Coup de projecteur

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Coup de projecteur
Coup de projecteur
n°2
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
septembre 2008
VISION DE L’INDUSTRIE
EN RHONE-ALPES
Sans industrie, pas d’avenir !
Rhône-Alpes, notre région, ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui si
ses territoires n’avaient pas bénéficié de la présence et du développement
de multiples industries, si elle n’avait pas été le berceau de tant de
projets d’entrepreneurs fondés sur des activités industrielles. Ses
performances en matière d’invention, d’innovation, son rayonnement
national et international, son ouverture à la grande exportation,
l’excellence de ses formations scientifiques et technologiques, le
maillage des activités au plan régional ont été largement façonnés par
la tradition industrielle rhônalpine. Aujourd’hui cette dynamique se
poursuit donnant à la région Rhône-Alpes des atouts précieux pour
son avenir : la forte mobilisation des entrepreneurs et chercheurs
rhônalpins pour porter et développer les pôles de compétitivité de la
région en est une magnifique démonstration.
Cette industrie rhônalpine, par sa densité, joue un rôle clé dans
l’industrie nationale. Par la diversité de son portefeuille d’activités et
de son tissu d’entreprises, fort à la fois de très nombreuses PMI, de
nombreuses implantations de grands groupes français ou étrangers,
de jeunes entreprises en fort développement, Rhône-Alpes constitue
une bonne représentation des structures de l’industrie française, et
des enjeux auxquels elle est confrontée. Par ses réussites
entrepreneuriales, elle illustre comment il est possible d’assurer
l’avenir de l’industrie française.
C’est pour toutes ces raisons que la CRCI Rhône-Alpes, la CCI de
Lyon et les CCI de la région ont organisé les Etats Généraux des CCI
de France consacrés à l’industrie. Cette manifestation est un moment
clé du processus prospectif mené par l’ACFCI pour réfléchir à l’évolution
de l’activité des CCI. Pour ce qui est de l’industrie, il s’agit de concevoir ce
que devront être à l’horizon 2020 les appuis au développement des
entreprises industrielles proposés par les CCI.
Ce coup de projecteur, réalisé à l’occasion des Etats généraux de
l’industrie, présente tout d’abord, par des faits et les dernières
statistiques disponibles, ce que sont aujourd’hui les activités
industrielles rhônalpines. Il vise aussi à rappeler - ou à faire découvrir
- l’ensemble des apports de l’industrie au tissu économique et plus
globalement à la société. Il attire l’attention sur les importants défis de
l’industrie, défis auxquels il faut faire face pour assurer son avenir.
Si les réalités décrites sont rhônalpines, elles sont toutefois une bonne
représentation des réalités françaises. Quant aux enjeux présentés, ils
ne sont bien sûr pas spécifiques à Rhône-Alpes et ces quelques
pages constituent ainsi un éclairage pour alimenter la réflexion des
CCI sur leurs actions à l’horizon 2020.
Sans industrie il n’y a pas d’avenir et c’est bien à partir de cette
conviction que nous avons bâti les Etats généraux de l’industrie.
Jean-Paul MAUDUY
Président de la CRCI Rhône-Alpes
1. L’industrie en Rhône-Alpes :
faits et chiffres
40,3 milliards d’euros : telle est la valeur ajoutée de l’industrie et de la
construction en Rhône-Alpes. Cette valeur ajoutée est générée par
77 000 établissements (dont près de 35 000 dans l’industrie hors
construction) qui constituent autant d’implantations au sein du tissu
économique régional. L’industrie et la construction représentent
directement près de 650 000 emplois.
Industrie (y
compris énergie)
Construction
29,2
11,1
40,3
34 767
42 201
76 968
INSEE REE
au 1er/01/2007
29 338
38 624
67 962
INSEE REE
au 1er/01/2006
Emploi total
472 457
172 479
644 936
INSEE Estimations
d’emploi, 31/12/06
Emploi salarié
437 705
153 880
591 585
Assedic, 31/12/07
données prov.
Valeur ajoutée
en Milliards d’€
Nb
d’établissements
Nb
d’entreprises
(champ Assedic*)
Ensemble
Références
2006, source INSEE
*hors EDF
Près de 68 000 entreprises de l’industrie et de la construction sont
basées en Rhône-Alpes. En nombre, les PME et même les très petites
entreprises de moins de 10 salariés, dominent très largement,
beaucoup d’entre elles exerçant une activité de sous-traitance. Dans
l’industrie hors construction, s'il n'y a que 13 % des entreprises régionales
qui comptent au moins 20 salariés, ces entreprises emploient
toutefois 80 % de l'effectif salarié total.
Répartition des entreprises par tranche de taille
Industrie
(y compris énergie)
Construction
Ensemble
< 10 salariés
23 326
35 796
59 122
10 – 49 sal.
4 731
2 584
7 315
50 – 99 sal.
622
146
768
100 – 249 sal.
