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JIRFNI - Marseille Imagerie de diffusion par résonance magnétique nucléaire ”un puissant outil pour l'analyse structurelle multiéchelle de l'architecture du cerveau humain” C. Poupon12 1 2 CEA NeuroSpin, Gif-sur-Yvette, France Institut Fédératif de Recherche 49, Gif-sur-Yvette, France [email protected] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 1 Plan Introduction I. Le phénomène de diffusion et sa mesure en imagerie par résonance magnétique nucléaire II. Modélisation locale du processus de diffusion cérébrale III. Tractographie & connectivité anatomique Conclusion JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 2 Introduction pathologies neurodégénératives JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 maladies psychiatriques cartographie anatomofonctionnelle “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 3 Introduction ✘ analyse structurelle du cerveau ✘ 3 types de données IRM: anatomiques de diffusion fonctionnelles ✘ techniques de traitement de l'image et reconnais sance des formes http://brainvisa.info JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 4 Plan I. Le phénomène de diffusion et sa mesure en imagerie par résonance magnétique nucléaire 1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée 2. Imagerie par résonance magnétique nucléaire pondérée en diffusion: faire d'un défaut une qualité 3. Artefacts et corrections des données pondérées en diffusion 4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 5 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Phénomène de diffusion des molécules d'eau chocs thermiques eau dans un récipient Mouvement brownien d'une molécule d'eau libre parcours moyen identique quelle que soit la direction Processus de diffusion isotrope JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 6 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Phénomène de diffusion des molécules d'eau axone myélinisé tissu cérébral libre parcours moyen + grand dans la direction des fibres Processus de diffusion anisotrope JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 7 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Lois physiques de la diffusion Loi de Fick (1855) Relation d'Einstein (1905) J =−D ∇ C D= 1 T 〈R R〉 6 Equation de la diffusion (ou de la chaleur) ∂C 2 =D ∇ C ∂t ∂ pr ,t =D ∇ 2 pr ,t ∂t C: concentration en molécules d'eau D: coefficient de diffusion J : flux R: vecteur déplacement : temps de diffusion p(r, t): densité de probabilité de déplacement (PDF) ou propagateur de diffusion JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 8 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée La matière blanche cérébrale: une vision simpliste JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 9 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Diffusion libre et restreinte Dlibre > Drestreint milieu non restreint: diffusion libre milieu délimité par une membrane: diffusion restreinte On parle alors de coefficient de diffusion apparent (ADC) JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 10 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Une réalité plus complexe astrocytes JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 cellules gliales (oligodendrocytes,...) “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 11 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Diffusion restreinte et entravée, perméabilité restriction / entravement perméabilité membranaire restriction ADC~L02/2tD membrane L0 entravement D libre ADC 2 ( : tortuosité) échange rapide: ADC=f extra D extra f intra Dintra échange lent: pr , t=f extra p extra r , tf intra p intra r , t Modèle à 2 compartiments intracellulaire et extracellulaire JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 [Niendorf, 1996][Pfeuffer, 1998] “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 12 I-1. Phénomènes physiques de diffusion libre, restreinte, et entravée Modèle à 2 pools intracellulaires lent & rapide