son électroménager Bénévole à l’épicerie sociale L ’Épicerie participative d’insertion, portée par le CCAS, recherche des personnes prêtes à offrir régulièrement un peu de leur temps et de leur énergie pour accueillir les familles bénéficiaires. L’Épicerie ouvre ses portes du 1er avril au 30 novembre 2015 (fermée au mois d’août). Si vous êtes intéressé par le bénévolat, vous pouvez rejoindre l’équipe Épicerie qui accueille et accompagne les bénéficiaires le mercredi après-midi et le jeudi, ou l’équipe Approvisionnement le mercredi après-midi pour du retrait de marchandise, la réception, le tri et le stockage des achats et livraisons. INFOS+ Espace Social, 38 avenue Général de Gaulle, 04 75 04 49 00 On les appelle les D3E, pour Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques, et avec le développement de l’informatique, de la téléphonie, et l’abondance de produit électroménager, se pose de plus en plus la question de leur gestion une fois qu’on les a mis à la poubelle. Depuis 2006, il est formellement interdit de jeter un de ces déchets dans la poubelle. Pour vous en débarrasser, vous devez impérativement l’apporter en déchèterie ou chez un distributeur lors de l’achat d’un produit neuf. Pour certains équipements de type informatique ou Hi-fi de bonne qualité et en état de marche, le don à des associations caritatives peut constituer une bonne solution. Renseignements en mairie. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 17 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 17 31/03/15 09:52 ÉCONOMIE TERRE D’ENTREPRISE Nouvelles activités en ville Création d’activité, reprises de commerces, vous saurez tout ou presque sur le dynamisme économique de votre ville. Entrepreneurs en herbe, peut-être que cela vous donnera des idées… PEINTURE ET DÉCORATION Qui n’a jamais rêvé de changer d’un coup de baguette magique son intérieur ? Grâce à Sophie Carole Lopez, c’est désormais possible. Formée au métier de peintre en bâtiment à Lyon et aux techniques picturales traditionnelles à la faculté des Beaux-Arts de Granada en Espagne, Sophie Carole Lopez est implantée dans la Drôme depuis 2009 et a installé son atelier rue des Grandes Fontaines en septembre 2014. Avec une approche perfectionniste, l’artisan intervient pour des travaux de peinture et finitions du bâtiment en neuf et en rénovation et répond à toutes les exigences : peintures naturelles, enduits et badigeons à la chaux, enduits de finition en terre, patines murales, décors peints, ornementation… Petit plus, son atelier est ouvert au public les mardis matins, où une abajouriste et artisan d’art en patine sur meuble expose son savoir-faire. Curieux, ne pas s’abstenir. INFOS+www.atelier.intramuros.com AGENCE INTÉRIM PSYCHOTHÉRAPIE Saint-Paul est très bien doté en professionnels de santé. Depuis quelques années, l’offre est complétée par un cabinet de psychothérapie qui a ouvert ses portes rue Barry. Là, Odile Mignon, thérapeute clinicienne formée à Aix-en-Provence, accueille une patientèle hétérogène : « Mon plus jeune patient a 2 ans et demi et le plus âgé 88 ans. Autant dire que les accompagnements que je propose sont nécessairement du sur-mesure », explique-t-elle. « Nécessairement » parce que Odile Mignon adapte ses thérapies en fonction du patient et de ses attentes : « On vient me voir pour tout un tas de choses : des troubles du sommeil, des troubles alimentaires, sexuels, pour du coaching scolaire, des comportements addictifs, ou encore pour de la traumatologie… » Un domaine d’intervention large pour lequel la thérapeute dispose d’une boîte à outils tout aussi vaste : « Je suis diplômée en psychologie clinique et j’ai complété ce cursus par des formations en Programmation Neuro Linguistique (PNL) et en hypnose Ericksonienne. » Dans un marché de l’emploi à la fois contraint et fluctuant, l’intérim apparaît pour nombre d’actifs comme une solution à leur recherche d’emploi. À Saint-Paul, une agence du groupe Abalone viendra prochainement compléter l’offre en emploi intérimaire en s’installant rue des Écoles. Depuis sa création en 1991, cette enseigne s’est développée sur l’ouest du pays avec comme priorité l’humain et la proximité. Des valeurs que le groupe souhaite désormais proposer dans notre région. CHANGEMENTS DE PROPRIÉTAIRES Plusieurs commerces de Saint-Paul ont changé de main ces derniers temps. C’est le cas de l’hôtel-restaurant de l’Esplan, repris par Frédéric Nouhaud en février 2015, ou encore du tabac-presse de la galerie marchande Intermarché, repris en janvier 2015 par un couple d’Ardéchois, M. et Mme Krieger. 