433
68
501
250 – 499 sal.
136
12
148
500 et +
90
18
108
source : INSEE REE au 1er/01/2006
Rhône-Alpes est la région française qui présente la plus forte densité**
en PME de l’industrie manufacturière. Les PMI comptant de 20 à 249
salariés y sont particulièrement représentées : Rhône-Alpes représente
ainsi 15 % des effectifs nationaux de ce type d’entreprises. Alors que
l’attention se porte actuellement sur le rôle des entreprises de taille
moyenne pour le développement du tissu économique, on peut constater
que Rhône-Alpes est forte de 650 PME de 100 à 500 salariés (570 dans
l’industrie et 80 dans la construction). Une part croissante des PME est
cependant intégrée à des groupes d’entreprises.
** Nombre d’entreprises de moins de 250 salariés rapporté au nombre d’habitants.
1
Coup de projecteur
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
P Un portefeuille d’activités diversifié
Le portefeuille d’activités industrielles de la
région Rhône-Alpes apparaît diversifié, une
diversité qui doit être appréciée en tenant
compte de la dimension géoéconomique de la
région au plan européen. Rhône-Alpes est
une région avec un profil industriel marqué
dans le contexte national : de nombreux
secteurs d’activité de l’industrie manufacturière
présentent des indices de spécificité* élevés.
Parmi ces activités, on trouve les deux
secteurs dominants constitués par l’industrie
des biens d’équipement mécanique et la
métallurgie/transformation des métaux, qui
sont les premiers secteurs employeurs et
rassemblent chacun près de 20 % des
établissements employeurs. La plasturgie,
l’industrie des composants électriques et
électroniques et le textile sont aussi des
secteurs d’activité particulièrement bien
représentés en Rhône-Alpes. L’industrie
automobile (véhicule industriel et équipementiers),
comme la chimie, sont d’importants
employeurs de l’industrie régionale, avec une
activité plus concentrée en termes
d’établissements. L’industrie rhônalpine est
également forte de puissantes activités dans
l’énergie, avec la filière du nucléaire,
l’hydroélectricité et les autres énergies
renouvelables.
activités plus traditionnelles. Ils démontrent
aussi les synergies prometteuses entre les
différents secteurs de l’industrie régionale. En
2007, les pôles ayant leur siège en RhôneAlpes mobilisaient 653 établissements,
représentant 89 310 salariés, dont 17 540 de
PME**.
Si Rhône-Alpes représentait 17 % des pôles
labellisés en France en 2005, la performance
de la région est encore plus significative en
termes de projets d’innovation labellisés
portés par ces pôles (26 % des projets début
2007).
*L’indice de spécificité, portant sur le nombre d’établissements industriels employeurs, est obtenu par le
rapport suivant : part du secteur dans le tissu économique
rhônalpin/part du secteur dans le tissu économique
national.
**Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi,
Tableau de bord des pôles de compétitivité, Edition 2007.
Les activités industrielles rhônalpines (disques proportionnels aux effectifs salariés au 31/12/2007)
Un indice de spécificité supérieur à 1 signifie que le secteur est mieux représenté en Rhône-Alpes
qu’en moyenne au plan national.
Cette richesse et cette densité du tissu
industriel sont à l’origine de la dynamique
rhônalpine en matière de pôles de compétitivité.
Rhône-Alpes est ainsi impliquée dans 15
pôles de compétitivité sur les 66 labellisés à
l’origine, et elle accueille le siège de 11
d’entre eux. Ces différents pôles témoignent
des capacités d’innovation et de rayonnement
de Rhône-Alpes, à la fois pour des activités
industrielles «émergentes» et pour des
2,5
Indice de
spé
ccificité
Industrie textile
Métallurgie et transformation
des métaux
2,0
Plasturgie
Industrie Automobile
Ind. des composants électriques
et électroniques
1,5
Ind. des biens d'équipement
électrique et électronique
Chimie,
Caoutchouc
1
Industrie des
équipements du
foyer
Pharmacie
Cuir -5% chaussures
2
1,0
0%
Habillement
5%
IAA
10%
Ind. des biens d'éqt
mécanique
15%
20%
25%
Part des établissements
employeurs de l'industrie
Edition, imprimerie, reproduction
Parfumerie et p roduits d'Entretien
0,5
1 Industrie du bois et du papier
Construction navale,
aéronautique et ferroviaire
2
Industries des produits minéraux
0,0
Source : données Assedic, traitement CRCI
Les pôles de compétitivité en Rhône-Alpes
Pôles mondiaux
Lyon Biopole (Lyon - 69) : Lutte contre les maladies infectieuses (infectiologie, virologie, bactériologie, parasitologie, mycologie, immunologie).
Minalogic (Grenoble - 38) : Solutions miniaturisées intelligentes : micro-nano technologies et logiciels et applications embarqués sur les puces.