membrane pool lent ✘ fractions volumiques: fintra=80% fextra=20% → signal essentiellement intracellulaire [Sehy, 2002] ✘ hypothèse de faibles échanges pr , t=f lent p lent r , tf rapide p rapide r , t pool rapide ✘ modèle continu ? [Pfeuffer, 1999] ✘ modèle dynamique de gonflement neuronal au cours de l'activation entrainant un changement des fractions volumiques [Buckley, 1999] [LeBihan, 2006] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 13 I-2. Imagerie par résonance magnétique nucléaire pondérée en diffusion La séquence pulse gradient spin echo (PGSE) [Stejskal & Tanner, 1965] Saturation (zoom) Séquence d'IRMd Sélection Pondération en diffusion Lecture de l'espace de Fourier ? espace image espace image JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon espace Fourier 14 I-2. Imagerie par résonance magnétique nucléaire pondérée en diffusion Pondération en diffusion: b-value GDdroit GDgauche RF180° RF90° t TE spin diffusant −T E /T 2 −b Do S=S0 e e JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 avec x D y D 2 o= G ,G ,G 2 2 z D T /∥G ∥ D b= G D −/3 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 15 I-2. Imagerie par résonance magnétique nucléaire pondérée en diffusion Images pondérées en diffusion d'un cerveau ... T2 IMAGES PONDEREES EN DIFFUSION carte RGB des orientations [LeBihan, 1985] • Acquisition d'une image non pondérée en diffusion qui sert de référence. • Collecte d'une série d'images pondérées en diffusion sur un échantillonnage uniforme des directions de diffusion dans l'espace. • Synthèse de l'information contenue dans ces nombreuses images = modélisation (cf Partie II) JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 16 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Artéfacts en imagerie pondérée en diffusion EPI L'imagerie ultrarapide échoplanaire repose sur un train d'acquisition très long pendant lequel toutes les erreurs d'encodage en phase s'accumulent: • Distorsions géométriques dues à la création de courants de Foucault dans le le tunnel de gradient à cause de la commutation de gradients de forte amplitude • Distorsions géométriques dues aux nonlinéarités du système de gradients • Distorsions géométriques dues aux effets de susceptibilité Le module des images pondérées en diffusion sont entachées de bruit ricien responsable d'un biais positif lorsque le SNR est très faible (à forte bvalue). JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 17 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Distorsions dues aux courants de Foucault (à cause de la commutation rapide des gradients de diffusion à forte amplitude) correction par transformation affine [Poupon, 1999] [Mangin, 2001][Anderson, 2001] compensation au 1er ordre via l'utilisation de gradients asymétriques et d'une double refocalisation [Reese, 2001] 90 180 180 4 2 1 3 Utilisation de 3 ou 4 échos à 7T, 11.7T JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 18 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Distorsions dues aux différences de susceptibilité [Jezzard, 1998][Constable, 1997] ✘ acquisition carte B0 ou PSF ✘ problème de dépliement robuste de la phase ✘ rééchantillonnage Image DWEPI distordue JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 Image DWEPI corrigée “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 19 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Distorsions dues aux non-linéarité des gradients ✘ distorsions géométriques ✘ modèlisées sous forme d'harmoniques sphériques ✘ rééchantillonnage gradients linéaires ✘ ✘ ✘ ✘ gradients nonlinéaires impact le calcul de la pondération en diffusion b(x,y,z)=2GD2(x,y,z)2(/3) nonlinéarité de 5% → erreur de 10% sur b erreur sur la diffusivité estimée nécessité de réaliser une cartographie de b (à 7T → 80mT/m, à 17T → 1000mT/m) JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 20 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Présence de bruit ricien Sm = SR + j SI + BR + j BI mesuré naturel bruit L'objectif est d'estimer