18 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 18 31/03/15 09:52 ÉCONOMIE UNITÉ N°2 DE LA CENTRALE EDF DU TRICASTIN Feu vert pour 10 ans de plus La centrale EDF du Tricastin vient de recevoir, pour l’unité de production n°2, l’autorisation de poursuite de son exploitation pour 10 ans supplémentaires, délivrée par l’Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN). Cette autorisation confirme l’amélioration du niveau de sûreté de l’installation découlant de la visite décennale réalisée en janvier 2011. Explications. LA SURETÉ, UNE PRIORITÉ ABSOLUE ET UNE RÉÉVALUATION TOUS LES 10 ANS. Durant la phase d’exploitation d’une unité de production, la sûreté* est formalisée dans le « référentiel de sûreté », constitué de l’ensemble des règles et procédures qui encadrent son fonctionnement. En France, ce référentiel est redéfini et enrichi tous les 10 ans. Ce principe d’un réexamen décennal de la sûreté, mis en œuvre depuis le début de l’exploitation des réacteurs nucléaires, est aujourd’hui codifié dans le code de l’environnement. Ces réexamens ont lieu tous les 10 ans, dans le cadre de révisions réglementaires approfondies, appelées « visites décennales ». Ainsi, le niveau global de sûreté des unités de production d’EDF en France est en constante amélioration. La visite décennale permet de prendre en compte les progrès technologiques. UNE INSPECTION EXHAUSTIVE AU SERVICE DE LA SÛRETÉ La visite décennale de l’unité n°2 de la centrale EDF du Tricastin, en janvier 2011, a consisté, sous le contrôle de l’ASN, en un « check-up » complet des installations. D’une durée d’environ 100 jours, la visite décen- GEMMCO Le GDE Tricastin devient GEMMCo N ous en faisions écho dans un numéro précédent (SP3C Mag 31) et c’est désormais chose faite. Le Groupement d’Employeurs du Tricastin (GDE Tricastin) a changé de nom au profit de Groupement d’Employeurs Multisectoriel pour la Mutualisation des Compétences (GEMMCo). Un choix stratégique puisqu’en intervenant sur le Sud Drôme, le Nord Vaucluse, l’Ardèche et le Gard Rhodaniens, la dénomination « Tricastin » perdait un peu de son sens. Le siège social quant à lui reste bel et bien dans la ZI du Bois des Lots et la bonne idée de cette association demeure made in Saint-Paul ! nale constitue un arrêt exceptionnel par son ampleur, le nombre de contrôles et de travaux réalisés : inspection exhaustive des installations, travaux de modernisation et d’amélioration et tests réglementaires des composants essentiels (circuits, cuve et bâtiment du réacteur) pour la sûreté. La visite décennale prend également en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans le monde pour intégrer ainsi, les meilleures pratiques et les techniques les plus récentes. Au terme de ces opérations de maintenance et de contrôle, l’ASN se prononce sur la poursuite de l’exploitation du réacteur pour 10 années supplémentaires. C’est le sens de l’autorisation délivrée pour l’unité n°2 de Tricastin en février dernier. * La sûreté nucléaire repose sur l’ensemble des dispositions techniques, humaines et organisationnelles mises en œuvre à toutes les étapes de la vie d’une centrale nucléaire. Elle a pour principe absolu de protéger, en toutes circonstances, la population et l’environnement contre une éventuelle dispersion de produits radioactifs. n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 19 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 19 31/03/15 09:53 UNE JOURNÉE AVEC... LES ARCHIVES MUNICIPALES Au carrefour du temps Une journée de mars aux Archives. L’archiviste Olivier Mondon et son assistante Cathy Marchand effectuent leurs tâches quotidiennes, mêlant travail administratif, étude des fonds anciens et accueil du public. Un métier à la jonction du passé, du présent et de l’avenir. 11:00 8:00 Cathy Marchand commence la journée par la revue de presse : tous les articles de la presse locale concernant Saint-Paul sont numérisés et dépouillés. Une mine d’informations pour les générations futures ! Numérisation d’images collectées au sujet de la guerre de 1914-1918 dans le Tricastin, en vue de la publication d’un ouvrage prévue pour 2018, à l’occasion des 100 ans de l’Armistice. 