Pôle à vocation mondiale
Axelera Chimie-Environnement (Lyon - 69) :
Chimie-Environnement.
Autres pôles basés en Rhône-Alpes
Plastipolis (Oyonnax - 01) : Filière plastique.
Techtera (Ecully - 69) : Textiles techniques et fonctionnels, mais aussi le secteur du textile traditionnel.
Viameca (Saint-Etienne - 42) : Mécanique, l’activité du pôle s’orientant selon 3 filières principales : filière automobile, filière aéronautique,
filière machines outils et biens d’équipement.
Tenerrdis (Montbonnot Saint Martin - 38) : Energies renouvelables, nouvelles technologies de l’énergie.
Lyon Urban Truck & Bus 2015 (Lyon - 69) : Systèmes de transport de personnes et de marchandises en milieu urbain.
Sporaltec (Saint-Etienne - 42) : Industries du sport et des loisirs.
Arve Industries (Cluses - 74) : Décolletage, mécanique et mécatronique.
Imaginove (Lyon - 69) : Activités de l’image en mouvement : jeux vidéo, audiovisuel, cinéma et multimédia interactif.
Autres pôles dans lesquels sont impliqués des acteurs rhônalpins
Pôle d’Innovation Fruits et Légumes (Avignon - 84) : Filière fruits et légumes.
InnoViandes (Clermont-Ferrand - 63) : Abattage, découpe, transformation et distribution des viandes et produits carnés.
PASS Parfums, Arômes, Senteurs et Saveurs (Grasse - 06) : Parfums, arômes, cosmétiques et produits agro-aromatiques.
Trimatec (Pont-Saint Esprit - 30) : Technologies issues de la filière nucléaire.
2
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
Coup de projecteur
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
P Un tissu industriel fortement internationalisé
Le tissu industriel rhônalpin, dense et diversifié, apparaît aujourd’hui largement internationalisé. Si l’on considère les établissements industriels
comptant au moins 50 salariés, un établissement sur trois relève d’une entreprise ou d’un groupe à capitaux étrangers. Cette présence
est encore plus forte si on la mesure en termes d’emplois (40 % des salariés de ces établissements). Ces implantations d’entreprises à
capitaux étrangers résultent à la fois du rachat d’entreprises régionales et d’implantations nouvelles. Elles sont une illustration de l’attractivité du
tissu industriel régional, comme de celle du territoire. Dans le même temps, au moins 315 entreprises industrielles rhônalpines disposent
de bureaux de représentation ou de filiales à l’étranger.
P L’industrie et la construction : des activités bien réparties sur le territoire régional
Au plan territorial, l’industrie est bien présente
dans plusieurs espaces de la région :
Les effectifs salariés de l’industrie et du BTP par canton de Rhône-Alpes au 31/12/2006.
BASECO
L'information économique
des CCI de
• la grande région urbaine de Lyon, avec
notamment les agglomérations lyonnaise et
stéphanoise,
• l’arc alpin Annecy-Aix-les-Bains-ChambéryGrenoble,
• la vallée du Rhône, de Vienne à Pierrelatte
en passant par l’agglomération de Valence.
L’industrie est aussi bien présente dans des
bassins d’activité tels que la Vallée de l’Arve,
Annonay, Oyonnax, Roanne, la Maurienne…
La construction amplifie cette bonne répartition
des activités sur le territoire régional, étant
présente y compris dans les bassins ruraux et
touristiques.
Rhône-Alpes, région clé
P
pour l’industrie nationale
Rhône-Alpes joue un rôle clé pour l’industrie
française. Elle est, et souvent de loin, la
première région française, pour un grand
nombre de secteurs de l’industrie
nationale. Elle est la première région
française pour l’investissement dans
l’industrie*. Autre illustration de ce rôle clé :
Rhône-Alpes assure 56 % des exportations
nationales de composants électroniques,
29 % pour les machines à usage spécifique
et 24 % pour le matériel électrique.
Effectifs salariés
par canton au 31/12/2006
22 000
11 000
2 200
0
15
30
45 km
Source : données brutes ASSEDIC
* Pour 2006, selon les derniers résultats de
l’Enquête annuelle d’entreprise de l’industrie
manufacturière disponibles en juillet 2008 (investissement
corporel des établissements d’entreprises de 20
salariés et plus).