le module du signal naturel |S|=|SR + j SI| BR et BI sont des sources de bruit gaussien d'écart type et de moyenne nulle. Le module du signal |Sm| issu de l'étape de reconstruction suit alors une distribution ricienne: 2 2 −∣Sm∣ ∣S∣ p ∣S m∣=∣S m∣e 2 2 I0 ∣S m∣∣S∣ 2 L'espérance E[|Sm|] ne converge pas vers |S|: 2 E [∣Sm∣] = e 2 JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 −∣S∣ 2 4 [ ] ∣S∣2 ∣S∣2 ∣S∣2 ∣S∣2 1 2 I 0 2 I1 2 2 4 2 4 2 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 21 I-3. Artéfacts et corrections des données pondérées en diffusion Présence de bruit ricien Si le SNR>4, bruit assimilé à un bruit gaussien ● E [∣S m∣] / ● Si le SNR<4, 2 approches possibles: ● ● ✗Correction du profil d'intensité des données pondérées en diffusion filtre de Wiener anisotrope [MartinFernandez, 2008] estimateur ML ricien du signal [Sijbers, 1998][Clarke, 2008] filtre NL means ricien du signal [WiestDaesslé, 2007] [Descoteaux, 2008] ✗Introduction du modèle de bruit ricien dans les estimateurs d'orientation des fibres estimateur ML ricien & Logeuclidien [Fillard, 2007] estimateur ME ricien [Clarke, 2008] avant correction JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 ∣S∣ E [∣S m∣] /∣S∣ ∣S∣ après correction ME ricien “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 22 I-4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion Séquence DW-SS-DSE-EPI kspace [Mansfield, 1977] [Reese, 2001] ● Singleshot, parcours cartésien du kspace ● Séquence la plus rapide (150 à 300 ms/coupe) ● Séquence la plus sensible aux inhomogénéités du champ magnétique B0 → nécessite des posttraitements ● Compensation des courants de Foucault par double refocalisation ● Résolution: 2x2x2 mm3 chronogramme de la séquence JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 23 I-4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion Séquence DW-MS-PROPELLER blade kspace [Pipe, 1999] ● Multishot, multiecho FSE ● Blades tournant autour du centre du kspace ● Chaque blade passe par le centre du kspace: redondance et meilleur SNR correction de mouvement possible insensible aux courants de Foucault, effets de susceptibilité 15 à 30 fois plus long que DWSEEPI ● Résolution 1x1x3 mm3 chronogramme de la séquence JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 24 I-4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion Séquence DW-MS-PROPELLER-EPI LAPEPI [Chuang, 2005] SAPEPI [Skare, 2006] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 ● Multishot, spinecho EPI ● BladesEPI tournant autour du centre du kspace ● Intermédiaire entre EPI et PROPELLER ● Comparaison avec PROPELLER: plus rapide, 10 à 15 fois + long que DWSEEPI SAP moins sensible aux distorsions que LAP moins gourmand en SAR ● Résolution 1x1x3 mm3 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 25 I-4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion Séquence DW-MS-SNAILS acquisition spiralée du kspace [Liu, 2004] ● Multishot, spirales ● Autonavigation ● Chaque spirale passe par le centre du kspace: redondance et meilleur SNR insensible aux courants de Foucault, effets de susceptibilité 10 à 20 fois plus long que DWSEEPI ● Résolution 1x1x3 mm3 chronogramme de la séquence JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 26 I-4. Tour d'horizon des séquences d'imagerie de diffusion Séquence DW-SS-FSE-nCPMG ky kx kspace cartésien ● Singleshot, multiecho FSE, kspace cartésien ● Modulation quadratique de phase ● Refocalisation à chaque écho donc: insensible aux courants de Foucault, effets de susceptibilité 5 à 10 fois plus long que DWSEEPI ● Résolution 2x2x2 mm3 ● Adapté à l'imagerie du corps entier, moelle (images fournies par l'Université GUZY, Turquie) chronogramme de la séquence JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 [Leroux, 2002] FSE ADC FA DWSSSEEPI “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon ADC FA DWSSFSEnCPMG 27 Plan II. Modélisation locale du processus de diffusion cérébrale 1. Quelle information modéliser (PDF, ODF) ? 