13:30 9:30 Olivier Mondon reçoit un versement d’archives provenant des services municipaux. Il doit ensuite en vérifier le contenu, les répertorier, les classer et les traiter. Ces documents ont à la fois une valeur légale (en cas de recours juridique) et historique. Saisie descriptive d’images numérisées, ici des cartes postales des années 50. Toute la difficulté est d’identifier les personnes et les lieux représentés ! Les images et leur notice seront bientôt consultables sur internet. 15:30 15:00 L’accueil du public se fait l’après-midi. Petit tour en salle de conservation, où les documents sont conservés à l’abri des outrages du temps, pour sortir un registre demandé par un visiteur. Etude et numérisation par la Société d’Archéologie et d’Histoire des archives de la famille De Bimard, grand exploitant des carrières de pierre tricastines au XIXe siècle. Un travail au long cours qui prendra plusieurs années ! 20 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 20 31/03/15 09:53 LA RECETTE DE CUISINE ALEXANDRE DE BELLECOMBE, AU VIEUX TUBE Tiramisu aux fraises Après les fraises cultivées sous serre en mars, les fraises issues des champs font leur entrée en avril sur ses étals. Alexandre de Bellecombe vous dévoile sa façon d’accommoder le fruit qui célèbre l’arrivée du printemps avec une recette de famille. INGRÉDIENTS • 700 g de fraises françaises (pas de ségrégation, mais on veut de la qualité !) • 350 g de mascarpone • 4 œufs • 3 cuillères à soupe de rhum • du bon porto • 8 cuillères à soupe de sirop de canne (ou sirop de sucre) • 110 g de sucre roux • 2 sachets de sucre vanillé • 200 g de biscuits roses de Reims (ou biscuits à la cuillère) PRÉPARATION Laver et équeuter les fraises, en manger quelques-unes en passant, les couper dans le sens de la longueur. Y rajouter le sirop de sucre et un sachet de sucre vanillé. Séparer le jaune des blancs d’œufs. Fouetter le jaune avec le sucre roux et un sachet de sucre vanillé, puis y incorporer le mascarpone. Monter les blancs en neige et les ajouter à cette préparation. Retirer le sirop de sucre des fraises et y rajouter le rhum. Choisir un plat à bords hauts. Tremper les biscuits dans le sirop et recouvrir le fond du plat. Mettre une couche de fraises, puis recouvrir d’une partie de la préparation à base de mascarpone. Remettre une couche de biscuits, puis une couche de préparation au mascarpone. Terminer par une dernière couche de fraises en faisant jouer votre sens de la décoration. Couvrir, mettre au frigo et laisser reposer 4 heures. En attendant, servezvous un verre de porto en écoutant du jazz, vous l’avez bien mérité ! LE SAVIEZ-VOUS ? Le tiramisu est une recette d’origine italienne dont le nom signifie littéralement « tire-moi vers le haut » : la richesse de ses ingrédients en aurait fait un reconstituant physique, tandis que son goût intense serait apte à remonter le moral. Certains y voient aussi une allusion à des propriétés aphrodisiaques, et de nombreuses légendes établissent un lien avec les pratiques amoureuses de la Renaissance. Il semble pourtant que la recette ait été mise au point au cours du XXe siècle. Plusieurs régions s’en attribuent la paternité. ALEXANDRE DE BELLECOMBE CULTIVER L’AUTHENTICITÉ Originaire de la région parisienne, Alexandre de Bellecombe a toujours passé ses vacances à La GardeAdhémar. C’est là, chaque année, que sa mère préparait son succulent tiramisu aux fraises. Une recette synonyme de printemps pour ses enfants qui la revisitent chacun aujourd’hui, avec quelques variantes. Épris de la région, Alexandre de Bellecombe s’y est installé il y a plusieurs années comme maraîcher, vendant ses légumes au bord de la route avant d’ouvrir à l’automne dernier un magasin à Saint-Paul, Au Vieux Tube. Cet amoureux des bons produits les cultive dans le respect de l’environnement selon les techniques de l’agriculture biologique. Passionné, il est toujours disposé à faire mieux connaître les spécificités des fruits et légumes qu’il a amenés à maturité avec tant de conviction et à donner trucs, astuces et recettes pour sublimer leur goût et déployer leurs saveurs. INFOS+au-vieux-tube.fr n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 