Secteurs d’activité (NES36)
1ère région française**
2e région française**
Industries des équipements mécaniques
Rhône-Alpes (70 623 salariés)
Ile-de-France (44 333 salariés)
Métallurgie, transformation des métaux
Rhône-Alpes (66 014 salariés)
Nord-Pas-de-Calais (34 245 salariés)
Chimie, plasturgie, caoutchouc
Rhône-Alpes (47 164 salariés)
Pays-de-Loire (24 238 salariés)
Composants électriques et électroniques
Rhône-Alpes (37 930 salariés)
Ile-de-France (24 475 salariés)
Equipements du foyer
Rhône-Alpes (21 347 salariés)
Ile-de-France (21 054 salariés)
Industrie textile
Rhône-Alpes (17 235 salariés)
Nord-Pas-de-Calais (13 253 salariés)
Industrie du bois-papier
Rhône-Alpes (15 908 salariés)
Aquitaine (12 727 salariés)
** en termes d’effectifs salariés, données Assedic au 31/12/2007 (données provisoires publiées en juillet 2008).
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
3
Coup de projecteur
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
2. La contribution de l’industrie à l’économie régionale dépasse
largement son poids direct
P La part prise par l’industrie dans la création de richesses
L’industrie (y compris l’énergie) et la construction
produisent respectivement 19 % et 7 % de la
valeur ajoutée régionale. En termes d’emploi
salarié, les parts sont respectivement de 21 %
et 6 %* . Si on se limite au secteur marchand,
l’industrie et la construction représentent
respectivement 24 % et 8 % de l’emploi
salarié. La part de l’industrie atteint même
30 % pour la masse salariale.
déclin de certains secteurs alors que d’autres
émergent et se développent. Des activités
industrielles rhônalpines ont ainsi accru parfois fortement -, ou stabilisé, leur effectif
salarié depuis une dizaine d’années ; et de
nouvelles entreprises sont créées sur la base
d’un projet industriel.
* INSEE, estimations d’emplois salariés au 31/12/2006
** DARES
*** «L’avenir de l’industrie française : entre concurrence
et compétitivité», CCIP/Documentation française, avril
2008.
Variation des effectifs salariés de l’industrie (hors BTP) par canton de Rhône-Alpes
entre le 31/12/1997 et le 31/12/2006.
L’impact de l’industrie au sein de l’économie
régionale est toutefois nettement plus élevé.
En termes d’emplois, il faut ainsi considérer
les éléments suivants :
• une part conséquente des services aux
entreprises, qui ont connu un fort développement,
est en fait directement liée aux activités
industrielles qui les utilisent dans leur processus
de production. Une part importante de ces
services s’est d’ailleurs développée du fait de
l’externalisation d’activités qui étaient
auparavant intégrées aux entreprises
industrielles (nettoyage, sécurité, informatique,
maintenance, R&D…). L’industrie est
également un donneur d’ordre majeur du
transport-logistique.
• D’autres activités sont également directement
liées à l’industrie : les activités de commerce
de gros en matière d’équipements industriels
ou de biens intermédiaires pour l’industrie
comptent ainsi 24 000 salariés en RhôneAlpes.
• Près de 70 % des emplois intérimaires
(comptabilisés dans les services), sont en fait
employés par l’industrie (51 %) ou la
construction (17 %). En 2007, le volume de
travail temporaire en Rhône-Alpes s’est établi
à 75 500 équivalents-emplois à temps plein**.
BASECO
L'information économique
des CCI de
Variation des effectifs salariés
par canton entre le 31/12/1997 et le 31/12/2006
4 900
2 450
En prenant en compte les emplois du tertiaire
directement liés aux activités industrielles, la
part de l’industrie dans l’emploi total est
estimée à 40 % au plan national***.
Certes, l’activité industrielle en Europe a vu
sa part de la valeur ajoutée en valeur décliner
depuis 30 ans. Cette évolution est toutefois
nettement moins sensible en volume ; le recul
en valeur s’explique en effet largement par le
recul du prix des produits manufacturés.
L’emploi industriel est globalement en recul
depuis plusieurs années : - 9,4 % de 1998 à
2007. Mais comme cela a été évoqué
précédemment, ce recul résulte pour partie
d’une externalisation d’activités qui a
contribué au fort développement des services
aux entreprises. Dans le même temps, la
construction enregistrait une croissance de
31 % de son volume d’emplois salariés.
Par ailleurs, ce recul de l’emploi industriel
n’est pas général, ni en termes d’activité, ni
en termes de territoires. Comme toute activité
économique, l’industrie connaît en effet le
490
-490
-2 450
-4 900
0
15
30
45 km
Des activités industrielles rhônalpines qui ont accru ou maintenu leur niveau d’emploi
Effectif sal. fin
2007
Var. 2007/1998
9 118
+ 40,8 %
153 880
+ 31,4 %
16 168
+ 28,9 %
9 540
+ 19,8 %
Industries des composants électriques et électroniques
37 930
+ 6,0 %
Industrie automobile
23 842
+ 1,7 %
Fabrication d'équipements mécaniques (moteurs, roulements, pompes, transmissions…)
13 224
+ 0,9 %
Industries agricoles et alimentaires
46 018
- 0,7 %
Fabrication de matériel médicochirurgical et d'orthopédie
Construction
Pharmacie, parfumerie et entretien
Parachimie
Source : traitement CRCI à partir des données de l’Assedic
4
Source : données brutes ASSEDIC
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
Coup de projecteur
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
Exemples d’entreprises industrielles, de création récente,
qui ont connu un important développement de leur activité
P Evolutis,
P France
Loire, Implants orthopédiques morpho adaptés.