2. Notion et échantillonnage de l'espace q 3. Modèle historique: le tenseur de diffusion 4. Limites du modèle tensoriel: nécessité de modèles à haute résolution angulaire 5. Les différentes classes de modèles HARDI 6. Diffusion Spectrum Imaging 7. Modèle multi-tensoriel 8. Modèles Q-ball numérique et analytique 9. Déconvolution sphérique 10. Persistant Angular Structure MRI 11. DOT 12. CHARMED 13. Modèles HARDI émergents JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 28 II-1. Quelle information modéliser (PDF, ODF) ? Quelle information locale modéliser ? données pondérées en diffusion propagateur de diffusion T2 r2 fonction de distribution des orientations de diffusion (dODF) o o r1 r0 DW (bi, oi) fonction de distribution des orientations des fibres (fODF) ∞ p(r / tD) JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 d o=∫ pr o , t D dr 0 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon d o= f o∗R f o 29 II-2. Notion et échantillonnage de l'espace q Notion et échantillonnage de l'espace q [Callaghan, 1991] Si les gradients de diffusion sont assimilables à des impulsions de Dirac, propagateur de diffusion et signal mesuré dans l'espace q sont reliés par une transformée de Fourier: S q , −i2 q r =∫ℝ p r , e d r= F [ p r , ] S0 Avec le vecteur d'onde: q= GD 2 T 3 Relation entre bvalue et norme du vecteur d'onde: [Callaghan, 1988] b=∣q∣2 Intuitivement, il faut échantillonner S le long d'un nombre important de vecteurs q pour remonter à p(r,) (acquisitions très longues). En pratique, il n'est pas possible de générer des impulsions de gradient infiniment courtes et intenses: la propagateur estimé correspond alors à un propagateur d'ensemble moyen. JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 30 II-3. Modèle historique: le tenseur de diffusion Diffusion gaussienne et tenseur de diffusion milieu isotrope milieu anisotrope [Basser, 1994] −T E / T 2 −∣q∣2 D Sq,=S0 e −T E / T 2 −qT Dq e régression sur un ensemble de mesures {S(qi, )} échantillonnées sur l'espace q 2λ2τ Sq,=S0 e matrice symétrique, définie positive Dxx D xy D xz D= . . D yy D yz . Dzz e diagonalisation 1 > 2 > 3 e1 e2 e3 2λ1τ e2 e1 e3 2λ3τ JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 e1 est la direction putative des fibres “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 31 II-3. Modèle historique: le tenseur de diffusion Cartes du tenseur de diffusion (DTI) coefficient de diffusion apparent anisotropie fractionnelle ADC (mm2/s) FA (01) [Basser, 1994] ADC= 1 2 3 3 carte des orientations codées en couleurs RGB [Basser, 1996] 3 FA= 2 JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 2 [Pajevic, 1999] 2 1− 2− 3 − 2 1 2 2 2 3 2 r , g , b=255 FA e 1x , e 1y , e 1z “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 32 II-3. Modèle historique: le tenseur de diffusion Cartes du tenseur de diffusion (DTI) prolateness 12=1−2 oblateness 23=2−3 JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 diffusion parallèle D parallèle=1 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon diffusion transversale D transversale = 23 2 33 II-4. Limites du modèle tensoriel: nécessité de modèles à haute résolution angulaire Avantages & limites du modèle tensoriel d'ordre 2 p r , = 1 4 ∣D∣ 3 e − 1 T −1 r D r 4 robuste, peu de paramètres utilisable en routine clinique hypothèse de diffusion libre (gaussiannité) une seule population (direction) de fibres possible croisements de fibres = effets de volume partiel = tenseurs plats [Poupon, 1999] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 34 II-4. Limites du modèle tensoriel: nécessité de modèles à haute résolution angulaire Modèles à haute résolution angulaire Objectif: utiliser la relation de Fourier sur l'espace q pour déterminer le propagateur (PDF) Principe du QSpace Imaging (QSI): [Callaghan, 1988] 1) échantillonnage radial 3D de l'espace q 2) pour avoir une précision de déplacement d, il faut échantillonner l'espace q avec des valeurs |q| > 1/d nécessite de très fortes valeurs de b ( > 20000 s/mm2) 3) temps