21 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 21 31/03/15 09:53 TRIBUNES MAJORITÉ L’esprit d’entreprendre L e budget 2015 de notre commune a été adopté en début d’année à la majorité par les conseillers municipaux, en dépit de perspectives financières peu enthousiasmantes. Les dotations de l’État, depuis 2010, sont en baisse et les recettes communales issues des entreprises le sont également, et de manière encore plus préoccupante que ce que nous escomptions. Notre ville est riche d’associations, d’infrastructures, de loisirs, elle peut recevoir des grands noms à l’Espace de la Gare, elle offre un accès à un grand choix de livres à la médiathèque, à de fabuleux objets au musée, etc. Mais cette richesse a un coût. Et il commence à devenir difficile à assumer totalement. Alors que faire ? La politique de l’autruche ? Attendre et foncer droit dans le mur ? Pour laisser à nos enfants une ardoise salée ? Hors de question ! Plutôt que de cacher la vérité, notre équipe, depuis 2008, tient à l’inverse à la dire ! Vous êtes ainsi conviés à notre traditionnelle réu- nion annuelle de présentation du budget qui aura lieu le 9 avril à 19 h salle Fontaine. Nous allons affronter sereinement cette situation nouvelle pour notre ville, avec ce que cela peut impliquer, sans nous dérober et avec le plus grand des sérieux. Nous voulons agir, nous voulons continuer à faire bouger les choses. Pourquoi faire peur aux Tricastins en annonçant le déclin de notre ville ? Pourquoi tomber dans la simplification facile ? Les politiques publiques s’inscrivent dans le temps long, et sont encadrées par des règles strictes. Les cités ne se sont pas construites en un jour. Il en va de même pour l’élaboration de projets complexes tels que la rénovation d’équipements publics majeurs et la création de zones économiques. Mais l’émergence de nouvelles démocraties participatives va nous permettre de continuer à nous réinventer constamment. Majorité municipale, minorité, Tricastins, tous ensemble nous allons retrousser nos manches pour construire le Saint-Paul de 2030. Quelle entreprise exaltante ! Fadma Abbassi, Claire Aubert, Stéphanie Bakhtar, Chantal Belezy, Daniel Bernard, Jacqueline Bessiere, Rita Betrancourt, Georgia Brun, Jean-Michel Catelinois, Guillaume Depierre, Romain Entat, Guy Fayolle, Jean-Luc Lenoir, Claude Loverini, Jean-Claude Monnier, Ingrid Mourey, Alain Riviere, Daniel Rollet, Catherine Seguin, Tahar Sellal, Anne Simonet-Avril, Julien Szymanski, Aurore Verplancken. MINORITÉ Oui à l’intercommunalité ! O ui à l’intercommunalité…. Mais pas n’importe comment ! Cette « interco » peut paraître éloignée de nous, certains ne savent pas qu’elle existe, mais depuis une année maintenant nous faisons tous partie de la Communauté de Communes Drôme Sud Provence. CCDSP pour ceux qui ont l’habitude ! Eh oui ! Nous avons pris l’habitude de l’appeler ainsi lors des différents conseils communautaires, des commissions, des études. Beaucoup de réunions de travail et d’échanges car il faut encore tout construire. Les transferts de compétences (services gérés précédemment par la Commune et transmises à la CCDSP) se font au compte-gouttes. Mais les réflexions avancent bien, comme la question de la mutualisation (exemple : mise en commun de matériel), car les décisions ne doivent pas être prises à la hâte. Il faut tout d’abord répertorier les besoins ou les ressources de chaque commune, en faire une synthèse et en prendre connaissance. Petit à petit le schéma de la Communauté de Com- munes prendra forme, mais il faut avancer pas à pas pour ne pas prendre de mauvaises décisions. Lors du dernier conseil communautaire du 18 décembre 2014, nous aurions dû, en tant qu’élus, voter la nouvelle fiscalité de cette interco. Une étude avait été faite, nous avions déjà travaillé et réfléchi sur le fait que la fiscalité unique était la mieux adaptée : elle allait répondre à l’objectif de cette interco, à savoir, grandir sereinement. Mais nous avons voté une motion sur cette Fiscalité Professionnelle Unique : attendre janvier 2016 pour passer en FPU, et se donner encore une année de travail pour obtenir toutes les précisions et bâtir un budget cohérent, selon les objectifs et les compétences de la CCDSP. Nous sommes 2 élus sur les 6 du groupe d’opposition à