Géothermie, Isère, Systèmes de chauffage géothermique
P Varioptic,
et aérothermique.
P Eurotab,
PTronics
Rhône, Optiques miniatures à commande électrique.
Loire, Génie chimique.
P AAA, Ain, Fabrication de radio-pharmaceutiques pour la
médecine nucléaire.
P Jet Métal Technologies, Rhône, Revêtement des métaux.
P Axxair, Drôme, Machines-outils pour le travail des métaux.
P Herbarom Laboratoire, Drôme, Fabrication d’huiles essentielles.
P Bohême, Isère, Fabrication de skis et snowboards haut de gamme.
Microsystems, Isère, Fabrication de Micro-ElectroMechanical-Systems (MEMS) en flux continu.
P Bouchet Construction Métallique, Haute-Savoie, Construction de
structures métalliques.
P Burgundy, Ain, Chimie fine spécialisée dans la production
d’extraits végétaux.
P Roctool, Savoie, Technologies innovantes de moulage pour
l’industrie du composite et de l’injection plastique.
L’industrie et la construction :
P
des secteurs qui offrent de réelles opportunités de carrière
Si l’industrie connaît globalement un recul de
ses effectifs, elle offre néanmoins de
nombreuses opportunités de carrière, pour
assurer de nouvelles fonctions dans les
entreprises ou pour remplacer les départs en
retraite. Il en va de même dans la construction
qui tout en créant de nouveaux emplois, doit
aussi pourvoir au remplacement de nombreux
départs en retraite.
L’industrie et le BTP sont d’ailleurs les
secteurs qui présentent la part la plus élevée
d’établissements ayant des projets de
recrutement : entre 30 et 35 % alors que la
moyenne toutes activités est de 25 % en
2008. La part des établissements prévoyant
de recruter a atteint 48 % dans la chimienucléaire, 47 % dans le caoutchoucplastiques, 44 % dans la fabrication de machines
et 42 % dans la métallurgie*.
Sur la période 2005-2015, selon les
estimations prospectives, ce ne seraient pas
moins de 104 000 postes qui seraient proposés
par l’industrie régionale, auxquels s’ajouteraient
57 000 dans le BTP et 15 000 dans les
études-recherche**.
Ces opportunités de carrière correspondent
largement à des emplois qualifiés, de
techniciens ou d’encadrement. L’industrie
et la construction sont ainsi à l’origine de 35 %
des offres d’emploi cadre (respectivement
29 % et 6 %)***.
Nombre de projets de recrutement en
Rhône-Alpes
Industrie hors IAA
25 000
BTP
20 000
Pour plusieurs métiers de l’industrie et du
BTP, les entreprises proposent de nombreux
postes mais elles rencontrent d’importantes
difficultés pour les pourvoir.
* Sources : Assedic, enquêtes BMO Vallées du Rhône
et de la Loire pour «chimie-nucléaire» et «caoutchoucplastique» et BMO «Alpes» pour «fabrication de
machines» et «métallurgie».
** Synthèses Rhône-Alpes DRTEFP-INSEE, avril 2007.
*** Source : enquête APEC, Panel entreprises RhôneAlpes, février 2008.
15 000
10 000
5 000
0
2007
2008
Source : Enquête BMO, Assedic Vallées du Rhône et de
la Loire, Assedic Alpes
Nb de projets de
recrutement en 2008
Part des projets de
recrutement difficiles
Maçons qualifiés
3 800
82,6 %
Ouvriers qualifiés de la mécanique
2 640
73,5 %
Techniciens du BTP
1 900
66,7 %
Menuisiers qualifiés du bâtiment
1 500
82,6 %
Techniciens des industries mécaniques
1 300
65,2 %
1 060
87,8 %
Chaudronniers, tôliers industriels qualifiés
Source : Assedic, enquête BMO 2008 en Rhône-Alpes
Les exportations, source d’enrichissement pour la France, reposent largement sur les
P
produits de l’industrie
Les biens représentent 80 % de la valeur des
exportations françaises. Les productions de
l’industrie jouent ainsi un rôle prépondérant
dans les exportations nationales qui sont une
source d’enrichissement. Elles permettent de
compenser les achats extérieurs énergétiques,
de matières premières et de biens de
consommation nécessaires à l’économie
nationale et à la vie des Français.
L’excédent du commerce extérieur de biens de Rhône-Alpes
9 000 000
5,00%
8 000 000
4,50%
7 000 000
4,00%
3,50%
6 000 000
3,00%
5 000 000
2,50%
4 000 000
2,00%
3 000 000
Ce facteur d’enrichissement est particulièrement
tangible dans une région telle que RhôneAlpes, dont les exportations progressent en
valeur depuis 2004 et qui dégage chaque
année un excédent commercial conséquent.