d'acquisition proportionnel au nombre d'échantillons très élevé inenvisageable en clinique [Descoteaux, 2008] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 d'autres techniques ont été développée ne nécessitant qu'un échantillonnage restreint de l'espace q: les modèles HARDI “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 35 II-5. Les différentes classes de modèles HARDI Classification des modèles HARDI [Descoteaux, 2008] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 36 II-6. Diffusion Spectrum Imaging Diffusion Spectrum Imaging [Wedeen, 2000] Technique héritée du QSI où l'échantillonnage de l'espace q a été remplacé par un échantillonnage sur une grille cartésienne {∣S q i , ∣} échantillons p r , propagateur dODF espace q q=q 0 {q x , q y , q z } q x , q y , q z entiers 2 2 2 tels que q x q y q z 5 dODF normalisée JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 37 II-7. Modèle multi-tensoriel Modèle multi-tensoriel C'est une extension du modèle DTI: le signal HARDI est modélisé à partir d'une mixture de N gaussiennes. [Tuch, 2002] 1 − r D r composantes p r , = ∑ c=1 1 T 4 ∣D ∣ 3 e 4 −1 c c • Difficile de décider du nombre de compartiments. [Blyth, 2003] • Régressions compliquées à contrôler par descente de gradient • Discrimination difficile lorsque 2 compartiments présentent des tenseurs dotés de vecteurs propres e1 formant un angle faible. • Solutions pour améliorer l'estimation: imposer 2=3 [Alexander, 2001] utilisation de fonctions de diffusion de base [RamirezManzanares, 2007] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon ≈ 38 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Modèle Q-ball numérique [Tuch, 2003] ✘ échantillonnage sur une sphère de l'espace q ✘ accès à la dODF (o) ✘ nécessite 200 directions de diffusion à b≥3000s/mm2 (cliniquement réalisable?) ✘ la transformée de FunkRadon est une approximation de (o) lorsque q0 est élevé (> 3000 s/mm²) FR [ S q , ] o , q 0 =2 q 0∫S p r , , z J 0 2 q 0 r r dr d dz 2 ∞ o d o=∫ p r o , t D dr=∫S p r , , z r r dr d dz 2 0 o S(q,) q0 espace du vecteur d'onde q JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 espace des déplacements r “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 39 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Exemple de champ de Q-ball numérique Diffusion HARDI Qball GEHC Signa 1.5T Excite II 200 directions, b=3000s/mm2 carte RGB [Poupon, 2005] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 40 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Modèle Q-ball analytique: décomposition du signal sur une base d'HS [Descoteaux, 2007] Le signal est décomposé sur une base d'harmoniques sphériques modifiée: C DWI −1 K T T = B B L B S norm S o=∑ C k DWI k =1 Y k o, o . . . L= . l k 2 l k 12 . . . . matrice d'HS JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 matrice de LaplaceBeltrami “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 41 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Décomposition analytique de l'ODF de diffusion sur une base d'HS Le théorême de FunkHecke permet de démontrer qu'il existe un lien entre la décomposition en HS de l'ODF de diffusion et la décomposition su signal: N C d− ODF =P C d o = ∑ C k DWI d−ODF k=1 . P= . . . . 2 P l k 0 . S0 . . Y k o,o Pl(k): polynome de Legendre d'ordre l(k) matrice de FunkHecke [Descoteaux, 2007] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 42 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Obtention de l'ODF de fibre par déconvolution analytique Déconvolution de l'ODF de diffusion par la réponse moyenne d'un faisceau R(t) de fibres disposé le long de l'axe z: d o=∫∣o '∣=1 R o . o' f o ' d o' [2, 2, 1 ] Le noyau R(t) est supposé être un tenseur prolate de valeurs propres : R t = 1 1 8 b 22 1 / −1 1 2 2 1 Le théorême de FunkHecke permet de résoudre cette déconvolution de manière analytique: N f o=∑ k=1 d− ODF Ck Rk JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 Y k o, o “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 