être élus communautaires, et nous avons fait le choix de suivre la proposition de la Présidente de la Communauté de Communes de repousser la mise en place de la fiscalité unique car ce projet de FPU doit être réfléchi, clair. Il est important de prendre le temps nécessaire pour répondre au mieux aux différents besoins des communes et surtout apporter des services et des solutions adaptés, aux habitants de cette CCDSP. Fabien Limonta, Armelle Dallard, Philippe Benoit, Isabelle Bonnot, Martine Duriaud, Sophie de Dianous. Groupe d’opposition St Paul Notre Avenir. Rejoignez nous sur facebook ! www.facebouk.com/sp3c2020 22 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°33 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 22 31/03/15 09:53 HISTOIRE ET MÉMOIRE Sylvie Miranne nous fait partager la vie de Renée Michel RENÉE MICHEL Mémoire d’une sage-femme En septembre 2014, Sylvie Miranne fait paraître un livre biographique sur Renée Michel, sage-femme native de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son titre : Sage femme dans l’âme. C ’est une drôle d’histoire qui a conduit Sylvie Miranne à écrire cette biographie : « Renée Michel m’a assistée pour mon premier accouchement. J’en ai gardé un souvenir si précieux que vingt-quatre ans plus tard, je décidai de lui dédier un poème. Après lui avoir envoyé, elle m’a contactée puis nous nous sommes rencontrées. C’est là qu’elle m’a fait part de son envie de rédiger ses mémoires pour ses enfants et ses petits-enfants. » Mais Renée Michel n’est pas une inconnue, dans certaines familles, elle a accouché près de trois générations. Alors quand on commence à savoir qu’elle va rédiger ses mémoires, chacun en veut un exemplaire : « Nous n’avions pas conscience de l’intérêt que pouvait porter les gens à l’histoire de Renée Michel. Mais c’est vrai que pour beaucoup elle a « Née en 1921, Renée Michel, née Rouveyrol, a passé son enfance à Saint-Paul dans le restaurant familial Le Louvre. Ce livre raconte sa vie. » été le premier soin, la première caresse. » Renée Michel a trouvé dans son métier de sage-femme une vocation : « Elle a appris le métier auprès de religieuses et à une époque, la Deuxième Guerre mondiale, très compliquée. » Âgée de 22 ans, Renée Michel parfait sa formation à l’hôtel-Dieu de Lyon : « C’était en 1945. En dépit des horreurs de la guerre, Renée Michel garde un bon souvenir de ses deux années d’enseignement par les sœurs hospitalières de Lyon. Un apprentissage fait de rigueur et de discipline. » Une vie marquée par l’Histoire (avec un grand H), mais qui n’a jamais ôté à Renée Michel le goût et la passion de son métier : « Lors de nos entretiens, Renée Michel a toujours témoigné d’un véritable amour pour son métier. Pour elle, rien n’a plus d’importance que d’aider à donner la vie », explique la biographe. Outre l’enfance tricastine de Renée Michel, qu’elle passe auprès de ses grands-parents dans le restaurant familial Le Louvre, le livre revient sur une pratique du métier que l’on ne connaît plus guère aujourd’hui : « Tout au long de sa carrière, Renée Michel a su faire preuve de beaucoup d’attention. Elle aidait aux premiers soins, rassurait, n’hésitait pas à venir en pleine nuit si nécessaire, intervenait parfois pendant deux mois après l’accouchement pour s’assurer que tout allait bien. Une attention de chaque instant, tant pour le bébé que pour la maman. Et puis il y avait les urgences auxquelles elle ne se soustrayait pas et qu’elle devait assurer de jour comme de nuit, hiver comme été, à une époque où la voiture n’était pas si répandue », rappelle l’auteure. Aujourd’hui âgée de 93 ans, Renée Michel vit à Montélimar, dans la maison où elle exerçait son métier et qui a vu s’ébrouer tant de bambins. Même si elle est fière de son métier et de sa vie, elle se dit un peu surprise de l’engouement autour de ses mémoires. Mais chaque vie mérite d’être racontée surtout quand elle a servi à en mettre tant au monde. INFOS+ disponible à la Le livre est Libraire Le Roi Lire - 11 place Xavier Taillade, 26700 Pierrelatte 04 75 04 21 13 n°33 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 23 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 23 31/03/15 09:53 SAINTPAULTROISCHATEAUX 33 OK.indd 24 31/03/15 09:53
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