De 2000 à 2007, les échanges internationaux
de biens de l’industrie manufacturière ont
dégagé en Rhône-Alpes un excédent cumulé
de plus de 50 milliards d’euros.
1,50%
2 000 000
1,00%
1 000 000
0,50%
-
0,00%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Solde commercial (en Keuros) (échelle gauche)
Solde commercial/PIB (échelle droite)
Solde/PIB en 2007 : estimation
Source : données brutes des Douanes et INSEE, traitement CRCI
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
5
Coup de projecteur
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
P L’industrie, moteur d’innovation
Le rôle de l’industrie en matière d’innovation
est également considérable. On peut ainsi
considérer que près de 90 % de l’effort de
R&D des entreprises françaises sont
réalisés pour les branches de l’industrie.
Parmi ces branches, l’automobile, les équipements
de communication, la pharmacie, la construction
aéronautique et spatiale assurent chacune
plus de 10 % de l’effort total.
Cet effort de R&D est déterminant, du fait de
son impact en termes d’innovation-produit,
mais aussi dans les processus de production.
Plus largement, il est un facteur d’innovation
pour l’ensemble de la société.
1,3 % et la moyenne régionale hors Ile-deFrance de 1,05 %)*. L’effort de R&D des
entreprises industrielles en Rhône-Alpes peut
ainsi être estimé à plus de 2 500 millions
d’euros.
En Rhône-Alpes, l’effort de R&D des entreprises
a été de 2 831 millions d’euros en 2005, soit
1,7 % du PIB (la moyenne nationale est de
* Source Ministère de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche. Année 2005. Derniers chiffres régionaux
disponibles en juillet 2008.
P La fiscalité sur les entreprises industrielles est une ressource conséquente des collectivités territoriales
La taxe professionnelle, dont les redevables
sont les entreprises, représente près de 50 %
du produit de l’imposition directe locale. Cette
taxe fournit ainsi une part importante des
ressources nécessaires aux collectivités
territoriales pour leur fonctionnement et leurs
investissements.
Elle repose aujourd’hui essentiellement sur la
valeur locative des immeubles et matériels :
ce sont donc d’abord les activités industrielles
qui sont impactées. En Rhône-Alpes, 51 %
des cotisations de taxe professionnelle mises
en recouvrement sont assises sur les activités
industrielles (hors BTP), ce qui représente un
produit de 1 754,6 millions d’euros. Du fait du
profil industriel de la région Rhône-Alpes, la
part du produit de la taxe professionnelle liée
à l’industrie est supérieure de 5 points à la
moyenne nationale (46 %)**.
Les réformes de la taxe professionnelle
menées ces dernières années (abaissement
du plafond de cotisation, dégrèvements pour
investissements nouveaux) ont limité la
charge pesant sur les activités industrielles,
mais ces dernières restent cependant les
premières contributrices.
** Source : Annuaire statistique,
Ministère du Budget, année 2006.
60%
51%
50%
Rhône-Alpes,
2006
40%
30%
19%
20%
10%
0%
Part des cotisations de taxe
professionnelle assises sur l'industrie
Part de l'industrie dans la valeur
ajoutée régionale
3. Des enjeux importants à prendre en compte
L’industrie apparaît ainsi comme un secteur
fondamental de l’économie, tout particulièrement
en Rhône-Alpes, région de tradition industrielle :
Part des PMI françaises
qui s’attendent dans les prochaines années à ce que...
• De part sa capacité productive et son rôle
dans la création et l’attraction de richesses ;
• Par sa capacité d’entraînement, en termes
de consommation auprès des autres activités,
d’innovation et de transmission au tissu
économique des nécessaires gains de
productivité ;
• Et globalement par ses effets bénéfiques
pour la société.
Cette industrie, en Rhône-Alpes comme
ailleurs, n’est pas un socle figé. Il s’agit d’un
ensemble d’activités qui évoluent constamment,
pour s’adapter à la demande du marché et
garantir leurs avantages concurrentiels, dans
un environnement mondial hautement compétitif.
la dimension
"service" soit beaucoup
plus présente dans leur
offre
72%
leur offre de
produits soit fortement
renouvelée
65%
leur process
de production évolue
fortement
53%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Source : enquête IPSOS réalisée en juillet 2008 dans le cadre de la préparation des Etats Généraux des CCI
(PMI : entreprises de moins de 250 salariés de l’industrie manufacturière)
6
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
70%
80%
Coup de projecteur
Dans ce contexte évolutif, avec une pression
concurrentielle toujours plus forte et de plus
en plus mondialisée, pour que la France et
Rhône-Alpes continuent de bénéficier de la
présence et du développement d’activités
industrielles, il faut que ces activités soient en
mesure de faire face aux importants défis
auxquels elles sont confrontées.