43 II-8. Modèles Q-ball numérique et analytique Exemple de champ de Q-ball analytique / ODF de fibre [Descoteaux, 2007] ● Qball analytique beaucoup plus rapide à calculer que le Qball numérique ● ODF de fibre dotée d'une meilleure résolution angulaire que l'ODF de diffusion ● Compression importante de l'information JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 44 II-9. Déconvolution sphérique Constrained and Super-Resolution [Tournier, 2004] [Anderson, 2005] Spherical Deconvolution [Tournier, 2007] Echantillonnage sur une sphère de l'espace q. Utilisation de l'équivalent en coordonnées sphériques du théorême de convolution dans l'espace de Fourier; pour chaque ordre harmonique l: s l =R l . f l coefficients harmoniques du signal S o, o coefficients harmoniques de l'ODF de fibre f o , o noyau de convolution pour l'ordre l JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 45 II-10.Persistant Angular Structure MRI Modèle Persistent Angular Structure MRI (PAS-MRI) S q , −i 2 q r T =∫ℝ p r , e d r =∫ℝ pr , cos 2 q r d r S0 T 3 3 [Jansons & Alexander, 2003] car p r , = p −r , ✘ Hypothèse: on projette toutes les probabilités selon r sur la sphère de rayon r et on ignore la structure radiale, en supposant que le propagateur est de la forme r o= p r = p o r−2 ∣r∣−r avec ∣r∣ o ✘ p représente l'information d'orientation de la structure (Persistent Angular Structure) et est définie sur la sphère unitaire. ✘ Le contenu de l'information est optimal si N p o =exp 0 ∑ j=1 j cos q j . r o ✘ Régression des paramètres {j}: ∫S 2 p o e −i2 qTj r o d o= S q j , S0 JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 46 II-11. DOT Modèle Diffusion Orientation Transform (DOT) [Ozarslan, 2006] p r , =∫ℝ e ±i2 q T r S q , i 2 q r e dq S0 T 3 ∞ l x ±i J l 2 q r Y lm o Y lm r ∑ l=0 m=−l =4 ∑ avec l r=∣r∣ q =q o l ∞ p r , =∑ p lm Y lm ∑ l=0 m=−l r ∣r∣ p lm=−i lm∫S Y lm o∗I l od o l avec 2 ∞ I l o=4 ∫0 J l 2 q r e −4 q2 t D o 2 q dq et : diffusivité le long de o D o JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 47 II-12. CHARMED Modèle CHARMED (combined hindered and restricted models of water diffusion) ✘ Echanges lents entre compartiments: S [Assaf, 2005] hindered q , q , q , =f h S h f r S r S0 S0 S0 ✘ Milieu restreint décrit par 2 composantes et // : Sr q , S perpendiculaire q perpendiculaire , S parallèle q parallèle , = S0 S0 S0 restricted Diffusion parallèle gaussienne 1D: S parallèle q parallèle , −4 ∣q =e S0 2 ∣2 D parallèle parallèle Modèle de diffusion perpendiculaire pour un diamètre de fibre R (Neuman): S perpendiculaire q perpendiculaire , −4 R ∣q ∣ /D 7 /96 2−99 /112 R / D =e S0 ✘ Milieu entravé supposé suivre une distribution 3D gaussienne: S h q , −4 q D q =e S0 2 4 2 perpendiculaire 2 2 perpendiculaire perpendiculaire T JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 48 II-13. Modèles HARDI émergents Modèles HARDI émergents High Order Diffusion Tensors [Ozarslan, 2003][Gosh, 2008] ●Mixture de fonctions LaguerreGaussian [Assemlal, 2008] ●Ball & Stick [Hosey, 2005] ●Mixtures de distributions de von Mises–Fisher (vMF) [McGraw, 2006] ●Mixtures de distributions de Wishart [Jian, 2007] ●Mixtures de distribution de Bingham ●Mixtures de distribution de De La ValléePoussin ● ● JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 49 Plan III. Tractographie & connectivité anatomique cérébrale 1. Tractographie et connectivité anatomique 2. Tractographie déterministe 3. Tractographie probabiliste 4. Modèles “verre de spins” 5. Parcellisation du cortex en surface en partant de l'information de connectivité obtenue par tractographie, matrices de connectivité anatomique & inférence de graphe de faisceaux 6. Statistiques le long des faisceaux chez l'individu, et comparaisons inter-individuelles JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 50 III-1. Tractographie et connectivité anatomique Tractographie des faisceaux de fibres [Virtual Hospital, 1998] [Elkouby, 2005] Tractographie = inférence de la connectivité anatomique