Le premier des défis à relever est permanent :
c’est celui de la compétitivité. Pour pouvoir
se développer, en préservant un fort ancrage
territorial de leur chaîne de production de
valeur, les entreprises industrielles doivent
bénéficier de conditions d’exercice de leur
activité compatibles avec celles de leurs
compétiteurs étrangers, qu’il s’agisse de la
fiscalité sur les entreprises, locale ou
nationale, des charges sociales, de la
réglementation et des procédures administratives
(de la France vis-à-vis de ses partenaires
européens et de l’Europe vis-à-vis du
monde).
Dans une récente étude, Mc Kinsey Global
Institute montrait que 60 % des emplois
industriels en France étaient liés à des
activités pour lesquels la concurrence par les
coûts était déterminante : 20 % dans des
secteurs fortement exposés, pour lesquels la
proximité entre la production et le marché
n’est pas un impératif, et 40 % dans des
secteurs dits en équilibre instable pour
lesquels la concurrence sur les prix est forte,
aux côtés de l’innovation produit et de la
qualité, et pour lesquels la proximité des
marchés devient de moins en moins
importante. Si l’on transpose la méthode
d’analyse à Rhône-Alpes, on constate que les
secteurs en équilibre instable sont encore
plus présents au sein du tissu économique
rhônalpin (48 % des emplois).
Dans ce contexte, les gains de productivité
sont déterminants, d’où l’importance,
notamment, de l’investissement dans l’industrie.
Au début de la décennie, cet investissement a
été mal orienté. Après un point bas en 2004,
l’investissement des entreprises industrielles
en Rhône-Alpes s’est redressé. La tendance
devrait s’être poursuivie en 2007. Les
secteurs qui ont joué un rôle moteur dans
cette reprise sont la pharmacie, les équipements
mécaniques, les équipements électriques et
électroniques, les produits minéraux, les
composants électriques et électroniques et
l’énergie.
Il est nécessaire que la dynamique se
prolonge, mais l’investissement ne se décrète
pas. Il doit trouver des conditions de financement
adaptées. Et comme pour toute activité
économique, il n’a de sens pour les entreprises
industrielles que s’il est profitable, d’où
l’importance des conditions
fiscales et
réglementaires de production.
L’innovation constitue un autre défi,
étroitement lié à celui de la compétitivité. En
matière de processus de production, elle
contribue aux gains de productivité attendus.
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
Evolution de l’investissement en Rhône-Alpes des entreprises industrielles
(entreprises de 20 salariés et plus, hors IAA)
Investissement corporel en millions
d'euros
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2002
2003
2004
2005
2006
Source des données : Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Enquête annuelle d’entreprises.
En matière d’offre-produit, elle est essentielle
pour la conquête des marchés. Elle est aussi
à la source de l’émergence de nouvelles
activités industrielles.
L’Union européenne a placé l’innovation au
coeur de sa stratégie de développement, en
se donnant notamment un objectif de
dépenses de R&D correspondant à 3 % du
PIB à l’horizon 2010, réalisées aux 2/3 par le
privé. Si Rhône-Alpes réalise une bonne
performance dans le contexte national en la
matière, l’atteinte de cet objectif nécessite
cependant une amplification de l’effort. En
2005 (dernière année pour lesquelles des
données sont disponibles), pour atteindre
l’objectif de 2 % du PIB régional, il aurait fallu
470 millions d’euros de dépenses
supplémentaires des entreprises en matière
de R&D. A titre de comparaison, ce montant
équivalait à 13 % du produit de la taxe
professionnelle.
Les mutations du tissu industriel, pour
s’adapter à l’évolution de l’environnement
économique, constituent un autre défi. Parmi
ces mutations, la France est particulièrement
concernée par la nécessité de voir grandir
la taille de ses entreprises : il faut
notamment accroître le nombre de PMI ayant
atteint une taille suffisante pour répondre aux
exigences des grands donneurs d’ordre,
assurer leur développement à l’international
et disposer de capacités suffisantes pour
anticiper leur activité et innover. Le
développement de la mise en réseau des
entreprises doit aussi permettre de faire face
aux nouvelles conditions de production de
l’industrie.
La transmission des entreprises industrielles
constitue par ailleurs un enjeu fort. 30 % des
entreprises industrielles régionales sont
dirigées par un entrepreneur de plus de 55
ans. Si toutes ces entreprises ne peuvent pas
forcément faire l’objet d’une reprise, le volume
des entreprises dont il faut assurer la
pérennité pour préserver la densité du tissu
industriel, les savoir-faire, les emplois et la
vitalité des territoires de Rhône-Alpes est
néanmoins conséquent.
L’industrie régionale, comme au plan national,
est aussi confrontée à un défi en matière de
ressource humaine. Pour se développer, elle
a besoin de collaborateurs présentant les
qualifications et les aptitudes correspondant
aux opportunités de carrière qu’elle offre ;
alors même que le ralentissement de la
croissance de la population active ne fait que
débuter, l’industrie et la construction font face
à d’importantes difficultés de recrutement.
Ainsi la formation de la ressource humaine
et la promotion des métiers de l’industrie
sont des enjeux majeurs. En amont, la relative
désaffection des cursus scientifiques et
techniques est une réelle menace.
Les défis auxquels fait face l’industrie, sont
ainsi amples et variés. Pour les relever, elle
doit pouvoir compter et capitaliser sur une
large reconnaissance sociale de son rôle.
Cette reconnaissance doit avoir des
traductions concrètes telles que l’acceptation
de certaines nuisances liées aux activités
industrielles ou bien encore la prise en
compte du développement de l’industrie dans
le partage de l’occupation du sol.
Elle doit aussi bien sûr trouver sa traduction
dans la politique économique et fiscale, dans
le souci de préservation constante de sa
compétitivité.
Autant de dispositions qui nécessitent qu’en
amont, soient pleinement reconnus les
apports de l’industrie et sa contribution à la
production de la richesse nationale ; une
pleine reconnaissance qui amène notamment
à admettre que l’évolution de l’emploi ne doit
pas être le seul critère d’appréciation de
l’industrie, qu’un tissu économique «tout
tertiaire» n’est pas souhaitable ou encore que
l’économie résidentielle ne peut être un
modèle universel de développement économique.
Vision de l’industrie en Rhône-Alpes - CRCI Rhône-Alpes - septembre 2008
7
Éclairer l’économie de Rhône-Alpes
Implantées au coeur des bassins économiques et de vie, les Chambres de commerce et d’industrie et la Chambre
régionale de commerce et d’industrie Rhône-Alpes sont les partenaires directs des entreprises. Leurs élus, eux-mêmes
chefs d’entreprise, et leurs collaborateurs, impliqués dans la vie économique et le développement local, disposent d’une
connaissance unique des entreprises et des territoires. Cette proximité, conjuguée à leur professionnalisme et leur
expérience, donne lieu à la mise en place de multiples actions, le plus souvent partenariales, au service de toutes les
entreprises commerciales, de services et industrielles rhônalpines.
D’une part les CCI, représentant les intérêts généraux du monde économique, éclairent notamment les décisions des
pouvoirs publics et des collectivités territoriales par des recommandations issues de leurs observations et analyses
fines de la vie économique de leur circonscription. D’autre part, elles proposent aux entrepreneurs une palette de
solutions – de la simple information à l’accompagnement personnalisé – afin de les aider à créer, développer,
internationaliser leur entreprise ; former leurs équipes, améliorer leur compétitivité par la performance globale,
l’innovation, l’intelligence économique, l’environnement, la qualité, la mise en réseau, l’animation de clusters…
Ces solutions, mises en oeuvre dans un souci constant d’efficacité et de cohérence, sont de plus en
plus menées en partenariat. « Le partenariat tant au niveau de la réflexion que de l’action est un
mode de fonctionnement privilégié par les CCI et la CRCI. Agir de concert et utiliser la
complémentarité des domaines d’excellence de chacun - organisations professionnelles et
patronales, collectivités territoriales, services départementaux et régionaux de l’Etat, Union
européenne – est riche de sens et porteur de performance globale » rappelle Jean-Paul MAUDUY,
président de la CRCI Rhône-Alpes.
Grâce aux portes d’entrée naturelles que sont les CCI pour les chefs d’entreprise, les actions conduites
ensemble en faveur du développement économique se traduisent par des économies substantielles
pour chacun des partenaires et un mécanisme social vertueux. Plus que jamais la synergie des
acteurs économiques est un levier essentiel de la compétitivité des entreprises et par conséquent du
rayonnement et de l’attractivité de notre région.
PROJET
PROXIMITE
Au service
des entreprises
et des territoires
PARTENARIAT
PERFORMANCE
Coup de projecteur
« Il n’y a pas de territoires performants sans entreprises dynamiques, pas plus
qu’il n’y a d’entreprises performantes sans territoires dynamiques. En RhôneAlpes, au vu des réalisations communes, des conventions signées, des projets
partagés, je crois que tous les acteurs économiques et politiques l’ont bien
compris, et je m’en réjouis. Le meilleur est encore à venir, il ne s’agit pas de se
croire les meilleurs et de se congratuler, mais bien, tous ensemble, d’être proactifs et de
construire les solutions pour demain » aime à rappeler Jean-Paul MAUDUY.
Publication réalisée à l’occasion des Etats généraux de l’industrie organisés le
18 septembre 2008 par la CRCI Rhône-Alpes, la CCI de Lyon et les CCI de Rhône-Alpes.
Publication éditée par la Chambre Régionale de
Commerce et d’Industrie Rhône-Alpes,
Service Etudes et Information Economique
75, cours Albert Thomas 69447 Lyon cedex 03
tél. 04 72 11 43 53
[email protected]
www.rhone-alpes.cci.fr
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