cérébrale Elements d'une technique de tractographie: 1) un champ de modèles locaux (PDF ou ODF) 2) un algorithme permettant de définir un chemin dans ce champ en partant d'un point JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 51 III-1. Tractographie et connectivité anatomique Quelques ordres de grandeur sur la connectivité Diamètre des fibres myélinisées: de 1 à 30 m [Mori & van Zijl, 2002] Diamètre des faisceaux de fibres: de 1 à 20 mm 3 catégories de faisceaux de fibres: fibres de projection fibres d'association fibres commissurales Source des illustrations: wikipedia JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 52 III-1. Tractographie et connectivité anatomique Une question d'échelle et de résolution d'imagerie Résolution actuelle des données pondérées en diffusion ~8mm3 2/3 des voxels correspondant à la matière blanche correspondent à des croisements de fibres à la résolution actuelle des données (utilisation de modèles HARDI nécessaire!) La plupart des techniques de tractographie réussissent à reconstruire les principaux faisceaux de matière blanche (corps calleux, faisceau corticospinal, faisceau longitudinal supérieur, faisceau longitudinal inférieur, faiscau unciné, faisceau cingulaire, capsule externe, capsule extrême) Les réseaux fonctionnels souscorticaux sont reliés par des faisceaux d'association courts dits en “U” et l'enjeu de la recherche en tractographie se situe à cette échelle pour inférer les réseaux anatomo fonctionnels du cerveau humain. matière grise fibres en “U” faisceau d'association court JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 53 III-2. Tractographie déterministe Tractographie déterministe Technique de type “streamline” Suivi systématique de la direction la plus probable du modèle local (DT, DSI, QBI, ...) P ' =P r argmax o [ P ]o Interpolation des données brutes pour calculer le modèle local au point P P' Condition d'arrêt: masque de la matière blanche ou seuil sur l'anisotropie fractionnelle P [Mori, 1999][Conturo, 1999][Poupon, 1999][Basser, 2000] [Westin, 2002][Lazar, 2003][Tuch, 2002][Bergmann, 2007] [Campbell, 2006][Chao, 2007][Guo, 2007] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 P' P “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon r Illustration avec le modèle DT 54 III-2. Tractographie déterministe Tractographie déterministe Avantages: simple rapide Inconvénients: ne passe pas les croisements très sensible au bruit Alternatives: régularisation markovienne du champ des directions [Poupon, 2000] tractographie par géodésiques [Lenglet, 2006][Jbabdi, 2004] tractographie probabiliste [Perrin, 2005][Parker, 2005][Behrens, 2007] [Jbabdi, 2007][Savadjiev, 2007][Chao, 2007] [Seunarine, 2007][Haroon, 2007][Kaden, 2007] [Descoteaux, 2008] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 55 III-3. Tractographie probabiliste Tractographie probabiliste de type streamline [Perrin, 2006] [Chao, 2007 [Descoteaux, 2008] [Elkouby, 2005] Résumé de la technique: méthode de type MontéCarlo utilise un champ continu de Qballs numériques pour chaque voxel de la région de départ, un ensemble de particules aléatoirement distribuées est initialisé direction tirée aléatoirement dans un cône d'axe la direction incidente pour chaque particule, une trajectoire (régularisée) est calculée ot t =1−FA P t ot FA P t o random P t t =P t r ot t JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 56 III-3. Tractographie probabiliste Tractographie probabiliste de type streamline Avantages: robuste au bruit et au volume partiel, ie permet de traverser un croisement de fibres donne naturellement une probabilité de connexion entre deux régions Inconvénients: gourmand en temps de calcul, mais aisément parallélisable JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 57 III-3. Tractographie probabiliste Tractographie bayesienne −bi ✘ Modèle de k populations S i =S 0 f 0 e locales de fibres (M): 1 0 0 A= 0 0 0 0 0 0 k −bi u Ti R j , j A RT j , j u i ∑ j=1 f j e R j , j : matrice de rotation d'un faisceau p S/ M p M p M / S = p S ✘ Théorême de Bayes: ✘ Vraisemblance du signal sachant le modèle (hypothèse gaussienne): NS NS p S / M =∏i=1 p S i / M =∏i=1 1 e 2 − 1 Si − Smi 2 2 2 ✘ Distribution a priori du modèle (hypothèse d'indépendance des paramètres): 1 2 1 p M = p k , k pf k p pS 0 pk p 2 p M = p k , k , f k , , S 0, k , JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 58 III-3. Tractographie probabiliste Tractographie bayesienne ✘ Estimation de p(M/S) à partir d'un algorithme Markov Chain Monte Carlo (MCMC) pour en déduire la distribution marginale p k , k / S ✘ Connectivité globale: en théorie: 2 p ∃ A B / S =∫0 2 ∫0 ⋯∫0 ∫0 p ∃ A B / , x p , x / S ⋯ p , x / S d x d x d x 1 N 1 1 N d x en pratique, on calcule des échantillons de la distribution à l'aide de streamlines dit “probabilistes”: 1) z=A 2) sélection aléatoire d'un échantillon (,) à partir de en z p k , k / S 3) z zs u , 4) si critère d'arrêt non vérifié, retour en 2) p ∃ A B / S on reconstruit à l'aide de nombreux échantillons de streamlines pour tous les B, en comptant le nombre de streamlines passant par B et en divisant par le nombre total de streamlines [Friman, 2006][Behrens, 2007][Zhang, 2007] [Moris, 2008][MellieGarcia, 2008] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 59 N III-4. Modèles “verre de spins” Tractographie de type “verre de spins” E = Eattache aux données + Ecourbure+ ... The compass The bouncing The bouncing The adaptive spin model spin pair model spin model needle model [Poupon, 1999] [Cointepas, 2002] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 ● Reconstruction globale de la connectivité cérébrale sans a priori sur la localisation des faisceaux. ● Régularisation du problème inverse par utilisation d'a priori sur la géométrie des faisceaux ● Minimisation stochastique de l'énergie du champ de Markov ● Gourmand en mémoire et en temps de calcul [Kreher, 2008] “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 60 III-5. Parcellisation du cortex en surface Parcellisation du cortex en surface Parcellisation du thalamus à partir de sa connectivité aux lobes du cortex préétiquetés [Behrens, 2003] Objectif: parcelliser les aires corticales à partir de l'information de connectivité obtenue par tractographie JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 61 III-5. Parcellisation du cortex en surface Tractographie à partir de la surface corticale Maillage de l'interface matière grise / matière blanche du cerveau: [Mangin, 1995] Parcellisation automatique de la surface en 36 gyri: [Cachia, 2003] sujet 1 JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 sujet 2 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon sujet 3 62 III-5. Parcellisation du cortex en surface Tractographie probabiliste régularisée Exemple à partir du gyrus postcentral droit: JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 63 III-5. Parcellisation du cortex en surface Calcul de la matrice de connectivité Connectivité = nombre de fibres reliant deux points du maillage Lissage sur la surface pour tenir compte des incertitudes des résultats de la tractographie Conversion des profils de connectivité en probabilités [Cathier, 2006] matrice de connectivité fibres de longueur supérieure à 8mm JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 64 III-5. Parcellisation du cortex en surface Résultat de parcellisation du gyrus post-central droit [Perrin, 2006][Guevara, 2008] classes de profils de connectivité JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 65 III-5. Parcellisation du cortex en surface Résultat de parcellisation du gyrus post-central droit sujet 1 sujet 2 sujet 3 [Guevara, 2008] JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 66 III-6. Statistiques le long des faiceaux chez l'individu, et comparaison inter-individuelles Morphometric study of bundles JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 67 Merci de votre attention ! JIRFNI, Marseille, 29 Mai 2009 “Imagerie de diffusion par RMN”, C. Poupon 68